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Utilisation du sol dans la plaine inondable du lac Saint-Pierre (fleuve Saint-Laurent) durant les périodes 1950, 1964 et 1997 : interprétation de photos aériennes, numérisation et préparation d’une base de données géoréférencées

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Utilisation du sol dans la plaine inondable du lac Saint-Pierre (fleuve Saint-Laurent) durant les périodes 1950, 1964 et 1997 :

interprétation de photos aériennes, numérisation et préparation d’une base de données géoréférencées

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Direction de l’expertise sur la faune et ses habitats

Utilisation du sol dans la plaine inondable du lac Saint-Pierre (fleuve Saint-Laurent) durant les périodes 1950, 1964 et 1997 :

interprétation de photos aériennes, numérisation et préparation d’une base de données géoréférencées

Par

Geneviève Richard Dominique Côté Marc Mingelbier

Benoît Jobin Jean Morin

et Philippe Brodeur

Pour le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune

Secteur Faune Québec et

Environnement Canada

Août 2011

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Référence à citer : RICHARD, G., D. CÔTÉ, M. MINGELBIER, B. JOBIN, J. MORIN et P. BRODEUR

(2011). Utilisation du sol dans la plaine inondable du lac Saint-Pierre (fleuve Saint-Laurent) durant les périodes 1950, 1964 et 1997 : interprétation de photos aériennes, numérisation et préparation d’une base de données géoréférencées, Québec, Gouvernement du Québec, 42 p. Rapport technique préparé pour le ministère des Ressources naturelles et de la Faune et Environnement Canada.

© Gouvernement du Québec Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 1er trimestre 2011 ISBN : 978-2-550-62890-3 (version imprimée)

978-2-550-62891-0 (PDF)

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REMERCIEMENTS

Au Service canadien de la faune, nous remercions Yvon Mercier et Daniel Robitaille, qui

ont soutenu ce projet moralement et financièrement, ainsi que Martine Benoît, pour son

aide dans l’interprétation des photos aériennes et dans la gestion des fichiers numériques.

Au ministère des Ressources naturelles et de la Faune, nous adressons nos remerciements

à Benoît Landry pour nous avoir aidés à préparer les bases de données géomatiques et des

requêtes informatiques. Nous remercions particulièrement Jean-François Béliveau, qui a

grandement facilité le traitement des données en se rendant disponible pour expliquer et

améliorer le logiciel Résultats, dont il est le concepteur.

Ce travail a été financé durant plusieurs années financières grâce à des budgets d’origines

diverses : fonds internes du Service canadien de la faune, du Service météorologique du

Canada, du ministère des Ressources naturelles et de la Faune et du Plan Saint-Laurent.

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ÉQUIPE DE RÉALISATION

Recherche des photographies aériennes, interprétation, numérisation et création des

bases de données sur l’utilisation du sol

Dominique Côté technicienne de la faune, Service canadien de la faune,

Environnement Canada

Corrections géomatiques et création de la base de données globale

Geneviève Richard technicienne de la faune, Service de la faune aquatique, ministère

des Ressources naturelles et de la Faune du Québec

Benoît Landry technicien en géomatique, Direction de l’expertise sur la faune et ses

habitats, ministère des Ressources naturelles et de la Faune du

Québec

Rédaction

Geneviève Richard technicienne de la faune, Service de la faune aquatique, ministère

des Ressources naturelles et de la Faune du Québec

Dominique Côté technicienne de la faune, Service canadien de la faune,

Environnement Canada

Supervision des travaux et révision du document

Marc Mingelbier biologiste, Service de la faune aquatique, ministère des Ressources

naturelles et de la Faune du Québec

Benoît Jobin biologiste, Service canadien de la faune, Environnement Canada

Jean Morin hydrologue, Service météorologique du Canada, Environnement

Canada

Philippe Brodeur biologiste, Direction de l’expertise Énergie-Faune-Forêts-Mines-

Territoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec, ministère des

Ressources naturelles et de la Faune du Québec

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RÉSUMÉ

Les récents travaux visant à modéliser les habitats printaniers de reproduction des

poissons dans le Saint-Laurent ont révélé des lacunes importantes dans la description de

l’utilisation du sol de la plaine inondable du lac Saint-Pierre. Pour combler ces manques,

des photos aériennes prises durant les périodes 1950, 1964 et 1997 ont été assemblées en

mosaïques, qui ont ensuite été numérisées, géoréférencées et interprétées pour délimiter

28 classes d’habitats du poisson. Pour chacune des trois périodes, l’interprétation a

permis de délimiter et de géoréférencer des polygones (p. ex. : prairie humide, culture

pérenne) et des éléments linéaires (p. ex. : haies brise-vent, bandes riveraines, routes), qui

ont été compilés avec leurs attributs (classe d’habitat, longueur, périmètre, surface). Pour

faciliter et raffiner les analyses ultérieures, l’ensemble des polygones et des éléments

linéaires ont été découpés à l’aide de plusieurs couches d’information contenant les

limites des municipalités régionales de comté, des bassins versants, de plusieurs scénarios

d’inondation et de trois grands ensembles, soit les rives nord et sud du lac Saint-Pierre et

l’archipel de Sorel. Ce rapport décrit les méthodes utilisées et les contraintes rencontrées,

il présente certaines limites d’interprétation ainsi qu’une analyse sommaire des classes

d’habitats durant les trois périodes étudiées. L’analyse des tendances temporelles de la

dynamique des habitats selon les trois périodes reste à faire. Les fichiers sources

contenant les données sont rendus publics et donc disponibles à tous ceux qui

s’intéressent à l’utilisation du sol dans la plaine inondable du lac Saint-Pierre et qui

souhaitent analyser en profondeur les changements survenus dans les paysages et les

habitats depuis cinquante ans en fonction de leurs champs d’intérêt (p. ex. : habitat du

poisson, nidification de la sauvagine, paysages agricoles).

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TABLE DES MATIÈRES

1 INTRODUCTION ................................................................................................................... 1

2 MÉTHODOLOGIE ................................................................................................................. 2

2.1 Aire d’étude.................................................................................................................... 2 2.2 Sources des données et périodes étudiées ...................................................................... 2 2.3 Interprétation des photographies aériennes .................................................................... 3 2.4 Classes d’habitats ........................................................................................................... 4 2.5 Création de la mosaïque de polygones et des éléments linéaires ................................... 4 2.6 Création du fichier d’analyse et traitements géomatiques ...................................................... 5

3 RÉSULTATS ET DISCUSSION ............................................................................................ 6

RÉFÉRENCES ............................................................................................................................... 7

TABLEAUX................................................................................................................................... 8

FIGURES...................................................................................................................................... 14

ANNEXE I. INVENTAIRE DES PHOTOS AÉRIENNES ......................................................... 23

ANNEXE II. DESCRIPTION DES CRITÈRES D’IDENTIFICATION DES CLASSES D’HABITATS............................................................................................................................... 33

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1. Pourcentage de photos aériennes utilisées dans la mosaïque recouvrant l’aire d’étude selon la saison pour chaque période..................................................... 8

Tableau 2. Liste des classes d’habitats trouvées dans l’aire d’étude .................................. 9

Tableau 3. Superficie de territoire (valeurs absolue en hectares et relative) occupé par chaque classe d’habitat de type « polygone », à chaque période.................... 10

Tableau 4. Information relative aux MRC de l’aire d’étude............................................. 11

Tableau 5. Information relative aux bassins versants de l’aire d’étude. « Bassin résiduel » signifie qu’il s’agit d’une portion de territoire sans cours d’eau relié au fleuve Saint-Laurent, tandis que « bassin hydrographique » signifie qu’il s’agit d’un bassin versant .................................................................................................. 12

Tableau 6. Numérotation et caractéristiques du débit à Sorel au printemps (P) selon les scénarios retenus ............................................................................................. 13

Tableau 7. Description de l’information contenue dans la base de données des polygones représentant l’utilisation du sol ....................................................................... 13

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LISTE DES FIGURES

Figure 1. Aire d’étude correspondant à la limite de la plaine inondable du lac Saint-Pierre et de son archipel (récurrence 0-100 ans)......................................................... 14

Figure 2. Exemples de mosaïques de photos aériennes pour chaque année à l’étude ...... 15

Figure 3. Portion de la photo aérienne A12802-107 prise en 1950 représentant la délimitation des classes d’habitats sur acétate et leur code respectif. Ces critères s’appliquent à des photos aériennes noir et blanc à l’échelle 1/15 000............................................................................................................ 16

Figure 4. Mosaïques de polygones représentant les classes d’habitats trouvées dans l’aire d’étude à chaque période.................................................................................. 17

Figure 5. Mosaïques des éléments linéaires représentant les classes d’habitats trouvées dans l’aire d’étude à chaque période ................................................................ 18

Figure 6. Limites des MRC de l’aire d’étude ................................................................... 19

Figure 7. Limites des bassins versants de l’aire d’étude et leur numéro officiel faisant référence au tableau 4....................................................................................... 20

Figure 8. Huit scénarios d’inondations printanières utilisés lors de la création de la base de données (surface grise). Les débits de référence à Sorel sont indiqués en m3s-1 et les récurrences sont entre parenthèses................................................. 21

Figure 9. Limites des rives et des îles de l’archipel du lac Saint-Pierre utilisées lors de la création de la base de données ......................................................................... 22

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1. Introduction

La plaine inondable du lac Saint-Pierre est une région très productive du Saint-Laurent

qui profite à de nombreuses espèces animales et végétales. Cette région du fleuve abrite,

entre autres, une quarantaine d’espèces de poissons à divers stades de leur cycle vital,

selon la saison et le niveau d’inondation (Mingelbier et al., 2005). Elle est aussi

largement utilisée par de nombreuses espèces de sauvagine, tant comme habitat de

reproduction que comme halte migratoire lors des migrations printanières et automnales.

De nombreuses espèces d’oiseaux fréquentent la région du lac Saint-Pierre, qui héberge

en plus des espèces fauniques et floristiques en péril. On y trouve le refuge d’oiseaux

migrateurs de Nicolet sur la rive sud et de nombreux territoires voués à la conservation

des ressources naturelles (p. ex. : baie de Lavallière, île du Moine, refuge faunique de

Grande-Île). Par ailleurs, le lac Saint-Pierre a reçu en 1998 la désignation de site Ramsar

en vertu de la Convention relative aux zones humides d’importance internationale ainsi

que le statut de réserve mondiale de la biosphère en 2001 (www.biospherelac-st-

pierre.qc.ca et www.ramsar.org).

De récentes études portant sur la régularisation du Saint-Laurent fluvial ont quantifié les

surfaces d’habitats de reproduction du grand brochet et de la perchaude dans la plaine

inondable, pour laquelle on disposait de très peu d’information quant à l’utilisation du sol

(Mingelbier et al., 2005). Une analyse sommaire suggérait que 75 % de la surface de la

plaine inondable, disponible pour les poissons en condition naturelle, était susceptible

d’être occupée par des usages humains (agriculture, routes, etc.) (données non publiées).

Comme il s’agit d’une forte proportion du territoire potentiellement perdue pour les

poissons, il nous est apparu important d’étudier ces aspects.

L’objectif général de notre projet est donc de rendre compte de l’utilisation du sol dans la

région du lac Saint-Pierre pour les périodes 1950, 1964 et 1997 et de préparer une base de

données pour analyser l’évolution des paysages et des habitats. Compte tenu de l’intérêt

croissant pour les pratiques agricoles et leurs effets sur l’écosystème du Saint-Laurent, la

base de données qui a été assemblée lors de cette étude est rendue accessible aux gens

intéressés par l’utilisation du sol dans la région du lac Saint-Pierre et qui désirent raffiner

les analyses en fonction de leurs champs d’intérêt (p. ex. : habitat du poisson, nidification

de la sauvagine, paysages agricoles).

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2. Méthodologie

2.1 Aire d’étude

Le territoire à l’étude couvre la région du lac Saint-Pierre et son archipel (figure 1).

L’étendue de la plaine inondable a été déterminée à l’aide d’un modèle numérique de

terrain dont la limite supérieure a été fixée à la récurrence 0-100 ans (Morin et Bouchard,

2000). La superficie totale de l’aire d’étude est de 89 523 hectares, comprenant environ

54 523 hectares de plaine inondable et environ 35 000 hectares d’eau libre (les superficies

diffèrent entre les trois périodes en raison de différences dans le niveau de l’eau observé

sur les photos aériennes).

2.2 Sources des données et périodes étudiées

Dans un premier temps, les inventaires de photos aériennes répertoriées par les

photothèques fédérale et provinciale ont été examinés depuis le début des années 1900

pour vérifier les périodes durant lesquelles la couverture de l’aire d’étude était complète.

Il a également été nécessaire de vérifier si la résolution des photos permettait de délimiter

les habitats de façon précise (idéalement à une échelle entre 1/10 000 et 1/20 000). Cet

examen a révélé qu’il serait possible d’obtenir une mosaïque complète pour trois périodes

différentes en combinant des photos prises durant des années différentes (figure 2). La

première période, « 1950 », correspond majoritairement à des photos prises en 1950

auxquelles nous avons combiné des photos des années 1925, 1935 et 1948 pour

compléter la mosaïque. La deuxième et la troisième période, soit « 1964 » et « 1997 »,

rassemblent exclusivement des photos prises en 1964 et en 1997 respectivement. Après

avoir vérifié l’inventaire des photos déjà acquises par les différents partenaires du projet,

nous avons commandé les photos manquantes à la Photothèque nationale de l’air à

Ottawa et à la Géoboutique Québec de Québec. Un total de 394 photographies aériennes

en noir et blanc ont été utilisées pour couvrir l’ensemble de l’aire d’étude pour les trois

périodes (annexe I).

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2.3 Interprétation des photographies aériennes

Les photos aériennes à grande échelle, soit 1/15 840 pour 1964 et 1/15 000 pour l997, et

la période précédant les années 1950, permettent de distinguer plusieurs détails essentiels

à une bonne interprétation. Ces échelles permettent de détecter des objets ayant un

diamètre minimal de 75 cm. Il est possible, par exemple, de distinguer les haies brise-

vent et les arbres isolés et de reconnaître un troupeau de vaches dans un pâturage, ce qui

est essentiel pour la détermination du type d’utilisation du sol.

La texture et les différentes teintes grisées des habitats visibles sur les photos permettent

de reconnaître les classes d’habitats. Les différents tons de gris sont toutefois très

variables, car plusieurs facteurs influencent la qualité des photos. Parmi ceux-ci, on note

des facteurs tels que la saison, l’heure du jour, les ombres ou le brouillard. Ces facteurs

peuvent faciliter ou entraver la détection des éléments du paysage. Par exemple, la

luminosité sera différente sur une photo prise par temps ensoleillé comparativement à une

photo prise par temps brumeux. De la même façon, l’ombre produite par des éléments de

grande taille peut nuire à l’identification de certains objets, teintes ou textures, mais peut

par contre aider à déterminer les essences d’un peuplement par la forme des cimes

projetée sur le sol. Une mosaïque composée de photos prises à des dates différentes peut

également compliquer l’interprétation, car la croissance de la végétation évolue selon la

saison et la délimitation des milieux humides varie selon l’état de l’inondation (habitats

riverains, prairies, champs inondés). Les différentes teintes utilisées pour décrire ces

habitats doivent être réévaluées constamment selon les conditions et la date de la prise de

la photo. Le tableau 1 montre la proportion de photos utilisées pour chaque période selon

la saison, où le printemps renvoie aux photos prises avant le 15 juin, la période estivale,

entre le 15 juin et le 31 août, et la période automnale, après le 31 août.

L’interprétation des photos aériennes constitue l’étape critique de la création de la base de

données. Dans la présente étude, nous avons suivi la méthode préconisée par Maheux-

Giroux et al. (2006) et Latendresse et al. (2007, 2008) pour l’interprétation des photos

aériennes (annexe II). Les limites des habitats ont été tracées sur des acétates superposés

aux photographies (figure 3). Les photographies et les acétates ont ensuite été numérisés

et importés dans un système d’information géographique (ArcGIS 9.0), puis

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géoréférencés à l’aide de l’outil Georeferencing en utilisant des points de référence

indiqués sur des cartes topographiques numériques à l’échelle 1/20 000.

2.4 Classes d’habitats

Dans le but de décrire et de quantifier les changements survenus dans l’utilisation du sol,

près de cinquante classes d’habitats (Latendresse et al., 2007) ont été préalablement

définies et associées à des codes précis. Parmi ces classes, certaines ont été regroupées

(p. ex. : culture annuelle, perturbation forestière), rejetées puisque absentes de l’aire

d’étude (arbre isolé, bosquet, méandre, délaissé de méandre, récupérateur d’automobiles,

terrain de golf, tourbière minérotrophe, tourbière ombrotrophe naturelle, tourbière

ombrotrophe exploitée, étang d’épuration, silo et ligne électrique), ou encore séparées en

classes distinctes (pâturage distingué de culture pérenne). Les haies arbustives et

arborescentes et les bandes riveraines arbustives et arborées ont également pu être

distinguées, puisque la stéréoscopie permettait de connaître la hauteur approximative des

espèces végétales qui les composaient. Les bandes riveraines herbacées, quant à elles, se

confondaient trop avec le paysage pour qu’il soit possible de les délimiter avec précision.

Les lacs, rivières et ruisseaux ont été séparés à cause de leurs nombreuses différences de

forme et de taille. Au total, 28 classes d’habitats et 8 types d’éléments linéaires se

retrouvent dans les bases de données finales à la suite de l’interprétation des photos

aériennes (tableau 2). Toutes les classes d’habitats étaient présentes sur les mosaïques de

chacune des trois périodes, à l’exception de trois : emprise d’autoroute et verger, vignoble

(présentes seulement en 1997) ainsi qu’exploitation (s, g, c) (présente seulement en 1964

et en 1997). Pour faciliter l’analyse, les classes d’habitats ont aussi été regroupées en

quatre grandes classes : milieu agricole, milieu forestier, milieu humide et milieu

anthropique.

2.5 Création de la mosaïque de polygones et des éléments linéaires

Après la numérisation des acétates et des photographies, les polygones représentant les

habitats et les éléments linéaires ont été retracés directement à l’écran de l’ordinateur à

l’aide des outils du logiciel ArcGIS 9.0. Les mosaïques de polygones ont été rassemblées

dans une base de données de type « shapefile polygone » comprenant, pour les trois

périodes, la nature, la superficie et le périmètre de chaque type d’habitat. Ces fichiers de

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données rendent compte de l’utilisation du sol de la plaine inondable grâce à des codes de

couleur représentant les différentes classes d’habitats (figure 4). Les éléments linéaires

ont été colligés dans trois fichiers de type « shapefile polyline », en suivant le même

principe que pour les polygones (figure 5).

L’ensemble de ces fichiers (trois pour les polygones et trois pour les éléments linéaires) a

fait l’objet d’une première analyse synthétique pour quantifier les surfaces occupées par

chaque classe d’habitat dans l’aire d’étude (valeurs absolue et relative) et pour comparer

leur évolution au cours des trois périodes analysées (tableau 3). Il est important de noter

que nous avons exclu la classe d’habitat « Eau libre » du calcul des valeurs relatives pour

éviter de trop réduire les valeurs des pourcentages.

2.6 Création du fichier d’analyse et traitements géomatiques

Les trois couches de données de polygones représentant l’utilisation du sol (1950, 1964 et

1997) ont été superposées dans une seule et même base de données de manière à faciliter

les requêtes et les extractions. La plupart des erreurs de numérisation ont été éliminées. Il

subsiste encore quelques erreurs géomatiques liées au découpage des couches les unes

par rapport aux autres et générant une très faible surestimation de la superficie totale de

0,307 hectare attribuable à des superpositions de polygones.

Dans le but de faciliter l’extraction des données et les analyses futures, tous les polygones

et éléments linéaires ont aussi été découpés en utilisant :

- les limites officielles des municipalités régionales de comté (MRC; tableau 4 et

figure 6);

- les limites officielles des bassins versants à l’échelle 1/250 000 (uniquement les

niveaux 1 et 2) (tableau 5 et figure 7);

- plusieurs limites de récurrence d’inondations printanières provenant des travaux de

modélisation des niveaux d’eau entre Montréal et Trois-Rivières (Morin et

Bouchard, 2000) (tableau 6 et figure 8);

- la limite des rives nord et sud et des îles de l’aire d’étude, fixée manuellement en

suivant le chenal maritime. L’archipel de Berthier-Sorel a été considéré à part, car il

est en dehors de la zone d’influence des bassins versants (figure 9).

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3. Résultats et discussion

L’interprétation des photos aériennes, la numérisation des classes d’habitats (polygones et

éléments linéaires) et le découpage de toutes les couches nécessaires aux analyses ont

conduit à la création d’une nouvelle base de données géomatiques sur l’utilisation du sol

dans la région du lac Saint-Pierre (tableau 7). Ce travail, long et minutieux, a été mené

pour les périodes 1950, 1964 et 1997, de sorte qu’il est maintenant possible de suivre

l’évolution au cours du XXe siècle de l’utilisation du sol dans cette région du Québec, de

définir la nature des changements survenus et de les quantifier. La base de données

comprend quatre fichiers d’éléments géographiques auxquels sont associées des classes

d’habitats reflétant l’utilisation du sol : un fichier unique comprenant 198 690 polygones

(pour les trois périodes) et trois fichiers d’éléments linéaires comprenant respectivement

2 146 éléments en 1950, 2 578 en 1964 et 2 639 en 1997.

Une analyse sommaire (tableau 3) indique par exemple que les cultures pérennes, qui

dominaient en 1950 et en 1964, avaient largement été remplacées en 1997 par des

cultures annuelles à grand interligne.

Compte tenu de l’intérêt croissant pour les pratiques agricoles et leurs effets sur

l’écosystème du Saint-Laurent, nous anticipons que cette base de données servira à

d’autres personnes intéressées par la dynamique des habitats dans cette région du

Québec, que ce soit sur le plan de la conservation des espèces fauniques et floristiques,

pour l’aménagement du territoire ou pour d’autres applications, selon le champ d’intérêt

(p. ex. : habitat du poisson, nidification de la sauvagine, paysages agricoles). De plus, le

découpage du territoire en fonction des limites des MRC, bassins versants, récurrences

d’inondations et par rive offre la possibilité d’interroger la base de données sous plusieurs

angles. Nous invitons donc les personnes intéressées par l’utilisation du sol dans la région

du lac Saint-Pierre à communiquer avec les auteurs pour obtenir un exemplaire gratuit de

la base de données.

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RÉFÉRENCES

LATENDRESSE, C., B. JOBIN, A. BARIL, C. MAISONNEUVE, C. BOUTIN et

D. CÔTÉ (2008). Dynamique spatio-temporelle des habitats fauniques dans

l’écorégion des Basses terres du fleuve Saint-Laurent, 1950-1997, Québec,

Environnement Canada, Service canadien de la faune, région du Québec, 83 p.

et annexes. Série de rapports techniques no 494.

LATENDRESSE, C., B. JOBIN, C. MAISONNEUVE, A. MAISONNEUVE et

M. GRENIER (2007). « Changements de l’occupation du sol dans le Québec

méridional entre 1993 et 2001 », Le Naturaliste canadien, vol. 132, p. 14-23.

MAHEU-GIROUX, M., S. DE BLOIS et B. JOBIN (2006). Dynamique des paysages de

quatre réserves nationales de faune du Québec : Suivi des habitats et des

pressions périphériques, Montréal, Université McGill, Département de

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région du Québec, 67 p. + annexes.

MINGELBIER, M., P. BRODEUR et J. MORIN (2005). Recommandations concernant

les poissons et leurs habitats dans le Saint-Laurent fluvial et évaluation des

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sur la faune, 141 p. Rapport soumis à la Commission mixte internationale.

MINGELBIER, M., P. BRODEUR and J. MORIN (2008). “Spatially explicit model

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MORIN, J., et A. BOUCHARD (2000). Les bases de la modélisation du tronçon

Montréal/Trois-Rivières, Sainte-Foy, Environnement Canada, 56 p. Rapport

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TABLEAUX

Tableau 1. Pourcentage de photos aériennes utilisées dans la mosaïque recouvrant l’aire d’étude selon la saison pour chaque période

Période Printemps (%) Été (%) Automne (%) Nombre total de photos

1950 19 47 34 146 1964 - 24 76 119 1997 55 45 - 128

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Tableau 2. Liste des classes d’habitats trouvées dans l’aire d’étude

Grandes classes d’habitats Classes d’habitats détaillées Code Périodes

représentées

Polygones Culture annuelle CA 1950, 1964, 1997 Culture pérenne CP 1950, 1964, 1997 Pâturage PÂT 1950, 1964, 1997 Jeune friche FRJ 1950, 1964, 1997 Vieille friche FRV 1950, 1964, 1997

Milieu agricole

Verger, vignoble VE 1950, 1964, 1997 Feuillus F 1950, 1964, 1997 Résineux R 1950, 1964, 1997 Mixte à dominance feuillue MF 1950, 1964, 1997 Mixte à dominance résineuse MR 1950, 1964, 1997 Perturbation forestière CF, BU, CH 1950, 1964, 1997

Milieu forestier

Plantation d’arbres PL 1950, 1964, 1997 Marais submergé Mrs (s) 1950, 1964, 1997 Marais émergé Mrs (é) 1950, 1964, 1997 Marécage arborescent Mrcg (A) 1950, 1964, 1997 Marécage arbustif Mrcg (a) 1950, 1964, 1997 Lac Lac 1950, 1964, 1997 Prairie humide PH 1950, 1964, 1997 Rivière Riv. 1950, 1964, 1997

Milieu humide

Eau libre EL 1950, 1964, 1997 Pépinière P 1950, 1964, 1997 Résidence isolée Ri 1950, 1964, 1997 Eau peu profonde (étang) EPP 1950, 1964, 1997 Emprise d’autoroute Rt, Atr 1997 Exploitation (s, g, c) EXP (S), (G), (C) 1964, 1997 Ferme FE 1950, 1964, 1997 Dénudé (sols nus) DE 1950, 1964, 1997

Milieu anthropique

Ville, village, site industriel URB 1950, 1964, 1997

Éléments linéaires Bande riveraine arborée BRo 1950, 1964, 1997 Bande riveraine arbustive BRu 1950, 1964, 1997 Canal de drainage cd 1950, 1964, 1997 Haie arborescente HA 1950, 1964, 1997 Haie arbustive Ha 1950, 1964, 1997 Rivière, ruisseau Riv., ruiss. 1950, 1964, 1997 Route rt 1950, 1964, 1997 Voie ferrée CN 1950, 1964, 1997

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Tableau 3. Superficie de territoire (valeurs absolue en hectares et relative) occupé par chaque classe d’habitat de type « polygone », à chaque période

1950 1964 1997 Classes d’habitats de type « polygone » Superficie

(ha) % Superficie (ha) % Superficie

(ha) %

Culture annuelle 7 083 13 4 753 8 15 969 32 Culture pérenne 20 269 37 16 442 28 6 162 13 Dénudé (sols nus) 98 0 246 0 51 0 Eau libre 34 949 - 30 570 - 40 253 - Eau peu profonde (étang) 57 0 23 0 132 0 Emprise d’autoroute 0 0 0 0 528 1 Exploitation (s, g, c) 0 0 13 0 30 0 Ferme 617 1 590 1 445 1 Feuillus 1 822 3 2 136 4 2 518 5 Jeune friche 1 448 3 1 735 3 1 366 3 Lac 1 0 1 0 1 0 Marais émergé 7 917 15 8 751 15 4 336 9 Marais submergé 1 023 2 2 892 5 287 1 Marécage arborescent 4 689 9 6 033 10 6 432 13 Marécage arbustif 1 415 3 709 1 1 279 3 Mixte à dominance feuillue 230 0 333 1 415 1 Mixte à dominance résineuse 74 0 72 0 155 0 Pâturage 1 263 2 6 017 10 1 029 2 Pépinière 20 0 5 0 48 0 Perturbation forestière 18 0 9 0 22 0 Plantation d’arbres 12 0 23 0 131 0 Prairie humide 4 625 8 5 298 9 2 688 5 Résidence isolée 37 0 57 0 106 0 Résineux 37 0 39 0 45 0 Rivière 890 2 827 1 1 109 2 Verger, vignoble 0 0 0 0 3 0 Vieille friche 259 0 470 1 601 1 Ville, village, site industriel 670 1 1 479 3 3 384 7 Superficie totale sans la classe « Eau libre » 54 574 58 953 49 270

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Tableau 4. Information relative aux MRC de l’aire d’étude

MRC Numéro MRC

Superficie totale

Superficie incluse dans l’aire d’étude

(ha) et (%) Région Numéro

région

Bécancour 38 123 340,00 2 782,71 (3) Centre-du-Québec 17 D’Autray 52 135 168,88 17 313,19 (19) Lanaudière 14 Le Bas-Richelieu 53 63 915,79 12 243,40 (14) Montérégie 16 Maskinongé 51 264 164,89 23 679,72 (27) Mauricie 4 Nicolet-Yamaska 50 118 849,49 29 025,57 (32) Centre-du-Québec 17 Trois-Rivières 371 33 467,72 4 479,10 (5) Mauricie 4

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Tableau 5. Information relative aux bassins versants de l’aire d’étude. « Bassin résiduel » signifie qu’il s’agit d’une portion de territoire sans cours d’eau relié au fleuve Saint-Laurent, tandis que « bassin hydrographique » signifie qu’il s’agit d’un bassin versant

Numéro officiel du bassin versant Type d’entité Nom de l’entité Niveau Nom du réseau

hydrographique Numéro du réseau hydrographique

135 Bassin résiduel - 1 Saint-Laurent sud-est 2 130 Bassin hydrographique Rivière Marguerite 1 126 Bassin hydrographique Rivière Nicolet 1 119 Bassin hydrographique Rivière Saint-François 1 102 Bassin hydrographique Rivière Yamaska 1 99 Bassin hydrographique Rivière Richelieu 1

102 Bassin hydrographique Rivière Pot au Beurre 2 129 Bassin résiduel - 1 125 Bassin résiduel - 1 118 Bassin résiduel - 1 112 Bassin résiduel - 1 105 Bassin résiduel - 1 98 Bassin résiduel - 1

Saint-Laurent sud-ouest 3

113 Bassin hydrographique Rivière la Chaloupe 1 132 Bassin hydrographique Rivière Bayonne 1 133 Bassin hydrographique Rivière Chicot 1 155 Bassin hydrographique Rivière Maskinongé 1 168 Bassin hydrographique Rivière du Loup 1 142 Bassin hydrographique Petite rivière Yamachiche 1 151 Bassin hydrographique Rivière Yamachiche 1 360 Bassin hydrographique Rivière Saint-Maurice 1 168 Bassin hydrographique Petite rivière du Loup 2 101 Bassin résiduel - 1 103 Bassin résiduel - 1 117 Bassin résiduel - 1 131 Bassin résiduel - 1 127 Bassin résiduel - 1 134 Bassin résiduel - 1 128 Bassin résiduel - 1 140 Bassin résiduel - 1

Saint-Laurent nord-ouest 5

104 Bassin hydrographique Île des Barques 1 108 Bassin hydrographique Île à la Pierre 1 109 Bassin hydrographique Île de Grâce 1 123 Bassin hydrographique La Grande Île 1 124 Bassin hydrographique La Grande Île 1 121 Bassin hydrographique Île aux Ours 1 106 Bassin hydrographique Île Ronde 1 122 Bassin hydrographique Île Dupas 1 114 Bassin hydrographique Île aux Castors 1 100 Bassin hydrographique Île aux Cochons 1 97 Bassin hydrographique Île aux Foins 1

110 Îles du Saint-Laurent - 1 120 Îles du Saint-Laurent - 1 115 Îles du Saint-Laurent - 1 107 Îles du Saint-Laurent - 1 116 Îles du Saint-Laurent - 1 111 Îles du Saint-Laurent - 1

Îles du Saint-Laurent 12

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Tableau 6. Caractéristiques du débit à Sorel au printemps (P) selon les scénarios retenus

Scénario Débit à Sorel (m3/s) Récurrence ans 8P 20 500 1/7 000 7P 17 500 1/16 6P 14 500 1/2 5P 12 000 1/1 4P 9 500 1/1 3P 8 000 1/3 2P 6 500 1/70 1P 5 000 1/10 000

Source : Morin et Bouchard (2000).

Tableau 7. Description de l’information contenue dans la base de données des polygones représentant l’utilisation du sol

Titre de la colonne Description de l’information contenue dans la colonne FID Numéro individuel pour chaque polygone SHAPE Type d’entité (ici « polygone ») HABTS 1950 Classes d’habitats pour la période 1950 HABTS 1964 Classes d’habitats pour la période 1964 HABTS 1997 Classes d’habitats pour la période 1997 SUPERFICIE Superficie des polygones en hectares RIVES Type de rive (nord, sud, îles rive nord, îles rive sud) NOM MRC Nom de la MRC NIV BV Niveau du bassin versant NO BV Numéro officiel du bassin versant ENTI GEO Type d’entité géographique (bassin versant ou bassin résiduel) NOM BV 1 Nom des bassins versants de niveau 1 NOM BV 2 Nom des bassins versants de niveau 2 RECURR 8 Polygones inclus dans le scénario d’inondation 8 RECURR 7 Polygones inclus dans le scénario d’inondation 7 RECURR 6 Polygones inclus dans le scénario d’inondation 6 RECURR 5 Polygones inclus dans le scénario d’inondation 5 RECURR 4 Polygones inclus dans le scénario d’inondation 4 RECURR 3 Polygones inclus dans le scénario d’inondation 3 RECURR 2 Polygones inclus dans le scénario d’inondation 2 RECURR 1 Polygones inclus dans le scénario d’inondation 1 RECURR T Totalité des scénarios d’inondation inclus dans une même colonne

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FIGURES

Figure 1. Aire d’étude correspondant à la limite de la plaine inondable du lac Saint-Pierre et de son archipel (récurrence 0-100 ans)

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Figure 2. Exemples de mosaïques de photos aériennes pour chaque année à l’étude

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Figure 3. Portion de la photo aérienne A12802-107 prise en 1950 représentant la délimitation des classes d’habitats sur acétate et leur code respectif. Ces critères s’appliquent à des photos aériennes noir et blanc à l’échelle 1/15 000

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Figure 4. Mosaïques de polygones représentant les classes d’habitats trouvées dans l’aire d’étude à chaque période

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Figure 5. Mosaïques des éléments linéaires représentant les classes d’habitats trouvées dans l’aire d’étude à chaque période

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Figure 6. Limites des MRC de l’aire d’étude

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Figure 7. Limites des bassins versants de l’aire d’étude et leur numéro officiel faisant référence au tableau 4

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Figure 8. Huit scénarios d’inondations printanières utilisés lors de la création de la base de données (surface grise). Les débits de référence à Sorel sont indiqués en m3s-1 et les récurrences sont entre parenthèses

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Figure 9. Limites des rives et des îles de l’archipel du lac Saint-Pierre utilisées lors de la création de la base de données

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ANNEXE I. INVENTAIRE DES PHOTOS AÉRIENNES

Numéro de carte officiel

Numéro de ligne de

vol officiel

Numéro officiel de la photo

Numéro ID

MRNF

Jour de la prise de la

photo

Mois de la prise de la

photo

Année de la prise de la photo

Échelle de la photo

Niveau d’eau à Sorel

(m) au moment de

la photo

31I02 A11360 122 1 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I02 A11360 124 2 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I02 A12801 63 3A 18 7 1950 1/15 000 4,56 31I02 A12801 64 3B 18 7 1950 1/15 000 4,56 31I02 A12801 66 4 18 7 1950 1/15 000 4,56 31I02 A11360 120 6A 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I02 A11360 134 5 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I02 A11360 132 6B 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I02 A11360 130 7 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I02 A12801 215 8 18 7 1950 1/15 000 4,56 31I02 A12801 213 9 18 7 1950 1/15 000 4,56 31I02 A11360 141 10 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I02 A11360 143 11 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I02 A12802 89 12 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A11360 150 13 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I02 A11360 155 14 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I02 A13036 144 14A 22 9 1950 1/20 000 4,38 31I02 A13036 141 14B 22 9 1950 1/20 000 4,38 31I02 A13036 139 14C 22 9 1950 1/20 000 4,38 31I02 A12802 93 14D 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A13036 137 15 22 9 1950 1/20 000 4,38 31I02 A5258 10 16 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I02 A12803 26 17 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12803 25 18 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12802 97 19 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12802 99 20 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12802 101 33 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12802 103 34 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12802 105 35 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12802 107 36 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12802 109 37 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12802 110 38 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12803 235 21 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12803 233 22 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12803 231 23 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12803 229 24 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12803 227 25 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12803 225 26 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12803 223 27 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12803 221 28 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12808 206 29 5 8 1950 1/15 000 4,59 31I02 A12808 204 30 5 8 1950 1/15 000 4,59

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Annexe I (suite 2/10)

Numéro de carte officiel

Numéro de ligne de

vol officiel

Numéro officiel de la photo

Numéro ID

MRNF

Jour de la prise de la

photo

Mois de la prise de la

photo

Année de la prise de la photo

Échelle de la photo

Niveau d’eau à Sorel

(m) au moment de

la photo

31I02 A12808 202 31 5 8 1950 1/15 000 4,59 31I02 A12808 200 32 5 8 1950 1/15 000 4,59 31I02 A13035 228 39 20 9 1950 1/20 000 4,42 31I02 A13035 230 40 20 9 1950 1/20 000 4,42 31I02 A13035 232 41 20 9 1950 1/20 000 4,42 31I02 A13035 234 42 20 9 1950 1/20 000 4,42 31I02 A13035 236 43 20 9 1950 1/20 000 4,42 31I02 A13035 238 44 20 9 1950 1/20 000 4,42 31I02 A13035 240 45 20 9 1950 1/20 000 4,42 31I02 A13035 242 46 20 9 1950 1/20 000 4,42 31I02 A12803 38 44A 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12803 41 44B 22 7 1950 1/20 000 4,62 31I02 A12808 212 47 5 8 1950 1/15 000 4,59 31I02 A12808 214 48 5 8 1950 1/15 000 4,59 31I02 A12808 216 49 5 8 1950 1/15 000 4,59 31I03 FA566-4 1039 1 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 1031 2 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 1004 2A 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 1032 3 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 1066 4 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 1064 5 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 1095 6 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 986 7 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 988 8 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 990 9 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 993 10 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 995 11 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 997 12 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 999 13 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 1000 14 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 1002 15 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 939 16 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 941 17 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 943 18 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 946 19 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 948 20 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 951 21 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 953 22 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 1289 23 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 1291 24 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 FA566-4 1293 25 8 7 1925 1/15 000 4,75 31I03 A5258 24 26 7 10 1935 1/15 000 4,1

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Annexe I (suite 3/10)

Numéro de carte officiel

Numéro de ligne de

vol officiel

Numéro officiel de la photo

Numéro ID

MRNF

Jour de la prise de la

photo

Mois de la prise de la

photo

Année de la prise de la photo

Échelle de la photo

Niveau d’eau à Sorel

(m) au moment de

la photo

31I03 A5258 22 27 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5258 20 28 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5258 18 29 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5258 16 30 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5258 14 31 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5258 12 32 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 77 33 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 79 34 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 81 35 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 83 36 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 85 37 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 87 38 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 89 39 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 76 40 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 74 41 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 72 42 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 70 43 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 68 44 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 66 45 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 64 46 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 62 47 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 35 48 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 37 49 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 39 50 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 24 51 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 22 52 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 20 53 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 18 54 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 16 55 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 14 56 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5257 12 57 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5256 75 58 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5256 77 59 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5256 73 62 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5256 62 63 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A5256 60 64 7 10 1935 1/15 000 4,1 31I03 A12464 413 65 21 5 1950 1/40 000 5,28 31I07 A11359 175 1 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A11360 30 2 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A12660 121 3 9 7 1950 1/15 000 4,63 31I07 A11360 36 4 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A12662 127 5 10 7 1950 1/15 000 4,54

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Produit le 17 janvier 2011 26

Annexe I (suite 4/10)

Numéro de carte officiel

Numéro de ligne de

vol officiel

Numéro officiel de la photo

Numéro ID

MRNF

Jour de la prise de la

photo

Mois de la prise de la

photo

Année de la prise de la photo

Échelle de la photo

Niveau d’eau à Sorel

(m) au moment de

la photo

31I07 A12662 125 6 10 7 1950 1/15 000 4,54 31I07 A11360 72 7 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A11360 74 8 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A11360 76 9 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A11360 78 10 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A11360 80 11 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A11360 82 12 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A11360 84 13 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A11360 86 14 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A11360 88 15 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A12662 128 16 10 7 1950 1/15 000 4,54 31I07 A12662 130 17 10 7 1950 1/15 000 4,54 31I07 A12662 132 18 10 7 1950 1/15 000 4,54 31I07 A11360 108 19A 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A11360 106 19B 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A11360 104 20 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A11360 102 21 13 5 1948 1/15 000 5,53 31I07 A12801 62 22A 18 7 1950 1/15 000 4,56 31I07 A12801 60 22B 18 7 1950 1/15 000 4,56 31I07 A12801 58 23 18 7 1950 1/15 000 4,56 31I02 Q64540 36 1 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64540 34 2 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64540 32 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64540 20 4 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64540 18 5 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64540 16 6 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 149 7 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 151 8 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 165 9 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 167 10 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 169 11 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 114 12 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 112 13 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 102 14 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 100 15 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 98 16 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 96 17 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 47 18 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 57 19 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 59 20 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 61 21 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64539 63 22 2 9 1964 1/15 840 3,78

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Produit le 17 janvier 2011 27

Annexe I (suite 5/10)

Numéro de carte officiel

Numéro de ligne de

vol officiel

Numéro officiel de la photo

Numéro ID

MRNF

Jour de la prise de la

photo

Mois de la prise de la

photo

Année de la prise de la photo

Échelle de la photo

Niveau d’eau à Sorel

(m) au moment de

la photo

31I02 Q64531 82 23 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 84 24 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 86 25 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 88 26 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 90 27 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 92 28 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 94 29 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 96 30 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 160 31 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 158 32 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 156 33 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 154 34 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 152 35 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 150 36 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64531 148 37 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64530 8 38 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64530 10 39 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64530 12 40 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64530 14 41 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64530 16 42 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I02 Q64538 40 43 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64538 38 44 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64538 36 45 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64538 32 46 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64536 194 47 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64536 196 48 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64536 198 49 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64536 195 50 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 Q64545 197 51 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I02 Q64545 199 52 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I03 Q64540 42 1 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64540 40 2 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64540 38 3 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64539 145 5 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64539 147 6 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64539 118 8 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64539 116 9 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64554 75 10 1 10 1964 1/15 840 3,73 31I03 Q64554 73 11 1 10 1964 1/15 840 3,73 31I03 Q64554 71 12 1 10 1964 1/15 840 3,73 31I03 Q64554 69 13 1 10 1964 1/15 840 3,73 31I03 Q64546 11 14 13 9 1964 1/15 840 3,79

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Annexe I (suite 6/10)

Numéro de carte officiel

Numéro de ligne de

vol officiel

Numéro officiel de la photo

Numéro ID

MRNF

Jour de la prise de la

photo

Mois de la prise de la

photo

Année de la prise de la photo

Échelle de la photo

Niveau d’eau à Sorel

(m) au moment de

la photo

31I03 Q64546 9 15 13 9 1964 1/15 840 3,79 31I03 Q64546 7 16 13 9 1964 1/15 840 3,79 31I03 Q64546 5 17 13 9 1964 1/15 840 3,79 31I03 Q64546 3 18 13 9 1964 1/15 840 3,79 31I03 Q64531 170 19 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I03 Q64531 168 20 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I03 Q64531 166 21 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I03 Q64531 164 22 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I03 Q64531 162 23 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I03 Q64539 38 24 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64539 40 25 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64530 1 26 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I03 Q64530 3 27 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I03 Q64530 5 28 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I03 Q64530 7 29 25 8 1964 1/15 840 3,99 31I03 Q64538 50 30 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64538 48 31 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64538 46 32 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64538 44 33 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64538 42 34 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64536 182 35 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64536 184 36 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64536 186 37 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64536 188 38 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64536 190 39 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64536 192 40 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I03 Q64545 183 41 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I03 Q64545 185 42 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I03 Q64545 193 43 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64542 199 1 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64542 104 2 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64542 102 3 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64542 30 4 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64542 32 5 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64542 34 6 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64542 36 7 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64542 38 8 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64542 40 9 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64542 42 10 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64542 44 11 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64545 16 12 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I07 Q64545 14 13 2 9 1964 1/15 840 3,78

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MRNF - Utilisation du sol dans la plaine inondable du lac Saint-Pierre : base de données géoréférencées

Produit le 17 janvier 2011 29

Annexe I (suite 7/10)

Numéro de carte officiel

Numéro de ligne de vol

officiel

Numéro officiel de la photo

Numéro ID

MRNF

Jour de la prise de la

photo

Mois de la prise de la

photo

Année de la prise de la photo

Échelle de la photo

Niveau d’eau à Sorel

(m) au moment de

la photo

31I07 Q64545 12 14 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I07 Q64545 10 15 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I07 Q64545 8 16 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I07 Q64545 6 17 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I07 Q64545 4 18 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I07 Q64545 2 19 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I07 Q64544 147 20 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64544 145 21 7 9 1964 1/15 840 3,93 31I07 Q64540 168 22 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I07 Q64540 170 23 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I07 Q64540 172 24 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I07 Q64540 174 25 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I07 Q64540 182 26 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I07 Q64540 184 27 2 9 1964 1/15 840 3,78 31I02 HMQ97-132 243 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-132 215 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-132 213 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-126 226 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-126 119 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-126 117 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-126 115 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 11 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-124 80 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-122 239 7 8 1997 1/15 000 4,72 31I02 HMQ97-132 242 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-132 244 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-132 214 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-131 183 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-126 118 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-126 116 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 260 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 261 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 12 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 13 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-124 79 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-122 240 7 6 1997 1/15 000 5,65 31I02 HMQ97-122 238 7 6 1997 1/15 000 5,65 31I02 HMQ97-132 245 2 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-132 258 3 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-132 260 4 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-132 211 6 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-132 197 7 29 6 1997 1/15 000 5,01

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MRNF - Utilisation du sol dans la plaine inondable du lac Saint-Pierre : base de données géoréférencées

Produit le 17 janvier 2011 30

Annexe I (suite 8/10)

Numéro de carte officiel

Numéro de ligne de vol

officiel

Numéro officiel de la photo

Numéro ID

MRNF

Jour de la prise de la

photo

Mois de la prise de la

photo

Année de la prise de la photo

Échelle de la photo

Niveau d’eau à Sorel

(m) au moment de

la photo

31I02 HMQ97-132 195 8 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-132 45 9 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-132 47 10 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-132 64 11 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-131 201 12 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-131 188 13 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-131 186 14 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-131 184 15 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I02 HMQ97-137 123 16 11 7 1997 1/15 000 4,98 31I02 HMQ97-134 153 17 12 7 1997 1/15 000 4,91 31I02 HMQ97-134 151 18 12 7 1997 1/15 000 4,91 31I02 HMQ97-134 149 19 12 7 1997 1/15 000 4,91 31I02 HMQ97-126 213 20 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-126 220 21 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-126 222 22 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-126 224 23 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-126 129 25 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-126 127 26 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-126 125 27 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-126 123 28 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-126 121 29 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 256 33 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 258 34 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 260 35 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 262 36 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 264 37 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 166 38 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 164 39 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 162 40 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 160 41 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 158 42 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 7 43 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-125 9 44 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-124 84 47 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I02 HMQ97-124 82 48 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-132 219 1 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I03 HMQ97-132 217 2 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I03 HMQ97-132 39 3 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I03 HMQ97-132 41 4 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I03 HMQ97-137 121 11 7 1997 1/15 000 4,98 31I03 HMQ97-126 205 12 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-126 139 16 8 6 1997 1/15 000 5,56

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Produit le 17 janvier 2011 31

Annexe I (suite 9/10)

Numéro de carte officiel

Numéro de ligne de vol

officiel

Numéro officiel de la photo

Numéro ID

MRNF

Jour de la prise de la

photo

Mois de la prise de la

photo

Année de la prise de la photo

Échelle de la photo

Niveau d’eau à Sorel

(m) au moment de

la photo

31I03 HMQ97-122 237 43 7 6 1997 1/15 000 5,65 31I03 HMQ97-132 43 5 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I03 HMQ97-131 206 6 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I03 HMQ97-131 205 7 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I03 HMQ97-131 203 8 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I03 HMQ97-137 117 9 11 7 1997 1/15 000 4,98 31I03 HMQ97-137 119 10 11 7 1997 1/15 000 4,98 31I03 HMQ97-126 207 13 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-126 209 14 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-126 211 15 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-126 137 17 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-126 135 18 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-126 133 19 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-126 131 20 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 246 21 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 248 22 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 250 23 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 252 24 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 254 25 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 178 26 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 176 27 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 174 28 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 172 29 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 170 30 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 168 31 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-124 179 32 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-124 181 33 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-124 183 34 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-124 185 35 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 4 36 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-125 6 37 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-124 93 38 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-124 92 39 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-124 86 40 8 6 1997 1/15 000 5,56 31I03 HMQ97-122 228 41 7 6 1997 1/15 000 5,65 31I03 HMQ97-122 230 42 7 6 1997 1/15 000 5,65 31I07 HMQ97-130 228 1 27 6 1997 1/15 000 5,13 31I07 HMQ97-130 108 2 27 6 1997 1/15 000 5,13 31I07 HMQ97-130 110 3 27 6 1997 1/15 000 5,13 31I07 HMQ97-130 65 4 27 6 1997 1/15 000 5,13 31I07 HMQ97-130 63 5 27 6 1997 1/15 000 5,13 31I07 HMQ97-130 62 6 27 6 1997 1/15 000 5,13

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Produit le 17 janvier 2011 32

Annexe I (suite 10/10)

Numéro de carte officiel

Numéro de ligne de vol

officiel

Numéro officiel de la photo

Numéro ID

MRNF

Jour de la prise de la

photo

Mois de la prise de la

photo

Année de la prise de la photo

Échelle de la photo

Niveau d’eau à Sorel

(m) au moment de

la photo

31I07 HMQ97-133 150 7A 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 152 7 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 154 8 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 156 9 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 158 10 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 160 11 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 162 12 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 164 13 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 166 14 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 142 15 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 140 16 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 138 17 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 136 18 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 128 19 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 126 20 29 6 1997 1/15 000 5,01 31I07 HMQ97-133 124 21 29 6 1997 1/15 000 5,01

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ANNEXE II. DESCRIPTION DES CRITÈRES D’INTERPRÉTATION POUR L’IDENTIFICATION DES CLASSES D’HABITATS

1. Milieux agricoles

Parmi les classes d’habitats, ce sont les terres agricoles exploitées qui sont les plus

difficiles à distinguer les unes des autres. L’aspect des champs agricoles varie selon le

mois de la prise de la photo. Au printemps (avril et mai), les tiges des plants n’ont pas

encore poussé, donc ce sont les paramètres physiques du sol qui sont utilisés dans le

processus de photo-interprétation. Plus tard en saison, lorsque les tiges commencent à

pousser, il est possible de déterminer de quels types de cultures il s’agit par leur feuillage.

Afin d’uniformiser l’interprétation des photos et les analyses subséquentes, deux grandes

classes d’habitats ont été retenues pour les terres agricoles : les cultures annuelles (petites

céréales, maïs, soya, tabac, fruits, légumes, labours et récoltes) et les cultures pérennes

(fourrages, foins, pâturages, verger et vignoble).

L’aspect des champs, du printemps à l’automne, change progressivement. Pour éviter que

la liste des critères d’interprétation ne soit trop complexe, les mois ont été regroupés

selon les changements les plus marquants. Pour chaque saison, la description de chaque

classe a été faite de façon précise. Un tableau synthèse a été élaboré pour simplifier

l’identification des cultures.

La méthode d’identification des classes d’habitats pour chaque saison est définie ci-après.

Il est important de noter que les photos ne sont présentes qu’à titre explicatif (échelle

d’environ 1/8 000) pour appuyer le texte et qu’elles n’ont pas été utilisées lors de la

rédaction de ce rapport.

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Synthèse des critères d’identification (texture et teinte) pour chaque type de culture en fonction des mois de l’année où les changements sont les plus importants. Ces critères s’appliquent à des photos aériennes noir et blanc à l’échelle 1/15 000

Mois Avril, mai, début juin Fin juin, juillet Fin juillet, août Fin août, septembre Classes Texture Teinte Texture Teinte Texture Teinte Texture Teinte

Cultures annuelles

Irrégulière Blanc à gris foncé Unie Blanc à gris

moyen Unie Gris pâle Irrégulière Gris moyen à foncé

Unie Cultures pérennes Irrégulière

Gris moyen à foncé Unie Gris moyen

à foncé Unie Gris moyen à gris foncé Unie Gris moyen à

gris foncé

Pâturage Irrégulière Gris moyen Irrégulière Gris moyen Irrégulière Gris moyen Unie Gris moyen à

gris foncé

Verger, vignoble

Grossière Gris moyen Grossière Gris moyen Grossière Gris moyen Grossière Gris moyen

1.1 Avril, mai et début juin

1.1.1 Cultures annuelles

Les cultures de plantes annuelles, telles les petites céréales et le soya, donnent des teintes

pouvant varier entre le blanc et le gris foncé. À cette période, la texture de ces sols nus

sera tachetée ou irrégulière. Selon la qualité des sols, deux champs de teintes différentes

peuvent correspondre à des cultures céréalières. On

peut remarquer dans ces champs les sillons du dernier

labour ou du premier ensemencement. Il est important

de noter que les cultures spécialisées (légumes et petits

fruits) ainsi que la culture du tabac sont incluses dans

la classe des cultures annuelles de cette période.

Le maïs prendra une teinte grisée très pâle, parfois presque blanche. Les champs peuvent

souvent paraître d’une texture presque unie ou encore irrégulière comme les plantes

annuelles de la photo ci-dessus. Dans certains cas, ils seront facilement identifiables

puisqu’ils sont fréquemment cultivés sur une grande superficie de terrain, sinon ils seront

notés comme étant des cultures annuelles.

À l’aide d’un stéréoscope, les sols labourés peuvent être

facilement reconnaissables à leurs sillons, qui sont très

Parcelle 245, photo Q65100-171

Parcelle 174, photo Q65114-180

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visibles sur les photos. De plus, il est parfois possible de voir la machinerie agricole en

train d’exécuter le labour. Cela est plus visible en stéréoscopie, puisqu’on remarque que

l’emplacement de la charrue n’est pas identique d’une photo à l’autre.

1.1.2 Cultures pérennes

Les cultures pérennes incluent à la fois les fourrages semés,

les foins et les prairies. Les plantes fourragères de cette

période ont des teintes pouvant varier énormément, mais ont

habituellement une texture très uniforme, c’est-à-dire que

l’on perçoit sur la photo une surface unie, lisse. Selon le type

de plante cultivée, l’uniformité et les teintes différeront. Par

exemple, un jeune champ de luzerne (photo du haut) aura

une surface douce (puisqu’il s’agit d’un champ semé il y a

peu d’années) et sa teinte sera d’un gris très foncé (une

plante grasse absorbe beaucoup les rayons du soleil). Par

contre, dans le cas d’un champ où la fréquence des labours

est réduite, la texture sera plus irrégulière (photo du bas) et il renfermera plusieurs tons de

gris, car les mauvaises herbes ont tendance à envahir la végétation déjà existante.

Les pâturages ont habituellement différentes teintes variant entre le gris pâle et le gris

moyen. Puisque ces terres ne subissent pas de labours tous les ans, elles deviennent un

milieu hétérogène et donnent une texture imparfaite au sol. Cette apparence est causée

par les différentes espèces végétales y poussant. Ces parcelles de terrain sont facilement

identifiables parce qu’elles se situent généralement près des bâtiments de ferme, où l’on

peut noter la présence de tas de fumier, et parce que l’on peut parfois apercevoir des

troupeaux dans les champs. En cas d’incertitude, les

pâturages étant en fait de jeunes ou de vieilles prairies,

le code CP est utilisé.

Pour ce qui est des vergers et des vignobles, ils sont

facilement identifiables à n’importe quelles périodes

de l’année. Les vergers n’ont pas de forme bien

précise, mais se reconnaissent grâce aux arbres feuillus

Parcelle 236, photo Q65100-49

Parcelle 236, photo Q65100-49

Parcelle 256, photo HMQ97-114 230

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qui forment de petites sphères et qui sont alignés bien droits, en rangées. Les vignobles

ont une disposition semblable aux vergers, mais les plants sont de taille inférieure. Les

vergers et les vignobles possèdent donc le même code, VE.

1.2 Fin juin et juillet

1.2.1 Cultures annuelles

À la fin juin, les plants des cultures annuelles n’ont pas

encore atteint leur maturité, mais la végétation basse tend à

uniformiser le terrain. Donc, ces terres auront une apparence

douce, unie. Pour ce qui est des teintes, la gamme de

couleurs n’est pas encore précise. Selon le genre de culture, elle peut varier de blanc à

gris moyen. Le plus fréquemment, les teintes varient entre le blanc et le gris pâle. Les

tiges des graminées ont plus tendance à réfléchir la lumière qu’à l’absorber. Toutefois, il

peut arriver de voir des parcelles de cultures annuelles possédant les caractéristiques de

teintes énoncées plus haut, mais avec une texture plus ou moins rugueuse.

Le maïs, par contre, prendra une teinte de plus en plus foncée au fur et à mesure que l’été

avance. Plus la plante croît, plus ses feuilles s’ouvrent, couvrant ainsi une plus grande

partie du sol et pouvant absorber une plus grande quantité de lumière. Au mois de juillet,

selon les régions, on peut commencer à voir la hauteur des plants de maïs (par exemple,

la vallée du Richelieu bénéficie d’une plus grande période d’ensoleillement, ce qui

permet de semer plus tôt en saison et de faire deux récoltes par année). Ces champs sont

aussi faciles à repérer puisqu’ils sont habituellement cultivés sur plusieurs hectares de

terres (particulièrement dans la région de la Montérégie).

Le soya entre dans la grande catégorie des cultures annuelles et sera codé CA, puisqu’il

est presque impossible de différencier ce type de culture d’un autre type de culture

annuelle. Le tabac est facilement reconnaissable, puisqu’il est cultivé en alternance avec

le seigle ou un autre type de culture céréalière. On cultive le seigle ou d’autres céréales à

titre d’engrais seulement plutôt que dans un but commercial. Ce mode de culture, vu des

airs, donne l’effet d’un damier. Le tabac sera d’une teinte grise très pâle, tandis que le

seigle sera moyennement foncé. De plus, on remarquera aux abords des fermes ou en

Parcelle 200, photo Q64518-185

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bordure des champs des séchoirs à tabac disposés par dizaines. On trouve la culture du

tabac dans les régions de Joliette et de Berthier, mais aussi dans les MRC d’Iberville, de

Rouville, de L’Assomption et de Missisquoi, puisque leurs terres sablonneuses se prêtent

bien à ce type de culture.

1.2.2 Cultures pérennes

Selon les espèces de fourrages cultivées, les couleurs

varieront de gris foncé (presque noir) à gris

moyennement foncé. Durant cette période, qu’il s’agisse

d’un jeune champ ou d’un champ semé il y a plusieurs

années, l’aspect du champ sera très régulier ou lisse à

cause de la densité de la végétation.

Les pâturages des mois de juin et juillet possèdent les

mêmes caractéristiques que ceux des mois précédents.

Cependant, l’uniformité sera moyenne, à moins qu’un

champ n’ait subi un broutage intensif (on remarquera

alors qu’à certains endroits le sol est à nu et blanc).

Comme les pâturages, les vergers et vignobles se

distinguent facilement à cette période.

1.3 Fin juillet et août

1.3.1 Cultures annuelles

Les cultures de petites céréales atteignent, ou ont déjà atteint, leur maturité à cette période

de l’été. Les graminées sont des plantes à feuilles étroites et leurs inflorescences sont

plutôt petites. Elles poussent de manière compacte, ce qui leur confère une apparence

douce et uniforme. Ce type de végétation absorbe moins les rayons solaires et, par

conséquent, donne une teinte habituellement pâle. C’est à cette période que les champs de

graminées sont les plus apparents, puisqu’il est possible de voir une certaine élévation des

champs par rapport à un autre type de culture, où la végétation est plus basse.

Parcelle 152, photo HMQ97-121 127

Parcelle 316, photo HMQ98-115 7

Parcelle 316, photo HMQ98-115 51

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Les champs de maïs sont très facilement identifiables, puisqu’ils dépassent largement les

autres types de cultures. Ils prennent habituellement une

teinte foncée et ont une texture grossière. La teinte foncée

vient du fait que ces plants possèdent des feuilles larges et

croissent de façon dense et homogène, couvrant ainsi tout le

sol. Le tabac et le soya possèdent les mêmes particularités

que les mois précédents.

1.3.2 Cultures pérennes

Ce type de culture prend fréquemment des tons entre le gris moyen et le gris foncé, mais

sa principale caractéristique est d’être d’apparence douce et unie, comme pendant les

mois précédents.

C’est à la fin du mois de juillet et au mois d’août que l’on commence à voir apparaître

des champs où la récolte a été faite. Ceux-ci se caractérisent par des petits points blancs

dispersés un peu partout sur la terre, qui sont des balles de foin suivant la fauche.

1.4 Fin août et septembre

1.4.1 Cultures annuelles

La grande majorité des petites céréales sont récoltées à

cette période. Il devient alors plus difficile de déterminer

le type de culture. Les champs de cultures annuelles non

récoltées paraîtront de couleur grise plus ou moins foncée.

Ils se démarqueront des cultures pérennes étant donné l’apparence de la surface, plutôt

irrégulière.

Les labours sont très présents à cette période. On remarque

très bien les sillons serrés, formés par le passage de la

charrue. Ils prendront différents tons de gris selon le type

de sol labouré. (Les sillons sont plus évidents avec l’utilisation du stéréoscope.)

Parcelle 165, photo Q64528-16

Parcelle 127, photo Q645339-120

Parcelle 127, photo Q64554-78

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1.4.2 Cultures pérennes

Certains champs de fourrages (semés par exemple tous les deux-trois ans) et pâturages

sont plus facilement identifiables parce qu’ils ne sont pas récoltés chaque année. Ils sont

alors foncés et uniformes, puisque la végétation est alors à sa croissance maximale et par

le fait même rend le terrain très dense et homogène (voir CP, photo Q64539-120, plus

haut).

1.4.3 Jeunes friches

Ce type de friche est identifiable grâce à sa texture irrégulière. Celle-ci est produite par la

végétation poussant de façon disparate. Pour considérer

une terre comme étant une jeune friche, on notera la

présence de diverses plantes herbacées (moins d’un

mètre de hauteur) et d’arbustes. Plusieurs teintes grises

seront alors décelées sur ces parcelles.

1.4.4 Vieilles friches

Les vieilles friches sont encore plus visibles. La

végétation poussant sur ces lopins de terre est très

apparente, puisqu’en plus d’être composée de plantes

herbacées, la strate arbustive (entre un et trois mètres) y

est très visible, et parfois même la strate arborée (plus de

trois mètres) y poussant. Donc, l’ensemble de ce terrain

très diversifié aura un aspect hétérogène et nuancé, comportant différents tons de gris.

2. Milieux forestiers

2.1 Forêts de résineux

Les peuplements de résineux ont le plus souvent une

texture grossière. Les conifères se reconnaissent

habituellement à leur cime de forme conique (sapin,

épinette, thuya), de forme arrondie (pin rouge) ou encore de forme étoilée (pin blanc).

Certains peuplements de résineux peuvent ressembler aux feuillus par leur texture; or, la

Parcelle 186, photo HMQ95-128 184

Parcelle 245, photo HMQ97-104 251

Parcelle 276, photo HMQ98-109 193

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teinte foncée qu’ils produisent permet de bien les distinguer. Cette teinte foncée est due à

l’absorption des rayons du soleil par les aiguilles des conifères.

2.2 Forêts de feuillus

Pour ce qui est des feuillus, les textures peuvent être

variables selon les essences. Par contre, leur cime sera

principalement de forme sphérique (facilement visible grâce

à l’échelle des photos). Les saisons jouent grandement dans

l’identification de ces peuplements.

Au printemps, les feuilles ne sont pas visibles et on voit des troncs,

des branches nues ainsi qu’une partie du sol. À l’été par contre, les

feuilles sont bien développées, et c’est à ce moment que l’on peut

reconnaître le plus aisément la forme des cimes.

Dans le cas des résineux ou des feuillus, l’heure de la prise de la photo aide à

l’identification des peuplements. Les photos prises le matin et en fin d’après-midi sont

idéales : grâce aux rayons obliques du soleil, les éléments du paysage produisent des

ombres allongées au sol. Ces ombres peuvent faciliter l’identification des essences

présentes, grâce à la forme de leur cime projetée au sol.

2.3 Forêts mixtes à dominance résineuse ou feuillue

On considérera une forêt comme mixte à dominance résineuse si plus de 50 % du

peuplement est constitué de conifères; la même chose dans le cas d’une forêt à

dominance feuillue. Les forêts mixtes sont facilement identifiables, puisque

habituellement les teintes de résineux et de feuillus sont très contrastées.

2.4 Coupes forestières

On reconnaît les coupes forestières à leur texture très

grossière formée d’éléments disparates. On aperçoit un

sol nu (teinte blanchâtre), quelques débris restés au sol

Parcelle 252, photo Q65106-92

Parcelle 252, photo HMQ97-105 34

Parcelle 100, photo HMQ98-120 125

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ainsi que des petits arbres et arbustes n’ayant pas été coupés (différents tons de gris).

2.5 Plantations d’arbres

Une plantation est facilement observable parce que chaque arbre est planté de façon très

méthodique, aligné un à côté de l’autre. Elle prend

visiblement le même aspect qu’un verger; par contre, on

les différencie des plantations d’arbres par le fait que ces

dernières sont généralement constituées de résineux et

par la disposition des plants, qui sont plus densément plantés.

2.6 Haies

Les haies peuvent être d’origine naturelle, ayant poussé naturellement entre les champs

cultivés, ou avoir été plantées dans le but de servir de barrière contre le vent, limitant

ainsi les dommages qu’il pourrait causer aux récoltes. Ces habitats se trouvent

particulièrement au milieu des champs agricoles ou encore en bordure des routes. Deux

classes ont été sélectionnées : les haies arbustives et les haies arborescentes. Les haies

sont classées par rapport à la hauteur des arbustes ou des arbres les formant. Les haies

sont facilement identifiables grâce à la stéréoscopie et il est possible de déterminer leur

hauteur en les comparant avec une forêt, un boisé ou encore les bâtiments se trouvant à

proximité.

2.7 Autres milieux forestiers

Aucun brûlis ni chablis n’a été identifié lors de l’interprétation des photos de 1964 et de

1997. Les arbres isolés sont identifiables à la forme de leur cime souvent sphérique (ce

sont les ormes qui dominent, souvent seuls, les plaines agricoles, etc.) ou conique (sapins,

épinettes, etc.). Quant aux bosquets, ils sont distinguables à leur petit groupement

d’arbres, souvent situé au milieu des champs agricoles. Les perturbations forestières

regroupent quant à elles les coupes forestières, brûlis et chablis.

3. Milieux humides

3.1 Tourbières minérotrophes

Les tourbières minérotrophes ou tourbières basses possèdent une végétation qui est

habituellement herbacée. On peut les reconnaître puisque ce type d’habitat est un milieu

« ouvert ». Ces tourbières sont constamment approvisionnées en eau et minéraux par les

Parcelle 171, photo HMQ97-118 143

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rivières ou ruisseaux les traversant (bien visibles sur les photos). Les apports continus en

minéraux rendent ces milieux très riches en éléments nutritifs, ce qui tend à diversifier la

végétation. Les espèces végétales caractéristiques de ces milieux sont la sphaigne,

certaines espèces de carex, les mélèzes ainsi que beaucoup d’autres plantes herbacées.

Les tourbières minérotrophes n’ont pas de forme caractéristique et leurs teintes peuvent

varier. Par exemple, une couche de sphaigne ou d’herbacées paraîtra d’un gris plutôt pâle,

tandis que les carex auront une teinte blanchâtre.

3.2 Tourbières ombrotrophes

Ces tourbières sont caractérisées par leur aspect généralement bombé. Ce trait distinctif

résulte d’une accumulation de végétaux au centre des tourbières. Par contre, il est très

difficile de reconnaître ce profil à partir des photographies aériennes. Les tourbières

ombrotrophes rencontrées dans les parcelles à l’étude paraissent plutôt plates et ont une

forme définie, puisque ce sont des milieux « fermés ». Le principal critère pour identifier

ce type de tourbière est l’absence de cours d’eau ou encore de canaux de drainage

(aménagés par l’homme en vue d’une future exploitation). Les tourbières ombrotrophes

sont peu productives et l’apport d’eau et de minéraux provient uniquement des

précipitations. Les espèces végétales y vivant doivent être capables de supporter un

milieu pauvre en éléments nutritifs et où les eaux sont acides. Les espèces

caractéristiques des tourbières ombrotrophes sont la sphaigne, les éricacées ainsi que les

épinettes noires. Ce milieu peut donc être caractérisé par le type de végétation qu’on y

trouve.

Les tourbières minérotrophes et les tourbières ombrotrophes sont parfois boisées et

peuvent se confondre avec un marécage ou encore avec une forêt. Le couvert végétal,

parfois trop dense, ne permet pas de voir la couche inférieure du sol.

De plus, certaines de ces tourbières sont exploitées

(habituellement les tourbières ombrotrophes). Elles

sont identifiables aux canaux creusés permettant

d’effectuer le drainage. L’eau ainsi évacuée abaisse le

niveau des tourbières, permettant d’aller chercher le

substrat plus en profondeur dans le sol et de récolter un maximum de tourbe.

Parcelle 334, photo HMQ97-131 39

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3.3 Marais

On distingue deux types de marais, soit les marais

émergés et les marais submergés. Les marais sont des

étendues d’eau stagnante qui sont perceptibles sur les

photographies grâce à leurs teintes pouvant varier de gris

pâle à noir, selon leur profondeur.

Les marais émergés sont caractérisés par une végétation

typique des milieux humides : typhas, rubaniers, sagittaires, etc. Il est toutefois possible

de rencontrer quelques arbres ou arbustes épars. Sur les photographies aériennes, la

végétation tapissant parfois la surface de l’eau se nuance de différents tons de gris. Ces

plantes, reposant à la surface des marais, contrastent bien avec la teinte sombre produite

par l’eau.

Les marais submergés, quant à eux, sont majoritairement

composés de plantes aquatiques. Ces espèces végétales, vivant

constamment immergées, ne se manifestent jamais au-dessus

du niveau de l’eau, mais s’en approchent beaucoup (à

quelques centimètres de la surface), permettant ainsi aux

rayons du soleil de les atteindre et d’en réfléchir la lumière.

Elles créent donc une teinte blanchâtre effacée.

3.4 Marécages

Les marécages sont des terrains humides caractérisés par la

présence d’arbres et d’arbustes. Ces milieux humides se

divisent en deux classes : les marécages arbustifs, où

dominent les arbustes tels les saules ou les aulnes, et les

marécages arborescents, qui sont en fait des forêts matures

dont le sol est saturé d’eau peu profonde. Selon la saison, il

est possible d’identifier ces marécages. En avril et en mai

par exemple, le couvert arborescent est clair et le sol gorgé d’eau permet d’entrevoir les

teintes foncées produites par le terrain humide. Plus un sol est chargé d’eau, plus les

teintes qui en ressortent sont sombres.

Parcelle 215, photo HMQ97-106 225

Parcelle 174, photo Q65114-17

Parcelle 174, photo Q65114-94

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3.5 Prairies humides

Les prairies humides sont des terrains plats, inondés de

façon intermittente par les crues printanières ou par des

précipitations abondantes. Ces milieux humides,

généralement situés près d’une étendue ou d’un cours

d’eau, possèdent une végétation principalement composée de plantes herbacées. Les

prairies humides se reconnaissent à leur texture plus ou moins régulière et à la teinte gris

pâle, non uniforme, produite par les différentes espèces végétales y poussant. Les prairies

humides ont une apparence semblable à celle des pâturages, étant donné la similarité de

leur végétation.

3.6 Bandes riveraines

Cette classe d’habitat a été séparée en trois groupes bien distincts : les bandes riveraines

herbacées, les bandes riveraines arbustives et les bandes riveraines arborées. Les bandes

riveraines herbacées ont une végétation mesurant moins d’un mètre de hauteur. Il est

important de noter que sur la plupart des photos le code représentant ces bandes

riveraines (BRh) est bien indiqué. Par contre, il peut arriver qu’aucun code ne soit

employé dans le cas des petits ruisseaux ou des canaux de drainage traversant les terres

agricoles; on déduit alors que ce sont des bandes riveraines herbacées, puisqu’elles ne se

démarquent pas de la végétation avoisinante. Les bandes riveraines arbustives, pour leur

part, sont aussi identifiables à leur hauteur : elles ont en moyenne entre un et trois mètres

de haut. Les bandes riveraines arborées, enfin, ont plus de trois mètres de hauteur. Le

stéréoscope nous permet de percevoir les trois dimensions tout en augmentant la taille des

éléments du paysage (exagération verticale). La taille des arbustes ou des arbres devient

alors plus visible, et on peut déterminer leur hauteur en les comparant avec une forêt ou

un boisé à proximité.

3.7 Autres milieux humides

Les rivières, ruisseaux, fossés et canaux de drainage sont facilement observables sur les

photos aériennes. Ces milieux sont visibles, puisqu’ils forment une dépression linéaire

plus ou moins large qui traverse les champs agricoles et les forêts. Les méandres se

distinguent des autres classes par leurs courbes très sinueuses. Les délaissés de méandres

sont quant à eux des bras, asséchés ou non, serpentant de part et d’autre d’un cours d’eau

Parcelle 171, photo HMQ97-118 141

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s’étant redressé soit naturellement, soit à cause de l’activité humaine. Tous ces habitats

sont visibles à l’œil nu et n’ont pas besoin d’explication particulière.

Les étangs d’épuration, contrairement aux lacs et aux étangs d’eau peu profonde, ont une

forme bien définie (habituellement rectangulaire) et se trouvent toujours à proximité des

villes. La teinte foncée (parfois noire) de ces habitats permet de les reconnaître

facilement.

4. Milieux anthropiques

4.1 Bâtiments agricoles

Tous les bâtiments situés en milieu agricole sont

regroupés en une classe nommée « Ferme » (FE). Elle

comprend les maisons, tous les bâtiments servant à loger

les animaux, les serres, les séchoirs à tabac ainsi que les

silos (qui possèdent leur propre code, Si), incluant les

terrains sur lesquels se situent ces bâtiments. Toute

ferme ou tout bâtiment isolé ne possède pas toujours le

code FE. Étant donné l’espace parfois restreint, l’apposition du code risquait de masquer

les autres éléments de la photo. Comme les fermes sont habituellement situées à

proximité d’une route ou d’un chemin de terre, il est possible de déduire le contenu de la

zone encadrée ne possédant pas de code.

4.2 Zones urbaines

Les milieux dits urbains sont toutes les villes, villages et sites industriels. Ceux-ci sont

très visibles et sont regroupés en une seule zone dont le code est URB.

4.3 Exploitations

Les principales exploitations rencontrées sont les sablières, les gravières et les carrières.

Le critère permettant d’identifier ces éléments est principalement la présence d’une teinte

très pâle, habituellement blanche, qui est produite par la réflexion du soleil sur le substrat

exploité. De plus, le relief plus ou moins accidenté est bien visible grâce à l’effet

stéréoscopique et à l’ombre produite par l’excavation.

Parcelle 180, photo HMQ97-116 112

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4.4 Sols nus

Les sols nus sont facilement repérables grâce à leur texture très unie et à leur teinte

blanchâtre. Ces sols sont en fait des portions de terre exemptes de végétation, par

exemple des plages de sable, des routes de gravier ou des formations rocheuses. Ces

types de milieux ont tendance à réfléchir la lumière du soleil, ce qui leur donne cet aspect

très brillant sans nuances de couleur.

4.5 Emprises

Les emprises sont des terrains aménagés pour la construction de routes, de voies ferrées,

de lignes électriques, etc. Les emprises de routes ou de voies ferrées sont visibles car

elles sont linéaires et composées d’un sol nu leur donnant un ton de gris très pâle. On

reconnaît les emprises de lignes électriques qui traversent des boisés par la bande

d’arbres coupés qui laisse apparaître une jeune ou vieille friche.