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LES ANNEES MITTERRAND

1981 élections présidentielles le 10 mai : Mitterrand bat V.G.E au 2°

tour avec 51.76 %.

Pierre Mauroy forme un gouvernement qui comprend des communistes

(alliés électoraux)

Le9on de stratégie : si Mitterrand avait été 1° ministre en 1978, l’usure

de la fonction l’aurait peut-être empêché de devenir président en 18981

1982

Laurent Fabius est ministre du budget ; Jacques Delors est ministre de l’économie et des finances :

la rigueur est décidée en mai 1982. Il faut maintenir le pouvoir d’achat.

Jacques Chirac est maire de Paris (tremplin vers la présidence ?)

Le groupe d’extrême gauche « Action directe » est dissous : arrestation de ses membres.

1. Premier mandat (1981 – 1988] : Mitterrand et la V° république

Les interrogations de Mitterrand « fils non désiré de la V° République1 » : Le rapport droite / gauche est-il obligatoire, nécessaire (depuis une

dizaine d’années les 2 blocs politiques s’équilibrent) ? Peut-il conduire à la guerre civile ? Quel est son avis au plan international (contexte : Reagan et décès

de Brejnev > Andropov) ? En France débute « l’austérité de gauche » après « l’état de grâce » ; le PCF et la CGT ne sont pas d’accord avec ce changement de

politique (arrêt des réformes sociales à cause de la dette). Le problème du chômage demeure. Aucun système électoral n’est par nature parfait. Celui qui

paraît convenir à un moment donné, voit ses défauts exagérés par l’usage. Le système actuel a fait la V° et ses majorités stables, mais il a cassé le France en

2. Mitterrand médite !

2. Période de Terrorisme et d’austérité pour la France.

Le 9 août 1982, l’attentat de la rue des Rosiers fait 6 morts et 22 blessés ; plusieurs attentats sont perpétués à Paris contre Israël dans le contexte de la

guerre au Liban (et Irak / Iran) ; un conseil restreint se tient à l’Elysée à ce sujet. Le président passe ensuite à la télévision. La France envoie d’ailleurs un

contingent au Liban au sein d’une Force internationale d’interposition.

Pierre Bérégovoy (ministre des affaires sociales) négocie avec les syndicats et le patronat sur le financement de l’assurance chômage ; manifestations des

commerçants. Pierre Mauroy a déjà dévalué 2 fois le franc.

1 Plus précisément il est l’héritier d’un système qu’il a combattu ; qu’en fera-t-il ? Il s’est même déjà posé la question de la cohabitation (qui ne s’est pourtant pas

produite) ; celle-ci n’est donc pas gaullienne.

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L’Express, 6 mai 1993.

3. La France et la guerre froide ; l’avis du président sur la dissuasion nucléaire (1982).

Le gouvernement français réquisitionne la filiale de l’américain Dresser qui se voit contraint de livre du matériel au gazoduc URSS en Sibérie (contexte du

rapprochement européen vers l’URSS, alors que les USA de Reagan jouent l’embargo pour mettre les soviétiques à genoux : pas d’argent avec le gaz)

Fin septembre 1982, on approche du point de rupture avec les communistes.

En matière de dissuasion nucléaire François Mitterrand a repris l’héritage de de Gaulle (« ne rendre compte à personne ») ; d’ailleurs, sur ce point là il ya

accord entre les Français. Ceux-ci entendent que leur arsenal soit « central » (par contre l’URSS leur reproche de réintégrer l’Alliance Atlantique).

11 ans plus tard Pierre Bérégovoy, alors premier ministre se « suicidait »

(Je mets des guillemets)

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P.C. et P.S. en conviennent : notre technologie nucléaire est un fait qui doit s’imposer à tous. En 1981 on dispose de 3 systèmes : bombardiers Mirage IV

(bombe H), missiles enfouis du plateau d’Albion (Haute Provence), et 5 sous-marins nucléaires stratégiques (renforcés de 5 régiments nucléaires disposant

du missile Pluton, en arrière garde de l’armée ; et enfin les avions Super-étendard sur les porte-avions Foch et Clemenceau).

Charles Hernu, ministre de la défense : « Le niveau de riposte doit être très crédible : c’est notre assurance ». Notre position tactique et stratégique exclut la

position OTAN de « riposte graduée ».

4. Corse, D.O.M et Nouvelle Calédonie

L’administration française serait favorable à une évolution vers l’indépendance de la Nouvelle Calédonie2 (T.O.M), mais l’élection de J. Lafleur (partisan de la

souveraineté française) dément cette solution.

Les interrogations du second mandat [1988 – 1995].

Mitterrand est réélu avec 54 % des suffrages (contre Jacques Chirac)

Janvier 1989 : agitation royaliste. Conférence internationale sur les armes

chimiques à Paris.

Procès d’Action directe pour l’assassinat du PDG de Renault en 1986.

Roland Dumas ministre des affaires étrangères. Pierre Bérégovoy ministre

des finances.

On commence à parler d’affaires d’argent autour de Mitterrand.

Août. Danielle Mitterrand, épouse du président, organise l’accueil de

réfugiés kurdes irakiens

15 000 manifestants du F.N. le 1° mai ; des syndicats squelettiques.

Arrestation de l’ancien chef des renseignements de la Milice de Lyon, Paul

Touvier (74 ans)

La Corse menace de reprendre les attentats ; on tient les Journées

internationales de la décolonisation.

Michel Rocard Premier ministre, déclare à Mururoa l’intention de la France

de pouvoir réduire les essais nucléaires de façon modulée en fonction du

contexte international.

2 140 000 habitants dont seulement 60 000 mélanésiens.

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Symboles : premières découpes dans le rideau de fer et Répression sur la place Tian an Men à Pékin

Mars 1991

Aggravation de la peine de Jean-Marie Le Pen qui avait

déclaré que les chambres à gaz étaient « un détail » (La loi

Gayssot a introduit en juillet 1990 la notion de délit pour

contestation de crime contre l’humanité)

Août 1991

Edith Cresson3 évoque le recours à des vols spéciaux pour expulser les clandestins. La gauche

est « contrarié », la droite pas encore satisfaite (J.M. Le Pen l’appelle « Margaret Charter ». Le

débat sur l’immigration est essentiel.

Réduction du service militaire à 10 mois.

En ce qui concerne l’Irak4, la France est totalement solidaire de George Bush ; Saddam

Hussein est menacé de frappes nucléaires pour le cas où il persisterait dans son ambition

nucléaire.

3 Premier ministre de François Mitterrand du 15 mai 1991 au 2 avril 1992, elle est à ce jour la seule femme à avoir accédé à ce poste en France, et le Premier ministre le plus éphémère de la

Ve République.

4 Il avait envahi le Koweït le 2 août 1990 ; George Bush en profitait pour lancer devant le monde son « nouvel ordre international ».

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Mitterrand et Rocard au chevet de l’électeur socialiste. Et la cohabitation revint : Mitterrand et Edouard Balladur [1993-1995]

L’Express, 25 février 1993. 3 février 1994 10 mars 1994

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A la fin du second mandat les Français, incertains, se posent de nombreuses questions sur leur président

23 juin 1994 15 septembre 1994

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1° septembre 1994 8 septembre 1994.

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CONCLUSION : Et le Mitterrandisme après Mitterrand ?

1997 Lionel Jospin est appelé par Jacques Chirac à la conduite d’un gouvernement de cohabitation.

28.08.1997

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SUJET LE MONDE JUIN 2010