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L’association Métisète présente www.fiestasete.com 20 JUILLET - 6 AOUT 2019 FESTIVAL DES MUSIQUES DU MONDE - 23 e EDITION POUSSAN MARSEILLAN BALARUC-LES-BAINS SETE THEATRE DE LA MER

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L’association Métisète présente

www.fiestasete.com

20 JUILLET - 6 AOUT 2019FESTIVAL DES MUSIQUES DU MONDE - 23e EDITION

POUSSANMARSEILLAN

BALARUC-LES-BAINSSETETHEATRE DE LA MER

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Voyager, rassembler, révéler, partager, offrir, surprendre. Telles sont les envies (à nouveau) affichées pour ce Fiest'A Sète 2019 !Pour un festival comme le nôtre, la programmation d’une édition s’apparente à un voyage au long cours, guidé par un souci constant d’exigence et un attachement intransigeant à des valeurs inflexibles : tolérance, découverte, métissage, ouverture au monde et à toutes ses musiques.Un travail contraint à la fois par les opportunités qui s’offrent, l’agenda des artistes que nous chérissons, les imprévus, les rêves que l’on garde toujours au chaud. Un travail également cadré par la recherche d’un certain équilibre. Voire de quelques-uns. Équilibre entre propositions populaires et projets intrépides.Entre valeurs sûres d’aujourd’hui et de demain.Entre respect de traditions séculaires et excentricité iconoclaste. Entre les deux hémisphères. Entre le levant et le couchant. Sans oublier l’infinité de combinaisons et de croisements possibles entre ces différentes tendances.Pour une fois, il est tout de même une catégorie spécifique d’équilibre que l’on n’aura pas réussi à atteindre tout à fait. Et au fond, cela nous ravit.Cet équilibre particulier, qui donne tant de fil à retordre aux institutions, administrations, partis politiques, et qui tracasse sans doute également les programmateurs de festivals œuvrant dans d’autres domaines musicaux que le nôtre, c’est la parité. Et si nous ne l’atteignons pas tout à fait, c’est simplement parce qu’en réalité, nous le dépassons.Alors certes, si l’on considère l’ensemble des artistes et musiciens accompagnateurs qui vont se succéder au Théâtre de la Mer et sur les scènes installées sur les places des communes autour de l’étang de Thau, c’est peut-être moins flagrant que ce qu’on le clame avec une fierté que vous nous pardonnerez, souhaitons-le...N’empêche, un seul coup d’œil au programme de cette édition 2019 suffit pour en remarquer l’allure très féminine, que l’on retrouve d’ailleurs jusque dans le superbe visuel signé Delphine et Élodie Chevalme.Femmes puissantes, à l’instar de l’inoubliable Césaria Evora, de la divine Omara Portuondo ou de la pétillante Calypso Rose. Et la relève des Susheela, Ana Carla, Lucibela, Lura, Elida, Nancy ou La Yegros n’a rien à leur envier.Alors, plus progressistes que les autres, les musiques du monde ? Il serait sans doute bien présomptueux de l’affirmer, tout comme il serait indécent de jurer que les droits des femmes ne souffrent aucune entorse en Argentine, en Inde, dans les Caraïbes ou dans la plupart des pays d’Afrique ou du Moyen-Orient. Reste cette présence massive d’ambassadrices, qu’il est si tentant d’interpréter comme un signe d’espoir.Il y a tout lieu de s’en réjouir.

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10 juillet > 30 septembre Expo René Biosca : Rétrospective - Peintures

20 juillet 21h Concerts Rabie Houti Band | Los Jóvenes Clásicos del Son

21 juillet 21h Concerts Onda Ya | Carmelo Torres y su Cumbia Sabanera

22 juillet > 2 août Ateliers enfants & adolescents

22 juillet 21h Cinéma La saison des femmes 23 juillet > 31 août Expo Les musiciens gitans de la rumba - Photos

23 juillet 21h Cinéma Intervention divine

24 juillet 21h Cinéma Si je te garde dans mes cheveux

25 juillet 21h Cinéma Les terrasses

26 juillet 21h Concert Salhi : Imed Alibi, Mounir Troudi, Michel Marre

27 juillet 17h30 Tchatche Les musiciens gitans de la rumba 27 juillet 19h DJ set Elektropik mix : Radio Nova crew

28 juillet 21h Concerts Qalam & Adil Smaali | Puerto Candelaria

31 juillet> 6 août 18h30 Before DJ sets31 juillet> 6 août Expo Le Hameau bavard31 juillet> 6 août Expo Fiesta à la petite épicerie du MIAM

31 juillet 21h Concerts Baloji | Calypso Rose

1 août 21h Concerts Ana Carla Maza | Omara Portuondo & Roberto Fonseca

2 août 17h30 Tchatche Cesária Evora, la diva aux pieds nus2 août 21h Concerts Fanna-Fi-Allah | Susheela Raman

3 août 14h Cinéma Cesária Evora, Morna blues3 août 17h30 Tchatche La musique raï aujourd'hui3 août 21h Concerts Lucibela | Hommage à Cesária Evora

4 août 12h DJ set Cigalou sound system4 août 21h Concerts Le Trio Joubran | Sofiane Saidi & Mazalda

5 août 21h Concerts Orquesta Akokán | La Yegros

6 août 21h Concerts Antibalas | BCUC feat. Femi Kuti

Bon festival !

www.fiestasete.com - 04 67 74 48 44 - Retrouvez-nous aussi sur

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De toutes façons, la réjouissance, celle du public, des artistes, voilà bien le principal objectif que poursuit, année après année, l’équipe de passionnés que nous sommes, avec le même engagement de militants culturels, le même souci de cohérence dans notre ligne artistique.Parce que nous savons bien que si le monde tourne moins rond que ce qu’on le souhaiterait, il demeure essentiel, pour les animaux sociaux que nous sommes, de retrouver dans la fiesta, la réunion, la communion, appelez ça comme il vous plaira, l’idée d’une rencontre, d’un destin commun, d’une joie partagée. Bien des solutions alternatives ont été testées depuis la nuit des temps, mais celle-ci demeure, contre vents et marées, ici, là-bas, partout, la plus désirable. La plus humaine et universelle.Notre 23e parenthèse enchantée s’étalera donc cette année du 20 juillet au 6 août, toujours marquée du sceau de l’enthousiasme, de l’exigence et du désir. Une grande fête populaire, hédoniste et fraternelle, ponctuée de soirées sous les étoiles, les sonorités charnelles et les cadences sensuelles d’outre-mer épousant le ressac.Il y en aura pour tous les goûts et toutes les envies : concerts gratuits sous les platanes et les micocouliers à Sète, Poussan, Marseillan et Balaruc-les-Bains, soirées thématiques avec la Grande Bleue en fond de scène, conférences, projections, expositions, ateliers jeune public et before sur la plage.Bref, une fiesta polychrome où l’on a hâte de vous croiser.A tout de suite !

José Bel Directeur artistique

Un peu de chauvinisme ! Oui Sète est l’une des villes de France où le mélange, les origines multiples et les cultures diverses sont devant nos yeux et à l’orée de nos oreilles. Manifestation musicale reconnue bien au-delà de nos frontières régionales, Fiest’A Sète y contribue grandement en faisant la part belle aux musiques venues du monde entier. Cette année, alors que l’effervescence festivalière gagne à nouveau notre Ile Singulière et l’Archipel de Thau, nul doute que la 23e édition de Fiest’A Sète sera à nouveau un événement musical européen de grande ampleur. Un événement qui saura attirer, comme lors des précédentes rencontres, des artistes des cinq continents mais aussi un public de plus en plus nombreux.Du Théâtre de la Mer aux scènes installées à Balaruc-les-Bains, Poussan ou Marseillan, conférences, projections, ateliers jeune public… C’est tout un territoire qui va vibrer aux sons généreux et aux voix fraternelles des artistes de Fiest’A Sète.Cette année, les concerts emmèneront le public en Argentine, en Inde, dans les Caraïbes ou en Afrique pour un grand voyage musical avec l’envie de découverte et l’ouverture sur le monde comme bagages. La Ville de Sète et Sète Agglopôle Méditerranée soutiennent la création artistique sous toutes ses formes et la diffusion des œuvres à travers les festivals notamment, mais aussi les lieux de programmation, la promotion et l’information autour des manifestations, etc. Et Fiest'A Sète est une manifestation essentielle dans la palette des festivals. Je remercie José Bel et l’équipe de bénévoles pour la qualité du travail accompli et vous souhaite à tous un très bon été en musique.

François CommeinhesMaire de SètePrésident de Sète Agglopôle Méditerranée

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Disponibles sur nova.fr et l’application radio nova

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Du 20 juillet au 6 août, Fiest'A Sète nous invite pour une grande aventure musicale et festive, qui puise son authenticité dans les histoires culturelles et patrimoniales qui se dévoilent au fil des représentations.Ce métissage des arts venant des quatre coins du monde offre à chacun la possibilité d’explorer de nouveaux horizons et d’enrichir sa compréhension de l’autre, tout en partageant des moments de convivialité et de loisirs précieux entre amis, en famille, en simple curieux.Cet état d’esprit fait écho au sein du Département qui s’attache à soutenir la création, les résidences d’artistes et les festivals locaux œuvrant au foisonnement artistique dans chaque bassin de vie.Le Département est fier d’être partenaire de Fiest'A Sète et félicite toute l’équipe de Metisète pour son engagement sans faille en faveur d’une culture accessible, ouverte et chaleureuse.Laissez-vous surprendre par sa programmation riche et bouillonnante en prenant un bain de soleil musical au cœur des plus beaux lieux du Pays de Thau.

Kléber MesquidaPrésident du Département de l’Hérault

Comme chaque été, les cultures du monde entier ont rendez-vous à Sète et ses alentours pour la 23e édition de Fiest'A Sète, étape incontournable pour tous les amateurs de musique et de dialogue entre les cultures. Avec 32 000 festivaliers en 2018, c’est un public sans cesse plus nombreux qui vient à la rencontre des artistes de tous horizons réunis par José Bel et toute l’équipe de l’association Métisète. Je tiens à les remercier chaleureusement pour leur engagement et la qualité de leur travail.Autour du Théâtre de la Mer qui accueillera bon nombre d’artistes de renommée internationale, Fiest'A Sète veille à irriguer son territoire en sonorités venues d’ailleurs pour des moments de découvertes artistiques en tous genres dont l’entrée est entièrement libre. La plage du Lido, Poussan, Marseillan, ou encore Balaruc-les-Bains, seront les lieux de belles rencontres entre le public et les artistes, notamment ceux issus de la scène régionale.Je salue l’engagement de Fiesta Sète dans la dynamique impulsée par le réseau régional des musiques du monde et musiques traditionnelles, le +Silo+, fabrique de projets artistiques. Le projet Salhi autour de la culture bédouine que vous pourrez découvrir à Sète, en est issu. La création régionale sera également présente à Poussan avec le Rabie Houti Band mélangeant emprunts à la culture arabo-andalouse et rythmiques issues des déserts africains ainsi qu’à Balaruc-les-Bains avec Qalam et Adil Smaali qui mélangent avec bonheur les traditions musicales celtes, languedociennes, berbères et gnawa.

Je souhaite à toutes et à tous de beaux voyages en musique et un très bon festival !

Carole DelgaPrésidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée

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C’était il y a vingt-trois ans… le ti punch était plus à la mode que le mojito, et Wim Wenders ne s’était pas encore entiché de papys cubains qui ne tarderaient pas, dans le sillage de son Buena Vista Social Club, à chavirer les plus grandes scènes internationales. Mais la toute jeune association Métisète ne jurait déjà que par les rythmes afro-cubains. En 1997, étourdi par une petite brise de mer, José Bel, Monsieur Open Music, disquaire mythique à Sète (de 1975 à 2002), passionné de musique et militant culturel au sein des maisons de jeunes et ciné-club, décide de prolonger son amour pour la musique en créant un festival. Accompagné de quelques locos locaux tout aussi passionnés, ils ont décrété que la Corniche sétoise valait bien le Malecon havanais, et que le temps était idéal pour mettre à flots le festival Fiesta Latina. La voile latine les a ensuite poussés vers d’autres rivages, de l’océan Indien à l’Afrique en passant par les Balkans : tout un monde de musiques que le festival, judicieusement rebaptisé Fiest’A Sète, n’a de cesse d’explorer depuis pour vous en faire partager les richesses.

23 ans plus tard, le festival partage avec une passion indemne sa fringale de découvertes, toujours animé par la certitude que la musique, d’où qu’elle vienne, est un langage universel, une source inépuisable d’émotions et un puissant vecteur de fraternité et de dialogue interculturel.Pourquoi, en effet, devrions-nous condamner nos oreilles, nos corps et nos cœurs à de la musique contrainte par des exigences commerciales, des clichés, des carcans, des "plus petits dénominateurs communs", et qui de surcroît, ne nous parlerait que de nous, de nos petits rêves consuméristes de romances falotes et d’intérieurs standardisés ?

Quelques chiffres f 18 jours de festival f 10 lieux f 27 000 festivaliers, toutes manifestations confondues

f 23 concerts f 200 artistes de 25 pays f 7 before sur la plage f Des expositions f Des séances de cinéma musical f Des tchatches musicales f Des ateliers enfants et adolescents f Des stands de cuisine du monde sur les lieux des concerts

f Plus de 400 adhérents à l’association Métisète qui organise le festival

Un lieu magique : le Théâtre de la Mer Le festival ne serait pas ce qu’il est sans son berceau historique : Sète, une ville qui invite au voyage, avec son ambiance portuaire et son tempérament méditerranéen. C’est dans l’un des lieux les plus majestueux et emblématiques de Sète que se tient traditionnellement le temps fort du festival : le bien nommé Théâtre de la Mer. Cet amphithéâtre à ciel ouvert et à flanc de corniche est un ancien fortin côtier qui nous offre la Méditerranée en fond de scène. C’est sur ce belvédère que se succèdent une semaine durant les plus grands artistes internationaux et nouveaux talents, lors de soirées thématiques pleines d’éclat.

Des rencontres inédites sur scèneCe cadre magique qu’est le Théâtre de la Mer a inspiré de nombreuses rencontres exceptionnelles au fil des ans : un grand moment de complicité entre Taj Mahal et Bassekou Kouyaté, Manu Dibango invitant Hugh Masekela, Lili Boniche et Idir, Yael Naim et Ibeyi, Omara Portuondo & Diego el Cigala rejoints par Yilian Cañizares, Oumou Sangare par Fatoumata Diawara & Hindi Zahra ou encore Eliades Ochoa et Roberto Fonseca... et bien d’autres à venir !

Et aussi...En plus de la musique, Fiest'A Sète c’est aussi une programmation culturelle plurielle en lien avec les concerts : des tchatches musicales, des séances de cinéma, des expositions dans différents lieux de la ville, des ateliers enfants et adolescents, des before à la plage...

Des escales musicalesautour du Bassin de Thau La fête populaire, telle que la font vivre nos villes et villages languedociens, nous semblant parfaitement compatible avec la plus grande exigence musicale, Fiest'A Sète débute avec une semaine de réjouissances musicales gratuites dans les communes qui bordent l’étang de Thau : Balaruc-les-Bains, Marseillan, Poussan et Sète. Ces soirées régies par une volonté d'éclectisme, avec des artistes venus d'horizons différents, expriment on ne peut mieux notre désir de rendre accessible la musique au plus grand nombre.

Oui, pourquoi, alors que sur les rives du Nil, du Danube, du Niger, du Mississippi, en Erythrée, en Irlande, en Kabylie ou en Catalogne, des musiciens de tous âges s’emploient à véhiculer des valeurs et des histoires, préserver des mémoires et des traditions, raviver des légendes, s’abreuver à des sources sacrées ou profanes, savantes ou populaires ?Nous croyons que ces musiques que l’on appelle "du monde" dressent le portrait le plus fidèle de nos sociétés contemporaines dans toute leur diversité. Et nous savons que la plupart d’entre elles incarnent également une certaine idée de la modernité, du métissage et du mouvement. C’est pourquoi les objectifs et les désirs de Métisète et de son équipe n’ont guère changé depuis 1997 : privilégier les propositions musicales aux saveurs inédites, offrir à un public gourmand et curieux les mixtures les plus relevées, les croisements esthétiques les plus audacieux, les expressions les plus authentiques. C’est ce qui donne tout son sens à notre démarche exigeante, à cette manifestation ambitieuse, à ce projet culturel qui revendique haut et fort ses valeurs humanistes. C’est probablement aussi ce qui a séduit des artistes de renommée internationale comme Roy Ayers, Cesária Evora, Salif Keita, George Clinton, Eliades Ochoa, Milton Nascimento, Tony Allen, Paco Ibañez, Mulatu Astatke, Rachid Taha, Boubacar Traoré, Manu Dibango, John McLaughlin, Bonga, Chucho Valdes, Goran Bregovic, Nile Rodgers, Trilok Gurtu, Omara Portuondo et tant d’autres qui se sentent ici chez eux. C’est enfin ce qui nous procure une stature d’événement incontournable, clairement identifié comme tel par les acteurs de ce milieu, parmi la vingtaine de rendez-vous européens qui comptent dans ce domaine.

Fiest'A Sète 2016 : Diego el Cigala, Yilian Cañizares et Omara Portuondo

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Fiest'A Sète 2018 : Kid Creole & The Coconuts

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Ils ont fait le festival... Compay Segundo . Oscar D'Leon . Bootsy Collins . Diego el Cigala Taj Mahal . Georges Moustaki . Jorge Ben . Lili Boniche . Cesária Evora . Israel Cachao López . Gotan Project . Rubén Blades . Milton Nascimiento . Kid Creole & The Coconuts . Tinariwen . Salif Keita Alèmayèhu Eshèté . Jimmy Cliff . Staff Benda Bilili . Pascal Comelade Stanley Beckford . Gétatchèw Mèkurya . George Clinton . El Gusto Manu Dibango . Hugh Masekela . Chic feat. Nile Rodgers . Trilok Gurtu . João Bosco . Rachid Taha . Chucho Valdès . Ibeyi . Bonga Mulatu Astatke . David Krakauer . Mahmoud Ahmed . Roy Ayers Baba Zula . Dhafer Youssef . Oumou Sangaré . Orchestra Baobab Totó La Momposina . Dee Dee Bridgewater . Delgres...

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BALOJI

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO /

BELGIQUE - "C’est pas de la world-music, c’est de la musique de chez nous !", clame Baloji sur un titre enregistré en 2011 avec Konono n°1 et la fine fleur des musiciens de Kinshasa. Même si ce "chez nous" conserve, pour le Belgo-Congolais comme pour tous les déracinés, des airs de "partout et nulle-part". Trimballé de Lubumbashi à Liège, enlevé puis quasi abandonné, le garçon ne renouera que sur le tard avec des parents vaporeux et avec la musique qu’il leur associe, celle des dancings et des bidonvilles de la grouillante métropole kinoise. Pressé de s’inventer, le surdoué avale des tonnes de soul, de R’N’B, de rap, s’illustre au sein du collectif hip hop Starflam, voue un culte à Marvin Gaye et à Léo Ferré, sample Manu Dibango et d’obscurs orchestres du Malawi, écrit, joue, performe, goûte avec une aisance confondante au stylisme, au cinéma, le temps de se forger une vision artistique d’une rare acuité, d’une impressionnante cohérence. De la rumba des pionniers OK Jazz et Tabu Ley Rochereau comme de l’incandescent afro-funk nigérian, Baloji tire la substantifique moelle pour nourrir son expression singulière. La cosmogonie bantoue y croise le fer avec un sens aigu de la dérision et un goût prononcé pour la satire sociale la plus féroce. Entouré d’une formation au groove envoûtant qui fait la part belle aux guirlandes de guitare cristallines du virtuose Dizzy Mandjeku, Baloji impose une présence magnétique qui lui a valu les louanges de Questlove (The Roots) ou Nick Cave. Ce dont bien peu d’artistes francophones peuvent se vanter à ce jour.

CALYPSO ROSE

TRINITE-ET-TOBAGO - Le calypso : un truc de bonhomme où les petites pépées sont priées de faire tapisserie, éléments de décor de même valeur que la bouteille de rhum. Un truc de yankee en spring break tropical, à l’instar de Robert Mitchum, le thug originel exhibant sa virile nonchalance sur la pochette d’un excellent disque qui achèvera de rendre sexy ce rythme canaille aux oreilles américaines. Harry Belafonte avait timidement ouvert la voie, avec toute la légitimité de son ascendance caribéenne. Avant cela, il y avait bien eu le Rum and Coca Cola des Andrews Sisters, sympathique pastiche, pas plus. Dans l’histoire de cette musique, on ne trouve guère plus de femmes que dans l’équipage du commandant Cousteau. Jusqu’à Calypso Rose. Cette fille de pasteur née à Tobago a bravé les codes d’une société machiste pour plonger dès l’âge de quinze ans dans les festivités carnavalesques de Trinité, lors desquelles on désigne traditionnellement la chanson de l’année. Elle devra attendre 1978 pour devenir la première femme à y remporter le titre de calypso monarch, quinze ans après ses débuts officiels. Aucune compétition annuelle ne saurait désormais détrôner la Calypso Queen of the World après qu’une poignée d’admirateurs (parmi lesquels Manu Chao) s’est récemment démenée pour qu’advienne enfin une reconnaissance internationale méritée. MacArtha Lewis (son véritable nom) n’est pas seulement une musicienne de grande valeur : son parcours exceptionnel et son opiniâtreté en font un symbole. Preuve vivante que l’énergie, la gouaille et la bonne humeur soulèvent des montagnes.

Prévente 34 € . Adhérent 31 € . Sur place 37 €© J

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FIESTA TROPICALE Théâtre de la MerProm. du Maréchal Leclerc 34200 Sète

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ANA CARLA MAZA

CUBA / CHILI - Le Théâtre de la Mer accueille toujours avec délice le frisson des cordes frottées. Vincent Ségal, Leyla McCalla ou Yilian Cañizares y ont laissé des traces. Ana Carla Maza ajoute au frisson la flamme d’une sensualité débridée. Petite fille d’un guérillero chilien exilé à Paris, la jeune chanteuse violoncelliste y vit aujourd’hui après une enfance cubaine et une adolescence espagnole. Fille de la guitariste cubaine Mirza Sierra et du pianiste chilien Carlos Maza, qu’elle accompagne à l’âge de dix ans sur la scène du festival jazz de la Havane, elle sillonne ensuite l’Europe avec le clan Maza qui se produit en quartet (la jeune sœur Camila est au violon) du Portugal à la Norvège. Formée dans les prestigieuses écoles de la Havane, Ana intègre à Barcelone l'Orquesta Sinfónica Mediterránea, sort diplômée du Conservatoire de Paris, donne une série de concerts en duo avec son "parrain" Vincent Ségal, croise la route de Richard Galliano, Théo Ceccaldi, Louis Sclavis. Elle parle le jazz, la pop, le Brahms et la bossa assez couramment pour sentir venir le temps de l’aventure solo. A vingt ans, Ana écume les scènes des plus grands festivals de jazz. Sa voix et son jeu où se mêlent fougue, indolence et grâce subjuguent, mariant à merveille ses racines latines et son approche décloisonnée de la musique. Pour ce nouveau "voyage imaginaire en Amérique Latine", elle invite la percussionniste cubaine Nailé Sosa Aragón et le multi instrumentiste chilien Newen Tahiel, à qui les spectateurs les plus perspicaces trouveront sans doute un petit air de famille...

OMARA PORTUONDO& ROBERTO FONSECA El ùltimo beso

CUBA - El ùltimo beso. L’intitulé de cette tournée ne laisse place à aucune équivoque. Si le succès planétaire de Buena Vista Social Club a différé l’âge de la retraite de manière assez spectaculaire pour Omara et ses comparses, personne n’en voudra à la diva de songer aujourd’hui à conclure une carrière débutée à la fin des années 40 à l’âge de quinze ans comme danseuse au très select cabaret Tropicana de la Havane. Bien sûr, la grande dame a vécu tout ce qu’il y avait à vivre pour prétendre légitimement au statut de légende vivante de la musique afro-cubaine. Celle que l’on a surnommée La novia del filin (la fiancée du feeling, swing caribéen annonçant le latin jazz) a jadis assuré les chœurs pour Benny Moré, Nat King Cole, Edith Piaf, donné de la voix au sein du girls band Cuarteto d’Aida, sorti un premier disque sous son nom en 1958, chanté avec Los Van Van, Chucho Valdès, Orquesta Aragon, enregistré en duo avec Maria Bethânia, Chico Buarque, Compay Segundo, Ibrahim Ferrer. Pour ses 70 ans de carrière, elle avait choisi comme compagnon de scène le flamboyant cantaor gitan Diego El Cigala. La voix limpide et veloutée de l’élégante Omara ne pouvait espérer plus bel écrin, pour cette tournée d’adieux, que le toucher délicat d’un autre ami de Fiest’A Sète en la personne du pianiste virtuose Roberto Fonseca. Si les deux artistes ont bien sûr déjà eu l’occasion de se croiser à bien des reprises aux studios Egrem à la Havane et sur scène, cela ne s’était encore jamais produit au Théâtre de la Mer. Doit-on préciser que l’émotion en sera ce soir décuplée ?

Prévente 37 € . Adhérent 34 € . Sur place 40 €

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PAKISTAN / ETATS-UNIS - La dispersion de traditions musicales étant devenue aussi naturelle que celle de graines au vent, l’éthio-jazz, la cumbia, l’afrobeat, entre autres, ont su germer et s’épanouir loin de leurs terroirs. La greffe que voici recèle un antagonisme renforcé par la persistance de certains clichés : pas d’autre culte en Californie que celui du corps et de l’hédonisme. Ou encore : toute expression liturgique ne saurait toucher que des fidèles pratiquants. A l’exception notable du gospel, seules les louanges à des divinités lointaines et exotiques (vaudou, santeria, hindouisme) semblent délestées de toute pesanteur religieuse ; affranchies de tout enjeu géopolitique. Musique et spiritualité sont pourtant de très vieilles sœurs. Le qawwalî, tradition pluriséculaire du Pendjab, est avant tout dévotionnel. Cet art soufi, avec son canevas instrumental hypnotique (harmonium et tablas) et ses spectaculaires envolées vocales, a rayonné hors des frontières pakistanaises, porté par le charisme et le talent du regretté Nusrat Fateh Ali Khan. Une forme extatique et ouverte que la formation californienne mixte (avec une femme et plusieurs non musulmans), perpétue sans en édulcorer la force mystique. Chaque membre du groupe emmené par Tahir Hussain Faridi a été scrupuleusement initié à cette grammaire complexe. Une exigence qui leur a ouvert les scènes aux abords des lieux saints du soufisme déclamé, et permis de séduire le public néophyte des festivals occidentaux. Au fond, peu importe le lieu : le message est bel et bien universel, et la joie de le porter, évidente.

SUSHEELA RAMAN

INDE / ROYAUME-UNI - Même avec la meilleure volonté du monde, on n’échappe pas toujours à certains réflexes absurdes. Aux Africains, la musique africaine, aux Indiens, la musique indienne. Ce genre-là. De Kinshasa à Rio, de la Havane à Cadix, on sait pourtant que l’idée de métissage n’a évidemment pas attendu l’engouement occidental pour les musiques "exotiques ". Née à Londres, Susheela a toujours ignoré les cloisons que ses origines tamoules, autant que le regard de ses contemporains, étaient supposées lui imposer. Sur son premier album paru en 2001 dialoguaient déjà tablas, violoncelles, clarinettes balkaniques, percussions afro et rythmiques cubaines. Après la réappropriation de la musique carnatique de ses ancêtres et l’exploration d’une grande diversité de traditions du sous-continent indien, elle est partie à la découverte du Gamelan, forme musicale typique de Bali et de Java, jouée par de grands ensembles sur des gongs accordés. Une des musiques les plus complexes, étranges et hypnotiques qui soient, et qui a longtemps inspiré les créateurs occidentaux, de Debussy à Steve Reich. Fruit d’un long travail avec Gondrong Gunarto, maître du genre, Ghost Gamelan, paru en 2018, confronte l’écriture pop sans œillères, le timbre grave et profond et les incantations sensuelles de la chanteuse à un environnement sonore puissamment onirique fait de bourdons obstinés et de résonnances vaporeuses. De cette juxtaposition audacieuse ne pouvait naître qu’une alchimie envoûtante. Les vieilles pierres du Théâtre de la Mer en frissonnent à l’avance.

Prévente 34 € . Adhérent 31 € . Sur place 37 €© A

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NUIT INDIENNE Théâtre de la MerProm. du Maréchal Leclerc 34200 Sète

21h

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LUCIBELA

CAP-VERT - "Cesária est unique et il n’y aura jamais une autre Cesária. Je veux continuer ce qu’elle a commencé, chanter partout dans le monde, mais avec mon propre talent". Cette déclaration d’intention, Lucibela a dû la dégainer bien souvent. Difficile pour une artiste capverdienne de s’affranchir de l’ombre tutélaire par qui l’archipel a soudain émergé dans le paysage musical. Certaines y sont parvenues en faisant valoir leur propre héritage et d’autres traditions musicales (funaná, batuque). Née sur l'île de São Nicolau, Lucibela a suivi sa famille sur celle de São Vicente, et c’est à Mindelo, ville natale de la diva aux pieds nus, que lui est venu le chant. Les marins brésiliens, cubains, anglais, portugais y ont jadis métissé leurs cultures en un riche camaïeu créole. Mornas, coladeiras : l’adolescente s’ébroue sur le terrain de jeux vocal de l’illustre aînée. Mais depuis Cesária, le tourisme a semé sur l’archipel de grands hôtels dont la clientèle plébiscite la couleur locale. Cela permet à la pragmatique demoiselle de perfectionner son don vocal, tout en gagnant sa vie. Quelques rencontres décisives avec Mario Lucio ou Kaku Alves (guitariste de Cesária) lui donnent assez de confiance pour envisager l’ailleurs. On la remarque à Praia, à Lisbonne. Elle est invitée à Paris pour un concert hommage à Cesária avec Teofilo Chantre, Bonga, Lura. En 2018 sort un premier album enregistré avec Toy Vieira, autre complice de Cesária. Si Laço Umbilical la relie encore à un intimidant patrimoine, l’émancipation est promise à une artiste aussi douée, radieuse et déterminée.

HOMMAGE A CESARIA EVORALura, Elida Almeida, Lucibela, Nancy Vieira, Teofilo Chantre

CAP-VERT - Il est assez rare que les musiques du monde, pourtant populaires par essence, inondent de tubes internationaux le marché mondial. Sans s’attarder sur ce paradoxe, on retiendra que Cesária Evora a appartenu au club très fermé des exceptions. Elle fut même pionnière, archétype de l’artiste authentique à la gloire tardive et au caractère bien trempé, instantanément promue ambassadrice d’une tradition séculaire largement méconnue. Pour le grand public, cela revient presque à considérer que la diva aux pieds nus a inventé les mornas et coladeiras du Cap-Vert. Elle a en tout cas ouvert la voie à une nouvelle génération qui sait bien ce qu’elle lui doit. Réunis pour un concert hommage en 2012, un an après son décès, ses musiciens ont décidé de se retrouver régulièrement pour continuer à honorer sur scène la mémoire de Miss Perfumado. Autour de Teofilo Chantre, complice de longue date de Cesária, quelques-unes des valeurs sûres ou émergentes de la chanson capverdienne ont été invitées à interpréter son répertoire. Toutes deux nées en 1975 avec l’indépendance de l’archipel, Nancy Vieira, qui a débuté avec une reprise de la star, et l’envoûtante Lura, accueillie ici en solo en 2016, partageront le micro avec les benjamines Elida Almeida, découverte comme Cesária par le producteur José da Silva, et Lucibela qui aura eu l’honneur d’ouvrir la soirée. Celle-ci s’annonce donc, loin de l’hommage compassé, comme une célébration joyeuse, chaleureuse et complice.

Prévente 30 € . Adhérent 27 € . Sur place 33 €

CAP SUR LE CAP-VERT Théâtre de la MerProm. du Maréchal Leclerc 34200 Sète

21h

sam 03|08

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LE TRIO JOUBRAN

PALESTINE - Un jour, espèrent-ils, on les considèrera simplement comme des musiciens plutôt que comme des artistes palestiniens. Ou "de Palestine", selon l’injonction de l’ami disparu et jadis accompagné, Mahmoud Darwich. L’an dernier, c’est un texte du poète que les trois frères ont encore mis en musique, avec Roger Waters comme récitant. Une réponse cinglante à la reconnaissance trumpienne de Jérusalem comme capitale israélienne. La rencontre avec le cofondateur de Pink Floyd se prolonge ailleurs sur The Long March, premier album depuis 2011, également visité par Brian Eno. Ces héritiers d’une longue lignée de luthiers y confrontent leur formule déjà assez inédite à de nouvelles sonorités, comme pour ouvrir à leur art séculaire une nouvelle voie vers le futur. Dans l’intervalle, Samir, Wissam et Adnan n’ont pas chômé, promenant leurs ouds et leur aura d’ambassadeurs culturels sur les scènes du monde entier, porteurs d’une identité artistique puissamment affirmée, admirable de virtuosité et de sensualité. S’il demeure ardu de ne pas y déceler, au détour d’une note ou d’un silence, l’écho ténu d’une tragédie à la fois intime et universelle, la musique des Joubran sait aussi bien exprimer la beauté, la plénitude, le mystère des mouvements de l’âme. Dont l’oud, jurent-ils, est le plus fidèle traducteur. Personne n’en doutera à l’écoute de leurs gracieux entrelacs de cordes, dialogue triangulaire où chacun sait occuper la juste place que lui désigne l’instant. Et nul ne songera à leur contester cette fière proclamation : "La musique est notre langue maternelle".

SOFIANE SAIDI& MAZALDA

ALGERIE / FRANCE - Raï’s not dead. On l’a pourtant cru, un temps, après disparition des radars des Chebs (Mami, Khaled) et disparition tout court du roi Taha, qui a certes toujours penché côté rock. Le raï, on ne l’entendait plus qu’à l’occasion, ci et là, sous sa forme mutante, mêlant tradition et sons numériques auto-tunés. Pour ce qui est des métissages aventureux, d’autres formes de musique orientale ont pris le relais, réputées plus authentiques, et sans doute plus douces aux délicates oreilles occidentales. Sofiane Saidi n’a pourtant jamais renoncé, posant son flow torride et caverneux sur les productions du duo Acid Arab après avoir fricoté avec le oudiste électro-jazz Smadj, le DJ berbère Naab, la diva égyptienne Natacha Atlas et son collectif londonien Transglobal Underground. Il lui manquait pourtant un backing band digne de ce nom. Il l’a trouvé à Lyon avec Mazalda, groupe de musiciens chevronnés ouverts à toutes les audaces exotiques, de l’éthio-jazz au psychédélisme ottoman seventies, créateurs d’un sound-system hallucinant composé d’une cinquantaine de pavillons amplifiés, inspiré des systèmes trafiqués des rues de Bombay ou Kinshasa. Parfaitement familiers du raï des origines (Cheikha Rimitti) et friands de sonorités organiques et analogiques, ces savants fous apportent un peu de coolitude vintage à un genre qui n’attendait que ça.

Prévente 30 € . Adhérent 27 € . Sur place 33 €

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LES ORIENTALES Théâtre de la MerProm. du Maréchal Leclerc 34200 Sète

21h

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ORQUESTA AKOKAN

CUBA / ETATS-UNIS - Puiser dans le patrimoine, exhumer, recycler, c’est à la portée de chacun. Rendre ce matériau sexy et actuel, voilà qui requiert en revanche un goût très sûr et beaucoup de talent. Il faut doser la poussière, la réverbération, le grain, la patine, et ne pas lésiner sur la vibration chaude et authentique qui plongera l’auditeur dans un temps qu’il n’a pas connu. De la magie, en somme. On dit aussi "vintage". C’est un peu paresseux, mais assez parlant. Dans ce registre, les sorciers de chez Daptone excellent. Plutôt orienté soul, le fameux label artisanal basé à Brooklyn élargit son catalogue à la musique cubaine la plus populaire des années 50 : le mambo. Un son qui nécessite un grand ensemble hérissé de cuivres, des percussions tonnantes et crépitantes, et que seul peut dompter un organe vocal capable de mille prouesses. Celui du Cubain José "Pépito" Gomez, installé aux Etats-Unis depuis une dizaine d’années, est précisément de ceux-là. Epaulé par Jacob Plasse et Mike Eckroth, paire de musiciens arrangeurs new-yorkais dingues de musiques afro-cubaines, le chanteur a réuni autour de lui un gang de cadors issu d’orchestres aussi prestigieux que Los Van Van, Irakere ou NG La Banda. Un big band idéal qui emboîte avec entrain le pas des mythiques Beny Moré et Perez Prado pour un périple plein d’éclat et de souffle. Une fête où s’invitent des fragrances pleines de mystère, stigmates d’un héritage yoruba qu’honore la formation à travers son nom, Akokàn, qui signifie "du fond du cœur". C’est aussi de là qu’on les remerciera pour cette flamboyante réussite.

LA YEGROS

ARGENTINE - “Qu’elle est belle cette bonne cumbia, qui m’aide à sortir de la douleur. Des fois je vois tout noir et d’autres fois c’est encore pire. Mais la lune est si belle, je me mets à danser, j’oublie tout, tout… Et demain tu verras”. Ce qu’on verra en premier lieu, c’est que Viene de mi, le tube par lequel Mariana La Yegros (La "Shegros", avec l’accent chuintant argentin) a déboulé sur nos ondes il y a six ans, était bien l’arbre qui cachait une forêt vierge et dense, cette selva sauvage du nord-est de l’Argentine où résonnent le chamamé, le huayno et la chacarera des ancêtres guaranis. Une forêt riche et profonde comme l’est la proposition artistique de cette liane sauvage. Passée par une formation classique au conservatoire et par la scène underground de Buenos Aires, la chanteuse garde en toutes occasions un pied dans les traditions et l’autre sur le dance floor, et si cette greffe mondialisée n’a pas toujours donné de résultats mirobolants, celle que réalise La Yegros, avec le concours d’un aréopage de sorciers sonores aguerris, affiche une éclatante réussite. Cette nu-cumbia aux mille influences, aux sonorités âpres et touffues, combine avec bonheur flûtes andines, charango, accordéon, percussions boisées, motifs de guitare acides, beats surpuissants et grincements saturés des machines. Sa voix aux accents détimbrés, gouailleurs et presque enfantins survole ce cocktail épicé en une expression joyeuse, espiègle et volontaire. Son enthousiasme communicatif de performeuse hors-pair change chaque concert en un tourbillon d’énergie. Vous voilà prévenus.

Prévente 33 € . Adhérent 30 € . Sur place 36 €

MAMBO, SALSA & CUMBIA

Théâtre de la MerProm. du Maréchal Leclerc 34200 Sète

21h

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ANTIBALAS

ETATS-UNIS - "Music is a Weapon". Il y a tout juste vingt ans, le fameux slogan du black president Fela trouvait un écho inattendu au pied des blocks de Brooklyn. Dans le sillage d’Antibalas, des dizaines de formations aux quatre coins du monde allaient embrasser ce mouvement culturel et politique né quelques décennies plus tôt dans les faubourgs de Lagos, et donner corps à sa portée universelle. Si ce collectif a su comme nul autre en préserver l’esprit et la fougue, adoubé par la descendance Kuti comme par de nombreux vétérans d'Egypt'70 avec qui ils ont partagé la scène, pas question pour autant de copie conforme. Les fragments de ce qui constitue l’identité culturelle composite du creuset new yorkais (punk rock, free jazz, latin-jazz, hip-hop) sont venus s’agréger naturellement au cocktail explosif de jazz, de funk et de highlife jadis popularisé par l’icône nigériane sous le nom d’afrobeat. Et puisque les raisons de se révolter semblent condamnées par la nature humaine à se régénérer partout, sans répit et avec une folle inventivité, et puisque l’afrobeat sonne toujours comme une conviction indéboulonnable, une nécessité absolue de dire "non" en dansant comme des dingues, on entendra fatalement dans chaque album et chaque concert d’Antibalas un cri de résistance plutôt qu’un poème épique à la gloire du monde tel qu’il va. Les Américains n’ont d’ailleurs pas eu à chercher bien loin la colère qui souffle dans leurs cuivres ni l’urgence d’une rythmique toujours plus sauvage. Ce qui n’exclut évidemment pas un sens de la fête et une générosité exemplaires.

BCUC feat. FEMI KUTI

AFRIQUE DU SUD / NIGERIA - "Nous sommes le blues d'avant le blues, la fondation du rock'n'roll aussi". La formule est punchy, l’attitude et la musique sont à l’avenant. Bantu Continua Uhuru Consciousness, aka BCUC (prononcer "Bissiyoussi") est un collectif incendiaire de Soweto qui secoue le public sud-africain depuis plus de dix ans avec son africangungungu, précipité afro-psyché furibard et sans concessions. Si les voix des ancêtres résonnent dans les vociférations hallucinées du septet, c’est bien le XXIe siècle qu’elles apostrophent et dépeignent. La réalité sociale des townships, pas plus idyllique aujourd’hui qu’hier, fournit à BCUC son carburant, sa charge corrosive, âpre et tellurique. La transe s’invite ici sous une forme organique, brute et incantatoire, portée par l’unisson des voix, le groove inflexible d’une basse ronde et obstinée comme chez les furies new-yorkaises d’ESG (que rappellent également les inflexions soul de la chanteuse Kgomotso, seule fille du gang), la prose vindicative et habitée de Jovi Zithulele, maître de cérémonie à l’expressivité sidérante, les ponctuations vives des flûtes et sifflets traditionnels et les percussions qui, au signal, envahissent tout l’espace. L’évidente proximité de cette démarche radicale avec celle de la figure tutélaire Fela Kuti n’aura pas échappé au fils Femi, dont le sax est venu s’entortiller dans la tornade. Débutée l’an dernier en studio sur un titre des punks zoulous, la rencontre ne pouvait que se prolonger sur scène, élément naturel de BCUC. Choc salutaire, jouissif, rare, immanquable.

Prévente 33 € . Adhérent 30 € . Sur place 36 €

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AFRICAN GROOVE Théâtre de la MerProm. du Maréchal Leclerc 34200 Sète

21h

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Midi Libre

TOUS LES JOURSDANS MON QUOTIDIEN

BT 150X210_Mise en page 1 12/06/19 17:23 Page1

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RABIE HOUTI BANDALGERIE / FRANCE - Agrégé autour du violoniste oranais Rabie Houti, le Rabie Houti Band, jeune formation basée à Montpellier, propose un cross over très mélodique et festif qui laisse l’archet virevolter autour d’envoûtants motifs arabo-andalous, sur des rythmiques chaloupées qui ont traversé les déserts africains. La fusion strictement instrumentale du groupe distille une énergie positive et groovy aux accents jazz, blues ou afrobeat, s’appuyant sur des grilles harmoniques évoquant des atmosphères chaleureuses. Une musique jouée avec le sourire, à la bonne humeur communicative.

LOS JOVENES CLASICOS DEL SONCUBA - Cuba est un extraordinaire laboratoire musical dont les artistes s’évertuent à sublimer la singularité. Garants d’une certaine orthodoxie, hermétiques aux modes éphémères, Los Jóvenes Clásicos del Son portent un attachement légitime aux valeurs et aux formes les plus traditionnelles, et ils excellent à en démontrer la pertinence et l’intemporalité. Pour les aficionados, le nom du septet reste synonyme de son pur jus, où chaque instrument (très, contrebasse, percussions, cuivres, chant) tient sa place exacte, pour que vive la fiesta latina telle qu’on l’a toujours aimée.

Chemin de la cave coopérative, devant l'ancienne cave coopérative

34560 Poussan21h

Entrée libre

En partenariat avec le Comité des Fêtes le Carré d'As et la Mairie de Poussan

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FIEST'A POUSSAN sam 20|07

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Quai Antonin-Gros 34340 Marseillan-Ville

21h

Entrée libre

En partenariat avec la Mairie de Marseillanet l’association MarseillanKordeon

ONDA YA

FRANCE - Entre Brésil, Mexique et Colombie, entre compositions originales et reprises (Flavia Coelho, Lila Downs ou Luiz Gonzaga, légende du baião nordestin), entre cumbia et dub latino, Onda Ya ne choisit pas. A quoi bon ? Les frontières, musicales ou autres, ne sont pas du goût de cette jeune formation cosmopolite emmenée par un duo de chanteuses aux harmonies vocales acidulées. Et si "chansons afro-latines" est bien la seule étiquette qu’ils tolèrent, c’est pour la liberté de mouvement qu’elle leur laisse. Le mouvement, ondulé si possible, voilà leur vraie passion, vous verrez...

CARMELO TORRES Y SU CUMBIA SABANERACOLOMBIE - Vous ne trouverez pas ailleurs une expression plus brute et authentique de la désormais célèbre cumbia. Celle-ci vient de loin. De San Jacinto, précisément, berceau historique de cette antique tradition campesina, où Carmelo Torres s’est d’abord familiarisé avec le vallenato et son instrument emblématique, l’accordéon diatonique. Portés par les percussions hypnotiques de sa Cumbia Sabanera, sa voix cabossée et son accordéon tous terrains arpentent des paysages sonores plein de reliefs où la transe accompagne le travail aux champs et la fête populaire.

Jardin de la Médiathèque François MitterrandBoulevard Danielle Casanova 34200 Sète

21hEn partenariat avec les médiathèques de Sète Agglopôle Méditerranée

SALHI : Imed Alibi, Mounir Troudi, Michel MarreConcert accueilli dans le cadre des récoltes du SilO

TUNISIE / FRANCE - Issu de la culture orale bédouine, le Salhi est une tradition populaire alliant mysticisme, poésie et transe. Repéré jadis au sein du groupe de gnawa rock Les Boukakes, le percussionniste tunisien Imed Alibi revisite ce patrimoine en compagnie de son compatriote Mounir Troudi, chanteur soufi, et du précieux Michel Marre. Adepte de tous les métissages (Inde, Afrique du Sud, musique trad’ occitane et catalane) et compagnon de route de Mal Waldron ou d'Archie Shepp, le trompettiste languedocien résume ainsi le projet : respect, créativité et son. Ajoutons sans hésiter "classe".

FIEST'A SETE ven 26|07

La Ola201 Promenade du Lido 34200 Sète

19hEn partenariat avec la Ola

DJ SET : Radio Nova crewLe rendez-vous annuel on ze beach de Fiest'A Sète se passait à la Ola avec notre ami RKK. On perpétue la tradition avec un set EleKtropiK épicé, par l'équipe de Radio Nova.

ELEKTROPIK MIX sam 27|07

Entrée libre

Entrée libre

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FIEST’A MARSEILLAN dim 21|07

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QALAM & ADIL SMAALIFRANCE - MAROC - El Rouh signifie "l'esprit" en Arabe, et ces musiciens du sud de la France n’en manquent pas. Bien malin qui peut certifier la provenance de cette musique qui porte en elle, comme un absolu, tous les ailleurs. L’instrumentarium dit tout : fifre, cistre, violon, mandole, cajon, bendir, tablas, bodhran, et bien sûr, le guembri et la voix d’Adil. Ces fous de musique trad’ convoquent, en une mixture très aboutie et convaincante les mondes celte, languedocien, berbère, gnawa. La transe semble être leur langue maternelle et la puissance sonore de l’ensemble est saisissante.

PUERTO CANDELARIACOLOMBIE - Une cumbia électrique et cuivrée, teintée de ska, de claviers analogiques, de basses rebondies et de percussions folles, et qui connaît ses classiques (on les a vus inviter sur scène Toto la Momposina pour un vibrant El Pescador) ; une attitude mêlant sens de la dérision et de la fête, esprit rebelle et refus des clichés réducteurs : voilà les ingrédients qui ont assis la grande popularité de cet excentrique sextet auprès de la jeunesse colombienne. Audacieux et innovant, le combo déploie depuis une quinzaine d’année une énergie sidérante, bonne pour la tête et les jambes.

Parc Charles de Gaulle34540 Balaruc-les-Bains

21h

Entrée libre

En partenariat avec la Mairie de Balaruc-les-Bains DJ SET : Madame Boubou, Numa, Yves Rincé, El Rico

Cigalou, qu’est-ce que c’est ? Selon le dictionnaire : "Insecte vivant dans les régions chaudes, qui produit un bruit strident en frottant ses pattes sur ses longues ailes". En vrai, quatre passeurs de disques au sang chaud, réunis par un leitmotiv : "Soleil, chaleur, glouglou, c’est Cigalou !"

Au Vin vivant6 Rue André Portes 34200 Sète

12hEn partenariat avec Au Vin vivant

à (re)voir

et Première sur l’info de proximité

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Entrée libre

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ATELIERS ARTS PLASTIQUESENFANTS & ADOLESCENTSEn partenariat avec la Petite Epicerie du MIAM

MIAM23 Quai Maréchal de Lattre de Tassigny

34200 Sète

22 juillet > 2 aoûtAvec les enseignantes de l’école des Beaux-Arts Sylvette Ardoino et Claire GiordanoFiesta à la Petite Epicerie du MIAM : participez à ces ateliers au son de la musique du festival, inventez des instruments, découvrez les affiches du festival, et bien plus !

3-5 ans : du lundi au vendredi 10h-12h (1 heure : 3 € / 2 heures : 5,50 €)

6-8 ans : lundi, mercredi et vendredi 14h-16h (Formule vacances = 2 heures : 5,50 €)

9 ans et + : mardi et jeudi 14h-16h (Formule vacances = 2 heures : 5,50 €)

Infos et inscriptions : 04 99 04 76 44 - [email protected]

31 juillet > 6 août Avant les concerts au Théâtre de la Mer, RDV à la plage de la Ola pour des apéros musicaux (DJ sets). Plus d'infos sur www.fiestasete.com

BEFOREEn partenariat avec la Ola

La Ola 201 Promenade du Lido 34200 Sète

18h30 > 21h

Entrée libre

CINEMA Cinéma Comoedia,Esplanade Aristide Briand 34200 SèteEn partenariat avec l'association Ciné C Toi et le cinéma Comoedia

Lundi 22 juillet . 21h : La saison des femmes2016 - De Leena Yadav, avec Tannishtha Chatterjee, Radhika Apte, Surveen Chawla...

Mardi 23 juillet . 21h : Intervention divine2002 - De Elia Suleiman, avec Elia Suleiman, Manal Khader, Nayef Fahoum Daher...

Mercredi 24 juillet . 21h : Si je te garde dans mes cheveux2013 - De Jacqueline Caux (documentaire)

Jeudi 25 juillet . 21h : Les terrasses2015 - De Merzak Allouache, avec Adila Bendimerad, Nassima Belmihoub, Ahcene Benzerari...

Samedi 3 août . 14h : Cesária Evora, Morna blues1996 - De Eric Mulet et Anaïs Prosaïc (documentaire)

Tarif unique : 6 € . Pass Festival 3 séances : 15 € . Cartes d’abonnement Comoedia acceptées

1 AN - 50 NUMÉROS ABONNEMENTS : [email protected]

5 GUIDES + 3 MAGS SO GAZETTE + suppléments

67€ au lieu de 78€ achat à l’unité

de montpellier

INVITEZ-LA CHEZ VOUS

NE RATEZPLUS UNCONCERT

TOUTE L’ACTU ET LA CULTURE DE SÈTE À LUNEL 35

Samedi 27 juillet : Les musiciens gitans de la rumba Par Guy Bertrand, auteur de l'ouvrage éponyme aux Editions de La Flandonnière

Vendredi 2 août : Cesária Evora, la diva aux pieds nusPar Frank Tenaille, journaliste spécialiste des musiques du monde En prélude au concert Hommage à Cesária Evora le 3 août au Théâtre de la Mer

Samedi 3 août : La musique raï aujourd'hui Par Frank Tenaille, journaliste spécialiste des musiques du monde et auteur de l'ouvrage Le raï : de la bâtardise à la reconnaissance internationale aux Editions Actes SudEn prélude au concert de Sofiane Saidi & Mazalda le 4 août au Théâtre de la Mer

Médiathèque François MitterrandBoulevard Danielle Casanova 34200 Sète

17h30En partenariat avec les médiathèques de la Communauté d'Agglomération du Bassin de Thau

TCHATCHES MUSICALES

Entrée libre

10 juillet > 30 septembre : René Biosca . RétrospectiveEspace Félix - 2 quai Général Durand - Sète - Entrée libreAmi du festival, René Biosca avait réalisé l’affiche du festival en 2011. Disparu il y a quelques mois, l’exposition offre une rétrospective de ses peintures.

23 juillet > 31 août : Exposition collective . Les musiciens gitans de la rumbaMédiathèque François Mitterrand - Boulevard Danielle Casanova à Sète - Entrée libreExposition de photos, à l’occasion de la sortie de l’ouvrage éponyme de Guy Bertrand aux Editions de La Flandonnière.

31 juillet > 6 août : Exposition collective . Le hameau bavard Salle Tarbouriech du Théâtre de la Mer - Pendant les concerts, pour les personnes qui assistent aux soirées Le Hameau des horizons est un foyer médicalisé (basé à Clapiers) qui accueille depuis 20 ans des personnes présentant des troubles psychiques. L'établissement propose entre autre un large choix d'ateliers de tout type dont l'atelier peinture, il a permis pour certains d'aller au-delà d'une occupation en explorant leur propre expression et de trouver en chemin une signature bien singulière.

31 juillet > 6 août : Exposition collective . Fiesta à la petite épicerie du MIAM Salle Tarbouriech du Théâtre de la Mer - Pendant les concerts, pour les personnes qui assistent aux soirées Photos des travaux réalisés pendant les ateliers jeune public.

FIEST'A PLASTICA

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L'ASSOCIATION METISETELe festival Fiest’A Sète est le projet associatif de Métisète.

Depuis 23 ans maintenant, nous développons un contenu artistique, basé sur les rencontres de toutes les musiques du monde. La réussite du festival repose notamment sur le soutien de ses 400 membres dont certains travaillent tout au long de l’année. Cette implication s’inscrit dans un projet culturel global, associant aussi bien la musique que les arts plastiques ou le cinéma.

Rejoindre l’association Métisète, c’est soutenir ce projet culturel, apporter sa pierre à l’édifice et permettre la pérennité de cette aventure. Un événement social et culturel à dimension humaine !

L’adhésion donne aussi droit à de nombreux avantages : l'affiche et le tote bag du festival, des réductions sur les places de concert au Théâtre de la Mer, des invitations aux différents vernissages et manifestations annexes que nous organisons tout au long de l'année (expositions, conférences, cinéma...).

N’hésitez pas et rejoignez-nous ! Pour adhérer à l’association, il suffit de nous renvoyer vos coordonnées sur papier libre accompagnées du reglement de 15 € (espèces ou chèque à l’ordre de Métisète), à l’adresse suivante : Fiest'A Sète - 2 quai Général Durand - 34200 Sète.

Pendant le festival, vous pouvez adhérer au stand de l'association sur les lieux des concerts.

Directeur et programmateur : José BelDirectrice adjointe : Leyla KoobChargée de production : Sarah Amine

Presse : Lullaby CommunicationWeb : Olivier MoreauTextes : Manuel Plaza Illustration : Les sœurs ChevalmeRégisseurs : Olivier Jean,Hervé Villechenoux

Yves BauchySasha BernèdeGinette BrelPoune CandoreJérôme DeharoConstance DelacouxLucienne DelacouxDanièle De Vera

L'EQUIPE DU FESTIVAL

Danièle FrancesClémence GarciaMaïté GrosMarie-Françoise HenriRichard HolsteinNaïma KoobYasmina KoobChantal MarcantoniChristiane MarcantoniNadine MartyMichèle MayetRené NougaretHenryka OlekPaul ParizetBernard Peschot Françoise RichardNicole SandrinCatherine SardiMathieu Xavier...

Merci à tous : aux équipes techniques, aux bénévoles...

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INFOS PRATIQUES www.fiestasete.com - 04 67 74 48 44 -

BILLETTERIEBillets à l'unité - Pass 3 soirs 80 € et pass 7 soirs 175 € (75 € et 165 € pour les adhérents à l’association)

En lignewww.fiestasete.comwww.tourisme-sete.com, www.fnac.com, www.digitick.com, www.ticketmaster.fr, www.festicket.com

Par téléphone Bureau du festival : 04 67 74 48 44 - Paiement par CB Office de tourisme de Sète : 04 99 04 71 71

Sur place Bureau du festival : 2 quai Général Durand - Sète Office de tourisme de Sète : 60 grand rue Mario Roustan - Sète Partout en France : FNAC, Carrefour, Géant et points de vente habituels

Gratuit pour les moins de 10 ans accompagnés d’un adulte, un enfant par adulteAccessible aux personnes à mobilité réduiteRestauration sur place (cuisines du monde et buvette)

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Montpelyeah, Nouvelle Vague, Le Petit Agenda Aude et Bitterois, Grizette, France Bleu Hérault, France Bleu Gard Lozère, Radio Clapas, Radio Campus Montpellier, Radio Aviva, Divergence FM, Jazz in Clap’Coop, Radio FM Plus, RCF Maguelone Hérault, Radio Pays d’Hérault, Radio Ballade, Delta FM, Raje Nîmes Avignon, Radio Grenouille…

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Médias

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