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UNIVERSITÉ DE LA RÉUNION Une mandature riche en réformes et en projets pour des perspectives de développement assurées 2012 2016

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Université de la réUnionUne mandature riche en réformes et en projets pour des perspectives de développement assurées

2012 2016

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(2) Université de La Réunion

[1] Une formation de qualité, résolument professionnalisante - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - p. 5

[2] Une vie étudiante construite au bénéfice des étudiants, avec eux et par eux - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -p. 10

[3] Une stratégie scientifique reconnue et fondée sur le partenariat - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -p. 14

[4] Une politique des relations internationales fortement dynamisée - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -p. 19

[5] Une mise en adéquation entre la politique de l’établissement et celle des composantes - - - - - - -p. 23

[6] Une consolidation des orientations stratégiques par un pilotage renforcé - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -p. 28

SOMMAIRE

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (3)

La fin d’un mandat est toujours une occasion privilégiée de se livrer à l’exercice d’un bilan du chemin parcouru depuis l’accès aux responsabilités. Le présent document a pour objectif de retracer les principales avancées de notre établissement et les défis qu’il a su relever sur les quatre dernières années. Il ne saurait prétendre à l’exhaustivité tant l’activité des composantes, des unités de recherche et des services communs et centraux a été intense et foisonnante.

La mandature qui s’achève a incontestablement été marquée par l’accès aux responsabilités et compétences élargies à travers l’autonomie

renforcée que l’établissement a dû gérer. En plus de la modernisation de son pilotage, de l’amélioration de sa gestion des ressources humaines, de la maîtrise de sa masse salariale, de la consolidation de sa situation financière, de la certification de ses comptes, du dynamisme de ses politiques numérique, patrimoniale et logistique, l’Université de La Réunion, par l’implication de ses équipes, a surtout su œuvrer pour le rayonnement de sa recherche et pour son ouverture sur son territoire, sur la zone océan Indien et au-delà ainsi que pour la montée en compétences des jeunes Réunionnais en vue de favoriser leur insertion professionnelle.

IntROdUctIOn

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(4) Université de La Réunion

Ces quatre dernières années, l’Université de La Réunion a véritablement franchi un palier important sur le chemin de son développement.

Forte de son auto-évaluation puis de son évaluation par le HCERES, elle a su se doter d’une stratégie de développement propre et fondée sur des choix courageux et déterminants qui lui garantissent aujourd’hui une crédibilité nationale et internationale ainsi qu’une marge de manœuvre en termes de moyens dont elle ne disposait pas jusque là. Cette stratégie, en cohérence avec la stratégie de spécialisation intelligente (S3) du territoire, est encadrée, pour les quatre années à venir, par le contrat quinquennal 2015-2019 signé avec le ministère en novembre 2015 et qui accrédite son offre de formation (L,M et D) et labellise ses entités de recherche pour la période. Cette stratégie est, par ailleurs, déclinée, sur la même période, dans le cadre des CPOM signés en février 2016 avec huit composantes en charge de la formation. Ces contrats intègrent, en particulier, les projets et les ambitions spécifiques portés par ses composantes ainsi que les moyens qui leurs sont dédiés. Ces moyens constituent une partie des grandes masses budgétaires pluriannuelles 2016-2019 qui ne sont autres que la traduction des orientations budgétaires adoptées par l’établissement sur la même période en juillet 2015. Grâce à sa stratégie de développement, à son contrat quinquennal, à ses CPOM, à ses orientations et ses grandes masses budgétaires – tous pluriannuels – l’Université de La Réunion dispose désormais d’une feuille de route stratégique, d’un cadre opérationnel contractualisé et de moyens humains, financiers et patrimoniaux qui lui assurent un développement sécurisé et serein pour les quatre années à venir.

Le chemin parcouru et le rôle incontournable que l’université joue et sera amenée à jouer à La Réunion, comme aux plans régional, national et international, doit également beaucoup aux partenariats que l’établissement a su nouer et renforcer avec les acteurs clefs des sphères académique, scientifique, institutionnelle et économique. L’ancrage territorial dont bénéfice l’Université de La Réunion, qui sera sans nul doute conforté grâce au schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche en cours de préparation, permet d’être confiant quant à sa capacité à contribuer au développement socio-économique de l’île.

Si un cap important a été franchi, les défis à relever ou à poursuivre dans les années qui viennent demeurent d’importance : proposer des poursuites d’études plus adaptées aux bacheliers professionnels, améliorer

la réussite en 1ère année de Licence, consolider la position de l’université dans l’espace européen de la recherche, faire progresser la démarche qualité au sein de l’établissement, poursuivre le déploiement d’une politique de développement durable, etc.

Nous partageons avec vous notre conviction profonde nourrie par les années que nous avons passées à la direction de cet établissement : les efforts consentis par la communauté universitaire ces dernières années et les orientations qui ont été arrêtées en concertation avec notre ministère pour notre université pour les quatre prochaines années font que cette dernière peut s’afficher comme l’Université française européenne de l’océan Indien.

Le chemin parcouru est le fruit d’un travail collectif. Que chaque acteur de cette réussite – personnel de l’établissement ou partenaire de ce dernier – soit remercié.

Mohamed Rochdi, président

Yves Croissant, vice-président du conseil d’administration

Corinne Duboin, vice-présidente en charge de la recherche

Cathy Pomart, vice-présidente en charge

de la formation et de la vie universitaire

Nicolas Moreau, vice-président en charge

des relations internationales

L’Université de La Réunion dispose désormais d’une feuille

de route stratégique, d’un cadre opérationnel

contractualisé et de moyens humains,

financiers et patrimoniaux qui lui assurent

un développement sécurisé et serein.

Page 5: Université de la réUnion - univ-reunion.fr

Bilan de la mandature 2012 -2016 (5)

14 8372015-2016

Nombre d’étudiants inscrits :(inscriptions principales en formation initiale et formation continue)

13 6882012-2013

La carte des formations contractualisée pour la période 2015-2019 est le fruit de deux années d’autoévaluation et d’évaluation de l’offre du précédent contrat par des instances ou des experts nationaux, marquées en particulier par la persistance de taux de réussite décevants notamment en 1ère année, malgré l’importance des moyens mobilisés. L’établissement a choisi de reconsidérer ses propositions de formation avec comme objectifs une meilleure lisibilité pour les néo-bacheliers et pour les milieux socio-économiques et une plus grande professionnalisation garante d’une bonne insertion professionnelle.

UnE fORMAtIOn dE qUAlIté, résolument professionnalisante

[1]

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(6) Université de La Réunion

Répartition des néobacheliers :

2012-2013

2015-2016

Une information et une orientation des lycéens renforcées

L’université a poursuivi ses efforts d’accompa-gnement des étudiants en amont et au début de leur cursus universitaire et a renforcé ses relations avec les partenaires impliqués dans la formation sur le territoire dans le cadre du continuum bac-3/bac+3. Ces démarches d’information et d’orientation visent, entre autres, à permettre des choix éclairés de cursus faisant fi des stéréotypes liés au sexe ou à l’origine social du futur étudiant.

La communication en direction des lycéens sur les études à l’université est assurée par différents dispositifs tels que les Cordées de la réussite, l’organisation de Journées portes ouvertes, la participation au Salon Régional de la Jeunesse et le portage des Rencontres Sup’entreprise ainsi que le déploiement de services civiques « transition lycée-université ». L’objectif poursuivi a été de diversifier les formats et les vecteurs de communication et d’information au bénéfice des futurs étudiants en allant à leur rencontre pour stimuler leur ambition et en leur proposant des immersions au sein de l’établissement. Ces démarches impliquent naturellement les personnels de l’université mais également les étudiants avancés dans leurs cursus, promouvant ainsi les échanges entre pairs. Les outils d’information et de communication ont en outre été retravaillés pour les adapter aux attentes des lycéens et nouveaux étudiants à l’aune de la nouvelle offre de formation (Pass’Univ, fiches métiers, fiches diplômes, création d’un catalogue des formations en ligne via Ametys, mise en ligne de syllabus, etc.).

L’intégration des néo-bacheliers est facilitée dès leur arrivée à l’université par l’organisation d’un guichet unique partenarial (Direction de la Scolarité et de la Vie Etudiante, Bureau de la Vie Etudiante, mutuelles, associations, CROUS, établissements bancaires, étudiants relais orientation/information, etc.) pour la campagne d’inscription et par la possibilité d’une réorientation rapide, notamment avec l’Opération rebondir. Le conventionnement avec les lycées de l’académie a été généralisé via un accord cadre et des conventions d’application avec les établissements proposant des BTS ou des CPGE : ces conventions formalisent les passerelles existant entre les formations académiques et celles de l’université et prévoient une dynamique de collaboration pour des poursuites d’études plus fluides et éclairées (échanges d’enseignants, immersions en laboratoires, etc.).

baccalauréat général baccalauréat technologique baccalauréat professionnel

20%

22%

58%

60%

18%

22%

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (7)

Une offre de formation contenue et adaptée

L’offre de formation pour la période 2015-2019 a été construite en prenant en compte différentes spécificités : un éloignement qui nécessite de proposer des formations diversifiées aux néo-bacheliers, un vivier estudiantin caractérisé par un taux particulièrement élevé de bacheliers technologiques et professionnels et une difficulté constatée dans le précédent contrat de faire vivre certaines formations de master.

La nouvelle offre entend relever le défi d’une plus grande lisibilité et d’une volumétrie maîtrisée permettant de dégager des marges de manœuvre pour le financement de dispositifs d’accompagnement.

Pour les formations de licence, qui accueillent un grand nombre de néo-bacheliers, l’offre proposée fait la part belle à des portails d’entrée pluridisciplinaires (Informatique & Electronique, Energie Electrique et Automatique ; Economie-Gestion-AES ; Sciences de la société, etc.) permettant une spécialisation progressive, d’éventuelles réorientations positives et favorisant la réussite des bacheliers technologiques. La duplication sur les sites nord et sud de filières à très forts effectifs (dans le secteur de la santé et dans le domaine droit-économie-gestion) est assumée et renforcée avec l’ouverture d’une L1 d’économie-gestion dans le sud. Le volume horaire des licences, très disparate dans la précédente offre, a été harmonisé à 1500 heures.

Pour les formations de master, la nouvelle proposition poursuit un triple objectif : attirer un nombre suffisant d’étudiants, privilégier des thématiques pour lesquelles le territoire réunionnais a un avantage comparatif et adosser ces formations à des unités de recherche reconnues, en particulier aux unités mixtes de recherche. Par ailleurs, une politique de conventionnement avec des universités partenaires a été déployée pour sécuriser les parcours des étudiants lorsque seule une année de master est proposée à La Réunion.

Nouveaux entrants (primo-inscrits) :

5 617(dont 61 % de néo-bacheliers)

6 512(dont 64,5 % de néo-bacheliers)

D’autres formations particulièrement pertinentes pour le territoire et pour la zone sont ou seront prochainement proposées en complément de l’offre de formation accréditée telles que la certification « illettrisme », le diplôme universitaire « République et religions », la classe préparatoire aux concours de catégorie A de la fonction publique, un Master MEEF « Professorat des écoles » à Mayotte, etc.

2012-2013

2015-2016

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(8) Université de La Réunion

Une offre de formation professionnalisante

Le renforcement de la professionnalisation passe par la diversification des formations profession-nalisantes. Par ailleurs, en amont de toute démarche de professionnalisation, l’Université de La Réunion s’est investie dans une politique de pré-professionnalisation de ses formations remarquable, désormais portée par les composantes avec l’appui des services de l’établissement.

La professionnalisation a été renforcée, avec en particulier la création d’un nouveau département d’IUT « Hygiène, sécurité, environnement » dès 2017 (et le projet d’un département « Techniques de commercialisation » à l’horizon 2018), d’un cycle préparatoire intégré à l’école d’ingénieurs, d’une licence « Sciences pour la santé » à compter de 2017, de 12 parcours de masters « Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation », de parcours de master en management dédiés aux formations des cadres des secteurs de la santé et du social et d’un troisième cycle d’études médicales.

La pré-professionnalisation a été affirmée pour l’ensemble des formations de l’établissement, et ce dès la licence, avec l’apparition de stages obligatoires et/ou d’unités d’enseignement de réflexion autour du projet professionnel de l’étudiant dans les maquettes des formations, la multiplication de journées des métiers dans les différentes filières et la professionnalisation des unités d’enseignement libres offertes à l’étudiant en complément de son cursus.

Plusieurs structures transversales ayant vocation à la professionnalisation des parcours des étudiants ont été pérennisées et développées : le PROFIL (stages et jobs dating, ateliers CV, plateforme de gestion des stages, création de bases de données métiers et stages, etc.), la COFIP (accompagnement de projets en orientation et en insertion professionnelle) et le P2ER (sensibilisation à l’entrepreneuriat via des UEL, des conférences, le déploiement de deux services civiques « Entrepreneuriat » mais également accompagnement de démarches entrepreneuriales plus abouties via un business challenge et un statut d’étudiant entrepreneur, etc.).

Taux d’insertion des diplômés de master :

79% ApRèS 1 An86% ApRèS 2 AnS

Une politique ambitieuse de soutien à l’offre de formation

Les efforts de rationalisation réalisés au niveau de la nouvelle offre de formation accréditée ont permis d’une part, d’accompagner un ensemble de dispositifs complémentaires permettant un

enrichissement et une plus grande individualisation des parcours de formation et d’autre part, d’engager une politique de renouvellement d’équipements pédagogiques.

Les composantes proposent des dispositifs d’ambition pour les meilleurs étudiants (collèges), ainsi que des dispositifs de consolidation et de réussite au bénéfice de ceux qui éprouvent davantage de difficultés (montée en puissance du tutorat étudiant, déploiement de missions de services civiques autour de l’aide à la réussite en licence en filière AES et du soutien en compétences linguistiques en langues anglaise et allemande) ; les opportunités de certification ouvertes aux étudiants ont été élargies (certifications de langue étrangère et d’informatique, mais également de maîtrise de la langue française et diverses certifications professionnelles) ; des modules de préparation à la mobilité ont par ailleurs été créés au niveau master.

Un enrichissement et une plus grande

individualisation des parcours de formation.

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (9)

Une politique d’investissements pédagogiques a également été mise en place en plusieurs étapes : une première enveloppe de 500 k€ en 2015, abondée dans la même proportion par la collectivité régionale, puis une enveloppe transversale annuelle d’équipements pédagogiques de 300 k€ à partir de 2016. Ces équipements s’ajoutent à ceux financés par les composantes sur leurs crédits de fonctionnement et d’équipement qui ont été fortement augmentés en 2016. Enfin, l’appel à projets « innovations pédagogiques » d’un montant de 100 k€ en 2015 a permis de faire émerger des propositions innovantes au sein des composantes, pérennisées pour nombre d’entre elles via les CPOM. En deux ans, ce sont 900 k€ (1 400 k€ avec l’abondement de la Région) qui ont été consacrés aux investissements pédagogiques.

En termes de politique d’équipements pédagogiques transversaux, l’accent a été particulièrement mis sur les équipements sportifs (rénovation du plateau collectif de la halle des sports du gymnase Max Raffini, réhabilitation des installations sportives du campus du Tampon), les outils numériques au soutien de la pédagogie et de l’insertion professionnelle (extension de la couverture wifi à l’ensemble des bâtiments sur l’ensemble des sites, développement d’enseignements pour les formations en santé avec podcasts et Moodle, productions dans le cadre de cinq universités numériques thématiques, développement de MOOC, mise en place d’une plate-forme e-portfolio, développement du réseau social professionnel LinkedIn au sein de l’établissement, etc.) et la documentation (accompagnement des nouvelles composantes : UFR Santé, ESIROI, ESPE, développement des abonnements en ligne, politique dynamique de prêt entre bibliothèques, navettes documentaires entre sites).

Taux de réussite en 1ère année de licence pour les présents aux examens :

L’Université de La Réunion s’est engagée dans la voie du développement d’une culture de la qualité. Cette démarche doit notamment bénéficier aux usagers. L’établissement se donne pour objectif de faire en sorte que la démarche qualité devienne consubstantielle de l’activité de formation. Il s’agit tout d’abord de poursuivre les efforts engagés s’agissant du pilotage de l’offre de formation (pilotage central, pilotage des domaines, pilotage des diplômes). Consciente de la nécessité de s’ancrer de manière solide dans une culture de l’évaluation, l’université a déployé des conseils de perfectionnement et du traitement des questionnaires autour de l’évaluation des enseignements et des formations. Cette auto-évaluation des formations doit permettre les réajustements de l’offre de formation auxquels la logique d’accréditation invite.

32,48% 34,19%

2014-2015 2012-2013

Page 10: Université de la réUnion - univ-reunion.fr

(10) Université de La Réunion

Le développement et la stabilisation d’une vie étudiante sur les divers sites sont un défi pour l’établissement. Celui-ci l’a relevé en s’appuyant sur les services universitaires qui se sont structurés et/ou affirmés pour permettre l’épanouissement des étudiants et l’accompagnement de leurs initiatives.

UnE vIE étUdIAntE construite au bénéfice des étudiants, avec eux et par eux

[2]

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (11)

Des services universitaires accompagnant le développement de la vie étudiante

L’Université de La Réunion a eu à cœur de garantir des services de proximité et de qualité sur ses différents sites en s’appuyant sur les services communs et les services centraux, dont certains ont connu une profonde restructuration.

Les services stratégiques pour les usagers (DSVE, SCD, PROFIL, SUMPPS, SUAPS, SUAC et reprographie) sont déployés tant sur les sites nord que sud de l’établissement, en mettant en place des navettes entre sites mais également en développant des procédures dématérialisées (mise en place par la DSVE de la validation des acquis et de la préinscription en ligne). Le lancement à compter de la rentrée 2016 du Pass’Kampus, carte monétique unique portée par l’université et le CROUS, devrait également marquer un tournant dans les pratiques des étudiants des différents campus.

Le SUAPS et le SUAC, déjà structurés, ont continué à jouer leur rôle de démocratisation de l’accès à la culture, à l’art et aux activités physiques et sportives. L’offre sportive est fortement diversifiée, aussi bien en termes d’activités (plus de 30, des sports en salle aux activités de pleine nature) que de niveaux de pratiques (initiation, perfectionnement et approfondissement). Le SUAC, quant à lui, œuvre depuis quatre ans à l’affirmation d’une politique culturelle d’établissement ambitieuse. Ce service s’est employé à jouer une mission de coordination des initiatives culturelles et artistiques émergeant au sein de l’établissement (initiatives étudiantes ou tournées vers la vie étudiante) et à proposer son appui aux actions et manifestations tendant à la valorisation de la recherche de l’Université de La Réunion et de ses partenaires. Ces deux services ont également relevé le défi de fédérer les associations de leur domaine de compétences respectif pour les épauler tout en respectant leur autonomie.

Pratiques sportives :

46 ActIvItéS SpORtIvES

Le plus grand choix d’activités sportives de plein air de toutes les universités françaises

Pratiques artistiques et culturelles :

5 UEl9 AtElIERS

2 clUbS

La structuration de divers services complé-mentaires, en appui à la vie étudiante, s’est avérée indispensable pour offrir aux étudiants des lieux d’accueil et d’écoute. Cette structuration est passée par le développement des activités du BVE qui s’est imposé à l’échelle de l’établissement comme la pierre angulaire de la vie des campus en s’attachant

à trois missions clefs (l’accueil, la citoyenneté et les initiatives étudiantes) ; la systématisation de l’ouverture et l’équipement de MDE sur l’ensemble des sites ; la stabilisation du SUMPPS dans ses ressources et ses missions (service entièrement renouvelé entre 2013 et 2015, assurant prioritairement la

mission de dispensaire de proximité) ainsi que par la refondation de l’Observatoire de la Vie Etudiante (reconstitution d’un fonds documentaire, puis proposition de premières enquêtes et actions).

Une promotion des talents et une valorisation de l’engagement étudiant

Les étudiants ne sont pas uniquement les principaux bénéficiaires de la vie universitaire, mais ils doivent également être les principaux acteurs de cette vie

de campus faite avec eux, pour eux et, autant que faire se peut, par eux.

Le développement de pratiques culturelles et sportives de grande qualité est encouragé par la possibilité d’accéder à des infrastructures adaptées (restauration des ateliers culturels ; inauguration d’un grand amphithéâtre

avec des créneaux dédiés aux pratiques associatives et aux ateliers de vie étudiante ; convention-cadre avec le CROUS relative au Théâtre Canter tendant à promouvoir la vie universitaire culturelle et artistique), par l’accompagnement de techniciens performants et disponibles pour la restitution des travaux (collaboration avec la DUN) et par l’organisation de divers concours (Concours Laïcité et Vivre ensemble, Concours vidéo « Rayonnez Rényoné », etc.).

Les services ont joué un rôle de

démocratisation de l’accès à la culture, à l’art et aux activités

sportives.

Les étudiants ne sont pas uniquement les

principaux bénéficiaires de la vie universitaire,

mais ils doivent également en être

les principaux acteurs.

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(12) Université de La Réunion

Le FSDIE est un vecteur majeur du dévelop-pement des actions étudiantes. Son fonctionnement a été fortement remanié en 2012-2013, dans une logique de responsabilisation des porteurs de projets. Une enveloppe annuelle de subventions de fonctionnement de 10 kC= pour les associations étudiantes a en outre été instituée en 2015.

La vie des campus au quotidien a été promue par des actions de sensibilisation partenariales (la fête sans défaite, Love café : sexualité, parlons-en autrement, etc.) et des ateliers d’échanges (addictions, atelier du vivre ensemble). Le déploiement de services civiques sur des thématiques variées (lutte contre l’illettrisme, ambassadeurs santé, ambassadeur culture, vie citoyenne : laïcité, aide d’urgence, communication, suivi de cohortes, etc.) a permis de franchir un palier en termes de maturité atteinte par la dynamique étudiante. L’Université de La Réunion a souhaité positionner des étudiants ou des ex-étudiants comme des acteurs de missions d’intérêt général, en favorisant le dialogue de pairs à pairs et la responsabilisation des jeunes. Cette volonté s’est concrétisée à travers l’accompagnement de treize missions de services civiques en 2014-2015 et plus de trente missions en 2015-2016 sur des thématiques stratégiques et permettant d’encourager l’engagement des jeunes en poursuivant l’action de formation de l’établissement au côté de ces derniers.

Services civiques :

30 vOlOntAIRES En 2015-2016

Un effort important a été mené pour formaliser et valoriser l’implication étudiante dans toutes ses dimensions : création d’une charte des associations étudiantes avec la reconnaissance du label « association étudiante contributive », stabilisation du tutorat étudiant (prévu dans les CPOM), création des unités d’enseignement libre « Engagement Etudiant » et « Césure » en complément du cursus universitaire, développement de livrets de compétences pour les services civiques et les tuteurs, développement d’une politique de valorisation du sport de haut niveau.

Soutien aux associations :

90 000

L’Université de La Réunion s’est engagée dans le développement d’une politique de promotion de la participation de ses usagers aux échéances électorales (proximité des bureaux de vote, guides explicatifs, etc.). Cet engagement a contribué à l’augmentation importante de la participation des usagers aux élections des conseils centraux, positionnant l’établissement dans le peloton de tête au niveau national.

soutien aux projets étudiants (FSDIE) soutien au fonctionnement des associations étudiantes soutien aux assosciations de personnel

Taux de participation des étudiants aux élections des conseils centraux

de l’Université de La Réunion en

2016 : 12,2%

Taux national de 8,5% aux dernières élections CROUS - 2014

70 000

10 000

10 000

Page 13: Université de la réUnion - univ-reunion.fr

Bilan de la mandature 2012 -2016 (13)

Page 14: Université de la réUnion - univ-reunion.fr

(14) Université de La Réunion

[3]

L’Université de La Réunion est le principal acteur de la recherche sur l’île. Sa politique de renforcement des partenariats avec les organismes nationaux et d’appui à la recherche et à sa valorisation concourt à l’attractivité et au rayonnement de l’établissement. Sa stratégie scientifique, fondée sur des choix construits et assumés en lien avec sa position géostratégique dans le sud-ouest de l’océan Indien et en cohérence avec la stratégie de spécialisation intelligente (S3) du territoire, jouit d’une crédibilité incontestable auprès de l’HCERES, du ministère de tutelle, des organismes de recherche nationaux et des partenaires régionaux et locaux.

Une stratégie scientifiqUe reconnue et fondée sur le partenariat

Page 15: Université de la réUnion - univ-reunion.fr

Bilan de la mandature 2012 -2016 (15)

Des partenariats renforcés avec les organismes de recherche nationaux

L’engagement de l’université dans une politique d’excellence s’est appuyé sur un renforcement progressif de ses partenariats privilégiés avec les organismes de recherche nationaux qui a conduit à la création de nouvelles UMR et de nouvelles plateformes scientifiques.

La poursuite du processus d’« UMRisation » s’est concrétisée par la création en 2015 de trois nouvelles UMR : DéTROI (INSERM) et PIMIT (INSERM, CNRS et IRD) en santé, ENTROPIE (IRD et CNRS) en écologie marine, et par le rattachement à l’UMR QUALISUD (CIRAD) en agroalimentaire, portant le nombre d’UMR à neuf. La confiance des organismes s’est en particulier traduite par la création de cinq nouvelles chaires mixtes en 2015 et 2016, toutes au niveau professeur des universités, ce qui demeure très exceptionnel à l’échelle nationale.

21 unités de recherche

labellisées, dont 9 UMr

Cette dynamique partenariale a suscité en 2014-2015 l’émergence d’un projet à vocation structurante dans le cadre de l’appel à projets I-SITE du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA 2) : le projet BioST (en santé, biodiversité et agrosciences). Sur la base de la construction du dossier et de son évaluation encourageante par le jury international, l’établissement a impulsé la création d’une structure fédérative BioST qui constitue l’un des trois axes stratégiques du contrat en termes de recherche.

2 laBeX, 2 eqUiPeX, 1 cvt

L’établissement a poursuivi les efforts de mutualisation de moyens dédiés aux plateformes scientifiques de pointe, désormais au nombre de sept, et augmenté en 2016 l’enveloppe budgétaire annuelle consacrée aux frais de fonctionnement pour un total de 200 kC=. Les chercheurs disposent depuis juillet 2012 de deux nouvelles stations : la station de réception d’imagerie satellite SEAS-OI à Saint-Pierre et l’observatoire atmosphérique du Maïdo. L’ensemble de ces infrastructures contribue à une recherche sédentarisée autour de thèmes pertinents dans le contexte géographique et socio-économique de La Réunion et permettent un

positionnement national et international stratégique en matière de recherche et d’innovation.

Des services mutualisés en appui à la recherche

Afin d’encourager la recherche de financements nationaux et européens, le réseautage et l’ouverture vers de nouveaux partenariats scientifiques et économiques, le pôle recherche a été restructuré et s’est doté de nouveaux services mutualisés.

Créée en 2013 en partenariat avec l’agence NEXA, la cellule Europe a vocation à favoriser la participation aux programmes européens transnationaux (PCRD, H2020, ERC, ERA-NET, BEST, Life+) et nationaux (ANR). Le champ d’intervention de la cellule couvre les volets d’information (veille, diffusion ciblée des appels à projets, actions d’information et organisation d’événements), de conseil (aide au montage, à la négociation, à la mise en œuvre) et de suivi des projets retenus. La cellule Europe a notamment organisé deux forums consacrés à l’énergie (2014) et à la biodiversité (2015), avec la participation de chercheurs européens et de responsables de structures européennes d’accompagnement à la recherche et à l’innovation. Ces rencontres ont débouché sur le dépôt de projets collaboratifs dans le cadre du programme H2020. Le Forum 2016 portera sur l’économie circulaire.

Cellule Europe :

34 projets accompagnés

14 projets H2020,

dont 4 retenus

L’Université de La Réunion est, depuis 2012, membre fondateur du CVT « Valorisation Sud », créé dans le cadre du programme d’investissements d’avenir (PIA 1). Cette structure partenariale (universités ultramarines, CIRAD, IRD et Institut Pasteur), financée à hauteur de 9 millions d’euros sur 10 ans, a pour finalité d’accélérer le transfert de technologies vers les pays du sud. Elle vise l’aide à la gestion de la propriété intellectuelle et l’exploitation de portefeuilles de brevets et de licences en partenariat avec le service de valorisation de l’université. Ce service est animé par deux chargés de valorisation recrutés dans le cadre de ce partenariat.

7 bREvEtS

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(16) Université de La Réunion

De nouveaux outils de pilotage de la recherche

La volonté d’inscrire l’Université de La Réunion dans l’espace européen de la recherche a non seulement conduit l’établissement à structurer des services d’appui, mais également à rendre plus performant l’accompagnement des chercheurs par l’utilisation d’outils informatiques partagés par l’ensemble des unités et des services du pôle recherche. L’objectif était d’une part de permettre une meilleure valorisation scientifique des travaux des chercheurs par l’utilisation de l’archive nationale HAL, et d’autre part, de faciliter et de fiabiliser le pilotage de la recherche et de la formation doctorale grâce à la construction de systèmes informatiques adaptés.

L’Université de La Réunion affiche une politique volontariste en matière d’archives ouvertes avec la création d’un portail institutionnel sur HAL. Afin d’assurer la diffusion électronique et, de ce fait, une meilleure visibilité de la production scientifique, la plateforme HAL a été retenue comme le référentiel unique de l’université, impliquant le référencement systématique et le dépôt des publications en texte intégral. Le pôle recherche, en collaboration avec le SCD, a procédé à la saisie de l’ensemble des références bibliographiques depuis 2008. L’archivage dans HAL permet en outre un meilleur suivi des publications et facilite la production de listes exhaustives, en vue de bilans (HCERES et autres). Afin d’informer et de sensibiliser les chercheurs, l’université a participé en 2013 à la « Semaine internationale du libre accès » et a organisé au sein des composantes des ateliers formant au dépôt dans HAL. En 2015, le réseau des « référents HAL » a été mis en place au sein des unités de recherche et des tutoriels en ligne ont été diffusés pour une aide au dépôt.

4579 notices bibliographiques

et 816 dépôts sur HAL

En vue de faciliter le pilotage des unités de recherche et des écoles doctorales, le pôle recherche, avec l’appui de la DSI, s’est employé à construire des outils informatiques dédiés à la recherche permettant une gestion professionnelle des données. Des groupes de travail, des présentations des outils et des consultations des services et des utilisateurs concernés ont eu lieu afin de répondre au mieux aux besoins de chacun. Le Pôle Recherche a entrepris la construction d’un système d’information modulaire, appelé « AVENIR » et destiné aux directeurs d’unité, à la direction du

pôle et à celle de l’établissement. Plusieurs briques de ce système sont achevées ou à un stade de développement avancé : gestion des chercheurs et des unités, suivi des contrats et financements, données et indicateurs demandés par le HCERES dans le cadre de l’autoévaluation. Le second SI, en cours de finalisation et baptisé « EMERODE », vise à améliorer la gestion administrative et le suivi des doctorants : inscription, formation et validation des crédits ECTS, comité de suivi de thèse, jury et soutenance, insertion et suivi des docteurs, etc. A l’instar du SI « AVENIR », « EMERODE » est un outil de gestion et d’aide au pilotage conçu pour être partagé par divers responsables : le directeur d’unité, le directeur de thèse, les services centraux, la direction des écoles doctorales.

Une refonte des études doctorales et de la formation des jeunes chercheurs

En matière de formation à la recherche et d’insertion professionnelle des jeunes docteurs, l’ambition commune des deux écoles doctorales pluridisciplinaires « SHS » et « STS » a été de s’engager dans une démarche qualité qui s’est traduite par une refonte de l’encadrement doctoral en vue d’une meilleure insertion.

Le conseil du collège doctoral a été mis en place pour une politique coordonnée des deux écoles doctorales (ED). Plusieurs plans d’actions ont été menés, en concertation avec les conseils des ED et les acteurs concernés, qui ont abouti à la révision de la charte des thèses et à la mise en place de comités de suivi des thèses annuels systématisés, une sensibilisation au plagiat et l’introduction de la charte nationale de déontologie des métiers de la recherche, la mise en place de procédures visant à réduire la durée des thèses et le taux d’abandon, la révision du circuit des thèses entre le pôle recherche et le SCD, pour une meilleure valorisation des thèses numérisées.

322 doctorants inscrits

en 2015-2016

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (17)

De nouvelles mesures ont été prises afin d’améliorer la procédure d’attribution des contrats doctoraux, impliquant depuis 2015 l’audition des candidats par les conseils des ED. De même, en concertation avec le conseil régional et à partir de 2016, les dossiers de candidature à l’allocation régionale de recherche sont soumis à des rapporteurs avant audition des candidats par les conseils des ED.

La carte des formations accréditées pour 2015-2019 intègre des modules mutualisés entre les deux ED et consolide la préparation aux métiers de la recherche et plus généralement à l’insertion professionnelle (sensibilisation au montage de projet, à la valorisation et à l’entrepreneuriat), impliquant un renforcement des collaborations avec les services de l’établissement (SCD, PROFIL, P2ER22, cellule Europe, service valorisation) et l’association des docteurs et doctorants de La Réunion (ADDR). L’objectif est également d’associer plus étroitement les unités et les structures fédératives dans la formation à la recherche par des actions communes.

L’organisation des Doctoriales en 2014 et en 2016 à l’intention des doctorants de l’université et de la zone a été l’occasion de développer de nouveaux partenariats avec les acteurs socio-économiques et culturels et de diversifier les actions de sensibilisation et de préparation au monde de l’entreprise. L’inclusion du concours « Ma thèse en 180 secondes » dans l’édition 2016 a permis de mieux faire connaître auprès du grand public les travaux des doctorants de l’université et de mieux valoriser leur implication dans les avancées de la recherche.

176 thèses et 46 Hdr

soutenues depuis 2012

La mise en place du label Doctorat européen, complément au diplôme, et d’un dispositif incitatif « mobilité » financé par l’établissement a favorisé la mobilité des jeunes chercheurs et encouragé les collaborations (inter)nationales. En complément des financements attribués par les ED et les unités de recherche, 16 doctorants ont ainsi bénéficié d’un soutien de la commission recherche : 5 en 2014 (préciput ANR), 6 en 2015 et 5 en 2016 (dispositifs incitatifs). L’ensemble de ces mesures vise également à favoriser l’accroissement du nombre de cotutelles internationales.

Il faut signaler enfin que la direction de l’établissement a pris la décision de financer sur sa dotation de fonctionnement deux contrats doctoraux supplémentaires à partir de la rentrée 2016-2017 pour faire passer le nombre total de ses contrats au sein de l’université de sept à neuf par an.

En matière de recherche et innovation, l’établis-sement poursuit le processus d’amélioration continue entamé dans le précédent contrat. Une panoplie de mesures et de dispositifs incitatifs a été mise en place à cette fin (BQR, réseautage H2020, internationalisation de la formation à la recherche, mobilité, experts invités). Signataire de la charte européenne du chercheur, l’université entend se porter candidate pour l’obtention du label HR Excellence in Research qui renforcerait son attractivité scientifique internationale. La démarche qualité mérite d’être poursuivie également sur le volet de la formation à la recherche.

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(18) Université de La Réunion

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (19)

Les actions menées ont eu pour objectif de positionner l’Université de La Réunion comme un partenaire naturel de la coopération universitaire dans la zone océan Indien, de renforcer les mobilités estudiantines entrantes et sortantes, d’internationaliser les formations et de permettre le déploiement de l’apprentissage des langues étrangères. Le budget de fonctionnement de la DRI a ainsi plus que doublé en 2016 et le maintien de ce budget en 2017 a été voté en conseil d’administration.

[4]Une PolitiqUe des relationsinternationales fortement dynamisée

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(20) Université de La Réunion

Rayonnement et attractivité de l’université

L’université mène une politique volontariste de communication et de réseautage de manière à faire connaître ses formations et à devenir un partenaire à part entière de la coopération universitaire dans la zone océan Indien et au-delà.

L’université a accru sa présence dans les salons étudiants de la zone océan Indien afin de présenter son offre de formation, la vie sur le campus, la vie à La Réunion. Elle participe ainsi désormais deux fois par an aux salons étudiants à Maurice et à Madagascar, se déplace pour des manifestations plus ciblées aux Comores et aux Seychelles et intervient directement dans des lycées français de la zone. Les responsables des relations internationales des composantes et des étudiants originaires des pays concernés sont associés à ces manifestations. La DRI finance un billet d’avion par composante et ceux des étudiants.

L’université a renforcé ses relations avec les postes diplomatiques français et Campus France en Afrique du Sud, en Chine, aux Comores, à Madagascar, à Maurice, au Mozambique, aux Seychelles, à Paris ainsi qu’avec l’Agence Universitaire de la Francophonie. Campus France est chargé au niveau international de la promotion de l’enseignement supérieur français, de l’accueil et de la gestion de la mobilité internationale universitaire vers la France. Son action s’est fortement renforcée depuis sa création en 2010.

Etudiants étrangers accueillis chaque année :

2012-2013 : 6362015-2016 : 719

Afin d’accroître ses partenariats existants, d’en rechercher de nouveaux et de développer sa connaissance des tendances actuelles de l’enseignement supérieur au niveau international, l’université prend part désormais à divers forums internationaux de promotion de l’enseignement supérieur (EAIE, APAIE, etc.). En 2016, elle permettra également à 21 personnels enseignants et enseignants-chercheurs de bénéficier d’une mobilité internationale Erasmus+.

Pour augmenter sa visibilité sur internet, l’université s’est dotée d’une page de présentation en anglais, de vidéos de présentation de l’université en anglais, de témoignages d’étudiants étrangers en ligne et d’une chaîne youtube. Un diaporama de présentation de l’université en plusieurs langues a aussi été réalisé. Ces supports audio-visuels et la brochure de présentation traduite en plusieurs langues constituent un kit de communication utilisé dans les salons et par les collègues en déplacement.

Internationalisation de l’offre de formation

La création de formations à fort contenu international et l’implantation de formations de l’université à l’étranger concourent à l’internationalisation de l’offre de formation de l’université.

Plusieurs DU à vocation résolument internationale ont été créés : le DU lettres et études françaises (UFR LSH) débouche sur un double diplôme en licence (français et chinois) en partenariat avec l’Université de Shanxi et la School of Foreign Studies de Tianjin (Chine) ;

le DU de droit civil mauricien (UFR DE) se déroule entièrement à Maurice et deux autres DU proposés par l’UFR DE offrent la possibilité à des étudiants de l’Institut TIANFU (Chine) d’intégrer la Licence 3 AES ou un Master d’économie. Des partenariats ont été établis par le SUFP à Madagascar, à Maurice et en Tunisie.

Un financement issu du FCR a été obtenu pour monter un master en management enseigné en anglais. Ce projet est porté par l’IAE en partenariat avec Durban University of Technology (Afrique du Sud). Un autre financement FCR a été obtenu pour la création du parcours « média » de la licence de lettres délocalisée aux Seychelles.

L’université a soumis trois projets de mobilité dans le cadre de l’appel Erasmus+ des mobilités internationales de crédits. D’autres projets en cours d’élaboration feront bientôt l’objet d’une demande de financement auprès du service instructeur de la Région pour un financement INTERREG V. Un programme de coopération tripartite avec le Brésil et Madagascar pour la mobilité de doctorants brésiliens dans la zone océan Indien est en projet sous l’égide de l’AUF. L’université est par ailleurs partenaire du master « Plant health in sustainable cropping systems » porté par un consortium d’universités européennes dans le cadre du programme Erasmus+. Elle a aussi signé un accord-cadre réunissant six autres universités de la région et portant sur la formation en ligne en agrosciences.

Devenir un partenaire à part entière de la

coopération universitaire dans la zone océan Indien et au-delà.

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (21)

L’établissement s’est doté sur fonds propres d’un programme de bourses d’excellence en master 2 afin d’attirer des étudiants de la zone océan Indien à fort potentiel. Dix étudiants en bénéficieront à la rentrée universitaire 2016. Ils percevront une bourse mensuelle d’un montant de 500 C= . Un projet complémentaire sera bientôt soumis au service instructeur de la Région pour un financement sur le programme européen INTERREG V.

Pour aiguiller et épauler les enseignants et enseignants-chercheurs dans leur volonté de monter des projets à l’international, une ingénieure de projets expérimentée et parlant couramment l’anglais et l’espagnol a été recrutée. Elle assure une veille sur les appels à projets et les appels d’offre, rédige et suit les conventions. Les compétences linguistiques des personnels administratifs de la DRI ont par ailleurs été renforcées.

Développement des programmes de mobilité entrante et sortante des étudiants

L’accueil d’étudiants étrangers sur nos campus et la mobilité de nos étudiants à l’étranger favorisent l’ouverture à l’international de notre université. L’enjeu est d’accueillir le mieux possible les premiers et de promouvoir les programmes d’échanges à destination des seconds.

Un accueil personnalisé est proposé aux étudiants étrangers afin de faciliter leur intégration : accueil à l’aéroport par la DRI, assistance pour les démarches associées à leur inscription et à leur logement. Plus de 150 étudiants sont désormais accueillis individuellement chaque année. Cet accueil est réalisé en synergie par la DRI, la DSVE, les correspondants RI des composantes ainsi que par cinq référents étudiants recrutés pour l’année universitaire. Une solution d’hébergement est proposée avant leur arrivée à tous les étudiants étrangers en mobilité encadrée. En partenariat avec le CROUS et la vice-présidence étudiante, une soirée d’intégration a été mise en place pour les étudiants étrangers inscrits pour la première fois à l’université.

Etudiants étrangers accueillis en mobilité encadrée depuis 4 ans :

628

Des cours de français langue étrangère gratuits sont proposés à tous les étudiants étrangers. Ils sont organisés en trois niveaux au 1er semestre et en deux niveaux au 2nd semestre. La MDL trouve chaque année des solutions alternatives pour les étudiants

qui ne peuvent suivre ces cours en raison d’un niveau de langue inadapté. La MDL s’occupe à présent des cours de langue créole, de société et culture réunionnaises et d’anglais (traduction, thème-version) dédiés aux étudiants étrangers.

La stratégie de communication pour assurer la promotion des programmes

de mobilité auprès des étudiants a été reconsidérée. Des séances de présentation ont été instaurées au plus près des étudiants sur leurs lieux de cours habituels avec le soutien des responsables des relations internationales des composantes et des responsables de formation. Ces séances ont été systématisées aux niveaux licence 2 et licence 3. Douze interventions sur l’ensemble des programmes de mobilité ont été organisées lors de la première semaine internationale de la mobilité. En outre, l’établissement a instauré, avec l’assentiment des différentes composantes, un système incitatif à la mobilité par un ajout de 0,5 point à la moyenne du semestre pour l’étudiant qui a mené un projet de mobilité.

Etudiants de l’université partis à l’étranger dans le cadre

d’un programme d’échange ou d’un stage depuis 4 ans :

840

Les supports de communication ont été repensés pour une plus grande efficacité. De nombreux témoignages vidéo d’étudiants ayant vécu une expérience de mobilité ont été réalisés. Un concours vidéo « Rayonnez Rényoné » est organisé pour inciter ces étudiants à partager leur expérience :www.univ-reunion.fr/international/etudier-a-letranger/concours-video/

Accueillir le mieux possible les étudiants

étrangers et promouvoir

les programmes d’échanges à destination

de nos étudiants.

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(22) Université de La Réunion

En outre, pour donner une information complète sur les aides financières existantes et faciliter les démarches à suivre, la DRI a mis en place un guichet unique pour les aides au financement.

Déploiement de l’apprentissage des langues étrangères

L’université promeut l’apprentissage des langues étrangères par ses usagers, ses personnels et plus généralement la population de l’île par le développement des activités de la Maison des Langues (MDL) et de celles de l’Institut Confucius (IC).

Avec le recrutement récent de cinq enseignants, la MDL est désormais capable de couvrir environ les trois-quarts des enseignements d’anglais pour non-spécialistes exprimés par les composantes et par le service de formation du personnel. La MDL a créé un DU d’anglais général sur deux ans, un DU d’anglais de perfectionnement sur un an et des modules de formation en FLE. Des actions ont été menées auprès de partenaires extérieurs (lycées, fédération des associations de parents d’élèves, rectorat, école d’infirmières) pour promouvoir les certifications en langue gérées par la MDL (TOEIC, TOEFL, DELF, DALF, CLES et nouvellement TCF). La stabilité de l’équipe administrative a été renforcée par la création de l’emploi de responsable administratif dans la campagne emploi 2016 et le recrutement d’un contrat d’avenir sur trois ans.

Le partenariat avec la Mairie de Saint-Denis dans le cadre du plan anglais (gestion des contrats, mise à disposition d’étudiants qui interviennent dans les écoles de la ville pour proposer aux élèves une initiation à l’anglais) s’est poursuivi, ce qui permet aux étudiants d’acquérir une expérience professionnelle en complément de leurs études.

Le contenu des diplômes universitaires d’initiation à l’arabe, au hindi, au japonais, au malgache et au tamoul a été revu pour assurer une harmonisation des objectifs d’enseignement et assurer une correspondance avec les différents niveaux du cadre européen commun de référence pour les langues. Une plus grande envergure a été donnée aux dernières éditions du festival du film oriental et de l’océan Indien organisé par la MDL, vitrine des formations en langues et civilisations orientales et de l’océan Indien portées par l’université. Les manifestations culturelles organisées par l’Institut Confucius ont acquis une plus grande visibilité. Ces événements hors les murs contribuent au positionnement de l’université comme acteur d’événements culturels.

Inscriptions en DU de langue de la MDL :

2012-2013 : 1102015-2016 : 161

L’Institut Confucius, dont une antenne dans le sud a été ouverte dans les locaux de l’IUT en 2015, est désormais habilité à la passation des tests HSK et HSKK, ce qui permet à l’université de compléter son offre de certifications en langues. Les objectifs à atteindre pour chaque niveau de DU de mandarin ont été précisés. Des modules de formation en chinois des affaires « à la carte » pour les décideurs locaux ont été créés. Les cours de chinois LV2 de l’IAE et de l’IUT sont désormais assurés par des enseignants de l’institut (ou pris en charge par l’institut) en plus de ceux déjà assurés à l’ESIROI. Cela permet de développer l’apprentissage du chinois pour non-spécialistes dans notre université pour une meilleure insertion professionnelle de nos étudiants, notamment dans les domaines du tourisme et des affaires.

Inscriptions en DU de langue de l’Institut Confucius :

2012-2013 : 922015-2016 : 146

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (23)

En parallèle à la préparation du contrat quinquennal 2015-2019, l’Université de La Réunion a renforcé le dialogue de gestion avec ses composantes et ses unités de recherche de manière à les associer plus étroitement à la réalisation des objectifs du contrat et à favoriser une répartition équitable des moyens.

[5]Une Mise en adéqUation entre la politique de l’établissement et celle des composantes

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(24) Université de La Réunion

Un dialogue de gestion rénové conclu par la signature des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens

En plus de la réunion d’instances associant la direction des composantes, un grand débat sur les moyens a été mis en place au début de l’année 2015, aboutissant à la signature de contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens avec huit des neuf composantes en charge de la formation.

Le dialogue de gestion entre les composantes et la direction de l’établissement est facilité par les réunions mensuelles du conseil des directeurs de composante et de la commission des directeurs de composante et de service commun. Ces réunions sont l’occasion d’un échange régulier autour des projets et des actions menées au sein de l’université et permettent, en outre, la préparation des séances des conseils centraux. Par ailleurs, une réunion mensuelle des responsables administratifs des composantes, des services communs et centraux est organisée et animée par le directeur général des services.

Le grand débat sur les moyens de l’année 2015 s’est caractérisé par la communication et la validation par les directions des composantes d’un ensemble d’indicateurs présentant l’état des lieux en termes pédagogiques et de moyens humains, budgétaires et patrimoniaux. Il s’est accompagné d’une analyse fine de la volumétrie de la nouvelle offre de formation accréditée et de sa confrontation avec le potentiel enseignant des composantes. Le débat a été volontairement large, impliquant les différents conseils (conseil des directeurs de composante, conseil académique et conseil d’administration), mais également l’ensemble de la communauté via une communication large des éléments quantitatifs produits par la direction de l’établissement.

Ce grand débat a permis la préparation de contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) dont la signature entre la direction de huit composantes en charge de la formation et celle de l’université a eu lieu en février 2016. En cohérence avec la stratégie de l’établissement transcrite dans le cadre du contrat quinquennal 2015-2019, ces CPOM présentent les axes de développement des composantes pour la durée du contrat et précisent les moyens qui leur sont délégués pendant la première moitié de celui-ci : crédits de fonctionnement et d’équipement récurrents stabilisés pour les années 2016 et 2017, emplois (campagne emplois pluriannuelle 2016-2017), crédits relatifs aux projets pédagogiques pluriannuels et droit de tirage annuel en heures complémentaires de formation initiale.

Un potentiel enseignement adapté au déploiement de l’offre de formation accréditée

L’architecture de l’offre de formation de l’Université de La Réunion a connu une modification importante du fait de l’adaptation de la carte des formations aux contraintes du cadre réglementaire national et aux attentes des milieux socio-économiques, de la volonté de limiter la volumétrie de l’offre au regard des moyens de l’établissement et surtout du fait de la création récente de nouvelles composantes. L’enjeu en termes d’allocation des moyens au soutien de l’offre de formation (emplois et heures complémentaires) a été de sortir d’une logique

annuelle de reconduction des moyens.

La volumétrie de l’offre de formation accréditée a été très précisément analysée en vue de définir une charge pédagogique théorique par composante

et par discipline. Cette charge théorique a ensuite été croisée avec le potentiel enseignement par composante et par discipline, ce qui a permis d’identifier d’éventuels excédents d’encadrement et surtout de mettre en lumière les déficits les plus criants. Les campagnes emplois 2015 et 2016 se sont appuyées, pour leur volet enseignants (-chercheurs), sur cette volonté d’adapter le potentiel à la charge. En 2015, la campagne a été volontairement limitée, la nouvelle offre de formation n’étant pas totalement stabilisée. Elle a en revanche été massive en 2016, avec au total 39 emplois ouverts au recrutement.

Volumétrie de l’offre de formation initiale accréditée par le ministère :

2012-2013 : 148 659 heures

2015-2016 : 140 116 heures

Le calcul prévisionnel de l’enveloppe d’heures complémentaires déléguée aux composantes s’appuie également sur la mise en rapport du potentiel enseignant et de la charge théorique. Un droit de tirage brut pluriannuel est dans un premier temps calculé en considérant le potentiel pérenne des composantes (volume horaire associé aux emplois qui leur sont délégués), puis un potentiel net qui permet de prendre en compte les ajustements annuels à réaliser sur le potentiel (temps partiels, disponibilités, congés longue durée, heures de service hors composante, etc.).

Sortir d’une logique annuelle de

reconduction des moyens.

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (25)

La fongibilité entre les crédits de fonctionnement et le droit de tirage en heures complémentaires est acquise aux composantes.

Une allocation critérisée des crédits de fonctionnement et d’équipement

Les orientations budgétaires 2016-2019 ont permis de déterminer une enveloppe de crédits de fonctionnement et d’investissement pérenne et en augmentation, dévolue aux composantes en charge de la formation et aux unités de recherche. La répartition de ces moyens est désormais réalisée en utilisant des modèles d’allocation co-construits avec les directeurs de ces structures.

L’enveloppe globale annuelle dédiée au fonctionnement et à l’équipement des composantes en charge de la formation, fixée dans le cadre des orientations budgétaires 2016-2019 à 2 MC= , est répartie à l’aide d’un modèle d’allocation dont les éléments ont été définis au cours de plusieurs réunions du conseil des directeurs de composante. Ce modèle prend en compte les spécificités disciplinaires, thématiques, organisationnelles ou géographiques. Le critère de répartition est l’effectif d’étudiants de formation initiale, présents et pondérés.

L’enveloppe globale annuelle dédiée au fonctionnement et à l’équipement des unités de recherche, fixée dans le cadre des orientations budgétaires 2016-2019 à 500 KC= , est répartie à l’aide d’un modèle d’allocation fondé à la fois sur l’activité et sur la performance scientifiques des unités de recherche mais aussi sur la qualité de l’encadrement doctoral. Ce modèle, utilisé en 2015, a été modifié à la demande des directeurs d’unité de recherche et suite au travail qu’ils ont mené au sein d’un comité ad hoc. Sa mise en œuvre s’appuiera dans les années à venir sur deux systèmes d’information : un pour la recherche (AVENIR) et un pour les études doctorales (EMERODE).

Une dynamique incitative d’appels à projets

L’Université de La Réunion a fait le choix, outre les moyens récurrents alloués annuellement, d’une politique volontariste d’appels à projets (AAP) pour favoriser l’ouverture et le rayonnement de l’établissement et encourager des démarches innovantes de pédagogie et d’insertion professionnelle.

L’ouverture et le rayonnement de l’université sont promus sur le volet de la recherche par des

« dispositifs incitatifs recherche » créés en 2015 et finançant des projets de mobilité, de bonus qualité recherche (BQR), d’internationalisation de la formation à la recherche ou de constitution de réseaux permettant d’envisager de candidater sur des projets H2020. La mise en place de cet AAP annuel soutenu par une enveloppe de 100 kC= favorise le développement

d’une recherche d’envergure internationale et la mobilité et permet d’accompagner aussi bien les démarches de jeunes chercheurs que celles de chercheurs confirmés. Le dispositif d’experts invités, doté d’une enveloppe de 60 kC= , favorise également les collaborations à l’international en permettant l’accueil de collègues d’universités étrangères. L’AAP lancé par la DRI à partir de 2013 a en outre permis de donner un coup de pouce aux collègues et aux étudiants porteurs de projets à l’international. Au moins cinq projets ont été soutenus chaque année.

42 projets financés via les

dispositifs incitatifs recherche en 2015 et 2016

17 BQR19 mobilités

3 internationalisation de la formation

3 réseautage H2020

36 experts invités depuis

2014 de 17 pays différents

zone océan Indien, Europe,Afrique, Amérique du Nord et du Sud

Asie et Océanie

Favoriser l’ouverture et le rayonnement de l’établissement et encourager des

démarches innovantes de pédagogie et d’insertion

professionnelle.

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(26) Université de La Réunion

Sur le volet « formation », les appels à projets déployés ont été nombreux et complémentaires. L’objectif visé par l’AAP « Innovations pédagogiques », soutenu par une enveloppe de 100 kC= en 2015, était d’accompagner des initiatives permettant des expérimentations avant pérennisation ou plus simplement l’amorce de réorientation d’activités. L’AAP « Projets récurrents CPOM » a quant à lui permis la stabilisation de dispositifs d’aide à la réussite et d’ambition au niveau licence, de professionnalisation, de certifications professionnelles, d’ouverture à l’international sur la durée du contrat via les CPOM pour un montant d’un peu plus de 200 kC= .

Sur le volet « orientation et insertion professionnelle », une enveloppe annuelle de 50 kC= est allouée à la COFIP. Cette commission gère les appels à projets lancés dans le cadre du schéma directeur de l’aide à l’insertion professionnelle (SDAIP) de l’Université de La Réunion. L’objectif de ces AAP est de dynamiser le champ de l’orientation et de l’insertion professionnelle en donnant aux composantes et aux services les moyens de mettre en œuvre des projets assurant un complément de professionnalisation à leurs formations.

Montant de la politique d’appel à

projets : 475 000 euros /an

240 000

160 00050 000

25 000

projets formation des CPOM recherche orientation et insertion professionnelle relations internationales

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (27)

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(28) Université de La Réunion

Après trois années pleines d’exercice des responsabilités et des compétences élargies (RCE) et en comparant sa situation à celle de nombreuses universités, il est indéniable que l’Université de La Réunion a réussi son passage aux RCE. En effet, en ayant pris le temps nécessaire pour bien préparer l’accession à cette autonomie renforcée et en ayant négocié de manière responsable et objectivable les moyens nécessaires à cette autonomie, l’établissement a su se prémunir de très sérieux problèmes budgétaires rencontrés par d’autres universités comme le gel massif d’emplois, la suppression de pans entiers de l’offre de formation (jusqu’à 30% dans certaines universités), des déficits budgétaires annuels successifs (conduisant à la mise sous tutelle du recteur), voire la cessation de paiement.

[6]Une consolidation des orientations stratégiqUes par un pilotage renforcé

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (29)

Une politique des ressources humaines ambitieuse et valorisante

Le socle d’emplois et le plafond de masse salariale de l’établissement ont été stabilisés, depuis le passage aux RCE, à un niveau satisfaisant après une augmentation importante. Dès lors, le pilotage fin des emplois et de la masse salariale opéré a permis d’accompagner la sortie de la précarité d’un grand nombre de personnels et offre des marges de manœuvre non négligeables pour l’Université de La Réunion dans les années à venir. Par ailleurs, l’établissement s’est impliqué dans une politique d’amélioration des conditions de vie au travail, de valorisation des compétences personnels et de promotion de l’égalité femme/homme

Afin d’accompagner son dévelop-pement, l’Université de La Réunion a bénéficié d’un appui sans précédent de la part du ministère à travers la création de 72 emplois sur la période 2013-2016. L’établissement a par ailleurs procédé à 82 redéploiements d’emplois sur la période 2012-2016 entre ses différentes structures internes, soit 8,5% du total des emplois de l’établissement. De nombreux emplois ont été notamment réorientés vers les dernières composantes créées telles que l’UFR Sciences de l’Homme et de l’Environnement, l’Ecole d’ingénieurs, l’UFR Santé et l’ESPE, mais aussi vers les composantes les moins encadrées comme l’IUT et l’UFR Droit-Economie ainsi que vers les unités de recherche structurées ou créées, dont les unités mixtes de recherche positionnées sur des axes scientifiques stratégiques pour l’établissement et pour La Réunion. L’effort de redéploiement est appelé à être maintenu dans les années à venir vu la subsistance du déséquilibre de répartition des emplois entre les différentes structures, notamment les composantes. Ainsi, sur l’année 2016, l’université a poursuivi le renforcement des moyens dédiés aux axes stratégiques contractualisés sur la période 2015-2019 et aux composantes et structures sous-encadrées. Dans ce cadre, elle a procédé, cette année, à la publication de 25 emplois d’enseignants-chercheurs, de 12 emplois d’enseignants du second degré et de 39 emplois de personnels BIATSS. Par ailleurs, aucune décision de gel d’emplois n’a été prise par les instances de l’établissement. Ces preuves de bon pilotage offrent à l’établissement une véritable crédibilité à l’échelle nationale et lui assurent une position plust forte pour continuer à mener les négociations avec le ministère. Ce fut d’ailleurs le cas à l’occasion de la négociation du bonus contractuel relatif au contrat quinquennal 2015-2019 à la faveur duquel six nouvelles créations

d’emplois ont été consenties à l’établissement sur les années 2015, 2016 et 2017.

L’Université de La Réunion a fait le choix, dans le cadre de sa démarche qualité, d’une gestion responsable de ses personnels en axant sa politique

d’établissement sur la formalisation et la transparence des procédures de recrutement et de gestion de la carrière de ses personnels ainsi que sur l’amélioration des conditions de vie au travail. Pour ce faire, l’établissement a, entre autres, élaboré une politique de formation continue des personnels ambitieuse et articulée autour de ses axes de développement. Il s’est agi, tout à la fois, de répondre

aux besoins de professionnalisation des services (adaptation notamment aux postes de travail) mais aussi aux aspirations des personnels (doublement du contingent des congés de formation professionnelle en 2016, aménagements des services des enseignants en thèse, etc.) dans un souci de valorisation des compétences. Dans ce cadre, une attention particulière a été portée à la mise en œuvre, pour la première fois, d’un plan de formation adapté aux enseignants et aux enseignants-chercheurs. Cette politique se veut également soucieuse d’un dialogue social empreint de confiance et respectueuse des instances de concertation et de décision. Le recours fréquent à des groupes de travail paritaires avec les représentants des personnels sur des sujets aussi divers que la charte d’emploi et la grille de rémunération relatives

aux personnels non titulaires, la politique indemnitaire des personnels titulaires, l’organisation et l’aménagement du temps de travail des personnels BIATSS, le bilan social etc. en est l’illustration parfaite et démontre la volonté de l’établissement de créer ainsi les conditions d’une adhésion au projet d’établissement.

Enfin, l’Université de La Réunion s’est clairement engagée dans une politique de promotion de l’égalité femme/homme à travers la création d’une charge de mission dédiée, avant que le Code de l’éducation ne la rende obligatoire. De nombreuses actions ont été menées en interne à l’établissement mais aussi en partenariat aux niveaux local et national, avec la préfecture, l’académie, les associations œuvrant dans ce champ et le réseau national des chargés de missions en lien avec la Conférence des présidents d’université.

Une politique d’amélioration des conditions de vie au

travail, de valorisation des compétences personnels et de

promotion de l’égalité femme/homme.

L’effort de redéploiement est

appelé à être maintenu dans les années à

venir vu la subsistance du déséquilibre de

répartition des emplois.

Nombre d’emplois

2012-2013 : 8872015-2016 : 959

Page 30: Université de la réUnion - univ-reunion.fr

(30) Université de La Réunion

Le bilan des actions menées ces dernières années positionne ainsi très clairement la gestion des ressources humaines comme une dynamique au cœur d’une politique d’établissement ambitieuse et volontariste, soucieuse de l’humain et de la valorisation de son action.

21 semestres

de CRCT octroyés depuis 2012

38 Pes/Pedr octroyées depuis 2012

Des mesures d’envergure de sortie de la précarité des personnels non titulaires ont également été déployées par l’établissement. Afin de permettre à ses personnels contractuels d’appréhender l’avenir sereinement, l’Université de La Réunion a réalisé sur seulement trois années, de 2013 à 2015, l’intégralité des opérations induites par l’application de la loi Sauvadet, soit pas moins de 65 titularisations et une vingtaine de « CDI-sations ». Mais elle a également veillé depuis longtemps à l’organisation de concours de droit commun, dans les différentes filières administratives ou techniques ou des bibliothèques, concours notamment internes, afin de permettre des intégrations progressives au sein de la fonction publique. A travers ces concours, entre les années 2012 et 2015, 24 agents contractuels de l’établissement ont rejoint les rangs des personnels titulaires. Ainsi, grâce aux concours de droit commun, aux concours réservés et au passage de CDD en CDI, ce sont 109 contractuels de l’université qui sont sortis de la précarité entre les années 2012 et 2015. L’Université de La Réunion a, par ailleurs, poursuivi sa politique de soutien aux

personnels contractuels à travers le maintien de la revalorisation salariale mensuelle dite de « vie chère » de +14% instaurée en 2010, ainsi que de la mesure « coup de pouce » de chaque fin d’année civile.

Un pilotage financier au service de la politique d’établissement

Le passage aux RCE en 2013 a conduit l’établissement à adopter un pilotage de ses emplois et de sa masse salariale particulièrement fin et rigoureux. Il s’agissait de revenir à des exercices comptables excédentaires grâce à une recherche systématique d’économies ainsi qu’à la maîtrise de la masse salariale et ce malgré la contrainte de facteurs externes nationaux (dont le glissement vieillesse technicité, GVT) entraînant de facto la hausse mécanique de ladite masse salariale.

En février 2016, le Conseil d’administration a adopté à l’unanimité le compte financier de l’exercice 2015. A cette occasion et pour la seconde année consécutive, les comptes de l’établissement ont été certifiés sans réserve par les commissaires aux comptes. Lors de la présentation des comptes, l’agent comptable a retracé l’évolution de la situation financière de l’établissement à travers les indicateurs classiques représentés dans le tableau suivant :

109 contractuels sortis de la précarité entre 2012 et 2015

2012 2013 2014 2015 2016

budget exécuté (k€) 37 322 112 504 108 161 112 829 114 204

Résultat (k€) 4 259 1 026 4 460 4 527 3 360

capacité d’autofinancement (k€) 7 836 2 158 5 979 6 262 5 005

fonds de roulement : fdR (k€) 132 1 991 4 525 9 348 10 761

fdR en jours de fonctionnement 0,5 7 15 35 40

trésorerie (k€) 11 022 7 925 12 447 8 822 16 335

L’année 2013 est la première année en RCE pour l’Université de La Réunion.Les données des années 2012 à 2015 sont issues des comptes financiers annuels.Les données de l’année 2016 sont issues du budget primitif 2016 complétées par le compte financier de l’année 2015.

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (31)

Force est de constater que la situation financière de l’Université de La Réunion est en amélioration régulière depuis plusieurs années. S’il fallait retenir un indicateur, c’est celui concernant le fonds de roulement de l’établissement qui est revenu à un niveau qui dépasse le seuil prudentiel des 30 jours de fonctionnement. La prochaine direction de l’établissement dispose désormais d’une véritable marge de manœuvre pour programmer des investissements importants non envisageables jusqu’à présent. Il s’agit, en particulier, d’un plan pluriannuel d’investissement notamment pour ce qui concerne la rénovation du patrimoine, le système d’information et les équipements pédagogiques et scientifiques.

En termes de pilotage budgétaire, les objectifs prioritaires de l’université depuis son accession aux RCE ont été atteints : certification sans réserve de ses comptes, connaissance fiabilisée de son patrimoine, exercices budgétaires structurellement excédentaires, etc. Les nouvelles ambitions de l’établissement sont de disposer d’une meilleure connaissance des coûts de ses activités afin de mieux les maîtriser et de mieux anticiper son développement. Le déploiement, dès la première vague des établissements nationaux (janvier 2016), de la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP) au sein de l’Université de La Réunion y contribue de manière certaine. Il faut y lire l’entrée dans une phase de gestion maîtrisée des risques grâce au contrôle hiérarchisé de la dépense et au contrôle allégé en partenariat mais aussi au contrôle interne, tout particulièrement sur les coûts de fonctionnement des bâtiments et sur l’amélioration de la gestion des recettes. L’ensemble de ces dispositifs ainsi que la réflexion lancée sur une nouvelle organisation financière faisant appel à une professionnalisation accrue autour de structures type telles que les centres de services partagés ou les cellules de gestion mutualisées offrent une vision pluriannuelle de la situation financière de l’établissement.

Tout en cherchant à consolider sa situation financière, l’établissement a fait le choix de soutenir à la fois ses axes de développement stratégiques et ses secteurs d’activité les plus en manque de moyens, en particulier sur la formation en faveur des composantes accueillant des effectifs massifs d’étudiants. Les bons résultats financiers enregistrés permettent désormais d’assurer, de manière durable, la soutenabilité des

missions et des projets d’un établissement encore en plein développement, dans un contexte de profonde transformation du paysage universitaire national.

Pour ce faire, l’Université de La Réunion a adopté, en juillet 2015, des orientations budgétaires pluriannuelles 2016-2019 traduites en grandes masses budgétaires sur la même période, ainsi que deux modèles d’allocation des crédits, un pour la formation et l’autre pour la recherche.

Ces quatre instruments majeurs, couplés au contrat quinquennal d’établissement signé en novembre 2015 et aux CPOM adoptés en février 2016, constituent un dispositif inédit à l’échelle nationale pour la mise en adéquation de la stratégie de développement de

l’université et du déploiement des moyens au service de cette stratégie.

Une politique patrimoniale dynamique et innovante

Dans un contexte de développement soutenu et malgré ses contraintes budgétaires fortes, l’Université de La Réunion a fait le choix de

l’amorce d’une politique de rénovation et d’équipement des bâtiments existants. En matière de constructions nouvelles, financées dans le cadre du CPER et des fonds structurels européens, elle a pris le parti d’une politique patrimoniale dynamique et innovante à travers la conception et la réalisation de bâtiments adaptés au milieu tropical et à faible consommation énergétique.

Après avoir adopté son schéma directeur immobilier et d’aménagement (SDIA) en 2010, dans le cadre de la fiabilisation de son patrimoine, l’université a relevé le challenge de l’élaboration de son schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) qui a reçu la validation de la DGFIP et du ministère à la fin de l’année 2012 et celui de l’élaboration de son agenda d’accessibilité programmé (Ad’ap) qui reçu la validation du Préfet de La Réunion en 2015.

En termes de réalisations immobilières, le patrimoine scientifique universitaire s’est très fortement développé à travers l’ouverture à la fin de l’année 2012 de deux plateformes d’observation et de recherche de très haut niveau : l’observatoire

La situation financière de l’Université de La Réunion est en

amélioration régulière depuis plusieurs années.

Fin 2015 :Capacité d’autofinancement : 6,3 M

Fonds de roulement : 9,5 M

Crédits de fonctionnement et d’investissement en 2016:

Formation : 4,25 M (+35% par rapport à 2014)

Recherche : 1,5 M (+59% par rapport à 2014)

L’université de La Réunion a adopté,

en juillet 2015, des orientations budgétaires

pluriannuelles 2016-2019 traduites en grandes masses

budgétaires sur la même période.

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(32) Université de La Réunion

atmosphérique au Maïdo et la station de surveillance de l’environnement assistée par satellite dans l’océan Indien (SEAS-OI) à Saint-Pierre. Partenariales, pour la première avec l’InSU-CNRS et pour la seconde avec l’IRD et soutenues par l’Union Européenne, par l’Etat, par la Région qui en a d’ailleurs assuré la maîtrise d’ouvrage, ces deux plateformes viennent au soutien de la stratégie et des projets scientifiques déployés par l’Université de La Réunion.

Cette dernière a également mené certaines opérations de construction neuve en maîtrise d’ouvrage publique directe (sans mandataire) avec des résultats satisfaisants par rapport à d’autres maîtrises d’ouvrages publiques. Il est notable en outre que trois des cinq projets PREBAT (programme de recherche de d’expérimentation sur l’énergie dans le bâtiment) de l’ADEME sur le territoire ont été réalisés sous maîtrise d’ouvrage de l’Université de La Réunion. L’établissement a ainsi exprimé sa politique volontariste en matière de développement durable. Parmi ces opérations, on relève la livraison des opérations du 13ème CPER et de la programmation européenne 2007-2013 dont l’amphithéâtre/salle de spectacle de 550 places sur le campus du Moufia qui constitue une première mondiale par son caractère bioclimatique, le parc de stationnement de 400 places avec production photovoltaïque, les amphithéâtres de 500 et de 120 places ainsi que 1500 m2 de locaux d’enseignement sur le campus du Tampon. En maîtrise d’ouvrage directe, l’établissement a conduit deux autres opérations majeures : la réhabilitation lourde du bâtiment M (datant de l’école militaire préparatoire au Tampon) pour en faire le premier bâtiment bioclimatique par rénovation en milieu tropical, à moyenne altitude et la viabilisation de l’extension foncière du campus du Tampon qui transforme en profondeur la physionomie du site à travers un cœur vert piéton et des parkings aménagés à proximité de l’entrée principale située désormais à l’arrière du campus.

L’établissement déploie sa politique patrimoniale dans le cadre du CPER 2015-2020 et de la programmation européenne 2014-2020 à travers la réalisation des deux dernières opérations structurantes pour l’université, retenues par le partenariat Etat-Région. La première est une opération commune dédiée à la fois au regroupement des trois spécialités de l’ESIROI sur le site de Terre

Sainte et à l’extension des locaux de l’IUT pour accueillir les deux futurs départements « Hygiène, sécurité et environnement » et « Techniques de commercialisation ». La seconde est une opération destinée à doter l’UFR Santé de locaux dédiés pour sa formation, sa recherche et son administration et à doter le campus de Terre Sainte d’un learning center commun à l’ensemble des composantes du site. A travers ces deux dernières réalisations, l’Université de La Réunion aura atteint son régime de croisière en termes de patrimoine au service de son projet de développement désormais stabilisé.

Une montée en puissance des usages du numérique et une fiabilisation continue du système d’information

Dans un contexte où le numérique est en pleine évolution, l’Université de La Réunion a assuré, facilité et développé l’accès aux contenus et aux services numériques ainsi qu’à leur production. Par ailleurs, ces quatre dernières années, des avancées importantes ont été réalisées au niveau des infrastructures, des outils et de l’urbanisation. Outre

le souci constant d’améliorer la sécurité, un bon en avant a été effectué sur les capacités et l’évolution pour suivre les métiers (interopérabilité, performance, volumétrie, dématérialisation, etc.).

La production de ressources numériques est un axe majeur de la

montée en puissance des usages du numérique. Que ce soit des ressources vidéos à l’exemple des podcasts ou des capsules vidéos pour la pédagogie, mais également l’augmentation significative des captations vidéos pour les colloques internationaux se déroulant à l’Université de La Réunion (plus de 400 ressources vidéos) jusqu’aux documentaires scientifiques (huit sur les quatre dernières années) permettant de valoriser les travaux des chercheurs, toutes ces productions ont contribué à enrichir le patrimoine numérique de l’établissement.

Le numérique comme soutien aux usagers constitue un autre champs d’action moteur pour l’ensemble des acteurs. Au travers de la formation, ces derniers ont pu être sensibilisés afin de mieux connaître l’environnement numérique via des formations sur Moodle ou sur d’autres outils. La généralisation de la certification C2i1 pour tous les étudiants et les personnels en est également la traduction. Les actions déployées ont permis de développer des usages très divers avec des illustrations telles que la création de processus de décision s’appuyant sur des briques du système d’information, la création de formulaires en ligne, la refonte de l’ensemble des sites internet en responsive design sous typo3, le développement

L’université a assuré, facilité et développé

l’accès aux contenus et aux services numériques

ainsi qu’à leur production.

Bâti universitaire :

2012 : 98 000 m2

2016 : 120 000 m2

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (33)

Volumétrie de stockage des serveurs

2012 : 60 to

2015 : 300 toaugmentation de 500%

des évaluations sur supports numériques avec une flotte d’une centaine de netbooks, la gestion des colloques avec la plate-forme sciencesconf du SCD et l’accompagnement des chercheurs sur tous les projets nécessitant l’utilisation du centre de calcul.

En relation avec un numérique facilitateur pour les enseignants et les personnels administratifs, c’est un accompagnement au plus près dans la structuration des espaces d’apprentissage et de communication qui a été déployé afin d’offrir des solutions techniques à l’image de l’amphithéâtre/salle de spectacle bioclimatique du site du Moufia ou de l’amphithéâtre 500 du site du Tampon. C’est aussi dans cette démarche que la mise en œuvre d’une solution structurante, avec une infrastructure hébergée à l’Université de La Réunion, va permettre de développer l’usage de la visioconférence au travers d’un rapprochement au quotidien des échanges sans avoir à se déplacer.

visioconférenceDoublement du nombre d’appareils

répartis sur l’ensemble des sites

avec aujourd’hui 40 équipements

En termes de système d’information, l’avancée la plus marquante a sans doute été celle de doter l’établissement, sur fonds propres, d’un data center de grande capacité, hautement fiabilisé (accès physique sécurisé, trois sources d’énergie électrique, climatisation redondante, etc.) dont la

vocation d’offre de services d’hébergement pour des structures extérieures à l’université est une réussite. En effet, plusieurs établissements publics ainsi que des entreprises louent de l’espace informatique.

Les applicatifs informatiques ne sont pas en reste puisque l’ensemble des plateformes a été actualisé en matériel et en système. Les espaces de stockage et de sauvegarde ont été augmentés de 500% sur les cinq dernières années. De nouveaux services à fort impact ont été déployés tels que la gestion des emplois du temps via ADE, la généralisation d’une solution d’apprentissage en ligne sous Moodle, la dématérialisation des factures via SIFAC-demat, la gestion électronique de documents et de workflow (prémices d’un système d’archive électronique), la gestion des chargés d’enseignement vacataires via un outil interne, le pilotage de la masse salariale par l’acquisition du progiciel SIHAM-PMS, etc.

Afin d’accompagner le fort développement des services numériques, le parc informatique de proximité, inventorié et administré, est passé dans une nouvelle ère. Des postes de travail récents, connectés à un réseau à haut débit et utilisant des données en ligne permettent aux agents une productivité accrue. Les utilisateurs disposent, en outre, d’une couverture WiFi sur la quasi-totalité des sites universitaires.

MoodleEn 2015, 244 enseignants ont utilisé Moodle pour un total de 581 cours, 10 054 téléchargements uniques

effectués, 889 000 pages vues uniques sur Moodle central sur la

période août 2015 à décembre 2015.e-santé : 189 enseignants pour

60 cours créés en 2015.

c2i12012 : 15,2% de réussite2015 : 42,5% de réussite

Volumétrie de données utilisateur

multipliée par 60

2012 : 500 Mo2015 : 30 go

Augmentation de la couverture wifi

2012 : 150 bornes2015 : 420 bornes

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(34) Université de La Réunion

Une maîtrise des coûts des transports, des télécommunications et de l’énergie

Pour trouver des marges nécessaires à l’accomplissement de ses missions et au développement de ses activités, l’établissement a amorcé, en responsabilité, un véritable virage concernant la maîtrise de différents coûts, qu’ils soient liés aux transports, aux télécommunications ou encore à l’énergie.

Ainsi, la direction de la logistique, de l’hygiène et de la sécurité (DLHS) a entrepris une démarche de mutualisation de la gestion des véhicules de service afin de réaliser des économies et de sécuriser le parc automobile. Cette gestion centralisée de l’assurance des véhicules (avec niveau d’assurance adapté à l’âge du véhicule), des contrôles techniques et de l’entretien s’est accompagnée de la mise au rebut des véhicules anciens et de l’acquisition de nouveaux véhicules hybrides, en conformité avec la réglementation récemment modifiée.

Cette direction a en outre repris, à partir de 2011, la gestion de la téléphonie mobile de l’ensemble de l’établissement. La facture globale en la matière est passée d’environ 200 k€ en 2010 à 50 k€ en 2015. Cette réduction drastique a été obtenue par la mise en place d’un guichet unique des téléphones portables, par la suppression des lignes non autorisées (personnels dont la fonction justifiant un abonnement s’était achevée), par une information auprès des utilisateurs de leur consommation ainsi que par la mise en place de trois types d’abonnement adaptés aux fonctions des titulaires des lignes. Quant à la téléphonie fixe, le déploiement de la téléphonie numérique (sur IP) sur l’ensemble des sites (gérée désormais par la DSI) a été achevé en 2016, mettant un terme à la téléphonie analogique et générant une économie substantielle sur les abonnements et la maintenance.

En matière d’énergie, depuis plus de dix ans, des actions concrètes ont porté sur la réduction de la consommation énergétique des bâtiments avec des niveaux de performance très intéressants : malgré l’augmentation du patrimoine bâti, la consommation d’énergie a baissé de 15%, soit l’équivalent de la consommation d’une composante comme l’IUT. Une double logique a poussé l’établissement à s’engager dans une politique volontariste de développement durable : un choix citoyen et responsable (lutte contre la pollution, lutte contre les gaspillages, contribution à la préservation de la qualité environnementale de l’île) et un choix économique (nécessité de maîtrise

des coûts de l’énergie). Cette politique s’appuie sur des compétences dédiées : celles d’un chargé de mission développement durable (enseignant-chercheur) et d’un ingénieur en maîtrise de l’énergie. Elle se traduit dans les choix architecturaux récents effectués par l’établissement : constructions très innovantes et à basse consommation comme l’amphithéâtre/salle de spectacle bioclimatique du Moufia et l’amphithéâtre 500 du Tampon dont les consommations sont respectivement six et cinq fois moins importantes que celle d’un bâtiment classique, etc. L’engagement de l’Université de La Réunion en matière de développement durable s’est également illustré par une évolution de l’exploitation de ses locaux (pilotage à distance, redresseurs d’électrons, niveaux de température, périodes de fermeture de l’établissement, choix d’énergies non fossiles avec le déploiement de panneaux photovoltaïques, etc.) qui doit être poursuivie et amplifiée par un changement comportemental des utilisateurs.

Consommation d’énergie: -15%

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Bilan de la mandature 2012 -2016 (35)

2 jUillet 2012 > 1er jUillet 2016Composition de l’équipe de direction

Président Mohamed Rochdi

Vice-président du conseil d’administrationHarry boyer décembre 2012 - janvier 2014Yves croissant février 2014 - juillet 2016

Vice-présidente en charge de la recherchecorinne duboin

Vice-présidente en charge de la formation et de la vie universitairecathy pomart

Vice-président en charge des relations internationalesnicolas Moreau

Vice-président en charge de la vie étudianteGuillaume Aribaud février 2013 - février 2015Helno Eyriey avril 2015 - juillet 2016

Directeur général des servicesluçay Sautron jusqu’en juin 2014Xavier fauveau depuis août 2014

Directrice des ressources humainesfatima filippin jusqu’en mars 2016Isabelle claverie-Horgues depuis avril 2016

Directeur des finances et de la comptabilitéthomas parra jusqu’en avril 2016Yves langevin depuis mai 2016

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Crédits photos : René Carayol - ShutterstockUniversité de La Réunion mai 2016