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7 Actualités Une entrevue avec Alain Poirier, président de la Chambre 8 Entrevue Sortir des titres à la mode 12 Dossier An 2000 Continuité sur la scène des placements ÉCURITÉ financière LA REVUE PROFESSIONNELLE DES MEMBRES DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE ENVOI DE PUBLICATIONS CANADIENNES NO. DE CONVENTION 1436627 FÉVRIER 2000 S

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7 Ac tual i tésUne entrevue avec Ala in Poir ier, prés ident de la Chambre

8 EntrevueSor t i r des t i t res à la mode

12 D oss ierAn 2000

Continuité sur la scène des placements

ÉCURITÉf inancière

LA REVUE PROFESSIONNELLE DES MEMBRES DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE

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Chroniques

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PRÉSIDENTAlain Poirier

VICE-PRÉSIDENT AUX ASSURANCESAlain C. Roy, A.V.C., Pl. fin.

VICE-PRÉSIDENT AUX VALEURS MOBILIÈRESMartin Rochon, A.V.C., Pl. fin.

ADMINISTRATEURSMe Louis Chartrain

Michel PaquetRichard Pelletier

Claude Poirier, A.V.A., Pl. fin.Louis Rouleau, A.V.A., Pl. fin.

Me Jacques St-AmantDanielle Surprenant, A.V.A., Pl. fin.

Louise Viau, A.V.A., Pl. fin.

ADMINISTRATIONLucie Granger

Directrice générale et secrétaire

SÉCURITÉ FINANCIÈRE500, Sherbrooke Ouest, 7e étage

Montréal (Québec) H3A 3C6(514) 282-57771 800 361-9989

[email protected]

RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS ETDES PUBLICATIONS

Madeleine Pelletier

GRAPHISMEBizier & Bouchard

TRADUCTIONLuisa Perini

GROUPE-CONSEIL À L’ORIENTATION DU CONTENU

Gérard Bérubé, journalisteJean Bubendorff, v.p. principal,

Corporation financière MackenziePierre Brunette, A.V.A., M.fisc.

Claude Ménard, v.président, Groupe PPI

PUBLICITÉCommunications Publi-Services inc.

Jean Thibault : (450) 227-8414

IMPRESSIONInterweb inc.

TIRAGE23 000 exemplaires

ABONNEMENT30$ par année

PARUTION6 éditions régulières

DÉPÔT LÉGALBibliothèque Nationale du QuébecBibliothèque Nationale du Canada

ISSN 0823-8138

IMPORTANTLes opinions exprimées dans SÉCURITÉ FINANCIÈRE

n’engagent que leurs auteurs.Pour des raisons typographiques, veuillez noter

que l’emploi du féminin est sous-entendu.

4 Message du président

6 President’s message

7 ACTUALITÉSLes orientations de la Chambre de la sécurité financière pour l’an 2000

Une entrevue avec le président Alain Poirier

12 DOSSIERAn 2000

Continuité sur la scène des placements

18 ENTREVUESortir des titres à la mode

30 CAUSEQuand son enfant devient son idole

9 DÉVELOPPEMENTPROFESSIONNELRèglement sur la formation continueobligatoire

10 COMITÉ DE DISCIPLINEQu’est-ce qu’un comité de discipline?

20 ASSURANCEL’assurance-vie à l’heure de la retraite

22 PRODUITS FINANCIERS ETPLACEMENTSTendance à l’extrapolation

24 SÉCURITÉ FINANCIÈREL’aversion à l’égard du risque, disparue?

26 PROTECTION DU PUBLICLe préavis de remplacement de policed’assurance-vie

28 PROFESSIONALDEVELOPMENTRegulation governing compulsorycontinuing education of the Chambre dela sécurité financière

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SOMMAIREÉCURITÉ

f inancièreLA REVUE PROFESSIONNELLE DES MEMBRES DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE

FÉVRIER 2000

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LA PAROLE AUX MEMBRESLa première parution de Sécurité financière vous est présentée avec cette édition de févrer 2000. Vous y trouverez, nous l’espérons, uncontenu qui vous plaira et qui vous informera sur le plan professionnel.

Dans notre prochaine livraison, qui paraîtra en avril, nous vous ouvrons nos pages avec La parole aux membres, une tribune où vousêtes invités à nous transmettre vos opinions sur la profession, sur la Chambre de la sécurité financière, sur la revue Sécurité financièreou tout autre sujet d’intérêt.

Au plaisir de vous lire et une bonne année 2000 à tous les lecteurs de Sécurité financière.

Madeleine PelletierResponsable des communications et des publications

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Chères collègues,Chers collègues,

Nous voici donc arrivés à cet an 2000 dont les médiasont tant parlé au cours des derniers mois et qui nousamène au 21e siècle sans que nous soyons au cœur d’unfilm de science fiction…J’aimerais d’abord vous souhaiterune bonne année, à vous et à vos proches en espérantqu’elle sera faite de défis professionnels stimulants.

Je voudrais profiter de ce début d’année pour vous par-ler de la nouvelle revue que vous avez entre les mains,soit Sécurité financière. La Chambre, dont la mission deprotection du public passe par l’encadrement vigilantdes pratiques des professionnels qui en sont membres,croyait important, dès sa création, de pouvoir offrir à sesmembres, un véhicule qui contribue à les informer surleur domaine d’intervention et sur les règles qui régissentla pratique.

À cet égard, nous avons pu nous inspirer de ce qui a étéfait avec Prospective, dont les derniers numéros, soit ceuxd’octobre, novembre et décembre, ont été publiés sousla Chambre. Toutefois, nous nous devions égalementd’élargir notre contenu afin de rejoindre les membres dela Chambre en provenance du secteur des valeurs mobi-lières et de le centrer sur les préoccupations que nousavons dorénavant avec notre nouvel organisme.

C’est pourquoi nous avons développé Sécurité financière,qui se veut notre revue, notre tribune, notre référenceen matière professionnelle et d’encadrement, notresource d’information, celle où vous trouverez les ren-seignements essentiels pour vous assurer d’une pratiqueconforme et à la fine pointe des développements de l’in-dustrie.

Nous y traiterons des orientations de la Chambre et desimpacts de la réglementation sur la pratique quotidienne.Nous y aborderons les questions d’actualité par le biaisde dossiers, nous vous présenterons des entrevues avecdes personnalités du milieu sur des sujets d’intérêt. Lesquestions de formation, de développement profession-nel, de vérification de la conformité de la pratique, deprotection du public, de discipline vous seront présentéesde même que des chroniques pratiques sur des sujetstouchant les disciplines encadrées par la Chambre. Vouspourrez prendre connaissance du contenu à la lecturede Sécurité financière.

La section La parole aux membres vous est ouverte à titrede tribune où vos opinions seront les bienvenues et oùvous pourrez partager vos visions. Je souhaite que vouspuissiez vous exprimer par cette voie et que cela susciteles débats nécessaires à l’avancement de toute profes-sion. Nous accueillerons également vos suggestionsquant au contenu à traiter et à la présentation de la revue.

UN BULLETIN À L’INTENTION DES SECTIONS

Toujours afin de bien communiquer avec ses membres,la Chambre, qui compte 20 sections à travers le Québecqui sont actives en mettant sur pied diverses activités deformation à l’intention des membres et qui doivent dif-fuser de l’information régulièrement, disposeront de leurvéhicule d’information. Le premier bulletin CSF-Express(pour Chambre de la sécurité financière) paraîtra en marset sera envoyé par télécopieur à tous les membres, quipourront prendre connaissance des activités en section.Les trois autres éditions seront publiées en mai, août etnovembre de chaque année. Le Service des communi-cations de la Chambre sollicitera la participation des sec-tions à lui fournir l’information qui sera diffusée danschaque bulletin.

À ces efforts d’information s’ajoutent d’autre part desoutils de référence sur la profession tel que le coffret« L’heure des choix », le document « Guide sur la confor-mité des cartes professionnelles et des publicités » quel’on peut se procurer auprès du Service de la vérificationde la qualité et de la conformité des pratiques, et lesdépliants d’information sur la formation menant auxtitres professionnels et sur la formation minimale.D’autres documents et informations à l’intention desmembres ou des consommateurs sont égalementdisponibles auprès de notre agent d’information .

Comme vous pouvez le constater, la Chambre croit en lanécessité de fournir à ses membres les outils d’informa-tion nécessaires à une saine pratique professionnelle.J’espère que ces divers outils vous permettront d’exercerde manière encore plus efficace. ■

Le président,

Alain PoirierConseiller en sécurité financière

Pour une communication efficaceavec les membres

MESSAGE DU PRÉSIDENT

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Dear Colleagues:

Here we are in the year 2000, a very popular topic inthe media over the last few months, at the dawn of the21st century and a far cry from cybergeddon . . . . I’d liketo begin by wishing you and yours a happy new yearthat I hope will be filled with exciting professional chal-lenges.

I would like to take this opportunity to talk to you aboutthe new magazine you are holding in you hands,Sécurité financière. Given its mission to protect the pub-lic by diligently regulating the business practices of theprofessionals who are its members, the Chamberbelieved it important, from the moment it was created,to offer its members a tool that would inform themabout their field of activity and the rules governing theirpractice.

Modelled on Prospective, of which the last issues, that is,those of October, November and December, were pub-lished under the Chamber, the new magazine will fea-ture a wider variety of subjects catering to its increasedreadership, which now includes securities representa-tives, and focus on the concerns of the new entity.

Sécurité financière is our magazine, our forum, our ref-erence tool about topics related to your profession andits regulation, our source of information that is vital toensure a compliant practice that keeps pace with thelatest developments in the industry.

Read about the Chamber’s orientations, the impact ofthe regulations on daily operations and topical ques-tions presented in feature articles. Learn about what’snew in our community in interviews with key industryfigures. Training, professional development, consumerprotection, discipline, these are all subjects that will bediscussed in your new magazine, which also includescolumns providing practical information on subjectspertaining to the sectors regulated by the Chamber.

The magazine will also include a section called La paroleaux membres, a column reserved for members, whereyou will be able to voice your opinions and share yourcomments. I hope you will use this vehicle to exchangeideas and as a forum for debate, a necessary ingredient

to further any profession. As well, we welcome yoursuggestions for articles and layout.

A BULLETIN FOR SECTIONS

Once again, in order to ensure effective communica-tion with members, the Chamber has created CSF-Express, a bulletin specifically intended for the sections.Members of the 20 sections located throughout Quebecwill find out about the training activities offered by thesections in this information bulletin published fourtimes a year. The first issue of CSF-Express will be avail-able in March and faxed to all members. Subsequentissues will be published in May, August and November.The Chamber’s Communications Department will solic-it the sections’ participation in providing informationto be circulated in each bulletin.

Also available are the information reference tools per-taining to the profession, such as the “Time to Choose”kit, the “Business cards and publicities complianceguide”available from the department in charge of qual-ity control and compliance of practices, and the infor-mation folders on training leading to the professionaltitles and on minimum training. Other documents andinformation can be obtained from our member andconsumer information agent.

As you can see, the Chamber believes in the need toprovide its members with the information tools requiredto ensure sound business practices. I hope that thesevarious tools will help you to practise even more effi-ciently. ■

The President,

Alain Poirier Financial Security Advisor

Ensuring Effective Communicationwith Members

PRESIDENT’S MESSAGE

S.F. La Chambre de la sécurité financière a été crééeofficiellement avec la Loi sur la distribution de pro-duits et services financiers en octobre 1998 maiselle prenait son envol après l’adoption de l’ensem-ble de sa réglementation le 1er octobre 1999. Ques’est-il passé au cours de ces derniers mois ?

A.P. Après la nomination des membres duconseil d’administration, le 1er octobre 1998, leconseil et le personnel de la Chambre a essen-tiellement travaillé à faire édicter uneréglementation qui refléterait le plus justementpossible la réalité des professionnels des six dis-ciplines que l’organisation représente et ce, dansl’optique d’une protection optimale pour lesconsommateurs.

Nous avons fait adopter en ce sens le règlementsur la déontologie, et nous avons également vuadopter celui sur la formation continue obliga-toire.

Notre travail a aussi consisté à adapter nos ser-vices et contenus aux six disciplines qui com-posent désormais la Chambre. En ce sens, nous

Les orientations de la Chambre de la sécurité financière pour l’an 2000Une entrevue avec le président Alain Poirier

ACTUALITÉS

POUR CETTE PREMIÈRE ÉDITION DE SÉCURITÉ FINANCIÈRE, NOUS VOUS OFFRONS UNE ENTREVUE AVECLE PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE, M. ALAIN POIRIER, QUI NOUS PARLE DESORIENTATIONS DE LA CHAMBRE POUR L’AN 2000.

avons développé des outils que ce soit au chapitrede la déontologie, de la discipline, de la formation,pour vulgariser les nouvelles règles auxquellesdoivent se référer nos membres pour exercer.

De façon à servir adéquatement les consomma-teurs et également nos membres, et en regard dela mission qui nous est dévolue, nous avons réor-

ganisé la permanence de la Chambre. La nouvellestructure reflète davantage les éléments déterminantsde cette mission axée sur la protection du public, parl’encadrement de la pratique et la formation des mem-bres.

S.F. Depuis le 1er octobre dernier, qu’est-ce qui a changépour les intermédiaires en assurance de personnesdevenus des conseillers en sécurité financière?

A.P. D’abord, les conseillers en sécurité financière onteu l’opportunité de choisir leur mode d’exercice. Ilsont accepté par le fait même les responsabilités quecomportait ce choix. Au 1er octobre, ils sont doncdevenus autonomes, sociétés autonomes ou rattachésà un ou plusieurs cabinets.

Les représentants ont également été soumis à un nou-vel encadrement puisque maintenant leurs pratiquessont sous l’autorité du syndic de la Chambre, nomméau premier octobre dernier par le ministre Landry alorsqu’auparavant, le Comité de surveillance assumait unepartie de ce rôle. Pour les représentants qui exercentdans les disciplines des valeurs mobilières et qui sontmembres de la Chambre, un co-syndic sera prochaine-ment nommé par la Commission des valeurs mo-bilières.

Autre changement important, avec l’adoption durèglement sur la formation continue obligatoire, nosmembres sont désormais soumis à la nécessité decumuler un certain nombre d’unités de formationcontinue par année, et ce afin de maintenir leursconnaissances à jour. Cette nouveauté est pour le con-sommateur un gage de qualité quant aux servicesrendus par les professionnels qui composent notreorganisation puisque ces derniers seront au fait deschangements et innovations qui surviennentfréquemment dans l’industrie, et ce, dans ses multi-ples facettes.

S.F. Quelles sont les orientations de la Chambre de lasécurité financière pour l’année 2000?

A.P. Notre orientation première est de faire connaîtreaux membres les nouvelles règles qui régissent leurpratique. Cela passe bien sûr par des actions qui serontmenées par tous les services de la permanence.

Notre seconde orientation est d’assurer une sainereprésentativité des différentes disciplines, desdifférentes régions, au sein de notre conseil d’ad-ministration et des comités et groupes de travail quicomposeront la Chambre. À cet égard, nous sommesà travailler sur un système électif qui réponde auxcritères que je viens d’énoncer.

Notre troisième orientation est de consolider nos liensavec l'industrie et de bien faire comprendre aux dif-férentes institutions le rôle de la Chambre auprès deses membres et des consommateurs.

S.F. Qu’est-ce qui constitue votre priorité d’action pourl’année qui vient?

A.P. Que nos messages soient bien diffusés auprès denos membres, qu’ils soient informés sur ce qui les con-cerne au premier chef soit leur métier, leur pratique, etles changements qui peuvent y survivre. Et si nousréussissons bien cette transition, nous répondrons effi-cacement au public, celui à qui nous devons notremission. ■

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RÈGLEMENT SUR LA FORMATION CONTINUE OBLIGATOIREDE LA CHAMBRE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE

DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL

UNITÉS DE FORMATION CONTINUE (UFC) OBLIGATOIRES

DU 01-01-2000 AU 31-12-2001

LES UFC DOIVENT ÊTRE ACCUMULÉES DANS LES MATIÈRES SUIVANTES:

ACTIVITÉS AYANT EU LIEU ENTRE LE 1ER JANVIER 1998 ET LE 31 DÉCEMBRE 1999

DU 01-01-2002 AU 31-12-2003

POUR LES DISCIPLINES SUIVANTES :

1. Assurance de personnes

2. Assurance collective

3. Épargne collective, contrats d’investissements et plans de bourses d’études

4. Assurance contre les accidents ou la maladie uniquement

POUR LES DISCIPLINES 1, 2 ET 3 LE REPRÉSENTANTDOIT ACCUMULER :

• 30 UFC pour les représentants exerçant dansune seule des disciplines mentionnées ci-haut

• 10 UFC additionnelles pour chaque autre dis-cipline mentionnée ci-haut

POUR LA DISCIPLINE 4, LE REPRÉSENTANT DOITACCUMULER :

• Pour chaque 12 mois, 15 UFC

POUR LES DISCIPLINES 1, 2 ET 3, LE REPRÉSENTANTDOIT ACCUMULER :

• 60 UFC dont au moins 10 UFC spécifiques danschacune des disciplines mentionnées ci-hautpour lesquelles il détient un permis.

• Les autres UFC sont accumulées dans les disci-plines que le représentant désire, pourvu qu’ilexerce dans cette discipline.

POUR LA DISCIPLINE 4, LE REPRÉSENTANT DOITACCUMULER :

• Pour chaque 12 mois, 30 UFC

(et pour toutes les autres périodes de 24 mois subséquentes)

Tout représentant à qui un certificat est délivré au cours de l’une de ces périodes ou qui est autorisé à agir dans une nouvelle disci-pline au cours de cette période doit accumuler un nombre d’UFC proportionnel à la période au cours de laquelle il est titulaire d’uncertificat, sauf s’il a été titulaire du certificat pour une période de moins de six mois. Donc, un représentant ayant accumulé huit moisdoit totaliser 8/24.

(Entre parenthèses, les disciplines pour lesquelles ces matières s’appliquent)

• Assurance collective (2-4)• Assurance contre

les accidents ou la maladie (1-4)• Assurance-invalidité (1-2-4)• Assurance-vie (1-4)• Avantages sociaux (2-4)• Code civil (1-2-3-4)• Comptabilité (1-2-3-4)• Conseils à la clientèle (1-2-3-4)• Déontologie (1-2-3-4)• Droit des assurances (1-2-4)• Économie (1-3-4)• Finances (1-3-4)

DATE LIMITE : 31 MARS 2000

Tout représentant ayant participé à des activités entre le 1er janvier 1998 et le 31 décembre 1999, pourra se voirattribuer le nombre d’UFC accumulées pendant ces activités en soumettant une demande écrite à cet effet au plustard le 31 mars 2000. Ces UFC seront versées à son dossier pour la première période débutant le 1er janvier 2000.La demande écrite doit être accompagnée d’une preuve de présence et d’un document sur la durée et le contenu del’activité. Dans certains cas, des frais sont exigibles.

• Gestion d’une entreprise en assurance ou de placements (1-2-3-4)• Investissements (1-2-3-4)• Pension (1-2-3-4)• Planification d’entreprise (1-2-3-4)• Planification de la retraite (1-3-4)• Planification financière (1-3-4)• Planification fiscale (1-3-4)• Planification successorale (1-3-4)• Pratique professionnelle (1-2-3-4)• Rentes (1-2-3-4)• Responsabilité professionnelle (1-2-3-4)• Sciences actuarielles (1-2-3-4)• Sélection ou gestion des risques (1-2-4)

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LE PROCESSUS

Le secrétaire est responsable de faire parvenir aux par-ties, le dossier, soit, la plainte disciplinaire, les pièces etun avis d'audition lequel indique la date où le dossiersera entendu. Les membres du comité ne reçoiventque la plainte et l'avis d'audition. Le représentant setrouvant devant le Comité de discipline peut demanderqu'il y ait des témoins présents pour sa cause. Il doitfaire parvenir une liste détaillée au secrétaire du comitéau moins cinq jours avant l'audience et ce dernier feraparvenir des assignations à comparaître à ces person-nes.

Une assignation à comparaître est un ordre de la Cour ;les personnes recevant ce document sont obligées dese présenter à l'audition. Les pièces sont déposées àl’audition par les témoins qui sont entendus. Le fardeaude la preuve revient au procureur du syndic et, si lapreuve n'est pas assez probante, le comité de disciplinepeut rejeter la plainte. De plus, toute demande deremise doit être faite au secrétaire du comité qui l'ache-minera au président. Il est à noter que seul le présidentdu comité peut accepter ou refuser une demande deremise.

Si la plainte est rejetée, le secrétaire signifie la décisionau représentant concerné. Les parties au dossier peu-vent porter une décision en appel dans les 30 jourssuivant la signification de la décision sur sanction. Unemention de cette décision sera publiée dans la revue dela Chambre.

Dans le cas où le représentant est trouvé coupable, lesecrétaire fera parvenir avec la décision un nouvel avisd'audition pour les représentations sur sanction. Leprocureur du syndic fait ses représentations et lereprésentant, ou son avocat, fait de même. Le tout serapris en délibéré et le comité de discipline rendra unedécision. Il est à noter que le comité a 90 jours pour

rendre une décision. À la suite de la décision sur sanc-tion, les parties ont 30 jours, suivant la signification dela décision, pour porter cette décision en appel devantla Cour du Québec.

LES SANCTIONS QUI PEUVENT ÊTREIMPOSÉES PAR LE COMITÉ DE DISCIPLINE

Le comité de discipline peut imposer les sanctionssuivantes :

• la réprimande;

• des amendes (minimum 600 $, maximum6 000 $ par chef d'accusation);

• des suspensions (semaines, mois, années);

• l’exclusion de l'industrie.

Il peut également recommander les sanctionssuivantes :

• que le représentant suive un cours de formationoffert par la Chambre ;

• que le représentant reçoive la visite d'un -conseiller à la vérification de la qualité et de laconformité des pratiques offert par la Chambre(celui-ci devra assumer les coûts de la visite) ;

• que le secrétaire fasse publier la décision sursanction dans un journal local où le représen-tant a son bureau d'affaire ;

• l’obligation de remettre à toute personne à quielle revient une somme d’argent que lereprésentant détient pour elle ;

• une recommandation au Fonds d’indemnisationde dédommager les personnes lésées.

POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS

En conclusion, lorsque vous recevez une plainte dis-ciplinaire, et que vous avez besoin de renseigne-ments relativement au processus du comité, vouspouvez communiquer avec le secrétaire du comitéde discipline de la Chambre au (514) 282-5777. ■

Qu’est-ce qu’un comité de discipline ?

Un comité de discipline est un tribunal administratifcomposé de trois membres, soit un président, lequelest un avocat ayant plus de dix ans d'expérience, etde deux représentants. Le syndic de la Chambre estreprésenté par un procureur devant le Comité dediscipline, par conséquent, il est fortement suggéréau représentant d'être également représenté paravocat.

COMITÉ DE DISCIPLINE

par Rosa AbreuSecrétaire du Comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière

« Je positionne mes clients sur le Japon et sur lespays de la zone Pacifique. Il y a, aussi, le Canada qui,à l’instar des économies dites de ressourcesnaturelles, devrait bénéficier de l’éveil deséconomies asiatiques et de son impact sur le prixdes matières premières. Et un peu d’Europe », arésumé Pierre Brunette, fiscaliste.

Contrairement aux divers scénarios retenus par lesanalystes, ce fiscaliste réserve un optimisme modéréface au potentiel de rendement des marchés bour-siers au Canada. Cela fait cinq ans que l’on dit que cesera l’année du Canada. Et on attend toujours. Maisil est vrai que l’on peut présumer que le marchéboursier canadien fera bonne figure, sans anticiperdes performances comme celles obtenues aux États-Unis ces dernières années. » Quant au marchéjaponais, Pierre Brunette se veut plus optimiste quela moyenne. « Le Japon se retrouve, aujourd’hui, làoù les États-Unis étaient il y a dix ans. On craignaitalors pour la solidité des banques américaines. Etpersonne ne voulait acheter américain. Le Japonaccepte aujourd’hui du chômage, son système ban-caire est en restructuration et les gouvernementsstimulent la consommation des ménages, dont letaux d’épargne est très élevé. »

Les économistes du Mouvement Desjardins retien-nent également cette vision, à quelques nuances

près et avec quelques bémols quant aux perspec-tives japonaises. Pour eux, les actions canadiennesdoivent avoir la cote dans la répartition de l’actif.

« Si nous augmentons notre pondération en actions(dans un portefeuille-type), nous demeurons pru-dents face au marché boursier américain en raisonde la surévaluation évidente du secteur de la tech-nologie. Nous suggérons d’investir moins de 5 %chez notre voisin du sud et de privilégier les actionscanadiennes (85 %) et européennes (10 %) », ontsouligné les économistes de Desjardins.

Ces pourcentages font partie d’une pondérationd’ensemble du portefeuille comprenant seulement5 % d’encaisse, 35 % d’obligations et 60 % d’actions.Cette répartition, loin d’être statique, devra êtreajustée selon l’évolution à prévoir des taux d’intérêt.« Nous suggérons de diminuer la pondération enobligations car nous croyons que les taux obliga-taires monteront davantage au cours des prochainsmois. De nouvelles craintes inflationnistes réappa-raîtront suite à d’autres statistiques économiquesinquiétantes pour les marchés », a ajouté Desjardins.« Par contre, à l’été ou au début de l’automne,devant le ralentissement probable de la cadence del’économie américaine en raison des efforts deresserrement monétaire, nous anticipons, à cemoment, faire un ajustement de portefeuille à lafaveur des obligations. »

Pierre Brunette parle également de la surévaluationdes titres de haute technologie. « En fait, le segment« .com » est très populaire présentement. Mais c’estlà où la bulle financière se situe. Nombre de ces« .com » sont sans grande valeur et facilement rem-plaçables ou imitables. Je ne fais aucune acquisitiondans ce secteur. Je préfère plutôt privilégier les fa-bricants d’équipements d’infrastructure, les réseauxet les infrastructures Internet. J’achète plutôt la

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Pour l’an 2000Continuité sur la scène des placements

L’an 2000 devrait s’inscrire dans lacontinuité des choses sur la scène desplacements. Du moins, les marchésboursiers devraient demeurerperformants quoiqu’un déplacement, desÉtats-Unis vers l’Asie et le Canada, soit àl’ordre du jour. Deux inquiétudessubsistent cependant. Elles apparaissentdu côté de l’évolution des taux d’intérêt,dont la tendance est haussière,et de lasurévaluation évidente du secteur de latechnologie.

DOSSIER

par Gérard Bérubé

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plomberie. » Les aléas des taux d’intérêt sont aussisource d’inquiétude. « Les taux d’intérêt me fatiguent.Aux États-Unis, les taux d’intérêt de court terme sontélevés et ceux de long terme, bas. Si la courbe de ren-dement s’inverse, cela peut être précurseur d’unerécession ou d’un ralentissement marqué. S’il y a inver-sion, je m’en vais côté obligataire. Mais je demeureoptimiste. »

Il est attendu que les banques centrales maintiendrontleur resserrement monétaire sous le thème d’uneapproche préventive. Qu’elles parviendront, ainsi, àcontenir les pressions inflationnistes sans entraîner undérapage de l’activité économique.

À cet optimisme s’ajoute celui de Guy Fréchette, asso-cié directeur pour le Québec du cabinet Ernst & Young.« Le revenu des Canadiens devrait augmenter de façonmarquée grâce à une solide croissance de l’emploicombinée à une hausse des salaires en raison d’unepénurie de main-d’oeuvre. La diminution des impôtsaux deux paliers gouvernementaux ajoutera égale-ment au revenu disponible des particuliers canadiens.Ces facteurs, associés à un accroissement de la richesserésultant de cours d’actions plus élevés, contribuerontà maintenir les dépenses de consommation et àrétablir légèrement le taux d’épargne des particuliers. »

REER : DES COTISATIONS RECORDS

Cet environnement ne peut qu’être favorable àl’actuelle période des régimes enregistrés d’épargne-retraite. D’ailleurs, un sondage mené par le Groupefinancier Banque Royale fait ressortir que 52 % desrépondants auraient l’intention de cotiser à un REERcette année, soit une proportion beaucoup plus élevéequ’en 1998 (44 %). « Cette proportion n’avait jamaisété aussi élevée depuis la mise en place de cetteenquête annuelle, en 1991 », a renchéri l’institutionbancaire. La cotisation moyenne anticipée est de5051$, contre 4266$ en 1998. Et malgré la volatilitédes marchés, les fonds communs de placementdemeurent les véhicules de placement les plus prisés.« Ainsi, 67 % des personnes interrogées ont l’intentiond’investir dans les fonds communs, et 55 % prévoienty consacrer l’essentiel de leur cotisation. »

Une autre conclusion digne d’intérêt de ce sondage:« Deux tiers des Canadiens ont confié leurs placementsREER à une banque, à une société de fiducie ou à unecaisse populaire. La plupart (82%) estiment que laplanification de leur retraite nécessite l’intervention

d’un professionnel compétent tel qu’un planificateurfinancier personnel ou un conseiller en placement. »

Si ces données prospectives se vérifient, il s’agira d’uncontraste par rapport à l’année précédente. Précisonsqu’en 1998, selon les données de Statistique Canada,« pour la première fois depuis les sept dernièresannées, un moins grand nombre de Canadiens ontcotisé à des REER. Le montant de leur cotisation aégalement diminué. » Le nombre de cotisants a dimi-nué de 0,6 % par rapport à 1997 et le montant descotisations était en baisse de 3,8 %. De plus, les coti-sations totales versées atteignaient seulement 11 %de la limite totale permise.

L’agence fédérale a souligné de plus, que « de 1991 à1997, le montant des cotisations aux REER a augmentéà un taux annuel moyen de 5,7 %. Toutefois, en 1997,le rythme d’augmentation à la fois du montant descotisations que du nombre de cotisants a ralenti con-sidérablement par rapport aux années précédentes. »

Enfin, aux cotisations au REER, Assurance-vieDesjardins-Laurentienne invite à ne pas négliger l’im-portance de recourir aussi au véhicule que constituel’assurance-vie universelle, qui peut aisément devenirun substitut ou un complément au REER. Les sommesinvesties dans la portion épargne ne donnent pas droità une déduction fiscale mais elles s’accumulent à l’abride l’impôt.

ATTENTION AUX FONDS INDICIELS

Dans cet environnement teinté de rose, enfin, il fau-dra particulièrement surveiller le comportement desfonds indiciels. Les fonds indiciels, qui calquent la com-position de leur portefeuille sur la pondération destitres formant l’indice de référence, ont connu une fortepopularité en 1999.

Cette popularité s’en trouvera nourrie lorsque viendrale temps de comparer la performance des gestion-naires. Dans ce bilan, on remarque que plus de 80 %des gestionnaires de fonds d’actions ne sont pas par-venus à battre leur indice de référence et ce, à l’échelledes pays industrialisés. La raison en est très simple: laprogression de ces indices baromètres l’an dernier n’aété l’apanage que d’une poignée de titres. Pour le TSE300 uniquement, le poids relatif de BCE et de Nortel ausein de l’indice général de la Bourse de Toronto estpassé de 12 à 25 % au cours de 1999. Et puisque cesdeux titres ont bondi de plus de 120 et de près de

DOSSIER

190 % respectivement, cela veut dire que cette sur-pondération vient atrophier la lecture. Que ces deux seulstitres comptent pour 85 % de la poussée de l’indice.D’ailleurs, sans Nortel et BCE, la performance du TSE 300au cours des cinq dernières années aurait été deux foismoindre, a observé Simon Provost, économiste en chef deBLC Valeurs mobilières.

L’économiste en chef et stratège de Financière BanqueNationale, Clément Gignac, va plus loin. Au-delà de 70 %des titres composant le TSE 300 ont affiché, en 1999, unrendement inférieur à l’indice. Et plus de la moitié présen-tent un rendement négatif.

« Au Canada, pour limiter les dégâts d’une contre-performance compte tenu du poids croissant de BCE et deNortel au sein du TSE 300, le gestionnaire doit se départir debons titres aux multiples attrayants, et entraîner dans sonsillage une sous-évaluation marquée dans certains secteurs(banques et ressources naturelles) », a souligné M. Gignac,qui rappelle que la plupart des gestionnaires de fondsd’actions « ne peuvent pas placer plus de 10 % de leurportefeuille dans les titres d’une seule et même société ».

Cette concentration des indices autour de quelques-unesde leurs composantes ne se vérifie pas qu’au Canada. Onl’observe en France, en Allemagne, en Espagne, en Italie,aux Pays-Bas, en Suède, en Suisse, au Japon et à Hong-Kong.Ce phénomène s’étend géographiquement lorsqu’on élar-git la mesure de la concentration pour tenir compte descinq plus fortes capitalisations boursières de chacun despays. On obtient alors un degré de concentration allant de30 %, dans les indices américains, à quelque 40 % au Canadaet à près de 70 % pour la Suisse.

En conséquence, les fonds indiciels risquent d’attirer tou-jours de plus en plus de capitaux, ce qui vient nourrir laroue de la distorsion des indices, amplifier les surpondéra-tions et exacerber les déséquilibres entre cette poignée detitres vedettes et les autres. Jusqu’au jour où, atteignantdes prix exorbitants, ces titres seront délaissés au profit desautres titres, de bonnes valeurs, sous-évalués.

De tels ajustements pourraient survenir cette année. « Lesfonds indiciels ont les faiblesses de leurs forces », a résuméPierre Brunette, fiscaliste. ■

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Actions

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PRÉVISIONS DES TAUX D’INTÉRÊT, ANNÉE 2000

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Cette bulle, gonflée par la démesure appeléeInternet et commerce électronique, va finir paréclater. Lorsque ce jour viendra, « les gens quiauront subi leurs pertes vont nous revenir. Et ceuxqui, parmi les gestionnaires, n'auront pas tombédans le piège des indices vont se démarquer. »

« L'Internet, c'est fait pour les consommateurs. Paspour les investisseurs. L'Internet, c'est l'une des plusgrandes forces déflationnistes à laquelle nous allonsassister. Cette force va provoquer des pressions àla baisse sur les marges bénéficiaires. Mais aujour-d'hui, les gens n'achètent que des titres liés àInternet, des titres pour la plupart sans valeur. Ils senourrissent d'espoir. Or, si ces entreprises ne peu-vent livrer des profits et des dividendes, cela nepourra durer. »

Stephen Jarislowsky ne joue pas les cycles et lesmodes. Il n'a d'attention que pour les entreprisesaux assises solides. Et pour le prix à payer. Il n'ad'yeux que pour les leaders aux profits prévisibles,bien gérés, oeuvrant dans une industrie en crois-sance et affichant un taux de progression des profitsd'au moins 12 % l'an. Son métier: doubler le capi-tal de ses clients aux 7 à 8 ans, en prenant un min-imum de risque. Et en ne payant que le juste prix. Ilrappelle qu'un de ses clients, décédé aujourd'hui, acommencé avec lui il y a 40 ans, avec un capitalinitial de 500 000$. À son décès, et une fois lesimpôts payés, ce capital valait 42 millions$.

Pour lui le marché actuel renferme une multituded'aubaines. Pourtant, les indices boursiers necessent de multiplier les sommets, battant recordpar dessus record. Or, ces marques historiques nesont redevables qu'à une poignée de titres. LeNASDAQ a beau afficher un gain de 65 % entre jan-vier et décembre, ce résultat n'est l'apanage que de65 titres. À peine 1,3 % des titres composant l'indicereprésentatif du NASDAQ comptent pour 99 % desgains.

Dans le TSE 300, le poids de BCE et de Nortel atteint25 %. « Les gestionnaires jouant les indices doiventsurpondérer ces titres. Ils doivent se départir debons titres, au multiple ou au prix attrayant, pour secoller au poids croissant de BCE et de Nortel. » Laroue s'en trouve ainsi nourrie, surtout avec la pro-lifération des fonds indiciels. « Mais ça va arrêter unjour. Et ceux qui n'auront pas joué les indices, ceuxqui se seront concentrés sur les valeurs fondamen-tales, vont se démarquer. »

Stephen Jarislowsky n'a qu'un seul conseil à donner:« S'en tenir à une politique d'investissement à longterme ne misant que sur les valeurs fondamen-tales. »

Sortir des titres à la mode

Stephen Jarislowsky est présent dans lacommunauté financière montréalaise depuis45 ans. Coiffant un actif sous gestion de22 milliards$, cet apôtre de l'écolefondamentale jette un regard amusé sur cettevague spéculative qui déferle sur les marchésboursiers.

ENTREVUE

par Gérard Bérubé

EN PRIME, POUR CETTE PREMIÈRE ÉDITION DE L’AN 2000, NOTREJOURNALISTE GÉRARD BÉRUBÉ A INTERROGÉ DEUXPERSONNALITÉS DE LA FINANCE, STEPHEN JARISLOWSKY ETDONALD COXE, QUI NOUS PARLENT DE LA VAGUE QUI ASSAILLELES MARCHÉS BOURSIERS.

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Donald Coxe reconnait, d'entrée de jeu, que lemarché boursier américain a été la grandevedette ces dernières années. Mais la tendanceest en voie de se renverser. La tendance à la baissedu marché américain serait même observabledepuis un an, si l'on soustrait du calcul lesquelques vedettes de haute technologie.

Don Coxe appui son analyse sur quatre élémentsmacroéconomiques. « Pour croître, une économiea besoin de bons gestionnaires d'entreprise, d'unebonne technologie, de travailleurs et d'argent. LesÉtats-Unis sont parmi les meilleurs gestionnaires,ont probablement la meilleure technologie, maisils commencent à manquer de travailleurs et d'ar-gent », faisant, dans ce dernier cas, référence autaux d'épargne négatif des Américains.

Poursuivant dans cette logique, les économiesasiatiques, Japon en tête, ont accès à la tech-nologie. Elles ont un bassin de chômeurs et dis-posent de beaucoup d'argent, alimentées par destaux d'épargne élevés.

Quant au Canada, il est appelé à se nourrir durecul des marchés américains au profit desmarchés asiatiques, croit le gestionnaire de porte-feuille. Avec des exportations tributaires de lademande internationale, une expansionéconomique étendue à l'échelle mondiale nepeut que lui sourire.

La firme de courtage en valeurs mobilières MerrillLynch Canada voit également le Canada devenir,aux yeux des investisseurs, une alternative nord-américaine au ralentissement anticipée de lacroissance américaine. Cette firme table sur untaux de croissance de 3,5 % du PIB canadien en2000, contre 3,7 % en 1999.

Merrill Lynch invite à miser sur le potentiel deredressement des titres bancaires canadiens touten mettant en garde contre la surpondérationdes titres tels BCE et Nortel dans l'indice deréférence TSE 300. Une correction de ces derniers,qui ont progressé de plus de 120 et de près de190 % respectivement en 1999, aura une in-fluence certaine sur l'indice, qui pourrait ainsiéprouver de la difficulté à bien représenter l'étatde santé réel du marché boursier sous-jacent. ■

Le Canada plutôt que lesÉtats-Unis

Donald Coxe est président du conseil et chef dela stratégie chez Harris Investment Management,filiale américaine de la Banque de Montréal àChicago. Dans sa lecture pour l'an 2000, il place lepotentiel boursier des marchés, canadien etasiatique, au-dessus de celui de leur contrepartiedes États-Unis. Il rappelle que l'économieaméricaine évolue déjà à son plein régime depuisquelques années, et qu'elle commence àmanquer d'argent et de travailleurs. Il rappelleaussi que le taux d'épargne des Américains estnégatif; que les dépenses des consommateursaméricains reposent sur des bases fluides,s'appuyant essentiellement sur l'envolée descours boursiers et sur les gains immobiliers.

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Donald Coxe

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QUAND L’HEURE DE LA RETRAITE VASONNER, EST-CE QUE VOS CLIENTS SERONTBIEN ASSURÉS?

À mon avis, un certain pourcentage parmi vosclients seront bien assurés en tenant compte deleur période de vie et de leurs responsabilités. Parcontre, d’autres ne seront pas assez assurés. Enfin,il y en a un certain nombre qui seront peut-êtretrop assurés.

COMMENT PEUT-ON DÉTERMINER SI NOTRECLIENT DÉTIENT UN PORTEFEUILLED’ASSURANCE BIEN ÉQUILIBRÉ RÉPONDANTÀ SES BESOINS À CETTE ÉTAPE DE VIE?

Une analyse doit être faite avec beaucoup deminutie en tenant compte du profil du client, deses responsabilités, de ses valeurs et de ses objec-tifs à court, moyen et long terme.

Pour plusieurs clients, faire le ménage dans sonportefeuille d’assurance n’est pas un exercice desplus plaisants. Être capable de s’y reconnaître àtravers plusieurs polices d’assurance avec leurscaractéristiques particulières et savoir s’entourerd’un conseiller en sécurité financière à qui on peutdonner toute sa confiance, voilà le défi queplusieurs clients doivent relever.

Si un client a fait une analyse adéquate de sesbesoins à une étape de vie et revoit ses besoins detemps à autre, tous les cinq ans environ, avec lacollaboration d’un conseiller compétent, soit auniveau financier, légal, fiscal,…, il est en mesure des’ajuster aux événements qui surgissent dans savie en tenant compte de ses responsabilités, del’évolution de sa situation familiale et financièreet de sa capacité d’épargner…

QU’EN PENSENT LES EXPERTS?

Plusieurs experts estiment que c’est entre 30 et50 ans que les responsabilités financières d’unepersonne sont les plus élevées au cours de sa vie :les dettes sur les biens de consommation commel’automobile ou encore les appareils ménagers,les études des enfants, l’hypothèque sur la mai-son,… À cette étape de la vie, un individu respon-sable a tout intérêt à posséder un portefeuille d’as-surance (vie, accident-maladie, voyage,…) biengarni répondant à toutes ses responsabilités per-sonnelles d’abord, et à la sécurité des membresde sa famille. Il faut aussi qu’il prenne les disposi-tions nécessaires pour planifier du mieux qu’il peutsa retraite. Naturellement, ses besoins en assurancede dommages doivent être aussi comblés.

Normalement, la courbe des responsabilités d’unindividu diminue au fil des ans, passé 50 ans. C’està cette étape que ses objectifs de retraite pren-nent plus d’importance. Il est avantageux à cemoment de revoir son portefeuille d’assurance, deregarder de près ses objectifs personnels, parfoisde remplacer la sécurité qu’apporte l’assurancepar une planification touchant le patrimoine fami-lial et d’accumuler des fonds le plus possible pourle revenu futur à la retraite ou encore par une pla-nification successorale.

L’assurance-vie et l’assurance accident-maladiesont avant tout utiles pour se prémunir contre desrisques, soit ceux de mourir ou d’être malade enlaissant les nôtres dans le besoin. C’est le principemême de l’assurance que de produire, en cas dedécès ou de maladie, un revenu équivalent aurevenu actuel ou nécessaire pour donner unequalité de vie à soi-même ou aux êtres chers. Àl’heure de la retraite, il est très pertinent de revoirson portefeuille d’assurance.

ASSURANCE

par Gilles Sénéchal, A.V.C., Adm.A., Pl. fin.Conseiller en sécurité financièreDirecteur de courtageMULTI COURTAGE INC.

L’assurance-vie à l’heure de la retraite

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QUELLE EST L’UTILITÉ DE L’ASSURANCE-VIEDANS UNE PERSPECTIVEDE PLANIFICATIONSUCCESSORALE?

L’achat d’une police universelle offre au détenteurun moyen de placement à l’abri de l’impôt. Si lapolice détient des caractéristiques adéquates, ellepermettra l’accumulation de fonds durant la vied’une personne qui seront payables en franchised’impôt au décès ou encore un revenu supplémen-taire à un moment jugé opportun à la retraite.

L’assurance-vie offre une base intéressante pourgénérer des revenus pour le conjoint survivant si lesprestations de retraite de la personne décédée etses autres revenus étaient insuffisants.

L’assurance-vie au décès offre des liquidités qui per-mettront de payer des impôts et autres frais. Celadevient particulièrement utile si des biens de valeur,comme une participation dans une entreprise,étaient légués aux enfants et qu’ils soient difficiles àvendre rapidement à un prix équitable.

En ce qui concerne les actionnaires survivants d’uneentreprise privée, l’assurance-vie permet de financerl’achat des actions de la succession ou des héritiersd’un actionnaire décédé.

L’assurance-vie permet aussi de laisser aux enfantsqui ne participeront pas à l’entreprise familiale ou neseront pas inclus dans le partage des biens de valeur,par exemple une résidence secondaire ou encoredes œuvres d’art exclusives d’artistes renommés.

LA PERTINENCE DE L’ASSURANCE À LARETRAITE

La retraite est un moment privilégié pour s’interro-ger sur la pertinence de l’assurance et sur les avan-tages qu’on peut en retirer.

Le principal défaut de l’assurance en général estqu’elle devient très coûteuse à mesure qu’une per-sonne vieillit. C’est pourquoi, il est avantageux degarnir son portefeuille d’assurance assez jeune pourse protéger advenant une maladie ou un décès pré-maturé et mettre les membres de sa famille à l’abridu besoin. Au fil des ans, il faut revoir ses objectifs,réajuster son portefeuille, et combler ce qui manqueà notre sécurité financière.

Toutefois, en matière de sécurité financière, il vautmieux faire preuve de prudence et bien évaluer sesbesoins, le plus adéquatement possible, afin d’ydétenir un nombre de polices et de protectionrépondant à ses besoins au niveau du capital assuré,des autres bénéfices, s’il y a lieu, et des primes àpayer. Il peut être avantageux pour un individu,dans certains cas, de libérer une police ou encorede prolonger une protection ou d’annuler un contratet retirer des valeurs de rachat.

Bref, une personne tirera plusieurs avantages àdétenir un portefeuille d’assurance facile à s’y re-trouver dans la compréhension des produits, de sescaractéristiques et de ses bénéfices. C’est d’êtrecapable de gérer son portefeuille d’assurance, toutau moins d’y voir clair au fil des années.

Faites de bonnes études de portefeuille à vos clientset soyez assurés qu’ils sont bien protégés. ■

ASSURANCE

POUR PLUSIEURS CLIENTS, FAIRE LEMÉNAGE DANS SON PORTEFEUILLE

D’ASSURANCE N’EST PAS UN EXERCICEDES PLUS PLAISANTS. ÊTRE CAPABLE

DE S’Y RECONNAÎTRE À TRAVERSPLUSIEURS POLICES D’ASSURANCE

AVEC LEURS CARACTÉRISTIQUESPARTICULIÈRES ET SAVOIR S’ENTOURER

D’UN CONSEILLER EN SÉCURITÉFINANCIÈRE À QUI ON PEUT DONNERTOUTE SA CONFIANCE, VOILÀ LE DÉFI

QUE PLUSIEURS CLIENTS DOIVENTRELEVER.

L’ASSURANCE-VIE AU DÉCÈS OFFREDES LIQUIDITÉS QUI PERMETTRONT

DE PAYER DES IMPÔTS ET AUTRESFRAIS. CELA DEVIENT

PARTICULIÈREMENT UTILE SI DESBIENS DE VALEUR, COMME UNE

PARTICIPATION DANS UNEENTREPRISE, ÉTAIENT LÉGUÉS AUX

ENFANTS ET QU’ILS SOIENT DIFFICILESÀ VENDRE RAPIDEMENT À UN PRIX

ÉQUITABLE.

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par Jean BubendorffVice-président principal, Corporation financière [email protected]

En fait, la seule explication valable d’une hausseboursière est qu’il y avait plus d’acheteurs que devendeurs et que les premiers avaient plus devolonté d’agir sur leurs convictions que les se-conds, ce qui a eu pour effet de faire monter lescours. Lorsque la bourse baisse, l’explication estinverse. Les mouvements quotidiens de la boursesont principalement expliqués par la psycholo-gie prédominante, positive ou négative, de sesparticipants. Évidemment, une telle explicationdonnée jour après jour rendrait la lecture desquotidiens inutile et il faut comprendre les jour-nalistes s’ils recherchent des explications plussavantes.

L’importance de la psychologie humaine enmatière de placements est trop souvent méses-timée ou carrément oubliée. Pourtant, notrecapacité individuelle à pouvoir gérer nos émo-tions face aux fluctuations de nos placementsaura plus d’influence sur notre succès en tantqu’investisseurs que nos connaissances, nosétudes et les conseils des experts.

Presque tous les investisseurs comprennentaujourd’hui la nécessité de diversifier leurs place-ments. Ils savent que de mettre tous les oeufsdans le même panier est une stratégie perdante.Ils ont vécu le risque de réinvestissement au coursdes deux dernières décennies alors que les taux

d’intérêt tombaient et que leurs revenusdécoulant des CPG s’écroulaient. En voulant pro-téger le capital, on risquait le revenu. La crois-sance phénoménale des fonds de placementdurant la décennie des années 90 est due exclu-sivement à ce besoin de diversifier. Les investis-seurs, ayant compris la gravité du risque de réin-vestissement, étaient prêts à prendre un autregenre de risque: le risque de fluctuation.Toutefois,les « réfugiés » des CPG ont de la difficulté às’habituer aux mouvements baissiers desinvestissements qui fluctuent. Les hausses, çava…c’est les baisses qui sont énervantes.

Afin de bien diversifier les placements d’un client,non seulement le conseiller recommandera d’in-vestir dans un fonds de placement – en soi, déjàune bonne diversification – mais le fera dans unecombinaison de fonds dont les gestionnairesn’ont pas le même style. L’idée est de trouver desgestionnaires qui performent selon des cycles dif-férents, sachant pertinemment que chacun, aussibon soit-il, devra inévitablement passer par une

Tendance à l’extrapolation

Il se transige plus d’un milliard d’actions par joursur la bourse de New York. Parfois la boursemonte… parfois elle baisse. Chaque jour, lescommentateurs cherchent à expliquer lesmouvements observés la veille en décorticantles gagnants et les perdants et en échafaudantdes raisonnements macro-économiqueslogiques.

PRODUITS FINANCIERS ET PLACEMENTS

LES MOUVEMENTS QUOTIDIENS DELA BOURSE SONT PRINCIPALEMENT

EXPLIQUÉS PAR LA PSYCHOLOGIEPRÉDOMINANTE, POSITIVE OU

NÉGATIVE, DE SES PARTICIPANTS.ÉVIDEMMENT, UNE TELLE

EXPLICATION DONNÉE JOUR APRÈSJOUR RENDRAIT LA LECTURE DESQUOTIDIENS INUTILE ET IL FAUT

COMPRENDRE LES JOURNALISTESS’ILS RECHERCHENT DES

EXPLICATIONS PLUS SAVANTES.

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période de pause et de sous-performance detemps en temps.

Le problème est que la plupart des gens n’admet-tent pas facilement la nécessité de garder unfonds qui ne performe pas durant une certainepériode de temps. Ainsi, si un conseiller recom-mande cinq fonds et que, lors de la révision duportefeuille quelques mois plus tard, le clients’aperçoit que quatre fonds ont bien performémais que le cinquième est à la baisse, commentréagira-t-il? Il y a fort à parier que toute son atten-tion se portera sur ce dernier même si la perfor-mance totale du portefeuille est très satisfaisante.

Comment se fait-il qu’un client ne félicite jamaisson conseiller pour le fonds qui baisse? La rai-son en est toute simple: psychologiquement, etgénéralement inconsciemment, nous avons ten-dance a extrapoler une tendance. Quelque chose

qui monte doit continuer dans cette direction etquelque chose qui baisse baissera encore.Pourtant, il y a lieu de féliciter un conseiller quidiversifie convenablement un portefeuillepuisqu’il réduit le risque de fluctuation. Lorsqueles quatre fonds qui ont bien performé baisserontensemble, on aura besoin du cinquième, qui

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Au-delà de l’agitation de la mer sur laquel-le vogue le bateau chargé de nosépargnes, c’est la sérénité du port denotre destination qui mesurera notre suc-cès en tant qu’investisseur. Une sainediversification nous fera arriver à bon portcontre vents et marées. À l’inverse, si noussuccombons trop souvent à la tentationde changer de cap au gré des vents pré-dominants, nous arriverons probablementà destination, mais beaucoup plus tard. ■

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Il n'y a pas de formule magique ou mathématique enréponse à cette question, l'investisseur prudent doit con-sulter un conseiller financier afin d'établir une politiquegénérale de placement qui respectera sa personnalité etses objectifs. Le conseiller financier pourra alors établir unerépartition des investissements entre différents types deplacements. Si l'exercice est concluant, la valeur du porte-feuille de placements de l'individu pourra fluctuer sans qu'ilne prenne panique au moindre soubresaut puisqu'il com-prendra la mécanique interne de sa politique de placementet sera convaincu de sa valeur à moyen ou à long terme.

Aujourd'hui, le défi que chaque conseiller financier doitrelever est de bien cerner la situation globale de l'investis-seur et d'établir une politique de placement qui lui soit pro-pre. Il doit donc s'informer après de celui-ci afin de savoir s'ilcherche à capitaliser la totalité de ses revenus de place-ment ou, s'il a besoin d'encaisser une partie des revenuspour combler ses besoins budgétaires. Il doit s'informerquant à la période de temps que l'investisseur prévoit con-server ses placements en situation de croissance. Il doitreconnaître le degré de tolérance à l'égard du risque del'individu en lui exposant des scénarios historiques de ren-dements positifs comme négatifs sur une période d'an-nées. Ceci permettra au conseiller financier de vérifier sil'investisseur privilégie la préservation du capital, souhaiteune croissance équilibrée ou, s'il est axé strictement sur lacroissance de son capital.

Après cette analyse en profondeur des intentions et desobjectifs de l'investisseur, le conseiller financier tiendra

compte de la situation personnelle de l'investisseur. Unepersonne célibataire sans enfants n'a pas le même degré detolérance à l'égard du risque, ni le même horizon de tempspour conserver ses placements de croissance qu'un individuà la retraite. Il ne faut cependant pas croire qu'un individuà la retraite ne peut se permettre d'utiliser une certaineproportion de titres à risque. En effet, pour les retraités quelest le plus grand risque : survivre à leurs économies eneffectuant des placements dits « sûrs » ou perdre leur argenten faisant des placements à risque ? De plus, un individupeut aussi avoir différentes politiques de placement pourses fonds enregistrés (REÉR) que pour ses placements non-enregistrés, compte tenu de sa situation fiscale personnelle.

L'art du conseiller financier sera alors d'établir la proportionde chaque portefeuille qui devra être conservée en liqui-dités, investie dans des instruments garantis, investie dansdes instruments qui génèrent des revenus et, investie dansdes placements à risque qui assureront la croissance ducapital à long terme. Ainsi, le choix de chaque titre deplacement ne viendra qu'à la toute fin du procédé, con-trairement à l'individu qui choisirait ses titres selon lesmodes, les taux de rendements publiés ou, les rumeurs.

Enfin, la vraie valeur ajoutée du conseiller financier sera sacapacité de visionnaire en positionnant chaque investisseurdans un savant mélange de placements qui lui permettrontd'atteindre ses objectifs tout en respectant sa personnalité.

Compte tenu de la situation économique actuelle, lesinvestisseurs qui se privent des conseils d'un expert s'ex-posent probablement à des niveaux de risque trop élevéspour leur seuil de tolérance ou encore, à l'érosion de lavaleur de leurs avoirs s'ils ne prennent aucun risque.L'aversion à l'égard du risque n'est pas disparue, elle n'esttout simplement plus évaluée dans les décisions indépen-dantes de certains individus qui ne recherchent que l'aug-mentation de leur rendement. L'investisseur qui prend laprécaution d'établir une politique de placement et un plande pondération de ses placements avec l'aide d'un con-seiller financier ne sera pas complètement à l'abri desrisques, par contre il en comprendra les raisons et sera àmême de les assumer en toute tranquillité. ■

L'aversion à l'égard du risque, disparue ?

En matière de placements, plus les risques sontprésents, plus la valeur du placement est volatile àcourt terme ou, en période d'incertitude économique.Comme l'investisseur moyen a un degré d'aversion àl'égard du risque qui va de moyen à élevé, pourquoiprend-il aujourd'hui plus de risques ? Il cherche toutsimplement un rendement plus élevé que celui qu'ilpourrait obtenir en utilisant les dépôts garantis. Iln'est plus rare de rencontrer des individus qui ontinvesti à risque sans trop comprendre les véhiculesqu'ils ont choisis. Bien que les nouvelles réalitéséconomiques forcent les investisseurs à augmenterleur tolérance à l'égard du risque, quelle est la doseexacte ?

SÉCURITÉ FINANCIÈRE

par Pierre BrunetteA.V.A., M. fisc., Conseiller en sécurité financière

Vous trouverez des renseignements importants sur les Fonds Standard Life dans le prospectus simplifié, que nous vous conseillons de lire attentivement avant d’investir. Veuillez vous procurer un exemplaire du prospectus auprès de votre représentant ou auprès de la Société de Fiducie Standard Life, le gestionnaire des Fonds Standard Life. Les fonds communs de placement ne sont pas assurés par la SADC. Les valeurs parpart et les rendements des fonds varieront.

Notre savoir-faire éprouvé nous permet de gérer les Fonds Standard Life de façon à offrir une performance supé-rieure à long terme et des résultats trimestriels soutenus, touten contrôlant l’exposition au risque. Ainsi, vous pourriezobtenir les meilleures performances, quelles que soient lesconditions du marché.

Pour ce faire, nous procédons à des recherches en profondeur(75% de notre recherche se fait à l’interne et est exclusive ànotre famille de fonds). Nous privilégions le travail en équipe,ce qui nous permet d’éviter l’insécurité qu’engendrent lesfonds gérés par des « gourous ». Enfin, nous gérons les risquesavec rigueur en mettant l’accent sur la diversification, tout en observant des limites strictes pour chaque secteur.

Tirez profit de notre savoir-faire

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Notre savoir-faire…votreperformance

Fonds communs de placement Standard Life

UN MOYEN D’INFORMER LECONSOMMATEUR

Il est bon de rappeler ici que trop souvent le préavisest perçu par le représentant comme le moyen parlequel on avise l’assureur du remplacement d’unde ses contrats. Il doit d’abord être perçu comme unmoyen d’informer son client afin qu’il puisse faire unchoix éclairé en comparant l’ancienne protectionet celle qu’il s’apprête à acquérir. Nul n’est besoin derappeler que c’est votre devoir de bien renseignervotre client.

Le nouveau préavis est un outil d’information bienavant un outil de gestion de la concurrence. Il estaccompagné d’un lexique du côté gauche du cahierqui va aider le représentant aguerri autant que celuiqui débute dans le domaine. Il ne faut pas avoirpeur de le consulter. À première vue, il semble volu-mineux, mais il n’y a que trois pages à compléter.

ÉNONCER LES MOTIFS DU REMPLACEMENT

Il faut répondre à toutes les questions et il est tou-jours préférable, si un élément ne s’applique pas,d’inscrire NA (non applicable) plutôt que de laisser

en blanc un élément. Cela démontre qu’aucunequestion n’a été oubliée. Il est indispensable queles motifs du remplacement, soit les avantages et lesdésavantages, puissent être clairement énoncés. Ilest souhaitable que vous ajoutiez en annexe, s’il y alieu, toutes les informations que vous jugez utiles dedonner à votre client.

REVOIR L’INFORMATION AVEC L’ASSURÉ

Bien qu’il soit possible de remplir le préavis avant larencontre, vous devez revoir point par point cha-cun des éléments avec l’assuré au moment de lasignature de la proposition. Ceci constitue uneétape cruciale. De plus le client devra inscrire de samain les motifs qui l’incitent à remplacer le contrat.

DÉPOSER LES DOCUMENTS AUPRÈS DECHACUNE DES PARTIES

Prenez note que le représentant qui procède auremplacement doit signer le formulaire et men-tionner son numéro de certificat. Une fois que lesétapes sont complétées, le représentant va détacherdu cahier les pages destinées à l’assureur actuel etcelles destinées au nouvel assureur et laisser le restedu cahier à l’assuré. Le représentant doit prendresoin de faire une photocopie de l’exemplaire desti-né au nouvel assureur pour ses dossiers. ■

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Le préavis de remplacement depolice d’assurance-vieQue faut-il savoir...

Vous n’êtes pas sans savoir que l’entrée en vigueur, lepremier octobre 1999, de la Loi sur la distribution desproduits et services financiers amène certainschangements importants dans notre travailquotidien. Un nouveau préavis de remplacement avu le jour. Il vise à donner au consommateur toutel’information nécessaire afin de prendre une décisionéclairée au moment où il songe à remplacer soncontrat d’assurance-vie.

PROTECTION DU PUBLIC

par Me Micheline Rioux, A.V.A., Pl. Fin. Syndic de la Chambre de la sécurité financière

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Regulation governing compulsory continuing educationof the Chambre de la sécurité financière

PROFESSIONAL DEVELOPMENT

COMPULSORY CONTINUING EDUCATION UNITS (CEUS)

FROM 01-01-2000 TO 12-31-2001

CEUS MUST BE ACCUMULATED FOR THE FOLLOWING SUBJECTS:

ACTIVITIES HELD BETWEEN JANUARY 1, 1998 AND DECEMBER 31, 1999

FROM 01-01-2002 TO 12-31-2003

FOR THE FOLLOWING SECTORS:

1. Insurance of persons

2. Group insurance

3. Group savings plans, investment contracts and scholarship plans

4. Accident and health insurance only

FOR SECTORS 1, 2 & 3 A REPRESENTATIVE MUSTACCUMULATE:

• 30 CEUs if he/she is practising in only one ofthe above-mentioned sectors;

• 10 additional CEUs for each of the otherabove-mentioned sectors.

FOR SECTOR 4, A REPRESENTATIVE MUSTACCUMULATE:

• 15 CEUs for each 12-month period

FOR SECTORS 1, 2 & 3, A REPRESENTATIVE MUSTACCUMULATE:

• 60 CEUs of which at least 10 apply specificallyto each of the above-mentioned sectors forwhich he/she holds a permit;

• The other CEUs are accumulated in the sectorof the representative’s choosing, provided hepractises in this sector.

FOR SECTOR 4, A REPRESENTATIVE MUSTACCUMULATE:

• 30 CEUs for each 12-month period

For sectors 1, 2 et 3 a representative must accumulate:

The number of CEUs to be acumulated by a representative who is issued a certificate over the course of one of these periods or whois authorized to practise in a new sector over the course of this period will be prorated to the number of months he/she has held acertificate, unless he/she has held it for less than six months. Thus, the number of CEUs for a representative who has held a certifi-cate for eight months is 8/24.

(The numbers in parentheses refer to the sectors to which these subjects apply.)

• Group insurance (2-4)• Accident or health insurance (1-4)• Disability insurance (1-2-4)• Life insurance (1-4)• Employee benefits (2-4)• Civil Code (1-2-3-4)• Accounting (1-2-3-4)• Client counselling (1-2-3-4)• Ethics/Professional conduct (1-2-3-

4)• Legal aspects of insurance (1-2-4)• Economics (1-3-4)• Finance (1-3-4)

DEADLINE: MARCH 31, 2000

Any representative who attended an activity between January 1, 1998, and December 31,1999, could receive CEUsfor this activity by sending a written request to this end by March 31, 2000, at the latest. These CEUs will be enteredin his record for the first period beginning January 1, 2000.The written request must include proof of attendance anda document specifying the duration and content of the activity. In certain cases, fees may be charged.

• Management of an insurance or investment firm (1-2-3-4)• Investments (1-2-3-4)• Pensions (1-2-3-4)• Business planning (1-2-3-4)• Retirement planning (1-3-4)• Financial planning (1-3-4)• Tax planning (1-3-4)• Estate planning (1-3-4)• Professional practice (1-2-3-4)• Annuities (1-2-3-4)• Professional liability (1-2-3-4)• Actuarial sciences (1-2-3-4)• Underwriting or risk management (1-2-4)

L’IMPLICATION DES ASSUREURS-VIE

C’est inspirés par l’approche d’assureurs-vie des provinces mari-times que François Gagnon, ancien président de l’Associationprovinciale des assureurs-vie du Québec et Richard Arel ontformé, il y a quinze ans, un groupe d’assureurs-vie de Montréalpour vendre des billets pour la fibrose kystique dans les maga-sins Zellers pendant la période des fêtes. « Ce fut pour plusieursle début de l’implication à l’APAVQ puis à l’AIAPQ » souligneRichard Arel,« un petit groupe de gens qui se sont donnéscorps et âme pour la cause pendant 5 ans, 10 ans, 15 ans. Lesassociations régionales de la fibrose kystique louangeaient lesassureurs-vie qui s’investissaient sans limites. »

UN ENGAGEMENT QUI DOIT DEMEURER

Puis, au fil des ans, d’autres moyens ont été trouvés pour amas-ser des fonds, comme la vente d’articles promotionnels.Certaines sections de l’association ont également mis sur piedleurs propres activités comme des tournois de golf. Mais l’en-gouement s’est sensiblement estompé, certains membres ques-tionnant la cause, pourquoi celle-ci plutôt que celle-là?

Pour Richard Arel le choix de cette cause a été fait parce que « lafibrose kystique tue les enfants et en tant qu’assureurs-vie, noussommes directement concernés par cela. Nous nous y sommesimpliqués depuis plusieurs années en nous disant qu’un jour,nous serions victorieux. Si, comme organisation, nous choisis-sons de nous en dissocier aujourd’hui, nous ne serons pas decette victoire, du party final. Par contre, si nous profitons de lacréation de la Chambre pour impliquer nos nouveaux mem-bres et plus jeunes membres, nous pourrons penser arriver à lavictoire. Pour l’instant, c’est comme si nous disions : Mon enfant,je t’ai accompagné jusqu’à la piscine où nous irons nous baignerensemble et on arrive et on le lâche, à la dernière minute. Je neserai pas là… »

« On a rendu ces enfants-là jusqu’à aujourd’hui, on a prolongéleur vie. On finance des cliniques pour la fibrose kystique danstous les hôpitaux et d’autres enfants naissent avec cette ma-ladie. Il faut être là pour eux aussi. »

Richard Arel a été en quelque sorte l’éclaireur au sein de l’AIAPQface à cette cause; il a rencontré les membres dans les sectionset peut témoigner de leur entière implication. Il a également tra-vaillé 20 ans au sein de l’Association de la fibrose kystique, maisil a surtout été le père d’Annie.

UNE ENFANT QUI NOUS EST PRÊTÉE

Comment fait-on pour voir son enfantatteinte à ce point? « Ça prend beaucoupd’énergie. On sait que notre enfant nousest prêtée, qu’elle va partir avant nous.Annie a un désir de vivre incroyable malgréles fréquentes opérations, l’oxygène 22heures par jour. Elle est maintenant enattente d’une greffe pulmonaire et elle écritun livre sur sa vie. Annie, c’est monidole. » ■

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Quand son enfant devient son idole

Richard Arel est un ancien président de l’AIAPQ, associationà laquelle se sont identifiés les intermédiaires en assurancede personnes pendant dix ans. Richard Arel est égalementle père d’Annie, 21 ans, atteinte de la fibrose kystiquedepuis l’âge de 10 mois et aujourd’hui jeune femmeravagée par la maladie mais combien énergique, accrochéeà l’avenir, aux projets et animée d’une force qui nous faitréfléchir sur nos petites insatisfactionsquotidiennes…Histoire d’une implication qui doit sepoursuivre…vers la victoire!

CAUSE

par Madeleine Pelletier

LE TÉMOIGNAGE D’ANNIE

Je m'appelle Annie Arel et je suis une jeunefemme de vingt et un an atteinte de fibrosekystique. Certains d'entre vous étaientprésents et se souviennent sûrement demes quelques apparitions à différentscongrès annuels des assureurs-vie. Pour

ceux-là, je suis peut-être la petite fille aux lampes de poche,mais pour ceux qui n'y étaient pas, je leur suis presquetotalement inconnue.

Depuis ma naissance, je m'entraîne à combattre la fibrosekystique. J'ai d'abord débuté dans la ligue mineure tout enayant comme objectif la guérison. Comme tout bon parent,mon père a toujours souhaité que j'atteigne mon but. Il a doncsollicité ses confrères, les assureurs-vie du Québec de l'époque,pour qu'ils se joignent à mon équipe pour m'aider à réalisermon rêve.

Mon combat a toujours été relativement facile. Mais voilà qu'ily a environ trois ans, je suis entrée dans la ligue majeure de lamaladie. En effet, je suis maintenant une vraie lutteuse puisquemon combat est devenu quotidien. Ce n'est pas toujours facilede continuer puisque mon adversaire est de taille. J'ai doncpris la décision avec l'avis d'un de mes entraîneurs, monmédecin, de m'entraîner pour les Jeux Olympiques: la greffepulmonaire. Étudiante au Cégep Champlain en scienceshumaines, j'ai dû interrompre mes études l'année dernière pourme concentrer sur mon entraînement. Je dois être trèsdisciplinée et j'ai grandement besoin d'être supportée par lesgens pour faire en sorte que j'atteigne mon objectif.

Je suis reconnaissante de m'être rendue où je suis aujourd'huipuisque plusieurs personnes fibro-kystique n'ont pas cettechance. Vous êtes de ceux qui m'avez aidée à me rendrejusqu'ici et vous avez maintenant le choix d'accrocher vosgants de boxe. Cependant, moi je ne peux pas me permettrede lâcher, car j'ai encore beaucoup trop de souhaits à réaliser.

Non seulement en mon nom personnel, mais aussi au nom detous les jeunes adultes, les enfants et les futurs nouveaux-nésatteints de fibrose kystique, je vous demande de continuer ànous aider à combattre cet ennemi. C'est grâce à votre soutienque nous sommes arrivés ici aujourd'hui et j'espère que tousensemble, un jour, nous gagnerons la médaille d'or et que nouscrierons enfin VICTOIRE!

Richard Arel

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