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UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE DÉPARTEMENT DE SCIENCES POLITIQUES REL 129 RÉFLEXIONS SUR LES RELATIONS INTERNATIONALES NOTE DE COURS

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UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE

DÉPARTEMENT DE SCIENCES POLITIQUES

REL 129

RÉFLEXIONS SUR LES RELATIONS INTERNATIONALES

NOTE DE COURS – GABRIEL ETHIER

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II

TABLE DES MATIÈRES

Cours 2 : La définition des termes .............................................................................................................. 1

Cours 3 : Évolution de la société internationale et le concept de mondialisation..................................... 6

Cours 4 : L’État dans les relations internationales ................................................................................... 9

Cours 5 : Les organisations internationales gouvernementales .............................................................. 12

Cours 6 : Les multinationales, les organisations non-gouvernementales et la gouvernance privée ..... 14

Cours 7 : L’individu dans les relations internationales : la question des droits de l’Homme ............... 17

Cours 8 : La Realpolitik et la guerre ......................................................................................................... 21

Cours 9 : Le libéralisme et les interventions humanitaires ...................................................................... 28

Cours 10 : Le constructivisme et l’entrelacement des enjeux environnementaux dans la gouvernance globale ...37

Cours 11 : La théorie marxiste, le système de Bretton Woods et la crise financière mondiale ............ 45

Cours 12 : Le féminisme, la pauvreté et le développement ...................................................................... 50

Cours 13 : Conclusion : Approches critiques – Mondialisation, démocratie et justice globale ........... 53

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Cours 2 -14 JANVIER 2014 La définition des termes

Perspective critique : sert à comprendre la logique interne des sujets qu’on aborde. L’état est au cœur de l’opération des Relations Internationales.

Mondialisation ou globalisation?

o Effets de la mondialisation : (LES FACONS DE DÉCRIRE LE MONDE,

POUR JUSTIFIER LES ACTIONS QU’ON POSENT) Libéralisation : commerce + $$, l’ouverture des frontières Polarization : l’accroissement de la pauvreté se fait beaucoup trop

sentir Américanisation : la tournure vers un certain modèle. Ex : copier le

cinéma américain… La culture américaine envahie le reste du monde McDonaldisation : homogénéisation. Absence d’alternative Créolisation : intégration de différentes cultures. Mixture. Mélange Transnationalisation : traverser les frontières et continuer à faire les

affaires. Acteur privé. Les firmes multinationales (entreprises), Ex- Bombardier

Balkanisation : les divisions religieuses. Ethnique. Le renfermement des sociétés sur elles-mêmes

Créolisation du monde : intégration de différentes cultures, mixture , mélange.

o Différentes perspectives théoriques Réalisme : prise de décisions froides. Les États sont en quête de

pouvoir et sont les seuls acteurs Libéralisme : gain $$. ++ d’acteurs avec des objectifs différents Constructivisme : au travers des relations qu’on a avec les autres

États, on construit et poursuit sur une nouvelle vision du monde. Les intérêts évoluent.

Marxisme Féminisme

L’étude des relations internationales :

o Art : le champ d’étude Histoire est un savoir-faire datant de 1919 (en Galles par Mr. Carr). Ce sont les historiens qui se chargeaient d’expliquer les

relations entre les États… o Science : les Américains vont crée les Sciences pures, pour comprendre les

relations qui peuvent se développer entre les États. C’est une science qui

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rentre au service de l’État (prévoir le comportement de l’adversaire pour

mieux réagir) o Après-1945 : le réalisme et le libéralisme sont les 2 sciences importantes

créent pour les relations internationales. o Invention de l’ « international » : le mot INTERNATIONAL à été crée par

Jeremy Bentham à la fin du 18e siècle.

- Définition des termes : o Relations internationales v. Politique étrangère

Relations internationales : on parle du comportement des acteurs

dans l’espace extraterritorial

Politique étrangère : on parle de comment les États agissent dans les contextes interne et externe

Interne : tout ce qu’on connait à l’intérieur de a frontière (la

psychologie des décideurs, les luttes entre les acteurs privés) Externe : c’Est la politique étrangère des autres pays

Axée sur l’État Double contexte de la politique étrangère Division entre politique domestique/interne et politique

étrangère Deux niveaux :

High politics : sécurité, survie Low politics : économie, immigration

o Intérêt National (objectif de la pol. Étrangère): tout le monde devrait se

taire et respecter les règles qui se sont données, pour sécuriser toute la pop pour l’intérêt national. Légitimer les décisions.

o Société, Communauté ou Système international? –- Présence d’effet

normatif Société : normes, règles Communauté : obligation de réciprocité (au plan éthique/morale),

intervenir dans sa société Système : le sys. est affecté lorsqu’un acteur agit d’une certaine

facon différente… quelque chose diffèrent des unités qui la

compose.. le sys existe indépendamment des unités et une influence sur elles aussi

o Anarchie ou Ordre international?

Anarchie (absence de hiérarchie) : absence de structure gouvernemental. Aucun ne peut imposer sa volonté à l’autre car ils

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sont tous égaux (les états). Abscence de gouvernement central qui peut imposer des régulations. Il y a une forme d’Ordre qui émerge (ex : L’ONU) -Les États s’entendent sur un certain nombre de sujets et de règles

Approche Réaliste : on parle de relation de Puissance VS Pouvoir. De l’ordre qui mène à l’équilibre. C’est une

approche qui est beaucoup centré sur la conception de la violence comme atout

Approche Libérale : c’est une approche qui est en faveur de

la coopération (ex : les organisations internationales) Approche Constructiviste : on parle de l’injustice du

capitalisme. Sys. injuste Approche Marxiste : tout les États veulent accroitre leur

puissance économique et cela crée des déséquilibres, c’est le

fonctionnent du capitalisme mondial.

Ordre : Approche Réaliste Approche Libérale Approche Marxiste

o Pouvoir ou Puissance ?

Pouvoir : Avoir la capacité d’agir, d’empêcher ou de changer l’ordre

des choses …. Faire, faire quelque chose a quelqu’un contre sa

volonté Hard Power (injonction) : pouvoir de contrainte (ex :

militaire) Soft Power (influence) : pouvoir de persuasion (ex : ONG)

Puissance : Capacité d’un acteur de mobiliser les ressources

physiques et morales pour obliger un autre acteur à faire quelque chose qu’il ne ferait pas autrement (acte de volonté) …. Ressources

matérielles Notion relationnelle Puissance attributive : attribut d’un État : pétrole, armée Capacité de contrôler Capacité structurelle (d’influencer) : contexte idéologique,

l’idéal à poursuivre, pas de volonté

o LA PAIX VS LA GUERRE

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o La paix commence là où se termine la guerre?

La Guerre (conception pratique sociale & moyen politique) 1) Définition classique (Clausewitz, De la guerre) : I- Acte de violence destiner à

contraindre l’adversaire à exercer notre volonté. II- Guerre poursuite des politiques par d’autre moyens un moyen pour

poursuivre ses actions politiques.

2) Définition sociohistorique (guerre = pratique sociale) : - la guerre fait les États, les États font la guerre. - Facon d’accroitre son pouvoir

- Les états se battent au travers de la guerre, c’est là qu’on crée l’armée, les

taxes, les impôts, etc… (CAN, impôt appui à la 2e guerre mondiale pour investir dans la

guerre) -Moyen d’intéraction , d’asseoir son autorité, d’action comme toutes autres (au

meme titres que la politique) - Moyen politique ( reference a Clausewitz) : la guerre est un moyen ultime ….

Une fois les recours epuisés, pressions economiques, etc… on a recours a la guerre

3) PAIX ou absence de guerre? : 3 facons de consevoir la Paix en relation inter… :

Stabilité hégémonique (associé aux américains)

Paix démocratique (associé aux américains) : -les démocraties ne se font pas la guerre entre eux… - plus le monde va connaitre de démo, il aura moins de guerre… - exemple de paix démocratique imposé : L’Irak - Paix souvent imposée par la violence - Exemple de la Guerre froide

Capacité des belligérants à se neutraliser (ex : force dissuasive – MAD- en francais : Destruction Mutuelle Assurée)

SOUVERAINETÉ

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1) Perspective interne : Capacité de l’autorité politique a exercé le monopole de la violence légitime (Weber) – hiérarchie de l’autorité (≠ légitimité) et des

sources de pouvoir déterminés, par exemple, par la constitution -Le gouv CAN a le monopole de la violence légitime, cad que le gouv de Harper est le seul a pouvoir user de la force politique ou militaire. Ce monopole est regulé par la Constitution CAN.

2) Perspective externe : 1. Reconnaissance du principe de l’égalité formelle (≠

matérielles) Chacun des États vont etre égaux ( l’égalité souveraine de l ‘État). 2. des États et du principe de non-intervention dans les affaires internes.

Le message que Harper envoie aux autres États avec cette perspective: Non-intervention dans les affaires internes (principe de base dans les Rel. Inter.). Aucun autre États ne peut venir changer ce qui se passe a l’interieur du

CAN.

DROIT INTERNATIONAL (texte de Ruiz-Fabri)

Existe-t-il un droit des Relations International? Une morale des Rel. Inter? Une éthique?

o Droit des relations entre entités souveraines – les États – et/ou des organisations internationales

Rôle du consentement des États (ils peuvent aussi ne pas y consentir) Absence de pouvoir exécutif (ex : Conseil de sécurité), de pouvoir

législatif et de pouvoir judiciaire OBLIGATOIRES, il n’ y a pas d’assemblées législatives en Rel. Inter…

o Que faire avec les autres acteurs : ONG, multinationales, individus? Sont-ils protégés/soumis au DIP?

BUT ULTIME DES REL. INTER… : Comprendre ce qui se passe pour Agir pour transformer le monde dans lequel on vit

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Cours 3 21 Janvier 2014 Évolution de la société internationale et le concept de mondialisation (en lien avec les textes lus de cette semaine) L’évolution de la société internationale (SI)

A) La notion de société internationale : Il y a un certain égal, des normes, des

pratiques communes, des valeurs partagées - Principes de base de la SI : Souveraineté, non-ingérence, égalité

B) L’ordre chrétien :

- Les Rel. Inter se situent en L’Europe (dans le temps) avant l’Empire Romain. - L’Église : 1. a jouée le role d’unificatrice, cad au travers de son existence et du

courenement des roi, elle crée une culture commune 2. Elle a aussi établie des normes de comportements par exemple faire la guerre juste. Elle avait établie des regles pour faire la guerre, dans le but de réduire l’étendue des violence lors ce genre d’évenement 3. Il y a eu la decouverte de nouveaux peuples et de nouvelles cultures par la découverte de l’Amérique en 1492, ce qui a crée un beug, car c’était

une toute autre société que celle de l’Europe et l’église n’était pas capable

d’explique l’existence de ce monde. Ce qui fait reference a la SI 4.La Réforme de 1972 vient ébranlée l’Église qui faisait toujours reference aux saines ecritures de la

Bible. 4. La découverte de des amérique et la Réforme de 1972 vont engendrer l’égalité et

la non-intervention (la diplomatie) et aussi l’affaiblissement du Vatican (qui est supposé expliquer toutes ces nouveautés) 5. Le terme de souveraineté apparaît au moment où les monarques ont décider que se serait eux qui representeraient Dieu sur terre (la séculrization de Dieu) et non suivre Dieu dans le sens de l’Église (en

1648) 6. En 1776, il y a l’indépendance des américains, qui rejette la monarchie britannique et se disent une république. Une facon de dire qu’on se debarasse de

Dieu et des roi pour que maintenant le citoyen soit le Dieu.

-La souveraineté (interne, externe) apparaît comme un outil de remplacement, car Dieu s’efface peu a peu comme autorité supreme mais pas les Rois , par exemple.

C) L’émergence de la société internationale moderne

Référence à la lecture de Bayly : - continuité - rapports mondiaux

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Référence à la lecture de Cooper (mondialisation) : -quand on parle de la mondialisation ca ne sert a rien et ca n’explique rien

-

D) La globalisation de la société internationale

- On peut dire que la SI s’est globalisée à partir de 1945 5 grands problemes qui existent encore face a ce concept de globalisation : 1.(affecte) Les identités : nationalisme, religion 2. L’éffondrement des États : ex. URSS, Somalie, Irak, Afghanistan 3. Armée : les bases militaires, USA, 4. L’abscence de valeurs universelles (en lien avec les identités) 5. La pauvreté, les inégalités, les problemes environnementaux

L’histoire internationale de 1900 à 1990

1. 1900 a 1990

Les grands phénomènes qui ont marqués le XXe siecle : - Les premières Organisations Internationales. Elles ont changé la facon de faire de la politique au cours du XXe siecle - La montée en puissance des USA et de l’URSS en projet politique universel - Affaiblissement des Empires et l’Europe baisse (chute) , marginalisation de l’Europe dans

la politique inter.

3 éléments importants :

a) La guerre totale moderne : -Par le biais de la SDN : mobilisation des ressources pour la guerre, technologie (1919-1939. 2ieme guerre mondiale), crise economique, violence industrielle.

b)La fin des empires : -l’effondrement des empires, processus qui va prendre du temps, mais commence à s’estomper par le Traité de Versaille. (Ex : L’afrique du Sud a été le

dernier territoire a s’effondrer au cours du XXe siecle.).

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-Montée du nationalisme et de l’URSS. -1947, décolonisation de l’Inde -L’ONU voulait encadrer l’exercice du colonialisme, il voulait le reformer. c)La guerre froide : - les guerres de decolinisation vont engendrer la guerre froide (l’union

sovietique VS les Etats-Unis) - présentée aussi comme une periode de paix, moins violente 3 grandes periodes de la GF : - Période de globalisation 1945-1953 - Période de guerre chaude annee 60 - Période de Détente fin annee 60-70 periode recrue d’essence (un retour ) Conclusion 1990 a aujourdhui : acteurs privés

De la guerre froide à la guerre contre la terreur A) La fin de la guerre froide B) Les États-Unis C) L’Europe D) La Russie E) L’Asie F) La guerre contre le terrorisme G) La crise économique mondiale H) Conclusion

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L’État dans les relations internationales 28 janvier 2014 Cours 4 État L’État est un Phénomène anthropologique, sociologique, économique, culturel, historique et politique pris en compte par le droit. L’État est une Institution détenant le monopole de la violence légitime (Weber) L’État est un acteur principal des relations internationales - L’état est aussi un outil de contrôle et de gouverner - Au finale, le gouvernement sert a informer et à organiser - l’interet à cree des organisation international? Vue de l’État par des Perspectives théoriques :

Réaliste : l’état a la fonction d’assurer la survie des pop., par la sécurité et

par sa puissance. Pour eux l’État est une chose abstraite. Libéral : l’état est là pour protéger la liberté et le droit des individus. Ce

n’est pas juste assurer la survie de la pop mai c’est de protéger ses lois. Marxiste : l’état sert seulement a une partie de la pop et pas toute … il est

l’instrument dont se sert la classe dirigeante pour imposer sa domination aux

autres classes. Souveraineté interne : La legitimité du gouv en place. Souveraineté externe : Du principe de non-ingerence. On se retrouve dans un État inattaquable Critères objectifs VS Critères subjectifs de l’État?

Éléments constitutifs de l’État (interdépendance des conditions) :

Source: Convention de Montevideo 1933 Source : Critère pour être membre des Nations Unies selon la Charte

des Nations Unies, art. 4(1) • Êtes un État • Être pacifique • Accepter les obligations de la Charte

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• Être capable de remplir ces obligations • Être disposé à le faire

Qu’est ce qui fait un État?

1. Une population permanente: Pas de population, pas d’État.

- Avoir une population stable car on a un gouv et il doit gérer cette dernière. Les États doivent s’arranger pour que la pop soit sédentaire.

- Par exemple : une pop nomade (contestation de l’autorité de l’État?) ne peut être considérée car ils se déplacent en permanence

- Population, nation, peuple = on fait référence à la citoyenneté.

2. Territoire déterminé

- Pas de territoire sans population: la population moderne est sédentaire et stabilisée à l’intérieur des frontières - Le territoire c’est ou le gouv exerce la plénitude de son pouvoir -Le territoire c’est aussi une manière de contrôler les gens par le gouv

Qu’est-ce que le territoire? : un territoire est terrestre, un territoire maritime et un territoire aérien

3. Gouvernement (effectivité)

Organes représentant et exprimant la volonté de l’État Effectivité : capacité réelle de gouverner Problèmes

a) Nature du gouvernement? b) Caractère obligatoire de la protection des droits de l’Homme? Ces deux critères peuvent être requis pour une reconnaissance dans une organisation internationale. Ex : la Chine Fédération : État composé d’entité qui n’a pas de rapport immédiat avec l’extérieur 4. reconnaissance internationale (Capacité d’entrer en relation avec les autres États

(souveraineté/indépendance)) Le problème de la reconnaissance des États : un problème juridique ou politique?

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Il y a deux conceptions de la reconnaissance :

Déclaratoire : le constat qu’un État est établi et existe. Je prends mon independance,

Constitutive/Attributive : si il n’y a pas de reconnaissance, il n’y a pas de

souveraineté (l’État n’existe pas) Si les autres dise non je ne suis pas un pays pas un état. C une logique de rapport de force.

Le cas de la Palestine

• Différentes approches conceptuellement, analytiquement, légalement et fonctionnellement distinctes

o Représentation palestinienne à l’ONU ou; o Admission de la Palestine à l’ONU ou; o Reconnaissance de l’État palestinien ou; o Question relative à l’existence d’un État palestinien

• Distinction entre deux situations: o Existence de l’État palestinien v. demande d’admission à l’ONU

• État et ONU distincts mais liés : Une reconnaissance collective pour combler certaines lacunes relatives à l’effectivité de l’État (pop., territoire, gouvernement,

souveraineté). À l’inverse, une non-reconnaissance collective peut affaiblir la position d’une collectivité aspirant à devenir un État

• Adhésion à l’ONU: Droit applicable – Charte art. 3-6 – admission consentie suite à une décision de l’AG et une recommandation du Conseil de sécurité

P-5: Un membre permanent du Conseil de sécurité (CdS) peut imposer son veto et bloquer la demande d’admission. Si le CdS recommande

l’admission, il n’en tient dès lors qu’à l’AG de

décider si un État peut être admis (Charte 18(2): vote au 2/3)

Le statut actuel de la Palestine: État observateur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/11/30/la-palestine-obtient-le-statut-d-etat-observateur-a-l-onu_1798337_3218.html

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Séance 5/ 4 février 2014

Les organisations internationales gouvernementales

1) Introduction Les OI naissent dans des conflits de compétences. Elles ont été créent initialement pour faciliter la transmission d’informations, et d’initier une coordination. Elles ont été aussi crée pour régler des problèmes techniques A) Historique B) Les thèses Théoriques pour expliquer la création des OI :

Fonctionnalisme = bâtir la paix (Ex : Union Européenne) Utilitarisme = utile/ faciliter les échanges. Apporte les bénéfices aux

États. C) Définition de OI:

Sans consensus/ consentement il n’ y a pas de OI Doit être doté d’une constitution « Association d’État constitués par traité, dotée d’une constitution et

d’organes communs, et possédant une personnalité juridique distincte de celle des État membres » → sujet dérivé / non-originaire du DI

D) Pratique étatique : - Congrès de Vienne (1815) :

2) Histoire de l’ONU et de ses organes

Fondée le 24 octobre 1945 (Charte constitutive signée le 25 juin 1945) 4 objectifs de l’Organisation

Voir le préambule de la Charte et art. 1 a) Maintenir la paix et la sécurité internationales b) Développer les relations amicales entre les États (règlement des

différends) c) Favoriser la coopération internationale d) Centre où s’harmonisent les efforts des nations vers ces fins

communes

3) Un survol rapide du système onusien

L’Organisation des Nations Unies (ONU) Système onusien (ONU est un projet essentiellement américain) :

o 193 États membres o 6 organes principaux

A) Conseil de sécurité (15 membres = 10 élus; 5 d’entre eux sont permanents) B) Assemblée générale (1 voix = 1 vote) ; chacun des États du conseil de sécurité

peuvent aussi voter à l’Assemblée générale C) Secrétariat

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- Ban Ki-moon parle au nom de son organisation pas au nom des États - Dépendamment du financement des États (façon pour les États de faire pression)

D) Conseil économique et social 70% du budget des Nations Unies

E) Cour internationale de Justice - L’organe judiciaire des Nations unies - Causes entre États seulement

F) Conseil de tutelle (activité suspendue suite à l’indépendance de Palaos en 1994) - Gérer le système colonial mondial

G) 15 institutions spécialisées (organisations indépendantes mais reliées à l’ONU) Systèmes régionaux

Organisations à vocation unique ou technique

4) Maintien de la paix et de la sécurité internationale

Interdiction du recours à la force – exceptions : légitime défense et autorisation du Conseil de sécurité

Maintien de la paix Imposition de la paix Situation intérieure des États:

5) Intervention au sein d’États 6) Questions économiques et sociales

7) Problèmes

A) Réalité de l’existence d’OIs supranationales? B) Un déficit démocratique? Le contrôle de la légalité des actions des OIs : un

déficit de « Rule of Law »? C) Le problème de la souveraineté et de la coopération D) Vers un assouplissement du principe de non-intervention?

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Cours 6/ mardi 11 février 2014

Les entreprises multinationales, les organisations non-gouvernementales et la gouvernance privée

Introduction Conception stato-centriste des Rel. Inter

État Acteur non-étatique : acteurs qu’on associe à la société civile. Cad

non gouvernementale, qui ne fait pas partie des institutions (ex: police)

Nation Société civile : tout ce qui ne fait pas partie de l’état et qui ne

participe pas aux activités économiques de l’état Acteur transnational

Pluralisme politique : des relations aux internationales à la politique globale?

1) Problèmes avec l’approche stato-centriste A) Ambiguïté des définitions de l’État : B) Absence de similarités entre les États : la démographie n’est pas pareil pour

tout les états, les systèmes & la juridiction de l’état & les régimes politiques & les revenus varient d’un état à un autre

C) Absence de cohérence interne des États : acteurs unitaires ou acteurs pluriels? D) État v. Nation : les identités accentuent les fragmentations. La question

d’identité : ce n’est pas parce qu’on est établi sur un territoire qu’on s’identifie

à travers ce dernier. On peut vivre au QC sans appartenir à la nation QC **Formes d’autorité légale : expertise, morale, marché ** -------- illégale : la Mafia (c’est leur menace qui font leur autorité + leurs contrôles de

beaucoup de choses)

2) Les entreprises transnationales (ET) : des acteurs politiques? Définition :

ET : Commerce intra-firme : il permet aux entreprises de vendre à

rabais (prix réduit afin de payer moins d’impôts) contourner la

régulation et le système fiscale des États. Ex : Bombardier CAN envoie de la marchandise Bombardier en Irlande.

Triangulation commerciale : on crée un 3ieme points quand la voie entre 2 points est bloquée. Ça aide à contourner les boycotts, contourner plusieurs règles qui sont supposées empêcher le commerce d’un État vers un autre États.

Extraterritorialité : Flux financiers

Disparation des économies nationales? Triangulation commerciale

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Mise en concurrence des systèmes nationaux Extraterritorialité Dérèglementation domestique et (re)régulation globale Solutions pour une meilleure régulation :

Pression OI Consommation Normes ISO (standard sans caractère obligatoire), leur faire

confiance? Ou a demander aux états de coopérer +? Privatisation : c’est n’est plus + nécessairement l’état, mais plutôt les autorités privées Libre-marché : pas d’intervention de l’état, autorégulation, Main invisible (offre et la

demande). Une façon pour l’état de réguler le marché, de façon à ne pas utiliser de ses

ressources

3) Les groupes illégitimes (et/ou illégaux) et les mouvements de libération : des acteurs politiques?

- Illégitimes parce qu’ils n’évoluent pas dans la sphère économique, ni reconnu par l’état

Illégal = ne se confond pas aux règles de l’état. Illégitime =

Critère de légitimité : répression, appui de la pop, canaux politique Multiplicité d’acteurs : Criminalité transnationale : Terrorisme, guérilla et mouvements de libération nationale :

Problème de définition : Globalisation des recours à la violence :

4) Les organisations non-gouvernementales : des acteurs politiques? (voir Art. 71 CHARTE ONU, observateurs)

Globalisation économique et expansion des ONGs Globalisation des communications et globalisation des activités des

ONGs 5) Les organisations internationales comme outil de structuration de la politique

globale

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6) Enjeux et politiques publiques dans la politique globale Apartheid en

Afrique du Sud Droits de la personne

Planification démographique

Environnement

Principaux gouvernement impliqués

Afrique du Sud, GB, É-U v. gouvernements africains

Gouvernements Démocratiques v. Autoritaires

Tous les types de gouvernement

Ceux qui se sentent menacés v. Ceux qui ne sentent pas menacés

Entreprises transnationales

Surtout celles des secteurs miniers et pétroliers

Toutes celles qui collaborent avec les gouvernements autoritaires

Médical, pharmaceutique et alimentaire

Principalement liés aux industries, l’énergie et le transport

Guerrillas ANC et al. Celles qui prennent des otages

Celles contrôlant un territoire

n/a

ONGs locales Mouvement anti-apartheid

Groupes de défense des droits de l’Homme

Religieux, groupes de défense des droits de femmes et de la santé

Amis de la Terre, Greenpeace, WWF

Forum onusien Conseil de Sécurité et Conseil contre l’apartheid

Commission des droits de l’Homme

Commission sur la population et le développement

Commission sur le développement durable

Secrétariat des Nations Unies

Centre contre l’apartheid

Centre des droits de l’Homme

UNICEF, Fonds des NU pour la population

PNUE, PNUD

Autres OIs Organisation pour l’Unité

africaine (UA)

Conseil de l’Europe, Org.

des États américains, etc.

OMS, Banque mondiale

Banque mondiale

OINGs Plusieurs (Amnistie Internationale, etc.)

AI, Human Rights First, etc.

International Planned Parenthood, Église catholique (!?)

Plusieurs

OINGs hybrides (ex : Croix-Rouge)

Celles impliquées dans les questions commerciales

Aucune Aucune Union mondiale pour la conservation de la nature

Adapté de John Baylis et Steve Smith, dir., The Globalization of World Politics: An Introduction to International Relations, 3e éd., Oxford University Press, 2006, 444.

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Réflexions sur les relations internationales – REL129

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Séance 7/ Mardi 18 février 2014

L’individu dans les relations internationales : la question des droits de l’Homme

1) Notion et histoire : du droit naturel au droit positif au droit naturel A) Les révolutions françaises (1789) et américaines (1776) : - dans les 2 cas on

s’oppose à la monarchie Avènement du contrat social + réaménagement du politique

Notion : Contrat entre la société des Hommes et l’État. Celui-ci rompt avec l’état de nature dans lequel vit les hommes dans le monde précédent l’émergence des sociétés organisées – échange de liberté en contrepartie de lois assurant la survie et la pérennité du corps social

Émergence de l’idée d’égalité entre les Hommes : 3 grandes perspectives (concept du contrat social, qui s’oppose)

Hobbes (Léviathan, 1651)

Il dit que : l’Homme est un loup pour l’homme. Le contrat social, est un besoin de sécurité et assurer leurs

survie, mais en échange ils doivent appliquer les principes des lois et libertés. Et cette personne qui va s’occuper de

les assurer c’est le personnage fictif le Léviathan. Conception de sécurité

Locke (Second Traité du gouvernement civil, 1690)

Conception libérale Il dit que l’état de nature c’est une bonne chose. Le contrat social est conclu afin de crée un état qui va

assurer la préservation de l’état. Rousseau (Du Contrat Social, 1762)

Il s’inspire de Locke. Que l’homme tout seul est bon,

c’est la société qui le corrompt et le rend mauvais. En société on agit mal. Ainsi il faut crée un état qui va forcer la société de se diriger dans une société qui va pousser les gens a agir de manière bien et juste Conception libérale Faire partie du contrat social pour profiter des bénéfice que l’état nous offre = la sécurité Les droits du contrat social, s’applique seulement aux citoyens

Passage d’une conception naturaliste/divine à une conception

positiviste des droits de l’Homme

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Réflexions sur les relations internationales – REL129

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Critique conservatrice britannique Burke (Réflexions sur la révolution en France – 1790) :

Bentham (Anarchical Fallacies – 1791-1795)

Les hommes sont profondément égaux. Les droits de l’H

que l’ont déclare sont des droits de leurs promoteurs. Voir qui déclare les droits et quels sont les intérêts cachés

Critique Marxiste (Karl Marx)

Effectivement, oui on peut déclarer des droits même si nous sommes tous égaux, mais pas de la même façon.

Et ces droits là ne sont qu’en faveur de la classe

bourgeoise. A protéger et consolider le système capitaliste

Distinction de Marx:

Droit négatif VS Droit positif (relation avec l’État). Droit négatif : le droit ou L’état s’abstient de faire quelque chose. Il

protège l’individu ( droit d’expression, liberté,

d’etablissement) Droit positif : le droit qui oblige de l’état à faire quelque chose

Critique féministe (Olympe de Gouges)

Féministe durant la Révolution française. Aristocrate en désaccord avec la déclaration des droits de l’homme. (elle meurt sous la guillotine)

Elle a écrit sur la déclaration des droits de la femme en 1791

B) La période de l’entre-deux guerres et le système de protection des minorités

(1919-1945)

**1945, en raison des 2 guerres mondiales, on réalise que le contrat social, n’est pas si

efficace que ca, car il peut devenir dangereux. Et que les états ne sont pas nécessairement nés pour protéger et veiller sur toute leurs population sans exception

C) Le tribunal militaire de Nuremberg (1945-1946)

D) La Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits de

l’Homme (1948)

Charte des Nations Unies (art. 55-56) Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948)

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Réflexions sur les relations internationales – REL129

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2) L’individu et le concept de personnalité juridique internationale Vision dualiste : L’État demeure l’ultime médiateur de la relation entre

l’individu et l’international

3) Quelques problèmes relatifs à la mise en œuvre des droits de l’Homme A) Des obstacles juridiques : Les états servent de médiateurs. B) Des obstacles culturels : (voir texte de Panikkar, il parle de la perspective

occidentale). C) Des obstacles conceptuels

4) Différence entre droits de l’Homme et droit international humanitaire (DIH)

Complémentarité? Protéger la vie, la dignité et la santé humaine. Droits de l’Homme : DIH (jus in bello) : le droit dans la guerre, ceux qui participe et ne participe

pas au conflit. Facon de faire la guerre, l’attaque.

**Jus ad Bellum : Droit d’aller a la guerre. Droit d’un état, d’avoir le pouvoir d’entrer en

guerre avec un autre

a) Droit des conflits armés internationaux (jus in bello - DIH) o 2 grands droits = La Haye & Les Conventions de Genève

o Deux séries de rapports :

o Les grands principes (sont reliés par du cas par cas & du

jugement de chacun sur la situation) Nécessité : nécessaire à la poursuite des buts & objectifs

de guerre. Proportionnalité : les moyens doivent être

proportionnels aux objectifs Discrimination : tu ne tires pas dans le vide, seulement

ceux qui porte des armes et l’habit militaire et non les

civils

o Conduite des hostilités : La Haye Réguler, contrôler, limiter les moyens de faire la guerre

o Limiter les violences : Genève

Concerne la personne à protéger Combattants Protection des prisonniers et des blessés Protection du personnel des Nations

unies, CICR, etc.

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Protection de la population civile (4e Conv) :

Protection de l’environnement

5) Quelques problèmes relatifs à la mise du DIH A) Inutile? B) Vain et inefficace?

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Réflexions sur les relations internationales – REL129 Séance 8

La Realpolitik et la guerre

1) Introduction : Qu’est-ce qu’une théorie? « Expression, qui se veut cohérente et systématique, de notre connaissance de ce que nous nommons la réalité » - Philippe Braillard, p. 13

Essaie de modeler la réalité Sert des objectifs individuels, économique etc… Prisme au travers lequel on voit le monde. Elle force a voir certains éléments très spécifiques

Elle aspire à être scientifique, mais ne peut rien prédire réellement Organise le réel, le structure, le mobilise et sa donne une justification pour voir comment on peut agir face au monde Elle est relative. Chacun peut venir avec une façon/idée de décrire le monde. Elle émerge de certains milieux

2) Le réalisme (realpolitik, raison d’État) A) Introduction

Le réalisme est une théorie dominante des Relation Internationales – Émerge dans l’entre-deux-guerres en opposition aux idéalistes : approche stato-centriste. Il repose le plus sur la validité de l’humanité

On oppose les réalistes aux idéalistes Idéalistes : positif, optimiste, il ne comprenne pas ce qui est la vraie nature humaine. Ils vont être critiqué comme des naïfs, l’incompréhension de ce qui est la nature humaine

Réalistes : comprenne la violence humaine, ils disent que la guerre est une donnée de l’histoire, malgré sa violence, et qu’on peut l’expliquer seulement dans la nature humaine. Il n’y a pas de principes moraux universel, ce sont les idéalistes qui pensent aux droits humains, mais c’est n’importe quoi.

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Il y a une moralité au plan interne = état doit assurer la survie/sécurité de sa population. Le mandat de l’état s’est d’assurer sa préservation.

B) Une pluralité de réalismes? Le réalisme classique (Thucydide jusqu’à 1939)

o L’accent est mis sur la nature humaine (violente). o L’État est le reflet de la nature humaine. Tout le monde a peur,

mais ils ont tous de l’ambition (assurer la survie en tant qu’État ou d’individu), cherche + de puissance

o Il va durer de 1939 à 1945. Ce fut le type réalisme très dominant o Auteurs : Thucydide, Machiavel, Thomas Hobbes, Hans

Morgenthau o Thucydide – Les guerres du Péloponnèse : Athènes v.

Sparte (les puissants d’une ville font ce qu’ils veulent avec leurs pouvoir et l’autre ville accepte ce qu’elle peut accepter)

o Morgenthau – Juriste et juif allemand qui quitte l’Europe en 1937

***Guerre froide = il ne s’est rien passé de violent techniquement. On s’envoyer des messages de menaces, mais il n’y a pas de conflit ouvert.

Le réalisme structurel ou néo-réalisme (1979 – Kenneth Waltz, Theory of International Politics jusqu’à aujourd’hui) L’accent est mis sur la structure anarchique en relations internationale, cad le système. Qui conditionne les états a rentré en guerre. Ce n’est pas nécessairement les personnes qui sont mauvaises mais le système dans lequel elles vivent.

On va chercher à comprendre le comportement de l’état en lien avec les systèmes dans lequel il avance. Comment le pouvoir est distribué dans le système à travers les états et c’est ce qui conditionne le comportement des états.

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On se retrouve dans un contexte d’équilibre de puissance = le dilemme d’insécurité.

C) Les éléments essentiels du réalisme L’étatisme : on se concentre sur les états. Sur l’idée que l’état

doit défendre l’intérêt national. Mais aussi que sur le contexte globale des relations internationales s’inscrit dans un jeu a somme nulle (ce que l’un obtient, l’autre le perd), [& les libéraux s’oppose a cette expression].

Problème : c’est pas parce qu’on acquiert quelque chose qu’on devient plus puissant

La survie : tout le monde est livré à lui-même, doit se battre pour assurer sa survie. Les principes moraux et éthiques sont présents pour s’assurer que l’état puisse survivre. En RI, la survie peut justifier certains comportements? Et sinon, c’est quoi la limite aux actions qui sont nécessaires pour la survie? Les réalistes ne sont pas capable d’y répondre. Le « self-help » : chaque État est responsable d’assurer son propre bien-être. Les états sont seuls et ne peuvent pas dépendre des aux états pour assurer leur sécurité ou leurs survie. Mais généralement pour le self-help les états peuvent s’entre-aider. Ex : quand on veut donner la bombe atomique a l’Iran, pour qu’il puisse se sentir en sécurité face aux autres.

D) Pouvoir explicatif du réalisme Théorie prédictive? : Capacité prédictive des réalistes est très

faible. Elle s’intéresse seulement aux États. Rôle des individus et des facteurs idéationnels :

3) Les transformations de la guerre au XXIe siècle A) Introduction

Basil Liddell Hart : « Si on veut la paix, on doit comprendre la guerre » Trosky : « On ne peut pas s’intéresser à la guerre, mais la

guerre, elle, s’intéresse à tout le monde » Buts (classiques) de la guerre :

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Est-ce que la nature de la guerre a changé depuis la fin de la Guerre froide? Non la nature de la guerre n’a pas changé, mais la façon de la faire oui. Car on ne sait plus qui est l’ennemi. La question de l’ennemi n’est plus claire, le champ de bataille aussi n’est plus le même, on ne sait plus sur quel terrain on devrait se battre. Les moyens/techniques aussi pour faire la guerre aussi ont changé.

Ex : maintenant on se bat contre le terrorisme, guerre cybernétique.

B) Définitions de la guerre - Obliger l’ennemi par la violence pour se plier à notre volonté (Clawsevitz) - Violence organisé que des entités politiques déploie les unes contres les autres - l’usage de la violence n’implique pas nécessairement la guerre - les guerres ne sont plus maintenant contre des états, elles sont plus infra-étatiques, cad des guerres à l’intérieur de l’état, état VS une partie de sa population (groupes criminels, terrorisme, individu)

C) Nature de la guerre Guerre = phénomène organisé et organisateur Caractéristiques des guerres « modernes » (1492 – 1789, voire aujourd’hui) / livrer contre l’autorité de l’État, disparition de l’état comme élément central

Origines des changements dans la nature de la guerre : Guerre postmoderne : formes variées de la guerre Les nouvelles guerres : produits de la désintégration de

l’État

**La guerre Retourne à une certaine forme de moyen-âge. Période de fragmentation.

4) Conclusions : Pertinence du réalisme pour expliquer les RIs?

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LECTURES EN LIGNE : o Hobbes (p.105-110): - Les hommes sont égaux par nature

-l’être humain pense à lui même, il ne voit pas plus loin que son propre nez - De l’égalité découle la méfiance : l’homme devient l’ennemi d’un autre

homme lorsque les 2 convoitent la même choses dont ils ne peuvent pas jouir mutuellement (ensemble), ainsi ils se détruisent, se font la guerre, utilise la force et la ruse contre l’un et l’autre.

- De la méfiance découle la guerre : 3 principales causes de querelles dans la nature humaine : la rivalité (les hommes attaquent pour le gain. ils usent de la violence pour demeurer en maitres sur tout les autres), la défiance (c’Est pour la sécurité. agir en maitres pour se défendre, ainsi ceux qu’ils dominent), la fierté (c’est pour la réputation. ils utilisent la violence pour agir en maitre font semblant d’être ce qui ne sont garder pour que les autres aient une belle image d’eux)

- Sans un pouvoir commun coercitif, la guerre de chacun contre chacun dure. Misère du temps de la guerre de chacun contre chacun : en temps de guerre tout se résume aux hommes qui vient sans sécurité à part la sécurité par l’intervention de leur propre force et de leur propre capacité d’invention. La force et la ruse sont les 2 vertus en temps de guerre

- Justice et injustice n’ont pas leur place dans cet état de guerre : « Là où il n’est pas de pouvoir commun, il n’est pas de loi ; là où il n’est pas de loi, il n’est pas d’injustice. La violence et la ruse sont en temps de guerre les deux vertus cardinales. Justice et injustice ne sont en rien des facultés du corps ou de l’ esprit». «les passions qui inclinent les hommes à la paix sont la crainte de la mort, le désir des choses nécessaires à une existence confortable, et un espoir de les obtenir par leur activité»

o Charles-Philippe David (p.27-38): - dit que la guerre entre grandes puissances semble appartenir au passé. car elle a perdu sa raison d’être du fait de facteurs technologiques (l’arme nucléaire), démographiques (faible taux de natalité), économiques (le commerce) et démocratiques (la paix libérale)

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- la guerre demeure meurtrière dans les régions moins développées et sous-développées du système international.

- globalement, les guerres sont en voie de forte diminution. car les maladies/pandémies, les accidents routiers tuent plus de personnes de nos jours que la guerre elle-même.

- l’avenir de la guerre? 1. la guerre entre les grandes puissances semble appartenir au passé, évolution rendue possible par les effets combinés de la paix démocratique, économique et institutionnelle. 2. certains conflits traduisent aujourd’hui un certain retour vers les origines constitutives des États, lesquels, dans certaines régions, subissent une double pression venue de la fragmentation et de la reconstitution des espaces politiques

- il parle de missions de paix (intervention de l’ONU, casq ues bleus), il parle de négociation, de guerre, de guerre civile. Par exemple : Joshi estime que « les missions de paix onusiennes promeuvent le processus démocratique et la paix durable dans les États qui ont vécu une guerre civile»

o Peter Singer (p.91-104) : - « Nous n’en sommes qu’au début des révolutions introduites dans la guerre par la robotique. Les instruments automatisés sont plus faciles d’usage, plus autonomes, la palette de leurs utilisations s’élargit. Mais ces instruments posent de multiples questions : ils peuvent être « retournés» et soulèvent des problèmes de doctrine et de stratégie. Ils génèrent aussi des problèmes juridiques et interrogent le rapport du système de gouvernement et de la population à l’acte de guerre.» - il parle du rôle que joue la technologie de la robotique dans le système et dans le domaine militaire/armée/guerre. - la technologie peut aider à faire respecter la loi, mais elles

engendrent aussi de la criminalité nouvelle et même un nouveau type de conflit : la cyberguerre.

- la robotique est une révolution mondiale, càd, la technologie et la guerre cohabitent ensemble. actuellement, 80 pays produisent, achètent ou utilisent de la robotique militaire.

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LECTURES LIVRE (21-32; 46-51):

Réalisme : - auteurs qui prétendent considérer l’humain et les rapports sociaux tels qu’ils sont

et non tels que l’on voudrait qu’ils soient au nom d’un idéal - observation objective de la réalité - les relations internationales : sont des rapports diplomatiques et

stratégiques qu’entretiennent entre eux les états souverains à l’extérieur des organisations internationales. Ces rapports sont caractérisés par la rivalité, càd, que chaque état vise naturellement et constamment à défendre et a accroitre sa puissance politique et militaire. Puis parce que la puissance est inégalement repartie au sein de la société internationale. Enfin parce qu’il est impensable que les états acceptent de soumettre à une autorité centrale qui les obligerait à coopérer entre eux.

Néoréalisme : - thèmes : la définition de la puissance des États, l’équilibre des puissances,

les relations entre interdépendance, hégémonie et paix la place du changement dans les relations internationales (selon Viotti & Kauppi)

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Séance 9 / Mardi 11 mars 2014

Le libéralisme et les interventions humanitaires

Introduction Le libéralisme en théorie des relations internationales : l’autre

grand paradigme Les interventions humanitaires : un projet libéral? Ils défendent des idées, les droits de l’homme, l’égalité, la liberté

individuelle Le libéralisme en théorie des relations internationales

Deux grands types de libéralisme : a) Conception positive : il y a des choses qui sont

inacceptable. oui je suis pour l’égalité, la défense des droits individuels, mais il y a des limites. on intervient, on pose des gestes positifs et concrets pour changer une situation antilibérale.

b) Conception négative : accepte le pluralisme, la tolérance. on se retire, on n’intervient pas et laisse le choix au gens d’ être ce qu’ils veulent être.

4 grandes dimensions du libéralisme : L’égalité juridique formelle Un régime non tyrannique (le

Républicanisme). si chacun est égale dans un état, cela ne justifie pas l’anarchie

Le droit de propriété (limite l’intervention de l’État dans les affaires personnelles de l’individu)

Le marché

**Si on a plus de démocratie, il risque probablement d’avoir moins de violence dans les relations internationales

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Réalisme Libéralisme

Conservatisme, ordre/anarchie, respect de l’autorité et volonté de sacrifier les libertés individuelles pour assurer la stabilité de la communauté

Protection et promotion de l’individualisme, de la tolérance, de

la liberté et du constitutionnalisme / Projection de valeurs que la liberté, la justice, le progrès

Niveau d’analyse Source des conflits Déterminants de la

paix

Individuel – nature humaine

Intervention des gouvernements déstabilise l’ordre naturel (Locke)

Liberté individuelle, liberté de commerce, prospérité et interdépendance

État Nature non- démocratique (absence de démocratie) de la politique internationale (l’équilibre du pouvoir)

Droit à l’auto- détermination, gouvernements responsables et transparents, sécurité collective, défendre la démocratie

Système international L’équilibre des pouvoirs (la quête de pouvoir & de puissance)

Gouvernement mondial avec des pouvoirs d’intervention et de mise en œuvre des décisions

Historique : o Tradition libérale de la pensée politique : s’établie sur la these de Kant :

s’établie sur la these de Kant (en 3 points): 1. Les gouvernements doivent être républicains . 2. Chacun est égaux/ légales dans la société républicaine, fédération? 3. Le droit cosmopolite (droit de voyager, de visiter les autres pays et d’y être accueillis)

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o Entre-deux-guerres : création de la SDN, critique des libéraux, monté en puissance du japon, l’Allemagne.

o Guerre froide : les libéraux sont en vielleuse et les réalistes prennent le devant

o Post-guerre froide o Différents types de paix libérale

o Paix démocratique

o Paix commerciale : + on fait du commerce, + on a de relations = moins de tensions entre les États qui font le commerce ensemble (ex : GB et Portugal, voir Ricardo…)

o Institutionnalisme néolibéral (Keohane, Claude) : on parle d’institutions, cad les institutions internationales peuvent avoir des effets sur le comportement des États. Les états sont interdépendants au sens complexe au plan commercial, social, politique, environnemental, etc. Cette interdépendance favorise l’émergence de la relation de réciprocité entre les États. Vont devoir coopérer ensemble pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés.

o La paix par le droit : on peut s’entendre sur des règles/ normes juridiques de fonctionnement entre les différents états en structurant les comportements pour faciliter les relations.

Les interventions humanitaires A) Introduction

o Souveraineté des États + Principes de non-intervention dans les affaires internes = Conflit avec les principes humanitaires

o Les gens sont contre parce que justement ils disent que les interventions humanitaires viole la souveraineté des États

B) Les arguments favorables Arguments juridiques (Charte interdit le recours à la force) :

o Problèmes

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Arguments moraux : être souverains ne signifie pas seulement avoir des droits et libertés , mais avoir des devoirs et protéger sa population o Problèmes : l’état ne va pas respecter les droits de

l’homme de façon, de manière abusive en + face au droit international

C) Les arguments défavorables : - Envoyer des citoyens pour se faire tuer dans d’autres états. - Couts/ bénéfices de l’intervention - Les désaccords sur les principes moraux dans le sens de quels droits humains ont doivent être défendu par rapport à une autre en intervention humanitaire

D) Intervention humanitaire et guerre contre le terrorisme Afghanistan : les américains sont intervenu sur la base de légitime défense par rapport les talibans. Le pays à laisser son pays à être utilisé à des fins criminels

Irak E) Responsabilité de protéger (R2P) : on intervient pas de façon

humanitaire chez une souveraineté, c’est à cette souveraineté même de protéger ses droits humains.

3 grands éléments : Responsabilité de prévenir, de réagir, de reconstruire.

Priorité : La prévention est la principale dimension de la responsabilité de protéger : il faut toujours épuiser toutes les possibilités de prévention avant d’envisager une intervention.

F) Le cas de l’Ukraine Politique domestique ukrainienne Politique bilatérale Politique européenne Raisons de l’intervention russe

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LECTURES EN LIGNE : Kant (13-33) paix perpétuelle entre les États : - On connaît bien la différence

entre les rapports intraétatiques et interétatiques. Les relations à l’intérieur d'un État sont régies par des lois appliquées par un pouvoir exécutif et résultent habituellement en une bonne cohésion intérieure. Par contre, les relations internationales reposent sur des rapports de force. C’est la loi de la jungle qui mène inévitablement à la guerre. De là est venue l’idée de donner au monde une forme juridique semblable à celle d'un État et qui pourrait assurer la paix entre les nations.

- Il veut d’abord montrer que par la nature, la paix est possible mais qu’il y a encore place à la volonté politique des hommes, source de guerre. C’est donc par nécessité que les hommes tendent à construire un monde où ils se sentent en sécurité, mais aussi en liberté. Il montre aussi l’importance du philosophe en politique et de la nécessaire transparence de celle-ci pour que le Droit soit respecté à sa juste valeur sans qu’il y ait trop de méfiance entre États. Les philosophes devraient guider les politiciens dans la définition des droits pour s’assurer que les lois découlent de la raison et soient ainsi universelles, c’est-à-dire bonnes pour tous tant que le contexte est le même. C’est de cette façon que la paix serait possible, par une politique (des relations intra et interétatiques) rendant hommage au Droit basé sur la morale, la raison.

- Bien sûr, on a depuis beaucoup critiqué le projet de Kant, le qualifiant d’utopiste. Et même si la situation a beaucoup changé depuis, son influence reste remarquable. On pense tout de suite à l’Organisation des Nations Unies (ONU), à la Cour Pénale Internationale de justice (CPI) et même à la création du GATT devenu l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) découlant de son idée selon laquelle le commerce, incompatible avec la guerre, serait un facteur de

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rapprochement des peuples. Par contre, au contraire de ce que plusieurs prétendent, le caractère utopiste de ce projet n’est pas prouvé par le fait qu’il y ait guerre malgré ces institutions. Ces institutions internationales sont défaillantes, non seulement parce qu’elles ne sont pas toujours basées sur le droit des peuples, mais aussi parce qu’elles n’ont pas de pouvoir exécutif effectif et ne disposent donc d'aucun moyen d’appliquer ses bons et moins bons principes. En fait, elles ne sont que la résultante de la volonté propre des nations qui en font partie. De plus, bien des conditions préalables, comme l’abolition des armées permanentes, sont loin d'être remplies. L’utopie relève plus de la question des moyens: comment en effet convaincre les États de céder du pouvoir à un gouvernement mondial ou à une fédération d’états libres, afin de faire passer le droit des peuples et des citoyens du monde avant celui des « droits » égoïstes des États, des dirigeants ou des multinationales? Peut-être manque-t-il de républiques permettant de faire entendre la raison des peuples? Reste à espérer, comme Kant le souhaitait, que s’installe une mondialisation humaine, respectueuse de la diversité et de la liberté des États, ceux-ci ne devant être soumis qu’à leur propre volonté et qu’aux lois internationales qu’ils auront élaborées dans un esprit de collaboration et d'égalité entre les nations.

- Les formes d’un état peuvent être divisées : la constitution démocratique nécessairement despotique. La forme de domination (un seul détient le pouvoir souverain, ou bien plusieurs unis entre eux, ou bien tous les citoyens ensemble). La forme du gouvernement (concerne la manière dont la constitution est fondée). La forme de l’état soit républicain soit despotique

- Le droit des gens doit être fondé sur un fédéralisme d’états libres.

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Agier (113-123) : - Une brève histoire de l’intervention humanitaire auprès des réfugiés et déplacés depuis les années 1970, ainsi qu’une description d’un camp de réfugiés en Afrique, permettent de s’interroger sur la formation et l’état actuel du gouvernement humanitaire.

- Les trois temps du récit humanitaire : 1. Le temps des French Doctors. C’est le temps des engagements militants des années 1970. C’est un mouvement humanitaire contemporain, l’écologie comme mode de vie et comme politique, les cultures urbaines alternatives, l’ethnopolitique... Ils sont porteurs d’une critique généralisée contre le système de production et de consommation occidental, contre ses valeurs morales et politiques, et à la recherche de ruptures et d’alternatives (ex : Pour l’humanitaire, la guerre du Biafra). 2. le tournant des années 1980- 1990 correspond à la réorganisation politique et militaire du monde avant et après la chute du mur de Berlin. C’est la grande époque des opérations humanitaires très médiatisées. C’est l’époque de l’internationalisation des ONGet de leur professionnalisation, des rapprochements entre ONG et agences onusiennes. La création de UNOCHAau sein de l’onu en 1992 a constitué une tentative visant à coordonner l’action humanitaire. Au niveau européen, ECHO( Bureau de l’union européenne pour l’aide humanitaire) créé également en 1992, occupe une place centrale dans le financement et le pilotage de l’intervention des ONG des pays européens, en particulier de la vaste nébuleuse des petites ONG sans indépendance financière. 3. le contexte de la « guerre contre le terrorisme », après le 11 septembre 2001. pourtant il a accéléré la mise en œuvre effective d’un contrôle militaire à l’échelle mondiale et impériale... et l’humanitaire est logiquement entré sur cette scène mondiale ; la main qui frappe se prévaut désormais systématiquement de la solidarité de l’autre main, qui soigne (on l’a vu de forme

exemplaire au moment des attaques contre l’Afghanistan en 2001 et de l’Irak en

2003, et on a parlé en 2011 de « guerre humanitaire

» pour justifier l’intervention armée sur la Libye). - Le gouvernement humanitaire : Le gouvernement humanitaire n’a pas de véritable

coordination mondiale organisée. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés ( UNHCR) joue aujourd’hui un rôle dominant sur le plan politique et économique .

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Enfin, en 2006, a été créé le «Dis- positif mondial d’aide humanitaire » (Global Humanitarian Platform) pour réunir et coordonner les trois composantes de l’intervention humanitaire : les ong, le mouvement de la Croix-Rouge (et du Croissant- Rouge)

et les Nations unies avec les organisations internationales qui lui sont associées

(International Organization for Migration, Banque mondiale, etc.). Le but est

d’arriver à fluidifier et à harmoniser les rela- tions entre ces différents intervenants et de mieux intégrer les petites ong nationales

- La politique des réfugiés : (ex : le camp de Boreah, dans la région forestière de Guinée. En août 2003, des travailleurs d’une ONG humanitaire se font séquestrer par un groupe d’une cinquantaine de femmes réfugiées sierra-léonaises qui les retiennent sous la pluie, , tout un après-midi jusqu’à obtenir des bâches plastifiées pour le toit de leurs cases construites en terre et en chaume, et tout inondées par des pluies diluviennes. Après plusieurs heures de confrontation et discussion, elles obtiennent finalement l’engagement par les responsables du camp que leurs bâches plastifiées leur seront livrées dans les jours suivants ). D’autres événements ont eu lieu ces dernières années au Tchad, au Niger ou au Soudan, qui ont vu des enlèvements, assassinats ou expulsions de personnels humanitaires.

Vilmer (145-168) : - Ce que l’on désigne par « droits de l’homme » est un ensemble très vaste et diversifié de droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, qui ne correspondent pas tous à ceux auxquels on pense pour justifier une intervention militaire. C’est pourquoi il est préférable de définir l’intervention humanitaire comme visant à prévenir ou à arrêter des violations graves et massives des droits les plus fondamentaux, c’est-à-dire applicables à tous et partout. - L’intervention militaire coûtera des vies humaines, et cela ne peut se justifier que si elle en sauve davantage. La question est alors de savoir à partir de combien de meurtres, et de quels types de meurtres, on peut parler de massacre et intervenir au nom de ce dro it particulier à la vie qu’est celui de ne pas être massacré. - L’intervention humanitaire s’appuie sur les critères traditionnels de la guerre juste, dont l’effet positif et le dernier recours : en raison des

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risques liés à toute opération militaire, les États acceptent l’idée d’une intervention « uniquement dans les cas extrêmes ». La seule manière de garantir l’effet positif est effective- ment de n’intervenir qu’en dernier recours, lorsque la situation est telle qu’elle ne pourrait être pire.

LECTURES LIVRE (32-38; 51-55):

Le libéralisme : - l’individu est autonome, séculaire et rationnel. - Un être doté de droits naturels qui ne connait pas d’unité de valeur

supérieure à lui-même et dont la raison s’exerce par le calcul de ses propres intérêts.

- les libéraux imaginent l’état de nature antérieur aux sociétés organisées, non pas comme une jungle où l’homme est un loup pour l’homme, à l’instar de Hobbes, mais comme un état dans lequel les hommes vivent libres, dans une égalité et une harmonie relative

- observation faite sur la construction de l’esprit, destinée à la légitimer les revendications en faveur du respect des droits naturels de l’homme

- par rapport aux droits naturels (droits que chaque individu réclame simplement en tant qu’être humain): pour les économistes libéraux, les lois de fonctionnement du marché sont des lois naturelles. Mais la loi naturelle est surtout prescriptive. Chez Hobbes, elle oblige les hommes à préserver leur propre vie, à chercher la paix si c’est possible et à faire la guerre si c’est nécessaire. Chez Locke, elle impose aux hommes l’obligation non seulement de préserver leur propre vie, mais de concourir à la préservation de la vie des autres, à leur porter secours.

- Ils admettent que la société internationale est constituée d’états indépendants qui rivalisent pour la défense de leurs intérêts propres, comme les individus compétitionnent au sein de chaque société afin de satisfaire leurs besoins et leurs désirs.

- Les relations internationales peuvent être civilisées et pacifiées au même titre que les relations interpersonnelles si elles sont fondées sur le capitalisme, le droit et la démocratie

- relations internationales : ils les associent aux rapports diplomatiques et stratégiques mais aux échanges économiques et commerciaux des États. Ils disent que les R.I. sont fondées sur la compétition.

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Séance 10 / mardi 18 mars 2014

Le constructivisme et l’entrelacement des enjeux environnementaux dans la gouvernance globale

Introduction

Constructivisme n’existait pas il y a 30 ans. Paradigme récent. D’une analyse centrée sur les résultats et sur les effets à une analyse centrée

sur les processus – cadre pour comprendre la relation entre les acteurs et leur environnement (explication et non pas des liens de causalités)

Combat pour l’acceptabilité académique

Le constructivisme en théorie des relations internationales (Alexander Wendt, John Ruggie, Michel Foucault)

Origines : combinaison entre o Le néo-réalisme et néo-libéralisme : ne s’intéresse pas aux enjeux

qui concerne la force/violence, mais aux enjeux idéationnels. o Les théories sociologiques et critiques

Enjeux : Produire et reproduire, créer et recréer le monde qui nous entoure

o Voir comment les idées définissent les structures de la politique globale qui elle-même construit, en retour, les identités des acteurs impliqués dans cette politique

**Michel Foucault dit que le savoir = le pouvoir

Raisons de son émergence :

les réalistes & libéraux ne sont pas capables d’expliquer la guerre froide;

Du point de vue des réalistes la fin de la guerre froide effondrement financier par trop de dépense dans l’armement..

Pour les libéraux effondrement de l’économie planifier,

démocratie

Pour les constructivistes = guerre froide n’était plus acceptable, démocratie qui a eu un impact sur le système et que c’était devenu un aspect important et fait de pression forte pour la population, ce sont les idées des libéraux et réalistes qui ont causé la chute de l’union soviétique

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La construction sociale de la réalité 1. Co-constitution de l’identité et des intérêts –

structuration : relations vis a vis des autres participent aux changements de nos idées et intérêts, c‘est pareil pour les états

2. Rôle du savoir : le savoir = normes, symboles, représentations qui émergent d’une institution ou de quelque parts. Quand on les adopte ils peuvent avoir une influence sur nous. Ce savoir est aussi une source de pouvoir

3. Existence de faits sociaux : ce sont des faits qui existent dans la mesure que tout le monde s’entend pour dire que ça existe. Comment on s’entend collectivement pour définir quelque choses qui n’existent pas forcement en soit (ex : 1.les conventions constitutionnelles, parce qu’elles ne sont pas écrites, mais on les applique quand même 2.quand on se place a gauche ou a droite sur l’escalator)

D’apres durkane - les faits sociales sont : générales, doit être extérieur a l’individu, est coercitif et historique (qui traverse et s’inscrit dans le temps)

4. Importance que les acteurs accordent au sens et à la signification de leurs actions : la politique ce n’est pas de dominer l’autre ou prendre le pouvoir, mais c’est être capable de définir une chose (dans le sens qu’on doit pouvoir définir par exemple une bonne l’économie dépendamment de différents partis politiques). donc c’est la signification que les acteurs accordent à certaines idées. Car si on réussit a imposer notre représentation c nous qui dominons et les autres vont s’y conformer.

5. Rôle du pouvoir : il est au plan des idées et non du pouvoir en soit même. Être capable de définir l’autre, définir la morale, l’éthique, une façon d’assoir son pouvoir. Une fois que tout est défini, on peut dire que toi tu peux faire ceci et toi tu ne peux pas le faire (ex : je suis étudiante, je ne peux pas aller enseigner en avant)

Le rôle du pouvoir se manifeste de 4 façons : Interactions stratégiques : relations stratégique

dans la poursuite d’un objectif. C’est coopéré avec d’autres acteurs

Rôle de l’institutionnalisation et de l’internationalisation : si j’ai une idée/ concept et que je veux qu’elle domine, je dois trouver une façon de la protéger en la mettant dans une institution par exemple : la création de l’ONU par

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les USA, pour diffuser les idées sur le développement, légalité, la protections des hommes etc.

Isomorphisme institutionnel : pour devenir un acteur important/ influent on peut assoir son autorité au travers d’une institution ou les autres états vont vouloir aussi copier pour être aussi important. C’est un genre de processus d’homogénéisation des comportements. Si une idée fonctionne bien à un endroit, on la reproduit ailleurs. Car ton model est jugé comme capable de fournir la légitimité par exemple.

Socialisation : en entrant en relation avec les autres. Processus au travers duquel les états et leur population vont rentrer en relation avec d’autres états. Ex : relation USA et CAN au plan culturel (ça contribue à la socialisation au plan individuel/collectif)

L’entrelacement des enjeux environnementaux dans la gouvernance globale

L’environnement est devenu un enjeu international pour les états. Problèmes : on met l’accent sur Interdépendance des états, des sociétés.

L’environnement est reliés a d’autres enjeux commerciaux,etc. Preuves scientifiques : c’est le fait sur lequel on s’appuie pour

régler/modifier un comportement. Les constructivistes vont parler du comportement de l’état qui refuse de croire au réchauffement climatique de façon rationnel.

Tragédie des communaux (écrit par Garret Hardin, il écrit du points de vue des rationnalistes) : si chacun poursuit son intérêt personnel, national de façon rationnel = a des problèmes comme pénuries de ressources etc. Il faut changer comment on voit les choses (Elinor Ostrom, constructiviste) de la façon qu’on voit l’environnement nous empêche de réellement voir la source du problèmes. Mais ils possibles de créer des règles/normes pour que les acteurs adaptent leur comportements

Les solutions : établir une règlementation avec des mécanismes de surveillance (en créant une institution qui va gérer cela. Ex : une organisation internationale), offrir des incitatifs financiers (des subventions), taxation (taxer la ressource), étendre les souverainetés en donnant un droit de propriété (partager les biens communs, chaque état doit protéger ses ressources maritimes), diversification des activités économiques.

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1e re Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain à Stockholm (1972) :

on se trouvait dans un contexte de décolonisation et d’industrialisation. Ce n’est pas seulement l’industrie qui crée des problèmes environnementaux, mais aussi la pauvreté.

On craint l’explosion de la population mondiale. Il y a trop de monde + que ce que la terre peut supporter et pas assez de ressources pour tous.

2ie m e Conférence des NU sur l’environnement et le développement (Rio – 1992) : Convention cadre des nations unies sur le changement climatique. On s’entend sur un accord lieu au Protocole de Kyoto (il rentre en vigueur en 2005).

Les constructivistes : disent qu’il faut réaliser qu’on a des problèmes en commun, pour nous forcer

à interagir et apporter des changements. Ils ne font que décrire les comportements pour nous faire comprendre les origines et

les changements. Ils ne disent pas comment on doit/devrait agir.

Protocole de Kyoto est un régime (international) : o Définition : Les régimes peuvent être définis comme des ensembles

de principes, de normes, de règles et de procédures de prise de décision, implicites ou explicites, autour desquels convergent les attentes des acteurs dans un domaine donné des relations internationales (Krasner, 1982)

o Buts : o Exemple : Le régime de l’Antarctique créé à la fin des années 50 o Problème :

Fragmentation des régimes (complémentarité, collision, isolation) – Forum Shopping et priorisation

Fondements éthiques

o Anthropocentrique : centré sur l’homme. C’Est l’homme qui se situe au centre du système environnemental et la nature est une ressource, c’est un moyen pour l’homme d’assurer sa survie. C’est à partir de cette perspective qu’on ressort l’idée du développement durable

o Biocentrique : centré sur l’environnement. Elle suggère que la nature doit être replacé au cœur de l’Environnement. Les états vont moins choisir cette approche

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Conceptualiser le problème : o Tensions entre intérêts individuels et collectif

Problèmes : Dilemme du prisonnier Free-Rider

o Solutions :

o Historique : Club de Rome – Halte à la croissance (1972) (similaire à

Malthus) Conférence des NU sur l’environnement humain à Stockholm

(1972) Conférence des NU sur l’environnement et le développement

(Rio – 1992) Acteurs

o État souverain o Organisations intergouvernementales : o Organisation non-gouvernementales environnementales o Entreprises o Communautés épistémiques : communautés autochtones

Problème de justice :

Distributive Corrective/Rétributive Conséquentialiste Procédurale

-Déontologique

LECTURES EN LIGNE : Lynch & Klotz : Le constructivisme dans la théorie des relations internationales. - Les normes chez les constructivistes sont plus que des contraintes, des éléments du calcul coûts-bénéfices des acteurs. Elles peuvent aussi définir la nature des intérêts. Les « règles du jeu » et les « arrangements intersubjectifs » non seulement enca- drent les comportements mais les rendent possibles.

- le changement dans la politique mondiale se produit lorsque « les acteurs,

par leurs pratiques, changent les règles et les normes constitutives de l’interaction internationale

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- ils portent L’attention à la construction sociale qui met l’accent sur la nature rela- tionnelle plutôt qu’essentielle des intérêts et des identités. = le social est important dans leur theorie. Ton comportement va decouler de la société dans laquelle tu vis. Càd le contexte dans lequel tu vis va influencer ton comportement. (ex : le CAN influencer pr les USA par leur cultures, nourritures etc…). analyse les RI autour des elites, des communautés, pas juste l’états, la politique etc…

- Une grande partie de la recherche constructiviste en RI est influencée par des schémas explicitement positivistes dans la discipline ; d’autres projets constructivistes puisent plus largement dans les réflexions interprétativistes développées par les philosophes de la science. […] les études de type positiviste ont tendance à « expliquer » les phénomènes internationaux.

- La plupart des constructivistes insistent sur l’importance des institutions internationales, des structures sociales mondiales, comme composantes du système international. Il y a 2 types d’analyses. La première est de convaincre les sceptiques de l’existence même d’une structure sociale mondiale : on prend alors souvent pour objet empirique telle ou telle norme constitutive et on en étudie l’identification et la portée. Autrement dit, le constructivisme propose une structure sociale internationale qui a plus d’« épaisseur » que dans d’autres écoles. Ces travaux cherchent aussi à montrer que la structure sociale mondiale influe sur le comportement des États : ils s’intéressent à leur « socialisation » dans une société internationale. Bien sûr, les États ne se conforment pas tous à telle ou telle norme dans la même mesure.

- tenir compte de la construction sociale aide à comprendre dans quelle mesure les agents transcendent ou changent certains ensembles de pratiques au lieu de les reproduire. […]. Les normes doivent constamment être formulées, défendues et légitimées (autrement dit, reproduites ou changées) par les agents sociaux. Pour les constructivistes, ce sont les agents qui s’efforcent de justifier telles ou telles règles, normes ou actions ; qui en discutent, les combinent et les défendent dans l’espace public. Les agents agissent à l’intérieur d’un réseau préexistant de significations, et leurs discours peuvent soit justifier soit transcender les pratiques et les normes établies.

- Les acteurs pertinents peuvent être non seulement les États et les élites, mais aussi les communautés épistémiques, les mouvements sociaux, voire la société elle-même. il met en question le postulat selon lequel les États sont les acteurs principaux de la scène internationale. Pourtant il prend aussi sérieusement en considération les intérêts nationaux. […] Dès lors que l’on accorde aux acteurs sociaux le vrai pouvoir d’entretenir et de transformer leur monde, on doit aussi les tenir pour responsables de leurs conceptions du « bien » et de leurs actions en vue d’obtenir ce qu’ils pensent possible et désirable dans la vie internationale

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Quenault : - Face à l’insuffisante production/préservation des biens publics mondiaux (BPM) qui rend nécessaire une coopération internationale renforcée dans le contexte d’une mondialisation dérégulée, cet article explore plus avant ce concept récemment mis en avant par les Nations unies sur l’Agenda international afin d’apprécier sa pertinence à l’égard de l’objectif de développement durable qui l’a précédé de peu dans l’ordre des priorités affichées. Alors que plusieurs registres de justification sont possibles pour promouvoir la fourniture des BPM, l’accent est mis, en particulier, sur les difficultés de la négociation visant à préserver la stabilité climatique face aux souverainetés et aux égoïsmes nationaux. - elle parle de développement durable, mondialisation, biens publics mondiaux, droits humains fondamentaux et négociations climatiques - Les Biens Publics Mondiaux, une notion en contrepoint de la mondialisation et du Développement Durable : La notion de BPM est intrinsèquement liée à la mondialisation économique, considérée comme un processus d’intégration et d’interdépendance croissante de certaines nations et de leurs économies. […].Les forces de la mondialisation, faisant sentir leurs effets sur maints aspects des sociétés et des économies, n’ont pas épargné les biens publics (ou à l’inverse les maux publics leur correspondant) qui, initialement de portée nationale ou régionale, ont été nombreux à se mondialiser. De même, nombre de crises de portée mondiale trouvent leur origine dans la raréfaction de BPM jusque-là présents en quantité suffisante, voire quasi illimitée, qui exigent de plus en plus des mesures correctives au plan national comme international pour que leur fourniture puisse être durable et leur accès garanti au plus grand nombre. - Ce concept de BPM s’apparente à certains égards à celui de DD, entendu comme un principe de décision et d’action inédit, qui réclame plus d’équité, de solidarité et de démocratie à la fois, et renvoie à des préoccupations d’intérêt commun au plan mondial. Ces notions interrogent toutes deux les volontés politiques des États face à des choix par essence collectifs et vitaux pour les générations actuelles et futures, et appellent à une coopération internationale renforcée, qui peine à émerger. Les politiques favorisant la production d’un certain nombre de BPM représentent un enjeu important en ce qu’elles peuvent stimuler et accélérer la réalisation des huit Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) définis en 2000 sous l’égide des Nations unies et qui ne sont qu’une première étape vers une trajectoire de DD. - Le mode idéal de gestion d’un BPM est, en effet, un régime international coopératif, où les nations négocient des accords contraignants permettant d’en assurer une fourniture suffisante et un accès adéquat. - Il est important de définir, relativement aux autres politiques, les objectifs et les modalités propres de la fourniture des BPM afin d’améliorer la cohérence des politiques publiques internationales, de renforcer leur

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complémentarité et de repenser la question de leur financement, en identifiant les types de ressources les plus adaptés aux différentes politiques. Il en va de l’avenir à long terme de la planète mis à mal par les désordres de la mondialisation dérégulée actuelle et par les faiblesses de la coopération internationale autour des BPM, en particulier la stabilité climatique. - le concept des BPM a une importance relative aux conditions d’ouverture économique grandissante et d’interdépendance. Ils existent des BPM naturels, BPM d’origine humaine et les résultats politiques globaux.

LECTURES LIVRE (64-66):

Le constructivisme : - théorie qui s’intéresse à la structure sociale des relations internationales. - Les individus au lieu de chercher à maximiser leurs intérêts particuliers

objectifs, adoptent le comportement qui leur parait le plus correct ou le plus approprié dans une situation donnée, compte tenu d leurs liens identitaires avec telle communauté, à tel ou tel moment de leur vie

- 3 types de constructivisme (selon Ralph Pettman) : constructivisme conservateur, social et du bon sens.

- 3 types de constructivisme (selon Martha Finnemore) : constructivisme social ou institutionnalisme réflexif, étatique et institutionnalisme sociologique.

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Séance 11/ Mardi 25 mars 2014

La théorie marxiste, le système de Bretton Woods et la crise financière mondiale

1) Introduction A) Fin de la guerre froide : triomphe du capitalisme et déchéance des idées de Marx et

du communisme? B) Le capitalisme mondial comme structure exerçant une influence sur tous les

événements de la politique globale C) Théorie dérangeante? D) La théorie explicative? E) Une théorie normative? C’est quand elle prescrit une faç on de faire, un

mode de penser.

*La critique marxiste dit que c’est l’économie mondiale qui exerce une influence sur tous les accords économiques. *On peut crée plus de richesse, mais elle va crée plus d’inégalités

2) Éléments essentiels de la théorie marxiste (Karl Marx) A) Biographie : Allemand, né en 1818, mort en 1883 à Londres.

Il dit qu’on souffre d’aliénation, on suit des processus qui sont négatifs pour nous.

B) Éléments essentiels de la pensée marxiste : o La perception du monde social : cette perception est totale, càd que le

monde entier constitue une totalité, c’est comme un immense système intégré. Elle doit être totale car si on la divise en différentes sphères de spécialisation on oublie ce dont elle est réellement faite. Ex : le nationalisme- question d’identité. Pour les marxistes, c’est une aberration. C’est une façon de détourner les gens de la classe prolétaire pour leur enlever le contrôle des moyens de productions

o La conception matérialiste de l’histoire : càd l’histoire et le monde avance dans un rapport économique, ce sont les changement dans cette structure économique qui font l’histoire, elle change la société. Ce rapport économique lie les gens. Ex : payer pour assister a un cours. Ce matérialisme pour Marx se réduit entre la tension entre les moyens de productions et les rapports de productions.

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Moyen de production = capitaux, infrastructures, usines, etc… Marx dit qu’on peut les comprendre comme des systèmes, à chaque fois qu’on les modifie (passer de système chasseurs -cueilleurs à capitaliste) à changer les rapports entre les individus de la société.

Rapports de productions = Rapports entre les individus qui font l’économie, les ouvriers, vendre sa force de travail à l’autre.

Dans ce contexte, le rôle de l’état est de stabiliser le système, ces transferts, ces changements de moyens de productions.

o La notion de classe : Marx voit le monde comme un combat de rapports de productions. La notion de classe pour lui est le rapport entre dominants et dominés, conflit perpétuel entre la classe bourgeoise VS la classe prolétaire. Il veut qu’on se débarrasse de ce rapport de force.

Pour les libéraux il n’y a pas de conflit, les travailleurs sont en contrat avec leur boss.

o L’émancipation : le projet marxiste est un projet d’émancipation. Il faut se débarrasser de la dominance de la bourgeoisie car sa brime la liberté de l’ individu travailleur, pour qu’on puisse très tous libres et égaux et que la hiérarchie des classes disparaisse. Marx dit qu’on est incapable d’expliquer le monde de façon objective ou neutre comme les libéraux le font.

3) De l’impérialisme au système-monde A) Impérialisme

o Léon Trotski : un des 1er à avoir traduit la pensée de Marx en relations internationales. Lorsqu’un état né il n’est jamais complètement autonome, car il a l’influence externe des autres états capitalistes.

o Rosa Luxembourg : elle a fait une autre synthèse dur apport de Marx. Elle dit que les états capitalistes ont besoin des états sous développés, car ce sont des endroits où on peut crée une nouvelle société capitaliste. Le sous -développement est à la limite nécessaire au développement des richesses capitalistes. Malheureusement le système est bâtit de sorte qu’on a besoin d’un état pauvre pour enrichir un état riche.

o Vladimir Lénine : à l’échelle globale, on se retrouve avec un centre riche capitaliste et une périphérie qui elle est elle, sous

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développés (Tiers monde). Système où le centre pompe à coté pour enrichir le centre lui-même. Les richesses accumulées au centre servent à pacifier les relations entre les prolétaires et la classe propriétaire.

o Les économistes latino-américains et la théorie de la détérioration des termes de l’échange :

B) Système-monde (Immanuel Wallerstein-1970)

o Centre – périphérie intermédiaire – périphérie o Système ayant un début, une apogée et une fin : est-ce que la

crise actuelle annonce le déclin du système-monde contemporain (né au 16e siècle)?

Centre Semi-périphérie Périphérie . Démocratie (Canada, USA, Japon, France, GB, etc.) . Salaires élevés . Exportations : bien manufacturés . Importations : matières premières . Services sociaux

. Gouvernement Autoritaire (Chine, Singapour, Thaïlande, Amérique Centrale, Etc.) . Salaires Peu Élevés . Exportations : Bien Manufacturés (Faible Qualité) Et Matières Premières . Importations : Matières Premières Et Bien Manufacturés . Peu De Services Sociaux Fonction . Source de main-d’œuvre limitant la pression à la hausse des salaires du centre . Territoires d’accueil pour les industries du centre devenus moins rentables (ex : textile, automobile, etc.)

. Gouvernements non- démocratiques (plusieurs pays d’Afriques, etc.) . Exportations : matières premières . Importations : biens manufacturés . Salaires inférieurs au minimum vital (ex : Bridgestone et production de caoutchouc) . Pas de services sociaux

4) Les thèses de Gramsci (Antonio Gramsci, Robert Cox)

o Gramsci (1891-1937), membre fondateur du Parti communiste italien. o Il se demande pourquoi les gens consentent à la domination sans

chercher à se révolter. Il voit que la domination est naturalisée (naturel)

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o Développe le concept d’hégémonie : le système survit par le consentement des gens qui sont victimes de ce consentement. Il faut une force qui viendra prendre les commandes et changer les moyens de productions. Il faut une contre-hégémonie pour renverser ce système.

5) Robert Cox : « une théorie est toujours pour quelqu’un ou pour quelque chose». Il parle des théories critiques qui visent à questionner l’ordre.

Conclusion o Est-il possible de penser le monde à l’extérieur du capitalisme? Pour les marxistes

c’est impossible, car le capitalisme c’est le moteur de l’histoire, les rapports entre le s individus.

o Est-ce que parler de globalisation revient à reproduire l’idéologie des élites dominantes? Globalisation = argument pour réduire les protections des travailleurs et à atténuer les contraintes légales qui s’imposent aux élites capitalistes. Pour le marxistes, la globalisation ne sert qu’à une part de la population.

Comment la théorie marxiste explique le fonctionnement le système de Bretton Woods et la crise économique mondiale de 2008

A) Les origines du système de Bretton Woods (É-U, 1944) : l’économie mondiale de l’après-Guerre

o Création de 3 institutions Fonds monétaire international (FMI) Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD – Actuelle Banque mondiale)

Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT – Actuelle Organisation mondiale du commerce)

o Création d’une multitude de forums

B) Deux cas : o Les dettes des pays du Sud et la finance globale o La crise économique mondiale de 2008

C) Conclusions : o Est-il possible de penser le monde au-delà du capitalisme?

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o Est-ce que la montée en puissance de la Chine, de l’Inde, du Brésil, de la Russie et de l’Afrique du Sud (BRIC) participe à la reproduction du capitalisme mondial?

LECTURES LIVRE (38-45; 57-61; 223-261) Marxisme :

LECTURES EN LIGNE : L’impérialis me, stade suprême du capitalisme (Lénine, Vladimir, Illitch): - Lénine arriver à la définition suivante de l'impérialisme : « L'impérialisme est le capitalisme arrivé à un stade de développement où s'est affirmée la domination des monopoles et du capital financier, où l'exportation des capitaux a acquis une importance de premier plan, où le partage du monde a commencé entre les trusts internationaux et où s'est achevé le partage de tout le territoire du globe entre les plus grands pays capitalistes. » Il oppose sa définition à celle de Karl Kautsky, pour qui l'impérialisme est une tendance aux annexions, une politique que mènent les grandes puissances capitalistes mais qu'elles pourraient choisir de ne pas mener. Pour Lénine, l'expansionnisme et le colonialisme sont intrinsèquement liés à la nouvelle phase du développement capitaliste. l'impérialisme, c'est le capitalisme contemporain - Il dénonce le caractère illusoire de l'opposition à l'impérialisme de ceux qui souhaiteraient mettre fin à la domination des trusts par le retour à la libre concurrence, caractéristique d'un stade antérieur du capitalisme. Il dénonce aussi l'opportunisme de ceux qui défendent la paix sans lutter pour le socialisme. La guerre étant pour lui une conséquence inévitable des rivalités entre impérialismes pour le repartage du monde, il s'ensuit que le seul moyen d'en finir avec la guerre, c'est d'œuvrer à la révolution socialiste. Lénine voit dans le développement de ce qu'il appelle l'opportunisme un sous-produit de l'impérialisme : les profits élevés des monopoles leur permettent de corrompre une partie de la classe ouvrière et de la rallier à la bourgeoisie, dont elle épouse désormais les antagonismes. - L'impérialisme a surgi comme le développement et la continuation directe des propriétés essentielles du capitalisme en général. - Le monopole est le passage du capitalisme à un régime supérieur. - Si l'on devait définir l'impérialisme aussi brièvement que possible, il faudrait dire qu'il est le stade monopoliste du capitalisme. Cette définition embrasserait l'essentiel, car, d'une part, le capital financier est le résultat de la fusion du capital de quelques grandes banques monopolistes avec le capital de groupements monopolistes d'industriels - donner de l'impérialisme une définition englobant les cinq caractères fondamentaux suivants : 1) concentration de la production et du capital parvenue à un degré de développement si élevé qu'e le a créé les monopoles, dont le rôle est décisif dans la vie économique;; 2) fusion du capital bancaire et du capital industriel, et création, sur la base de ce "capital financier", d'une oligarchie financière;; 3) l'exportation des capitaux, à la différence de l'exportation des marchandises, prend une importance toute particulière;; 4) formation d'unions internationales monopolistes de capitalistes se partageant le monde, et 5) fin du partage territorial du globe entre les plus grandes puissances capitalistes. - ce qui est l'essence même de l'impérialisme, c'est la rivalité de plusieurs grandes puissances tendant à l'hégémonie, c'est-à-dire à la conquête de territoires

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Séance 12/ Mardi 1er avril 2014

Le féminisme, la pauvreté et le développement

Introduction o Présence et invisibilité : les femmes jouent un rôle important des les

R.I, dans les domaines de la guerre (présente sur les bases militaires), etc…

Pourquoi on a commencé à parler des femmes en R.I ? : parce que par exemple : elles se mobilisent contre les organisations internationales lors des revendications

o Le féminisme et le genre

Féminisme : c’est un projet politique d’émancipation des femmes. Elle ça vise 2 choses : comprendre pourquoi les femmes sont rabaissé/dominé; quand on comprend tout ça, comment est ce qu’on peut agir pour le changer ou l’améliorer le monde dans

ce sens Sexe : inné, ne peut être modifié Genre : comment on construit la sexualité et les sexes dans les

relations sociales. Le rôle qu’on attribue aux hommes/femmes Féminiser la politique globale; gérer la politique globale : Où sont les femmes?

o Les RIs = discipline intellectuelle masculiniste? Universalisation/valorisation des expériences et du savoir masculins. Féminiser la politique globale (essayer de faire la politique

différemment de la manière patriarcale) = grand objectif des féministes en R.I.

L’idée de féminiser la politique globale c’est mettre l’accent sur ce que les femmes vivent et expérimentent VS l’expérience masculine.

** Au sujet des réalistes lecture de Chung : elle prend l’idée de base dans la pensée réaliste & libérale ou l’état de nature dans lequel l’homme se trouve.

Les féminismes

Plusieurs féminismes : selon le lieu, la période et l’idéologie politique

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1ere vague de féminisme (révolution française): Helene Degouge, demandait l’égalité hommes/femmes. Reconnaitre dans l’espace public au même titre que l’homme. Son projet était de reformer les

institutions publiques & politiques pour que les femmes aussi puissent en profiter.

2ieme vague de féminisme (année 60) : égalité hommes/femmes doit se revoir aussi dans l’aspect privé et pas seulement publique. Être reconnu et protéger en tant que telles. Ex : 1964, suite a une mobilisation d’une député au parlement au QC, qi va mis sur place un projet de loi pour reconnaitre une femme au même statut juridique que l’homme

3ieme vague féminisme (année 70) : cette vague va amener plusieurs femmes de couleur du sud à revendiquer les conditions des femmes blanches du nord par rapport à celles du sud. Elles n’étaient pas traiter de la même manière et est ce que les femmes du nord peuvent parler au nom de toutes les femmes. Les femmes du sud que le problème n’est pas juste la question du féminisme, mais ca fait parti d’un aspect des

conditions des femmes du sud. Le féminisme selon les théories générales :

o Féministes libérale : se situe dans la 1ere vague, va défendre les aspects

juridiques, politiques, l’égalité, les droits, non à la discrimination. o Féministes constructivistes : ils disent que c’est un conflit social.

Ils s’intéressent seulement au processus de comment on arrive aux stéréotypes hommes/femmes.

o Féministes marxistes : les femmes luttent contre le patriarcat. On cherche à régler la division sexuée sur le marché travail. On est dans un système où les femmes consentent ou pas, elles sont obligées de vivre de la manière que la société s’offre à elle, car c’est la manière dont les gens

pensent o Féministes culturalistes : c’est une histoire de culture. Si on la change

il serait possible de changer comment les femmes/hommes pensent. o Féminisme tiers­mondiste : ils disent que c’est un problème de

couleurs/nationalités/ethnies. Les femmes de couleurs (du sud) critiquent le discours des femmes blanches (du nord) sur le féminisme.

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Le genre dans l’économie globale

o Division internationale fondée sur l’identité de genre

o Le problème du développement Pauvreté = Manque ou mauvaise redistribution?

o Approche dominante en développement Approche critique

o La crise économique mondiale de 2008 Coût pour les gouvernements : 11 900 milliards de dollars

o Effet de la crise économique (2008) sur les femmes

o Le microcrédit (voir texte a lire séance 12): on donne le gros crédit au hommes et le petit crédit aux femmes.

LECTURES EN LIGNE :

Chung (104­115) : IMPRIMER Halperin & Molenat (30­45): Repenser le développement. ­ Hurell (17­38): IMPRIMER…. Récits d’émergence : la fin du Tiers Monde

? ­ Le nouveau rôle des puissances émergentes : aujourd’hui on dit que les grandes

puissances sont comme elles sont a cause de l’écart socioéconomique qui les sépare

des autres pays en développement ainsi que les possibilités/options bien plus riches qui s’ouvrent à elles sur les plans politique, militaire et géopolitique confirment le

caractère vieux des concepts de Tiers Monde et de Sud. A cause aussi de leur dimension économique, leurs forces sur les politiques étrangères qui visent de plus en plus directement à accroître leur pouvoir, leur influence et leur prestige.

­ Des économistes critiques démontraient que, si des pays en développement « émergeaient » vraiment un jour, ce serait le résultat, d’une part, de

changements structurels dans la production capitaliste mondiale, d’autre part, de

la diffusion de l’idéologie néolibérale. ­ On dit que les pays du tiers­monde avaient servi de rancart pour les pays

developpés lors de la guerre froide car c’Est là­bas qu’ils se battaient : Si le Tiers

Monde était une zone de guerre et d’oppression impérialiste, c’était aussi une zone

de change­ ment révolutionnaire réel et potentiel9. ­ Les puissances émergentes dans le système mondial :

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Conclusion : Approches critiques – Mondialisation, démocratie et justice globale

Cours 13/ Mardi 8 avril 2014

A) Introduction Une synthèse du monde contemporain est-elle possible?

Avant1989 : les enjeux étaient de puissances et de sécurité Depuis 1989 : enjeux nécessairement sur la sécurité & le redistribution des biens publics et mondiaux. Ces enjeux appellent une nouvelle forme de gouvernance

B) C a dre d’a na lys e Réalisme : ils décrivent l’ordre mondial contemporain entant que le nbre de grandes puissances est un enjeu politique/académique. Ils mettent l’accent sur la répartition des capacités sur la puissance des états (taille armée, économie). On parle d’anarchie et d’hégémonie (ex : les USA) Libéralisme : ils regardent l’importance des O.I et leurs impacts sur les états, les droits humain et la morale internationale. Ils parlent actuellement de la globalisation (gouvernance à l’échelle post-nationale qui se fait au nom des respects, valeurs au niveau international)

Ordre capable de favoriser l’émancipation individuelle : Globalisation : ordre ou pas? Ordre naissant ou vieux?

La question de la définition de l’ordre = priorisation de certaines valeurs au détriment de certaines autres

C) Q ue lque s c a ra c té ris tique s de l’o rdre c o nte mpo ra in : Éléments structurels :

o Polarité : c’est de savoir si on vit dans un monde bipolaire/multipolaire (russie, chine, union européenne)/ ou sur une autre forme de polarité. (ex : les USA se situent

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dans un monde qui vit un déclin morale et économique càd il consomme + qu’il produise, $$ qui se retrouve dans des paradis fiscaux…d’une part il n’y a pas de déclin car ils sont de moins en moins interventionniste, libérale comme la plupart des grandes puissances d’aujourd’hui) et de savoir qui (états) globalement domine

o Multilatéralisme : on parle des O.I, tribunaux internationaux, le G20, toutes des organisations qui fonctionnent en coopération en situation d’interdépendance. Le multilatéralisme c’est l’entente, l’harmonie entre les états sur le relativisme culturel, les actions de plusieurs acteurs. C’est de savoir la diversité des acteurs.

o Régionalisme : le monde se divise en régions à travers la planète ou se globalise? C’est de savoir si on s’associe au niveau de la région c’est pour se protéger et éviter la mondialisation ou pas?

o Deux mondes (Nord-Sud) : (voir texte de Hurell/Walzer) est-ce toujours un rapport important pour expliquer les divisions/réalités du monde.

Éléments significatifs (enjeux politiques sur lesquels les états débattent) :

o État social : état est social dans la mesure ou il reproduit des comportements qu’il a appris ailleurs, très influençable. Ceci devient un enjeu dans la mesure ou il faut définir ce que c’est que l’état. (ex : le CAN, USA adoptent les mêmes types de politiques)

o Identité : l’enjeu est de savoir comment l’identité peut exister dans un monde globalisé. Est ce qu’on doit parler de citoyenneté globale ou de l’idée du nationalisme? … une fois l’identité déterminée à qui doit-on porter allégeance?

o Ordre économique international : l’idée est de savoir comment mettre en œuvre cet ordre économique international? Comment être capable de réconcilier le système économique?

o Droits libéraux : on se situe face au conflit entre l’universalisme et le relativisme culturel.

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D) Globalisation et fin du monde westphalien? Globalisation : Disparition de l’ordre westphalien

E) Ve rs un o rdre c o mpo s é d’É ta ts g lo ba lis é s ?

**Est ce que le pouvoir (souveraineté) des états dans lequel on vit s’effrite, comment cela se reflète?

LECTURES LIVRE (62-63; 66-74):

LECTURES EN LIGNE : Battistella (813-824): on considère que depuis la fin de la guerre froide

les USA exporte de + en +. On a l’impression que c’est un fait nouveau mais c’était comme ça jadis. Peut-être qu’on assiste a un nouveau type de propagation a un nouveau type libérale, mais ce sont des pratiques qui ont été la tout au long de la guerre froide et pas justement maintenant. On parle de rupture avec le passé mais ce passé la est toujours présent aujourd’hui.

Badie (7-18): Le printemps arabe a mis en mouvement des sociétés qui ont été longtemps apparemment immobiles. Si ces sociétés semblent suivre un chemin commun, il faut pourtant insister sur leur extrême variété. Très différents eux aussi, les régimes contestés se rejoignaient sur un autoritarisme jugé acceptable au nom de la sécurité régionale et internationale.

Walzer (631-642): La diversité des cultures et la pluralité des systèmes rend très improbable la possibilité qu’un seul type de justice puisse être pratiqué à travers le globe. Et pourtant, les immenses inégalités de richesse et de pouvoir dans le monde, la pauvreté, la malnutrition exigent une critique valable partout.