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PROTOCOLE SANITAIRE DEPRÉVENTION COVID 19

PROTECTION INDIVIDUELLE

Distanciation Au moins 1 mètre , soit 4m2 par personne au minimum

Idéal : 1 personne pour un bureau de 10 m2

Mesures barrières Hygiène des mains

Port du masque dans l’espace public

Ne pas se serrer la main ou s’embrasser

Ne pas se toucher le visage

Couvrir le nez et la bouche en cas de mouchage, toux, éternuement

Utiliser des mouchoirs à usage unique

Hygiène des mains Systématique après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, être allé aux toilettes

Systématique à l’arrivée au Service et à chaque sortie

Mise à disposition de SHA (Soluté Hydro Alcoolique) et utilisation fréquente

Lavage des mains (eau + savon ou SHA) pendant 30 secondes en respectant les 6 étapes (paume contre paume / dos des mains / entre les doigts / dos des doigts / pouces / bout des doigts et ongles)

Masques Obligatoires dans l’espace public

Masques « grand public » : jetables ou en tissu (lavables à 60°). Les autres masques sont réservés aux postes spécifiques (masques chirurgicaux pour les postes exposés :accueil, entretien… et masques FFP2 pour les personnels médical et paramédical)

Consignes d’utilisation : couvrir bouche et nez , être ajustés et portés dans le bon sens, ne pas toucher le masque quand il est porté, le mettre et l’enlever par les élastiques, désinfection des mains avant la pose et après la dépose.

Remarque : les visières peuvent être portées en complément des masques (si poste àrisque) ou si impossibilité de porter un masque. Penser à les désinfecter après chaque usage.

Vêtements Possibilité de changer de vêtements au travail (mettre un vêtement dédié à l’arrivée

au travail et le laisser au départ)

Lavage à 60°

Si personne fragile à domicile

Si poste à risque

AMENAGEMENT DES POSTES DE TRAVAILRappels :

Le port du masque est obligatoire dans l’espace public

Les masques et le SHA sont fournis par l’Université

Toute personne entrant au service devra se désinfecter les mains et porter un masque

Tous les locaux seront désinfectés avant la reprise

Penser à faire couler tous les robinets d’eau pendant 15 minutes = chasses d’eau (légionellose)

Nettoyage des surfaces Concerne les bureaux, plans de travail, chaises

Concerne les ordinateurs, claviers, poignées de porte, boutons d’ascenseurs, interrupteurs, robinets, ustensiles de travail

2 types de produits : spray pour surfaces (mais attention à ne pas inhaler les particules de nébulisation : ventiler ++ pendant et après) Surfasafe ou lingettes (Sternosept ou WIP Anis Prémium)

Norme EN 14476 (virucide)

2X par jour (au minimum 1X)

NB : le vinaigre est inefficace

Ventilation Ouvrir les fenêtres et aérer pendant 10 à 15 minutes

Matin, midi et après-midi

Pendant et après le nettoyage des locaux

Postes spécifiques Postes d’accueil : installer un hygiaphone (protection en plexiglas), mettre gants et

lingettes désinfectantes à disposition

Postes d’entretien : porter gants, masque, et vêtements de travail dédiés, lavage des mains avant de porter les gants et après les avoir enlevés

Information pour les Professionnels de Santé en Médico-Social & Soins de Ville

n Transmission de type gouttelettes jusqu’à une distance d’environ 1 mètre

n Transmission par les mains (manuportage)

n Masques filtrant de protection de type FFP2 réservés exclusivement aux personnels soignants qui réalisent des gestes médicaux invasifs, ou des manœuvres, au niveau de la sphère respiratoire (prélèvement naso-pharyngé, intubation, extubation, ventilation mécanique, aspirations, ventilation non invasive)

n Le cumul de port de masque chirurgical soignant/soigné est indiqué uniquement pour les patients/résidents à risque de formes sévères

n En cas de contact avec un patient/résident présentant des signes d’infection respiratoire (toux, expectoration, rhume, …)

n Quand le professionnel présente lui-même des signes d’infection respiratoire (toux, expectoration, rhume, …)

POUR LE SOIGNANT

n S’il y a des signes d’infection respiratoire (toux, expectoration, rhume) et une exposition de personnes non protégées

(sortie de chambre ou de salle de consultation)

POUR LE PATIENTEN AMBULATOIRE

POUR LE PATIENT SEUL EN CHAMBRE

Mode de transmission du COVID-19

Indications du port de masque chirurgical

Indications du port d’appareil de protection respiratoire (FFP)

Tout savoir sur le juste port de masque

COVID-19

Références : Avis SF2H 4/03/2020 relatif aux indications du port des masques chirurgicaux et des appareils de protection respiratoirede type FFP2 pour les professionnels de santé. Recommandations Nationales. Prévention de la Transmission Croisée par Voie Respiratoire : air ou gouttelettes. Professionnels de Santé Recommandations pour la Pratique Clinique (RPC) SF2H Mars 2013.Précautions standard Établissements de santé / Établissements médicosociaux / Soins de ville, SF2H JUIN 2017. Version 18/03/2020

1 mètre

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Règles du port de masque chirurgical

Règles du port d’un appareil de protection respiratoire

Masque à usage médical dit “masque chirurgical” à usage unique : protège l’environnement du porteur et limite l’exposition des soignants aux gouttelettes Norme NF EN 14483 : Efficacité de filtration bactérienne notées I ou II, Lettre R si le masque est résistant aux éclaboussures de liquides

Appareils de protections respiratoires (APR) ou encore masques de protection respiratoire filtrant type FFP : protection du porteur

IMPORTANT : Toute manipulation d’un masque doit être encadrée par geste d’hygiène des mains (friction hydro-alcoolique) Le port de masques chirurgicaux ne doit pas dépasser la durée maximale de temps correspondant à leur efficacité, dans la limite de l’acceptabilité et de l’intégrité du masque durant leur activité professionnelle (à changer toutes les 4h selon les préconisations du fabriquant)

En situation de pénurie, et à titre exceptionnel, l’utilisation de masques FFP périmés peut être autorisée en respectant les conditions suivantes :

Repérer le haut(barrette nasale)

Passer les élastiques derrière la tête, de part et d’autre des

oreilles

Vérifier que le masque couvre bien le menton

Ajuster le masque en pinçant la barrette

sur le nez

Testez l’étanchéité : couvrir le masque avec une feuille en

plastique et inspirer ; le masque doit se

plaquer sur le visage

Après usage, retirer le masque par les élastiques

SHA Friction des mains par solution hydro-alcoolique ou lavage à l’eau et au savon

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1 2 3 4 5 6

À partir de cet instant ne portez plus les mains sur votre masque. Changez-le après quatre heures ou dès qu’il est mouillé

Prenez le masque, le bord rigide vers le haut et marque ou face colorée à l’extérieur. Placez-le sur le visage en le tenant par les lacets supérieurs

SHA

Avant retrait du masque, friction des mains par solution hydro-alcoolique ou à défaut lavage à l’eau et au savon

Nouez les lacets supérieurs sur le haut de la tête, puis nouez les lacets inférieurs au niveau de la nuque. Ne pas tenir compte de cette étape si masque à élastique

Ôtez le masque en veillant à ne toucher que les lacets/élastiques. Détacher ceux du bas, puis ceux du haut

Pincez le haut du masque sur la racine du nez

Jetez le masque dans une poubelle (DASRI ou filière disponible), puis lavez-vous les mains ou utilisez une solution hydro-alcoolique

Abaissez le bas du masque sous le menton

Vérifier l’intégrité des conditionnements Vérifier l’apparence (couleur d’origine) du masque

Vérifier la solidité des élastiques et de la barrette nasale de maintien du masque Essai d’ajustement du masque sur le visage (Fit-check)

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IMPORTANT :Port de gants et lunettes de sécurité doivent être associés lors des gestes à risque (cf recto de l’affiche)

PRECONISATIONS CHSCT _ Guide mesures sanitaires et gestion de crise COVID-19

Document produit par les membres du CHSCT de l’Université de la Réunion

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La crise sanitaire mondiale "COVID-19" a révolutionné nos pratiques et méthodes de travail. Les membres du CHSCT, attachés à la protection des personnels, se sont mobilisés pour les accompagner.

Les préconisations contenues dans ce document ont été établies à partir de publications du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP), de l’Institut National de Recherche et de Santé (INRS) et des publications gouvernementales.

Elles sont quelquefois accompagnées de bonnes pratiques à diffuser et à faire appliquer dans l’établissement. Les membres du CHSCT : Gaël ARQUIER ([email protected]) Philippe BANNET ([email protected]) Nathalie BEUF ([email protected]) Chantal CUCCHI ([email protected]) Judex DELOUISE ([email protected]) Sylvie FELUT ([email protected]) Didier GERMAIN ([email protected]) Eric LACROIX (eric.lacroix @univ-reunion.fr) Elodie LEGROS (elodie.legros @univ-reunion.fr) Hafsah LIMBADA ([email protected]), rédactrice Cathie MILHAU ([email protected]), rédactrice Wilfrid RAMOUDOU ([email protected]) Chantale RICHAUVET ([email protected]) Patrick RIVIERE ([email protected]) Stéphanie ROBERT ([email protected]) Philippe ROUET ([email protected]) Wildriss VIRANAICKEN ([email protected]) Adrien VIRAYE ([email protected])

mailto:[email protected]







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SOMMAIRE

1. Mesures de prévention générales 3

2. Suivi de la santé des personnels 9

3. Présence sur site des personnels et usagers 12

4. Evaluation des risques induits par l’épidémie Covid 19 13

5. Mesures au niveau des locaux 18

6. Mesures de propreté et équipements d'hygiène et de sécurité. 20

a) Mesures de prévention sur l’activité de propreté des locaux 20

b) Matériel d’hygiène et de protection à prévoir 24

7. Mesures de prévention pour les matériels de travail mutualisés 25

8. Recommandations pour le travail distancié 27



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1. Mesures de prévention générales

⮚ Les mesures barrières :

Des mesures « barrières » (distanciation et hygiène de base) sont à mettre en œuvre pour tout individu aussi bien dans l’établissement qu’en dehors de celui-ci afin de se protéger et de protéger les autres :

● Maintenir une distance d’au moins un mètre entre les personnes. Quelles que soit les circonstances, le personnel doit respecter et faire respecter cette distance, entre lui et toute autre personne, y compris un collègue ou son supérieur hiérarchique. Cette règle de distanciation devra également être respectée en cas d’usage des transports en commun pour les déplacements domicile-travail. Un lavage des mains devra alors être réalisé obligatoirement à l’arrivée sur site.

● Se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir à usage unique en cas de toux ou d’éternuement. ● Se moucher et ne cracher que dans des mouchoirs à usage unique, que l’on jette

immédiatement à la poubelle. ● Se saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades. ● Se laver soigneusement et régulièrement les mains, avec de l’eau et du savon et les essuyer avec des papiers à usage unique de préférence, en l’absence de point d’eau utiliser une

solution hydro-alcoolique. Ne pas utiliser de sèche-mains à air car il y a un risque de re-contamination des mains.

● Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche.

⬂ Comment se laver les mains ?



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⬂ Comment utiliser le gel hydro-alcoolique ?

Le gel hydro-alcoolique est un antiseptique qui sert à la désinfection des mains. Il doit être utilisé comme alternative à l’eau et au savon pour le lavage des mains, lorsque le lavage des mains n’est pas possible. Déposer une noix de gel au creux de votre main et frottez pendant 20 à 30 secondes, jusqu’à ce que le gel soit sec. N’oubliez pas certaines zones : le dos de la main, les espaces entre les doigts, le dessus des doigts, mais aussi les ongles.

⮚ Les Equipements de Protection Individuelle (EPI)

Le port des équipements de protection individuelle est à adapter en fonction des situations d’exposition identifiées lors de l’évaluation du risque. Pour toutes les situations, le port des EPI identifiés est obligatoire. Il appartient à l’établissement de s’assurer que chaque agent dispose des EPI nécessaires, de leur existence en nombre suffisant et de leur état, tandis que le personnel doit avertir le service chargé de l’approvisionnement suffisamment tôt des besoins de renouvellement. L’UR doit communiquer aux personnels les consignes d’utilisation des EPI et veiller à leur bonne compréhension et utilisation.

⬂ Le masque : masque à usage unique ou masque « barrière » en tissu selon norme AFNOR

Selon l’AFNOR (AFNOR SPEC S76-001, 27 Mars 2020), le masque barrière n’est ni un dispositif médical au sens du Règlement UE/2017/745 (masques chirurgicaux), ni un équipement de protection individuelle au sens du Règlement UE/2016/425 (masques filtrants de type FFP2). Le masque n’exonère absolument pas l’utilisateur de l’application des gestes barrières complétés par la mesure de distanciation sociale qui sont essentiels. L’utilisation du masque doit se faire en prenant compte de la compatibilité de son utilisation avec le port d’équipements de protection individuelle (EPI) (lunettes de protection, casque de protection, protections individuelles contre le bruit, etc.). Pour être efficace, le masque doit être correctement utilisé. Pour cela, il est recommandé de le porter sur une peau nue (c'est-à-dire, sans présence des cheveux au contact avec la peau de l’utilisateur et, pour certaines personnes, une peau rasée). Respecter les étapes suivantes pour mettre le masque : a/ Se laver les mains à l’eau et au savon ou exercer une friction avec une solution hydro-alcoolique avant toute manipulation du masque ; b/ Pour une utilisation ou une réutilisation de masque en tissu, s’assurer que celui-ci ait bien été lavé au préalable selon les recommandations ; c/ Repérer le haut du masque ; d/ Placer le masque sur le visage, la barrette nasale (si existante) sur le nez ;



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e/ Tenir le masque de l’extérieur et passer les élastiques ou les liens en étoffe du jeu de brides derrière la tête, de part et d’autre des oreilles, sans les croiser ; f/ Abaisser le bas du masque sous le menton ; g/ Vérifier que le masque couvre bien le menton ; h/ Pincer la barrette nasale (si existante) avec les deux mains pour l’ajuster au niveau du nez ; i/ Vérifier que le masque soit correctement mis en place. Pour cela il convient de contrôler l’étanchéité et la gêne respiratoire. Pour vérifier l’étanchéité, couvrir le masque d’un film plastique et en inspirant, le masque doit se plaquer sur le visage ; NOTE L’utilisation d’un sac plastique n’est pas préconisée. j/ Une fois ajusté, ne plus toucher le masque avec les mains. Chaque fois que le masque est touché, l’utilisateur doit se laver les mains à l’eau et au savon ou exercer une friction avec une solution hydro-alcoolique.

Important : Un masque doit être changé toutes les 4 heures maximum. Pour ne pas être contaminé lors du retrait d’un masque, il doit être correctement retiré et isolé, soit pour être jeté, soit pour être lavé dans le cas d’un masque en tissu. Pour cela, il est recommandé de : a/ Le cas échéant, il est nécessaire au préalable de retirer ses gants de protection ; b/ Se laver les mains à l’eau et au savon ou exercer une friction avec une solution hydro-alcoolique ;



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c/ Retirer le masque en saisissant par l’arrière les élastiques du jeu de brides sans toucher la partie avant du masque barrière ; d/ Placer le masque à jeter dans un contenant spécifique ; e/ Placer le masque barrière à laver dans un contenant spécifique (sac plastique propre) ; f/ Se laver les mains à l’eau et au savon ou exercer une friction avec une solution hydro-alcoolique ; g/ Nettoyer l’extérieur du contenant spécifique avec un produit nettoyant. Cas des masques en tissu, selon la norme AFNOR SPEC S76-001, 27 Mars 2020, procédure de lavage et séchage : Le lavage et le séchage du masque barrière doit être conforme aux préconisations du fabricant (notice d’utilisation, instructions d'entretien ou formation). Il convient d’éviter tout contact entre un masque barrière souillé (à laver) et des articles vestimentaires propres. La personne chargée du lavage devra se protéger pour manipuler les masques souillés s’ils ne sont pas dans un sac hydrosoluble. Il est recommandé avant tout lavage des masques barrières de nettoyer son lave-linge, en procédant à un rinçage à froid avec de la javel ou de le faire tourner à vide à 60°C ou 95°C sans essorage. Il n’est pas recommandé d’utiliser des produits spécifiques autres que la lessive habituelle sans s’être assuré auparavant de leur non toxicité par des résidus inhalés, et que leurs utilisations ne dégradent pas les matériaux. Le cycle complet de lavage (mouillage, lavage, rinçage) doit être de 30 minutes minimum avec une température de lavage de 60°C. NOTE L’utilisation d’adoucissant n’est pas préconisée. Le lavage des masques barrières peut se faire avec des vieux draps en machine, afin de garantir l’aspect mécanique du lavage. Il est recommandé un séchage complet du masque barrière dans un délai inférieur à deux heures après la sortie de lavage. Les masques barrières ne doivent pas sécher à l’air libre. Pour le séchage domestique, il convient d’utiliser un séchoir et de nettoyer les filtres du sèche-linge (et se laver les mains après). Les masques barrières doivent être séchés complètement (c’est-à-dire toutes les couches à cœur), voire sur-séchés. NOTE Il n’est pas recommandé de procéder à un nettoyage avec four à micro-ondes. Une inspection visuelle (avec des gants de protection ou des mains lavées) doit être réalisée après chaque cycle de lavage. En cas de détection de tout dommage du masque barrière (moindre d'ajustement, déformation, usure, etc.), le masque barrière doit être jeté.

⬂ Les gants à usage unique

Dans la plupart des situations de travail les mesures d’hygiène sont suffisantes. Si des gants à usage unique sont utilisés pour éviter que les mains se contaminent au contact des surfaces il convient d’être particulièrement vigilant car les gants se trouvent alors potentiellement contaminés. Il est impératif de respecter les mesures suivantes :

● Se laver les mains avant l’enfilage des gants. ● Ne pas se porter les mains gantées au visage. ● Oter ses gants en faisant attention de ne pas toucher sa peau avec la partie extérieure du gant. ● Jeter ses gants dans la poubelle dédiée après chaque utilisation. ● Se laver les mains ou réaliser une friction hydro-alcoolique après avoir ôté ses gants.



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Autres recommandations : - Le port des gants ne constitue pas une protection absolue contre la contamination des mains. - Le port des gants ne remplace en rien les pratiques de l’hygiène des mains par lavage au savon et à l’eau ou par friction hydro-alcoolique. - Les gants sont à usage unique. Il convient donc de les jeter après utilisation. - Changer les gants dès qu’ils sont abimés. - Le choix de gants non poudrés est recommandé pour éviter les risques d’allergies et les réactions avec le gel hydro-alcoolique.



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⬂ La visière de protection

La visière n’est pas un équipement de protection respiratoire mais un équipement de protection des yeux et du visage. Si elle protège de grosses gouttelettes émises immédiatement après une toux par une personne à proximité et face à l’écran, elle ne protège pas des particules restées en suspension. Elle n’a pas l’efficacité des masques de protection respiratoire. La visière ne peut être utilisée qu’en complément des mesures barrières et des règles d’hygiène recommandées. Il convient alors d’en nettoyer les deux faces régulièrement et d’éviter de porter les mains au niveau du visage sous la visière. Composition de la visière 3D La visière se compose de 2 éléments : un serre-tête imprimé en 3D et un écran facial transparent en matière plastique. L’écran facial est amovible de manière à pouvoir le changer pour le nettoyage. Nettoyage de la visière 3D Chaque élément doit être nettoyé avant la 1ere utilisation et après toute utilisation - retirer la visière en manipulant le serre-tête et sans toucher l’écran facial. - désassembler les éléments de la visière - laver les éléments avec du savon liquide (type savon noir ou de Marseille) ou du liquide vaisselle. Bien les rincer - mettre à immerger le serre-tête et l’écran facial dans un détergent désinfectant virucide (normes EN 14476) ou de l’eau de javel à 0,5% pendant 15 minutes minimum ou les nettoyer avec une lingette aux caractéristiques équivalentes. Rincer à l’eau de réseau et laisser sécher dans une zone propre. - afin d’éviter d’éventuelles déformations, la visière ne doit pas rester exposée au soleil.

⮚ Information des personnels

Le chef d’établissement est tenu d’informer les personnels des risques liés à son activité et des mesures prises pour y remédier. Dans le contexte actuel de pandémie, l’information des personnels est primordiale pour stopper la propagation du covid 19. Pour obtenir une adhésion dans la durée et le succès des mesures préconisées, une information précise, comprise, régulière et accessible doit être mis en place pendant la phase de déconfinement. Le site web de l’UR est bien documenté et doit continuer à être alimenté à chaque nouvelle mesure prise par le chef d’établissement ou information transmise par les autorités sanitaires. Il convient maintenant de procéder, avant la reprise en présentiel des agents et des éventuels usagers, à un affichage fort et visible des consignes sanitaires dans les locaux de l’UR :

- Indiquer clairement la localisation des lavabos et des distributeurs de gels hydroalcoolique, si possible les accompagner des bonnes pratiques de lavage/désinfection des mains

- Afficher les informations sur le Covid 19 : Symptômes et mode de transmission (affiche officiel du gouvernement)

- Afficher dans les espaces communs les mesures barrières à adopter (affiche officiel du gouvernement)

- Afficher la procédure à suivre en cas d’apparition de symptômes au sein de l’établissement. - Afficher la procédure à suivre en cas de suspicion de contamination. - Afficher le nombre maximal de personnes admises dans les locaux sociaux (salle de restauration, salle de repos…) et les locaux de travail mutualisé (salle de réunion…)



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2. Suivi de la santé des personnels

⮚ Auto-diagnostic

La collecte de données de santé par l’employeur est interdite à moins d’être réalisée par un personnel du corps médical : médecin, infirmier. Aussi l’UR doit s’abstenir de collecter les informations relatives à d'éventuels symptômes présentés par un personnel ; soit par la prise de température soit au travers d’enquête. Il convient d’inviter le personnel à surveiller l’apparition des symptômes les plus courants de l’infection au Sras-CoV-2 et à se rapprocher de son médecin traitant en cas de suspicion d’infection. Symptômes à surveiller :

- Fièvre - Toux ou augmentation de la toux habituelle - Difficultés respiratoires/ étouffement - Maux de tête - Perte de goût et de l’odorat - Maux de gorge - Courbatures - Diarrhées

Des outils sont également disponibles pour faciliter l’autosurveillance. Ces outils devront être portés à la connaissance des agents. Autodiagnostic possible en ligne : https://maladiecoronavirus.fr/ ou par téléphone AlloCovid au 0 806 800 540 (service gratuit + prix appel) qui est un assistant vocal. Mettre à disposition des agents un thermomètre infrarouge sans contact pour une prise de température par l’agent lui-même. Une fièvre aiguë est définie par une température d’au moins 38°C le matin. La mesure doit être effectuée à distance des repas, après un repos allongé de 20 minutes.

⬂ Consignes à suivre en cas d’apparition de symptômes

Recommander l’agent de rester chez lui et de suivre la procédure : • appeler impérativement le SAMU - Centre 15, qui donnera la conduite à tenir selon les

éléments recueillis. • ne pas se rendre aux urgences, au service de santé des étudiants (SUMPPS) ou dans un cabinet

médical de la ville, pour éviter toute extension de la maladie au territoire. Privilégier la téléconsultation

• éviter tout contact avec l’entourage • porter un masque Conformément à l’article L. 4122-1 du Code du travail, le travailleur doit mettre en œuvre tous les

moyens afin de préserver sa santé et sa sécurité ainsi que celles d’autrui. Dans ce contexte, les personnels doivent donc informer leur supérieur hiérarchique en cas de suspicion de contact avec le virus, notamment s’ils ont été en contact proche avec des salariés présentant des symptômes grippaux ou des personnes extérieures malades.

https://maladiecoronavirus.fr/



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Des procédures internes sont à élaborer avec le médecin de prévention afin de couvrir les cas de figure auxquels les agents peuvent être confrontés. Ces procédures devront faire l’objet d’affichage dans les services par la DMLHS.

⮚ Personnels fragiles

Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) considère que les personnes à risque de développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2 sont les suivantes :

• patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV

• les malades atteints de cirrhose au stade B au moins • les patients aux antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle, ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque ; • les diabétiques insulinodépendants ou présentant des complications secondaires à leur

pathologie (micro ou macro angiopathie) ; • les insuffisants respiratoires chroniques sous oxygénothérapie ou asthme ou mucoviscidose ou toute pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection

virale ; • les personnes avec une immunodépression : • médicamenteuses : chimiothérapie anti cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou

une corticothérapie à dose immunosuppressive, • infection à VIH non contrôlé avec des CD4 <200/mn³ • consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souche hématopoïétiques, • atteint d’hémopathie maligne en cours de traitement, • présentant un cancer métastasé. • Les femmes enceintes • Les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40kg/m² : par

analogie avec la grippe A(H1N1) Cette liste devra être transmise aux personnels en les incitant à se rapprocher du médecin de prévention s’ils sont concernés par un de ces critères pathologiques. La visite médicale permettra d’établir le risque de contamination par le virus du SRAS-CoV-2 au vu du degré d’exposition du poste de travail de l’agent. En cas de risque élevé de contamination, des adaptations au poste de travail devront être effectuées ou bien une affectation sur un autre poste en concertation avec l’agent et le médecin de prévention. Selon l’ordonnance n° 2020-386 du 1er avril 2020 le médecin du travail peut prescrire et, le cas échéant, renouveler un arrêt de travail en cas d'infection ou de suspicion d'infection au covid-19 ou au titre des mesures de prévention prises en application de l'article L. 16-10-1 du même code.

⮚ Visites et examens médicaux pendant la crise Covid-19

Le décret n° 2020-410 du 8 avril 2020 précise les conditions dans lesquelles les services de santé au



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travail peuvent reporter, jusqu’au 31 décembre 2020, certaines de ces visites médicales ainsi que les cas pour lesquels ces visites ne peuvent être reportées. L’établissement veillera à ce que les visites médicales qui ne peuvent être reportées sont bien effectuées.

⮚ Test de dépistage Covid 19

Il a été évoqué la possibilité de test de diagnostic Covid 19 par un laboratoire de l’UR. Cependant la mise en place d’un dépistage par l’employeur n’est pas autorisé. Les tests ne pourront se faire que par un professionnel de santé. La stratégie nationale est un dépistage des personnes présentant des symptômes ou ayant été en contact avec une personne contaminée.

⮚ Organisation des premiers secours C’est une obligation pour tout employeur de mettre en place des mesures pour assurer les premiers secours aux personnes accidentés ou malades dans son établissement (Article 4121-1 et article 4224-16 du Code du Travail). Une partie du personnel de l’UR est formée aux gestes de premier secours, ce sont les Sauveteurs Secouristes du Travail (SST). Le risque de contracter la maladie du Covid-19 par contact étroit avec une personne contaminée nécessite de modifier certains gestes de secours. Ainsi :

• face à une victime inconsciente, le SST recherche des signes de respiration en regardant si le ventre et/ou la poitrine de la personne se soulèvent. Il ne place pas sa joue et son oreille près de la bouche et du nez de la victime.

• face à un adulte en arrêt cardiorespiratoire, le SST pratique uniquement les compressions thoraciques. Il n’effectue pas de bouche-à-bouche. L’alerte et l’utilisation du défibrillateur automatisé externe restent inchangées.

• face à un enfant ou un nourrisson en arrêt cardiorespiratoire, le STT pratique les compressions thoraciques et le bouche-à-bouche. L’alerte et l’utilisation du défibrillateur automatisé externe restent inchangées.



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3. Présence sur site des personnels et usagers Les accès aux sites universitaires devront être limités aux activités essentielles pendant la phase de déconfinement afin de garantir la sécurité des personnels et usagers. Limiter le nombre de personnes sur site c’est réduire le risque d’exposition au virus. Les activités en présentiel reprendront que si les équipements de protection individuelle et les produits d’hygiène sont disponibles en quantité suffisante.

⮚ Personnels

Les activités qui pourront se poursuivre en télétravail devront être maintenues. Les activités en présentiel à prioriser sont celles nécessitant : l'accès à des logiciels qui ne sont pas accessible à distance, l’accès à des documents non dématérialisés ou des rencontres avec des usagers ou prestataires. Au niveau des laboratoires de recherche, si les conditions de sécurité sont réunies (EPI en quantité suffisante, produits et fournisseurs disponibles…) et que la soute à produits chimiques est opérationnelle alors l’activité en présentiel peut être envisagée. De manière générale, une alternance travail présentiel et à distance est préconisée. L’organisation du travail en présentiel prendra obligatoirement en compte les situations familiales des agents. Les modalités de reprise des établissements scolaires toujours en cours d’élaboration laissent présager une gestion des enfants à domicile après le confinement. La reprise en présentiel se fera également en fonction de l’état de santé des agents. Ceux considérés comme “personnes vulnérables” par l’HCSP devront se rapprocher de leur médecin traitant pour évaluer si leur état de santé est compatible à une reprise en présentiel. Une communication vers l’ensemble des personnels est indispensable concernant les dispositifs existants (ASA, arrêt de travail…)

⮚ Étudiants Les cours en présentiel ne pourront reprendre qu’à la rentrée prochaine. Cependant les étudiants auront besoin d’accéder aux sites soit pour emprunter de la documentation, soit pour prendre des renseignements en vue d’une future inscription… Les étudiants devront être informés des services qui leurs seront accessibles. Leur accueil sur site se fera sur prise de RDV obligatoire avec respect des règles de distanciation sociale. La proclamation des résultats d’examen devra se faire par internet afin d’éviter les regroupements devant les panneaux d’affichage.



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4. Evaluation des risques induits par l’épidémie Covid 19

Actualiser le Document Unique Les mesures de prévention à mettre en œuvre avant toute reprise d’activité sur les sites universitaires dépendent de l’évaluation des risques qui sera faite en amont et intégrée au document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP). Cette mise à jour est obligatoire. Elle doit comporter une évaluation des risques de contamination par le virus SRAS-CoV-2 existant sur les divers postes de travail et prendre en compte les risques induits par la nouvelle organisation de l’établissement dans le contexte de la crise.

⮚ Familles de risque induites par l’épidémie de covid-19

● Risque biologique : exposition au virus SRAS-CoV-2

● Risques psychosociaux (ambiance anxiogène, isolement, modification de l’organisation et des conditions de travail, hyperconnexion…)

● Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) liés au télétravail ATTENTION : L’épidémie Covid-19 ne doit pas occulter les autres risques biologiques. Actuellement une épidémie de dengue sévit à la Réunion. Les actions de prévention devront être engagées par l’UR afin de protéger les personnels d’une infection virale par le moustique Aedes albopictus (moustique tigre)

⮚ Risque biologique : exposition au virus Sras-CoV-2

Le risque biologique est l’exposition à un agent biologique (bactérie, virus, moisissures…) en milieu professionnel. La réglementation classe les agents biologiques en fonction de leur risque infectieux en quatre groupes de pathogénicité croissant de 1 à 4 (article R 4421.3 du Code du Travail)



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Présentation simplifiée de la classification réglementaire des agents biologiques pour le risque infectieux. (Source INRS)

Groupe Pathogénicité chez l'homme

Danger pour les travailleurs

Propagation dans la

collectivité

Existence d'une prophylaxie et/ou d'un

traitement efficace

1 Non - - -

2 Oui Oui Peu probable Oui

3 Oui Oui Possible Oui

4 Oui Oui Risque élevé Non

Le Sras-Cov-2 responsable de la pandémie actuelle, n’est actuellement pas classé. Toutefois, ce coronavirus pourrait être classé en groupe 3 ou supérieur (Source Anses) L'évaluation du risque biologique est le plus souvent qualitative. Elle est basée sur une chaîne de transmission constitué de 3 maillons :

- Le réservoir contenant les agents biologiques - Les modes de transmission des agents biologiques - L’hôte potentiel qu’est le travailleur La démarche de prévention consiste à repérer la présence de réservoirs où l’agent pathogène survit et se développe et à repérer les activités pouvant exposer le travailleur à l’agent pathogène.



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Evaluation et prévention des risques de la maladie du Covid-19

Chaîne de transmission du Sras-CoV-2 Mesures de prévention à mettre en place

Réservoir: L'homme (étude en cours pour les animaux domestiques) Recommander aux personnels de

surveiller l'apparition de symptômes (autodiagnostic), Isoler la personne atteinte ainsi que les personnes ayant été en contact étroit avec la personne contractante (établir une procédure interne)

Modes de transmission :

Voie aérienne par inhalation de gouttelettes lors de toux ou d'éternuement d'une personne contaminée

Distanciation sociale de 1 mètre, application des gestes barrières, limiter le regroupement de personnes, privilégier le travail distancié, port du masque obligatoire

Manu-portage après contact avec surface contaminée (main-bouche, main-visage)

Nettoyage/désinfection fréquent des surfaces de travail, des rampes d'escalier, des poignées de porte etc, individualiser au maximum les outils de travail

Hôte : Travailleurs exposés Informer le personnel sur le risque et les règles sanitaires à respecter (affichage, communication...), port d'équipement de protection individuelle et formation des personnels à leur utilisation, mise en place de barrière physique pour les postes les plus exposés (plexiglas), repérer les personnels fragiles pouvant développer la forme grave de la maladie et évaluer l'exposition au risque



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La suppression du danger (virus Sras-Cov-2) n’étant pas possible, l’objectif de la prévention sera de supprimer l’exposition des personnes au danger. C’est donc les mesures organisationnelles (télétravail, horaires décalés) qui doivent primer sur les mesures de protection individuelle. Chaque service devra évaluer le risque d’exposition au virus des unités de travail et ainsi faire une cotation du risque covid-19 à renseigner dans le DU. Pour ce faire trois indicateurs sont nécessaire :

- La probabilité d'occurrence : la fréquence et/ou la durée d’exposition du travailleur au virus

- La gravité : la gravité de la maladie susceptible de se produire - La pondération : le degré de maîtrise du risque

La gravité de la maladie dépend de l’état de santé du personnel. L’HCSP a communiqué une liste de pathologie pouvant conduire à des formes graves de la maladie (cf. Suivi de la santé du personnels). Toutefois, les données médicales des personnels sont confidentielles. Aussi il convient de travailler avec le médecin de prévention pour fixer, par exemple, une quantification de l’indicateur de gravité ce qui préserverait le secret médical.

⮚ Actions de prévention pour les autres risques

⬂ Risque psychosociaux

Mesurer l’impact de la crise sanitaire sur: - le psychologique de l’individu - le collectif de travail - le management et l’organisation

QVT: mettre en place des enquêtes et questionnaires pour évaluer comment vont les personnels et ainsi avoir un état des lieux pour orienter sur des axes d’amélioration.

⬂ TMS en lien avec l’activité télétravaillée

Faire des recommandations aux personnels sur l’implantation et l’organisation du poste de travail à domicile (Cf Recommandations au travail distancié). Équiper les personnels de sorte de limiter les TMS liés au travail sur écran : rehausseurs d'ordinateur portable, mise à disposition de clavier et souris d'ordinateur, chaise de bureau adaptée…

⮚ Formation des assistants de prévention

Les assistants de prévention sont chargés de rédiger, via le logiciel DigiRisk, le Document Unique annuellement et à chaque modification de l’organisation des services. Ces agents préventeurs doivent être mobilisés pour une évaluation des risques liés au Covid-19 dans leur service. Une formation à la prévention du risque Covid-19 devra être programmée dans les plus brefs délais (en distanciel). Un accompagnement étroit des assistants de prévention par la DLMHS est nécessaire. Suggestion : Webinaire INRS - COVID-19 et prévention en entreprise



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(http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=Anim-240) Actualiser les Plans de Prévention

Le plan de prévention est complémentaire du document unique. Il est fondé sur le résultat de l’analyse commun (entreprise extérieur et UR) des risques pouvant résulter de l’interférence entre les activités, les installations, les matériels et définit les mesures de protection à prendre. Les plans de prévention réalisés avant la propagation de l’épidémie Covid-19 et le confinement qui en a résulté, n’ont pas pris en compte le risque biologique lié au Sras-CoV-2. Aussi il convient de revoir les plans de prévention avec les entreprises extérieurs en y intégrant ce risque.

http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=Anim-240



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5. Mesures au niveau des locaux

⮚ Ventilation des locaux

A l’heure actuelle, il n’existe pas de risque établi de contamination par les systèmes de ventilation. Les recommandations de l’HCSP portent sur le fonctionnement correct de la ventilation des pièces et locaux d’établissements recevant du public et sur une sur-ventilation (aération) par ouverture d’ouvrants des pièces à plusieurs moments de la journée, en l’absence de présence humaine. ● Veiller à ce que les orifices d’entrée d’air et les fenêtres des pièces ne soient pas obstrués

● Veiller à ce que les bouches d’extraction dans les pièces de service ne soient pas obstruées

● Vérifier le bon fonctionnement du groupe moto-ventilateur d’extraction de la VMC (test de la feuille de papier)

● Pour les bâtiments non pourvus de systèmes spécifiques de ventilation, il est recommandé de procéder à une aération régulière des pièces par ouverture des fenêtres avec les règles habituelles d’ouverture (10 à 15 min deux fois par jour).

● Les climatiseurs individuels ne ventilent pas le local. Il convient donc d’ouvrir périodiquement les fenêtres.

● Les filtres situés dans les splits doivent être retirés, puis nettoyés périodiquement et réinstallés. Ce nettoyage se fera conformément aux spécifications des fabricants avec au minimum l’utilisation d’un détergent. Changer périodiquement les filtres par des filtres neufs peut aussi contribuer à la qualité de l’air intérieur. La fréquence des nettoyages en cas de suspicion de Covid-19 devra être au minimum hebdomadaire.

● La maintenance globale des unités intérieures (nettoyage, désinfection) doit se faire régulièrement.

⮚ Plan de circulation

Le flux des personnes dans les locaux devra faire l’objet de plan de circulation afin de garantir la distanciation sociale.

⮚ Espaces communs

⬂ Bureaux partagés

Éloigner le plus possible les bureaux les uns des autres et sans vis-à-vis (au moins 1 mètre, soit 2 mètres entre les employés) Un espace libre de 4m2 autour d’une personne est recommandé. Pour cela procéder à un réaménagement du mobilier et à un désencombrement de l’espace autour du poste de travail. La circulation des personnes à l’intérieur du bureau doit respecter la distanciation d’au moins un mètre aux postes de travail. Dans les espaces clos, notamment mal aérés ou insuffisamment ventilés, le port du masque est recommandé. Dans le cas où le réaménagement des postes de travail n’est pas possible pour permettre la distanciation sociale, mettre en place une alternance travail en présentiel/télétravail afin de limiter le nombre de personnes présentes simultanément.



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⬂ Salle de réunion

Éviter les réunions ou regroupements et favoriser les visio-conférences ou conférences téléphoniques. Les réunions devront se limiter à 10 personnes. Les personnes devront respecter la règle de distanciation 1 mètre et dans la mesure du possible un espace libre de 4m2 autour d’une personne. Dans les espaces clos, notamment mal aérés ou insuffisamment ventilés, le port du masque est recommandé. La capacité d’accueil des salles de réunions devra être indiquée à l’entrée.

⬂ Local pour la restauration des personnels

Dans les services où une salle de restauration est mise à disposition du personnel, il convient de : ● Instaurer des prises des repas en horaires décalés pour le personnel ; la capacité d’accueil de la salle de restauration doit être indiquée à l’entrée. ● Identifier les allées de circulation de façon à respecter les mesures de distanciation ; ● Procéder à un réaménagement de l’espace en vue de séparer davantage les tables de prise de

repas (1m) ou les équipements de réchauffage des plats ; ● Rendre obligatoire le nettoyage des mains avec du gel hydro-alcoolique ou de l’eau et du

savon, avant toute entrée dans le local aménagé pour la prise des repas ; ● Procéder à un nettoyage plus régulier ou systématique des équipements de réchauffage des

plats ou des surfaces en contact avec les denrées alimentaires et de toutes les surfaces de façon générale, avec des produits détergents appropriés ;

● Etre particulièrement vigilant aux modalités d’utilisation de la vaisselle ou des ustensiles de cuisine mis à disposition des personnels, en limitant les contacts. S’il n’est pas possible d’en garantir l’hygiène, interdire leur utilisation et demander aux personnels d’apporter leur propre vaisselle ;

● S’assurer de la présence en permanence de solutions lavantes en nombre suffisant dans le local de restauration.

⬂ Accueils ● Limiter le nombre de visiteurs en tenant compte l’espace d’accueil et les 4m2/personne ● Respecter la distance de sécurité entre l’agent d’accueil et le visiteur, organiser des files d’attente avec marquage au sol ● Mettre en place des dispositifs tels que des écrans en plexiglass (hygiaphone) pour limiter le

risque de projection de gouttelettes. Ces dispositifs doivent alors être nettoyés fréquemment en respectant les mêmes procédures de nettoyage que les autres surfaces

● Déterminer les modalités de protection supplémentaire de l’agents d’accueil (masques jetables, gants, visière…)

● A chaque prise de poste faire nettoyer les surfaces qui sont touchées: comptoir, écrans, claviers, téléphones, poignées de portes, trousseaux de clé etc avec des lingettes.

● Dans la mesure du possible, établir un sens de circulation unique des visiteurs (entrée et sortie séparées) afin d’éviter le croisement des personnes

⬂ Ascenseur Afficher la capacité d’accueil maximale des ascenseurs sur les paliers pour respecter la distanciation

physique à l’intérieur de la cabine. Faire nettoyer régulièrement dans la journée les boutons.



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6. Mesures de propreté et équipements d'hygiène et de

sécurité.

a) Mesures de prévention sur l’activité de propreté des locaux

(Sources : Haut Conseil de la Santé Publique, INRS, Fédération des Entreprises de Propreté) L’activité de propreté est indispensable pour garantir un niveau d’hygiène nécessaire pour maintenir les espaces salubres et permettre une poursuite des activités dans des conditions garantissant la santé des usagers. Il est à noter que les mesures barrières doivent impérativement être respectées. La formation et la sensibilisation des agents d’entretien doit être effectuée : technique de nettoyage, procédures correctes de mise en place et retrait des EPI, technique d’utilisation des produits de nettoyage, sensibilisation aux risques chimiques et biologiques, mesures barrières (particulièrement sensibiliser aux gestes à proscrire comme mains gantés au visage).

⮚ Objectifs et recommandations

L’objectif des interventions de mise en propreté est de nettoyer (dépoussiérer, dégraisser) et désinfecter afin d’éliminer le virus en agissant par : ✔ de l’essuyage humide sur les points de contact ; ✔ le lavage des sols à l’aide d’une solution désinfectante selon la norme EN14476.

Pour éviter de remettre le virus en suspension dans l’air il faut éviter : ▪ la pulvérisation de produit directement sur les surfaces (les virus sont de très petites tailles

(inférieure à 1µm) et très légers, ils pourraient alors être déplacés sur une autre surface) ; ▪ l’aspiration des sols, si aucune autre technique n’est possible (autre que l’utilisation d’une

ROTOWACH) et si elle ne peut pas être reportée, il faut la réaliser après une période d’inoccupation des locaux, période la plus longue possible. De nombreuses surfaces peuvent faire l’objet d’un nettoyage : - dans tous les locaux : le sol, les plinthes, les plans de travail, les sièges, les poubelles, les téléphones, les luminaires, les poignées de porte et de fenêtre, les fenêtres, les stores, les interrupteurs, les extincteurs, la signalétiques, les distributeurs de boissons, les rampes, les escaliers, les ascenseurs, ... - dans les bureaux : les armoires, le matériel de bureautique (ordinateur, clavier, photocopieur, ...), les objets de décoration, ... - dans les ateliers et entrepôts : les murs (en cas de projection), les étagères, les équipements, ... - dans les locaux de restauration : les tables, les chaises, les placards, l’électroménager, les éviers, ... - dans les sanitaires : les miroirs, les vasques, la robinetterie, les toilettes, les urinoirs, les brosses et porte-brosses, les douches, ... Les surfaces fréquemment touchées sont les plus susceptibles d’être contaminées.



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Les produits désinfectants à privilégier sont : l’eau de Javel (hypochlorite de sodium), ou autres produits répondants à la norme EN 14476 (virucide). La date d’expiration des produits doit être vérifiée et les directives du fabricant doivent toujours être suivies, en particulier la Fiche de Donnée de Sécurité du produit (FDS). Etre vigilant sur la protection des personnels réalisant l’entretien des locaux. Le port des EPI est obligatoire. Effectuer une ventilation régulière des locaux. Nettoyer et désinfecter les locaux au moins 2 fois par jour.

⮚ Mise en propreté des locaux à la réouverture

Selon le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique) pour les locaux qui étaient partiellement et transitoirement occupés pendant le confinement pour des activités diverses, il est recommandé de réaliser le protocole de nettoyage/désinfection des locaux. Pour les locaux qui étaient complètement fermés pendant le confinement et n’ont pas été fréquentés pendant les 5 jours ouvrés avant la réouverture, la présence du SARS-CoV-2 sur des surfaces sèches est quasi nulle. Il est donc recommandé de réaliser un nettoyage pour une mise en propreté de tous les locaux intérieurs et des espaces extérieurs avec le protocole habituel. Les éventuels réservoirs d’eau naturel (eau de pluie) devront être vidés et asséchés. Autres recommandations : - veiller à bien aérer les locaux (par ouverture en grand de toutes les fenêtres) notamment pendant et après les opérations de nettoyage, et de vérifier le bon fonctionnement des systèmes d’aération et de ventilation, en dehors d’une présence humaine. - procéder aux opérations adaptées d’entretien et de purge du réseau d’eau froide afin d’évacuer le volume qui a stagné dans les canalisations intérieures pendant la durée de la fermeture ; - mettre en œuvre les mesures prévues dans l’arrêté du 1er février 2010 relatif à la surveillance des légionnelles dans les installations de production, de stockage et de distribution d’eau chaude sanitaire, lorsqu’un ERP a fermé ses portes pendant plusieurs semaines.

⮚ Mise en propreté des locaux après la réouverture

- Port obligatoire des EPI : tenue de travail, chaussures de sécurité, gants à usage unique pour les surfaces sèches et humides, masque à usage unique, lunettes ou écran de protection des yeux en cas de projections. En outre, adapter les EPI en fonction des FDS des produits utilisés. - Afin de réduire l’exposition des agents d’entretien à la contamination, il faut aérer les pièces quand c’est possible et privilégier les interventions dans les locaux après une période d’inoccupation (idéal 12 heures).



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- Identifier une poubelle pour les déchets souillés et ne plus transvaser le contenu d’une poubelle d’un contenant à l’autre, mais retirer et évacuer tout sac usagé. Eliminer les déchets potentiellement contaminés via la filière classique (source : supports de communication du gouvernement). - Nettoyer régulièrement le chariot de nettoyage. - Utiliser un produit détergent ou détergent désinfectant à spectre virucide selon norme EN 14476 avec des supports d’essuyage jetables ou réutilisables* humidifiés de la solution (veiller à la compatibilité produit de nettoyage matériau). - Nettoyer et désinfecter régulièrement les surfaces et les objets qui sont fréquemment touchés, si possible deux fois par jour, au minimum une fois par jour. Exemple : poignées de porte, interrupteurs, accoudoirs de chaises, tables, bureaux, plans de travail, mains courantes, les endroits où les salariés/usagers/visiteurs posent leurs mains (contamination croisée) ... - Commencer le nettoyage dans les zones plus propres vers les zones plus sales. Eviter de contaminer une surface déjà décontaminée, travailler du plus loin au plus près ou du haut vers le bas sans repasser sur la surface décontaminée. Ne pas assécher les surfaces traitées après l’essuyage. - Les pièces humides (lavabos, douches, WC, …) sont à faire en dernier. (*) après un lavage en machine à 60°C durant 30 minutes au minimum et veiller à séparer le propre du

sale et à porter les EPI. Une attention particulière sera apportée à l’entretien des sanitaires sans omettre les robinets, chasse d’eau, ... selon les méthodes préconisées et à l’approvisionnement de papier toilette, de savon et d’essuie mains en continu. Vider les poubelles quotidiennement.

⬂ Préconisations de nettoyage/désinfection en cas d’une forte probabilité/avéré qu’un ou plusieurs individus porteurs du Covid-19 aient séjournés sur le site

- Privilégier une intervention 12 heures après l’inoccupation des locaux.



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- Port obligatoire des EPI : tenue de travail, chaussures de sécurité, gants jetables à usage unique (pour les surfaces sèches et humides), blouse ou combinaison à usage unique sur la tenue de base, masque à usage unique, lunette ou écran de protection des yeux en cas de projections. - Entretien des surfaces et des sols -> Privilégier une stratégie de lavage-désinfection humide : Un nettoyage en une seule étape assurant à la fois la détergence et la désinfection avec un détergent désinfectant à spectre virucide selon norme EN 14476.

⬂ Retrait des EPI à usage unique

Les EPI à usage unique sont à jeter dans la poubelle identifiée pour les déchets souillés. Procéder dans l’ordre à la réalisation des étapes suivantes :

a. Retirer la combinaison ou blouse b. Retirer les gants c. Se laver les mains au savon d. Procéder au retrait du masque e. Se laver les mains au savon après avoir jeté le masque.

La zone de retrait des EPI aura été désinfectée au préalable et doit être à proximité d’un lavabo lui aussi désinfecté. Si les gants sont remplacés durant l’intervention, il faut de nouveau se laver les mains au savon à chaque changement.



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Les autres EPI, tenue de travail et chaussures de sécurité, devront être nettoyer, laver et stocker sur site, selon la procédure habituelle. Il n’est pas recommandé de rentrer chez soi avec. Si le site le permet, se doucher et se changer avant de quitter l’établissement. Les vestiaires et douches devront être nettoyés et désinfectés au préalable.

⮚ Mesures pour le nettoyage/désinfection du poste de travail par le personnel Fournir des lingettes jetables désinfectantes ou des lingettes et un produit respectant la norme virucide afin que les surfaces couramment utilisées (claviers, souris, télécommandes, bureaux, ...) puissent être désinfectées avant et après utilisation. Attention : éviter de pulvériser les produits sur les surfaces au risque de créer des aérosols pouvant être inhalé et ainsi irrité les voies respiratoires.

b) Matériel d’hygiène et de protection à prévoir L’UR doit mettre à disposition de son personnel et des usagers les éléments suivants :

⮚ Equipements de Protection Individuelle

✔ 1 kit comprenant : des masques à usage unique (de préférence), des gants à usage unique, du gel hydro-alcoolique, des lingettes nettoyantes, accompagnés des fiches de bonnes pratiques et d’utilisation

✔ une visière, du produit de nettoyage et de désinfection et un chiffon à usage unique, accompagnés de la fiche de bonne pratique et d’utilisation -> pour les postes ayant été définie

⮚ Equipements de Protection Collective

✔ Ecran de protection plexiglas pour bureau et accueil

⮚ Matériel d’hygiène

✔ Produits de nettoyage et de désinfection

✔ Lingettes nettoyantes et désinfectantes

✔ Alcool isopropylique 70° et chiffon microfibre pour le nettoyage des postes informatiques et copieur

✔ Chiffon à usage unique

✔ Savon ✔ Essuie mains à usage unique

✔ Gel hydro-alcoolique

✔ Espace de nettoyage et séchage des visières



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7. Mesures de prévention pour les matériels de travail

mutualisés

⮚ Véhicule de service

● Privilégier le déplacement individuel dans un véhicule personnel. S’assurer que le véhicule de l’agent est assuré pour les déplacements professionnels et prévoir le remboursement des

frais kilométriques. ● Mettre en place les mesures permettant de respecter une distance d’1 mètre entre personnes

: 1 personne par rang maximum et en quinconce si plusieurs rangs

● Si utilisation de véhicule de service, faire désinfecter systématiquement les surfaces à chaque changement d’utilisateur et d’utilisation : volant, levier de vitesse, poignée de coffre, de portes…

● Mettre à disposition un kit de fourniture : lingettes désinfectantes, gel hydro-alcoolique, sac à déchet dans le véhicule.

● Aérer l’habitacle à chaque fois que possible régulièrement.

⮚ Outillage

● Attribuer les outillages de manière individuelle sauf en cas de port systématique de gants de

travail. ● Limiter le prêt de matériel entre opérateurs

● Éviter l’échange de matériel ou, à défaut, désinfecter le matériel entre deux opérateurs le cas échéant.

⮚ Poste informatique/copieur

L’HCSP recommande le nettoyage et la désinfection des surfaces et objets qui sont fréquemment touchés si possible 2 fois par jour, au minimum une fois.

Protocole de désinfection publié par HP; traduit et mis en ligne sur France Num

● Porter des gants jetables en latex non poudré (ou des gants en nitrile si vous êtes sensible au

latex) lors du nettoyage et de la désinfection des surfaces. ● Éteindre l'appareil et débrancher l'alimentation secteur (pour les imprimantes, les appareils

doivent être débranchés de la prise). Retirez les piles ou batteries des périphériques tels que les claviers sans fil. Ne jamais nettoyer un appareil lorsqu'il est sous tension ou branché.

● Déconnecter tous les périphériques externes. ● Humidifier un chiffon en microfibre avec de l'alcool isopropylique à 70%. Ne pas utiliser de

matériaux fibreux, tels que des serviettes en papier ou du papier toilette. Le chiffon doit être humide, mais pas mouillé.

● Ne vaporiser aucun liquide directement sur l’appareil ● Essuyer délicatement le chiffon humide sur les surfaces à nettoyer. Ne pas laisser l'humidité

s'écouler dans des zones telles que les claviers, les panneaux d'affichage ou les ports USB car l'humidité pénétrant à l'intérieur d'un appareil électronique peut l’endommager.



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● Commencer par l'écran ou le panneau de commande du copieur et terminer par les câbles flexibles, tels que les câbles d'alimentation, de clavier et USB.

● Lors du nettoyage d'un écran ou du panneau de commande du copieur, essuyer soigneusement dans une direction, en allant du haut de l'écran vers le bas.

● Assurez-vous que les surfaces ont complètement séché à l'air avant d'allumer l'appareil après le nettoyage. Aucune humidité ne doit être visible sur les surfaces du poste informatique avant sa mise sous tension.

● Après la désinfection, la vitre du copieur doit être nettoyée à nouveau à l'aide d'un nettoyant pour vitres de bureau vaporisé sur un chiffon propre pour éliminer les traînées. Des stries sur la vitre du copieur à partir de la solution de nettoyage recommandée par le CDC peuvent entraîner des défauts de qualité de copie.

● Les gants doivent être jetés après chaque nettoyage. Se laver les mains immédiatement après le retrait des gants.

⮚ Réception colis

Selon une étude citée par l’HCSP, aucune persistance du virus Sras-Cov-2 n’a été détecté sur du carton après 24H alors que le plastique et l’acier sont des surfaces qui offrent une condition de relative stabilité au virus. Cette étude n’apporte pas d’élément sur la transmissibilité du virus aux personnes au contact avec ces surfaces contaminées. Au vu des données disponibles sur la survie des coronavirus dans le milieu extérieur et compte tenu des temps de transport, les conditions ne sont pas favorables à la survie du virus sur les colis ou un objet importé. Les mesures d’hygiène standard (lavage des mains, nettoyage de surfaces) sont efficaces.



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8. Recommandations pour le travail distancié La mise en place du télétravail nécessite en temps normal une préparation et un accompagnement. Le passage instantané à cette modalité de travail n’a pas permis cette préparation. Il convient d’être vigilant sur les risques générés par cette activité : isolement, hyper-connectivité, difficulté de scinder vie professionnelle et vie personnelle, environnement de travail, travail sur écran, management etc. Afin de prévenir les atteintes à la santé liées à ces risques quelques recommandations sont à suivre.

⮚ S’organiser et travailler avec sa famille

● Si on a un(e) conjoint(e): regarder les plannings professionnels de chacun pour voir qui a des

réunions et à quel moment. Si c’est possible, faire en sorte de ne pas avoir des réunions en même temps. Utiliser des écouteurs.

● Si on a des enfants et qu’on est en couple: organiser la gestion des enfants la veille: qui s’occupe des devoirs et des repas. ● Si on est seul(e) avec des enfants: prévenir le responsable hiérarchique que l’on va travailler par tranche horaire. Si c’est possible, organiser les réunions pendant les périodes de sieste

des enfants.

⮚ S’aménager un espace de travail

● S’installer, dans la mesure du possible, dans un espace de travail dédié (au mieux dans une pièce isolée) afin de ne pas être dérangé ;

● Aménager le poste de travail de manière à pouvoir travailler dans de bonnes conditions et de façon à limiter les risques de troubles musculo-squelettiques (dossier INRS : travail sur écran, prévention des risques http://www.inrs.fr/risques/travail-ecran/prevention-risques.html)

⮚ Organiser son travail

● Organiser et planifier son activité la veille pour le lendemain, en faisant des “to do list” par

exemple

● Se fixer des horaires (de début et de fin). Etre souple sur l’organisation des horaires surtout avec les enfants à la maison

● Anticiper et planifier avec son responsable la charge de travail sur la semaine pour organiser les travaux à faire selon les priorités et le temps nécessaire

● Se fixer des échéances raisonnables et compatibles au regard des contraintes familiales. ● Faire des pauses de 5 à 10 minutes toutes les heures si le travail s’effectue en continu sur un

écran. ● Alerter son responsable dès l’apparition de difficultés sur le travail à réaliser. ● Se déconnecter en dehors des horaires de travail.

⮚ Garder le contact

● Maintenir le lien avec les collègues en organisant des réunions téléphoniques ou en

visioconférences.

http://www.inrs.fr/risques/travail-ecran/prevention-risques.html

http://www.inrs.fr/risques/travail-ecran/prevention-risques.html



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● Garder un contact régulier avec son responsable en faisant le point sur le travail en cours, sur les difficultés rencontrées…

prevention covid 19 - univ-reunion.fr

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