une quartier, un village

Service éducatif des musées de Strasbourg / Musée Histortique

Une grande collecte à vivreen totalité ou en partiepour comprendre une ville,une quartier, un village.

SommaireIntroduction

Un carnet de voyage pour qui ? Pour quoi faire ?D’un territoire urbain…… au Musée Historique

Collecte

Quel territoire ? Quelles limites ?

Collecte

Comment s’organise le territoire ?

Collecte

À quoi ressemble le territoire ?

Collecte

Comment vit-on le territoire ?

Collecte

Qui vit dans le territoire ?

Collecte

Quels sont les points forts du territoire ?

Glossaire

Bibliographie

Références utiles

Sommaire

Un carnet de voyage pour qui ?Pour quoi faire ?

Vous êtes enseignant, médiateur, éducateur, animateur ou bien parent,ce carnet de voyage s’adresse à vous.

Il vous invite à voyager avec des enfants à partir de 8 ansdans un territoire urbain, qu’il s’agisse d’un quartier ancien du centre ville,d’un quartier récent de la périphérie ou encore d’une commune.

À vous de déterminer votre territoire d’investigation.

Introduction

D’un territoire urbain…

Le carnet de voyage a pour objectif d’amener les participants à (re)découvrir unenvironnement urbain en leur proposant :� des clés pour le lire, le comprendre et se l’approprier,� de porter un regard actif et critique sur le monde qui les entoure,� d’analyser et de raconter l’identité d’un territoire.

En photocopiant les pages où figure la mention « Collecte » ou«Proposition » les participants se fabriquent leur propre carnet devoyage puis y recueillent les différentes composantes qui forgent l’identité de ceterritoire urbain. Pour cela ils sont amenés tour à tour à croquer, dessiner, releverdes traces, prendre des photographies, trouver des objets, recueillir des témoi-gnages… Le carnet de voyage devient alors la trace et l’outil de référence d’unerecherche collective.

Les « Fiches mise en œuvre » explicitent certaines consigneset proposent des pistes pour mener à bien les différentes collectes.

En fonction de l’âge de chacun, toutes ou une partie des collectes peuvent êtreréalisées. D’autres collectes sont évidemment à inventer !

Introduction

… au Musée Historique

Le carnet de voyage est aussi une invitation et une préparation à la visite duMusée Historique de Strasbourg.

Les recherches effectuées dans le territoire urbain entreront en résonnance aveccertains thèmes abordés dans les collections.

L’expérience de ces différentes collectes permet au visiteur du musée :

� de s’interroger sur la nature et les limites d’une collection d’histoire,� de questionner un objet d’histoire et de lui redonner vie,� de tisser des liens entre les disciplines historiques, ethnologiques et artistiques,� de tisser des liens entre sa modernité et l’histoire de la ville,� de donner du sens à l’histoire.

Introduction

Collecte

Quel territoire ?Quelles limites ?

Collecte


Avant toute chose il vous faut déterminer le territoire que vous avez choisi d’explorer.Est-ce le territoire qui se trouve autour de votre établissement scolaire, de votremaison, d’une structure de loisirs, dans un quartier inconnu, etc. ?

Il vous faut aussi déterminer ses limites.Sont-elles celles de la ville ou du village dans son entier, du quartier ou d’une partie du quartier ?

De quelles natures sont ses limites ?Route, voie ferrée, bâtiments, terrain vague, cours d’eau, etc.

Comment rentre-t-on ou sort-on de ce territoire ?Passage piéton, tunnel, passerelle, pont, trou dans une haie / dans un grillage, piste cyclable, etc.

‹ Pour vous repérer lors de vos différents voyages,vous pouvez placer en couverture de votre carnetle plan du territoire à explorer.

Collecte : Quel territoire ? Quelles limites ?

Fiche mise en œuvre


Déterminer les limitesÀ partir d’un plan au 25 000e on peut :- Agrandir la zone choisie à la photocopieuse.- Reproduire la zone par transparence avec du rhodoïd oudu calque.- Projeter le plan au mur sur lequel on aura fixé unefeuille permettant de le reproduire en dessinant.- Travailler d’après des photos aériennes.(http://www.geoportail.fr ce site permet de visionnerdes photos aériennes d’une très grande précision. Deplus, celles-ci sont couplées avec les cartes IGN, on peutdonc passer d’une représentation à l’autre en un seulclic.)

Se questionner sur les limitesTout territoire se définit notamment par rapport à seslimites.Qu’est-ce qui fait que l’on se sent à l’intérieur ou à l’exté-rieur, chez soi ou étranger, bienvenu ou mal à l’aise ?Il est intéressant de s’interroger sur les critères qui déter-minent (souvent inconsciemment) le choix des limites oùl’on se sent chez soi.- Critères psychologiques, de proximité, familiarité, habi-tudes.- Critères architecturaux ou urbanistiques (changement

Fiche mise en œuvre : Quel territoire ? Quelles limites ?

de style des bâtiments, par exemple quand un quartierancien côtoie un quartier plus récent), changement dedensité d’habitat (zone pavillonnaire / habitat collectif)ou de fonction (zone d’habitat / zone industrielle, artisa-nale, de loisir, etc.).- Limites naturelles ou artificielles plus ou moins mar-quées. (Cours d’eau, forêt, route, voie ferrée, mur, etc.);- Limites « historiques ». (Présence de vestiges, murs d’enceinte, monuments, detraces d’événements qui structurent l’espace.)

Pour aller plus loin- On peut parcourir le territoire de façon inhabituelle.(Avec une boussole, les yeux bandés, à différentesheures de la journée ou de la nuit, etc.)- On peut compléter cette collecte par un reportagephoto ou vidéo.- On peut comparer le plan actuel à des plans anciens ouà de vieilles photos ou gravures.

http://www.sig-strasbourg.netSur ce site, celui du service de géographie de la C.U.S., ontrouve des plans actuels, des images aériennes, les plansMorant et autres plans anciens de la ville de Strasbourget de la CUS.

Collecte


Collecte


De quoi un territoire est-il fait ? Peut-on y vivre sans en sortir ?

Pour y réfléchir vous pouvez repérer sur un plan :

� Les espaces vides / les espaces denses� Les espaces réservés aux piétons, aux cyclistes, aux véhicules, aux transports en commun.� Les bâtiments anciens, nouveaux ou à venir. � Les endroits où on peut manger, s’habiller, se cultiver, faire du sport, travailler, se divertir.� Les espaces verts, bleus, gris…� Les endroits qui attirent les personnes du territoire, les personnes extérieures.

Si vous vivez ce territoire au quotidien vous pouvez aussi indiquer sur le plan :

� Les repères à l’intérieur ou à l’extérieur du territoire qui vous aident dans vos déplacements.� Les endroits où aller la nuit / où ne surtout pas aller la nuit.� Les rues que vous parcourez à pied, à vélo, en voiture, en transport en commun. � Les rues et avenues que vous empruntez souvent, parfois, jamais.� Vos endroits préférés / qui vous font peur.

Collecte : Comment s’organise le territoire ?



Utiliser des rhodoïds et des feutres de couleur permet parsuperposition d’analyser les résultats des investigations encroisant différentes informations.Certaines conclusions seront peut-être surprenantes.

Des allers-retours entre plan et endroits repérésparaissent indispensables. Selon les pistes proposées, on peut partir d’une investiga-tion sur le terrain pour ensuite reporter ses résultats sur leplan ou, à l’inverse, repérer une zone remarquable ou quipose question sur le plan et aller la retrouver dans la réa-lité.

Un reportage photo ou des prises de croquis sur place peu-vent rendre compte de ce va-et-vient entre plan et territoire.

Une fois ces recherches effectuées, l’adulte peut ame-nerles plus jeunes à se questionner sur leur rapport au territoire.Dans quelle mesure les caractéristiques de celui-ci sont-ellessubies par ses habitants ou les aident-elles à mieux vivre.

Fiche mise en œuvre : Comment s’organise le territoire ?

Collecte

Proposition architecture 1

Proposition architecture 2


Collecte


On peut apprendre beaucoup de choses sur un territoire en regardant les bâtimentsqui s’y trouvent. Page suivante, vous trouverez trois détails de bâtiments très différents.Partez à la recherche de bâtiments qui leurs ressemblent.

� Où les avez-vous trouvés ? (hors de / dans votre territoire ?) � Le bâtiment est-il représentatif de son territoire ? � Notez l’adresse des bâtiments sous chacun des détails. � Repérez leur emplacement sur un plan.

‹ Vous pouvez compléter votre recherche en réalisantune fiche architecture (voir plus loin) sur cestrois bâtiments ainsi que sur d’autres édifices quivous paraissent intéressants.

Collecte : À quoi ressemble le territoire ?



On oublie souvent de « lever le nez » quand on sepromène dans sa propre ville.Il ne s’agit pas d’analyser les styles d’architecture mais desensibiliser les plus jeunes à leur environnement en leur pro-posant quelques clés de regard : quels matériaux, décors,structures, rencontre-t-on ?

Cette collecte propose de retrouver 3 types d’édi-fices très représentés à Strasbourg :- la maison à pan de bois,- le bâtiment en pierre de taille typique de l’architecture duXVIIIe siècle,

- l’immeuble contemporain.

La recherche obligera sans doute à sortir du terri-toire choisi.On peut en profiter pour observer le type d’architecture quel’on rencontre en centre ville, en périphérie, etc.

Fiche mise en œuvre 1 : À quoi ressemble le territoire ?

Pour les plus grands.On peut s’intéresser à l’expansion de la ville au XIXe et auXXe siècle en mettant en lumière l’impact de l’annexion àl’Allemagne ou de politiques d’urbanisme.

On « voit » mieux ce qu’on sait nommer.La découverte des façades peut être l’occasion d’acquérir unpeu de vocabulaire : façade, pignon, balcon, linteau, agrafe,etc. (voir glossaire en fin de carnet).

Pour prolonger cette approche de l’architecture.On peut effectuer le cycle de visite « Habiter » qui s’inté-resse au rapport de la vie à l’espace construit dans 3musées : les musées des Arts décoratifs (Palais Rohan),Alsacien et d’Art moderne et contemporain.Renseignements et réservations au 03 88 52 50 04.


Architecture

Le dessin de façade a d’autant plus de sens qu’il estprécis.Il faut souvent rendre les plus jeunes attentifs aux propor-tions des bâtiments ou des détails qu’ils dessinent.La fenêtre, la maison sont-elles plus larges que hautes oul’inverse ?

Dessiner des éléments d’architecture sur du papier de cou-leur permet de jouer facilement sur ombre et lumière enemployant un crayon blanc en plus du crayon à papier.

Lorsqu’on dessine, l’œil travaille plus que la main.Il est profitable, lorsqu’on se lance dans le croquis de façade,d’avoir une pratique régulière du dessin d’observation.Les compétences s’acquièrent rapidement sans compter quele résultat le plus intéressant n’est pas la trace visible dudessin, mais l’analyse que l’œil a dû effectuer pour guider lamain.

Fiche mise en œuvre 2 : À quoi ressemble le territoire ?

Quelques pistes pour exercer son regard

- On peut mettre en valeur (feutres, encres de couleur,crayons, etc.) les lignes de composition ou les rythmesconstitués par les éléments répétitifs du bâti à partird’une photocopie d’un bâtiment.

- On peut mettre en couleur les différents espaces et sur-faces d’un environnement urbain pour jouer sur lesambiances colorées.

- On peut réaliser cette mise en couleur sur très grands for-mats en utilisant une projection sur un mur recouvert depapier.Si l’on utilise des brosses très larges, le paysage urbainsera traduit en grandes masses colorées donnant uneinterprétation presque abstraite de l’environnement.

- On peut réaliser une carte d’identité des couleurs d’unenvironnement en sélectionnant des papiers colorés cor-respondant aux nuances rencontrées sur le terrain (mêmechose pour les matériaux grâce au frottage par exemple).

D’autres pistes, notamment plastiques, peuvent être consul-tées sur le site www.ia67.ac-strasbourg.fr/VilleVillage

Adresse : Adresse : Adresse :

Proposition : À quoi ressemble le territoire ?

Entourez les matériaux présents sur la façade :

Dessinez le contour de la façade. Marquez par un trait les différents niveaux et indiquez l’emplacement des ouvertures :

Proposition architecture 1 : À quoi ressemble le territoire ?

Bois

Pierre

Crépis

Béton

Métal

Brique

Tuile

Ardoise

Plastique

Verre

...

Dessinez avec précision une fenêtre Dessinez un élément décoratif (un motif, un balcon, etc.)

Proposition architecture 2 : À quoi ressemble le territoire ?

Collecte


Collecte


L’urbanisme étudie les moyens d’aménager la ville pour qu’elle s’adapte auxbesoins de ses habitants. Pourtant, ceux-ci subissent parfois les contraintes de leurenvironnement urbain. Pour vous en rendre compte, installez-vous à un endroit stratégique de votre territoireet, à l’aide des fiches urbanisme, observez ce qui se passe.

Proposition urbanisme 1Sur le plan de la rue ou de la place où vous vous trouvez, indiquez par des couleurs les espaces prévus pour les piétons, lesvoitures, les transports en commun, les vélos, les personnes handicapées. Indiquez les équipements (jeux, cabines télé-phoniques, toilettes, plots, places de parking, poubelles, arceaux pour les vélos, etc.).

Proposition urbanisme 2Placez ensuite un rhodoïd sur le plan. Notez l’heure et le temps qu’il fait et reportez sur le rhodoïd les déplacements quevous observez pendant un temps donné. Choisissez une couleur par type de déplacement : piétons, voitures, transportsen communs, vélos, personnes handicapées. Décrivez ce qui se passe où ce qui vous frappe.

Proposition urbanisme 3Relevez les couleurs, des mots, des signes. Fermez les yeux et notez les sons et les odeurs. Prélevez de la végétation, desmatières, réalisez des frottages. Entourez ce que vous ne pouvez pas faire et dites pourquoi : s’asseoir, jouer, se promener toutseul, se promener la nuit, lire, faire du vélo, se cacher, se protéger de la pluie, rencontrer ses amis, rêver, etc. Notez ce quevous aimeriez changer.

Collecte : Comment vit-on le territoire ?



Pour la fiche urbanisme n°1, il convient de fournir auxparticipants un plan A5 de la portion de rue ou de placechoisie.

S’il est intéressant pour tous de réaliser la fiche n°1,les différentes tâches des fiches 2 et 3 peuvent êtreréparties entre les participants. Une mise en commun per-met ensuite d’analyser les résultats.

Les investigations proposées peuvent être recon-duites en faisant varier les données :- lieu,- point d’observation,- moment de la journée,- durée,- saison.

On peut se munir d’un matériel permettant d’affiner les perceptions : jumelles et capteurs de sons par exemple.

Fiche mise en œuvre : Comment vit-on le territoire ?

Les trois fiches constituent une base d’analyse del’espace.- Comment l’aménagement de l’espace influe-t-il sur lecomportement des uns et des autres ?

- Quelle place est laissée à chacun ?- Quel est l’impact des véhicules, des équipements urbains,de l’investissement de l’espace par ses utilisateurs dansl’ambiance du lieu ?(sentiment de sécurité / insécurité, de bien-être / demalaise, confort visuel / olfactif / sonore)

- Tentez de définir l’origine des ressentis répertoriés.

Cette approche pointue et sensible des espacesurbains peut être transposée à des espaces inté-rieurs.On peut même visiter les différents musées de la Ville souscet angle-là et aborder alors le domaine de la muséographie.

Collecte

Proposition portrait

Proposition portrait de groupe


Collecte


Les personnes qui vivent dans le territoire contribuent à forger son identité.

Faites le portrait des personnes qui y habitent, y travaillent, le représentent, l’investissent ou simplement l’utilisent.

Vous pouvez utiliser les fiches présentes dans le carnet pour réaliser des portraits individuels ou collectifs.

Pour réaliser son portrait le modèle ou le portraitiste choisi toujours :

� Un angle de vue (plongée, contre-plongée, de profil, de face, etc.).� Des habits, un décor et des objets (attributs) qui permettent de le reconnaîtreet de déterminer son goût, son métier, etc.

� Une expression, une posture qui le caractérisent.� Un cadrage (le corps en entier, le visage, le buste, etc.).� La direction de son regard.

Collecte : Qui vit dans le territoire ?



Pour réaliser les portraits proposés.L’idéal est bien sûr de choisir un éventail de personnes dontles fonctions sont représentatives des activités du territoire,et de sa population :habitants, commerçants, élus, membres du secteur associatif,écoliers, retraités, etc.

Ces portraits peuvent être photographiques maisaussi complétés par des textes rédigés.Ils peuvent faire l’objet de recherches documentaires (arti-cles de presse, par exemple).Ils peuvent être fictifs, humoristiques, poétiques.Cela peut être des portraits d’individus ou de groupes,et pourquoi pas des autoportraits.

Avec des enfants jeunes.Il est intéressant de passer par le jeu de rôle et le déguise-ment qui permettront une prise de distance entre soi et leregard des autres.De plus, jeu de rôle et déguisement sont un excellent moyend’introduire les notions liées au portrait (attributs, impor-tance de l’habillement, de l’expression, de la posture, etc.)

Fiche mise en œuvre : Qui vit dans le territoire ?

L’adulte, grâce à ce travail, pourra amener les plusjeunes à se questionner sur ce que dévoilequelqu’un par l’intermédiaire de son apparence.

À quels codes plus ou moins explicites obéit-il ?Quelle marge de liberté a-t-il ou pense-t-il avoir dans seschoix ?Cette réflexion trouvera un écho intéressant au MuséeHistorique où les visiteurs découvriront les codes vesti-mentaires révolus et les ordonnances qui s’y rapportaient.On n’a pas toujours été libre de son apparence…(et l’est-on actuellement ?)

Cette recherche peut être complétée par la visite « Devous à moi… les portraits nous parlent » au Muséedes Beaux-Arts de Strasbourg,réservation au 03 88 52 50 04.

Le catalogue édité en 1988 par les musées de Strasbourg àl’occasion de l’exposition À qui ressemblons-nous ?Les portraits dans les musées de Strasbourg peut être inté-ressant à consulter. Il est en vente à la caisse du PalaisRohan et en prêt au Service éducatif, Palais Rohan, 03 88 52 50 04.

Nom :

Prénom :

Son activité dans la cité :

Proposition portrait : Qui vit dans le territoire ?

Noms :

Prénoms :

Leurs activités dans la cité :

Proposition portrait de groupe : Qui vit dans le territoire ?

Collecte

Quels sont les points fortsdu territoire ?

Collecte

Quels sont les points forts du territoire ?

Certains lieux et certains événements contribuent à forger l’identité d’un territoire.

Dressez une liste

� de ces lieux ou des ces évènements, � des personnes qui les organisent, � des personnes qui s’y rassemblent, � ce qu’ils font ensemble et ce qu’ils en retirent.

Pensez-vous qu’il manque des occasions de se rassembler dans le territoire (sportif, culturel, pour certaines catégories de la population…) ?

Collecte : Quels sont les points forts du territoire ?


Quels sont les points fortsdu territoire ?

Les consignes sont à prendre au sens large.Lieux et événements qui rassemblent peuvent aussi bienêtre entendus comme :- les courses du samedi au supermarché,- le tournoi de belote de la maison de retraite,- la fête du quartier,- le festival de danse contemporaine,- une exposition,- une commémoration, etc.

L’intérêt est de lister qui est concerné, visé par ces lieuxou événements, de se demander quels sont les types depopulation touchées de façon privilégiée.- Existe-t-il des catégories de populations exclues ?- Ces points forts sont-ils le résultat d’initiatives publiques, privées, individuelles, collectives ?

- Quelles sont les personnes ou les infrastructures qui por-tent ou rendent possible ces rassemblements ?-

Fiche mise en œuvre : Quels sont les points forts du territoire ?

Il est intéressant d’élargir ensuite la réflexion auniveau d’une commune entière et de découvrir la placequ’occupe le territoire étudié dans « l’animation urbaine ».

On peut réaliser une « boîte mémoire » sur un lieu ouévénement choisi comme emblématique en recueillant / col-lectant le plus de traces possibles :- photos,- croquis,- articles de presse,- publicité,- affiches,- tickets d’entrée,- témoignages,- objets, etc.

Cette activité permettra aux futurs visiteurs du Musée Historique d’amorcer une réflexion sur la nature et leslimites d’un objet-témoin.

Glossaire

Bibliographie

Références utiles

Glossaire

Ville

BANLIEUEEnsemble des communes quientourent une grande ville et qui dépendent d’elle.

CITÉ1. Ville importante. 2. Partie la plus ancienned’une ville. 3. Groupes d’immeubles,de tours, munis d’équipements.(d’autres sens existent !)

ESPACE DENSEUn espace très peuplé, où habitebeaucoup de monde.

TERRITOIRE1. Étendue de la surfaceterrestre sur laquelle vit ungroupe humain. 2. Endroit qu’une personnes’approprie. (d’autres sens existent !)

Glossaire

Arts plastiques

LE CROQUISDessin rapide.

PLONGÉEPrise de vue effectuée de haut enbas.

CONTRE-PLONGÉEPrise de vue effectuée de bas enhaut.

LA POSTUREPosition du corps.

LA MUSÉOGRAPHIEManière de présenter les collectionsd’un musée.

UN RHODOÏDFeuille de plastique transparent.

Glossaire : Ville et Arts plastiques

Glossaire

Architecture

D’après le petit glossaire architecturalréalisé par Patrick Straub, conseillerpédagogique arts visuels, disponiblesur le site www.ia67.ac-strasbourg.fr/VilleVillage

UNE AGRAFEÉlément décoratif placé au sommetd’un arc (au-dessus d’une porte oud’une fenêtre, par exemple)

UN BALCONTerrasse entourée d’un garde-corpsen pierre, en fer forgé (ferronnerie)ou en fonte.

UN BANDEAUBande horizontale en relief quimarque la séparation entre lesétages d’un bâtiment.

UNE COLONNEÉlément architectural le plus sou-vent cylindrique, sorte de pilierappelé fût lui-même surmontéd’un chapiteau souvent sculpté.

UNE CORNICHEPartie supérieure de la façade, ellesupporte le toit.

UN ÉDIFICEUn bâtiment important.

UNE FAÇADELa face d’un bâtiment où se situel’entrée principale.

UN FRONTONOrnement en forme de triangle oude partie d’un cercle au-dessusd’une fenêtre, d’un portail ou d’unédifice.

UN LINTEAUPierre ou poutre en bois ou métalqui ferme la partie supérieured’une ouverture une (porte ou fenêtre).

UNE LUCARNEOuverture dans une toiture.

UN MASCARON Figure sculptée d’aspect fantastiqueou grotesque placée sur une façadeou en agrafe.

UN PIGNONLa partie supérieure triangulaired’un mur de maison.

UN PILASTREFausse colonne adossée à un mur.

UNE VOLUTEOrnement architectural en formede spirale.

Glossaire : Architecture

Bibliographie non exhaustive

�Gilles Rabin et Luc Gwiazdzinski, Si la ville m’étaitcontée…, éditions Eyrolles, 2005Ce livre donne des bases de compréhension de la ville, il com-porte également des « exercices urbains » très intéressants quienrichiront le carnet de collectes supplémentaires.

�À qui ressemblons-nous ? Les portraits dans les muséesde Strasbourg, catalogue d’exposition, éditions Les Musées deStrasbourg, 1988

� Marie Raynal, Lire la ville, Revue lire et Savoir, N° Hors Série,Gallimard JeunesseUn recueil de pistes et d’expériences autour de la découverte dela ville menées dans différents milieux scolaires.

�Nicole Morin / Ghislaine Bellocq, L’autre et l’Art, CRDP,Poitou-CharentesInteractions arts plastiques et histoire, géographie, éducation à lacitoyenneté de la maternelle au lycée. Des expériences relatées,des pistes pratiques et des ouvertures artistiques et culturelles.

�Les mots de la maison, l’extérieur, édition AAM, 1995.Vocabulaire de l’architecture illustré.

�Carnet de voyage pour les lignes B et C du tram, Serviceéducatif des Musées de Strasbourg, 2001

�Carnet du Regard, Musée alsacien, Service éducatif desMusées de Strasbourg, 2004

Bibliographie + Références

�Georges Perec, Espèces d’espaces, éditions Galilée, 2000

�Georges Perec, Tentative d'épuisement d'un lieu pari-sien, réédité par Christian Bourgois, 2000

Références utiles

http://www.geoportail.frCe site permet de visionner des photos aériennes d’une très grandeprécision couplées avec les cartes IGN.

http://www.sig-strasbourg.netSite du service de géographie de la CUS, on y trouve des plansactuels, des images aériennes, les plans Morant et autres plansanciens de la ville de Strasbourg et de la CUS.

www.ia67.ac-strasbourg.fr/VilleVillageD’autres pistes notamment plastiques peuvent être consultées sur lesite. De nombreux outils intéressants (fiches méthodologiques, tech-niques de prise de croquis, glossaire, etc.) sont également disponibles.

Conception : Service éducatif des Musées de Strasbourg, 2006.Impression : Imp. Int. C.U Strasbourg.Conception graphique : Sarah Lang.

une quartier, un village

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