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Recueil de poésie de Baptiste Gourgouillon

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VICISSITUDES

EMAUX

ENSANGLANTES

Baptiste Gourgouillon

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SOMMAIRE

Le Banquet de l ’Hymen 4Melancolie 5La Tendresse 6Autore 7La Valse 8Aurore, ô désespoir nimbé de félicité prochaine 9Muse 10Bacchanales Sensuelles 12Décantation Chrétienne 14L’ Epouse de l ’Espoir, ou Chant des Espaces 18Expiations Sanguines : envol vers l ’effondrement 22Mer 24Iode 25Claire et sentimentale 26Les Sables du temps 27Irisation 29Occlusion Amoureuse 30Noces Biologiques 31Soul Martini 35 Emancipation 36Aux Romantiques spécieux du XXI ème siècle 37Sonnet des cimes terres. 41

3

Concordantes déraisons 43Négatif du Printemps 46La Lune de Magritte 48Sensualité Carbonique 49Bréviaire 50Noire à l ’Ode 51Colombe 52 Ode à l ’Océanide 55Ode à L’Alcyon de Pourpre 57Le Tombeau de Mallarmé 59Le Clocher 60Les Yeux du Crépuscule pleurèrent sur sa robe 61Ôde 62

4

« La poésie a, comme la vie, l’excuse de ne rien prouver »

- Emil Michel Cioran, Précis de décomposition

5

Le Banquet de l’Hymen

Enceints de vespérales contusions,S’ébrouent, émois térébrants,

Murmurent aux limbes du vent,Leurs mâles aspirations.

A ces souffles baisées,Les soies de la bâtisse,

D’ardeur s’alanguissent,D’effroi tapissées.

Mâchurées à l’envi,D’opales nuptiales,

Logorrhées sidérales,Sont ses flancs épris.

Crépuscule lascif,Mire ces fronts délavés,

Ces étages oisifs,Par ses feux consumés.

En tes perfides replis,Intimités de gravelles,Minées par tes roulis,Gît brune fenestrelle.

Ensauvée du tumulte,Echeveau sensuel,

De ses antres adultes,Exhalent leur fiel.

Luisent amendées ,De ses tréfonds d’étain,Les rances Empyrées,De penseurs chrétiens.

Foisonnaient outre raison,En chambre harangueurs ,Dégorgeaient les toisons,D’augustes raisonneurs.

Ces perles de l’Esprit,Aux teintes fermentées,Se hâtaient aux cloitres,

Havrits de félicite.

Fussent-elles révérées,Racionations funestes,

Mages et brulots,éthérées sagesses,

Teignaient de certitude,Ces architectoniques,

Faste de reliques,D’antiques rectitudes.

Glapissants bourgeois,Barbouillés d’insouciance,

Frondaient les espaces ,Delà poussières rances.

6

Mélancolie

S’amoncellent flammèches,en ces soirs brûlant de haine.Courent aux nues revêches,

Les fougues obscènes.

Se raidissent éthérées,Les voutes de colère.

Coiffant ces relents de fer,Ces souffreteuses échappées.

Alors nos pupilles s’iriseront,Devant ces champs d’agate,

Sur lesquelles nos troubles féconds,Se brisent à la hâte.

Et nos chants lentement,Arias du désenchantement,

Flotteront d’indécence,Sur ces lieux d’inconstance.

Jusqu’à ce qu’enhardis,Jaillissant de nos abîmes,

Nous découvrions sublimes,Nos reflets étourdis.

7

La tendresse

Que la belle caresse,Sur les linges de liesse,

Se drape et s’élève,Par les limbes de ta peau.

Délaissons ces maux,Emoussons ces glaives,Puissent ils se fendre,Ehontés en cendres.

Du souffle de nos vœux,Luisent les larmes,

Qui brunes mélopées constellent,Les lunes de nos espoirs.

Au demeurant ne faillissent elles,En piètres stèles de miroirs,

Quand ces effeuillements nuptiaux,Ne scandent que flétris idéaux.

8

Aurore

Aurore, tu perces, éclates, scintilles, saisis !A tes cotés, blême et sagement attendri , je frémis.

Rompt , ma somnolence, de rêveur éternel.Blafard , pâteux que je suis, mourant de sommeil.

Tente-je de te contempler, sitôt te mire.Toute concentration n’est que broutille

Ma cécité, munie de cet exquis désarroi, pétille, aussi m’astreins-je à me défier de tes lyres.

Tu te dévoiles finalement, rageuse passion du ciel.Il n’est de regard, il est une fusion irisée.

Il n’est de lèvres, sinon d’implorations fidèles.Il n’est de sourire, sinon de déchirement charnel.

Il n’est d’œil que de rose noircie de lucide amertume.Il n’est de sourcil que de courbes d’attentes princières.

Clichés postérisés se débattant avec colère,Se perdent ruisselant, en ta chevelure, caravelle posthume.

Ce vaisseau aux lignes pénétrées de fougue marine,Se fait il orgueilleuse vedette, baroque Atlantide,

Candide et tendre voilier, ou gothique éclosion fine ?Ne sais je que souffle, halte, tu mues, féline !

Les voiles se crispent, et t’aperçois-je au débotté !ô regard de liesse, , il n’est que pâle tristesse.

ô lèvres lascives , il ne surgit qu’espoir masqué.Toi Sourire enjôleur , crucifixion d’allégresse.

Contempler l’étendue lyrique de ta voilure,cette abrasion du cœur, je l’aime si pure !

Janus de femme, rayonnent les ailes du désir,Et verse en nos cœur les anathèmes du plaisir.

9

La Valse

Leur regard se figèrent,leurs yeux crépitèrent,leurs pupilles sévères,aux couleurs stellaires,

Festoyaient.

Leurs mains se pétrirent,leurs doigts se confondirent,

leurs caresses lunaires,aux saveurs amères,

S’égaraient.

Leur visage s’effleurèrent,leur nez se taquinèrent,leurs bouches fluettes,aux senteurs muettes,

Trépassaient.

Leurs bras se cabrèrent,leurs jambes se fanèrent,

leur corps échevelés,aux courbes éfilées,

S’embrasaient.

Leurs cœurs implosèrent,leurs âmes s’étiolèrent,leurs envies folâtres,

aux prétentions d’albâtre,

Se dévoilaient.

L’écume de ces influx,aux effluves charnues,courrait se jeter, émue,par les rives des nues,

Assagie.

Pour enfin de mille,feu briller à point,

enflons ces douces pupillesde sceptres coquins,

Audacieux.

D’une sage discipline,vous nymphes d’argiles,

passionnez donc ces cajolinesDansez, valsez, gentes îles.

10

Aurore, ô désespoir nimbé de félicité prochaine

Les jours, péniblement s’égrènent, fruits de lumière,Ruissèlent, urbaines ou rurales chimères,

Se couchent, anarchiques, en ce sein perpétuel,Que tu formes, ô habitude, fatras spirituel.

Ne connais tu nulle règle, fatale horloge,Dame du Temps, ou reposes tu, par quelles doges ?

Il se faut naitre divine, lumineuse princesse,Pour du souffle des saisons n’arborer de liesse.

Diurne égérie, te découvres , immense !Pour embrasser nos sens d’une telle suffisance,

Que si de temps, par ton injure, s’en fut,Que serions nous dupés, pantins déchus !

Aux confins de ton emprise, pourpre albatros,Enfle, plaie audacieuse , une rauque clameur,

Cours, en ces îvres poumons, agile pathos,Emplis nos cœurs de haine, chagrin grimé de peur.

Désespoir, tu surgis, de cette âme flétrie,Sabres éhonté espoir et confiance, à l’envi !

Féroce vieillard, tu fonds sur les jeunes âmes,Qui souillées, se confondraient benoîtes, en larmes.

Aurore des cœurs, et frimas de l’esprit,ô désespoir, cette âme, tu n’en fais que charpie !

ôtant, insatiable traitre, son charme timide.Ne laissant, passée ta route, qu’illusion fétide.

Déferlent, lyriques, nous secrets contemplateurs,de nos naïfs zéphyrs, foudres romantiques,

les émotions pures, saines ambitions épiques,Berçant le cœur, de la fragrance du bonheur.

11

Muse

Eternité sourde et balourdeLà, nous plantons de l’éphémère,

les chagrins de ton temps,m’apaisent.

Les haines de ma peause hâtent à tes mépris,

nichent en leurs larmes,qu’ils déglutissent sur,

le champ de nos entrailles.

Tes peaupières sontdes caroussels qui,

dilacèrent la chair demes réticences et ,

barbotent ,les humidites de,

mes sangs.

Ton existence materielle,parjure,

le caveau de mes lactescentes,virginités,

mes trompes phosphorescentes,tes boyeaux endeuillés,

de souvenirs ecarquilles,hagards,muets.

Cabotine fifreline,incendiée d’étrangeté,

liée par les frimas,de rances secousses,

de ton aveulissement.

Tes regards sont ,les putrescences de mes regrets,

et leurs désolations,leur chair,

qui de leurs amères souffles,tressautent à l’expiation,

de les odorer.

L’épanchement de ta vie,qui bâtit de l’absence,

sur ces guirlandes contrées,enchantées de myrrhe,

acidulée,au goût de nos lèvres bariolées,

gercées de nos fertiles,désirs.

Les fantasmatiques oripeaux,des mondes emplis d’ec-

-toplasmes qui,scandent nos vies,

gorgés de nécessité,malsaine désuetude.

12

Toi et tes adultes infirmités,s’effondrent sur le musc,

de leurs enfantillages celés,elle qui refoule sa,propre mutilation,elle qui abîmait,

les contractions de l’optimisme,lui qui corrompait ses,

matrices de gel.

Elle ôte son insuffisance,de son propre,

chef,absent,

à trop aimer s’honnît,et s’abandonne chaque jour,

pour se fuir contemplée,aux solitudes de sa terreur.

Se composer aux typhons,de l’ex-,

-ecration de soi,les airs de la félicité,

elle viole les nuages et absout leur tours,à la fin de,

leur dicter candide,ses manières de velours,

ses soins trempés de maladresse,noircis de ses oublieuses,

amours.

Regagne toi,Enfonce donc tes Parques,

t’effleurerais,tues ?

Occis le moi, non,le nous ? Feu fut fait,

que Jamais !

Que jamais si je fends les,extrêmités des lignes,

de tes chants,à mes appels tiédis,

nous n’ en rechapperons.

Mais c’est ourelés aux,chappes de nos songes,que nous nous oserons,

oui nous vagabonderons à,leurs gouttes,

ces oniriques biles surannées,qui s’écoulent à nos,

toussotements esseulées.

Que naisse dans l’ire-,-solution cubiste,

dyonisaque,que poussent des mécréants,

parfums de nos amours,de lancinants espoirs.

A dessein de murmurer, d’une frèle et seule voix,

aux purulentes muqueuses,des stèles asséchées de l’Homme,aux combles de nos existences,

je vis.

13

Bacchanales Sensuelles

- Elégie au mercantilisme qui buvote ses vignes désirs -

Alcools dégénérés s’entichent de mes soupirs

se lovent fripons parle châle de mes

regrets.

- Angines sociétales et rhumes chaleureux -

Des mondes s’étouffent,des joies s’embourgeoisent,

des spleens se mutinent,les foules s’épandent

par les pulpeuses grâces,de tes larmifères

assurances.

- Neurasthénie prospère, cyclothymie pouponne -

Onctueuse succube, tu taquines, féline,

les timides déglutitions,des saliveuses ormes,

de mes labiales dorures.

- Entropie fangeuse, vaporeuses nimbes résiduelles

14

Brigande trainée,sur mes organiques,

sucs,mes idiomes buccaux s’éparpillent,

tes abrasions funèbres murent,les pointes de mon goût,dans le caveau parfumé,de tes blandices nuances.

- J’aime ta cage thoracique, décès identitaire de l’être -

Toi la bacchante périmée, tu commets les outrages,

à mes raisonnées,tu ries à ainsi,

déployer mes gorges brulées,parader sur mon plume foie,

m’écorcher, toi l’amour insalubre,à mes concupiscences,

te pendre à mes naïvetés.

- aciérie copulatoire, syncope sensorielle, ravissements -

Tu t’occis à mes tenaillements,quand encore je te loue,

et c’est hors de tes bouches,que mes assèchements se fanent,

à jamais, que mes vides,se noient dans leur mansuétude.

- Pollination cancérigène, boisson de l’absence -

Toi le calvaire félicité qui,fait de mes biles tes chères,

mes os tes pérennités,de mes peaux tes lits.

- décrépitude éveillée à l’éphémère résiduel de nos vies -

C’est par tes seins,efflanqués des létales fortunes dont tu

m’affubles,que mon aise infectée,

s’épaissit,de ta déchéance,

auréolée.

- Ci gît l’expansion infinitésimale des va-poreuses nimbes des humaines trépidations

alcooliques-

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Décantation Chrétienne

CHAPITRE PREMIER : CAVALCADE SILENCIEUSE

Le bleu du ciel,faconde élancée,

chuchote à mes ombres,son leste avènement,

aux cimes atmosphères.

D’houles rayonnées,flaques immenses,

à mes tempes auras,fléchissent repues.

Au flancs craintifs,panoptiques attiques,

de mes morveuses candeurs,s’apesantissent éprises,les linges inclinations,

de pamphlétaires apôtres.

Blondes soyeuses,humectées de plénitude,

gisent à mes vues,en blêmes congestions,des rances Empyrées.

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CHAPITRE DEUXIÈME : ANNONCIATION

Ma vierge cécité,à ces turgescences inspirée,

goûte calfeutrée,les biles de lumières,qui peaux de soleil,

sanglotent,et luisent dégressives,

sur mes brulantes pupilles.

Ce n’est qu’aux fastes reploiements,de leur zefs ailes,

que des angéliques salissures,de nues inverties,

dégorgent sylphides,les sèves oripeaux,des soies d’éternité,

mers stellaires,fendues par eux,us des cumuls,

insatiables avances,des frèles amours,

pourvues de mobiles,assassinats,

éventraient à loisir,les cotonneux espaces,

d’un azur meurtri.

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CHAPITRE TROISIÈME : ATARAXIE

Dehors, ça tape très fort,L’ange farfouille sur ses,

contines hauteurs.

La cigarette se chappe,aux souffles des matelots,

barboteux nuages,il fait beau.

Sur la plage, Jeanne rit.ça flotte, nécrose futile.

18

CHAPITRE DERNIER :ELEVATION

Oui maman chérie,le gamin s’écrie que voici,

abracadabra ça flotte !mais ne t’avais je point,

bien gardé chéri,écumait l’aigrie nymphe,le lac recèle de mystères,ne t’en vas pas trop loin,je suis grand et raisonné,

je suis, guerre,un bébé.

ça stagne en l’antre,deux pour lèpres

insatisfaites mortitudes,pleureuses,

la misère coagule à ses lèvres.

Bien malheureux l’homme intrépide,torpide aux fanges,

luminescentes,il s’est,

mourrut.

Le garçon tripote à plaisir,les ires coulantes,de ma vésicule.

ça bullote la surface,sa mère boit du lait,Ging sang perfusion,

percolateur sentimental.

On croule de soleil.L’irréalisme abonde,

L’éternité est aux abois,de ses lâches,renoncements.

19

L’ Epouse de l’Espoir,

ou

Chant des Espaces

Littoraux pelés,nervures de houle.

Villages enfumés d’hébétude,solidarités casanières, brumeuses,

cosmiques.

Joues de lumière,humidités champêtres,

insinuations de la rosée,matin poreux.

Coulée poisseuse,se prélasse la Jetée ,

amère lessive.

Lisses évents de ses bois, ses piliers de,

charpie gorgés ,dépiécés par de frustes limpidités,

des fastes nuages,qui charbonneux zefs refoulent,

le fiel marin.

20

Ombre portée sur ces éperons,terminaux spongieux,

s’amorce silencieusement.La jeune femme s’ébroue véloce aux,

Crètes allitérations,des redondances de l’air,déflagrations huileuses.

La soie des cheveux s’énamoure des,salinités du temps.

Son corps se fige instant,se lénifie argile,

s’épure et s’alourdit,intestine querelle des flancs d’eau.

Elle respire l’éternité,Les vibratos de la contingence,

appliquée qu’elle se fend,En cette course.

Elle glisse, l’airelle des vents,sur les dorsales boisées,enfourche l’optimisme,

sur les jacassements aqueux.

S’endolore du sang, gémit apeurée au demi,

vers le lointain,crisse, se vide,

tel un soupir sabréde ses déglutitions.

21

Pêcheur de mari,Mitose du temps,

incandescence de l’espoir,crise des printemps,

gels remugles.

Friselis aux horizons,buées du relan,

hypothétiques les chalutiers,elle polissonne, l’intrépide.

Linéaments et incertitude,ballotent ses cœurs.

Elle danse sur les heures,inerte, hostile au sourd avènement,

aux ébullitions des réalités.Léchée de son séant sensoriel,couchée par ses épuisements,

elle attend.

Un temps elle crie,elle veut loue se saoule,

d’irréalité,pierre matérielle qu’elle devient,

aux râpeuses complaintes de,son bois de pont.

22

Charrie son être aux ,Mercis des saisons.

Les gouttes de ses,souvenirs s’abattent,

dans les bruissement du repos,retour des ballotements du doute.

Ectoplasme lacté,il s’étend sur,

ces brouilles infinies,ces pulsions impressionnistes,

qu’elle croit aviser,au loin,

aux lames fines,des éternités.

Voila donc une,bouille de couleur,

ricanement se perdant au loin,ne put-ce être en ces confins,

mon matelot de mari,se dit elle,

dans une féconde lampée.

Elle se détache à la,seconde, rit.

Elle se flatte exulte,gargouille crache hors,

de ses bouches vrillées par,les furias marines.

La crête l’emporte,la mère est veuve,

de l’insatiable épouse,de l’impossible.

23

Expiations sanguines : envol vers l’effondrement

Le vent des outres,évanescentes nacres,

de tes sanguines foules,s’ébroue au fébrile,

sur les mousses vallons,des zouaves huméfactions,

de mon odorat.

Les souffles couleurs,métalliques brulures

de mes larynx archées,de souffre s’épaissisent,

par les voutes splendeurs,de mes fluents esprits.

Psychotropie gaillarde,révolutions goutelées,ventrues décoctions,

fragrances absolutions,archanges, ô,

orbes seulettes.

Les devenirs se tétanisent,en de pulpeux passés,

qui d’épars oublis,dépérissent.

24

L’abscon temps,dégénère nos présents,

qui rance lampée ferraille,les voiles de l’ailleurs.

Dilaté dans l’ennui,le statique écoute et,à demi me chuchotte,

en cachette incessante,roucoulant d’arrogance,à mes nymphes oreilles,

la sempiternelle.

« Aspirant aux fastes rhumes de l’innocence,n’obstrue guère de la souffrance,

ses propices relans,

vers ton absence»

25

Mer

Gangue souffreteuse,cristal de désuetude,

Caresse ferugineuse,pétulence des abîmes,

Fragrance de mes bouches,fifreline langoureuse,

Frisolis assymphonique,arcanes hébétées,

Pointillisme vacant,murmures houleux,

Brulôt du présent,larmes de la saccade,

Chantent les vagues,harpies du devenir.

26

Iode

La mer et ses grandes lampées noirâtres,Le ciel, fragrance du temps,

Tes yeux, timoniers de l’ailleurs,Ses lèvres, murmures du devenir,Je suis le fossayeur des étoiles.

27

Claire et Sentimentale

La chape du tourment,coulure de tes inconstances,

maquille ton ennui.

Un cumulus rougit.

Sa pupille s’’effondre d’exotisme,les follicules du factice,

scintillent.

Le sentiment, cajolerie nombriliste,s’infiltre.

Sur les glaces de l’instant,

se souille de chair,puis s’évanouit.

28

Les Sables du Temps

Dansent,

les oriflammes du Bonheur

pénétrés d’une invisible candeur,

Satrapes bouillies d’eau,

sauvage.

Ne fût ce que trop tôt qu’administrèrent

l’ouvrage.

Célérité de l’âme, promptitude de l’élan

Ne sont ce qu’impressions

ou volutes géants ?

Servir aux farandoles de l’effort ou

glaner le décrépi,

Parcelles insondées du vital meurtri.

29

Farfelues idoles de

contines d’antan,

découpant sur un fond d’airain

l’amertume givrée.

Mythes éclopés, éternels relans

D’une sombre époque aux

restes nimbés.

Alliés de la troupe ferraillante des

cèdres du temps

Récoltent enchassées les découvertes futures

Ruminantes épopées , adultes consentements,

Au lever de l’âge suivant, je ne suis que

la souillure.

30

Irisation

Accoste dans mes mains, vogue sur mes pupillesPresse toi à mes côtés, détache moi, foule moi , belle.

Repose toi sur mon ame, déchire les feux des embrasures de mon corps.

Perce mes tympans qui aux fragrances sonores de tes aspirations sont enlacés, lacère mon cœur de dou-ceur, que brulent nos flâmes d’acier.

Chevrotent les ondes soyeuses de ta voix, filtrant tels des reflets d’émeraude sur les gouttes de mes euphoriques plaintes.

Des ornières crasseuses & granuleuses te mourant par les meurtrières flottantes,je t’aperçois.

Du fond de ces couloirs bleutés qui chantent et me dévorent d’oppression,La seule qui humecte mes sens, et façonne mes désirs, est ton souffle,

Ample.

31

Occlusion Amoureuse

N’est il que de mirer votre sourire que dès lors ,

transporté dans la chaleur virevoltante des cambrures célestes,succédané de flottements,

infâmes rugissements ou abyssales mélopées,je m’élève me love,

savoure le faste dégénérescent,louvoiement sanctifié,

des premiers jours.

32

Noces Biologiques

Chevauche, zélée valkyrie de mon désespoir

ma douce complainte, sirotements d’amertume

Les lambeaux d’éternel flottent dans la brume

Souffle de sillon, tu coules en ce sein noir.

Autour sapins,

lunaires nuits d’airain nous,

consument.

Voilent nos destinées sous une

paisible caresse

Surannée désinfectée suinte

ta peau je l’hume.

33

Mon heaume princier se rue, court se perdre en

ta chevelure îvre,

de liesse.

Tu ne satisfais à ma voilure

De tes courses enlevées il n’est que duperie.

Illusion féroce parfumée d’une auguste

provocation nocturne

Hélène et Pénélope ne gagnent ta mesure.

La chaleur des nuées de ta félicité

n’emplit mes poumons que d’hâves zéphirs

La lyre des vierges bacchantes ô chant d’amour

s’est brisée !

Tapis dans le mensonge, pourquoi se peut-il

périr ?

34

C’est que le destrier se cabre et débat, amour de femme.

En de rares fois tu me fus bonne et vertueuse.

T’égarant dans la rotondité des hommes infâmes.

Moi doré, ton aveugle myrmidon me rendis

âme si miséreuse.

Forçai-je le sentiment, ou destinée me fut elle

absente ?

Ne sais-je elle naît que je m’en

repente.

Ainsi nos nues

communes issues

de l’astrale vérité,

disséminée dans l’ombre

Flottent elles, incandescentes,

éperdues de fragrance sombre ?

35

Car si chevauchant en cette

mangrove cétacée,

le faillir de l’illusion

Ne resterai-je tapis,

pour toi experience,

inféconde ?

Enfin perdurera notre union

si de sentiment nous ne percevons

la sonde ?

Qu’importe le vide

des noces nous emportant,

bâtissons ma tendre,

sabrons nos espoirs

en cette forêt blonde.

36

LE SOLEIL MÂCHURE

LES NUAGES SUR LAITS BLEMES HORIZONS STELLAIRES SCANDENT LES BOURSOUFLURES DE L’AURORE EN NEGATIF

SE REPAND

AUX TORRENTS DU CIEL CAVEAUX DE LA LUNE, EN BLONDES REVOLUTIONS POUR TUMEFIER MES YEUX,

SECRETAIRES DU MONDE

Soul Martini

37

Emancipation

Un jour l’abîmesur la peau des mers,

vagues expectorations,exhalera son fiel

Sur les catacombes firmaments,s’ébrouera fumotante

en sirops de l’air

En brumes éclatsces océans d’archées,

muqueuses stagnations,éclabousseront candides,

aux flancs couchers,des gouffres solaires.

38

Aux Romantiques spécieux du XXI ème siècle ( 2008 )

Flétrissements sauvages,frissonnements cé lestes,caresses en aréopages,

Aimant ces lestes,

Hargneux rubiconds,cornés d’airain,

arqués de plomb,flanqués des trains,

frêle et terrible,farouche impénitente,

En peine il chante,Tête est crible,

mérites tu sylphismefêtes d’onirisme,

Et reins gigantesques,livresques atonnements,

Crasseux diffamant,l’obélisque fresque,

Des gouttes immaculées,farces d’évier éternisé,Corrosions bordelières,Aux Éclats premières.

39

Pestes de sophismesavalisés de Haine,

Basse dialectique de laine,Férue d’ aphorismes.

Amour faufilant,terre des resplendis,jactements ourdis,

contre le sentiment,

Que ne sommes nous,vous qui sans fleurs,

athées du cœur,ne scandons nous,

Cette sotte parole,cet être auréole,

les sceptres irisés,aux Canons alcoolisés,

pénètrent la mer,des tâches en terre,Plaques austères,

Aux gouffres de fer,

Course au lyrisme,infusions séraphismiques,Pédales sensualismiques,

Ersatz de mimétisme,

40

Écorces cosmiques,pestes tu,

d’envie nue,Par ta francisque,

Du long de ta trainée;pâle angelot frisé,

Buvons ta naïveté,tétée racée

entassée d’été,Ta hotte figée,

Nos foulées folles,nos frêles feux,

gringues heureux,passoires à guiboles,

Lits à ressorts,bordés du sort,

nous primes hâte,gare à ta rate,

Ta bile prétentieuse,se larve onctueuse,pénètre ces pores,

ces enclos, ces spores,

Bouillit les chairs,replis de ma colère,Écumes rêvassières,

41

flaques à verres,Bris vasculaires,

brumes haussières,

Ronger les volcans,Gantés de feu,

souffler les temps,brasser les vœux,

Lécher les flammes,glaciales océanes,

Hanter forêts d’âmes,Pâles faunales,

Allons courrons,marchons baisons,les terres promises,

Repues de nos bises,

Qu’un jour advienne,tantôt la oublie moi,

Espoir brûle moi,lacérées mes vaines,

Veines et vaniteuses,Embrassades pompeuses,Grâce m’est enfin rendue,consumé, je ne suis plus.

42

Sonnet des cimes terres

Vacants les horizons, sur les rances surfaces,en mousses atmosphères, flambaient elles éparses,

inondaient fétides chemins, et vapeurs pierres,Bruissaient facétieux en visiteurs tentaculaires.

Les dégressives lames, sur ces désertes brumes,Inspiraient mes pas de hoquets homériques ;

Les feuilles impressionnées, des cataractes qui fumentPleuvaient sur l’âtre en ombres syphilitiques.

Roulaient mes yeux sur ces tenaces charpies,Se désaltérèrent corallines en sueurs harpies,par les stèles impénitences de haltes allées.

Les bronches éthers s’alanguissent d’automne,en poisseuses abîmes l’azur fouille atone,

des cimetières mollesses, son intenable clarté.

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Concordances de la Déraison

Tu dérobes par d’infatigables immenses,lampées le sang,

de mon être.

Il ne courre guère tant bruisse,murmure aux rayons,

de mes veines.

Te mirer éviscère la volupté,pétiller de mes yeux,

l’enveloppe de ton être,une scansion mûtilante.

Je me dissous, pieux pêcheur,sur les constellations

de tes regards.

Artémis de larges ailleurs.Me substituer à eux,là flambe fulgurance,qu’intiment émois à,

mon être.

Disséminer mienne âme,l’épancher en brûlantes pétales,

sur les lits de tes mondes.

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Elfes à tiennes,contrées les farceurs,

pourvus les intrépides,de mes yeux.

Abouche à,en celles accaparantes,

d’un éther infondé,aux terminaisons impressionistes.

Telle est nuptiale,le lot de mes égarements,

à ma cécité.

Méduse dans l’archée de ses,dômes saûmatres,

brûlots incandescents.

Béantes muqueuses,aux oléoles du noir,

figé, dansent les,diaprures de tes empires.

Jusques naissance ploie repentence,Milliasses en machine ronde,

tant y eût par,les cambrures de ton être

été bénédiction.

Captif aux gazes du regret,aux nimbes Léthées,

Pochées carnées,que maints humains

paissant à l’existence seule.

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Affleurant décence,impotence de leurs giries,

murmure de leurs inconsistances.

Gavroches étriquésque ces illustres,

copeaux de l’ordinaire,semblants menus et flasques.

Je n’ai d’âge que siècles,vélocement , m’éxonère des,

transports du temps,je me plie à ceux de ton être.

Ecarlate de l’Etre,mes hélas brandissent,

en souffles aises,à son Flambeau.

La cohorte du Sublime s’élève,se sanctifie à tes souches,

Moissonnées de tes archées,Miennes, que le mystique se pâme,

à l’idôle fantasque,se meurent de vivre loin de ce sein qui est le tien.

46

Négatif du printemps

Les collines scandaient leurs rondes aux timides avenues.En orbes bruissements, les herbiers s’entrepalpaient,gigotaient mièvrement sur les coulures superficielles

des étangs ensoleillés.

Les gorges démangeaient les a-plats pénétrants deces poisses matinales qui soupesaient les végétales

litanies de terre.

La soie jouait avec les muqueuses charbonnéesdes traces é-train-ées ; la rosée refoulait la précipitation des eaux.

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Les bestioles mordaient les reflets des iris,qui tentaient de recouvrir éparses pierres.

Une brume arquait ces cosmos matinaux,aigrissait les couches de l’air,

qui s’émancipaient des versants du sol.

L’horizon se distilla incontinent,feuilles et forêts s’endeuillèrent et rougirent,la gravitation prit ses aises et infecta les sens,

la moiteur se fit prégnante, l’ensemble hurla sobrement,

s’étalant en dynamiques matinales.

Le foetus cotonneux s’étirasur les vanités de l’habitude.

Les vallons se retournèrent sans prévenir,elle ouvrit une paupière,

spasme !il était midi.

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La lune de Magritte

49

Sensualité Carbonique

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Bréviaire

51

Noire à l’Ode

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Colombe

Les ondes d’or s’effeuillaient,siphonnaient chastement l’azur,

s’absorbaient frèlement sur les consistances de l’air,se consumaient sur les ombres du paysage.

Se couchaient les faisceaux du ciel,sur les poreuses lunules de sa chevelure,

s’épuraient en spasmes lumineux,dansaient sur les flottements de ces lames.

Les hydres infusaient les incontinences solaires,mordues sur leurs ventres brûlants,

par ces champs de lumière,qui malicieux chutaient sous les souches entrebaillées,

du chef humain à haillons mobiles.

Les épures dégradées en nuit muaient désormais,en espiègles aubades qui écar-

-latantes ployaient filtraient s’entr’épandaient,sur les tempes bleu-révolutionné du jaune matin.

L’effémination de l’azur menaçait lourdement.

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Les prières tièdes de l’herbe lovaient timidement ses murmures,des flaques de vent filaient sur ses paupières,

croissantes muqueuses de l’âme séveillant au jour,la terre volait et la traversait, sol soleil en ciel magma.

Le miroir filandreux de vie gémissait dans le matin,Orgues en isthmes hantaient les brousses,

Dessinait la glèbe l’annonciation dans un sang reconstitué,la fange vaporeuse, coussin de faune, écoutait son repos.

L’atmosphère maquillait son éveil,s’approchait de l’écueil des velours de la nuit,la chaleut fuyait en afflictions évanescentes,

les bleuets de la nuit contouraient sa silouhette,foulée d’étangs, lapée par les étourdissements d’astres matinaux.

Le ciel chuta d’une nuit,qui en mille bouches grésillantes,

flambèrent en claquoirs diaphanes,aux latitudes du jour.

Une averse sphère grondit d’illumination,Les paupières gémirent de honte et,

le paysage les reniant abondamment,se garda bien d’être reconnu ,

temps que tel.

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La cécité s’abreuva de pastels matinaux,elle se consumait en impressions cendrées.

Au loin, la surdité du monde s’odorait sur mes sens.Les a-plats déglutirent, et naquit l’absurde,

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Ode à l’Océanide

La déliquescence élancée du pourpre,étole d’un Alcyon famélique,

la houle ivre du diallèle pupille,les lippes corolles diaprées de versicolore,

Les fluences effilochées en vaisseaux tissus.

Lactée de noir,couchée de parfaite,

couverte dune,oléagineuse soie âcre-jour.

Enfance maquillée de peau,la mangrove iritée pulpe ses iris,

exsangue teinte cabrée de pommettes.

Les débâcles fendillées du lointain,limbes sourcillantes en flancs ascentionnels.

La monade écartela les antres du vaincre,la cascatelle du rein des abîmes riait sur son sourire.

56

Sion dans ses largesses carnes se pâlit davantage,Prude à l’heure fut ébouillantée par un labeur décharné,

Les vénitiennes us, les Wildiennes théâtralisations,les masques dévorèrent les nuées roses.

Les ossuaires inavoués scintillèrent.Elle venait de naître.

57

Ode à l’Alcyon de Pourpre

Un oeil écorchement du monde pluies de sang à toil’inaltérable cri du son de tes visages blêmis par les lacrimales

immensités frêlement soyeuses

de noir en eaux vers m’ailes coulures

aux reflets dégradés de nuptiale préciosité pour les

ailleurs courbures rosie des tempes

en fronts de liesse

hôchements largesse plans de lumière

flambent le visage

qui m’abuse qu’il je sublime qu’en me sanglotez vous promptement

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à tardez moi donc très vite stop / les nécessités vacarment il ne suffit pas de peler le soleil pour qu’il murmure

le ferait il lentement décrépis nous n’en apprendrions qu’en jefange novice des premières catacombes je lait su , deux à , ah que donc,

que donc qu’ange m’étendez vous ils plumâmes nous courrurentaffamés d’éphémère éphèbant l’obole disgracieuse des humours

jaunes chastetés affriolantes

cuistres mi-pandore mirador à étendards flétris,

vous m’ailez dans vos mares abscondes j’en nous crieriait bien ils jependirent les grâces bave par eux des circonstances de ses facéties.J’hais si le vouliez vous les voulûtes nous les crûmes de vos plaisirs

Les Haletantes apitoyées sur les flottements

Je vous découverte et dans vos souriez vous me épancherons en mai aux crépuscules à l’éphémère et aux se t ‘ ils nous mirer

ce pudique soleil vaque âmes sur le nous.

Le Quintessenciez futur je nous naissanceje vous prie !

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Le Tombeau de Mallarmé

Son manque sanguine anse,inextinguible tance aux noces nues des dunes,

leurs nuits rances effigies en tanguent immenses,sommant qu’opaque je glose à l’une,

Frêle quittance aux spectres de suie,Les Scythes amantes fauves esseulés,

aux ires etreintes d’une vacillante minuit,pleuraient noiraudes à la terre affamée.

Les runes cèlent indolentes,l’améthyste élancée en sépulcre éloquente,

luisaient beautés en cyclades incarnats,de cyphoses immanentes éclosit ici bas,

L’âme crécelle d’ivres lycanthes,s’aigrissait sifflante en griffes firmaments,

de folâtres pans d’azur noyaient insouciantes,leur bleu linceul de cris perçants.

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Les yeux du crépuscule pleurèrent sur sa robe.

L’absence fragrance lèche ses dilacérations sur mes jours aux pénitencesEventrées en sculptures de multiples plaies adroites inclinations

Constellées de pourpres dentelles laiteuses Boursouflures violaçant l’enveloppe mouchetée de purulences

Aux grêles éventrements en menuets de peau folâtreImplosions cornées d’éparpillementsAux noircissures languies de cendresInsatiables suintant de biles enflées

Suant l’effeuillement Le drap désir couché d’onctueuse

Nacre aux exaltations sudoripares ferraillées D’une soie soufflée

Par les brûlures.

Le pont s’ébroua à demi noyé aux souches d’un horizon sensualiste et poreux Qui de ses bras maternels déroba les gestes colorés de l’azur en fouillis imperceptibles.

Mes futurs n’étaient appelés qu’à furent.

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Ôde

Au délicat telle paupière,Rôde élégie qu’attèle le coeur,S’enlace lasse, cautèle liqueur

Aux lestes, vaisseaux qu’alloch-Tones chanvres, de jadis ires

Foulent, lisses, désirables rondes,Lys de mes fécondes, de vermeilOblongues, merveilles échues,

De Neptunes panoptiques, vespéralesQue ne languis je ! aux fanges informes de

Vos feuilloles épanchements, désirades empanachéesD’enclines appétances aux cercles transfuges,

Diadèmes de volupté queCes lègues qu’eus je, souvenances cuirées,

Miré, oyez vous ces âmes , alitées

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Comme en brassées d’ambre etDe chlores éveils aux faîtes, hâtés

D’eux mêmes aux panacées, et les suprêmesChutent de leur satrapes, voutes aux,

Phares aqueux, rosaces ignées des post scriptiiAu col de leur que ne m’osez vous,Du vierge calame de leur fol duet

Illuminé, épi stellaire

Eaux envois que la ténèbre éthylée,Sous leur peaux glapissantes jaspées de palpitations,

A fait naître de désirs marris,Linges éllipses bordant l’étoile cracheuse

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Comme en brassées d’ambre etDe chlores éveils aux faîtes, hâtés

D’eux mêmes aux panacées, et les suprêmesChutent de leur satrapes, voutes aux,

Phares aqueux, rosaces ignées des post scriptiiAu col de leur que ne m’osez vous,Du vierge calame de leur fol duet

Illuminé, épi stellaire

Eaux envois que la ténèbre éthylée,Sous leur peaux glapissantes jaspées de palpitations,

A fait naître de désirs marris,Linges éllipses bordant l’étoile cracheuse

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De l’inétanche viole Ferment symponique

Mes nefs diurnes en musc mineursCahi ca-ahan, diaprée Bételgeuse,

Les je s’immolés Qu’alanguis ne mêlez

Grâce, Comme que non ne me,

Capitonnez mes chairs airs,Flairs capiteux de vos alcôves

Dermes d’hélices , précieusementCes alycanthes lascives feutrées,

Que graciles repos à venir,

Je ne je de nulle et ne moi que de vous.