universite cheikh anta diop de dakar - … · travaux pratiques . houénafa chimelle daga monitrice...
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U N I V E R S I T E C H E I K H A N T A D I O P D E D A K A R
ECOLE INTER - ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE
VETERINAIRES (E.I.S.M.V.)
ANNEE 2009 N 25
Gestion et interprtation des analyses au laboratoire de
biochimie et dendocrinologie de lE.I.S.M.V de Dakar
Thse
Prsente et soutenue publiquement le 27 juillet 2009 11h devant la Facult de Mdecine, de Pharmacie et dOdonto-Stomatologie de Dakar pour obtenir le grade de
DOCTEUR VETERINAIRE (DIPLME DETAT) Par
M. Soufiana KABA
Jury
Prsident : M. Bernard Marcel DIOP
Professeur la Facult de Mdecine, de
Pharmacie et dOdonto-Stomatologie de Dakar
Directeur et rapporteur M. Germain Jrme SAWADOGO
de thse : Professeur lE.I.S.M.V. de Dakar
Membres : M. Yalac Yamba KABORET
Professeur lE.I.S.M.V. de Dakar
M. Serge Niangoran BAKOU
Maitre de Confrences Agrg lE.I.S.M.V. de
Dakar
-
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______
COMITE DE DIRECTION
______
LE DIRECTEUR
Professeur Louis Joseph PANGUI
LES COORDONNATEURS
Professeur Germain Jrme SAWADOGO
Coordonnateur des Stages et de la
Formation Post-Universitaires
Professeur Justin Ayayi AKAKPO
Coordonnateur Recherche /Dveloppement
Professeur Moussa ASSANE
Coordonnateur des Etudes
Anne Universitaire 2008-2009
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PERSONNEL ENSEIGNANT EISMV
PERSONNEL VACATAIRE (PREVU)
PERSONNEL EN MISSION (PREVU)
PERSONNEL ENSEIGNANT CPEV (PREVU)
iii
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A. DEPARTEMENT DES SCIENCES BIOLOGIQUES ET PRODUCTIONS
ANIMALES
CHEF DE DEPARTEMENT : Ayao MISSOHOU, Professeur SERVICES
1. ANATOMIE-HISTOLOGIE-EMBRYOLOGIE
Serge N. BAKOU Matre de confrence agrg
Gualbert Simon NTEME ELLA Assistant
Mlle Sabine NGA OMBEDE Monitrice
Mr Bernard Agr KOUAKOU Moniteur
Mlle Rose Eliane PENDA Docteur Vtrinaire Vacataire
2. CHIRURGIE REPRODUCTION
Papa El Hassane DIOP Professeur
Alain Richi KAMGA WALADJO Assistant
Bilkiss V.M ASSANI Docteur Vtrinaire Vacataire
Fabrice Juliot MOUGANG Docteur Vtrinaire Vacataire
3. ECONOMIE RURALE ET GESTION
Cheikh LY Professeur
Adrien MANKOR Assistant
Mr Gabriel TENO Moniteur
4. PHYSIOLOGIE-PHARMACODYNAMIE-THERAPEUTIQUE
Moussa ASSANE Professeur
Rock Allister LAPO Assistant
Mr Sabra DJIGUIBET Moniteur
iv
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5. PHYSIQUE ET CHIMIE BIOLOGIQUES ET MEDICALES
Germain Jrme SAWADOGO Professeur
Mouiche MOULIOM Docteur Vtrinaire Vacataire
Mr Pascal NYABINWA Moniteur
6. ZOOTECHNIE-ALIMENTATION
Ayao MISSOHOU Professeur
Simplice AYSSIWEDE Assistant
Kouam Marcel NDRI Moniteur
B. DEPARTEMENT DE SANTE PUBLIQUE ET ENVIRONNEMENT
CHEF DE DEPARTEMENT : Rianatou BADA ALAMBEDJI, Professeur
S E R V I C E S
1. HYGIENE ET INDUSTRIE DES DENREES ALIMENTAIRES DORIGINE
ANIMALE (HIDAOA)
Malang SEYDI Professeur
Bellancille MUSABYEMARIYA Assistante
Khalifa Babacar SYLLA Assistant
Mr David RAKANSOU Docteur Vtrinaire Vacataire
Mr Eugne NIYONZIMA Moniteur
2. MICROBIOLOGIE-IMMUNOLOGIE-PATHOLOGIE INFECTIEUSE
Justin Ayayi AKAKPO Professeur
Mme Rianatou ALAMBEDJI Professeur
v
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Philippe KONE Assistant
Jean Marc FEUSSOM KAMENI Docteur Vtrinaire Vacataire
Abdel-Aziz ARADA IZZEDINE Docteur Vtrinaire Vacataire
3. PARASITOLOGIE-MALADIES PARASITAIRES-ZOOLOGIE
APPLIQUEE
Louis Joseph PANGUI Professeur
Oubri Bassa GBATI Matre-assistant
Paul Armand AZEBAZE SOBGO Docteur Vtrinaire Vacataire
4. PATHOLOGIE MEDICALE-ANATOMIE PATHOLOGIQUE CLINIQUE
AMBULANTE
Yalac Yamba KABORET Professeur
Yaghouba KANE Matre-assistant
Mireille KADJA WONOU Assistante
Medoune BADIANE Docteur Vtrinaire (SOVETA)
Omar FALL Docteur Vtrinaire (WAYEMBAM)
Alpha SOW Docteur Vtrinaire (PASTAGRI)
Abdoulaye SOW Docteur Vtrinaire (FOIRAIL)
Ibrahima WADE Docteur Vtrinaire Vacataire
Charles Benot DIENG Docteur Vtrinaire Vacataire
Togniko Kenneth TCHASSOU Moniteur
Enock NIYONDAMYA Moniteur
5. PHARMACIE-TOXICOLOGIE
Flix Cyprien BIAOU Matre-Assistant (en disponibilit)
Gilbert Komlan AKODA Assistant
Assiongbon TEKO AGBO Assistant
Abdou Moumouni ASSOUMY Moniteur vi
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C. DEPARTEMENT COMMUNICATION
CHEF DE DEPARTEMENT : YALACE YAMBA KABORET, Professeur
SERVICES
1. BIBLIOTHEQUE
Mariam DIOUF Documentaliste
2. SERVICE AUDIO-VISUEL
Bour SARR Technicien
3. OBSERVATOIRE DES METIERS DE LELEVAGE (OME)
D. SCOLARITE
El Hadji Mamadou DIENG Vacataire
Mlle Hounafa Chimelle DAGA Monitrice
Mlle Aminata DIAGNE Scretaire
vii
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PERSONNEL VACATAIRE (Prvu)
1. BIOPHYSIQUE
Boucar NDONG Assistant
Facult de Mdecine et de Pharmacie UCAD
2. BOTANIQUE
Dr Kandouioura NOBA Matre de Confrences (Cours)
Dr Mame Samba MBAYE Assistant (TP)
Facult des Sciences et Techniques UCAD 3. AGRO-PEDOLOGIE Fary DIOME Matre-Assistant
Institut de Science et de la Terre (IST) 4. ZOOTECHNIE Abdoulaye DIENG Docteur Ingnieur
Enseignant ENSA - THIES
Lonard Elie AKPO Matre de Confrences
Facult des Sciences et Techniques UCAD
Alpha SOW Docteur Vtrinaire Vacataire
5. H I D A O A . NORMALISATION ET ASSURANCE QUALITE Mme Mame S. MBODJ NDIAYE Chef de la division Agro-alimentaire de
lInstitut Sngalais de Normalisation
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. ASSURANCE QUALITE CONSERVE DES PRODUITS DE LA PECHE
Abdoulaye DIAWARA Direction de lElevage du Sngal
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PERSONNEL EN MISSION (Prvu)
1. TOXICOLOGIE CLINIQUE
Abdoulaziz EL HRAIKI Professeur
Institut Agronomique et Vtrinaire
Hassan II Rabat (Maroc)
2. PATHOLOGIE CHIRURGICALE
Mohamed AOUINA Professeur
Ecole Nationale de Mdecine
Vtrinaire de TUNISIE
3. REPRODUCTION
Hamidou BOLY Professeur
Universit de BOBO-DIOULASSO
(Burkina Faso)
4. ZOOTECHNIE-ALIMENTATION ANIMALE
Jamel RKHIS Professeur
Ecole Nationale de Mdecine
Vtrinaire de TUNISIE
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PERSONNEL ENSEIGNANT CPEV (Prvu)
1. MATHEMATIQUES
Abdoulaye MBAYE Assistant
Facult des Sciences et Techniques UCAD 2. PHYSIQUE
Issakha YOUM Matre de Confrences (Cours)
Facult des Sciences et Techniques UCAD Andr FICKOU Matre-Assistant (TP)
Facult des Sciences et Techniques UCAD 3. CHIMIE ORGANIQUE
Abdoulaye SAMB Professeur
Facult des Sciences et Techniques UCAD
4. CHIMIE PHYSIQUE Abdoulaye DIOP Matre de Confrences
Mame Diatou GAYE SEYE Matre de Confrences
Facult des Sciences et Techniques UCAD Rock Allister LAPO Assistant (TP)
EISMV DAKAR
Momar NDIAYE Assistant (TD)
Facult des Sciences et Techniques UCAD
5. BIOLOGIE VEGETALE
Dr Aboubacry KANE Matre-Assistant (Cours)
Dr Ngansomana BA Assistant Vacataire (TP)
Facult des Sciences et Techniques UCAD xi
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6. BIOLOGIE CELLULAIRE
Serge Niangoran BAKOU Matre de confrences agrg
EISMV - DAKAR
7. EMBRYOLOGIE ET ZOOLOGIE
Karomokho DIARRA Matre de confrences
Facult des Sciences et Technique UCAD
8. PHYSIOLOGIE ANIMALE
Moussa ASSANE Professeur
EISMV DAKAR
9. ANATOMIE COMPAREE DES VERTEBRES
Cheikh Tidiane BA Professeur
Facult des Sciences et Techniques UCAD
10. BIOLOGIE ANIMALE (T.P.)
Serge Niangoran BAKOU Matre de confrences agrg
EISMV - DAKAR
Oubri Bassa GBATI Assistant
EISMV - DAKAR
Gualbert NTEME ELLA Assistant - DAKAR
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11. GEOLOGIE
. FORMATIONS SEDIMENTAIRES
Raphal SARR Matre de Confrences
Facult des Sciences et Techniques UCAD
. HYDROGEOLOGIE
Abdoulaye FAYE Matre de Confrences
Facult des Sciences et Techniques UCAD
12. CPEV TP
Travaux Pratiques
Hounafa Chimelle DAGA Monitrice
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DEDICACES
A ALLAH, le Crateur et le Misricordieux : Gloire toi
A mes parents vous mavez donn la vie, lducation et la joie de vivre :
- A papa Alpha: Lavenir de tes enfants a toujours t au centre de tes
proccupations.
- A maman Karidja : Toute ma gratitude pour tes conseils, tes
Prires, ta prsence, ton affection, ton soutien matriel et moral.
A mes oncles et tantes : Abama ; Lacine, Abdoulaye, Falikou,
Vesali,mamadou,kahalou,Mawa, Nafissata,Aminata, makessa,Adjara,saran. Ce
travail est aussi le votre.
A mes grand(e)s frre et surs (Mory, Amed,Fanta,Awa) : vous avez su jouer
vos rles de protecteur des petits frres et surs. Soyez sr de mon ternelle
reconnaissance.
A mes petits frres et petites surs : Courage et persvrance. Que ce modeste
travail puisse vous servir dexemple
A mes neveux et nices, cousins et cousines
A mes amis Abib, Assoumy, Bernard, Abbe, Constant, Boka, Marcel, Celine
, Benedicte, Tassou ,Sabra, NGom, Robane et Gilbert, Vous mavez
encourag et soutenu; ce travail est aussi le votre.
A Dr KOUAME, je suis trs sensible tout ce que tu as fait pour moi. Trouve
ici lexpression de ma profonde gratitude.
A mon frre et ami Kalifa DOUMBIA, tu es un frre pour moi, Dieu te bnisse
A mon frre et ami Gaoussou CISSE, puisse ALLAH te bnisse
A mon frre et ami Samson ALLOYA, Puisse le bon Dieu nous accorder la
baraka de russir ensemble.
xiv
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A mon frre et ami (Hermann k), tu mas toujours considr comme un grand
frre modle. Puisse le bon Dieu nous accorder la baraka de russir ensemble.
A mes bon petits ( valere, youssouf, ladji) que jappelle affectueusement les
laskars
A mes amis denfance : Moussa, chistian, Sekou, Bah, Moussa DIALLO,
impossible de vous oublier et merci pour votre amiti.
A mes amis, frres et soeurs du Sngal : leatitia, awa, bintou, rachelle ,
chemelle, nathalie, abdoul, asseu, kocoun,abou,noel,soro,zie, Angelo,Tira
roseline, sintia, Soffo,
A mes compatriotes ains Docteurs Vtrinaires : Guy GOHOU, Dsir
ACHY, Marcel BOKA, Franck ESSOH
A tous mes camarades de la 36me Promotion
A tous les membres de la CEVIS
A tous les membres de lAEVD
A tous les membres de lAMEESIS
A la Famille KABA
A ma chre patrie, la Cte dIvoire Terre desprance
Au Sngal, mon pays hte ;
A tous ceux que je ne saurais citer, mais que je porte dans mon cur.
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REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, nous adressons nos sincres remerciements :
Au Dr KOUAME kouame pour avoir permis dintgrer lEISMV
Au Professeur Germain Jrme SAWADOGO, pour avoir dirig ce travail
A la Marraine de la 36me promotion, Docteur Cheryl French
A notre Professeur accompagnateur, Monsieur Serge N. BAKOU
Au Docteur KONE Philippe
Aux Dr KOUAMO, Dr MOUICHE, Dr PENDA pour avoir plant les prmisses
de ce travail.
A tous les enseignants de lEISMV ;
A tout le personnel de lEISMV de Dakar ;
A Madame DIOUF ; bibliothcaire lEISMV de Dakar ;
A tous ceux que nous navons pas cits et qui, de prs ou de loin, ont rendu
ce travail possible.
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A NOS MAITRES ET JUGES
A notre Matre et Prsident de jury, Monsieur Bernard
Marcel DIOP
Professeur la Facult de Mdecine de Pharmacie et dOdonto-Stomatologie de
Dakar ;
Vous nous faites un grand honneur en acceptant de prsider notre jury de thse.
La spontanit avec laquelle vous avez rpondu notre sollicitation nous a
beaucoup marqu. Trouvez ici lexpression de nos sincres remerciements et de
notre profonde et sincre gratitude.
A notre Matre, Directeur et Rapporteur de thse,
Monsieur Germain Jrme SAWADOGO,
Professeur lEISMV de Dakar ;
Vous avez suivi et encadr ce travail avec rigueur scientifique et pragmatisme,
malgr vos multiples occupations. Vos qualits humaines et dhomme de science
suscitent respect et admiration. Soyez assur de notre sincre reconnaissance et
recevez nos sincres remerciements.
A notre Matre et juge, Monsieur Yalac Yamba KABORET,
Professeur lEISMV de Dakar.
Vous compter parmi les membres de notre jury de thse nous honore. Votre
disponibilit, la clart de votre enseignement et votre rigueur scientifique ne
nous ont pas laiss indiffrents. Nous gardons de vous limage dun matre trs
dynamique et toujours la page de lvolution scientifique.
Au-del de notre sincre reconnaissance, nous vous prions de trouver ici
lexpression de nos considrations. Vive admiration.
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A notre Matre et juge, Monsieur Serge Niangoran
BAKOU, Matre de confrences agrg lEISMV de Dakar.
Nous sommes fort honors de vous avoir dans notre jury de thse. Enseignant,
vous nous avez impressionns: tant votre rigueur au travail, vos qualits
intellectuelles et humaines nous ont sduits. Juge, vous nous donnez
lopportunit de vous couter nouveau et de profiter de vos connaissances
scientifiques pour amliorer ce travail qui nous est trs cher. Sincre gratitude
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Par dlibration, la facult et lcole ont dcid que
les opinions mises dans les dissertations qui leurs
sont prsentes, doivent tre considres comme
propres leurs auteurs et quelles nentendent leur
donner aucune approbation ni improbation.
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LISTE DES ABREVIATIONS
ALAT : Alanine AminoTransfrase
ASAT : Aspartate AminoTransfrase
ATP : Adnosine triphosphate
CK : Cratinine Kinase
CN : Chien
CO2 : Dioxide de carbone
CPK : Cratinine PhosphoKinase
CT : Chat
DEA : Diethanolamine
EDTA : Acide Ethylne Diammine Ttraactique
EISMV : Ecole Inter-Etat des Sciences et Mdecine Vtrinaires
g/L : Gramme par litre
mmol/L: millimole par litre
NAD : Nicotinamide Adenine Dinuclotide (forme oxyde)
NADH : Nicotinamide Adenine Dinuclotide Rduite
NADPH : Nicotinamide Adenine Dinuclotide Phosphate Rduite
PAL : Phosphatase Alcaline
PU/PD : Polyurie/Polydypsie
TGO : Transaminase glutamooxaloacetique
TGP : Transaminase glutamopyruvique
UI : Unit internationale
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Critres numriques de slection des mthodes analytiques .................. 15
Tableau II : Autres caractristiques prendre en compte dans le choix de la
mthode ..................................................................................................................... 15
Tableau III : Table du dossier animaux ............................................................... 35
Tableau IV : Table du dossier information sur les cliniques .............................. 35
Tableau V : Table du dossier oprateurs labo biochimie ................................... 36
Tableau VI : Table du dossier rsultats analyses ............................................... 36
Tableau VII : Frquences des chantillons en fonction de lespce ......................... 37
Tableau VIII : Nombre danimaux en fonction de lge........................................... 38
Tableau IX : Valeur de rfrence utilise au laboratoire de biochimie clinique ...... 39
Tableau X : Rpartition des valeurs physiologiques et leves chez le chien .......... 41
Tableau XI : Rpartition des valeurs physiologiques et leves chez le chien......... 41
Tableau XII : Rpartition des valeurs physiologiques et leves chez le chien ....... 43
Tableau XIII : Rpartition des valeurs physiologiques et leves chez le chat ........ 43
Tableau XIV : Rpartition des valeurs physiologiques et leves chez le chien...... 44
Tableau XV : Rpartition des valeurs physiologiques et leves chez le chat ......... 44
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LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Les diffrents tubes de prlvements................................................ .. 6
Figure 2 : Technique de cystocentse chez le Chat... 8
Figure 3 : Carte de la rgion de Dakar (chelle 1/1000me) .................................... 23
Figure 4 : Centrifugeuse........................................................................................... 24
Figure 5 : Base de donnes relationnelle................................................................... 26
Figure 6 : Prsentation de la base de donnes sur Access ........................................ 36
Figure 7 : Frquence danalyse des diffrents paramtres........................................ 38
Figure 8 : Rpartition des chantillons en fonction des concentrations en ure....... 40
Figure 9 : Rpartition des chantillons en fonction des concentrations en
cratinine. .................................................................................................................. 40
Figure 10 : Rpartition des chantillons en fonction des concentrations en
lALAT...................................................................................................................... 42
Figure 11 : Rpartition des chantillons en fonction des concentrations en
lASAT ...................................................................................................................... 42
Figure 12 : Rpartition des chantillons en fonction des concentrations en PAL .... 44
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TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION .............................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : STRATEGIE DANALYSE EN BIOCHIMIE CLINIQUE 3
I.1. Dfinition et importance de la biochimie clinique ..................................... 3
I.2. Quelques prlvements utiles en biochimie clinique chez les animaux de
compagnie............................................................................................................. 3
I.2.1. Contention chez les animaux ................................................................... 3
I.2.2. Le prlvement de sang ............................................................................ 4
I.2.2.1. Indications et technique ......................................................................... 4
I.2.2.1.1. Indications ............................................................................................ 4
I .2.2.1.2. Technique ............................................................................................ 5
I.1.2.2. Bonnes pratiques..................................................................................... 5
I.2.3. Le prlvement durine ............................................................................. 7
I.2.3.1. Indications et techniques........................................................................ 7
I.1.3.1.1. Indications ............................................................................................ 7
I.2.3.1.2. Techniques............................................................................................ 7
I.2.3.2. Bonnes pratiques..................................................................................... 8
I.2.3.3. Analyses pratique.................................................................................. 9
I.2.3.3.1. Analyse physique ................................................................................. 9
I.2.3.3.1.1. Couleur .............................................................................................. 9
xxiii
-
I.2.3.3.1.2. Turbidit .......................................................................................... 10
I.2.3.3.1.3. Concentration en solut (densit) ................................................. 10
I.2.3.3.2. Analyse chimique ............................................................................... 11
I.2.3.3.2.1. Bandelette urinaire ......................................................................... 11
I.2.3.3.2.1.1. Glucose.......................................................................................... 11
I.2.3.3.2.1.2. pH urinaire ................................................................................... 11
I.2.3.3.2.1.3. Protines ....................................................................................... 12
I.3. Mthodes danalyses en biochimie clinique ............................................. 13
I.3.1. Classification des mthodes analytiques................................................ 13
I.3.2. Appareils danalyse ................................................................................. 13
I.3.3. Choix dune mthode analytique............................................................ 13
I.3.3.1. Dfinition du problme......................................................................... 14
I.3.3.2. Performances des appareils : Coefficients de mrite ........................ 15
I .4. Interprtation de lanalyse de sang chez les animaux de compagnie .. 16
I.4.1. Valeurs usuelles........................................................................................ 16
I.4.2. Valeur de rfrence.................................................................................. 16
I.4.2.1. Dtermination des valeurs de rfrence ............................................ 17
CHAPITRE II : PROFILS BIOCHIMIQUE DE QUELQUES
PARAMETRES SANGUINS ........................................................................... 18
II.1. Lure ......................................................................................................... 18
II.1.1. Rle, localisation au sein de lorganisme ............................................. 18
II.1.2. Signification des variations. .................................................................. 18
xxiv
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II.2. La cratinine .............................................................................................. 18
II.2.1. Rle, localisation au sein de lorganisme ............................................. 18
II.2.2. Signification des variations. .................................................................. 18
II.3. Les phosphatases alcalines (PAL)............................................................ 19
II.3.1. Rle, localisation au sein de lorganisme. ............................................ 19
II.3.2. Signification des variations ................................................................... 19
II.4. LAlanine Amino Transfrase (ALAT). ................................................. 19
II.4.1. Rle, localisation au sein de lorganisme. ............................................ 19
II.4.2. Signification des variations ................................................................... 20
II.5. Le glucose ................................................................................................... 20
II.5.1. Rle, localisation au sein de lorganisme ............................................. 20
II.5.2. Signification des variations ................................................................... 20
II.6. Les protines plasmatiques....................................................................... 21
II.3.6.1. Rle, localisation au sein de lorganisme. ......................................... 21
II.6.2. Signification des variations ................................................................... 21
II.7. La cratine kinase (CK)............................................................................ 21
II.7.1. Rle, localisation au sein de lorganisme ............................................ 21
II.7.2. Signification des variations ................................................................... 21
II.8. La bilirubine .............................................................................................. 22
II.8.1. Rle, localisation au sein de lorganisme ............................................. 22
II.8.2. Signification des variations ................................................................... 22
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DEUXIEME PARTIE : PARTIE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I : MILIEU DETUDE, MATERIEL ET METHODES ......... 23
I. 1. Milieu dtude ............................................................................................ 23
I.2. Matriel........................................................................................................ 24
I.2.1. Matriel animal ........................................................................................ 24
I.2.2. Matriel technique ................................................................................... 24
I.2.2.1. Matriel de centrifugation et de conservation ................................... 24
I.2.2.2. Matriel de dosage ................................................................................ 24
I.2.2.3.Matriel dlectrophorse ..................................................................... 25
I.2.3. Matriel informatique ............................................................................. 25
I.3. Mthodes...................................................................................................... 25
I.3.1. Cration de la base de donnes............................................................... 25
I.3.2. Rception et codification des chantillons ............................................ 27
I.3.3. Analyses de laboratoire ........................................................................... 27
I.3.3.1. Constituants organiques....................................................................... 28
I.3.3.1.1. Dosage de lure ................................................................................ 28
I.3.3.1.2. Dosage des protines plasmatiques .................................................. 28
I.3.3.1.3. Dosage de lalbumine......................................................................... 29
I.3.3.1.4. Dosage du glucose .............................................................................. 29
I.3.3.1.5. Dosage du cholestrol ........................................................................ 29
I.3.3.1.6. Dosage de la cratinine...................................................................... 30
I.3.3.2. Les constituants minraux ................................................................... 30
I.3.3.2.1. Dosage du calcium ............................................................................. 30
xxvi
-
I.3.3.2.2. Dosage du phosphore......................................................................... 30
I.3.3.2.3. Dosage du magnsium ....................................................................... 31
I.3.3.3. Les constituants enzymatiques ............................................................ 31
I.3.3.3.1. Dosage de lASAT............................................................................. 31
I.3.3.3.2. Dosage de lALAT.............................................................................. 31
I.3.3.3.3. Dosage de la PAL............................................................................... 32
I.3.3.3.4. Dosage de la CPK............................................................................... 32
I.3.3.4 Electrophorse des protines sriques ................................................. 32
I.3.4. Mthode danalyse statistique ................................................................ 34
CHAPITRE II : RESULTATS......................................................................... 35
II.1. Mise en place de la base de donnes ........................................................ 35
II.1.1. Cration de la structure des tables ....................................................... 35
II.1.2. Cration de la base de donnes sur Access ....................................... 36
II.2. Dtermination de la frquence des analyses .......................................... 37
II.2.1. Frquences des chantillons en fonction des espces .......................... 37
II.2.2. Nombre danimaux ayant fait lobjet de prlvements en fonction de
lge..................................................................................................................... 37
II.3. Interprtation des rsultats des analyses .............................................. 38
II.3.1. Ure et Cratinine .................................................................................. 39
II.3.2. Alanine aminotransferase (ALAT) et Aspartate aminotranferase
(ASAT)................................................................................................................ 41
II.3.3. Phosphatase Alcaline ............................................................................. 43
xxvii
-
xxviii
CHAPITRE III : DISCUSSION ...................................................................... 45
III.1. Mise en place de la base de donnes....................................................... 45
III.2. Dtermination de la frquence des analyses ........................................ 45
III.2.1. Frquences des chantillons en fonction des espces ........................ 45
III.2.2. Nombre danimaux ayant fait lobjet de prlvements en fonction
de lge................................................................................................................ 46
III.2.3. Frquence danalyse des diffrents paramtres ................................ 46
III.3. Interprtation des rsultats des analyses ............................................. 47
III.3.1. Ure et Cratinine................................................................................ 47
III.3.2. Alanine aminotransferase et Aspartate aminotranferase............... 47
III.3.3. Phosphatase Alcaline............................................................................ 48
CONCLUSION.................................................................................................. 49
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES........................................................ 51
-
INTRODUCTION
Situe au carrefour des disciplines biologiques et physiques, la biochimie
clinique a contribu pleinement la promotion et au dveloppement de la
recherche scientifique fondamentale et applique. Elle a beaucoup volu ces 30
dernires annes grce la dcouverte des systmes multienzymatiques comme
unit catalytique des voies mtaboliques essentielles.
Ainsi, la biochimie clinique (chimie pathologique) est le domaine de la biologie
mdicale qui concerne lanalyse des molcules contenues dans les liquides
corporels (Sang, urines,) et linterprtation des rsultats de ces analyses par un
biologiste mdical dans le but de caractriser lorigine physiopathologique dune
maladie.
Ces analyses prsentent un intrt diagnostique vident chez les animaux
de compagnie parce quelles permettent didentifier diverses pathologies et
dapprcier la gravit des lsions.
De ce fait, les prlvements pour des analyses complmentaires sont de plus en
plus raliss par les praticiens vtrinaires, ainsi le dpartement de Dakar est la
zone o est concentr le plus grand nombre de cliniques vtrinaires effectuant
les analyses complmentaires. Cest aussi le lieu o sont installes les cliniques
canines (TINE, 2008).
Toutefois, bon nombre de praticiens sont confronts dnormes difficults
raliser convenablement les analyses de laboratoire d en gnral la raret des
laboratoires vtrinaires.
Compte tenu du grand rle que jouent les animaux de compagnie et les animaux
de rente en sant publique (zoonoses), dans notre conomie (production) et de
leur valeur affective, il savre ncessaire de mettre un accent sur les
renseignements fournis par les analyses de laboratoires afin affirmer et
dinfirmer le diagnostic.
1
-
Cest dans ce cadre que cette tude a t mene, avec pour objectif gnral de
grer et dinterprter les analyses effectues au laboratoire de biochimie
clinique.
De faon spcifique, il sagit de :
Mettre en place un systme de gestion des analyses au niveau du
laboratoire ;
Dterminer la frquence des analyses effectues au laboratoire ;
Interprter les rsultats de ces analyses.
Le document se prsentera en deux grandes parties : une premire partie
bibliographique qui traitera de la stratgie danalyse en biochimie clinique et les
profils biochimiques de quelques paramtres sanguins ; ensuite, une deuxime
partie qui traitera du matriel et de la mthodologie qui nous permettra daboutir
aux rsultats qui seront ensuite discuts.
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Chapitre I : STRATEGIE DANALYSE EN BIOCHIMIE
CLINIQUE
I.1. Dfinition et importance de la biochimie clinique
La biochimie clinique est lune des quatre disciplines de la biologie
mdicale (biochimie clinique, hmatologie, microbiologie, pathologique) ; elle
traite de la biochimie applique un processus physiopathologique en vue de
dterminer un diagnostic et de suivre lvolution dune maladie de mme que
lefficacit dun traitement.
Appele mdecine de la recherche, elle diffre aussi bien de la clinique
pure que des sciences dites fondamentales ; elle se distingue de la clinique pure
par les mthodes utilises (lexamen dune lame de sang, une courbe
dlectrophorse) (GAUDILLIERE, 1994)
Le travail du biologiste mdical spcialis en biochimie clinique consiste
en l'interprtation des rsultats en fonction du reste du bilan biologique et avec
l'aide du clinicien. Cette interprtation prend en compte les caractristiques
physiologiques du patient (ge, sexe, poids...) et les symptmes reprs par le
clinicien dans le but d'aboutir avec lui ( l'aide, si besoin, de tests
supplmentaires) au diagnostic de la pathologie.
I.2. Quelques prlvements utiles en biochimie clinique chez les
animaux de compagnie. Le rsultat des prlvements peut aussi dans certains cas dpendre d'une
parfaite matrise de l'animal.
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Biologiste_m%C3%A9dical
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I.2.1. Contention chez les animaux
Les moyens dont dispose le praticien sont insuffisants pour assurer la
contention des animaux. Or, une bonne immobilisation est indispensable la
scurit du vtrinaire et de ses aides (DONIOL-VALCROZE, 2001).
Pour le chien, lusage dune muselire ou dune chevillire est indispensable
pour les interventions douloureuses.
Les mthodes de contention des animaux que lon souhaite examiner ou oprer,
rpondent donc des rgles et des techniques prcises. Ces mthodes sont
lhritage des exprimentations et pratiques des plus illustres vtrinaires que
sont, Bourgelat, Lafosse, Gohier, Vinsot, Coquot, Blin, Seuillet (TINE, 2008)
I.2.2. Le prlvement de sang
Le prlvement de sang est sans doute le plus utilis par les praticiens car
il est facile raliser et il existe de trs nombreuses analyses dveloppes dans
le diagnostic des pathologies les plus diverses, rendant son utilisation
incontournable.
I.2.2.1. Indications et Techniques
I.2.2.1.1. Indications
Les indications sont trs nombreuses. Cest la raison pour laquelle, le
prlvement de sang est sans doute le plus pratiqu. Le prlvement constitue
une tape importante de lanalyse mdicale car il conditionne la fiabilit des
rsultats (NDOUR, 1999). Il permet dvaluer toutes les fonctions de
lorganisme : la fonction cardiovasculaire mais aussi les fonctions hpatique,
rnale, digestive, locomotrice, reproductrice et mtabolique. Ce prlvement
peut tre intressant dans de nombreuses disciplines : cela va de ltude
hmatologique la recherche de parasites, de la biochimie la srologie, de
lenzymologie la toxicologie. Mme si ce prlvement nest pas toujours le
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plus adapt, il donne souvent une indication pour la ralisation dexamens
complmentaires et permet, en un acte, dvaluer plusieurs organes.
I .2.2.1.2. Technique
La technique est simple. Le plus souvent, on peut prlever indiffremment
du sang. On utilise en gnral la ponction de la veine saphne ou de la veine
cphalique chez les carnivores domestiques, la veine jugulaire, veine caudale et
aussi la veine auriculaire chez les ruminants et chevaux (sauf la veine caudale),
la veine alaire ou jugulaire chez la volaille. Le choix se fait en fonction du mode
de contention des animaux (ROSENBERGER, 1979). Le matriel de
prlvement consiste en une aiguille monte sur seringue de volume adquat. Il
existe des systmes qui permettent de mettre le sang directement dans un tube.
Cest le vacutainer. Il se compose dune aiguille qui pique dans la veine dun
ct et dans un tube sous vide de lautre ct (ROSENBERGER, 1979).
I.1.2.2. Bonnes pratiques
En fonction de lanalyse demande, il faut un tube avec un conservateur
particulier ou sans conservateur le cas chant (Figure 1). On utilise ainsi :
Un tube EDTA pour lhmatologie ;
un tube citrat pour ltude de la coagulation (fibrinogne) ;
un tube hparin pour lquilibre acido-basique ;
un tube hparin si lanalyse se fait sur sang total ou un tube sec si
cest sur srum pour les analyses biochimiques et un tube avec oxalate
pour viter la glycolyse (glucose et lactates) et conserver les
plaquettes.
Les conditions de prlvement ont galement leur importance car en cas de
stress, on observe une neutrophilie et une hausse de la glycmie par exemple. Il
faut en tenir compte lors de linterprtation.
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La conservation doit se faire dans lidal au froid. Il ne faut pas que la glace
rentre directement en contact avec le tube de verre sous peine de faire geler le
prlvement, rendant lanalyse ininterprtable. Lorsquon a besoin de srum, il
faut laisser quelques heures temprature ambiante pour que le caillot se forme.
Figure 1 : Les diffrents tubes de prlvements
Il faut noter avec soin lidentification de lanimal afin de ne pas mlanger les
tubes lors de prlvement en srie. Les laboratoires possdent du matriel pour
doser les lectrolytes et les enzymes sriques, ce qui permet aprs avoir ralis
un traitement de premire intention, de voir pourquoi lanimal nest pas guri.
Les rsultats pouvant tre obtenus en moins dune demi journe. Il reste de
nombreux domaines o le recours au laboratoire est dune grande importance.
Cest le cas en particulier de linfectiologie. Le prlvement de sang est utilis trs frquemment en mdecine vtrinaire et
de nombreuses analyses sont ralisables au laboratoire. Aprs des analyses plus
pousses mais dont les rsultats sont plus longs obtenir, il est possible de faire
un traitement tiologique de lanimal. Le sang permet de relier les fonctions
entre elles par le transport des molcules et des anticorps. Cest pourquoi, il est 6
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possible de diagnostiquer certaines maladies par des analyses ralises sur ce
substrat et les rsultats permettent de mettre en place par la suite des
prlvements plus adapts.
I.2.3. Le prlvement durine
Le prlvement durine est un prlvement encore trs utilis. Sa
ralisation est facile une fois que la technique est matrise.
I.2.3.1. Indications et techniques
I.1.3.1.1. Indications
Les indications diagnostiques concernent dune part les maladies de
lappareil urinaire et dautre part les maladies dautres organes. Grce ce
prlvement, il est possible de dtecter des maladies touchant au tractus urinaire.
Cest le cas par exemple de la pylonphrite, dune insuffisance rnale ou dune
cystite (BLOOD et al., 2000 ; ROSENBERGER, 1979). On peut galement
analyser lurine afin de vrifier si elle contient du sang. Certaines analyses ne
ncessitent quun seul chantillon, pour autres, un prlvement sur 24heures
pourrait tre ncessaire. Parfois, on procde une culture des chantillons
afin de savoir quel type exact de bactries sy dveloppent. Mais il permet
galement dtudier des maladies produisant des mtabolites qui sont limins
par lurine. Ainsi, le prlvement durine peut tre utile pour rechercher une
ctose, une insuffisance hpatique, une hmolyse intra vasculaire, une lsion
musculaire, une leptospirose ou une babsiose. Il est galement possible de
rechercher des lments toxiques ou de doser des minraux dans les urines
(BOUISSET, 2003 ; ROSENBERGER, 1979).
I.2.3.1.2. Techniques
Il existe quatre mthodes pour prlever de lurine : la miction volontaire,
la vidange manuelle de la vessie, le cathtrisme et la cystocentse. Du point de 7
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vue vtrinaire et technique, la cystocentse est la mthode la plus adquate. Il
sagit dun prlvement de lurine par ponction de la vessie travers la paroi
abdominale.
Par exemple chez le chat (Figure 2), elle consiste :
Placer lanimal en dcubitus latral ou dorsal, palper la vessie et sassurer
quelle soit suffisamment remplie ;
Tondre et dsinfecter chirurgicalement le site de ponction en regard de la
vessie (surface denviron 5x7 cm) ;
Immobiliser la vessie dune main. Utiliser une aiguille de 0,6 mm monte sur
une seringue de 5 ou 10 ml ;
Ponctionner sur la ligne mdiane avec un angle de 45 en direction du col
vsical ;
Recueillir lurine dans un rcipient strile (ORBIO, 2008).
Figure 2 : Technique de cystocentse chez le Chat
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I.2.3.2. Bonnes pratiques
Il faut faire une prparation aseptique (destruction des microorganismes)
avant de faire le cathtrisme, car les souillures (scrtions gnitales ou fces)
modifient les rsultats bactriologiques mais aussi biochimiques (GEOLLOT et
al., 2005 ; ROSENBERGER, 1979).
Il faut raliser la bandelette urinaire immdiatement aprs la prise durine.
Rfrigration dans les 15 minutes suivant le moment du prlvement ;
do la possibilit de garder les urines pendant 6 h rfrigres.
Il doit tre conserv et transport 4C (BOUISSET, 2003).
Lors de la mesure de la densit avec un rfractomtre, il est ncessaire de la
faire 20C. Cela doit tre assez rapide car il y a des risques dvaporation qui
font augmenter artificiellement la densit et la concentration protique.
I.2.3.3. Analyses pratiques
En biochimie clinique, il existe deux types danalyses ; lanalyse physique
et lanalyse chimique. Lanalyse durine peut tre faite avec laide de bandelette
urinaire, de ph-mtre, de rfractomtre.
I.2.3.3.1. Analyse physique
L'analyse physique de l'urine se fait aisment et rapidement. Elle ne
permet elle seule aucun diagnostic final, ce n'est qu'en association avec les
examens chimiques et microscopiques qu'elle devient valable. L'examen
physique inclut l'valuation de :
la couleur ;
la turbidit ;
la densit.
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http://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_phys.html#couleur#couleurhttp://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_phys.html#turbidite#turbiditehttp://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_phys.html#densite#densite
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I.2.3.3.1.1. Couleur
La couleur de l'urine normale va de transparente jaune fonc. Cette
coloration jaune provient principalement du pigment urochrome, d'une faible
quantit d'urobiline non combine et d'urorythrine. Une urine de couleur rouge
est une raison importante de consultation. Ainsi, il faut cependant mentionner
que la myoglobine est limine dans l'urine assez rapidement pour ne pas causer
une coloration (BUSH et al., 1991 ; LORENZ et al., 1987).
I.2.3.3.1.2. Turbidit
Une urine normale devrait tre transparente. Ainsi, une urine trouble
accompagne souvent une quantit importante de leucocytes sauf chez le cheval.
I.2.3.3.1.3. Concentration en solut (densit)
La densit urinaire est trs importante et elle doit tre effectue lors de
chaque analyse. Elle se dfinit comme le ratio du poids de l'urine sur le poids
d'un volume gal d'eau pure, les deux liquides tant la mme temprature
(OSBORNE et STEVENS, 1981). La concentration en solut peut tre value
l'aide d'un osmomtre (osmolalit), d'un urinomtre (gravit spcifique) ou
d'un rfractomtre (indice de rfraction) (OSBORNE et STEVENS, 1981).
Il est aussi possible d'valuer la densit urinaire au btonnet chimique, mais
cette mthode est peu prcise et sujette l'erreur. Ainsi, il pourra y avoir une
fausse diminution lorsque l'urine est alcaline et une fausse augmentation
lorsqu'il y a une protinurie suprieure 1g/L ou du milieu de contraste dans
l'urine (WILLARD et al., 1989). L'valuation d'une seule densit urinaire ne
permet aucun diagnostic car cette densit peut varier beaucoup pendant la
journe. Elle est influence par l'quilibre lectrolytique de l'animal ainsi que
par son alimentation (OSBORNE et STEVENS, 1981).
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La densit urinaire d'un animal polyurie/polydipsie (PU/PD) doit tre infrieure
1,030 (ETTINGER et al., 1995 et HUGHES, 1992). Si ce n'est pas le cas, il
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est alors peu probable que l'animal soit rellement en PU/PD. L'insuffisance
rnale chronique se manifeste par une densit urinaire faible, car le rein perd sa
capacit de concentration lorsque les deux tiers de ses nphrons sont dtruits
(MCCAW et al., 1989).
I.2.3.3.2. Analyse chimique
L'examen chimique consiste analyser les constituants chimiques des
liquides biologiques. Il est ralis l'aide de tests commerciaux qui sont
exclusivement fabriqus pour les analyses d'urine chez l'humain. Il faut donc
considrer que les rsultats provenant de ces tests peuvent ne pas tre adapts
l'urine du chat et du chien. Chacun des paramtres chimiques est rvis ici en
tenant compte de leurs forces et de leurs faiblesses.
I.2.3.3.2.1. Bandelette urinaire
I.2.3.3.2.1.1. Glucose
Le test colorimtrique sur bandelette repose sur l'activit de l'enzyme
glucose oxydase qui est spcifique au glucose. Le glucose est presque
entirement rabsorb au niveau du tube contourn proximal. Ainsi sa prsence
dans lurine est anormale.
I.2.3.3.2.1.2. pH urinaire
Le pH de l'urine chez le chat et le chien s'chelonne de 4,5 8,5. Le pH
est principalement influenc par l'alimentation de l'animal. Un animal qui se
nourrit de viande aura une urine acide alors qu'un animal dont la ration est
surtout compose de crales ou de lgumes aura un pH alcalin. Ce pH variera
tout au long de la journe et il pourra devenir alcalin la suite d'un repas alcalin.
Les causes d'un changement de pH urinaire acides sont multiples: acidose
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respiratoire et mtabolique, tat de choc, vomissement svre (acidurie
paradoxique), ktoacidose lors de diabte mellitus, diarrhe abondante qui
provoquent une perte non compense de bicarbonates, augmentation du
catabolisme protique (ex.: glucocorticodes et fivre intense) ainsi que les
nourritures commerciales acidifiantes comme s/d et c/d. Les causes d'un pH
urinaire alcalin sont aussi trs nombreuses. La plus frquente est celle d'une
urine ayant sjourn trop longtemps la temprature de la pice; le pH sera
alcalin suite la perte de CO2 (surtout si le contenant est ouvert) et la
dcomposition de l'ure par les bactries. Une infection urinaire par des
bactries productrices d'urases (Proteus sp. et staphylocoques) est aussi une
raison importante.
I.2.3.3.2.1.3. Protines
Des protines sont normalement retrouves dans l'urine en faibles
quantits. videmment, ces protines doivent tre values en fonction de la
densit urinaire. Plus une urine est concentre, plus la quantit de protines sera
leve. Ainsi, on considre physiologique une valeur de 0,5 g/L de protines
pour une urine dont la concentration est modre (Universit de Montral,
2008).
Le ratio Protine/Cratinine est un test complmentaire qui peut tre effectu
pour confirmer une protinurie originaire d'un dsordre au glomrule. L'animal
doit tre au repos (pas d'exercice avant le prlvement de l'urine) et il est
ncessaire d'liminer toute possibilit de protinurie post-glomrulaire par
l'observation du sdiment urinaire (Universit de Montral, 2008).
Lurine a un intrt particulier pour le vtrinaire car de nombreux examens
sont possibles en particulier lobservation qui apporte de nombreuses
informations. De plus, lexistence des bandelettes urinaires permet davoir une
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indication rapide de la pathologie faible cot en passant de nombreux organes
en revue. Une suspicion clinique associe un rsultat positif peut tre
considre comme la preuve de la pathologie souponne. Un rsultat positif
sans suspicion demande tre confirm par dautres analyses. On peut donc
faire un traitement immdiat ou des examens complmentaires sur place.
I.3. Mthodes danalyses en biochimie clinique
La chimie analytique englobe lensemble des mthodes utilises pour
dterminer la composition chimique dchantillons de matire. Les mthodes
quantitatives fournissent des informations relatives la nature des espces
atomiques et molculaires ou encore des groupes fonctionnels prsents dans
lchantillon ; les mthodes quantitatives, quant elles fournissent des
informations numriques telles que la quantit relative dun ou plusieurs
composants
I.3.1. Classification des mthodes analytiques
Les mthodes analytiques sont souvent classes en deux catgories ; les
mthodes classiques et les mthodes instrumentales. Cette classification est
essentiellement dorigine historique, les mthodes classiques, parfois appeles
mthodes chimiques par voie humide, prcdant les mthodes instrumentales.
I.3.2. Appareils danalyse
Un appareil danalyse chimique transforme les informations prsentes
dans les proprits physique et chimique de lanalyse en informations qui
peuvent tre manipules et comprises par lhomme. Un appareil danalyse peut
ds lors tre considr comme un moyen de communication entre le systme
tudi et loprateur. Ces appareils sont talonns avant deffectue les analyses
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I.3.3. Choix dune mthode analytique
La chimie moderne dispose dun important arsenal doutils qui permettre
deffectuer les analyses. Il en rsulte que le choix dune technique est souvent
difficile.
I.3.3.1. Dfinition du problme
Afin de choisir une mthode de manire intelligente, il est indispensable
de dfinir clairement la nature du problme analytique. Une telle dfinition
ncessite de rpondre aux questions suivantes :
1. Quelles sont la prcision et lexactitude requises ?
2. De quelle quantit dchantillon dispose-t-on ?
3. Quel est lordre de grandeur de la concentration de lanalyse ?
4. Lchantillon contient-il des substances susceptibles dinterfrer ?lesquelles ?
5. Quelles sont les proprits physiques et chimiques de la matrice contenant
lchantillon ?
6. Combien il y a dchantillons analyser ?
La rponse la premire question est capitale car elle dtermine le temps
consacrer lanalyse ainsi que les prcautions prendre. Les rponses 2 et 3
dterminent la sensibilit de la mthode, ainsi que le domaine de concentrations
quelle permet dexplorer. La rponse la question 4 dtermine la slectivit de
la mthode. Les rponses la question 5 sont importantes car certaines des
mthodes analytiques numres au tableau I ne peuvent tre utilises que
lorsque lanalyste est en solution.
Le nombre dchantillons analyser (question 6) est galement un paramtre
important du point de vue conomique. Si ce nombre est lev, on peut
consacrer de largent lappareillage. De plus, si ce nombre est lev, il sera
galement ncessaire de choisir une mthode qui ncessite moins de temps-
operateur par chantillon. Au contraire si le nombre dchantillons est petit, on
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sera avis de choisir une mthode plus simple mais ventuellement plus longue
et qui ne ncessite que peu de travaux prliminaires.
Lorsque lon a rpondu aux six questions prcdentes, on est alors mme de
choisir une mthode condition de connatre les performances des diffrents
appareils (STOOG et al., 1998).
I.3.3.2. Performances des appareils : Coefficients de mrite
Le tableau I fournit la liste des critres de performances que lon peut
utiliser pour dterminer si une mthode instrumentale donne est capable de
rsoudre le problme analytique pos. Ces critres sont prsents sous forme de
valeurs numriques appels coefficients de mrite. Le coefficient de mrite
permet de slectionner un petit nombre de mthodes instrumentales adaptes au
problme. Le choix de la mthode parmi ce petit nombre peut alors tre
dtermin sur base des critres qualitatifs repris au tableau II (STOOG et al.,
1998).
Tableau I : Critres numriques de slection des mthodes analytiques Critre Coefficient de mrite
1. Prcision Ecart-type absolu, cart-type relatif, coefficient de
variation, variance
2. Biais Erreur systmatique absolue erreur systmatique relative
3. Sensibilit Sensibilit de lchantillonnage et de lanalyse
4. Limite de dtection Blanc plus trois fois lcart-type du blanc
5. Domaine de concentration Concentration limite de dtection quantitative (LMQ),
concentration laquelle elle cesse dtre linaire (LRL)
6. Slectivit Coefficient de slectivit
Source : (STOOG et al., 1998)
Tableau II: Autres caractristiques prendre en compte dans le choix de la
mthode
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1. Rapidit
2. Facilit
3. Comptence de lexprimentateur
4. Cot et disponibilit de lquipement
5. Cot par chantillon
Source : STOOG et al., 1998 I .4. Interprtation de lanalyse de sang chez les animaux de
compagnie Nombreuses sont les situations dans lesquelles le vtrinaire demande une
analyse de sang. Elle ne signifie pas que votre animal prsente une maladie
grave. Le vtrinaire peut souponner une maladie et vouloir confirmer son
diagnostic, moins quil ne veuille vrifier le bon fonctionnement de son
organisme si votre animal vieillit. Il se peut aussi que votre compagnon prsente
des troubles dorigine indtermine et que le vtrinaire cherche une piste pour
orienter ses recherches : cette interprtation sera ralise par rapport aux valeurs
usuelles et valeurs de rfrences.
I.4.1. Valeurs usuelles ou Valeurs physiologiques
Cest une srie de valeur obtenues pour un paramtre dans une population
en bonne sant, mal trie ou mal dfinie ( partir des individus non
slectionns).
I.4.2. Valeur de rfrence
Cest une srie de valeurs obtenues pour un paramtre partir des
individus de rfrence sur la base de critres dinclusion et dexclusion
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I.4.2.1. Dtermination des valeurs de rfrence
Ltablissement des valeurs de rfrence revt une importance capitale
pour une population donne au double plan scientifique et diagnostique
(VINCENT-VIRY et al., 1987). Lutilisation des valeurs de rfrences
europennes pour interprter les rsultats de sujets africains pourrait induire des
erreurs dapprciation par excs ou par dfaut. Ainsi des tudes menes par
(YAPO, 1989) en Cote dIvoire, (BOUM et TANTCHOU, 1985) au
Cameroun, (ACKER, 1987) au Congo et (SAKANDE, 2003) au Burkina Faso
ont montr quil existe des diffrences entre les valeurs moyennes de certains
paramtres biologique de lAfricain et de lEuropen. Ces diffrences seraient
dues entre autres des variations dordre nutritionnel et environnemental
(SAKANDE, 2003). Si lon y ajoute la notion de variations biologiques intra et
inter-individuelles (BRETAUDIERE, 1979), on comprend alors que lon ne
peut transposer indiffremment les valeurs de rfrence dun pays un autre.
Cest ainsi quau cours dune tude coopration internationale sur la
transfrabilit des valeurs de rfrence, (VINCENT-VIRY et al, 1987) avaient
conclu la ncessit dtablir des valeurs de rfrence adaptes lorigine
gographique.
Les divergences observes confirment lintrt de mettre la disposition des
praticiens des valeurs de biochimiques propres en vue dune interprtation plus
rationnelle et plus fiable.
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Chapitre II : PROFILS BIOCHIMIQUES DE QUELQUES PARAMETRES SANGUINS
II.1. Lure II.1.1. Rle, localisation au sein de lorganisme
Elle reprsente la forme principale dlimination de lazote, synthtise
lors du catabolisme des protines par le foie. Elle transite dans le plasma, est
limine de faon notable par les reins. Sa valeur semble varier selon divers
facteurs extra rnaux comme les apports protiques, encore le fonctionnement
hpatique mais surtout le catabolisme protique.
II.1.2. Signification des variations.
Chez ladulte, lurmie normale doit tre comprise entre 0,20 et 0,50 g/l.
Laugmentation isole de lure est due une diminution de la perfusion rnale
et est souvent conscutive une hypovolmie.
Lors dinsuffisance rnale, les deux paramtres rnaux (cratinine et ure)
augmentent en parallle de manire dcale, laugmentation de lure tant plus
prcoce (CASSELEUX, 2007).
II.2. La cratinine II.2.1. Rle, localisation au sein de lorganisme
La cratinine est le catabolite de la cratine et de la phospho-cratine
dorigine musculaire. Sa valeur est stable chez tout individu adulte sain. Elle est
filtre par le glomrule rnal. Les valeurs usuelles varient selon la race et surtout
la masse musculaire.
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II.2.2. Signification des variations.
Les valeurs usuelles chez le chien adulte sain vont de 58-127 mmol/l et de
51-180 mmol/l chez le chat. La cratinine est un bon marqueur du
fonctionnement rnal. Elle est utilise pour son exploration sans prjuger de son
origine et son caractre plus ou moins chronique (CASSELEUX, 2007)
II.3. Les phosphatases alcalines (PAL) II.3.1. Rle, localisation au sein de lorganisme.
Les PAL plasmatiques correspondent la somme des activits
enzymatiques de deux isotypes dorigine diffrentes. Ces enzymes sont
prsentes au niveau du foie, des os, de lintestin, du rein, du placenta et de
certaines tumeurs.
II.3.2. Signification des variations
Lactivit enzymatique des PAL chez ladulte en bonne sant est
infrieure 80 UI/l. La diminution des PAL nest pas significative.
Leur augmentation peut tre lie une cholstase, un hypercorticisme et
osseuses (CASSELEUX, 2007)
II.4. LAlanine Amino Transfrase (ALAT). II.4.1. Rle, localisation au sein de lorganisme.
LALAT est prsent au niveau du cytoplasme des cellules hpatiques, elle
intervient dans le mtabolisme des acides amins en rapport avec une ncrose
hpatique.
Elle na aucun rle connu dans le sang. Lactivit plasmatique dpend du
renouvellement placentaire. Sa demi-vie est longue (deux trois jours). Elle est
considre comme un marqueur spcifique de cytolyse hpatique.
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II.4.2. Signification des variations
Les valeurs usuelles chez le chien adulte en bonne sant sont infrieures
62 UI/l et infrieures 63 UI/l chez le chat. La diminution de lactivit de
lALAT na aucune signification. Laugmentation (x 2-3 au minimum) est signe
dune cytolyse hpatique rcente. La valeur de lactivit enzymatique nest pas
signe de lintensit de la lsion, limportant est la cintique. Les causes de
cytolyse sont multiples. On peut y inclure la ncrose hpatique (hpatite,
cholangio-hpatite, tumeur...) mais galement les phnomnes qui augmentent la
permabilit membranaire comme lanoxie, la septicmie, les traumatismes, les
inflammations abdominales (CASSELEUX, 2007).
II.5. Le glucose II.5.1. Rle, localisation au sein de lorganisme
La glycmie est le tmoin de lquilibre entre le catabolisme et
lanabolisme. Il est soit produit par gluconogense, soit par glycognolyse et
suite un apport alimentaire. Chez le jeune, la gluconogense nest acquise que
tardivement selon certains auteurs et les rserves en glycogne sont trs pauvres
la naissance. Ainsi, le jeune est prdispos lhypoglycmie et sa rgulation
ne seffectue essentiellement que par la modification de la frquence des ttes.
II.5.2. Signification des variations
Les valeurs usuelles chez ladulte sain en bonne sant vont de 70 160
mg/dl. La glycmie est trs fluctuante. Les valeurs varient selon le moment de la
prise de sang par rapport au repas.
Une augmentation peut tre lie un stress, un diabte sucr, un traumatisme
important, une priode post-prandiale, une injection de glucocorticodes.
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II.6. Les protines plasmatiques II.3.6.1. Rle, localisation au sein de lorganisme.
Le sang contient des milliers de protines des concentrations trs
diffrentes. Les protines plasmatiques remplissent des fonctions trs diverses :
maintien de la pression oncotique, transport de molcules diverses
(bilirubine....), rle dans la coagulation dans la fonction immune et activit
enzymatique.
II.6.2. Signification des variations
Les valeurs usuelles de la protinmie plasmatique chez le chien adulte en
bonne sant vont de 56 ,6 74 ,8 g/l et de 59,6 80,8 chez le chat.
Lhyperprotinmie peut tre explique par un phnomne de dshydratation,
une inflammation, un phnomne noplasique, certaines maladies auto-
immunes... Lhypoprotinmie peut tre lie une carence alimentaire, une
septicmie, hepatopathie et une fuite trs importante (glomrulopathie)
II.7. La cratine kinase (CK) II.7.1. Rle, localisation au sein de lorganisme
Cette enzyme est essentiellement rpartie dans le tissu musculaire (muscle
squelettique et myocarde). On la retrouve galement en plus faible quantit dans
le cerveau.
II.7.2. Signification des variations
Lactivit de la cratine kinase plasmatique chez le chien adulte en bonne
sant doit tre infrieure 220 UI/l et infrieure 280 UI/l.
Laugmentation des CK est lie une cytolyse notamment une atteinte
musculaire.
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II.8. La bilirubine II.8.1. Rle, localisation au sein de lorganisme
La bilirubine est un pigment jaune orang catabolite de lhme et des
autres hmoprotines (myoglobine). Elle existe sous deux formes:
- libre dans le plasma, lie lalbumine
- conjugue dans la bile, pratiquement absente du plasma chez les individus
sains. La production quotidienne de bilirubine est estime 3 5 mg/kg/j. Elle
est essentiellement produite au niveau des macrophages de la rate, de la moelle
osseuse et du foie. Aprs production, elle est transporte par lalbumine jusquau
foie o elle subit une conjugaison et une excrtion dans le duodnum.
Si la capacit de transport de la bilirubine est dpasse (dans le cadre dune
hypoalbuminmie par exemple), la bilirubine se fixe sur le systme nerveux
central et provoque de graves troubles nerveux. En humaine, lictre est de loin
le symptme le plus frquemment observ la priode nonatale. Cest une
accumulation de bilirubine qui va saccumuler dans tous les organes surtout
dans le foie, le sang, la peau et le cerveau avec un risque dencphalopathie
bilirubinique. Lencphalopathie bilirubinique serait selon certains auteurs lie
une accumulation de bilirubine libre dans le cerveau. Ainsi, on comprend
aisment que lhypoalbuminmie est un facteur aggravant de lictre du
nouveau-n pouvant entraner une encphalopathie.
Attention, mme sil peut tre physiologique, ds lors quil est prolong ou que
la bilirubinmie atteint des valeurs leves, il faut que cet ictre soit trait.
(RAMBAUD, 2002)
II.8.2. Signification des variations
La bilirubinmie chez le chien adulte en bonne sant doit tre infrieure
10 mol/l. La diminution nest pas significative.
Laugmentation est signe soit dune hyperhmolyse, soit dune atteinte
hpatique.
22
-
Chapitre I : MILIEU DETUDE, MATERIEL ET METHODES
I. 1. Milieu dtude
Notre tude a t ralise lEcole Inter-Etats des Sciences et Mdecine
Vtrinaires (EISMV), en collaboration avec 5 cliniques vtrinaires dans le
dpartement de Dakar (Sngal). Le dpartement de Dakar a une superficie de
82,5 km2 et il se situe entre le 1728 de longitude Ouest et le 1443 de latitude
Nord. La carte de la rgion de Dakar est prsente sur la figure 1.
Figure 3 : Carte de la rgion de Dakar (chelle 1/1000me) Source : http://www.au-senegal.com/-Senegal-administratif-.html
23
http://www.au-senegal.com/-Senegal-administratif-.html
-
I.2. Matriel I.2.1. Matriel animal
Ce travail a t effectu sur un chantillon de 47 animaux dont 37 chiens
et 10 chats provenant de 5 cliniques vtrinaires du dpartement de DAKAR.
Chaque animal a fait lobjet dun prlvement sanguin sur des tubes secs ou
hparins.
I.2.2. Matriel technique
I.2.2.1. Matriel de centrifugation et de conservation
Une centrifugeuse rfrigre a t utilise, un conglateur (- 20C) pour la
conservation des srums et des tubes hmolyse pour la conservation des
chantillons.
I.2.2.2. Matriel de dosage
Le matriel de dosage comprend un spectrophotomtre (BIOSYSTEM
BTS 310), des pipettes de 100 et 1000 l, des bchers, des erlenmeyers, des
portoirs, des ballons jaugs, des ractifs diffrents en fonction du paramtre
dos, un mlangeur vortex qui est un agitateur lectrique pour homogniser
les chantillons .
24
Figure 4 : Centrifugeuse
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I.2.2.3. Matriel dlectrophorse Il sagit de :
1. gnrateur de courant : GD 61 D SEBIA ;
2. applicateur ;
3. chambre humide ;
4. cuve dlectrophorse K20 SEBIA ;
5. bacs et portoirs pour le traitement de demi-sels : kit accessoire Hydragel
K20 SEBIA ;
6. pipettes de 10 l et 100 l ;
7. incubateur scheur : IS 80 SEBIA ;
8. densitomtre/scanner capable de lire un film de 82 x 51mm 570 nm
(filtre jaune) : HYRYS SEBIA, DVSE SEBIA, ou scanner quip du
logiciel PHORESIS SEBIA.
I.2.3. Matriel informatique
Un ordinateur type IBM a t utilis pour la cration de la base de
donnes, le traitement des donnes et la rdaction de cette thse.
I.3. Mthodes I.3.1. Cration de la base de donnes
Une base de donnes (BIOKABA) a t cre avec le logiciel ACCESS
2003, pour enregistrer les informations contenues sur la fiche accompagnant les
prlvements (espce, sexe, ge, pathologie suspecte) et les rsultats
danalyse.
La premire tape de la cration de cette base de donnes consiste prparer le
contenu, la structure et la conception. Des lments pouvant constituer les tables
ont t identifis. Apres lidentification, les tables ont t physiquement mises
en place. Quatre tables savoir le dossier animal , le dossier informations
25
-
cliniques , le dossier oprateurs labo biochimie et le dossier rsultats-
analyses ont t cres. En effet, dans la colonne Nom du Champ, la cl
primaire a t enregistre (par exemple code clinique pour la table information
clinique), puis chaque attribut de la table en prcisant le type de donnes
slectionnes dans le menu droulant le type de donnes.
De retour la fentre Base de donnes, Opration a t recommence en mode
cration pour crer chacune des tables.
Une fois les tables cres, il faut tablir les liens entre elles. Physiquement, les
liens d'une base de donnes relationnelle se font entre cls primaires et cls
lointaines (une cl lointaine correspond une cl primaire dune table reporte
dans la table avec laquelle a t faite la liaison).
Figure 5 : Base de donnes relationnelles
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http://web.hec.ca/virtuose/index.cfm?page=186#section1http://web.hec.ca/virtuose/index.cfm?page=186#section1http://web.hec.ca/virtuose/index.cfm?page=186#section1http://web.hec.ca/virtuose/index.cfm?page=186#section1
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I.3.2. Rception et codification des chantillons Une fois les chantillons reus au laboratoire de biochimie et
dendocrinologie de lEISMV, les tubes ont t centrifugs 3500 tours /min
pendant 15 minutes. Ensuite, le srum ou le plasma a t rcolt et introduit dans
des tubes hmolyses portant une tiquette, le rang de chaque prlvement a
t indiqu grce un code (CN pour les chiens et CT pour les chats) port
la fois sur ltiquette du tube et dans la base de donnes. Le srum ou le plasma
a t conserv au conglateur 4C jusqu analyse au laboratoire de biochimie
et dendocrinologie de lEISMV de Dakar.
I.3.3. Analyses de laboratoire
Les analyses ont t effectues au laboratoire de biochimie et
dendocrinologie de lEISMV de Dakar.
Les mthodes de dosage varient selon chaque paramtre. Le dosage va consister
dterminer les concentrations de chaque paramtre dans le sang. Le principe
gnral du dosage colorimtrique consiste faire agir sur un prlvement
biologique un ractif aussi spcifique que possible du paramtre doser. De
linteraction paramtre-ractif, rsulte directement ou indirectement une
coloration dont lintensit est mesure par spectrophotomtrie.
Les diffrentes analyses qui ont t effectues au laboratoire de lEISMV de
Dakar sont les suivantes :
le dosage de lure ;
le dosage de la cratinine ;
le dosage de lalanine aminotransferase (ALAT) ;
le dosage de lasparate aminotransferase (ASAT) ;
le dosage de la phosphatase alcaline ;
le dosage des protines totales ;
le dosage de lalbumine ;
le dosage du glucose ; 27
-
le dosage du cholestrol ;
le dosage du calcium ;
le dosage du phosphore ;
le dosage du magnsium ;
le dosage de la CPK ;
llectrophorse des protines sriques.
Les Kits de ractifs des laboratoires Biosystems ont t utiliss pour les
diffrents dosages.
I.3.3.1. Constituants organiques
I.3.3.1.1. Dosage de lure
La mthode utilise est celle lurase. Lure prsente dans le sang est
dcarboxyl laide dune enzyme spcifique de lure en milieu aqueux
appele urase. Laction du mlange de salicylate et de lhypochlorite de sodium
sur lion ammonium form en prsence de nitroprussiate conduit un
indophnol color de couleur verte quantifiable par spectrophotomtrie 630
nm.
urase
Ure + H2O 2NH4+ + CO2
nitroprusside
NH4+ + salicylate + NaClO Indophnol
I.3.3.1.2. Dosage des protines plasmatiques
Le dosage des protines totales du plasma ou du srum se fait selon la
raction de Biuret. Les protines prsentes dans lchantillon ragissent avec les
ions cuivre en milieu alcalin pour donner un complexe de couleur violette
quantifiable par spectrophotomtrie.
28
-
I.3.3.1.3. Dosage de lalbumine
Lalbumine prsente dans lchantillon ragit avec le vert de bromocrsol,
formant un complexe color pouvant tre mesur par spectrophotomtrie.
I.3.3.1.4. Dosage du glucose
La mthode utilise est celle la glucose oxydase. Elle repose sur laction
dune enzyme spcifique du glucose : la glucose oxydase. Cette dernire
catalyse loxydation par loxygne atmosphrique du glucose prsent dans le
srum. Il se forme de lacide gluconique et de leau oxygne. Pour colorer cette
solution, leau oxygne a t oxyde par un systme chromogne en prsence
de peroxydase qui catalyse la raction. Il se forme ainsi un complexe color de
couleur caractristique quantifiable par spectrophotomtrie 490 nm.
Glucose oxydase
Glucose + O2 + 2H2O Gluconate + H2O2
Peroxydase
2H2O2 + 4-aminoantipyrine + phnol Quinonimine + 4H2O
I.3.3.1.5. Dosage du cholestrol
La mthode utilise est celle la cholestrol oxydase. Le cholestrol
estrifi prsent dans le srum est hydrolys en prsence dune enzyme
spcifique du cholestrol, le cholestrol estrase qui catalyse la raction. Il se
forme du cholestrol et des acides gras. Le cholestrol libre form est ensuite
oxyd par loxygne atmosphrique en milieu aqueux en prsence de cholestrol
29
-
oxydase pour donner de la cholestnone et de leau oxygne. Cette solution
tant incolore, il faut oxyder leau oxygne forme par un systme chromogne
en prsence de peroxydase comme catalyseur pour obtenir la quinonimine
complexe color de couleur caractristique quantifiable par spectrophotomtrie
490 nm.
Cholestrol estrase
Ester de cholestrol + H2O Cholestrol + Acides gras
Cholestrol oxydase
Cholestrol + O2 + H2O Cholestnone + H2O2
Peroxydase
2H2O2 + 4-aminoantipyrine + phnol Quinonimine + 4H2O
I.3.3.1.6. Dosage de la cratinine
La cratinine (prsente dans lchantillon) ragit avec le picrate en milieu
alcalin pour donner un complexe color. On mesure la vitesse de formation de
ce complexe dans les priodes initiales courtes pour viter linterfrence avec
dautres composs.
I.3.3.2. Les constituants minraux
I.3.3.2.1. Dosage du calcium
Ce dosage est bas sur le dosage colorimtrique sans dprotinisation.
Le calcium dans le srum est relev par un indicateur : le bleu de menthyl-
thymol. La prsence de 8-hydroxyquinoline vite linterfrence des ions Mg2+
jusqu la concentration de 4 mmol/l.
30
-
I.3.3.2.2. Dosage du phosphore
Le P-Kit ND a t utilis pour la dtermination du phosphore srique. La
mthode de dosage utilise se fait sans dprotinisation.
Elle est ralise laide dun mono ractif conduisant un complexe
phosphomolybolique en prsence dun rducteur en loccurrence le sulfate
ferreux.
I.3.3.2.3. Dosage du magnsium
Le magnsium prsent dans lchantillon ragit avec la calmagite en
milieu alcalin intermdiaire formant un complexe color qui peut tre mesur
par spectrophotomtrie.
I.3.3.3. Les constituants enzymatiques
I.3.3.3.1. Dosage de lASAT
La transaminase glutamooxaloacetique (TGO) catalyse la raction
suivante :
Alpha-ctoglutarate + aspartate Oxaloacetate + Glutamate
(TGO)
Lactivit catabolique est dtermine en utilisant la raction couple de la
malate dshydrognase (MDH), partir de la vitesse de disparition de
NADH mesure 340 nm.
Oxaloacetate + NADH, H Malate + NAD+ (MDH)
I.3.3.3.2. Dosage de lALAT
La transaminase glutamopyruvique (TGP) catalyse la raction suivante :
Alpha-ctoglutarate + alanine pyruvate + Glutamate (TGP)
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-
Lactivit catalytique est dtermine en utilisant la raction couple de lactate
dshydrognase (LDH), partir de la vitesse de disparition, de NADH, mesure
349 nm.
Pyruvate + NADH, H+ Lactate +NAD+ (LDH)
La TGP est lenzyme spcifique du foie la plus couramment dose dans le foie.
I.3.3.3.3. Dosage de la PAL
La phosphatase alcaline catalyse en milieu alcalin, le transfert du groupement
phosphate du 4-nitrophnylphosphate la dithanolamine (DEA), en librant le
4-nitrophnol. La concentration catalytique est dtermine partir de la
formation du 4-nitrophnol, mesur 405nm.
PAL
4-nitrophnylphosphate + DEA DEAphosphate +4-nitrophenol
I.3.3.3.4. Dosage de la CPK
La cratinine kinase catalyse la phosphorylation de lADP par le
phosphate de cratine, pour donner la cratine et lATP. La concentration
catalytique est dtermine, grce aux ractions couples de lhxokinase et la
glucose-6phosphate dshydrognase, partir de la vitesse de formation du
NADPH, mesur 340 nm.
CK
Phosphate de cratine + ADP Cratine + ATP
HK
ATP +glucose ADP +glucose-6-phosphate
G6P-DH
Glucose-6-phosphate +NADP glucose-6-phosphate +NADPH
I.3.3.4 Electrophorse des protines sriques
32
-
Llectrophorse est une technique analytique caractrise par le
dplacement de particules charges en solution ou en suspension dans un champ
lectrique. Son principe est bas sur :
Le caractre amphotre : Capacit dionisation des protines en
fonction du pH ;
La mobilit lectrophortique : Vitesse de migration et le champ
lectrique.
Nous avons fait une lectrophorse sur gel dagarose. Les tapes de ralisation
de celle- ci sont les suivantes :
1-faire le prlvement sur tube sec et viter lhmolyse ;
2-dposer 10 L de srum dans chaque puits de lapplicateur ;
3-incuber pendant 5 minutes en chambre humide ;
4- dposer une goutte deau sur la plaque de la porte applicateur pour
lhumidifier ;
5-ter la protection des dents ;
6-placer lapplicateur en position N5 sur la porte applicateur ;
7-abaisser le chariot de la porte applicateur et laisser dposer pendant 40
secondes ;
8-relever le chariot et retirer le peigne et le jeter ;
9-placer le gel dans la cuve, la face du gel vers le tampon ;
10-brancher la cuve et lancer le PROG 1 en appuyant sur le bouton start du
gnrateur;
11-vrifier lintensit de dpart. Elle doit tre de 12+/-mA par gel ;
12- laisser migrer pendant 22 minutes ;
13- teindre le gnrateur ;
14-dbrancher la cuve et rcuprer les gels et les placer 80C pendant au
moins 10 minutes pour fixer et scher les gels ;
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15-placer les gels sur un portoir et le plonger dans le colorant pendant 4
minutes ;
-
16-dcolorer trois bains successifs jusqu obtention dun fond clair ;
17-liminer lexcs de liquide en surface du gel avec un papier ouate ;
18-scher 80C sous air chaud ;
19 -nettoyer le dos du gel (support plastique) avec un papier ouate ;
20-lecture au scanner PROG HYDRAGEL PROTEINE b1-b2.
I.3.4. Mthode danalyse statistique
Les donnes ont t saisies sur ACCESS et exportes sur EXCEL. Puis
nous avons calcul les paramtres suivants : la frquence, la moyenne, lcart
type et les reprsentations graphiques ont t effectues avec le logiciel Excel
2003.
34
-
Chapitre II : RESULTATS
II.1. Mise en place de la base de donnes II.1.1. Cration de la structure des tables
Quatre tables ont t cres dans la mise en place de notre base de donnes,
savoir le dossier animal, le dossier informations clinique, le dossier oprateurs
labo biochimie et le dossier rsultats- analyses. Les diffrentes tables sont
prsentes dans les tableaux III, IV, V, VI.
Tableau III: Table du dossier animaux
Dossier Animal
Code Animal
Date de Rception
Nom Animal
Nom propritaire
Espce Race Sexe AgeType
prlvement I
Type prlvement
II
Signe clinique
Code oprateur
CN07 17/11/2008 ULYSSE Mm
BADIANE
CHIEN loabe 6
ans
TUBE SEC MMM
CN15 01/12/2008 REGLISSE CHIEN FEMELLE 8
ans
TUBE SEC MMM
Tableau IV : Table du dossier information sur les cliniques
Information Clinique
Code Clinique
Nom Cliniciens Localisation Email Tlphone
AMB Clinique
ambulante
Dr AZEBAZE EISMV 0
CLBOM Clinique
BOMBO
Dr. Gabi FALL Rue 57x70 Fann Hck BP: 45246
Dakar Fann
[email protected] 775577474
CLEISMV Clinique EISMV Dr. KANE
yacouba
EISMV [email protected] 0
CLSTE Clinique St-
ETIENNE
Dr. Armand
SENOU
Route de Ouakam Immeuble
Rose BP 21441 Dakar
[email protected] 776386320
VETC01 Vet Complex Dr. Abdoulaye
CISSE
46, Cit Mamelles Aviation
BP:16228 Dkar Fann
[email protected] 776452889
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Information Clinique
Code Nom Cliniciens Localisation Email Tlphone
Clinique VETC02 Vet Complex Dr. Evora
NDIAYE
46, Cit Mamelles Aviation
BP:16228 Dkar Fann
[email protected] 776306349
VETS Vet Services Dr. Anna DiOP 10, Route du Front de tere
BP:2478- Cit SOM Hann
[email protected] 338325671
Tableau V : Table du dossier oprateurs labo biochimie
Oprateur Labo Biochimie
Code oprateur Nom Prnom Titre Email TlphoneGJS SAWADOGO Germain Jerome Professeur [email protected] 76 682 57 15
JUK KOUAMO Justin Docteur [email protected] 77 631 72 38
KSO KABA Soufiana Etudiant [email protected] 77 504 84 10
MMM MOUICHE MOULIOM Mohamed Moctar Docteur [email protected] 77 539 93 66
PNY NYABINWA Pascal Etudiant [email protected] 77 268 37 93
Tableau VI : Table du dossier rsultats analyses
Dossier Rsultats analyses
NUMERO D'analyse Nom D'Analyse Rsultats analyse Date d'analyse Variation
1 Ure (mmol/l) 6.07 13/10/2008 Normale
2 Cratine (mmol/l) 130.75 Pathologique
3 Calcium (mmol/l) 2.625 Normale
4 Phosphore (mmol/l) 1.61 Normale
5 Magnsium (mmol/l) 0.861 Normale
6 ALAT/TGP (U/L) 30.4 Normale
7 ASAT/TGO (U/L) 46.8 Normale
8 PAL (U/L 240 Pathologique
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-
II.1.2. Cration de la base de donnes sur Access
La base de donnes labore est prsente par la figure 3. Cette figure fait
ressortir les quatre tables avec leurs attributs.
Figure 6 : Prsentation de la base de donnes sur Access
II.2. Dtermination de la frquence des analyses Dans un premier temps, les frquences des analyses en fonction des
espces seront prsentes, suite un tableau sur le nombre dindividus recruts
en fonction de lge sera prsent et enfin l