E F E S T I V A L I N T E R N A T I O N A L D E D E S I G N

V I L L A N O A I L L E S , H Y È R E S

communauté d’agglomération toulon Provence méditerranée

Festival DU 4 aU 6 JUillet 2014exPositions Jusqu’au 28 sePtembre

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DESIGN PARADE 9

DesiGN PaRaDe 9

concoursexPositionsrencontres

Presse

Philippe Bouletboulet@tgcdn.comT +33 (0)6 82 28 00 47

villa Noaillescommunauté d’agglomération Toulon Provence MéditerranéeMontée Noailles 83400 Hyèrescontact@villanoailles-hyeres.comT 04 98 08 01 98 / 95T 06 38 17 92 99

www.villanoailles-hyeres.com

Autour d’un concours international dédié aux jeunes designers, le festival Design Parade propose expositions et rencontres comme au moment du festival de mode et de photographie. La villa Noailles perpétue son aide à la jeune création et développe une plateforme où se rencontrent créateurs, journalistes, professionnels et différents publics concernés par le design, tout en apportant un soutien pendant plusieurs années aux lauréats et participants.

DU 4 aU 6 JUillet 2014exPositions Jusqu’au 28 sePtembre

10 designers

scHolten & baiJ ings

FormescaPsule du design

matHieu PeYroulet-gHilini

nine - sélection de ProJetsPar marie-claude beaud

laureline galliot

ravel

cHarles et marie-laure de noailles, une vie de mécÈnes

Jean-baPtiste FastreZ

cHÂteau saint-Pierre

antoine boudin

WorKsHoP esatPm - cirva

Julie r icHoZ

librairie éPHémÈre

marcHé design vintage

Visuels en haute définition disponibles sur :

www.villanoailles-hyeres.com/press(mot de passe sur demande)

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DESIGN PARADE 9

CONCOURs10 designers en compétitionUn jury de professionnels du design (designers, éditeurs, journalistes...) s’est réuni pour choisir dix jeunes designers. Le jury, présidé cette année par le duo de designers néerlandais Scholten & Baijings, remettra le Grand Prix au moment du festival en juillet.

eXPOsitiONs- 10 designers en compétition - exposition collective, salles voûtées

- Scholten & Baijings - piscine et squash

- Formes - Capsule du Design - Sèvres - Hyères - gymnase

- Mathieu Peyroulet-Ghilini, lauréat du Grand Prix Design Parade 8 - galerie nouvelle

- NINE, sélection de projets par Marie-Claude Beaud, directrice du NMNM - hall et verrière

- Laureline Galliot, lauréate du Prix du design du Conseil Général du Var 2013 - sautoir

- Ravel - Tour des Templiers, place Massillon, centre historique

- Charles et Marie-Laure de Noailles, une vie de mécènes - bâtiment initial

- Jean-Baptiste Fastrez - Palier 1

- Antoine Boudin - Palier 2, atelier Saint-Bernard et Le Marais - restaurant, plage

- Workshop ESAtPM - CIRvA -jardin

- Libraire éphémère - Summer house

- Marché design vintage - jardin

- Romain Pellas - Pigeonnier, jardin

En lien avec les expositions Design Parade, l’espace d’art Le Moulin à La Valette-du-Var, expose la lauréate du festival 2012, Julie Richoz.A partir de cette année, Le Moulin intègre le programme des expositions du lauréat du Grand Prix de la villa Noailles, après Cologne, Pariset Hyères.

ReNCONtResQuatre conférences sont programmées :

- À l’ombre I - Présentation du château Saint-Pierre, atelier de prototypage pour la mode et le design, par Patrick Bouchain, Loïc Julienne, architecte, agence Construire, Antoine Boudin et Constance Guisset, designers

- À l’ombre II - discussion avec Stefan Scholten et Carole Baijings, designers et avec Maurice Scheltens et Liesbeth Abbenes, photographes

- À l’ombre III - discussion avec Marc Held, designer et Michèle Champenois, journaliste, à l’occasion de la sortie de l’ouvrage Marc Held 50 ans de design (éditions Norma)

- À l’ombre Iv – Réseau européen de soutien aux designers. Invités : Alexandre Lambert, directrice de MAD Brussels, Giorgia Morero, Wallonie-Bruxelles Design/Mode, René Jacques Meyer, directeur D’DAYS, Sabine Voggenreiter, directrice Passagen Cologne, Jean-Pierre Blanc, directeur général villa Noailles et Design Parade

CatalOGUeLe catalogue du festival Design Parade 9 est publié par la villa Noailles. Disponible à partir du 4 juillet à la villa Noailles et dans un réseau de librairies en France et en Europe, en partenariat avec Archibooks.

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DESIGN PARADE 9

10 DesiGNeRs Cette année, près de 250 candidatures ont été reçues ; une trentaine de nationalités sont représentées. Réuni à la villa Noailles le 14 mai, le jury a choisi 10 designers.

Les candidats exposent à la villa Noailles tout l’été. Ils rencontrent individuellement les membres du jury pendant le festival. Ils rencontrent aussi les professionnels et les journalistes présents.Le dernier jour du festival, dimanche 6 juillet, le jury remet le Grand Prix.

L’exposition collective des designers en compétition, à la villa Noailles, est ouverte jusqu’au 28 septembre 2014, comme les autres expositions de Design Parade 9.

Les dix designers sélectionnés sont:

- Carlo Clopath (Suisse)

- Laura Couto Rosado (France)

- Adrien Goubet (France)

- Marlo Kara (Suisse / Grèce)

- Silva Lovasova (Slovaquie)

- Malak Mebkhout (France)

- Axel Morales (France)

- thibaud Penven (France)

- Klemens Schilinger (Autriche)

- tijmen Smeulders (Pays-Bas)

JURYStefan Scholten et Carole BaijingsDesigners, présidents du jury, Amsterdam

Stéphane ArriubergéÉditeur, Moustache, Paris

Lidewij EdelkoortTrend forecaster, Paris

Mette HayCo-directrice et éditrice, HAY, Copenhague

Alexandra MidalCommissaire, Paris | Genève

Mathieu Peyroulet-GhiliniLauréat du Grand Prix Design Parade 8, Paris

Marion RavelCo-directrice, Poterie Ravel, Aubagne

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DESIGN PARADE 9

GRaND PRiX DU JURYLe Grand Prix est doté de :

- un séjour de recherche d’un an à Sèvres - cité de la céramique

- un séjour de recherche d’un an au Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques de Marseille (CIRVA) pour la réalisation d’un vase en trois exemplaires (un exemplaire intègre la collection du CIRVA, un autre celle de la villa Noailles, le troisième appartient au designer)

- une bourse d’aide à la création de 5 000 euros offerte par la Galerie kreo pour un projet libre, susceptible d’être édité par la galerie

- une exposition personnelle à la villa Noailles en 2015

- une exposition à Cologne dans le cadre de Passagen en janvier 2016 - en partenariat avec l’Institut français Köln

- une exposition à Paris dans le cadre des D’DAYS, en juin 2016

- une exposition à l’espace d’art Le Moulin à La Valette-du-Var en juillet 2016

- un workshop offert par Vitraà Boisbuchet

- le livre SOTTSASS offert par Phaidon

Le Rotary club Hyères offre une bourse de création de 2 500 euros au lauréat du Grand Prix.

dotationsLe groupe Galeries Lafayette offrira une visibilité au lauréat du Grand Prix du Jury dans le réseau des magasins de l’enseigne.

Eyes on Talents offre aux lauréats une communication spécifique vers les marques membres d’Eyes on Talents.

Camper invite chaque année un designer à participer à un workshop à Son Fortesa à Majorque.

Tous les designers sélectionnés reçoivent un ouvrage offert par Phaidon.

La Fondation Bettencourt Schueller soutient les jeunes designers en compétition du festival Design Parade.

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DESIGN PARADE 9

DesiGNeRs eN COmPétitiONLes dix designers sélectionnés sont :

© Carlo Clopath © HEAD Dylan Perrenoud

PaluttaPalutta est une série de couverts et d’ustensiles de cuisine qui associe les typologies, les méthodes de production et les usages culinaires de la région des Grisons (Suisse), conjugués aux technologies empruntées de cultures étrangères. Les pièces à usage alimentaire sont laquées avec de l’Urushi (Wajima-nuri), une laque naturelle du Japon qui protège le bois des acides, de l’alcool, des solvants et de l’humidité.

Les Grisons ont toujours été influencés par d’autres cultures : les Romains ont influencé notre langue et les Italiens ont introduit les sgraffites sur nos maisons. L’architecture traditionnelle n’a eu de cesse d’évoluer et de s’adapter aux besoins et technologies contemporains. À l’inverse, les objets utilisés à l’intérieur de ces maisons n’ont pas changé. À l’image de l’architecture, je m’attache à concevoir des objets durables qui font partie de notre mémoire collective occidentale. Palutta a pour intention de réintroduire les formes et les matériaux qu’on trouve habituellement dans la cuisine. Les divers ustensiles sont composés d’érable, d’acier, de porcelaine, de verre ou encore de lin, et sont produits industriellement avant de recevoir, pour certains, une finition à la main. Les objets en bois sont tournés et coupés sur une à deux faces pour simplifier la production. Les ustensiles se destinent à un usage universel pour cuisiner et manger, et suivent la même ligne formelle. La finesse du dessin que l’on obtient grâce aux nouvelles méthodes de production modifie les caractéristiques de l’archétype en lui confinant de la légèreté.

le cHant des quartZIl s’agit d’un projet de design qui permet de faire réellement chanter trois cristaux naturels en utilisant leurs propriétés piézoélectriques. Du cristal de roche, elles font surgir une animation sonore, une forme de vie.

Par un processus finalement assez simple, un générateur de fréquences relié à un amplificateur et un transformateur, la designer enchante le paysage domestique, utilisant une propriété physique connue depuis le XIXe siècle, jusqu’ici délaissée ou camouflée à l’intérieur de nos appareils high-tech.

Elle joue du paradoxe entre la démystification d’une technologie dans son détourne- ment et la magie d’un cristal qui chante : « Le projet relève de la magie, non parce qu’il est techniquement avancé, mais parce qu’il révèle la poésie des technologies existantes. » Il s’agit aussi d’un changement de point de vue : l’électronique est considérée comme une matière à design et à expression (au même titre que le bois ou la céramique) et plus seulement comme de la physique appliquée.

Le Chant des Quartz est en phase de développement pour le design d’un instrument électro- acoustique inédit incluant d’autres cristaux piézoélectriques telle la tourmaline. Laura Couto Rosado collabore avec la Haute école de musique de Genève afin d’élargir la palette sonore des cristaux et de proposer prochainement un orchestre minéral.

salles voutées, villa Noailles

Carlo Clopath, SuisseDiplômé de l’ECAL, Lausanne

Laura Couto Rosado, FranceDiplômée de la HEAD, Genève et de l’ISDAT, Toulouse

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© Adrien Goubet © Marlo Kara

la salle de bain immédiateC’est une proposition issue de recherches plus générales nommées « l’espace immédiat ». Il s’agit d’une expérimentation mêlant aménagement intérieur et dessin d’objets, qui s’inspire de la légèreté des dispositifs utilisés dans la mise en scène théâtrale. Le nom fait d’ailleurs référence au « théâtre immédiat » que décrit le metteur en scène anglais Peter Brook dans l’ouvrage l’Espace vide, un théâtre qui s’adapte au lieu de la mise en scène.

Il est donc ici question de geste et de décor dans un espace donné. Adrien Goubet définit une habitation et une problématique contemporaine : habiter vite, pour une période courte et sans laisser de trace. Il imagine aussi les besoins primaires de la toilette — un tabouret et un bol d’eau chaude — et commence son analyse en décomposant l’ensemble d’une salle de bain classique (robinetterie, évacuation, sanitaires...).

Sa proposition condense les fonctions essentielles dans un ensemble léger et transformable. La forme est discrète et les matériaux traditionnels se combinent aux innovations techniques. On comprend instinctivement le principe du mât qui permet au pommeau de coulisser pour devenir douche ou lavabo.Plutôt qu’une composition maçonnée, cette salle de bain est un mobilier sanitaire : plancher, mât, vasque, tabouret et rideau.

coralsCorals est un ensemble de coraux en matière plastique qui se collectionnent, des bibelots assumés. Uniques, ils portent les marques de l’outil qui a servi au moule (spatule, crayon, tube). Pourquoi un jeune designer d’aujourd’hui se lance t-il dans une pareille aventure ? Car il est bien question d’aventure chez Marlo Kara.

Pensés comme des fossiles du futur que la mer aurait constitués à partir des matières plastiques qui la peuplent, les Corals nous secouent entre le présent et l’avenir. Le designer devient archéologue de sa propre époque : il révèle la beauté de chaque pièce en la nettoyant et la sablant.

taPis eartHLe voyage continue. Le designer explore la planète via Google Earth. Au fil des voyages, il collecte des « cartes postales », une découverte personnelle et affective de la Terre. Imprimées sur des tapis, ces cartes définissent un espace poétique autour de soi, le souvenir d’une contrée lointaine que l’on peut presque immédiatement s’offrir au retour de voyage.

Nommées d’après les coordonnées G.P.S. du lieu, ces images satellite sont une abstraction en même temps qu’une précision parfaite que l’on pourra explorer réellement à son tour, depuis son écran.

Adrien Goubet, FranceÉtudiant à l’ENSCI, Paris et diplômé de l’ESAD, Reims

Marlo Kara, Suisse | GrèceDiplômé à l’ECAL, Lausanne

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1 : 1 collectionEn s’insérant entre la phase de conception et de production, les nouvelles technologies de prototypage rapide (scannage 3D, fraisage à commande numérique) modifient le comportement du designer. C’est en analysant ces possibles que Silva Lovasova tente de définir des objets qui ne peuvent être produits sans l’assistance de ces technologies. Elle se lance dans une démonstration paradoxale : production et reproduction se confondent, le mimétisme tient lieu de réalité. Pour cela, elle choisit d’agrandir le mobilier d’une maison de poupée en conservant les qualités de l’objet original en plastique, le moindre défaut est parfaitement restitué : joints grossiers, disproportions, esthétique kitsch.

Elle produit tout un décor à la fois familier et grotesque ; une bibliothèque et ses faux livres, des lampes, un fauteuil impraticable et son coussin figé, un véritable service à thé, une insolite cacahuète géante.

À mi-chemin entre fonctionnel et fictionnel, ces fac-similés à échelle humaine évoquent immanquablement l’Alice de Lewis Caroll ou pourquoi pas le Gulliver de Swift. Mais l’intention de la designer est avant tout de révéler l’extrême perfection de cette révolution technologique.

obJets sirÈnesMalak Mebkhout est une designer, mais ce qui l’intéresse avant tout, c’est le processus de conception. Elle accepte de laisser de côté la concrétisation de l’objet pour ne pas laisser la technique dénaturer la poésie des chimères qu’elle dessine. Elle présente ici un ensemble d’objets et meubles potentiels surgissant de rêves et de fantasmes.

Le verre-iceberg, le cintre-pieuvre, le placard-barque et l’aspirateur-volcan sont des hybrides faits d’objets connus croisés avec des éléments fictionnels poétiques piqués dans la littérature et la mémoire collective.

Le prototype du cintre-pieuvre renvoie à la vision d’une créature agrippant ses proies (les vêtements) pour les dissimuler sous une veste. Le verre-iceberg montre seulement la partie émergée de la liqueur, la majeure partie du contenant étant cachée dans un écrin de céramique. La narration de l’objet le rend réel, on jurerait l’avoir vu.

© Peter Sit © Malak Mebkhout

Silva Lovasova, SlovaquieDiplômée de l’AFAD, Bratislava

Malak Mebkhout, FranceDiplômée de la HEAD, Genève et de l’ENSA, Paris

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PieZZograPHieÀ la suite de son mémoire sur l’incarnation technique dans le design, Axel Morales conçoit une imprimante jet d’encre en s’inspirant des impressions artisanales telles la sérigraphie et la lithographie. Il constate que l’imprimante domestique a modifié le rapport à l’image : on matérialise instantanément le numérique avec une obsession de fidélité à l’écran. Il propose, grâce à Piezzographie, de redécouvrir l’impression en ouvrant la machine, en la mettant en regard de ses précurseurs, et en se libérant des contraintes de format, d’encre ou de matière. S’appuyant sur les pratiques propres aux imprimeurs d’art et s’inscrivant dans une démarche expérimentale, il développe un logiciel de préparation de l’image, une tête d’impression autonome et un mélangeur d’encres. Il en résulte un objet au fonctionnement évident. Après un traitement de l’image sur tablette ou ordinateur (grain, points...), l’imprimante reçoit les informations et se déplace sur une surface plane pour y déposer une couleur après l’autre. La lisibilité du processus d’impression et son rythme permettent à l’utilisateur de reprendre la main à tout moment. Piezzographie propose une expérience esthétique de la technique. L’objet interroge le positionnement du designer et le comportement de l’utilisateur face à la technologie.

ar vagAu cours de ses études à Lausanne, Thibaut Penven rencontre un pêcheur du lac Léman ; leurs discussions ravivent la passion pour la navigation de ce jeune Breton. Il décide de concevoir un bateau en partant de l’analyse des besoins des pêcheurs professionnels et de ceux du dimanche. Les premiers doivent rejoindre leur bateau de pêche depuis la rive en évitant d’occuper une place permanente au port, les seconds souhaitent une embarcation économique et peu encombrante. Sa réponse est sous la forme d’un bateau pliant qui se porte à l’épaule. Ar Vag (« bateau » en breton) se déploie en cinq mouvements à la manière d’une tente de camping. Il se compose de plaques de fibre de verre prises en sandwich dans une bâche P.V.C. thermosoudée et prend sa forme finale grâce à un banc en sapin verni. Les rames s’intègrent parfaitement au format du bateau plié.

Les matériaux sont choisis pour leur qualité économique, leur légèreté et leur solidité. Clin d’œil au ciré des marins, la couleur jaune rend l’embarcation très visible sur l’eau. Bien qu’ayant de petites dimensions, Ar Vag est spacieux et confortable ; le pêcheur assis sur le banc à hauteur du bastingage est libre de ses mouvements.

Axel Morales, FranceDiplômé de l’ENSCI, Paris

thibault Penven, FranceDiplômé de l’ECAL, Lausanne

© Axel Morales, photographie : Véronique Huyghe © Thibault Penven

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À la manière d’un scientifique, Klemens Schilinger observe l’action des individus dans le groupe et tente d’en définir les principes de création collective. Son point de départ est issu d’une anecdote décrite par James Surowiecki dans The Wisdom of Crowds qui démontre la capacité de chacun, spécialiste ou non d’un sujet à y répondre avec pertinence.Il demande à des personnes de tous horizons de dessiner un cercle à main levée. En superposant les tracés, il obtient une forme étonnamment précise. La démonstration est faite, le groupe non concerté révèle son potentiel. Puis il applique l’expérience à l’objet.

cHinese WHisPers stools Il définit le matériel (de la pâte à modeler et des sections de tasseau), qui ne nécessite pas d’outil, et modélise une maquette de tabouret qui sera ensuite soumise cinq secondes à un échantillon de quarante-sept individus. Chacun reproduit avec le même matériel ce qu’il a en mémoire. En ressort un catalogue d’interprétations uniques dont trois sont présentées en taille réelle dans l’exposition.

cube oF Paint De l’analyse de ses premières expérimentations, il ressort que l’individu, soit s’efface à la faveur du groupe, soit est sélectionné au détriment des autres. Le designer entreprend de vérifier une hypothèse dont Cube of Paint est le résultat.Il observe les strates de peinture que les étudiants du Royal College of Art accumulent sur un socle au cours de cinq années de scolarité. Son action consiste à en prélever un cube de sept centimètres de côté, comme le ferait un géologue pour révéler la beauté de cette « pierre faite-main » et exposer la combinaison de ces précédentes observations.

De nouveaux articles émergent d’une étude qui s’est concentrée sur les aspects spécifiques et les propriétés des objets du quotidien. Ils résultent d’une étude sur la lumière, la couleur, la matérialité, la forme et les dimensions en rapport avec la fonction. Ces aspects sont remis en relation d’après une certaine logique qui procure une cohésion intéressante tout en étant suffisamment provocatrice. La plupart de ces objets sont fabriqués à partir d’un seul matériau et se concentrent sur ses qualités intrinsèques. L’effet de la lumière est examiné, exploité et appliqué à plusieurs travaux où les objets imitent, absorbent, réfléchissent, accentuent ou réfractent la lumière. Dans Rug (2014), fabriqué en laine mérinos, tous les éléments du tapis suivent une transition constante au cours de laquelle les couleurs chaudes deviennent froides, les fils courts et denses s’ouvrent ou se relâchent. Au cœur de ce volume tactile se trouve une multiplicité de textures à la fois visibles et tangibles. Vue et toucher sont associés dans plusieurs de ces travaux. La couleur est capable de tromper l’œil ; Mark (2011) est petit, lourd et massif. Sa peau huileuse et colorée est utilisée comme déguisement pour cacher le cuivre doré qui se trouve au-dessous. Son poids de 1,9 kg étonne. Mark fait partie d’une série de quatre presse-papiers qui étudient le rapport entre l’objet, le papier et les qualités de plusieurs surfaces.

L’apparence singulière de ces produits repensés joue sur les perceptions et les a priori de l’usager, ouvrant ainsi une nouvelle perspective sur l’utilisation et le rôle qu’ils pourraient avoir dans notre environnement.

Klemens Schillinger, AutricheDiplômé du Royal College of Art, Londres et de la FH JOANNEUM, Graz

tijmen Smeulders, Pays-BasDiplômé de la DAE, Eindhoven

© Klemens Schillinger © Tijmen Smeulders

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eXPOsitiONs

10 designers

scHolten & baiJ ings

FormescaPsule du design

matHieu PeYroulet-gHilini

nine - sélection de ProJetsPar marie-claude beaud

laureline galliot

ravel

cHarles et marie-laure de noailles, une vie de mécÈnes

Jean-baPtiste FastreZ

cHÂteau saint-Pierre

antoine boudin

WorKsHoP esatPm - cirva

Julie r icHoZ

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EXPOSITIONS

over tHe rainboW

À l’invitation de la villa Noailles, le duo de designers néerlandais Stefan Scholten et Carole Baijings opèrent une sélection large dans leur production pour présenter au public leur création. On retrouvera notamment des éditions récentes et pour certaines inédites ; tables en marbre Luce Di Carrara , Strap Chair Moustache, Dot Chair par HAY et Shift Cabinet par Pastoe. La science des couleurs qui les caractérise infuse la piscine de la villa Noailles dont le dégradé inspiré par le paysage et le ciel environnant est créé spécialement pour l’exposition.

Lidewij Edelkoort signe le texte du catalogue.

sChOlteN & BaiJiNGs

scHeltens & abbenes

Les designers ont invités à leur tour un autre duo, les photographes Scheltens & Abbenes pour une commande photographique sur la porcelaine, Tea with Georg Collection pour Georg Jensen, exposée dans le squash de la villa Noailles.

piscine et squash, villa Noailles

Tea with Georg Collection, Georg Jensen, 2013 © Scholten & Baijings

Dinner Table, Small Table 1 and Low Table 2 Solid Patterns, Luce Di Carrara, 2014 © Scholten & Baijings

Photographie : Scheltens & Abbenes

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EXPOSITIONS

sÈvres - HYÈres

Sèvres, en tant que manufacture nationale, a mis tout au long de son histoire ses savoir-faire dʼexception au service de la création contemporaine. Artistes, designers, architectes, créateurs ont enrichi son patrimoine pour créer à mesure des siècles une véritable histoire des formes.

Les designers qui y sont invités répondent à une triple question : la fonction avant tout, parfois contournée pour atteindre avec grande liberté une valeur plus symbolique de lʼobjet ; les savoir-faire manuels, comme source de richesse et de contrainte créative ; la matière porcelaine, rebelle lorsquʼon la travaille manuellement, puisquʼelle conserve la mémoire de chaque geste.

Ainsi, de cet « exercice » auquel se sont livrés de nombreux designers comme Ettore Sottsass, Michele de Lucchi, Naoto Fukasawa, Martin Szekely ou Pierre Charpin, résultent des pièces dʼexception par lʼaudace de leur composition, lʼexcellence de leur facture et le sens quʼelles recèlent.

FORmes - CaPsUle DU DesiGN

Adrien Rovero, designer industriel, amateur de process, quʼil soit artisanal ou industriel, met à l’honneur ces collaborations. En les présentant en regard de pièces qui ont été déclassées pour cause de défaut, il rend ainsi hommage à l’exigence de Sèvres.

romane sarFati , directrice sÈvres – cité de la céramique

commissariat   : adrien roveroscénograPHie   : normal studio

gymnase, villa Noailles

Exposition Formes « capsule » sèvres - cité de la céramique, Commissariat : Adrien Rovero, scénographie : Normal Studio, D’DAYS 2014

© photographie : Elodie Dupuis

Exposition Formes « Capsule » Sèvres - Cité de la céramique, Commissariat : Adrien Rovero, scénographie : Normal Studio, D’DAYS 2014

© photographie : Elodie Dupuis

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EXPOSITIONS

PiÈce montée

Excès, mauvais goût et indigestion viennent immédiatement à l’esprit, à l’évocation de la pièce montée. Souvent haute, parfois dégoulinante et colorée, toujours construite par superpositions et collages, il s’agit d’après le dictionnaire d’« une pâtisserie de grande taille, dressée de manière à servir d’ornement et imitant souvent des formes architecturales ». Aucun signe ne pourrait souligner le sérieux de l’entreprise s’il ne s’agissait d’un dessert associé à une cérémonie importante. Alors que la pièce montée est un gâteau traditionnellement servi à la fin d’un repas de fête, ma pièce montée entend présenter une joyeuse année de travail.

La Manufacture de Sèvres m’a proposé d’envisager la question de la céramique à l’échelle de l’architecture intérieure, en me laissant libre de choisir le matériau à lui associer. Pour l’installation Marie-Laure en Amérique, j’ai revisité une technique d’accrochage et de séparation de l’espace employée par les décorateurs français du début du XXe siècle : la corde. Partant de celle-ci, j’ai créé des jonctions qui structurent l’espace. La corde tient, s’enroule et tire sur ces pièces en céramique pour dessiner

mathieU PeYROUlet-GhiliNi

des cloisons, révélant par la même occasion les qualités structurelles et esthétiques du biscuit.

Le miroir Éléphant, projet pour la Galerie kreo, est un miroir lumineux rappelant les coiffeuses de loges de théâtre. Un néon et une structure en acier soutiennent un vaste miroir aux dimensions éléphantesques. Sous ses airs enfantins, il participe pourtant d’un projet sérieux : confondre source de lumière, forme et structure.

Pour le CIRVA, sont présentés les vases Contaminations construits à partir de collages de formes géométriques. Chaque pièce est émaillée selon un processus long qui n’a ni début ni fin, comme pour les dessins qu’il tente de simuler. Une fois l’émaillage terminé sur chacune d’elles, les pièces sont scellées à l’aide de silicone pour garantir l’assemblage temporaire du vase.

Mathieu Peyroulet-Ghilini est lauréat du Grand Prix Design Parade 2013.

galerie nouvelle, villa Noailles

dessin de recherche, CIRVA, 2014 © Mathieu Peyroulet-Ghilinimaquettes de vases, CIRVA, 2014 © Mathieu Peyroulet-Ghilini

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EXPOSITIONS

Chaque année à l’occasion de Design Parade la villa Noailles invite une personnalité du monde du design à sélectionner des objets récents autour d’un thème. Le nombre d’objet est déterminé par le chiffre anniversaire du festival, cette année ce sera donc neuf projets. À la suite de Lidewij Edelkoort et India Mahdavi, c’est la directrice du Nouveau Musée National de Monaco, Marie-Claude Beaud, qui répond à cette commande. Elle a choisi de travailler avec le designer allemand Konstantin Grcic et de réunir neuf de ses anciens assistants.

Nitzan Cohen, Pauline Deltour pour Puiforcat, Maria Jeglinska pour ligne Roset, Jérôme Nelet, Jonathan Olivares pour Knoll, Marie Rahm pour Polka, Charlotte Talbot pour Iiode, Yuya Ushida et Clemens Weisshaar pour Audi présentent chacun un objet qu’ils ont déterminé comme un lien avec ce designer.

NiNe

commissariat   : marie-claude beaudscénograPHie   : nitZan coHen

graPHisme  : maria JeglinsK a

hall et verrière, villa Noailles

Polkapots, Enamel Pots, Riess, Austria, 2006 © Polka, Marie Rahm & Monica Singer

Argent de poche, Puiforcat, 2014 © Pauline Deltour

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EXPOSITIONS

lucKY toad, vase Pour la cHance

En 2013, Laureline Galliot répondait à la commande du Conseil Général du Var fait à chacun des designers en compétition en créant un vase destiné aux fleurs cultivées dans le département. La demande consistait également à utiliser des ressources locales et travailler avec des artisans du Var. Lauréate du prix du design du Conseil Général du Var, elle a bénéficié d’une aide pour développer des prototypes qui sont présentés cette année à la villa Noailles.

Lucky Toad, Vase pour la Chance a été réalisé avec céramiste Marie-Christine Meyer, il est fait en barbotines colorées et rappelle les principes de création posés par la jeune designer.

laUReliNe GalliOt sautoir , villa Noailles

Lucky Toad, vase pour la chance, coulage barbotines colorées avec Marie-Christine Meyer, céramiste, 2014 © Laureline Galliot

Lucky sister, dessin Ipad, 1536 x 2048 px, 2014 © Laureline Galliot

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EXPOSITIONS

Le festival Design Parade est l’occasion de présenter des savoir-faire traditionnels et de faire se rencontrer, autour de ce patrimoine exceptionnel, les designers contemporains et les maisons qui le perpétuent. Nous avons choisi de mettre en lumière la Maison Ravel, poterie installée à Aubagne depuis 1837.

Implantée sur un foyer argileux, la terre utilisée par la Maison Ravel dit l’évidence d’une ressource locale, une appartenance commune où l’origine du produit et du sol sont indissociables. La poterie s’annonce comme « l’origine du lieu » où l’apport de l’émail, qui modifie l’état de surface de la céramique, déploie une gamme colorée vernaculaire, patrimoine qui finalement devient une particularité : un langage artisanal.

Performance de la terre rustique avec laquelle joue la Maison Ravel qui s’attache à l’utilité des objets du quotidien et qui serait devenue, avec la pratique contemporaine, un territoire d’invention et de renouvellement des usages de la céramique par le biais de collaborations avec des designers. Aussi le vocabulaire de formes de la Maison Ravel est donc fondé sur la tradition

Ravel

et la syntaxe de pots et jarres fonctionnels et pragmatiques provençaux tout en développant, par le design, une poterie française actuelle.

matHieu buard

Présentée à la Tour des Templiers, l’exposition est scénographiée par Jean-Baptiste Fastrez, designer lauréat du Grand Prix du jury en 2011.

À l’étage de la Tour des Templiers, Jean-Baptiste Warluzel présente une vidéo réalisée spécialement pour l’exposition. Il répond à une commande photographique de la villa Noailles dont une sélection d’images est exposée sur les Grilles du Musée, avenue Foch à Hyères.

exPosition du 6 Juillet au 31 août

tour des temPliersplace Massillon, centre historique

Ouverte tous les jours, sauf dimanches et jours fériés, de 9h à 12h30 et de 16h à 19h.

Entrée Libre

Poterie Ravel, Aubagne © Jean-Baptiste Warluzel, 2014 Poterie Ravel, Aubagne © Jean-Baptiste Warluzel, 2014

Tour des Templiers, centre historiqueet grilles du Musée, avenue Foch

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EXPOSITIONS

mise à Jour critique

Stéphane Boudin-Lestienne, né en 1974, est docteur en histoire de l’art. Spécialisé dans l’art et l’architecture du XXe siècle, il est depuis 2002 chargé de mission par Jean-Pierre Blanc, afin de mener un travail de recherche historique et d’imaginer un espace de transmission et d’interprétation du lieu. En 2009, il est rejoint dans cette tâche par Alexandre Mare. Ce dernier, né en 1979, est critique d’art et de littérature. Membre des rédactions d’Art Press et de la revue des Deux Mondes, il publie plusieurs ouvrages sur des artistes contemporains et sur des figures du surréalisme, comme René Crevel ou Georges Hugnet. Le travail scénographique de l’exposition permanente « Charles et Marie-Laure de Noailles, une vie de mécènes », est initié par le designer David Dubois et mis en place en 2010 (avec de Frédéric Teschner, graphiste et Raphaèle Billé, historienne d’art). Dès lors le projet prévoit de présenter des pièces contemporaines et d’inviter des artistes contemporains. En 2012, David des Moutis, né en 1984, designer, prend sa suite. Il réalise à la fois des scénographies temporaires et des objets spécifiquement conçus pour l’exposition permanente.

ChaRles et maRie-laURe De NOailles, UNe vie De méCèNes

L’accrochage 2014 est donc conçu comme une «mise à jour critique» (terme qui apparaît sur l’écran de l’ordinateur lorsque celui-ci est trop plein ou que de trop vieux logiciels s’avèrent incapables de traiter les nouvelles informations). Il s’agit de reconsidérer à partir des éléments déjà mis en place et la relation de travail installée entre les deux commissaires et le scénographe, le devenir de cette exposition. Cinq ans après son ouverture quel est son statut, quelle collection présente-elle, comment raconter cette histoire, comment là mettre en scène ? Des recherches historiques au design contemporain, du bâtiment-patrimoine historique de Mallet-Stevens à l’hyper-texte plus d’une grille de lecture est possible : au visiteur d’écrire son propre récit. De fait, l’accrochage 2014 n’a pas d’autre thème que sa propre mise en abime. Ainsi on découvrira une réserve installée au centre même de l’exposition, un frise chronologique, de nouvelles acquisitions tout en appréciant les nouveaux dispositifs scénographiques imaginés par David des Moutis : banc, luminaires, rideaux ou encore une nouvelle vitrine consacrée à l’ethnographie.

stéPHane boudin-lestienne et alexandre mare, commissaires

bâtiment initial, villa Noailles

salle de bains, exposition permanente, scénographie : David Dubois accrochage 2014, photographie : Lothaire Hucki

salon rose, exposition permanente, scénographie : David des Moutis accrochage 2012, photographie : Olivier Amsellem

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EXPOSITIONS

Le soutien à la jeune création est au cœur de toutes les actions menées à la villa Noailles. Avec une certaine continuité fidèle au couple de mécènes que furent Charles et Marie-Laure de Noailles, le centre d’art et ses partenaires soutiennent les premiers pas des nouveaux talents dans leur vie professionnelle : dotations, accès aux manufactures d’exception, rencontres pro- fessionnelles, expositions en Europe.

En réhabilitant les ruines du château Saint-Pierre, nous allons enrichir l’offre que nous faisons aux créateurs. Mise à disposition par la ville d’Hyères, cette petite maison nichée dans la végétation, construite pour la vicomtesse Vroomans Leclercq en 1921, puis propriété successive d’Edith Wharton, Tony Gandarillas et du couple Noailles, deviendra dès la rentrée prochaine un atelier de prototypage pour la mode et le design.

L’architecte Loïc Julienne de l’agence Construire a conçu des boîtes en bois et polycarbonate qui s’intègrent au bâti et le designer Antoine Boudin a dessiné les éléments mobiliers en canne de Provence. Jean-Baptiste Warluzel

ChâteaU saiNt-PieRRe dit villa gandarillas

filme l’évolution du chantier et le groupe de paysagistes formé par Camille Frechou, Damien Roger et Laura Roubinet réinventent le jardin.

Les résidents issus des concours mode et design de la villa Noailles disposeront d’outils précieux pour développer leurs collections, comme les machines à coudre offertes par le créateur Jean Colonna.

Ainsi, en décidant de soutenir l’aide à la production, nous complétons notre contribution pragmatique entre la résidence et l’exposition. Avec d’autant plus de conviction que c’est ce qui fait toujours cruellement défaut aux jeunes auteurs du design et de la mode.

Bienvenue et longue vie au château Saint-Pierre !

Jean-Pierre blancdirecteur général villa noailles

Un dossier de presse spécifique consacré au château Saint-Pierre est également disponible.

© Jean-Baptiste Warluzel, 2014 © Jean-Baptiste Warluzel, 2014

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EXPOSITIONS

Plein soleil

C’est sur une plage qu’on a vu débarquer Antoine Boudin, il y a quelques années, avec un petit bateau de sa conception. On ne sera donc pas surpris que David Pirone ait pensé à lui commander l’intégralité du mobilier de la plage de son restaurant Le Marais, du bain de soleil à la desserte. Pour le designer qui a passé de nombreux étés à Pampelonne sur la plage des Jumeaux dessinée par Marc Berthier en 1987, l’enjeu consiste à éviter plusieurs écueils : rejeter la pollution du tout plastique qui gâche bien des paysages idylliques, tomber dans un vague exotisme qui va chercher ailleurs ses références et enfin bannir ce faux luxe dans lequel le design se trouve littéralement ensablé. Pour le créateur, la référence tropézienne c’est d’abord le Club 55, autre célèbre plage privée, qui fut le point central du tournage d’Et Dieu créa la femme (en 1956), un lieu, un esprit qui reflète son époque. Voici la gageure : à Antoine Boudin de créer la plage varoise du XXIe siècle.L’enjeu consiste également à produire de la qualité pour un prix correct et 100 % made in France, dont 80 % made in Provence, même la ferronnerie exécutée avec précision par l’entreprise Sarragala à Roquefort-la-Bédoule. En effet, les matériaux choisis par le designer — la canne de Provence,

aNtOiNe BOUDiN

la toile des Olivades — ancrent résolument le projet dans sa région, en mêlant différentes préoccupations d’ordre économique et écologique à un amour sincère pour les savoir faire d’ici. Ce lien entre la vie et le design est au cœur du sujet.Une nouvelle fois l’univers maritime, cher au créateur, sert de point de départ : cabanes, ballons, parasols, drapeaux, une ambiance ludique et festive, des couleurs vives, orange bouée de mouillage, jaune soleil, soit une gamme naïve qui rappelle les seaux et les pelles des enfants. Un jeu de références, de détournement, à l’instar de la toile « sunbrella » bleu pacifique qui recouvre les matelas. Celle-ci est d’abord fabriquée pour les tauds des bateaux de pêcheurs, jusqu’à ce qu’Eileen Gray l’emprunte pour le store de sa villa E1027. Dans les années 1950, l’épais tissu bleu profond se répand sur les façades des immeubles modernes, une idée qui plaît au designer et qui l’incite à s’en emparer à son tour.Ainsi placé sous le signe d’une certaine sensualité, il ne nous reste plus qu’à mettre nos écouteurs, adopter une position horizontale, jeter un dernier regard distrait sur la trajectoire des gabians, s’endormir...

stéPHane boudin-lestienne

Palier 2, villa Noaillesatelier Saint-Bernard, parc Saint-Bernard

Le Marais - restaurant, plage

exposition au Palais de Tokyo, D’Days, 2014 © Antoine Boudin © Antoine Boudin

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EXPOSITIONS

Dans le cadre d’art-o-rama, Marseille, salon international d’art contemporain, Jérôme Pantalacci (directeur d’art-o-rama) et Isabelle Reiher (directrice du CIRVA) ont invité les étudiants de l’École Supérieure d’Art et de Design de Toulon Provence Méditerranée (ESATPM) à concevoir et réaliser leur espace de réception pour l’édition 2014.

Après un workshop de trois jours dans l’atelier du CIRVA, plusieurs projets autour de la lumière ont été réalisés et sont présentés durant la Design Parade 9 à la villa Noailles.

Grâce à ce projet, l’ESATPM affirme sa volonté de travailler en cohérence avec les institutions d’excellence du territoire pour impliquer ses étudiants dans une expérience professionnelle de qualité.

wORkshOP esatPm - CiRva

Workshop réalisé du 1er au 3 avril 2014, dirigé par Antoine Boudin et Olivier Millagou enseignants en design d’auteur à l’ESATPM et avec les étudiants : Meggane Ben, Sofia Bondarenko, Brian Caddy, Dylan Casasnovas, Jin-ah Jang, Jin-hee Jang, Zagros Mehrkian, Guillaume Parent, Eve Schmidt et l’équipe technique du CIRVA : David Veis, Raphaël Veloso, Fernando Torre, Cyril Rocherieux et Christelle Notelet.

Pendant les trois jours du festival seulement

jardin, villa Noailles

workshop ESATPM-CIRVA, 2014 © ESATPM workshop ESATPM-CIRVA, 2014 © ESATPM

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EXPOSITIONS

arrêt sur obJet

Julie Richoz a une idée en design… L’idée pour l’artiste, qui selon Deleuze, vaut le concept pour le philosophe. Et une idée est un événement rare, une fête, un potentiel d’expression. Julie a une idée en design comme d’autres ont des idées en cinéma ou en peinture. La sienne est de penser le ou les mouvements possibles autour de l’objet avant même d’en saisir les contours. Alors naturellement, l’objet s’inscrit dans l’air ambiant, il habite l’air du temps. Julie pense en courbes mais surligne ses croquis de mots en capitales. Etreinte et contraintes… Cette pensée en arrondis transcrit les plis de l’air, d’un souffle qui finit par enserrer l’objet puis par se loger à l’intérieur ; et le découvre à nos yeux comme la buée révèle des empreintes sur une vitre. Alors, le travail du designer est-il d’inventer l’objet dans ce que Gilles Deleuze aurait qualifié (sans doute, peut-être ? mais rien n’est moins sûr !) de blocs de mouvements-espace (cf. le cinéma comme des blocs de mouvements-durée) ?

JUlie RiChOz exposition associée

espace d’art Le Moulin, La Valette-du-Var

exPosition du 1 er Juillet au 23 août

vernissage le 28 Juin à 19H

esPace d’art le moulin8, avenue Aristide Briand83160 La Valette-du-Var

Ouvert du mardi au vendredi de 15 h à 18 hSamedi de 14h30 à 18h30

et le matin sur rendez-vousEntrée libre

Renseignements au 04 94 23 36 49www.lavalette83.fr

Arrêt sur objet, exposition à la villa Noailles en 2013 © Julie Richoz, photographie : Lothaire Hucki

tapis, dessin, manufacture Cogolin 2014 © Julie Richoz

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EXPOSITIONS

La villa Noailles invite cette année encore des antiquaires et libraires à opérer une sélection dans leurs collections. Présentées dans le jardin, elles offrent un regard singulier sur le livre et le mobilier du XXe siècle.

On retrouvera la librairie éphémère de Guillaume Ingert et François Cam-Drouhin (présents lors du dernier festival international de mode et de photographie), Pssstt.com (avec une sélection de meubles en rotin), Rémi Colombet, habitué du festival, et une sélection d’antiquaires de la région.

liBRaiRie éPhémèRe et maRChé DesiGN viNtaGe

librairie éPHémÈre

tailor bookswww.tailorbooks.com

instagram.com/tailorbooks

marcHé design vintage

Librairie theatrum mundiwww.facebook.com/theatrummundi83

Aux puces de pantruche www.pucesdepantruche.fr

Galerie EGM / Rémi Colombet egmgallery.tumblr.comwww.egm-gallery.com

summer house et jardin, villa Noailles

© Lothaire Hucki, 2013sélection Tailor Books

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Diplômée en 2012 de l’ENSCI, Laureline Galliot remporte le prix du design Conseil général du Var en 2013.

C’est dans la recherche de nouveaux outils de conception, de modélisation ou de production que la designer articule sa création. En floutant volontairement les limites entre l’objet et son dessin, Laureline Galliot propose un travail hybride où les différents temps du design se mélangent. À travers deux workshops, elle invite le public de tout âge à découvrir une autre manière d’appréhender le design.

Samedi 5 Juillet : 15h - 17h - Château Saint-Pierre Dimanche 6 Juillet : 14h - 16h - parvis, villa Noailles

à partir de 6 ans, 20 personnes maximum par atelier. Gratuit, dans la limite des places disponibles.

Renseignements et réservations :Hélène Fontaine

h.fontaine@villanoailles-hyeres.com Guillaume Vacquier

g.vacquier@villanoailles-hyeres.com

Diplômés en 2011 de l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, Camille Fréchou, Laura Roubinet et Damien Roger travaillent actuellement sur les jardins du château Saint-Pierre, futur atelier de prototypage pour la mode et le design.

A travers des relevés minutieux de la végétation existante,une réflexion sur le statut d’indigénat des plantes et la compréhension des formations topographiques, ils retracent l’histoire du site avant de faire projet. C’est par ces investigations de terrain que le paysagiste tire le meilleur parti d’un climat, d’une orientation et du voisinage de différentes espèces végétales. Une fois cette mise en dialogue établie, le projet cherche à révéler les potentialités d’un territoire en suggérant de nouveaux usages possibles.

Les paysagistes invitent le public de tout âge, le temps d’un atelier, à herboriser: il s’agira de reconnaître et de collecter des végétaux pourcréer un herbier sur le thème du voyage des plantes.

Samedi 5 Juillet : 10h-12h - jardin, villa Noailles

atelieR DesiGNatelieR - JaRDiN

ateliers

Lucky Cat, dessin Ipad, 1536 x 2048 px, 2014 © Laureline Galliot© Jean-Baptiste Warluzel, 2014

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Programme

veNDReDi 4 JUillet

19h - 21h La librairie éphémère et le marché design vintage- jardin, villa Noailles

19hVisite de la première tranche des travaux du château Saint-Pierre avec Patrick Bouchain, Loïc Julienne, architecte, agence Construire et Antoine Boudin, designer

19h30 Ouverture officielle du festival et des expositions, cocktail - parvis , villa Noailles

sameDi 5 JUillet

9h30À l’ombre I - Présentation du château Saint-Pierre, atelier de prototypage pour la mode et le design par Patrick Bouchain, Loïc Julienne, architecte, agence Construire, Antoine Boudin et Constance Guisset, designers- jardin, villa Noailles

10h - 21hOuverture des expositions, de la librairie éphémère et du marché design vintage- villa Noailles

10h-12hAtelier - Jardin avec les paysagistes Camille Fréchou, Damien Roger et Laura Roubinet- parvis, villa Noailles

10h30Navette depuis la villa Noailles pour une visite de l’exposition de Julie Richoz à l’espace d’art, Le Moulin, La Valette-du-Var

15hAtelier Design avec Laureline Galliot, designer lauréate du Prix du design du Conseil Général du Var 2013- château Saint-Pierre

17h Séance de dédicaces : Yves Mirande, Michèle Champenois et Marc Held, Mathieu Peyroulet-Ghilini, Alexandra Midal, Baptiste Rossi- villa Noailles

18h30 À l’ombre II - discussion avec Stefan Scholten et Carole Baijings, designers et avec Maurice Scheltens et Liesbeth Abbenes, photographes- jardin, villa Noailles

DimaNChe 6 JUillet

10h - 19hOuverture des expositions, de la librairie éphémère et du marché design vintage- villa Noailles

10hNavette depuis la villa Noailles pour une visite de l’exposition de Julie Richoz à l’espace d’art Le Moulin, La Valette-du-Var

11hInauguration de l’exposition Ravel- Tour des Templiers, place Massillon, centre historique

14hAtelier Design avec Laureline Galliot, designer lauréate du Prix du design du Conseil Général du Var 2013- parvis, villa Noailles

16hÀ l’ombre III - discussion avec Marc Held, designer et Michèle Champenois, journaliste, à l’occasion de la sortie de l’ouvrage Marc Held 50 ans de design (éditions Norma)- jardin, villa Noailles

17h30À l’ombre IV – Réseau européen de soutien aux designers. Invités : Alexandre Lambert, directrice de MAD Brussels, Giorgia Morero, Wallonie-Bruxelles Design/Mode, René Jacques Meyer, directeur D’DAYS, Sabine Voggenreiter, directrice Passagen Cologne, Jean-Pierre Blanc, directeur général villa Noailles et Design Parade- jardin, villa Noailles

18h30 Remise des prix en présence des membres du jury présidé par Stefan Scholten et Carole Baijings- parvis, villa Noailles

Réservation des conférences par téléphone au 04 98 08 01 98 ou à l’accueil de la villa Noailles. Gratuit, dans la limite des places disponibles.

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le Festival et la villa noailles remercient

KÖLN

Quand les fleurs sont bellesHORTISUDF l e U r S D U V a r

partenaires institutionnels

partenaires principaux

partenaires

partenaires logistiques

partenaires medias

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eXPOsitiONsà la villa NOailles

- 10 designers, concours- Scholten & Baijings- Mathieu Peyroulet-Ghilini- Formes - Capsule du design,

Sèvres - Hyères- Nine, sélection de projets

par Marie-Claude Beaud- Laureline Galliot- Charles et Marie-Laure de Noailles,

une vie de mécènes- Jean-Baptiste Fastrez- Workshop ESATPM au CIRVA*

eXPOsitiONs hORs les mURs

- château Saint-Pierre- Ravel - Tour des Templiers, place Massillon

et grilles du Musée, avenue Foch, Hyères- Antoine Boudin, atelier Saint Bernard *

et Le Marais, restaurant-plage, boulevard de la Marine, Hyères

*exposition pendant le festival seulement

eXPOsitiON assOCiée

Julie Richoz, Arrêt sur objet, Espace d’art Le Moulin, La Valette-du-Var, du 1er juillet au 23 aoûtVernissage le 28 juin

RéseRvatiON Des atelieRs

Hélène Fontaineh.fontaine@villanoailles-hyeres.com Guillaume Vacquier g.vacquier@villanoailles-hyeres.com

villa NOailles

Du 9 juillet au 28 septembreLa villa Noailles est ouverte tous les jours sauf mardis et jours fériés de 14h à 19h.Les vendredis, ouvert en nocturne seulement de 16h à 22hEntrée libre

Visites guidées gratuitesLes mercredis, jeudis, samedis, dimanches et lundis à 15h et à 17h30. Les vendredis à 17h30 et à 19h (inscriptions au 04 98 08 01 98et à l’accueil de la villa Noailles)

villa Noaillescommunauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée

Montée Noailles83400 Hyères contact@villanoailles-hyeres.com T 04 98 08 01 98 / 95 et 06 38 17 92 99

Jean-Pierre BlancDirecteur général de la villa Noailles et du festival Design Parade

tOUR Des temPlieRs

Du 9 juillet au 31 aoûtLa Tour des Templiers est ouvertetous les jours sauf dimanches et jours fériés de 9h à 12h30 et de 16h à 19h.Entrée libre

BOUtiqUe De la villa NOailles

Retrouvez une sélection de livres et objets en lien avec les expositions ainsi que le catalogue du festival.Collection villa N. par Vilebrequin disponible à la boutique de la villa Noailles.

inFormations Pratiques

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atelieRs PitChOUNs

Les portes du temps

Ateliers de pratiques artistiquesMode, design, architecture, photographieLes 15,16,17 et 18 juillet

Présentation aux parents et au public le vendredi 18 juillet à partir de 18h30, suivie d’un apéritif

JOURNées eUROPéeNNes DU PatRimOiNe

villa Noailles et château Saint-Pierre

- Visites guidées- Atelier en famille- ConcertProgramme à venir sur le site internet de la villa Noailles. Informations et réservations au 04 98 08 01 98Gratuit

Horaires spéciaux :de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30

OlivieR amsellemîle DU levaNt, île DU titaN

Commande photographique

Previewvernissage le 19 juillet à 18hexposition du 20 juillet au 21 septembre- île du Levant, place André et Georges Durville

Expositiondu 19 octobre 2014 au 18 janvier 2015vernissage le 18 octobre à 18h- villa Noailles

Programmationà venir

PRessePhilippe Bouletboulet@tgcdn.comT +33 (0)6 82 28 00 47