veille juillet-2015

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1 Nous vous accompagnons pour réussir Agence de Promotion de l′Industrie et de l′Innovation République Tunisienne Ministère de l′Industrie, de l′Energie et des Mines Centre de Documentation et d’Information Industrielle Juillet 2015 Bulletin veille API N°19 • Dans le cadre du projet «TEX-MED Clusters»,quatre entreprises tunisiennes ainsi qu’un représentant de l’Ecole nationale des ingénieurs de Monastir (ENIM) ont participé, du 1er au 3 juillet 2015 à Florence, à une mission visant à poursuivre les initiatives du projet. • La SociétéTunisienne de Banque (STB) vient d’obtenir le feu vert du Conseil du marché financier, le régulateur de la Bourse deTunis, pour augmenter son capital de 652,57 millions de dinars (environ 330 millions de dollars). • L’opération, qui se situe dans le cadre de la recapitalisation de la banque publique, sera matérialisée par l’émission de 130 515 000 actions au prix de 5,800 dinars par action (5 dinars de nominal et 0,800 dinar de prime d’émission), et à raison de 21 actions nouvelles pour 4 actions anciennes. • Le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines a annoncé, dans un communiqué rendu public vendredi 3 juillet, l’avancement des travaux du groupement technique d’El Agba à hauteur de 50%, précisant que deux laboratoires parmi les trois programmés seront achevés en décembre 2015. • La briqueterie d’El Ksour devra redémarrer vers la mi-août, a annoncé le gouverneur du Kef,Tahar Matmati,mardi,lors d’une séance de travail consacrée à l’examen de la situation de l’usine dont les activités sont suspendues depuis un mois pour des difficultés financières. • Le ministre de l’Industrie de l’Energie et des Mines, Zakaria Hamad a affirmé que le taux d’investissement étranger en Tunisie avait augmenté de 70% durant les5 premiers mois de l’année 2015, en contrepartie d’une nette régression des intentions d’investissement, surtout suite aux attaques terroristes survenues au Bardo et à Sousse. • Les exportations des industries manufacturières ont évolué de 10,3% au cours du premier semestre de 2015, alors que les exportations du textile ont baissé de 6% et celles du phosphate posent encore problème, a déclaré samedi le 11 juillet 2015 à Ksar Helal (gouvernorat de Monastir), Zakaria Hamed, ministre de l’industrie, de l’énergie et des mines. • Le ministère de l’Industrie de l’Energie et des Mines a annoncé que la Présidence du Gouvernement a donné un accord de principe pour la création d’une usine de ciment à Gafsa à un groupe tuniso-espagnol. La valeur de ce projet est de 434 millions de dinars et il pourra créer 350 postes d’emploi direct et 500 emplois indirects. Le ministère a ajouté que la finalisation de cet accord ne se fera que lors de la finalisation de quelques détails dont la création d’une société qui adopte le projet et dont le capital doit être de 150 millions de dinars. Infos Veille

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Nous vous accompagnons pour réussir

Agence de Promotionde l′Industrie et de l′Innovation

République TunisienneMinistère de l′Industrie, de l′Energie et des Mines

Centre de Documentationet d’Information Industrielle

Juil

let

2015

Bulletin veille API

N°19

• Danslecadreduprojet«TEX-MEDClusters»,quatreentreprisestunisiennesainsi qu’un représentant de l’Ecole nationale des ingénieurs de Monastir(ENIM)ontparticipé,du1erau3juillet2015àFlorence,àunemissionvisantàpoursuivrelesinitiativesduprojet.

• LaSociétéTunisiennedeBanque(STB)vientd’obtenirlefeuvertduConseildumarchéfinancier,lerégulateurdelaBoursedeTunis,pouraugmentersoncapitalde652,57millionsdedinars(environ330millionsdedollars).

• L’opération, qui se situe dans le cadre de la recapitalisation de la banquepublique, seramatérialisée par l’émissionde130515000 actions auprixde5,800dinarsparaction(5dinarsdenominalet0,800dinardeprimed’émission),etàraisonde21actionsnouvellespour4actionsanciennes.

• Leministère de l’Industrie, de l’Energie et desMines a annoncé, dans uncommuniqué rendu public vendredi 3 juillet, l’avancement des travaux dugroupement technique d’ElAgba à hauteur de 50%, précisant que deuxlaboratoiresparmilestroisprogrammésserontachevésendécembre2015.

• Labriqueteried’ElKsourdevra redémarrervers lami-août, a annoncé legouverneurduKef,TaharMatmati,mardi,lorsd’uneséancedetravailconsacréeàl’examendelasituationdel’usinedontlesactivitéssontsuspenduesdepuisunmoispourdesdifficultésfinancières.

• Leministre de l’Industrie de l’Energie et des Mines, Zakaria Hamad aaffirmé que letaux d’investissement étranger en Tunisieavaitaugmentéde70%durant les5premiersmoisde l’année2015,encontrepartied’unenetterégressiondesintentionsd’investissement,surtoutsuiteauxattaquesterroristessurvenuesauBardoetàSousse.

• Les exportations des industries manufacturières ont évolué de 10,3% aucoursdupremiersemestrede2015,alorsque lesexportationsdutextileontbaisséde6%etcellesduphosphateposentencoreproblème,adéclarésamedi le11 juillet2015àKsarHelal (gouvernoratdeMonastir),ZakariaHamed,ministredel’industrie,del’énergieetdesmines.

• Le ministère de l’Industrie de l’Energie et des Mines a annoncé que laPrésidenceduGouvernementadonnéunaccorddeprincipepourlacréationd’uneusinedecimentàGafsaàungroupetuniso-espagnol.Lavaleurdeceprojetestde434millionsdedinarsetilpourracréer350postesd’emploidirectet500emploisindirects.Leministèreaajoutéquelafinalisationdecetaccordneseferaquelorsdelafinalisationdequelquesdétailsdontlacréationd’unesociétéquiadopteleprojetetdontlecapitaldoitêtrede150millionsdedinars.

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Veille économique

1. NAtIoNAl

Les recettes de l’huile d’olive sauvent la balance commerciale

Les exportations de l’huile d’olive ont enregistré un record au cours de la campagne 2014/2015, avec des recettes de près de 1500 MD, à la fin du juin 2015, selon un communiqué du ministère de l’industrie, de l’énergie et des mines publié vendredi le 03 juillet 2015.

Les recettes de l’huile d’olive ont contribué à l’amélioration de la balance commerciale en dépit du repli de certains indicateurs économiques.

Les quantités de l’huile d’olive exportées ont septuplé par rapport à la saison écoulée pour atteindre à fin juin 2015, 242 mille tonnes alors que la moyenne des prix a progressé de 3,5%.

De même, les exportations de l’huile d’olive conditionnée ont augmenté de 14% par rapport à la saison écoulée, pour atteindre environ 12 mille tonnes.

Selon les prévisions, le rythme d’exportation de l’huile d’olive augmentera davantage d’ici la fin de la saison actuelle, pour enregistrer des nouveaux records.

Tunisie : la production de tomate concentrée atteindra un niveau record de 175 000 tonnes

En Tunisie, la production de tomate concentrée devrait atteindre un niveau record de 175 000 tonnes cette année. Une performance qui est à mettre à l’actif de l’augmentation des superficies consacrées à la culture de ce fruit qui

sont passées de 18 000 Hectares à 20 000 Hectares cette année, ainsi que de la révision à la hausse du prix de la tomate.

En effet, avec un prix référentiel de 147 millimes/kilogramme, la tomate a retrouvé sa cote d’affection auprès des producteurs. Cependant, ce regain d’attractivité peine à cacher les maux d’un secteur, miné par des problèmes comme les coûts de production élevé, la faiblesse des contrats entre producteurs et industriels ou encore le manque de main d’œuvre.

Si la production de tomates concentrée a progressé de 65 000 tonnes environ durant la campagne en cours, il faut souligner que le pays ne transforme en général qu’une petite partie d’une production totale qui tournera autour de 800 000 tonnes cette saison

Benetton créera de nouveaux postes d’emplois en Tunisie

La marque italienne United Colors of Benetton créera dans quelques semaines, 200 nouveaux postes d’emplois, et 800 autres postes dans 9 mois. Mourad Fradi, le président de la Chambre Tuniso- Italienne de Commerce et d’Industrie (CTICI) a déclaré que le chef du gouvernement, Habib Essid, et le PDG de la marque se sont entretenus, hier. Il a assuré que Benetton souhaite encore investir en Tunisie. La marque a déjà à son actif 13 mille postes directs et indirects en Tunisie, entre le Sahel, Gafsa et Kasserine.

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Tunisie: PA Resources soumet un plan de mise en valeur sur le champ Zarat en eau peu profonde

PA Resources AB, détenant plusieurs actifs an Afrique, a soumis aux autorités tunisiennes un plan actualisé de mise en valeur, solide du point de vue technique et commercial, pour le champ Zarat au large de la Tunisie, apprend-on le 28 juillet auprès du pétro-gazier listé sur NASDAQ OMX.

Le plan proposé comporte deux phases de développement et a été élaboré conjointement par des équipes de PA Resources et de l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (ETAP), compagnie pétrolière publique.

Il fixe à 2020 la première production du pétrole et inclut dans la phase 1 quatre puits de production avec des installations de traitement et d’exportation pour 20 000 barils et 100 millions pied-cubes standards de gaz brut par jour.

La phase 2 porte sur quatre autres puits avec l’élargissement des capacités des installations à 40 000 barils et 200 millions pied-cubes de gaz brut par jour.

La compagnie indique qu’elle entend passer au démarrage de la phase d’ingénierie d’avant-projet détaillé avec l’autorisation du projet qui interviendrait au cours de 2017, aussitôt l’approbation du plan par les autorités tunisienne.

Le champ Zarat renfermerait des réserves exploitables de condensat de gaz et du pétrole estimées à 147 millions de barils équivalent-pétrole.

Le Groupe chimique tunisien veut devenir respectueux de l’environnement

Le groupe chimique tunisien à Gabès s’est fixé plusieurs objectifs à atteindre visant l’amélioration de la qualité de l’air en diminuant les émissions de gaz selon les normes nationales et internationales. Il s’agit notamment de la protection du littoral de la mer limitrophe des usines avec l’aménagement d’un nouvel espace pour accumuler le phosphogypse conformément à des normes régissant le domaine de la protection de l’environnement et des ressources hydrauliques. Le GCT souligne, dans un document, que pour la réalisation de ces objectifs plusieurs projets environnementaux ont été programmés dont celui de lavage de gaz d’ammoniac émanant des unités de production des engrais de DAP avec l’ajout d’un système de lavage final. La réalisation de ce projet, précise le document, a été lancée moyennant une enveloppe de 16 millions de dinars et dont la fin des travaux est prévu en début de l’année 2016. Un contrat relatif au projet d’intégration de la technique de traitement par absorption renforcée à l’unité de production de l’acide sulfirique est prévu lors du troisième trimestre de cette année. Le coût de réalisation de ce projet est estimé à 45 millions de dinars. Il permettra de limiter les émissions de dioxyde de l’acide sulfirique et garantira une économie d’énergie tout en respectant les normes nationales et internationales. Un groupe d’ingénieurs du GCT ont réalisé des expériences, couronnées de succès, au niveau des unités de production l’acide phosphorique visant l’élimination des mauvaises odeurs et ce dans le cadre d’un projet d’une valeur de 10 millions de dinars . Un cahier de charge est en cours d’élaboration relatif au projet de récupération et de valorisation du fluor à partir des unités d’acide phosphorique. Le coût estimatif de ce projet est de 65 millions de dinars et permettra de diminuer le rejet des eaux polluées avec du fluor en mer. Le GCT cessera l’exploitation des ressources hydrauliques grâce à la réutilisation des eaux de la station d’assainissement de Gabès dans le système de production et l’exploitation des eaux salées en provenance de la station de dessalement de l’eau de Bouchemma. Le GCT planifie également la réalisation d’une station de dessalement de l’eau de mer d’une capacité de 50 mille m3 par jour. L’exploitation de la station est prévue en 2018 et dont le coût de réalisation de la première tranche est estimé à 100 millions dinars.

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Tunisie – Souk At-tanmia : Les finalistes dévoilés entre juillet et septembre 2015

Le processus de sélection pour la 2éme deuxième édition de Souk At-tanmia, dédiée à la création d’entreprises, touche à son terme, vient d’annoncer la Banque africaine de développement (BAD).

« Pour s’assurer que tous les candidats aient les même chances de réussite, le processus d’annonce des lauréats a été modifié cette année, plutôt que de dévoiler les noms de tous les finalistes en même temps, il a été décidé de le faire sur plusieurs semaines, entre juillet et septembre 2015».

L’objectif étant « de ne pas freiner les projets déjà prêts et qui ont bouclé leur schéma de financement, tout en permettant aux autres projets, prometteurs mais plus en retard, d’être finalisés ».

Ainsi, les gagnants de cette édition profiteront d’une aide personnalisée et d’un financement (jusqu’à 50 000 dinars) dès la conception même de leur projet, afin de mettre toutes les chances de leur côté pour développer des entreprises viables, a fait savoir la BAD.

Lancée le 30 avril 2014 en Tunisie par la banque africaine, la deuxième édition de Souk At-Tanmia, destinée aux aspirants entrepreneurs, entame au courant du mois de juillet la dernière ligne droite pour les candidats. A la clôture de l’appel à projets, le 30 juin 2014, 1 419 dossiers de candidature avaient été déposés.

Une trentaine d’organisations de la société civile, du réseau national des pépinières d’entreprises de l’APII se sont engagées dans la campagne de communication relative à la 2éme édition de Souk At-tanmia.

Une fois l’appel à projets clôturé, près de 250 candidats présélectionnés ont profité d’une formation dédiée au renforcement des capacités entrepreneuriales, avec l’appui de l’ONG partenaire Education for Employment Tunisie (EFE).

Ensuite,les 160 candidats qui restaient encore en lice en janvier 2015 ont bénéficié d’une aide personnalisée, chacun s’est vu doté d’un «coach» personnel, mis à disposition par EFE Tunisie pour affûter son « business plan » et parvenir à lever les fonds nécessaires à la réalisation de son projet.

L’objectif est de maximiser les chances de voir acceptés leurs dossiers de demande de financement.

Aussi, le partenariat se déroule en une collaboration étroite avec les deux établissements bancaires partenaires (la BTS et la BFPME), ainsi que d’autres institutions et initiatives financières majeures, à l’instar de la BTK, la BIAT, la BNA, la QNB, Attijari Bank, et le Réseau Entreprendre, outre les experts et analystes financiers bénévoles mis à disposition des candidats par nos partenaires.

«Sans le soutien financier et l’aide de Souk At-tanmia, qui a cru en mon projet, jamais MedMosaic n’aurait pu voir le jour», témoigne Iheb Touhami, qui participe à cette deuxième édition. Cet ingénieur de formation doté d’un Master en entreprenariat et administration des affaires de l’université de Sfax, prépare le lancement de sa société MedMosaic à Gafsa.<br><br> Il s’agit d’une unité de

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production de carrelage en mosaïques, mêlant tradition et design contemporain.«Grâce au soutien de Souk At-tanmia, j’ai réussi à lever les fonds nécessaires

auprès de la BFPME et d’Attijari Bank pour lancer mon projet».

La BAD a précisé que le dialogue a été resserré avec le ministère des Finances et l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), dans le but d’accélérer l’obtention des autorisations nécessaires et des aides publiques auxquelles peuvent prétendre certains projets – auprès du FOPRODI ou de l’ANPE par exemple.

Le partenariat Souk At-tanmia, lancé en juillet 2012 par la BAD, a pour objectif de lutter contre le problème du chômage en Tunisie. Il mise sur « l’envie d’entreprendre, sur une jeunesse tunisienne porteuse d’un esprit d’innovation et sur les emplois que la création d’entreprises viables est à même de générer. La seule phase pilote a déjà permis de créer plus de 400 emplois dans le pays, la majorité dans des régions où sévit un fort taux de chômage, dont les jeunes et les femmes sont les premières victimes ».

Zarzis : 7 projets d’activité économique verront le jour au courant de l’année 2016

Le directeur général de l’espace des activités économiques à Zarzis, Atiya Araiedh, a déclaré, samedi 18 juillet 2015, que 7 projets ont été consacrés à la ville de Zarzis, pour la construction de nouveaux espaces d’activité économique.

Il a précisé que le cout total de ces projets est estimé à 6 millions de dinars, et que leur réalisation se fera au courant du premier semestre de l’année 2016, en précisant que la superficie totale qui abritera ces projets d’activité économique est de 14 mille mètre carré et que ces derniers fourniront environ 90 emplois.

Un prêt de 15,5 MDT de la BM pour Enda inter-arabe

La Société financière internationale (SFI, relevant du Groupe de la Banque mondiale) vient d’accorder un prêt de 8 millions de dollars (environ 15,5 millions de dinars) à Enda inter-arabe, la plus importante institution de micro-finance en Tunisie, «afin de soutenir les entrepreneurs locaux et stimuler la croissance économique nationale».

La Banque mondiale précise dans un communiqué que «ce financement permettra à Enda inter-arabe, qui compte plus de 265.000 clients, dont les 2/3 sont des femmes et 27% ont moins de 36 ans, d’augmenter ses capacités de prêt

aux petits entrepreneurs».

La SFI conseille également Enda sur les possibilités d’améliorer ses processus de gestion des risques, de gouvernance d’entreprise et de diversification de son offre de produits et services. Cette collaboration étendue permet également à Enda de servir un plus grand nombre d’entrepreneurs qui contribuent pour une large part à l’économie tunisienne mais font néanmoins toujours face à d’importantes difficultés dans leur recherche de financement pour développer leur activité.

«La micro-finance est un instrument efficace de lutte contre la pauvreté et pour l›égalité des chances, a rappelé Essma Ben Hamida, co-fondatrice et directrice exécutive d›Enda. L›appui de la SFI nous aide à mieux accompagner les femmes et les jeunes porteurs de projet d›entreprise et à faire face à leurs demandes pour créer et développer leur projet».

Cet accord marque le troisième prêt octroyé par la SFI à Enda depuis 2007.

«Les petites entreprises sont un vivier d›emplois important», a ajouté Mouayed Makhlouf, le directeur de la SFI pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. «En soutenant les micro-entrepreneurs locaux, nous favorisons une croissance diversifiée et inclusive en Tunisie».

Au cours de la période allant de juin 2014 à juin 2015, la SFI a engagé 52 millions de dollars pour soutenir les petites et moyennes entreprises tunisiennes, le secteur des nouvelles technologies ou encore l’agriculture locale et contribuer ainsi à la croissance et à la création d’emplois dans la région.

La société financière internationale est la plus importante institution internationale d’aide au développement au service du secteur privé. Au cours de l’année fiscale 2014, elle a consacré plus de 22 milliards de dollars d’investissements pour accroître la capacité du secteur privé à créer des emplois et à relever les défis les plus urgents en matière de développement.

Pour sa part, Enda inter-arabe est de loin le plus grand fournisseur de microfinance en Tunisie. Elle cible une population vulnérable, en particulier les femmes entrepreneurs, les jeunes promoteurs et les populations rurales, en leur fournissant des services financiers et non financiers adaptés à leurs besoins.

L’institution sert actuellement 265.000 micro-entrepreneurs, dont 42% sont

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installés dans les zones rurales, à partir de ses 78 agences à travers le pays. Depuis le début de son programme de micro-crédit en 1995, Enda a fourni 1,8 million de prêts à plus de 500.000 micro-entrepreneurs.

Tunisie: Dragon Oil et ses partenaires veulent un an de plus pour explorer Bargou

Le pétro-gazier britannique Dragon Oil plc et ses partenaires, Cooper Energy et Jacka Resources Ltd, recherchent un an de prorogation à leur permis d’exploration Bargou, couvrant environ 4616 km2 dans le Golfe de Hammamet, de sorte à porter sa validité au 6 août 2016.

Ils espèrent abandonner le forage du puits d’exploration Hammamet-West 3, à la lumière de la prorogation du permis, pour exécuter 500 km2 de sondage sismique 3D afin d’y évaluer d’autres potentiels, apprend-on. Dragon Oil, listé sur London et Irish Stock Exchange, a dévoilé cette intention, le 14 juillet, dans son rapport intérimaire des six mois achevés au 30 juin dernier.

Janvier dernier, Dragon Oil avait annoncé le report jusqu’en 2016 du forage du puits d’évaluation sur Hammamet West dans le permis offshore Bargou.

La décision a été prise de commun accord par les différents partenaires, alors qu’un premier trou dévié ST-1 dans le puits avait révélé un flux de 1290 barils par jour sur 1,5h. En outre, un niveau de gaz de 37% avec une présence similaire d’huile ont été signalés lors du forage horizontal dans Hammamet West-3.

Dragon Oil plc compte des actifs en Egypte, en Algérie et en Tunisie, dans son portefeuille à l’international et détient à 55% Hammamet West, contre 30% pour l’opérateur Cooper Energy et 15% pour Jacka Resources Ltd.

Tunisie: 200 millions $ de la Banque mondiale pour la réhabilitation de trois axes routiers

La Banque mondiale a annoncé, dans un communiqué rendu public le 14 juillet, avoir accordé à la Tunisie un prêt de 200 millions de dollars destiné à la réhabilitation de plusieurs routes.

Le projet d’un coût global de 230 millions dollars consiste à agrandir et rénover trois axes routiers d’une longueur cumulée de 146 km. Les travaux concerneront la route qui relie la ville de Sousse, l’un des principaux centres économiques du littoral, à Kairouan, une région située dans le centre-ouest du pays et présentant un taux de pauvreté (32%), deux fois supérieur à la moyenne nationale. Les deux autres axes relient, d’une part, Siliana, au nord-ouest, à El Fahs, dans le nord-est, et, d’autre part, la ville de Zaghouan à celle de Jebel El Oust, au sud de Tunis.

«En améliorant les liaisons routières entre ces régions et le littoral, plus développé, le projet des corridors de transport routier vise à offrir un plus grand nombre d’opportunités, économiques et autres, à environ 373 500 habitants vivant dans des zones défavorisées du pays», a indiqué la Banque mondiale dans un communiqué.

«L’amélioration de l’état des routes, et la réduction des coûts et des temps de transport qui va avec, bénéficieront énormément aux régions en retard de développement», indique Eileen Murray, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie, ajoutant que «ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie du groupe de la Banque mondiale déployée à l’appui de l’action menée par les autorités pour promouvoir l’inclusion sociale et économique.»

Le portefeuille du groupe de la Banque mondiale en Tunisie est constitué de prêts à l’appui de politiques de développement et de 22 opérations d’investissement et d’assistance technique. Ces opérations comprennent 10 prêts totalisant environ 1 milliard de dollars et 12 dons d’un montant total de 51 millions de dollars, qui concernait les domaines de l’eau & assainissement, de la décentralisation, et du financement des micro, petites et moyennes entreprises et du développement rural.

Avancement de 50% des travaux de réalisation du groupement technique d’El Agba

Le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines a annoncé, dans un communiqué rendu public vendredi 3 juillet, l’avancement des travaux du groupement technique d’El Agba à hauteur de 50%, précisant que deux laboratoires parmi les trois programmés seront achevés en décembre 2015.

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Le département ajoute que le ministre de l’Industrie de l’Energie et des Mines, Zakaria Hamad, et celui de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Mohamed Salah Arfaoui, ont visité le site du projet qui va créer 354 postes d’emplois tout au long de la période de sa réalisation.

Le groupement technique abrite 3 principaux laboratoires nationaux qui sont considérés comme vitaux pour le secteur industriel, à savoir le laboratoire des industries agroalimentaires, de la chimie, de la sécurité sanitaire et de la métrologie.

Les travaux de réalisation dudit groupement ont démarré officiellement au cours du mois de mars 2014 dans la zone industrielle d’El Agba moyennant un coût de 26 millions de dinars. Le groupement sera prêt fin 2016.

Le nouveau groupement vise à offrir des services de consultation et de renforcement de l’infrastructure d’analyses et d’essais en Tunisie grâce à un réseau de laboratoires modernes et conformes aux normes techniques internationales.

Le Laboratoire central d’analyses et d’essais (LCAE) est chargé de la supervision du groupement technique d’El Agba dans le cadre du renforcement du réseau des laboratoires au service des entreprises industrielles.

Des industriels tunisiens au salon Ecomondo à Rimini

Une mission d’hommes d’affaires tunisiens est programmée du 3 au 6 novembre 2015 dans la ville italienne de Rimini, à l’occasion du salon Ecomondo.

Cette mission organisée par l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), en collaboration avec la foire de Rimini et Hémisphères, coïncidera avec la 19e édition du Salon international de la récupération des matières et du développement durable (Ecomondo 2015).

Ecomondo est la principale plateforme du bassin méditerranéen pour le secteur de la valorisation et du recyclage des déchets, de l’économie verte, des technologies de l’environnement et des énergies renouvelables.

Les industriels tunisiens feront le déplacement à Rimini pour sceller des relations d’affaires avec leurs homologues italiens et internationaux opérant dans les secteurs de la gestion des déchets et des matières premières, d’une part, et de la production d’énergie à partir de sources renouvelables, d’autre part.

Les entreprises intéressées par cette mission peuvent s’y inscrire avant le 7 septembre 2015, par e-mail à l’adresse suivante [email protected]

Maroc: don saoudien de 175 millions $ pour deux projets dans le domaine de la santé

Le Fonds saoudien pour le développement a accordé, le 13 juillet, au Maroc un don de 175 millions de dollar destinés à financer deux projets dans le domaine de la santé à Agadir (Sud-ouest).

Ce don servira à financer les projets d’un centre hospitalo-universitaire (142 millions de dollars) et d’une faculté de médecine et de pharmacie (33 millions de dollars).

L’accord relatif à ce don a été signé par le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid et Youssef Ben Ibrahim Al Bassam, vice-président du Fonds saoudien pour le développement, en marge d’une conférence sur le financement du développement tenue à Addis-Abeba.

Le don saoudien se situe dans le cadre de la part de la contribution financière qu’accordent depuis 2012 les pays du Conseil de coopération du Golfe au Maroc. Cette contribution saoudienne s’élève à un montant total de 1,250 milliard de dollars, dont 865 millions de dollars ont été déjà servi au royaume chérifien en 2013 et en 2014.

Maroc : l’ONEE lance un appel à pré-qualification pour 3 centrales solaires

L’ONEE (Office national de l’électricité et de l’eau), lance un appel à pré-qualification pour la réalisation, l’exploitation et la maintenance de trois centrales photovoltaïques de 25 MW chacune. Ces centrales seront implantées dans la région de Tafilalet.

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Le financement sera assuré à hauteur de 150 millions $ par plusieurs institutions internationales telles que la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et la Banque mondiale.

L’objectif du projet « consiste, à assurer la sécurisation de l’approvisionnement du pays en énergie électrique et l’amélioration de la qualité de service pour les régions situées en bout de ligne ainsi que la promotion des énergies renouvelables et la protection de l’environnement », selon les documents préparatoire de la BIRD repris par L’Usine Nouvelle.

Les candidats ont jusqu’au 4 septembre pour remettre leurs offres.Ce projet, Noor Tafilalet, s’inscrit dans un programme en trois phases. La

seconde phase sera Noor Atlas qui comprendra 8 centrales d’une puissance globale de 200 MW et la troisième portera sur 2 à 4 centrales d’une puissance totale minimale de 100 MW.

Maroc: le japonais Furukawa Electric va ouvrir une usine de fibre optique dédiée aux marchés africains

Le groupe japonais Furukawa Electric a décidé d’ouvrir prochainement une usine d’assemblage de fibre optique dédiée aux télécoms à Tanger, rapporte magazine économique le Nikkei Asian Review.

L’objectif pour Furukawa sera «de proposer les câbles assemblés aux compagnies de télécommunications en Afrique et en Europe tout en produisant à l’avenir des connecteurs », a-t-on ajouté de même source. L’entreprise basée à Tokyo compte exporter la fibre optique à partir de ses sites japonais et américains pour les assembler au sein de la future usine marocaine, une première sur le continent africain.

La demande de câbles de fibre optique en Afrique et au Moyen-Orient atteindra 32 millions de kilomètres pour 2018, soit 80% de plus que les 18 millions de kilomètres en 2014.

Nikkei Asian Review précise que Furukawa a choisi le Maroc en raison de ses accords de libre-échange avec de nombreux pays, de son ouverture facile vers la Méditerranée et l’Atlantique, ainsi que pour sa stabilité.

Furukawa Electric réalise un chiffre d’affaires de 7,2 milliards d’euros pour une marge brute de 1,15 milliard d’euros. Le groupe employait un peu plus de 46 000 salariés en juin 2015.

Plusieurs entreprises japonaises sont déjà implantées au Maroc, essentiellement dans l’équipement automobile comme Denso, Fujikura, Yazaki ou encore Sumitomo.

Maroc: 112,5 millions $ de la BAD pour soutenir la compétitivité économique

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, dans un communiqué rendu public le 8 juillet, qu’elle allait accorder au Maroc un prêt de 112,5 millions de dollars destiné à soutenir le programme d’appui à la compétitivité de l’économie marocaine (PACEM).

Ce programme vise à soutenir les réformes destinées à améliorer l’efficacité de l’investissement public et privé, afin d’en maximiser les effets sur la croissance, la transformation de l’économie et sur la création d’emplois. Il aidera à amoindrir les contraintes qui freinent l’investissement, telles qu’identifiées dans le «Diagnostic de croissance», une étude menée conjointement par la BAD et le gouvernement marocain publiée début 2015.

Le PACEM a été conçu autour de deux lignes directrices majeures. Premièrement, il s’agit d’encourager la mise en œuvre des réformes destinées à supprimer les contraintes qui pèsent sur l’investissement privé (celles relatives au droit des affaires par exemple), l’intégration du secteur informel, la promotion de l’entreprenariat et la facilitation des procédures. La deuxième ligne directrice concerne la consolidation de l’efficacité de l’investissement public, ce, grâce à une meilleure gouvernance des entreprises et des établissements publics; à la mise en œuvre des budgets sectoriels basés sur des programmes qui soient assortis d’objectifs et à l’amélioration de la gestion de la commande publique.

2. cooPérAtIoN INterNAtIoNAle

Tunisie-USA: mise en place d’un partenariat pour accompagner et financer les nouveaux entrepreneurs

Le fonds d’investissement tuniso -américain «Tunisian American Enterprise Fund» (TAEF) et l’association tunisienne de chefs d’entreprise «Réseau Entreprendre Tunisie» (RET) ont annoncé lundi, la mise en place d’un partenariat qui vise à accompagner et financer les nouveaux entrepreneurs.

Le RET a précisé dans un communiqué, que «cet accompagnement est assorti d’un financement sous forme de prêt d’honneur qui vient renforcer les fonds propres des nouveaux entrepreneurs et l’intégration de ces derniers dans les réseaux économiques».

Cette initiative vise à renforcer les petites et moyennes entreprises, améliorer leurs perspectives de croissance durable et créer d’avantage d’opportunités de

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développement, en favorisant les femmes, les jeunes ainsi que les régions en Tunisie.

Ce partenariat offre aux lauréats un accompagnement approprié ainsi qu’un financement répondant à leurs besoins, et ce conformément aux stratégies d’accès au financement des deux institutions.

Ces dernières travailleront ensemble dans les différentes régions de la Tunisie en allant à la rencontre d’entrepreneurs ayant une dimension stratégique de développement.

L’association «Réseau Entreprendre Tunisie» assure l’accompagnent bénévolement de jeunes créateurs et repreneurs d’entreprises créatrices d’emplois et de valeur, alors que le fonds d’investissement tuniso américain «Tunisian American Enterprise Fund» a pour objectif d’élargir les possibilités économiques de l’emploi dans tout le pays, catalyser les investissements et promouvoir une croissance économique soutenue.

Coopération renforcée entre la Bourse de Tunis et Paris Europlace

Un protocole d’accord a été signé, le 8 juillet, à Paris, entre la Bourse de Tunis et Paris Europlace, pour une coopération renforcée.

Le protocole d’accord, signé à l’occasion des Rencontres financières internationales de Paris Europlace, entre l’association représentative de la place financière française et la Bourse de Tunis, formalise une coopération initiée en avril 2015, et dont l’objectif est de développer la place financière de Tunis et de renforcer les échanges financiers et économiques entre les deux nations.

Cet accord traduit l’ambition de la place financière de Tunis d’organiser la montée en puissance de son marché boursier. Il vise plus largement à développer l’écosystème financier tunisien autour d’un projet de place à ambitions méditerranéenne et internationale.

Il s’appuie sur la position privilégiée qu’occupe la place financière de Paris, principale porte d’accès aux marchés de la zone euro, qui souhaite en corollaire approfondir ses relations avec les places des économies en forte croissance pour initier et développer des projets communs et créer un levier pour son propre rayonnement.

La place financière de Tunis et Paris Europlace ont identifié quatre axes structurants, complémentaires et d’intérêt convergent qui seront enrichis au fur et à mesure de l’approfondissement de leurs relations:

1. Soutien au développement de la Place financière de Tunis, en particulier de sa Bourse des valeurs : à l’exemple de Paris Europlace, la Place financière de Tunis souhaite se doter d’une structure de place, association représentative de la diversité des acteurs de l’industrie financière. L’objectif est de créer un lieu d’échange pour alimenter les réflexions et les propositions en vue de projets de réformes financières et économiques.

Des échanges réguliers entre les acteurs des deux places financières seront organisés pour partager des expertises notamment sur le financement des entreprises, y compris les PME, via les marchés et sur le développement d’une base d’investisseurs de long terme.

2. Accompagnement des entreprises vers la cotation et le développement du tissu entrepreneurial dans la finance et son écosystème : Paris Europlace et la Place de Tunis souhaitent sensibiliser les entreprises tunisiennes au financement par le marché, notamment pour les PME tunisiennes dans leur stratégie de développement international. Il s’agit de construire les dispositifs d’accompagnement des PME tunisiennes vers la cotation boursière : processus d’introduction avec l’implication de différents types d’acteurs spécialisés.

L’objectif est également de partager l’expérience des PME françaises innovantes du secteur de la finance labellisées par le pôle de compétitivité Finance Innovation, dans le cadre de Paris Europlace. Plus globalement l’intention forte est de coopérer pour développer l’entreprenariat dans le secteur financier et son écosystème (métiers du droit, du chiffre et du titre).

3. Identification et développement de potentialités d’investissement français en Tunisie et tunisiens en France : les parties souhaitent conjuguer leurs efforts pour identifier et développer les potentialités d’investissement français en Tunisie et tunisien en France, y compris pour leurs PME.

4. Recherche, innovation et prospectives financières : avec le soutien de l’Institut Louis Bachelier (ILB), plateforme française de rencontre et de mise en relation destinée à favoriser les interactions entre le monde de la recherche et les acteurs économiques, l’ambition est de mener des travaux de recherche et des

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réflexions sur des thématiques d’intérêt commun tels que la chaine de valeur en finance, la prévention et la gestion des risques, la finance durable et responsable, les financements dits alternatifs, le financement des besoins de long terme et allocation d’actifs à long terme.

A l’occasion de la signature de cette déclaration d’intention Bilel Sahnoun, directeur général de la Bourse de Tunis, a déclaré : «La nouvelle Tunisie qui a réussi sa transition démocratique et politique doit se doter d’un marché financier moderne et performant à même de relever les défis de la croissance économique. Cette convention avec Paris Europlace nous permettra de capitaliser sur notre collaboration de 20 ans avec Euronext, de l’étendre à de nouveaux axes de développement et de créer des opportunités nouvelles de coopération entre les acteurs des deux places.»

Arnaud de Bresson, délégué général, Paris Europlace a déclaré, de son côté: «Nous nous réjouissons de la signature ce jour de l’accord de coopération avec la Bourse de Tunis. Notre proximité culturelle et nos relations économiques existantes sont un socle fort pour contribuer à la structuration, au développement et au rayonnement de la Place financière de Tunis et au renforcement.»

Tunisie /UE : 100 millions € dans le cadre d’un programme d’appui à la relance

L’Union européenne (UE) va accorder à la Tunisie un financement de 100 millions d’euros dans le cadre du 4ème Programme d’Appui à la Relance (PAR IV).

L’accord relatif à ce programme a été signé le 8 juillet par l’ambassadrice de l’UE en Tunisie, Laura Baeza, et le ministre du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Yassine Brahim.

Ce programme vise l’accompagnement du processus de transition et le renforcement des aspects de gouvernance démocratique, la lutte contre le chômage, l’amélioration de la gestion des finances publiques et la gouvernance du système statistique. Il prévoit aussi d’accompagner la préparation des stratégies sectorielles pour la phase posttransition et le renforcement des services de l’Etat dans trois secteurs prioritaires à savoir le transport; la facilitation des échanges et l’emploi; la formation professionnelle, le développement régional et la décentralisation.

L’ambassadrice de l’UE en Tunisie a fait savoir lors de la cérémonie de signature de l’accord relatif au PAR IV que le financement de 100 millions d’euros sera versée en deux tranches, en fonction de l’avancement des réformes. Un premier décaissement de 75 millions d’euros est prévu en décembre 2015. Le reste (25 millions d’euros) devrait être débloqué avant la fin de l’année 2016.

3. INterNAtIoNAl

L’Algérie va limiter ses importations de véhicules à 400 000 unités par an à partir de 2016

L’Algérie va plafonner ses importations de véhicules à 400 000 unités par an, annoncé le ministre du Commerce, Amara Benyounès, le 1er juillet.

«Nous instaurerons, en coordination avec le ministère de l’Industrie et des mines, des licences pour l’importation des véhicules qui ne devront pas dépasser les 400 000 unités/an», a indiqué le ministre lors des débats sur le projet de loi relatif au commerce extérieur présenté au Conseil de la nation (Sénat).

Le gouvernement cherche ainsi à réduire la facture d’importation des véhicules qui a atteint 7,33 milliards de dollars en 2013 et 6,4 milliards en 2014.

Depuis la chute des cours du pétrole sur le marché international, l’Algérie a commencé à tailler dans ses réserves en devises pour compenser le déficit de sa balance commerciale.Les hydrocarbures représentent 95% des recettes extérieures de l’Algérie, et contribuent à hauteur de 60% au budget de l’Etat.

Algérie: les recettes des exportations d’hydrocarbures chutent de 43,71% au 1er semestre 2015

Les recettes des exportations algériennes d’hydrocarbures ont chuté de 43,71% durant le premier semestre de 2015, causant un creusement du déficit commercial du pays, ont annoncé les douanes le 21 juillet.

Ces exportations qui représentent près de 94% des ventes à l’étranger de l’Algérie ont rapporté au pays 18,09 milliards de dollars durant les six premiers mois de 2015 contre 32,14 mds de dollars durant la même période de 2014. Conséquence: la balance commerciale de l’Algérie a enregistré un déficit de 7,78 mds de dollars de janvier à fin juin 2015 contre un excédent de 3,2 mds dollars la même période de 2014.

Les exportations globales de l’Algérie ont baissé de 42% passant de 33,24 milliards de dollars durant le premier semestre de 2014 à 19,28 mds de dollars durant la même période de cette année. Les importations ont, quant à elles, atteint 27,07 mds de dollars contre 30,07 mds de dollars durant la même période de l’année écoulée, en baisse de 9,98%.

Les pays de l’Union Européenne (UE) sont restés les principaux partenaires de l’Algérie durant le 1er semestre 2015, tandis que la Chine a consolidé sa position de premier fournisseur de ce pays, conquise en 2013 au détriment de la France qui avait gardé ce rang pendant un demi-siècle.

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EgyptAir lancera l’an prochain son premier avion fonctionnant au biocarburant

Selon ministre égyptien de l’aviation civile Hossam Kamal, EgyptAir se prépare à lancer l’année prochaine son premier avion alimenté en biocarburants, en remplacement du carburant traditionnel.

Le ministre s’adressait aux étudiants de l’Engineering Institute of Aviation and Technology qui est parvenu, en collaboration avec le National Research Centre et l’Organisation arabe pour l’industrialisation, à produire des échantillons de biocarburants correspond à la norme de ASTM1655.Testés sur un modèle du moteur E200, ces échantillons ont produit les mêmes performances que le carburant traditionnel.

L’Egypte serait, à l’heure actuelle, en mesure de produire ce biodiesel à un rythme de 30 tonnes par jour.

Veille technologique

Industries électriques, électroniques et de l’électroménager

Et la dernière Volkswagen est… un tricycle électrique

Martin Winterkorn vient de dévoiler un tricycle électrique qui se pilote comme un Segway. Marché visé celui du dernier kilomètre après avoir parqué sa voiture. Mais sera-t-il commercialisé ?

Dans une interview donnée au journal allemand Bild,Martin Winterkorn, le PDG du groupeVolkswagen, a dévoilé un tricycle électrique qui tire parti des technologies électriques mises au point pour son véhicule diesel hybride rechargeableXL1.

Cet engin de 12 kg aurait une autonomie de 20 km, ce qui serait largement suffisant pour l’usage envisagé qui serait celui du dernier kilomètre en ville après avoir stationné sa voiture. Afin de pouvoir être facilement transporté, le ‘‘guidon’’ est repliable dans le corps de l’engin. Il semble que cet engin se pilote à la manière d’un Segway en inclinant le corps dans la direction souhaitée. En revanche, les roulettes avant semblent bien petites pour affronter un obstacle !

On ne sait pas pour le moment si cette étude de style va être réellement commercialisée, même si l’on parle du second semestre 2016 et d’un prix inférieur à 1 000 euros car Volkswagen avait déjà présenté unE-Scooter au Salon de Shanghai 2011 sans suite commerciale.

Volvo Trucks carbure au gazole synthétique

Le constructeur Volvo Trucks a annoncé l’homologation du gazole synthétique renouvelable HVO sur tous ses moteurs Euro 5. Il prépare à présent l’homologation des moteurs Euro 6.

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Ce 23 juin, Volvo Trucks annonce l’homologation du gazole synthétique renouvelable HVO sur tous ses moteurs Euro 5. L’annonce clôt deux ans d’essais effectués sur six camions ayant parcouru environ un million de kilomètres. Le constructeur conclut que l’utilisation exclusive de gazole HVO (huiles végétales hydrotraitées) n’affecte pas les performances et les organes de ses moteurs. « Ces essais de terrain ont démontré que le HVO fonctionnait parfaitement sur nos moteurs, et pouvait être utilisé dans les mêmes conditions que le gazole classique. Il est également possible de mélanger sans problème du gazole et du HVO », remarque Tobias Bergman, directeur produit pour les carburants de substitution et les hybrides chez Volvo Trucks.

Le HVO, un gazole synthétique produit à partir de matières premières renouvelables

Le HVO est un gazole synthétique produit à partir de matières premières renouvelables telles que des graisses végétales et animales, de l’huile de colza ou des déchets d’abattoir, par exemple, qui subissent un hydrotraitement (ajout d’hydrogène). Ce carburant peut être distribué par le biais des dépôts de gazole déjà existants. Il fait appel au même type de réservoirs et de pompes que le gazole classique. Le HVO réduit les émissions de CO2 de 30 à 90 %, en fonction du type de matière première dont il est extrait, par rapport à un diesel classique. Quant aux émissions de particules fines et des oxydes d’azote, les fameux NOx si mauvais pour la santé, des tests ont montré qu’elles étaient plus basses que celles dues au gazole classique. Contrairement à d’autres biocarburants, le HVO s’adapte bien aux motorisations actuelles et a une bonne efficacité énergétique, d’environ 5 litres au 100 kilomètres pour une voiture moyenne, contre 10 litres aux 100 kilomètres pour une voiture conçue pour rouler à l’éthanol E85.

En septembre 2015, le HVO fera l’objet d’une homologation générale (WVTA) sur les moteurs D5 et D8conformes à la norme Euro 6. Parallèlement, Volvo Trucks travaille actuellement à l’homologation de ce carburant sur ses moteurs D11, D13 et D16. Quoique vivement critiqué, le biodiesel fait l’objet de projets de développement sérieux de la part des constructeurs. Il y a quelques semaines, Audi annonçait la production à grande échelle de son « e-diesel » produit à partir d›électricité renouvelable, de CO2 et d›eau.En 2010, la consommation mondiale de biocarburants a représenté 3 % de la consommation totale de carburants, soit 55 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep). Parmi lesquels 27 % de biodiesel produit à partir d’huiles végétales.

Le business model d’Hyperloop se précise

Il y a du nouveau du côté d’Hyperloop. A l’occasion de la conférence Hello Tomorrow à la Cité des Science et de l‘Industrie de Paris, BFM Business a recueili les ambitions de Dirk Ahlborn, patron de Hyperloop Transportation Technologies, l’une des start-up qui cherche à développer le concept de train supersonique d’Elon Musk.

Dirk Ahlborn prévoit un réseau supersonique qui reliera bientôt toutes les villes du monde. Hyperloop pourrait ainsi redessiner l’ensemble des territoires. Il sera possible d’habiter à plusieurs centaines de kilomètres de son travail et de faire son trajet domicile-travail en moins d’une heure. Grâce à Hyperloop, il serait, par exemple, possible de vivre à Marseille et d’aller travailler à Paris en moins de 40 minutes !

La question que tout le monde se pose est : le prix du billet ne sera-t-il pas prohibitif? Loin de là, selon Dirk Ahlborn. La société travaille sur des business models innovants, à l’opposé de l’industrie ferroviaire classique qu’il qualifie de « dinosaures ». Hyperloop Transportation Technologies réfléchit à une tarification nouvelle, inspirée des compagnies aériennes low-cost, comme Ryan Air. « Les prix pourraient être fixés en fonction de la demande ; par exemple, payant pendant les périodes de pointe et gratuit le reste du temps », confie Dirk Ahlborn à BFM Business. L›entreprise se rémunérerait avec de la publicité, des contenus proposés aux passagers pendant leur trajet ou encore grâce à de nouvelles approches de

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services aux usagers. « Nous pourrons vous vendre des services en fonction de votre destination ou de votre profil de voyageur. Regardez RyanAir, dans l›aérien, qui a des coûts plus élevés que le prix de ses tickets et qui parvient à gagner de l›argent d›une manière plus intelligente», explique le PDG d›Hyperloop.

Hyperloop, en ville et à la campagne, jusqu’à 1220 km/h

Hyperloop prendra l’aspect de plusieurs capsules cylindriques pouvant accueillir 28 ou 40 personnes. Celles-ci se déplaceront dans un tube à très basse pression, qui reposera sur des coussins d’air pressurisés. En éliminant ainsi les frottements de l’air, les capsules pourront se déplacer jusqu’à 1220 km/h en ligne droite et en campagne. Les vitesses d’accélération seront progressives pour que les passagers ne soient pas soumis aux nausées ou malaises.

Deux versions sont d’ores et déjà prévues : une version métro rapide en ville et une version « train » qui relierait les grandes villes en quelques dizaines de minutes. Voulu écologique, Hyperloop devrait être entièrement alimenté grâce à des panneaux solaires placés sur les tubes.

Hyperloop, c’est pour quand?

La construction de la première portion d’essai commencera dès 2016 sur une propriété privée à Quay Valley en Californie. Après plusieurs tests, la première capsule embarquera 2 ans plus tard ses premiers passagers sur une distance d’environ 8 km. Pour des questions de réglementation, Dirk Ahlborn prévient que les premiers trains longue distance seront ensuite sûrement construits « en Asie et au Moyen-Orient, où il est plus facile de faire naitre des projets innovants».

L’entreprise mise sur le crowdsourcing pour développer rapidement son concept. Environ 400 experts issus de 21 pays contribuent en proposant leurs idées en échange d’actions de la société. En se déplaçant plus vite qu’un avion pour des tarifs beaucoup moins élevés que le train, Hyperloop est promis à un bel avenir. Voici encore un projet très ambitieux que nous continuerons à suivre !

L’Inria de Saclay développe l’écran tactile de Minority Report

Il arrive que la science-fiction soit rattrapée par la recherche. Et plus vite qu’on ne l’imagine ! Souvenez-vous de la scène d’introduction de Minority Report, de Steven Spielberg. Tom Cruise, détective du futur, y manipule à distance des informations sur un immense écran panoramique. L’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) n’en est certes pas à ce niveau de dextérité, mais le résultat est déjà très impressionnant.

Sur un écran tactile de deux mètres sur six, les chercheurs du projet Wilder de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) déplacent, zoomment et mettent en comparaison des données variées. À la manière d’une tablette, l’écran permet aux chercheurs de manipuler les images du bout des doigts. Mais ce n’est pas toujours la manière la plus simple de se déplacer dans cet environnement virtuel.

Comme il est parfois plus pratique de prendre un peu de recul plutôt que de garder le nez collé à un écran de douze mètres carrés, les équipes de l’Inria ont également développé des séries d’objets connectés. Un smartphone équipé d’un périphérique de reconnaissance permet alors une prise en main rapide et un contrôle à distance des images. D’autres objets peuvent aussi être adaptés en fonction des utilisations : une baguette couverte de capteurs peut ainsi être utilisée autour d’un objet complexe recouvert lui aussi de capteurs : la position de l’un par rapport à l’autre modifie l’image observée sur l’écran. Dans le même ordre d’idées, un objet pourrait être recouvert de peinture métallique

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lui permettant d’être reconnu par les caméras associées à l’écran. En manipulant l’objet, un chercheur pourrait alors déplacer la figure virtuelle. Une véritable réalité augmentée, un peu similaire aux gants utilisés par le héros du film de Spielberg.

Gadget ou innovation?

Le projet de l’Inria possède même un avantage vis-à-vis de son alter ego fictif : la connectivité. En effet, le projet Wilder est le 9e mur interactif du programme Digiscope. À terme, dix environnements de travail seront connectés les uns aux autres, permettant un travail simultané. Pratique, cette technologie permet de manipuler les mêmes données en gardant une fenêtre de visioconférence ouverte en parallèle. Le tout se contentant d’une connexion Internet, comme n’importe quelle conversation Skype.

Alors : gadget ou innovation ? On peut se poser la question tant les applications présentées par l’Inria semblent proches de ce que pourrait faire une tablette. Pourtant, l’astronome y voit une utilité pour manipuler et analyser la précision des clichés d’Hubble (80 000 pixels de côté), le biochimiste réussit à se déplacer au milieu d’une macromolécule pour en observer les fonctionnements et le manager peut même y faire travailler son équipe grâce aux 32 points de contacts simultanés et au «dragmag», permettant d’ouvrir une fenêtre individuelle sur l’écran. À la manière d’un ordinateur à deux écrans, ce mur interactif a un véritable intérêt dans le nombre de données affichées et traitées. Lors de la présentation, une équipe de recherche a ainsi comparé des structures complexes comme les plis et replis de différents cerveaux. Affichés sur l’ensemble de l’écran, les cortex ne sont pas distinguables les uns des autres, mais la sélection d’un pli particulier permet de comparer rapidement plusieurs spécimens et d›y détecter des anomalies. La rapidité d’analyse étonne. Michel Beaudoin-Lafon, le responsable science de Digiscope, explique que cet appareil pourrait à terme remplacer les vidéoprojecteurs tels que nous les connaissons.

Une dizaine de machines vingt fois plus puissantes qu’un ordinateur de bureau

Avant d’en arriver là, il reste tout de même quelques problèmes à résoudre. La maniabilité, par exemple, n’est pas exactement celle à laquelle nous a habitués le cinéma de science-fiction ou, plus proche de nous, nos simples tablettes. Le problème est principalement dû à la puissance de calcul nécessaire pour faire tourner une telle infrastructure. L’écran est ainsi découpé en 80 moniteurs groupés par huit, et chaque groupement est géré par un ordinateur «esclave»,

vingt fois plus puissant qu’un ordinateur de bureau (48 Gigabits de mémoire vive). Ces dix ordinateurs esclaves sont eux-mêmes gérés par un ordinateur «maitre», qui distribue les informations à afficher et à traiter. Problème : il peut arriver qu’une série d’écrans soit saturée d’informations par rapport aux autres, ce qui entraine un décalage. De la même façon, tous les renseignements d’un fichier sont pris en compte, alors que certains logiciels sont aujourd’hui capables de ne prendre en compte que les informations visibles à l’écran. C’est d’ailleurs l’une des principales difficultés rencontrées par les équipes du projet : utiliser un logiciel sur un tel engin nécessite une adaptation. Cela signifie qu’il faut revenir dans l’ossature du programme pour le modifier et le rendre compatible avec une machinerie complexe, un processus qui peut s’avérer très long en fonction de la complexité du code informatique.

Un capteur magnétique devenu ultrasensible grâce au graphène

Flexible, léger, résistant (y compris au feu) et remarquablement conducteur : depuis qu’il a été isolé pour la première fois il y a plus de 10 ans, le graphène fascine. À l’occasion de la dernière Graphene Week, une équipe de chercheurs allemands a annoncé s’être appuyée sur ce matériau aux propriétés exceptionnelles pour développer un capteur magnétique ultrasensible.

En 2004, c’était à Manchester et à l’aide d’un simple morceau de Scotch, que des scientifiques anglais avaient, pour la toute première fois, isolé du graphène à partir d’un bloc de graphite brut. La semaine dernière, toujours à Manchester, des chercheurs — allemands cette fois — ont annoncé avoir mis au point une nouvelle génération de capteurs magnétiques, à base de graphène bien sûr. Des capteurs qui, selon eux, seraient cent fois plus sensibles que leurs homologues à base de silicium.

Le développement a été présenté à l’occasion de la 10e Graphene Week. Il est le fruit d’un travail de collaboration entre le Max-Planck Institute for Solid State Research et la société Bosch. Pression, accélération, température, humidité : Bosch est l’un des spécialistes mondiaux des capteurs. Pour améliorer les performances de ses produits, la société a choisi de miser sur les matériaux à deux dimensions comme le graphène. Un choix aussi audacieux que judicieux. De par sa structure même, le graphène, en effet, semble être un matériau idéal pour entrer dans la conception de capteurs. Car, chacun des atomes qui composent un matériau à deux dimensions est exposé à son environnement immédiat. De quoi détecter avec précision les événements les plus fugaces.

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Le cas des capteurs magnétiques est un peu différent. Ceux-ci reposent en général sur un phénomène physique connu sous le nom d’effet Hall. Rappelons que l’effet Hall veut qu’il apparaisse une différence de potentiel mesurable lorsqu’un semi-conducteur parcouru par un courant est plongé dans un champ magnétique. Les performances de tels capteurs dépendent à la fois du nombre de porteurs de charge présents dans le semi-conduteur et de leur mobilité. Et c’est sur ce dernier point que le graphène fait fort puisque, les spécialistes le savent, ses porteurs de charge sont étonnamment mobiles.

Des capteurs aussi efficaces que ceux à base de silicium

Pour espérer produire à grande échelle des capteurs à base de graphène, encore fallait-il imaginer un procédé industrialisable. La méthode traditionnelle de production dite par exfoliation mécanique, celle employée par les chercheurs de Manchester en 2004, n’est en effet pas compatible avec ce type d’applications. Idem concernant la méthode par exfoliation chimique. Les ingénieurs de Bosch ont donc préféré à ces solutions top-down (approche descendante), d’autres, plutôt classées dans la catégorie bottom-up (approche ascendante). La méthode dite de décomposition thermique de cristaux de carbure de silicium s’est révélée intéressante. Mais, la méthode dite de dépôt chimique en phase vapeur sur un substrat métallique semble être la plus appropriée. Pour des raisons de coûts et de performances techniques, les équipes de Bosch et du Max-Planck Institute ont travaillé avec des substrats de nitrure de bore hexagonal.

Les résultats de l’étude montrent que, dans le cas le plus défavorable, les capteurs à base de graphène se révèlent aussi efficaces que leurs homologues

à base de silicium. Dans le meilleur des cas, les capteurs à base de graphène présentent des performances étonnantes tout en consommant, à sensibilité égale, une quantité d’énergie bien inférieure à celle consommée par les capteurs à base de silicium. Concrètement, les capteurs nouvelle génération sont cent fois plus sensibles que leurs prédécesseurs.

Les spécialistes de Bosch estiment qu’il faudra encore patienter quelque 5 à 10 ans et l’arrivée à maturation, notamment des technologies liées au dépôt chimique, pour voir apparaître sur le marché des capteurs magnétiques à base de graphène. Mais ils y croient. Et, à l’occasion de la Graphene Week, la société espère bien avoir fait passer le message à la communauté concernée : les efforts doivent maintenant se concentrer sur les savoir-faire en matière d’intégration de graphène dans des dispositifs destinés à être produits à grande échelle.

Industries cuir et chaussures

Valise à roues Brevet Monde WO 2015-063752, demandé Par N. Shalgi (Travel Light Ltd, Israël)

Cette invention concerne une valise à roues comprenant un compartiment de stockage, un couvercle délimitant une ouverture sur au moins un côté du compartiment de stockage de sorte à procurer un accès pratique au sein dudit compartiment, et au moins deux roues sans essieu à labyrinthe reliées de manière fonctionnelle au compartiment afin de tirer la valise le long d’une surface du sol. La roue sans essieu à labyrinthe comprend une jante interne, une jante externe dotée d’une interface de sol, des galets disposés rotatifs dans un espaceur à galets entre les jantes interne et externe et de manière circonférentielle et uniforme au moyen de l’espaceur et des couvercles externes.

Dispositif chauffant pour contrefort et/ou bout renfort Brevet Monde WO 2015-075435, demandé Par S.P. Bradshaw, T. Pochiraju (Texon Management Ltd, Grande-Bretagne)

Cette invention concerne un appareil et un procédé pour le chauffage de contreforts et de bouts renforts, utilisant un chauffage par microondes, plutôt

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qu’un chauffage par conduction classique. Ceci peut entrainer un chauffage beaucoup plus rapide du contrefort ou du bout renfort et un chauffage bien moindre des composants voisins dans une chaussure. L’appareil comprend un moyen de refroidissement intégré qui refroidit un contrefort ou un bout renfort après chauffage, ce qui évite le recours à un poste de refroidissement supplémentaire.

Semelle de chaussure possédant un dispositif de signalisation et procédé de marche/arrêt dudit dispositif de signalisation Brevet Monde WO2015-063548, demandé Par P.Coletto, C. Conchieri, A. Ghignone, F. Perrotti (Vibram SpA, Italie)

Cette invention concerne une semelle de chaussure comprenant un dispositif de signalisation, un circuit de commande destiné à gérer le fonctionnement du dispositif de signalisation et un dispositif d’alimentation électrique connecté de manière fonctionnelle au circuit de commande. Le dispositif de signalisation comprend au moins un élément lumineux et/ou un capteur de gaz connecté de manière fonctionnelle au circuit de commande servant à émettre un signal d’avertissement à un utilisateur.

Motif de semelle extérieure Brevet Monde WO2015-073673, demandé Par R.N. Lubart (Shoes For Crews, LLC, États-Unis)

La surface inférieure de la semelle de chaussure selon cette invention intègre des éléments comprenant une pluralité de saillies ou crampons de tailles et formes différentes qui sont regroupés en motifs spécifiques. Le matériau à partir duquel les saillies sont formées augmente la capacité de la semelle de chaussure à résister au glissement sur les surfaces de sol qui sont recouvertes d’huile, d’eau, de savon, de neige, de glace, etc. La forme et le motif des saillies ou crampons leur permettent de canaliser des fluides et de pénétrer des surfaces lisses dures afin d’augmenter la capacité de la semelle extérieure de la chaussure à résister au glissement.

Industries chimiques

Une bouteille hydrophobe pour ne pas perdre une goutte

Les revêtements hydrophobes sont présentés depuis plusieurs années par différents laboratoires à travers le monde. Gants toujours secs, bottes ne se salissant jamais dans la boue ou pare-brise repoussant l’eau, les utilisations sont innombrables et une start-up issue du MIT a eu l’idée de mettre ce revêtement dans les contenants… Résultat : des pots de mayonnaise qui font glisser la sauce sans en laisser sur les bords, des pots de peinture qui restent propres et un verre qui élimine la mousse. La vidéo donne une bonne idée de ce qui sera peut-être demain un objet des plus communs dans nos cuisines. Préparez-vous à arrêter la chasse au gaspillage.

Depuis 2012, l’entreprise LiquiGlide multiplie les utilisations de son revêtement hydrophobe et le panorama de ses possibilités devient chaque fois un peu plus large. C’est en voyant sa femme s’échiner sur un pot de miel en plastique que le fondateur de l’entreprise, David Smith, a réalisé que son produit pourrait résoudre ce problème. En effet, l’hydrophobie de LiquiGlide repousse tous les fluides aqueux. Mécaniquement, les liquides dans un contenant paré de ce produit « glissent » le long de la paroi. Et ce, quelles que soient leurs viscosités !

Le seul bémol est que le revêtement doit être adapté au liquide. Pour repousser le liquide, la surface de l’objet doit en effet être bardée de minuscules pointes permettant aux liquides de ne pas s’accrocher à la paroi. Exactement à la

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manière des gouttes d’eau qui restent entières à la surface de certaines plantes. Le problème est que ces pics ne peuvent pas avoir le même espacement et la même hauteur en fonction du produit utilisé. Ketchup et mayonnaise ne peuvent pas utiliser la même bouteille…

Kripa Varanasi et David Smith, les créateurs du projet, ont tout de même eu le temps de travailler à ce problème. Avant de lancer leur start-up, les deux chercheurs du MIT travaillaient depuis 2009 sur le domaine et s’inspiraient des travaux de David Quéré, directeur de recherche à l’École supérieure de physique et de chimie industrielle de la ville de Paris (ENSPCI), sur l’explication de l’hydrophobie des feuilles de lotus. Aujourd’hui, leur start-up a développé une base de données sur de nombreux liquides, et a développé des algorithmes capables de calculer la géométrie de pics en fonction du liquide à repousser.

Et les résultats sont là : l’entreprise vient de signer un contrat avec Orkla, un conglomérat Norvégien, pour équiper les pots de mayonnaise vendus en Europe. Le consommateur pourra ainsi utiliser l’intégralité de son condiment. Et ce n’est pas négligeable, puisque 15% des aliments embouteillés sont perdus du fait qu’ils sont hors d’atteinte, selon une étude publiée en 2009 par Consumer Union, une union de consommateurs américaine. D’autres produits, comme les glues Elmer’s, sont équipés de la même façon. Mais ce n’est là que l’une des utilisations de ce revêtement.

À l’avenir, ce type de revêtement pourrait équiper l’ensemble des contenants alimentaires, mais également la tuyauterie publique et industrielle. Les deux entrepreneurs sont d›ores et déjà en contact avec de nombreux industriels de l’agroalimentaire, mais espèrent également équiper la tuyauterie industrielle, les pipelines ou les cathéters médicaux. « Nous voulons être partout » lance Kripa Varanasi..

Vidéo de démonstration : https://www.youtube.com/watch?v=yxyCLoYfexo

LiquiGlide : le revêtement révolutionnaire des emballages alimentaires

Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a développé un revêtement appelé LiquiGlide qui empêche un contenu de coller. Appliqué au sein d’un emballage il agit comme une barrière superhydrophobe et permet par exemple à une sauce ketchup de s’écouler facilement de sa bouteille sans faire de gDéveloppé par Kripa Varanasi et David Smith, deux scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT), LiquiGlide est un étonnant revêtement. Une fois appliqué

sur une surface il fait écran entre le contenu et le contenant en l’empêchant de coller. Il agit un peu à la manière d’un apprêt en lissant les imperfections de l’emballage au niveau microscopique.

Appliqué par exemple à l’intérieur d’une bouteille de ketchup, cette couche protectrice permettra à la sauce de couler entièrement, évitant ainsi tout gaspillage. Il est important de noter que cette technologie n’est pas toxique et peut ainsi être utilisée dans l’alimentaire, comme dans d’autres secteurs. Orkla, une entreprise norvégienne a déjà donné son accord afin d’intégrer cette technologie aux bouteilles de mayonnaise vendues dans certains pays d’Europe.aspillage. Voici une démonstration en vidéo de cette nouvelle technologie.

Vidéo de démonstration :http://www.dailymotion.com/video/x2wc399_liquiglide-un-revetement-qui-empeche-au-contenu-

de-coller-dans-les-emballages_school

Industries diverses

Immersion réinvente le tampon

L’intégrateur de solutions de réalité virtuelle a développé dans le cadre du projet européen Magellan un outil simple permettant d’interagir autrement avec les applications présentes sur les écrans tactiles. Destiné initialement aux créateurs de jeux géolocalisés, il pourrait trouver rapidement de multiples applications et

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révolutionner notre façon d’interagir avec l’informatique.Il n’y a pas si longtemps, il suffisait d’un simple coup de tampon pour valider

un document papier, mais aujourd’hui l’information est devenue numérique et sa validation est souvent une affaire de code et de mot de passe souvent oubliés. Une approche qui pourrait être simplifiée grâce à des ‘‘tampons numériques’’ mis au point par Immersion dans le cadre du projet de recherche européen Magellan, qui a pour but le développement d’une plate-forme pour la création de jeux géolocalisés.

Authentifier et protéger

Le besoin d’authentifier un document ou un objet n’est pas nouveau. Les premiers systèmes de marquages connus remonteraient à plus de 8 000 ans avant J-C. Ils servaient à identifier les propriétaires de bétail en Inde et en Mongolie. Plus proches de nous, des systèmes de tampons cylindriques étaient utilisés pour imprimer dans l’argile fraiche, 4 000 ans avant J-C, une marque permettant d’authentifier la provenance de poteries en Mésopotamie et d’en sceller l’ouverture. Les peuples d’Asie utilisèrent aussi des marques enduites d’encre pour authentifier des documents. Une pratique qui a perdurée et c’est perfectionnée avec les sceaux. Utilisés sous forme d’anneaux sigillaires permettant de marquer un cachet d’argile attaché au document, ils utilisèrent du plomb dès le IVe siècle, puis de la cire fondue dès le XIIesiècle.

Cette pratique d’abord réservée aux dirigeants pour l’organisation administrative de l’Etat, fut étendue au commerce pour garantir les marchandises, puis aux notaires à partir de l’ordonnance de Fontainebleau en 1554, par laquelle Henri II rend obligatoire la signature des actes officiels chez les notaires. Une autre loi de 1676 régissant les tarifs postaux dans le Royaume de France en fonction de la distance à couvrir, conduisit à apposer les noms des villes sur les missives et colis. Une opération manuscrite qui commencera à être faite à l’aide de ‘‘tampons encreurs’’ à partir de 1685. Finalement le ‘‘timbre d’origine’’ deviendra obligatoire à partir de 1749.

Mais c’est finalement Charles Goodyear, qui en inventant en 1839 la vulcanisation du caoutchouc, va permettre l’utilisation à grande échelle du ‘‘tampon encreur’’ moderne. Grâce à lui, il devenait possible de mouler en série les tampons, jusque-là sculptés un à un, ce qui démocratisa leur usage dans l’administration, le commerce et l’industrie. Et par là même créa des gestes spécifiques universellement reconnus : le fameux ‘‘coup de tampon’’.

Créer et personnaliser

C’est pour exploiter cette gestuelle simple et universellement reconnue qu’Immersion a eu l’idée d’utiliser des ‘‘tampons du XXIe siècle’’ dans le cadre du projet de recherche européen Magellan. Le rôle d’Immersion dans ce projet, initialisé en septembre 2013 et porté par la société de services informatiques grecque Exus, est de mettre en place une combinaison de matériels et de logiciels permettant à des non-experts de l’informatique de créer ‘‘intuitivement’’ des jeux géolocalisés.

« Nous avons eu l’idée de capitaliser la ‘‘gestuelle du tampon’’ pour figurer des actions informatiques sur un écran tactile. L’utilisateur peut ainsi, copier, coller, déplacer, verrouiller, effacer, valider intuitivement une information sur un fond de plan », explique Julien Castet, en charge des projets de recherche chez Immersion. De fait, plusieurs tampons ont été créés pour ces différentes actions en faisant appel à de l’impression 3D.

Cette technologie permet d’inclure directement dans le tampon lors de sa fabrication un matériau et une disposition spatiale permettant sa reconnaissance par l’écran capacitif. L’usage en devient alors très intuitif. « Cette technologie de codage et de fabrication a fait l’objet d’un dépôt de brevet de la part d’Immersion ». Pour le moment, Immersion propose un kit complet (boite de tampons, écran tactile et PC avec logiciel) pour moins de 2 500 €. Mais le projet continue et les partenaires vont maintenant s’attaquer à une réflexion sur son intégration dans ce que pourrait être le bureau demain. « Ainsi le tampon, véritable sceau, pourrait devenir le moyen d’identifier un salarié et de configurer automatiquement des postes de travail banalisés en fonction de ses besoins (logiciels disponibles, données personnelles, accès à ses projets…) ».

Mais d’autres applications pourraient aussi être directement suggérées par le marché. Ainsi la première démonstration faite à Laval Virtual a intéressé les militaires, qui voient dans ces tampons le moyen d’interagir plus facilement avec les nombreuses informations du ‘‘champ de bataille numérisé’’ dans les postes de commandement. Autre idée venant des gens de marketing cette fois, ils imaginent de placer des cadeaux dans les paquets de produits et de rendre ces cadeaux interactifs avec des smartphones. Enfin, nous ne pouvons éviter de penser à l’attrait de ces tampons pour interagir avec les outils de PLM, afin de pouvoir consulter et valider de manière individualisée et sécurisée des informations attenantes à des modèles numériques.

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Pixie : une étonnante application pour retrouver ses objets perdus

Vous égarez souvent des objets chez vous ? Voici peut-être la solution au problème. L’application Pixie permet de retrouver facilement des objets perdus grâce à son smartphone. Découvrez cet ingénieux système en vidéo.

Pixie est une nouvelle application permettant de retrouver les objets perdus. Le système utilise la réalité augmentée et affiche sur l’écran de votre smartphone la localisation des objets préalablement marqués par des Pixie Points, des petits marqueurs autocollants. Il est possible de retrouver un objet ou même son chien ou son chat dans un périmètre de 30 à 40 mètres environ.

Si l’objet égaré se situe au-delà, la dernière localisation connue s’affichera sur la carte. Après presque 2 ans de développement, l’application a acquis une précision de quelques centimètres. Elle permet aussi de faire des listes de vérification, ou « check-lists », pour éviter de partir en voyage sans son chargeur de téléphone par exemple…

Vidéo de démonstration : http://www.dailymotion.com/video/x2i260k

“Smart Home” : piles intelligentes contre objets connectés

L’essor de la “maison connectée”, ou smart home, n’imposera pas forcément aux utilisateurs de remplacer tous leurs appareils par des versions “intelligentes”. La start-up Roost propose une “smart battery” qui permet à vos détecteurs de fumée traditionnels de communiquer.

Pour rendre votre maison connectée, il ne sera peut-être pas nécessaire de remplacer tous vos appareils par d’autres, version intelligente. L’entreprise américaine Roost a ainsi conçu une pile de 9 Volts (la plus courante de toutes les piles), qui transforme votre détecteur de fumée en objet connecté. La “smart battery” contient, outre une batterie Lithium-ion censée tenir plus de 5 ans, un dispositif WiFi qui lui permet de communiquer avec une application iOS ou Android.

La pile intelligente de Roost permet ainsi de connaitre des informations sur votre détecteur de fumée, même s’il n’a jamais été “connecté” auparavant. Ainsi, en cas de problème, vous recevrez une alerte sur votre smartphone.

L’application vous permettra en outre d’appeler les secours, ou d’éteindre une alarme. Chaque pile peut être “nommée”, vous permettant aussi de savoir quel détecteur retentit, dans quelle pièce.

Un “dispositif partagé”

Selon le président et cofondateur de Roost, Roel Peeters, le détecteur de fumée deviendra un «dispositif partagé» avec votre famille, et non “individuel”, car les piles pourront communiquer avec votre smartphone, mais aussi avec celui de votre conjoint ou de vos enfants.

Au final, cette pile vous coûtera nettement moins cher (35 dollars la “smart battery”) que d’acheter un détecteur de fumée intelligent comme le Nest Protect (100 €), bien que le détecteur transformé proposera largement moins de fonctionnalités.

Pour l’instant, la “smart battery” de Roost (qui sera vendue sur Amazon à partir de septembre) ne concerne que les détecteurs de fumée, mais elle pourrait fort bien permettre, à terme, de “connecter” d’autres appareils de votre maison, sans avoir besoin d’en acheter de nouveaux, spécialement conçus pour être intelligents.

Vidéo de démonstration : https://www.youtube.com/watch?v=E2GRHnhApZs

Veille juridique

Règlement d’exécution (UE) 2015/1044 de la Commission du 30 juin 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/1054 de la Commission du 1er juillet 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l›importation pour la détermination du prix d›entrée de certains fruits et légumes

Règlement no 83 de la Commission économique pour l’Europe des Nations unies (CEE-ONU) – prescriptions uniformes relatives à l’homologation des véhicules en ce qui concerne l’émission de polluants selon les exigences du moteur en matière de carburant [2015/1038]

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Règlement d’exécution (UE) 2015/1083 de la Commission du 3 juillet 2015 fixant le coefficient d’attribution à appliquer aux quantités sur lesquelles portent les demandes de certificats d’importation introduites du 29 au 30 juin 2015 dans le cadre du contingent tarifaire ouvert par le règlement (CE) n° 1918/2006 pour l’huile d’olive originaire de Tunisie et suspendant le dépôt de demandes de tels certificats pour le mois de juillet 2015

Règlement d’exécution (UE) 2015/1082 de la Commission du 3 juillet 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/1090 de la Commission du 6 juillet 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/1096 de la Commission du 7 juillet 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/1109 de la Commission du 8 juillet 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/1110 de la Commission du 8 juillet 2015 fixant le coefficient d’attribution à appliquer aux quantités sur lesquelles portent les demandes de certificats d’importation introduites du 26 juin au 3 juillet 2015 dans le cadre du contingent tarifaire ouvert par le règlement (CE) no 969/2006 pour le maïs

Règlement d’exécution (UE) 2015/1126 de la Commission du 10 juillet 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Décision d’exécution (UE) 2015/1132 de la Commission du 10 juillet 2015 relative à l’approbation de la fonction roue libre de Porsche AG en tant que technologie innovante permettant de réduire les émissions de CO2 des voitures particulières, conformément au règlement (CE) no 443/2009 du Parlement européen et du Conseil

Règlement d’exécution (UE) 2015/1155 de la Commission du 14 juillet 2015

établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/1167 de la Commission du 15 juillet 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Directive d’exécution (UE) 2015/1168 de la Commission du 15 juillet 2015 modifiant les directives 2003/90/CE et 2003/91/CE établissant des modalités d’application des articles 7 des directives du Conseil 2002/53/CE et 2002/55/CE en ce qui concerne les caractères minimaux à prendre en compte et les conditions minimales à remplir lors de l’examen de certaines variétés d’espèces de plantes agricoles et de légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/1178 de la Commission du 17 juillet 2015 fixant le coefficient d’attribution à appliquer aux quantités sur lesquelles portent les demandes de certificats d’importation et les demandes de droits d’importation introduites du 1er au 7 juillet 2015 et déterminant les quantités à ajouter à la quantité fixée pour la sous-période du 1er janvier au 31 mars 2016 dans le cadre des contingents tarifaires ouverts par le règlement (CE) no 616/2007 dans le secteur de la viande de volaille

Règlement d’exécution (UE) 2015/1288 de la Commission du 27 juillet 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/1202 de la Commission du 22 juillet 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes

Règlement d’exécution (UE) 2015/1224 de la Commission du 24 juillet 2015 relatif à la délivrance de certificats d’importation de riz dans le cadre des contingents tarifaires ouverts pour la sous-période de juillet 2015 par le règlement d’exécution (UE) no 1273/2011

Règlement d’exécution (UE) 2015/1172 de la Commission du 16 juillet 2015 fixant le coefficient d’attribution à appliquer aux quantités sur lesquelles portent les demandes de certificats d’importation introduites du 1er au 7 juillet 2015 dans le cadre des contingents tarifaires ouverts par le règlement (CE) no 341/2007 pour l’ail

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Agenda

Prochaine date Nom du salon Ville / Pays

01.10 - 02.10 2015 CIS METALLURGICAL RAW MATERIALS MARKETS Salon des matières premières pour la métallurgie dans les pays de la CEI (ex-URSS)

Sotchi > Russie

01.10 - 02.10 2015 CONSTRUCT Salon professionnel du bâtiment et de la construction industrielle, institutionnelle et

commerciale

Saint Louis, MO > USA

01.10 - 03.10 2015 INATRONICS Salon international des composants électroniques. INATRONICS présente une gamme

complète de produits et services pour les composants électroniques, matériel, assemblage, technologies de production, et électronique Grand public

Batam > Indonésie

01.10 - 04.10 2015 ELECTRONIST Salon professionnel des composants électroniques, alimentations électriques et des

systèmes embarqués

Istanbul > Turquie

01.10 - 04.10 2015 MODEXPO Salon international du textile, du prêt-à-porter, des articles en cuir, de la fourrure et de la

chaussure

Bucarest > Roumanie

01.10 - 04.10 2015 LED & LED LIGHTING Salon International des systèmes, technologies, applications de l’éclairage à LED

Istanbul > Turquie

03.10 - 04.10 2015 THE FRANCHISE & BUSINESS OPPORTUNITIES EXPO - EDMONTON Les plus grands salons de la franchise et des opportunités d’affaires en Amérique du Nord

Edmonton > Canada

03.10 - 04.10 2015 THE FRANCHISE & BUSINESS OPPORTUNITIES EXPO - FORT LAUDERDALE Les plus grands salons de la franchise et des opportunités d’affaires en Amérique du Nord

Fort Lauderdale, FL > USA

05.10 - 06.10 2015 MIDDLE EAST CEMENTRADE Salon de l’industrie du ciment

Dubaï > Émirats Arabes Unis

05.10 - 08.10 2015 ALGER INDUSTRIES Salon professionnel international dédié à l’industrie

Alger > Algérie

05.10 - 08.10 2015 BONDEXPO Salon professionnel des technologies de fixation et de jointure. Bondexpo se concentre

sur les matières premières pour les adhésifs et produits d’étanchéité, les machines, équipements et les accessoires pour l’industrie de la fabrication des adhésifs

Stuttgart > Allemagne

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06.10 - 07.10 2015 AUTOMOTIVE MEETINGS MOROCCO Convention d’affaires internationale pour l’industrie automobile et la chaîne

d’approvisionnement

Casablanca > Maroc

06.10 - 08.10 2015 FASTTEC Salon international spécialisé dans les machines, matériaux, composants et technologies

pour la fabrication de pièces de fixation démontables et indémontables

Moscou > Russie

06.10 - 08.10 2015 HYDRAULICS AND PNEUMATICS FINLAND Salon de l’hydraulique et de la pneumatique

Helsinki > Finlande

06.10 - 08.10 2015 JITAC EUROPEAN TEXTILE FAIR Salon des textiles européens

Tokyo > Japon

06.10 - 08.10 2015 SOLUTIONS CRM + BI Salon de la Gestion de la Relation Client, de la Gestion des Forces de Vente, du Décisionnel

et Business Intelligence

Paris > France

06.10 - 08.10 2015 SOLUTIONS E-ACHATS Salon des nouvelles solutions Achat pour les grandes entreprises et les PME-PMI

Paris > France

07.10 - 08.10 2015 FUTURMODA Salon international des produits en cuir et des accessoires pour chaussures et articles

en cuir

Alicante > Espagne

07.10 - 08.10 2015 SALON DES NOUVELLES TECHNOLOGIES & ENTREPRENEURS Salon professionnel des nouvelles technologies et des entrepreneurs

Strasbourg > France

07.10 - 08.10 2015 SALON I-NOVIA Salon des Nouvelles Technologies & Entrepreneurs. Le salon I-Novia est une plateforme de business instantané et un carrefour d’échanges réunissant décideurs et leaders en

Technologies des Communications et Prestations de services à l’entreprise

Strasbourg > France

07.10 - 10.10 2015 ELEC EXPO Salon international de l’électricité, de l’éclairage, de l’ingénierie électrique et de

l’automatisation industrielle

Casablanca > Maroc

07.10 - 10.10 2015 ENER EVENT Salon international des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique

Casablanca > Maroc

11.10 - 13.10 2015 INDIACORR EXPO Salon international et conférence des fabricants d’emballages en carton ondulé

New Delhi > Inde

12.10 - 14.10 2015 BATTERY + STORAGE Salon international de la batterie et des technologies de stockage de l’énergie.

BATTERY+STORAGE est le premier salon international des technologies de batteries et stockage d’énergie - une plate-forme importante pour accélérer la transition énergétique

Stuttgart > Allemagne

13.10 - 15.10 2015 SILESIARUBBER Salon du caoutchouc et du silicone

Sosnowiec > Pologne

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14.10 - 14.10 2015 AEROSPACE INNOVATION FORUM Forum de l’innovation pour les industries aéronautique et spatiale

Bordeaux > France

14.10 - 15.10 2015 AERO SPACE DAYS Convention d’affaires industrielle et R&D des filières aéronautiques et spatiales

internationales, salon et conférences

Paris > France

14.10 - 15.10 2015 OUTSOURCING FAIR Salon de la sous-traitance

Varsovie > Pologne

15.10 - 17.10 2015 STT SHOW EURASIA Salon eurasien des produits chimiques et technologies de traitement de surface

Istanbul > Turquie

16.10 - 18.10 2015 AGRIMAX METZ Salon de l’Agriculture et de l’élevage du Grand-Est. Le Salon AGRIMAX présente la

synthèse de l’activité agricole sur le Grand-Est de la France et l’espace transfrontalier de la production à la distribution

Metz > France

17.10 - 18.10 2015 DEUTSCHE JUNGGEFLÜGELSCHAU Salon de l’agriculture, de la sylviculture et de l’élevage

Hanovre > Allemagne

19.10 - 21.10 2015 TITAS - TAIPEI INNOVATIVE TEXTILE APPLICATION SHOW Salon des applications des textiles avancés

Taipei > Taiwan

20.10 - 22.10 2015 PLASTEX UZBEKISTAN Salon international du plastique et du caoutchouc. Equipements, technologies et process,

matières premières

Tachkent > Ouzbékistan

20.10 - 22.10 2015 POLYOLEFIN ADDITIVES Conférence internationale de l’industrie des polymères sur les polyoléfines, le coumpound,

les additifs et leurs performances

Cologne > Allemagne

22.10 - 25.10 2015 EURASIA PACKAGING ISTANBUL Salon international de l’emballage

Istanbul > Turquie

22.10 - 25.10 2015 EXPOTEXTIL PERU Salon international de l’industrie textile et de la confection

Lima > Pérou

24.10 - 27.10 2015 TEXTILE EXPO KEQIAO Salon international des textiles, tissus et accessoires

Shaoxing > Chine

26.10 - 28.10 2015 MED-IT ALGER Salon international sur les technologies de l’information - Exposition, conférences et

rendez-vous d’affaires

Alger > Algérie

27.10 - 29.10 2015 SWEET & SNACKTEC MIDDLE EAST Salon international des procédés, de la fabrication et de l’emballage pour l’industrie de la

confiserie, de la boulangerie et des snacks

Dubaï > Émirats Arabes Unis

27.10 - 29.10 2015 WASMA / WASTE MANAGEMENT Salon international des technologies et innovations environnementales

Moscou > Russie

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27.10 - 30.10 2015 COMPRESSORS. PNEUMATICS. PNEUMATIC TOOLS Salon international spécialisé dans les compresseurs, la pneumatique et les outils

pneumatiques

Moscou > Russie

27.10 - 30.10 2015 GLOBAL SOURCES FASHION APPAREL & FABRICS SHOW HONG KONG Salon de l’approvisionnement pour l’industrie de l’habillement et du textile

Hong-Kong > Hong Kong

27.10 - 30.10 2015 GLOBAL SOURCES FASHION ACCESSORIES & FOOTWEAR SHOW HONG KONG Salon international de l’approvisionnement dédié aux accessoires de mode et aux

chaussures à Hong Kong

Hong-Kong > Hong Kong

Sagesse

Contact : Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation 63, rue de Syrie -1002 Tunis Belvédère -Tunisie

Tél. : +216 71 79 21 44Fax : +216 71 78 24 82

Site web : www.tunisieindustrie.nat.tnE-mail : [email protected]

« Les entrepreneurs ont l’art de faire des révolutions sans

violence, ils composent avec la réalité pour mieux la changer»

(Jacques BIROl )