une histoire à écrire ensemble ! qui veut aller vite

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N° 9 - Septembre 2018 Une histoire à écrire ensemble ! "Qui veut aller vite, avance seul. Qui veut aller loin, avance ensemble ! " C'est ainsi que le Pape François nous rap- pelait la nécessité d'aller de l'avant en commu- nauté, en famille du Christ. La réorganisation des territoires pastoraux du diocèse a pour objec- tif d'adapter nos forces vives aux besoins sur le terrain. Evidemment, cela change nos habitu- des, notre manière de voir les choses et fait se déplacer nos repères. Nous allons vivre tout cela ensemble, en prenant de la hau- teur avec le Seigneur, et c'est pourquoi nous n'avons rien à craindre. Le Seigneur est là ; nous le célébrerons ensemble en avançant sur les chemins de la vie. En un mot, la forme change mais pas le fond. L'organisation est différente, mais notre Seigneur et l'Evangile ne changent pas. L'année pastorale qui se présente à nous sera ce que nous en ferons. En ce début d'année, il est bon de nous rappeler que le Pape François nous appelle à être des "disciples- missionnaires" ayant, avant tout, un centre de référen- ce, qui est la personne de Jésus-Christ. Et cela concerne tous les baptisés là où ils vivent, et non pas uniquement les prêtres. Ainsi, «cette mission est authentique seulement lorsqu’elle part de son centre immuable qu’est Jésus». Venant d'Haïti, membre de la Société des Prêtres de saint Jacques, et après avoir été en ministère à Lan- nion, Ploumilliau, Rostrenen et Matignon, je vous rejoins sur la paroisse de Paimpol-Plouha pour assumer cette nouvelle mission que l’évêque me confie. C’est dans la joie et dans la confiance que nous allons être des disci- ples-missionnaires, ensemble nous allons vivre un "pèlerinage de confiance" tout au long de l'année, com- me le rappelait si souvent le Frère Roger de Taizé. Pour cela n’hésitez pas à vous engager avec moi dans cette nouvelle mission. Tout le monde y a sa place et Je Là aussi le chantier est important, mais je crois que certains parmi vous sont déjà bien engagés dans cette mission. Je sais que la tâche est vaste et souvent inconnue; ce n’est pas évident, ni pour vous fidèles laïcs, ni pour moi curé. Le plus important pour nous c’est d’être animé d’un cœur neuf désireux de découvrir et de rencontrer. C’est aussi se mettre face aux grands défis de notre paroisse et permettre à tous, de se mettre en chemin. C’est dans cet esprit que nous sommes invités à prendre notre part de responsabilités dans nos paroisses, à cause de la parole du Christ qui nous envoie pour témoigner et annoncer l’É- vangile. N’est-ce pas une invitation à sortir de chez soi, à quitter de temps en temps le carré de son jardin person- nel ! Vous connaissez la situation actuelle, l’Église a changé : nous n’aurions pas imaginé un tel nombre de chrétiens faisant vivre les relais et les services. Quelle for- ce pour le peuple de Dieu, qui vit sa foi et en témoigne ! En effet, accepter cette responsabilité de Curé « pour vous et avec vous », c’est assurer la communion, faire le lien entre tous, c’est former, accompagner écouter et prendre du temps pour ceux qui frappent à la porte. Enfin j’aurai be- soin de votre soutien fraternel et de vos prières, pour me- ner à bien cette grande aventure pour « la gloire de Dieu et le salut de tous ». (suite page suivante)

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Page 1: Une histoire à écrire ensemble ! Qui veut aller vite

N° 9 - Septembre 2018

Une histoire à écrire ensemble ! "Qui veut aller vite, avance seul.

Qui veut aller loin, avance ensemble ! "

C'est ainsi que le Pape François nous rap-pelait la nécessité d'aller de l'avant en commu-nauté, en famille du Christ. La réorganisation des territoires pastoraux du diocèse a pour objec-tif d'adapter nos forces vives aux besoins sur le terrain. Evidemment, cela change nos habitu-des, notre manière de voir les choses et fait se déplacer nos repères. Nous allons vivre tout cela ensemble, en prenant de la hau-teur avec le Seigneur, et c'est pourquoi nous n'avons rien à craindre. Le Seigneur est là ; nous le célébrerons ensemble en avançant sur les chemins de la vie. En un mot, la forme change mais pas le fond. L'organisation est différente, mais notre Seigneur et l'Evangile ne changent pas.

L'année pastorale qui se présente à nous sera ce que nous en ferons. En ce début d'année, il est bon de nous rappeler que le Pape François nous appelle à être des "disciples-missionnaires" ayant, avant tout, un centre de référen-ce, qui est la personne de Jésus-Christ. Et cela concerne tous les baptisés là où ils vivent, et non pas uniquement les prêtres. Ainsi, «cette mission est authentique seulement lorsqu’elle part de son centre immuable qu’est Jésus».

Venant d'Haïti, membre de la Société des Prêtres de saint Jacques, et après avoir été en ministère à Lan-nion, Ploumilliau, Rostrenen et Matignon, je vous rejoins sur la paroisse de Paimpol-Plouha pour assumer cette nouvelle mission que l’évêque me confie. C’est dans la joie et dans la confiance que nous allons être des disci-ples-missionnaires, ensemble nous allons vivre un "pèlerinage de confiance" tout au long de l'année, com-me le rappelait si souvent le Frère Roger de Taizé. Pour cela n’hésitez pas à vous engager avec moi dans cette nouvelle mission. Tout le monde y a sa place et Je

Là aussi le chantier est important, mais je crois que certains parmi vous sont déjà bien engagés dans cette mission. Je sais que la tâche est vaste et souvent inconnue; ce n’est pas évident, ni pour vous fidèles laïcs, ni pour moi curé. Le plus important pour nous c’est d’être animé d’un cœur neuf désireux de découvrir et de rencontrer. C’est aussi se mettre face aux grands défis de notre paroisse et permettre à tous, de se mettre en chemin. C’est dans cet esprit que nous sommes invités à prendre notre part de responsabilités dans nos paroisses, à cause de la parole du Christ qui nous envoie pour témoigner et annoncer l’É-vangile. N’est-ce pas une invitation à sortir de chez soi, à quitter de temps en temps le carré de son jardin person-nel !

Vous connaissez la situation actuelle, l’Église a changé : nous n’aurions pas imaginé un tel nombre de chrétiens faisant vivre les relais et les services. Quelle for-ce pour le peuple de Dieu, qui vit sa foi et en témoigne ! En effet, accepter cette responsabilité de Curé « pour vous et avec vous », c’est assurer la communion, faire le lien entre tous, c’est former, accompagner écouter et prendre du temps pour ceux qui frappent à la porte. Enfin j’aurai be-soin de votre soutien fraternel et de vos prières, pour me-ner à bien cette grande aventure pour « la gloire de Dieu et le salut de tous ». (suite page suivante)

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Suite de l’édito Si vous êtes appelés pour un service ou une responsabilité, n’ayez pas peur d’y répondre. Car, c’est ainsi que nous construisons l’Eglise et que nous la faisons vivre. C’est dans cette perspective que nos deux paroisses (Paimpol-Plouha) pourront continuer à témoigner de l’amour du Christ. Que les témoignages des uns encouragent les actions des autres, soyons dans l’espérance et l’enthousiasme là où nous vivons en faisant toujours preuve d’audace missionnaire.

Je rends grâce au Seigneur de commencer ma 19ème année de prêtrise avec vous, comme missionnaire au service de l’Église de France. Ma mission en Côtes d’Armor ne fait que commencer, elle est avant tout « Don de Dieu, partage, service, écoute, présence, annonce… ». Abordons cette nouvelle année pastorale avec foi, qu’elle suscite en nous le désir de continuer à servir, et laissons-nous éclairer par le Seigneur.

Bonne rentrée à toutes et à tous, Votre curé, P. Chilair Boncoeur

Un même mot revient quand nous centrons notre regard sur ces évènements : la fraternité, celle claire-ment affichée au fronton de nos édifices publics et celle signifiée, au moins momentanément, dans les embras-sades et les cris de la foule. Abdennour Bidar, dans son « Plaidoyer pour la fraternité » écrit que « la fraternité est restée pendant trop longtemps la grande oubliée de notre devise républicaine. Or, elle en est le cœur secret : sans elle, la liberté et l’égalité sont un idéal vide, parce que si je ne percois pas l’autre comme mon frere, que m’importe en réalité son droit a la liberté, et en quel sens abstrait se-rait-il mon égal ? Des trois sœurs, c’est elle qui a le plus de génie ! Voila pourquoi, il faut renverser l’ordre de notre devise, la faire passer en premier : « Fraternité, liberté, égalité ».

Et le Conseil constitutionnel, interrogé à la suite de la condamnation de membres d’associations venus en aide à des migrants en danger, affirme que « la fra-ternité devra être respectée comme principe constitu-tionnel par le législateur et pourra être invoquée devant les juridictions ». Cela veut dire que venir en aide à l’au-tre ne peut pas être répréhensible. Mais nous le savons : cette disposition du coeur, cette attitude concrète de paix, de tolérance, de compassion, d’entraide implique un travail sur soi. Et ici, en tant que chrétien, nous rejoignons pleinement la parole évangéli-que : la fraternité rejoint le coeur même du message du Christ.

Arrêtons-nous un instant sur deux messages du Christ nous invitant à vivre cette fraternité. A ceux qui s’interrogeaient pour savoir qui est sa mère, et qui sont ses frères, Jésus répond : « Voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère. » Faire la volonté de Dieu qu’est-ce à dire ? C’est prendre en compte le projet de Dieu sur chacun de nous, un projet qui n’entrave en rien ma liberté : « Si tu veux, viens, suis-moi. » Et ce que Dieu veut pour chacun de nous c’est le bonheur de vivre avec Lui pour toujours. Et cela ne peut se faire sans l’amour du prochain, un amour qui accepte la différence, qui reconnaît la riches-se de l’autre.

Le second message passe par une para-bole, celle du bon samaritain. Nous l’a-vons souvent entendu l’histoire de ce sama-ritain qui vient au se-cours de l’homme laissé à moitié mort par les brigands. Prêtre, lévite sont passés sans s’arrêter mais lui, l’étranger, prend en charge le blessé. Alors, nous demande Jésus, « lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des bri-gands ?» «C'est celui qui a agi avec bonté envers lui», répondit le scribe. Jésus lui dit : «Va et, toi aussi, fais de même. »

Alors qui est mon prochain ? Non pas l’autre n’importe qui, mais celui dont je me rends proche. Pour cela il me faut ouvrir toutes grandes les por-tes de ma maison, faire éclater les frontières, celles du sang, de la religion. Tout au long des évangiles, le Christ nous invite sans ces-se à cette conversion : sortir de nous-mêmes, de notre égoïsme, de l'étroitesse de notre petit univers, pour aller, chaque jour, chaque matin, à la rencontre de celui que la vie met sur notre chemin : ce voisin que nous ne voudrions pas croiser, ce chômeur qui trouble notre quiétude, cet étranger qui perturbe nos habitudes, tous ceux qui risquent de nous déranger …Voilà où se construit la fraternité au quotidien. Et si nous nous interrogeons pour savoir jusqu’où doit s’é-tendre notre regard de frère, souvenons-nous de la leçon du rabbin. Un vieux rabbin demandait à ses élèves : « A quoi peut-on reconnaître le moment où la nuit s’achève et où le jour commence ? - Peut-être lorsqu'on peut distinguer de loin un chien d’un mouton ? - Non. - Ou quand on peut distinguer un dattier d’un figuier ? - Non. - Mais alors quand est-ce donc ?, demandèrent les élèves. Le rabbin répondit : « C’est lorsque, en regardant le visage de n’importe quel homme, tu reconnais ton frère, ta sœur. Jusque là, il fait encore nuit dans ton cœur. »

Yvon Garel

Osons la fraternité En ce début de vacances d’été, deux évenements ont marqué la vie de notre pays. L’un a fait tres largement la une des médias ; personne ne pouvait y échapper : la victoire de l ‘équipe de France de football et la liesse, parfois un peu folle, qui a fait vibrer les supporters. L’autre est passé presque en catimini : une décision du Conseil constitutionnel relative a la fraternité, l’un des trois mots de notre devise républicaine.

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En ce début septembre, deux prêtres rejoignent notre communauté pastorale de Paimpol-Plouha. Pour mieux les connaître, nous les avons invités à répondre à quelques questions, ce qu’ils ont fait de « bon coeur » !!!

Une bonne raison de vous lever cha-que matin ? C’est l’envie de savoir ce que la journée me réserve de bon

Votre devise ? Chercher le non-dit dans ce qui est dit (dire les choses et les affronter)

Que trouve-t’on sur votre table de nuit ? Mon bréviaire

Votre personnage préféré de la Bi-ble ? Saint Jean l’Evangéliste

Pour vous, Jésus, c’est … Mon sud, mon nord, mon est et mon ouest (les 4 points cardinaux)

Prier rime avec …. Confiance, Rendre grâce pour le don de la vie que Dieu me fait

Vous rencontrez Dieu. Qu’aimeriez-vous qu’il vous dise ? Reste comme tu es, et accepte les au-tres tels qu’ils sont

Vous avez un rendez-vous de 5 mi-nutes avec le pape François. Quel sujet abordez-vous ? Je sais qu’il aime le foot, j’aimerai bien discuter avec lui concernant le foot, mais aussi sur l’avenir de l Eglise dans les pays déchristianisés

Vous partez pour plusieurs semaines en vacan-ces. Quel livre, quelle musique emportez-vous ? « La communauté lieu du pardon et de la fête » (Jean Vanier aux Editions Fleurus) et L’Ave Maria

Ce qui vous met en colère ? La trahison, l’hypocrisie

Ce qui vous fait peur ? La disparition d’un proche

Ce qui vous met en joie ? La surprise, l’inconnu, la rencontre de l’autre

Quel est votre talent caché ? Footballeur

Un livre qui vous a marqué ? Jean Vanier : « Le goût du bonheur : au fondement de la morale avec Aristote « (Ed. Presses de la Re-

La musique qui vous fait vibrer ? Le compas (N.D.L.R. : musique haïtien-ne) Votre mot préféré et celui que vous détestez ? Liberté et Raciste Si vous aviez le pouvoir de faire un mi-racle, lequel feriez-vous ? Un miracle qui supprime la souffrance et le racisme dans le monde Votre message aux paroissiens avant d’arriver à Paimpol ?

Tout le mois de septembre plusieurs pa-roisses de notre diocèse vont accueillir leur nouveau curé. Voici venu le temps de l’accueil et des au-revoir, le temps des émotions et des découvertes. Une belle occasion de prier pour chacun dans sa nouvelle mission. Après huit années passées au service de la paroisse de Matignon, en ce début septembre, j’arrive dans votre belle ré-gion pour assumer cette nouvelle mission que l’évêque me confie. Que nos communautés chrétiennes soient vivantes, soucieuses d’annoncer Jésus-Christ, fraternelles, ouvertes sur

la vie des hommes et des femmes. Notre mission sera de soutenir, d’accompagner, d’en-courager, afin d’avoir des communautés priantes, ca-pables de rassembler dans la prière, la célébration, aux eucharisties de semaine et du dimanche. Ensemble, soyons confiants. N’ayez pas peur d’y ré-pondre, si l’on vous appelle pour un service ou une responsabilité ! Si différents et en même temps si proches les uns des autres, c’est ensemble que nous construisons l’Eglise et que nous la faisons vivre. C’est à cette condition, avec l’aide de Dieu et de cha-cun de nous, que nos deux paroisses de Paimpol et Plouha seront en mesure de témoigner de l’amour du Christ. Que les témoignages des uns encouragent les actions des autres. Soyons dans l’espérance et l’enthousiasme là où nous vivons en faisant toujours preuve d’audace missionnaire.

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Voici ce que le père André Perrot nous a répondu.

Une bonne raison de vous lever chaque matin ? La joie de vivre une nouvelle journée que Dieu m’offre.

Votre devise ? Accueil, écoute et service.

Que trouve-t-on sur votre table de nuit ? La Bible, chapelet et textes du pape François.

Votre personnage préféré de la Bible ? L’Apôtre Pierre et Samuel.

Pour vous, Jésus, c’est …un compagnon de route.

Prier rime avec …. AIMER.

Vous rencontrez Dieu. Qu’aimeriez-vous qu’il vous dise ? Continue à an-noncer l’Évangile.

Vous avez un rendez-vous de 5 minutes avec le pape François. Quel sujet abordez-vous ? Les périphéries.

Vous partez pour plusieurs semaines en vacances. Quel livre, quelle musique emportez-vous ? Des œuvres d’art et Bach.

Ce qui vous met en colère ? Le chacun pour soi.

Ce qui vous fait peur ? L’indifférence

Ce qui vous met en joie ? La solidarité

Quel est votre talent caché ? L’humour

Un livre qui vous a marqué ? Les exhortations du Pape François

La musique qui vous fait vibrer ? Bach Votre mot préféré « AMOUR » et celui que vous détestez « INTOLERANCE »

Si vous aviez le pouvoir de faire un miracle, lequel feriez-vous ? Une plus grande communion entre chrétiens

Prier rime avec … UNION « Union de Dieu avec sa petite créature » disait le curé d’Ars

Vous rencontrez Dieu. Qu’aimeriez-vous qu’il vous dise ? Continue la mission d’Apôtre que je t’ai confiée depuis 70 ans, dans la fidélité.

Vous avez un rendez-vous de 5 minutes avec le pape François. Quel sujet abordez-vous ? Le sujet préoccupant des vocations, Que dire aux jeunes d’au-jourd’hui à ce sujet ? Prier, mais quoi de plus ?

Ce qui vous met en colère ? Je n’aime pas qu’on soit pessimiste

Ce qui vous fait peur ? Le terrorisme qui tue au nom de la religion

Ce qui vous met en joie ? De voir les autres heureux et reconnaissants

Quel est votre talent caché ? Plutôt une qualité : être toujours présent avant l’heure pour une rencontre ou une messe.

Un livre qui vous a marqué ? Celui que je viens de lire « Ma jeunesse à Lizandré « de Marie Thérèse THOUENON parce qu’il me rappelle ma jeunesse dans la ferme de mes parents.

La musique qui vous fait vibrer ? La musique classique : Bach et aussi les disques de mes can-tiques bretons que j’ai chantés dans ma jeunesse.

Votre mot préféré et celui que vous détestez ? BONJOUR, que j’adresse à chaque résident de St Joseph avant le repas de midi ; IN-JUSTICE comme mot détesté

Votre remède pour vieillir en bonne santé ? Prendre régulièrement mes remèdes, mener une vie régu-lière sans se poser trop de pro-blèmes, être optimiste.

Si vous aviez le pouvoir de faire un miracle, lequel feriez-vous ? Ouvrir les cœurs qui restent fermés à l’amour de Dieu et des autres.

Si vous avez envie d’ajouter autre chose, merci Ma dernière grande joie a été de rendre grâce au Seigneur, le 29 juin dernier, jours de mes 70 ans de sacerdoce, dans l’église de mon baptême et de ma première grand messe à Plougrescant, par une messe concélébrée, présidée par le père Guillaume CAOUS, curé de Tréguier, en présence des membres de ma famille, de nombreux résidents de la Mai-son St Joseph, de la paroisse de Plouha, de Plougrescant, de Ploubazlanec. Je remercie le père Caous qui a désiré que cette action de grâce se passe à Plougrescant.

Et ce que nous a répondu le père Yves Prat alors qu’il vient de célébrer ses 70 ans de sacerdoce. Une bonne raison de vous lever chaque matin ? Tout d’abord, dire merci au Seigneur pour cette nouvel-le journée

Que trouve-t-on sur votre table de nuit ? Un réveil qui m’appelle à me lever à l’heure indiquée et le téléphone

Votre personnage préféré de la Bible ? Saint Paul, jai fait un pèlerinage » sur les pas de St Paul » en Turquie qui me l’a fait connaître davantage

Pour vous, Jésus, c’est … Celui en qui j’ai mis toute ma foi et qui me guide jour-nellement. « Confiance, c’est la main de Jésus qui conduit tout » disait Ste Thérèse de l’Enfant Jésus.

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RENTREE DIOCESAINE DES JEUNES

Samedi 6 octobre à 14h à l’espace Roger Ollivier à Plérin

QU'EST CE QUE TU ATTENDS ?

Ouvert à tous à partir de la 6ème

Accueil festif avec AVELIG et Monseigneur Denis Moutel

Jeux et rencontre « Lourdes Ados 2019 » pour les 6èmes, 5èmes et 4èmes

Atelier pour les familles : En chemin avec les

ados… Et Dieu la-dedans ?

Témoignage du Père René-Luc pour les 15

ans et +

Goûter (chacun apporte !)

Chanter c’est prier 2 fois… avec AVELIG

(chants et louange !)

Pique-nique sorti du sac (c’est toi qui prévois !)

Eucharistie

Adoration Eucharistique de

21h15 à 9h00 le dimanche (inscriptions ci-dessous) Café Théo et Fabrique d’idées de 22h15 à minuit.

Contact Service de la Pasto jeunes [email protected] ou 02 96 68 13 49

ou 06 43 03 40 30

Une organisation paroissiale sera proposée aux jeunes aux départs de

Paimpol et Plouha.

QU’ONT FAIT NOS JEUNES CET ETE?

Du 9 au 15 juillet, une soixantaine de jeunes de la

maîtrise de la cathédrale de Saint-Brieuc et du chœur

lycéen ont participé au 42ème congrès des Pueri Canto-

res à Barcelone. Après des étapes à La Rochelle et Ro-

camadour, nous sommes arrivés à Barcelone pour vivre

le congrès.

4000 enfants de plus de 100 chorales de 14 pays

se sont alors retrouvés pour la cérémonie d’ouverture.

Le jeudi c’est avec les français que nous avons célébré

la messe, Puis, nous avons rejoins Calonge pour un

concert avec deux chorales allemande et polonaise.

Le vendredi a été marqué par la prière pour la paix à

Montserrat voyant ainsi des nations différentes unir leur

voix pour implorer la paix.

Samedi ce fut la découverte de la Sagrada Familia avec

une visite et le concert de gala le soir.

Enfin, le dimanche, la messe à la Sagrada fut un mo-

ment d’intenses émotions et le sommet du rassemble-

ment.

Durant cette tournée nous avons pu découvrir ce qu’est

être petit chanteur : c’est un engagement au service de

Dieu, de l’Église et des hommes afin de les aider à

prier. Être petit chanteur c’est aussi apprendre à vivre

en communauté.

Le thème du congrès , « vous êtes la lumière du mon-

de », nous invitait à transmettre la joie autour de nous ;

à aller à travers le chant porter la Bonne Nouvelle, à ne

pas avoir peur de témoigner. Nous repartons ainsi en-

couragés par les mots du cardinal de Barcelo-

ne : « l’Europe a besoin de vous, de gens pleins d’illu-

sions pour apporter la paix ! »

Tous nous pouvons être la lumière du monde, tous nous

pouvons témoigner de l’Amour de Dieu et chacun à

notre manière nous pouvons transformer la face de la

terre et bâtir la civilisation de l’Amour.

Louis MEYER

Petits Chanteurs de Saint-Brieuc

18 rue Vicairie

F-22000 Saint-Brieuc

[email protected]

Répétition à la chapelle à la Maison St Yves

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PELERINER à TREVEREC

L'origine de du nom Trévérec est autant seigneuriale que religieuse. En breton ancien « treh ou trev » veut dire « lieu habité et cultivé » « village ». Trévérec signifie étymologiquement « trévé » ou « peuplade de Vérec ou d'Erech ». Erech ou Riothine qui succéda à son père en 464 fut le cinquième roi des bretons armoricains. Il en fut probablement le fondateur ou le bienfaiteur. Trévérec a été reconnue comme parois-se en 1427 et est maintenant un relais de la paroisse de Plouha et compte un peu moins de 200 habitants.

Église Saint-Véran C’est en

1865 qu’a eu lieu la bénédiction de la première pierre de la nouvelle é g l i s e S a i n t - V é r a n . Cette église est en forme de croix latine, elle a conservé plu-sieurs vitraux colorés de l'ancien-ne église. On remarque au tran-sept deux arcades ogivales, débris curieux du XVème siècle, qui rap-pellent l'église primitive.

Construit dans le style des anciens clochers du Lannionais, ce clocher est considéré comme le plus beau à l'entrée du Trégor et reconnu comme un joyau architec-tural. Il présente également un chevet à noues multiples, réalisé dans le style des réalisations de l'atelier trégorrois des Beaumanoir. Il fut terminé en 1897.

L'église possédait jadis des reliques authentiques de sainte Philomène, apportées de Rome en 1839. On y trouve aujourd’hui un tableau intitulé " La Résurrection ",

oeuvre du peintre Augustin Loyer et daté de 1850-1870. L'église abrite les statues de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle (XVème ou XVIIIème siècle) et de Saint Véran en évêque (XVIIIème siècle)

A l’extérieur du cimetière, contre le mur d'enceinte, on peut trou-ver le gisant qui serait la pierre tom-bale de Judith de Lesvérec, décédée fin du XIIIème ou XIVème siècle. Il provient de la Chapelle de Notre-Dame-de-Pont Men ou Notre-Dame-de-Délivrance qui avait été construite au XIIème siècle et aujourd’hui dispa-rue. Près de cette chapelle se trouvait autrefois une fontaine placée sous la protection de la Vierge. Aujourd’hui, une croix est cons-truite à l'emplacement de l'ancienne chapelle.

Le pardon de Saint-Véran « évêque de Vence » était dernière-ment le principal pardon de la com-mune et était célébré le premier di-manche d'août. Actuellement on vé-nère plutôt Sainte-Philomène le troi-sième dimanche de mai.

Le pont en pierre de Pont Men, situé sur le ruisseau Goaz Mab sépa-re Trévérec de Gommenech.

Une voie ro-maine reliant Paimpol à Chatelaudren em-pruntait cette arche de pierre. Cependant la technique d'assembla-ge des pierres fait pen-ser que ce pont a été construit au Moyen Âge. A l'époque le fran-chissement se faisait probablement à gué. A proximité im-médiate se trouve un orme remarquable.

Ce pont a été restauré en 1999 et dans le pré, « la pierre sacrée » présente des cupules naturelles qui correspondaient au positionnement de la tête et des pieds des pèlerins qui venaient à cet endroit prier sur le dos. Cette pierre marque le début d'un alignement de pierres plus ou moins apparentes qui conduisait à la cha-pelle de Pont Men. Un if majestueux pro-bablement millénaire situé en bordure de la voie romaine permet de localiser l'emplace-ment de la chapelle (en bordure du chemin creux). Le 18 juillet dernier, au bourg, quelques person-

nes étaient présentes pour l'installation du nouveau vitrail de l'église. Commandé, il y a quelques mois, auprès de l'ate-lier Botrel de Plémy, il a pris place sous le clocher. D'un diamètre de 1,10 m, il représente Saint-Véran, le Saint emblématique de la commune, La spécificité de ce vitrail est qu'il n'est visible que de l'extérieur. « C'est pour moi une première et je ne connais pas d'autres vitraux, dans la région, qui ont cette particularité », explique Laurent Botrel, qui a procédé à son installation. Visible en ve-nant de Pontrieux, ce vitrail trône désormais à quatorze mètres de haut. « Pour de très nombreuses décen-nies », assure Laurent Botrel. Sandrine Geffroy Sylvie Ellien

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CHANTER C’EST PRIER DEUX FOIS

PAROLES ET MUSIQUE Serons-nous assez attentifs aux différentes dimensions qui doivent être prises en compte pour que dans notre manière de chanter, nous exprimions ce que l'auteur-compositeur a voulu mettre dans ses paroles et sa musique ?

Mon Père, mon Père, je m'abandonne à Toi, Fais de moi ce qu'il Te plaira. Quoi que Tu fasses, je Te remercie. Je suis prêt à tout, j'accepte tout. Car Tu es mon Père, je m’abandonne à Toi. Car Tu es mon Père, je me confie en Toi. Mon Père, mon Père en Toi je me confie. En Tes mains je mets mon esprit. Je Te le donne le cœur plein d’amour. Je n’ai qu’un désir, T’appartenir. Car Tu es mon Père, je m’abandonne à Toi. Car Tu es mon Père, je me confie en Toi.

Charles de FOUCAULT LE FRERE UNIVERSEL

Ce chant de la Communauté de l’Emmanuel est la reprise d’une prière du Bienheureux Charles de Foucault. Je vous propose un arti-cle de Jean-Pierre Rosa paru dans le journal La Croix le 21 juin 2016.

Charles de Foucauld, (1858-1916), a six ans lors-que meurent son pè-re, sa mère et sa grand-mère. Son grand-père le recueil-le avec sa sœur. Mais la guerre de 1870 l'oblige à quitter l'Alsace et à s'instal-ler à Nancy. Charles restera à tout jamais marqué par cette ex-périence.

Elève brillant, il s'éloigne de la foi. Il passe sans conviction le concours de Saint-Cyr. La vie de garnison lui pèse. Il mène à l'armée une vie tellement dissolue qu'il est contraint de démissionner. Explorateur du Maroc, il est ramené, au contact des musulmans, à une inter-rogation fondamentale sur la foi.

La scène de sa conversion est célèbre : ve-nu chercher auprès de l'Abbé Huvelin une « instruction sur la foi », il s'entend intimer par ce dernier l'ordre de se confesser. Malgré un tempéra-ment rebelle, il obtempère immédiatement et com-munie dans la foulée. Sa vocation date de sa conversion. Désormais, il n'aura de cesse d'occuper la « dernière place », faisant ainsi sienne cette for-mule de l'Abbé Huvelin : « Notre-Seigneur a telle-ment pris la dernière place que jamais personne n'a pu la lui ravir. »

Il entre à la Trappe mais la vie monacale est trop douce, trop facile pour lui. Il va alors passer trois ans à Nazareth où il mène une vie d'ermite d'une effroyable dureté. Et c'est là, en méditant sur la sainte famille, qu'il entrevoit sa route : « Le bon Dieu m'a fait trouver ce que je cherchais : l'imi-tation de ce que fût la vie de Notre-Seigneur Jé-sus dans ce même Nazareth... ».

Charles veut faire partager sa découverte – la dernière place auprès de Jésus, la vie fraternelle et l'amour des plus petits. Il entreprend d'écrire la règle des petits frères qui devront manifester une « universelle et fraternelle charité, (telle) que nul n'ignore qu'ils sont les amis universels, les frè-res universels ».

Ordonné prêtre en 1900, il part en Algérie, à Béni-Abbès d'abord puis à Tamanrasset où il met en œuvre ce programme auprès des Touraregs.

En 1902 il écrit à sa cousine : « Je veux habituer tous les habitants, chrétiens, musul-mans, juifs et idolâtres, à me regarder comme leur frère, le frère universel ». Cette expression fera le tour du monde. Elle sera reprise par Paul VI, en 1967, dans l'encyclique « Populorum progres-sio » : Qu'il suffise de rappeler l'exemple du Pè-re de Foucauld qui fut jugé digne d'être appelé pour sa charité, le frère universel ». Charles de Foucauld mourra seul, assassiné, le 1er décembre 1916. C'est après sa mort qu'il rayonnera et que naîtront plusieurs formes de vie qui se réclament de cette spiritualité de la fraternité.

Henri Clairet

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Horaires des messes de septembre sur les paroisses de Paimpol et Plouha

Samedi 1 10h à 12h confessions individuelles à l’église de Paimpol Samedi 8 9h30 à 11h30 rencontre biblique au presbytère de Paimpol Mardi 11 15h30 messe aux Terre Neuvas 17h30 rencontre de l’équipe St Vincent de Paul au presbytère Jeudi 13 10h rencontre de l’équipe de l’Aumônerie à l’hôpital Vendredi 14 10h30 messe au foyer du Quinic Lundi 17 14h30 messe aux Embruns Jeudi 27 16h messe aux Aigrettes

Site internet : http://paimpol-plouha.catholique.fr

Tél 02 96 20 81 70

Courriel [email protected]

Vous trouverez les horaires des messes pour toute la

France sur www.messes.info

AGENDA

DATES SAMEDI SOIR 18H30 DIMANCHE 10H30

SAMEDI 1er PLOUEZEC pardon Notre Dame du Gavel

à l’église

Pas de messe sur la paroisse de Plouha

DIMANCHE 2 PAIMPOL

PLOUHA messe d’au revoir des abbés Eric LE FO-

RESTIER et Homanès LABOCHE

SAMEDI 8 KERITY

pardon Notre Dame de Douannec à la cha-

pelle en GOMMENEC’H

DIMANCHE 9 BREHAT avec les confirmands

PAIMPOL

LANVOLLON

SAMEDI 15 BREHAT 15h30

PLOUNEZ

GOUDELIN

DIMANCHE16 PLOUBAZLANEC

pardon Notre Dame de Kermaria à la chapelle en

PLOUHA

SAMEDI 22 BREHAT 15h30 LOGUIVY

Pas de messe sur la paroisse de Plouha

DIMANCHE 23 PLOURIVO

PLOUHA messe d’accueil des abbés Chilair BON-

COEUR et André PERROT par l’EAP et les parois-

siens

SAMEDI 29 Pardon St Michel à la chapelle en PLEHE-

DEL (sans prêtre)

Pardon St Tugdual à la chapelle Pabu en

TREGUIDEL

DIMANCHE 30 PAIMPOL Accueil des abbés Chilair BONCOEUR et

André PERROT par Mgr MOUTEL, l’EAP et les

paroissiens

Pour le mois de septembre, les messes de semaine pourront être modifiées, suivant l’organisation souhaitée par notre Curé, l’abbé Chilair Boncoeur. L’information sera relayée par le billet du diman-che.