une renaissance artistique - bienvenue - · pdf filesonorités (makossa, afro-jazz,...
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2015
Relations Médias : Marie-Pierre Medouga
MP & C
06 22 78 71 38 – [email protected]
14/10/2015
Représentations
Le 14 octobre 2015 à l’Espace
Curial
Les 3, 4, 5 novembre au Théâtre
Ménilmontant
Le 18 novembre à l’Espace Curial
Dossier de presse
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L’édito : P.2
La renaissance artistique P.3
La production & les partenaires P.4
Baouli : un thème universel P.5
Le spectacle P.6
La mise en scène P.7
La distribution P.8 & 9
Les modalités & les lieux de représentations P.10
Fiche technique du spectacle P.11
Contacts & crédits P.12
Sommaire
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Lorsque Freddy que j’avais accompagné lors de son dernier spectacle OUIDAH avant son accident
vasculaire qui a entrainé son coma m’a dit qu’il voulait remonter sur scène, j’ai été un peu
incrédule, je dois l’avouer.
Il était en fauteuil roulant, il n’entendait pas, il ne voyait pas, il avait du mal à articuler et ne
pouvait plus écrire, et de surcroît, il était d’une constitution que je pensais fragile. C’était pour moi
un retour impossible. Quelle présomption des valides face aux personnes en situation de multi-
handicaps !
Freddy Bauginard s’est fait un malin (malicieux plutôt) plaisir à déjouer tous les pronostics et à me
faire mentir.
Ensuite, j’ai été bien trop occupée pour le soucier de sa santé : c’est un artiste accompli et très
exigeant !
Partenaire, il me fallait trouver les prestataires pour la communication visuelle, les costumes,
travailler la pièce, le voir jouer et faire mon travail d’attachée de presse…
Lorsque Freddy joue, c’est un monde entier qui apparait devant vos yeux.
Freddy c'est une présence scénique incroyable, une force, une magie... ces mots vous entraînent
et vous voilà transportés il y a 300 ans; il y a s des siècles avec cette Reine qui fuit et ce peuple qui
a peur.
Il y a ce combat épique entre les frères pour le pouvoir... et Freddy avec ses béquilles qui danse,
tourne, chante, joue et là vous pliez sous le choc et la révélation : Freddy c'est un sacré comédien.
Marie-Pierre Medouga
Service de presse & partenaire
L’édito
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Une
La compagnie Gnoumbley Ballet Théâtre Spectacles africains contemporains
Est heureuse de remerc ier chaleureusement to us ses partena ires sa ns qui ce spectacle n’aura it jamais pu a voir l ieu.
DEDIE A AYMERIC KOUASSI 1980-2015
Production & partenaires dédicaces
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En 2011, alors qu’il vient de terminer ses représentations de Ouidah, une pièce sur l’esclavage et
qu’il prévoyait une série de représentations dans les MJC, Gnoumbley Ferdinand Bauginard alias Freddy Bauginard, danseur, interprète, conteur, chorégraphe tombe dans le coma de manière inexpliquée. En fait, il subira plusieurs accidents cardio-vasculaires. Il venait de se produire sur Ouidah, une pièce sur l’esclavage qu’il avait coproduite. Il restera inconscient durant un an. Ses proches, son équipe (dont moi –même) sont atterrés et désespérés. Sourd, quasi aveugle, paralysé et muet, que restera- t-il de lui si jamais il sort du coma ?
Ses amis, sa compagne n’abandonnent pas le combat. Des chaines de prières se déploient à travers le monde et par-delà les deux continents. Il lui faudra reconquérir sa vie au prix d’une grande lutte. Trois ans plus tard, le revoilà ayant pris la mesure de son nouveau corps. Une nouvelle peau dans laquelle il se glisse comme le comédien qu’il n’a jamais cessé d’être! Sa créativité s’est décuplée. Son appétit de vivre également. Profondément reconnaissant, il présente au public sa dernière création : Baouli. Elle évoque le sacrifice, la renaissance et le combat pour la liberté.
Une renaissance artistique
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Etymologiquement, le sacrifice, c’est le fait de rendre sacré. Pour ce faire, les
prêtes faisaient une offrande aux divinités. Quand il s’agissait d’un sacrifice
non sanglant, on parlait de libations. L’histoire des religions et des civilisations
nous enseigne que très souvent les Dieux ont souvent réclamé en signe
d’allégeance, un sacrifice humain. En témoignent le sacrifice d’Abraham, celui
de Jésus-Christ, L'aïd el-Kebir, le sacrifice d’Iphigénie dans l’antiquité, les
sacrifices des Incas, ceux des gaulois et des Vikings, ceux de la Chine archaïque et ceux des Dogons
mais aussi des Ashantis, des Yorubas, des Soniké, des Sarakollé en Afrique.
Il semblerait d’ailleurs que les premiers meurtres rituels remontent au
paléolithique. Ce qui signifie que reste profondément ancré dans l’être
humain, dans sa profonde recherche de donner du sens à son existence,
l’exigence d’expier ou d’offrir sa vie pour sauver un groupe.1
C’est précisément le thème de Baouli. Le sacrifice de l’enfant de la Reine va
sauver tout un peuple et donner son nom à ce peuple qui l’a conservé
jusqu’aujourd’hui. Le peuple Baoulé (le peule de l’enfant sacrifice). Un prix
odieux, payé par la reine, (c’est son seul enfant) réclamé par les divinités pour
les aider à fuir les Ashantis qui veulent les exterminer à cause d’une lutte de
pouvoirs entre Abraha Kopu et son frère.
Freddy Bauginard aborde par ce thème du sacrifice, la condition
féminine. Il scénarise le prix lourd payé par une femme, une Reine à
qui on refuse le trône en raison de sa condition de femme et qui est
obligé de fuir pour sauver sa vie et celle de son peuple.
Baouli c’est aussi symboliquement le sacrifice des femmes, celui-là
quotidien qui doivent parfois renoncer à leurs profondes aspirations
en raison de l’oppression des traditions le plus souvent masculines et c’est cela aussi que dénonce
Freddy Bauginard
1 Rédigé avec l’aide de https://fr.wikipedia.org/wiki/Sacrifice
Un thème universel
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L’h is toire Au dix-huitième siècle, les deux tiers de l'actuel Ghana, sont couverts par le royaume du peuple Ashanti dont est issu le grand groupe Akan de Côte d’Ivoire réparti entre le centre, l’est et le sud. La domination, la luttes des classes, la tyrannie et le despotisme sont à l’origine d’un exil conduit par une femme : la Princesse ABRAHA POKOU (encore appelée Ablaha Pokou, Abena Pokua, Abraha Poukou ou encore Aura Poku). C’est à travers le sacrifice de son fils, qu’elle offre aux flots déchainés, qu’elle affranchit tout un peuple. Elle donne ainsi naissance au peuple BAOULE, un groupe ethnique (BA OULI qui signifie l’enfant est mort). Elle marquera ainsi l’histoire des Ashantis mais aussi celle de la Côte d’Ivoire toute entière Le propos A travers Baouli, le sacrifice, Gnoumbley Freddy Bauginard nous invite à porter un autre regard sur la femme. Il souhaitait en effet rendre hommage aux femmes victimes de frustration et d’humiliation et à tous ceux qui se battent au quotidien pour la reconquête de leur liberté. « Je voudrais, à travers cette hommage, dédier ce travail d’abord à ma mère génétique décédée en couches, à ma compagne, artisane de ma renaissance et à ma mère spirituelle, celle qui m’a fait téter le sein de l’univers artistique. La pionnière de la danse traditionnelle chorégraphique, fondatrice de l’école de danse et d’échange culturel(EDEC) et de la compagnie « Les GUIRIVOIRES », la célèbre danseuse chorégraphe internationale ROSE MARIE GUIRAUD. »
Le spectacle
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Gnoumbley Freddy Bauginard a opté pour une écriture à la fois fantastique, épique
et tragique. Et pour mieux rendre toucher le public, il s’est attelé à rédiger dans un style simple, direct et accessible, conforme à l’esprit traditionnel du conte.
Il a choisi délibérément une voie contemporaine qui fait appel aux techniques modernes liées au spectacle vivant (effets sonores et lumineux, bruitages). Le choix du personnage KOMIAN, conseiller de la Reine, qui raconte le drame, l’exil et le sacrifice correspond à la volonté de rester fidèle à la tradition akan à travers de ses rites et rituels et de mettre en avant l’aspect mythique et mystique de cette légende. C’est dans l’atmosphère colorée et pittoresque du conte épique que sont abordés les thèmes de la liberté, de l’égalité et la justice de manière à faire pénétrer grands et petits dans l’imaginaire royaume de Baouli et découvrir l’un des pans de la culture ivoirienne en général et celle du groupe Akan, en particulier. Freddy joue avec son corps, avec ses cannes-béquilles, avec sa voix et tout un coup c’est toute la fuite haletante de la Reine Abraha Kopu qui nous est restituée. C’est sa tristesse en sacrifiant son enfant, c’est la lutte entre les deux frères, c’est la douleur d’une esclave amoureuse sacrifiée à la raison d’état. Un conte épique et moderne! La place et le rôle de la femme dans la société en générale et particulièrement dans la société traditionnelle africaine a toujours été au centre des préoccupations du conteur. Poumon économique et cheville ouvrière de la cellule familiale dont elle contribue à l’épanouissement socioéducatif, il n’en demeure pas moins qu’elle est reléguée au second plan, victime de brimades, d’inégalités et d’injustices de toutes sortes. Bien que se situant au dix-huitième siècle, l'histoire de Pokou est d'une actualité frappante. C’est le courage d'une femme qui parvient à faire respecter ses idées dans un monde dirigé par les hommes mais aussi il s’agit aussi du choix du dialogue face à la guerre, de l'exil plutôt qu’une guerre fratricide, du sacrifice personnel pour le bien de tous ...
La mise en scène
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De son vrai nom Gnoumbley Ferdinand Bauginard, il est comédien, danseur, conteur et chorégraphe. Il est né en Côte d’ivoire et réside en France depuis 15 ans. Il a passé la majeure partie de sa vie dans un environnement ancré dans la culture traditionnelle liée à la société des masques. C’est un artiste pluridisciplinaire qui navigue entre la tradition et la modernité. Doté d’une solide formation artistique, il s’est enrichi en travaillant aux cotés de plusieurs artistes de renoms : Rose
Marie GUIRAUD, Elsa WOLLIASSON, en danse africaine. Jean Claude GALLOTTA, Wes HOWARD en danse contemporaine, Catherine DUBOIS en théâtre gestuel et mime, Shiro DAIMON pour le théâtre japonais, le no et kabuki, Luis Cortes JAIME de la Commedia Dell'arte au Conte, Jean Jacques YEM, Sidjiri BAKABA, feu Niangoran PORQUET pour le théâtre et la poésie. Freddy allie parfaitement le corps et la voix les mettent au profit d’une écriture et un jeu très personnels. Après un an de coma et une longue bataille acharnée de plus de 3 ans, il est de retour. Et
pour célébrer sa quasi renaissance quoi de plus fort qu’un mythe fondateur qu’il revisite de sa voix puissante. A travers la légende tragique originelle de la Reine Pokou, c’est l’occasion de magnifier la force et le courage des femmes. Il rend un hommage appuyé à sa compagne dont le soutien incessant lui a valu la survie. Le sacrifice est un fil rouge. Il nous restitue à travers les siècles, l’entêtement des femmes à construire le monde, quel qu’en soit le prix. C’est un hymne à l’espoir par-delà les larmes et la perte. Depuis février 2015 il a enchainé les représentations au centre d’animation de Neuilly sur Marne, au festival des arts africains (75018), en Belgique.
La distribution 1/22
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Natif des montagnes du pays Bamoun à l’Ouest du Cameroun, Noun Yaré, auteur, compositeur, interprète et multi-instrumentiste, s’initie aux musiques et instruments traditionnels tout en s’imprégnant d’autres sonorités (makossa, afro-jazz, blues, bossa nova, samba, reggae…). Pendant plusieurs années, il accompagne au tambour et au chant des groupes de ballets traditionnels.
Il a fait de multiples concerts inspiré de la fusion « Bamoun » les sonorités qu’il affectionne et a rencontré bon nombre de musiciens. L’album « Yaré » qu’il a créé en 2005 a connu un grand succès.
Il fait des tournées dans toute l’Europe avec les musiciens de la francophonie et crée plusieurs contes musicaux et notamment: « Kesansé « en 2007, “Ahula Hulé” en 2010 en même temps que son nouvel album Juema, « DOUMTAC », “Rikiatou” et en 2014 il participe à une création du spectacle musical: “Kpalum” avec Greg MARTENS, Léo GERARD sur une mise en scène de Jean Felhyt KIMBIRIMA
Auguste MATOUMBA, il est un artiste polyvalent, danseur professionnel de ballets au Togo de 2003 à 2010, il se lance dans la comédie et joue dans "L'étudiant de Soweto "de Maoundoé Naïndouba où il incarne le rôle de Mulubé, président du syndicat des Etudiants de Soweto de 2011 à 2013 au Gabon. Il joue "Lamifa "dans la pièce "Le Téléphone "et tout récemment à Paris, il a un rôle dans "Les bruits de Couloir" de Henri Djombo. Il est animateur socio-culturel à l'Association ASGPAS France et Amicale Concours et dirige l'Atelier de socialisation linguistique.
La distribution 2/2
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Baouli le sacrifice, sera jouée à plusieurs reprise cette année sans compter les
projets de lecture qui se font jour
Lieux & date de diffusion
Au centre Curial : Centre d’animation Curial : 16 rue Colette Magny (niveau 90 rue
Curial)
La pièce est proposée en avant-première dans une version spéciale pour les enfants : le 14 octobre
à 15h. Elle sera également proposée le 18 novembre 2015 et le 8 mars 2016.
Itinéraire : Métro Crimée ligne 7
Contact : 01 40 34 91 69 – Réservations : [email protected]
Au théâtre Ménilmontant : 15 rue du Retrait 75020 Paris
Les 3, 4, 5 novembre à 20h et ensuite en avril 2016 (dates communiquées ultérieurement)
Tarifs
- 7€50 : enfant de moins de 12 ans, étudiants et demandeurs d’emploi - 15 € adulte - Groupe (à partir de 8 personnes) : 10 euros/personnes - Itinéraire : métro 3 – 3 bis station Gambetta - bus 26 et 96 Par téléphone: 01 46 36 98 60 - Par mail: [email protected]
Durée du spectacle : 1h15
Les lieux & dates de diffusion - Tarifs
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Fiche technique du spectacle
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La
Contacts : Association Les Arts Croisés & Gnoumbley Ballet Théâtre Siège social : Espace Léo LAGRANGE 26, Bd Ferdinand Buisson 93330 Neuilly Sur Marne - [email protected] Compte Twitter : @Baouli_Theatre – Page Facebook :
Réservations : baoul i@m p-c.eu
Relat ions Medias & Réseaux sociaux : MP& C – Marie-Pierre Medouga – 06 22 78 71 38 – [email protected] – compte twitter : @mapyntonga - www.mp-c.eu
Crédits photos : Pierre TOH Aurélie Grimaldi.
distribution 2/2
La distribution 2/2
Contacts & crédits - Tarifs