ÉvÉnement samedi17aoÛt2013 - cndp

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❱❱❱❱ ÉVÉNEMENT Grâce à un lecteur de La Presse de la Manche, Paul Le Goupil, de Valcanville, nous avons obtenu le portrait d'Al- bert Dadure, le jeune soldat tué dans une tranchée le 7 fé- vrier 1915 face aux Allemands repliés sur la colline de Mas- siges (51), après la première bataille de la Marne. Paul Le Goupil, qui a connu l'autre guerre, jeune résistant arrêté le 13 avril 1943 et dé- porté à Auschwitz, habitant de Valcanville depuis 1950, date à laquelle il y a été nommé instituteur, est parent par al- liance du soldat Albert Da- dure. « J'ai connu trois sœurs Dadure, écrit-il : Marie, ma grand-tante, ma- riée à Auguste Le Goupil ; Augustine, la mère d'Albert ; et Alphonsine, mariée à François Galopin, petit cul- tivateur habitant avec sa femme et Augustine Dadure une petite ferme près de la bascule de Fontenay. Il y avait deux autres Dadure, une fille mariée à un Re- gnault et habitant la région parisienne, et un Émile Da- dure habitant avec son fils Henri à Saint-Floxel. » Albert Dadure demeurait donc sur cette ferme avec sa mère, son oncle François Ga- lopin et sa tante Alphonsine. Il travaillait sur cette ferme, ce qui explique que, sur sa fiche signalétique, il est qualifié de « cultivateur ». Habitant à Fon- tenay, il est logique que son nom figure sur le monument aux Morts de la commune. Les dernières lettres d'Albert C'est la sœur de Paul Le Goupil qui a découvert les der- nières lettres d'Albert. Voici dans quelles circonstances : « Il y a quelques années, écrit-elle, j'ai perdu un cousin germain (Jean Moulin, de La Jacqueminerie à Saint-Floxel), duquel j'étais héritière. Je suis allée sur place et dans un grenier j'ai trouvé quelques lettres. Comme je faisais de la généalogie, j'ai pensé qu'elles pouvaient être intéressantes. J'ai dé- couvert que ces lettres avaient été écrites par un soldat à son oncle et sa tante. Cet oncle était le frère de ma grand-mère, Auguste Le Goupil, marié avec Marie Dadure. » C'est ainsi que les deux dernières lettres du sol- dat Albert Dadure sont désor- mais connues, la dernière étant du 1 er février 1915. Dans ses lettres, Albert Da- dure écrit comme il parle. « En bon Normand, commente la sœur de Paul le Goupil, il par- lait patois et dit "je somme" pour "je suis", "j'étions" pour "j'étais", etc., mais ce qui est le plus intéressant c'est ce dont il parle à propos des tranchées et de ses posi- tions… » Le portrait du soldat Albert Dadure Un « poilu » de 20 ans, cultivateur à Fontenay-sur-Mer, a été retrouvé en juillet dans une ancienne tranchée de 1914, sur la ligne de front de la Marne (lire La Presse de la Manche des 13 et 14 août). Aujourd'hui, grâce à des membres de sa famille, nous connaissons les traits du jeune homme « mort pour la France ». Albert Joseph Hyacinthe Dadure, né le 2 avril 1894 à Audouville-la- Hubert, 1,74 m, cheveux châtains, yeux gris, visage ovale, front moyen, nez rectiligne. Albert Dadure (le deuxième à partir de la droite), à son oncle et sa tante à Fontenay-sur-Mer, de Montrouge près de Paris le 8 novembre 1914 : « La photo n'est pas très bien car je nous sommes faits tirer dans la cour de l'école et je sommes trop sombres... Enfin, vous en excuserez. Si il y avait moyen de sortir dans Paris, je me serrais fait tirer seul, mais il n'y a pas moyen.» Le 8 novembre 1914, à Montrouge, avant les combats : « Tu me parles de me nantir de lainages en cas si j'allais partir. J'ai tout ce qu'il me faut, camisole, ceinture de flanelle. Puis je somme habillés à neuf de jeudi dernier. J'avons passé la revue du Général vendredi… Il a dit seulement que c'était dommage d'en- voyer des jeunes comme cela se faire tuer… Enfin, tout le monde n'y meurt pas, il faut avoir confiance à quelque chose. » Le 25 janvier 1915, relevé d'une tranchée pour quatre jours : « Vous me demandez com- ment je somme installés et si je somme nuit et jour en 1 re ligne. Quand je rentrons dans les tranchées, je somme deux jours et deux nuits en 1 re ligne et sans coucher ni dormir, et puis deux jours et deux nuits en deuxième ligne à la lisière d'un bois. Là, la nuit, on se re- pose un peu. On prend la fac- tion de sentinelle que trois heures par nuit… Ça peut encore aller. Pendant qu'une section veille, les autres cou- pent du bois pour faire des ca- banes. On appelle ça des guitoûnes : pour se mettre à l'abri, mais il y en a où il pleut autant comme dehors ! Quand les bôches canardent le bois, on se cache dedans. » « Les deux premiers jours en première ligne, (les bôches) ont bombardé toute une jour- née. Il y a eu un tué de la classe 14 et quatre anciens de blessés dont un sergent-chef qui a eu le bras emporté. C'est cela qu'est le plus triste, d'avoir un membre en moins. Ils ont tellement bien repéré qu'ils tapent presque tous leurs coups dans les tran- chées. Ils n'en manquent pas beaucoup. Heureusement que tous leurs coups n'éclatent pas. Le chef a même dit que maintenant que (les tranchées) sont repérées, il faudra en faire une autre à côté. Je vous promets que ces deux jours-là, on ne graisse pas. Depuis le matin jusqu'au soir et même la nuit ils en- voient des marmites et des (shrapnells). Ça fait des trous où on pourrait enfouir un che- val, la terre qui vous vole par la tête. Je vous promets qu'on ne fait pas le fier… Enfin, vive- ment que tout cela finisse, sur- tout dans la saison qu'on est. » •Le 1 er février 1915, dans la tranchée : « Je somme sur le bord de la Marne, mais je vous pro- mets que c'est moche. Je somme à 25 ou 30 mètres à peine des Bôches, vous voyez qu'il ne faut pas qu'ils fassent un long bond pour venir nous trouver. On les entend parler. Il y a même des moments qu'ils envoient des pierres… Mais par moments, ils nous en font voir de drôles. Ils ont en- core inventé un nouveau truc pour démolir les tranchées. Ça a la forme d'un projectile. ça tombe, la tranchée s'écroule. Il y en a tous les jours de pris dessous. Et com- bien de tués par les obus. Je vous promets qu'il n'y fait pas bon. Voilà cinq jours qu'on est en toute première ligne, ça ne peut pas être plus près. Il y a des places que la terre qui est devant les tranchées et la leur se touchent. Il y a des fils de fer en avant : on fait des pi- quets et on les met en X en- tortillés de ronce artificielle, puis on les jette de dedans la tranchée. Si vous vouliez monter, on n'y serait pas long- temps. » « Cinq jours nuit et jour sans dormir, je vous promets que c'est dur. Hier soir, quand on s'est couchés, on était raides comme un bâton. Et puis, dans la boue… Maintenant, c'est de la neige tous les jours… Je ne sais pas com- ment on n'attrape pas plus de mal et comment qu'on peut résister mal nourris, mangeant froid, même pas d'eau à boire. Les deux premiers jours, il y en avait qui mettaient même de la glace à fondre, ou qui la su- çaient. On a de la fièvre ; ce n'est pas drôle d'avoir tou- jours les pieds froids. » Albert Dadure a été tué le 7 février 1915. Un Normand dans les tranchées « Ce qui est le plus intéressant, c'est ce dont Albert Dadure parle à propos des tranchées et de ses positions », explique celle qui avait découvert les lettres du soldat à son oncle et sa tante. En voici quelques extraits. Le début de la lettre d'Albert Dadure à son oncle et sa tante Le Goupil, datée du 25 janvier 1915.

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Page 1: ÉVÉNEMENT SAMEDI17AOÛT2013 - CNDP

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Grâce à un lecteur de LaPresse de la Manche, Paul LeGoupil, de Valcanville, nousavons obtenu le portrait d'Al-bert Dadure, le jeune soldattué dans une tranchée le 7 fé-vrier 1915 face aux Allemandsrepliés sur la colline de Mas-siges (51), après la premièrebataille de la Marne.

Paul Le Goupil, qui a connul'autre guerre, jeune résistantarrêté le 13 avril 1943 et dé-porté à Auschwitz, habitant deValcanville depuis 1950, dateà laquelle il y a été nomméinstituteur, est parent par al-liance du soldat Albert Da-dure. « J'ai connu troissœurs Dadure, écrit-il :Marie, ma grand-tante, ma-riée à Auguste Le Goupil ;Augustine, la mère d'Albert ;et Alphonsine, mariée àFrançois Galopin, petit cul-tivateur habitant avec safemme et Augustine Dadureune petite ferme près de labascule de Fontenay. Il yavait deux autres Dadure,une fille mariée à un Re-gnault et habitant la régionparisienne, et un Émile Da-dure habitant avec son filsHenri à Saint-Floxel. »

Albert Dadure demeuraitdonc sur cette ferme avec samère, son oncle François Ga-lopin et sa tante Alphonsine. Iltravaillait sur cette ferme, cequi explique que, sur sa fichesignalétique, il est qualifié de« cultivateur ». Habitant à Fon-tenay, il est logique que sonnom figure sur le monumentaux Morts de la commune.

" Les dernières lettresd'Albert

C'est la sœur de Paul LeGoupil qui a découvert les der-nières lettres d'Albert. Voicidans quelles circonstances :« Il y a quelques années,écrit-elle, j'ai perdu un cousingermain (Jean Moulin, de LaJacqueminerie à Saint-Floxel),duquel j'étais héritière. Jesuis allée sur place et dansun grenier j'ai trouvéquelques lettres. Comme jefaisais de la généalogie, j'aipensé qu'elles pouvaientêtre intéressantes. J'ai dé-couvert que ces lettresavaient été écrites par unsoldat à son oncle et satante. Cet oncle était le frèrede ma grand-mère, AugusteLe Goupil, marié avec Marie

Dadure. » C'est ainsi que lesdeux dernières lettres du sol-dat Albert Dadure sont désor-mais connues, la dernièreétant du 1er février 1915.

Dans ses lettres, Albert Da-dure écrit comme il parle. « Enbon Normand, commente la

sœur de Paul le Goupil, il par-lait patois et dit "je somme"pour "je suis", "j'étions" pour"j'étais", etc., mais ce qui estle plus intéressant c'est cedont il parle à propos destranchées et de ses posi-tions… »

Le portrait du soldatAlbert DadureUn « poilu » de 20 ans, cultivateur àFontenay-sur-Mer, a été retrouvé en juilletdans une ancienne tranchée de 1914, surla ligne de front de la Marne (lire La Pressede la Manche des 13 et 14 août).Aujourd'hui, grâce à des membres de safamille, nous connaissons les traits dujeune homme « mort pour la France ».

Albert Joseph Hyacinthe Dadure, né le 2 avril 1894 à Audouville-la-Hubert, 1,74 m, cheveux châtains, yeux gris, visage ovale, frontmoyen, nez rectiligne.

Albert Dadure (le deuxième à partir de la droite), à son oncle et sa tante à Fontenay-sur-Mer, de Montrouge près de Paris le 8 novembre 1914 :« La photo n'est pas très bien car je nous sommes faits tirer dans la cour de l'école et je sommes trop sombres... Enfin, vous en excuserez. Siil y avait moyen de sortir dans Paris, je me serrais fait tirer seul, mais il n'y a pas moyen.»

• Le 8 novembre 1914,à Montrouge, avant lescombats :

« Tu me parles de me nantirde lainages en cas si j'allaispartir. J'ai tout ce qu'il me faut,camisole, ceinture de flanelle.Puis je somme habillés à neufde jeudi dernier. J'avonspassé la revue du Généralvendredi… Il a dit seulementque c'était dommage d'en-voyer des jeunes comme celase faire tuer… Enfin, tout lemonde n'y meurt pas, il fautavoir confiance à quelquechose. »

• Le 25 janvier 1915, relevéd'une tranchée pour quatrejours :

« Vous me demandez com-ment je somme installés et sije somme nuit et jour en 1re

ligne. Quand je rentrons dansles tranchées, je somme deuxjours et deux nuits en 1re ligneet sans coucher ni dormir, etpuis deux jours et deux nuitsen deuxième ligne à la lisièred'un bois. Là, la nuit, on se re-pose un peu. On prend la fac-tion de sentinelle quetrois heures par nuit… Ça peutencore aller. Pendant qu'unesection veille, les autres cou-pent du bois pour faire des ca-banes. On appelle ça desguitoûnes : pour se mettre àl'abri, mais il y en a où il pleutautant comme dehors ! Quandles bôches canardent le bois,on se cache dedans. »

« Les deux premiers jours enpremière ligne, (les bôches)ont bombardé toute une jour-née. Il y a eu un tué de laclasse 14 et quatre anciens deblessés dont un sergent-chefqui a eu le bras emporté. C'estcela qu'est le plus triste,d'avoir un membre en moins.Ils ont tellement bien repéréqu'ils tapent presque tousleurs coups dans les tran-

chées. Ils n'en manquent pasbeaucoup. Heureusement quetous leurs coups n'éclatentpas. Le chef a même dit quemaintenant que (les tranchées)sont repérées, il faudra en faireune autre à côté.

Je vous promets que cesdeux jours-là, on ne graissepas. Depuis le matin jusqu'ausoir et même la nuit ils en-voient des marmites et des(shrapnells). Ça fait des trousoù on pourrait enfouir un che-val, la terre qui vous vole parla tête. Je vous promets qu'onne fait pas le fier… Enfin, vive-ment que tout cela finisse, sur-tout dans la saison qu'onest. »

•Le 1er février 1915, dans latranchée :

« Je somme sur le bord dela Marne, mais je vous pro-mets que c'est moche. Je

somme à 25 ou 30 mètres àpeine des Bôches, vous voyezqu'il ne faut pas qu'ils fassentun long bond pour venir noustrouver. On les entend parler.Il y a même des momentsqu'ils envoient des pierres…Mais par moments, ils nous enfont voir de drôles. Ils ont en-core inventé un nouveau trucpour démolir les tranchées.Ça a la forme d'un projectile.Où ça tombe, la tranchées'écroule. Il y en a tous lesjours de pris dessous. Et com-bien de tués par les obus. Jevous promets qu'il n'y fait pasbon. Voilà cinq jours qu'on esten toute première ligne, ça nepeut pas être plus près. Il y ades places que la terre qui estdevant les tranchées et la leurse touchent. Il y a des fils defer en avant : on fait des pi-quets et on les met en X en-tortillés de ronce artificielle,

puis on les jette de dedans latranchée. Si vous vouliezmonter, on n'y serait pas long-temps. »

« Cinq jours nuit et jour sansdormir, je vous promets quec'est dur. Hier soir, quand ons'est couchés, on était raidescomme un bâton. Et puis,dans la boue… Maintenant,c'est de la neige tous lesjours… Je ne sais pas com-ment on n'attrape pas plus demal et comment qu'on peutrésister mal nourris, mangeantfroid, même pas d'eau à boire.Les deux premiers jours, il y enavait qui mettaient même de laglace à fondre, ou qui la su-çaient. On a de la fièvre ; cen'est pas drôle d'avoir tou-jours les pieds froids. »

Albert Dadure a été tué le7 février 1915.

Un Normand dans les tranchées« Ce qui est le plus intéressant, c'est ce dont Albert Dadure parle à propos destranchées et de ses positions », explique celle qui avait découvert les lettres du soldatà son oncle et sa tante. En voici quelques extraits.

Il a été signalé au commis-sariat que, le 15 août vers10 heures un individu âgéd'environ 30 à 35 ans, mesu-rant 1,80 m, portant un panta-lon de ville et une chemisebleue, avait pénétré dans unappartement du foyer de laNoë en rampant sous le voletd'une porte-fenêtre et fouillédans un petit meuble 5sansrien y trouver d'intéressant,apparemment. L'occupante l'afait sortir par la porte.

L'homme a ensuite priscontact avec une autre loca-taire chez laquelle il est entré,en proposant de lui vendre desproduits. Pour mieux vanter samarchandise, il a éteint la mu-sique diffusée dans l'apparte-ment. Sans gêne. Ne s'enlaissant pas conter, la dameest parvenue à évincer l'impor-

tun par la porte-fenêtre don-nant sur l'arrière de la rési-dence. L'homme se seraitensuite présenté à l'occupanted'un autre appartement pourlui vendre des serpillières, in-sistant pour qu'elle le paieavec un billet de 20 euros,sans manifester l'intention de

lui rendre la monnaie. Il est re-parti à pied, avec 5 euros pourpaiement d'un lot de serpil-lières.

Le commissariat salue lesang-froid et la présence d'es-prit de ces trois dames, âgéesnées en 1928 et 1933, qui ontsu résister à ce que l'on peut

appeler une tentative de venteforcée qualifiable d'abus defaiblesse. Les policiers appel-lent donc à la vigilance despersonnes âgées sur tous lesdémarchages à domicile aux-quels certains semblents'adonner pour vendre diversobjets : matelas, serpillières…

Le 15 août à 23 heures, à l'in-tersection des RD 651 et 244, àBlainville-sur-Mer, un jeuneconducteur de 18 ans, MatteoDurel, demeurant à Tourlaville,circulait sur la RD 244 dans ladirection d'Agon-Coutainville. Ils'arrête à l'intersection, puis re-

démarre alors qu'arrive un vé-hicule circulant dans le sensAgon-Gouville et percute celui-ci sur le côté droit.

Le conducteur du véhiculepercuté, Éric Dupuis, un Ca-nadien de 36 ans demeurantà Montréal, est blessé, et hos-

pitalisé, mais c'est surtoutson passager, Frédéric Mu-zynski, 52 ans, demeurant àGouville, dont l'état de santéa soulevé d'emblée de gravesinquiétudes, qui a été trans-porté d'urgence au CHU deCaen par l'hélicoptère de la

sécurité civile, Dragon 50.Fort heureusement, l'impres-sion première que le pronos-tic vital était engagé nesemble pas se vérifier. Dansl'autre voiture, Matteo Durel etses deux passagers sont sor-tis indemnes.

Deux blessés dans une collision à Blainville

Tourlaville : appel à la vigilance

Le 15 août, à 17h05, sur l'A84 à hauteur de Saint-James,les gendarmes de la brigaded'intervention d'Avranches ontintercepté un automobiliste de28 ans, demeurant au Havre,qui circulait à bord d'une Peu-geot 307 dans le sens Rennes-Caen à 185 km/h, pour unevitesse limitée à 130/h. Vitesse

retenue, 175 km/h. Il y a eu ré-tention immédiate du permisdu conducteur qui est convo-qué le 20 septembre 2013 de-vant la juridiction de proximitéd'Avranches.

Le même jour, à 17h50, surla RD 976, à Ducey, ce sont lesgendarmes de la brigade mo-torisée de Saint-Hilaire-du-

Harcouët qui confisquaient lepermis probatoire d'un jeuneconducteur de 19 ans, origi-naire de Domfront, qui, au vo-lant de sa Peugeot 306,circulait à 131 km/h (124 rete-nue) pour une vitesse limitée à80 km/h. Lui aussi est convo-qué le même jour à Avranchesdevant la même juridiction.

Hier, à 9h15, sur la RD 975,les gendarmes de Villedieu in-terceptaient un conducteur de82 ans, originaire du Val-Saint-Père qui, au volant de saHonda, conduisait à 98 km/hau lieu de 50 km/h. Il rejoindrales deux fous du volant àAvranches le même jour, de-vant la juridiction de proximité.

Excès de vitesse dans le Sud-Manche

Hier, à 17h15, un motardde 21 ans, originaire de Tour-laville, circulant sur la RN 13

dans le sens Caen-Cher-bourg, a été contrôlé par lesgendarmes de la brigade

mobile de Valognes et de labrigade de Sainte-Mère-Eglise à 170 km/h (vitesse li-

mitée au lieu à 110). Sonpermis a été retenu par lesgendarmes.

Un motard à 170 km/h à Sainte-Mère

Hier matin, vers 4h25, unepatrouille de policiers consta-tait qu'un automobiliste em-pruntait le rond-point deThémis à contresens de la cir-culation. Alors que les policiersse portaient à son niveau, ilsconstataient que le véhiculefranchissait un feu rouge à l'in-tersection du boulevard del'Est avec la rue du Bois et fai-

sait des embardées sur lachaussée. Rattrapé au niveaudu magasin Point P, l'automo-biliste apparaissait vraiment enétat d'ivresse et se rebellaitlors de son interpellation. Sonalcoolémie a été mesurée à2,2 grammes par litre de sang.Demeurant en Eure-et-Loir,l'homme, âgé de 47 ans, a étéplacé en garde à vue. Son per-

mis de conduire a été retenu etson véhicule immobilisé. Il afait l'objet d'une convocationau TGI de Cherbourg sur re-connaissance préalable deculpabilité pour le 11 septem-bre, pour les deux délits.

Sur appel des pompiers,quelques heures plus tard,hier, à 8h50, les policiers sontintervenus chemin des Ai-

guillons à Cherbourg pour unechute de cycliste. À leur arri-vée, ils ont constaté quel'homme, âgé de 33 ans, titu-bait, que ses propos n'étaientpas cohérents et que son ha-leine exhalait des relents al-coolisés. Son alcoolémies'élevait à 1,94 g/l. Il a étéplacé en dégrisement, audi-tionné et convoqué en justice.

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Le début de la lettre d'Albert Dadure à son oncle et sa tante Le Goupil, datée du 25 janvier 1915.