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Journal du 25 au 31 janvier 2013 - N° 6449 - 62 ème année www.corse-information.info Deux Présidents deux visions de l’agriculture VENTURI / MUSSO

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Deux Présidents deux visions de l’agriculture

VENTURI / MUSSO

LʼInformateur Corse Nouvelle - Journal du 25 au 31 janvier 2013 - N° 6449 - Page 3

uEDITO PAR PIERRE ANDREANI

U ne femme, portée à la Présidence de la CCI dela Corse-du-Sud est la preuve que la valeur et lacompétence devraient être les seuls critères qui,

dans une démocratie éclairée et vivante, déterminent lechoix des Responsables à quelque niveau dʼélection quece soit.La théorie des quotas ou de la parité est battue enbrèche par le bon sens des citoyens quand celui-ci peutsʼexercer en toute connaissance et en-dehors de toutepression.Nathalie Carlotti succède au regretté Président JacquesNacer parce quʼelle est reconnue par ses pairs pour lesqualités requises à ce poste de responsabilité.Dans une société qui «mégote» sur lʼéquivalence dessalaires ou rechigne encore à mettre aux oubliettes lesréticences encore constatées, au regard de certainesprofessions, au détriment des femmes, il est curieux,pour ne pas écrire malsain, dʼencadrer les choix descitoyens en éliminant des hommes ou des femmes dequalité pour la représentation démocratique, au nom dʼunégalitarisme source dʼinjustice, pouvant concourir à lʼaf-faiblissement de lʼexpression de la démocratie en élimi-nant systématiquement quelquʼun de valable du sexeopposé pour satisfaire à une parité légalement discrimi-natoire !Les quotas et la parité deviennent les gadgets superflusdʼun débat sociétal surfant sur des apparences masquantmal la volonté dʼouvrir le débat démocratique à tous lescitoyens qui le souhaitent et qui font preuve de leur capa-cité à agir pour le bien commun, sans autre distinction !Les élus consulaires de la Corse-du-Sud, en portantNathalie Carlotti à la Présidence de la CCI à lʼunanimitédes présents, témoignent de cet esprit de réalité.

S ʼil ne faut céder à aucune psychose, toute tentative demenace doit être analysée avec le plus grand des sérieuxet les mesures qui sʼimposent mises en œuvre sans retard.

Celle quʼaurait reçue, Monsieur le Préfet de la Région Corse,interpelle tout le monde, surtout dans le contexte actuel.Rien ne peut être négligé pour la sécurité de tout homme et, enco-re moins quand il sʼagit de celui qui incarne le droit et lʼautorité delʼEtat.La Corse nʼest pas une terre livrée à la vindicte des uns ou desautres. Ce nouvel épisode apporte de lʼeau à toutes celles et àtous ceux qui trouvent ainsi du grain à moudre sur le dos dʼunerégion et dʼune population souvent montrée du doigt, avec desamalgames et des approximations aux conséquences incommen-surables.La Corse dans son ensemble aspire à vivre en Paix, dans le res-pect des uns et des autres et ne cautionne, dans sa grande majo-rité, de tels agissemnts.Personne ne peut cautionner la pratique de «corbeaux». Le trau-matisme de la mort tragique du Préfet Claude Erignac est encorevif. La plaie ouverte nʼest pas cicatrisée dans lʼopinion publique.Personne ne souhaite revivre un tel cauchemar. Dʼoù la profondeindignation qui soulève le cœur et lʼesprit à la lecture de lʼexisten-ce dʼune telle menace !Notre Région aspire à maitriser son développement et à construireson avenir.Les menaces de tous genres qui pèsent sous son ciel doivent êtrechassées avec la plus ferme énergie.On a souvent clamé et écrit : «Plus jamais ça !». A chacun dʼœu-vrer pour que, chez nous, la réalité soit celle de la sérénité dans letravail pour un mieux-vivre ensemble de prospérité.Pour cela, il convient de construire, jour après jour, heure aprèsheure, les conditions de la Paix et les conditions du libre débatdémocratique.Nul besoin de terreur et de cultiver les peurs !

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À fior’di l’EcunumiaSuciale è Sulidaria

L’Ecunumia Suciale è Sulidaria mette in lume valoricumuni chì sò oghje surgente di cuesione è d’intesa.L’utilità suciale è cullettiva di u prugettu, a parte lucrati-va limitata, l’adesione libera, a gestione demucrativa èparticipativa («Una persona vale una voce»), a sulida-rità trà i membri, sò, oghje più chè mai, tanti valorid’attualità, à fior’d’un mondu induve a corsa versu uprufittu mostra e so limite, induve l’individualisimusupraneghja u raportu à l’altru, induve a precarietà pru-gressa, allarghendu sempre di più u fossu di l’inegua-lità.Daret’à ogni iniziativa di l’Ecunumia Suciale è Sulidaria,ci sò l’omi è e donne, adduniti in giru à un prugettucumunu. Si tratta dinù assai innuvazione, sapè fà è tra-vagliu. L’attività messe in ballu sò ghjuvevule, innuven-te è creatrice d’impieghi (di qualità è in lea cù e realitàlucale). St’attività sviluppanu u scambiu, l’apertura è alea suciale. Associi, cuuperative, mutuale… l’attori dil’ESS ci mostranu ogni ghjornu chì sulidarità è ecunu-mia podenu andà inseme. A crisa ecunomica attuale rimette in causa u mudellud’un’ecunumia capitalista fundata nant’à l’arricchimentupersunale. L’ESS rapresenta un’antra manera d’intra-prendre, tucchendu à tempu u duminiu ecunomicu èquellu di u suciale. Appughjendu si nant’à a gestionedemocratica, a ridistribuzione ghjusta di l’eccedente èl’utilità suciale di a so attività, l’associi, e cuuperative, emutuale è e fundazione favurizeghjanu l’umanu nant’àu capitale.Cù u pianu Cors’Eco Solidaire, adduttatu à l’unanimitàdi maghju 2011 da l’eletti di l’Assemblea di Corsica, aCullettività Territuriale per mezu di l’ADEC hà rinfurzatudi più a so azzione. Cunsiderendu, in prima, l’ESS cum’èuna dimensione impurtante di l’ecunumia regiunale.Tandu, sò stati messi in ballu unepochi di prugrammiregiunali d’aiuti ecunomichi à l’imprese di stu settore(cuntratti «emplois tremplin», cuntratti di cuesione ecu-nomica è suciale, Fondi Regiunali d’Investimentu Suli-dariu Corsu, Cuntrattu di lanciamentu assuciativu,…) usviluppu di partenariati più stretti cù u mondu ecunomi-cu, u dirittu à a sperimentazione, à l’innuvazione sucia-le.Dopu, si tratta di fà ricunnosce a piazza di l’ESS in coredi l’istituzione regiunale, ch’ella sia à livellu di u buget-tu, di l’urganizazione o di a trasversalità di l’andatureamministrative.Terzu puntu, a CTC per mezu di l’ADEC vole veramentefavurizà i partenariati forti, cum’è cù a Camera di l’Ecu-numia Suciale è Sulidaria (CRESS) di Corsica, attoremaiò di l’Ecunumia Suciale è Sulidaria.Sò stati messi in ballu unepochi di mezi da a CullettivitàTerrituriale attraversu l’ADEC. Da pruvà di più a sovuluntà d’avanzà, hà attribuitu à u pianu «Cors’EcoSolidaire», un inviluppu di sei milioni d’eurò per i trèanni chì venenu. Un appoghju finanziariu maiò chìpuderà esse arricchitu cù i fondi europei.Ci vole à sapè la, in Corsica, u settore di l’EcunumiaSuciale è Sulidaria rapresenta più di mille stabilimentiimpiegadori, più di ottu mille sette centu salariati (siapiù di ondeci per centu di u tutale di l’impiegu privatu inCorsica), più di centu settanta milioni d’eurò di paghedistribuite. Ci hè una preduminanza di l’associi, si trattasopr’à tuttu d’attività di servizii, cù una dimensionelucale.Ci vole à sapè dinù, ch’ind’u guvernu, ci hè oghje unMinistru delegatu à l’ESS. Nant’à u pianu naziunale, usettore di l’Ecunumia Suciale è Sulidaria ferà da quì àpocu l’ugettu d’una lege. I prugetti ùn mancanu miccaè, in stu duminiu, frà parechj’altri, a nostr’isula pò mus-trà l’esempiu…

La profession aAC T U / PA R EVA MAT T E IÀ modu nostru

Da Roland FriasDa Roland Frias

Les élections des Chambres dʼAgriculture sʼachè-veront ce 31 janvier. En Corse, autour dʼune pro-fession à toujours et encore mieux représenter, cesont bel et bien deux visions qui sʼaffrontent,incarnées par les deux Présidents sortants, Jean-Marc Venturi, pour la Haute-Corse (égalementPrésident de la Chambre Régionale) et Jean-Dominique Musso, pour la Corse du Sud. Deuxvisions qui, demain, pourraient être appelées àenfin se réunir et se compléter. De quoi, pourlʼheure, donner matière à une interview croisée.

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n agricole à l’heure des choixJean-Marc Venturi«Lʼagriculture corse nʼest pas un monolithe»

«Notre bilan est, en troisans, riche et dense»

uBilan de cette Présidence ?Ces trois années ont été très riches etdenses, car nous avons dû faire face, dʼen-trée de jeu, à un certain nombre de problé-matiques, telles que celle des parcours. Ce,dossier, quʼil a fallu prendre à bras le corps, aété mené à bien grâce à la collaboration desautres syndicats dont la FDSEA, puisque letexte que le Préfet a repris, et qui régit tou-jours les parcours aujourdʼhui, est quasimentà la virgule près celui que nous avions propo-sé. Cette mandature aura été aussi, dans lemême temps, celui dʼun changement mouve-menté de Présidence à lʼODARC, avec ledépart de Marie-Thérèse Olivesi. Il a ensuitefallu reprendre ses marques et retrouver unfonctionnement harmonieux après quelquesmois de grande perturbations dues notam-

ment à des difficultés avec la Corse du Sudet le syndicat Via Campagnola. Nʼoublionspas non plus la grande sécheresse dont on apu atténuer les conséquences par une recon-naissance de calamité agricole. Autant deproblèmes à régler dans lʼurgence. Avec, enplus, la gestion proprement dite de laChambre : la reprise en main des équipes, lelancement dʼun audit général des services, laredistribution des rôles� Ces trois annéesparticulièrement importantes débouchent, enfin de mandature, sur deux changementsmajeurs : avec la réforme, en cours de négo-ciation, de la PAC et la suite du PDRC de laCTC, lui aussi en cours de renégociation.Deux gros dossiers auxquels il va falloir sʼat-teler dès le lendemain de lʼélection.

uCe sont donc deux priorités...Ce sont celles de 2013 car les réglementa-tions afférentes sʼappliqueront dès 2014. Ona déjà commencé les discussions mais une

fois les nouveaux présidents et les nouvelleséquipes en place, il faudra sʼattaquer dare-dare à ces deux chantiers, aller vers notreMinistère de Tutelle à Paris, puis sans douteà Bruxelles.

uAutre priorité : le foncier. Votre adver-saire soutient quʼen matière de terresagricoles les représentants des profes-sionnels nʼont pas su être à côté des éluspour leur rappeler la loi...Je lui rappelle que nous, au moins, nousavons édité une charte de non déclassementdes terres agricoles qui est très complète ettrès bien faite, que de tous les PLU que nousavons examinés - et Dieu sait sʼil y en a eu -nous en avons retoqué environ 95% et quedans la réglementation qui a été appliquéelors de la dernière réunion de la commissionde déclassement des terres agricoles, cʼestla position de la Chambre dʼAgriculture de

Jean-Dominique Musso«Lʼagriculteur ne doit pas être masquépar les produits et les structures»«Une chambre dʼAgriculture

nʼest pas faite que pourde lʼappui technique»

uBilan de cette Présidence ?Lorsque nous avons été élus, nous noussommes dʼemblée interrogés sur ce quʼétaitcensée être une Chambre dʼAgriculture. Partouten France, ce type dʼinstitution sʼavère un parte-naire privilégié des décideurs politiques et finan-ciers. Nous avons donc essayé de réorganiserla chambre en fonction de cela, élaboré un pro-jet stratégique et noué les contacts nécessairespour essayer de prendre notre place. Sachantquʼen Corse, entre la Collectivité Territoriale, lesoffices et les associations, la grande probléma-tique est celle dʼun empilement de structures etdʼun flou concernant les prérogatives de chacu-ne.

uJustement, vos adversaires, eux, pointentun isolement de votre Chambre et unmanque de dialogue avec les politiques etlʼODARC...On a des partenariats et même des conventionsavec lʼOffice Hydraulique, lʼOffice de lʼEnviron-nement, le Conseil Général de Corse du Sud, etavec la Collectivité qui travaille avec nousdepuis trois mois sur le prochain salon de lʼagri-culture dans les mêmes conditions que lʼannéedernière, puisque nous avons réussi à nousfaire entendre dans notre volonté de voir leshommes présenter leurs produits. Le problèmequi se pose au niveau de lʼODARC est celui queposent tous les Offices, avec des prérogativesqui dépassent leurs statuts puisque ce sont euxqui tout à la fois proposent, mettent en œuvre etpaient. En lʼoccurrence, lʼODARC se donne par-fois le droit de faire ce qui normalement revientaux associations ou aux Chambres dʼAgricultu-re. Comme les autres offices, il ne sʼagit donc

pas de lui jeter la pierre, mais de clarifier leschoses et les rôles. Par ailleurs, les Chambres dʼAgriculture sontprincipalement considérées par les décideurscomme des outils de mise en œuvre. On nousenvoie des programmes que lʼon nʼa pas élabo-rés nous-mêmes, pour faire de lʼappui tech-nique. Or une Chambre dʼAgriculture nʼest pasfaite que pour ça.

uOn vous reproche précisément cette visionen soulignant un «vide» au niveau du rôletechnique joué par la Chambre sur le ter-rain...Ceux qui énoncent cela oublient quʼils ont, dansce quʼils condamnent, une grande part de res-ponsabilité. Nous avons des techniciens quisont fléchés. On nʼa pas le droit de les sortir durôle qui leur est donné. Cela veut dire quechaque technicien a, par filière, une liste établie

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Haute-Corse qui a prévalu dans la mesureoù personnellement jʼai quitté la séance etprovoqué un clash afin que nos positionssoient reconnues - et eux se sont ralliés ànous. Je ne vois pas bien ce que lʼon auraitpu faire de plus, sauf à élaborer nous-mêmes des PLU, ce qui nʼest pas notrerôle.

uDans lʼautre camp, on remet aussi encause une délégation des prérogativesde la Chambre aux Points Info�Dans tous les coins de France les Point Infosont tenus par les jeunes agriculteurs. Pourceux qui veulent sʼinstaller, la premièreentrée est partout celle-là, parce quʼentrejeunes agriculteurs on se comprend mieuxet que cʼest plus facile. Je vous préciseaussi que chez nous, les locaux des jeunesagriculteurs sont à lʼintérieur de la Chambreet que ces derniers sont donc particulière-ment bien entourés pour fonctionner.Aujourdʼhui prétendre quʼon aurait pu instal-ler plus dʼagriculteurs, si cʼétait la chambrequi sʼen était occupée plutôt que les PointsInfos, est une vaste rigolade.

«Il faut traiter lesproblèmes spécifiquesavant les problèmes

transversaux»uSur le fond et globalement, on vousreproche de raisonner en termes defilières�

Excusez-moi de vous dire quʼen Corse lesseules spéculations agricoles qui fonction-nent sont celles dont les filières sont bienorganisées. Exemples n°1 avec la viticul-ture et n°2 avec lʼagrumiculture. Mais ici,dans certains secteurs, on a la grandehabitude de vouloir réinventer lʼeau tiède !

uOn parle beaucoup du métier dʼagri-culteur avec une vision biaisée. En finde compte, comment vit-on aujourdʼhuide lʼagriculture en Corse ?Vous portez tous le même regard surlʼagriculture - et je dois reconnaître que jenʼai personnellement pas réussi en troisans à faire changer cette perception -comme si elle était monolithique. Si onsʼinterrogeait de la même façon sur lecommerce en Corse, on sʼapercevrait quedʼun type de commerce à un autre, lefonctionnement et les problématiques nesont pas forcément les mêmes. Quant ànous, nous avons dʼabord essayé dʼorga-niser les fi l ières qui avaient déjà debonnes bases et où il y avait une bonneentente entre les gens. Ce travail a été faitsur le vin, la clémentine, lʼhuile dʼolive, lanoisette, les fruits dʼété, le maraîchage.Aujourdʼhui toutes ces filières ont desstructures solides. Pour dʼautres, cʼestparfois beaucoup plus difficile. Notammentpour lʼélevage laitier, et en particulier lesovins. Pourquoi ? Parce que pendant

longtemps ce sont nos adversaires qui onteu cette filière en main, avec à la Présiden-ce, Jean-Dominique Musso, qui lʼa littérale-ment fait exploser. Autre filière en difficultés,que lʼon a du mal à organiser parce quʼelleest en moyenne montagne, que lʼherbe yest rare, quʼelle nécessite énormément detravail et quʼelle sʼest structurée tardive-ment, notamment avec la mise en placesomme toute récente de lʼabattoir de Ponte-Leccia : la filière bovine. Que lʼon mʼex-plique donc comment on peut tout mélan-ger et faire en sorte de parler en mêmetemps des problématiques des bovins et decelles de la vigne ! Ce quʼil faut, cʼest traiterles problèmes des uns et des autres avantde traiter les problèmes de tout le mondeagricole, tels que le foncier ou la dette. Onne peut pas faire de problèmes spécifiquesdes problèmes transversaux.

uVous avez cité Jean-Dominique Musso.Si vous-même et Musso restez respecti-vement Présidents, quʼest-ce qui pourraitchanger entre la Chambre 2A et laChambre 2B ?Je nʼen ai aucune idée. Chaque séquencepolitique a sa logique. Jusquʼà présent, jʼaiété Président de la Chambre Régionale etMusso ma claqué la porte au nez sans quʼilnʼy ait ne fût-ce que la possibilté de lʼentrou-vrir. Maintenant, si celui-ci est à nouveau éluet quʼil faut reparler avec lui, nous verrons.Jʼai toujours été un homme dʼouverture etje pense quʼil nʼest pas possible dʼoptimiser,je ne dis pas de faire fonctionner mais dʼop-timiser les systèmes tels quʼils sont conçus

sans un minimum dʼentente entre les gens.Sʼil faut refaire une tentative, nous la refe-rons, et puis si nous nʼy arrivons pas, tantpis.

«Il nʼy a pas plus dedissensions dans le

monde agricole corsequʼailleurs»

uLa campagne sʼachève et a été juste-ment lʼoccasion de mesurer quelles peu-vent être les dissensions dans le mondeagricole insulaire. Quʼen retirez-vous ?Pourquoi parler de «dissensions» ? Il y adeux listes et un jeu démocratique quisʼopère avec des visions du développementqui ne sont pas les mêmes. Mais ce nʼestpas propre à la Corse. Je vous signale queles syndicats présents en Corse le sont auplan national. Dans toute les régions deFrance vous avez aujourdʼhui des listes quisont lʼéquivalent des listes de Via Campa-gnola et des listes du FDSEA et du CDJA. Ilnʼy a donc pas plus de dissensions iciquʼailleurs.

uDʼaccord, nous sommes là en périodeélectorale mais on nʼa pas lʼimpressionque, hors période électorale, les chosespuissent se tasser dans la mesure où jus-tement les relations entre Corse du Sudet Haute-Corse sont ce quʼelles sont...Le problème nʼest pas celui entre les deuxChambres. Jʼestime que lorsquʼon est Prési-dent de Chambre on doit se comportercomme tel. Or je persiste et je signe : dansle Sud on ne sʼest pas comporté comme unPrésident. A partir de là, le dialogue estimpossible. On nʼa jamais discuté sur lefond.

uDonc, que faut-il pour fonctionnercomme un Président ?Tout dʼabord en avoir la carrure, ce que, àmon avis, le Président du Sud nʼa pas. Etpuis il faut essayer de créer les conditions dece qui servira, in fine, lʼintérêt général, ce quinʼest pas le cas.

uCe seront là vos mots de la fin ?On nʼa parlé que du passé mais il faut parlerdu futur. Lʼéquipe sortante de Haute-Corseest une équipe expérimentée qui sait fairefonctionner la Chambre, laquelle connaît undéveloppement harmonieux et nʼa jamais eu,ces dernières années, de bilan déficitaire.Lʼinstitution est bien gérée, les technicienssont à pied dʼœuvre et il nʼy a jamais eu degrève. Tout cela mérite dʼêtre souligné.Dʼautre part, ce qui est également important,cʼest ce que peuvent nous apporter les nou-veaux membres de notre liste, les gens de laFDSEA et du CDJA, en termes dʼenthousias-me et dʼenvie de changer les choses. Enco-re une fois, cela me paraît capital pour lʼave-nir.n

AC T U / PA R EVA MAT T E I

Jean-Marc Venturi

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udʼagriculteurs à rencontrer. Et cʼest même pireque cela. Ici, la représentativité dʼune filière estattachée à une certification et un produit. Cequi signifie que nos techniciens vont passerdevant certains agriculteurs et nʼauront pas ledroit de sʼarrêter. Cette situation, nous ne lavoulons pas mais elle existe. Alors que laChambre dʼAgriculture se doit dʼêtre au servicede tous les agriculteurs !

«La structure ne doit pasêtre là pour vivrepour elle-même»

uQuels moyens vous êtes-vous donnéspour faire changer les choses ?Ce que nous avons, de notre côté, mis enplace, non sans difficultés, a fini par porter sesfruits puisquʼaujourdʼhui nous sommes sollici-tés au niveau du PADDUC et de dossiersimportants tels que la nouvelle PAC. Une denos priorités étant par ailleurs le foncier, nousavons créé des outils, et notamment un servicefoncier qui sʼattelle à proposer des diagnosticsagricoles aux différentes communes qui veu-lent élaborer un PLU. Cela aussi commence àporter ses fruits. Mais il a fallu sʼimposer touten faisant comprendre que nous nʼavions pasforcément vocation à aller en justice, notreobjectif étant de jouer un rôle dʼexpert enamont sur des documents qui ne sont peut-être pas, à la base, tout à fait conformes à nosattentes. Aujourdʼhui, il y a environ 50% decommunes élaborant un PLU qui font appel ànous.

uRecentrer le débat sur lʼagriculteur estégalement une de vos priorités...On fait beaucoup de promotion et on financebeaucoup les produits en mélangeant dʼailleursbien souvent la production agricole avec laproduction agro-alimentaire. Ce sont deux sec-teurs qui pour nous, même sʼils peuvent êtrecomplémentaires, sont différents. Il faut doncune lisibilité. Dʼautant que lʼagriculteur, enCorse, ne sʼarrête pas forcément à la fabrica-tion de lait donné à un industriel pour quʼil letransforme. Lʼavantage de la Corse est la maî-trise, à travers les savoir-faire, non seulementde la production de la matière première, maisaussi de la transformation. Et ça sur la quasi-totalité des produits. Cʼest une chance pour lesagriculteurs parce que lʼaugmentation du reve-nu vient essentiellement de la transformation.Durant cette mandature, on a donc aussiessayé de faire acter le fait quʼil faut certes tra-vailler la qualité des produits parce que celapeut être une protection des savoir-faire etc.,soutenir les structures puisque maintenantelles sont là, mais que celui qui doit être aucentre du débat, cʼest lʼagriculteur lui-même,celui qui produit et transforme.

uSi vous êtes réélu, quelle sera la premièrede vos actions ?Lʼurgence est bien sûr la PAC. LʼÉtat ne meparaît pas avoir pris la juste mesure desconséquences dʼune PAC qui serait encline àsuivre les pays nordistes de lʼEurope qui sontplutôt dans le productivisme et la concentrationdes productions agricoles. Un autre problèmeest par ailleurs que les agriculteurs sont de

plus en plus dirigés vers de la prestation deservices qui sʼattache à de lʼenvironnemental.Ce qui nʼest pas forcément adapté à notrerégion car nous sommes une montagne dansla mer, avec un environnement difficile àmodeler. Pour faire comprendre tout cela,nous montons régulièrement à Bruxelles. Ladernière fois cʼétait en octobre. Nous avonsessayé de faire présenter par le député Alfonsides amendements. Nous allons continuerdans cette voie.

uEt en matière de fonctionnement de lachambre ?Nous allons amplifier la réorganisation de lʼins-titution pour coller au projet stratégique carnous voulons vraiment que les gens perçoi-vent que la Chambre dʼAgriculture est au ser-vice des agriculteurs et pas lʼinverse. Or, héri-tage du passé, on est encore sur descaptations de financements pour maintenir leséquilibres financiers de la structure. Il faut enfinir avec ça. La structure nʼest pas là pourvivre pour elle-même.

«La vision «filières» estune vision administratrive»uLa critique qui vous est adressée concer-ne aussi une vision monolithique de lʼagri-culture...Je pense plutôt que cʼest la vision «filières» quiest monolithique. Ce nʼest pas forcément évi-dent dans la mise en œuvre, mais il sʼagitdʼune vision administrative. Si vous prenez lenombre de filières en Corse et que vous lecomparez à la production, vous vous dites quʼily a un problème. Vous avez des filières quiphysiquement, et en termes de production, nereprésentent rien. Pourquoi ? Parce quʼenCorse plus quʼailleurs, vous avez beaucoupdʼagriculteurs qui, même si on les pousse àfaire de la monoculture, font plusieurs choses.Quelquʼun qui fait de la charcuterie fait ausside la farine de châtaignes. Les trois quarts dutemps cʼest comme ça. Donc on est en train denous enfermer dans des précarrés et unevision très verticale qui va à lʼencontre de ceque nous sommes.

uVenons-en à cette campagne. On peutconstater les dissensions. Est-ce quʼunefois les résultats proclamés, quels quʼilssoient, les gens pourront travaillerensemble ?La pluralité ne peut quʼenrichir. Ceci étant dit,ce dont il faut prendre conscience, cʼest quenous sommes à un moment charnière : on nʼaquasiment plus dʼeffectifs, on est arrivé à desseuils critiques sur le plan financier, sur ceuxde la représentativité et de la production, et parailleurs, la filière agroalimentaire, elle, qui nese sert plus de la matière première locale, esten train de monter en flèche. La question estdonc celle des choix que lʼon va faire, entermes de politique, pour lʼagriculture enCorse. Nous, nous disons quʼil faut avant toutsʼappuyer sur les hommes et maintenir uneactivité physique et productive.

uLes relations entre Corse du Sud etHaute-Corse étant ce quʼelles sont, si Jean-Marc Venturi et vous-même restez Prési-dents, quʼest-ce qui pourrait changer ?

Passer son temps à être pour ou contre nʼapas de sens. En vérité, on nʼa pas de camp àchoisir. Je nʼai pas de problème particulier pouraller discuter avec dʼautres représentants de laprofession, quʼils soient de Haute-Corse oupas. Mais je ne peux pas continuer à entendreque lʼagriculture nʼexiste que par la Haute-Corse. Si se mettre au tour dʼune table et trou-ver un compromis sʼavère difficile, ce sur quoije compte aujourdʼhui est lʼémergence enHaute-Corse dʼune liste qui sʼappuie sur nosidées avec des personnes qui, jʼespère, réussi-ront à peser sur le débat en Haute-Corse.

uLʼenjeu est aussi celui lié à cette doubleinterrogation : comment vit-on aujourdʼhuide lʼagriculture en Corse et comment pour-rait-on en vivre dans un avenir proche?Ce sont en effet les vraies questions. Noussommes sans doute le seul secteur dʼactivitéoù les parents empêchent leurs enfants defaire leur propre métier. Imaginez le constatdʼéchec ! Tout le monde aime les produitscorses mais depuis les années 90, les agricul-teurs, eux, se font saccager ! On en a fait unecorporation de profiteurs, dʼassistés et de mau-vais payeurs. Il est temps de considérer autre-ment lʼagriculteur.

uLa Chambre a là un rôle à jouer...Tout à fait. Et ce nʼest pas en sʼattachant àdéfendre systématiquement lʼimage des pro-duits et des structures que lʼon va y parvenir.Autre problème qui nʼest pas spécifiquementcorse : aujourdʼhui lʼagriculture nʼest pas unmétier rentable, alors que sa vocation est denourrir des populations. Les biens agricolessont côtés en bourse et tout le monde spéculedessus mais le revenu agricole, lui, sʼeffrite. Oron ne peut pas demander à des jeunes dʼexer-cer un métier contraignant et de ne pas avoir,en contrepartie, de revenus. Pour autant, lʼîle asa carte à jouer. Multiplicité des produits, sous-production, forte demande comblée par lesagro-alimentaires qui se servent de produitsvenus dʼailleurs... Nous avons une chancepour pouvoir vivre de ce métier. Cʼest aussi lerôle de la Chambre de le marteler tout en fai-sant des propositions. n

Jean-Dominique Musso

uAU C O M P T E U R C E T T E S E M A I N E

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2,6 millions dʼe :cʼest ce que représentent les deuxchantiers universitaires de réhabi-litation de lʼhébergement proposépar le CROUS à Grossetti 24 et àPorette, à Corte. Pour le premier,les travaux devraient débuter aumois dʼavril de cette année ; pour lesecond, lʼobjectif est, selon les mots dʼAlain Cordina,Directeur du Centre Régional des Œuvres universi-

taires, de transformer lʼexistant pour privilégier le stu-dio individuel.

2,5 millions d'e :c'est l'enveloppe dont s'est dotée, pour 2013, la munici-palité d'Ajaccio pour la voirie. Au programme, réfectiond'enrobés, de trottoirs, d'éclairage publics et d'espacesverts.

975 000 e :cʼest la somme dévolue aux travaux dʼaménagementqui vont être réalisés par la CCI de Bastia et de la

Haute-Corse sur le poste à quai n°1 du port de Bastia

afin de permettre aux bateaux de pouvoir accoster enposte arrière et à 6 navires dʼêtre accueillis en simulta-né sur le plan dʼeau. Un chantier financé à 50% par lePEI, confié à lʼentreprise Natali, et qui devrait sʼache-ver dans le courant du mois de mars.

700 000 e :cʼest ce quʼauront coûté les travaux de rénovation de lachapelle impériale dʼAjaccio, travaux dont la dernièrecampagne est sur le point de sʼachever, au bout dedeux ans de chantier. Une opération conduite par laDirection Régionale des Affaires Culturelles etfinancée à 100% par lʼÉtat.

393 000 e :cʼest le prix de la nouvelle conduite de 2km qui, sur leréseau de distribution dʼeau potablede Pianiccia, hameau de Tallone, sera opérationnelleà compter du 4 février prochain.

320 000 e :cʼest le coût global du programme de réhabilitation deséquipements sportifs menés par la Collectivité Terri-

toriale de Corse au collège Saint Jospeh, à Bastia,programme dont la première phase devrait sʼacheverdans le courant du prochain mois de février. Dans cecadre, courts de tennis, terrains de volley ou de hand,pistes dʼathlétisme et accueil des élèves ont été entiè-rement repensés. Une deuxième phase de travaux per-mettra une livaison complète de lʼensemble au prin-temps 2013.

132 000 e :c'est le montant des investissements, subventionnés à40% par la CTC et le Conseil Général de Corse du

Sud, et financés à 20% par la commune, pour l'acquisi-tion par la Ville de Bonifacio d'un matériel destiné auservice propreté et espaces verts, dont une balayeusede rue, un pick-up avec benne basculante pour éva-cuer les déchets verts et un camion-plateau de 3,5tonnes

100 000 e :cʼest la part de lʼAgence de tourisme de la Corse

bénéficiant désormais à lʼOffice de

tourisme de Centre Corse, tout juste redevenu Office

de Pôle, lequel, pour les deux ans à venir, disposedʼune enveloppe globale de 250 000 e.

S ituée au cœur de la cité Erilia, à Arena Vescovatu, à proximité destructures socio-éducatives existantes, dont l'ALSH, le point d'accèsmultimédia et le groupe scolaire, cette structure est un nouvel atout pour

lʼépanouissement des publics. Elle intègre l'important réseau de bibliothèques,géré par la Bibliothèque Départementale de Prêt de Corte. Son but est dedévelopper le goût de la lecture, dans le droit fil des missions du Conseil Géné-

ral de la Haute-Corse qui, à travers sa bibliothèque de prêt, assure la diffusionde ses collections au plus grandnombre. La bibliothèque de

Vescovato est dotée d'un fondsdocumentaire régulièrementrenouvelé de 2400 livres, 260bandes dessinées, 400 docu-ments multimédia et une centai-ne de livres corses. Le président Castelli a soulignéle dynamisme de la commune deVescovato en matière d'activitéssocio-culturelles et mis l'accentsur le soutien du Département

apporté à la diffusion de la cultu-re dans le monde rural. Le maireFrançois Xavier Marchioni aévoqué pour sa part «la nécessi-té de gommer la réelle fractureculturelle existante entre terri-toires urbains et ruraux, notam-ment en offrant aux administréscomme à ceux des communesvoisines, cette bibliothèque».

La bibliothèque de Vescovatu est inscrite au concours des lecteurs 2013organisé par la Collectivité Territoriale de Corse avec 18 livres en languefrançaise et 6 livres en langue corse à disposition des lecteurs potentiels. Elle est ouverte les lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 15h à 18h et le samedide 10h à 12h. Pour plus de renseignement, contacter le 04.95.31.06.52.

VI E D E S C O M M U N E S / PA R JA C Q U E S PA O L I

Avec sa bibliothèque, Vescovatu sedote d’un nouvelle espace de culture

Lʼespace culturel reçoit jeunes et moins jeunes dans un environnement confortable

Lʼinauguration de la bibliothèque municipale de Vescovatoa réuni un public nombreux autour de Joseph Castelli,président du Conseil Général de la Haute-Corse etconseiller général du canton, des maires de la Casinca,de José Giansily, président de la Communauté de com-munes de la Casinca, des élus municipaux de Vescovato,des représentants de l'ALSH des écoles de la commune,et des bénévoles de la structure.

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uIN I T I AT I V E / PA R EVA MAT T E I

L’enseigne Casino de Corse s’investitdans la lutte contre le CynipsDepuis la mi-décembre, dans leshypermarchés Géant et super-marchés Casino de lʼîle, un nou-veau logo est apparu sur lespaquets de farine de châtaignescorses : celui de «Aiutu pè a cas-tagna», qui prend sa place dansle cadre dʼune opération lancéepar le groupe Casino en Corsepour soutenir les castanéïculteursdans leur lutte contre le Cynips.Avec, а la clé, 1e par paquet defarine reversé à ces derniers.

Une opération d'intérêt publicpour l'économie corse«Depuis plus de 15 ans, l'enseigne de Corses'applique à soutenir le tissu économique localet à offrir des débouchés aux produits de l'île,tant au niveau régional que national», fait remar-

quer dʼemblée Séraphin Lucia-

ni, Directeur Régional desHypermarchés Casino deCorse, avant de poursuivre :«La châtaigne est embléma-tique de notre île et de notreidentité. Elle est la mémoire denos anciens et l'héritage de nosenfants. Perdre les exploita-tions aurait des répercussionsirréversibles sur l 'économierurale et agricole de notrerégion. Face au fléau duCynips, aider une professionqui valorise ce patrimoine régio-nal à la fois historique, culturel,gastronomique et économique,nous est apparu comme uneévidence. C'est pourquoi nousavons souhaité lancer cetteopération, pour laquelle en tantque distributeur nous avons unrôle légitime».

Par le biais d'une convention signée avec le Groupement Régional

de Producteurs et Transformateurs de Châtaignes et Marrons de

Corse, organisme professionnel représentatif de la filière, l'enseignes'engage donc à reverser 1e pour la lutte contre le Cynips pourchaque paquet de farine de châtaignes vendu dans les 12 magasinsde Corse entre le 15 décembre 2012 et le 17 février 2013. Lessommes récoltées viendront abonder l'aide fournie par l'Europe,l'État et la Collectivité Territoriale de Corse au titre des actions delutte contre le parasite. Si le montant récolté devrait être connu finfévrier, «l'objectif de cette opération est non seulement d'apporter uneaide aux professionnels mais également de sensibiliser les consom-

mateurs à cette problématique finalement peu présente dans lesesprits», ajoute Séraphin Luciani.

Un fléau qui déstabilise une partiede l'économie agricole de l'îleOutre la filière castanéicole (châtaigne fraîche ou sèche, farine, mar-rons glacés, biscuits...), c'est toute une partie de l'économie agricolequi est mise en péril par la baisse de production quʼinduit le Cynips.D'autres filières - notamment apicole et porcine - sont directementtouchées, de surcroît avec des AOC qui reposent en partie sur la pré-sence de la fleur ou du fruit du châtaignier dans les processus defabrication.Apparu en Haute-Corse en2010 et présent égalementen Corse du Sud depuis2012, ce parasite connaît uneprogression fulgurante. S'iln'altère en rien la qualité dela châtaigne, il affaiblit l'arbrequi rapidement cesse de pro-duire.L'estimation de la périodenécessaire pour un retour àune production économique-ment satisfaisante est de 10,voire 15 ans. Certains pro-ducteurs connaissent déjàune perte de production delʼordre de 80 à 100%.La lutte biologique est le seulmoyen de défense actuellepar le biais d'un insectepiqueur : le Torimus.

Séraphin Luciani, Directeur Régionaldes Hypermarchés Casino

Thierry Gaudin, directeur général Codim2, Séraphin Luciani, Directeur régional des HypermarchésGéant et pilote de l'opération, et Pasquin Flori Président du GRPTCM de Corse

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Cʼest le jour de l'épiphanie que les «Poghjulacci» (habitants deSanta Maria Poghju) ont choisi pour se rendre en cortège surle site de l'ancienne église Piévane du Murianincu. Une pro-cession symbolique, guidée par l'attachement des villageois etde leurs élus à cette antique Piévanie,dont la sainte patronne a si longtemps pré-sidé aux destinées des populations ducanton.

C ette année, les rois mages furent prétexte àoffrir à la Vierge Marie un bas-relief à la gloirede Notre-Dame des Grâces , commandé

auprès de Thibaut et Aline Prat de la poterie du

Pratu.Mme Vadi a profité de cette belle occasion pour faireun exposé de l'intérêt archéologique et historique de ceremarquable ensemble basilical, dont l'église de Santa

Maria Poghju peut se flatter d'être l'héritière. Du HautMoyen Âge au XVIIe, ce vaillant édifice a subi tous lesoutrages avant de succomber à un abandon définitif.C'est pourtant avec l'eau des sources qui alimentaientses trois cuves baptismales que, de destructions enreconstructions, la noble église de Santa Maria a inlas-sablement engendré des générations de Chrétiens.Jusqu'au jour où, pour échapper définitivement à lapression des envahisseurs, les ancêtres ont choisi demigrer vers les hauteurs afin d'y fonder différents vil-lages, non sans les placer sous l'invocation des autressaints, également exilés du culte local.Ensevelie sous les déblais du grand débroussaillage entrepris dans les années 60en vue de la mise en valeur des terres de la plaine orientale, Santa Maria n'a étélocalisée qu'en 1968. La survivance du toponyme d'origine ayant indéniablementguidé Mme Moracchini-Mazel dans ses investigations, la FAGEC, aidée de l'ADE-

CEC, a directement contribué à la redécouverte de ce site archéologique ; etdepuis, elle y poursuit régulièrement les travaux de consolidation nécessaires à laconservation du bâtiment.C'est à l'issue de ce vaste survol historique que l'abbé Filippi, curé de la commu-ne, a procédé à la bénédiction de l'offrande, officiellement dédiée à «Santa Maria,regina di Corsica è madre di tutte e gracie». La courte cérémonie, empreinted'émotion, s'est achevée sur un vibrant «Dio Vi Salvi Regina», repris par toutel'assistance.Le temps des enfants était enfin arrivé. Ils ont pu se jucher sur les beaux dos dra-pés de rouge des ânes de Joël Poli spécialement venus de la ferme aux ânesbasée en plaine de Cervio-

ni. Découvrant souventpour la première fois l'agré-ment d'une monture aussidocile et avenante, ils s'ensont donné à coeur joie.Entretemps, le partage dessavoureuses galettes etdes clémentines bio aencore ajouté au plaisird'être ensemble d'uneassistance qui, pour nerien perdre du meilleur destraditions villageoises, afait la promesse de rééditerl'expérience à l'accessionde la San Pancraziu.

TR A D I T I O N S / PA R JA C Q U E S PA O L I

La bénédiction du bas relief par lʼabbé Fillipi

Le temps convivial de l’Epiphanie àSanta Maria Poghju

Lʼheure du partage champêtre de la galette des rois

Lʼassistance était nombreuse entre adultes et enfants

La promenade à dos dʼâne

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Lorsque le godet de la Pelle a attaqué lebungalow, je n’ai pu m’empêcher de pen-ser à Maurice Cattoni.Cet enfant de Cagnanu eut un rêve : celuide revenir au pays pour y construire unestructure de qualité afin de «booster» ceCap Corse dont on disait qu’il était leparent pauvre du tourisme corse.Et «Le Caribou» devint un phare, un véri-table catalyseur pour le Cap Corse ; laclientèle du Caribou fit connaître cetterégion et tous les villages virent sillonnerles clients du Caribou et bien des tablesen ont profité.Les Bungalows du Caribou sont doncvoués à la destruction et cela nous faitmal au cœur car ils ont été construitsalors que la loi du littoral n’existait pasencore. Je ne pense pas que cesconstructions aient défiguré le site. Tiens, peut-être qu’un jour on demanderade détruire certaines maisons d’Erbalongaou de Centuri qui sont littéralement sur lamer… Je frémis même en songeant auxbeaux établissements d’Ile Rousse quijouxtent «A Marinella», cette belle pro-menade sur la mer.Bien sûr, c’est une boutade, mais Chris-tian Catoni, le fils de Maurice, a pu serendre compte du soutien des élus, desprofessionnels et des habitants.Personnellement, j’assure Christian demon amitié, comparable à celle que jepartageais avec son père. Et en tant queCap-Corsin (origine Luri), j’affirme que leCaribou a été un atout majeur dans l’acti-vité économique du Cap.Ici sont passées des stars du cinéma, dela politique, de la littérature, du sport. Etelles furent des ambassadeurs de qualité!Cet été, nous retournerons chez ChristianCatoni et sa table de qualité, pour sesinterminables hors-d’œuvre et surtout cetaccueil unique ponctué par «l’Ajaccienne»chantée par un fidèle du Caribou, l’inimi-table Tino Rossi.Sans oublier notre hymne «Diu vi salviRegina» car, ici, nous sommes en Corse.Forza e curagiu, o Christian !

VagabondagePar Toussaint Lenziani

A S AV O I R

Dʼ IC I E T DʼAI L L E U R S

Le Conseil Général de la Corse du Sud informe les Associa-tions ayant leur siège social en Corse du Sud et qui souhaitent déposerune demande de subvention pour lʼannée 2013, que la date limite dedépôt des dossiers est fixée au 1er février 2013.Les demandes doivent être adressées par courrier à Monsieur le Prési-

dent du Conseil Général de la Corse du Sud, Pôle Vie Locale et

Action Territoriale Service Vie Associative et Educative – Hôtel du

Département – BP414 – 20183 Ajaccio Cedex, ou par télécopie au 04

95 29 15 18.

Le Centre de formation culture et solidarités, organise du 1er

février 2013 au 27 janvier 2013, à Ajaccio, une «Sensibilisation auxmétiers de lʼaide à la personne», dans le cadre du Programme régionalde formation professionnelle agrée et financé par la Collectivité Territo-

riale de Corse et le FSE. Cʼest à culture et solidarités, au 04 95 20 46 95

que lʼon peut se renseigner et sʼinscrire.

L’Institut de Formation en Soins Infirmiers du CentreHospitalier de Bastia informe que le concours infirmier est prévu lemardi 9 avril 2013, alors que pour les aides-soignants et les auxiliaires depuériculture qui justifient de 3 années dʼactivité professionnelle à tempsplein, lʼexamen dʼentrée à lʼI.F.S.I se déroulera le mardi 30 avril 2013.Retrait et dépôt des dossiers dʼinscriptions sont à effectuer au Secrétariat

de lʼInstitut (ancien hôpital de Toga) du 31 janvier 2013 au 28 février2013 (le cachet de la poste faisant foi). Les dossiers complets doiventêtre remis obligatoirement les mardis et jeudis de 9h à 12h et de 14h à16h.

Ouverture, à la Résidence Sampiero Corso, Avenue Sampie-ro Corso, à Bastia du cabinet dʼOstéopathe D.O du Docteur Denis

ABEN. Tèl : 06 85 53 89 40.

L’Eglise Saint-Jean-Baptiste de Pughjala, à Figari, accueilletous les mardis, de 20h à 22h, les répétitions de la Chorale «Canta Pugh-

jale». Tél : 06 37 76 70 36.

L’ADIL 2A assurera une permanence le mardi 29 janvier, à la mairie dePropriano de 9h30 à 11h30. Lʼaprès-midi, la permanence se déroulera àSartène de 13h30 à 15h30, à la PMI, Cours Sœur Amélie.

Les Dossiers d’Inscriptions à l’Examen d’Aptitude Tech-nique Pour l’Enseignement de la Danse, première session2013, sont à retirer avant le 13 février 2013 dans les Services de la

Direction Régionale des Affaires Culturelles de Corse, Villa San

Lazaro, 1, Chemin de la Pietrina, à Ajaccio. Tél : 04 95 51 52 15.

SARTÈNE : les 27 et 28 avril 2013, se déroulera le carnaval que lʼAsso-ciation «A Scumessa» organise depuis lʼannée dernière où lʼédition 2012avait connu un franc succès.Dans le cadre de la préparation de la 2ème Edition, le samedi 26 janvierlʼAssociation «A Scumessa» invite les amis du Carnaval, à lʼHôtel des

Roches, pour un repas dont les bénéfices viendront renforcer la trésoreriede lʼAssociation.La soirée sera animée par Marc Pittoru et ses musiciens. 25e pour lerepas et la soirée. Réservation au : 06 20 72 44 68 / 06 83 26 07 64.

ALGAJOLA : ce dimanche 27 janvier à midi, au local de lʼAssociationFamiliale et Culturelle (AFC) aura lieu, la traditionnelle Pulenta. Réserva-tion au : 06 07 13 52 36. Participation : 15e.

GROSSETO-PRUGNA : le Comité des Fêtes organise le samedi 2février, au Groupe Scolaire, une soirée «Chandeleur», à partir de 19h.Un karaoké suivra.

L’Ile-Rousse : se réjouit à lʼidée de la restauration du Couvent desFranciscains par le Diocèse.

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Notez bien ces dates : du 8 au 16 février, ce sera la seizième édi-tion du Festival du cinéma espagnol et latino-américain dʼAjaccio.Un festival original qui se caractérise notamment par la projectionde nombreux films inédits: cette année, 17 films sont program-més dont 8 avant-premières !

RE N D E Z-VO U S / PA R JE A N N E BA G N O L I

Née en 1997, lʼassociation Latinità

organise chaque année le Festival

du Cinéma Espagnol et Latino-

américain. Au travers de cette manifesta-tion, lʼassociation a pour objectif de favori-ser les relations entre les cultureshispanique et corse. Des toutes premièresprojections destinées aux élèves dʼun lycéeajaccien, jusquʼà son édition 2013, le Fes-

tival a su évoluer vers une programmationvariée proposant à un large public unevingtaine de films emblématiques desdivers courants du cinéma hispanophone(sud-américain, ibérique, andalou…). Lapromotion des cultures espagnole et latino-américaine a toujours guidé les choix deLatinità qui, à chaque édition, accueille legrand public mais aussi le jeune publicgrâce à la pérennisation dʼun partenariat

pédagogique avec lʼUniversité de Corse,et à la mise à disposition de films dédiésaux collégiens et lycéens de la région ajac-cienne. Echange avec Marie-Claire Luce-

na, une présidente passionnée qui sʼap-puie sur une équipe dynamique et motivée(composée notamment de Denise Cuicci,Manette Ferrandini, Béatrice Eyssautier,Maïté Alijarde, Simone Beau, Béatrice

Colonna, Batti Rotily-Forcioli, Maurice

Renucci).

uPouvez-vous nous présenter cette édi-tion 2013 en quelques mots ? Quels enseront les temps forts ?La sélection que nous proposons fait lapart belle à une majorité de films forts qui

vont nous faire passer par tous les stadesde l'émotion intense : du rire franc auxlarmes... Ils ne laisseront pas les specta-teurs indifférents !

uCinéma espagnol, argentin, anda-lou… Vous essayez dʼoffrir un panora-ma du film hispanique le plus largepossible Concrètement, une telle sélec-tion est-elle difficile à établir ? Com-ment travaille lʼéquipe chargée de lasélection ?Naviguer sur Internet, visionner des DVDpermet les premières approches… Maiscette année nous avons eu le grand privi-lège d'être invités par deux grands festi-vals espagnols : Málaga et San Sebastián.Nous avons pu y découvrir avant tout lemonde de vrais bijoux comme «Blanca-nieves», «El artista y la modelo» ou encore«No» et «Elefante blanco»... Et nous avonspu également y observer les réactions dela salle.

uCette année encore, vous allez proje-tez pas moins de 8 films en avant-pre-mière (soit deux fois plus que lʼan der-nier) ! Une fierté ?C'est évident ! Mais c'est une fierté que l'onsavoure après que le public a manifesté duplaisir ou de l'émotion à la sortie de laséance. Voir des films dans un festival neveut pas dire qu'ils seront automatique-ment distribués dans un circuit commercial.Aussi, pour nous qui vivons loin de Parisou de l'Espagne, obtenir des films enavant-première est une petite victoire !

uPour cette édition 2013, le Chili seraparticulièrement mis à lʼhonneur. Pour-quoi ce choix ? Quels sont les anima-tions prévues ?Le 11 septembre 1973 (encore un 11 sep-tembre!) une junte militaire renversait leprésident Allende et portait le généralAugusto Pinochet à la tête du Chili : c'étaitle point de départ d'une dictature au coursde laquelle des milliers de personnesallaient être torturées, tuées... Il étaitimportant pour nous de ne pas, oublier,grâce à 2 beaux films : «No» dʼAndrésWood et «Violeta» qui retrace la vie tour-mentée de l'auteur de la chanson «Graciasa la vida». Pablo Berchenko, professeur àl'Université de Provence et directeur duDépartement d'Etudes Latino-américaines,nous guidera à travers cette évocation.

uVous avez établi un partenariat aveclʼUniversité de Corse. Vous pouveznous en dire quelques mots ?Pour la deuxième année consécutive ungroupe d'étudiants de la section d'espagnolencadré par leur professeur, Michel Rizo,réalisera les sous-titrages d'un film : «ThePelayos». Un autre groupe constituera unjury qui décernera un prix. Ces étudiantsréaliseront également des fiches d'informa-tion destinées au public et se déplaceront àAjaccio pour assister aux projections desfilms travaillés avec leurs professeurs.

uVous êtes une petite structure. Com-ment parvenez-vous à organiser un évè-nement dʼune telle envergure ?Nous travaillons toute une année à l'organi-sation du festival. Nous nous voyons toutesles semaines, plus souvent à l'approche dufestival. Nous sommes tous bénévoles.Plusieurs membres de l'association ont uneactivité professionnelle : ce n'est pas tou-jours facile, mais avec une bonne réparti-tion des tâches et de la passion, nous yarrivons !

uCʼest déjà la 16éme édition de Latinità.Votre festival a su évoluer, se transfor-mer sans pour autant perdre son âme.Quel est le secret ?Justement, le secret c'est de ne pas perdreson âme et de garder intact l'esprit de l'as-sociation. Partager notre amour de lalangue et de la culture espagnoles passepour nous par le cinéma. N'est-ce pas for-midable d'accueillir dans une salle de ciné-ma des milliers de personnes attirées parlʼintérêt que vous avez fait naître en ellespour la culture hispanique ?

16ème édition du festival latinità

Marie-Claire Lucena

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5ème semaine de lʼannée

du 25 au 31 janvier 2013

Les fêtes : le 25, Paul, Placide - le 26, Paule, Mélanie - le 27, Angèle - le 28, Thomas d'Aquin -le 29, Gildas - le 30, Martine, Jacinthe ; le 31, Marcelle.

A Settimana CorsaLʼAG E N D A

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Un an déjàLe 27 janvier, la compagnie Costa Crocie-re, propriétaire du Costa Concordia, trouveun accord avec une association de resca-pés du naufrage pour indemniser les pas-sagers à concurrence de 11.000 €.Le 28 janvier, des violences éclatent auSénégal après la publication de la liste descandidats à l'élection présidentielle.Le 29 janvier, de nouvelles violences fontvingt-deux morts en Syrie, et le secrétairegénéral des Nations unies, Ban Ki-moon,appelle le pouvoir à arrêter le bain desang.Le 1er février, le mormon Mitt Romney faitun pas de plus vers l'investiture du partirépublicain pour la présidentielle américai-ne en remportant haut la main les pri-maires de Floride.

L’esprit du mondeUn ami est à la fois le soleil et letournesol. Il attire et il suit.

Jean-Paul

Le truc de la semaineLe chou est un aliment que tout le mondene digère pas facilement. Pour le rendreplus facilement digeste, cuisez-le une pre-mière fois, durant quinze minutes, dans

une eau dont vous vous débarrasserezavant une deuxième cuisson dans de lʼeauclaire.

Les tablettes de l’HistoireLe 26 janvier 2001, un séisme de 7,9 surl'échelle de Richter frappe l'Etat de Guja-rat, dans l'Ouest de l'Inde, faisant 35.000morts et plus de 60.000 blessés.Le 27 janvier 1983, décès du comédienfrançais Louis de Funès à l'âge de 68 ans. Le 28 janvier 1986, une minute et demieaprès son lancement, la navette spatialeChallenger explose, causant la mort dessept astronautes, dont une enseignante de37 ans qui était à son bord.Le 30 janvier 1972, une marche en faveurdes droits civiques des Catholiques tourneau drame, en Irlande du Nord, à London-derry, quand 13 manifestants tombentsous les balles de l'armée britannique.

Petits conseils pratiquesChiotLorsque vous accueillez un chiot dans votrefamille, faites en sorte que ce ne soit pas tou-jours la même personne qui lui donne à man-ger ou sʼoccupe de lui. De cette manière, lejeune chien sʼattachera à tous les habitantsde la maison et obéira de manière égale àchacun.

En forme malgré le stressSi le stress vous mine, pensez à certainestechniques qui permettent de le chasser.Ainsi, marcher énergiquement, presser lestempes à lʼaide des doigts des deux mains etsʼoffrir régulièrement de courtes poses dansson activité sont dʼexcellents anti-stress.

CaféChoisissez le café que vous consommez sui-vant les moments de la journée. En effet, lerobusta, riche en caféine, est plutôt conseilléle matin pour vous aider à vous réveiller, tan-dis que lʼarabica, plus fin, se boira plutôt àdes moments choisis, pour un café plus raffi-né.

Traces de doigtsPour enlever facilement les traces de doigtssur vos portes ou sur le papier peint, utilisezde la mie de pain roulée en boule, et gom-mez comme vous le feriez dʼun trait decrayon.

Voyage en voitureSi vous éprouvez régulièrement des malaiseset ressentez lʼenvie de vomir durant lesvoyages en voiture, essayez donc de mettredes boules Quiès. Ce sont en effet les mou-vements de lʼoreille interne qui causent engénéral les troubles du voyage, tout commele mal de mer.