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UNISEP - 14 rue Jules Vanzuppe - 94 200 Ivry Sur Seine - Tel : 01 43 90 39 35 - Fax : 01 43 90 14 51 - www.unisep.org
Unionpour la lutte contre lasclérose en plaques
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LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)
Capgemini – Novembre 2012
Corps cellulaire
Axone
Manchons de myéline
LA SEP EST UNE MALADIE:
neurologique atteinte du système nerveux central (cerveau, moelle épinière et nerfs optiques); elle affecte le neurone et la myéline.
Cerveau
Moelle épinière
LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP) LE MÉCANISME PATHOLOGIQUE :
Capgemini – Novembre 2012
Démyélinisation
Perte axonale
Pus de transmission de l’information
Handicap
+
LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)
inflammatoire auto-immune réaction de défense du système immunitaire face à une molécule du soi considérée comme un corps étranger.
chronique maladie qui évolue lentement et sur une longue durée.
imprévisible les troubles neurologiques (« poussées ») peuvent survenir à tout moment. Il n’existe pas de signes annonciateurs.
invalidante un handicap physique permanent peut s’installer. Le caractère imprévisible et la fatigue constituent la 1ère cause d’invalidité.
LA SEP EST UNE MALADIE:
Capgemini – Novembre 2012
LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)
aux symptômes variés et multiplesgrande fatigue, troubles oculaires, moteurs, urinaires, sensitifs, cognitifs ….
aux causes multiples des facteurs génétiques et environnementaux interagissent dans le déclenchement de la maladie.
qui touche une population jeune à majorité fémininela majorité des cas se déclare entre 25 et 35 ans. Presque 3 femmes sont atteintes pour 1 homme.
fréquente 2 millions dans le monde, 80 000 cas en France, 4 000 nouveaux cas par an.
LA SEP EST UNE MALADIE:
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LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)
dissémination dans le temps et dans l’espaceatteinte de différentes zones du cerveau, de la moelle ou des nerfs optiques à des moments différents.
de nombreux examensclinique, radiologique – IRM, ponction lombaire, potentiels visuels évoqués, ...
LE DIAGNOSTIC EST LONG ET DIFFICILE :
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L’ANNONCE DU DIAGNOSTIC EST UN CHOC : impact psychologique l’acceptation est difficile en raison des conséquences sur le patient et son entourage.
périodes de déni et de deuildifférentes phases se succèdent avant que le patient accepte sa maladie.
LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)
UNE MALADIE PLUSIEURS FORMES
Formes rémittentesdes épisodes neurologiques (poussées) vont apparaître puis disparaître totalement ou partiellement. Cela représente 85% des formes de début de la maladie.Ces crises répétées seront espacées de façon variable dans le temps.
Formes secondairement progressives elles succèdent aux formes rémittentes chez certains patients. Les séquelles neurologiques vont s’aggraver progressivement sans poussées.
Formes progressives d’emblée il n’y a pas de poussées au début de la maladie, les signes neurologiques s’aggravent progressivement.
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LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)
AUCUN TRAITEMENT NE STOPPE LA MALADIE
Néanmoins, certains ralentissent son évolutionles traitements de fond diminuent le nombre de poussées et la progression du handicap.
D’autres diminuent l'intensité des poussées les bolus de corticoïdes réduisent la gravité des signes neurologiques et leur durée.
D’autres, réduisent les signes cliniquesles traitements symptomatiques permettent d’améliorer la qualité de vie en réduisant la fatigue, la gêne à la marche, …
Les traitements futurs ont pour objectifs de réparer la myélineLa recherche fait des progrès significatifs depuis les 10 dernières années. Les 1ers essais de thérapie par cellules souches sont en cours.
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LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)
LA VIVRE AU QUOTIDIEN LE PLUS NORMALEMENT POSSIBLE
Elle a des répercussions : - sur la personne malade;- sur son/sa conjoint(e), ses enfants, ses parents, ses amis...
Il faut rester en contact avec son cercle d’amis afin de conserver une vie sociale harmonieuse:
- les loisirs et les activités sportives ne sont pas interdits, il faut les adapter à ses capacités.- construire une famille est tout à fait possible, la grossesse et l’allaitement sont envisageables.
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LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)
LA VIVRE AU QUOTIDIEN LE PLUS NORMALEMENT POSSIBLE
l’activité professionnelle doit être maintenue elle constitue un lien social, un moteur pour combattre la maladie.
s’il existe une gêne clinique, il faut aménager:- les horaires pour les personnes ayant une fatigue importante; - les postes de travail pour les personnes ayant un handicap physique;- les objectifs pour les personnes présentant des troubles cognitifs sévères.
Mais il est important de maintenir l’activité professionnelle aussi longtemps que possible.
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SOCIALES ET JURIDIQUES
VIE QUOTIDIENNE
PRISE EN CHARGE MEDICALE
LA RECHERCHE
afsep
asep 03
sep 26
asepls
apf
arsep
Fédérerrecherche et aide aux patientswww.unisep.org
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LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)
POUR EN SAVOIR PLUS
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LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)
LE HANDICAP VISIBLE
Il s’agit principalement du handicap physique
Il se mesure par l’échelle de cotation du handicap : EDSS. C’est le principal outil de cotation clinique commun à tous les neurologues pour juger l'évolution de la maladie chez les patients. Cette échelle permet une mesure objective de l’évolution de la maladie. Elle est également utilisée pour mesurer l’efficacité des traitements en voie de développement dans les essais cliniques.
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LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)
ECHELLE DE HANDICAP - EDSSLe score global se mesure sur une échelle de 20 niveaux (de 0 à 10 par ½ points).
1.0 = Pas de handicap3.0 = Handicap modéré sans problème de
déambulation4.0 = Indépendant, debout 12 heures par jour. Capable
de marcher 500 mètres sans aide et sans repos5.0 = Déambulation sans aide ou repos sur une
distance d'environ 200 mètres6.0 = Aide unilatérale (canne, canne anglaise,
béquille), constante ou intermittente, nécessaire pour parcourir environ 100 mètres avec ou sans repos intermédiaire.
7.0 = Ne peut pas marcher plus de 5 m avec aide ; essentiellement confiné au fauteuil roulant; fait avancer lui-même son fauteuil et effectue le transfert; est au fauteuil roulant au moins 12 h par jour
4
6
7
0
11
Année d’évolution
23
33
0
Année d’évolution
7
13
SEP RR
Age
45
55
63
29
Age
42
53
63
SEP PP
5
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LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP)
LE HANDICAP INVISIBLE
Il s’agit principalement de la fatigueElle est présente chez 50 à 90 % des patients.
Mais, il existe également- des troubles cognitifs présents chez 40 à 65 % des patients ;- des troubles urinaires qui peuvent conduire le patient à s’isoler ;- des troubles sexuels qui peuvent entrainer des difficultés dans la vie de couple ;- ……
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LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP) DEUX PHASES DANS LA PROGRESSION DU HANDICAP
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Perte axonalePoussées
PHASE INFLAMMATOIRE
Handicap
PHASE NEURODÉGÉNÉRATIVE
LA SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP) COMMENT ? POURQUOI ?
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SANG PÉRIPHÉRIQUE SYSTÈME NERVEUX CENTRAL
Environnement
Génétique
Barr
ière
san
g - c
erve
au
Cellules immunitaires
Activation des lymphocytes
Libération de molécules toxiques
DémyélinisationPerte axonale
Amplification des lymphocytes actifs
LA RECHERCHE DANS LA SEP
NEURO-IMMUNOLOGIE :
Limiter l’inflammation cérébrale :- Bloquer l’entrée des cellules immunitaires, responsables de l’inflammation dans le système nerveux central
- Réguler leur action
NEURO-BIOLOGIE :
Favoriser la « réparation » :
- Stimuler la synthèse de myéline - Protéger le neurone
- Cellules souches : quel avenir ?
GENETIQUE/EPIDÉMIOLOGIE :
Identifier les gènes de susceptibilité
Rechercher les facteurs pathogènes
Caractériser les facteurs d’environnement
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LA RECHERCHE DANS LA SEP
IRM (IMAGERIE PAR RÉSONNANCE MAGNÉTIQUE) :Visualiser les lésions :- Affirmer la valeur diagnostic- Développer la valeur pronosticFavoriser le développement des traitements
RECHERCHE CLINIQUE :Développer de nouveaux traitementsAméliorer le suivi des patientsFavoriser la reconnaissance et la prise en charge des signes associés
VIROLOGIE :
Comprendre le rôle des virus & des infections virales dans le développement de la maladie et/ou son expression.
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