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WAHIB CHEHATA
UT PICTURA
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H E M E R I A l i v r e s p h o t o d ’ e x c e p t i o n e x c e p t i o n a l p h o t o b o o k s
d i s c o v e r t h e e x c e l l e n c e o f p h o t o g r a p h y b o o k s e x c l u s i v e s a l e s f i r s t f l o o r p u b l i s h e r s ’ b o o t h & o n h e m e r i a . c o m
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LIVRE D’ART ET EXPOSITION-ÉVÉNEMENT
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WAHIB CHEHATA
UT PICTURA :LIVRE D’ART ET EXPOSITION-ÉVÉNEMENT
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APRÈS PLUSIEURS ANNÉES D’ABSENCE – QU’IL A VÉCUES ENTRE LE MALI, LE MAROC ET LE CANADA, WAHIB CHEHATA REVIENT À PARIS POUR PRÉSENTER SON DERNIER PROJET ARTISTIQUE, UT PICTURA, MONTRÉ À L’OCCASION D’UNE EXPOSITION EXCEPTIONNELLE FIN OCTOBRE, ET OBJET DE SA PREMIÈRE MONOGRAPHIE ÉDITÉE AVEC LE SOUTIEN DES ÉDITIONS HEMERIA, PRODUITE EN SÉRIE LIMITÉE, ET CONÇUE COMME UNE ŒUVRE À PART ENTIÈRE.
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WAHIB CHEHATATEXTE DE CLÉMENT THIBAULT
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WAHIB CHEHATATEXTE DE CLÉMENT THIBAULT
UT PICTURA
VANITÉ TA MÈRE / 2016 / Néon bleu / 22,5 x 150 cm / A2Z Art Gallery / Paris
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ARTISTEWAHIBCHEHATA
TEXTE CRITIQUE CLÉMENT THIBAULT
ISBN978-2-490952-07-6
384 PAGES22X28 CM
PRIX PUBLIC TTC300,00 €
LE LIVREUT PICTURAest un livre d’art de Wahib Chehata, en édition limitée à 300 exemplairessignés et numérotés
L’EXPOSITIONUT PICTURA29-30-31 octobre
Vernissagele 29 octobreà partir de 18h30
IMPRESSIONHemeria est associée à printmodel® pour la production de ses ouvrages et bénéfi cie de l’excellence de leur savoir-faire unique dans la reproduction d’images sur support imprimé.
ÉDITION LIMITÉE À300 EXEMPLAIRES, SIGNÉS ET NUMÉROTÉS PAR L’ARTISTE
ÉDITION BILINGUE FRANÇAIS/ANGLAIS
Le temps de l’image et des mythes
Par Clément ThibaultLes images sont des fantômes. Non qu’elles soient spectrales, même si, dans le cas de Wahib Chehata, certaines photographies pourraient répondre à l’adjectif, celles d’Entropie, prises dans les décharges de Bamako baignées de la lumière mordorée et irréelle de l’Harmattan. Ce sont des fantômes dans le sens qu’elles se transforment, qu’elles traversent le temps. Les formes vivent, meurent puis reparaissent sous d’autres traits. Elles résistent, sans cesse, à la classifi cation, parce qu’elles disent plus que les mots, elles en épuisent le sens et survivent aux défi nitions. Cette survivance des images, leur capacité à aller et venir dans les ères, c’est ce qui fonde la beauté de l’histoire de l’art, ce qui résiste aux tentatives simplistes de linéarisation chronologique. La discipline repose sur une vision bien pure du temps qui omet parfois, de ses objets d’étude, des trajectoires faites de strates et de survivances. L’histoire des images est anachronique.
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WAHIB CHEHATATEXTE DE CLÉMENT THIBAULT
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PIETÀ / 2015 / Vidéo HD, 16 min / A2Z Art Gallery / Paris
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WAHIB CHEHATAUT PICTURA
DE L’IMPORTANCE DU RÔLE DE L’ART
Qui mieux que les artistes pour nous aider à comprendre le monde et analyser ses bouleversements, prendre de la distance et y voir plus clair ? Les artistes documentent la société, perçoivent les signaux faibles des transformations à l’œuvre, dénoncent ses travers ou témoignent des abîmes ou des illusions qui nous aveuglent.Que reste-t-il pour nous raconter le siècle d’or néerlandais ou de la Réforme catholique italienne si ce n’est la puissance picturale d’un Rembrandt ou celle, alors novatrice, du Caravage ? Ces artistes, ou plutôt les œuvres qu’ils laissent derrière eux, produisent des liens précieux entre passé et présent, des traces.Aujourd’hui encore, les artistes contemporains n’ont de cesse d’interroger la société du XXIe siècle. Parmi eux, les photographes ont un rôle particulier. Quand la science, il y a presque 200 ans, imagine cette nouvelle technique pour créer des images, elle ne sait pas qu’elle vient de mettre au monde un « objet anthropologiquement nouveau », comme l’a qualifié Roland Barthes dans sa Chambre claire.Après la photographie, une autre révolution dans l’histoire de l’humanité vient de se produire, avec l’arrivée des technologies du numérique et de l’internet, l’apparition du mobile et des réseaux sociaux.
L’artiste franco-tunisien Wahib Chehata, prolifique, hyperactif, mais rare, crée une œuvre picturale singulière d’une grande puissance symbolique.
Il a présenté en 2017 Renaissance, la première série extraite d’une résidence à Bamako, au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat, puis à Art Paris au Grand Palais. À Arles, en juillet, il a exposé quelques tableaux grand format inédits de sa dernière série Entropie. La publication de sa première monographie, à la fois sous la forme d’un livre d’art et d’une exposition-rétrospective, est un événement, que le critique d’art Clément Thibault explique dans un récit tout à fait éclairant.
Son texte est un manifeste éloquent pour célébrer la puissance des « tableaux » de Wahib Chehata, et replace cette œuvre singulière dans la continuité du travail de l’artiste, dans l’histoire de l’art et celle de la construction des mythologies. L’ouvrage UT PICTURA est une œuvre en soi au sein d’un corpus qui cherche à déconstruire les arts pour mieux les interroger. H E M E R I A
Wahib Chehata, autoportrait
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WAHIB CHEHATATEXTE CRITIQUE DE CLÉMENT THIBAULT (EXTRAITS DU LIVRE)
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UNE APPROCHEARTISTIQUE
PHOTOGRAPHIER EN PEINTREWahib Chehata réalise des « tableaux » — terme qu’il préfère employer à celui de « photographie », ce qui en dit long sur sa conception du médium —, qui déploient tous une vue centrée, de face, une perspective conique ou centrale, pourrait-on dire, dans son sens idéologique, inclusif, qui met le regard au centre du monde — seules les dernières photographies d’Entropie inaugurent des prises de vue obliques, en contre-plongée, signe d’un travail en évolution. Chez Wahib Chehata, la notion de mise en scène est essentielle.-
WAHIB CHEHATA N’EST PAS MILITANT, ses images ne le sont pas non plus, même si elles opèrent comme un diagnostic du présent. Une œuvre qui n’est pas symbole, mais symptôme de son temps, une manifestation. Et de quoi ce travail est-il symptomatique ? On pourrait y voir affleurer un peu de la nostalgie traversant notre société, mais il est surtout témoin d’un crépuscule. On atteint une fin de l’histoire. L’époque est à la désillusion et à la résignation. Nos mythes s’effondrent. En vrac, le pouvoir de la rationalité, l’universalité du fait démocratique, l’équilibre social du capitalisme, notre domination sur la nature. Ils s’effondrent sans que d’autres ne viennent les remplacer. Manque de repères. De plus en plus, les citoyens apparaissent comme des dévots dont la religion change à chaque nouveau hashtag. Mais, à bien les considérer, ce sont toujours les mêmes histoires que nous vivons depuis des siècles, collectivement et individuellement, les conflits de pouvoir, la prédation des uns sur les autres, les Anciens contre les Modernes, l’expérience d’inanité de l’existence, de désir, de deuil… À ces interrogations, à ces craintes, à ce bruit, Wahib Chehata répond avec la sagesse des images, du haut de leurs siècles.-
C’EST PRESQUE UNE MÉTHODOLOGIE, WAHIB CHEHATA AIME À TORDRE LES MYTHES, À LES RETOURNER. Plus spécifiquement, il aime à les rendre inopérants dans leur dialectique classique pour les renouveler d’une aura de sens plus actuelle, même si elle se pare encore des atours de l’ancien. Avec ce masque, Wahib Chehata nous sert un Narcisse sans visage, dont l’identité pécheresse est rendue invisible. Représenter personne, comme on représente tout le monde. D’ailleurs, ce Narcisse s’est détourné de son reflet à la surface de l’eau pour se complaire dans l’objectif photographique. Le réceptacle de l’amour propre change, ce n’est plus l’autosatisfaction vécue dans la pénombre d’un sous-bois, c’est celle que l’on partage. C’est Narcisse à l’heure du selfie.
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NARCISSE / 2016 / 60 x 60 cm / Tirage sur papier baryté
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WAHIB CHEHATATEXTE CRITIQUE DE CLÉMENT THIBAULT (EXTRAITS DU LIVRE)
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Le travail de Wahib Chehata est vertigineux. Il s’organise autour de séries qui, malgré de grandes disparités formelles et techniques (photographies retouchées ou non, collages numériques, néons, calligraphie, vidéo…), trouvent leur cohérence et leur unité dans une démarche qui se cristallise dans ce temps particulier des images, dense, épais. Ce temps qui n’est pas une droite, mais une succession de strates où certains éléments remontent à la surface.
Les œuvres de Wahib Chehata sont spectaculaires, par leur taille d’abord, souvent imposante, et parce qu’elles possèdent toutes une frontalité forte, un sens certain de la composition et des couleurs, qui saisissent au premier regard. Mais après cette charge, dans un second temps, des évocations affleurent. Dans tous ses travaux émergent, parfois de manière sourde, parfois moins, des compositions familières, des symboles, des références… Des archétypes en tout genre, de notre temps, mais aussi de ceux qui l’ont précédé.
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Les images et les mots Le travail de Wahib Chehata se lit en strates, on peut voir dans ses images, sans prosélytisme, des problématiques contemporaines, politiques, sociales, ayant trait à l’identité et au marketing, à la nation et au capitalisme prédateur, d’autres plus anthropologiques, ces grandes lames de fond qui ont traversé les âges, Éros et Thanatos, la vie et la mort, le désir et la souffrance, le plein, le vide. On peut y trouver matière à herméneutique. Comme on épuise un texte, comme on en renouvelle le sens à chaque nouvelle génération. Une ambivalence universalisante, structurante, dans laquelle creuser sans fin.
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SériesRenaissance RésilienceMythologiesBlack & LightCorpusEntropie
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GOOLEG / 2017 / Néon bleu, rouge, jaune, vert / 25 x 70 cm / A2Z Art Gallery / Paris
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RÉSILIENCE / 2017 / 150 x 200 cm / Tirage sur papier baryté
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LA LEÇON D’ANATOMIE / 2018 / D’après La Leçon d’anatomie, Rembrandt / 150 x 225 cm / Tirage sur papier baryté
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DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS DE COTON / 2016 / D’après L’Incrédulité de saint Thomas, le Caravage / 150 x 225 cm / Tirage sur papier baryté
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GALERIE MEDINA / Bamako
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SANS TITRE / 2018 / 185 x 150 cm / Tirage sur papier baryté
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Série BLACK & LIGHT / Extrait
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PATER / 2018 / 180 x 180 cm / Tirage sur papier baryté
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L’ANGÉLUS / 2018 / D’après L’Angélus, Jean-François Millet / 150 x 225 cm / Tirage sur papier baryté
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LIVRE D’ART EXPOSITION
CONTACTS HEMERIA
Production :Frédéric [email protected]+33 6 09 93 67 56
Presse :Brigitte [email protected]+33 6 60 28 94 75
Exposition :Adrien [email protected]+33 6 66 92 98 68
Visites privées :[email protected]
EXPOSITION 29-30-31 OCTOBRE
13 - 15, rue du Pont aux Choux75003 Paris