véhicules militaires 2ème guerre mondiale - vaux-en-amienois · la gamme wc ½ ton a remplacé la...

8
Véhicules militaires 2ème Guerre Mondiale mai 2018 Dodge Jeep GMC Half Track M35 Chevrolet C15 Dodge Ambulance

Upload: others

Post on 31-May-2020

2 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Véhicules militaires 2ème Guerre Mondiale - Vaux-en-Amienois · La gamme WC ½ ton a remplacé la gamme des VC -1 à VC -6 ½ ton de 1940 qui faisaient également partie de la sé-rie

Véhicules militaires 2ème Guerre Mondiale mai 2018

Dodge

Jeep GMC

Half Track M35

Chevrolet C15

Dodge Ambulance

Page 2: Véhicules militaires 2ème Guerre Mondiale - Vaux-en-Amienois · La gamme WC ½ ton a remplacé la gamme des VC -1 à VC -6 ½ ton de 1940 qui faisaient également partie de la sé-rie

Halftracks américains de la Seconde Guerre mondiale

L’autochenille blindée - Half-track en anglais - fut le premier véhicule

de transport de troupes de l'US Army à être employé opérationnellement.

Il fut construit et utilisé intensivement durant la Seconde Guerre mon-

diale et continua sa carrière bien au-delà au Proche-Orient notamment où

il fut utilisé sous de nombreuses versions en Israël ou au Liban (ALS).

Certaines versions sont d'ailleurs encore utilisées aujourd'hui comme le

Tsefa. Sa version antiaérienne, le M 16, termine quant à lui sa carrière

opérationnelle au milieu des années 1980. Soixante-dix variantes repré-

sentant 41 000 véhicules sortirent des usines de Diamond T, White et Auto-

car.

Origines et développement

Les services techniques de l'United States Army testent l'autochenille

Citroen-Kégresse P17, dont les essais sont convaincants. La firme James

Cunningham Son & Co achète la licence Kégresse et conçoit le Half Track

Car T1 en 1932. De ce véhicule dérivent les prototypes des Halftracks M2/

M3.

Page 3: Véhicules militaires 2ème Guerre Mondiale - Vaux-en-Amienois · La gamme WC ½ ton a remplacé la gamme des VC -1 à VC -6 ½ ton de 1940 qui faisaient également partie de la sé-rie

Citroen-Kégresse P17

L'autochenille Citroën-Kégresse P17 est un

véhicule à propulseur Kégresse adopté en

1929 par l'armée de terre française pour mé-

caniser son artillerie tractée de 75 mm.

Histoire Après le succès des expérimentations menées en 1928 avec les

Citroën-Kégresse P7bis, l'armée française décide d'adopter un

semi-chenillé pour tracter l'artillerie de 75 mm. Le véhicule est un

châssis de Citroën C4 auquel est adapté un ensemble de chenilles.

L'équipement s'effectue en plusieurs tranches à partir de 1929, du

premier modèle P10 rebaptisé P17 A au P17 E. Ces cinq versions

sont dotées au fur et à mesure de moteurs plus puissants, qui leurs

confèrent une vitesse plus élevée. Elles équipent les régiments

d'artillerie de campagne jusqu'à l'arrivée des Citroën/Unic P107.

Un total de 1 442 exemplaires est recensé en septembre 1939. Les

P17 sont ensuite transférées aux unités motorisées pour tracter les

47 mm modèle 1937 et 25 mm modèle 1938 et 1939, des activités

qu'elles effectueront jusqu'en juin 1940. Ces véhicules se révèlent

trop lents pour la lutte antichar, leur manque de vitesse les laissant

souvent à découvert face aux réactions de l'ennemi durant la Ba-

taille de France.

Plusieurs Citroën-Kégresse P17 participent à la Croisière jaune du

4 avril 1931 au 12 février 1932 et à la Croisière blanche du 4 juil-

let 1934 au 24 octobre 1934.

Page 4: Véhicules militaires 2ème Guerre Mondiale - Vaux-en-Amienois · La gamme WC ½ ton a remplacé la gamme des VC -1 à VC -6 ½ ton de 1940 qui faisaient également partie de la sé-rie

Willys MB La Willys MB, plus connue sous son surnom de « Jeep », est un véhicule tout-terrain léger conçu en 1940 et sorti d'usine en 1941 sur un cahier des charges de l'armée américaine.

La Willys MB est presque identique à la Ford GPW et a été fabriquée de l'année 1941 jusqu'à l'année 1945. Elle est considérée comme un des emblèmes de la Seconde Guerre mondiale. Après-guerre, la Willys MB a évolué en Jeep CJ, « CJ » pour une abréviation de « Civilian

Jeep » (« Jeep civile » en français), et a été reconnue comme un symbole d'aventure.

Second 4 × 4 de l'histoire après le kurogane type 95 japonais, le véhicule Jeep Willys MB, emblème

de liberté, a donné naissance à toute la lignée des véhicules "tout terrain" d'aujourd'hui.

Même si on avait assisté à une mécanisation à grande échelle des forces militaires durant la Pre-mière Guerre mondiale, conflit pendant lequel l'armée américaine avait déjà utilisé des camions 4x4 fournis par la Four Wheel Drive Auto Co. (en) (FWD), le département de la Guerre, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, cherche encore un véhicule de reconnaissance léger pouvant circuler à travers champs.

Alors que des tensions s'installent partout dans le monde à la fin des années 1930, l'armée améri-caine appelle les constructeurs à faire des propositions pour remplacer ses véhicules légers déjà en service mais vieillissants, la plupart sont des motos et side-cars, mais il y a aussi des Ford T. Plusieurs prototypes sont alors présentés aux officiels de l'armée, comme des 4 × 4 Ford Marmon-Herrington en 1937, des Roadsters Austin d'American Bantam en 1938. Mais un cahier des charges ne sera présenté à 135 entreprises de l'automobile que le 11 juillet 1940 sous la référence TM 9-803, lequel précise les besoins pour un «véhicule à usage général pouvant servir au transport de personnel ou de marchandises, adaptable pour la reconnaissance et le commandement, à quatre roues motrices et pouvant porter 1/4 de tonne US [227 kg]. »

Les origines du mot "jeep"

Plusieurs explications sont avancées quant à l'origine du nom "Jeep", qui se prononce "djiyp" en anglais.

Il est traditionnellement admis que ce nom fait référence au projet initial proposé par Bantam (en) puis finalement développé par la Ford Motor Company sous le nom de code de "Ford GP-W". "GP" signifierait soit "General Purpose (Usage Général ou "voiture à tout faire"), soit "Government Purposes" ("Usage Gouvernemental"). Le mot "jeep" pourrait donc venir de cet acronyme "GP", prononcé en anglais "djipi". Cette étymologie, que l'on retrouve dans tous les dictionnaires français, est pourtant controversée, R. Lee Ermey, dans sa série télévisée Mail Call, pré-cise que le véhicule a été conçu pour des usages très particuliers, et non généraux (General Purpose), et que par ailleurs, les GI conducteurs du véhicule, à l'origine du surnom, n'avaient sans doute pas eu connaissance de cette dénomination officielle de GP-W donnée dans les bureaux d'étude. Ermey et d'autres avancent que le nom de jeep provient d'une bande dessinée des années 1930, Popeye d'E.C Segar, où apparaît en mars 1936 un animal imaginaire du nom d'Eugene the jeep (appelé Pilou-Pilou en français). "Jeep" est alors une onomatopée habituellement utili-sée par les dessinateurs pour imiter le cri d'un oisillon. Habile et possédant des facultés extraordinaires, ce petit animal de la jungle est capable de se sortir de situations difficiles. Ce surnom de "jeep" serait alors attribué au véhicule en raison de ses caractéristiques exceptionnelles.

Par ailleurs, le major E.P. Hogan, qui écrivit dès mars 1941 sur la Jeep pour la revue militaire Quartermaster Review, indique que le mot « jeep » désignait déjà pour les mécanos, lors de la Première Guerre mondiale, tout nouvel engin motorisé reçu pour évaluation. Aussi, dans les années 1930 et au tout début des années 1940, on rencontre plusieurs fois ce mot "jeep", notamment dans la presse. Il peut alors désigner une personne inexpérimentée, voire idiote, une recrue ou un novice, un gadget technologique ou un véhicule militaire. L'acronyme "Just Enough Essential Parts" ("Juste Assez de Pièces Essentielles") est une autre explication possible. La première série de ces véhicules a été conçue pour être la plus simple et la moins chère possible : la voiture était minimaliste, sans aucun confort, et bâtie pour une courte durée de service. Toutefois, cet acronyme a tout aussi bien pu être donné à l'usage, par les GI, après les premières apparitions sur le ter-rain d'un véhicule déjà appelé "jeep".

La marque "Jeep" a été déposée en juin 1950 par Willys-Overland.

L'équipement En version standard, ce petit véhicule embarquait une mitrailleuse et deux fusils mitrailleurs. Il recevait aussi une radio, attribut essentiel de ses missions de reconnaissance et de commande-ment. À l'usage, les militaires, séduits par son endurance, n'hésitèrent pas à transformer leur Jeep en fonction des besoins et des circonstances.

Le symbole L'étoile blanche à 5 pointes sera le symbole national pour tous les véhicules affectés aux unités tactiques. À la demande des aviateurs, le cercle blanc et l'étoile peint sur le capot moteur est prescrit pour toutes les troupes opérant en Afrique du Nord, car, vue d'une certaine hauteur, l'étoile pouvait être confondue avec la croix blanche utilisée sur certains véhicules allemands.

La remorque Une remorque fut également étudiée par "Karl K. Probst" et produite par "Bantam Car Company".

Page 5: Véhicules militaires 2ème Guerre Mondiale - Vaux-en-Amienois · La gamme WC ½ ton a remplacé la gamme des VC -1 à VC -6 ½ ton de 1940 qui faisaient également partie de la sé-rie

Dodge WC La gamme des Dodge WC est une série de camions militaires légers produite par la société Dodge durant la Seconde Guerre mondiale. Cette gamme comprenait des weapon carriers (littéralement transporteurs d'armes), des camions d'ins-tallation téléhonique, des ambulances, des véhicules de reconnaissance, des ateliers mobiles et des voitures de commandement. Ils furent remplacés après la guerre par la série M fabriquée par cette même société. Le sigle WC est un code du fabricant signifiant : W pour l'année 1941 et C pour la gamme des half-ton. Le code C fut également retenu pour les gammes Dodge 6×6 ¾

ton et 1 ½ ton.

Historique et conception La société Dodge a commencé la production des camions légers dès sa création en 1914. Les premières années, la conception des véhicules dérivaient essentiellement de celles des voitures de tourisme existantes. Par la suite, des châssis et des carrosseries spécifiques furent créés. Au début, seuls des modèles légers et mi-lourds étaient proposés. Puis, durant les années 1930 et 1940, une gamme de véhicules lourds fut ajoutée. La réalisation des premiers prototypes de camions spécifiquement militaires débuta à la fin de l'année 1939. Il s'agis-sait de la gamme VC (4x4 ½ ton) dont la production série débuta en 1940. Au début de la Seconde Guerre mondiale, la Dodge produit la série de camions légers militaires G-505 WC ½ ton comprenant 38 modèles différents. Certains modèles furent produits à plusieurs milliers d'exemplaires et d'autres seulement à quelques unités. La gamme WC ½ ton a remplacé la gamme des VC-1 à VC-6 ½ ton de 1940 qui faisaient également partie de la sé-rie G505. 79 771 des camions ½ ton ont été produits entre la fin de 1940 et 1942 en vertu de contrats Ministère de la Guerre. Les modèles WC 1 à 50 constituent une partie de la gamme des ½ ton et 80 % des pièces étaient interchangeables avec les modèles plus récents ¾ ton. Caractéristiques communes des camions ½ ton Motricité : 4×4

• Empattement : 2,95 m (3,12 m pour les ambulances)

• Largeur de voie : 1,51 m

• Pneus : 7,50 × 16

• Freins : hydraulique

• Moteur : 6 cylindres en ligne à soupapes latérales

• Transmission : manuelle, 4 vitesses avant et 1 arrière

Les camions Dodge 4×4 G 502 ¾ ton furent introduits à la fin de l'année 1941.

Dans cette gamme, les Véhicules standard furent les WC 51 et WC 52 transpor-

teurs d'armes et camion installation téléphonique, le WC 53 Carry all et le WC 54

ambulance.

Parmi les camions de transport de fret, le WC51 était identique au WC52 mais ne

disposait pas de treuil monté sur le pare-chocs avant.

Page 6: Véhicules militaires 2ème Guerre Mondiale - Vaux-en-Amienois · La gamme WC ½ ton a remplacé la gamme des VC -1 à VC -6 ½ ton de 1940 qui faisaient également partie de la sé-rie

GMC CCKW Le GMC CCKW est un véhicule militaire américain de transport à trois essieux moteurs qui a servi durant

la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) et durant la guerre de Corée (1950-1953) dans l'armée américaine

et dans l'armée française durant la guerre d'Indochine (1946-1954) et la guerre d'Algérie (1954-1962). Il était

proposé en plusieurs variantes, à cabine ouverte ou fermée, avec treuil et sans treuil, à châssis long (CCKW

353) ou court (CCKW 352) à pont SPLIT ou à pont BANJO, à caisse bois ou à caisse fer.

Historique Conçu au départ par la Yello Truck and Coach Company

(intégrée par la suite dans la General Motors). Ce véhicule

repondait à une commande du Quatermasters Corps. Adapté

d'un modèle commercial, il fut construit à plus de 800 000

exemplaires de 1941 à 1945. Le 800 000e exemplaire fut livré

le 5 mai 1945. Il a été utilisé par l'ensemble des armées al-

liées durant ce conflit.

Ce véhicule est équipé de 6 roues motrices (6 × 6). Il a per-

mis de motoriser à 100 % l'armée américaine avec une capa-

cité d'emport de 2,5 tonnes ou 10 hommes de troupe avec

équipement et une autonomie de 400 kilomètres2. Surnommé

"Jimmy" par les hommes de la troupe, il est considéré comme

le cheval de trait des armées alliées. Pour la construction des

Advanced Landing Grounds (terrains d'aviation) américains

en France à partir de 1944, comme celui de Querqueville

(Manche), des roues jumelées étaient mises en place sur l'es-

sieu avant afin de ne pas faire d'ornière sur le terrain nivelé

lors de la pose du carton bituminé complété ensuite par un

grillage à maille carrée de 76 mm (3") en acier corten.

L’URSS, au titre du Lend-Lease, en reçut plus de 100 000

exemplaires.

De 1946 à 1962, l'armée française l'a ensuite utilisé pendant

la guerre d'Indochine puis la guerre d'Algérie. En 1969-1970,

ce camion était utilisé en particulier dans les régiments d'ar-

tillerie antiaérienne (405e RAA, 7e GAAMA, 57e R.A...)

comme tracteur pour les canons Bofors 40 mm, et il était en-

core en service en France au début des années 1990 à

quelques exemplaires. Les derniers GMC CCKW en service

se trouvaient notamment dans les petits centres de secours et

chez certains dépanneurs civils. En 2000, les derniers CCKW

quittaient l'armée française à la suite de la réforme de l'armée

du président Chirac.

Son grand rayon de braquage et sa grande consommation en

carburant (40L/100 km) ont entraîné sa désaffection. Dans les

ventes des Domaines concernant ce matériel, il finissait par

ne pas trouver d'acquéreur à 3 500 francs français (533 €).

Nomenclature La désignation CCKW vient de la terminologie uti-

lisée par GMC :

Page 7: Véhicules militaires 2ème Guerre Mondiale - Vaux-en-Amienois · La gamme WC ½ ton a remplacé la gamme des VC -1 à VC -6 ½ ton de 1940 qui faisaient également partie de la sé-rie

Développement En juillet 1941, l’Ordnance department lança un appel d’offres pour un véhicule blindé sur roue afin de remplacer le M6 Fargo, un camion non blindé, armé d’un canon de 37 mm. Trois prototypes furent présentés : le Studebaker (T21), le Ford (T22) et le Chry-sler (T23), tous similaires en termes de performance et de design. En avril 1942, une version améliorée du T22 de Ford fut choisie. Par la suite, il était devenu évident que le canon du M8 était trop faible pour combattre les blindés allemands, ainsi il fut re-nommé M8 Light Armored Car et destiné à des rôles de reconnaissance. Des pro-blèmes de mise en route retardèrent sa production jusqu’en mars 1943. Les derniers M8 sortirent des chaînes de production en juin 1945 et en tout, 8 634 unités furent assemblées (sans compter les M20 Armored Utility Car (voir ci-après)).

Description Le M8 était armé d’un canon de 37 mm modèle M6 (équipé d’un viseur télescopique M70D), une mitrailleuse coaxiale Browning 1919 de 7,62 mm et une mitrailleuse lourde Browning M2 de 12,7 mm sur la tourelle. Le pilote et le radio-opérateur pre-naient place dans la partie avant de la coque, les deux autres équipiers prenant place dans la tourelle. Il pouvait aussi emporter 16 grenades à mains, 4 fumigènes (modèle M1 ou M2), 6 mines (anti-chars ou antipersonnel) et des carabines M1 pour l’équi-page.Le blindage allait de 3 mm (sous la coque) à 19 mm (tourelle et face avant de la coque). Son moteur Hercules lui permettait d’atteindre 90 km/h sur route et 48 km/h en tout terrain, vitesses impressionnantes pour l’époque sur ce type d’engin. Son ré-servoir de 224 l et sa consommation mesurée de 35 l/100km lui permettaient d’avoir une autonomie très convenable de 640 km. Expérience au combat Le baptême du feu des M8 eu lieu en 1943 en Italie. Sur les fronts européens, il était cantonné à des rôles de reconnaissance et en Extrême-Orient, comme engin antichar. Via la loi du prêt-bail, 1 000 unités furent livrées au Royaume-Uni, à la France et au Brésil.

Les équipages le trouvaient rapide, fiable (après résolution des ennuis mécaniques de jeunesse) et suffisamment blindé et armé pour les missions de reconnaissance. Tou-tefois, ses médiocres capacités en tout-terrain lui étaient reprochées, les terrains mon-tagneux des Alpes, ou boueux et enneigés des Ardennes fin 1944 le consignaient à des missions sur route, lui faisant perdre bon nombre de missions. Il était aussi vulné-rable aux mines, si bien que les Britanniques plaçaient souvent des sacs de sable sous sa coque. Généralement, les M8 participèrent aussi en grand nombre à des mis-sions de soutien d’infanterie où son faible blindage le handicapait fortement.

L’US Army commença à réfléchir à son remplaçant dès 1943. Deux prototypes, le Studebaker T27 et le Chevrolet T28 furent prêts à l’été 1944. Les deux furent trouvés supérieurs au M8 car ils prenaient bien compte des retours d’informations de l’utilisa-tion des M8 au combat. Toutefois, la production ne fut pas lancée car l’armée n’en avait plus besoin.

Après la fin de la guerre, les M8 furent utilisés pour des tâches d’occupation en Alle-magne et participèrent à la guerre de Corée. Ils furent retirés du service actif au sein de l’US Army, peu après. Les M8 furent alors livrés à la police américaine et y servi-rent jusque dans les années 1990. L’Armée de terre les utilisa jusqu’à la guerre d’Indochine. Pendant la guerre d' Algérie ces blindés équipaient les Compagnies Sa-hariennes Portées de Légion Etrangère qui opéraient dans les territoires du sud algé-rien.À la suite de cela, les M8 restant furent envoyés aux pays membres de l’OTAN.

M8 Greyhound Le M8 Light Armored Car (AM-M8 ou AMM8 en France) était un véhicule blindé à roues produit par la

Ford Motor Company et utilisé par les Alliés au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les Britanniques le

surnommèrent Greyhound (lévrier).

Page 8: Véhicules militaires 2ème Guerre Mondiale - Vaux-en-Amienois · La gamme WC ½ ton a remplacé la gamme des VC -1 à VC -6 ½ ton de 1940 qui faisaient également partie de la sé-rie

© Conception réalisation Jocelyn NOURTIER 2018

I.P.N.S.

Chevrolet C 15 (pour les officiers supérieurs)