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TP n° 1182 - 1 Union Départementale CGT de Paris Photo : Bruno Ronflé

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TP n° 1182 - 1

Union Départementale CGT de Paris

Photo : Bruno Ronflé

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2 - TP n° 1182

Au sommairede ce numéro

______ Edito 3

action à paris Création syndicat Rail Service 4 Monoprix : les leçons d’une victoire 5 A la rencontre des salariés des TPE 7 Loi de financement de la Sécu 2013 8 Le transport 11

indécosa D’usager à consommateur 13

ViE syndicalE Plan de formation 2013 14 Compte-rendu de la 9e CD UGICT 15

droits Et libErtés

Harcèlement sexuel : nouvelle loi 17

réflExion sur... L’histoire 18

culturE

Paris vu par Hollywood : expo gratuite 19

institut d’histoirE socialE Autour de la Commune de Paris 21 Mauthausen dans l’exil espagnol 22

LeTravailleurParisien

mensuel de l’Union départementale CGT de Paris85 rue Charlot75140 Paris cedex03

www.cgtparis.fr tél. 01 44 78 53 31fax. 01 48 87 89 [email protected]

Travailleur Parisien inscrit à la CPPAP sous le n° 0213 S 06370Prix de la publication : 1 euro

Directeur de la parutionPatrick Picard Responsables de la rédactionAlain Bernier

Comité de rédactionAlain Bernier,Fatima Brahmi,Jean-FrançoisBenaben,Rémi Picaud,Agnès Riandière La Roche

Photos :Bruno Ronflé,Gérard Hubert,Alain Bernier

Mise en page :Laure LéneauImprimerie Grenier

Changement de desti-nataire ou d’adresse  : toute demande de changement d’adresse devra être faite au Travailleur Parisien (administration) en précisant la nouvelle et l’ancienne adresse.

z Demi-jou rnée d’étude su r les enjeux de la santé à Paris

Lu ndi 12 novembre à part ir de 14 hSalle Jean Jau rès - Bou rse du Trava il

z Jou rnée d’act ion contre l’austéritéMercredi 14 novembre

z Comité Général de l’USR CGT Paris

Mardi 27 novembre de 9 h à 17 hSalle des cheminot s - 17/19 rue Traversière Paris 12e

z Act ion interproprofessionnelle à Paris su r la Protect ion Soc iale : Remise des cartes-pét i-t ions et Rassemblement devant l’Hôtel de V ille

28 novembre

z Manifestat ion des Privés d’emploi et pré-ca ires

1er décembre à 14 h Place Stalingrad

z Conférence-Débat organisée par l’UGICT CGT Paris

3 décembre à 14 hSalle Jean Jau rès - Bou rse du Trava il

Agenda

Flash information

La fédération textile habillement cuir CGT vous propose une permanence pour ré-pondre à vos questions sur les conventions collectives : du textile, l’habillement, la ma-roquinerie, du camping, la fourrure, la chaussure, les blanchisseries, les pressings, la cordonnerie, la couture parisienne et de la ganterie etc….

Ces permanences seront tous les lundis à partir de 15h30, sur rendez-vous à la bourse du travail 2e étage porte 223 3, rue du château d’eau 75010 paris métro république

Vous pourrez nous joindre au :

• 01 48 18 82 98 ou au 06 70 00 06 24 demandez kheira boulou.

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TP n° 1182 - 3

éditoLes salariés, à l’appel de la CGT, se sont mobilisés le 9 octobre pour plus d’emploi, plus de salaire, plus de protection sociale !

Si les français ont voté en mai pour un changement, ils ne peuvent que constater, aujourd’hui, que le gouvernement n’a comme maître mot que l’austérité et nos dirigeants politiques se laissent abuser par le patronat qui continue la fermeture d’entreprises. Le chômage pro-gresse avec son lot de misères !

Nous ne pouvons pas courber l’échine et nous taire ! Nous devons, au contraire,releverledéfidelaconquêtedenouveauxdroits!Échangeraveclessalariés, lesprivésd ‘emploi, lesretraitésafindeconstruire ensemble les revendications et les luttes de demain et convaincre que seul le nombre fera la force et qu’il nous faut donc appeler à la syndicalisation.Se renforcer est le seul moyen pour pouvoir peser sur les choix poli-tiques, intervenir dans les entreprises et se battre à tous les niveaux contre les idées véhiculées par le patronat à grand renfort de médias ; idées selon lesquelles la crise est inexorable et relève de notre res-ponsabilité,qu’iln’yaplusd’argentetenfinquelaprotectionsocialene doit plus reposer sur les salaires mais sur l’impôt.

La CGT est un syndicat fort de propositions pour répondre aux enjeux de notre société et répondre aux besoins des salariés avec plus de justice sociale.Les médias ne relaient que très peu nos revendications et nos actions ; c’estpourquoinotreforcerésidedansledébataveclessalariésafinde les amener à regarder d’un autre œil les informations relayées par lapressequin’apportequebienpeudediversitésderéflexionsurlasituation économique.Oui, avec plus de 42 000 adhérents à la CGT à Paris, nous sommes une force ! Multiplions nos débats, proposons l’adhésion et donnons-nous l’objectifd’être45000syndiquésd’icileprochaincongrèsdel’Uniondépartementale de Paris en décembre 2013 !

Martine Sellier

Ampl if ionsle s lu tte s

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4 - TP n° 1182

xACTION A PARIS

Créat ion du syndicat CGTRail Service

Ce 25 septembre 2012 s’est tenu le congrès fondateur du syndicat CGT Rail Services.

Ce syndicat est issu des salariés CGT des entreprises Momentum Ser-vices (restauration à bord des Eurostar) et Lounge SAS (Salons Euros-tar), lesquelles font partie du groupe Cremonini. Ce groupe, mainte-nant bien connu pour son dumping social, détient depuis quelques années la quasi totalité de la restauration sur le réseau ferré français.

CejeunesyndicatestaffiliéàlaFédérationCGTdescheminots,àl’UDdeParis,àl’ULdu10eetàl’Uniondesentreprisesdelarestaurationferroviaire.Depuis janvier 2012, la CGT estmajoritaire au seindel’entreprise Momentum à plus de 45% au CE (+ 34% de syndiqués) et la totalité des élus au Lounge sont à la CGT (+ 50% de syndiqués).

Ont été élus à l’unanimité: Stéphane Haubert, Secrétaire à la poli-tiquefinancière,VincentBoudier,Secrétaireà l’organisationetà laformation, et Jean-Charles Caradonna, Secrétaire général.

Les conditions de travail au sein de ces deux entreprises sont déplo-rables aussi le jeune syndicat ne négligera aucun des outils que la CGT met à sa disposition pour que les salariés retrouvent des condi-tions de travail décentes !

Vincent Boudier

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TP n° 1182 - 5

xACTION A PARISx

Monoprix Roquetteles leçons d’une V ictoire

38 jours de grève et la victoire au bout pour les salariés du Monoprix Roquette : c’est toute la CGT parisienne qui a remporté un succès important le 3 août der-nier, ce qui valide nos méthodes de fonctionnement.

Tout est parti de pas grand-chose : une direction qui ne respecte rien, même pas sa propre signature au bas d’un accord de fin de grève de décembre 2011 ; le comportement provocateur et hyper autoritaire d’une directrice ; enfin des condi-tions de travail qui ne cessent de se dégrader, du fait, notamment, de la politique très restrictive de Mono-prix en matière d’embauches.

Face à des revendications rela-tivement modestes, la direction de Monoprix va s’arquebouter

pendant 38 jours, d’une manière qui peut sembler incompréhen-sible pour qui ne connaît pas les réalités du secteur commerce et services. Comme dans tous les conflitslongsquenousavonseuàmener,ellefiniraparcéder.

Les raisons de la durée du conflit de Roquette sont tout d’abord conjoncturellesla directrice du magasin a une personnalité un peu... particulière. Elle n’a pas digéré la victoire de la CGT aux élections du mois de

mai (plus de 51% sur l’ensemble de l’entreprise, une CGT ultra majo-ritaire sur Paris) ; elle avait tout fait pour favoriser une montée en puissancedelaCFDT,quiaprislerelaisdeFOcomme«partenaire privilégié » de Monoprix.Enfin, le Groupe Galeries Lafa-yette semblait vouloir prendre unerevanchesurlecamoufletquel’Unionsyndicaleducommerceluia infligéaumoisde juin,ausujetdes nocturnes dans les Grands magasins. Ces raisons, qui ont joué leur rôle

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6 - TP n° 1182

xACTION A PARIS

àRoquette,nesuffisentcependantpas à expliquer pourquoi, depuis 12 ans, les conflits très longs semultiplient dans le commerce et les services parisiens. Ainsi :

• MacDo(4 mois, puis 363 jours)• Fnac Champs Elysées (6 se-

maines)• Pizza Hut (5 semaines)• Hotel Astor (5 mois et demi)

Plus récemment, Novotel les Halles, ou bien encore les pom-piers de la Gare d’Austerlitz sont quelquesexemplesdecesconflitsqui ont rythmé cette longue dé-cennie.

Des salariés qui n’ont pas grand-chose à perdre sont donc prêtsà conduire des conflits extrême-ment longs, à la condition que leur organisation syndicale soit en mesure de leur apporter les sou-tiens humain, moral, logistique et financiersnécessaires.

En face, les entreprises de grande taille, éclatées en dizaines ou cen-taines d’établissements (à l’excep-tion de l’Hôtel Astor), ne subissent qu’unimpact financiermarginal :

leblocage,mêmetotal,d’unmaga-sin ou d’un hôtel équivaut à une piqûre de moustique pour une en-treprise de la dimension de Mono-prixoudeMacDO.

La durée nous est donc imposée par les patrons et notre seule pa-rade consiste à nous attaquer à l’image de marque dont vivent ces entreprises. Mais la presse se fait rarement l’échodepetits conflitslocaux : en terme médiatique, la grève de Monoprix Roquette pèse peu par rapport aux licenciements chez PSA. Seule la durée très longue de ces conflits en fait desévénements susceptibles d’êtrerelayés par les médias.

C’est la stratégie, victorieuse à chaque fois, que nous avons mise enplacedanstouslesconflitsquel’US Commerce a eu à mener ouauxquels elle a participé, en pre-nant bien soin, cependant, de ne pas substituer l’agitation média-tique à la réalité de la lutte.

Au Monoprix Roquette, notre stratégie a pu s’appuyer sur une coordination interprofessionnelle exemplaire, sans laquelle la vic-toire n’aurait pas été possible : une présence militante permanente, une grande réactivité judiciaire, plusieurs rassemblements, une solidarité financièrequiapermisde réunir l’équivalent d’un mois de salaire par gréviste : la CGT parisienne a montré, à nouveau, qu’elle savait mener des conflitsdesalariés«précaires ».

Cette capacité avait été fortement remise en cause, au début des années 2000, par ceux qui consi-dèraient que les structures syn-dicales actuelles sont incapables d’organiser le nouveau salariat précaire.Cedébatsembledéfiniti-vement clos : si nous menons nos luttes dans un esprit d’ouverture à

toutes les solidarités, c’est l’orga-nisation syndicale et elle seule qui permet de les gagner.

Toutn’estpasfini,pourautant,auMonoprix Roquette : la directrice n’a pas changé de caractère et Monoprix ne cesse de perfection-ner ses systèmes d’exploitation. Les provocations, les entraves, la violation des accords se pour-suivent et nous continuons de les combattre, au quotidien. Comme souvent, l’après-victoire est plus difficile à conduire que la grèveelle-même!

Mais, plus que jamais, nous sommes déterminés à parachever ce succès et pour cela, bien sûr, le commerce continuera de se coor-donner avec l’interpro.

Karl Ghazi

P.S. les grévistes de Roquette adressent leurs remerciements chaleureux à toutes les structures et tous les militants de la CGT qui ont manifesté leur solidarité pen-dantleconflit.

Ce sont des conflits toujours menés par les nouveaux pro-létaires du tertiaire, une caté-gorie d’employés qui tend à se généraliser dans les services. Les cuisiniers sont remplacés par des «équipiers », les ven-deurs par des « réassortis-seurs », les femmes de chambre des hôtels sont externalisées : la transposition des méthodes de production de l’industrie au commerce et aux services modifie profondément le syn-dicalisme dans ces entreprises, enmêmetempsqu’ellefaitdis-paraîtrelesmétierset«smicar-dise » les salaires.

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TP n° 1182 - 7

xACTION A PARISx

A la rencontredes salariés des TPE

Dernièrelignedroiteavantlesélectionsdessalariésdes petites entreprises de moins de onze salariés. Ja-mais les salariés des TPE n’ont voté sur une élection de ce type et cela depuis 1936, date de mise en place des délégués du personnel.

Par ce vote ils désigneront leur représentation syndi-cale.Auniveaudelabranche(CCN)etauniveauin-terpro régional, la représentativité des organisations syndicales (loi du 20 août 2008) aujourd’hui mesure :

• l’effectivité de la représentation collective du personnel ;

• L’audience des organisations syndicales de sala-riés.

Cette représentativité est déterminée après l’addi-tion:desrésultatsdesélectionsdesCE,DUP(à dé-faut des DP) titulaires. Avec les résultats des élections fonctions publiques et les résultats de la consultation des salariés dans les TPE.

Pour consulter les salariés des entreprises de moins de onze (seuil des DP) il est organisé un scrutin tous les quatre ans au niveau régional. Le vote est sans sigle alors que nous revendiquons des IRP spéci-fiques.

Pour les TPE les résultats détermineront la représen-tativité syndicale par branche professionnelle et au niveau interprofessionnel.

Les différentes initiatives qui ont eu lieu et celles qui sont présentées ci-dessous sont autant d’occa-sion de défendre avec les salariés des TPE le code du Travail, les conventions collectives, les conseils des Prud’hommes et les conseillers du salarié.

Il s’agit également d’obtenir le paiement de toutes les heures effectuées, le droit à des institutions de repré-sentation pour tous les salariés, l’hygiène, la sécurité et la santé au travail, des actions sociales en matière de logements, de crèches, chèques déjeuners, loisirs, accèsàlacultureetenfinl’égalitéFemme/homme.

Jamil Aït-Idir & Alain Bernier

Date Initiative Arrdt Lieu

tous les lundis et mardis de

11 h 30 à 13 h 30

Rencontre avec les

salariés des TPE

1er

et 2eQuartier

des Halles

8 novembreInfos droits et accueil syndical

1er

et 2e

Fontaine des

Innocents8 novembre

de 17 h à 19 h Distribution 13e Olym-piades

13 novembrede 12 h à 14 h Distribution 13e Porte

de Choisy

14 novembre Distribution11e

12e

et 20eNation

16 novembrede 12 h à 14 h Distribution 13e Place

d’Italie20 novembre

de 12 h à 14 h Distribution 13e RER BFM

21 novembrede 9 h à 19 h Point Info 14e Parc

Montsouris21 novembre

de 9 h à 12 h 30 Distribution 19e RDV à l’UL

22 novembrede 17 h à 19 h Distribution 13e métro

Nationale

C’est pourquoi cette élection exige de la CGT une mobilisation générale d’ici à l’élection qui a lieu du 28 novembre au 12 décembre 2012. A noter qu’une circulaire d’application relative à l’organisation du scrutin TPE (article 2.7.1.2 propagande durant le scrutin) autorise les actions de communication des organisations syndicales candidates durant cette période en raison de la période étendue du vote.

Quelques liensSuis-je électeur ?http://www.electiontpe.travail.gouv.fr/tpe/recherche_electeurUne enquête qui nous renforce dans nos analyses, pour nos revendicationshttp://www.tpe2012.cgt.fr/7-salaries-sur-10-jugent-leur.htmlLe calendrier des initiatives des ULhttp://www.cgtparis.fr/spip.php?rubrique47Plus d’infos...http://www.cgtparis.fr/

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8 - TP n° 1182

xACTION A PARIS

La loi de financement de la SécuritéSoc iale 2013 C’est ma intenant

Le 10 octobre le projet de loi est présenté au conseil des ministres pourensuiteêtredébattuaupar-lement avant un vote définitif ennovembre. Mais dès sa présenta-tion le 1er octobre à la commission des comptes de la Sécurité sociale, la CGT déclarait que le compte n’y était pas !Tout d’abord premier désac-cord fondamental :Le gouvernement enferme le financement de la Sécu dans lescontraintes budgétaires d’un déficit public qui ne devrait pasdépasserles3%duPIBen2013.Une stratégie gouvernementalevisant à limiter le déficit socialet public et imposant la fameuse « règle d’or » prévue par le projet de Traité pour la stabilité, la coor-dination et la gouvernance dans l’UnioneuropéenneauquellaCGTestopposéeetcombatsaratifica-tionenFrance.Les perspectives de croissance en France sont extrêmement faibles,avec une prévision de 0,8 % en 2013, et sont déjà remises en cause par les économistes et une zone euro proche de la récession. LesmesuresprisesenFranceten-dant à réduire les financementspublics et sociaux vont entraîner mécaniquement une réduction de la croissance.Pour la CGT, la crise du finance-ment de la Sécurité sociale ne tient pas à une évolution trop importante des dépenses des branches maladie, famille ou vieillesse mais s’explique par

une faiblesse de la croissance économique dans ce pays. Le taux de chômage s’élève à près de 11 %, soit 4 millions de femmes et d’hommes privés d’emplois, or 100 000 emplois perdus cela représente 1,2 milliards de coti-sations en moins pour la Sécurité sociale.Cette priorité du nouveau gou-vernement d’équilibre budgétaire au détriment de réponses aux besoins sociaux est une orienta-tion dangereuse. Le gouverne-ment l’inscrit comme un impératif quand il faudrait mettre en avant d’autres orientations pour une autre répartition des richesses créées dans ce pays : moins de di-videndes versés aux actionnaires et augmenter les salaires ; ces choix apporteraient à la fois des leviers de relance économique en améliorant le pouvoir d’achat des salariés. Ainsi une augmentation de 1 % des salaires correspond à 7,2 milliards supplémentaires dans les caisses de la Sécurité sociale.

Deuxièmement ce projet de loi affiche avant tout la continuité des niveaux de financement… L’ONDAM (objectif national de dépenses d’assurance maladie) est fixéà2,7%pour2013(+ 0,1 % par rapport à 2012). Ceci est toujours nettementinsuffisantce,d’autantplus que tout le monde admet que les dépenses de santé croissent chaque année de 4,1 %. Pour at-teindre cet objectif, Marisol Tou-

raine, ministre de la Santé, prévoit d’administrer les mêmes potionsdévastatrices pour l’ensemble du régime général, des « économies » centréessurl’efficiencedel’offrede soins : prescription de géné-riques, référentiels pour prescrip-tion plus homogène des arrêtsde travail, meilleur contrôle des durées d’hospitalisation, diminu-tion des séjours en soins de suite et rééducation après opérations… mais la ministre affirme que lasolidarité et le malade restent au cœur de ses préoccupations…Une évolution à 2,6 % des bud-gets pour les hôpitaux publics, étranglés par des années de res-triction et un déficit de près de500 millions est largement insuf-fisante.Eneffet,lafédérationhos-pitalièredeFrance,regroupantlesemployeurs du public, estime que seule une évolution de l’ONDAMà hauteur de 3,2 % permettrait le maintien du fonctionnement exis-tant et que 2,6 % entraînerait la suppression dans les hôpitaux de 16 000 postes. Après la banqueroute de Dexiaet l’endettement exorbitant dans laquelle elle a entraîné de nom-breux hôpitaux, il faut en urgence régler le problème des emprunts toxiques, permettre aux hôpi-taux d’emprunter à longs termes à des taux équivalents à ceux de la BCE et enfin créer un pôle public financier le permettant. Ainsi pour l’hôpital public de Caen qui, pour rétablir « l’équilibre » financier, a déjà supprimé 600

Nous sommes en octobre dans le vif du sujet pour la Sécurité Sociale : 2013 sera-t-elle l’an-née du changement ? Quels moyens financiers nouveaux ce gouvernement attribuera t’il à la Sécurité sociale ?

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TP n° 1182 - 9

xACTION A PARISx

postes, le déficit de l’année2011correspond aux intérêts d’em-prunts versés aux banques dont les taux se sont envolés, soit 9 mil-lions d’euros !L’abandon de la péréquation tari-faire entre les secteurs publics et privés va dans le bon sens mais cette orientation doit s’accompa-gner d’une remise à plat de la tari-ficationàl’activitéetdevéritablesmoyensdefinancementspourlesétablissements publics pour qu’ils puissent remplir leurs missions et assurer à tous une bonne prise en charge et des soins de qualité. La CGT revendique d’engager une réelle réforme de l’organi-sation territoriale du système de santé, les agences régionales

de santé (ARS) mises en place en avril 2010 avec la loi HPST concentrent tous les pouvoirs au service de l’étranglement de l’offre sanitaire et médico-so-ciale publique. En Septembre, Monsieur Evin, directeur de l’ARS Ile-de-France, a ainsi accordéà partir du fond d’intervention régional destiné à financer lesmissions des hôpitaux publics et les politiques de prévention, une dotation de 700 000 euros à la cli-nique privée des Charmilles dans l’Essonne.De lamêmemanière, on peut seféliciter de la décision du rem-boursement de l’IVG à 100 % mais la véritable réponse serait de l’accompagner du rembourse-

ment des pilules contraceptives etdel’arrêtdesfermetures(et la réouverture) des centres d’ortho-génies.Ce projet de loi n’aborde pas la problématique des dépassements d’honoraires. En effet, le niveau des tarifs interdit pour des rai-sons financières l’accèsauxsoinsde ville pour une part importante de la population… Il prévoit la création de 200 postes de prati-ciens locaux dans les zones sous dotées. On est loin de la réalité pa-risienne où 70 % des spécialistes sont en honoraires libres et de la nécessité d’une réforme du paie-mentà l’acteetde l’arrêtdusec-teur 2 mis en place en 1980.Pour la branche famille, la majo-

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10 - TP n° 1182

xACTION A PARIS

ration de 25 % de l’allocation de rentrée scolaire en septembre était une mesure de justice sociale mais le projet 2013 ne crée pas par exemple de nouvelles presta-tions pour les familles monopa-rentales, ou les étudiants, alors que les besoins explosent pour les familles et les jeunes les attentes sont fortes.

Et sur le dossier de la perte d’autonomie rien ne va plus ! La CGT considère ce dossier comme prioritaire, il pose le principe de gagner le financement solidaire de la dépendance par la Sécurité sociale et sa branche Assurance maladie. Comme le déclarait l’union confédérale des Retraités, dès le 1er octobre « la solidarité intergénérationnelle OUI, le finan-cement par l’impôt NON ! ».Le projet de loi annonce la créa-tion dès janvier 2013 d’une contri-bution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA), destinée àfinancerl’aideauxpersonnesenperte d’autonomie. Cette contri-bution sur les pensions de retraite sera de 0,15 % en 2013 et 0,3 % en 2014 pour les retraités impo-sables à l’impôt sur le revenu. La CASA préfigurerait donc des dis-positions contenues dans la ré-forme à venir de la dépendance ! Cet impôt serait destiné à « par-

tager » l’effort de solidarité entre les générations sous le prétexte que le financementactuel reposesur les salariés notamment à tra-vers la journée de solidarité affec-tée à la Caisse nationale de solida-rité pour l’autonomie.Le projet de loi promis par Hol-lande sur la dépendance ne se fera donc pas dans le cadre de la Sécu-rité sociale, sauf à ce que la future loisurlefinancementdelaSécu-rité sociale, elle aussi, prévue au premier semestre 2013, ait pour volontédelafinancerparl’impôtcomme le réclame depuis si long-tempsleMEDEF!Cette contribution inacceptable imposée aux retraités entrainera une nouvelle baisse de leur pou-voir d’achat et contredit le dis-cours gouvernemental qui en pré-sentant le PLFSS 2013 annonçaitsans vergogne aucune nouvelle ponction sur le pouvoir d’achat des assurés sociaux. Il avait omis les populations les plus fragiles : lespersonnesâgées...D’autrepart,cette contribution comporte une deuxième tromperie puisqu’elle devrait, en réalité, être affectéeau fonds de solidarité vieillesse (FSV)quifinancelespensionsdesretraites des chômeurs et le mini-mum vieillesse et non pas la perte d’autonomie !Ceprojetdeloidefinancementde

la Sécurité sociale est au cœur de l’actualité, les propositions CGT pour gagner la reconquête d’une protection sociale solidaire et pérenniser son financement ori-ginal à partir du salaire socia-lisé, des cotisations sociales à l’entreprise doivent être débat-tues partout avec les syndiqués et les salariés.

Le 3 octobre l’initiative de l’UDautour de la protection sociale et de la défense de l’hôpital public a réuni des dizaines de militants. L’engagement a été pris de démul-tiplier les initiatives de débats dans les unions locales et les syn-dicats parisiens, d’agir ensemble pour défendre l’hôpital public toutparticulièrementl’HôtelDieuet de se donner les moyens d’une mobilisation interprofessionnelle à Paris, en interpelant la Mairie. La CGT à Paris ne manque pas d’ambition pour défendre la pro-tection sociale solidaire, agis-sons ensemble !

Anne Le Loarer

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TP n° 1182 - 11

xACTION A PARISx

Les Transports

A première vue, on pourrait considérer que le maillage parisien et en Ile-de-France en terme demétro, RER, bus, tramway ainsi que les améliora-tions, qui interviennent régulièrement dans les dessertes, répondent correctement aux besoins des retraités. La réalité est toute autre. Cela conduit la CGT Retraités a formulé des propositions et des re-vendications concernant l’accessibilité aux différents réseaux, l’amélioration de ceux-ci (laquelle implique le financement du service public),etenfinlatarifica-tion tant pour Paris que la région parisienne. Cela passe par le développement d’un vrai service public échappant aux contraintes de la recherche de renta-bilitéfinancière,àlamiseenconcurrencedelaSNCFet de la RATP, au projet de privatisation d’une partie du réseau.La CGT Retraités agit au plan parisien et au plan ré-gional.

A Paris, la bataille se déroule autour de la carte EmeraudeLa carte Emeraude était attribuée gratuitement aux retraités de plus de 65 ans, domiciliés à Paris depuis 3ansetjustifiantd’unmontantd’impôtinférieurouégal à 2 028 € (2 287 € pour le renouvellement). Elle donnel’accèsauxmétros,busettramwayparisiens.La Mairie de Paris a décidé de faire payer la carte. Les personnes percevant moins de 876 € par mois auraient à débourser 20 € par an. Au-dessus de ce revenu, la carte coûtera 40 € pour l’année. La CGT a immédiatement protesté, estimant que cette mesure étaitinjuste.UnpremierreculaétéobtenusuiteànosdémarchesetàunamendementduFrontdegauche.L’exonération est maintenue pour les personnes aux revenus inférieurs à 876 € par mois. Pour autant, cettedispositionnemodifiepasnotreappréciation.L’USRadonc lancéunepétitionet continueainsiàmobiliser sur ce sujet.

Au plan régionalLes retraitésparisiens sont concernéspar l’insuffi-sance des transports publics dans les autres dépar-tements et surtout leur coût.

Les8UnionsSyndicalesde retraités (USR) CGT re-

vendiquent la création d’un titre de transport pour les retraités. Sans aucune condition d’âge et de res-sources, il permettrait sur simple présentation du titredepension,debénéficierd’uneréductionde50% du tarif, comme cela existe pour d’autres catégo-riesd’usagers(titulairesdeminimasociaux,lycéenset étudiants).

Ces revendications sont nécessaires, tout d’abord parce que 80 % des retraités de la région Ile-de-Francenebénéficientd’aucunepriseenchargetotaleou partielle de leur frais de transports. Cela consti-tue une injustice, ce, d’autant plus qu’ils subissent en moyenne une baisse de 30 à 35 % de leurs revenus par rapport aux salaires perçus les derniers mois de leuractivité.Deplus,desdécisionsconcernantl’im-pôt sur le revenu, comme la suppression de la demi-part attribuée aux retraités seuls ayant élevé des enfants, et lamodification des tranches et du tauxd’imposition par tranches excluront les retraités de l’attribution d’un titre gratuit.

Ces revendications peuvent être financéesLa CGT propose notamment d’accroître la contribu-tion des employeurs (entreprises et grandes surfaces) paruneaugmentationdela«contributiondestrans-ports » qui rapporterait 800 millions. Il est néces-saire également de récupérer une taxe détournée depuis10ansparlegouvernement,leFARIF(Fonds d’aménagement de l’Ile-de-France) qui rapporte 170 millions par an. Il est donc possible de satisfaire les revendications des retraités.

USR CGT Paris

Droit fondamental pou r empêcher l’isolement des retra ités

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Les retraité-es étaient dans la rue le 11 octobre 2012 pour interpeller et exiger un véritable cadre de négocia-tions du Gouvernement sur 3 revendications urgentes :

• Le pouvoir d’achat• Une véritable loi sur l’aide à l’autonomie dans le

cadre de la Sécurité sociale.• L’accès aux soins.

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TP n° 1182 - 13

xINDECOSAx

d’u sager à c onsommateu r

Si on parla it de délégat ion de serv ic e pu blic ?

Mêmesi,danslatêtedelaplupartd’entre-nous, cela reste un peu flou,nousvoyonstoutdesuiteuneimage : la restauration scolaire, les marchés couverts… D’autrespeuvent être plus étonnantescomme le chauffage urbain de la Ville de Paris, la concession élec-trique de Paris, laquelle est en ef-fet propriétaire des 10 000 kms de réseau basse et moyenne tension, des postes et des branchements permettant la consommation électrique de toute la capitale, les parcs de stationnement, le cam-pingduboisdeBoulogne,leciné-ma«lelouxor»,les«3baudets»,des piscines…

D’autresactivités,commelapetiteenfance, ont une partie de leurs structures qui est municipale et l’autre partie qui est en délégation de service public sans que tout un chacun en connaisse l’explica-tion. Ceci fait l’objet de reproches constants de la Cour des Comptes à ce sujet. En revanche, l’eau par contre a été re-municipalisée et n’estdoncplusgéréeenDSP.

Toutes ces délégations de service Public ont toutefois un point com-mun : les délégataires, pour la plupart, font de larges bénéfices mais restent opaques sur les ta-rifs qu’ils appliquent (comme en témoignent les reproches constants de la Cour des Comptes sur le sujet).

L’un des grands problèmes est le

contrôle effectué par la ville sur son délégataire, à la fois en terme de qualité du service et sur les ta-rifs pratiqués. Ainsi, dans de nom-breuses villes des travaux prévus n’ont pas été effectués ...

Si la délégation de service public reste utile dans des villes de pe-tite taille, une ville comme Paris possède les moyens, tant maté-riels qu’humains, pour se doter des compétences nécessaires et fonctionnerdemanièreefficace.

Le choix est donc plus politique qu’économique.Quelles sont les conséquences pour les usagers eux-mêmes ? Ceux-ci se sentent généralement plus rassurés par une gestion municipale à condition d’avoir des audits réguliers, nous le voyons en outre. Les nombreuses demandes de retour en structure municipale de la part des parents dont les en-fants sont accueillis en petite en-fance en témoignent. Ils y voient une sécurité pour leurs enfants. Les tarifs desDSP sont générale-ment plus élevés et doivent êtresoumis à un contrôle constant par les pouvoirs publics. Mais surtout, et ce, dans l’intérêt de chacun, àchaque renouvellement ou mise en place de concession, la ques-tion de la possibilité d’intégration des structures en régie directe doit êtrereposéeetexaminée.Surtouten ces temps où tout le monde re-garde son porte-monnaie.

Une ville n’est pas un particu-lier. Elle se doit donc de véri-fier la qualité et la bonne ges-tion de son service public qu’il soit concédé ou non. C’est une responsabilité qu’elle ne peut déléguer. Et il est toujours plus facile d’agir chez soi que chez les autres.

La délégation de service public sur la Ville de Paris, qui représente un marché énorme, doit donc être très surveillée et limitée aumaximum afin que les Parisiensgardent des structures dignes de cette grande ville.

FabienneDosSantos

Qu’est-ce qu’une DSP ? La délégation de service public est l’ensemble des contrats par les-quels une personne morale de droit public (Ville de Paris etc...) confie la gestion d’un service public dont elle a la responsabilité à un délégataire public ou privé.

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xVIE SYNDICALEx

P la n de format ion 2013

Nou s prendrons le tempsd’apprendre !!!Présenter le plan de formation syndicale de l’année suivante est un exercice récurent. Sauf qu’il n’y a nulle routine ! Déjà parceque cette année nous anticipons en présentant un plan de forma-tion 2013 presque complet dès le mois d’octobre. Ensuite parce que la Commission Formation Syndi-cale,quiémanedelaCEdel’UD,aenfinprissonrythmedecroisière.Autre bonne nouvelle : le nombre de formateurs aptes à intervenir danslesformationsUDestenaug-mentation.Etenfin, ilyaeudesstagesnou-

veaux en 2012 et d’autres sont prévus en 2013.En 2012, un groupe de travail Formation CHSCT, composé dedix participants, a mis au point le nouveau stage CHSCT dispensé par l’UD. Ce lourd travail va êtrepoursuivi avec l’arrivée d’un stage CHSCT Niveau 2. Toujours en 2012, un stage Tribunal Adminis-tratif a vu le jour à l’initiative de l’UD. 2012 a aussi été l’année dela formation de masse sur Cogi-tiel, grâce à la salle informatique dédiée, située au 85 rue Charlot.En 2013, il y aura également des

nouveautés dans les formations interprofessionnelles à Paris. L’appropriation par les ULs dela nouvelle formule de la FSG1*devraitêtreà l’ordredujour.Desnouveauxstages,«Participation à la vie syndicale retraités », «CHSCT 3 jours », sont program-més. Une formation « Direction syndicale » devrait voir le jour ainsiqu’unstage«TASS (Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale) ».Et puis, innovation pédagogique, nous ferons une évaluation à froid desstagesUGICTdel’annéeécou-lée le 28 mars 2013.

StageS Syndicaux dateS

VIE SYNDICALE retraitéS 15 au 17 janvier

CHSCT (5 jours) 21 au 25 janvier

CHSCT (3 jours) 4 au 6 février

CHSCT (5 jours) 8 au 12 avril

CHSCT Niveau 2 (nouveau module) 27 au 31 mai

CHSCT (5 jours) 21 au 25 octobre

UGICT 11 au 15 février

UGICT 3 au 7 juin

UGICT 14 au 18 octobre

FORMATION DE FORMATEURS 18 au 22 février

FORMATION DE FORMATEURS 7 au 11 octobre

FSG Niveau 2 (1ère semaine) 18 au 22 mars

FSG Niveau 2 (2e semaine) 13 au 17 mai

FSG Niveau 2 (1ère semaine) 17 au 21 juin

FSG Niveau 2 (2e semaine) 23 au 27 septembre

FSG Niveau 2 (1ère semaine) 30 septembre au 4 octobre

FSG Niveau 2 (2e semaine) 25 au 29 novembre

ECO-CE 4 au 8 novembre

Il sera complété par les dates des stages suivants :

 DLAJ / défense syndicale : l’objectif pour 2013 est de reproduire les formations initiées en 2012 avec une volonté d’élargir le champ du droit public peu abordé jusqu’à maintenant.Desformationssontprévuespourlesnouveauxconseillers du salarié : cinq sessions de deux jours sur les thèmes suivants : prise de mandat – rédaction d’attestations – rupture convention-nelle – inaptitude – licenciement économique.

 PRUDIS : le projet de plan de formation PRU-DIS est élaboré. Il sera soumis aux conseil-lers Prud’hommes lors de leur assemblée de novembre. Ce sont ces derniers qui valident le contenu du plan afin qu’il soit en adéquationavec leurs besoins de formation.

 Directions syndicales : Il s’agit d’un nouveau module en phase d’élaboration. Il devrait s’insé-rer dans le plan de formation 2013.

 Cogitiel, Politique Financière et Nouvelles règles de représentativité syndicale

Plan de formation 2013

Le secteur formation syndicale de l’UDferaensortedeconnaîtreunmaximum de plans de formation des organisations et organismes de la CGT (les ULs parisiennes, Confédération, UGICT, Emer-gences,…) afin de pouvoir orien-

ter en fonction des demandes qui arriverontàl’UD.

Par ailleurs, nous réalisons un catalogue des stages qui présente les objectifs, contenus, et dérou-lements des différents modules

de formation. Nous nous donnons jusqu’à décembre pour le finir.Alors, au plaisir de vous voir bien-tôt en form’action syndicale !

Benoît Martin* FSG1:formationsyndicalegénéraleniveau1

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xVIE SYNDICALEx

9e Conférence Départementalede l’UGICT-CGT

27 septembre 2012

UnesoixantainedecamaradesontparticipéàlaConférenceDéparte-mentale. Celles et ceux-ci étaient issus de 15Unions Locales et de13 fédérations différentes. 40 % d’entre eux étant salariés de droit privé. 2/3 des camarades étantcadres, les autres étant des profes-sions intermédiaires techniciens-maîtrise. Si la moyenne d’âge était assez élevée (49 ans), la féminisa-tion n’était que de 35 %.

Disons-letoutdego:cetteConfé-rence a mis en avant le besoin d’activité spécifique. En mêmetemps, elle a démontré le besoin de convergence entre catégo-ries socioprofessionnelles et de convergence interprofessionnelle.

La matinée a été consacrée à une table ronde sur l’évolution du salariat à Paris et son impact sur la représentativité Ainsi, l’intervention de Patrick Hallinger, secrétaire national de l’UGFFnousapermisd’approfon-dir notre connaissance de l’emploi public, de ses transformations et des enjeux revendicatifs. BenoîtMartin, animateur de la Commis-sion Départementale, Secrétaire

régional FAPT Ile-de-France amis en lumière l’état d’esprit des ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise (ICTAM) dans un contexte de crise. Marie-Pierre Zuber, co-animatrice de la CD,fédérationdesFinances,a faitunpoint détaillé sur la connaissance chiffrée des adhérents parisiens et les perspectives de syndicali-sation. La composition du sala-riat parisien constitué à plus de la moitié d’ICTAM fait que c’est le de-venir de la CGT qu’il est question. Gagner en syndiqués ICTAM, c’est faire gagner en rapport de force et redynamiser toute la CGT.

Enfin Jean LucMolins, secrétairenational de l’UGICT, correspon-dant de la CD 75 a rappelé lesenjeux et le calendrier de la cam-pagne TPE.Le « travailler ensemble » dans la CGT va connaître son heure de vérité dans le cadre de la cam-

pagne TPE. La situation des étu-diants-salariés et des sous-trai-tants/prestatairesaétésoulevée.

Les différents points abordés, ten-dances, perspectives de syndicali-sation et élections TPE, ont permis des débats nourris avec la salle.Après un buffet pris en commun, l’après-midi a été plus spécifi-quement consacrée à la Com-mission Départementale.Ainsi, Claude Chavrot, ancien membre de la CD et actuel res-ponsable de l’Institut d’histoire sociale UGICT, nous a fait un ra-pide historique. Patrick Picard, secrétaire général de l’UD PARISpuis Marie-José Kotlicki secré-tairegénéraledel’UGICTontrap-pelé les enjeux du syndicalisme spécifiqueparisienet,au-delà,del’importance de la syndicalisation des ICTAM et de l’implication des

UGICTIngés • Cadres • Techs

PARIS

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xVIE SYNDICALEx

organisations dans la vie syndi-caleinterprofessionnelle.L’UGICTa vocation à rayonner auprès d’un nombre croissant de salariés ca-ractérisés par la qualification deleur emploi, et pas seulement les cadres encadrant.

Les principaux axes revendicatifs repris par les participants ont été (sans surprise) les suivants :

• la santé au travail et le mana-gement ;

• l’emploi et les sous-effectifs ; • le tempsde travail et lediffi-

cile équilibre vie profession-nelle - vie privée ;

• les salaires ;• l’égalité entre les femmes et

les hommes au travail et dans la vie.

Malgré une souffrance au travail qui prend de l’ampleur, et dont le déni serait la pire des choses, des actions impliquant nos catégories etmenéespar/etaveclaCGTontété valorisées : la progression de la CGT aux élections d’octobre 2011 dans la fonction publique d’Etat et hospitalière, le question-naire CGT auprès des cadres de La Poste, les propositions alter-

nativesdelaCGTetdesonUGICT,lesiteinternetdel’UGICTportantsur le forfait-jour, le projet alter-natif concernant le devenir de la BanquedeFrance.

LaConférenceaaffirmélebesoinde formation syndicale générale et spécifique, à tous les niveaux.Elle a également insisté sur l’im-portance de mieux communiquer à Paris sur les revendications spé-cifiquesdesICTAM.

La Conférence Départementales’est inscrite dans la co-organisa-tionavec l’UGICTnationaled’uneconférence-débat portant sur le thème « Face à la dette, quels atouts pour sortir de la crise ? ». Elle visera tout particulièrement les ICTAM des TPE et se tiendra à Paris le 3 décembre.

Le calendrier de luttes et d’initia-tivesdelaCGTetdesonUGICTaété présenté.

La Commission Départemen-tale UGICT nouvellement élueest composée de 11 membres : Benoît MARTIN et Marie-PierreZUBER, animateurs de la CD,

David ALLAERT, Pierre BORKER,Patrick LETOURNEL, Céline LO-PES, Nathalie MARCHAND, Gen-tianeTHOMAS,CorinneVANDERVOORDT, IsabelleYVELIN,RobertZACHAYUS.

Nous avons remercié les cama-rades quittant la CD sortante, et notamment Christine GUINAND qui a animé la CD dans une phase qui n’avait pas bénéficiée d’une relance d’activité via une Conférence Départementale.

Remerciements également à Marie-Jo KOTLICKI (UGICT), Patrick PICARD (UD), Patrick HALLINGER (UGFF), Jean-Luc MOLINS (UGICT), Claude CHAVROT (IHS de l’UGICT), aux éditions le Temps des Cerises, pour leur contribution à nos ré-flexions, ainsi qu’à Élisa, Cédric et Natacha pour l’organisation matérielle.

Marie-Pierre Zuberet Benoit Martin

La Commission départementale a tout récemment ouvert un site internethttp://paris.reference-syndicale.fr/

Ce site fait partie intégrante de la plateforme de sites pour les syndicats Reference-syndicale.fr proposée parl’UGICT.Lesiteinternetpermetd’avoirunevued’ensembledesquestionsconcernantlesingénieurs,cadres,techniciensetagentsdemaîtriseparisiens.Desdossiersthématiquespermettentdefairelepointdesrevendicationsetpropositions.LesélémentspropresàlaCommissiondépartementale:définition,composition,activitésetwstagesfigurentenbonneplacemaiségalementl’actualitésyndicalespécifiqueparisienne.Lesiteintègreentempsréellespublicationsdelaconfédération,del’UGICTetdel’Uniondépartementale.N’hésitezpas:cliquezsurhttp://paris.reference-syndicale.fr

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xdroits & LIBERTésx

Harcèlement sexuelles disposit ions applicables

Décision du conseil constitu-tionnel et ses suitesCette décision supprimait un article du Code pénal. Mais les poursuites engagées n’étaient pas toutes entièrement annulées. D’une part, les recours engagéspeuvent parfois se poursuivre sur le fondement d’autres incrimina-tions pénales : violences volon-taires, harcèlement moral, tenta-tive d’agression sexuelle. D’autrepart, les actions engagées peuvent se poursuivre pour obtenir la ré-paration civile des préjudices liés au harcèlement.

Législation applicable Rappel. La loi du 27 mai 2008 prévoit les dispositions suivantes (pour des poursuites devant le conseil de prud’hommes ou devant le tribunal administratif) : « La dis-crimination inclut : 1° Tout agis-sement à connotation sexuelle, subi par une personne et ayant pour ob-jet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environ-nement intimidant, hostile, dégra-dant, humiliant ou offensant ; ».Unharcèlementsexuelousexisteest une discrimination.

Nouveauté. La loi du 6 août 2012 prévoit les nouvelles dispositions suivantes :

1. Définition du harcèlement sexuel dans le Code pénal (pour des poursuites devant le tribunal correctionnel)Le harcèlement sexuel est le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui, soit, portent atteinte à sa dignité en raison de leur ca-

ractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante. Est assimilé au harcè-lement sexuel le fait, même nonrépété, d’user de toute forme de pression grave dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherchéauprofitdel’auteurdesfaitsouauprofitd’untiers.Ces faits sont punis de 2 ans d’em-prisonnement et de 30 000 € d’amende. Toute personne peut bénéficierde ces dispositions (salariée, fonc-tionnaire, candidate à un emploi, à une formation ou à un stage, sta-giaire, étudiante, assurée, consom-matrice, etc.).

2. Définition du harcèlement sexuel dans le Code du travail (pour des poursuites devant le conseil de prud’hommes ou de-vant le tribunal correctionnel) Aucun salarié ne doit subir des faits : a. Soit de harcèlement sexuel,

constitué par des propos ou comportements à connota-tion sexuelle répétés qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégra-dant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offen-sante ;

b. Soit assimilés au harcèlement sexuel, consistant en toute forme de pression grave, même non répétée, exercéedans le but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit re-cherché au profit de l’auteurdesfaitsouauprofitd’untiers.

Lamêmedéfinition figuredésor-mais dans le Code pénal et dans le Code du travail.

3. Interdiction de discrimina-tionAucun salarié, aucune personne en formation ou en stage, aucun candidat à un recrutement, à un stage ou à une formation en en-treprise ne peut être sanctionné,licencié ou faire l’objet d’une me-sure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, de formation, de reclassement, d’affectation, de qualification, de classification,de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat pour avoir subi ou re-fusé de subir des faits de harcèle-ment sexuel.Sont punis d’un an d’emprisonne-ment et d’une amende de 3 750 € les faits de discriminations com-mis à la suite d’un harcèlement sexuel.

4. Information et préventionL’employeur prend toutes disposi-tions nécessaires en vue de préve-nir les faits de harcèlement sexuel. Letexteducodepénalestaffichédans les lieux de travail ainsi que dans les locaux ou à la porte des locaux où se fait l’embauche.

5. Sanction Tout salarié ayant procédé à des faits de harcèlement sexuel est passible d’une sanction discipli-naire.

Michel Miné

Ledroitdutravailenpratique,2012(24e éd.), Eyrolles -disponible à la boutique de la NVO-

A la suite de la décision du Conseil constitutionnel, une loi récente prévoit des dispositions pour réparer et sanctionner le harcèlement sexuel.

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xréfLexion sur...x

L’histoire. S’y plonger pour la faireUn débat sur l’histoire mobiliseles spécialistes et laisse sur le bord du chemin la majorité de la population.Notons que tous ceux qui parlent de sa fin, décident des contenusdes programmes et des lieux où elle est à diffuser et se réservent la quasi exclusivité du débat.

Mieux ou pire, l’Etat se conserve le droit de mise à disposition des do-cuments grâce au secret qu’il soit défense, administratif ou autre. Le patronat au nom d’autres secrets, industriel, commercial, de la pro-priété privée, exige des autres ce qu’il se refuse de faire : ouvrir ses archives. D’aucun jouant de leurnotabilité se parfume d’expertise et réécrive l’histoire à leur ma-nière.Danscecontexte,la«Mai-son de l’histoire » est au centre d’une polémique qui semblerait trouver une issue. Elle n’éteint pas le débat : Quelle histoire don-née aux nouvelles générations ? Comment la montrer et présen-ter les antagonismes et contra-dictions ? Comment permettre à chacun de se doter de repères lui permettant d’exercer sa citoyen-neté, de développer ses connais-sances, voire de participer à son écriture.L’IHSCGTd’Ile-de-Franceamenédurant plus d’un an une série de rencontres sur le thème des pra-tiquespatronalesenIle-de-France.Il est remarquable de noter que les grandes entreprises sollicitées, y

compris celles dont les dirigeants mènent bataille pour effacer les pans de mémoires qui entravent leur projet ou éclairent leurs pra-tiques, se sont mises aux abonnés absents. Notons que les mêmesmilitent pour le mécénat culturel (et ses confortables avantages fis-caux) leur permettant de tenir les cordonsde laBourseetdepesersur les contenus.Pourtant, depuis la loi Le Chape-lier interdisant l’association, en passant par la compagnie du Nord qui exige une répression féroce de la Commune ou encore le mas-sacredeFourmies,pointn’estbe-soin de rester dans les années de l’occupation pour montrer le lien permanent entre pratiques patro-nales anti-ouvrières et le pouvoir politique.Comment l’histoire peut-elle donc s’écrire dans ce chaos politique provoquéparlecapital?Afin de faire oublier tout cela,celui-ci fait pression pour concen-trer la connaissance sur des faits décontextualisés, hors chronolo-gie et la biographie de « grandshommes » (en soit déjà l’absence des femmes montre des choix de fond). La révision des programmes et le rétrécissement des plages d’enseignement sous la précé-dente présidence symbolisent ces exigences patronales.Par ailleurs, comment ne pas faire le lienentre lediscoursdeDakaret les pratiques coloniales qui ont édifiélesfortunesindustriellesducaoutchouc, du bois, du minerai et celle des marchands de canons in-dispensable pour imposer le talon de fer du colonialisme aux peuples envahisetasservis?Commentnepas évoquer le rôle, jusqu’à nos jours, des armateurs héritiers de la traite négrière et piliers des organisations patronales ? Com-ment ne pas pointer du doigt ceux qui, hier, menaient les guerres

colonialesetpacifiaientau lance-flamme?Ainsi, pour le syndicaliste, la connaissance de l’histoire n’est pas un supplément d’âme, mais bien comme le dit l’historien René Mourriaux, un combat syndical. Cette connaissance lui permet d’être mieux à même deporter les revendications dans son entreprise ou de lutter contre les délocalisations, de mener la lutte des travailleurs sans papiers ou bien encore de porter la lutte contre les pratiques répressives de certaines entreprises à l’en-contre de militants de la CGT.Reste la question des formes de présentation, le combat pour que la culture et l’enseignement dis-posent des moyens pour la diffu-ser.Biensûr,l’écoleenestunmaisce n’est pas pour autant le lieu unique.En dehors de l’univers sco-laire, il y a besoin d’histoire. De-puis 1789 des lieux et pratiques existent et offrent des solutions, tels les bibliothèques, les musées ou bien encore les espaces muséo-graphiques thématiques. Regret-tons la timidité et le retard qui s’accumulent dans la réalisation d’un grand portail culturel infor-matique, sous couvert des minis-tères de l’Éducation nationale et de la Culture, qui ouvrirait des espaces thématiques et mutuali-serait les connaissances en pré-sentantmuséesetcollectionsafind’offrir un vrai service public de la culture historique au service de la citoyenneté. Le patronat est plus que réticent à cette mise en place. Raison de plus pourpousserlademande.D’expé-rience, rien ne lui déplait plus que ce qui sert à s’émanciper de ses filets. Déplaisons-lui ; occupons-nous d’Histoire.

Guy Hervy

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xculturex

Tou s en SeineParis est la ville étrangère la plus représentée dans

le cinéma hollywoodien. Du muet à Woody Allen,

l’exposition retrace l’histoire du cinéma et de la

ville qui a tant fait rêver outre-Atlantique.

La ville mythique, symbole de licence, de plaisir, d’élégance féminine et de l’amour, a été une source d’inspirationpourHollywoodjusqu’àlareprésenterdansplusde800films.Représentercar,jusquedansles années 50, tout se tournait en studio, dans des décors reconstituant la capitale.

L’exposition est séquencée en plusieurs époques et thèmes, illustrés de mul-tiples façons :

• extraitsdefilms,photographiesdeplateau,ma-quettes de décors ou de costumes,

• près de 400 documents provenant d’archives de la Cinémathèque française, de la Bibliothèquedes oscars, de la Warner Archive ou de collec-tions privées. Vous pourrez y découvrir des des-sins de décors d’Un Américain à Paris, de Mou-lin Rouge, de Minuit à Paris. Et des robes créées par Givenchy pour Audrey Hepburn à la taille si fine.Unevingtained’écransdiffusent70extraitsde films, d’Edison à Woody Allen, mais aussides reportages sur les tournages. Pour cou-ronner le tout, un écran de 20 m de long reçoit un montage mêlant des extraitsdefilm,desphotogra-phiesetdesaffiches.

French touch et french kissOn avance dans l’exposition par la chronologie, du cinéma muet, dont les thèmes historiques sont des imagiers du Vieux-Paris revisité, aux comédies mu-sicalesdesannées50.Desannées30et40sortentdes bluettes, avec la french touch, femmes élégantes, champagne et messieurs distingués.Maurice Chevalier mène la danse et la chanson, dans

une ville folklorique avec chan-teurs de rue.Au cours des années50, laBelleEpoquedevient le thème favorides cinéastes, accompagné des clichés sur la vie de bohème des artistes et les mœurs légères si bien dé-crites par Toulouse-Lautrec. Le bal du Moulin rouge sert de décor à French Cancan de Renoir ou à Moulin Rouge de Vincente Minelli. Un Américain à Paris, plus poétique, consacre le talent de Gene Kelly et Leslie Caron.

Sur le motifA partir de 1960, comme les impressionnistes, la Nouvelle Vague entend représenter la réalité en tour-nant en extérieur, sur les lieux où se situe l’action. C’est ainsi que les équipes de tournage américaines investissentParis.Aprèsunepériodededésintérêt,lavillerevientaveclesfilmspoliciers,d’actionoudecomplot. Elle sort du charme et de l’élégance pour aborder un univers violent ou mystique avec le Da Vinci Code mais aussi des dessins animés comme les Aristochats ou Ratatouille. Allez frémir de nostalgie enregardantHumphreyBogartmurmurantàIngridBergmandansCasablanca : « Nous aurons toujours Paris… »

Françoise Janin

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Exposition gratuiteà l’Hôtel de Ville

du 18 sept. au 15 déc. 2012

Salle Saint-Jean5, rue Lobeau, 75004 Paris

métro Hôtel-de-Ville

Tous les jourssauf dimanches et jours

fériés, de 10 h à 19 h

Gene Kelly et Leslie Caron dans Un Américain à Paris. - © Turner Entertainment

1963. Jack Lemnon et Shirley Maclaine dans Irma la Douce.© Metro Goldwin Mayer Studio Inc.

1971. Les Aristochats© The Walt Disney Company France

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QuelQues chiffres ■ 22 villages-club en France

■ 12 Club 3000 à l’étranger

■ 6 circuits Découverte & Partage

■ 1 500 collectivités clientes

■ 200 000 vacanciers annuels

■ 800 000 nuitées

uN tourisme durable et solidairePlaisir de découvrir un pays ou

une région : conférences, partenariats solidaires (40 000€

reversés cette année au Secours Populaire Français), balades

découverte, rencontres avec des artisans et des associations

locales, des vacances ouvertes sur le monde qui assurent

un développement économique respectueux des ressources,

des cultures et des hommes, vacanciers, salariés et populations

d’accueil. Des engagements exprimés dans notre charte

Saisons Durables.

Nos valeursDe fortes convictions professionnelles et humaines

privilégiant l’écoute, le respect et la disponibilité.

uNe politiQue sociale respoNsable Touristra Vacances dispose de sa propre structure de

formation qualifiante. Le personnel saisonnier est pris en

charge : repas, hébergement, transport, mutuelle (maintenue

en intersaison), 2 jours de repos/semaine (la convention

collective en prévoit 1 et demi), contrat français pour les

animateurs à l’étranger...

Autant de différences appréciées et plébiscitées par

nos équipes, nos collectivités partenaires et vos vacanciers !

Partenaire :

Sod

isto

ur T

ouris

tra

Vaca

nces

- IM

075

100

233

associations et collectivités, contactez votre attaché commercial Touristra Vacances :Département 75 Elodie Chuwes : Tél. 06 81 48 33 09 // [email protected] : Chantal Saada : Tél. 01 80 98 40 15 // [email protected] Vacances • 10 rue du Faubourg Montmartre • 75009 Paris

www.touristravacances.com Pour tous, réservations au 0890 567 567 (0,15€ la min)

annonces_UD_2012_OK.indd 4 26/01/12 18:57

Page 21: Union Départementale CGT de Paris TP n° 1182 - 1cgteduc75.ouvaton.org/IMG/pdf/tp_1182.pdfde Paris, à l’UL du 10e et à l’Union des entreprises de la restauration ferroviaire

TP n° 1182 - 21

xINSTITUT HISTOIRE SOCIALEx

Partenaire des collectivitésTouristra Vacances est spécialisé dans l’accueil de groupes constitués dans ses villages-club en France et à l’étranger, circuits et croisières, avec des prestations spécifiques :

• Un attaché commercial et une assistante vous accompagnent dans tous vos projets

• Présentations et diaporama pré-départ aux vacanciers• Réservation d’excursions, séjours à la carte, départs de province

• Une politique tarifaire adaptée à vos initiatives

depuis plus de 25 ans, Touristra Vacances gère et anime des villages de vacances en France, copropriétés de 280 comités d’entreprise et collectivités, qui lui accordent toute leur confiance. Les ressources dégagées par les villages sont réinvesties dans l’amélioration de leur équipement, au bénéfice de tous les vacanciers. Nous mettons ce savoir-faire et ces prestations de qualité au service de vos groupes.

Notre missioN Proposer des vacances de qualité

au plus grand nombre.

QuelQues chiffres ■ 22 villages-club en France

■ 12 Club 3000 à l’étranger

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■ 1 500 collectivités clientes

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■ 800 000 nuitées

uN tourisme durable et solidairePlaisir de découvrir un pays ou

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Nos valeursDe fortes convictions professionnelles et humaines

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charge : repas, hébergement, transport, mutuelle (maintenue

en intersaison), 2 jours de repos/semaine (la convention

collective en prévoit 1 et demi), contrat français pour les

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Autant de différences appréciées et plébiscitées par

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Partenaire :

Sod

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associations et collectivités, contactez votre attaché commercial Touristra Vacances :Département 75 Elodie Chuwes : Tél. 06 81 48 33 09 // [email protected] : Chantal Saada : Tél. 01 80 98 40 15 // [email protected] Vacances • 10 rue du Faubourg Montmartre • 75009 Paris

www.touristravacances.com Pour tous, réservations au 0890 567 567 (0,15€ la min)

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Autour de la Commune de Paris...

En effet, c’est en 1935 que la Cho-rale Populaire de Paris a été fon-dée, à l’initiative de l’association des artistes et écrivains révolu-tionnaires (dont ont fait partie Aragon, Henri Barbusse, André Gide, Paul Vaillant Couturier….) et, depuis cette date, elle chante la Commune et les luttes des tra-vailleurs. Si les chants révolution-naires sont une partie importante et essentielle de son programme, elle ne s’interdit aucun type de musique et les mélodies tradi-tionnelles, la Renaissance, le clas-sique, le contemporain sont régu-lièrement abordés.

Ainsi a-t-elle donné, par exemple, unconcertpourlaFêtedelamu-sique, le 21 juin, place des Fêtesdans le 19e où se sont succédés notamment, Le Temps des Cerises, Lou Bouyé (traditionnel occitan), L’Affiche Rouge (sur le poème

d’Aragon), Les Canuts (révolte des ouvriers soyeux de Lyon au 19e siècle), Grandola Vila Morena (qui a lancé le signal de la Révolution des Œillets, au Portugal), La Butte Rouge, Les Mains d’Or (de Bernard Lavilliers), Le Tourdion (du 16e siècle)… Et aussi L’Ave Verum Cor-pus de Mozart, qui a été particuliè-rement apprécié des oiseaux qui nichaient sous le toit du kiosque où la chorale se produisait : ils se sont manifestés avec enthou-siasme !

Ce concert a clôturé la saison et ce n’est que début septembre que reprendront les répétitions, avant notre participation à la fête de l’Humanité, pour se faireconnaître et recruter de nouveaux choristes. Il est à noter qu’aucune connaissance musicale n’est exi-gée, qu’il n’est pas nécessaire de connaître le solfège et qu’il n’y a pas d’examen d’entrée. Et la coti-sation annuelle est minime (70euros, comprenant la fourniture des partitions) !

BeaucoupdemembresdelaCho-rale Populaire de Paris sont adhé-rents ou militants, ou simplement sympathisants de la CGT dont ils partagent les valeurs.

D’ailleurs, entre la CGT et cettechorale, c’est une longue histoire qui remonte, pour le moins, au lendemain de la Libération : Mé-moires Vives, la revue de l’Institut d’HistoireSocialedel’URIFad’ail-leurs consacré une partie de son numéro de février 2009 à la Cho-rale et à son histoire, sous le titre «depuis1935,la«sociale».Onydécouvre à la fois une photo d’une des récentes manifestations du 1er mai où les choristes, derrière leur banderole, défilent devantcelle des retraités parisiens et du ballondel’UDainsiqu’unephotodes années cinquante où le chœur seproduitsousunbandeau«CGTrégion parisienne » .

En ces jours où les idées véhicu-léespar l’extrême-droite gagnentdu terrain, où des élus de cette idéologie se permettent d’inter-dire que soit chanté Le Chant des Partisans, la Chorale Populaire de Paris et ses choristes ont le sentiment, en continuant à faire entendre, chaque fois qu’ils le peuvent, tout le patrimoine des luttes ouvrières, de faire un vrai travail militant.

Claude Gillet-Colart

« Autour de la Commune de Paris », c’est le nom du concert que la Chorale Popu-laire de Paris a donné, tout début février, à Saran, près d’Orléans. En effet, la munici-palité souhaitait célébrer le 140e anniver-saire de la première révolution ouvrière. Et elle s’est tournée vers nous, sachant que les chants de la Commune sont dans notre répertoire depuis... longtemps !

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xINSTITUT HISTOIRE SOCIALEx

En quête de mémoireLes t r iang les bleu s

Déroulement de la soirée• mot d’accueil par le président de l’Amicale

de Mauthausen• projectiondufilm• échanges avec la cinéaste, les protagonistes

dufilmetlepublic.Cette soirée conclura la journée d’étude organi-séelemêmejouràl’HôteldeVilledeParissurle thème :

« MAUTHAUSEN DANS L’EXIL ESPAGNOL »

Lefilm,SalleHénaff,entremêledeuxtrames:Le destin des Républicains espagnols, de 1936 à 1945 : la guerre de la République espagnole contre les généraux putschistes, le premier exil enFrance,l’internementhonteuxdanslescampsfrançais, l’engagement dans les Compagnies de Travailleurs Etrangers, la débâcle militaire fran-çaise en mai-juin 1940, les camps de prisonniers de guerre, puis, très vite, le transfert au camp de concentration de Mauthausen, dès l’été 1940 (où ils sont immatriculés sous le triangle bleu des « apatrides » !),leretourenFrancepourlesresca-pés, puisque les armées alliées n’ont pas franchi les Pyrénées...

Mais sous cette grille historique, la trame mémo-rielle est le vrai sujet du film. Sous la conduitede leur professeur d’espagnol et d’un archiviste municipal, dix collégiens d’Ivry-sur-Seine sont invités à rechercher les traces d’un chapître de l’histoire de la ville : l’accueil, au printemps 1945, de soixante déportés espagnols rescapés de Mauthausen. Retrouver des lieux, la mémoire des 40IvryiensengagésdanslesBrigadesinternatio-nales, l’écoute d’un ancien déporté qui réside tou-joursàIvry,d’unrésistantFPT-MOI,larencontreavec des descendants mais aussi les histoires familiales avec le soutien actif de la Ville qui a ins-critcefilmauprogrammedesa«Semaine de la mémoire»enjanvierdernier...Belleexpériencepédagogique, que la cinéaste suit au plus près. Celle-ci exalte autant le souvenir du passé que l’éveildesplusjeunesprotagonistesdufilmàlaconsciencequ’ilséprouventdéjàeneux-mêmes,àtravers leur diversité d’origines, de fragments de mémoire à préserver et à transmettre.

Vendredi 16 novembre 2012, Salle Hénaff, 39 Bd du Temple, 75003 PARIS 19h-22h entrée libre

Pour marquer le 50e anniversaire du Monument des Espagnols sur le site du camp de Mauthausen, et le 50e anniversaire de l’Amicale de Mauthausen y otros cam-pos (Barcelone) :

• Présentation, à l’Hôtel de Ville, de l’expositionLa part visible des camps. Les photographies du camp de concentration de Mauthausen, qui confronte pour la première fois trois fonds photo-graphiques exceptionnels : les centaines d’images volées au laboratoire photographique SS du camp par des détenus espagnols et cachées hors du camp jusqu’à la Libération, les photos prises à la Libération par les Espagnols, qui se sont emparés de l’appareil du labo ; les images américaines de la Libération

• Table rondeAu cours de laquelle seront abordés : la déporta-tion des Espagnols, leur double exil, la mémoire espagnoledeMauthausenenFrance,enEspagne,en Autriche.

Intervenants : Ramira SANTISTEBAN, Gisèle GUILLE-MOT et Pierre DAIX (anciens déportés), Benito BERME-JO, Geneviève DREYFUS et Rosa TORAN (historiens), Da-vid PINEDA (petit-fils d’un républicain espagnol mort dans les jours qui suivirent sa libération)...

Inscription auprès de l’Amicale de Mauthausen [email protected], ou 01 43 26 54 51

Un film d’Anne Lainé (2011)

Durée : 87 mn

Vendredi 16 novembre 2012, Salle Hénaff, 39 Bd du Temple, 75003 PARIS 19h-22h entrée libre

« Homenaje a los 7000 Republicanos espanoles muertos por la Libertad » « A la mémoire des 7000 Républicains espagnols morts pour la Liberté »

Camp central de MauthausenLe monument républicain espagnol

Symbole de l’amitié entre

Amicale française etRépublicains espagnols

La journée d’Etude à l’Hôtel de Ville de Paris (9h-17h)

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TP n° 1182 - 23

Depuis plus de 30 ans, la Macif est partenaire des comités d’entreprise.Notre longue expérience au sein de l’économie sociale nous a permis d’identifier vos besoins spécifiques et de développer une protection parfaitement adaptée.

La Macif est l’assureur privilégié des CE en France !

Vous voulez en savoir plus, rendez-vous en Points d’accueil ou sur www.macif.fr

Macif - Mutuelle Assurance des Commerçants et Industriels de France et des cadres et salariés de l’industrie et du commerce. Société d’assurance mutuelle à cotisations variables. Entreprise régie par le Code des assurances.Siège social : 2 et 4, rue Pied-de-Fond 79037 Niort Cedex 9.

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24 - TP n° 1182

Union départementale CGT de Paris www.cgtparis.fr85 rue Charlot 75140 Paris cedex 03 - Tél. 01 44 78 53 31 - Fax. 01 48 87 89 97 - courriel : [email protected]

Union Locale Paris 1842 rue de Clignancourt 75018

01 42 59 32 [email protected]

Union Locale Paris 944 rue La Bruyère 75009

09 71 57 29 [email protected]

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Union Locale Paris 191 rue de Nantes 7501909 65 32 98 [email protected] Cariou

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PassyUnion Locale Paris 11Maison des Métallos94 rue J. P. Timbaud 7501101 42 41 81 [email protected]

Union Locale Paris 1212 rue de Chaligny 7501201 46 28 11 [email protected] Diderot

Union Locale Paris 13163 bis Bd de l’Hôpital 7501301 45 70 78 [email protected] d’Italie

Union Locale Paris 474 Quai de l’Hôtel de Ville 7500401 42 72 14 [email protected]ôtel de Ville

Union Locale Paris 211 rue Léopold Bellan 75002

01 42 33 83 47 Paris 101 42 33 83 48 Paris 2

[email protected]

Union Locale Paris 1526 rue Ste-Félicité 75015

09 80 64 51 [email protected]

Vaugirard

Union Locale Paris 385 rue Charlot 7500301 44 78 53 31République

Union Locale Paris 5 et 6163 Bd de l’Hôpital 7501301 42 22 12 [email protected] d’Italie

Union Locale Paris 7163 Bd de l’Hôpital 75013

01 44 78 53 31Place d’Italie

Union Locale Paris 1435 rue de l’Aude 75014

01 43 35 49 [email protected]

Alesia

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Permanences Indécosa(défense des consommateurs)Uniquement sur RDV

1er et 2e arrdtsles 2e et 4e jeudis du mois01 42 33 83 47/83 483e, 10e et 11e

mardi de 10h à 12h 3001 42 08 42 954emardi de 11h à 14h01 42 72 14 739e

01 48 74 60 6317e

jeudis01 47 66 52 5419e

mardi de 14h à 16h09 65 32 98 93

Permanences juridiques

Dans les unions locales

Dans les professions

sur le site de l’UDwww.cgtparis.frpuis rubriqueCGT, à Paris

PermanenceAide sociale et familiale

85 rue Charlot 75003Bureau 224prise de RDVau 01 44 78 53 77jeudi de 14h à 17h

PermanencePrivés d’emploi

85 rue Charlot 75003Bureau 308prise de RDVau 01 44 78 53 31jeudi de 10h à 12h etde 14h à 17h

Union Syndicale des Retraitéstous les lundisde 14h 30 à 17h85 rue Charlot Paris 3e

Tél. 01 44 84 52 62

CommissionDé[email protected] rue Charlot Paris 3e

Tél. 01 44 78 53 31Fax. 01 48 87 89 97

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