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Aujourd’hui, tous les peuples qui ont su vivre dans une communion totale avec la Nature et en recevoir les enseignements primordiaux pour l’ensemble de notre communauté,

ont tous disparu ou sont en voie d’extinction. Que chacun prenne le temps de s’arrêter sur ce point… et de s’interroger.

Néanmoins, à cette heure il en est encore un, niché dans une retraite himalayenne qui cultive sereinement son héritage millénaire dans une fleuraison enivrante de vérité.

LE LADAKH EST AUJOURD’HUI LE PLUS FASCINANT ET ENIGMATIQUE SANCTUAIRE DES FORCES DE LA NATURE SUR NOTRE PLANETE

Du 12 juillet au 1

ier août 2009

A LA DECOUVERTE DE NOUVELLES ESPECES BOTANIQUES HIMALAYENNES

UNE AVENTURE HUMANITAIRE HUMAINE ET SCIENTIFIQUE

D’EXCEPTION

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AU LADAKH LE CIEL LA TERRE ET L’HUMAIN NE FONT QU’UN

Comme c’est le cas en tous lieux sur cette planète, le milieu façonne et confère ses caractéristiques à toutes les formes de vie qui l’habitent. Son action sur l’humain a révélé que ce territoire est un des berceaux les plus anciens et

authentiques de la spiritualité et de la Sagesse.

Cette affirmation ne désigne pas seulement les maîtres d’exception dont il a accouché ou qu’il a captivé tel Naropa, mais l’ensemble des humains qui peuplent cette région. Celle-ci place chaque être qui y demeure dans les meilleures conditions pour réaliser son Histoire,

son Identité véritable. Et ce, en favorisant chez chacun l’expression des qualités Originelles de l’Esprit.

Au Ladakh, ciel, terre et humain ne font qu’Un, exprimant une Réalité indissociable.

Un exemple concret de cette Unité s’exprime par la naissance d’une société pour laquelle une des forces directrices est le vécu aigu de l’Egalité fondamentale entre tous les membres qui la composent.

La Force de ces êtres découle d’une totale harmonie avec leur environnement qui génère

dans leurs contacts quotidiens, l’éclosion des manifestations les plus saines de la Conscience.

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Ce « pays » est celui de l’Egalité, pas celle que l’on proclame mais celle que l’on vit : Si les

classes existent bien d’un point de vue matériel, aucune différence n’en découle dans les relations interhumaines.

L’ensemble de la société ladakhie entretient entre tous ses représentants, des personnes les plus simples jusqu’à la haute noblesse, des liens fraternels d’une authentique sincérité qui président tous leurs rapports.

Ainsi, le point commun s’imposant constamment comme une évidente priorité face à

d’éventuelles différences, génère l’Unité indéfectible au sein d’un peuple qui rayonne la Loyauté, la Bienveillance, la Solidarité, l’Hospitalité, l’Altruisme, l’Enthousiasme et dont l’Ensemble aboutit à l’atmosphère indispensable à l’épanouissement de l’existence : La Sérénité.

Ce qui finalement confère à ces êtres leur remarquable unicité, n’est pas tant les qualités de leur conscience mais le fait que ces dernières ne soient pas vécues comme des vertus mais comme les traits naturels, spontanés et vitaux de l’Esprit. A cela, la Vie assortit l’expression de l’ultime Sagesse, l’apprentissage de la réjouissance

d’être Heureux, la culture du Bonheur. C’est le respect de sa Valorisation qui donne au Bonheur toute sa dimension et sa Force.

Ceux d’entre nous qui ont déjà eu le privilège de séjourner en ce lieu ont pu observer dans leur propre esprit, jour après jour, l’éclosion et la croissance de ces inestimables présents…

Cet art d’exister n’est pas une exclusivité dédiée à cette population, mais un

modèle, une source d’inspiration, un phare pour l’humanité entière.

Dans ce sens nous sommes tous concernés par ce qui se vit sur ce territoire.

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Depuis quatre décennies que cet espace s’est ouvert physiquement au « monde

moderne », c'est-à-dire s’est exposé à ce que ce dernier a fait de l’existence, il subit une menace croissante de l’altération de sa richesse originelle. Le point névralgique est la difficulté grandissante que cette population rencontre à assurer son indépendance économique à partir de sa culture ancestrale, face à

l’augmentation des nécessités matérielles engendrées par ces nouvelles conditions.

Les conséquences majeures de cette situation sont l’apparition et l’augmentation de la précarité ainsi que l’exode irréversible des jeunes vers les grandes métropoles indiennes.

Si ces faits menacent incontestablement ce mode d’existence, il est capital de savoir qu’il

est encore à ce jour parfaitement vivant et dynamique par l’évidence que ceux qui le pratiquent, désirent ardemment et en conscience continuer à le cultiver

Dans ce contexte il est certain que si de nouvelles données venaient améliorer les conditions matérielles tout en respectant l’évolution de cette vie traditionnelle, elles pourraient

parfaitement correspondre aux attentes et aux nécessités de cette communauté. Nous sommes tous concernés par la sauvegarde de cette dernière, car l’état d’esprit qui

en émane est la Réponse aux carences fatales qui hantent actuellement l’humanité, mais aussi parce que ces cent mille habitants sont les derniers représentants de la Véritable dimension Existentielle !

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Au fil des séjours partagés, nous avons été sensibilisés par ce peuple, sa façon d’aborder et d’éprouver l’existence.

Nous avons été touchés : Par ses cieux, par les bleus qui les parent, les nuances des nuages qui les traversent et le scintillement des étoiles qui les animent. Par la lumière qui fuse des reliefs, par

l’atmosphère qui les baigne et par les torrents qui les sillonnent en dispensant la Vie le long de leur voyage…Par le souffle du vent qui les balaye… Par l’escorte fidèle des marmottes, des lézards, des barals, des perdrix et des aigles. Par la Terre qui les porte tous avec aisance et allégresse. Par les

plantes qui jaillissent de l’action concomitante de cet Ensemble. Ces dernières ont éveillé notre attention en pouvant naturellement être le trait d’union entre nous Tous.

De la rencontre de ces éléments et de nos connaissances dans le domaine de l’aromathérapie a émergé l’idée que ces plantes aux senteurs ignorées et subtiles,

naissant de cet Communion, pourraient contenir des principes volatils propres à la réalisation d’huiles essentielles totalement inconnues jusqu’à présent.

Si c’était le cas, il restait à vérifier les compositions chimiques des huiles et les rendements (La quantité de plante fraîche nécessaire à l’obtention d’un volume donné d’huile essentielle) pour évaluer l’opportunité de la mise en place de moyens adaptés de production d’huiles essentielles.

Le projet passe par cette étape cruciale de recherches et d’évaluations.

Le but sera d’offrir nos connaissances de pointes dans ce domaine à la population ladakhie pour lui permettre de gérer de manière entièrement autonome et écologique

les richesses que sa terre met à sa disposition aujourd’hui.

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Eté 2008 : LE PREMIER PAS

L’été dernier pourvus d’un alambic d’essai, d’un peu d’ingéniosité, de beaucoup d’enthousiasme et d’application, nous avons effectué le premier pas. Ce dernier a révélé que ce projet n’est pas un

sentier mais une avenue.

Depuis notre « laboratoire » de campagne installé à 4300m d’altitude dans une vallée idyllique et perdue du haut Ladakh, nous avons procédé à la distillation de neuf espèces de plantes, récoltées entre 3850m et 5600m.

Premiers résultats : Voici quelques informations d’une longue liste passionnante qui sera exposée en détail dans des articles spécialisés, dépassant le cadre de cette simple présentation.

Pour huit d’entres elles, le rendement s’est avéré exceptionnellement élevé au vu des conditions environnementales, en particulier de l’altitude et de la brièveté de l’été. Les résultats

évoluant entre 160 et 300 kg de plantes fraîches pour obtenir 1kg d’huile essentielle, permettent d’envisager la production sans restriction. Mais ce sont les chromatographies (Analyse permettant de connaître la nature des molécules

présentes dans l’huile essentielle étudiée) qui vont authentifier de manière lumineuse la validité de notre timide intuition, en révélant la rencontre fortuite avec un inestimable trésor de la nature. Les résultats des analyses chimiques de ces huiles essentielles révèlent que :

Sept plantes sur les neuf étudiées, présentent des compositions faites

d’associations moléculaires jamais vues à ce jour.

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Une de ces sept plantes est composée à 85% d’une molécule en cours

d’identification que nous rencontrons pour la première fois sur notre planète. C’est l’ouverture passionnante d’un champ d’investigations visant à la découverte des propriétés biologiques dans la perspective d’indications thérapeutiques nouvelles ?

Les six autres plantes sont caractérisées au-delà de la richesse de leurs

compositions (En moyenne 120 molécules différentes par huile essentielle), par la variété et le taux élevé de molécules habituellement très rares, aux propriétés subtiles et recherchées.

La nette dominance de molécules psycho actives (Actives sur le fonctionnement de

la conscience). Sans tenter d’orienter les conclusions, il ne peut pas échapper à l’observation rigoureuse que

chacune de ces plantes est le rendez- vous inédit et incontestable des molécules parmi les plus nobles et les plus précieuses du monde des substances volatiles. Ce fait est corroboré par la délicatesse et l’originalité de leurs fragrances. L’altitude aurait-elle une influence

sur la vie intime de ces plantes comme elle en a sur celle des humains ?

Intrigante et sans précédent est la concentration d’un tel nombre d’espèces de plantes aromatiques aux qualités inhabituelles, en un lieu aussi restreint que la petite vallée dans laquelle elles ont été prélevées ??

Nous constatons avec bonheur qu’il est toujours possible de vivre aujourd’hui avec de modestes moyens matériels, de la sincérité, de l’application et de l’enthousiasme, en compagnie des meilleurs amis du monde, une superbe aventure humanitaire, humaine et

scientifique et ce, de manière totalement indépendante.

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Voici quelques éléments supplémentaires qui font que ce projet peut être une réponse

économique pragmatique : Le marché mondial des huiles essentielles de grande qualité, destinées à la

thérapeutique, la cosmétique et la parfumerie connait une véritable explosion depuis une quinzaine d’années. La demande submergeant totalement l’offre sur certains produits.

Cette envolée n’est pas prête de s’interrompre car elle s’appuie sur le développement

considérable de l’aromathérapie, sur l’utilisation de plus en plus fréquente des huiles essentielles dans les produits cosmétiques pour leurs propriétés remarquables et la séduction qu’opèrent leurs fragrances.

Dans cette conjoncture les huiles essentielles qui viennent d’être produites au Ladakh, par leurs

qualités exceptionnelles, leurs propriétés, les nouveautés qu’elles représentent, le mystère et le pouvoir d’évocation qu’elles véhiculent de par leur origine, ont les atouts concrets pour être dotées d’un attrait incomparable.

La modestie de l’investissement de départ dans le cadre de projets de cette dimension.

La faiblesse du coût de production est telle que ces huiles d’extrême qualité peuvent être proposées sur le marché à des tarifs très inférieurs à ceux pratiqués pour d’éventuelles concurrentes avec la conséquence positive de mettre ces produits à la portée du plus grand nombre. Cela, tout en générant des bénéfices très largement suffisants pour assurer de manière durable des salaires dignes à tous les intervenants locaux de la filière.

La quantité considérable de travail que cette activité peut générer. En effet le territoire

recouvert par les plantes aromatiques sauvages, plus celui qui pourrait être mis en culture représente une superficie immense susceptible de donner du travail à une population des dizaines de fois supérieure à ce qu’elle est. Ce n’est absolument pas le but recherché, mais la démonstration que la matière première ne manque pas, ce qui permet de changer régulièrement de secteur d’exploitation et qui est excellent pour la santé de la terre, du végétal, donc pour la qualité.

A coté de l’aspect économique essentiel dans la circonstance, ce projet intègre d’autres composantes toutes aussi importantes et qui donnent à l’ensemble sa cohérence :

La facilité d’accès à l’autonomie dans la gestion de cette activité qui permet de préserver l’indépendance vitale. Situation très rarement respectée dans les projets d’aide humanitaire qui, s’ils peuvent parfois améliorer les conditions de vie d’une population, vont dans le même temps introduire des dépendances qui altèrent la viabilité de l’action.

Cette activité s’inscrit parfaitement dans la vie traditionnelle ladakhie. Elle a pour point

de départ la cueillette de plantes sauvages ou la mise en culture de certaines et n’amène aucun bouleversement, simplement encore un peu plus d’attention de leur part pour leur terre, une connaissance encore plus précise de cette dernière. Ce qui est une excellente chose.

L’accueil extrêmement positif accordé à ce projet :

Par la population. Par des institutions traditionnelles telle l’école d’Amchis du Ladakh. Par l’administration ladakhie jusqu’aux personnalités politiques locales.

Cette activité, comme c’est déjà le cas dans de nombreux pays du monde, peut être le point de départ d’un tourisme d’alliance, animé par le désir d’apprendre, de découvrir et d’échanger.

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Eté 2009 : UN PAS DECISIF

L’expérience de l’été 2008 a très largement surpassé nos espérances par l’intérêt et la diversité des informations recueillies. Elles ouvrent des horizons nouveaux dans

différents domaines de recherches, constituant un atout supplémentaire dans la réalisation de cet échange.

Cet été va être prioritairement dédié au recueil d’éléments qui doivent permettre d’entériner définitivement la validité de ce projet. En voici quelques uns :

Etudier la stabilité des compositions des plantes déjà étudiées dont l’intérêt est

manifeste, en effectuant de nouveaux prélèvements dans les conditions identiques à celles de l’an passé.

Affiner la détermination de la période de maturité des plantes déjà connues en procédant aux prélèvements d’échantillons plus précocement que l’an passé.

Réaliser la classification botanique précise des plantes étudiées.

Produire des quantités suffisantes d’huiles pour la mise en place de testes thérapeutiques. Pour cela nous allons devoir acheter un ou deux alambics de plus grande contenance que l’été passé.

Enfin nous allons continuer l’étude de nouvelles espèces botaniques.

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Le projet étant vivement soutenu par l’école d’Amchis du Ladakh, nous aurons le privilège

de partager sur le terrain, quelques jours avec son directeur. Ce sera l’occasion pour nous d’apprendre dans l’intimité les fondements de cette médecine séculaire, d’être initiés à la façon dont les Amchis perçoivent leur milieu naturel et la lecture qu’ils en

ont.

La présence de cet homme sera motivée avant tout par l’intérêt qu’il porte à ces recherches, ayant parfaitement intégré dès notre première rencontre les bénéfices considérables que son pays pourrait tirer de la mise en place de ce projet.

Il a été particulièrement sensible au fait que cette activité tout en pouvant générer

des profits économiques vitaux, s’inscrit dans un respect parfait de la culture et de l’écologie de son territoire.

Le Voyage en pratique : 12 juillet 09 au 1ier août 09.

Au fil des jours :

1- Départ de Paris le 12 Juillet, arrivée à Delhi dans la nuit du 12 au 13. Nuit à l’hôtel.

2- Le 13/07 -- Journée libre à Delhi. Nuit à Delhi. 3- Le 14/07 -- Départ le matin très tôt pour Leh en avion. (Une heure trente de vol. D’une

beauté époustouflante). Journée d’acclimatation à Leh (3450m d’altitude). Il est

formellement conseillé le jour de l’arrivée de rester parfaitement tranquille et de ne pas

quitter l’hôtel pour favoriser la récupération de la fatigue du voyage et l’acclimatation à l’altitude.

4- Le 15/07 -- Journée d’acclimatation à Leh. Premiers pas dans Leh.

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5- Le 16/07 -- Journée d’acclimatation à Leh.

6- Le 17/07 -- Départ de Leh pour notre lieu de séjour en montagne. Installation du camp et

de notre laboratoire de campagne. 7- Du 18/07-- au 28/07, 8- Le 29/07-- retour à Leh.

9- Le 30/07-- départ pour Delhi dans la matinée. Journée libre à Delhi. 10- Le 31 /07-- Journée libre à Delhi. 11- Le 01/08-- Départ pour Paris, arrivée le même jour.

Tous les travaux effectués en 2008 ont été conduits par une équipe entièrement bénévole à l’initiative de Christophe Pavelic.

Renseignements- Inscription :

Jacques Humeau : umo@laposte.net - 06 32 29 57 35.

www.loasiscollectif.com

Christophe Pavelic : cris.pavelic@orange.fr _ 06 17 10 32 10.

- Ancien médecin réanimateur au secours en montagne, spécialiste de l’acclimatation à la

haute altitude, coutumier des expéditions himalayennes, ayant entre autres dans ce domaine guidé la préparation d’alpinistes qui ont réalisé les ascensions parmi les plus délicates sur les sommets de cette chaîne ces dernières années.

- Etudie les plantes aromatiques et leurs applications dans l’aromathérapie et l’aromacologie

(Etude de l’influence des odeurs sur les comportements), chercheur dans ces disciplines depuis 15 ans.

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- Chercheur dans différentes disciplines complémentaires : Agronomie, nutrition et

nutrithérapie, psychologie, ethnologie, anthropologie, paléontologie et cosmologie. Prépare la publication de plusieurs ouvrages de synthèses au sujet de ces disciplines.

- Sa sensibilité particulière pour ce projet découle de son initiation, depuis l’âge de onze ans à la méditation et la pratique du Qi Gong, qui l’a conduit à partager le quotidien et

l’enseignement de maîtres incontestables dans les monastères bouddhistes et taoïstes chinois. Il enseigne ces disciplines depuis 20 ans en France, mais aussi en Espagne, en Italie et au Ladakh.

Ce séjour et ce message s’adresse :

A toutes celles et tous ceux qui partagent librement, en toute acuité, le même point de vue sur ce qui se joue au Ladakh, aujourd’hui.

A celles et ceux qui spontanément, ressentent clairement au fond d’eux, que le destin de ce peuple et le leur sont exactement identiques, parfaitement indissociables. Ce qui nous conduit dans ce cas à l’évidente nécessité d’une action totalement déterminée et sincère pour que la Sagesse

dont ce peuple est le flambeau puisse vivre durablement sur notre planète.

En conclusion : Nous qui avons pour coutume dans notre absence de véritable culture, de trouver toutes les

qualités à nos proches que lorsqu’ils ont disparu, de créer des associations et de lever des mouvements pour des peuples lorsqu’ils sont moribonds, après avoir encouragé et donc participé à

leur extermination par notre misérable passivité… Les derniers trophées accrochés à la pathétique muraille de notre ignorance, de notre égoïsme et de notre vulgarité sont les Indiens d’Amérique du Nord, les Tibétains, les Aborigènes et les Bushmen du désert du Kalahari…. Nous n’agissons dans ces

circonstances que lorsqu’il est trop tard… En ce qui concerne le Ladakh cette fois nous sommes dans le temps et c’est maintenant.

Cette culture qui représente en terme spirituel le plus précieux patrimoine de l’humanité est toujours parfaitement debout malgré les coups qui viennent de lui être portés… Apprenons de nos carences et

agissons donc maintenant…Pas demain…Pas dans un an… Plus tard est toujours jamais… Le monde moderne prône la culture de la différence…. Souvent sans jamais en avoir conscience et sans en réaliser les véritables implications…

Pourtant, si un jour, par l’action de ce monde, la Sérénité venait à disparaître totalement de

l’Humanité ; alors cette fois nous ressentirions tous une différence dont nous ne nous relèverions jamais…

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Les menaces qui planent maintenant sur eux, planent pareillement sur nous. La disparition de ce Repère signerait vraisemblablement celle de l’humanité. Elle serait pour

le moins la perte irremplaçable de la Véritable Connaissance, celle recueillie instant après instant durant des millénaires au grès de mystérieuses Rencontres, celle qui transforme de façon lumineuse celui qui la vit…

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