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V I S I T E R & DÉCOUVRIR BOURG-EN-BRESSE AGGLOMÉRATION TOURISME

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Page 1: VISITER DÉCOUVRIR - Bourg-en-Bresse destinations · les origines de Bourg-en-Bresse remontent au néolithique (environ 6 500 ans av. JC), lorsque les premiers occupants s’installent

V I S I T E R& D É C O U V R I R

BouRg-En-BRESSEa g g l O m É R a t I O nT o u R I S m E

Page 2: VISITER DÉCOUVRIR - Bourg-en-Bresse destinations · les origines de Bourg-en-Bresse remontent au néolithique (environ 6 500 ans av. JC), lorsque les premiers occupants s’installent

les origines de Bourg-en-Bresse remontent au néolithique (environ 6 500 ans av. JC), lorsque les premiers occupants s’installent au confluent de deux cours d’eau : la Reyssouze et le Cône. Ce seront toutefois les invasions celtes qui feront entrer le site dans l’histoire.

Plus tard, les Romains fortifient l’endroit, qu’ils nomment « Burgus », car ils en soupçonnent l’importance stratégique aux portes de la capitale des Trois Gaules, « Lugdunum » (Lyon).

au Xe s., les sires de Bâgé, suzerains de Bresse, y construisent un logis seigneurial qui devient l’une des demeures des comtes de Savoie, par le mariage de Sibylle de Bâgé avec le comte amédée V en 1272. Détruit vraisemblablement au début du XVIIe s., il est aujourd’hui remplacé par l’ancienne prison (1816).

À une demi-lieue de là, un village de paysans et de potiers se développe à la période celte, en un endroit connu de nos jours sous le nom de Brou. Plus tard, les Romains y édifient un temple. au début du Xe s., l’évêque de Mâcon, Gérard, s’y installe en ermite, sanctifiant ainsi la place qui voit alors se dresser les premières églises.

ainsi, vie civile et vie religieuse se retrouvent bien distinctes dans l’ancienne Bourg-en-Bresse.Brou est actuellement un quartier réputé pour son monastère, édifié au XVIe s. par marguerite d’autriche, veuve de Philibert II de Savoie.

Ville carrefour et ville frontière, Bourg-en-Bresse renforce ses fortifications par la construction d’une citadelle au XVIe s., et accroît sa notoriété grâce au commerce et à la qualité de son artisanat (cuir et toiles). On frappe monnaie, on rend la justice et les constructions se multiplient : couvents, église Notre-Dame, maisons de riches commerçants.

En 1601, le traité de Lyon entre Henri IV et Charles-Emmanuel de Savoie rattache la Bresse au royaume de France.

L’expansion continue au XVIIIe s. et avec la Révolution Industrielle au XIXe s., la ville se pare de riches hôtels particuliers, d’un bel hôtel-Dieu, de la Préfecture et d’une Caisse d’Épargne ; le chemin de fer fait son apparition en 1856.

Bourg-en-Bresse, préfecture et ville industrielle (tréfilerie, métallurgie et construction mécanique) atteint aujourd’hui les 42 000 habitants (les Burgiens) et constitue le moteur d’une agglomération de 15 communes.

nous vous invitons maintenant à découvrir le cœur de la cité burgienne…Bonne visite !

Ah au fait ! Pour une immersion totale, prononcez Bourk-en-Bresse !

un peu d'histoire

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circuit n°1 :

Circuit identifié en rose sur le plan central

Certains monuments de notre patrimoine sont agrémentés d'une plaque en marbre aux armes de la ville et du Rotary International. Leurs commentaires complèteront votre découverte de Bourg-en-Bresse.

L’Office de tourisme est installé avenue Alsace lorraine (photo) ; cette percée haussmannienne de 1895 témoigne du développement et de la prospérité de la ville au XIXe s. après l’arrivée du chemin de fer.

Prenez sur votre droite en contournant l’actuel centre culturel Albert Camus (ancien Hôtel des Postes - 1896-97).

Rue Lalande : passage devant le temple (1898) . Remarquez la présence d’un clocher, construction rare sur les églises prostestantes françaises. Un peu plus loin, une maison du XVe s. récemment restaurée. Cf. plaque Rotary.

À l’entrée de la rue du palais, une maison en encorbellement de 1425 , formidable témoignage de la richesse des artisans burgiens au Moyen Âge, ici en l’occurrence, les frères Guyot, maîtres drapiers. Un siècle plus tard, la maison appartient à une autre riche famille locale, les gorrevod. Cf. plaque Rotary.

Rue Bourgmayer, vous apercevez à droite une intéressante évolution architecturale : maison avec fenêtre à meneaux du XVIe s., deux façades du XVIIIe s. (monogramme des propriétaires dans la ferronnerie) et une maison art-déco des années 1920 (au n°6).

au n°13, l’hôtel de Loras et sa belle façade Régence (1ère moitié du XVIIIe s.) . Ici vécurent Émilien Cabuchet (sculpteur réputé pour ses œuvres religieuses notamment la statue du Curé d’ars), le célèbre illustrateur gustave Doré, de ses 11 ans à ses 15 ans, et albert lagrange, fondateur en 1890 de l’École Biblique de Jérusalem. Cf. plaque Rotary.

Sur votre gauche, la rue des Marronniers présente de belles maisons en encorbellement des XVe et XVIe s . Remarquez le maillage et le cloutage sur la première maison permettant autrefois de bien fixer le crépi de chaux.

nous vous invitons maintenant à découvrir le cœur de la

les petites histoires de l'histoire

VoYAGe Au Fil des siÈcles

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Sur votre droite se dresse une échauguette médiévale (tourelle d’angle) , restaurée en 1627, rappelant les fortifications de la ville. Vous êtes sur une partie de l’ancien chemin de ronde. Cf. plaque Rotary. En face, une Vierge de quartier du XVIIe s. protégeait le puits, autrefois équipé d’une pompe, située en-dessous (d’où le nom de la rue "Pompe Bourgmayer" dans laquelle vous vous trouvez).

Vous êtes place des Lices sur la hauteur où s’installèrent les premiers occupants du site de Bourg-en-Bresse. C’est ici que les Romains établirent un castrum (camp militaire) et que les sires de Bâgé érigèrent leur château. Ces édifices correspondent aujourd’hui à l’emplacement de l’ancienne prison (photo), présente sur votre droite. Dans ses soubassements, vous remarquez de gros blocs de calcaire gris, vestiges des constructions romaines et médiévales : la pierre, rare dans le sol de Bresse, constituait un matériau précieux. Elle était difficilement acheminée sur site depuis les contreforts jurassiens, situés à une dizaine de kilomètres à l’est de la ville. le nom "place des lices" rappelle que ce lieu servait, entre autres, d’esplanade pour les tournois médiévaux.

Remarquez le Centre Thérèse Sommier (photo), bâtiment du Moyen Âge réhabilité en hôtel particulier par les Chaussat de montburon, juges des contributions directes au XVIIIe s. Thérèse Sommier (1892-1973) : paroissienne accomplie et initiatrice des œuvres sociales dans la ville.

Rejoignez la place de la Grenette par la Montée du Bastion. Sur votre gauche, vous apercevez la silhouette caractéristique de l’ancien bastion, vestige des fortifications du XVIe s. Esplanade de la grenette, se dresse l’imposant bâtiment néo-classique (1899) de l’ancienne halle aux grains construit par Tony Ferret : il comprend la Salle des Fêtes et un cinéma d'auteur.

Dans le prolongement, le théâtre date de la même époque. Sur sa façade, remarquez les colonnes et leurs masques, ainsi que les muses de la musique et de la Comédie dans le fronton. Cf. plaque Rotary.

Empruntez la rue Bichat pour rejoindre l’Hôtel de Ville.

Sur le côté droit de la rue : un ancien hôtel particulier du XVIIIe s. ayant appartenu à la famille Riboud ; il fut le siège de la Préfecture entre 1800 et 1856. napoléon Ier y fut reçu en 1805, alors qu’il se rendait en Italie pour y être couronné roi.

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Xavier Bichat, célèbre médecin, est natif de l’Ain. Il a travaillé à l’hôtel-Dieu de Bourg-en-Bresse. Pionnier de l’anatomie moderne, il est à l’origine d’une considérable avancée de la médecine en seulement onze ans de carrière ! Son nom a été donné à un grand hôpital parisien et figure sur la Tour Eiffel.

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(1771 - 1802)

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Vous arrivez sur la place de l’Hôtel de Ville : le bâtiment, construit en 1771, présente sur son fronton un magnifique trophée garni au centre des armes de Bourg-en-Bresse, sur lesquelles on reconnaît la croix tréflée de Savoie.

À côté, un hôtel particulier (photo) édifié vers 1730, ayant appartenu à la riche famille de Bohan. Cf. plaque Rotary.Son dernier occupant, François-Philibert Loubat de Bohan fut un officier de cavalerie de talent qui inspira à napoléon 1er l’utilisation de la cavalerie dans les batailles. C’est grâce à sa passion pour les chevaux que le premier manège de la ville vit le jour ; il accueille aujourd’hui le Jumping International **** de Bourg-en-Bresse.

au n°7 de la rue notre-Dame, une plaque indique la maison natale de François Piquet (1708-1781) , missionnaire auprès des Iroquois avec lesquels il lutta contre l'Angleterre pour que la France conserve le Canada.

la construction de la collégiale co-cathédrale Notre-Dame (co-cathédrale car siège secondaire de l’Evêché) commence en 1505, sur l’emplacement d’une ancienne chapelle de pèlerinage romane et elle ne s’achève qu’en 1696. le clocher, décapité pendant la terreur, est reconstruit en béton armé par Tony Ferret, entre 1911 et 1913. Cf. plaque Rotary. À l’intérieur : la statue de la Vierge Noire (photo), nichée dans un autel néo-gothique du XIXe s., rappelle l’importance du culte marial depuis le XIIIe s. À voir également : le tableau miraculeux, les stalles (1511-1519), la magnifique clé de voûte pendante du choeur, le vitrail de Saint-Crépin et Saint-Crépinien (1530), patrons des cordonniers, le triptyque de Nicolas Chichon (1523), la chaire (1760) présentant les quatre Évangélistes et l’archange Saint-michel terrassant le dragon, les orgues (XVIIe s.). Cf. petits encadrés proposés par la paroisse.

À l’angle des rues gambetta et Victor Basch, belle maison à colombage de 1496, la demeure Hugon , dont le rez-de-chaussée présente toujours la structure d’une ancienne boutique médiévale.

La rue des Bons Enfants est ornée d’une sympathique fontaine qui semble sortir de la fresque en trompe-l’œil . Ce dernier fut peint en 1989 par la Cité de la Création (aujourd'hui "Cité Création") de renommée internationale.

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Thomas Riboud, magistrat et intellectuel local, fut le sauveur de l’église de Brou, menacée de destruction pendant la Révolution. Un pionnier de la protection du patrimoine. Un des pères de la Société d'Émulation de l'Ain, la plus ancienne de France. (1755 - 1835)

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Jules Migonney est un peintre orientaliste, né au n°11 de cette rue. Il suit des études artistiques à Lyon puis à Paris où il fréquente les Fauves.C’est un Orient réaliste, sincère et sensuel que fait revivre sa peinture, s’inspirant de la vie quotidienne dans l’Algérie de la fin du XIXe s. Œuvres à découvrir au musée de Brou.

au centre de la place Edgar Quinet se trouve la "Fontaine des quatre chemins" d’Yvon avoscan , réalisée en 1989. Elle symbolise notre planète et les quatre sorties d'eau correspondent aux quatre points cardinaux.

La porte des Jacobins : édifiée en 1497, elle était l’une des trois entrées monumentales de l’ancien couvent des Dominicains (appelés également Jacobins), fondé en 1414 par amédée VIII de Savoie et démantelé à la période révolutionnaire. Cf. plaque Rotary. Dans le prolongement, de belles maisons de tisserands du XVe s. avec façade en encorbellement.

En remontant la rue de la République, vous découvrez sur la droite l’impasse Littré et l’enfilade de ses maisons médiévales (XVe s.). Remarquez sur la droite, au n°2, une maison assez étroite, équipée d’une jacobine avec poulie ; elle semblerait être la plus ancienne de Bourg-en-Bresse (peut-être XIVe s.). À l’angle avec la rue de la République, au n°30, belle maison du XVIe s. ayant conservé ses fenêtres à meneaux et traverses, ainsi que trois culs-de-lampes destinés à supporter autrefois des statues (photo).

Redescendez en direction de la porte des Jacobins et engagez-vous dans la rue Jules Migonney agrementée d'un bel ensemble de maisons médiévales. Cf. plaque Rotary.

Rue du lycée : à droite se trouve le lycée Lalande (voir p.8), ancien collège des Jésuites et sa chapelle . Cf. plaque Rotary. L’imposant portail de pierre est plaqué sur une façade inachevée ; au fronton, on remarque le monogramme cher aux Jésuites "IHS". L’intérieur est un remarquable exemple du style baroque jésuite.

après la chapelle, la porte de l’ancien collège laisse entrevoir une inscription latine signifiant "pour la religion et les vertus". Foyer de la Résistance pendant l’occupation, l’école reçoit la médaille de la Résistance en 1946.

En face, les façades du lycée, du collège et de la chapelle Saint-Joseph (photo). Cette dernière fut construite entre 1841 et 1857 sur l'emplacement de celle des Dominicains.

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(1876 - 1929)

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Edgar Quinet, écrivain, philosophe, historien, député de l’Ain et enfant de Bourg-en-Bresse, fut un grand républicain. Il est à l’origine de la laïcité de l’école française et de l’accès à l'enseignement supérieur pour les filles. L’un des lycées de la ville porte son nom.(1803 - 1875)

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Rebroussez chemin et tournez à gauche à l’angle de la rue. Un peu plus loin, vous longez la place Gustave Doré.

Au n°5 de la rue Teynière, l’hôtel de Meillonnas (H2m) , construit en 1774 pour le baron gaspard marron de Meillonnas (village à 12 km au nord-est de Bourg-en-Bresse). Edgar Quinet y vécut une partie de son enfance. Côté rue, sa façade est agrémentée de balcons chantournés en fer forgé de style Louis XV. Sa porte cochère est décorée de bouquets de fleurs sculptés, rappelant le décor caractéristique des faïences de meillonnas (photo). Il abrite aujourd’hui le service Actions culturelles- de la Ville et un centre d'art contemporain ; des expositions y sont fréquemment proposées. Osez pousser la porte ! Cf. plaque Rotary.

Sur la droite de l’hôtel particulier, vous apercevez une Vierge de quartier du XVIIIe s. et au n°11 de la rue, une façade de style Henri II (XVIe s.) (photo) ; les fenêtres ont malheureusement perdu leurs meneaux et traverses.

En sortant de la rue Teynière sur la droite, vous retrouvez l’avenue Alsace Lorraine et l’Office de tourisme (photo).

Né à Strasbourg, Gustave Doré, grand illustrateur et peintre, étudie à l’ancien collège des Jésuites tout proche (son père avait été nommé ingénieur des Ponts et Chaussées de l'Ain). Ses premières lithographies sont éditées chez l’imprimeur Ceyzériat de Bourg-en-Bresse, alors qu’il n’a que 11 ans ! À la mort de son père, il part à Paris. Le musée de Brou possède quelques-unes de ses œuvres.

Né à Bourg-en-Bresse, au n°8 de l’avenue Alsace Lorraine, Jérôme Le François de Lalande est un éminent astronome du siècle des Lumières. Il publie une édition corrigée des tables d’Emond Halley, donne près de 250 articles sur l’astronomie, les mesures et la franc-maçonnerie à l’"Encyclopédie" de Diderot et d’Alembert, réalise un travail mémorable sur l’orbite de Vénus et publie même un traité d’hydrologie, une somme sur la navigation intérieure en tout temps et sur tous les continents, qui fait encore autorité. Membre de l’Académie Française des Sciences, il est directeur de l’Observatoire de Paris et tient la chaire d’astronomie du Collège de France pendant près de 45 ans. Il participe à la création du calendrier républicain, à celle du Grand Orient de France et à celle du Bureau des Longitudes. À Bourg-en-Bresse, il crée la Société d’Émulation de l’Ain en 1755 (société savante toujours existante), fait construire un observatoire (encore visible) et installe un certain nombre de cadrans solaires dans la ville (dont celui de l’Hôtel de Ville). Son nom est inscrit sur la Tour Eiffel à Paris.

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(1732 - 1807)

(1832 - 1883)

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Construit entre 1782 et 1790 d’après les plans de Pierre-adrien Pâris, architecte de louis XVI, l’hôtel-Dieu fut l’hôpital de la ville de 1790 à 1979. Il a conservé une magnifique et vaste apothicairerie que nous vous conseillons de découvrir.

L’apothicairerie est composée de trois pièces : le laboratoire, l’arrière-boutique et l’officine (photo haut de page).

Cette dernière, agencée de superbes boiseries louis XV et Louis XVI, renferme une incroyable quantité de céramiques, de boîtes en bois et de verrines. la plupart de ces récipients conservent un contenu intact !

l’arrière-boutique possède une bibliothèque dont les ouvrages (du XVIIe au XXe s.) sont un précieux témoignage de l’histoire de la pharmacopée.

Le laboratoire, exceptionnellement et formidablement préservé, s’organise autour du fourneau en fonte et des alambics en cuivre.

Un voyage dans le passé qui assurément ne vous laissera pas indifférent !

Visites commentées toute l’année le samedi à 14h30 Visites complémentaires en juillet et août, le mardi à 10h30

Visites ludiques pour enfants les mercredis à 15h pendant toutes les vacances scolaires (toutes zones, sauf Noël)

Visites à thème Fermé les jours fériés

Plus d’informations sur :www.apothicairerie.bourgenbressetourisme.fr

et auprès de l’Office de tourisme

19l'ApothicAirerie de l'hôtel-dieu

Pour compléter votre découverte de Bourg-en-Bresse, nous vous proposons deux visites à quelques pas du centre-ville...

47 boulevard de Brou - Parking gratuit sur la gauche ou dans l’enceinte de l’hôtel-Dieu

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Extérieur

Le laboratoire

Quelques céramiques

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le MonAstÈre roYAl de brou

la fabuleuse toiture riche en couleurs et l’ampleur des bâtiments attirent inexorablement le regard et laissent deviner le caractère exceptionnel du monument réalisé en seulement 26 ans !

Qualifié de "Quote royal" par les chroniqueurs dès sa construction au XVIe s., ce chef-d’œuvre est souhaité par Marguerite d’Autriche dans un triple but : hymne à l’amour, acte de piété et geste de prestige. Initialement destiné à la mémoire de son jeune époux, Philibert II de Savoie dont elle fut veuve à 24 ans, le monastère de Brou devint un mausolée digne d’une fille d’empereur, lorsqu’elle décida elle aussi d’y être enterrée.

Aujourd’hui, l’ensemble fait partie des prestigieux monuments nationaux. Ce joyau du gothique flamboyant vous fascinera par l’exubérance et la finesse de son architecture. Vous admirerez l’un des très rares jubés subsistant en France (possibilité d'y monter et de bénéficier d'une vue extraordinaire sur le choeur), les stalles, le retable des Sept Joies de la Vierge, les vitraux historiés et les tombeaux de Marguerite d’Autriche, Philibert de Savoie et Marguerite de Bourbon. Trois cloîtres et un musée de Beaux-arts complèteront agréablement votre visite.

Sur le parvis un cadran solaire attire le regard. Installé au XVIe s.

pour régulariser les heures de travail des nombreuses équipes d'ouvriers, il est restauré en 1757 par le célèbre astronome Jérôme de lalande. Il est attesté être le plus ancien cadran solaire analémmatique (rare mode de lecture de l'heure).

Derrière le monastère, un vaste espace de verdure engage à la promenade. Il est agrémenté de deux sculptures contemporaines : "Brou" de Michel Gérard (en hommage à l’art du tracé des bâtisseurs anciens) et "le prisonnier politique inconnu" de Louis Leygue.

Le site est ouvert toute l’année sauf 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre et 25 décembre

Plus d’informations sur brou.monuments-nationaux.fr

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63 boulevard de Brou - Parking gratuit autour de l’église

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Le premier cloître

L'église

Les tombeaux

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circuit n°2 :

Circuit identifié en vert sur le plan central

Le fleurissement de Bourg-en-Bresse est remarquable et lui a valu une reconnaissance officielle de "ville trois fleurs". Ses nombreux squares, parcs et jardins, souvent agrémentés de fontaines, constituent un parcours reposant.

En remontant l’avenue Alsace Lorraine, vous arrivez au square Joubert aménagé en 1932 et ainsi nommé en mémoire du célèbre général, né à Pont-de-Vaux en 1769. Une sculpture d’alphonse muscat (1871-1944) représente une "Sarcleuse regardant l’heure au soleil". Un petit bassin fleuri, une ceinture de marronniers briotti aux magnifiques fleurs roses (en mai) forment un coin de fraîcheur.

Une stèle rend hommage à Pierre Goujon, député de l'Ain et premier parlementaire mort au front de 1914-1918.

La façade Art Déco (1929) de la Chambre de Commerce et d'Industrie donne sur le square. Deux bas-reliefs évoquent l’élevage en Bresse et le vignoble en Bugey.

A l’arrière de l’imposant Monument aux Morts (Alphonse Muscat, 1925), remarquez le majestueux cèdre de l’Atlas , planté pour commémorer la libération de la ville en 1944. À proximité de l’aire de jeux pour enfants, un bas-relief est dédié à Edgar Quinet (cf. p.7).La perspective s’ouvre alors sur le jardin et son kiosque à musique installé en 1895 sur les plans de Tony Ferret, architecte départemental de 1884 à 1919. le jardin des Quinconces est le plus vaste de la ville, agencé dans le style pur des jardins à la française : arbustes taillés, allées rectilignes, parterres de fleurs symétriques formant des motifs. Des arbres imposants et variés façonnent un écrin remarquable : tilleuls, hêtres, marronniers, noyer d’Amérique, ailantes, sans oublier trois platanes plus que centenaires qui sont reconnaissables à leur tronc évasé en forme de pied d’éléphant de plus de trois mètres de circonférence !

À droite du kiosque, vous ne pouvez manquer le hêtre pleureur planté au début du siècle dernier, particulièrement remarquable en pleine feuillaison. Il dissimule légèrement le mémorial en forme de proue de bateau élevé à la mémoire des morts des guerres coloniales d’afrique du nord.

De l’autre côté du boulevard leclerc, se trouve l’observatoire construit en 1792 par l’astronome de lalande (cf. p.8) à l’endroit le plus haut de la ville (242 m).

un pArFuM de nAture

pArcs, jArdins et FontAines

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De là, rejoignez le parc de la Visitation . Vous aurez auparavant remarqué, sur la gauche, les bâtiments de l’ancienne caserne Aubry (photo) élevés en 1864, en partie sur l’emplacement de l’ancienne citadelle. Elle est un haut lieu de mémoire pour les Burgiens : elle abrita successivement le 23e Régiment d’Infanterie et les 1er et 5e Régiments de tirailleurs marocains. les bâtiments se partagent désormais entre l’usage associatif, administratif et locatif.

l’entrée du parc de la Visitation se fait par une grille en fer forgé (photo), classée MH et provenant d'un ancien château de Bresse. l’ancien lavoir (photo), l’ancien château d’eau (tour-pigeonnier alimentée par la source des Capucins), "le retour du grand-père" (statue de Muscat), ainsi que la mystérieuse "poype" (tertre surmonté d’une énigmatique colonne), agrémentent le parc. Cette colonne supportait une statue de la Vierge au temps des Visitandines (1870 à 1983). Quant à la poype, elle doit son existence aux monticules de terre amassés au moment de la démolition de la citadelle. les massifs d’ifs et de buis, symboles d’immortalité, sont omniprésents sur cet ancien lieu de prière, donnant au parc une atmosphère bien particulière. les arbres se répartissent entre chênes, érables, épicéas, tilleuls, hêtres, noyers et marronniers, sans oublier un ginkgo biloba (arbre aux 40 écus, introduit pour cette somme en France ; à l’automne ses feuilles ont aussi l’éclat d’écus d’or).

Sortez du parc par le passage des Visitandines (sortie au pied de la poype). Vous longez les bâtiments de la Direction Départementale des Territoires : remarquez le bâti en pierre de Bourgogne claire de l’ancien couvent de la Visitation.

Empruntez la rue des Marronniers sur la gauche : quelques belles maisons en encorbellement (XVIe s.) s’y trouvent. Vous arrivez rue Bourgmayer (cf. p.4) : prenez à droite. Riche de ses anciens hôtels particuliers, la rue vous conduit au square Lalande .

Cet espace est organisé autour de la statue de l’astronome Jérôme de lalande. le buste est posé sur un socle imposant d’alphonse muscat présentant Uranie, la muse de l’astronomie. Remarquez les étoiles, le globe terrestre et les signes du Zodiaque ainsi qu’une lunette astronomique. l’espace est entouré de tilleuls argentés. Un rare févier d’Amérique aux redoutables épines porte son ombre légère sur le monument.

le n°7 de la rue Clavagry , en bordure du square, présente les Quatre Saisons, symbolisées sur les clés de voûte. Au centre : Apollon, dieu des Arts et du Soleil.

Rendez-vous au Bastion construit sous François Ier au XVIe s. afin de renforcer les fortifications de la ville, alors française, contre un éventuel retour des Savoyards. l’espace est transformé en promenade en 1774 avec platanes et tilleuls argentés odorants. À l’extrémité, se trouve une statue de Xavier Bichat (cf. p.5) sculptée par David d’angers.

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Sous le Bastion, l’esplanade de la grenette, réaménagée en 2005 avec une belle fontaine sèche (sans bassin d’eau) .

l’esplanade de la Comédie conduit à l’imposante fontaine en fonte de la place Bernard, installée en 1879 à l’emplacement de la croix de l'ancien cimetière. les vasques soutenues par des chérubins laissent l’eau retomber par les gueules de lions. la place est enchâssée dans un beau bâti XIXe : hôtel de France (1853), hôtel Milliat au n°15 (1897).

Nous proposons aux bons marcheurs de rejoindre le parc des Baudières à pied via le quai Henri Groboz. Les autres peuvent s’y rendre en voiture.

Ce parc permet de longer la Reyssouze dans un cadre verdoyant. Cette rivière parcourt la Bresse depuis sa source en amont de la commune à Journans jusqu’à la Saône. les méandres de la rivière et de son canal sont bordés de saules pleureurs, bouleaux, peupliers, érables, charmes, merisiers et noisetiers. Si vous êtes attentifs vous pourrez observer des canards colverts, des aigrettes, des mésanges bleues et peut-être un écureuil !

À remarquer : la sculpture métallique de René Roche "Les animaux", ainsi que les ponts, rocailles, bosquets et massifs fleuris. Depuis le parc on remarque l’imposante architecture de l’hôtel-Dieu édifié à la fin XVIIIe s. Il conserve une magnifique apothicairerie (cf. p.9).

le parc des Baudières est le point de départ de la Liaison verte (cf. p.17).

et dAns l'AGGloMérAtion ? Le fleurissement de Bourg-en-Bresse et des communes avoisinantes est remarquable. Au-delà des trois fleurs accordées au chef-lieu et à Viriat, les communes distinguées pour le soin de leurs espaces verts ne sont pas moins de dix dans l’agglomération (classement 2014). Une belle idée de balade aux beaux jours pour le plaisir des yeux ! Et ce n’est sans doute pas un hasard si Bourg-en-Bresse organise régulièrement depuis 1980 des Floralies classées parmi les trois plus importantes en France.

h au fait ! Pour une immersion to

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Entre Bresse et Dombes, prenez un bol d'air et visitez "zen"

enVie de bouGer ou de Flâner ? Baignade, voilier, planche à voile, canoë, balade, pêche, golf, jeux pour enfants, espaces de pique-nique : la base de loisirs de Bouvent (photo) est une halte sport et détente incontournable à Bourg-en-Bresse.

Plusieurs autres plans d’eau vous accueillent : le plan d’eau de Champ Pataule à Viriat est apprécié des pêcheurs. C’est également un espace de balade qui permet d’admirer une faune (grèbes, foulques, martins-pêcheurs) et une flore riches.

l’étang des Bénonnières à Jasseron (1,5 km du village) est lui aussi aménagé pour la pêche. Un détour peut être fait, le temps d’une petite balade, jusqu’aux ruines du château qui offre un panorama sur la plaine de Bresse.

à Lent, l’étang de la Réna (photo) mérite un détour pour les plus sportifs qui vivront de nouvelles sensations en essayant le téléski nautique et le wakeboard.Horaires d’ouverture : se renseigner auprès de l’Office de tourisme et sur www.bourgenbressetourisme.fr

à Saint-Denis-lès-Bourg, l’étang de Barvay (chemin de Barvay) présente un paysage enchanteur. Le Thou (vanne) et le bief de ceinture (canal d’irrigation) sont visibles (attention étang privé).

à Dompierre-sur-Veyle, l’étang “Le grand Marais” (route de Saint-Nizier) fait partie de la Route des Étangs de la Dombes (panneaux explicatifs ; guide gratuit disponible à l'Office de tourisme).

La Reyssouze, rivière qui traverse Bourg-en-Bresse et parcourt les bocages voisins, attire de nombreux pêcheurs.

autre halte fraîcheur, le centre nautique Carré d’Eau à Bourg-en-Bresse vous propose bassins ludique, sportif, et bouillonnant, pataugeoire, nage à contre-courant, espaces remise en forme et balnéo, et en été, à l’extérieur : toboggan, pentaglisse, bassin ludique, pataugeoire, jets d’eau et jeux.Horaires d’ouverture : se renseigner auprès de l’Office de tourisme et sur www.bourgenbressetourisme.fr

la forêt de Seillon (photo), entre Bourg-en-Bresse et Péronnas, est un havre de paix qu’il est agréable de découvrir à pied, à cheval ou à vélo. Elle offre différents équipements pour répondre à toutes les envies : un parcours de santé, des chemins, un sentier de découverte du milieu forestier pour les enfants, un sentier artistique rando-croquis®, des aires de jeu et de pique-nique...

De nombreuses activités de plein air vous permettent d'apprécier la région : labyrinthe végétal, paintball, équitation... Retrouvez toutes les informations sur

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pour prolonGer lA découVerte : côté nAture

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à piedle Comité départemental de randonnée pédestre propose un circuit de 3h15, au départ du Champ de Foire de Bourg-en-Bresse, pour découvrir le centre-ville et les alentours : lac de Bouvent, forêt de Seillon mais aussi quartiers sud de la ville. le descriptif du parcours est disponible dans le cartoguide "En Bresse et Val de Saône nord".

à Vélo Une liaison verte, dite chemin de la Hulotte, conduit les cyclistes en toute sécurité du parc des Baudières à Bourg-en-Bresse à la forêt de Seillon en passant par la base de loisirs de Bouvent. Une promenade idéale en famille !Plan disponible à l’Office de tourisme

Visiter le centre de Bourg-en-Bresse à vélo, c’est possible ! la Ville a mis en place des voies cyclables et des circulations à contresens.Plan disponible à l’Office de tourisme et en Mairie.

La Communauté d'agglomération a ouvert en 2014 une Station de location de vélos et vélos électriques au pôle multimodal. Plus d'informations sur www.bourgenbressetourisme.fr

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Dans l’Europe médiévale, l’art roman concerne une période allant de l’an mil (1030 plus précisément) au milieu du XIIe s., correspondant à une époque de troubles et d’instabilité.

Il est le produit d’une société soumise à un Dieu puissant et l’Église est la principale force matérielle et spirituelle de son temps. l’art roman est donc essentiellement religieux et symbolise l’essor de l’Occident chrétien : la France se couvre alors d’un manteau d’églises…

Les deux ordres religieux les plus influents sont les Bénédictins (règle de Saint-Benoît) et les Cisterciens (règle de Saint-Bernard), chacun ayant respectivement pour abbaye de référence Cluny (Saône-et-Loire) et Cîteaux (Côte-d’Or). Bon nombre d’églises romanes d’alors sont construites selon les styles architecturaux de ces deux grandes abbatiales.

Le style roman s’identifie souvent à la forme de ses arcs (plein-cintre ou brisés), à sa voûte en berceau, à ses petites ouvertures et à son élévation modeste.

circuit n°3 :

Circuit identifié en gris sur le plan central

Un petit détour par l’Ouest de Bourg-en-Bresse pour découvrir de charmants exemples de l’art roman en Bresse. Cinq édifices sur une boucle de 33 km, au départ de la cité burgienne.

l'Art roMAn Au choeur des eGlises

les eGlises roMAnes

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* : se reporter au lexique p. 25

Église de Saint-andré de Bâgé Joyau roman de la Bresse

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Demander la clé à Mme Perrin (ferme à colombages en face de l’église). Tél. 04 74 24 20 15. Sinon s'adresser à la Mairie (Tél. 04 74 24 20 38), aux heures d’ouverture du secrétariat : lundi et mardi de 9h à 12h, mercredi de 13h30 à 17h, jeudi de 15h à 19h, vendredi de 9h à 12h30.

église Saint-MartinSituée sur un tertre naturel, cette église du XIIe s. domine la place du village. Évoquée dès l’an Mil. Ancienne possession de l’abbaye bénédictine de Tournus puis de l’archevêché de Lyon.

ExtérieurSon appareil de galets roulés, son plan à nef unique, son élévation, le décor des ouvertures de son chevet, le caractère archaïque des chapiteaux de son arcature intérieure font de l'église de Buellas un exemple particulièrement représentatif des petites églises romanes de la région. trois des quatre ouvertures du chevet* sont contemporaines de la construction et significatives de l’art roman primitif ; leur linteau* est décoré de rosaces, de feuillages stylisés et de câbles torsadés. La toiture est couverte de lauzes (ardoises). Le clocher, abattu pendant la Terreur, fut reconstruit en 1845 ; sa flèche élancée est couverte de tuiles vernissées. Autour de l'église : statue de la Vierge (1861) et Croix de Mission en fer forgé (1842).La partie basse de la façade occidentale (entrée) est protégée par une galonnière*, dont certains bois ont été datés de 1497 par dendrochronologie*. le pourtour de l’espace couvert est constitué d’anciennes stèles funéraires (XVIIIe et XIXe s.).Un enduit jaune/beige représentant un faux appareillage encadre la porte d’entrée gothique. On remarque des graffitis à l’ocre rouge, datés du XVe s. (signatures, entrelacs, clochers ou tours surmontées de croix et une fleur de lys). À 3 m de haut, les restes d’une litre* funéraire.

intérieur l’abside* présente une arcature constituée de sept arcs inégaux et de huit chapiteaux, dont le style est quelque peu archaïque : ils sont ornés de rosaces, de palmettes, de feuillages, d’oiseaux affrontés, de petits personnages, de têtes monstrueuses et de quadrupèdes menaçants. Le choeur supporte une coupole sur trompes*.Mobilier - Fonts baptismaux : cuve en pierre sur pied massif mouluré - XVIe s. - Statue de Saint-Roch (classée MH en 1920 qui laisse apparaître une polychromie du XVIe s. (mur sud de la nef). - Vierge de Pitié ou Piéta* polychrome (MH en 1920), début XVIe s. (mur nord de la nef). - Statue de St-Martin (I.S.M.H.*) en bois doré et polychrome avec rehaut de dorure (XIXe s.). - Vierge à l’Enfant avec couronne en métal doré ornée de fausses pierreries (XIXe s.). la sculpture semble toutefois plus ancienne (XVIIIe s. ?). - Christ en Croix en bois du XVIIIe s., à l’entrée du choeur, sur une fausse poutre de gloire*. - Statue de Saint-Barthélémy (I.S.M.H.*) du XVIe s. (au-dessus de l’entrée). Il rappelle que la première église de Buellas était placée sous le vocable de ce saint.

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buellAs

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VAndeins

Buellas / Vandeins : 4,5 km

Église ouverte tous les jours de 9h à 17h (pousser la porte assez fort). Document de visite à l’intérieur.

église Saint-Pierre / Saint-ClairAutrefois possession de l’abbaye de Cluny, elle conserve une part importante de son église du XIIe s.

Extérieur le plan de l’église est simple, sans chapelles latérales ni transept*. À l’extérieur, une Vierge en métal (XIXe siècle) couronne le faîtage. Comme de nombreux clochers de l’Ain, celui de Vandeins fut détruit au cours de la terreur (1793) et restauré vers 1860. Dans un plan primitif, il existait un porche sur quatre piliers qui protégeait efficacement le tympan contre les intempéries ; condamné en 1750, il fut vendu en 1861 et démoli pour permettre la construction du clocher. Le tympan, préservé, est remis en place en façade.

Protégé par une galonnière*, le tympan, semi-circulaire, présente une iconographie d’influence bourguignonne et plus particulièrement brionnaise. Daté de la fin du XIIe s., il est classé monument historique depuis 1911.

Christ en majesté dans sa mandorle* soutenue par deux anges ; en-dessous, la Cène* et le lavement des pieds (sur la droite) où l’on reconnaît facilement Pierre, grâce à la lettre "P". Il lève le bras pour indiquer que sa tête aussi aurait besoin d’être lavée (référence à l’Évangile selon Saint-Jean).

Deux bas-reliefs, assez abîmés, sont placés de part et d’autre du linteau : à gauche, un démon entraîne les Damnés (image traditionnelle du Jugement Dernier) ; à droite, le face à face du Diable et d’une femme nue peut faire penser à une tentation d’ève.

Des inscriptions embellissent encore les sculptures (de haut en bas) :

Sur l’archivolte* : "OMNIPOTENS BONITAS EXAUDIAT INGREDIENTES ANGE(LU)S EJUS DEI CUSTODIAT EGREDIENTES", soit "Que la bonté toute puissante exauce ceux qui entrent et que l’ange de Dieu protège ceux qui sortent".

Sur la mandorle* : "BENEDICATE TE DOMINUM MAJESTAS D(OMI)NI", soit "Bénissez le Seigneur, voici la majesté de Dieu".

Au bas du linteau : "AD MENSAM DOMINI (PE)CCATOR Q(U)ANDO P(RO)PINQUAT EXPEDIT UT FRAUDES EX TOTO CORDE RELINQUAT", soit "Quand le pécheur s’approche de la table du Seigneur, il faut qu’il demande de tout son cœur le pardon de ses fautes".

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intérieur La nef a des dimensions assez importantes (15,4 m x 7,60 m) comparée aux édifices voisins. Notez le plafond à lambris de bois, à petits panneaux carrés et encadrés de moulures, la Table de Communion en fer forgé de 1750 (= séparation entre le choeur et la nef).

L'abside* en cul-de-four est ornée d’une arcature ; les quatre chapiteaux portent un décor végétal sobre. Lors de travaux réalisés en 1990, une litre* funéraire a été découverte sous le crépi. On aperçoit des traces de polychromie : une fresque ?

L'autel en bois est orné de l'Agneau reposant sur le Livre des Sept Sceaux. Sur la porte du tabernacle, on reconnait les éléments de l'Eucharistie : le raisin pour le vin, soit le sang du Christ, le blé pour le pain, soit le corps du Christ.

Mobilier- Fonts baptismaux : cuve octogonale en pierre rosâtre, aux faces décorées de trilobes et reposant sur un fût en pierre plus claire (peut-être celui de l’ancien bénitier). - Christ en croix en bois (I.S.M.H.*), peut-être du XVIe s., retrouvé dans les greniers du presbytère, restauré et posé sur une poutre* de gloire en 1991. - Autels latéraux en bois. Au-dessus, retables en plâtre, avec pilastres et frontons cintrés dans le style du XVIIIe s. a droite statue de Saint-Clair en bois doré de la fin du XVIIIe s. (I.S.M.H.*), à gauche, statue d’une Vierge à l’Enfant en bois blanc et or de la fin du XVIIIe s. (I.S.M.H.*). - Chemin de Croix : 14 gravures peintes sur papier - Statue du Sacré-Cœur (XXe siècle)- Statue contemporaine (2014) de Saint-Pierre, un des saints patrons de la paroisse- Chaire à prêcher en bois (XIXe siècle)- En ressortant sur la droite, tableau "Remise du Rosaire à Saint-Dominique et à Sainte-Catherine de Sienne", huile sur toile du XVIIe s. (I.S.M.H.*).

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MontrAcol

Vandeins / Montracol : 5 km

Demander la clé de l’église à l’accueil de la MARPA (maison de retraite située à 200 m après l’église sur la route de Montcet), tél. 04 74 24 38 85.

église Saint-Pierre / Saint-DidierL’église remonte à la fin du XIe s. et dépendait de l’abbaye de Tournus. l’abside et la porte ouest sont classées monuments historiques depuis 1927.

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Extérieur Détruit au cours de la terreur (1793), le clocher fut restauré en 1818 et reconstruit en 1837.

La porte occidentale se compose de deux jambages* supportant une première voussure* en pierre de remploi ; une seconde, garnie d’un beau cordon à billettes*, s’appuie sur deux colonnes à chapiteaux. Ces derniers, identiques, sont ornés d’un personnage en angle qui tend les bras en arrière pour tenir, par les chevilles, ses jambes écartées et relevées.

À gauche de la porte d’entrée, dalle funéraire de Jean-Baptiste Tardy de la Pérouse (1746), bienfaiteur de l’église. Classée monument historique.

intérieur La nef, dont la maçonnerie de galets est apparente, est longue de 16,50 m. Elle ne fut jamais voûtée (la charpente actuelle est moderne). Les fenêtres latérales datent de 1891 et remplacent les baies romanes sans doute jugées trop étroites au XIXe s. Les vitraux de la nef représentent le Sacré-Cœur de Jésus, celui de Marie, et l’évêque Saint-Nizier, en buste avec palme de martyre. Côté nord (à gauche), dans le choeur, subsiste une ouverture romane dans le genre "meurtrière", comme on peut aussi en trouver à Saint-Rémy ou à Saint-André-sur-Vieux-Jonc.

l’abside* en cul-de-four présente sept arcades reposant sur huit colonnettes aux chapiteaux symétriquement disposés et historiés (palmettes, feuilles, triangles, têtes). Ceux ornés de têtes pourraient être de la même main que ceux du portail d’entrée.

Mobilier- Statue d’une Vierge à l’Enfant en bois jadis doré (érodée car autrefois placée à l’extérieur) XVIIIe s. (I.S.M.H.*) - Statue de Saint-Nizier en bois peint - XVIIe s. (I.S.M.H.*).

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sAint-André-sur-Vieux-jonc

Montracol / Saint-André-Sur-Vieux-Jonc : 5,5 km

Église ouverte tous les jours. Entrée par la deuxième porte située sur le côté droit. Sinon, s'adresser à Madame Antoine au presbytère (derrière l'église).

église Saint-AndréLa plus ancienne trace écrite y faisant référence remonte à 1106, mais elle semble avoir les caractères d’un édifice du XIe s., du fait des remplois d’un édifice plus ancien. L’église dépendait du diocèse de Lyon, de l’archiprêtré* de Sandrans (Dombes).

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Extérieur Détruit en 1793, le clocher est reconstruit en 1818. À remarquer, l'horloge qui semble "posée" sur le flanc de la toiture. D'importants travaux de restauration furent menés au cours du XIXe s.

Sur le portail ouest, les seules parties anciennes extérieures sont deux chapiteaux romans. Celui de gauche présente un visage entouré de deux fleurons et celui de droite s’orne d’un décor de palmettes, de feuilles et de fleurons.

intérieur L’abside arbore le décor habituel des églises de la région : sept arcades étayées par huit colonnettes aux chapiteaux décorés, presque cubiques et fonctionnant deux à deux comme à montracol. À noter le décor géométrique de deux d’entre eux, avec cinq rangées de triangles en creux, pointe en bas, une ornementation rare et archaïque dont il n’existerait pas d’autre exemple dans la région.

Une peinture murale (I.S.M.H.*) représentant "l’ange et l’agneau" sur la fenêtre du chœur et les restes d’un bouquet furent découverts en 1986-87. l’ensemble pourrait être du XVe ou XVIe s.

La nef remaniée aux XVIIIe et XIXe s. ne propose plus de grand intérêt roman.

Mobilier- Deux stalles en bois de six places chacune ; décor sobre.- Au-dessus de l'autel, un Christ en croix en bois polychrome avec périzonium* doré, mentionnant "mISSIOn 1843", est soutenu par deux fers forgés torsadés.- Statue de Saint-Antoine en bois polychrome (fin XVIe s.), classée monument historique.- Statue d’une Vierge à l’Enfant en bois polychrome et doré, XIXe s. (I.S.M.H.*).- Autres statues (de facture récente) : le Curé d’Ars, Jeanne d’Arc et le Sacré-Coeur à droite ; la Vierge, Saint-andré et Saint-Joseph à gauche.- Chemin de Croix en plâtre (1953).- tableau "Déploration du Christ*" - Huile sur toile du XVIIe s. (I.S.M.H.*).- Fonts baptismaux en marbre côté nord (à gauche).- De part et d'autre de l'entrée, le souvenir des morts de la Grande Guerre, à droite les portraits des disparus.

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sAint-réMY

Saint-André-Sur-Vieux-Jonc / St-Rémy : 4,5 km

Église ouverte tous les jours de 10h à 19h, d'avril à fin septembre. Sinon demander la clé à la maison située en face (Madame Couard à l'ancienne école au 04 74 24 28 08) ou téléphoner à Madame Peyfort au 04 74 24 26 91. Document de visite à l'intérieur.

église Saint-Rémy et Saint-ClairElle est citée pour la première fois en 1184. Comme à Saint-André-sur-Vieux-Jonc, l’église dépendait du diocèse de Lyon, de l’archiprêtré* de Sandrans (Dombes).

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Extérieur La maçonnerie est constituée d’un blocage de galets et de briques avec quelques pierres informes. toutes les pierres sculptées sont en calcaire de Ramasse (Revermont*).

Détruit à la période révolutionnaire, le clocher est reconstruit en 1844, sur demande appuyée d'Alphonse de Lamartine (député et poète originaire de Mâcon) auprès du roi Louis-Philippe. Il recevra ses tuiles vernissées (trois nuances différentes) en 1996.

Quant aux toitures (nef et chevet) autrefois couvertes en lave, elles sont remodelées en tuiles en 1846.

le portail ouest (XIIe s.) est constitué d’une archivolte* retombant sur deux colonnettes aux bases et aux chapiteaux sculptés ; ces derniers montrent des feuillages, des palmettes et des masques grotesques.

Le tympan, en forme de croissant, ne repose pas sur un linteau* mais sur une archivolte* soutenue par des piédroits. Elle porte l’inscription peinte "IntRa In gaUDIUm DOmInI", soit "entre dans la joie du Seigneur". On remarque un Christ sculpté en creux dans la pierre, vêtu d’une robe à manches longues et serrées : il lève ses deux mains en signe de bénédiction.

A gauche du portail, un pupitre en pierre est incrusté dans le mur : il recevait l’évangéliaire* pour certaines cérémonies.

intérieurDe part et d'autre de l'entrée, statues de Saint-Pierre et de Saint-Paul en bois décapé XVIIe s. (I.S.M.H.*)

la nef possède une charpente apparente ; elle est éclairée par quatre jolies baies romanes en plein-cintre. On remarque trois arcs brisés à imposte (pierre saillante supportant l'arc). La croisée* du transept est surmontée d’une coupole sur trompes*. Dans l’abside*, cinq arcs en plein-cintre reposent sur des colonnettes (deux carrées et deux rondes en alternance), surmontées de chapiteaux polychromes. Ils sont décorés de feuilles sauf un, le troisième en partant de la gauche, qui arbore une tête moustachue.

MobilierDans la chapelle latérale sud (à droite) se trouve une Vierge à l'Enfant en pierre (XVIe s.) et un tableau représentant Saint-augustin entre Saint-thomas de Villeneuve et Saint-nicolas de Tolentin (I.S.M.H.*). Huile sur toile du XVIIe s. attribuée à Benoit alhoste. Cette œuvre fut probablement retirée à l’église de Brou de Bourg-en-Bresse (placée sous le vocable de Saint-Nicolas de Tolentin) afin de la préserver des ravages de la Révolution.

Dans l'autre chapelle, - Tableau "Le jugement de Suzanne" huile sur toile du XVIIIe s. (I.S.M.H.*) - Statue d’une Vierge à l’Enfant en bois décapé - XVIIIe s. (I.S.M.H.*) - Fonts baptismaux en grès rose, posés sur un socle en calcaire blanc

Et aussi, - Christ en croix en bois XVIIe s. (I.S.M.H.*) - Chemin de Croix en fer forgé - Remarquable serrure de la porte d'entrée

Retour de Saint-Rémy à Bourg-en-Bresse : 5,5 km

Benoit Alhoste (1620-1677) : peintre bressan réputé, ayant réalisé de nombreuses œuvres religieuses, dont certaines peuvent être admirées à la collégiale Notre-Dame, à l’apothicairerie, à la chapelle des Jésuites et au musée de Brou de Bourg-en-Bresse.

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lexiQue

•Abside : extrémité intérieure du chœur d’une église (peut être plate, polygonale, en demi-cercle ou cul-de-four…).

•Archiprêtre : titre donné à certains curés leur conférant une prééminence sur les curés de leur circonscription.

•Archivolte : ensemble des ornements, sculptures ou baguettes qui encadrent une arcade.

•Billette : élément architectural décoratif, constitué d’un alignement de petits cylindres sculptés dans la pierre.

•Cène : dernier repas de Jésus avec ses Apôtres, la veille de sa Passion (martyre du Christ).

•Chevet : extrémité extérieure du choeur d’une église.

•Croisée du transept : intersection entre la nef (vaisseau principal) et le bras latéral d’une église. C’est une séparation entre la nef et le choeur. Elle peut être surmontée d’une flèche ou d’un clocher.

•Dendrochronologie : étude permettant la datation grâce à l’analyse des anneaux de croissance des arbres.

•Déploration : moment où les proches du Christ le pleurent après la Crucifixion.

•évangéliaire : livre chrétien contenant les passages des Évangiles, lu les dimanches et aux fêtes des saints, suivant le calendrier liturgique. Un des trois livres de la messe avec le missel et le lectionnaire. Porté en procession. Jadis enluminé, parfois décoré de pierres précieuses.

•galonnière : auvent porté par quatre poteaux de bois posés sur des socles de pierre.

• i.S.M.H. : Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

•Jambage : partie latérale d’une baie, d’une porte, d’une fenêtre ou d’un manteau de cheminée (appelé également pied-droit).

•Linteau : traverse horizontale établie au-dessus d’une ouverture.

•Litre : sous l’ancien Régime, bande noire posée à l’intérieur et parfois même à l’extérieur d’une église pour honorer un défunt important. la litre funéraire pouvait faire le tour de tout l’édifice ou se limiter à la chapelle intérieure d’une église. De nature provisoire, peu de litres ont subsisté. la peinture pouvait être remplacée par une litre temporaire en tissu posée lors des obsèques. Cette coutume semble prendre naissance au début du XIVe S. mais la Révolution Française a supprimé cet ancien droit seigneurial.

•Mandorle : vient de l’italien "mandorla" signifiant "amande". Désigne une figure en forme d’ovale ou d’amande dans laquelle s’inscrivent des personnages sacrés : le plus souvent le Christ, mais aussi la Vierge marie ou les saints.

•Périzonium : désigne le morceau d’étoffe servant à cacher la nudité de Jésus en croix.

•Piéta ou Vierge de Pitié : thème artistique de l’iconographie chrétienne représentant la Vierge marie en mère pleurant son enfant mort, le Christ, descendu de la Croix. Elle le tient sur ses genoux et la scène précède la mise au tombeau.

•Poutre de gloire : poutre installée à la séparation du chœur et de la nef et sur laquelle est disposé un grand crucifix entouré de la Vierge et de Saint-Jean, soit la scène du calvaire sur le mont golgotha.

•Revermont : contreforts du massif jurassien à l’Est de la Bresse.

•transept : nef transversale qui coupe à angle droit la nef principale d’une église et lui donne la forme symbolique d’une croix.

•trompe : petite voûte construite dans un angle rentrant, formant support et permettant le changement de plan à ce niveau de la construction (dans une église, passage du plan circulaire d’un clocher au plan carré de la croisée du transept par exemple).

•Voussure : chacun des arcs concentriques formant l’archivolte d’une arcade, d’un portail.

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Au fil des communes composant l’agglomération de Bourg-en-Bresse, les invitations à la découverte ne manquent pas…

Les nombreux cours d’eau, Reyssouze, Veyle, Jugnon, Vieux-Jonc, sont souvent bordés de moulins dont certains sont encore bien visibles tels que la Fretaz à Péronnas ou montfalconnet à Polliat (attention, moulins privés).

les ruines du château fort de Jasseron dominent la plaine ; la balade pour y accéder permet de bénéficier de belles échappées sur la Bresse. Stratégique, le promontoire dominant la plaine de Bresse et l’accès à la Franche-Comté se devait d’être fortifié. Il l’a été dès l’époque romaine. La construction a évolué au fil des siècles pour devenir le château le plus important de la région. toutefois, il a souffert parfois du manquede moyens de ses propriétaires successifs et de violents orages. Devenu inutile et dans une position peu hospitalière pour être transformé en une résidence confortable, il a été délaissé au début du XVIe S. le temps a continué son œuvre, mais les quelques ruines laissent imaginer sa grandeur passée.

Les fermes bressanes font elles aussi partie des incontournables lorsque l’on souhaite découvrir le patrimoine local. Certaines valent particulièrement le détour, comme la ferme de luisandre (chemin de luisandre), à Saint-Denis-lès-Bourg, très bien restaurée, avec la mare, le puits à charpente, et le bâtiment de four. Plusieurs fermes à cheminée sarrasine peuvent aussi être admirées en parcourant la Route de la Bresse (guide gratuit disponible à l'Office de tourisme).

la poype des fées à Buellas mérite le coup d’œil. Les poypes semblent correspondre à des "mottes castrales", des tertres artificiels construits avant l’époque féodale et destinés à porter une tour en bois ou en pierre, refuge du seigneur en cas d’attaque. Ces poypes sont souvent installées à proximité d’une voie de communication ou d’un point de passage obligé ; elles pouvaient être liées à la perception d’un péage. À Buellas, la poype dite des Fées est une reconstitution historique. l’originale a été détruite par son propriétaire en 1786. Il se disait que les fées en avaient fait leur demeure et qu’elles laissaient le chanvre jaune sur leur passage… Informations sur le panneau réalisé par la commune.

Plus de sites à visiter sur www.bourgenbressetourisme.fr

pour prolonGer lA découVerte : côté pAtriMoine

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Texte et propriété intellectuelle : Office de tourisme de Bourg-en-Bresse Agglomération. Janvier 2015.Illustration de couverture, création et maquette : ML Office de tourisme de Bourg-en-Bresse Agglomération

Crédits photo : C. Van Ryssel/Ott/M. Dalegre/J.P. Tridon/ L. Delétang Photo Club Bressan ; S. Buathier Ville de Bourg-en-Bresse ; GT/AP/EM OTBBA ; S. Fonchin ; C. Thieux ; S. Maviel Rhône-Alpes Tourisme ; H. Maertens ; L. Raimondo ; A. Perrier/M. Chatelain/G. Brevet Aintourisme ; C. Bertrand ; Atelier Thyx ;

D. Cotte ; D. Jungers ; Bourg-en-Bresse Agglomération ; La Station ; Bressor ; Emaux Bressans Jeanvoine ; Ferme de le Forêt .

N° SIRET : 77930508500028 - ROVS : IM001110011 - RC Pro : Axa - Garantie financière : CIC Lyonnaise de banque

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Bourg-en-Bresse est une capitale reconnue de la gastronomie. Qui n’a jamais entendu parler du poulet de Bresse, seule volaille AOP de France depuis plus de 50 ans et si caractéristique avec ses pattes bleues, son plumage blanc et sa crête rouge ?

enVie de GourMAndises....En décembre, au concours "les glorieuses de Bresse", initié en 1862, on présente ces volailles dans leur tenue de gala, et le chapon vainqueur est offert au Président de la République.

la gastronomie, ce sont aussi les quenelles (photo) de brochet sauce nantua, les grenouilles de la Dombes, le fromage blanc en faisselle, le bleu de Bresse (cf photo p.19) ou encore la tarte bressane, une pâte briochée recouverte de crème fraîche et saupoudrée de sucre, et sa variante aux pralines roses. La crème, récemment distinguée par une aOP tout comme le beurre de Bresse, est incontournable dans la cuisine bressane ; on la retrouve dans les sauces, les gratins, et bien sûr dans la préparation du célèbre poulet de Bresse à la crème.

à ne pas manquer : un tour sur les marchés :tous les mercredis et samedis matin autour du Champ de Foire, le marché de Bourg-en-Bresse (photo) est haut en couleurs… et en saveurs !

Mais aussi :

• Tous les dimanches matin : marché du quartier des Vennes à Bourg-en-Bresse

• Toute l’année, le mardi : foire aux bestiaux au Foirail de la Chambière à Saint-Denis-lès-Bourg (photo). Près de 100 000 bêtes passent ici chaque année, attirant éleveurs, maquignons… et curieux !

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et les pApilles s'éMoustillent

Vente de volailles vivantes sous la petite halle le mercredi. +

le foirail de Bourg-en-Bresse est le plus important de France par le nombre de têtes de bétail échangées chaque année. +

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L’office de tourisme de Bourg-en-Bresse Agglomération vous accueille du lundi au vendredi

de 10h à 12h et de 14h à 18h et le samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h30 (3ème WE de sept. au 15/06), du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h30 (15/06 au 3ème WE de sept.)

et les dimanches de 9h30 à 13h30 du 1er juillet au 3ème WE de sept.

Information touristique, événements, visites guidées, billetterie, boutique :

6 avenue alsace lorraine, 01000 BOURg-En-BRESSETel. +33 (0)4 74 22 49 40 – Fax. +33 (0)4 74 23 06 28

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