vos contrats électricité sont-ils optimisés...oui, optimiser un contrat électricité est un art...

Vos contrats électricité sont-ils optimisés ? Apprenez à le vérifier par vous même.

Un guide du blog : Choisir son fournisseur d'électricité L'art d'optimiser un budget électricité

Christophe CROCHU

http://choisir-son-fournisseur-electricite.com/

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Sommaire

Optimiser un contrat électricité. Oui, mais par où commencer ?......................................................... 3 Qui suis-je pour vous apprendre à optimiser des contrats électricité ? ............................................... 4 Pourquoi ce guide ? ............................................................................................................................. 4 Les compteurs électriques français ...................................................................................................... 5

Compteurs bleus.............................................................................................................................. 5 Compteurs jaunes ............................................................................................................................ 5 Compteurs verts .............................................................................................................................. 6

Optimiser un contrat électricité : à quoi ça sert ? ................................................................................ 6 Contrats bleus : les 2 questions que vous devez vous poser ................................................................ 7

La PS de mon contrat est-elle adaptée à la puissance maximale ? .................................................... 7 L'option tarifaire de mon contrat est-elle la plus intéressante ? ....................................................... 7

Contrats jaunes : les 4 questions que vous devez vous poser .............................................................. 9 Les PS de mon contrat sont-elles cohérentes avec les puissances maximales atteintes ? .................. 9 Mon contrat a t-il un dénivelé de puissance ? .................................................................................. 9 Quel est le nombre d'heures de dépassements facturés ? .............................................................. 10 La version tarifaire de mon contrat est-elle cohérente ? ................................................................ 12

Contrats verts : les 4 questions que vous devez vous poser .............................................................. 13 Les PS de mon contrat sont-elles cohérentes avec les puissances maximales atteintes ? ................ 13 Quel est le montant des dépassements de puissance facturés ? .................................................... 13 Mon contrat doit-il comporter des dénivelés de puissance ? .......................................................... 14 Quelle est la meilleure option tarifaire pour mon contrat ? ........................................................... 14

Et après ? ........................................................................................................................................... 15 Conclusion et ouverture .................................................................................................................... 16 Et maintenant ? ................................................................................................................................. 16


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Optimiser un contrat électricité. Oui, mais par où commencer ? Depuis la fin de l'année 2015, avec la disparition des tarifs réglementés, un coup de

projecteur particulier a été mis sur vos contrats électricité. Pour la première fois depuis 70 ans, vous avez eu la possibilité de négocier vos contrat électricité en faisant jouer la concurrence. La plupart d'entre vous a ainsi vu sa facture d'électricité baisser, de manière parfois très importante.

Cependant, peu de clients ont fait la démarche d'en profiter pour optimiser leurs contrats.

Si vous lisez ces lignes, c'est que vous faites parti de ceux qui s'intéressent à cette opportunité, inconnue de la plupart des professionnels, pour réduire le montant de leur budget électricité, sans avoir à renégocier leur prix du kilowattheure.

Si vous avez déjà essayé de comprendre comment optimiser le tarif d'utilisation du réseau public d'électricité (TURPE), ou si vous avez demandé conseil à votre fournisseur d'électricité, vous n'avez peut-être pas obtenu un résultat aussi satisfaisant que ce que vous pensiez obtenir. Comme la plupart des professionnels qui découvrent le potentiel de l'optimisation de contrats électricité !

Oui, optimiser un contrat électricité est un art complexe : il faut déjà maîtriser la lecture d'une facture d'électricité, certains détails subtils du TURPE, savoir repérer les éléments clés d'un contrat et enfin connaître certains détails techniques relatifs aux compteurs et aux transformateurs.

Dans ce guide, je vous propose donc d'apprendre les éléments clés, type de compteur par type de compteur, nécessaires pour déterminer si une optimisation de votre contrat est possible et souhaitable. Si vous les connaissez bien et savez comment les analyser, vous lirez soudainement vos contrats et vos factures d'une manière totalement différente. J'irai jusqu'à dire que c'est la première étape pour passer du stade de client déboussolé au stade de client averti.

Je ne prétends pas qu'après la lecture de ce guide, vous serez des professionnels de l'optimisation : il faut du temps et de l'expérience pour avoir la vision globale nécessaire d'un contrat électricité. Mais il en faut peu pour maîtriser les bases et commencer à s'interroger efficacement sur la qualité de ses contrats électricité.

Et c'est ce que je vous propose : faire partager mon expérience pour passer les premiers écueils et enfin avoir une meilleure vision de la maîtrise de votre budget électricité.

Ensuite, il vous restera à approfondir ces concepts grâce au contenu que je délivre régulièrement sur mon blog, pour vous améliorer encore, repousser vos limites et être de plus en plus satisfait devant des gains qui peuvent se chiffrer en pourcentages à 2 chiffres.


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Qui suis-je pour vous apprendre à optimiser des contrats électricité ? Je m'appelle Christophe CROCHU, et cela pourrait vous étonner, mais à la

base, je ne suis pas issu du monde des fournisseurs d'électricité. En réalité, j'ai commencé à optimiser des contrats électricité en 2013, en commençant par le contrat de ma propre entreprise. Aussi, comme la plupart d'entre vous, je suis parti de zéro.

Cependant, ingénieur de formation, j'avais tout de même de solides bases théoriques en électricité, et j'en maîtrisais donc déjà les principes.

Mais c'est grâce à Lionel DREVILLON, PDG du leader français du courtage en énergie, que j'ai commencé à apprendre à décrypter correctement ma première facture d'électricité.

J'ai commencé par la base, en cherchant à comprendre les outils utilisés par mes partenaires. Et comme Lionel voyait que je m'intéressais très sérieusement au sujet de l'optimisation de contrats, il m'a montré les outils qu'il avait lui-même développés sur la base des outils avec lesquels les fournisseurs d'électricité travaillent eux-mêmes.

C'est alors que je me suis rendu compte que je pouvais très largement les améliorer. J'ai donc créé mes propres outils, en intégrant ce qu'aucun autre n'apportait jusqu'à présent, comme par exemples la simulation fine des dépassements de puissance et certaines subtilités du TURPE, Je me suis formé, je me suis documenté, j'ai décortiqué les formules et les règles du jeu du TURPE, et j'ai posé des questions. J'ai alors découvert des solutions et des méthodes, inconnues des fournisseurs eux-mêmes pour optimiser des contrats électricité, et donc réduire le budget électricité des professionnels.

Alors non, je ne suis pas un professionnel avec 30 ans d'expérience dans le domaine de l'électricité. Mais cela me donne encore aujourd'hui d'énormes avantages : un œil neuf, une indépendance totale et l'angle de vue du consommateur.

Les problèmes que vous rencontrez, j'y ai fait face il y a encore peu. Je peux donc vous faire partager comment j'ai réussi à les surmonter. Et si j'y réussi, vous aussi pouvez y arriver !

Pourquoi ce guide ? Je conseille donc des entreprises, des collectivités locales, des bailleurs sociaux, des

gestionnaires de syndics de copropriété ou des associations pour leur permettre d'acheter leur électricité au mieux de leurs intérêts. Ce guide se veut un point de départ pour guider les professionnels dans cet univers complexe de l'électricité dans lequel les fournisseurs tiennent leurs clients volontairement dans l'ignorance : cela leur permet de masquer leurs erreurs et leurs lacunes très facilement. L'un des lecteurs de mon blog m'écrivait d'ailleurs un jour qu'à ce jeu de "bilto" nos interlocuteurs sont très forts, le premier d'entre eux en tête ! Et je confirme.

J'ai placé plusieurs liens vers des articles du blog dans ce guide, qui vous permettront d'approfondir les concepts que nous allons aborder. Je vous conseille fortement de suivre ces liens pour mieux comprendre. Mais en attendant, suivez le guide !

Et pour démarrer, il faut commencer par un peu de technique.


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Les compteurs électriques français

En France, vous avez le choix entre 3 types de compteurs identifiés par couleurs : bleu, jaune et vert.

Ce sont vos besoins maximums de puissance qui déterminent le choix du compteur par le gestionnaire de réseau (ERDF).

Dans les grandes lignes, ERDF installe un compteur :

bleu lorsque vos besoins sont inférieurs à 36 kVA,

jaune lorsque vos besoins sont compris entre 42 kVA et 240 kVA,

vert lorsque vos besoins sont supérieurs à 250 kVA.

Compteurs bleus Lorsque vous êtes équipés d'un compteur bleu, vous avez le choix entre 9 puissances de souscription :

3, 6, 9, 12, 15, 18, 24, 30 et 36 kVA.

Vous pouvez également choisir entre 3 options différentes :

option base

option heures pleines – heures creuses (HP/HC)

option tempo

Une des caractéristiques qui différencie les compteurs bleus des compteurs jaunes et verts et qu'en cas de dépassement de puissance souscrite, il disjoncte.

En revanche, les compteurs jaunes et verts ne disjonctent jamais. Ils facturent les dépassements de puissance.

Compteurs jaunes Comme je l'ai écrit plus haut, la puissance de souscription des compteurs jaunes est donc théoriquement comprise entre 42 et 240 kVA. La réalité est un petit peu plus complexe.

D'abord parce qu'il existe des contrats "historiques", dont la puissance a été souscrite en dessous de cette plage de puissance. Mais, à l'occasion de la disparition des tarifs réglementés et du passage aux compteurs électroniques, ERDF régularise actuellement cette situation.

Ensuite parce qu'une des caractéristiques des compteurs jaunes est de donner le choix entre 2 versions tarifaires (contrats à 4 ou 5 postes horaires), et un éventuel dénivelé de puissance. Nous en parlerons plus loin.


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Ainsi, selon l'option tarifaire et les règles de calcul des puissances réduites, le plus petit contrat électricité jaune peut être souscrit avec une puissance de seulement 13,02 kVA.

Enfin, les dépassements de puissance des compteurs jaunes sont facturés à l'heure de dépassement.

Compteurs verts Comme pour les compteurs jaunes, les compteurs verts n'ont pas nécessairement une puissance de souscription supérieure à 250 kVA. Il existe des contrats verts souscrits avec une puissance réduite de seulement 5 kVA !

En réalité, un contrat vert est avant tout défini par la présence d'un transformateur électrique, propriété ou non du client.

ERDF a commencé à régulariser la situation en remplaçant certains compteurs verts par des "bornes poste". Dans ce cas, le fournisseur historique a pris l'habitude de facturer une majoration intitulée "Majo-PF-Redev. Transformation pour alim BT" visant à convertir les tarifs verts en tarifs jaunes, beaucoup plus chers.

Comme pour les compteurs jaunes, vous avez le choix entre 2 options tarifaires et un nombre quasi-illimité de choix de dénivelés de puissance.

Enfin, les dépassements de puissance des compteurs verts sont facturés de 2 manières différentes selon le modèle de compteur : à la puissance maximale atteinte, ou aux points 10 minutes. Dans ce guide, nous ne pourrons pas entrer dans ces détails techniques, impossibles à identifier sur vos factures, et pourtant indispensables pour réaliser les optimisations les plus intéressantes.

Optimiser un contrat électricité : à quoi ça sert ?

Optimiser un contrat électricité consiste à jouer sur l'ensemble des paramètres que je viens de décrire pour trouver les puissances, les options et les version tarifaires qui permettent d'obtenir le meilleur compromis entre le montant des charges d'acheminement, de l'abonnement et des pénalités pour dépassements de puissance.

L'objectif final est, bien entendu, de réduire au minimum son budget électricité annuel, à consommation identique.

Dans ce guide, nous allons nous intéresser aux méthodes de détection de base qui permettent de savoir si un contrat est optimisable. Mais sachez déjà qu'il existe des méthodes beaucoup plus pointues qui malheureusement ne sont pas à la portée de tous, y compris des fournisseurs d'électricité eux-mêmes ! Ces techniques, je les enseigne au travers d'une série de modules de formation, qui les reprennent point par point, avec les outils de simulation adaptés.

Entrons maintenant dans le vif du sujet : les méthodes de base qui vous permettront de déterminer facilement si votre contrat est optimisable.


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Contrats bleus : les 2 questions que vous devez vous poser

A compteur simple, solutions simples. Seules 2 possibilités existent pour un contrat bleu : souscrire la bonne puissance et choisir l'option tarifaire la plus avantageuse.

La PS de mon contrat est-elle adaptée à la puissance maximale ?

Comme je l'écrivais plus haut, quand la puissance instantanée dépasse la puissance de souscription (PS), le compteur bleu disjoncte. Autrement dit, à moins d'avoir trouvé votre passion dans le sport consistant à réenclencher votre compteur toutes les 10 minutes, le mieux est encore de trouver la puissance minimum qui vous permettra à la fois d'éviter la coupure et de payer le montant d'abonnement le moins cher.

Pour cela, vérifiez simplement la puissance maximale atteinte sur votre compteur électronique. Il vous suffit de faire défiler l'affichage de vote compteur jusqu'à cette donnée (voir documentation en exemple) ou de vous faire aider par votre électricien.

Si vous n'êtes pas encore en compteur électronique, demandez à votre électricien de mesurer ou de calculer la puissance théorique de l'ensemble du matériel électrique installé (en comptant les appareils de chauffage d'appoint éventuels).

Sachez enfin que les compteurs électroniques possèdent une marge de sécurité de l'ordre de 10% (source ERDF).

L'option tarifaire de mon contrat est-elle la plus intéressante ?

A l'heure actuelle, coexistent 4 options tarifaires en tarif bleu :

base heures pleines – heures creuses (HP/HC) tempo EJP (tarif historique encore en cours, mais qui n'est plus proposé à la vente)

Pour déterminer la bonne option tarifaire sans calculs, voici comment vous pouvez procéder :

Choisissez l'option HP/HC quand vous consommez environ plus de deux tiers de votre électricité pendant la nuit, c'est à dire entre 22h00 et 8h00. C'est le cas par exemple quand vous chauffez vos locaux avec un chauffage de masse électrique (radiateurs à inertie, chauffage au sol électrique, etc.)

Choisissez l'option tempo dans le cas où il vous est possible "d'effacer" la plus grande partie de votre consommation d'électricité (i.e. substituer la plus grosse partie de votre consommation d'électricité par une autre énergie), essentiellement en hiver. Les professionnels qui possèdent des appareils électriques qui doivent tourner en permanence (frigos, serveur informatique d'une certaine taille, etc.) ne doivent surtout pas choisir cette option.

Choisissez l'option base dans tous les autres cas.


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Enfin, si vous bénéficiez d'un tarif bleu EJP, gardez-le ! à moins qu'il vous soit impossible d'effacer votre consommation d'électricité pendant les 22 jours de Pointe Mobile (PM). C'est une boutade, mais le tarif est tellement intéressant qu'EDF ouvre une bouteille de champagne à chaque client qui l'abandonne (tarif environ 30% moins cher qu'un tarif base).

Vous pouvez aussi choisir votre option par le calcul, surtout si vous avez le détail de vos consommations pendant les heures pleines et les heures creuses, ce qui est le cas si votre contrat est en option HP/HC ou Tempo. Les calculs sont alors très simples :

Budget annuel = abonnement annuel de l'option (€ TTC)

+ (consommation par période horaire (kWh) X prix du kWh de la période horaire (€TTC))

Voici un exemple de calculs :

Option TEMPO Rouge Blanc Bleu HP HC HP HC HP HC Tarif (c€/kWh) 27,81 c€ 10,28 c€ 9,86 c€ 6,90 c€ 7,58 c€ 5,36 c€ Consommation annuelle (kWh) 1 243 370 2 290 658 14 660 4 111 Soit en € HTT 345,68 € 38,04 € 225,79 € 45,40 € 1 111,23 € 220,35 € Abonnement (€ HTT) 167,64 €

Budget total annuel (€ HTT) 1 986,49 €

Option HP/HC Option base

HP HC Total Tarif (c€/kWh) 87,21 c€ 54,09 c€ 79,02 c€ Consommation annuelle (kWh) 18193 5139 23332 Soit en € HTT 1 586,61 € 277,97 € 1 843,69 € Abonnement (€ HTT) 346,56 € 163,92 €

Budget total annuel (€ HTT) 1 864,58 € 2 007,61 €


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Contrats jaunes : les 4 questions que vous devez vous poser

Les compteurs jaunes ont la particularité de ne pas disjoncter quand la puissance consommée dépasse la PS : le dépassement est alors facturé.

Pour déterminer si une optimisation est possible, il faut vous munir d'une de vos factures et du bilan annuel (appelé feuillet de gestion) que doit vous transmettre votre fournisseur d'électricité chaque année.

Mais avant toute chose, gardez toujours à l'esprit que chaque cas est particulier. Les techniques que je vais décrire ne vous permettront que de déterminer s'il y a lieu de pousser les études plus avant. Rien ne remplacera en effet les outils permettant de calculer précisément l'intérêt ou non de modifier votre contrat.

Voici donc les 4 points que vous pouvez vérifier :

Les PS de mon contrat sont-elles cohérentes avec les puissances maximales atteintes ? Dans l'exemple ci-dessous, il est évident que non. L'écart entre les puissances souscrites en hiver (120 kVA) et les puissances réellement atteintes (48 kVA) est considérable.

Même s'il est toujours nécessaire de confirmer une première impression comme celle-ci grâce à des outils de simulation, il y a de grandes chances qu'une optimisation soit souhaitable.

Dans le cas présent, si le client s'était aperçu de cette anomalie en 2013, il aurait économisé environ 2000 € sur les 3 dernières années, soit 15% de son budget électricité.

Mon contrat a t-il un dénivelé de puissance ? Si vous consommez peu en hiver, ou si vos besoins de puissance sont faibles en hiver, opter pour un contrat à 5 postes tarifaires avec dénivelé (appelé version UL) peut être judicieux.

Le client ci-dessous ne consomme rien en hiver. La puissance maximale atteinte est de seulement 3 kVA, alors qu'en période de consommation, celle-ci atteint 62 kVA. Il est donc judicieux d'introduire un dénivelé de puissance comme on le vois ici : 6 kVA en hiver; et 66 kVA en été. En règle générale, il faut que le dénivelé soit important pour que ce type de contrat vaille la peine par rapport à un contrat à 4 postes tarifaires sans dénivelé (version UM).


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Quel est le nombre d'heures de dépassements facturé ? Dans votre feuillet de gestion annuel, vous pouvez parfois observer la facturation de temps de dépassements.

Pour qu'il y ait facturation, 2 conditions sont nécessaires :

1. les valeurs des PS doivent être inférieures aux puissances maximales atteintes 2. et pour qu'une heure soit facturée, le dépassement doit avoir duré plus d'une heure.

Autrement dit, si l'une de ces conditions n'est pas remplie, il n'y a pas facturation.

Nous atteignons ici une des limites de l'optimisation de base. Il serait trop long de parler de cette partie dans ce guide. Mais je développe très en détail cet aspect de l'optimisation dans une vidéo complète de ma formation à l'optimisation de contrats.

Pour faire simple, dans une optimisation de base, les PS seront fixées juste au-dessus des puissances maximales atteintes. La performance est minimale, mais c'est un bon début. Dans une optimisation poussée, il sera possible, sous certaines conditions, de descendre bien en dessous de ces puissances, sans facturation de dépassements. Pour vous en convaincre, intéressons-nous aux 2 cas suivants :

Dans le premier exemple, vous pouvez observer deux niveaux de PS (entourés en violet) :

en hiver : 0 kVA, et en été : 78 kVA.

Or, les puissance maximales atteintes sont les suivantes (entourés en vert) :

7kVA maximum en hiver (entre 3 et 7 selon les mois) 82 kVA maximum en été (entre 42 et 82 selon les mois)

Les dépassements :

d'hiver ont généré 11 heures de dépassement, facturés 156 € HT. d'été, qui n'ont pourtant dépassé la PS que de 3 et 4 kVA, ont été facturés 1207 €HT.


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Dans une optimisation de base, on pourrait fixer les puissances juste au dessus des puissances maximales atteintes. Cela supprimerait totalement les 1363 € HT de dépassements annuels, mais augmenterait aussi le montant de la part fixe de l'acheminement.

Un juste équilibre est donc à rechercher entre le nombre d'heures de dépassements acceptables et le montant de la part fixe de l'acheminement.

Pour trouver ce juste équilibre, des outils de mesure et de simulation existent et sont indispensables.

Dans ce deuxième exemple, vous pouvez observer cette fois-ci que cet équilibre à été trouvé : 3 heures de dépassement facturés 56 € HT, alors que les dépassements sont importants : 15 kVA.

Les simulations montrent qu'augmenter les PS au niveau juste supérieur aux puissances atteintes (90 kVA) permettrait certes d'éviter tout dépassement, mais générerait 800 € HT de surcoût. Il n'y a donc aucun intérêt.

On le voit donc ici, analyser les PS de vos contrats est une démarche importante pour savoir si une optimisation est possible. Il reste ensuite à valider vos observations par des simulations réalisées par des outils adaptés pour déterminer à quel niveau positionner le curseur.


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La version tarifaire de mon contrat est-elle cohérente ? Si toutes les PS sont identiques et que votre fournisseur d'électricité vous facture en option UL (Longue Utilisation), il y a de fortes chances que votre fournisseur vous fasse payer trop de charges d'acheminement.

Dans cette configuration, il est souvent préférable de choisir l'option UM (Moyenne Utilisation).

Dans l'exemple ci-après, le client était parti pour payer 754,08 € HT de charges d'acheminement en trop par an (base TURPE 2016). Le fournisseur ne lui a pas signalé.

Je lui ai donc fait changer de version tarifaire de toute urgence.


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Contrats verts : les 4 questions que vous devez vous poser Des trois types de compteurs, les compteurs verts sont ceux qui permettent les réglages les plus fins. Cela implique également une complexité beaucoup plus importante pour les optimiser. Dans les grandes lignes, l'optimisation d'un contrat vert ressemble à l'optimisation d'un contrat jaune; avec toutefois des possibilités de réglage quasi-illimités.

Sur les 4 questions que vous devez vous poser, vous ne pourrez malheureusement répondre qu'à 2 d'entre elles. Les autres nécessitent des outils informatiques complexes dont vous ne disposez pas.

Cela étant, il est utile que vous connaissiez ces questions, de manière à savoir que ces pistes d'optimisations existent. Les cas sont tellement multiples que je consacre plusieurs modules de ma formation pour expliquer comment faire, et comment utiliser efficacement des logiciels comme ceux que j'utilise.

Voici ces 4 questions que vous devez vous poser :

Les PS de mon contrat sont-elles cohérentes avec les puissances maximales atteintes ? Je ne développerai pas plus ce point, étant donné que la démarche est exactement identique à celle des compteurs jaunes. La différence majeure réside dans le fait que, contrairement aux compteurs jaunes, le réglage des PS se fait à l'unité près. Pour les compteurs jaunes, le réglage se fait de 6 en 6 ou de 12 en 12 (voir page 9 de ce guide).

Quel est le montant des dépassements de puissance facturés ? Contrairement aux compteurs jaunes, dès que les puissances maximales atteintes sont supérieures aux PS, il y a obligatoirement facturation de dépassements.

Ces dépassements sont calculés de 2 manières différentes, selon le modèle de compteur installé :

soit en fonction de la puissance maximale atteinte chaque mois, soit en fonction des points 10 minutes.

Si le montant des dépassements représente une grande part de la facture, il est probable que le contrat soit mal optimisé.

Mais attention ! Même si des dépassements représentent une facture annuelle de plusieurs milliers d'euros, le contrat peut très bien être optimisé malgré tout. Tout est histoire d'équilibre entre le montant des dépassements et le montant des charges d'acheminement.


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Mon contrat doit-il comporter des dénivelés de puissance ? Nous touchons là au cœur de l'optimisation des contrats Verts électricité.

Les possibilités d'optimisation dépendent de 2 facteurs dont il faut tenir compte en même temps :

le niveau de puissance atteint par poste horaire et les caractéristiques techniques du transformateur

auxquels il faut rajouter les facteurs suivants :

la quantité d'électricité consommée par poste horaire et l'option tarifaire du contrat

Le problème est que chacun d'entre eux a une incidence sur les autres.

Sans un outil informatique adapté, il est impossible de détecter, et encore moins de trouver le bon équilibre.

Quelle est la meilleure option tarifaire pour mon contrat ? Là également, nous entrons dans la complexité et les subtilités du TURPE.

En effet, son choix dépend de :

la quantité d'électricité consommée par poste horaire, la valeur des puissances souscrites et de votre profil de consommation

Choisir un contrat avec ou sans différenciation temporelle est un choix stratégique qui nécessite encore des outils informatiques pointus.

Il n'existe aucune règle générale. Tout doit être simulé au cas par cas.


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Et après ?

Une fois que vous aurez répondu à l'ensemble de ces questions, vous devriez être capables de comprendre comment faire quelques optimisations de base ou discuter avec votre fournisseur de l'évolution souhaitable de votre contrat.

En effet, même si le prix de votre kilowattheure électrique a été figé pour des périodes de un à trois ans, votre contrat est toujours vivant : autrement dit, pendant toute la durée de votre contrat, vous avez le droit de faire évoluer vos puissances souscrites et vos versions/options tarifaires.

Cela dit, 2 règles importantes sont à connaître :

si vous pouvez augmenter vos puissances librement, la période entre 2 diminutions de puissances souscrites ne peut, en revanche, être inférieure à un an.

si votre contrat électricité arrive à échéance moins d'un an après une diminution de puissances souscrites, le fournisseur actuel pourra vous demander un dédommagement correspondant au manque-à-gagner sur la période restante.

Modifier un contrat électricité représente en coût modeste (25,01 € HT par modification pour une modification faite à distance, sans changement des transformateurs de courant). Et comme nous l'avons vu, une optimisation de contrats peut représenter des sommes importantes. Il serait donc dommage de passer à côté.


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Conclusion et ouverture Voilà, nous arrivons à la fin de ce guide ! J'espère avoir répondu aux principaux problèmes que vous rencontrez en tant que débutant dans le domaine de l'optimisation de contrats électricité.

Ce que je voulais à travers ce guide, c'était d'une part vous donner les bases concernant le fonctionnement des contrats électricité et les quelques connaissances techniques qu'il faut maîtriser, et d'autre part vous amener à prendre conscience de notions très importantes pour passer au niveau supérieur et vous permettre de commencer à travailler sérieusement ce sujet. Les quelques centaines d'euros à dizaines de milliers d'euros que vous économiserez seront probablement plus utiles dans vos projets de développement.

Comme d'habitude, si vous avez des questions, je vous invite à les poser en commentaires de la page du blog choisir-son-fournisseur-electricite.com où je présente ce guide. Comme cela, tout le monde pourra profiter des réponses.

Et maintenant ? Avant que vous refermiez ce guide et repreniez votre travail, j'aimerais vous faire une proposition :

Pour ne pas vous laisser sur une simple lecture d'information, et si vous pensez que certains de vos contrats ont besoin d'être optimisés, je propose aux 50 premiers lecteurs qui me répondront de réaliser l'étude gratuite et sans engagement de leurs contrats.

Pour cela, il vous suffit d'utiliser le formulaire de contact du blog choisir son fournisseur d'électricité. Je vous donnerai alors la marche à suivre.

À bientôt sur le blog, et merci pour votre inscription à la newsletter !

Christophe CROCHU

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