viva le journal du congrès fmf -1

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Page 2 En se fondant sur sa valeur phare, la solidarité, la mutualité affirme sa volonté de peser dans le débat. Page 4 « Qu’attendez-vous du congrès ? » Viva a posé la question à plusieurs délégués. Lisez leurs réponses… Page 6 La mutualité corse porte les valeurs de la Fmf, et affirme sa confiance dans l’avenir du mouvement. Le Quotidien du congrès BIENVENUE DANS L’îLE DE BEAUTé! CONGRèS DE LA FéDéRATION DES MUTUELLES DE FRANCE - AJACCIO - LUNDI 30 MAI 2011 DR

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Viva réalise le journal quotidien du congrès des Mutuelles de France à Ajaccio, du 30 mai au 1er juin.

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Page 1: Viva Le journal du congrès FMF -1

Page 2En se fondant sur sa valeur phare, la solidarité, la mutualité affirme sa volonté de peser dans le débat.

Page 4« Qu’attendez-vous du congrès ? »Viva a posé la question à plusieurs délégués. Lisez leurs réponses…

Page 6 La mutualité corse porte les valeurs de la Fmf, et affirme sa confiance dans l’avenir du mouvement.

Le Quotidiendu congrès

Bienvenue dans l’île de Beauté !

C o n g r è s d e l a F é d é r at i o n d e s M u t u e l l e s d e F r a n C e - a j a C C i o - l u n d i 3 0 M a i 2 0 1 1

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Page 2: Viva Le journal du congrès FMF -1

2 Le Quotidien du congrès l Ajaccio l lundi 30 mai 2011 Le Quotidien du congrès l Ajaccio l lundi 30 mai 2011 3

dans la période d’universalisation des droits atta-chés à la personne dans laquelle nous sommes, toute réforme sociale qui chercherait à réduire cette universalité ouvre un débat de société. Et quoi de plus politique qu’un débat de société, et ce à l’aube

d’échéances électorales dont nul n’ignore l’importance. Notre congrès, par les interrogations qu’il pose, les pro-

positions qu’il entend construire, la délibération pu-blique qu’il souhaite encourager, est une occasion pour la mutualité, pour le mouvement social, de peser dans le débat public précisément à un moment où les projets vont devenir plus déterminants que les bilans.

C’est donc maintenant qu’il faut penser et construire les solidarités de demain. Une exigence plus actuelle que ja-mais. La solidarité doit être sans cesse repensée si nous ne voulons pas que d’autres la repensent à notre place. La tâche est d’autant plus complexe que la solidarité reste une valeur de référence rarement combattue de front, mais plus souvent mise en compétition et en contradiction avec d’autres valeurs telles que l’équité ou la justice sociale.

C’est au nom de la justice sociale que nos systèmes so-lidaires sont accusés d’être inégalitaires. C’est au nom de l’équité que l’universalisme des droits est contesté au pré-texte que notre système de Sécurité sociale ne traite pas différemment le riche ou le pauvre quand ils sont ma-lades ou diminués. Pourtant, la formule « chacun contri-

bue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins » reste la meilleure définition, que nous faisons nôtre, qui puisse être donnée d’une protection sociale solidaire.

Comment dès lors penser et construire les solidarités de demain en faisant en sorte qu’elles s’organisent de manière juste et équitable ?

Ici, les formes solidaires volontaires, qui s’incarnent notamment dans la mutualité, peuvent mieux prendre en compte que ne peut le faire l’universalisme de notre pro-tection sociale les singularités de chacun. Les individus sont en effet plus autonomes et leur inscription dans des normes et des réponses collectives ne se fait plus aux

mêmes conditions que par le passé.

Penser et construire les solidarités de demain exige de promouvoir une Sécu-rité sociale de haut niveau, de penser et de construire aussi le devenir de la mu-tualité, confrontée au-jourd’hui, sous la pression concurrentielle et sous le poids des charges et des taxes nouvelles que lui im-pose l’Etat, à un risque,

Dans une société en crise, la mutualité tient à réaffirmer son attachement à la valeur fondamentale sur laquelle repose toute son organisation : la solidarité, sous toutes ses formes. Bienvenue à toutes et à tous pour en débattre pendant ces trois jours.

Au cœur du débat publicles solidarités de demain

chaque fois plus présent, de banalisation. La mutualité trouvera son salut et une place renouvelée dans la société en prenant toute sa place, mais rien que sa place, dans l’organisation générale de notre protection sociale et de notre système sanitaire et social. C’est aussi la raison pour laquelle la mutualité est légitimement fondée à présenter des propositions pour sortir la Sécurité sociale de la crise

dans laquelle l’ont plongée les orientations politiques de ces dernières années.

Construire maintenant la solidarité de demain, c’est penser aussi les conditions d’une égalité possible et de son finance-ment collectif. La solidari-té nationale doit être fi-nancée par la richesse nationale.

Penser ensemble l’équi-té et l’égalité, c’est donner aux services publics les

moyens de garantir à tous l’effectivité des droits à la san-té, à l’éducation, au logement et à la culture. L’accès de tous à des soins de qualité passe par une réorganisation complète du système de soins, du premier recours à un service public hospitalier réorganisé, modernisé et refi-nancé. La solidarité est indissociable de l’intérêt général et des moyens qu’une société lui donne de pouvoir s’ex-primer concrètement dans des prestations. Et la mutua-lité est un service d’intérêt général au service d’une crois-sance socialement responsable et durable.

Voilà pourquoi nous voulons penser et construire maintenant les solidarités de demain avec les autres ac-teurs, avec les autres forces de l’économie sociale.

Car restaurer la solidarité comme condition de l’égalité économique, c’est aussi chercher à promouvoir un nou-veau modèle de croissance centré sur les besoins de la personne.

C’est tout le sens que nous souhaitons don-ner à notre congrès, dont l’ambition est de penser et de construire maintenant la solidarité nationale, les solidarités de proximité et les solidarités mutualistes de

demain.

Aujourd’huilundi 30 mai› de 9 h 30 à 12 heuresSéance d’ouvertureAccueil des congressistes par Joseph Peraldi, président de la Mutuelle familiale de Corse, Jean-Pierre Fabiani, président de l’Union des Mutuelles de la Corse-du-Sud, Dominique Bucchini, président de l’assemblée de Corse, Paul Giacobbi, président du conseil exécutif de l’assemblée de Corse, Jean-Jacques Panunzi, président de conseil général de la Corse-du-Sud.Rapport introductif Jean-Paul Panzani, président de la Fédération des mutuelles de France.

› de 14 heures à 16 h 45Forum Solidarité nationaleLe financement de la protection sociale Intervenants : Caroline Ferreira, responsable protection sociale de la Cgt. Bernadette Groison, secrétaire générale de la Fsu. Fabrice Henry, président de l’Unocam. Serge Jacquet, vice-président de la Fmf. Gabriel Szeftel, président de la Lmde.

La dépendance Intervenants : Marie-Odile Desana, présidente de France Alzheimer. Richard Ferrand, conseiller régional de Bretagne. Alain Geindreau, directeur général de la Fmf. Guénaëlle Haunesser, directrice du Réseau famille.

› 16 h 45Intervention d’Etienne Caniard, président de la Fnmf.

› 18 h 15Cocktail.

Viva-Le Quotidien du congrès des Mutuelles de France, édité par la Coopérative d’édition de la Vie mutualiste, 3-5, rue de Vin-cennes, 93108 Montreuil Cedex. Tél. 01 49 88 53 30. Directeur de la publication : Daniel Berthon. Réalisé par les équipes de Viva.

Commission paritaire n° 1014 M 07265. Imprimé par Technologies nouvelles & bu-reautique, cours Prince-Impérial, rés. Prince-Impérial, 20090 Ajaccio Cedex.

notre congrès est une occasion pour la mutualité , pour le mouvement social, de peser dans le déBat puBlic à un moment où les projets vont prendre le pas sur les Bilans.

la mutualité trouvera son salut en prenant toute sa place, mais rien que sa place dans l’organisation de notre protection sociale et de notre système sanitaire.

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les exposants :cnp, mutoptic, dem, unpmf, ugem, umr/corem, mutré, BF/Bfm, matmut, unoformation, priorité santé mutualiste, ghmf, visaudio, cvm/viva, centre ressource prévention, sigma Formation méditerranée, mutuelle France prévoyance, adem/office d’environnement, agence tourisme corse

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4 Le Quotidien du congrès l Ajaccio l lundi 30 mai 2011 Le Quotidien du congrès l Ajaccio l lundi 30 mai 2011 5

Paroles de déléguésqu’attendez-vous du congrès ?

la Fédération a encore un rôle de rassembleur à jouer, le contexte actuel s’y prête, avec notamment le débat sur la dépendance et la question de son financement. ce congrès devrait être l’occasion de faire le point sur la « posture » à adopter face à toute l’insécurité sociale (santé, logement, pouvoir d’achat, emploi…), qui touche en premier lieu les populations les plus fragiles. c’est à nous d’innover pour trouver des solutions concrètes en vue d’aider ces populations et affirmer notre différence par rapport aux propositions de la mutualité française. Monique de Saint-Jean, Secrétaire générale à M Santé Bretagne-centre-océanS

ce qui m’a motivé, c’est l’envie de construire ensemble et maintenant les solidarités de demain. c’est aussi la volonté d’apporter une réflexion et l’espoir de mettre en action

une délibération publique nationale qui réunisse à la fois la mutualité, le mouvement associatif et syndical et les autres acteurs sociaux. cela implique d’inviter les décideurs politiques, toutes tendances confondues, à se positionner clairement sur le financement et l’avenir de notre système sanitaire et social avant les échéances électorales de 2012.

Michel iSoird, adMiniStrateur de la Mutuelle de france 04-05

j’ai besoin de connaître les positions des délégués d’autres mutuelles. je suis inquiet des effets de la loi Fillon sur les contrats collectifs, qui favorise les assurances et les instituts

de prévoyance. je l’ai vécu dans mon entreprise où je présidais la mutuelle des salariés non cadres. une assurance a remporté le marché pour les actifs en faisant du dumping…

la mgts ne pouvait pas s’aligner ! en revanche, elle a proposé un contrat collectif pour les retraités. je crains qu’à terme la mutualité ne soit plus la principale complémentaire santé.

gérard Munoz, Secrétaire adJoint de la MgtS-Mfa-Mifpa

je participe au congrès parce que c’est important de mettre sur le devant de la scène la solidarité en santé. quand on voit le tournant que prend la législation, qui essaye de nous contraindre à laisser tomber notre essence, il est nécessaire que l’on réitère nos valeurs de solidarité et de partage Sophie finidori, Mutuelle faMiliale de la corSe

c’est le premier congrès auquel j’assiste. j’y suis pour connaître les orientations politiques et les évolutions possibles dans ce domaine. mon travail est relativement technique, opérationnel, d’où la nécessité d’être en cohérence avec les idées défendues par la Fédération. par exemple, compte tenu des marges financières de plus en plus réduites, il faut se fixer des priorités dans le déploiement de nos activités, quant à la qualité de la prise en charge de nos adhérents et usagers.Véronique Soirot, directrice adJointe de l’union de geStion deS réaliSationS MutualiSteS (ugrM) du Sud-oueSt

j’attends avec intérêt les propositions qui seront faites sur la prise en charge de la dépendance. c’est un enjeu essentiel. la commission prévention de la mutuelle, dont je suis membre, travaille sur la manière d’aider les gens à rester chez eux le plus longtemps possible. quel accompagnement ? quelle réponse adaptée ? etc. se pose aussi la question du financement. je suis favorable à une cinquième branche de la sécurité sociale. juste retour des choses : les entreprises cotisent pour des salariés qui les ont fait prospérer… herVé Mahieu, adMiniStrateur de la SMh

c’est un événement qui fédère, qui permet de discuter de grandes idées, d’en apporter éventuellement une autre vision. c’est le deuxième auquel

j’assiste, après grenoble. on rencontre des mutualistes d’autres horizons, en dehors du monde cheminot, c’est forcément enrichissant.

je viens également pour la teneur des débats, la richesse des interventions. aline Bizot, Mutuelle entrain, préSidente de la Section de la région de diJon.

j’en attends de grandes orientations. on entend toujours parler de regroupements. où va se trouver la limite entre monde mutualiste et monde assurantiel ? est-ce la solution ? les centres de décisions sont de plus en plus

éloignés de l’adhérent. un congrès, c’est aussi l’occasion de discuter avec tous, de débattre. il y a les plénières du congrès, et ce qui se passe autour

des séances, nos rencontres. les militants sont riches à tous les niveaux. Martine MaS, Mutuelle deS tranSportS rhône-alpeS (Mtra)

le congrès est un moment fort de la vie de notre fédération. sur le plan politique, car les orientations adoptées définiront notre politique mutualiste pour les deux ans

à venir, et ce dans un contexte difficile et dans une période électorale (présidentielle, législatives) où nous devons prendre toute notre place comme acteur social.

sur le plan démocratique, les échanges, mais aussi les confrontations sont essentiels. colette ellena déléguée de la Mutuelle de france pluS

et Secrétaire générale de la Section deS BoucheS-du-rhône.

c’est mon premier congrès. je le vois comme un lieu d’échanges entre les mutuelles, et j’y serai très attentive. selon moi, le congrès est l’occasion de réaffirmer nos valeurs, de confirmer notre spécificité par rapport aux compagnies d’assurances et d’être force de propositions. la campagne électorale pour 2012, c’est demain et il y a tant de défis à relever, comme la politique du médicament ou le maintien de l’autonomie.SylVie Ben JaBer, Secrétaire générale de la Mutuelle faMiliale

en tant que président de mutuelle et membre d’une union nationale, ma participation au congrès est un acte militant, c’est le prolongement de mon engagement. c’est le lieu où tout se décide quant aux orientations politiques, au devenir et à l’avenir du mouvement mutualiste solidaire. c’est mon deuxième congrès, donc je suis relativement « novice » sur le plan des responsabilités dans le mouvement mutualiste interprofessionnel. patrick lattuada, préSident de la Mutuelle deS cheMinotS de chaMpagne-ardenne, MeMBre du Bureau de l’union deS MutuelleS deS cheMinotS et deS perSonnelS du groupe Sncf (uMcpg)

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l a Mutuelle familiale de la Corse a fait du chemin en un demi-siècle. Créée en 1957, elle s’appelait alors la Mutuelle des travailleurs corses et comptait 138 ad-hérents. Elle en rassemble aujourd’hui plus de 54 000 et couvre 17 % de la population de l’île. « La

Mutuelle familiale est de très loin la plus grosse mutuelle en Corse. 17 % c’est énorme ! », se félicite Pierre Mattéi, direc-teur général de l’Union de gestion des réalisations mutua-listes (Ugrm) de Haute-Corse. « Ce qui nous différencie des mutuelles nationales, c’est la proximité, estime Bernard Ot-taviani, directeur de la Mutuelle familiale de la Corse (Mfc). L’aspect ” taille humaine ”, ça a un impact ici : on vit un peu en vase clos, donc on fait plus attention les uns aux autres. Le jour où on perd la proximité, on se fait bouffer. » Avec ses douze bureaux, la Mfc est aujourd’hui présente sur toute l’île, de Bastia à Ajaccio, en passant par Corte ou Sartène. Et c’est elle qui a permis à la Corse de devenir l’une des pre-mières régions de France à instaurer le tiers-payant intégral.

n prévention dès le plus jeune âgeDans le domaine des réalisations sociales, la mutuelle pro-pose notamment quatre centres dentaires et cinq centres op-tiques. La Haute-Corse s’est, en plus, spécialisée dans le do-maine de l’enfance. Elle gère une crèche, en partenariat avec la mairie de Bastia, et, en partenariat avec le conseil général, une pouponnière qui accueille des enfants nés sous X ou en difficulté âgés de 0 à 6 ans. L’Ugrm gère également une mai-

La Fmf est bien représentée dans l’île… La Mutuelle familiale de la Corse couvre près de 20 % de la population insulaire et lui propose un grand nombre de réalisations sociales.

Mutuelle familiale de la Corsela proximité à l’œuvre

decin, infirmière, assistante sociale, kiné, orthophoniste, aide ménagère, pédicure, etc.). « Le taux de personnes âgées est supérieur à la moyenne nationale et notre objectif est de lais-ser le plus possible les gens à domicile », affirme Jean-Pierre Fabiani, président de l’Umcs. Cette dernière propose égale-ment un service de soins infirmiers à domicile et une téléas-sistance médicale, grâce à laquelle toute personne peut joindre, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, une centrale d’écoute assurée par une équipe médicalisée. Ce service peut aussi bien servir pour des urgences que pour les petits problèmes du quotidien. Enfin, l’Umcs a entamé la construction d’un Ehpad en juillet 2009, qui devrait accueillir ses premiers rési-dents en janvier 2012. « Nous voulons faire en sorte que des

gens de condition modeste puissent accéder à des mai-sons de retraite médicalisées », assure Jean-Pierre Fabiani.

Si, pour l’heure, Haute-Corse et Corse-du-Sud ont leurs domaines de prédilec-tion, toutes deux ambition-nent de rapprocher leurs acti-vités. « Nous sommes en train de réfléchir à la façon dont nous pourrions mutua-liser nos moyens et améliorer un peu le maillage entre le

Nord et le Sud », confie le président de l’Umcs.

n développement durableSensible aux questions environnementales, la Mfc a obtenu, en 2010, la certification Iso 14001 pour ses efforts faits en termes de management environnemental. La mutuelle récu-père le papier, recycle ses cartouches d’encre, privilégie les visioconférences afin de limiter les déplacements, a refait l’isolation de ses locaux… Elle est aujourd’hui la seule mu-tuelle de l’île certifiée en matière de développement durable et l’une des premières en France.

son d’enfants à caractère so-cial, le Belvédère, qui fonc-tionne en internat, et une Action éducative en milieu ouvert (Aemo).

Elle s’investit par ailleurs beaucoup dans le domaine de la prévention, notam-ment en milieu scolaire puisqu’elle dispose d’une convention avec l’inspec-tion académique de Haute-Corse : prévention bucco-dentaire (elle relaye l’action

M’T dents), prévention sur l’Ivg dans les collèges, bilasns de vue gratuits, dépistage précoce du tabagisme à l’école… « Nous sommes le principal intervenant en enfance et petite enfance sur le département, constate Pierre Mattéi. Ca cor-respond à la philosophie mutualiste. »

n hôpital à domicileLa Corse-du-Sud s’est, elle, concentrée sur les soins à domi-cile. L’Union des mutuelles de Corse-du-Sud (Umcs) a no-tamment créé en 2006 un hôpital à domicile : il propose aux personnes atteintes de pathologies graves, aiguës ou chro-niques la délivrance de soins médicaux et paramédicaux continus habituellement fournis en milieu hospitalier (mé-

Que représente pour vous le fait d’accueillir le congrès de la Fédération des mutuelles de France, en Corse ?Jean-Pierre Fabiani : La tenue du congrès de la Fédération à Ajaccio témoigne d’une certaine reconnaissance du mouvement mutualiste insulaire. Dans une région

où l’environnement économique et social est particulièrement instable, nous nous efforçons de décliner, par des réponses concrètes, les valeurs de la mutualité. Nos établissements et services sanitaires et sociaux constituent la force de notre réseau, avec l’harmonisation en matière de qualité et des tarifs maîtrisés pour nos adhérents mutualistes.Joseph Peraldi : C’est un double honneur. Cela montre la reconnaissance de l’implantation

en Corse de la Mutuelle familiale et des valeurs qu’elle représente, et la reconnaissance de la Corse comme une terre de mutualité, où les notions de solidarité et d’entraide sont présentes, dans nos gènes.Les élus mutualistes, les adhérents se sont-ils mobilisés pour cet événement ?J-P. F. : Pour ce qui concerne les élus mutualistes, leur mobilisation me semble être à la hauteur de l’événement. Tout est mis en œuvre au plan local pour assurer un plein succès à notre congrès. La campagne de communication commence à porter ses fruits et nous ressentons une réelle sensibilisation chez nos adhérents.J. P. : Tous les élus sont inscrits au congrès, et une grande partie du personnel y sera aussi. Cela fait une participation importante. Quant aux mutualistes, beaucoup d’entre

eux ont dit qu’ils viendraient. La médiatisation a permis une meilleure connaissance et une reconnaissance de ce qu’est la Mutuelle familiale et de ce que sont les Mutuelles de France.Qu’attendez-vous de ce congrès ?J-P. F. : Des réponses concrètes sur les notions de solidarité nationale, de proximité et de mutualité. Nul doute que dans notre île, où les valeurs d’entraide et de solidarité sont solidement

ancrées, où la tradition mutualiste est forte, nous souhaitons que le congrès montre non seulement la force de proposition des Mutuelles de France, mais aussi leur capacité d’innovation.J. P. : Le thème du congrès est important : la solidarité pour nous, ce n’est pas un mot, c’est le vécu de chacun. On pourra réfléchir à un certain nombre de questions à poser aux candidats à la présidentielle de 2012 sur le devenir de la protection sociale. Avec une attention particulière à la dépendance : comment va-t-on être impliqués là-dedans et en faire bénéficier nos adhérents ? La Corse est très sensible à ce sujet, parce que la population est vieillissante. Ça va certainement être un gros problème pour notre île.

Jean-Pierre Fabiani,président de l’Union des mutuelles de Corse-du-Sud.

De la petite enfance au grand âge : la mutuelle gère une crèche et une pouponnière et l’Ehpad de Cauro devrait accueillir ses premiers résidents en 2012.

Dans les locaux de la Mfc, on trouve

un peu partout ces bacs bleus

destinés à recueillir le papier à recycler.

Toute l’équipe de la mutuelle a joué le jeu : en 2010, 2,5 t

de papier ont ainsi été collectées.

Joseph Peraldi,président de la Mutuelle familiale de la Corse.

la corse, terre de mutualité et de solidarité

c’est la mutuelle Familiale de la corse qui a permis à la corse de devenir l’une des premières régions de France à instaurer le tiers payant intégral..

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8 Le Quotidien du congrès l Ajaccio l lundi 30 mai 2011

sortir Maison Bonaparte Rue Saint-CharlesTél. 04 95 21 43 89.www.musée-maisonbonaparte.frFérmé le lundi. Musée des Beau-Arts 50, rue du Cardinal-FeschTél. 04 95 21 12 07.www.musee-fesch.comFermé le mardi. Ajaccio VisionAjaccio Tour Visite de la cité impériale en autocar … à impériale. Petit tour, cinquante-cinq minutes, offre spéciale congrès : 6 euros par personne au lieu de 8.Grand tour, une heure et vingt minutes, offre spéciale congrès 8 euros au lieu de 10.www.ajacciovision.fr

a voir La pointe de la Parata et les îles Sanguinaires Située au nord-ouest du golfe d’Ajaccio, la pointe de la Parata s’élance vers la mer. Elle est prolongée par un archipel, les îles Sanguinaires. Protégé, le site fait partie du Réseau des grands sites de France. A voir au soleil couchant, pour la couleur pourpre qui ensanglante la roche…

dînerCuisine traditionnelle Le Palm Beach Route des Sanguinaires 20000 Ajaccio Tél. : 04 95 52 01 03. Le Spago 1, rue Emmanuel-Arene 20000 Ajaccio Tél. : 04 95 21 15 71. Da Mama Passage Guinguette 20000 Ajaccio Tél. 04 95 21 39 44.

gastronoMique A Casetta plaine de Cuttoli 20167 Mezzavia Tél. 04 95 25 66 59.

  L’amuse-bouche 3, bd Pugliesi-Conti (place Trottel) 20000 Ajaccio Tél. : 04 95 52 11 43.

Poissons   Le Week-End Route des Sanguinaires 20000 Ajaccio Tél. 04 9-5 52 01 39.

pratique TaxisAjaccio VoyagesTél. 06 07 25 21 46. Ajaccio taxis Tél. 06 78 92 22 58.

urgences Samu, tél. 15. Centre hospitalier d’Ajaccio 27, av. de l’Impératrice-Eugénie. Tél. 04 95 21 04 21.

La maison natale de celui qui allait devenir l’empereur Napoléon Ier.

Pratique

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