UNIVERSITÉ DE NANTESIUT de La Roche-sur-Yon

Département Information et communication

Stage à la médiathèque« La Pléiade » à Ancenis

Aurélie BOUTINÉtudiante en première année Métiers du livre

Septembre 2008

UNIVERSITÉ DE NANTESIUT de La Roche-sur-Yon

Département Information et communication

Stage à la médiathèque« La Pléiade » à Ancenis

Politique d’acquisition d’une médiathèque de ville moyenne

Aurélie BOUTINÉtudiante en première année Métiers du livre

Sous la direction de Fabienne SéveracResponsable de la médiathèque La Pléiade d’Ancenis

Rapport de stage de première année

Septembre 2008

Abstract

Ancenis, ville moyenne de Loire-Atlantique, possède une médiathèque dynamique. La Pléiade est un élément important dans la politique culturelle de la ville. Elle compte plusieurs milliers de documents disponibles sur de nombreux supports tels que le livre, le DVD ou encore le CD-Rom. Elle a un objectif principal : satisfaire les usagers. Pour ce faire, les responsables des secteurs adulte, jeune et musique décident des politiques d’acquisition à mener au sein de leur domaine. Pour diversifier et renouveler le fonds, il est nécessaire de connaître au mieux les abonnés et leurs attentes. Gérer et diviser le budget alloué par la commune selon les secteurs est également indispensable au bon fonctionnement de la médiathèque. Trois semaines de stage en médiathèque permettent d’appréhender ces différents thèmes et d’acquérir une vision globale des métiers des bibliothèques. Ces métiers qui nécessitent rigueur, curiosité et goût des relations humaines sont très prenants mais aussi épanouissants.

Médiathèque, politique culturelle, acquisition, documents, attentes.

Remerciements

Ma reconnaissance va à Fabienne Séverac, directrice de la médiathèque d’Ancenis, qui m’avait proposé ce stage lors de notre première rencontre et m’a reçue comme promis, en toute simplicité.

Pour avoir pris en charge mon arrivée à la médiathèque et m’avoir expliqué le fonctionnement de chacun de ses secteurs, je remercie Florence Cheve, responsable du secteur adulte et des animations.

Enfin, j’exprime ma gratitude envers Paule Richard, Delphine Terrien, Cécile Gautier, Anne Quignon, Béatrice Pichaud et Jacqueline Plard pour l’accueil affable que chacune m’a réservé au cours de ces trois semaines.

Sommaire

Introduction...........................................................................................................6

1. LA PLÉIADE AU SEIN DU CANTON D’ANCENIS...................................7

1.1. DE LA MUNICIPALITÉ À LA MÉDIATHÈQUE................................................71.1.1. LA DIRECTION ANIMATION PROXIMITÉ SÉCURITÉ (DAPS).........................................81.1.2. LE PERSONNEL DE LA MÉDIATHÈQUE....................................................................81.2. DE 1994 À NOS JOURS, DE LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE À LA MÉDIATHÈQUE. 81.3. DES USAGERS HABITANTS DES BORDS DE LOIRE......................................101.3.1. LES COMMUNES D’ORIGINE DES USAGERS...........................................................101.3.2. LES STATISTIQUES DE PRÊTS............................................................................12

2. LES DIFFÉRENTES POLITIQUES D’ACQUISITION DES SECTEURS DE LA PLÉIADE......................................................................................13

2.1. LE PROCESSUS D’ACQUISITION ET LE RÔLE AUPRÈS DES USAGERS................132.1.1. AU PLUS PRÈS DES ADHÉRENTS........................................................................132.1.2. DE LIVRES HEBDO À LA MISE EN RAYON............................................................142.2. LA MÉDIATHÈQUE FACE AU CODE DES MARCHÉS PUBLICS...........................162.2.1. CODES ET DÉCRETS NATIONAUX.......................................................................162.2.2. LA LOI, LES FOURNISSEURS ET LA MÉDIATHÈQUE D’ANCENIS..................................162.3. L’ACQUISITION SELON LES SECTEURS DE LA MÉDIATHÈQUE.........................172.3.1. BUDGET D’ACQUISITIONS DE LA PLÉIADE............................................................172.3.2. ADULTES : LIVRES POUR TOUS LES GOÛTS..........................................................172.3.3. JEUNESSE : SATISFAIRE UN PUBLIC DE PLUS EN PLUS NOMBREUX.............................192.3.4. À LA RECHERCHE D’AMATEURS.........................................................................192.3.5. FREINS AU SECTEUR DVD ET CD-ROM..............................................................202.4. UN CYCLE ÉTERNEL.........................................................................21Conclusion.......................................................................................22BIBLIOGRAPHIE....................................................................................23Annexes..........................................................................................24Annexe n°1 : budget 2008 d’Ancenis...........................................................25Annexe n°2 : organigramme de la médiathèque........................................26Annexe n°3 : répartition des prêts selon les secteurs (2005-2007)........27Annexe n°4 : classifications de Dewey et de Massy..................................28Annexe n°5 : budgets d’acquisitions (2005-2008).....................................29Annexe n°6 : enquête à la discothèque.......................................................30Table des illustrations.........................................................................................31

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Introduction

Située en Loire-Atlantique, à mi-chemin entre Angers et Nantes, la commune d’Ancenis est la plus importante des villes moyennes de par le nombre de ses habitants – environ 7 000 - ainsi que le dynamisme de ses activités économiques, industrielles et culturelles.

La médiathèque occupe un rôle non négligeable dans la politique culturelle de la municipalité. Cette dernière a confié sa mise en œuvre et son développement à l’équipe de La Pléiade et en particulier à Fabienne Séverac. En plus de la gestion du secteur adulte et des périodiques, la directrice se voit attribuer plusieurs responsabilités : elle doit gérer le personnel, le budget général de la médiathèque ainsi que les relations avec la municipalité. Au cours des trois semaines qu’a duré mon stage d’observation, elle a également occupé la fonction de maître de stage.

De secteurs en secteurs et de questions en questions, la politique d’acquisition s’est avérée être un sujet fréquemment traité. Il s’agit d’un thème crucial dans une médiathèque : en fonction de la place dont on dispose et des usagers, quels documents choisir, acheter, pilonner ? D’une part, ce rapport regroupe nombre des informations obtenues tout au long du mois de juin, tant au sujet du fonctionnement de la structure communale qu’en ce qui concerne les pratiques des usagers et des salariés. D’autre part, il retrace les diverses tâches que j’ai eu l’occasion d’exécuter au sein des différents secteurs de la médiathèque.

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1. La Pléiade au sein du canton d’AncenisLa Communauté de Communes du Pays d’Ancenis (COMPA), « en tant

qu’Établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI), exerce un certain nombre de compétences en lieu et place des communes. »1 Parmi ces compétences obligatoires figure la culture. D’après le site Internet de la COMPA, « Cette prise de compétence est récente et donc en cours d'évolution. La mise en place sera progressive. » La COMPA a pour mission de gérer la coordination de la politique culturelle. Elle doit également participer au financement des actions culturelles telles que « la mise en réseau des bibliothèques, manifestations et spectacles entrant dans le cadre d'un programme annuellement défini ».2 Ces objectifs concernent la Pléiade dans le sens où cette dernière est rattachée aux services de la mairie d’Ancenis, qui elle même doit prendre en compte les décisions de la COMPA. Toutefois, à l’heure actuelle, le rôle de la communauté de commune n’est pas essentiel dans la gestion de la médiathèque.

1.1. De la municipalité à la médiathèque

La médiathèque est un service public. « Selon la tradition française d’un service public largement développé (...), une bibliothèque publique est un établissement géré par des fonctionnaires et placé sous la tutelle administrative et financière de la puissance publique d’état ou territoriale ».3 Elle dépend de la mairie d’Ancenis. Cette dernière décide de l’orientation et des manifestations culturelles de la ville ainsi que de la répartition du budget annuel. D’après les chiffres disponibles sur le site officiel de la commune, le domaine intitulé « culture et communication » est le deuxième point de dépenses, après la gestion des services.4 Pour l’année 2008, le budget alloué par la commune à la médiathèque s’élève à 400 000 euros.

1 Site Internet de la Communauté de Communes du Pays d’Ancenis, http://www.pays-ancenis.com 2 Ibid3 CALENGE Bertrand, Les petites bibliothèques publiques, p.354 Cf. Annexe 1 : budget 2008 d’Ancenis

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1.1.1. La Direction animation proximité sécurité (DAPS)

La médiathèque fait partie de la Direction animation proximité sécurité, tout comme le théâtre du Quartier Libre, les services scolaire et sportif ou encore la police. La DAPS est elle-même une branche spécifique de la municipalité. La médiathèque est donc sous la responsabilité du directeur général des services de la mairie et du directeur général adjoint de la DAPS, Christophe Alix.

1.1.2. Le personnel de la médiathèque

Au nom de la municipalité, La Pléiade emploie huit agents de la fonction publique territoriale :

Une bibliothécaire Une assistante qualifiée de conservation du patrimoine et des

bibliothèques

Deux assistantes de conservation du patrimoine et des bibliothèques

Un agent qualifié du patrimoine

Deux agents territoriaux du patrimoine

Un agent d’entretien

1.2. De 1994 à nos jours, de la bibliothèque municipale à lamédiathèque

La médiathèque d’Ancenis a ouvert ses portes en mai 1994. À l’époque, son fonds comptait environ 10 000 documents. Il était principalement constitué d’ouvrages récupérés de l’ancienne bibliothèque municipale et d’un apport non négligeable de la Bibliothèque départementale de Loire-Atlantique (BDLA). Au fur et à mesure, le nombre de romans, documentaires, bandes-dessinées, etc. a augmenté et la médiathèque a ouvert de nouveaux secteurs. Ainsi une discothèque a été créée en 1997. En 2001 débute le prêt des CD-Rom et en 2005 c’est au tour des DVD.

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Les différents secteurs de la médiathèque sont donc les suivants :

Adulte avec une salle d’études (regroupant dictionnaires et encyclopédies)

Jeune

Musique

Dans ces secteurs il existe différents supports que sont les livres, les DVD, les CD, les revues et les journaux. Ces derniers sont en consultation libre sur place.

La médiathèque a toujours été informatisée. Au fil des ans le parc informatique s’est étoffé. Le personnel dispose de dix postes et le public a un libre accès à neuf autres postes, dont huit bénéficiant d’une connexion à Internet. D’après Bertrand Calenge, les bibliothèques municipales ont pour mission de « répondre aux besoins des publics aussi divers que possible, en matière de culture personnelle, de formation, d’information, et de loisirs »5. C’est dans ce cadre que la médiathèque propose régulièrement aux usagers de recevoir une initiation à la recherche documentaire sur Internet.

En 2006, la petite commune de Saint-Géréon, annexée à Ancenis, a émis la volonté de créer sa propre médiathèque. Cette idée a été rejetée par le conseil municipal ; néanmoins, en échange d’une subvention, les saint-géréonais bénéficient de tarifs préférentiels et la médiathèque accueille les scolaires du village. Cette subvention s’élève à hauteur de 20 000 euros pour l’année 2008 et a donc permis à chaque secteur de développer d’avantage son fonds.

5 CALENGE Bertrand, Les petites bibliothèques publiques, p.649

1.3. Des usagers habitants des bords de Loire

1.3.1. Les communes d’origine des usagers

Carte du pays d’Ancenis

Entre 350 et 1040 adhérents Carte du pays des Mauges

Entre 100 et 350 abonnésEntre 45 et 100 adhérentsMoins de 45 adhérents

Échelle : 1 cm = 3 km

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Nous pouvons remarquer sur les deux cartes ci-dessus que la plupart des usagers de la médiathèque habitent dans un rayon d’environ quinze kilomètres. La ville d’Ancenis compte à elle seule 1040 abonnés actifs pour l’année 2007. Suivent ceux de Saint Géréon, avec 357 inscrits, puis ceux de Liré et Oudon. Ces deux communes recensent chacune plus d’une centaine d’abonnés.

Il est intéressant de constater que la zone « de provenance » des usagers ne s’étend pas uniquement en Loire-Atlantique mais qu’elle couvre également une large partie du Maine-et-Loire. Les villes de cette partie du département, situé au sud de la Loire, ne possèdent pas de médiathèque. Beaucoup de petites communes bénéficient des services d’une bibliothèque municipale, mais les médiathèques du Maine-et-Loire se trouvent soit à Beaupréau, Angers ou encore Cholet. C’est pourquoi les mainoligériens du pays des Mauges préfèrent emprunter les documents dont ils ont besoin à Ancenis : il leur suffit de passer le pont !

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1.3.2. Les statistiques de prêts

De même que le nombre d’adhérents actifs diminue chaque année –de 2 661 en 2006 à 2 394 en 2008- le nombre de prêts chute de manière inquiétante. La médiathèque a compté 148 757 prêts en 2005 pour seulement 132 052 en 2007. Ces 16705 prêts en moins équivalent à une baisse d’environ 11 % sur deux ans.

Le secteur musique est le plus touché : entre 2005 et 2007 le nombre de ses prêts a diminué de 22 %. Suit le secteur adulte, qui déplore une chute des prêts de 14 %. Seul le secteur jeunesse connaît une petite augmentation : + 2% durant le même laps de temps.

Voici un graphique permettant de visualiser les informations données ci-dessus :

12

Évolution des prêts de 2005 à 2007

0

50000

100000

150000

200000

2005 2006 2007

Années

Nom

bre

de p

rêts

JeuneAdulteDiscothèqueTotal

Sont comptés dans les statistiques de prêts : les livres, les CD, les livres-cassettes, les bandes-dessinées, les revues, les CD-Rom et enfin les DVD. Tous ces documents sont répartis selon trois secteurs majeurs : jeune, adulte, discothèque. Malgré les baisses évoquées précédemment, la médiathèque constate que la répartition des documents prêtés selon les secteurs demeure relativement semblable au fur et à mesure des années. Sur trois années, le secteur jeunesse représente, en moyenne, environ 35 % des prêts, le secteur adulte 38 % et le secteur musique 27 %.

Bien que les chiffres soient sensiblement différents en ce qui concerne les livres par exemple – en 2006, les prêts sont de 27 053 livres en jeunesse et 32 934 en adulte- les pourcentages de prêts réalisés par les secteurs adulte et jeune sont pratiquement équivalents. La discothèque demeure indéniablement la dernière en matière de nombre de prêts réalisés.6 Dans une telle situation, quels doivent être les choix d’acquisition réalisés par les différents gérants de secteurs ?

6 Voir annexe n°3 : répartition des prêts selon les secteurs (2005-2007)13

2. Les différentes politiques d’acquisition des secteurs de La Pléiade

2.1. Le processus d’acquisition et le rôle auprès des usagers

Une médiathèque dispose d’un fonds initial qui doit évoluer au fil des ans, en fonction des besoins exprimés par chacun. C’est ce que souligne l’ABF dans son paragraphe d’introduction au chapitre intitulé « Les instruments d’acquisition » :

« Une bibliothèque est un lieu dans lequel sont mis en relation une collection (des collections) et un public (des publics). La connaissance de ce public et de ses besoins, la constitution de cette collection et les différents moyens de cette relation constituent donc le travail du bibliothécaire. »7

2.1.1. Au plus près des adhérents

En premier lieu, il est nécessaire aux bibliothécaires et discothécaires de connaître les attentes et les exigences des usagers de la médiathèque. C’est pourquoi il est intéressant de réaliser des statistiques : identité, commune d’origine, documents empruntés... Toutes ces informations permettent de mieux cibler les adhérents et d’adapter les politiques culturelles et politiques d’acquisition.

Selon de nombreux professionnels de la culture, les médiathèques ont plus qu’une « mission » auprès des usagers, il s’agirait d’un devoir envers eux : leur fournir ce qu’ils veulent. En effet, ils paient pour être en droit de trouver ce qu’ils désirent. Néanmoins, il est aisément concevable que les « médiathécaires » ne peuvent répondre à toutes les attentes du public, ne serait-ce que pour des raisons de budget. C’est pourquoi ils ont également un rôle de recommandation : leurs choix d’acquisition doivent permettre de présenter les livres attendus de tous, mais également de faire découvrir de nouveaux auteurs et des petites maisons d’édition. Bien entendu ces choix sont réfléchis et motivés, mais il est difficile de faire comprendre aux lecteurs pourquoi le secteur adulte n’a pas acheté la collection complète de tel ou tel auteur de romans sentimentaux.

7 Association des bibliothécaires français, Le métier de bibliothécaire, p.169

14

2.1.2. De Livres Hebdo à la mise en rayon

Quel que soit le secteur, le processus d’acquisition d’un document est sensiblement le même. Comme le recense l’ABF, ce travail peut recouvrir trois aspects majeurs :

- Sélection d’un éventail de nouveautés,- Remplacement de documents disparus ou détériorés,- Enrichissement d’un domaine particulier jusque-là peu ou mal

représenté dans les collections.8

Dans le cadre d’une nouvelle acquisition, les professionnelles de la médiathèque tiennent compte d’une part des demandes adressées par les usagers et d’autre part des critiques lues dans les magazines ou sur les sites spécialisés. Il s’agit de l’étape de la sélection, pour laquelle « tous les points de vue et tous les domaines de la connaissance doivent être représentés »9. Vient ensuite la vérification des références du document, qui sont susceptibles d’être éditées par différentes sources plus ou moins fiables. Les éléments bibliographiques sont nécessaires à l’établissement d’une commande précise et facilitent le pré-catalogage. Chaque responsable de secteur réalise sur ordinateur une fiche des documents qu’elle désire commander ; puis les références sont rassemblées sur une même liste jointe au bon de commande adressé au fournisseur spécialisé. Les fournisseurs diffèrent selon qu’il s’agit de romans adultes, de BD anciennes, de CD audio... Un suivi de commande est nécessaire : lorsque les cartons sont réceptionnés, il faut pointer chaque document sur la liste d’origine.

Une fois le document entré dans la médiathèque, il doit passer par de nombreuses étapes avant de pouvoir être mis en rayon. En premier lieu, tout nouveau document est catalogué selon les normes du langage Unimarc puis indexé et enfin coté selon les normes Dewey10. Cette tâche répétitive, qui demande beaucoup de rigueur, est néanmoins essentielle au repérage des documents dans le fonds et heureusement la réalisation des notices bibliographiques est facilitée par l’utilisation du logiciel

8 Association des bibliothécaires français, Le métier de bibliothécaire, p.1699 Association des bibliothécaires français, Le métier de bibliothécaire, p.17010 Cf Annexe n°4 : classifications Dewey et de Massy

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informatique Orphée. Les renseignements entrés dans l’ordinateur concernent par exemple le titre du document, l’identité de l’auteur, du dessinateur s’il y en a un, les références de l’éditeur, le nombre de pages, la hauteur du support physique... La bibliothécaire ou la discothécaire en peine de déterminer la cote de certains documents peut aller consulter ce qu’ont inscrit ses collègues de la France entière grâce aux catalogues en ligne. Des OPAC11 tels que ceux de la BNF (BN Opale +), d’Angers, de Nantes ou encore de Strasbourg sont bien utiles. Lorsque toutes ces références ont été scrupuleusement retranscrites dans la base de données, le document peut passer à l’équipement. Là, les livres, CD et DVD sont tamponnés au sceau de la médiathèque d’Ancenis puis équipés d’un antivol. Appelé « poireau », il est disposé soit entre les pages ou la reliure s’il s’agit d’un livre, soit sur le disque. Enfin les documents sont couverts de film transparent adhésif Filmolux™. Toutes ces étapes franchies avec succès, le document peut être mis en rayon, où il devient disponible pour le prêt.

11 Open public access catalogue = catalogue en ligne d’accès public

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2.2. La médiathèque face au code des marchés publics

2.2.1. Codes et décrets nationaux

La législation encadrant les divers actes réalisés par un service public est très stricte. La loi française stipule que, dans le cadre du code des marchés publics (CMP), lorsqu’une collectivité territoriale désire effectuer un achat, elle est obligée de lancer un appel d’offre à la concurrence, à partir d’une certaine somme x :

« Les marchés publics sont les contrats conclus à titre onéreux avec des personnes publiques ou privées par les personnes morales de droit public (...) pour répondre à leurs besoins en matière de travaux, de fourni-tures ou de services. »12

La médiathèque étant une personne morale de droit public, elle a pour obligation de se soumettre au CMP.

2.2.2. La loi, les fournisseurs et la médiathèque d’Ancenis

Ces décrets de 2004 et 2006 sont jugés inadaptés en ce qui concerne l’achat de livres neufs. Les professionnels du livre désireux d’en acheter ne peuvent se voir offrir des réductions supérieures à 9%. L’appel à la concurrence n’est d’aucune utilité : aucun fournisseur ne pourra proposer de meilleurs prix que son rival. Les offres sont semblables quel que soit le fournisseur auquel fait appel la médiathèque.

La procédure est la suivante : se positionnant sur un marché public à procédure adaptée, elle doit rédiger un bon d’engagement. Afin de choisir ses fournisseurs tout en respectant les règles du jeu, la médiathèque a réalisé des lots d’appel d’offre selon les secteurs : livres adultes, livres jeunesse, gros caractères, CD, DVD, CD-Rom... Une fois l’appel d’offre lan-cé –uniquement dans la presse très locale pour ne pas recevoir des ré-ponses trop nombreuses- la grille des résultats a été analysée et un choix a été accompli. La Pléiade a malgré tout préféré conserver en grande par-tie ses anciens collaborateurs. Elle a établi avec eux de nouveaux contrats en accord avec le CMP. Néanmoins, elle reçoit encore souvent 12 Code des marchés publics (2006), « Titre 1 : champ d’application et principes fondamentaux », sur le site de lexinter.net, http://www.lexinter.net

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Évolution du budget d'acquisitions de 2005 à 2008

0100002000030000400005000060000

2005 2006 2007 2008

Années

Euro

s

AdultesJeunesseMusiqueCd-RomDVDPériodiquesTotal

des appels de différents démarcheurs-fournisseurs, bien en peine de trou-ver des clients depuis cette fameuse loi.

2.3. L’acquisition selon les secteurs de la médiathèque

2.3.1. Budget d’acquisitions de la Pléiade

En 2008 la municipalité d’Ancenis a alloué un budget de 49 000 euros à la Pléiade. Celle de Saint-Géréon a versé une subvention de 20 000 euros. Ces sommes sont réparties par la directrice entre les six secteurs que sont les adultes, la jeunesse, les périodiques, la musique, les CD-Rom et les DVD. Le budget a augmenté de 7 000 euros en 2007 grâce à la participation de la commune de Saint-Géréon, ce qui a permis de favoriser le développement des secteurs audiovisuels (musique + DVD).13

2.3.2. Adultes : livres pour tous les goûts

Le secteur adulte de la médiathèque a choisi la librairie Coiffard et la Maison de la Presse d’Ancenis en tant que fournisseurs. Certains ouvrages sont achetés à un bouquiniste : il possède de nombreux livres sur lesquels il peut proposer des prix avantageux parce qu’ils sont sur le marché de-

13 Cf Annexe n°5 : budgets d’acquisitions (2005-2008)

18

puis plus de deux ans. En 2008, le budget s’élève à 12 850 €. Il est réparti sur 11 mois car il n’y a qu’une seule commande pour juillet et août.

Comme évoqué précédemment, nous savons que la plupart des choix se font à partir des suggestions que les adhérents écrivent dans un cahier, des lectures de critiques dans divers périodiques. Il ne faut pas non plus oublier les goûts personnels des bibliothécaires qui établissent les listes de commandes : il leur sera d’autant plus aisé de conseiller un ouvrage si celui-ci leur a plu. À la Pléiade, le personnel est en l’occurrence très friand de polars.

D’autre part, les bibliothécaires Fabienne Séverac et Florence Cheve lisent des revues spécialisées de références telles que :

Livres Hebdo Biblioteca (fournit les livres en gros caractères)

Encres de Loire (revue locale)

La plupart des magazines possèdent désormais une rubrique « livres ». Il est également intéressant de la consulter dans des revues telles que Psychologies, Parents, Télérama, etc. car beaucoup d’usagers apprécient et recherchent particulièrement des ouvrages traitant de sociologie géné-rale. Cependant, certains éditeurs sont d’avance éliminés, en fonction du public qui fréquente la médiathèque. Il faut connaître le niveau des lec-teurs et leurs demandes. La médiathèque a choisi de limiter la spécialisa-tion de ses documents au niveau Bac. Par exemple Armand Colin, qui n’édite que les livres universitaire, ne se trouve pas dans le fonds. Pour des informations plus poussées sur des sujets précis de recherche, les usagers peuvent s’adresser aux bibliothèques universitaires ou demander un prêt entre bibliothèques (PEB). La médiathèque d’Ancenis a la chance d’appartenir au réseau de la BDLA car la commune recense moins de 10 000 habitants. Or les fonds thématiques de la BDLA sont relativement riches et devraient pouvoir satisfaire la plupart des usagers.

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Quant aux suggestions, il est nécessaire de souligner que tout ne peut être acheté : il faut faire attention aux effets de mode très éphémères. Lorsqu’un ouvrage qui suscite un engouement chez les foules n’est pas acquis, il faut motiver ce choix auprès des usagers.

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2.3.3. Jeunesse : satisfaire un public de plus en plus nombreux

Le secteur jeunesse concerne généralement le public des 0-18 ans. Il existe quelques exceptions pour ce qui est des romans adolescents/jeunes adultes, qui se trouvent parfois en secteur adulte. D’autre part, il est très fréquent que les adultes viennent chercher des bandes dessinées chez les « enfants ». Les supports de lecture sont nombreux : album, livre-jeu, livre-cassette, documentaire, roman...

Pour réaliser ses choix, Cécile Gautier, la responsable du secteur jeunesse, utilise les mêmes outils qu’en secteur adulte : Internet, catalogues, cahier de suggestions. Des sites tels que Decitre, Alapage ou Amazon fournissent des informations au sujet de pratiquement tous les livres disponibles dans le commerce. À l’inverse, des sites comme Ricochet, la Marmite à lire, ou encore Citrouille14 proposent et présentent plus spécifiquement des ouvrages destinés à la jeunesse. Il existe certains achats « obligatoires » : le nouveau livre d’un auteur pour enfant devenu une valeur sûre au fil des ans, le nouvel album d’une série à succès comme l’est devenue la BD Thorgal de Rosinski et Van Hamme.

Le désherbage15 permet également de renouveler le fonds et de reconstituer un domaine. C’est le cas, par exemple, des livres sur les dinosaures ou les planètes. Ceux-ci sont très souvent empruntés et donc rapidement abîmés. Retirer les anciens libère de la place et permet d’acquérir des livres plus récents.

2.3.4. À la recherche d’amateurs

À 80 % les acquisitions sont des nouveautés. La discothécaire a choisi de répondre particulièrement aux demandes concernant le jazz et la musique classique, car ce sont des domaines dont les documents sortent peu et dont le fonds est peu renouvelé ou renouvelable. Pour ce

14 Ricochet, http://www.ricochet-jeunes.org ; La Marmite à Lire, http://marmitalire.free.fr ; Site des libraires sorcières, http://www.citrouille.net ; 15 « On définira le désherbage comme une évaluation rétrospective des collections suivie d’un retrait, ponctuel ou définitif, de documents. » Serge Cacaly, Dictionnaire encyclopé-dique de l’information et de la documentation, p. 179

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qui est du fonds de référence de ces domaines, la discothèque possède les collections complètes.

Lorsque Paule Richard reprend des collections particulières, comme elle l’a fait pour le métal par exemple, elle réalise une discographie sélec-tive. Enfin, les choix sont fait au regard de la programmation culturelle lo-cale. Paule Richard s’intéresse de près à ce que propose le théâtre du Quartier Libre et les scènes de Nantes et d’Angers. Ayant constaté une di-minution des prêts en secteur musique et afin d’en comprendre les rai-sons, elle a décidé de distribuer aux usagers un questionnaire que nous avons réalisé.16

Elle a cependant fait le choix de ne pas répondre aux demandes de masses dues aux effets de mode tels que les CD de la Star Académie & co, les compiles qui paraissent chaque été. Bien qu’influencés par les usa-gers, les choix d’acquisitions reflètent également des tendances person-nelles. Elle cherche à faire connaître de nouveaux interprètes mais ses choix ne peuvent être élitistes : la médiathèque La Pléiade est celle d’une ville moyenne, dont les usagers ne recherchent que très rarement des œuvres « confidentielles ». Le budget ne permet pas non plus de mettre en place une telle politique. Il est réparti par mois et par domaine, ce qui permet d’éviter une subjectivité trop importante de la part de la respon-sable.

2.3.5. Freins au secteur DVD et CD-Rom

La demande de films et de DVD musicaux de la part d’usagers ne cesse de croître au fil des ans. À partir des critiques dans les magazines, en fonction des grands classiques de l’histoire du cinéma et des avis de l’ADAV, Delphine Terrien tente de panacher tant les années que les genres pour toucher un maximum de public. Toutefois, les acquisitions du secteur DVD sont freinées par divers éléments. Le nombre des fournis-seurs officiels de DVD destinés au prêt est très limité car ces sociétés doivent avoir négocié les droits de propriété auprès des éditeurs. La res-ponsable du secteur DVD se fournit chez l’ADAV et chez Colaco. Parallèle-

16 Cf annexe n°6 : enquête à la médiathèque22

ment à la limite des fournisseurs existe aussi la limite des prix. Pour un seul DVD, la médiathèque doit débourser une somme considérable : alors que dans le commerce on peut trouver des films pour environ quinze eu-ros, le prix moyen d’un DVD destiné au prêt est de quarante-cinq euros. Si la médiathèque souhaite permettre la consultation sur place, le prix aug-mente encore, à hauteur de cinquante-cinq euros. Pire, si la projection pu-blique non commerciale d’un DVD est prévue, le coût s’élève à environ cent cinquante euros, avec interdiction de passer les bonus ! De plus, le Centre national du cinéma (CNC) se réserve le droit de vérifier les fac-tures, afin de s’assurer que les films n’ont pas été achetés sur Amazon. Ce système pose problème lorsqu’un usager détériore un disque : on ne peut décemment pas lui demander de racheter un DVD à cinquante eu-ros. Enfin, une dernière limite a été imposée par l’ancienne élue à la culture de la commune : afin de ne pas concurrencer le cinéma ni un éventuel ciné-club, La Pléiade ne peut faire l’acquisition de films dont la sortie en salle est inférieure à deux ans.

Pour ce qui est des CD-Rom, la médiathèque en achète environ trente par an. C’est un secteur en perte de vitesse car hormis les disques pour enfants et les jeux, il y a peu de nouveautés sur le catalogue et donc peu de nouveaux achats. De fait, la répartition du budget diminue dans ce domaine.

2.4. Un cycle éternel

Les murs et le budget d’une médiathèque n’étant pas extensibles à l’infini, arrive un moment où chaque responsable de secteur est contraint de faire des choix et d’envoyer des documents au pilon. Comme énoncé ci-dessus, le désherbage permet de rafraîchir le fonds. La Pléiade organise une vente annuelle des documents qu’elle destine au pilon. Le choix des ouvrages à pilonner se fait d’après le nombre de fois où ils sont sortis au cours des dernières années et en fonction de leur état physique. Une liste de ces derniers est alors établie. Après avoir sorti les livres, CD, albums etc. des rayonnages, il faut les passer une dernière fois sous la douchette, supprimer leur notice du catalogue et les tamponner du « gros » mot

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pilon. Enfin, ils sont rangés dans des cartons jusqu’au le jour-J de la vente au public.

Cette année, la vente a lieu les 5 et 6 juillet. Pour promouvoir cet événement, la médiathèque a réalisé une affiche avec le logiciel Photoshop. Entre deux livres à cataloguer j’ai pu aider à sa création. Il est intéressant de constater à quel point l’informatique fait partie de chaque instant à la médiathèque, en particulier pour ce qui est de sa communication. Des enveloppes contenant les affiches ont été envoyées aux écoles, collèges et lycées de la ville ainsi qu’aux bibliothèques des communes voisines. Grâce à l’argent récolté lors de la vente et à la place libérée, de nouveaux documents pourront faire leur apparition à la rentrée !

Conclusion

Pour beaucoup de personnes l’idée de travailler dans une médiathèque est rébarbative : toujours les mêmes tâches lassantes à accomplir, des livres à ranger à longueur de journée...Que nenni ! Certes, tous les matins en arrivant il faut bulletiner les périodiques, envoyer les lettres de rappel aux usagers en retard ; puis tout au long de la journée il faut cataloguer les documents reçus tout en assurant les prêts et les retours lors des heures d’ouverture. Mais là réside toute la richesse de ces métiers de la culture : le contact permanent avec le public et l’actualité multimédia.

J’ai particulièrement apprécié le fait de voguer de secteur en secteur. S’adresser à différentes employées au cours de la journée permet d’assembler et de comparer plusieurs points de vue au sujet du mode de fonctionnement de la médiathèque. Selon le secteur, chacune expose ses propres idées quant au rôle de La Pléiade au sein du programme culturel de la ville, auprès des usagers ou encore des initiatives à mettre en œuvre pour dynamiser son domaine. Passer du secteur adulte à la discothèque puis au secteur jeunesse offre à la fois la possibilité de mettre en pratique les cours de l’IUT –en particulier ceux de catalogage et de structures administratives- et d’acquérir de nouvelles compétences. Au

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cours de ce stage j’ai ainsi pu m’exercer au catalogage des livres pour enfants, au bulletinage, au pilonnage et même participer aux activités ludiques dispensées aux scolaires.

Il s’agissait de mon troisième stage en médiathèque. Cette expérience enrichissante confirme mon projet professionnel : je désire toujours autant travailler dans cet univers. Actuellement, je pense me diriger vers le secteur des livres pour adultes. Toutefois, peut-être que ma curiosité me fera m’intéresser à d’autres domaines au cours de ma formation ou encore de ma vie professionnelle, il ne faut jurer de rien.

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Bibliographie

Ouvrages et monographies :Association des bibliothécaires français, Le métier de bibliothécaire, Paris, Éditions du Cercle de la Librairie, 2003, 454 p.CACALY Serge (sous la dir. de), Dictionnaire encyclopédique de l’informa-tion et de la documentation, Paris, Nathan, 1997, 634 p.CALENGE Bertrand, Les petites bibliothèques publiques, Paris, Éditions du Cercle de la Librairie, 1996, 285 p. (Collection Bibliothèques).COIGNET Béatrice et al., Mémento du bibliothécaire, Guide pratique, Paris, Association des bibliothécaires français, 2006, 159 p. (Médiathèmes).

Sites internet :

Tous les liens actifs au 18 juin 2008

Ateliers diffusion audiovisuelle (ADAV), http://www.adav-assoc.com/

COMPA, Communauté de Communes du Pays d’Ancenis, http://www.pays-ancenis.com

EBSCO Information services, http://www.ebsco.com/france/

Lexinter.net, Code des marchés publics (2006), « Titre 1 : champ d’application et principes fondamentaux », in site de lexinter.net, http://www.lexinter.net

MINEFE, « Marchés publics », in Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, http://www.minefe.gouv.fr

Ministère de la culture et de la communication, « La propriété littéraire et artistique », in site du ministère de la culture et de la communication, http://www.droitsdauteur.culture.gouv.fr

Site officiel de la Mairie d’Ancenis, http://www.ancenis.fr/

Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), http://www.sacem.fr

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Annexes

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Répartition du budget de la municipalité d'Ancenis pour l'année 2008

14,34%

12,01%

14,76%

6%14,15%

6,81%

24,26%

7,67%

Éducation

Solidarité et  vie sociale 

Culture et animations 

Sport 

Cadre de vie 

Divers

Gestion des services

Participationsintercommunales 

Annexe n°1 : budget 2008 d’Ancenis

http://www.ancenis.fr

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Annexe n°2 : organigramme de la médiathèque

Fabienne SéveracDirectrice

Bibliothécaire

Paule RichardResponsable musique

Assistant qualifié de conservation

Delphine TerrienResponsable DVD,

CD-RomAssistant de conservation

Florence CheveResponsable adulte

et animationsAssistant de conservation

Cécile GautierResponsable jeunesse

Agent qualifié du patrimoine

Béatrice PichaudAccueil jeunesse et

équipementAgent territorial du patrimoine

Anne QuignonAccueil et équipementAgent territorial du patrimoine

Jacqueline PlardAgent d’entretien

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Répartition des prêts selon les secteurs en 2007

37%

37%

26%

Jeune

Adulte

Discothèque

Annexe n°3 : répartition des prêts selon les secteurs (2005-2007)

Répartition des prêts selon les secteurs en 2005

33%

38%

29%Jeune

Adulte

Discothèque

Répartition des prêts selon les secteurs en 2006

35%

38%

27%Jeune

Adulte

Discothèque

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Annexe n°4 : classifications de Dewey et de Massy

Classe Disciplines000 ouvrages généraux, informatique, information100 philosophie, psychologie, parapsychologie200 religion300 sciences sociales, sociologie400 langues500 sciences de la nature, mathématiques600 technologies, sciences appliquées700 arts, beaux-arts, arts décoratifs800 littérature, techniques d'écriture900 géographie, histoire

Classe Disciplines

0musiques du monde (traditionnelles et ac-

tuelles)1 Jazz, blues, gospel2 rock (2.92 rap ; 2.94 électro...)3 classique4 musiques contemporaines depuis 19455 musiques de film et fonctionnelles7 musiques pour enfants

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Annexe n°5 : budgets d’acquisitions (2005-2008)

2005 2006 2007 2008Adultes 11700 11850 12410 12850Jeunesse 7400 7550 10800 9050Musique 8450 8600 9480 10600Cd-Rom 1500 1000 1000 1250DVD 5000 6100 8260 8100Périodiques 6800 6900 6900 7150Total 40850 42000 48850 49000

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Annexe n°6 : Enquête à la discothèqueDernièrement, le secteur musique de La Pléiade, comme tant d’autres discothèques en

France, a constaté une baisse des prêts. Est-ce dû au phénomène croissant du téléchargement ? Afin de réfléchir ensemble à l’adaptation du service à vos pratiques, merci de bien vouloir répondre aux questions suivantes. Bien entendu, les résultats de cette enquête demeureront anonymes et aucun jugement ne sera porté sur vos réponses.

Vous êtes : Un homme Une femme

Vous avez : ………….. ans

Depuis combien d’années êtes vous inscrit à la médiathèque ? ………..

Possédez-vous une connexion à Internet à domicile ? Oui Non

Avez-vous une pratique musicale (chant, instrument…) ? Oui Non

Si oui, laquelle ? ……………………………………

Vous fréquentez la médiathèque :

1 fois ou plus par semaine Environ 1 fois par mois Occasionnellement

Quel type de musique empruntez-vous le plus (2 réponses maximum) :

- Musique pour enfants - Rock

- Musique de film - Jazz

- Chanson francophone - Musiques du monde

- Classique - Hip-hop

- Electro - Autre

Empruntez-vous des revues musicales ? Oui Non

Achetez-vous des CD dans le commerce et/ ou sur Internet ? Oui Non

Télécharger vous par Internet ? Oui Non

Si oui, téléchargez-vous de la musique ? Oui Non

Si oui, pourquoi ?

- C’est gratuit / peu cher - Parce que je n’ai pas besoin de me déplacer

- Parce que je trouve tout ce que je cherche

Que télécharger-vous? Pourquoi empruntez-vous des CD ?

- Des CD complets - Pour découvrir de nouveaux artistes

- Uniquement quelques pistes - Cela revient moins cher que de les

acheter

- Les dernières sorties et ce qui passe à la radio - Pour les graver chez moi

- Des vieux morceaux introuvables ailleurs - Pour un usage professionnel

Votre profil

Vos pratiques

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- Pour écouter des CD que je n’aurais jamais osé

acheter

Table des illustrations

Page 1 : La médiathèque La Pléiade, in Site officiel de la Mairie d’Ance-nis, http://www.ancenis.fr

Page 10 : Les cartes ont été mises en couleur par Aurélie Boutin.

Carte du pays d’Ancenis, in Le site des TICE sur la circonscription d’Ancenis, http://tice-ancenis.org

Carte du pays des Mauges, in Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) Loire et Mauges, http://www.cpie.paysdes-mauges.fr

Page 11 : Emmanuel LB, Le pont d’Ancenis, rubrique « La Loire et la ré-gion d’Ancenis », in PBase.com, http://www.pbase.com

Page 15 : Intérieur de la médiathèque, in Site officiel de la Mairie d’Ance-nis, http://www.ancenis.fr

Tous les graphiques ont été réalisés grâce au logiciel Excel par Aurélie Boutin.

Les chiffres et informations ont pour certains été fournis par la médiathèque La Pléiade au cours du stage d’observation,

d’autres sont disponibles sur le site Internet de la mairie d’Ancenis.

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