unite transmission (partie cours) 1ère ste
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Ministère de l’éducation nationale de formation
professionnelle de l’enseignement supérieur et de la
recherche scientifique
Académie régionale de Souss Massa
Direction provinciale de Tiznit
Lycée Technique I.S.Arrasmouki
UNITE TRANSMISSION (PARTIE COURS)
1ère STE
NOM :...................................................
ANNEE SCOLAIRE :.........................
PROF : Yassine ENSSIMI
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-1 : Généralités sur le dessin
technique
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
Y.ENSSIMI -2019/2020 2
Le dessin technique, manuel ou assisté par ordinateur, est l'outil graphique le plus utilisé par les
techniciens et les ingénieurs pour passer de l'idée à la réalisation d'un objet ou produit. C'est un langage
de communication universel dont les règles précises sont normalisées internationalement.
I. Principaux types de dessins techniques :
1. Dessin d’ensemble :
Il indique comment les pièces sont assemblées et disposées les unes par rapport aux autres, et
représente le mécanisme dans son ensemble.
2. Dessin de définition :
Il représente une pièce et la définit complètement (formes, dimensions). Il comporte toutes les
indications nécessaires et utiles pour la fabrication de la pièce.
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technique
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3. Dessin en vue éclatée :
II. Vocabulaire et définitions:
1. Format :
Un dessin technique peut être représenté sur des feuilles de dimensions normalisées appelées :
formats. La série A (A0, A1, A2, A3, A4) normalisée est universellement utilisée. Le format A0 (1189 x
841) est le format de base; Un format directement inférieur s’obtient en divisant la longueur par 2.
2. cadre et repère d’orientation :
Le cadre : Il délimite la surface de travail sur le format. Il
se situe à 10 mm du bord de la feuille pour les formats
courants (A4, A3, A2) et à 20 mm pour les autres formats.
Le repère d’orientation : Il permet d’orienter le dessin. Il
doit toujours être dirigé vers soi.
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technique
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3. Echelle :
Lorsque les objets sont grands (immeubles, automobiles, etc.) ou petites (montres, circuit
électronique, etc.), il est nécessaire de faire des réductions ou des agrandissements pour représenter ces
objets. L’échelle d’un dessin est donc le rapport entre les dimensions dessinées et les dimensions réelles
de l’objet.
4. Cartouche :
Le cartouche est un tableau situé au bas du format et comportant les informations suivantes : le titre
du dessin, l’échelle du dessin, l’identité du dessinateur (nom, prénom, classe), la date, le format, le nom
de l’établissement, le symbole de disposition des vues. Exemple de cartouche :
Le symbole de disposition des vues montre la disposition des vues par rapport au dessinateur :
5. Nomenclature :
C’est la liste complète des pièces qui constituent un ensemble dessiné. Elle est liée au dessin par les
repères des pièces (1, 2, 3, etc.). La nomenclature est composée de 5 colonnes :
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technique
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6. Ecriture :
Sur un dessin technique, on utilise une écriture normalisée. Dans une écriture les caractères doivent
avoir la même hauteur et le même espace entre eux. On trouve 2 types d'écriture : droite et penchée
(inclinée). Par exemple :
Ecriture droite: Rondelle.
Ecriture penchée : Rondelle.
Remarque: En dessin manuel, les écritures sont réalisées à l’aide d’un trace lettre :
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7. Les traits :
Plusieurs types de traits sont employés en dessin technique. Un trait est caractérisé par :
Sa nature : continu ou interrompu ou mixte;
Son épaisseur: fort ou fin.
Tableau des différents types de trait:
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-2 : Tracés géométriques et
intersections
Unité : Transmission
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Un objet est un ensemble de points, droites, surfaces et volumes. Pour dessiner un objet, il faut donc
lier ces éléments entre eux et utiliser la géométrie descriptive pour s’approcher de l’image réelle de
l’objet.
I. Tracés géométriques :
1. Construction d’un angle droit :
Tracer un segment [MN];
Placer la pointe du compas sur le point N et tracer un
arc de cercle C (N, R);
Placer la pointe du compas sur le point M et tracer un
arc de cercle C' (M, R) qui coupe C en K et en L;
Relier les intersections K et L des deux cercles C et
C’.
2. Tangentes :
La tangente en un point M du cercle est la
perpendiculaire au rayon R en ce point.
3. Raccordement entre 2 circonférences :
Soit les cercles C1 (O1, R1), C2 (O2, R2) et R le rayon de raccordement.
Tracer le cercle (O1, R+R1);
Tracer le cercle (O2, R+R2);
L'intersection des deux cercles donne K et L;
Tracer les arcs de raccordement (K, R) et (L, R).
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intersections
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4. Polygone régulier :
Un polygone régulier est un polygone ayant les côtés et les angles égaux.
Exemple : Construction d'un hexagone:
La construction d'un hexagone se fait simplement à l'aide de trois cercles de même rayon R = côté du
hexagone.
Tracer un cercle C1 de centre O et de rayon R;
Tracer un diamètre quelconque, l’intersection avec le cercle C1est D et D’;
Tracer un demi cercle C2 de diamètre 2R et de centre D, l’intersection avec le cercle C1 est D2 et D3;
Tracer un demi cercle C3 de diamètre 2R et de centre D’, l’intersection avec le cercle C1 est D1 et D4;
D’, D1, D2, D3, D4, D doit former un hexagone régulier.
II. Les intersections :
1. Intersection cylindre-plan :
Déterminer les points extrêmes (1-2-3-4)
Sur la vue de gauche, choisir un point m;
Rappeler le point m sur le plan, sur la vue de face.
Rappeler le point m de la vue de face et de la vue de gauche, sur la vue de dessus.
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intersections
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2. Intersection cône-plan :
L’intersection est une ellipse, on utilise la méthode de 4 point pour la dessiner;
Sur la vue de face, déterminer les extrêmes (1, 2,3, 4);
Rappeler ces points sur la vue de dessus.
Rappeler ces points, sur la vue de gauche;
Sur la vue de dessus, rappeler ces points de la vue de gauche par la ligne à 45°;
l’ellipse est obtenue sur la vue de gauche et de dessus.
3. Intersection cylindre-cylindre :
a. Même diamètres : Les cylindres bleu et orange ont le même
diamètre. Tracer les diagonales ou les moitiés
de diagonales en trait continu fort.
b. Diamètres différents :
Diviser la section droite, du cylindre au plus petit diamètre, en parties égales (repérer).
Faire passer les plans sécants par ces points : ces plans sont frontaux. Ils déterminent des génératrices
dans le second cylindre.
L'intersection de ces génératrices, avec les génératrices correspondantes du premier cylindre, détermine
la courbe d'intersection.
L'intersection est obtenue enjoignant tous les points.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-3 : Représentation géométriques des
pièces
Unité : Transmission
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Pour être utilisable, l’image d’un objet doit être représentée fidèlement. L’image ne doit pas être
déformée. L’antenne parabolique ci-contre doit être présentée sous forme de plusieurs vues, afin de
donner une idée détaillée sur le fonctionnement dans différentes positions.
I. Perspective cavalière :
1. But :
La perspective cavalière permet de donner en une seule vue une idée
globale des formes de l’objet à représenter. Par exemple, l’image ci-
contre représente en perspective cavalière la pièce serre-bras du
positionneur.
2. Définition :
La perspective cavalière est une projection oblique parallèle à une
direction donnée, sur un plan parallèle à la face principale de l’objet à
représenter.
3. Tracé pratique :
La face principale se projette en vraie grandeur. Les arêtes perpendiculaires au plan de projection se
projettent suivant des droites obliques parallèles appelées "fuyantes" et dont les dimensions sont
obtenues en multipliant les longueurs réelles par un même coefficient de réduction k. L’inclinaison des
fuyantes (angle de fuite α) et le coefficient de réduction sont normalisés, soit :α= 45°; k = 0,5.
Orientations possibles :
II. Projections et vues : Pour mieux décrire la géométrie d’un objet, on est ramené de passer d’une représentation en
perspective à une représentation en vues. Cette projection nécessite la présence de trois éléments:
l’observateur, l’objet et le plan de projection (dessin).
1. Définition :
C’est la projection orthogonale sur les plans de projection d’un objet dont la face principale est
parallèle au plan de projection. Les lignes de projection sont parallèles entre elles et perpendiculaire au
plan de projection. Il existe principalement 2 types de projection :
Projection européenne ;
Projection américaine.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-3 : Représentation géométriques des
pièces
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2. Projection Européenne:
a. Principe: On imagine la pièce à l’intérieur d’un cube et on projette l’objet sur les six faces :
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pièces
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b. Disposition des vues : On développe le cube de projection et on obtient six vues géométrales sur le même plan :
Remarques :
Les vues sont nommées selon la position de l’observateur par rapport à la vue principale.
Il y a correspondance (alignements) entre les vues :
o Correspondance horizontale.
o Correspondance verticale.
o Correspondance en équerre.
III. Coupes simples –Hachures :
1. Rôle:
Les coupes simples
permettent de voir l’intérieur
d’une pièce rendant plus lisible
les dessins, (moins de traits
interrompus).
2. Les hachures:
Sur les dessins d'ensemble
on utilise quelque fois des
hachures correspondant aux
grands types de matières
employés pour la fabrication
des pièces. Ces hachures
facilitent la lecture des dessins.
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pièces
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a. Type de hachures:
1. Le cuivre et ses alliages;
2. Les alliages légers (alliage d’aluminium);
3. Les isolants (matières plastiques);
4. Hachures ordinaires: tous matières et alliages ;
b. Règles:
Pour connaître la matière exacte employée, il faut regarder la nomenclature;
Pour une pièce très fine, les hachures sont remplacées par un noircissement de section coupée.
Les hachures ne coupent jamais les traits forts;
Les hachures ne s’arrêtent jamais sur un trait interrompu.
Tracer des hachures en trait continu fin inclinés à 45°ou 30°ou 60° et espacées de 3mm;
3. Coupes particulières :
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pièces
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IV. Section :
1. Définition:
Une section représente juste la surface coupée par le plan de coupe,
alors qu'une coupe représente la projection d'un volume.
2. Représentation :
3. Application :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-4 : Exécution graphique de la
cotation
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I. Rôles : 1. Permet d'avoir les dimensions de la pièce sans avoir à mesurer ce qui manquerait de précision;
2. Permet à l'ouvrier qui réalise la pièce de ne pas se soucier de l'échelle du dessin ; on doit toujours
mettre les côtes réelles sur un dessin;
3. Permet d'indiquer d'autres renseignements que les dimensions: les tolérances, les formes des
surfaces, la position des surfaces, etc. ;
4. Permet de ne pas se soucier de l'unité car les dimensions sont toujours en mm. On ne met pas
l’unité ;
5. Permet de ne pas refaire le dessin si une dimension est changée.
II. Exécution graphique de la cotation :
1. La cote :
La plupart des dimensions (longueurs, largeurs, hauteurs, angles, etc.) sont sous forme de côtes. Une
cote se compose des quatre éléments principaux suivants:
Une ligne de côte, en trait fin;
Deux lignes de rappel, d’attache ou d’extension, en trait continu fin. Un trait d’axe, ou mixte
fin peut aussi être utilisé;
Deux flèches précisant les limites de la ligne de côte;
Un texte (dimension chiffrée de la côte plus tolérance éventuelle).
Si la ligne de côte est horizontale, écrire le texte au milieu et au-dessus de la ligne;
Si la ligne de côte est verticale, écrire le texte au milieu à gauche de la ligne et de bas en haut.
2. Erreurs à ne pas commettre ou règles à respecter :
a. Pas de cote dans la vue;
b. Pas de cote sur des pointillés ;
c. Pas de ligne de côte coupée ;
d. Pas de côte surabondante (en trop);
e. Pas de place, utiliser des lignes de repères ;
f. Flèches opposées remplacées par un point ;
g. Côte extérieure flèche extérieure ;
h. Cote à 6mm de la vue.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-4 : Exécution graphique de la
cotation
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3. Cotation des angles :
4. Cotation des pièces symétriques et diamètres :
Pour les cotes ne pouvant avoir qu’une ligne d’attache, prolonger la ligne de cote de 5 mm au-delà de
l’axe de symétrie
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-5 : Représentation volumique
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La conception Assistée par Ordinateur (CAO) est un ensemble d’outils et techniques utilisés dans une
ou plusieurs phases du développement d’un produit en utilisant l'ordinateur. Ces outils logiciels,
permettent par exemple de créer des pièces mécaniques, d'en préparer la fabrication, de les assembler et
de simuler leur comportement ou leur fonctionnement.
I. Modeleur volumique : Un modeleur volumique est un logiciel de conception mécanique 3D qui permet de créer :
Des pièces;
Des assemblages;
Des mises en plan d'une pièce ou d'un assemblage.
Une pièce dans un modeleur 3D est constituée d’un volume de base sur lequel est réalisé des
fonctions technologiques dont certaines nécessitent une esquisse.
1. Esquisse :
Une esquisse est une figure cotée tracée sur l'un des plans initiaux ou sur une surface plane de la
pièce. Elle est toujours associée à une fonction technologique.
2. Fonction technologique :
Une fonction technologique permet d'ajouter ou enlever de la matière à une pièce. On trouve des
fonctions technologiques qui nécessitent des esquisses, d'autres s'appuient simplement sur les arêtes et
les surfaces de la pièce. Certaines créent automatiquement leurs esquisses.
3. Arbre de construction :
L’arbre de construction représente l’enchaînement des fonctions technologiques appliquées à la
pièce.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-5 : Représentation volumique
Unité : Transmission
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II. Création des volumes élémentaires :
III. Création d’une pièce simple : Toute pièce est décomposable en un ou plusieurs volumes élémentaires. Pour créer une pièce dans un
modeleur volumique on crée un volume de base et par la suite on ajoute et/ou on retranche des volumes
élémentaires jusqu'à l’obtention de la pièce voulue. L'ajout des volumes est traduit par des fonctions
d'ajout de matière : bossage, symétrie, etc. Le retranchement d'un volume se traduit par des fonctions
d'enlèvement de matière : enlèvement de matière par extrusion, chanfrein, perçage, etc.
Exemple 1 :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-5 : Représentation volumique
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IV. Création d’un assemblage simple : Un assemblage constitué de plusieurs pièces peut être créé à partir de modèles pièces standard ou
crées déjà par l’utilisateur. On importe dans ce modèle chaque pièce du mécanisme ou un sous ensemble
du mécanisme, puis on applique entre les surfaces des différentes pièces des contraintes géométriques
(coïncidence, tangence, etc.). Les pièces se positionnent les unes par rapport aux autres d'une façon
automatique.
Exemple 1 (suite)
Exemple 2 :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-6 : Tolérances et ajustements
Unité : Transmission
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Compte tenu du processus de fabrication choisi et des machines utilisées, une côte réelle mesurant
l’une des dimensions d’un objet ne peut être exactement la même que celle (nominale) indiquée sur le
dessin correspondant. Une côte imposée sera plus facile à réaliser si elle peut varier entre deux valeurs
limites (tolérances). Une tolérance permet au fabricant de réaliser une côte approximative. La côte
parfaite conduisant à un long temps de fabrication, donc un prix de revient élevé.
I. Tolérances dimensionnelles:
1. Tolérances chiffrées :
Ce sont les tolérances les plus utilisées ; elles sont utilisées pour les surfaces de précision moyenne et
elles sont en dixième de mm. Par exemple :
2. Tolérances normalisées :
Elles sont utilisées lorsque 2 pièces doivent s'emboîter parfaitement ; on dit que les 2 pièces sont
ajustées. Elles sont utilisées pour les surfaces de grande précision et les tolérances sont en micromètre,
soit 0,001mm (μm).
3. Formules de calcul :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-6 : Tolérances et ajustements
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II. Les ajustements : Ajuster 2 pièces c'est emboîter parfaitement ces 2 pièces avec du jeu ou du serrage suivant le
fonctionnement désiré.
1. Ajustements normalisés-système ISO
2. Calcul du jeu : (méthode des écarts)
3. Types d’ajustements :
III. Tolérances géométriques et états de surface :
1. Tolérances géométriques :
Elles Indiquent au fabricant les tolérances de forme des surfaces et de positions de ces surfaces entre
elles afin d'obtenir un fonctionnement correct de la pièce.
a. Représentation :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-6 : Tolérances et ajustements
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b. Différents symboles :
1. Etat de surface ou rugosité :
Sert à indiquer au fabricant la tolérance des défauts inférieurs à 1/100mm et la machine à mettre en
œuvre pour obtenir la surface.
Exemples de
symboles graphiques
Interprétation de l'indication
L'état de surface est le même pour toutes les surfaces
de la pièce.
Ra 3,2
L'état de surface Ra de limite supérieure 3,2μm doit obligatoirement
être obtenu par usinage. Ra3,2
=
Ra1,6 Ra6,3
L'écart moyen arithmétique du profil Ra doit être compris entre une limite
Supérieure de 6,3μm et une limite inférieure de 1,6μm.
Ra3,2
=
chromé
Ra0,1
Etat de surface obtenu sans usinage.
Limite supérieur de rugosité Ra0,1μm. Ra3,2
Traitement chromage. =
Spécifications valables pour toutes les surfaces.
fraisé Ra0,4
Etat de surface obtenu par fraisage.
Limite supérieure de rugosité Ra 0,4μm.
0,5
Surépaisseur d'usinage 0,5 mm
Surface à usiner par enlèvement de matière, sans
spécification d'exigence pour l'état de surface.
Surface où l'enlèvement de matière est interdit,
sans spécification d'exigence pour l'état de surface.
L'état de surface est le même pour toutes les
surfaces de la pièce.
Surface avec spécifications d'exigence
complémentaires Pour l'état de surface.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-7 : Cotation fonctionnelle
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
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Les mécanismes sont constitués de sous-ensembles de pièces assemblés, ayant des tolérances, qui
font varier les jeux nécessaires à l’assemblage et au fonctionnement. La cotation fonctionnelle permet à
partir des chaînes de côtes de prévoir les liens qui existent entre jeux et dimensions tolérancées.
1. Cote condition :
Exemple : allumette dans sa boite
Condition : pour que l’allumette puisse être placée dans la boîte, il faut qu’il y ait un jeu entre
l’allumette et la boîte.
La condition est représentée sur le dessin par un vecteur à double trait, orienté. Ce vecteur à double
trait est appelé : « cote condition ». Conventionnellement, l’orientation adoptée pour les cotes-
conditions (C.C) est la suivante :
2. Surfaces terminales :
Les surfaces terminales sont les surfaces perpendiculaires (1) à la cote-condition et qui limitent celle-ci.
Exemple: l'allumette dans sa boîte
3. Surfaces de liaison :
Pour assurer une condition (par exemple la condition « a »)
Les surfaces de liaison (SL) sont les surfaces de contact entre les pièces, perpendiculaires à la
direction de la cote-condition (C.C.). Traduisez : SL/┴/CC
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-7 : Cotation fonctionnelle
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
Y.ENSSIMI -2019/2020 24
4. Etablissement d’une chaine de cote :
Partir de l'origine (point) de la C.C. Cette origine touche une pièce : coter cette pièce jusqu'à
la surface de liaison (SL) en contact avec une autre pièce.
Coter cette autre pièce... ainsi de suite jusqu'à ce que l'extrémité de la dernière cote touche la
surface terminale en contact avec l'extrémité (flèche) de la cote-condition.
Repérer les cotes au fur et à mesure: (a1 pour la pièce1, a2 pour la pièce 2, etc...).
5. Exemples d’application :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-8 : sciences des matériaux
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
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Les matériaux jouent un rôle capital sur le plan technologique. La réussite technologique et le succès
commercial d'un produit fabriqué dépendent en grande partie du ou des matériaux choisis.
I. Principales familles des matériaux :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-8 : sciences des matériaux
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
Y.ENSSIMI -2019/2020 26
II. Elaboration des matériaux métalliques :
1. Elaboration de la fonte :
Matières premières : Minerais de fer :
Le coke métallurgique :
Principe :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-8 : sciences des matériaux
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
Y.ENSSIMI -2019/2020 27
2. Elaboration de l’acier :
L’acier s'élabore actuellement de deux manières :
Soit en …………………. à partir de la fonte liquide
Soit au ………………….. à partir de ferrailles).
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-8 : sciences des matériaux
Unité : Transmission
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III. Propriétés des matériaux : LA MALLEABILITE
La malléabilité est la propriété possédée par certains métaux de pouvoir être
……………………………………………………., à ………… ou à ……………, sans criques
ni gerçure. Cette opération mécanique s'exécute soit manuellement au marteau, soit mécaniquement
dans les laminoirs.
Exemple: Le plomb se lamine à froid et l'acier à chaud.
LA FUSIBILITE:
La fusibilité est la propriété que possèdent certains corps de passer de ……………………………
………………………………………………………………………………………………………
La température à laquelle se produit ce phénomène se nomme: point de fusion.
LA CONDUCTIBILITE:
C'est la propriété que possèdent certains métaux de se laisser ………………………………………..
dans leur masse par ………………………………………………………………………………..
LA DUCTILITE:
La ductilité est la quantité que possèdent certains métaux de pouvoir être ……………………………
……………………………………………………………………………. L'opération mécanique qui
permet d'obtenir ces produits s'appelle le tréfilage est pratiqué dans des filières.
Exemple: L'or, l'argent, le cuivre et l'aluminium sont par ordre décroissant très ductiles.
L'ELASTICITE: L'élasticité est la propriété que possèdent certains métaux de reprendre leur …………………… …,
leur …………………. ou leur …………………………… après avoir été ………………... Pour
certains métaux, cette propriété est l'aboutissement de traitements mécanique ou thermique
particuliers.
LA COULABILITE: On appelle la coulabilité la propriété possédée par plusieurs métaux …………………………………
…….……………………………………………………………C'est en quelque sorte la fluidité des
métaux fondus.
LA SOUDABILITE: La soudabilité est l'aptitude que possèdent certains métaux …………………………………………
…………….……………………………… lorsqu'ils sont à haute …………………………….et ceci
sans le secours d'un métal de liaison. Exemple: le fer à l'état pâteux est très soudable.
L'HOMOGENEITE: L'homogénéité est caractérisée dans la masse d'un corps par une répartition très
régulière des éléments la constituant: c'est la qualité première d'un alliage. La propriété opposée est
l'hétérogénéité.
L'INOXYDABILITE: Propriété des matériaux d'être …………………………………………… ……………… … …
………… ………….…………… (Cas particulier de l'oxygène par exemple, ou de certains milieux
salins ou corrosifs).
L'USINABILITE: Propriété directement liée au travail de coupe par ………………………………………………..........
LA DILATABILITE: - Sous l'action de la chaleur, le volume des pièces augmente.
- Sous l'action du froid, le volume des pièces diminue.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-8 : sciences des matériaux
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
Y.ENSSIMI -2019/2020 29
IV. Désignation des métaux :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-8 : sciences des matériaux
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
Y.ENSSIMI -2019/2020 30
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-9 : mise en œuvre des matériaux
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
Y.ENSSIMI -2019/2020 31
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-9 : mise en œuvre des matériaux
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
Y.ENSSIMI -2019/2020 32
I. obtention des pièces par moulage :
Le moulage est un procédé qui consiste à réaliser une pièce en coulant
du métal en fusion (fluide) dans un moule présentant l’empreinte (modèle)
de la pièce à obtenir. Il existe plusieurs procédés de moulage parmi
lesquels, on décrit le moulage en sable :
II. Obtention des pièces par déformation : Le formage est un procédé d'obtention de pièce, plus ou moins complexe, par des actions mécaniques
appliquées à la matière. Les procédés de formage sont relativement nombreux et ils se différencient par
le type d'action mécanique.
1. Estampage- matriçage:
Le matriçage est un procédé qui consiste à élaborer une pièce en obligeant, par choc ou par pression,
un lopin de matière chauffé à remplir une empreinte correspondant à la forme de la pièce. L'ensemble
métallique dans lequel est gravée l'empreinte s'appelle une matrice.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-9 : mise en œuvre des matériaux
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
Y.ENSSIMI -2019/2020 33
2. Emboutissage:
L'emboutissage consiste à faire subir une déformation permanente, par des moyens généralement
mécaniques, à une feuille de métal, pour obtenir une pièce de surface non développable (pièce creuse).
III. Obtention des pièces par usinage : L'usinage consiste à améliorer formes, dimension et état de surfaces d'une pièce par enlèvement de
matière (coupeau).
1. Fraisage:
Le fraisage, regroupe les opérations d'usinage pouvant être
effectuées sur une fraiseuse (figure ci-contre). Ces opérations
aboutissent à l'obtention d'une géométrie quelconque, généralement
une forme prismatique. Pour ce faire :
L’outil a une forme convenable; on lui donne un
mouvement de rotation, appelé "mouvement de coupe" ;
On le fait pénétrer dans la pièce à usiner ;
On produit un déplacement relatif de la pièce par rapport à l’outil
appelé "mouvement d’avance".
En principe dans le procédé du fraisage, c'est l'outil qui tourne, la
pièce restant fixe dans le porte pièce.
2. Tournage :
Le tournage, comme son nom l'indique, concerne un mouvement de rotation. Le tournage consiste
donc à faire tourner la pièce à usiner autour d'un axe, qui est celui de la broche de la machine. Le moyen
de préhension peut être un mandrin ou tout autre système de serrage. La machine utilisée est nommée
"tour". Elle permet de réaliser des formes de révolution tel que cylindres, cônes (intérieure ou extérieur)
tores et autres formes de révolution complexes. Pour ce faire, il faut :
Donner à la pièce un mouvement de rotation (mouvement de coupe) ;
Donner à l’outil un mouvement de pénétration et un mouvement d’avance.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-10 : fonction liaisons –étude des
liaisons élémentaires
Unité : Transmission
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I. Notion de fonctions mécaniques :
1. Fonction globale du mécanisme :
Tout système est réalisé pour remplir une fonction bien définie, appelée fonction globale.
2. Fonctions techniques élémentaires :
Chaque élément d'un mécanisme possède l'une des fonctions techniques élémentaire suivantes :
Fonction liaison: lier ou participer à la liaison d'autres éléments entre eux ;
Fonction lubrification: protéger les éléments du mécanisme ou faciliter leurs mouvements ;
Fonction étanchéité: empêcher la communication entre deux milieux différents.
II. Fonction liaisons –liaisons élémentaires :
1. Mouvement :
Pour définir le mouvement d’une pièce, il faut spécifier une référence par rapport à laquelle ce
mouvement se fait ; donc la notion de mouvement est relative. Dans un mécanisme une pièce peut être
fixe ou mobile par rapport à une autre pièce.
En mécanique les deux mouvements élémentaires rencontrés sont :
Translation
Exemples : mouvement de la porte d’un lecteur CD
Rotation
Exemples : mouvement de roue d’une bicyclette
2. Hypothèses :
• Les pièces sont supposées indéformables.
Contre-exemple : Ressorts.
• Les formes sont supposées géométriquement parfaites.
Exemple : Une pièce cylindrique est supposée sans défauts, parfaitement et mathématiquement cylindrique.
3. Liaison mécanique :
On dit que deux pièces sont en liaison si elles sont en contact par l’intermédiaire de surface(s) ou de
point(s). Ces surfaces sont appelées surfaces fonctionnelles qui sont de deux types : surfaces de mise en
position (MIP) et surfaces de maintien en position (MAP).
a. Nature des contacts :
Contact ponctuel : La zone de contact est réduite à un point
Contact linéique : La zone de contact est réduite à une ligne, pas forcément droite.
Contact surfacique : La zone de contact est une surface (plan, cylindre, sphère, etc.)
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liaisons élémentaires
Unité : Transmission
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b. Degré de liberté :
Une translation peut être définie à l’aide de trois translations élémentaires.
Une rotation peut être définie à l’aide de trois rotations élémentaires.
Il existe donc 6 mouvements élémentaires permettant de définir n’importe quelle combinaison de
translation et de rotation.
c. Définitions : • Le nombre de mouvements autorisés par une liaison est appelée degré de liberté et dépend de la nature et
du nombre de surfaces en contact.
• Le nombre de mouvements non autorisés par une liaison est appelé degré de liaison.
• Dans une liaison on a toujours la relation :
Les degrés de liberté + Les degrés de liaison = 6
Autrement dit : Les mouvements possibles + Les mouvements impossibles = 6
d. Liaisons élémentaires : Une liaison élémentaire entre deux solides S1 et S2, est construite par contact d’une surface géométrique
élémentaire de S1 et une surface géométrique élémentaire de S2. Une surface géométrique élémentaire peut être
plane, cylindrique ou sphérique.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-10 : fonction liaisons –étude des
liaisons élémentaires
Unité : Transmission
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Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-10 : fonction liaisons –étude des
liaisons élémentaires
Unité : Transmission
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III. Schématisation : Un schéma est une représentation simplifiée d’un ensemble d’éléments organisés en classe
d’équivalence qui n’ont aucun mouvement les uns par rapport aux autres.
1. Schéma technologique ou schéma d'assemblage
Ce schéma permet de mieux comprendre comment sont assemblées les pièces d'un mécanisme. Les
classes d'équivalence sont celles liées aux mouvements lors de l'assemblage étudié.
2. Schéma architectural :
Il met en évidence la position relative des différentes liaisons élémentaires entre les ensembles
cinématiquement liés d’un mécanisme.
3. Schéma cinématique :
Un schéma cinématique est basé sur la représentation normalisée des liaisons usuelles. Il met en
évidence les mouvements possibles entres les classes d'équivalence.
C'est le schéma le plus important, celui qui sera joint à toute explication de fonctionnement un peu
complexe. Pour l'établir on suit les étapes suivantes :
Quelle (s) phase (s) du fonctionnement?
Quelle(s) classe(s) d’équivalence?
Quelle(s) surface(s)de contact?
Quel(s) mouvement(s) donc quelle liaison?
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-11 : liaison encastrement
Unité : Transmission
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I. Mise en situation : Une liaison encastrement est une liaison complète qui consiste à immobiliser deux pièces (ou
plusieurs) une par rapport à l’autre.
II. Fonctions assurées pour réaliser une liaison encastrement : Pour réaliser une liaison encastrement entre deux pièces d'un mécanisme, la solution constructive
choisie doit assurer en phase «utilisation» les fonctions suivantes :
- Positionner et maintenir de façon stable les deux pièces entre elles ;
- Transmettre les actions mécaniques ;
- Résister au milieu environnant.
III. Liaison encastrement indémontable : Le démontage est impossible sans détérioration des pièces, mais son coût est souvent moins élevé.
1. Assemblage par ajustement serré :
Le contenu (arbre, porte …) et le contenant (alésage, cadre …) ont une dimension nominale
identique et l’ajustement est serré.
Une liaison effectuée avec un ajustement serré est considérée obtenue par adhérence directe.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-11 : liaison encastrement
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a. Emmanchement serré :
b. Frettage :
2. Rivetage :
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3. Soudage :
4. Collage :
5. Sertissage et agrafage :
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IV. Liaison encastrement démontable :
1. Assemblage par obstacle :
MIP : Surfaces de contact : Planes.
MAP : Vis (3).
MIP : Surfaces de contact :
Cylindrique, plane (épaulement et
clavette + rainure);
MAP : Anneau élastique.
MIP : Surfaces de contact :
Cylindrique.
MAP : Goupille élastique.
MIP : Surfaces de contact :
Cylindrique, plane (épaulement et
canne-ures + rainures);
MAP : Anneau élastique.
MIP : Surfaces de contact : conique,
plane (clavette(4) + rainure);
MAP : Rondelle (2) et écrou (1) .
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2. Assemblage par adhérence :
Par coincement
MIP : surfaces de
contact :
coniques.
MAP: adhérence
Par pincement
MIP : Surfaces de
contact:
cylindrique
MAP: l’adhérence.
3. Assemblage par éléments filetés :
L’assemblage est considéré obtenu par adhérence indirecte.
Vis d’assemblage (fig. 1): la pièce (3) seule possède un trou taraudé recevant la partie filetée de la
vis.les autres pièces possèdent un trou lisse.
Boulon (vis + écrou° (fig. 2): les pièces à assembler possèdent un trou lisse.
Goujon (fig. 3): il est composé d’une tige, filetée à ses 2 extrémités séparées par une partie lisse. Le
goujon (1) est implanté dans la pièce (5) possédant un trou taraudé ; l’effort de serrage axial
nécessaire au maintien en position (MAP) est réalisé par l’écrou (2).
Vis de pression (fig. 4): l’effort de serrage nécessaire au maintien en position est exercé par
l’extrémité de la vis.
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V. Eléments de construction d’une liaison encastrement :
1. Vis d’assemblage :
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2. Les vis de pression :
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3. Les écrous :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-11 : liaison encastrement
Unité : Transmission
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4. Les rondelles :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-11 : liaison encastrement
Unité : Transmission
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5. Les boulons
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-11 : liaison encastrement
Unité : Transmission
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6. Les goujons :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-12 : Notions sur le filetage
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
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I. Représentation normalisée des filetages :
II. Représentation normalisée du taraudage :
III. Assemblage des pièces filetées :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-13 : guidage en rotation
Unité : Transmission
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Le guidage en rotation consiste à réaliser une liaison pivot entre un arbre et un alésage (moyeu).
Les formes de surface de guidage en rotation doivent être en général des formes de révolution, tel que :
Cylindrique, conique, sphérique…
I. Guidage en rotation par contact direct : Le guidage en rotation par contact direct peut être obtenu à partir du contact entre des surfaces de
révolutions et de deux arrêts qui suppriment le degré de liberté en translation suivant l’axe de rotation.
Il existe deux distributions principales de la géométrie du contact : l’une dite en porte à faux et
l’autre appelée chape.
Coût peu élevé, faibles vitesses, des efforts transmissibles modérés, un échauffement important se
produirait.
II. Guidage en rotation par contact indirect : Afin de supprimer les inconvénients du guidage direct, Le principe du guidage par contact direct est
amélioré en interposant des bagues de frottement qui vont :
Diminuer le coefficient de frottement ;
Augmenter la durée de vie de l’arbre et du logement ;
Diminuer le bruit ;
Reporter l’usure sur les bagues
1. Par coussinets :
Le guidage consiste à interposer un coussinet ayant de bonnes caractéristiques de
frottement et/ou de résistance entre l'arbre et l'alésage.
Economiques, souvent utilisés, les coussinets sont des bagues cylindriques, de forme tubulaire, avec
ou sans collerette, interposés entre un arbre et son logement pour faciliter le
mouvement de rotation en limitant les pertes par frottement.
Montage des coussinets :
- Le coussinet est monté serré dans l'alésage et glissant sur l'arbre.
- Lorsque l'effort à transmettre n'est par purement radial, il est conseillé d'utiliser un coussinet à
collerette.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-13 : guidage en rotation
Unité : Transmission
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Avantages et limites d'utilisation des coussinets :
- Avantages :
o Réduction du coefficient de frottement et fonctionnement souvent sans lubrification
o Fonctionnement silencieux
o Augmentation de la durée de vie des pièces
o Encombrement radial réduit
- Limites d'utilisation :
o Coût réduit
o Encombrement en longueur
o Sensibilité aux défauts d'alignement
o Capacité de charge inversement proportionnelle à la vitesse
Afin de diminuer la perte de puissance par frottement, donc un rendement du guidage en rotation
meilleur. Une solution consiste à remplacer le frottement par glissement de l’élément roulant.
2. Le guidage en rotation par élément roulant :
Principe :
Le guidage en rotation, par élément roulant, consiste à placer des éléments de roulement (billes,
rouleaux ou aiguilles) entre deux bagues. L’une (la bague intérieure) est ajustée sur l’arbre, l’autre (la
bague extérieure) est ajustée sur l’alésage.
Composition d’un roulement :
Types de charges supportées par les roulements :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-13 : guidage en rotation
Unité : Transmission
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Type de roulement Représentation
Aptitude à la
charge Aptitude à la vitesse
Remarques Utilisations
Normale Conventionnelle Radiale Axiale
Roulement à billes
à contact radial
+++ ++ +++
Le plus utilisé.
Très économique. Existe en
plusieurs variantes
(Etanche, avec rainure et
segment d’arrêt …)
Roulement à une ou deux
rangées de billes à contact oblique
+++ +++ ++
Les roulements à une
rangée de billes doivent
être montés par paire. Avec
une rangée de billes, la
charge ne peut être
appliquée que d’un côté.
Roulement à deux rangées
de billes à rotule
+++ + ++
Il se monte par paire. Il est
utilisé lorsque l’alignement
des paliers est difficile ou
dans le cas d’arbre de
grande longueur pouvant
fléchir sensiblement.
Roulement à rouleaux
cylindriques
++++ 0 +++
Il supporte des grandes
charges radiales. Les
bagues sont séparables,
facilitant le montage.
Roulement à rouleaux coniques
++++ +++ ++
Il se monte par paire et en
opposition. Les bagues sont
séparables, facilitant le
montage.
Légende : ++++ : Très élevé +++ : Elevé ++ : Modéré + : Passable 0 : Nul
Règles de montage des roulements :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-13 : guidage en rotation
Unité : Transmission
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Schémas des montages :
Désignation des roulements :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-14 : guidage en translation
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
Y.ENSSIMI -2019/2020 54
La solution constructive qui réalise une liaison Glissière est appelée guidage en translation
Le guidage en translation est nécessaire dans de nombreux cas (l’ouverture et la fermeture des portes
de certaines voitures, la translation des tables de certaines machines par rapport aux bâtis …).
Les termes courants associés sont nombreux : rail, guide, coulisseau, glissière, etc…
1. Guidage en translation direct :
Le guidage en translation par contact direct peut être réalisé soit :
Par Guidage de type prismatique
Par Guidage par arbre coulissant
Par Guidage par liaisons multiples
a. Guidage de type prismatique : Les surfaces de contact planes sont prépondérantes
La géométrie des surfaces de contact n’est pas forcément rectangulaire. Elle peut prendre plusieurs
formes (voir figures 2 et 3).
Les frottements peuvent être diminués par l’interposition d’éléments antifriction (bandes de PTFE,
bronze, polyamide ou Nylon) qui peuvent être collés sur l’une des surfaces en frottement.
b. Guidage par arbre coulissant :
La liaison glissière est réalisée par association d’un contact cylindrique (supprimant quatre degrés de
liberté) et d’un arrêt en rotation.
L’arrêt en rotation peut être réalisé à l’aide d’une clavette ou de cannelures
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-14 : guidage en translation
Unité : Transmission
1ère STE-2 Nom :
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c. Par liaisons multiples : La combinaison de certaines liaisons peut aboutir à la réalisation d’une liaison glissière.
Exemple : Deux liaisons pivot glissant en parallèle n’autorisent qu’une translation
2. Guidage par élément roulant :
Il existe une grande variété d’éléments roulants standards permettant de réaliser une liaison glissière.
Le coût de ces éléments limite leur utilisation aux cas pour lesquels le frottement doit être réduit et les
efforts sont importants. Ces éléments admettent des vitesses importantes, un bon rendement et une
grande précision.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-15 : lubrification et étanchéité
Unité : Transmission
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I. Lubrification – Graissage :
1. Fonction :
Réduire les frottements et par suite l’usure des pièces.
Évacuer la chaleur produite par le frottement.
Faciliter le guidage.
Protéger les pièces contre l’oxydation.
2. Types de graissages :
a. Graissage onctueux : Les pièces sont en contact. Le lubrifiant remplit les sillons entre les pièces. C’est le graissage le plus
courant.
b. Graissage parfait ou hydrodynamique :
Pendant le mouvement, les pièces ne sont pas en contact mais sont séparées par un film d’huile.
3. Caractères des lubrifiants :
Onctuosité : aptitude à adhérer sur les métaux.
Tenue au froid : point de congélation.
Résistance à l’oxydation.
Résistance aux fortes pressions.
Viscosité : contraire de fluidité, se mesure par Stokes 1St = 1cm2/s. La viscosité diminue lorsque la
température augmente.
Pouvoir détergent pour les huiles utilisées dans les moteurs thermiques (automobiles, etc,).
Tenue aux hautes températures :
- Point d’éclair : température de l’huile au moment où les vapeurs émises s’enflamment
au contact d’une flamme ;
- Point de combustion ou de feu : température de l’huile au moment où le liquide prend feu
au contact d’une flamme.
4. Les huiles :
Huiles végétales : obtenues par pression (ricin, olive …).
Huiles animales : obtenues par fusion (suif), elles sont onctueuses mais acides.
Huiles minérales : (les plus courantes) obtenues par distillation du pétrole brut ou de la houille. Afin
d’améliorer leurs caractéristiques propres et de leur donner des qualités particulières, on ajoute à ces
huiles des produits chimiques désignés sous le nom de dopes.
Huiles composées ou huiles compound : mélange d’huiles minérales et d’huiles animales ou
végétales,
Huiles synthétiques-multigrades : obtenues à partir d’esters ou de poly glycols et de dopes.
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-15 : lubrification et étanchéité
Unité : Transmission
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5. Les graisses :
Les graisses sont obtenues en effectuant un mélange d’huile minérale et de savon (chaux ou
soude), Pour améliorer leurs caractéristiques, on ajoute aux graisses des produits tels que : graphite,
soufre, talc, mica, calcium, plomb.
Caractéristiques d’une graisse : sa consistance – son point de fusion ou point de goutte – son point
de solidification.
6. Les lubrifiants solides :
Graphite - soufre - talc - mica finement broyé. Ils sont surtout utilisés comme additifs aux graisses.
7. Choix du lubrifiant :
Choix des graisses :
- Graissage des roulements.
- Graissage des mécanismes fonctionnant à faible vitesse et très fortes charges.
- Lorsque le lubrifiant doit assurer l’étanchéité.
- Lorsque le mécanisme est inaccessible (difficulté d’amener de l’huile).
Choix des huiles : tous les autres cas.
8. Dispositifs de graissage (lubrification) :
a. Graissage discontinu :
b. Graissage continu :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-15 : lubrification et étanchéité
Unité : Transmission
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II. Etanchéité :
1. Fonction :
Empêcher la communication entre deux milieux différents (Pressions, Températures, de Natures).
2. Types d’étanchéité :
a. Étanchéité statique :
L’étanchéité est statique lorsqu’il n’y a pas déplacement relatif entre les pièces.
par contact direct :
Les surfaces de contact peuvent être :
o Surface plane sur une surface plane ;
o Surface conique sur une surface conique ;
o Surface sphérique sur une surface conique ;
o Filetage conique dans taraudage cylindrique.
L’étanchéité est difficile à réaliser sans conditions
particulières:
o Très bon état des surfaces en contact ;
o Surfaces de contact réduites.
Par joints :
Lycée Technique I.S.Arrasmouki CH-15 : lubrification et étanchéité
Unité : Transmission
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b. Étanchéité dynamique : L’étanchéité est dynamique lorsqu’il y a mouvement relatif entre les pièces.
Par contact direct :
Entre (1) et (2) : jeu de 1 à 2 microns. Rugosités des surfaces des pièces (1) et (2) : très faibles.
Inconvénient : réalisation très délicate et onéreuse.
Par joints toriques et quatre lobes :
Le joint torique est généralement suffisant pour une
étanchéité statique, il convient pour la translation et la
rotation lentes.
Le joint quatre lobes assure l’étanchéité même
lorsque la compression du joint est réduite, il convient
pour la translation et la rotation moyennes et élimine les
possibilités de vrillage au montage et en service. Les
frottements sont alors faibles.
Étanchéité radiale par joint à lèvres :
Ils sont utilisés uniquement en rotation.
o Ils existent à une ou deux lèvres avec ressort à spires jointives noyé ou démontable.
o Ils sont moulés en élastomère renforcé d’une armature métallique.
o Le joint doit être monté, la lèvre du côté du fluide à étancher (du côté de la forte pression).
Dans le cas du joint à 2 lèvres, la lèvre (A) empêche la sortie du lubrifiant, la lèvre (B) empêche
l’entrée des poussières. Au montage, l’espace entre les lèvres est rempli de graisse.
Etanchéité radial par d’autres joints :
Y.ENSSIMI -2019/2020 60
Table des matières I. Principaux types de dessins techniques : ..................................................................... 2
1. Dessin d’ensemble : ................................................................................................ 2
2. Dessin de définition : .............................................................................................. 2
3. Dessin en vue éclatée : ............................................................................................ 3
II. Vocabulaire et définitions: ........................................................................................ 3
1. Format : .................................................................................................................. 3
2. cadre et repère d’orientation : .............................................................................. 3
3. Echelle : ................................................................................................................... 4
4. Cartouche : ............................................................................................................. 4
5. Nomenclature : ....................................................................................................... 4
6. Ecriture : ................................................................................................................. 5
7. Les traits : ............................................................................................................... 6
I. Tracés géométriques : ................................................................................................... 7
1. Construction d’un angle droit : ............................................................................ 7
2. Tangentes : .............................................................................................................. 7
3. Raccordement entre 2 circonférences : ................................................................ 7
4. Polygone régulier : ................................................................................................. 8
II. Les intersections : ...................................................................................................... 8
1. Intersection cylindre-plan : ................................................................................... 8
2. Intersection cône-plan : ......................................................................................... 9
3. Intersection cylindre-cylindre : ............................................................................ 9
a. Même diamètres : ............................................................................................... 9
b. Diamètres différents : ......................................................................................... 9
I. Perspective cavalière : ................................................................................................. 10
1. But : ....................................................................................................................... 10
2. Définition : ............................................................................................................ 10
3. Tracé pratique : .................................................................................................... 10
II. Projections et vues : ................................................................................................. 10
1. Définition : ............................................................................................................ 10
2. Projection Européenne: ....................................................................................... 11
a. Principe: ............................................................................................................ 11
b. Disposition des vues : ....................................................................................... 12
III. Coupes simples –Hachures : ................................................................................... 12
1. Rôle: ...................................................................................................................... 12
2. Les hachures: ........................................................................................................ 12
a. Type de hachures: ............................................................................................ 13
Y.ENSSIMI -2019/2020 61
b. Règles: ............................................................................................................... 13
3. Coupes particulières : .......................................................................................... 13
IV. Section : .................................................................................................................... 14
1. Définition: ............................................................................................................. 14
2. Représentation : ................................................................................................... 14
3. Application : ......................................................................................................... 14
I. Rôles : ........................................................................................................................... 15
II. Exécution graphique de la cotation : ..................................................................... 15
1. La cote : ................................................................................................................. 15
2. Erreurs à ne pas commettre ou règles à respecter :.......................................... 15
3. Cotation des angles : ............................................................................................ 16
4. Cotation des pièces symétriques et diamètres : ................................................. 16
I. Modeleur volumique : ................................................................................................. 17
1. Esquisse : ............................................................................................................... 17
2. Fonction technologique : ..................................................................................... 17
3. Arbre de construction : ....................................................................................... 17
II. Création des volumes élémentaires : ...................................................................... 18
III. Création d’une pièce simple : ................................................................................. 18
IV. Création d’un assemblage simple : ........................................................................ 19
I. Tolérances dimensionnelles: ....................................................................................... 20
1. Tolérances chiffrées : ........................................................................................... 20
2. Tolérances normalisées : ..................................................................................... 20
3. Formules de calcul : ............................................................................................. 20
II. Les ajustements : ..................................................................................................... 21
1. Ajustements normalisés-système ISO ................................................................ 21
2. Calcul du jeu : (méthode des écarts) .................................................................. 21
3. Types d’ajustements : .......................................................................................... 21
III. Tolérances géométriques et états de surface : ....................................................... 21
1. Tolérances géométriques : ................................................................................... 21
a. Représentation : ................................................................................................ 21
b. Différents symboles : ........................................................................................ 22
1. Etat de surface ou rugosité : ............................................................................... 22
1. Cote condition : .................................................................................................... 23
2. Surfaces terminales : ............................................................................................ 23
3. Surfaces de liaison : ............................................................................................. 23
4. Etablissement d’une chaine de cote : ................................................................. 24
5. Exemples d’application : ..................................................................................... 24
Y.ENSSIMI -2019/2020 62
I. Principales familles des matériaux : .......................................................................... 25
II. Elaboration des matériaux métalliques : ............................................................... 26
1. Elaboration de la fonte : ...................................................................................... 26
Matières premières : .................................................................................................. 26
Principe : .................................................................................................................... 26
2. Elaboration de l’acier : ........................................................................................ 27
III. Propriétés des matériaux : ...................................................................................... 28
LA MALLEABILITE ............................................................................................... 28
LA FUSIBILITE: ...................................................................................................... 28
LA CONDUCTIBILITE: .......................................................................................... 28
LA DUCTILITE: ....................................................................................................... 28
L'ELASTICITE: ........................................................................................................ 28
LA COULABILITE: ................................................................................................. 28
LA SOUDABILITE:.................................................................................................. 28
L'HOMOGENEITE: ................................................................................................. 28
L'INOXYDABILITE: ............................................................................................... 28
L'USINABILITE: ...................................................................................................... 28
LA DILATABILITE: ................................................................................................ 28
IV. Désignation des métaux : ........................................................................................ 29
I. obtention des pièces par moulage : ............................................................................ 32
II. Obtention des pièces par déformation : ................................................................. 32
1. Estampage- matriçage: ........................................................................................ 32
2. Emboutissage: ...................................................................................................... 33
III. Obtention des pièces par usinage : ......................................................................... 33
1. Fraisage: ................................................................................................................ 33
2. Tournage : ............................................................................................................. 33
I. Notion de fonctions mécaniques : .............................................................................. 34
1. Fonction globale du mécanisme : ........................................................................ 34
2. Fonctions techniques élémentaires : ................................................................... 34
II. Fonction liaisons –liaisons élémentaires : .............................................................. 34
1. Mouvement : ......................................................................................................... 34
2. Hypothèses : .......................................................................................................... 34
3. Liaison mécanique : ............................................................................................. 34
a. Nature des contacts : ........................................................................................ 34
b. Degré de liberté : .............................................................................................. 35
c. Définitions : ....................................................................................................... 35
d. Liaisons élémentaires : ..................................................................................... 35
Y.ENSSIMI -2019/2020 63
III. Schématisation : ....................................................................................................... 37
1. Schéma technologique ou schéma d'assemblage ............................................... 37
2. Schéma architectural : ......................................................................................... 37
3. Schéma cinématique : .......................................................................................... 37
I. Mise en situation : ....................................................................................................... 38
II. Fonctions assurées pour réaliser une liaison encastrement : ............................... 38
III. Liaison encastrement indémontable : .................................................................... 38
1. Assemblage par ajustement serré :..................................................................... 38
a. Emmanchement serré : .................................................................................... 39
b. Frettage : ........................................................................................................... 39
2. Rivetage : .............................................................................................................. 39
3. Soudage : ............................................................................................................... 40
4. Collage : ................................................................................................................ 40
5. Sertissage et agrafage : ........................................................................................ 40
IV. Liaison encastrement démontable : ....................................................................... 41
1. Assemblage par obstacle : ................................................................................... 41
2. Assemblage par adhérence : ............................................................................... 42
3. Assemblage par éléments filetés : ....................................................................... 42
V. Eléments de construction d’une liaison encastrement : ....................................... 43
1. Vis d’assemblage : ................................................................................................ 43
2. Les vis de pression : ............................................................................................. 44
3. Les écrous : ........................................................................................................... 45
4. Les rondelles : ....................................................................................................... 46
5. Les boulons ........................................................................................................... 47
6. Les goujons : ......................................................................................................... 48
I. Représentation normalisée des filetages : ................................................................. 49
II. Représentation normalisée du taraudage : ........................................................... 49
III. Assemblage des pièces filetées : .............................................................................. 49
I. Guidage en rotation par contact direct : ................................................................... 50
II. Guidage en rotation par contact indirect : ............................................................ 50
1. Par coussinets : ..................................................................................................... 50
2. Le guidage en rotation par élément roulant : .................................................... 51
1. Guidage en translation direct : ........................................................................... 54
a. Guidage de type prismatique : ........................................................................ 54
b. Guidage par arbre coulissant : ........................................................................ 54
c. Par liaisons multiples : ..................................................................................... 55
2. Guidage par élément roulant : ............................................................................ 55
Y.ENSSIMI -2019/2020 64
I. Lubrification – Graissage : ......................................................................................... 56
1. Fonction : .............................................................................................................. 56
2. Types de graissages : ............................................................................................ 56
a. Graissage onctueux : ........................................................................................ 56
b. Graissage parfait ou hydrodynamique : ........................................................ 56
3. Caractères des lubrifiants : ................................................................................. 56
4. Les huiles : ............................................................................................................ 56
5. Les graisses : ......................................................................................................... 57
6. Les lubrifiants solides : ........................................................................................ 57
7. Choix du lubrifiant : ............................................................................................ 57
8. Dispositifs de graissage (lubrification) : ............................................................. 57
a. Graissage discontinu : ...................................................................................... 57
b. Graissage continu : ........................................................................................... 57
II. Etanchéité : ............................................................................................................... 58
1. Fonction : .............................................................................................................. 58
2. Types d’étanchéité : ............................................................................................. 58
a. Étanchéité statique : ......................................................................................... 58
b. Étanchéité dynamique : ................................................................................... 59