Vannes (56) à Bréziberin (44) : 49 km soit une demi-journée

Un triste et gris temps de début mars.

Nous quittons Vannes, un peu déçues de ce temps maussade, car nous avons projeté de suivre toute une journée la côte pour aller à Saint-Nazaire, et ce petit brouillard ne nous est guère favorable.

Tant pis ! Haut les cœurs, et en route !

Nous passons devant une adorable petite chapelle, à l’entrée de Muzillac.

Les saints naïfs décorant la façade semblent nous souhaiter bonne route !

Acceptons-en l’augure…

C’est toute la Bretagne qui nous salue !

Cette église de Billiers est vraiment originale. Le bâtiment initial du 17ème siècle fut profondément remaniée en 1837. Le petit clocher fut alors remplacé par une tour carrée de 15 mètres de hauteur, surmonté d’une lanterne de phare de 6 mètres. Cette tour servait autrefois "d’amer" c’est à dire de point de repère pour les bateaux, qui rentraient au port.

Voici Billiers, paisiblement allongé au bord de sa crique. Mais l’océan n’est sans doute pas toujours aussi tranquille !

Les remparts protégeant ces immeubles semblent en être la preuve !

Non, ce n’est pas un vol d’oiseaux, mais, plantés dans la mer, des piquets pour la culture des bouchots.

Et voici les parcs à huîtres, les autres piquets étant sans doute pour la fixation et l’élevage du naissain. Pure déduction de ma part…

Bien entendu, les mouettes nous offrent leur ballet aérien. Vous le verrez, j’ai tendance à appeler "mouettes" tous les oiseaux blancs ou gris que je ne sais pas identifier !

Nous saluons au passage cette statue portant l’inscription :

Billiers reconnaissant

1940-1945

On trouve tous les moulins, en Bretagne : moulins à eau, moulins à farine, et, un peu partout, ces modernes moulins à électricité que sont les éoliennes.

Mais évidemment, on voir aussi des vaches. Les vaches placides qui nous donnent le bon beurre breton !

Arzal, à l’embouchure de la Vilaine.

Le port d’Arzal.

Une forêt impressionnante de mats, dont vous ne voyez qu’une partie, atteste de la vitalité de ce port.

Bien sûr que la pause syndicale existe, même chez les cormorans ! La preuve…

Mais peut-être, ainsi postés devant le barrage d’Arzal qui sert d’écluse et ré-gule le cours de la Vilaine, dont l’estuaire est remonté par les marées, peut-être pistent-ils le poisson qu’ils pêchent là plus aisément…

Si vous avez une bonne loupe et que les renseignements techniques vous intéressent…

Une autre vue du barrage. Il n’y a pas que des petits voiliers !

Quelques bateaux de pêche au mouillage.

Une partie des installations du barrage.

Un peu plus loin, encore une forêt de mats dansant sur l’eau.

A Tréhiguier, port de Pénestin, cette petite chapelle. Pouvez-vous lire le panneau, que je vous ai agrandi ? "La Chapelle – Coquillages et crustacés".

Nous avons longé un "chantier conchycole". Dans le pré, des pieux tout prêts à être plantés en mer.

Pénestin nous a offert son premier mimosa fleuri.

Cette belle allée nous mène à la Plage de la Mine d’Or. Nous nous sommes approchées pour percer le mystère de ce nom prometteur, mais une belle volée d’escaliers nous a rapidement dissuadées.

J’ai donc cherché sur Internet. Et, pour une fois, j’ai trouvé !!!

La Plage de la Mine d'Or est une haute falaise aux dégradés ocres dominant la mer... La longue plage de deux kilomètres de long vous séduira. Si ses couleurs rappellent celle du métal précieux, ce n'est pas par hasard. La falaise a été exploitée en tant que mine d'or au 19e siècle, d'où son nom ! A l'époque, elle suscita les espoirs les plus fous mais fut fermée pendant la Première Guerre mondiale faute de rendement suffisant.

Allez vous y balader en fin de journée. Au soleil couchant, la falaise orangée prend tous ses reflets.

Dans les remous de l’eau, on voit le brassage du sable…

Paysage typique de bordure de mer…

Un estivant a demandé un jour à l’Office du Tourisme où ils remisaient leurs rochers roses, l’hiver… Au fond, la plage de la mine d’or.

Autre problème pour moi : grèbes ? Foulques ? Vu le port de tête, je pencherai pour des foul-ques, mais ce n’est peut-être ni l’un ni l’autre.

Je renonce à chercher les noms.

Je profite simplement de leur présence, de leur beauté.

A Brézibérin, commune d’Assérac, nous avons vu cette pompe ; Elle a servi pour les animaux, probablement, vu l’abreuvoir situé devant. Nous avons vu souvent des pompes semblables dans les villages traversés.

Maisons à toit de chaume, courantes dans ce pays.(Photo prise de la voiture et entre deux passage d’essuie-glace… pour ne pas mouiller l’appareil)

Regardez bien : dans ce bras de mer abrité, des piquets d’ostréiculture…

Nous traversons Saint-Molf sans nous arrêter, et c’est moi qui arrête ici cette première partie du trajet .La suite sur un prochain diaporama !

Photos : Yvonne

Textes : Jacky

Musique : Mac Gav Hir en Amzer : la quenouille

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la PaixJacky.questel@gmail.comhttp://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/