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, INSTITUT URD DE PARIS Bulletin de liaison et d'information I W3 I NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1983

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, INSTITUT

URDDE PARIS

Bulletin de liaison et d'informationI W3 I

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1983

Ce bulletin paraît en français, allemand, anglais, kurde, italien, espagnol et turc.

Prix au numéro: France: 25 FF - Etranger: 30 FFAbonnement annuel (6 numéros) France: 120 F - Etranger: 150 FF

Périodique bimestrielDirecteur de la publication: Mohamad HASSAN

Numéro de la Commission Paritaire: 659 15 A.S.ISBN 0761 1285

INSTITUT KURDE, 106, rue La Fayette - 75010 PARISTél. : 01- 48 24 64 64 - Fax: 01- 48 24 64 66

www.fikp.orgE-mail: [email protected]

Novembre 1983 : exposition collective de peintres kurdes dans les locaux de l'Institut, àParis.Autre réalisation du trimestre, après les revues bi-annuelles HEVI et ETUDESKURDES, parution à BONN de MIZGÎN, revue bimestrielle bilingue kurde-allemande,réalisée en collaboration avec la Croix Rouge allemande.

SOMMAIRE :

- L'EXPOSITION DE PEINTRES KURDES A L'INSTITUT

- LES PUBLICATIONS PERIODIQUES

- ACTIVITES

- LES COURS

- LISTE DES OUVRAGES DISPONIBLES - CONDITIONS D'ABONNEMENT

- LA REVUE DE PRESSE

L'EXPOSITION"Peut-on dire qu'il y ait une peinture traditionnelle kurde ? s'interroge REMZI dans leprogramme de présentation de l'Exposition des peintres kurdes. Il est bien difficile derépondre à cette question. Néanmoins, on peut constater des influences subtiles de leurrégion dans leur approche des objets traités, dans la couleur et surtout dans lessentiments. Au-delà des affinités plastiques, ce qui les réunit en fait est le destin de toutun peuple."L'exposition des peintres kurdes a rassemblé, pour la première fois à Paris, les oeuvresde dix artistes, originaires d'Irak, d'Iran, de Syrie et de Turquie, vivant actuellement enexil en Europe et en Algérie.

ALINé en 1957 en Irak. Etudes à l'Ecole des Beaux-Arts de Florence. Vit en Italie et enAutriche depuis 1976.Peintre abstrait dont la palette sobre et subtile offre des rouges, des gris sourds et desocres. Il s'inspire de la calligraphie orientale et de la peinture gestuelle occidentale. Sonœuvre est une tentative de synthèse de deux cultures.

BAKERNé en 1950 en Syrie. Etudes secondaires dans un lycée technique à Alep. Interrompt sesétudes à l'Université technique pour se rendre en France où il vit depuis 1974.Peintre figuratif, il s'est spécialisé dans les portraits et les paysages de petit format quidénotent une sensibilité touchante et un sens aigu du détail.

GHAZIZADEHNé en 1947 en Iran. Vit en France depuis quelques mois.Peut-être remarquera-t-on une certaine parenté entre les dessins de Ghazizadeh et ceuxdes peintres hyper-réalistes. Il ne faut cependant pas s'y méprendre : à la différence de

ces derniers qui travaillent souvent d'après des photos, Ghazizadeh travaille sur le vif,avec des modèles , il est donc en contact direct avec le réel. Ses dessins sont marquéspar une volonté irréductible et ont la rigueur d'une main sûre.

AL-ISSANé en 1950 en Syrie. Vit depuis peu en France. Après une licence d'histoire. il seconsacre à la peinture.Il peint souvent des personnages insolites dans un espace désertique.

METÎNÎNé en 1949 en Syrie. Vit depuis 1978 à Berlin. Etudes à l'Académie des Beaux-Arts deBeyrouth. Lauréat du Prix des Beaux-Arts organisé en 1972 par l'Académie Américainede Beyrouth.Peintre et sculpteur d'inspiration surréaliste, il a fait plusieurs expositions à Beyrouth età Berlin.

RASTÎNé en Turquie en 1946. Formation d'architecte-urbaniste en France où il a résidé de1970 à 1978. Actuellement professeur d'urbanisme en Algérie. Malgré ses occupationsprofessionnelles, il n'a jamais cessé de dessiner.Colorant progressivement ses dessins à l'aquarelle, il fait preuve dans ses paysagesd'Alger d'une maturité certaine.

REMZINé en 1928. Vit à Paris depuis 1953.Principales expositions :1950-1951-1952 : Exposition du Groupe des Dix, Istambul1955 : Galerie La Hune, Paris1956 : Première Exposition Internationale. Musée d'Art Moderne, Paris1958 : Salon des Surindépendants, Paris1971 : Musée National de Laon. Rétrospective1972 : Galerie Tivey-Faucon, Paris1972 : Galerie Chantepierre, Suisse1978 : Galerie de Nevers, Paris1978 : Musée de Dourdan. Rétrospective1978 : Bibliothèque Nationale, Paris1981 : Galerie Brigitte Schéhadé, Paris1980-1981-1982-1983 : Salon d'Automne, Paris1983 I.N.J.E.P. Marly-Le-Roi. Rétrospective

SALEHNé en 1953 en Irak. Vit en Italie et en France depuis 1976. Etudes à l'Ecole des Beaux-Arts de Florence.On peut le considérer comme un peintre de la nouvelle figuration. Il peint des intérieurs,des personnages, par aplats rouges et verts rompus, d'un éclat sombre et profond commeles tapis de certaines régions du Kurdistan.

SAYANNé en Turquie en 1959. Vit à Berlin depuis deux ans. Il fait des dessins d'inspirationsurréaliste.

TOPALNé en 1934 en Turquie. Vit en Allemagne Fédérale depuis 1968. Peintre instinctif quireprésente des scènes de la vie.Plusieurs expositions dans son pays natal ainsi qu'en Allemagne Fédérale et enAutriche.Une jeune fille sur une branche de mûrier, telle un oiseau sauvage à la recherche denourriture ; la robe rose aux reflets jaunes du soleil intense, exaltée par le feuillagebleuté du mûrier. Tout cela peint avec une tendresse et une naïveté que bien des peintresvoudraient atteindre à un moment de leur vie.

L 'exposition, prévue du 3 au 26 novembre, a été prolongée jusqu'au 3 décembre et aconnu un vif succès auprès des nombreux visiteurs qui se sont succédé. Parmi eux, desartistes, des journalistes, des Kurdes venus de plusieurs pays d'Europe.

Elle a permis - et c'était l'un de ses objectifs - à des artistes d'origine géographiquedifférente, dispersés à travers l'Europe, de se rencontrer et d'échanger leur expérience.

A la demande de différentes associations ou groupes kurdes, l'exposition va désormaiscirculer en Europe.

LES PUBLICATIONS DE L'INSTITUT

HÊVÎ (HIWA) :208 pages - est désormais disponible. Sa publication, pour des raisons techniques, avaitété un peu retardée.

ETUDES KURDES :128 pages - paraîtra en janvier.Il est d'ores et déjà possible de commander le premier numéro de ces revues ou des'abonner en remplissant et envoyant à l'Institut Kurde les bons de commande en page 7.

MIZGÎN - A Bonn, en collaboration avec la Croix Rouge allemande, vient d'êtrefondée une revue bilingue kurde-allemande, qui paraîtra tous les deux mois. Cettepublication est destinée à informer les travailleurs kurdes immigrés en Allemagne (ilssont environ 350 000) sur les problèmes quotidiens auxquels ils sont confrontés : santé,hygiène, scolarité des enfants, prestations sociales, etc... Des rubriques culturellesrégulières seront consacrées à la littérature, l'histoire, l'art.. .Le premier numéro est paru en novembre. Au sommaire :

- Information sur la Croix-Rouge allemande- Le système d'éducation en R.F.A.- Les conseils du médecin : la grossesse- Information sur l'Institut Kurde de Paris- Les religions des Kurdes- Rubrique musicale- Rubrique scientifique- Les nouveaux livres

- Culture : vie et oeuvres de Melayê Djezirê, poète classique kurde du XVe siècle- Langue : l'alphabet kurde- Contes et nouvelles- Littérature étrangère : Victor Hugo.

ACTIVITES CULTURELLESElles se sont interrompues pendant la durée de l'exposition qui est restée ouverte lessamedis et dimanches.

Le 23 octobre, dans le cadre des journées consacrées - le quatrième dimanche dechaque mois - aux cultures du Tiers-Monde, deux groupes vénézuéliens sont venusdonner à l'Institut un concert, précédé d'une projection de diapositives :

- Le groupe Cobra, d'Antonieta Colon. Chants et musique des noirs du Venezuela,- L'ensemble Guillermo Jimenez.

"Au Venezuela, dit Guillermo Jimenez, si l'on a de la peine, on chante pouroublier. Nous chantons parce que nous sommes gais, ou nous chantons parce quenous sommes tristes, nous jouons, nous chantons. Au Venezuela, on aime être lamusique..."

Le 4 décembre, le cycle "Connaissance des Kurdes" était consacré aux Kurdes deTurquie.Jean-Philippe Von Gastrow, journaliste au Matin, récemment rentré du Kurdistan deTurquie, a relaté ses impressions de voyage, illustrées par une projection dediapositives.Nous avons assisté ensuite à la projection du film "Em Kurd in" (Nous sommes kurdes),réalisé par M. Kurt Klaus, cinéaste allemand, venu spécialement de Berlin pourprésenter son film.

LES COURSUn nouveau cycle de cours de français débutera le 4 janvier prochain à l'Institut, auxmêmes horaires qu'au premier trimestre, avec deux niveaux : débutants et moyens.

Le programme pour débutants est divisé en cycles de deux mois, comprenant chacunune partie de phonétique, un cours de grammaire et des exercices de vocabulaire étayéspar une documentation audio-visuelle tirée de l'iconothèque de l'Institut.

Cours de kurde : mêmes horaires, sauf pour le soranî, qui a lieu désormais le vendredide 16h.30 à 18h.

Projets : à la rentrée de janvier, un atelier-théâtre s'ouvrira, ainsi que des cours dedessin. Les horaires seront affichés à l'Institut.

L'INSTITUT KURDE SERA FERME DU 23 DECEMBRE AU 3 JANVIER 1984

SYDNEY MORNINGHERALD

vie culturelle

~ßt£ur28 OCT 83

L'AGENDA"'ELOBSEXPOSITIONS. Pour la pre.mière fois, Paris rassemblelesœuvres de huit peintres1i*4f~ résidant en Europe

ns kurde, à partir du

Le Drapeau Rouge

ft.~Jeudl3 't

1)0"e bm re 1983

samedi 19 et dimanche 20 novembre 1983

P.,ls tn' nOvembre est le parfaitétouffe-peinture tant Il yen a.•. c'estpOurquoi Jen'al ~. en voir nulle pert,ni en galerie, ni en centre culturel, nidans la décevante • Maison de laBelgltude •• Seule -.tlôn41 der-nière minuta pour uneEJlpoaltlo'it de.peint,., kurWl. •

Un Institut kurde s'est OUVèrt 6Parlt It y • qU.lqUH ""*- Oft:y .aftde la musique, on s'y rfunIt en...compatriotes, et ~ .... ,~:"monire de la PIIn....... oj .7..-:.: '.

Il est difficile. tteu ..... _ ten.dane.. desartllt. _. __ ~Ilclaté entre Turquie. Irdï nn etSyrie at.qul 1OIit...- ......, atvivre en Ita.lie_ en Autrlchei" Bertin,en AlgjrIe ou 1ft' ~. TOISa', par80n goût ~., ,__ enpage, 6Yoqua un peu Chà 8hu~z~ dMoncIIt tllbert..dans un très desai/I _ crayon.

l'eiIJ •Des.peÎnt1'!3S 1a.IrcMa. ~~g"lJ.ge

An JOnäli .... ~~Ue retle ...qu'II t~ 4""ne ••grande _Infparl8du~ {~~ 14 Ilpar les guerres ~ mOnIre 1983du doigt ce qui .. .,. 18S ~barreaux (des _Il c6t., Le. EXPOaut' •• sont CI.... CI_ ..... ou SI""poétiques (Baker, Ja, ~ eayan) • lill/ lIONou parfaitement Intégra .... cou- t Pe/rants françal. tet....... . ~t,.es

C'est Remzl qui a IntroduIt l'expO- ~-~ Icll"dessltlon en expllqlllM 'I m'~.au 'ait qu'il n'y alt ~. i"Etat Origil1 .kurde aux tempe modefn cabe d'Ir. airesles XIIe et XIII- .lttcIM-'.raf8nt dantak, de S d~ J'lIr .révélé des malt,. 1aan:IIe" dans POli ell Ellr, J'rie, et 9111el'école de MoeaouI ..L'In.UtUl..quan1 fOi r,.déco o~e e..\' rési:à lui, veut faire connaltnt lei dfmen- tio s J 111"11IIvrlr to POSeIlt .slons historique, cultu ~ PJ '11 CII/tllr,~~ce de /t à Ja'nale et sociale de la q tlDa des aCe d eiJe k a tract.dix-huit. vingt mllllone •. "'" ,,.,ciallS Jese Cette IIrde et tun bien vaste PftIOV8t....... t.all..\' de COllral1 Peil1tll a

Itllt b..I1.Otr, ts. reAnita NARDON. Fay, :-.ae e tel11p PICtll.

9I1'a~t~~ 7SÔIOI06 r~e (fils.110vel11bParis . La

Te). JlIs.

.------e vie culturelle

..........- EX POSITIO1''11. 12.1983

L'Institut kurde de Paris a rassem-blé, pour ta première fois en France,les œuvres de dix peintres kurdes, ori-ginaires de Turquie, d'Irak, d'Iran etde Syrie, résidant aujourd'hui enEurope. Comme l'exposition le révèle,les tableaux de Ali, Baker, Ghaziza-deh, Isa, Métini, Rasti, Re1'i1zi,Salem,Sayan et. Topal, développent uneesthétique fortement inspirée par lesdivers courants picturaux de notreépoque. La culture kurde, c'est aussices affinités avec le monde duXXe siècle qui n'a pas encore donnéune dimension géographique et natio-nale à plus de 18 millions de Kurdesvivant dans la diaspora dans diverspays du Proche-Orient, de l'Europe etde l'Amérique.

L'EducationIlebdo

24 1183• Dix peintres kurdesInstttut kurde de Pans (106. rue Lafayette),jusqu'a~novembre.

Ecnvalns. artistes et chercheurskurdes d'ongInes diverses ammentcet Institut voué au défnchementd'un patnmoIne culturel écartelé etqui pourtant concerne VIngt mil-lions d'Individus. AlI, Baker. Ghazl-zadeth, Isa. Metînî. Rastî, Rernzl, Sa-leh, Sayan, TopaI. les dIX peintresprésentés viennent des cheminsd'exil iramen, turc, synen ou ira-kien. Marqu~s par les courants pic-turaux Internationaux, il se dégagecependant de leurs œuvres unecommune nostalgie pour l'insaisIS-sable patne. On songe parfoIS auxNabiS, maIS davantage à l'Orient àtravers eux Le déraCInement, tou-JOurs, fait monter une sève nou-velle, mythique et chaleureuse

Panorama-du Medecin

14 11 1983

• Peintres kurdes: pour lapre~ière fois à Paris, l'institutKurde rassemble les œuvres dehuit peintres kurdes originairesde Turquie. d'Irai el tie Syrie,résidant aujourd...'.~JMen Eu-rope. Si l'oit ~~ .ooè in-fluence kurde:(labs 1êbrs senti-ments, et même œrtâines cou-leurs, ces huit artistes affir-ment nettement leür sensibilitépropre.

Jusqu'au 26 novembre. 106,rue La Fayette, 75010 Par~

vie culturelle

11 8318

TelegrammeLa musique ~dede Brest au programme

du second concert J.M.F.La saison des Jeunesses musi-

cales françaises se poursuit au-jourd'hui pour les scolaires pont-l'abblstes, qui vont assister au se-cond concert consacré à la musi-que folklorique kurde. Six musi-ciens, chanteurs, danseurscomposent le groupe «Koma Zo:'zan. qui, au travers des chants,

danses èt Instruments de toutes lesréglons du Kurdistan vont fairedécouvrir l'histoire et les tradi-tions du peuple kurde.

Instruments à vent: blur (fUltp.de bi!rgëfJ,- dlalk (surtout utilisépar les kurdes de Turquie) instru-ments à cordes pincées, tembQr (leplus populalre),.CumbQs (à cordes

métalliques), autant de présenta-tion d'instruments pour accompa-gner les danseurs habillés en cos-tumes traditionnels.

Un programme. qU!, comme. àl'acco(itumé, seta suivI avec atten.tion par les primaires comme lessecondaires de la capitale bigou-dène.

Télérama30 11 83

23.20 Agenda 3, Prélude a la nuit et finMualque traditionnelle k.wßIe: « Kanl ,. (EzzadlnTema),par le compositeur. -

ouest~france ~ 18.11.1983

Unla

millier d'enfants ontmusique klude

découvert

Connaissez-vous le son dublOr, du cumbOs, du dem-bilk? Avouez que non. Ils'agit d'Instruments de musi-que traditionnels du Kurdis-tan, ce térrltoire d'EuropeOccidentale, è cheval sur laTurquie, l'Iran, l'Irak et la Sy-l'ie. Un millier d'enfants desétablissements scolaires dePlœrmel les ont découverts,hier après-midi, par l'intermé-diaire du groupe folklorique" Koma Zozan .. venu donnerun concert dans le cadre desJeunesses musicales deFrance. Un après-midi réussisi l'on en Juge par l'ambiancedans la salle et les applaudis-sements adressés par les en-fants aux cinq musiciens.

II NATIONAL

Australia

t112.8.1983

YOUR HELP IS'VITAlThe National. TImes guarélntees alldonations will be used to inform the public.Please send your donation. cheque. m.o.payable to Kurds Appeal.. ;. ,

CIo The National Time., Box &06,G.P.O., Sydney 2001

ARABIA

(ADVERTISEMENT)

INHUMANlI' FLOUI15HE5 IN KUIDISIANas decent men and women remain indifferent or uninformed

On paper In practice-No reatriction ..... 11be impo.... on the free u.. Kunllsh .poken by 10 million Kunls In Turtley laby mty Turkl.h nMio.... of mty .. no...... In privete forbidden from comme_. relill_. pre .. publiCII-

. don.. broadCII.ting end public ..-tlnl.. Neitherintercoune. in,commerce, religion. ln the preas. or the Bibi. nor UN cherter ClInb...... 11yprinted Inin publlcedon of .ny kind or .t public meeti .... - Kurdish within Turkey end if printed ln Kurdish(Tre.ty. of Leullann•• 1923.Article 39.) .broad CIInnotbe le•• lly en_red Into Turkey.In May and June, 1983, alone. 35 Kurds were sente'oced to death and 344 to prison terms ranging fromfour 'years to life by military tribunals in Diyarbakir, Turkey; the Iranian 'regime announced theMexecutlonMof 59 Kurds and arrest of 700 in Mahabad; thousands of Turkish troops attacked the IraqiKurds across the border with the Iraqi Government's blessing. The use of napalm and poisonous gasesagainst Kurdish civilians has been reported by Kurdish sources in Iran and Iraq. .

WHO ARE THE KURDS? -WHAT DO THEY WANT?,The Kurds are the much neglected victims of political and ideological alliances of the tw.entieth century.With the defeat of the Ottoman Empire by the Allied Powers in WW I, the creation of an independentK,:,rdistan was, in line WIth US President Woodrow Wilson's plan for world peace. a part of the Treaty ofSevres, 1920. It was never ratified. The final partitioning of Kurdistan was achieved in 1923 with theTreaty of Lausanne.Twenty million Kurds speak an Indo-European language not related to Arabic and Turkish in grammar,syntax and vocabulary. Kurds are the descendents of the Medes. one of the oldest nations in the area.The four countries with sizeable Kurdish populations fear expressions of Kurdish identity and collaborateto forcibly assimilate the Kurds by denial of their basic human rights, systematic destruction of theirculture and massive resettlements in remote areas. That is why the Pesh Mergas (Kurdish freedomfighters) fight under the slogan NFreedom or death.N They believe it ilöbetter to die fighting for freedomand dignity than be subjullated by brut~l_re9imes determined to wipe out Kurdish identity and culture,

-The Turkish Government denies the veryexistence of Kurds in Turkey.

-Thé Ifaqi regime regards the Posh Mergas(freel;lom fighters) as MThose who wan,t to'create a second Israel..., '.

-The Iranian regime describes the. freedomfighters 'as Magents' of imperialism,communism, Zionism, etc .•

For more info. write to C.S:K. (Committee for'Solidarity with Kurdistan,) P.O. Box 407"= Bankstown, New South, Wales, 2200. '

from: 9. Çhaliand (ed.) Pc,ople Without A Country: Kur:ds And Kurdistan 1~.

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ITURQUIE: Deux mille détenus kurdes en grève de 18f81m cc Jusqu'. 18 mort»

Depuis hier, les 2 000 détenus kurdes de la prison militairede Diyarbakir (Kurdistan turc) font CI la grève de la faim jusqu'àla mort. pour protester contre les CI conditions Inhumaines.de leur emprisonnement et contre les tortures. D'après leursfamilles, le mouvement a cdmmencé le 2 septembre avec unecentaine de détenus, pour s'étendre jeudi à l'ensemble desprisonniers.

La prison de Diyarbakir, où sont incarcérés en majorité desmilitants séparatistes kurdes, est connue comme étant la CI piredes prisons militaires de Turquie.. Selon plusieurs témoigna-ges, les conditions de détention y sont CI effroyables ••, De même source, on Indique que des Incidents ont eu lieumardi, à proximité dé cette maison d'arrêt lorsque des parentsde détenus ont voulu remettre aux autorités de la prison uneJétition réclamant la fin des tortures. Les pétitionnaires ont été

"Jrutalement dispersés par la police.Les autonomistes kurdes de Turquie sont, parmi tous les

CI détenus Idéologiques 1>, ceux qui ont payé le plus lourd tributà la reprise en I!lain du pays par les militaires au. lendemain ducoup d'Etat du 12 septembre 1980. Leur situation fait l'objetd'un black-nut tot'll irnoosé à la presse.

(Publicité)

Deux mille prisonniers politiquesKurdes

en grève de la faim contrè la torture

La torture est I~tonne extrême de la terreur individualisée.

Depuis le coup d'Etat militaire du 12septembre 1980, ellé estdevenue .systématique" (rapport de la F.I.D.H.), une .pratiquede routine" (rapport d'Amnesty International), dans la Turquiedes généraux. Des dizaines de milliers de prévenus et de pri-sonniers politiques ont été victimes de cette terreur: MazlumDogan, Kem~1 Pir, Hayri Durrnus, Ferhat Kurtay, Esref Anyak,Akif Yilmaz, Onder Demirok, Ali Saridal et Kasim Asian sontmorts dans les salles de torture, des centaines d'autres y ontété mutilés à vie.

Ce terrorisme d'Etat s'exerce avec une violence particu-lière sur lea détenus kurdes clont souvent le seul crime est de88 dire Kurde ou de revendiquer des droits démocratiques etculturels pour le peuple kurde qui constitue plus du quart de lapopulation de la Turquie où son existence même est déniée.

Depuis le 2 septembre 1983, environ deux mille détenus pOli-tiques kurdes de la prison militaire de Diyarbakir so~t en grèyede la faim pour protester CONTRE LA TORTURE, CO~TRE LESCONDITIONS DE DETENTION EFFROYABLES, POUR LE RES-PECTDE LA DIGNITE HUMAINE. Ils demandent à tous les Etats,membres de l'O.N.U. d'exiger de là Turquie le respect de laDéclaration Universelle des Droits de l'Homme dont l'article 5stipule: Nul ne sera soul'(liSà la torture, ni à des peines ou traite-ments cruels, inhumains Ou dégradants.

Il est urgent qu'une mission d'enquête des organisationshumanitaires intemationâles (Amnesty Intemational, CroixRouge, F.l.DH) puisse visiter la prison militaire de Diyarbakir.En continuant dans son refus d'autoriser la visite de telles mis-sions, le régime militaire d'Ankara ne ferait que reconnaître saculpabilité aux yeux de l'opinion mondiale.

ASSOCIATION FRANCE-KURDISTAN*B.P.29 - 75221 PARIS CEDEX 15

• Cette association comprend notamment: P.Ba3doi ,S. de Beauvoir.J. Bertolino. G. on*, •J.-flII, DomenaGtl. Ä. D P.Halbwaèhll,A. Kastler, M. Leirill,:r"Marienstras, J. Minces, E. Mo ,M. Rodinson.L. Schwartz. P.ThibäÜlt; VerCors. P.Vidal-Naquèt. .

, f

15.9.1983 ITurquie: deux prisonniers

kurdes morts, ,-

en greve de la faimUn millier de détenus kurdes de la pri$on de

Diyarbakir jeûnent depuis 13jours sous la tortureet les humiliations.

Le 2 septembre dernier, une centainede militants du Parti des Travail-leurs kurdes (PKK), incarcérés à la

prison militaire de Diyarbakir (Kurdis-tan turc), entament une grève de lafaim illimitée pour protester contre lesconditions « inhumaines » de leur dé-tention. Quelques jours plus tard, prèsde 900 autres prisonniers se joignent aumouvement.

Les autorit~ pénitentiaires réqis-sent ~diatement, selon un scénariodésormais célèbre en Turquie. Le 2 sep-tembre, les visites sont interdites, et le!J1ême jour, les tortures commen~t.Selon l'Agence France Presse, qui citedes sources « dignesdefoi », deux dé-tenus meurent du rait de la grève de lafaim et de la ~ession accrue. Unetrentaine d'autres sont tomWs dans lecoma et l'ancien maire de DiyarbakirMehdi Zana, membre du Parti SocialiS:te Kurde, serait paralyR apr~ les mau-vais traitements qu'il a subis, Depuis ledébut du mouvement, les d~nus sontsystématiquement battus, humilib et

tortur~. Selon des témoignages roß.:cordants, certains prisonniers sont OD1i:gés de boire leur urine en remerciant legardien avec des formules comme«Merci commandant ce fut dlli.cieux». Face à la situation dans laprison, considérée comme la « Dired~prisons militaires If, certains avocatsont d~ des plaintes mais aucuned'entre elles r¥a été prise en considéra.tion par les juges militaires. Devant ces.refus repétb, les avocats ont décidé dequitter l'enceinte des tn"bunaux. Depuisle coup d'Etat du gên!ral Evren, le 12septembre 1980, près de 100 séparatistesKurdes seraient morts sous la torture àDiyarbakir.

On torture aussi à Ankara ci les pri-sonniers ou les suspects sont ~ sou-vent conduits à des fins d'intertogatoi-res dans les deux principaux cmtres dela capitale. L'un d'eux est situé au sixiO-me étage de la prefecture de policed'Ankara et l'autre, celui du « g~DAL », se trouve à l'école de policeYusuf Kahraman. Là, pour qu'ils par.

--'---". ----------.--,.1

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lèDrou Pour qu'ils regrettent leurs acti-vitb, les militants politiques et syndi.caux sont torturés à l'électricité, frap-pés à coups de bâton ou de tuyau encaoutchouc, frott~ à la neige en hiverou pendus, par le cou et les bras à unepoutre ou à la cc palestinienne», les.wie) ~ c:Qndamnts ä mort alorsque la Fêdbation syndicale mondialeindiquait. de Pragne, que 114 person-nes avaient été exécutées en Turquieaprès jugement depuis l'instauration durégime Evren.

Côté Jardin, la Turquie se prépare àl'élection générale du 6 novembre pro-chain. Le choix des électeurs en ce quiconcerne leur première assemblée na-tionale sera mince. Toute -personne

\ ayant eu une activité politique mar-quante avant 1980a été bannie pour dixans de la vie publique. Une liste de 242dirigeants col1lJU!,-~nateurs..et déRutésbias derrière le dos et attachés par lesmains au mur. Très stricts, les horaifëSdu tortionnaire sont de 8 héures à 20heures mais si l'interrogatoire doit sepoursuivre, la relève est assurée après12 heures de sévices.

Aujourd'hui encore, et alors que lesproëès poIitfqûCsCoÏttinuent, pins de3000 syndicalistes sont en attente de

(jugement parmi lesquels 68 sont mena-cés de la peine capitale et quelque 600encourent des peines allant jusqU'à 30llDI1êes d'emprisonnement pour leursactivités syndicales passées. Mercredidernier, quatre nouveaux membres du,mC!1lvernen!])ev Yol (Voie revolution-a êt6 publiée par le journal orficiel ainsique les noms de 481 persopnes interdi-tes d'activités dirigeantes de parti pen-dant S ans. Aueun parti ne pourra serevendiquer d'un parti ~yant existé parle passé pas plus qu'il ne pourra strevendiquer d'une idéololie « prlJnanltoute dictoture ou lutte de classe» ouprOche d'une idéologie fi commllnist~/Jsciite ou tendant d instaurrr un It;'thifop'Q/ique Il. Ls partis, de soutienau gên6ra1 Evren sont, pour leur part,tout à rait autorisés.

SorJ CÙA1ANDON

14.9.1983

TURQUIE

Peine de m'ortc'ontre

53 milltan tsk,urd'es

53 peines de mort Ont été prononcées à ce jour contre desKurdes par les tribunaux militaires de Diyarbakir (sud-èst de lalurquie) devant, lesquels comparaissent les militànts du Parti~es travai'~eurs ~urdes (~"IÇ)." . . ' ., I .'

~

. Oepuls le coup d1état militaire de 1980, 1.068 militants duK ont été jugés par lés tri.bunaux de l'état de siège à,Diyar,ba-

ir. Trente d'entre eux ont été condamnés à la réclusion Il per-pétuité et 55 I à des peines de 3 a 36 ans de détention. Les autresont été acquittés. ~es procès de 375 militants. du PKK se pour-suivent par ailleurs à Diyarbakir. 189 accusés Sont passibles dela peine de mort. '

25.10.1983

TURQUIE. - QuaIre Illlli-1.111/' /..lIIc1n OIi, l'Il' condamllés;i///0/1 l":Î41J.II1C ,lL/lreS;i la prison;i lie par un II/bullal mililaire deDiva.rhaJ..ir (sud-esl de la Tur-quid lors, de ia comparuliolldel ant Ie tribunal de ~IJ mili-taÎi,s du parti des irai ailleutsI.urdes (PDt-'J.

Ces condamllélrions portèlll ',I

dnqua11/eSeprlé iion'tbre de l'C/-

nes de morl prononcées ;i ce :iOllldesmilila11/s I.urdes.

27.10.1983

J...........te flroth de 201 séparatistes .lwr4es

"e la voîe ¥ la liberté s'est achevé àDîyar~ avec,ja condamn;JtIonà 24ans de prison de l'ancien maire de cet,evilIe du ,sud-est de la Turquie, M. Meh-di Zana. 84 accusés ont été acquittéslandis que,lfs a,utres ont été condamnésà des pein~- de 6, mois à 19 ans deprison ~ pour avoir tenté d'établr,UDétat kurdé. indépèndant)t. M. Zanàserait q~iment paralysé à la suite destortures qu'il a subies. Par ailleurs, àParis, les cinq militants turcs 'opposésau gouvernement,d'Ankara, qui étaientretranchés depuis 11h30 à l'intérieur del'office du tourisme turc, sitUé sur lesPamps-Elysées, sont sortis ,vers I3h etont été interpellés par les polici~rs.

&,........---------------,1

LE PROGRES 20.9.1983

TURQUIE.

L'enfer de DiyarbakirT~~oignages,~e détenus ~e:~ä'p~J~onmilitaire quidenoncent I~~.tortures quPttqieÔ.rt~s,aujçquellesils sont soumisLes séparatistes..ll.l..l.Ldes,incarce-rés dans la priSOTf militaire ~eDiyarbàkir (sud:est du pays);dénoncent les tortures quoti;diennes auxquelle~ ils sont sou-mis dans deux documents parve'nus hier au bureau de l'A.F.P. àAnkara. .'Ces deux documents, hrcdpl~ dl),plaidoyer rédigé par;un tlmlli~antdu parti des travailleurs kurdes(P.K.K., la principale organisa-tion séparllt;ste.de Turquie), M.Mahmut Guven, et le compterendu officiél d'û.Q,éllu~ieh>ce du7 septembre dernier élevant 'létribunal de l'état' dë:'~iége déDiyârbakir, ténloign"érif'dès CÔI1;ditions « inhumaines JI de déten.tion des séparatistes kurdes.

CC la terreur s'estabattuèsur la prison ))Au cours de l'auäience du 7septembre, les juges militairellont pour la première fois depuislongtemps autorisé des accuséskurdes à témoigner de leursconditions de détention ainsi qUEde la grève de la faim jusqu'à IimQ!!. cq'!l_mencéeJe 2 septern:bre par 100 militants du P.K.K.,Alaquelle partici.eent maintenanlplus "dé '1 OOÔC1étè~:';; ,., ~M. Mahmut Guven, (fui a étéincarcéré avant le cowp d'Etat du12 septembre 1980: â rédigé unplaidoyer de 55 pages,qui dénon-ce 1'«enfer JI de la prison denIYarbal(ir et cominence par cesmots: «Au lendemain du 12septerribi'ë:-lffi :Vent:"CIe terreurs'est abattue sur la prison JI.

• Nous avons 6ti3 prIvés dé toùtoanS-: nos cellules, l'eau ,8 étécoupée",nqus ne rec'evions plusqu'une maigre. pitanèe, et desbastonnades et tortures quot;-'diennes, auxquelles personne,n'échappè, ont commencÖ ,,.;Pour;.protester 'contre cette sl~1tùation,-leSld"~nus bnt entamélE!1er j8nl!ie~I~9,81, u~e premièrégrè~è ."de ,1~,A8im'l dur.emeotréprimée par 'la' pôliCe' militaire,de la 7e armée qiu Ii renoué av,cuné ..dèillë träditioh: de torture,~és iarhijsfiairê,s' de I:empire Ct'-ltOiTllfh :18 flllaRa; bastonnade surla plante des pieds. 'Selon le docum'ent,. en ~février1982, les tortures et ia terreur ontredoublé âvèc l'ârrlvêê I:f'üh nou-veau, directeur adjoint de laptisôn. Les détenus ont alorsc~mmencé une seconde grèvetie Iii faim qui a duré 43 jours etprovoqué un déchaînement de lacruauté dell gardiens. 4 détenus.se sont immolés par le feu.Mahmut Guven note toutefoisqu'il e,st impossiblE!--'pou':.. ,lesdétenus, ën ralso" de leur cleW,sonnement, d'établit un comptéprécis aes~morts dans laprlsoi?:Quoiqù'i1 en. soit, ',écrit-il, f( làmort est iJévenue routinièré,tous lès jours il y a des détenusqui tombent. Ils ~o'!t emp'0rtés elon nè sait ptuS rien Sur leulsort II.

Nous ne voyons plushÔIIS n'entendonsplus,M. ~\Iven précise qu'il y a des

çentaJ"es oe paralysés et d'Iova-r !ideS.da ris la prison de Diyarba-: ~lr. 4~.~cr~à l'adressè des juges:, et Comme VOuspouvez vous enrendre cQmpte, nous n'avons

,plu~ (/idJents, nous entendons,mal., No~s ne ,voyons plus au-delA de 2 métres. Nos membres

, nil tioll~"fJortentplus, le moindreeffort nous essouffle ».« En position pöur "la &âstonna-de Il.est l'ordre,qui raisonne dans

'lB f>rl~on rtIi1lfaire tolls läs matinsaprés distribution de la soupe.Les dé!9?,,~,,<f,tiv8f\,t~lors pré-senter la pja'nt fil( 'fèurs piedsaux gardiens qui pratiquent lafalaka. Certains prisO¥lniers ter-:,r~rlS;8~p)f; cé.JW:;fo~re quoil-dlennB se jettent la tlte contreles murs de leur cellule pour yéèhappèr. ~.',

Pour les gardiens, les séànces detorture sont devenues une sorted'éprfjuvd spâr'tive : illi rivalisentà qui arrachera les cris les ptmdéchirants à leurs victimes, indi-que le document selon lequel unlarge éventàil de tortures estpratiqué.A la fin l-de son. plaidoyer,Mahmut Guven' raconte ' uneentrdvue avec, le eommandantEsat qui, devant, uoe asslettëpleine de mOuches mortes, lui a

.déclaré: f( Tout le.monde s'enfout qu'elfes seient mortes ... Etmoi si je tue 3000 séparatisteskurdes tout,/e,monde.s'en fou-tra... Je vais vous tuer tous et aupire on m'internera comméfou JI.

LE MATINDEI' ARS

•20.9.1983

TUROUIESéparatisteskardes torturés

21.10.1983

TURQUIE24 ANS DE PBlSON POUR

LE MAIRE DE DIYARBAKIRMehdi Zana, ex.maire de la plus grande ville kurde, a été, à deux

semaines des élections générales,lourdement condamné pour délit d'opinion

internationaux, le soutien quel'Etat turc lui refusait. C'estainsi que les municipalitésd'union de la gauche de Gre-noble, Rennes, Brest et Nantesavaient fait don à la ville deDiyarbakir d'une trentaine deleurs autobus retirés de la cir-culation.

Par ailleurs, Zana n'avaitjamais fait mystère de ses opi-nions de gauche, ni de son sou-tien aux revendications cultu-relles des Kurdes. C'était à lafois courageux et dangereuxdans un pays où la notion degauche politique est encoresuspecte, et assimilée rapide-ment à communisme, pro-soviétisme et complot contrel'Etat; quant au simple fait dedire ou d'écrire qu'il existe unproblème kurde en Turquie, ilpeut entraîner de nombreusesannées de détention: c'étaitdéjà la situation que connais-sait Ismai1 Besikci, un univer-sitaire emprisonné depuis 1971pour ses recherches à ce sujet.

•Les militaires, en tout cas,

ne l'ont pas oublié. Comme denombreux militants de gauche,Mehdi ZAarra avàît 'été:äifêfé

, après le coup d'Etat du 12 set>i;, tembre 1980. Puis il avail ét~

porté disparu pendant presquequarante-cinq jours. Une CllÇl-p~gne de solidarité s'était alorsdéclenchée en Europe: desélus socialistes français commeHubert Dubedout ou AlainChenard, la Fédération internationale des droits d~'l'homme, le groupe socialisteau Parlement européen et sonprésident Ernest Glinne, WillyBrandt, Amnesty Internatio-nal, etc., étaient intervenus,auprès du général Evren, chef;de l'Etat turc, pour obtenir des !nouvelles sur le sort de Zana.Oil devait ainsi le retrouver àla prison militaire deDiyarbakir. I

.Mehdi Zana est aujourd'huiun homme malade. Atroce- I

ment torturé lors de ses inter- !rogatoires, comme c'est le Casdé la plupart des prisonnierspolitiques en Turquie, l'ancien,maire souffre également de cri- 'ses d'asthme répétées etl'administration pénitentiairene lui fournit pas les soinsappropriés. Il ne reçoit desmédicaments que de l'exté-rieur, par des voies détournéeset aléatoires. Après les vaguesde grèves de la faim que la pri-son militaire de Diyarbakir aconnues au mois d'août et sep-tembre et qui ont été répriméesdans te sang (on parle d'aumoins quatre morts), les visitesdes familles aux prisonniers etl'envoi des colis ont été sus-pendus. Pour Mehdi Zana,cela signifie la mort lente.

Jean-Philippe Von Gastrow

Mehdi Zana, l'ancien maire de Diyarbakir a étécondamné le 26 octobre par le tribunal de l'état desiège de cette ville à une peine de vingt-quatre aDSde réclusion. Le principal chef d'accusation retenupar cette cour de justice militaire contre le maire estcelui d'Cf atteinte aux sentiments natIonaux» : Zanaaurait encouragé le séparatisme en parlant kurdeavec ses administrés ...

11EHDI ZANÀ est sansdoute l'un des prison-niers politiques les

plus célèbres de Turquie. Ilavait été élu maire de Diyarba-kir, la plus grande ville duKurdistan turc avec400 000 habitants, en décem-bre 1977, alors qu'il s'étaitprésenté comme candidat indé-pendant. D'origine socialemodeste, tailleur de profes-sion, il s'était lancé dans lapolitique au cours des annéessoixante dans les rangs du pre-mier parti ouvrier de Turquie.Son élection avait incarné larevanche des bidonvilles con-tre la bourgeoisie et les féo-daux kurdes traditionnels.Très populaire auprès de sesadministrés, Zana avait déve-loppé une politique municipaleavancée: aménagement desbidonvilles, construction deroutes, créations de dispensai-res et de services d'aidesociale, développement destransports en commun, etc.L'administration d'Ankara,traditionnellement jalouse deses prérogatives dans cette par-tie remuante du territoire,avait tenté de court-circuiterces initiatives. Mais Zana avaitsu trouver, grâce à ses contacts

Les séparatistes kurdesincarcérés dans la prison mili-taire de Diyarbakir (sud-est dupays) dénoncent les torturesquotidiennes auxquelles ilssont soumis, dans deux docu-ments parvenùs hier au bureaude l'AFP à Ankara. Dans l'und'eux, Mahmut Guven, mili-tant du PKK, incarcéré avantle coup d'Etat du 12 septem-bre 1980, rappelle que les déte-nus ont engagé en janvier 1981une première grève de la faim,réprimée par la police mili-taire, qui utilise les tortures desjanissaires de l'empire otto-man (dont la faJaka, bastonna-des sur la plante des pieds).Une seconde grève de la faim aeu lieu en février 1982 et qua-tre détenus se sont immoléspar le feu. Mahmut Guvensouligne que c'est depuis laprise du pouvÇlir par les mili-tàires que là ièiTeur s'estacce~tuéè dans la prlso" I• ....:t ... __ .

Féderation. ~te~natio~ale

des DroIts t -..-de l'Homme 'b_J

VENDREDI 16 S,PTEMBRE 1983.

IRAN POUR LA PREMIERE FOIS DEPUIS 1979, UNE MISSION DELA F.I.D.H. SE REND DANS CE PAYS POUR ENQUETERSUR LA SITUATION DES DROITS DE L'HOMME

Du 9 aoOt au 8 septembre 1983, une mission de la F.I.D.H.s'est rendue en IRAN et plus particulièrement au Kurdistaniranien pour y enquêter sur les violations des droits del'Homme dans ce pays.Cette mission a notamment recueilli les témoignages dedizaines d'hommes et de femmes vivant dans la ville deHAHABAD (capitale du Kurdistan iranien contrôlée parl'armée iranienne et les pasedars) et qui sont venustémoigner sur les tortures dont eux-mêmes ou leurs proche~avaient été victimes dans les prisons de cette ville.Parmi les témoignages recueillis, figurent notamment ceuxdes parents des 59 personnes fusillées au mois de mai 1983à la prison d'Ourmiah et qui n'ont pas hésité à sortir dela ville de Mahabad pour témoigner devant l'observateur dela F.I.D.H., montrant ainsi quelle importance avait à leursyeux la première mission humanitaire venant enquêter surla situation des droits de l'homme au Kurdistan iranien.GrAce à ces nombreux témoignages précis et circonstanciés,la F.I.D.H. a pu 'ainsi notamment établir que les 7 prisonsde la ville de MAHABAD sont en réalité de véritables centresde tortures, avoir une connaissance précise de ces torturese~ de la vie quotidienne des prisonniers.La mission de la F.I.D.H. a également rencontré de trèsnombeeuses familles qui font rartie des 25 000 personnesréfugiées l la suite du bombardement de leur village parl'armée iranienne ou de l'attaq~e de celui-ci par lesPasedars.Elle siest également interessée à la situation des famillesvivant au Kurdistan iranien et qui, sur l'ordre des autoritésiraniennes, sont en quelques jours exilées à des centainesde kilomètres de leur domicile.Elle a enfin pu s'entretenir avec de nombreux prisonndersiraniens (soldats ou pasedars) qui sont actuellement détenusdans les prisons du PDXI.Il est à noter que ces prisonniers, selon les informationscommuniquées par le régime de Téhéran, sont systématiquementtorturées et éxécuté, s lorsqu'ils tombent entre les mainsde leurs adversaires.La m~ssion de la F.I.D.H s'est au contraire entretenueavec de nombreux pr1sonniers iraniens qui refusaient d'êtrelibérés, certa1ns ayant même entrepr~s pour cette raisonune grève de la fa~m afin d'attirer l'attention du CICRsur leur situat~on.Les conclusions et le rapport de cette mission seront pro-chainement rendus publ~cs et ~omrnuniqués à la presse.

"28.9.1983

i_ES DROITS DE L'HOMME EN iRAN

Vidés de leur sang••~

Deux documents accablantspour les autorités de la Républi-que islamique d'Iran viennent denous parvenir, le premier est untexte d'information et de ré-flexion d'Amnesty Internationalsur la violation des droits del'homme dans ce pays, le secondest un rapport de Me ChristianRostoker, secrétaire général act-joint de la Fédération internatio-nale des droits de l'homme(F.I.D.H.1. sur l'enquête qu'il amenée au Kurdistan iranien du9 août au 8 septt:mbre.

Me Rostoker publie la repro-duction d'une circulaire qu'il afait authentifier. Datée du 10-7-1360 (2 octobre 19821. elleest adressée par le «procureurrévolutionnaire en chef JI à « t'busles procureurs révolutionnairesdes provinces et des villes Il. Elleconcerneles soins à apporter auxgardiens de la révolution«blessés à l'occasion d'échauf-fourées en ville» ou lors de « ba-tailles sur le front JI et qui ont be-soin d'une transfusion sanguine.

le texte déclare alors : «Afinde répondre à la requête ducorps des gardiens, vous voudrezbien donner l'ordre par lequelune équipe médicale deconfiance videra secrètement deleur sang les individus qui sont

condamnés " être exécutés etdont la peme sera applIquee Im-médiatement, le sang devantêtre transféré dans des contai-ners spéciaux à l'aide de serin-gues. Il le dernier paragraphe,prévenant les scrupules quepourraient éprouver les exécu-tants, précise que «Sa SainteExcellence, Gardien de la reli-gion, l'imam Khomeiny» a étéconsulté et «a indiqué que celane constituait pas une violationde la loi religieuse JI.

Tout commentaire paraît déri-soire, Il faut rappeler que l'en-quête de Me Rostoker est la pre-mière menée depuis quatre anspar la F.LD.H. en territoire iranien- chez les Kurdes en lutte pourleur autonomie, - Téhérann'ayant pas autorisé l'envoi demissions. Amnesty Internationalse trouve dans la même. situa-tion. Il est vrl!i que les autoritésreligieuses qui s'étaient si sou-vent appuyées, avant 1979, surles enquêtes et les témoignagesdes organisations humanitairesinternationales laiques ouconfessionnelles afin' t:le dénon-cer le régime du chah ont, de-puis, fait savoir par la voix del'hodjatoleslam Khosroshahi quele peupla iranien Il' ne se laisserapas duper par le mythe impéria-liste des droits de l'homme .II.

Autre paradoxe, le digne reli-gieux s'adressait au comité desdroits de "homme à Genève, et,bien qu'ayant récusé les «orga-nismes occidentaux.ll au nomdes lois de l'islam, l'Iran continueà adhérer au par-te internationalrelatif aux droits de l'homme. lerégime islamique serait-il sensi-ble, malgré tout, au jugement del'opinion publique internatio-nale 7 Ou s'agit-il simplement deduplicité 7

Torture systématiquePour sa part, le document

d'Amnesty International - demême que celui de la F.LD.H. -montre, grâce à un grand nom-bre d'exemples et de témoi-gnages, comment ce régimeviole à la fois la Constitution dontil a doté le pays et la loi pure-ment religieuse. Ainsi l'article 23de cette Constitution proclame-t-il : Il' 1/ est interdit d'interrogerquiconque sur ses opinions et nulne peut être molesté ni pris àpartie pour avoir émis une opi-nion, .II Une vingtaine d'autres ar-ticles sont également cités, Orque constate-t-on 7

Quatre ans après la victoire dela révolution islamique, la tortureest pratiquée svstématiquement,

entre autres à la prison d'Evin, àcelle du Komlteh, äncie-nêèntrede la SAVAK, à la laiterie de Sa-lehabad (entre Téhéran et Qom),baptisée Cl Centre de réhabilita-tion pour drogués ». Ainsi l'hypo-crisie s'ajoute à l'ignominie. Parailleurs, mais on ne le savait quetrop, en dépit des garanties de laConstitution, les procès et lescondamnations sans preuves sui-vies d'exécution sont monnaiecourante. les femmes et les en-fants ne sont pas épargnés.

Quant au Kurdistan, il subitdepuis plus de deux ans les atta-ques des pasdaran (gardiens dela révolution). De nombreux vil-lages sans défense ont été bom-bardés. Il y aurait quelque25 000 réfugiés, sans parler de300 familles (environ 1 500 per-sonnes) exilées à l'intérieur dupays parce qu'elles étaient soup-çonnées d'allégeance au P.D.K.I.(Parti démocratique du Kurdistaniranien) ou au Kamala, qui ani-ment la lutte pour le droit à l'au-tonomie.

PAULBALTA.

(I) 27, rue Jean-Dolent,75014 Paris.

(2) 18, rue Théodore-Deck,.75015 Paris.

I LE FIGAROl 3 .10.1983

Droits de l'homme au Kurdistan iranien

Des prisonniers vidés de leur sangSecrétaire général adjoint de

la Fédération internationale desdroits de l'homme (F.I.D.H.),Me Christian Rostoker vient depublier le compte rendu d'uneenquête qu'II a effectuée au Kur-distan du 9 aoOt au 8 septembrederniers. Il s'agit là de la pre-mière enquête menée depuisquatre ans par le F.LD.H.en terri-toire iranien, chez les Kurdes enlutte p!>ur leur autonomie, Téhé-ran s'étant jusqu'à présent op..P9~ à tout envoi de missions.

Des dizaines d'hommes et de~mmes ont apporté leurs témoi-gnages concernant la situationdans les prisons de Mahabad oùles .prisonniers kurdes sont systé-matiquement victimes des métho-des de torture les plus brutales,

soumis à des conditions de dé-tention dégradantes avant d'êtrefusillés, le plus souvent sansqu'aucun crime ou délit puisseleur être reproché. Mais le docu.ment le plus accablant est unecirculair\ adresséë le 3 öctobrè1982 par « le procureur révolu-tionnaire en chef de la Républi-que islamique d'Iran aux procu-reurs révolutionnaires desprovinces et des villes -.

Cette circulaire concerne« les frères gardIens de la révolu-tion qui sont blessés sur lefront _, dont l'état nécessite destransfusions sanguines. Afin derésoudre le problème que poso lemanque de réserves de sang, lacirculaire déclare : « Vous vou-drez bieh donner l'ordre par le-quel une équipe médicale de

confiance videra secrètp.mentdeleur sang les individus. qui sontcondamnés à être e!lécutés etdont la peine sera SppIlquée Im-médiatement. - le sang lIinsi re-cueilli sera destiné aux gardiensae la révolution « 18plus tllt p0s-sible, dans les situations d'ur-gence _..

Afin de calmer les éventuelsscrupules des médecins effec-tuant cette horrible besogne, I.circulaire précise avec un affreuxcynisme : « Afin d'être sOr quecette l'fIesure n'entralne aucunefaute au plan religieux, le pro-blème en a été soumis è sàsainte excellence, gardien de lareligion, l'imam Khomeiny - qui aIndiqué que cela « ne con~tualtpas une violation de la loi reI!-gieusè _. ~

****!\Iilano, luned. J ottobre 1983

Per rifornire di plasma gli ospedali militari

Svenati i detenuti politici:.il.s.~n~~eserve a Khomeini

.~ , t.AJndra, 2 ottobreIl .Sunday Times- pub-

blicu oggi un rapporto del-la federazione intemazio-nale per i diritti umani incui si conCermache in Iranidetenuti politici sono fattimorire dissanguati per-ché il loro sangue servenegli ospedali per i feriti diguerra sul fronte con 11-rak. L'Organizzazione peridiritti dell'uomo,di base aParigi, è riuscita a procu-rarsi una copia di un docu-mento ufficiale, firmato

dal procuratore generale deU'lran, e dÏramato ai pro-curatori deUe province nel paese. Il documento affer-ma che la scarsezza di riserve di plasma ha causato lamorte di numerosi militari, sia al fronte con I1rak sia inquello interno. Per risolvere il problema. «squadre diMedici estrarranno segretamente il sangue da quegliindividui che 80no stati condannati a morte e che sonoin procinto di essere giustiziati •.L'ayatoUah Khomeini,secondo ildocumento, ha detto che l'ordine «noncosti-tuisce una violazione deUa legge islamica •.

Il rapporto rende noto che lra il 23 e il 25 agosto,mentre il vice segretario deUaFederazione, ChristianRostocker, si trovava in Iran, 48 persone di Mahabadsono state dissanguate nella prigione di Ourmiah: 1.9erano giovani donne, e 15 erano state condannate a pe-ne da 3 a 10aoni: tutti erano studenti. insegnanti 0 ope-rai arrestati perché aU'opposizione.lloro corpi Don8~no stati restituiti aUefamiglie.

QUOTIDIEN DU MEDECIN11.10.1983

UI IIIDICII rRAPlçAISlU CIIVIT DIS KURDIS

Des risquesconstants

l'h.RPhIll_ROY

Suite page 38• AM/: I r9, ru" d". Amend/",,_75020 P"ri. (,~/ 636.66 10J.

Dans la vallée d'Alane. jusQu'au14 septembre. le Dr Roussel -comme ses confrères en posteen Afghanistan ou dans d'autrespoints chauds du monde. lAou le médecin sans frontlèroest clandestin - n'a jamais pufRire abstraction des circons-tances e.ceptionnelles et IlrisQuesdans lesquellos il a prati-Quh son art. Les bombardementsaériens irakiens durant le moisde juillet .• pour nettoyer /8 mon-t8gne des Kurdes tRfabanis»(<< dIssidents" non reconnus perBagdadl. faisaient partie de cescondit.ons de travail .. au mêmetitre que la protection rap-prochée dont l'AMI e èté l'objetde la part du PDKI Une. protec-tion" Qui a toujours informéI éQuipe médicale des positionsde~ Pastars .. Et. souligne le DrRoussol. a nous étions farouche-mpnt décidès " ne p8S les faiss8rnaU.fi attraper, C8r nous aurionssûrement été liquidés sur fech8mp NallS disposions d'8i/-fpu,s de tout ce Qu'if f8//8itcanrme If exc;t8nts. pour fuirRvac '8pidit{l .. » (sicl

Aujollrd hui. 8en"lt Roussel està nOllVO)1lJ OAn'1 !Clon CAbinet de"mupe tie Maisons-laffilla. Sesr",loments de IRnglle kurde s ef-hwpnt, hiRn ~Orl moi9 restA unegrAnde leçon d'humilité • J RI

I1Pl'ris », conclut-,l. ,," tRillerdRns 'p s//pprf.rtef QIJ/compo.'pIff VIe profp.ççumnelle pt la vipIlprsmmpllp »

De la chirurgiede guerre

Dps IRpremière semaine de juil-let. line nouvelle équipe deI AMI. compospe d'un chirurgien.d lin médecin-anesthésiste etd'une infirmière. 5 in~talle tl Maz-wano Ln Dr Rouss.,1 en Astrlo<orma.s I animatellr. Ill. trois~l'm""1P'; plus tard. il prand larcl,.,vp du chirurgipn Qui" (I fini'iotJ fp"'''!l'' "Jp fJ,,",qIlP Rlnr.*,In l'PII'fI rh"'''Qip riP gIlPr'p_.explique-HI 16 plalos parhalles 13 par éclats multiples.allxqllelles ~ ajoutent 2 cure-laQes. 2 accollchements. dont 1peH forceps pt 1 pxtractlon d'en-l;)nl mort Pl' c ....c;,<ln,.."ne

o illl"P prlrt IlIl(' fOIe; par m'''ItO:: I"

Or ROIlc;c;pl c;p rend t\ !\gk3n ISlx"",Ires de morchel pOlir vlslteiIps 250 prisonniFHS iraniens,~lJPSde 15 ans Il 25 ans, du

En clandestin

Le Dr Benoît Roussel raconte la mission médico-chirurgica.le qu'il vient d'effectuerau Kurdistan iranien pour Aide médicale internationale PDKI. • consfdlfrlfs commll

Il DI"llI morts et martyrs - par Kho-L. Dr Benoit RouI'" revient lions de musulmans sunnites Ile DII B V melny. les conditions de cesdu Kurdllt.n lrenlen, où Il a reste de rlron est chilto), est détenus 7. Tout A folt correcres .e.. uré una ml .. lon m'dleo- depuis toulours en Quêtod'auto- FRANÇAIS CRIZ fa torture y est Ilb~~nte. f:hygiènechirurgicale de trail mol. at nomie bonne, /0 dènut"tlon n y 0 posdaml pour Alda m'dlcala Aujourd'hui. 12 000 Pechmer- LBS IURDBS cours. et t~ute pothofogio c~rcè-Internatlon.le (AMI). Comme gas. comboltonts kurdos, font ra/p y est mexlstonte _ Enftn. la

..... foco. les ermes A 10 main. A mission de l'AMI euro formA unePhilippe Augoyerd, le ,..e..... t 20000 Pesters, agents de :le dellx hôpitAUX.Illn dans l'en- centAine de Kurdes A des tAchasdes gélll ... ovltto-afghanel, Khomeiny le rapport des forcos clenne école avec seize lits d'ur- InfirmiAres, dont trois ont bénéi,-il 88t pllrt! lin «elanda.tln J, esl des plus défavorables pour gpnce. loutre dans la mosquée cié d'un séjour en Fronce pour ypour porter Il •• I.tance .. dill celte poignée d'hommes dont désaffectéo avec soixante lits de 6tudier l'anesthésie. la chirurgiepopulations aux prl.e. avac les frAres sont assassinésen Tur- convalescenco JusQu'A la fin et la radiologie.una gUIl"1I qui n. dit pa. son Quie, «étouffés" en URSS, lals- ju,n lin chirurgien. un médecin-nom. Lé s'a"lte la .Imllltude, sés dans r;ndifférence en Syrie, anesthéSIste et tro.s Infirmières.car BlInoit Rou .. et n'a pe. eu et acceptés culturellement. pour arrivé~ en avril 19B3, sont suré lOu"rir dllia tll"lIur khomei- une grende pertle d entre eux. en place Le Dr Roussel. dés sa"niste; lin lIurait-1l IIU III tllmp., Irak arnvl>e assure les consultations

cl un olspensa1re - une trentained'eilleurs, lin Cil. d'arraste- Il est donc clair Quec'est dens lin par jour de 9 h à 12 h et de 17 htion 7 Mais, écoutons Il son N pevs en lulte Que le Dr Roussel hl fail 450 à 500 lapr~s-midi àhistoirll eu 'IIrvice dei, met le pied, en compegnie d'une I omhrel A 19 h 30 à l'exceptionhommlls qui appllllent Il l'Bldll lnfirmiére, aprAs avoir frenchi en rlu venrlredi _ AVAnt ri avoir lamAdicaie. c1endestin et A dos de mule le re~ponsabl"té de toute le pertieAg'" de 35 ens, marié ot pèro de fronlière. Téhéran ne pouvant mf\d.cale A partir de juilletdellx enfents. Benoit Rous~el a reconnoitre une aide humenitoire La patholoQ.e dominanIe estenvie de sortir des sentiers hat- en faveur d'une ethnie Qu'elle ron~"tupp l'Ar Ip~ dermatoses:tus de la m"'decine traditionnelle combat Au préalable. les deux viennpllt en<uite les tuborcu-- il est généraliste dens un cabi. a miSSIonnaires. de l'AMI ont lo<es pulmonairos. les déshydra-net de groupe il Maisons-Laffitte été" pris en charge n. dès leur tat.ons. les bronchites Iles gros(Yvelines) depuis une dizaine descente d'avion à Bagdad. par fumellrs sont lég.onl. les gas-d'ennée~ - et de la vie de tous la sécurité Irakienne jusQu'à la 'utes. les parasito~es. les brucel-les jOllrs. " f8 fr8nç8ise» Aussi. frontière iranienne (dix heures de loses (a" y a pas mal de cht>vresdepu.s un en. il s'est fa.t con- routel. puis per le Parti démocra- dans /a val/ép »I. les morsures deneltre auprès d'organisations tIQue du Kurdistan iranien serpents et • aver heaucoup dehumanitaires. en se déclarent (POKt), ~ Qui reprèsente 81 % de oatmnce ». un peu de gVnéco-candidat-médecin de railleurs- /8 popu/otion kurde ir8niennp» loqil''' On a pl/ faire dpl/xen.dAtresse. Soul le goOt du Huit heures à dos CIemule seront arcouchements, ce qui ne s'étaitet,anllement et de l'aventure nécessaires pour atteindre le vil- IRmais VI/ pn dpux .ns »mot.ve sa démarche. C'est Aide lage de Maznawe (200 habi-mèdlcale internalionale. dont le tents. à 1 200 m d altitudel.nom e~t maintenant associé Il dan~ la vallée d'Alane. Il lacplui du Dr Augoyard. qui répond même latitude Que Téhf\ran. oufavorablement Il son appel d of- l'AMI. opère. depuis mainte-fre nant deux ans

Dans ce secteur, Il six ou septheures de marche du front. pay-sans et citadins - leSQuelsontfui les villes de Mahabad (lacapitale. tl QUAranto-hllit hellrosde mArchol. de SardechI (di.heures) et rie RRlley fc.nqheures) pour ~chopp", allX mo~-sacres khomeynistes vivent deril el riA thlt ir8kinn~. fllllSI qUAri un peu do hl~. rln la"Rc de rAIs.n et de figue la plupart deshommes. comballant~ et polv-games. sont père~ de famillenombreuse La mortalité infantileest importante et les survivants,mis trés tôt et duremenl IlI ppreuve phvsiQlle de la vieapparaissent comme étant sansâqeA Maznawe. les structures desantil sont 100 W,AMI Il s ollit

Uno mission de trois mol. etdemi lui est proposé eu Kurdis-tan iranien Il accepte.• Je S8/Sa/ors re QUimplique comme.,.qflP mon arro,d ». dit-il. etC pc;1 It' un pfJU /8 ',ol/ille IfU

vpnlre» Qu'il s onvole pour Bag-dad flrakl le 2 juin. Les risQuesQue cela comporte 7 Les mêmesQue ceux encourus par PhilippeAugoyard. Qui è cette époQue.n'est pas encore libéré III le serale 9 juin)Il fouI savoir. en effet. Que cetteréIlion montagneuse (1 000 md'alt,tude moyennel. qui cons-1.lup le 1/6. du territoire iranienet Oll vivent trois è quatre mil-

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~pas inviter à la mobilisa-tion urgente lès médecinsdu monde entier? Avec laFédération des Droits del'Homme, Tonus est prêt àlancer un appel aux prati-ciens français pour de-mander l'ouverture d'uneenquête (voir encadré).

Mission à hautrisque pour l'AMI

Les médecins de notrepays font d'ailleurs en Iranla preuve de leur courage.Leur action au Kurdistanest périlleuse, ils le saventbien. « S'il nous arrivaitd'être pris par les Passe-dars (hommes de main deKhomeiny chargés de li-quider le mouvement in-dépendantiste Kurde) no-tre lot serait la mort».avoue le Dr Benoit Rous-sel, généraliste à Mai-sons-.Laffite qui a passétrois mois ~~s ~bôDitalcréé par l' I ans lavallée de crAlan Mané,o~ux en-fants,1eJeune mè.decin dont c'était lapremière mission me-sure les risques de sonmétier mais il se refuse à

abandonner ces popula-tions privées de tout, pla-cées sous la précaire pro-tection des troupes duPDKI (Parti démocratiquedu Kurdistan Iranien) enlutte contre le régime deTéhéran .. Khomeiny necesse de tonner contre laprétendue l?arbarie duPDKI. En fait, M" Rostokeret le Dr Roussel ont puvisiter les pris~:>nsoù sontdétenus les soldats deKhomeiny. Leur rapportne signale aucune atteinteaux Droits de l'Homme. Ilsy ont même rencontré desPassadars qui refusaientqu'on les libère car Téhé-ran ne fait pas de quar-tiers: tous ses soldatsfaits prisonniers parl'ennemi sont déclarés« disparus pour la cause etadmis au paradis d'Al-lah)J. S'ils reviennent, ils50nt exécutés. N'essayonspas de comprendre: Ubuà la sanglante figure règnesur l'Iran. On sait que Kho-meiny n'hésite pas à en-voyer des enfants dedouze ans en premièreligne sur le front irakien.

Tandis que la terreurplanait sur le Kurdistan, le'Or Roussel comme les au-tres médecins de l'AMI; yJP9urs.uivait sa mission parquelque èTnq'uantêdegrésà l'ombre et dans uncontexte de malnutritionpermanente. Objectif del'équipe: assurer les pre-miers soins et permettreaux Kurdes de prendre encharge, plus tard, leur pro-pre hôpital. C'est à dos demulet qu'on acheminait lematériel chirurgical/~ .

..1entre d.eux attaques desPassadaJs et en priantpour que la vallée ne soItpas investie. Le Dr Rousselforme les soignants Kur-des. Il opère les enfantsblessés par les grenadeslancées dans un marchéde Sardacht, une ville si.tuée à dix heures de marche de l'hôpital. Là encore,il y a eu des pillages et des

Une habitante de Maha.ba.Q, ville dont une grandemassacres. Là encore onfuit et on s'exile car. pré-cise le rapport de la FlOH« les autorités de Téhérancherchent à provoquer

Au KurcliStan.des enfants dénutris QUetentent de sauver les médecins (rallçais.

l'exil de plusieurs milliersde civils kurdes responsa-bles à leurs yeux du sou-tief1 apporté aux combat-tants autonomistes ».partie de la population aété exécutée, expliquait àMe Rostoker : « Khomeinypense que tout le mondeau Kurdistan, même leschats et les chiens, sOnlmembres du PDKI ».

Oui, Khomeiny pense à~out et à tous dans sonImmense sagesse et hautebienveillance. Il a mêmeindiqué, en tant que Gar-dien Suprême de la Reli-gion, que la saignée descondamnés à mort « neconstituait pas une viola-tion de la loi religieuse ».Tout va pour te mieuxdans le plus sanglant desparadis.

Martine Gozlan

/, 1;:

UN APPEL AU CORPS MEDICALo l'enquête effectuée au Kurdistan iranien par laFédération internationale des Droits de l'Homme,tout comme le. rapport que vient de publier Am-nesty international, font état de violations inaccep-tables des droits dé l'Homme en Iran.

la saignée pratiquee sur les condamnés à mort etsur un grand nombie de prisonniers afin de serviraux transfusions des soldats de Khomeiny, suscitel'horreur et la réprobation dans l'opinion internatio-nale. ......

le corps médiCal ne peut rester muet face àl'utilisation des procédés médicaux par de pseudo-soignants dans les prisons iraniennes. Ces pratiquesbafouent les règles de l'éthique médicale et laCharte de notre déontologie.

C'est pourquoi, en appelant à la solidarité de tousles confrères, nous demandons l'ouverture d'uneenquête médicale internationale sur ce dramatiqueproblème. ' .,

PREMIERS SIGNATAIRES:Pr Pierre Huguenard ; Pr lucien Israël ; Pr François

Jacob (Prix Nobel); Pr Claude Jasmin; Pr Henri-Pierre Klotz ; Pr Georges Mathé ; Pr .'Paul Milliez ;

Je soussigné Dr .exerçant à .m'associe à cet,appel

SignatureAdresser les signatures à Martine GozlanTonus - 29, rue du Faubourg Poissonnière 75009Paris qui les transmettra à la Fédérationinternationale des droits de l'Homme.

il manifesto I 28: settembre',iI983IRAN/KURDISTAN/INTERVI.STA

Il La rivoluzione islamicanon esiste'~.Nasce

, . . .

un nuovo Pc iraniano

fi

di Mirella Galletti ,FIRENZE. Nel varlelato panora.

ma delle orlllnizzazloni kurde e Ira.nlane dl oppôllzlone al rellme Ilia.mica In Iran ê emerlo neiU ultlmlglorn! dl agosto un tatto nuovo, latondazlone del Parttto comunutacteU'lran ad opera del Komala edell' Unttâ det mlIItanti comunuttNe parla con Yuaset Ardalan, rap.presentante aU'estero deI Komala,una delle prlnclpaU orlfan~lonldei movlmento kurdo In Iran lnale.me al Partlto democratlco del Kur.cttstan tf.'lran (vedl mantlesto del 5glugno 1983).

Nel corso deU'lntervlsta emergeche queUa che e comunementechlamata .rlvoluzlone Illamica. vie-ne detlnlta dal Komala .la rlvolu-,zlone dell'll tebbralo 197110.La rIva,luzlone ImpUca un mutamento ra.dlcale, ln Iran Invece la rlvoluzlonevaluta dal popolo ê stata contlscatadagll Islam Ici cbe banno assunta Ilruolo principale. Non c'e statoqulndl un mutamento nel rapportidl classe e dl produzlone. La rlvolu.zlone Iranlana, cosl decapltata, ri.mane qulndl clrcoacrltta nell'ambl.to papalare IranlanQ, _la latta delpopOlO kuröo. Per cul 81 puO direebe la rlvoluzlone Iranlana conti.nua nel Kurdlltan, t '

Perch~ Il stato ~onctato " Parettocomunlda dell'Iran? ', La scontltta della rlvolta dei 1979ha Indlcato' cbe le torze (operai econtadlnn che hanna abbattuto 11regime della sciA non avevano unaorganlzzazlone ln grado dl assume.re la guida dei movlmento popola,reo Le scontltte dei movlmento ope.ralo banno cosl reso necessaria latondazlone del parttto comuntstadell'Iran, Il cul programma ê statoapprovato dal III Con$resso del Ko-mala nel 1982. Ma la costltuzlonedetlnltlva e avvenuta alla tine dlagosto deI 1983 con la parteclpazlo.ne dei ,Komala, dell' Unttd det 'milt.tantl comuntstl e dl altrl comunlsUrlvoluzlonar!. Abblamo qulndl da.touna speranza dl alternatlva rlvolu.zlonarla ' per' abbattere Il governoIslmalco. \

QuaI é la strategta per londere rt.voluztone Jcllrcta e rlvolu21one tra-ntana?

Le nostre vlttorle e la nostra esl.stenza nel Kurdistan cl banno DO-sto aUa guida dei movlmento rlvo.luzlonarlo dei popolo kurdo.,Il Ka.

mala svolge una dupllce'azlone: nelKurdistan e In Iran. Per queato IlKomala, come una delle componen-tl del Pc deU'Iran, svolge una In.tensa attlvitA a favore del dlrlttoall'autodetermlnaz1one. 'del popolokurdo e dl tutte le nazlonalltA pre.senti ln Iran. La nostra organlzza.zlone" pur avendo una rpaggloranzadl membrt kurdl, vede una tortepresenza dl. turchl e perslan!. Nolnon slamo mal stat! un'organlzza.,zlonè 8010 kurda, nol Ilamo comu..;nlstl pre senti ln tutto Il paese, an:cbe ae le nostre strutturc aono plùfortl nel Kurdistan ehe. dlventatoIl campo dl bat tailla per la rlvolu.zlone lranlana. Ed ognl nostra vlt.'torla nel Kurdistan ha un Impattodlretto su tutto 11POpolo Iranlano.La nostra esperlenza nel Kurdistanassume qulndl un grande valore perla tutura r:lvo.luzlonedell'Iran...... '

Quäi è Il programm~ deI Koma-~? '

Cbledlamo la tormazlone dl ungoverno autonomo dei Kurdistan,basato sul potere del conslgll, tor.mati da rappresentanti eletU dal,popolo kurdo. Questl c,onslgll devo.,no avere 11controlla dl tutte le attl.,viti cbe 81 svolgono nel Kurdistan.L'eserclto, adlblto solo alla dltesi!!del conflnl nazlonall, deve esaeresottoposto al controllo' del consigliodel governo autonomo del Kurdl.stan, come pure l'attlvltA economl-ca. Inoltre 11kurdo deve essere rico.noscluto come lingUa utnelale .In'I,sIerne' al DerslaDO. ' '. l

..Come valutl la dec1stonedid ,Pn..r. ~ttto' democratlco del Kurdutan d 'J.Tan (Pdk Iran) (tl entrare nel COFU'.gllo naztonale della re,tstenza lnate.me a Bani Sadr e at muJaheltd.ln?

Conosclamo 11Pdk Iran come 11partlto della borlbesla dei !Curdl.stan. Ma slamo prontl a tare un'u,nltA dl tatto temporanea con que.sta rorza fino a quando combattoqcgl,llslamlcl. Secqndo nolll plO Iros.so errore polltleo commeaao negllultlml annl dei Pdk d'Iran 6 statala declslone dl entrarf (I, tal;"plP'tedel consiglio nazianale della ,eSl'stenza. Questo' consiglio non ê cbeuna corrente borlhese.lIberale e Ilprogramma ê antl.democratlco ereazlonarlo. Non vedlamo neHun11emento rlvohlZlonarlo nella loropollUca. Ad eaemplo nega la .epa~razlone tra rellglone e atato, non ri.Fonosee 1 dlr1tt1 democratlcl aile ~-Nerae nazlonalltA, ecc'. "/.

Qualt, Bono le 10TZeche POIIOnDglocare un ruolo nelluturo dell'I.ran? E che ,pazIo possono avere lelaTZe conaervat"ct e dl destTG chesembrano In "presa, quoit Ba.khtlar, Amtnt, ,fahlavt?

Nollottlamo contro 11s1stema ca-pltaUsq,. e cercJ}lamo d~ org~egll operai e 'le altre torze con 10-blettlvo dl dare un'altematlva pre.clsa., In questa lotta, hanna ~grande Influenza le condlzlonl ln-ternazlooall e non 51puO preveder~U'passagglo dall'attualè go!erno ca.pltallatlco kanlano a un altro .tlpodl 10VernO capltallatlco, Ma ê chia.ro che U popolo lranlano non accet~terA la formulone dl un lovornocome queUQ della scll. Nol llamaIlcurl che non aarllontana l'altor-IllLtlva rlvoluzlonarla lfuldat!1 dal Pcdell'Iran ..

.11 partlto' comunuta è (luJtldt l'u'n'ca alternatlva alla .mollarchla.?,. L'unlca alternatlva alla repubbll.,ca capltallstlca Is!amlca ê la tonda.zlone della repubbllca democrlLtlcBrlyoluzlonarla, con la part,eclpazlo.ne phl ampla deill operai e deilloppressi, ,e luldata dal Partlto co.munis ta. Ma nella lotta contro, firegime is1amlco ê phl probablle cbeIl mutamento sara a favore dl ungoverno capltal1st1co che accen.tuerA la presslone contro l proie tarie gU oppress1. Ed è qulndl poss1blleche ln questa nuova. sltuazlone fiPartita comun!ata 51 presentl comeuna reale alternatlva.

E sugII' atutt Irnehmt al. comlglfonanonale della resutenza?' '

E' un governo che aluta una cor.rente. Cbe posso dire? . .

Il Komalq ha relaz(()nl' con al~rlstatt? ','

Purtroppo nessuno stato cl aluta.Questo Indica la nOlltra poslzlonerlvoluzlonarla e Il domlnla dei rap.porti Imperlallst}cl nel mo~~o.' ,

, QuaI è Il ruolo dell'Urs, nel Kur.dlstan e tn Iran? "::'/" .

Con la svHuppo della lotta rlvalu-~Ionarla. nel Kurdistan sono atateeliminate dalla scena polltlca kurdale torze pro-Ilovletlcbe ,e dl appogglo11 regIme lslamlco (Tudeh e Fedayn'Tlaggloranza). Per fortuna e cessa.,0 negll ultlml templl'aPPDgglo 80-'leUco.al Iloverno dl Teheran.

~~lil mimifesto 130 settembre 19831KU RDISTAN/SJRIA/1NTERVISTA

Kurdi senza frontiere.Damasco Iitollerasolo perqhè sono 'poc~i

dl Mirelle GallettiSul popolo kurdo l'IntJrmazlone

ê scaru. Le poche notlzle concerno-no generalmente "I puqtl!~aldl": lerlcorrentl guerrlglle In lr~n e Iraq.Talvolta c'ê un accenno ILlkurdl dlTurchla. Ma sul kurdl dllSlrla per-mane Il vuoto, addebltabl e al lattoche I kurdl slrlanl, sono meno nu.merosl (un mUlone su 20~,4 tIllllonldl kurdl), meno organl atl e almarginl della vita poll~1 slrlana.Incutono qulndl meno t1Qlorl comeelemento dl destablllzzaZ"~ne deU'a.rea ~ cuI vlvono. i',

In ,lm certo seNa I ku I IIlrlanlsono due volte mlnorama ail'Inter.no del Orande Kurdistan deUa SI.ria. La loro eslstenza e If!' ro opzlo.ni sono compresse dalle volte at.tuate dal kurdJ nel paèsl :tmltrotl.E, In questo quadro, Il urdlstanslrlano svolge un ruoldj' olto rile.vante per la sua pOlllzlon strategi.ca, essendo Incuneato tfa urchla eIraq, e costltulsce la na~u, le retro.via delle orR"flnlzzazlonl .. rde pre.senti In questl due Sta~!.

BI puO qulndl afferma ,anall%.zando la storla deI Oran e Kurdl.'stan, che' se 'la clttA, dl' BltIlS' nelKurdistan turco 'conserva le vest!'!gla dl un glorloso passato, 'quando Isuol prlnclpl venlvano accoltl contutti gll onorl alla corte dl Istanbul;se Mahabad nel Kurdistan Iranlanorappresenta Il bracclo armato dellarlvoluzlone 'kurda, se ,Sulayma.nlyyah nel Kurdistan Iràcheno ê Ucentro propulsare della culturakurda, Qamlshll nel Kurdistan 51.rlano costltulsce, la capitale delladlplomazla segreta del movlmentonazIanale kurda,

Sul ruolo del kurdl 'slrlanl abbla.mo parlato con Ismat Sayda, segre.tarlo generale del Partlto kurdo dlIIlnlsira In Siria, una delle cinqueorganlzzazlonl kurde attlve In SIrla.Sayda ê venuto recentemente InEuropa per prendere contattl con Ieforze polltlche del continente.

"A qualf princlpl Ideologlcl al lapt-

Ta Il Partfto kurdo dl alnflltra 'fil SI.ria? ,

ß nostro ê un partita marKlatll _lenlnlsta. Ha una storla tl ave.gll,~-ta. Nel 19S7 venne rondato IIl'artl.to democratlco kurdo In Stria sullebMI del Partlto, democratfco delKurdïätan jn~iraq (Pdk Iraq) alloracapegglato da Mustata Barzan!. Nel

1l1!!5cl fU 11\ '1:181110n8aell'Rla IIßt.'stra e la tondazlone' dei nostro par.;uto che Si ê svlluppato legando lalotta nazlonale alla lotta dl classe:'Abblamo preparato, Il}erreno per,fare dlventare, Il partlto un partlto'marxlsta. E nel terza congresso, ,te-'nuto nel 1973, ventie, agglun~o Iltermine ,marxlsta #', lenlnlsta.~' Imembrl sono studèntt, contadlnl,persane che amana la lara nazlona.'IItA. S1amo presentl ln, tutte le areekurde. , .: '~';:""" ';'1 ~ •

• ", I toO,,'" l' .. i Il' "'"

Qual é Îiz'vö'tro',poitflca', :})Ni','l!' Nol slamo a' tlanco ,dei: popolokurdo. CI battillmo., controila .cln.tura araba., cloê Il plano governatl-vo Inlzlato nel 1962 che prevede l'e.'spulslone dei kurdl lungo la .fron.tlera, con: la Turchla' per una,lar.ghezza dl 375 chllometrl e una'pl'o-fondit! dl ,15., E I kurdl 'vengonorlmplazzatl dagll' arabI. Lottlamocontro Il rltlro delle carte dl Iden.tltA a 150 mila kurdl che si trovano'a trontegglare gravi probleml dl or.(tIne economlco e pratlco. Lottlamocontra le leggl sclovlnlste'che toIgo.no la IIberta.. ',' , "', ' , • ,, QueUo che -noi chledrarrio\ 'ê :li'rI1conosclmento dei nostri dlrilt!' cÎvl:Il, culturall, soclall. Nol non éhle-'dlamo né l'autonomia né l'Indlpen-denza deI Kurdistan 'siriano. Nonabblamo la ,torza, per, dlscutere, Itempi e, I modi della" rlvoluzlonekurda: Solo, In Turchla; Iran, Iraq,Il popolo kurdo puO decldere la ri'voluzlone. >,,' ; ,

, '. . , , • ')rJ'. ,I.'

, Che rapportI avete con'" Dovëfno8lrlano? l ' ,, "":~:I1':Parittô kurdo df8In",trà'dii;St-ria e gll altrl partltl ~kurdl j,lia noprolbltl., dalle / lenl~ m.I\~,yenKo~o:tol-.leràt! dal govern". ~\'l .... " ,\('lh,/..\r A,' dlfferenza deg'1l altrl. partItI,nol non abblatn'o rapportl con" Il re-gime che; perO cbnos~e 'I noml' delnostri dirigent!:" Malgrado questo,nOI,non chledlamo la caduta deI go.verno. Vogllamo che'restl al potereperchê' la' sua' caduta, puO glovaresolo aU'lmperlallsmo e ,al. FratelllMusulman!. ,ValutlambUavbrevol.mente, lit polltlca, slrlanâ: dl 'öpposl'~zlone alle mire," dell'Imperlallsmoche passano, attr'averso Camp Da.vld. ' ,',:,' ,.I:~" ..l \'/' ,'I ,Nol, ~ccèttlamo;iâ';i,oIltICa:I:ésteradel, governo",ma non,condlv dlamola; polltlca., e'Conomlca : .attuata, nelpaese,' the 'mira a svllup,pare la bor-,

ghesla. Blsogna' anche dire che l'at,tuale governo slrlano' ê, relativa-mente' agil alti!' governi precedentl,,II "governol mlgl!,o~e Iche abblam,oavuto, flnors" ", .. ' .'''' " ",.', ':,, La' represslone' ê 'dlmlnulta:: Ab.blamo potuto celebrare l'ultImo'Nawruz' (11 capodanno' kurdo 'checolnclde"coina festa pér la prIma.vera, JI 21' marzo)"con grandi fe':stegglamentl, con ,là' presenza d'I 80mUa kurdl a Qamlshll. Le rehlzlonlcon Il Baa'th e la pollzls.'sono diven.ta te 'amlchevoU negII. ultlml annt:Un esemplo ê dato dalla pubbllca.:zlone deUe due rlv!ste trlmelltralldel partita 'e cloê Tarlg a&h -' aha 'b(ln' lingua araba) e Bang (Iri'lIngua'kurda), mentre Ballan esce ph) tre.quentemente. In precedenza se unovenlvß trovato con una dl' Questepubbllcazlonl 'venlva Incarcerato,mentre adesso viene rllasclato. ,An:chè se la loro' pubbllcazlone e dilItri.,bu:ilohë av'vlene' c1andestlnamente(L'ala slnlstra'det' Baa'th ha,una polIt1ca' dl apertura, verso, le ,corrent:nulonall. Per questo, non pdSIJll\mctare rlchleste masslmallste 0 anèhesolo' parlare deI Kurdistan 'dl SIrla,IImltandocl alla denomlnazlone.kurdo-, pèr non' esacerbare l'aladestra deI Baa'th che ê ostlle al po'polo kurdo. E potrebbe qulndl co.gllere l'opportunltA per .lmporre al.l'ala slnlstra un giro dl vite contra IpartItI kurdl. " "

•• I \'; .'. • ......j ',:',

; 'Qual' é qutnerf id vo8tra ,irateglaverso Il movtmento nazfonale kurdoe, fi monÏ1o,arabo?::" • '.'. '

Slamo favorevoll all'attuazlone dluna Indlcazlone datacl da Barzanne11970. Dl formare un Fronte par,zlale e ,nilZlonale comprend ente tut-te le torze kUrde presentlln Sirla (ela stesso dovrebbe avvenlre nelle al.tre aree de\.Kurdlstan) e qulndl dldare 11via a un Fronte generale checomprende. tutte le aree deI Kurdl,stan. L'unltA dl azlone ,tra le varl!forze kurde put) megllo servlre lecausa, del popolo kurdo. '" :',, La strategla da persegulre ê qUlndl'Ia Ilberazlone e l'unlta. del Kurdlstan, afflnché 11popolo kurdo vivIcome gll altrl popolt deI globo. A Ilvello, arabo appogglamo Il papalearabo nella sua lotta per la liber tA I

11,soclallsmo, e per l'edltlcazlone duna socleta. soclallsta. Appogglaml

I palestlnesl per la tondulone duno stato Indlpendente In Palest!na. )'

de Des•eDlUIIIe

IIlher NoIfe,l'ffIflIIIIIi!f tilIIItIepar d~ slbmes d'tllvflgure, cetterégion est cotnpos« d'un plateau dontl'altitude varie de 1.900 tl2,500 mètr~ml shi'set11 Irs hivers l~ plus rigou-reux ct les èt" I~ plus lorride< Despay.ans pAuvres, des Kurd~ en maJ~rllt, vivent mistrablement dan. depelites mallans construites en pistsans eau ni tlectrlcitt qui rt<istent malaux frlquents tremblements de Ierre.

La Turquie a loujours ttt un heu deprtdilection des stismes. De l'an 565 Illa catastrophe de dimanche, on estimeque pillS de 300.000 penonn~ ont ptridans des trcmblements de lerre I<119atté l'ann« du ,li.me le l'lUI graveavec 45.000 victime< er en 1976, 3.700personnes- ont ttè tu«s danl la pro.Vlllce de Van 10lljours en AnaloheOrientale,

Oe. SCCOIIS<eslimiques rtguhèreseonllllllaleni d'811iter dimanche larlgion lurque d'Errurum Par ail-ICllr<,de< Iremblemenl. de lerre d'inf-gales Imflortanc~ onl tl~ SIgnalésdans la journ« de dimanche auJapon, en Italie et en Afgham.lan.ULE SECOURS POPULAIREFRANÇAIS a ouvert dè. hier unI.ou",nplion pour venir en aide au.familles turques slni<tr«s l.f. don!doivent etrc adre~ ail Secou~Populaire, 9, rue hol.sarl, 7500_Pari, CCP 65437 H Pan' lndl'Iller Tllrqllie

~Ion l'qenee "natlllll, M CInIlftagrkole de Kopllkoy, 1140 km au nordd'Fl1l1rum, 'erait la localilt la plu'l''''' hér \o"anle lroi. corp' avalenld~J~ él~ rellré, de< village< avoisinantEl7lllllm, .. lIlemenl quatre heuresapre' la .ccou,.e et 230 morts ~taienldél'Inr~' dan. la rtgion de Narmanhier apr ••. m,dl. Par .. lieurs, 34 villa.gr< nnl él~ dt!nllil dans la régiond'Hora«an nù lib COIfl' onl ~tlrrtwuv(o ...

L' "nalollf o~. une "IlOlImonlagnell<r rrh pau~. la plus dlffi.cile d'accès de loute la Turquie, e<tS;III« <Ill la faille de l'<<orce lerrestreqlll Iraver<e le pay. d'e<;l en ouesl, enarc de cercle, eo l'aS<8nl par la ctlle de

Des centaines de perso/\n~ cJev8lèiu~Ire contralllle< de pas<er la nuitdehors dan< de< condllinns extrême-menl lIure< a la SUlIe lie l'appellancfflar le< all!orlli, mlhlalles le<;IIlvllanlIl qUItt.. le< nlallon, fhranlles l'llr le.éllme Mal~lé celle "tuallon, leCroll'anl ROIIJe à relust hier l'aidede la ( '"" ROllge.mlemalionale

slnim«, ayanl iml''''~. un hlftlk '0111lur l'évohllinn dr la ,lIllahon, Ildtmeurail d.fhcilr. h'er a,,,.'.mid •.de ,e fallr une .dée de la '"U.I,on

Cinq cenl IrOll corp' avalenl tItdtgagt, de< dtcomhrM dan' Ir!rtJlons allelOte< h.cr aprt,.mldl, maisil ne ,'agil hl, m.lhellleuser.trnl, qued'un hilan Ilmvl<rurr dr< .ulonlt,local~, '1111 e<hmalenl que le duffredr I 000 VI,'lime< pourra Il rire allrml,VOile MI'as,t Sdon un h,lan prOVI'soire, le nomhre de' bles,t, 'rI'" dellh. mais d'mllres l.Oourcr'\)rdiquenlle ch,ffre de I 001l hle«., De lrt,nomhrtulie", perC;Clnnr'\. Irf~ Jlrlèvr.menl hle<;o;é", ont rlr accuellhe, dansle< hôllilaux dTI/urnm, dr'anl le,quelle< dr. fnules mqllltle< nnl 'la.tionnt, hier, da", l'allrnte de nnn .. 1le. de parent. on d'aml<.

Da", ce< hôpitaux mal tqu,pé' l'OU,faire facr Il lelle <lluallon, de< <et ne!de pamque se .onl (lrooUlIe< L'Mielde v.lle d'Oltll, Ali nmd-e<l d'f'r7Urum, a él. enlltremrnt dN",,' el Il"l.lime a rnlraint' drli; gh"~fmentc; rlt1trrain. \'OUp3111 dr l1onlhrrul,r" rllllrf'

Une violente secousse a ravagé hierla région d'Erzurum, en Anatolie orientale

faisant nlusieurs centaines de victimes(JI ........ ~"I dc IHrf. nVltf, dlmantbc malin, dcu. proOlnm conduisant aux villages disstmin6ttnNlUM. 1'.. 1 du pays, ~Ion le. pnomle.... hllan., !\Ill victimes flnt ~t~ d~RaRH9 dan. la région elle< éqlJ1J1e'de secour-dflI dkombm • l'esl el au nord de la ville d'F.flurum, et duno la provlncr de ne pmgre ••~nl ver< ellx que difflc,le.KI",. mil. I. ntl.lrflphe pourrait avnrt fait pluo de 1,000 vlclim ... I~. "'COU", ntenl I a VOICferr« rrhanl Eriurum âorRanl," par l'annfoe elle Crol~.anl RnllRe, flnlllf!rmi. d'envn .. r 4,000 len'", Hnra«all a "~alrl11ent rl~ COII!"'ecte. couvertures el du pla..mu dan' I. r+Rlon slnl'Ir+. : une r~RI"n lr~' l'nl~e oùstvlt un cllmlt plrtlcullhemenl rude, lM'upl~ede ply •• n, kurd .. qulv"'enl dan.deo enndltlon. mlwrabl ...

I ' •• , all prill mAlin, ~ 7 hl' hru"tflcAlr (4 hl' GMT), :\ l'hrure ou le<pa .. an' commençalenl Ù 113llßct leschamps, que Ic .~i'mc a frappé ( rTIlrum, en AnAtohe ollenlaie. line r.gloPfmnlahtre de l'UR<;:- el dr l'Iran,situle Il l'esl de la Turquie, Il 7110 kmrnviron d'Ankara, la capitale Selonl'o''<ervaw;re géologique de Kand,lh,Il I<lAnhul, la <ecou«e a ~It ~valuée IlIl degr<'s .ur l'échelle de Richier. q\llrn comflle neuf, elle< g<'nlopu.. ""C'IIluenl l'éllicenire du '<'I<me en IranPour leur part, le< .périah.le<; amérirain' du hureau de .urve,lIance gtologlque <llu~ dan' ITlat du lolorado,la 'eeo'"<e 'erall "'une amphludr dc'.1 el .on <'p,ccnlre <e .1Il1rrall l'rt. dela fronlltre sov,éllqlle.

Selon les l'remlhe' II1formaliol1\ enprovenance de TurqUIe, la v.llcd'ErTurum, elle-mrme, n'auran éll

lqlle J1eUalleinle, land .. que le< villelde Narman, Ol1u, Pa.mler el Hora.lin, au nord el Il l'e<l d't-ITurllm,aura~1l1 connu de Ir., Imllortanl'dldt', I e rommandemenl mililalle

_~~ l't't_~~~:~~~II~"_l'r_nvmt'~

l'''UOI llC10VFMRRF I<lR1

lM tecWt8llta .. ~lf abénuon.nee.. tamedl S noverilbn!. dan. la rf-"on d'fr71lrum, rl1lpp6e .1 y a unctemaine (tar .n tremblC'ment deterre. le Alliine. ofrlcltllemenl9fOvoqu~ la mon de mille Iml' c:enllrente perwnnêt On coml'J1e enconplu.leu~ mlllien de llan'\-flbri dar"cette r~gjon d&ol6e de la Turquie 1111

shil un hiver rlllIJUreUl - 'If Fr

Mardi 8 noVérHbl'fl 1~8':!l

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de" lemmc~ CI dM enfanlCi,e"eort endorm •.; au momentou hllcrre ß Irernhlé. n'or ..qued(' nomhrcU1!.hommc~ ~falenl\orh\ pl1ur eondlllre lf'ur ..lroUJl('au,< l

I a rn'mll'fe prt'nccupallO" Idc\ ßUIUfltf\ f'e;:t mOll1ftnant de~(' pn~ lIrf'f lJc~e;:ll'nleo;, det.:: l'OU-v("rluret.:: ('I df' l;t nUlIrr1(lIre en ,(ttmnlll(" o;Urr''i,Hltr l 'Aidt ,IOI(',n31lonalc ....('...1 tonllitli-rahl<-mrlll.l(lrUr

ou dt'"i a~r1" de fortune', fAI"dt larn~. dt r'a,,'iQtI~ ou linoleum. Itc; hommt'" c;(' dHendcll1è l'aldr de hilo"" Mill'li le"lroupeau1( dt vBlheili. de \.hèvrM ou dC' moulo"", lInlqllC'r1chr"illir dt' la rcp,lon, um"llhlenl dt .. rr01r"ii I~"11r"

Ilrcr. Ice; rr ....hrlt.he .. lit o;nnl

pOurc:IIt\lICC; liane; Ire; \(llIn~elô

flur Ir'" ""n'lln'Ir' ('I l'nrmé't''n'O"Rltlll rA'" rnt,urr pli Bllrll!

<Irr Ilnr nnll\('lIr "nllU"'c

TURQUIE: LES LOUPS MENACENTLES SURVIVANTS

DU TREMBLEMENT DE TERREI 1rr'i léllerc. a de nouveau

thranlc'Ia /One 'imlqrt'e f lit' l'

Il ren\.t'r ..é tit'" mil,... <tIll (1\ ;lIPnl

lenu dlm:11ll hc ('I pr(l\(1qué

l'arfolcm(''nl dee;: "'llIa~COl\ tlllI.une nOllvdlc fOIe;:. nnl f"4'1111l'

I CC I1l1lnn \ rll'hrr dam, 1:1rt'lIlOn • ((' \(1'" I,,, t.1,hll ft"

armtm('nf CJ'" ,r fcu'Ilkm1(' derTIlt" hll:lO nffrllt'l (;11

\Blt r"'l (Ie 11ll lor" ...t1éJla~r ...cfe... IIIITH'" 1'1 l'lu ... 1.' Cino hiI'''../0" llr 1\1.. I I 1ll1llHllé "'111

---- ----- -- _!._- --

MINA' r' pa. Irr'OId, la faIm roI Ir'irulf,"ltlli. lM quel

qur ]0 (XV) "lIfvlvanl~ du Ircmhlt'Im:nl de- Itrrt 4111a rav3lZé.«"mam.hr. rlue; dr '-tnl Yllla~('''dt l' "nn'nllr ltIll."onde (I .., dC'la '11'1)111'), lInnf lonfrnnll' ... ;\lin 111111\":111 flan_r, Irl!;toup" IqUI, aV("l 1(" m:I1IV31' Itm"".df'lIOu'fulrnt de.. mnnlnpllr\mtnR ..lnl hnmmt'Ii; ri I remrr"lI'11l 'llfl"''' f'nm dce; 1('nll'''

21 .10.1983

Nouvelle off;;;i;e iraniennecontre le Kurdistan irakien

Tandisl que les combats reprennent enft:è l'[rart et l'Irak, la Frq,nceet les Etats- Unis tentent de faire voter au Conseil de .. " ,

~égtrité, un projet garantissant la liberté de natJfgation dans le Golfe.

l'lra~ a .lan~ dans la nuit de mer- nes selon le PDKI s'élèveraient à 340 'plusieurs semäines par certains payscredl à jeudi une nouvelle offensive morts. occidentaux notamment les Elats.

'-::,-:- att~ndue d'ailleurs depuis La reprise de.s combats dans la g~erre Unis, la Gr~de Bretagne el les Pays--n leurs jours eI! Irak.- ~ur le front lra~-Irak surv~ent alors que les pays Bas, la rédaction de ce projet a été. Qrd d.e .la guerre Irano-Ifaklenne et qui oc~ldentaux Ylennen~ de mettr~ au modifiée et le sera sans doule encoreest .dlfl~ée à la tois contre les pomt aux Natlons-l!mes un plan visant avant qu'il soit déposé devant Je Con-~ut,!nomlstes ~ et les forces à assurer la sécurité. du Golfe et à seil de Sécurité. Cette initiali\c a l'ap-Irakiennes. en~ager les d~u~ belhgérants dans la pul"âè i'lféir êC pöùrräfr ne pas

Des comba~ de grande envergure vOle,~es négo~latlons. '.' provoquer un veto des Soviétiques Ces- a':lnoncés d abord à Bagdad puis L Idée mattress~. de ce plan vise à derniers pourront en effet difficilementcon~lfmés quel~ues heures après par placer la zon~ m~tlme et tOilS les ports refuser une résolution réaffirmant leTéheran - se deroulen.t dans la région d~ Golfe à I ~bn ~e cette guerre !nter- principe de la liberté de navigation dansmontagneuse du Kurdistan. Cette of- mmable. Le projet demanderait. en I G Uf~nsive bapt!sée « Aur.ore quaIre » par outre au Consei.l de Sécurité de s'at- e 0 e.Ilran (troIs offenSives iraniennes tacher à « définir les causes » du con- On voit mal en revanche l'Iran ac-précédentes ayant déjà porté le nom nit. Cette concession est considérée ab- cepter aujourd'hui ce qu'il a tOlAjoursd':< ~urore ») vise notamment, selon solum~nt il1dispe~sable pour que l'Inn refusé el la fin d'une guerr~ sansTeheran, à couper la liaison entre les ne rejette pas Immédiatement celte laquelle l~ mollahs auraient quelquesKurdes iraniens et les forces irakiennes initiative diplomatique. Téhéran a en difficultés à conserver leur POU\ oir.

Bagdad affirme avoir réussi à con~ effet toujours demandé que soit Pendant que ces manœU\fC~ten!r l'attaque et à arrêter les Iraniens désigné clairement l' « agresseur" diplomatiques ont lieu à l'ONU. l'lrallmaIs les combats së poursuivaient dans celte guerre. tentait tranquillement de ~on l'ôté denéan",!oins hier dans la soirée. Si l'on L'idée de ce plan revient à l'origine à faire exclure Israël de l'As'emblée~n ~Olt par ailleurs l'Iran. 400 Kurdes la France qui cherche à trouver ainsi un Générale des Nations Unie~. En vall!Ifamens et soldats irakiens ont été tués moyen de se s'lrtir du guêpier dans cependant: la motion iranienn~ a enou blessés. L'Iran soutient en outre que lequel elle s'est mise en acceptant de effet été rejeté hier. MaIS cette affall"Eses forces ont réussi à prendre plusieurs livrer à l'Irak les fameux Super- a suscité de nombreux remou" ci ùlvi~é~au~eurs stratégiques. L'aviation Etendard. Si un cessez-le-feu inter- les pays arabes, dont certaln<. nnt:JOl-Irakl~nne est par ailIeurs intervenue venait - cc qui semble cependant peu mE'llt la Syrie et la Libye. snu1endlent I~mas~lv~ment hier dans la région de probable, l'Iran ayant toujours refusé position de Téhéran, tandis queBanjwlß. Les avions irakiens ont aussi toute médiation de l'ONU - d'autres la jugeaient « pell léa/Isle ').bombardé des positions militaires en l'utilisation des Super-Etendard Le groupe arabe s'est réuni mercréditerritoire iranien à l'est de Banjwin. deviendrait inutile. Si l'Iran refusait au soir pour définir une position" com-

Une recrudescence des combats au contraire un arrêt des combats, le mune mais aucun consensus n'a P'] êtreKurdistan iranien a récemment été gouvernement français pourrait se établi... La demande ilanienne' nesignalée par le PDKI IPartl targuer du fait qu'il n'a rien négligé manque quoi qu'il en soil pa, deDémocratique du Kurdistan d'Iran) qui pour arriver à la paix et que l'intran- cynisme, Téhéran fustigeant l'" ennemIaffirme que les troupes iraniennes ont sigeance des molIahs est seule respon- sioniste» mais se montrant t,ès peulancé ily a quelques jours une offensive sable de la poursuite des hostilité;. regardant lorsqu'il s'agit de III. achetercontre leurs forces. Les pertes iranien- Au cours des co;tacts menés depuis .... des armes et des munitions .

•LA LIllE DELIIIU!

25.10.1983

NOUVèll~~:offensive iranienn'edans '1.:e,1C,b,rdistan irakieh

Les force. ,., DdÎit,~ne~,'ont, dans la Quit 'de dllo:"manche b hutdl~.a6.c1en-ché une nou,.lJj off." •• -ve dans le KurétÎttciIt1lt,.kien. CeUê cittaqu •• U,;présentée. com:me 1.1deuxième phase de • ValFah 4 It (A~ror •• ), l'of-fensive 1anéee la semain.dernière pOur 'contrer lesrebelles kurde.,lra'nlens etcouper leurs llvnè .. avec I

l'Jrak. Les Jraideni afflr-ment'avoir occupé ph ..-sieurs pOSitions bolden-ne8 importantes et avoirdéfait les trd\i.P.,' ."ild... ;nes. Cette •• tltbD .It 'vi-.demmeaU ClOnt •• t'. dlB09-dad. , ': I

, Les forees iranfêbne. Oftt dé.clenché, danslâ nwt de dbl'lOll.che à lundi, la deuxième phasede leu, lleû\leUe offénaive et aeBonter1\r>or'.s,de plUsieurs hau.teurs stl'at60IqÛt. dallsie. mon-tagnes du -Ku~i.tcul, dan. Itnord.oueet d.llt~, a anQOftc',lundi, l'agèftcfè elUcleUe IrQ.:nienne.

Selon Irna, la dewd'mt phalse de " Val Fair. It, Iahe"mercredi dernier, "011 dèvelöJt.pée dans lei 'êOteur. Iltl16' ausud de Baneh et GU ftotd.9ue.t'de Marivon, deux vines Iranlei\:1nes situées à l'extrémité norddu front. Elle prévoyait notam.ment une attaque en tenaillescontre la ville irakienne deHaniwln dont les Iraniens ont

~ris'lel hauteu~eudi._.~ -Leslorces fslàmlques avân-èènt maintenant vers les posi-tions ennemies au sud, à l'est etau nord de Banjwin It, a précisé

l'pgence iranienne; qui a éga.ême~t annoncé qùe les posi.

,lion. irilkienn.' installées surtell haut.ur. de !Calu ont été~onquts •• ~t's .è durs coI'I\.bats qui ötit, Jedt dé nombreU.morts ét' blessès dans lei ,(Uig.adverses. CU' hauteur, .lOftt el.tuées juste en face d. Mdrl.aftien territQire irCl7!ë t,

, L'agence It 'd aillem.qu'une eontr.. .caue lane •••l'aube par.l.ll !rtdtl'ftl a .t.Jilpoussé. avec dé 10ur<4..p.,.'t•• , Touttfo1f"la radlo de Bat~dad Ruti'DI, de IOD 06", quilioUebltv. Itallt.nft. Q I'll 'treCbntèftU' et t.pou ..... La.troup •• "a.nlonn'lI• continueront Ö .ublr l'.lortqu~eU•• m'rU.ftt l, CSéllout.-ltraaio. . ,

, SelOn 1. re,pon.abl. mlmött.keddIe du front nord, CIIU'pet laprle •• 'ô Sagdad, 1•• for~.Î'lrontenft •• el1f1ag6,,* daD' l'ôf-'.AlIYI il Auroto. .oat• lIuptrièur.8 c\ clue di\ilions ..tt 101\' eon.tUu' ••• (lUx deuxn.U OU OUI lrolll ca\lt:lrts dëgardt,nll de ICItévolutlon et dé\'olontaire ••.• L'amplêur deeette nouvell .. attaque, qui s'es'déroulée sur treize axes diffé.rents, est comparable à celleoui a eu lieu à l'est de

B~sso;ah It, a affirmé ce respon-sable irakien.

L'offensive à l'est de Basso-rah, la p!emiére ~enée parl'Iran contre le territoire irakienil y a un ah, aVait engagé présde 80.000 soldats iraniens,rappelle.t.on. _ < '

Selon' un porte-parole ira.nien, Id nouvelle attaque me-née dans les montagnes duKurdistan constitue une• nouvelle action irraisonnée It

'ntr,pl'ille ,par le commande-menlt Üelöl.ft • avec ce qui luirél.t. d. troupê' il après lesemitt".aUc:aquè8 iroldèI1l1é'.

Dhrtclnche, l''telt.majot Itd~'lUe.. Clvatt flnftand qùe lié'lotee. aYdient repou186 l'offen-et,. ldft •• lar l'otmê. Ilunieh'ne, I.udi, ëlCUls ICI régIon dtDdnjwiil, ~ ~OO km ~ 1 edt deKirkouk, importante ,ville pétro.lière du Kurdistan. Les dernillrscommuniqués militairès ira.niens aUirmQ~t, en revanç:heique la nouvelle offensive a pe'r.mis aUx forces de Téhiran des'emparer de 700 kilomèh'éilcarrés dé territoire irakien.

Par ailleurs, on a appria queplusieur' pays arabés out de.mandé au Japon d'usér de see.bonnes relations avec l'hahpour l'appeler à faire preü\'éde.ouplesse à l'égard de l'initiédi-,\ttl qut le prépare au Conseil 'dèlIéc:urU4ldé l'O,N. U. pour inter-dire la gueue dClhl là zonefnorllime du GoUe. -,.': On .indique, de eouid ôrabe

ijdörmée, que cette démarcheèfutait été effectuée auprès duJapon par l'intermédiaire [email protected].

Le ministre des Allairés étron.~ères du Japon, M. ShintaroAbe, s'était rendu cet ét6 enIran et en Irak et avait déjàencouragé les dirigeants qesdeulC paYI~Q.1JJ modération.Dans son réeept discours de.vant l'assemblée général. del',O.N.U., M: Abe avait souUgnéqu'un réglement du conflit im.pliquait que le8 griefs Cl justts et'Qgitimes It des deux belligé.ionts soient reconnus. Il ovaitaj.outé que le Japon attachait,une grande importance. aujap~rt établi par les experti de'''O.N.U. qui s'étaient~endus auprintemps en Iran et en Irakpour évaluer les dommClgescausés aux populations et auxQbjeclifs civils. Cette petite ph .rase du chef de la diplomatiejaponaise aval'- été trés appré.qiée par 10 délégation iranien.ne, le rapport des experts .tantnettement à l'avantage de 1'é.héran.

Derl1ièreme,nt, plusieurs paysoçcid~_ntaux ont élaboré àl'O.N.V. un projElt de résolutiondemandant que là zone m~riti •me du Golfe ainsi que les portsde la région soient placés cil'abri de lea.guerre. Le projet,qui vise ci écarter les menacesde blocus que l'Iran fait pesersur le délroit d'Ormuz, demon.de également qu'une enquétesoit entreprise sur les causes duconflit.

Irak

AMNESTY INTERNi\nONAL~VALUE A 620 LE NQMBREDES PRISONNIERS POI.fI1.QUES EX~CUT~SDE 1978 A1982

PRESSE I

20.10.1983

ment lors d'une mission en jan~en Irak.. cinq cent vingt prisonnier,spolitiquéS irakiens auraient Et~ 0:sassin6s en Irak depuis 1978. En ou-tre, Amnesty cite les noms de centquatorze penonnea «dont tOUletrllCe a Itl perdue depuis leur tureI-tation entre /979 et /981 -, Lespeines de mort prononc6es devant letribunal r6volutionnaire «ne pell-vent jalre l'objet d'un appel et /Haudle1fCes tie sont pal pub/lques _.~

Dans un rapport aur l'Irak. publiE ) Dans son rapport, Amnesty Inte ...ce mercredi 19 octobre ilf fmtiiisI national demande instammeat' aùaur la ~riode 1976-19&2, ~Y, 'piäident Saddam Hussein ~ «pu,.International d~JIODceplUSieurs cas' biler "'" dIe/aration perl(Hlflelle ~tf.de tortures suivis d'assassinat. Ainsi, terdllihil/a tOl'fure en toute ~Reber Mulla Hussein, Kurde de dix:. " tiulœ, pantluant /a protectIOll'.neuf ana, aurait eu un i.èi:èrevE, la prlsollllie;I< ~ IUlpendant Immédla1verge tranch6e et le corps transpercE tement /el exécutionS 'pour dlillspar neuf clous avant de mourir. Ha- politiques non violents _. Bagdad,:mid Ati, communiste, aurait êtE dans sa rêponse annexée au rapport,ffrappE au fouet métallique, sus- affirme qu' .. il n'y a eu ni exleutlontpendu à un ventilateur à hElice et politique ni tortures en /tak _ etenfin électrocutE. que ces accusations ont pour but de

Selon les informations recueillies .. dlserlditer le peuple irakien etpar l'organisation mondiale de d6- son gouvernement rlvolutlon-fense des droits de l'homme, notam- nalre _.

ICENTRE

13.10.1983

FOIRE DU LIVRE A FRANCFORT : APPELD'AMNESTY INTERNATIONAL EN FAVEURDES ECRIVAINS PERSECUTES •

L'organisation de défense des prisonniers politiques AmnestyInternational a publié mercredi à l'occasion de la raire du livre ~Francfort une liste des noms de 152 écrivains, journalistes et édl"teurs de 31 pays, arrêtés, assassinés ou qui Qnt « disparus Il pOUlle simple rait d'avoir exercé leur droit d'expression.

Am nesty a ainsi cité le cas du journaliste <:hia Thye. Poli deSingapour, arrête en 1966, et toujours e~ pnson depUIS,pOUlavoir écrit un article « prétendument subversIf »• Par ailleurs l'editeur Turc Recep Marasli, directeur et r~dact~ulen chef de la maison d'édition « Komai» à Istamboul -quI. apublié des œuvres sur la situation et la culture ~e en T,urqule-purge actuellement en Turquie u~e peine .de 19 ans d~ prison.. Ilest accusé, selon Amnesty, d'aVOir « affaIbli la conSCIencenatio-nale » du pays par ses publications, ,. _. .

Amnesty ajoute rtle sä liste était loin d',être exhaustive en précI-sant qu'il était très diffiéile d'obtenir dc!s informatioDs sur lesort des journalistes êt ktivAins l\1teta sans mettre en dangerleurs familles, comme c'estllÔtammenl lè cas en Iran.

NOVEMBER 1983 Volume XIII Number 11amnestyinternational newsletter

Iraq: Political executionsand deaths under torture

A/ has appealed lor an end topolitical executions In Iraq andhas called on the govarnment toconduct a thorough Investiga-tion Into reported deaths undertorture.

The organization has thenames 0/ 520 political prisonersreported to have been executedsInce 1978 and It has asked theIraqi authorities to examine 23cases 01people reported to havedied under torture since 1976.

In a report published on 19October, following an A/ missionto Iraq In January this year, the

Torture andill-treatmentA' ha.. frequently senllhe traql aulh-orilles Ihe name. of lorIure vlrtlm.over Ihe yea.. and provided delallsof whal happened 10Ihem and whlrholndal ajtende. were re.pon.ihle for10r1urlnRthem.

The governmenl ha •• eldom replied-and Ihen ollly 10 dl<lIIi"lhe nllegn-tinn~ 8" uni rue

l>urinJl Ar" lanuarv IQRl mill'lIOn, illidelegale< wer< lold lhal eomrlalOl. oftorlure Rnd ,!I-lrrutmr-nt had been IOV("11-

ligaled and glll"V offic,al. pUIII.hed-hulAr ha~ rcct"lvcd no cvidtnloe of Ihlc;.

In 11'1 rrplv, Ihr IrAQI (H)\IernmenlorltT"IO mv('c;llJlDlc Ihe IIlclivlduol allf1la.I,nn. nf lort",e dncumenled in AI', 19RITerort rraq EVldtn."e of lor/lire, ir thevictimlii, interviewed In exile by AI, areidrnlirlcd and returned 10 Iraq.

AI welcomr'l the governmrnt''1 'lIstedwillingnelj;'" 10 inve'ltigale lorture allega-tions tUIl may not divulge the name" ofthe 14 \Iclim" whO"t C3"e" fe;uured 10 Il''19MIrerort on Iraq Ihe vIctim, a.,ked forIheor name< 10 he withheld for fear ofrtrlÎ"al<:. allain"t Ihtir famll1t .. ::md Afrtl1Ulln .. hound to f(,"prel Ihtlr req1l(''>'"

lIowevcr. 11rI.; laie ..' report namt ..oth('r victim" who"e ca ..eli Il ha" In thepal.;l broullht tn fhe iraqi Aulhonfie .. 'nOlkt wilholll AnY r('~pon"t "nd Ihe(lr~R"i1Rti(\n AJjERIOflrRr .. the llovCrUmeOl10 mvr"1IJj!3te thrm :md make thr findinll"ruhhc fhry IOdude-

• Re"', Mulla Hu •• ln. an Iraqi Kurd ofahout 19 who reporledly d,ed underforture "ume lour day" afler 111<:'arre"t In

April 1916 Hili hOlly wao;; returned hl hi"fllll1llv 10 l..SIkhn on 2" Apnl-Rpraren1lvume lHuh wrrr IInhrdcll'd 111Il. nile ni hl ..t'ycl.; ha" hctn 1l01lRcd 0111 ami hl" P('OIIicut off AI a..kcd Ihe ~overnmrnl aholllth~t..£a_e;,ein ebrusI IQ71.

All llama Sallh, aK,d 12 ... hi. hndy I.I?pnrled ln ha.. ~n hand.d tn hl.ramlly h.dly m.rked h) tnrlnl? .rlff h.h.d h... n delalntd ror IntffroKallnn hv..... nrUy rnn'" In .'.hman l'IR I.

organization says the proceduresand findings of any such InquIryshould be made public.

The report urges PresidentSaddam Huseln to Issue a per.sonal statement prohibiting tor.ture under all circumstances andto introduce safeguards to pro-tect prisoners.

lt also calls for an Immediatehalt to executions lor non-violentpolitical ollences as a IIrsl steptowards total abolition, and saysspecial courts set up In Iraq to trypolitical cases do not guarantee

• Adnan Ahd al-Jahhar. a ynung man..aid to have hrcn a "friend" of theCl'mmuml.;1 rany. I.. reporled to havedied ona Ilaghdad 1100r"alnn I Ocloher191M afln heln!l tOrlured ln CU\tooy He." "aid 10 have' hren healen wllh trun-cheon .., hunfll upl\ldf' down and 10 havehad a Wife m..erted lOto hl" anus A fa..ked thf" ~ovt'rnmcnt aholll hic; ca ..e inFrhruary IC/7C/• All Homo Sallh, a 12-year-old IraqiKurd from the villailc of la'aferan inSulalmallivR Provlncc, wa~ arrte;,It'{1 on2~ rehrunrv And detAmed for IOterrOflO-lion RI Knrnd:1tl.h "C'i..-Urlly hcadqunrlenOn ~ March h .. hndy" rtrmtrd 10 haveheen r.. uroed In h.. family hadlv markedhy tort lire Af a"ked tht' ~overnmC'nlaboui Ihll\ ca\c in Novemher l'IR I

lht govcrnmcnl' .. reply 10 AI' .. newreport '\trc .."e.. lhal ..u ..pccl" are de1alned'" officiai rohee "Iation .. and are entitledto contact their relative ..., appomt a law.yer and he <een hy a doelor

Af ha .. uT!led .he government to lOve ....

logate the ca'", nf 114 peorle who arereporled 10 have l1ee" arrested hv Iraqi'\etllntv fnrc(''' hf'lw~n IQ79 and 19M2and whow tCIl:" "lalu'i nnet whert"ahout ..remsl11 ullknown to their familie"

AUhouah 'hr .''''AlI £.ovrmmrn' hliOli....pfaff' ... v \I,roqvrl .ha. lorturf' 10ljprn-hlhlfrd hy Irllf'! law, Af T.m.I"" ('nn-("t'rne-ft Mt'AII'o4' thr au'horUff''' "ave_alu"n no df'nnitr "tl'l1"aRBln.... torlun-,apar1 from 1..",nlnR Il ~rnrral order fu_hr wcurltv furt"f''' that pr0lM'r pro-('t'dure.. "hnuld tir fnllowrd and Il

warnlnlt th.t thf'lr powef"'ili "hou Id not.... h" ......

A' ("fJn'dltrr.. th.t Ihrrt' ..hould h~moTf' thAn II mt'rr If"ltl' prnhlhUion nftorture. I ht'Tf' o;;hould M rulf'Ci ahoutaCCe"ifi to pri~nrr": and ""Iulatlon ..about InlernlRation melhodl;; "uprr.vl~lon (1f Intrrroealo" and pri'IDnwarder,,; medical tre.tmrn. andproper dfK'umt'ntallon; 'hr t'ondltlnn"rnr adml .. ahlllly In ,viden ... nf .Iale-menh made hv prll;Onf'" und.r In.er-r0ItB'lon; Invt'",IIR9tlnn of romplalnt ..of 'ortur.; and prowcutlon of 'hf'rulprll',

Special courtsA fi" gravelv lnncerned ahoui the u"e of'l;.f1eual court" 10 Ir~lQ-"uch a" the Revnl-uhonary COllrl-.whICh function d.ffer.cnlly from ordlO:IrV cnmll1al enurte;, anllv. ho"r I1r(ll edllr("~ do n01 proville- t hr

fair trlals and should be aban-doned.

The recommendation. _resent 10 the government a"er theA/ mission had had talks withIraqi officiaIs between 22 and 28January. It met government min.Isters, the Attorney General andthe President of the country'.Revolutionary Court_

In a 18.page reply Included Inthe report, the Government ofIraq says there have been no pol-itical executions and that thelorture allegations are false.

leglll safeguard. requored hy bolh Iraq,law and th~ International Covenant onClvll and Pnhtleal RighI<

The Pre ..idenl llf (he RevolutionaryCnurl Imformed AI' .. d~le8ate' in Jan-uary thl" year thatlhe cour1'!:; Judgr .. "'erealway' mem""" of Ihe ruhng Oa'lh Partyand thallhe Rrvolutlonary Courl. unhkeordmary court ... mlcrJ1rcl!:; the law accord.in~ 10 Ba'th Par1y prmciple~ .

I ":11" In 'nI' lI.ptclal C<lur'~ Arr "lImmnrvAnd oflto hrhl ,rr comrra n1crc art'..Iflnltenl re"tricllone;, nn Ihe rlfthl tudefcnlr And II1('rt' 'Ii nn ullhl of appealloa hlllher (Oliff

Death penalty

In a memorandum to Ihr ~overnment of~1ay 19~' A ( ell.preo;;"ecl(h"qUlel bu..H1"e"Iraq 'illll prcwlrl(' .. the tlealh penaltv ,for:1 wide ranllc f,f cfllmn,11 and rohllraloffemc"," mHI het.PI1 ...e "htlmlrrd" nireorll'" Arr t'ltcllltrd {'vcrv ve'ar. mo<:.llvfor P(,htIUll nffener"" .

In I....reply, Ihe (t0vernmrnl qur"tu1no;;.'tf'o;; Allrp,allofl" and "ay'i IhAtltlC~re h~1\ft..'h('cn nn execution!:; ln Iraq felr pohfl\-AIrea"O""--lt "ay" thr impnllillon ni Ihrdealh rcnahv for polltlt al AlllVltlt"\ hvolrlllt'1rr" nt Ihr Ba'th l'arlv 1\ Iwl a !cjZl'Hilair UHlIiCfor A ('" tontern

On 12 lune 19RO41 puhh,hed ah,. nfthr nameo;; of ~~7 Inull" reporte.ltn haveht'cn C..fillltd o\rr 8 ',,(l.\'t'3r perIOdhrh\('C'11 I(n~ IQ7Q Tht' munc" IOdudrdlhno;;t' ni IJlIlt\uhmh IIHlf~rd wirh hlP.hIrr",,"", polllle31 ,!Cllvl!\ 111 the armed'on ..1"", rolllll..al or "Hhlary lI1\olvem('nl111 IhC' KlH(ho;;h Oppfl"llInn. hnt--t'r\' and('cnnnnlll r"plonagr, ml'nlher"hlp of, 01a""oclal1on "j'fh. IIlellal pollttcal partit"ancl nlher 1III"IlAI"nfilICal 31'11\'III(,"

I he~c pc<'pk wrrc ,('ported 10 haveileen Ilteet (,Ither hy Ih(' Rcvolull('nar)Court ln naf!hdad, Iw a mllltnry ('C1url,hv Iht' o;;;r<,( hit (mlft of Klfkllk or hvothrr ""<'l'Inl CI,urt .. There me otht'r rtf.("Trnec" If' dt'Blh "entence" raco:;cd ln Iraqhcforc anel aftrr 19R(l ln 11'''i annualrrf"(lrt'" I

( .......... Saqqez

,.......)•Klrkuk .,.

\. .Sanandaj,J,....

\ IRAN)\.

"'-"

)

Iranianattack\ ..

"-1RAQ

Baghdad

WC4.lpon!l and BpBreti began to amve inTehran, through wllel or oouth Korea.

The KDPllmd boon expecting the attack.Thtl party'1l Spl.Jketlnllin in "~urope, Ha&lllßl:!WZI, pMIl1.cd Ù'le offenSIve, which, het>I1Jd, wuuld l:lUll to qmde up Kurdt~-omt.rl.Jl1ed arelll:I of lrun and open a northernfmnt With Iraq.

In Ule event, !!Orne 15,000 peshmergall(gwlmlla fighters) of the KDPl and tJleirlrw.li allies, the Patriotlc Union ofKurditrtan <PUK), faced an onslaUbrht by160,000 troops including the IranianAnny's 64th dtV18ion from Orwnieh, the~th division from SananLùv, two otherdiVÏl:lions, contingents of Pasdaran (rev.olutionary 'guards) and gendannie andnu:mbeJ'B of Musoud &rzani's Iraqi KDP,wluch is now allied with Tehran.

GtUlzi was open about the K.DPI-PUKlinks, but denied tlllit this extended to anyundeManding betwetln the KDPI andBaghdad. recalling that the Iranian Kurdähad volwlt.oorod to fight alongsideKhomelni's li)f"œlj when lnJq first attackedIran three Yeartl ~o.

HasIlün GlUlZl, a grnndson of GhaziMuhwllnU1Ù, who Dtlt up Il short-li- ..<JdKunbld1 republic in Iran in 1945-46, is stilloptJmlHtic. "Despite Khomeinl's etfortB, wel:It.iU control Vw.lt llJ"CWI of KWÙllltan withour OWlI HChoull:l, hOIlPltlilH, wurtB."

But he iM awar~ of the Kurdä' hmitatioß8,and dIe impotllllblhty at present of w1ifYingKurdtah groupa from the vanoWl dl1ferentstlttes in which they find thellllltllves.

"Our st.n.lggle 18 against Khorneini andwe do not want to become involved in thettffuirs of other OOWltnetl," he irUiÙ:lts. "W.,don't raJ.Ile the ÎHI:lueof a Greater KWÙllltan.We tight for democT8CY in lmn." 0

.•Lake Rezaiyeh\ //'r ......_..j.,,'~ '"

."

Fulvio Grimaldi visited therefugee camps built in northernITlJq Ji)rIrlUlian Kurds who hadJlL'dacross the border, and talkedto Iruqi and Kurdi::dl oflicialsabout their sub88quentdestruction in IrBl]'s 'Dawn Three'atuJck.

.Irail's summer offcrulive against Iraqi

Kurdistw1 was eventually beaten backby lruqi counter-att.a.clui, but not before thercli!goo camps ~t up by the Baghdadgllvenunent for Iranian KW"d8 had beentoÙilly deHt.royed.

Scvcm! camps had been built along theborder north of Irbil In the mountainstlmund ~ Omran and Rowanduz. Thesep,,?vldtld 8ItJlCtuary for sorne 20,000Ku,ù1Hh women, children and elderly whohUll fled from lntn as a remIt of earltergovernment attw:ks. But they alao shelteredÙlt., l'\lnunand of the lmruan Kurdish11elllUCl'tllJC Party (K.Dpn, wluch had fullCll/tu'tll of their mtenU1Ï aànuruöb'tttlon.

J,rUlII ofhœrs supervu;ing supphes for thtlCWIl(ld nwdtl no attempt to tude the extent of&j{hcùuj'!1 lTUIJt.llry I:lUpport fOJ' the KDPl.<?olWIllltl of he~tVlIY~luIPptld KurduilihghlA:i'I~could be seen euch night returningtA. 1mn With fOOd, modlcal supplitlS, lightunIltl and ammuruUon.

Jn:tJÙI "Dawn 'lhroe" operation in Julywul AlI~UHt III sœn in Baghdad 88 beingrowet'y hnktld to the hqwdation of dleJmruan Tudtlh (Commwülrt) Party a fewmonÙl.., w.-Iter. lmqi offiCIais BOO this lll:IWlll:llullgton'I! pnœ for tacitly IlupportingD/twn Throe. "All tlllit nmUers for the US isto prevent, lit all COtltB, the lnuuanIllvolutlOn from falling under the oontrol ofÙ'le. aJltl-unpenahHt lind llOCUlür left," lrli4iFOTe1h"l Minister Tariq Azt.z told l'IleA1.J<idle l!:nst.

'BIt' US, the lraqill claim, promised tobttcl( the lrwùan Ilwruner ofleJl.~iveprovidedthe Tudeh Wlll:I elimuwtOO, and U8 BOOnüBÙV.! ! lInti-'l'udch operation was over US

Dawn Three:aD10untainraid

LE MATIN[) E p A R s

18.10.1983

LESKURDESCONTREKHOMEDß:L'AUTRE FRONT

/. 'hmn me qui diri!l(' d/'lnn:Q/lUll' n' /I n.q /11, nS,Qi.q /.('.1U'/' du. Knrdiq f.an irnniRrI,A hderhmna.nt' Ghaq.qp,m,blml, 1l/'rmS.fairr' flp.lI,sml(fu. {lOK/.!J 'e:rplÙlllC pm/.r.1R Matin.

Cot. "cn'~loll q•• B'ad"vou. .td. na.nd~ ...... nl otmllll.I ...... al ?

NOUli n'avons reçu aucuneaidr du gouvernemrnt irakien.Ni d'sucun autre gouverne-men! d'aillcun,Vot.. a .. an... tlnn ptlrtJdpeaa ('0_11 n.llnn.1 de I. rftIs.f.nct qui I1Isw_hIr roat"khomrlnl din.... n".nl ..lion. dnnl ~ Modl.hoddln d.poaplo .1 d.. .......nnlllliiscomme l'.ncioft p~.ld.nt RooiSadr, AVf7"VOII' If' MntllDfnfquo vOl .m" p.rta •• nl pl<1_mrnt vntFe Pilin. de var g,' •••• nlr d. l'inn ot da I(unll.t.o Innlen ?

Nous o'8von1 aeceplid'enlrer dan. cc Conseil qo.dan. la mt.ure oi, Il ateept.lten relour noire douhle motd'ordrt : dlmocrAtte et auto.-nnmie, Cf qu'. raU M... oudRajavi, le dirileanl ein Modja.heddin O'au!Ft part, I. LNRrtconnaÎt M, Rani Sadrcnmme le prkidenll~gltim. del'Iran, 8lorf; qut' du lemp' où Il~Iall prt<odenl d. I. R~pllhll.que Islamiqur il A IIltni laRurrre contre nou' (rhl nou.po.. U d.. prnbl~m .. , mai.noull Ivnn, eRlim~ que Bani~adr, .y.nt diciM de •• Jnln.drt il'opfK"ition, avail tn raitralli~ no. "",i'ion ... non 10contr8freLI dimonollo n'.n .... t. PlImolall ont' Idh neu't'f PD Iran,A.. nl I•• hat. du eh.h. kho-mtlnl .o,sl prom,"." ladlmocnl". N. ent.n •••• _l''' qu. "Hlstnlre .. ~l' otqa. los minorilis no .. Iont PlImlea. tnU"",, d.oo "Inn ...d.m.l. quo d... coleld',ulnard'hul ?

Je crois que les leçot1! accu--millm .u cour. d.. annmr~enles ne ceron' pali perduee,Qu.nt • nou., les Kurd .. ,nou, ,«,mmes aujourd'hui leemlt~ux or(lanj,~~, l''Ohlique-menl el mllitalrtmtnt Le,• v I ____

ri rtltleronlla meilleure gluan-tit pour l'oyenir du peupl.kurde

Nnu. .omm" loin d'hFtd'accon! ..ur IOU' avec nOlIalli~ mai~ depui, dtuX an' quenfltle; C(l('l~r('ln", nOUJ avon'arprillt :\ nOllilt connairre Certesl'orgam,,"on d•• Mod,.hed.din, bien qur rholUllonnaire.rs' rond"" .lIr l'hlam el plu.particulièrement le chii"nk.alors Qlle le POKI .. I [email protected];allon lalque ravorablt'1\ la s~para'ion de la rcliRion etd. l'l'laI Mai. pour ,.mOmtnt 00119 mtnon" enwm.hie unt Intte cane merci contrtle riglme de Khomeini.D'autre part, Ir proRt8mme duCNR nou •• "ur< el la démo.cratle J'KIUT l'Iran, ef l'Autono-mie pour le Kurdle;tan. ( e (on'de.. raltiOne eu(ri'iant~ pourqUt le PDKI rtele el nlilite au-.el" de ce ( Clnwll

Pour PevrOlr, je prnlle quesi ltc droite de'" nationaht~ etdtll; minoflll, Ir8ntenne~ ..ontatn5i reconnus dan... un Irandémocra'ique, it n'existeraplus 8ucun danger

Prnp'" ........ 1111.p.rOrm.'" KflUrhntrt'f

Mliln' kravelz

coup de owmp:1thit pour leJX'urlr kurdt nt nOUli avone;un hfe;oin vilal de c.'ommum-quer ",vt'c l'utrntnr Si unf::'at n(lue; orrre ("('tit JK'I"e;lbi-h,f' ~an~ Cl)lIdlllOn rrt'alahle,nOI1"O:J('('eploll'i. (. 'e,"' Ir cas duRtlUverOt'lIU'nl irakien. D'aune-pari, et !"Irak el nOli\'; unnhalIl)n~ le rt~lmr dr Khomrtni.N(HI~~nrnanf''' dont.. ohielllvemt'nl du mrmr clÎlt de I;) haa rI-(,3de, mal'i nnu" nr lUlU"hai.10"" P:1ili cnnlrf' Khomrim pourle ('flmrtc de l' Irtlk Il Ya doncloo("érallon entfC' 110U", etCIIOI'{ration légltimc de nutrepunt dt' vue J'lUllliilllleIe mou\-c.l11('nl de hhtratlOll natlunaled('1I;Kurdr", ll'lran Il'rn IrOllvelavml\t

rAret que nou. liommt .. unroui d"'mocrRlique el noue If'prolIV""" 'oui le monde 1aÎlqU'Ali ~ul(hl;'ßn iranien. lePUk I t1' <it Inm In (mee prin •l irAlr Mni" Il v s mlintenontrllJ"'f'tIfilt nrp:AnJ"altonS AUJ(lIuhll;lan ir:mit'n, kurdte ounnn kurdee;, qui onl de~ poei-tinnllt dlrrért'ntC" votre contrai~res amI' n~'re" Ellee n'en txer.{"e-nl ra" mOlOilt leurs actlvltéc;IIbremrnl et ne stlbie;~enlaucune rlopr~sion de noire"art VOll~ ('onnai"i~7 notre~Ioltan' alltonomle pour le"urdllitan. drmocrßl1e pourl'han Ctllt df'uX t',illcnce~ "ontpour nous mq.parahles

VOl adnrulrn yq, Itt1IIIPIIId"l.. ,.. «-.00'" d. Bill'd.d» danCi Il lU"", ('onlfrl'Iflin. Qu,II" ~nf V05 ffl.-flnnfl IV" Ir aou""rnrmrn(Inkl"n!

~n 000 e.~cu!'on'. Voilà eeQu'e'il devenu l'Iran è quel.que", moi" du cinquième anni.versalre de la Rtpubliquelelamique

r.co • an l'' bU.n, n. vna...rlv"loll l''' d. pon.. r qu. I.fillm. du .hab, '1'''' lout, Cfn'~t.1t ptI.•• 1 mal?

Non Il C'tl vrai que cc qui ~pa"'''t aUJourd'hui e'il hlen plrtque du tm1p" dr l'anaenr~aime, que la dlclature duchah, mal~rt' tout, re"Pf'Claltcer1alßCIIii r~p;If!e; Mai", nOli'l'avon,, eomt:tauue pendantvmg'~cinq Ans el nOlls ne larejlreliOnS pallj. l.a liClllr alln-

-"allvt' l\ la dlctB'ure, cellr durhah comme celle de Khomeinleu la dlmocraue.

Vou. n'.nr coui d... ~~lerrll ,rr,•. Vnu. ff .. m'mr l'u,,dtll rlrrlI mnn.,mrnl, de Uhf.."1100 d.n. ,. Il.,. mond ••m..Urt Il (f polnl l'n('..nt ... r I.d#m... nll ....

18 (flltrre ("onlu. "lrrtk {':e;lda ne une imra ..~ (olalC'. 101l1f"le.. orrrlmv~ de "hnmfll1l nnlrchoué la gutrrr lon"C noulltdrvlcnt de phi" rh plu~ "an.p.lante et dé\'ac;lalflle I alt("~ lecomrie 2 mllhfln~ dl." ,Hn8Ié... dr" frt1lalße'i. dr l1u'"('r<;dt mort .., de hh:o"lItb., de mullIls, des fllllle" II1l1oml'l,al,l,...,l 'Irnn c('mple alll"lluJ'hlllplue; dr .5 million" d(' l hi,meurs, ..oil12,i fl;'11 d(' la POPII-latlOn lutal(' 1\ lJlIOI II fautajouttr r~h"('nct' de Inulc\';libertf< r41h11qUt el mdl\!dllellr, l'Im-nllf' (llIOlidi,.nn(' fila dl~nn~ humaine, Ie'i Jnl!trenct" cf Ir'" Teçlncllnne; A la vu'IlIlV~, '''~o;tif WI') oon rrle;tmI1U'r!lt puhlullIC\,;, pille, tI,.

Gu ... dcms la gu.... Int_lnable et cruelle.guerre oubli'" aual, celle que Rublnent I... Kurd ...d1ran depulR plus de quatre one n'a que rarementl'honneur d ... manchetl .. , Elle oppœe une dizainede mUUe", de p ... hmergas b 200 000 1IOidate et gar.dlellll de la R,holullon déplchée par TéMran. Leetroupetl gouvernemental .. occupenl lee ,,111... kur.des, lerrorleentles populatlollll dvlles, contraient I...principales vol ... de communication. Pourtant ell ...encalnent de plUll en plua mal les coupe portée parla gUlirllla kurde au point que. aelon dM Informa-Ilona r<kent .... Téhéran auratt dkldé d'évacuer plu.aleure réglollll au nord du Kurdl.tan pour limiter leepert .. ,

L'enJeu de la gu ... ? Le œolt pour I.. Kurd ... Ira.ntellll b l'autodétermination dallll un Iran fédé.al etdémocratique. Abde.hamane Gha .. emlou. aecré.taire génénal du Parti démocrate kurd.-1'Inrn(PDCI, la principale organlaallon de la réelRtancekurde, explique au Matfn I.. rollIGIllIdu combat qu'Um.... aual bien pour lIOnpeuple que pour I enaem.ble d.. lranlellll. Démocratie. lalclté. autonomiepour I.. mlnorll" national .. : ce ROnt encore deRId'" neuv .. en Iran. Ghasaemlou aseure qu'elleRUnl.ont par l'emparler.U: MATIN. - von. maint.. Avon. lan~ un ap""l à la ~r~v."I .., plu. d. qUI'''' ln. qq. IJfn~'Ale il Il tir lôUlVIunQm.001 romb'''r7 plr In Inn... memenl d..n~ h..llllr" leli \ IlItliIr ~I .... d. khnm"nl. M., •• i kurei.. C.. , I. ,tRIme Q'" .. ,1ft pmrt.m.tlun. ","'r~ dl RUJourd'hUl'ur ln clHrn'\lv(' riftlnl ....l. Il n' • ., •• ",,,,,,.1. vno'l nom (1111AlI8(tnnnlt• niRnllr. Nllnmnln., l'.rm,," I," dlv... _1.0" d. "oppn.l.ft llWran ocralN' .ou.n I" .'nn Inn"nn, lin' Il plnel'II",m.. kard", ,nf dl.pow d. rrprtw•• nnnnu t. rhlll' prn-forr.. Inromp.nbl,m,n' rh.IM d. kholllflnf, Nnu.... phlfU"" •• ,,"v/Uft! fa nom- ron".lnn~ qu'il t'1IIl'.(0)OU"brt ,f fn mlflml. Pt'nwz.vnu. ta pl.~.p6uvol, ,Icl ••• r '"nll',mp. Il r"lIt d'shord rapptier que'More? peu de dirip:rsnts ont t1r 3U""1

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AGENCE PRESSE

J:~~478 4 0217 FRA IAFP-DS12'lAN-KURDES FU1

UN PROJET D'AUTONOMIE POUF' lE KURDISTAN IRANIEN. APPROUVE PAR lAESISTANCE NATIONALE IRANIENNE EN EXIL

PARIS. 3 NOV (AFP) - lE SECRETAIRE GENERAL DU PARTI DEMOCRATIQUE DUURDISTAN D'IRAN (PDKI). M. ABDUL RAHMAN GHASSEMlOU. A AFFIRME JEUDI A PARISUE lE CONSEIL NATIONAL DE lA RESISTANCE (CNR. OPPOSITION EN EXIL) IRANIENNEVAIT APPROUVE lES TERMES D'UN PROJET Ô'AUTONOMIE POUR lE KURDISTAN IRANIEN.

CE PROJET DOIT. SELON M. GHASSEMlOU. "ETRE PROCLAME DANS QUELQUES JOURS AARIS PAR M.MASSOUD RADJAVI". lEADER DES MOUDJAHEDINE DU PEUPLE (GAUCHESlAMIQUE IRANIENNE) ET CHEF DU CNR.

QUATRE POINTS DE CE PROJET SONT JUGES "TRES IMPORTANTS" PAR lE PDKI. A dit• GHASSEMlOU. LORS D'UNE CONFERENCE DE PRESSE:

- lA DELIMITATION DU TERRITOIRE KURDE.- lA RECONNAISSANCE DE lA COMPETENCE DES AUTORITES DE CE TERRITOIRE

UTONOME. .- lE CONTROLE PAR CES AUTORITES DES FORCES DE SECURITE A l'IN1ERIEUR DE lA

EGlON AUTONOME. ,- lA RECONNAISSANCE DU KURDE COMME lANGUE OFFICIEllE DE lA REGION AUTONOME.SELON CE PROJET. A POURSUIVI lE CHEF DU PDKI. UN CONSEIL SUPERIEUR DU

URDISTAN DEVRA ETRE ELU POUR ADMINISTRER lA REGION AUTONOME. MAIS TOUJOURSANS lE CADRE DE l'ETAT IRANIEN QUI RESTERA SOUVERAIN EN MATIERE DE DEFENSEATIONAlE ET DE GRANDS INVESTISSEMENTS.

SUIVRAFP 031847 NOV 83

RFRRA0479 4 0262 FRA IAFP-DS8SRAN-KURDES FlT2-DER

UN PROJET D'AUTONOMIE •.•PARIS - CE PROJET. A INDIQUE M.GHASSEMlOU. APPROUVE PAR lA MAJOAITE DES

EMBRES DU CNR. N'A PAS ENCORE RE CU lA SIGNATURE DE l'UN DE SES RESPONSABLES ••ABOlHASSAN BANISADR. ANCIEN CHEF DE l'ETAT IRANIEN. QUI, NOTENT LESBSERVATEURS, AVAIT lANCE EN 1980 lA PREMIERE OFFENSIVE GOUVERNEMENTALERANIENNE CONTRE LES AUTONOMISTES KURDES.

M. GHASSEMlOU A INDIQUE D'AUTRF PART QUE LES FORCES GOUVERNEMENTALES. QUIOURSUIVENT UNE NOUVELLE OFFENSIVE AU KURDISTAN DEPUIS LE 17 OCTOBRE DERNIER.

'CONTROlENT TOUTES lES GRANDES VIllES, lES AXES lES PLUS IMPORTANTS DE LAEGlON ET ONT PRIS QUELGUES VIllAGES".

lES PESHMERGAS (COMBATTANTS ~DES). A-T-Il SOULIGNE. GARDENT TOUTEFOIS UNOUVOIR D'INITIATIVE DANS lES ZONES RURALES ET MULTIPLIENT lES OPERATIONSONCTUEllES. lE 9 OCTOBRE DERNIER. A-T-Il OIT. lA VIllE DE BOUKAN (JO KM AUORO DE SAGEZ) A AINSI ETE CONTRO~EE PENDANT 24 HEURES PAR LES PESHMERGAS. QUINT FAIT. SELON LUI. 120 MORTS DU COTE DES FORCES IRANIENNES.

lE SECRETAIRE GENERAL A EGALEMENT DECLARE QUE LE PDKI AVAIT "DES RELATIONSE BON VOISINAGE AVEC L'IRAK". "NOUS AVONS lE MEME ENNEMI. C'EST UNE REALITEBJECTIVE. MAIS NOUS NE RECEVONS AUCUNE AIDE DE L'IRAK". A-T-IL POURSUIVI.

INTERROGE SUR lES CINQ AVIONS SUPER-ETENDARDS PROMIS PAR LA FRANCE A'IRAK ET lIVRES EN OCTOBRE. SELON LE MINISTRE IRAKIEN DES AFFAIRESTRANGERES. M, TAREK AZIZ, M. GHASSEMLOU A DEClAREI "AU CONTRAIRE DE.BANISADR. JE SUIS POUR LA lIVRAISON DE CES AVIONS A L'IRAK. CAR IL FAUT TOUTAIRE POUR ARRETER lA GUERRE",

ESlra~FP OJ1848 NOV 8J

FRFRFRA058S 4 0215 FRA IAFP-Hl21IRAN-f{uROESl'OPPOSITION IRANIENNE A ADOPTE UN PROJET D'AUTONOMIE DU KURDISTAN IRANIEN

PONTOISE. 8 NOV (AFP) - lE CONSEIL NATIONAL DE lA RESISTANCE IRANIENNE(CNRI-OPPOSITION AU REGIME ISlAM!QUE), REUNI MARDI A AUVERS-SUR-OISE(VAl-D'OISEI. A ADOPTE UN PROJET D'ACCESSION A l'AUTONOMIE DU KURDISTANIRANIEN "QUI GARANTIT lA PAIX CIVILE APRES lA CHUTE DU GOUVERNEMENT DEKHOMEINV".CE PLAN. DEVOILE MARDI SOIR AU COURS D'UNE CONFERENCE DE PRESSE PAR M.MASSOUD RADJ AV I. CHEF DES MOUDJ M!EDOI NE OU PEUPLE: ET PRESI DENT DU CNR I. A ETESIGNE PAR MM. MA~MOUD RADJAVI ET ABOlHASSAM BANI-SADR. ANCIEN PRESIDENTIRANIEN. AINSI QUE PAR lE SECRETAIRE GENERAL OU PARTI DEMOCRATIQUE DUKURDISTAN IRANIEN. lE OR ABDELRAHMAN GHASSEMlOU. lE REPRESENTANT DU CONSEILUNIFIE DE lA GAUCHE IRANIENNE. CELUI DU FRONT DEMOCRATIGUE V'IRAN. ET lESRESPONSABLES DES DOUZE AUTRES ORGANISMES IRANIENS MEMBRES DU CNRI.

lE PROJET PRESENTE. QUI RECONNAIT OFFICIEllEMENT lA ~ANGUE KURDE. DEVRAETRE APPROUVE PAR lES HABITANTS ~U KURDISTAN AU SUFFRAGE UNIVERSEL.

SELON lES MEMBRES OU CHRI. l'ADOPTION DE CE PROJET "CONSOLIDE NOTRE UNITE.CE @UI NOUS REND INVVlNER~rl(q. CE J0UR N'EST PAS UN JOUR FASTE POUR KHOMEINVET lES M0NARCHISTES QUI PENS~JENT QUE LE CNRI POUVAIT SE DISLOQUER SUR CEPRflPL [MF" .

11. 11 . 1 9,8 3

'KURDISTAN

Laguene call1ou8éede Téhéran

le secrétaire général du PDKI rappellel'agression permanente iranienne

contre le peuple'kurdeAbdul Rahman Ghassemlou, secré-

taire général du Parti démocratique. d'Iran (PDKI), a dénoncé, au coursd'une co~férence de presse qu'il tenaithier matin à Paris, la « guerre camou-flée» que le régime de Téhéranmenait depuis plus de trois ans contrele peuple kurde iranien.

fi( Le ctntre du conflit irano-irakiena désormais été déplacé du sud aunord depuis tout particulièrement leJ 7 octobre dernier, date.à laquelle une,vute offensive a été lancée au Kurdis-tan, marquant une nouvelle étape 'det.guerre entre Bagdad et Téhéran. »

Selon Abdul Hassan Ghassemlou"les troupes gouvernementales contrô-lent aujourd'hui un certain nombre devilles et de villages kurdes et certainsgrands axes routiers, tels Piransharh-Sardasht et Mahabad-Sardasht, maisau prix de pertés considérables. Parcontre la résistance (qui regroupe desforces du PDKI, des moudjahidin etd'un groupe d'extrême gauche duKomaleh) tient des zones importantesdans les campagnes et dans les monta-gnes. Quelque 40.000 km2, a estimé le'dirigeant kurde.

Des incursions menées dans des vil-les comme Boukan, le 9 octobre, etMahabad, -le.17 août de cette année,prouvi:nt les difficultés des gouverne-mentaux à tenir leurs positions. LesPeshrnergas (les combattants kurdes)ont pu investir les centres de ces villes,désarmer lés policiers des préfectureset affirmer leur présence dans ces deuxdtés plusieurs heures durant avec lesoutien de la ~opulation.

Le secretaIre genéral du PDKI' alrappelé que le peuple kurde se battait« pour son autonomie dans le cadrede l'Iran )). A ce sujet, il a confirméque ce principe d'autonomie avait étél'objet d'une intense discussion ausein du Conseil national de la révolu-tion (CNR), un front d'opposition àTéhéran auquel appartiennent lePQKI, les. moudjahidin et diversespersonnalités éomme l'imcien prési-dent iranien Banisadr. Le principe del'autonomie a été approllvé par unI'partie de la direction du CNR. Ilrepose sur, quatre revendicationsessentielles : la délimitation du terri-toire kurde (dépecée par le chah), lacompétence des organes autonomes,la responsabilité de la sécurité inté-rieure et la reconnaissance ~e la lan-gue kurde comme langue officielleavec le persan. Le PDKI se' prononceégalement pour la mise en place d'unParlement kurde librement élu.

Concernant le régime actuel deTéhéran, Abdul Rahman Ghassemloua estimé que « bien que le gouverne-ment iranien soit en crise du fait desdivergences internes, des difficultéséconomiques et de la guerre avecl'/rak, il avait encore des réserves mal-gré ses faiblesses. Il n'existe pasencore de forces suffisamment puis-santes pour le renverser. Il convient deles organiser et de prendre en comptedifférents facteurs qui accéléreront lachute du régime de Khomeiny : le pro-fond mécontentement populaire, laTJoursuitede la guerre avec l'Irak et ladisparition de Khomeiny lui-même )).

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zwischen 8 und IfUhr' ûnd selbst in dieserZeit sind sie sehr verwundbar durch unsereHinterhalte. In den letzten Monaten ist esden Peschmerga gelungen, mehrere Basender Regienmg;truppen mit dem ganzenWaffenarsenal einzunehmen und dieMannschaft gefangenzunehmen.Die Situation in den Städten wird durchfolgende zwei Beispi!JIebeschrieben: am 9.Oktober hielten die.Peschmergaeinen Taglang die Stadt BuJtân besetzt. Alles Eigen-tum der Regierungstruppen und dei' Kol-laborateure wurde konfisziert. Die Regie-rungstruppen verloren über 120 Mann inder Stadt. Abends konnten sich diePeschmerga unbeschadet wieder zurück-ziehen. Dasselbe gelang den Peschmergaschon früher mehrfach inanderen Städten,insbesondere im Juni in Mahal>ad: In die-ser Stadt von 70.000 Einwohn'em gab esmehr als 70 Stützpunkte der Regierungs-truppen. Die Peschmerga. waren tagsüberin die Stadt eingedrungen. Es gelanglhnen,die Polizeipräfektur zu erobern - allesMaterial und alle Waffen rauszuschaffenund mehr als 120 Personen zu überwälti-gen -das alles ohne große Verluste. was füruns sehr wichtig ist.a In den letzten Wochen gab es neueBemühungen, den Golfkrieg zu beenden,denen allerdings der Iran nicht zustimmte.Aber wenn der Krieg gegen den Irak einesTages beendet wird, droht dann eine Ver-stärkung des internen Krieges gegen dieKurden? Könnte der Widerstand der Kur-den dann wieder in einem Einverständniszwischen Bagdad und Teheran zerriebenwerden?Ghanemlou: Die irakischen Kurdenunter Banani, denen dies 1975 passierte.hatten sich vor allem auf die Hilfe desSchah verlassen. Als dieser sich mit Sad-dam Hussein einigte, mußte Barzani auf-geben. Wir verlassen uns vor allem' ~uf

• I unsere eIgenen Kräfte. Wenn KhomemlI mit Saddam Hussein Friedenschließt, wer-'I den..._wirweiterldimpfen. Die BerB~Sind

f.ehr hoch m Kurdistan. Aber der Frïeifèftmit dem Irak könnte sogar denSturz Kha-meinis herbeiführen - genauso', wie dieFortsetzung des Krieges. Den Frieden zuakzeptieren, bedeutet für Khomeini, seinegesamte bisherige P~litik zu leugnen., Erhat mehrfach öffentlich betont, daß es ihmdarauf ankommt, das Regime von Sad-dam Hussein zu stürzen. Er wird den Kriegweiterführen. Um den Krieg zu beenden.muß erst die Herrschaft Khomeinis been-detwerden.tus Wie sehen die Chancen dafUr aus?GhaS8smlou: Ein Teil der Oppositionwar immer bereit, den nahen Sturz desKhomeini-Regimes zu prophezeien. Aberobwohl das Regime sich in der Tat in einerKrise befindet, auf wirtschaftlicher. militä-rischer, politischer, sozi~er ~d kulturel-ler Ebene, hat dieses.,Reguoe Itrlmer nochReserven. Es ist schwach, aberes gibt keineKraft, die heute in der Lage wäre. es zustürzen und an seine Stelle zu treten. DasKhomeini-Regime funktioniert nicht nachdemokratischen Mechanismen, sondernman braucht eine militärische Kraft, um eszu stürzen: Diese existiert derzeit nicht.

Was aber nicht heißt, daß die im Westenoftmals zu hörende These stimmt~ ~ha-meinjs Regime sei inzwischen stabilisIert.Damit sollen normale diplomatische undHandelsbeziehungen mit diesem R:~gimegerechtfertigt werde~. ~ ist nicht ~onsoli-diert es befindet SIch In der Krise. DerKri~ mit dem Irak ist ein zentrales Bei-spiel;Kho~inis Politikverlangt ei~e!,:2!!:'setzung des ~eges. Ä6èi wenn er welter-hin keinëEifolge auf mIlItäriSCherEbëif!«kämpfen kann, bedeutet der Krieg poli-tisch und ökonomisch eine Geflihrdungdes Regimes: denn das ist nicht nur für denIrak sondern auch für den Iran ein Abnut-zung..,krieg. Auf der anderen Seite mußman bedenken: man macht nicht alle fünfJahre eine Revolution. Das iranische Volkhat eine große Revolution durchgefùhrt,um die es betrogen wurde. Die iranischeBevölkerung ist heute frustriert, ent-täuscht. Es ist nicht übertrieben, wenn mansagt, daß Khomeini nach dem Sturz desSchah 85% der Bevölkerung hinter sichhatte. Das ist enorm, nennen ~ie mir einanderes Beispiel in der Geschichte, wo einFührer eine solche Zustimmung besaß.Aber' mit genauso wenig Übertreibungkann man sagen, daß heute 85% der Bevöl-kerung gegen Khomeini eingestellt sindAber das ist eine Opposition, die i~wesentlichen passiv ist. Man muß sie aktI-vieren.Auch wenn sich daS Regime in der Krisebefindet wird es deshalb nicht von heuteauf mor~n stürzen. Dazu braucht es eineKraft, die erst noch aufgebaut werdenmuß. Dabei gibt es äußere Faktoren, dieden Sturz des Regimes beschleunigen kön-nen: Zum Beispiel der irakisch-iranischeKrieg oder auch der JOd Khomeinis.

tal Woher nehmen die kurdischenPeschmerga die Kraft, den Widerstandeventuell noch längere Zeit durchzuhal-ten?Ghasaemlou: Wir können noch langedurchhalten. Man wird vielleicl:1tdie Tak-tik ändern mUssen.kh meinedarnit: bisherhaben wir einige Male einen frontalenKrieg gefllhrt, der selbstverständlich auchuns teuer zu stehen kommt., Wir haben

nicht dieselben Reserven wie die Zentral-regierung. Aber ich denke, wir könnensehr wohl noch lange einen' Guerilla-Kampf führen: ständig in Bewegung sein,überall und nirgends sein und kämpfen -wie es so schön in dét Theorie heißt.

Wir werden von der Bevölkerung unter-stOtzt. Gleich welche Stadt in Kurdistan.überall sind die Peschmerga zu Hause.Jeder Hirte in den Bergen ist bereit, denPeschmerga zu helfen, ihnen Essen undSchlafplatz zu geben. Aber die Situation inKurdistan ist gar nicht sodmmatisch: Hun-derte, ja tausende von Feldern liegen indem Gebiet, das wir kontrollieren. DieRegielÛng;truppen sind auch nicht in derlage, uns einzukRisen. Eher werden sie inihren s,tellunJjJmVOll den Pesèhmerga ein-gekreist. Wir Jià&en nur ein einziges }>ra-blem: manchmal müssen wir - gerade beidieser Guerilla- Taiktik - den Ort wechseln,müssen unser QUartier zurücklassen unduns woanders neu einrichten. Die Regie-rung kann Truppen zusammenziehen undmobilisieren, um uns an irgendeinen Ortanzugreifen und Von dort zu vertreiben.Aber sie haben nicht die Kraft, uns gleich-zeitig von 0bèraII zu vertreiben.

Dlf; fCfäffe desWIderstands

Die bedePtendste politische. und militä!'Ï-sche Kraft4es kurdischen WIderstandes istdie "Demokratische Partei des iranischenKurdistans" mit nJl~ ~2.~ ständigen

• Peschmerga. Sie vertntt ~~e h~raI~e~~kratische, laizistische Pohbk mIt somhsta-schen Anklängen und ist neben.de~ Vol~mudjahedin wichtigstes Mlt~hed ~mNationalen Widerstandsrat" (SItz: Pans).

Ïm iranischen Kurdistan kämpft sIegemeinsam mit den rund 3.000 Peschmer-ga der marxistisch-leninistischen K';lrde-norganisation "Komal~" (auch: .Kunuleh),die vor kurzem gememsam mIt andereneine neue "Kommunistische Pa~ei .desIran" gegründet hat. Die Komala 1StmchtMitglied des nationalen Widerstandsrat,s.Ihre Kritik richtet sich vor allem gegen dIeTeilnahme von Ex-Präsident Banisadr,der bis vor zwei Jahren Oberbefehlshaberder Regierungstruppen war. Als eine ArtMiliz greifen im Bedarfsfall !ße~rere.~hn-tausend kurdische Bauern 10 die Kämpfeein. Unterstützt werden die Kurden auch'Ion rund 2000 Peschmergader Volksmud-jahedin, die im Kurdengebiet zude~ i~renRadiosënder betreiben und vert~ldige~sowie Trainingslager unterhalten: em lOgi-stisches Rückzugsgebiet für die Unter-grundze.llen der Or~anisation in den ande-ren irartJschen Provmzen.

•.T A Z Dienstag.15.)!. K3,~

Der" Goljkrieg" in den BergenKurdistans

Die MobllisierunD für eine Ausdehnung der Islamischen Revolution dientder Repression nach Innen

"Morgenröte 4", die Mitte Oktober am Aschura-Fest gestartete undnoch andauernde O,U'ensiveder Teheraner Regierung im" Golfkrieg"hat weniger den Irak als den kurdischen Widerstand im Iran getroffen.Der Ruf Khomeinis, in Erinnerung an die Tötung des Imam Hussein,Hauptbezugspunkt ,der schiitischen Leidensgeschichte. im Kampfgegen den gOlllosen (irakisehen Präsidenten) Saddam Hussein zumMärtyrertod bereit zu sein, wirdfaktisch gegen die inneren Feinde derIslamischen Republik gelenkt, Denn um an der Nortffront.an iraki-sches TerriiiJrium ZI! _gellJ1l.g!n.!!Ifj~l!!-'_ dJ~~gjeTl!'1gstrupp~~Pasdaran, reguläre Soldaten und Freiwilligenverbände ("Bas$idji") -erst einmal das Gebiet der Kurden durchqueren, deren Pesçhmerga(Kämpfer) der Teheraner Regierung seit vier Jahren erbillertenWiderstand leisten. Ihnen gilt der erste Schlag, welche Ziele imNordirak auch immer behauptet oder wirklich anvisiert werden (z.B.die einzige funktionierende Erdölpipeline des Irak). -Seit einem Jahr findet der Golfkrieg mit wenigen Ausnahmen nichtmehr an der Sütffront, d"in Persischen Golf, sondern an der Nordfrontin den Bergen Kurdistans stall. In ihnen liegendie "befreiten Gebiete":Faktisch können sich die Peschmerga in dem gesamten Land entlangder tiirkift'h-irnkifchen nren'?e \Inn Khni im Nnrden Mf etll'a hochKamiaran südlich von Sanandaj bewegen. Allerdings habendie Regie-rungstruppen aufvielen Hügeln und vor allen Städten ihre Garniso-nen, von denen aus sie die Städte und großen Straßen so weit wiemöglich insbesondere tagsüber kontrollieren."Wir können noch lange durchhalten", meinte der Generalsekretärder Demokratischen Partei des Iranischen Kurdistan, Ghassemlou,gegenüber der.taz. Die Aussichtenfiir. eine Beendigung des Golfkrie-ges schätzt er gering ein. "Der Krie~g. 'êg~ die Kurden ist im Iran nochunpopulärer. Man kann die Leute l!icht~r.gegen die Kurden in denKrieg schicken, wenn man ihnen $0 ;l.e.~gi.htgegen den Irak. Unsere

Peschmerga haben schon junge Bassidji gefangengenommen, dievöllig überrascht waren, als ihre Bewacher fließend persisch sprachen.Ihnen war immer gesagt worden, die Hügelvorihnen seien von Irakernbesetzt. "Auf diese Logik gehen die kürzlich vom Weltsicherheitsrat und aufdem europäisch-arabischen Parlamentariertreffen in Bagdad verab-schiedeten Vermilliungsvorschläge ein, wenn sie zunächst nur einenbegrenzten Wqffenstillstand in der Golfregionfordem. Die~estlichen

.Länder und die Stadten der arahischen Halbinse/sorgen sich vora/lemüber eine Bedrohung des Erdölexports aus dem Go((gebiet, Siereagierten auf dé" ansonsten vergessenen Goljkrieg immer nur indiesem Zusammenhang. Die Situation in den Bergén Kurdistans istihnen -relativ gleichgültig. Es verstößt nicht Gegen ihre Inter~ssen.wenn die religiös-nationale Mobilisierung.lürl1en Go(fkriegfaktischgegen den inneren Feind gewendet wird -:;'I

Denn im Krieg gegen den Irak gibt es keine richtigenErfolge mehr: wie noch vor anderthalb Jahren, als die Iraker an der

.Südfront spektakulär in das eigene Land zurückgetrieben wurden,

. Nach der Analyse der Volksmudjahedin wirddie Teheraner Regierung,den Krieg dennochfortsetzen: Aus Angst vor dem Frieden. Denn mitder Beendigung des Krieges entfällt eine zentrale Entschuldigungfilrall die wirtschaftlichen und sozialen Probleme. Forderungen. diejetztmit dem Hinweis auf den Krieg unterdrückt werden, können danndurchaus im Rahmen der offiziellen Ideologie von islamischer Gerech-tigkeit erhoben werden. Dies eröffnet der Opposition neue Möglich-keiten der Agitation. Die Volksmudjahedin spekulieren darauf, daßsozio-äkonomische Forderungen immer auch eine politische Dimen-sion besitzen und siebereitensichdaraufvor. Die Teheraner Regierungmuß das in ihre Überlegungen einbeziehen.

INTERVIEW mit ABDELRHAMÄfI t3HASSEMLOU, dem Genemisekretärder "Demokratischen Parteiim Iranischen Kurdistan"

"Wir können den Widerstand. noch lan~edurchhalten"

tllsVoreinemJahrmußtenSiedasHaupt- Offensive hatten clil! Regierun~truppen nicht mit derselben Energievllrteidigt. Diéquartier Ihrer Partei auseinemOrtaufder ihren letzten großen Erfolg. als sie - aller- großen Verbindun~straßen werden ,yonStraße zwischen Piranshar und Sardasht din~ unter den enormen Verlusten von den Regierun~truppen kontroJliert;-dieweiter zurück in die Berge verlegen. Bei der über 7.000 Tolen und noch einmal soviel Städte ebenso. Wir haben sie:.n vorneuesten, noch andauernden Offensive Verletzten - die strategisch wicbtigeStraße längerer Zeit aufgegeben, sowol\J àus mili-drangen die Regierun~truppen in das Piranshar - Sardasht eroberten. Dieses tärischen Gründen - unter den BombenGebiet bei Alan in der Nähe von Baneh ein. Jahr liegt der Erfolg der Re8ierun~Rlp- mußte vor allem die Zivilbevölkerung lei-wo sich ebenfalls eines ihrer zentralen pendarin,dieVerbindungMahabad-Sar- dtn - als auch aus ökonomischen Urün-Quartiere befand. Wie beurteilen Sie die dasht' unter ihre Kontrolle gebracht zu den - es war uns nicht möglich, die größe-aktuelle Situation im Kurdengebiet? haben. Während wir letztes Jahr an der ren Städte mit Benzin. Heizöl und anderenGhasasmlou: Die militärische Lage hat Straße Piranshar - Sardasht erheblichen Dingen ausreichend zu versorgen. Abersich seit dem Herbst vor einem Jahr nicht Widerstand geleistet haben, wurdedie Ver- auch die Verbindungsstral!en kontroUte-wesentlich geändert. Bei der damaligen bindung Mahabad - Sardasht vo~ uns ren die Re2Îerunl!Struooen nur ta/!Süber

Die Peschmerga sind überall in Kurdistan ~u BalISeAls Schafzüc"ter arbeiten, alsPeschmema kämpfen

••

..Befreite Gebiete" - wie können Wir unsdies von der BRD aus voIStèllen?Zunächst einmal, daß dlis Leben in denkahlen Bergen Kurdistans so weitergeht,wie immer: Die Kurden sind Bauern undHirten; Frauen und Kinder kümmern sichum die Schaf- und Ziegenherden;die Milchwird zu Käse und Butter verarbeitet; dergetrocknete Mist dient als Brennstoff; dieMänner pflügen den Boden mit einfachen.Ochsengespannen; 'im Herbst wird dasKom gedroschen. indem Ochsen und £seI1in Sechserreihen nebeneinandergeb~stundenlang im Kreis über das Kom la~fen. Die aus Naturstein und Lehm geba;;Jten Dörfer sind oftmals nur über schmale

Maùltierpfilde zu erreichen. Was nicht sel-ber hergestellt werden kann wie Tee oderZucker wird mit Maultier-Karawanen her-beigeschafft: ~chon immer blühte auchderSchmuggel in diesem Länderdreieck zwi-schen Irak-TÜrkei und dem Iran. Video-,Recorder. Kaugummi und natürlich Alko-'hol sind in der Islamischen Republik heißbegehrt. Waffen herbeizuschaffen ist ft1rdie Peschmerga auch kein Problem. Nachdem Rückzug aus den großen Städten vorzweieinhalb Jahren bauten die Kurdengeschützt in den Bergen. fernab von StraNOßell. regelrechte neue Handels-Plätze für~hattltche Selœlversorguiig der küiden1St Grundlage fûr die Ausdauer derP~chmerga.

Iràk

BefreiteKurdengebiete

un: n.Q,awam:1I UIIU uas wlrtschattslet¥min den "befreiten Gebieten" aus. Die v.in-Aberitätürlicli ïst.das Leben nicht so. wieim Frieden. Die Kurden sind starkgenug, daß sich die Regierungstruppen inihren Stützpunkten verschanzen müssen.Aber das "befreite Gebiet". rund 40 Qua-dratkilometer groß. ist nicht mehr wienoch vor drei Jahren ein zusammenhän-gendes Territorium. Die Kurden habensich stärker auf die Guerillataktik verlegt.Nach einigen verlustreichen Schlachtenmußten sie sowohl Städte als auch großeVerbindungssstraßen d~n Regierungs-truppen überlassen. ' )Auch in den "befreiten Get)ieten" könnL'I1jederzeit die Dörfer bombardiert werden -oft als "Strafaktion" gegen Peschmerga-

.Sanandaj Aktionen. Die Peschmerga besitzen kein

Paveh H. eel ausgebautes Flugabwehrsystem. DieZivil-am ar bevölkerung schützt sich eher durch den

Ausbau von Tunnelsystemen oderschlicht,durch die Flucht in die Berge. sobald ein'Angriff droht. Nach zwei Tagen kommensie dann wieder zurück und reparieren dieHäuser - ftüherl mußten sie dies nur beiSturm oder sonstigen Unwetter-Katastro-phen tun ..Aber der Widerstand in den letzten 4 Jah-ren hat auch positive Veränderungengebracht: Die Demokratische Partei hatKeime neuer Verwaltungsstrukturen inden Dörfern durch gewählte Bauernräte .entwickelt. brachliegendes Land wurdevergeben und Ansätze kollektiver Bearöei-tung des Bodens entwickelt Fünf mobileKrankenstatj~nen bestehen heute(esman-gelt aber an Arzten ..insb. Chirurgen - undMedikamenten. auch warmen Deckenetc.; wer helfen will, kann sieb an die taz-Auslandsredaktion wenden); tn mehrerenhundert "Zwergschulen" 'witd zum erstenMal mit Schulbüchern in kurdischer Spra-che Lesen und Schreiben unterrichtet.

Orel Episoden 8ua demKrlegsalltagAus einem Kommuniqué der Komala:"Die Traktor-Besitzer aus den Dörfern'!'(alut' und' peh-gurdjr legten die Arbeitfirvier Tage meder und protestierten vor demGebäude des Verwaltungsbezirks. DerGrund ihres Protests war das Beharrren derbewaffneten Kräfte des Regimes darauf, daßdie Bauern mit ihren Traktoren die Streckezwischen zwei Militörstützpunkten benut-zen sollten. Die Söldner des Regimes wolltendadurch ihre Militörjahrzeuge vor Minmschützen. die von den Peschmerga gelegtwerden." ,Eine Meldung der Volksmudjahedin: "lnden Abendstunden am Sonntag. dem6.1 J.83haben Peschmerga-Einheiten eine gemein-same großangelegte (Gegen-)Offensivegegen die Einheiten des Khomeni-Regimesauf den Nuri-Höhen im Gebiet Sartloschtbegonnen., Die finf Stützpunkte des FeiMeswurden gleichzeitig von vier Seiten unterBeschuß genommen. Es wurden schwereundleichte Masclrinengewehre. R.P.G .•'Rake-ten und Granaten eingesetzt. EinigeStundennach diesem Angriff wurden Y 3 der Barri-kaden und Positionen des Feindes von denWiderstands-Einheiten erobert. Daheiwurde sehr viel Kriegsmaterial erbeutet undspäter hinter die Front gebracht. Die erober-ten Stützpunkte wurden bis 4 Uhr am näch-sten Morgen gehalten. Bei diesen Auseinan-dersetzungen wurden mindestem 150Repressionskriifte Khomeinis getötet oderverletzt. Fünf Peschmerga der Demokrati-schen Partei und einer der Volksmudjahedinfanden den Märtyrertod J6 weitere wurdenverletzt.Nach diesen Angriffen begann der Feind am7.JI. seine Positionen auf den Nuri-Höhenmit neue,n Kräften zu verstärkm. die mitHubschraubern eingeflogen wurden. DerFeind hat im lAufe der Kämpfe und auchdanach die Dörfer der Umgebung ständikmit Mörsern und Grqnaten beschossen. "Aus dem Brief der Komala vom 30.10.83an das Internationale Rote Kreuz in Genf:"Am 22. Oktober haben die Flugzeu.~e desiranischen Regimes das DorfBajendjan naheder Stadt Saghez mit chemischen Bombenangegriffen. Einige dir Dorjbl!ll'ohner sinddabei ums Leben gekommen. Die G{ftsto.ffehohen bei der Dor.fbevölkerung großegesundheitliche Sd/äden verursacht. DieMenschen schwehen in Lehensg~rahr. dennärztliC'he Hilfe und Medikamente sind nichtvorhanden. Der Einsatz von ch'emischenWqffen gegen die kurdische Bevölkerungstellt eine völlig neue Krieg,iform dar.

'(bomas Ha/tmann

.pogrom _p_o_g_rO_m_N_r_.1_0_2_/1_0_3_,O_kt_o_b_e_r_19_8_3

• • Zell.ch .. fllur bedrohl. Volkpr ---------------------------------

PolitischesAsyl

Dr. Kamal Fuad:

Gutachten zu Asylanträgen von Kur-den irakischer Staatsbürgerschaft

Dorf in Kurdistan vor der Zerstörung, Foto Gérard KI/ln

Der Iraklsche Staat in seiner jetzigenForm, wurde nach dem Zusammenbruchdes osmanslschen Reiches infolge desersten Weltkrieges, von der britischenKolonialmacht, aus drei ehemals osmani-schen Verwaltungsbezirken (Basra, Bag-dad und Mosul) geschaffen. Die Englän-der eroberten zuerst Basra und dann Bag-dad (1917). Im Bezirk Mosul, der haupt-sächlich von Kurden bewohnt wird, grOn-deten die Kurden 1918 unter SchelchMahmud eine kurdische Verwaltung mitder Hauptstadt Sulalmanlya. Diese Ver-waltung wurde zunächst von den Englän-dern anerkannt. Als diese dann versuch-ten mehr ElnfluB in der kurdischen Re-gion zu gewinnen, stieBen sie auf eineAblehnungshaltung des Schelch Mah-mud. Es kam zu bewaffneten Auseinan-dersetzungen. Schelch Mahmud wurde

am 19.6.1919 festgenommen und nach In-dien verbannt. Daraufhin organisiertendie Kurden bewaffnete Überfälie auf eng-lische Einrichtungen, die bis 1922 dauer-ten.Im Friedensvertrag von Sèvres 1920 wur-de der Irak den Briten als Mandatsgebietzugesprochen. Sie holten den Haschlmi-ten Felsal von der arabischen Halbinsel(heute Saudi-Arabien} und setzten ihn imAugust 1921 ohne eine Volkbefragung alsKönig In Bagdad ein. Das Mandatsgebietbestand aus den arabischen Verwal-tungsbezirken Bagdad und Basra. AufMosul erhob die TOrkei Anspruch. DiesfOhrte zur bekannten"Mosul-Frage" undzum Streit zwischen England und der TOr-kel.Unter dem Druck des kurdischen Wider-standes lieBen die Engländer 1922

Schelch Mahmud frei, der nach Sulalma-nlya zurOckkehrte und sich der "Königvon Kurdistan" nannte. Am 24.12.1922 rie-fen die beiden Regierungen In Londonund Bagdad die Kurden in einer gemein-samen Erklärung auf, Ihre Vertreter zurRegelung der politischen und wirtschaft-lichen Beziehungen zu den belden Regie-rungen zu Emtsenden.Nachdem die Engländer Ihre Position InBagdad festigten, zogen sie Ihre Anerken-nung der Regierung Schelch MahmudszurOck. Die Stadt Sulaimanlya wurdedurch die Royal Air Force (RAF) gnaden-los bombadlert. Schelch Mahmud verlieBdie Stadt und leistete bis 1931 bewaffne.ten Widerstand gegen die englische Herr-schaft. 1925 wurde der Bezirk Mosul vomVölkerbund England zugesprochen undin den Irak eingegliedert. Der Irak gab un.

pogrom

mittelbar danach, unter dem ausländi.sehen König Felsal I., England eine Kon.leSSlon fOr 50 Jahre Ober die reichen 01-felder von Kirkuk.1932 wurde das Könlgkrelch Irak mit demBeitritt zum Völkerbund formell unabhan.gig. Der Einfluß Englands blieb jedoch inden wichtigsten Bereichen bestehen. ImVordergrunrl standen die Ollnteressenund die Sicherung der Ausbeutung der Öl.felder. Die kurdischen Forderungen nachSelbstbestimmung wurden mit brutalerUnterdrOckung, Einsatz der Royal Air For.

, ce (RAF), die die Zerstörung vieler kurdl.scher Ortschaften und den Tod von Tau.senden verursachten, beantwortet. MitWaffengewalt hinderte die englische Ar.mee die Kurden an der Selbstbestim.mung Die iraklschen Truppen wAren auseigener Kraft und ohne fremde Hilfe dazunicht in der lage gewesen.Während des zweiten Weltkrieges und inden Nachkriegsjahren wuchs der Wider.stand der Irakischen Völker gegen die vonEngland eingesetzte Monarchie. Der kur.dische Aufstand von Barzan 1943-45, derAufstand der Arbeiter In den Ölfeldernvon Kirkuk 1946, die VolksaufstAnde vonJanuar 1948, November 1952, Oktober1956 u.a.m., sind einige Beispiele far dieUnzufriedenheit der Iraklschen VOlker mitder proenglIschen Monarchie und ein Zei.chen fOr den gemeinsamen Kampf derKurden und Araber gegen Ausbeutungund UnterdrOckung.Am 14. Juli 1958 wurde Irak durch einenMilitärstaatsstreich unter General Kas.sem zur RepUblik, die In Ihren ersten Jah.ren positiven Einfluß auf die politischeEntwicklung des landes nahm. Parteienund Gewerkschaften wurden zugelassen,Kurden und Araber wurden In der provIso-rischen Verfassung als gleichberechtigtePartner genannt, der Irak trat aus demBagdad-Pakt lspAter CENTO-Pakt) aus.Unter dem Druck des MlIltArs und desarabischen Chauvinismus, wurden allediese Schritte, die mit Begeisterung vonden Volksmassen aufgenommen wurden,rOckgAnglg gemacht. 1961 löste die Re-gierung die zugelassenen Parteien auf,viele demokratisch gesinnte Politikerwurden elngesprerrt. Die Fahrer der De-mokratischen Partei Kurdistans (DPK)flOchteten In die Berge, um den Verfol-gungsmaßnahmen zu entkommen. DieP:eglerungstruppen griffen die kurdi-schen Stellungen an (Sept. 1961). Es kamzu heftigen Auselnadersetzungen, die bisFebruar 1963 andauerten. Am 8. FebruarObernahmen die arabischen Nationali-sten, mit der Baath.Partel an der Spitze,durch einen MlIItArputsch die Macht, Ge-'eral Kassem und seine engsten Mitar-beiter wurden hingerichtet. Die neuenMachthaber machten den Kurden am An-iang viele Versprechungen. Es wurde einWaytfenstlllstand vereinbart. Nachdemsie mit Ihren Gegnern In Bagdad abge-rechnet hatten, gingen sie mit schArferenMaßnahmen gegen die Kurden vor. Am 9.Jun11963 nahmen Einheiten des MIlitärsIn der Stadt Sulalmanlya Tausende vonKurden fest, 276 von Ihnen wurden an Orl'nd Stelle erschossen. Jedoch konntene AusroUungsmaßnahmen der Regle.ng den WIderstandskampf der Kurden

'fcht brechen.Der EInsatz von syrischen

Truppen half der Regierung auch nicht.Regierungen wechselten einander ab, derKrieg gegen did Kurden dauerte an.Am 17.7.1968 gelang es der Baath-Parteiwieder die Macht zu Obernehmen Unterdem Druck des kurdischen Aufstandes,gab die Regierung am 11.3.1970 bekannt,den kurdischen Forderungen nachzukom-men. Laut einer Vereinbarung wurden diekurdischen Rechte in 15 Punkten festge.legt. Demnach sollte innerhalb von vierJahren In den kurdischen Gebieten einefrelgewählle autonome Verwaltung er.richtet werden.

Vier Jahre später, am 11.3 1974, ging dieRegierung dann zwar pro forma auf das1970 mit den Kurden geschlossene Ab.kommen ein. Aber das von Ihr entworfene"Autonomle".Gesetz kam einseitig, ohnedie Mitwirkung der Kurden zustande undentsprach auch inhaltlich nicht ihren Be.dOrfnlssen' Durch das angekOndigte "Au-tonomie '.Gesetz wurde", der kurdischenRegion von dem "Autonomen Gebiet"ausgeschlossen. Die ölreichen StadteKirkuk und Khanekin sowie Schêkan,Sind jar und später Akrê wurden als nIcht-kurdisch erklärt. Die Minister des "Auto-nomen Gebietes" und sogar das Paria.ment wurden von einem sogenannten"Revolutionsrat" ernannt und nicht wieseinerzeit vereinbart von Kurden gewählt.Der "Revolutionsrat" war laut Gesetz be.rechtigt, sofort den autonomen Minister-rat und das Parlament aufzulösen, wenn"die Interessen des Staates dies fOr not.wendig erscheinen lassen." Gleichzeitigmit der Ankondlgung des "Au1onomie.Gesetzes" nahmen Regierungseinheitenalle wichtigen Stellen in den kurdischen

KurdIsche Partisanen,

"Städten ein. Sie erhielten Befehl, auf jede."verdächtige' Bewegung hin sofort dasFeuer zu eröffnen.

Schon kurz nach dem 11.3.1970 haUe sichgezeigt, daß die Machthaber In keinerWeise Ihre Erklärungen ernst nahmen. Ei.nen Monat später verObten regierung-streue Elemente einen Bombenanschlagauf das Hauptquartier der DPK in Mosul.Dadurch beabsichtigten sie, die Anhan.ger der Partei zu terrorisieren und ilie zumVerlassen der Stadt zu zwingen. Die Kur.den zeigten Geduld. Um seinen guten WII-Jen zu zeigen, schickte Barzani seinenSohn Idris im Dezember 1970 zur Rege-lung der Beziehungen mit der Regierungnach Bagdad. Dort verObte man ein At.tentat gegen Ihn. Sein Besuch endete er-gebnislos. Im Septemt er 1971 beauftrag.ten die Iraklschen Staatssicherheitsbe-hOrden neun schiitische Gelehrte (Mul-lahs), einen Besuc~l bei Barzani abzustat.ten. Einem der G~lehrten wurde ein Kas.settenrecorder Ober:o cht. Er sollte dasGespräch mil Barzanl a~fnehmen. Als derahnungslose Mullah den Knopf drOckte,explodierte der angebliche Kassettenre-corder. Der Mullah war an Ort und Stelletot, Barzanl entkam mit leichten Verlet-zungen. Attentate dieser Art, Verschlep.pungen von Mitgliedern der DPK, helm.tockische Ermordungen u. dgl. m. wieder-holten sich Im laufe der folgenden Jahre.Während dieser Zelt festigte die Regie-rung Ihre Macht durch die Modernisie.rung Ihrer Armee. Beseitigung von politi-schen Gegnern, Einrichtung von Geheim-diensten In allen staatlichen Bereichen,Pflege guter politischer und wirtschaftli-cher Beziehungen mit dem Ausland usw.

Foto: Sternberg

Schule im befreiten Gebiet,

Eil'lige Wochen später Oberfielen die Re-glerungstruppen, gestatzt auf die Luft-waffe, die nicht von ihnen kontrolliertenGebiete: Am 20.4.1974 bombardierten siedie kleine Stadt Galale, 22 Tote; am 22.die Stadt Rawanduz,die völlig zerstörtwurde; am 24.4. die wehrlose Stadt Kala-dlze, wo sich die geflOchteten Angehöri.gen der Universität Sulalmaniya aufhiel.ten, 93 Tote und zahlreiche Verletzte. Am26.4. bombardierten sie die Stadt Halabd-Ja: 71 Tote und völlige Zerstörung derStadt. AI)'l 30.4. wurden fOnf kurdischeStudenten, unter ihnen die Studentin Lay-la Kassem hingerichtet. Sie waren wegender Fortsetzung des Studiums in Bagdadgeblieben. Und so ging es weiter, JedenTag Bombardierungen, Hinrichtungen,Razzien und Massenverhaftungen. Trotzdieser barbarischen Maßnahmen gelanges der Regierung nicht, den Widerstands-kampf der Kurden zu brechen. Sie nutztenun die Schwäche der damaligen kurdi.schen FOhrung, Ihre Abhängigkeit vomAusland, aus. Durch algerische Vermitt-lung kam es zu einer Vereinbarung mitdem Schah-Regime. Laut eines Abkom-mens, das am 6.Marz 1975 in Algier ver-einbart worden war, verzichtete Irak auf-seine HoheitsansprOche auf der Wasser-straße von Schat-el-Arab; als Gegenlei-stung versicherte Iran die Schließun'g sei-ner Grenzen vor den Kurden. Daraufhingab Baraznl die Einstellung des Wider-

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Foto: Gérard Klijn

standskampfes bekannt, zog sich nachIran zurOck und begab sich später nachAmerika, wo er am 2.3.1979 starb. Auf die-se Weise, und nicht durch einen Militär-sleg, wie vom Bundesamt far die Aner-kennung ausländischer FIOchtlinge be-hauptet wird, gelang es den irakischenTruppen far eine I,urze Zelt Ihre KontrolleOber das kurdische Gebiet herzustellen.Dieser leichte "Sieg" ermunterte das Re-gime, seine chauvinistischen Pläne zuverwirklichen. Trotz der angekOndigtenAmnestie, wurden im Mai 197519 Kurdenim Mosut-Gefängnis hingerichtet. Die Re-gierung begrOndete die Vollstreckung derTodesurteile als "technische Fehler". Dieaus den Iranischen FIOchtlingslagern zu-rOckgekehrten Kurden wurden In den so-den transportiert. Ihre Zahl wurde damalsauf 300.000 geschätzt. Die kurdischenDörfer entlangder iranischen, tOrklschenund syrischen Grenze wurden zustört, dieEinwohner zur Aussiedlung gezwungen.In manchen Dörfern weigerten sich dieBauern, den Befehlen der irakischenTruppen zu fOI,gen. Sie leisteten Wider-stand. Es kam wieder zu bewaffnetenAuseinandersetzungen. Innerhalb kurzerZeit sammelten sich bewaffnete Grup-pen. Als Folge der Deportationspolitikder Regierung folgten zahlreiche Bauerndem Ruf nach Widerstand. Die Regierungreagierte mit Massenfestnahmen, Born-bardierung und Ausrottung der DOrfer.

pogrom

Ein Massaker wurde durch die VerOffent-lichung des Beschlusses Nr. 1253 vom21.11.1976 des "Revolutionsrates" imamtlichen Blatt "a!-Waqai" bekannt. 244namentlich genannte Kurden wurden als"vermißt" gemeldet. Die französicheNachrichtenagentur AFP berichtete, daßalle 244 durch Folter zu Tode kamen undihre Leichen in Säure aufgelöst wurden(The Times 21.2.1977). Am 21.11.1976 wur-den die kurdischen Patrioten SchehabNuri, Jafar Abdulwahid und Anwar Zorabnach schwerer Folter hingerichtet; ande-re zu Gefängnisstrafen zwischen 6 und 20Jahren verurteilt. Am 29.12.1976 Oberfie-len die irakischen Soldaten das DorfScharistên und richteten ein Blutbad un-ter den Einwohnern an. Sie erschossenmehr als 100 Personen, darunter 35Schulkinder Im Alter von 6-14 Jahren. Am30.3.1977 ließ das Terrorregime 39 Perso-nen hinrichten. Um die Volksrnassen zuterrorisieren stellte man ihre Leichen ineiner Moschee in Sulaimanlya aus. Unterihnen waren eine schwangere Frau undein 12-jähriger Junge, die beschuldigt wa-ren, den Partisanen Nahrung gegeben zuhaben. Am 3.4.1977 wurden 10 weiterePersonen hingerichtet, namentlich In derBath-Zeitung "as-Saure" genannt (Bag-dad, 4.4.1977). Sondergerichte (eigentlichGeheimgerichte, deren Mitglieder nichtnamentlich bekannt sind fällten Im Maides gleichen Jahres 142 To.desurteile.Aus einem Brief, verfaßt von zwei zum To-de verurteilten kurdischen Bauern In derTodeszelle des Mosul-Gefangnisses gehthervor, daß allein in Mosul in der Zeit vom

,20. Sept. 77 bis F~b. 78 85 Personen,meist Kurden, hingerichtet wurden. DerBrief stellt eine Dokumentation Ober denschrecklichen Zustand der Gefangenenund die grausamen Foltermethoden, diegegen sie verabt worden sind, dar. In denfolgenden Monaten fällten Sondergerich-te In Bagdad, Mosul und Kirkuk weitere104 Todesurteile. 43 von ihnen wurden inMosul und die Obrlgen in Bagdad hinge-richtet. 1m Februar ,1981 verschlepptenirakische Sicherheitsbehörden vier Schul-kinder im Alter von 12-13 Jahren aus derProvinz Sulaimaniya, unter ihnen eineSchalerin. Alle vier wurden später tot auf-gefunden. Sie waren beschuldigt worden,Parolen gegen das Regime an die Schul-wände geschrieben zu haben. Weitere 27Kurden wurden Anfang 1981 festgenom-men und in Mosul zum Tode verurteilt.Die Todesurteil wurden im Juni des glei-chen Jahres vollstreckt (s..ebenfalls Anla-ge 2). Am 26.9.1981 wurden weitere 228Personen im Abu-Ghraib-Gefängnis hin-gerichtet; 140 von ihnen waren Kurden.Im Januar und Februar 1982 wurden 59Personen in Kirkuk hingerichtet (25 Kur-den und 34 Turkmenen). Das sind nur diebekanntgewordenen Fälle von Hinrich-tungen. Hunderte andersdenkender Ira-ker wurden seit der Machtobernahme desBaath-Regimes durch Erschießungen aufoffener Straße, durch Folter und Hinrich-tung getötet; tausende zu Gefängnisstra-fen biS lebensänglich verurteilt. Viele diean die Amnestievon 1975 glaubten und inden Irak zurOckkehrten wurden heim-tOckisch ermordet, unter Ihnen zwei ehe-malige Mitglieder des ZK der DPK (Dara

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Taufiq und Salih Vussifi). In der Zeit vom23.4. bis 9.6.1982 wurden mindestens 70Demonstranten In Kaladize, Raniya, Ko.ye, Sulaimaniya und Erbil erschossen.Bis zum FrOhjahr 1979 wurden 1247 kurdi.sche DOrfer dem Erdboden gleichgejmacht, die Wasserquellen zugemauert~die Wälder verbrannt und die Ejnwohne~in Konzentrationslagern, die von der Re-gierung "moderne Dörfer" genannt wer.den, eingesperrt. Bewohner der ölreichenGebiete von Khanekin und Kirkuk sind inden SOden deportiert worden. In diesenGebieten dOrfen die Kurden kein Eigen.turn erwerben: Die kurdischen "Rechte":die einst auf dem Papier standen, wurdel'\im laufe der letzten sieben Jahre nachund nach abgeschafft. Die Universität Su.laimaniya, die kurdische Akademie, diekurdischen kulturellen Vereine sind auf.gelöst. Im Ok1ober 1977 beschloß der"Revolutionsrat" die Abschaffung desUnterrichts In kurdischer Sprache in denme!s~en .Sc~ul~n_.!<u!.d~ta!l~-=-Dies~_~~~-inahmen verdeutlichen den systemati,schen Versuch der irakischen Machtha',ber die Identität des kurdischen Volkeszu zerstören. Eine Dokumentation der in-'ternationalen Liga far Menschenrechte,die von Roger N. Baldwin dem UNO-:Generalsekretär am 14.1.1977 Obersandt!wurde, berichtet Ober die lage der KurJ

-den wie folgt:

"Der Liga liegen Informationen vor, die,beweisen, daß die Mißhandlungen deslkurdischen Volkes im Irak direkte verstö-\ße der Bestimmungen der internationalenKonvention zur Beseitigung allér Formen \rassischer Diskriminierung darstellen'IDiesen Informationen zufolge verfolgt dielirakische Regierung seit Ober 15 Jahr~r I

eine permanente Politik der Diskriminie-!rung gegen die kurdische Bevölkerung,.in,Verletzung des Artikel 5 der Konvention.Die irakische Regierung hat in der Praxis,stets angelehnt die Rechte der Kurdenlals eine von den Arabern sich unterschei-,dende seit mehr als 2000 Jahren hier le-bende 'ethnisél.rilürUh'""ê zu të!fPÖRlièTën.:Die lrakisch&'Reglerung versucht fortdau-,ernd die Integrität und IdeI'ltitât deJ;Js!Jrdi-scheri Gemeinschaft zu zerst~nm. M '

Das iraklsët:~ -Rëg1me liefert IMmer 'fÖnneuem Beweise, daß,ès sich .anJ<ein G&jsetz gebl!ßden f9hl~~Im .~ufè Oêr~Jahre ë1<POrllerten-AngehOr'lge des ira,IEI.schen Geheimdienstes die Terroraktlvltä-,ten des Regimes ins Ausland. Im Okt9ber,1976 verObten Angehörige des irakl~chenKonsulats in Genf ein Attentat auf denkurdischen Politiker und ~!storlk&r.tJr~ IS:met Cheriff Vanly. VarliY Ôberlebte das:Attentat. Im Juni 1979 ermordeten Ange-!hörige der irakischen Botschaft in SOdje.'men den kurdischen Professor TaufiqRuschdi. Am 1. August 1980 versuchtenzwei Angehörige der iraklschen Bot.-:schaft in Ostberlin eine Kofferbombe indem Kongressraum der kurdischen S,u,denten in Westberlin zu deponieren. Inden Jahren 1977-81 organisierten iraki.sche Botschaften in Bulgarien, Rumä.

nlen, Italien, BundesrepublIk Deutsch.land, Frankreich und England zahlreicheÜberfälle auf Versammlungen von kurdi-schen Studenten und Iraklschen opposl.tlonellen Gruppen.

Zum Beispiel stOtzt stch das BundesamIIn seiner AblehnungsbegrOndung vorr26.11.1982 auf eine Behauptung des "Po.lltischen lexikons Nahost", wonach denKurden Im MArz 1975 Generalamnestiegewährt worden sein soll. TatsAchlichwurden damals 19 Kurden hingerichtet(vgl. S. 6 dieses Gutachtens). Ebenso un.wahr Ist die vom Bundesamt aus dem"lexikon" Obernommene Behauptung,daß ab 1975 "mit dem Wièderaufbau des

,kriegszerstörerischen Nordens begonnenund das kurdische Selbstverwaltungssy.stern In den Provinzen al-Sulalmanlya, Arbil und D'hok gegrOndet und ausgebaut"wurde (S. 12 des Ablehungsbescheides).In Wahrheit beaann eine Zwangsdeporta.tion von ca. 300.000 Kurden nach SOdtral<sowie die Zersto{ung Ihrer Heimatdörfer;was die ROckkehr der Zwangsumgesle~delten verhindern sollte (S. 6 dieses Gujtachtens). Eine Quelle, die In wesentl~l:chen Zusammenhangen derartig dewahren Geschichtsablauf entstellt, Gritwertet sich selbst. .,~.Es wird Im Ausland wenig Ober die Mlmjschenrechtsverletzunaen Im Irak berfchJtet. Durch Bestechung versucht daS'Baath.Reglme Zeitungen und PersonenIm Ausland zum Schwelgen zu bringen,seine UnterdrOckung- und Terrormaßnah.men zy beschönigen und seine Politik zuunterstatzen. Auch die wirtschaftlichenInteressen verschiedener länder spielenhierbei eine spOrbare Rolle.Im Irak gibt es keine zugelassenen Partei.en (bis auf die Reglerungs-Baath.Partei),keine freie Presse, kein freigewähltesParlament. Jede Opposition wird mit Fol.ter, Mord und Hinrichtung beantwortet.Razzien und Massenverhaftungen wer.den tAglIch druchgefOhrt. Streiks und De-monstrationen werden gewaltsam nieder-geschlagen. Die GerichtsurteIle sind end-gOltig. Es gibt keine Revision, keine Ver.teldlgung. Der Krieg mit Iran hat diese la-ge noch welter verschArft. Die Informatlo.nen des"Orlent.lnstituts" und des "Politi.schen lexikons Nahost" Ober den Irakentsprechen In den meisten FAllen nicht.den Tatsachen. Sie sind einseitig, vorein.genommen und Oberholt.Das kurdische Volk Im Irak bildet Ober30% der Gesamtbevölkerung. Zahlenmä-ßig sind die Kurden nach den Arabern diezweitgrößte Bevölkerungsgruppe Im Irak.Gleichzeitig bilden sie mit den Kurden inden Nachbarländern (Iran, TOrkel, und Sy-rien) die kurdische Nalon, die gegen IhrenWillen durch kOnstilche' Grenzen geteilt'wurde. Die gemeinsamen Aktionen dergegnerischen Regime haben diese Tatsa-che wiederholt bestAtigt. Zuletzt fielentOrklsche Einheiten mit Irakischer BiilI.gung In den Irak ein, um das IraklscheRegime In seinem Kurden-Krieg zu unter.stOtzen (Ende Mal 1983).Die kurdischen Aufstände haben defensl.ven Charakter, als Reaktion gegen massi-ve UnterdrOckung. Die bitteren Erfahrun.gen lehrten die Machthaber noch nicht,den Weg der friedlichen lOsung des kur-dischen Problems :ZuwAhlen und auf die

Verwendung von Gêwaltmaßnahmerauverzichten. Die gerechten Forderun1lnder Kurden (kulturelle Rechte, Selbstver-waltung, demokratisChe Freiheiten, Re.spektiérung der Menschenrechte) stoßenimmer auf eine starre Ablehnung derMachthaber, die In den meisten Fällenmit Gewaltmaßnahmen auf die kurdi-schen Forderungen reagieren. Dies fahr.te oft zu bewaffneten Auselnanderset-':zungen, wie es heute im Irak und Iran derFall ist.Es ist zu bedauern, daß das Bundp.samtfar die Anerkennung ausländischerFHïchiÎÎnge; gestÜtzt auf unzulänglicheund tendenziöse "Quellen", durch dieEntstellung der Tatsachen Ober die lagedes kurdischen Volkes im Irak versucht,seinen Ablehnungsbescheid zu Asylan.trägen von Kurden irakischer StaatsbOr-gerschaft zu rechtfertigen. Im folgendenverwéise ich auf Berichte einiger Men.schenrechtsorganlsatlonen, die die Ver.letzungen der Menschenrechte im Irakdokumenti~rt haben:- ai ,. Jahresberichte, letzter Bericht1982.- ai , Bericht Ober die Folter, 1975..:... ài 'lrak. Ein Bericht Ober dfeFolfer,1982. "- Dokumentation 15, Viertes Russel-Tribunal, 1982.- Pogrom , Gesellschaft far bedrohteVölker, fast alle Nummern, besnders seit1974. letzte Nummer (99) erschien im Juli1983. '

PS.: Auf Wunsch schickt der Verfasser In.teressierten die Anlagen 1-8 gegen Er.stattung der Porto. und Verfielfältigungs-kosten zu; diesbezOgliche Anfragen sin'dan das BundesbOro der GfbV zu richten.

Foto: Gérard Klijl

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