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Cinéma« La Bonne Epouse » aborde joyeusement le féminisme P.16

FootballFace à Dortmund, Marqui nhos a tout du gars sûr pour Paris P.18

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paMercredi 11 mars 2020 https://www.20minutes.fr N° 3526

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Un état bloquant

VidéoL’actualité en images, c’est 24 h/24 sur 20minutes.fr/video

Contraints au confinement par l’épidémie de coronavirus, des lecteurs de « 20 Minutes » témoignent de cette expérience difficile. P.6

LILLE-NORD

RoubaixSept candidats à gauche pour une place à la mairie P.3

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2Mercredi 11 mars 2020GRAND LILLE

ECRIRE AVEC LA LUMIEREEXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE

12 MARS - 14 AVRIL 2020Royal Hainaut Spa & Resort Hotel | 6 place de l’Hôpital Général - Valenciennes

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24ème édition - marmande (47)

25-28 juin 2020

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jeudi 25 juin

VENDREDI 26 juin

samedi 27 juin

dimanche 28 juin

Festival Georges Marque-Bouaret, fondateur du Figra, évoque la perception des journalistes par le grand public

« Les journalistes sont-ils détes-tables ? » C’est le thème du grand débat* choisi, cette année, par les organisateurs du Festival internatio-nal du grand reportage d’actualité et documentaire de société (Figra) qui se tient du 11 au 14 mars au Palais des congrès du Touquet (Pas-de-Calais). Georges Marque-Bouaret, délégué gé-néral et fondateur du Figra, interroge cette méfiance.

Pourquoi ce grand débat sur le rejet des journalistes ?Notre festival présente chaque année des films, grands reportages ou do-cumentaires, réalisés par des journa-listes. Ce rejet des journalistes par le

grand public est donc un thème qui nous intéresse, à l’heure où, via les réseaux sociaux et Internet, la peste que sont les fakes news envahit le monde de l’information. Y a-t-il une

solution ? On tente d’ouvrir des hori-zons avec ce débat.Ce thème se retrouve-t-il dans certains films ?Deux séries inédites l’évoquent. La première, Détestés ?, réalisée par Joséphine Dubreuil, montre la réa-lité du métier de journaliste à travers six portraits. La seconde, Clash mé-dias, de Ludovic Fossard, suit, pendant un an, des lycéens à Calais alors que ces derniers imaginent d’emblée que les journalistes sont des menteurs.Ce festival montre aussi une autre facette du journalisme…Tout à fait. Les films que nous présen-tons ont pris le temps de la réflexion sur l’actualité et sur le monde. Nous ne sommes pas dans l’immédiateté. Ce travail nécessite du temps et coûte de l’argent. Le grand reportage, ce n’est pas traiter l’actualité en deux mi-nutes comme au journal télévisé. Je rêve d’une chaîne ou d’une émission de télé qui reprendrait d’anciens films pour illustrer l’actualité présente. Propos recueillis par Gilles Durand* Samedi, à 11 h 15, salle de l’auditorium.

« Ce rejet des journalistes est un thème qui nous intéresse »

Georges Marque-Bouaret défend le grand reportage.

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Ilévia en grève. De légères perturbations sont encore à prévoir ce mercredi dans les métros lillois. Les premiers départs sont retardés d’une heure sur les deux lignes. Le dernier départ des deux lignes s’effectuera à 23 h 30 de Gare-Lille-Flandres. Rien à signaler du côté des bus et des tramways qui circuleront normalement.

Un premier décès lié au coronavirus dans le Pas-de-Calais. Le centre hospitalier de Lille a constaté, le week-end dernier, la mort d’une patiente de 49 ans, résidente dans le Pas-de-Calais, et porteuse du Covid-19. Il s’agit du quinzième décès dans la région des Hauts-de-France.

Plus de 90 kg de cocaïne saisis. Le 14 février, les douaniers affectés à la surveillance du tunnel sous la Manche ont saisi plus de 90 kg de cocaïne dans un camion en partance pour le Royaume-Uni, a-t-on appris mardi. La valeur estimée de la revente au détail dépasse les 7 millions d’euros. Le lot était caché sous un chargement de fleurs.

3Mercredi 11 mars 2020GRAND LILLE

On appelle ça le paradoxe roubaisien. Alors que la ville vote majoritaire-ment à gauche à toutes les élections ou presque, le maire de la commune est un homme de droite depuis 2014. Elu à la surprise générale il y a six ans, Guillaume Delbar (DVD, soutenu par LREM) a profité de la division de la gauche à Roubaix.Un scénario qui pourrait bien se re-produire cette année. Car dans la troi-sième ville la plus peuplée du Nord (96 000 habitants), les divisions et que-relles d’ego continuent. Dimanche au premier tour, il n’y aura pas moins de sept listes de gauche. La France insoumise, Verts, PC allié au PS et à Génération-s, deux listes divers gauche, Lutte ouvrière et le NPA.« En 2014, la gauche ne s’attendait absolument pas à perdre la mairie, constate Julien Talpin, politologue à

l’université de Lille. Le lendemain de cette élection, tout le monde se de-mandait comment refaire l’unité de la gauche en 2020 et personne n’y est ar-rivé. Ce sont des divisions liées à des questions de personnes. Personne n’a émergé, il n’y a aucune figure capable de faire consensus. »

Quel second tour ?Quand on demande qui est respon-sable de cette désunion, chacun se ren-voie la balle. Tête d’une liste d’union de la gauche avec le PC, le PS et Génération-s, Christiane Fonfroide tacle les ex-socialistes, Karim Amrouni et André Renard, qui ont décidé de monter chacun une liste DVG. « Ils réu-nissent des gens de centre mou, déçus de tout. Nous, nous avons maintenu le cap avec des socialistes. Nous sommes unis autour de valeurs fondamentales.

C’est notre liste qui porte l’union de la gauche », assure la communiste.Déjà dissident en 2014 contre le maire socialiste de l’époque Pierre Dubois, André Renard assure, cette fois, jouer l’apaisement. « En 2014, il y avait un vrai schisme, se souvient la tête de liste d’Allez Roubaix. On n’est pas dans la même configuration. L’ambiance est très différente. On a une vraie vocation à converger vers le deuxième tour. On se connaît tous et on se parle. Chacun fait des calculs très différents sur l’im-pact qu’il a sur la ville. »Sauf que l’éparpillement des voix à gauche dans une ville où le taux d’abs-tention atteint des records (61 % en 2014)

ne garantit rien. « Vu la fragmentation de la gauche, est-ce qu’une seule de ces listes va arriver au second tour ? C’est hallucinant, car je ne pense pas qu’il y ait de grosses différences entre eux », lâche Julien Talpin.Arrivé en tête des listes de gauche à Roubaix aux européennes, en mai 2019, La France Insoumise part favori et es-père bien jouer les faiseurs de roi. Si la porte est grande ouverte pour une al-liance avec les Verts, le PC et le PS au second tour, les insoumis ne veulent pas entendre parler d’un rapproche-ment avec les listes Amrouni et Renard, jugées trop proches de La République en marche. François Launay

Le jeu des sept familles à gaucheMunicipales Entre problèmes d’ego, divisions et trahisons, les partis de gauche partent divisés au premier tour des élections, à Roubaix

En 2014, Guillaume Delbar (DVD) avait profité du morcellement politique.

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Aubry ne veut pas de nouveaux écrans publicitaires numériquesPollution La ville de Lille a an-noncé, lundi, avoir refusé l’installation de nouveaux écrans publicitaires nu-mériques. La demande avait été dé-posée par JCDecaux, le nouveau ges-tionnaire de l’affichage publicitaire dans les transports en commun de la métropole européenne de Lille (MEL). L’entreprise avait remporté un contrat auprès de Transpole (de-venu Ilévia) pour installer 80 écrans LCD de 85 pouces dans la métropole, dont une cinquantaine sur le territoire de la ville même.« Je viens de refuser l’installation à Lille […] de 53 écrans publicitaires numé-riques de 2 m2 prévus sur 42 abribus et un arrêt de tramway gérés par la

société Ilévia », a déclaré Martine Aubry, maire de Lille, dans un communiqué. Rien d’étonnant finalement, le conseil municipal ayant voté, en novembre dernier, une motion visant à réduire le nombre de ces dispositifs en ville.Fait notable, selon la mairie, ni la MEL, ni Ilévia, ni JCDecaux n’avaient jugé utile de prévenir la municipalité de leur intention d’augmenter le nombre d’écrans publicitaires numériques sur le mobilier urbain des transports.Pour motiver son refus, Martine Aubry insiste sur les côtés « invasifs, incom-modants et aberrants du point de vue de la consommation énergétique », de ces écrans. « Ils produisent de la pol-lution visuelle », ajoute la maire. M.L.

20 Minutes Lille28, rue Pierre-Mauroy, 59000 LilleTél. : 03 28 38 16 60

Contact commercial :La Voix Médias : 03 20 78 42 34contact@lavoixmedias.com

La journée devient printanière, voire estivale dans le Sud avec localement jusqu’à 25 °C en Provence. Au nord de la Loire, le temps est moins maussade que la veille grâce aux quelques belles éclaircies et à la hausse des températures.

AUJOURD’HUI

ET EN FRANCE

DEMAIN

matin après-midi matin après-midi

Le voilà, le printemps tout fleuri de lilas

La météo à Lille

11 °C 8 °C 10 °C13 °C

4Mercredi 11 mars 2020ACTUALITÉ

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Annoncé en juin par le ministre de l’In-térieur, Christophe Castaner, le « nou-veau schéma national du maintien de l’ordre » se fait attendre. Mercredi, l’Ac-tion des chrétiens pour l’abolition de la torture publie un rapport d’enquête sur les évolutions des pratiques de maintien de l’ordre en France. Marion Guémas, chargée des questions de po-lice et de justice pour cette ONG et au-trice du rapport, dresse un bilan sévère.

Vous analysez ce qu’on appelle la « doctrine » du maintien de l’ordre en France. A quoi ressemble-t-elle aujourd’hui ?La doctrine est la philosophie qui dé-finit les grandes lignes à mettre en œuvre lors d’opérations de maintien de l’ordre. Elle a été construite dès la fin du XIXe siècle. En France, trois grands principes définissent cette doctrine.

D’abord le recours à des forces spéciali-sées, donc formées. Ensuite, les forces de l’ordre doivent avoir recours à un usage de la force gradué et réversible en favorisant une logique de « déses-calade ». Enfin, elles doivent encadrer les cortèges en maintenant la distance. Aujourd’hui, ces trois principes sont remis en cause dans la pratique.A quand remonte cette évolution ?A partir du début des années 2000. Des forces spécialisées ont été créées à cette époque : des équipes d’inter-pellation, avec comme objectif la ju-diciarisation et la condamnation de manifestants. Quand on regarde la communication politique actuelle, on constate qu’elle se focalise unique-ment sur les chiffres des personnes interpellées, jugées ou condamnées, comme si c’était la preuve d’un bon maintien de l’ordre.

Vous formulez des recommandations au gouvernement. Quelles sont celles à mettre en place de façon prioritaire ?On demande depuis plusieurs années l’interdiction des lanceurs de balle de défense et nous sommes vivement pré-occupés par l’utilisation des grenades. Des expertises ont été menées par le laboratoire de recherche criminelle de la gendarmerie et ont démontré que les grenades GLI-F4 [retirées depuis] et les grenades de désencerclement [encore en service] sont plus dange-reuses et puissantes que ce que le ministère indique. On réclame éga-lement une transparence totale sur la

composition des gaz lacrymogènes et leurs effets sur la santé.Vous évoquez dans votre rapport une forme de déni de la part des autorités vis-à-vis des personnes blessées par les forces de l’ordre lors de manifestations. Pourquoi ?Les autorités renvoient dos à dos le nombre de manifestants blessés et le nombre de policiers blessés. Or les critères de calcul ne sont pas les mêmes. De manière générale, le déni des autorités participe à creuser un fossé entre les institutions et la po-pulation. La police est là pour proté-ger les gens, pas pour les réprimer.Propos recueillis par Hélène Sergent

Le 29 janvier à Paris, lors d’une manifestation contre la réforme des retraites.

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« Il y a un déni des autorités »Maintien de l’ordre Une ONG publie ce mercredi un rapport, écrit par Marion Guémas, sur les évolutions des pratiques en France

6Mercredi 11 mars 2020ACTUALITÉ

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Trente-trois décès en FranceL’épidémie ne ralentit pas. Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, a dénombré mardi soir 33 décès depuis le début de l’épidémie de coronavirus en France : 19 hommes et 14 femmes. Au total, 1 784 personnes ont été conta-minées, soit 372 cas supplémentaires et la plus forte augmentation en vingt-quatre heures. Parmi les malades, 86 sont dans un état grave, en réani-mation, a précisé Jérôme Salomon. Sur les 33 décès, tous étaient adultes et 23 avaient plus de 75 ans, a-t-il pré-cisé, rappelant que 98 % des personnes contaminées guérissent.Mardi, le président de la République a répondu à la presse depuis l’Ely-sée après un Conseil européen en vi-sioconférence avec ses homologues. Emmanuel Macron a promis des me-sures de flexibilité « en matière d’aide d’Etat » pour aider les PME mises en difficulté et les « plus petits acteurs économiques, pour éviter tout dé-faut ». Le chef de l’Etat a promis une coordination plus forte des mesures européennes. « Nous sommes au tout début de cette épidémie », a-t-il estimé.En Italie (10 149 cas dont 631 décès), pays le plus touché après la Chine (80 754 cas dont 3 136 décès), 60 mil-lions d’habitants sont priés par un dé-cret de rester chez eux. Sur tout le ter-ritoire de la péninsule, seuls doivent être maintenus les déplacements pour aller travailler, se ravitailler et pour bénéficier de soins médicaux.

Coronavirus Des lecteurs de « 20 Minutes » confinés chez eux trouvent l’expérience difficile

Finis les apéros du soir et les séances de shopping. Epidémie du coronavirus oblige, certains Français sont confinés chez eux. Parce qu’ils ont été conta-minés, qu’ils ont été en contact direct

avec une per-sonne infec-tée ou qu’ils habitent dans

un foyer de contamination. Une expé-rience dure à vivre psychologiquement pour beaucoup, comme le raconte Mouloud, un habitant de Creil (Oise), l’un des foyers du coronavirus, qui est confiné depuis le 2 mars : « Mes collè-gues m’appellent et prennent de mes nouvelles, mais ce sentiment d’être

mis au ban de la société est terrible à vivre », décrit cet aide médico-psy-chologique de 38 ans qui a répondu à notre appel à témoins. « On se sent très seul, on a l’impression de porter la peste », résume Jacqueline, bloquée dans son domicile de l’Oise, car elle présente tous les symptômes liés au coronavirus.

Pour passer le temps, Laetitia, confi-née car sa collègue a été déclarée po-sitive au coronavirus, varie les occu-pations : « Je fais de la pâtisserie, un peu de sport, un peu de ménage et je regarde la télé. » Pas de risque de s’ennuyer en revanche pour Laure, avec ses enfants à La Balme (Haute-Savoie), ville qui compte de nombreux cas positifs : « On fait l’école à la mai-son. Les professeurs envoient des ins-tructions par Internet et prévoient des vidéoconférences en direct. »Autre difficulté pour les « confinés » : protéger leur entourage. « Habitant avec ma compagne, je porte un masque en permanence quand elle est pré-sente au domicile », indique Ryan, qui

présente tous les symptômes du coro-navirus. Plus difficile encore pour Nora, qui habite en colocation et vit confinée dans sa chambre en raison de trois cas de coronavirus confirmés à son tra-vail : « J’ai interdiction de partager ma salle de bains, mes repas, de parler plus de quinze minutes et à moins de 2 m de mes colocataires. Je dois por-ter un masque dès que je me rends dans les parties communes comme la cuisine, je dois nettoyer les poignées de porte régulièrement. » Et même si les « confinés » sont conscients que leur isolement aura une fin, certains redoutent le retour au travail, comme Laetitia : « J’appréhende le regard de mes collègues. » Delphine Bancaud

Certaines personnes jugées à risque ou contaminées doivent rester chez elles pour limiter les cas de contagion.

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« On a l’impression de porter la peste »

« J’ai interdiction de parler plus de quinze minutes et à moins de 2 m de mes colocataires. »

Nora, confinée

La crainte d’une épidémie en prisonLa propagation du coronavirus sus-cite des craintes dans les prisons fran-çaises. Lundi soir, une réunion s’est tenue entre la direction de l’adminis-tration pénitentiaire et les organisa-tions de surveillants. « Il y a une forte inquiétude, déplore Emmanuel Baudin, du Syndicat national pénitentiaire-Force ouvrière. L’information circule mal. »Les détenus pâtissent eux aussi d’un manque d’information, « il y a donc beaucoup de rumeurs qui courent en détention », souligne François Bes, coordinateur du pôle enquête à l’Ob-servatoire international des prisons. Un protocole a pourtant été défini le 3 mars dans une note destinée à l’ensemble des établissements. Les nouveaux détenus qui seraient de retour d’une zone à risques peuvent être placés en

quatorzaine. Placés en cellule indivi-duelle, ils sont isolés du reste de la dé-tention. Dans cette note, consultée par 20 Minutes, le ministère insiste sur la nécessité de mettre à disposition du savon pour les détenus et le personnel. Les gels hydroalcooliques ne peuvent être distribués aux prisonniers, l’alcool étant interdit en détention.Le ministère de la Justice assure à 20 Minutes que toutes les prisons ont prévu des cellules individuelles si un ou plusieurs cas étaient détectés. Mais les doutes persistent dans les cour-sives. François Bes s’étonne : « Avec les taux de surpopulation carcérale, on voit mal comment l’administration pé-nitentiaire va pouvoir libérer des cel-lules individuelles si le virus se pro-page en détention. » Hélène Sergent

Le centre pénitentiaire de La Talaudière (Loire).

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8Mercredi 11 mars 2020DIX NEWS

2 Ciel, mon mari (est un délinquant sexuel) !

Kenneth Petty, 41 ans et mari de Nicki Minaj, a enfin régularisé sa situation en Californie, après y avoir emménagé avec sa femme. L’époux de l’interprète d’Ana-conda avait été condamné pour tenta-tive de viol, et devait donc s’inscrire sur le registre des délinquants sexuels, ce qu’il a omis de faire à deux reprises. Il avait alors été arrêté le 4 mars et en-courait jusqu’à dix ans de prison. Selon Page Six, il est désormais enregistré au chapitre des « tentatives de viol par la force ou par la peur ». D’ici à sa pro-chaine comparution, Kenneth Petty devra porter un bracelet électronique.

3 Quand les chats font la guerre au racisme

Pour lutter contre les affiches racistes dans le centre-ville de Manchester, en Angleterre, un ou une justicière ano-nyme a fait appel à l’humour. Il ou elle les a remplacés par des autocollants ar-borant la mention : « Il y avait un truc ra-ciste ici, mais je l’ai recouvert avec cette photo de chat. » Les autocollants pro-viennent du site du groupe antifasciste australien Cracks Appearing Distro.

4 « Stairway to Heaven » ou le procès de l’infini

Une cour d’appel de San Francisco a confirmé lundi que le légendaire groupe de rock britannique Led Zeppelin n’avait pas plagié le morceau d’un groupe cali-fornien pour composer son tube plané-taire Stairway to Heaven, sorti en 1971. Le tribunal a entériné un jugement rendu en première instance à Los Angeles en 2016 selon lequel la ballade mythique ne copiait pas Taurus, composé par Spirit, groupe des années 1960 qui n’a jamais dépassé le succès d’estime.

5 Le perroquet a laissé des plumes dans le Uber

C’est la quatrième année que la société Uber publie son incontournable classe-ment des objets réclamés les plus im-probables oubliés dans les voitures. Les oublis se font, la plupart du temps, entre 22 h et minuit, rapporte La Dépêche. En première position, une plume de per-roquet. Suivent une tondeuse, des pa-piers de chat, un Lego manchot et 700 €.

6 Elle le déteste, donc elle l’épouse

Après que son compagnon l’a quittée, une juge de 58 ans l’aurait épousé à son insu en mars 2019 à Saint-Denis, à La Réunion, selon nos confrères d’Europe 1. Devant le maire, elle a dit « oui » à un complice, qui s’est fait passer pour son ex-partenaire. Elle a été mise en exa-men pour faux et usage de faux en écri-ture publique ou authentique par per-sonne dépositaire de l’autorité publique.

7 Prière de ne pas éternuer dans l’avion

Un groupe de passagers alarmés par les éternuements et la toux d’un de leurs voisins, et craignant qu’il ne soit porteur du coronavirus, ont tellement protesté que leur vol United Airlines a fini par se poser pour les laisser sortir. Le voyageur, qui a été examiné, souf-frait simplement d’allergies, n’avait pas de fièvre et a donc pu rester à bord.

8 Google s’est planté de suspect

Un cycliste américain a été soupçonné de cambriolage en janvier à cause de… Google. La police de Floride a en effet remarqué sa présence dans le quartier où a eu lieu le vol grâce à la géolocali-sation, rapporte 01net.com. Convoqué, le suspect a finalement été relâché. Il n’avait rien à voir avec le cambriolage et faisait simplement un tour à vélo au mauvais endroit au mauvais moment.

9 Nos internautes ont du talent

Les tueurs de dauphins mis à prixEn l’espace d’une semaine, deux dau-phins ont été retrouvés morts sur les côtes de Floride, aux Etats-Unis. Les cétacés présentant les mêmes bles-sures, les autorités ont décidé d’offrir 54 000 $ (50 000 €) à quiconque aurait des informations sur les tueurs. Le premier dauphin a été retrouvé échoué le 30 janvier par une équipe de biologistes de la Florida Fish and Wildlife Conservation Commission, rapporte The Independent. L’animal serait mort d’un impact de balle ou d’un objet pointu.

Sur le site de la National Oceanic and Atmosphere Administration (NOAA), on peut voir une photo du dauphin avec une large entaille au niveau de son bec. La même semaine, un autre dauphin est retrouvé, mort d’un impact de balle.Depuis 2002, 29 dauphins ont été trou-vés tués par balle, flèche ou empalés sur les côtes du sud-est des Etats-Unis. Selon la loi, la chasse, la maltraitance ou le fait de nourrir des dauphins est passible d’un an de prison et 100 000 $ (88 440 €) d’amende. Maureen Songne Depuis 2002, 29 dauphins ont été mutilés dans le sud-est des Etats-Unis.

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Cette photo nous a été envoyée par Nicolas Liebing depuis Reykjavik (Islande).Vous êtes doué pour la photographie ? Envoyez vos images à contribution@20minutes.fr ou postez-les sur Instagram avec le hashtag #nosinternautesontdutalent

Vos photos ne seront destinées qu’à cette rubrique. Pour en savoir plus sur la gestion de vos données : https://www.20minutes.fr/politique-protection-donnees-personnelles

Une superlune rouge ? Pas du tout, une ampoule !

« Depuis le 1er mars, les Toulousaines et les Toulousains bénéficient de l’eau la moins chère de France ! […] Le prix de l’eau consommée, à partir de maintenant, baisse de 25 % (2,91 € par m3 pour une famille) soit 120 € par an en moyenne », affirme Jean-Luc Moudenc, maire LR de Toulouse, sur son site de campagne. Toulouse est-elle vraiment aujourd’hui la ville à proposer l’eau la moins chère de France ? Si l’eau est par nature gra-tuite, ce tarif englobe la tarification des services qui nous permettent de béné-ficier d’une eau propre à la consomma-tion. Comme l’explique l’Observatoire national des services d’eau et d’assai-nissement, « l’alimentation en eau po-table et l’assainissement requièrent le

captage, les réseaux, les station de pro-duction d’eau potable et station de trai-

tement des eaux usées… » A ce coût s’ajoutent « des rede-vances et des taxes revenant à divers organismes publics ».

En 2014, le prix moyen de l’eau en France était ainsi de « 3, 98 € par m3 », selon Eau France, le service public d’infor-mation sur l’eau. Lucien Sanchez, pré-sident de l’association Eau Secours 31, indique : « A notre connaissance, c’est bien le prix de l’eau le moins cher parmi les villes de 100 000 habitants en France. Il faudra attendre le premier relevé de consommation pour savoir si la pro-messe est tenue. » Alexis Orsini20 Minutes lutte contre les fake news. Un doute ? Ecrivez à fakeoff@20minutes.fr

L’eau de Toulouse est-elle la moins chère de France ?10

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BORDEAUX, MARSEILLE, NANTES ET TOULOUSE EN PROMO AU DÉPART DE LILLEJUSQU’AU 16 MARS 2020

10Mercredi 11 mars 2020PAUSE

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SudokuEn partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 par 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9.

Mots fléchésAGENCE

SPATIALEPANTA-

LON POUR L’ÉTÉ

INFLAM- MATION

D’UN CONDUITCONTÉES

PART À PAYER

UN CONTI- NENT

ÉLÉMENT DE CHAÎNE

HI-FI

LES GENS

CUBA LE BOIS

ÉCLAT DE JOIE

AVERTIE DU

DANGER

JETTERAI L’ÉPONGE

ELLE NE TRAVAILLE QUE TROIS

MOISS’EN ALLA

MARCHER SANS BUT

PRÉCIS

ÊTRE AUX POUVOIRS MAGIQUES

FAIT COMME LE CERF

ÉPAR- GNER

DONNANT NAIS-

SANCE

OUEST- EST

ELLE S’AF- FICHE AU KIOSQUE

ADJECTIF DÉMONS-

TRATIF

DERRIÈRE

TRANS- FOR-

MATION DE L’EAU

EN GLACE

PRONOM POSSES- SIF (LE)

IL SONNE LORS DE

LA CHASSE À COURRE

GARDÉ EN MÉMOIRE

CLASSÉ

GRIN- CHEUX ET

TIMIDE

IL EST MONDIAL

SUR INTERNET

DONNES UNE

POIGNÉE DE MAIN

ÎLE DE CHA- RENTE

LA TÉLÉ

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BOHÉMIEN

MÂCHOI- RES SUR L’ÉTABLIDEVISE

RÉCENTE

PLACER LE PLAT SUR LA TABLE

CHÂ- TELAIN

BÊTE À BOIS

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GNE

COMPO- SITIONS

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5 7 27 3 6 1 8

1 8

Force 1

Facile

Solution du numéro précédent

SOLUTION DU NUMÉRO PRÉCÉDENT

HoroscopeBélier du 21 mars au 20 avrilC’est toujours la famille et le foyer qui permettent votre épanouissement. Perte de motivation au travail.

Taureau du 21 avril au 21 maiLes échanges avec votre partenaire deviennent plus sereins. Focalisez-vous sur des projets valables.

Gémeaux du 22 mai au 21 juinNe vous repliez pas sur vous-même ! Vous avez accumulé des expériences, il serait bien de les mettre en valeur.

Cancer du 22 juin au 22 juilletLa dérision est la clé de votre succès. Vos espoirs peuvent devenir réalité. Tâchez de croire en votre étoile.

Lion du 23 juillet au 23 aoûtVous avez besoin de tendresse, mais l’être aimé a du mal à le comprendre. A vous de vous faire entendre.

Vierge du 24 août au 23 septembreLe romantisme ne fait pas partie de votre programme. Vous prenez du recul sur votre travail.

Balance du 24 sept. au 23 octobreVos relations s’harmonisent grâce à votre franchise. Gare à des associations que vous pourriez regretter.

Scorpion du 24 oct. au 22 nov.Une rencontre va déboucher sur du sérieux. Les démarches que vous entreprenez vous donnent satisfaction.

Sagittaire du 23 nov. au 21 déc.Votre sensualité devrait vous guider dans vos rapports avec l’être aimé. Les efforts vous semblent fastidieux.

Capricorne du 22 déc. au 20 janv.Une nouvelle que vous n’attendiez plus vous met du baume au cœur. Aujourd’hui, vous êtes assez distrait.

Verseau du 21 janv. au 18 févrierVous serez tenté de mettre en doute vos sentiments pour votre partenaire. Vous vous donnez à fond pour réussir.

Poissons du 19 février au 20 marsVotre charme ravageur subjugue. Vous vous montrez convaincant pour présenter un projet qui vous plaît.

Cerf-panthère pas avant midiCet horoscope est réservé aux abonnés payants. Oui, on a le droit d’essayer...

Retrouvez l’horoscope complet sur le site et nos applis.

2e marque de presse française22,8 millions d’utilisateurs par mois1er quotidien avec 3,8 millions de lecteurs par jour(ACPM ONE Global 2019 V1, ONE 2017)24-26, rue du Cotentin, CS 23110, 75732 Paris Cedex 15. E-mail : info@20minutes.fr

Tél. : 01 53 26 65 65 Fax : 01 53 26 65 10Edité par 20 Minutes France, SAS au capitalde 5 776 544 €, RCS Paris 438 049 843Actionnaires : Société d’investissements et de participations (Sipa), Rossel France investissementPrésident, directeur de la publication : Frédéric Daruty

Directrice de la rédaction : Armelle Le GoffImpression : L’Imprimerie, Midi Print, Rotoga-ronne, Rossel Printing Company, Imprimeries IPS, RPI, CILA. Imprimé sur du papier produit en France, Belgique et Espagne, à partir de 60 % à 100 % de fibres recyclées, papiers porteurs des écolabels FSC ou PEFC ou Ecolabel européen, etc. 442 kg

de CO² émis par tonne de papier distribué.

© 20 Minutes France, 2020. Dépôt légal : à parutionNos ISSN : 2109-134X, 1777-8301, 2269-1618, 2269-1677, 2269-1758, 2269-1790, 2269-1812, 2269-1820, 2269-3211, 2269-3238, 2269-3343

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vingt.minutes

“Réussir un recrutement ne s’arrête pas à la signature du contrat de travail, prévient d’emblée Emmanuelle Ca-piez, DRH d’Assystem. Notre enjeu aujourd’hui c’est d’inscrire nos re-crues dans la durée”. Parole de spé-cialiste : en moyenne les 10 000 sala-riés du groupe restent huit ans au sein d’Assystem. Pour atteindre cette per-formance, il faut d’abord réussir l’étape de l’intégration du collabora-teur. Pas si simple dans le monde du conseil en ingénierie où les salariés travaillent chez le client et non au sein de l’entreprise. “Il y a un suivi indivi-duel par les ressources humaines la première année et surtout une forte relation de proximité avec son mana-ger pour développer écoute et confiance”. Autrement dit : l’entre-prise n’a qu’une seule occasion de faire bonne impression et ne veut pas la rater.

Des opportunités en interneL’évolution interne représente le se-cond facteur clé pour la fidélisation des collaborateurs. Il passe par un accom-pagnement personnalisé. “Nous pro-posons un entretien annuel très détaillé durant lequel chaque employé va être évalué par rapport à son rôle, à la fois en termes de responsabilités et de compétences”, détaille Emmanuelle Capiez. “À partir de là, nous sommes en capacité de proposer un plan de développement pour accompagner le collaborateur dans son évolution et son parcours dans l’entreprise”. En pra-tique, il s’agit de l’orienter vers les opportunités en interne qui corres-pondent le mieux à son profil et ses attentes. “Nous avons à la fois un dis-positif “Flash mobilité” avec un site Internet dédié et un accompagnement par une équipe spécifiquement en charge de la mobilité interne. Nous

souhaitons offrir un environnement favorable aux collaborateurs qui aiment prendre des initiatives, relever de nou-veaux défis, mais aussi s’ouvrir à diffé-rentes cultures dans le cadre de la mobilité internationale”. Royaume-Uni, Inde ou encore Malaisie, Assystem offre en effet à ses salariés des opportunités dans ses 14 pays d’implantation.Tenté par l’aventure ? En 2020, Assys-tem recrute près de 2 000 collabora-teurs, dont une majorité d’ingénieurs et 40 % de jeunes diplômés. “Nous nous adressons à des jeunes qui souhaitent

travailler sur des projets passionnants et acquérir rapidement des responsa-bilités. Au-delà des diplômes, nos prin-cipaux critères de sélection sont le savoir-être et l’autonomie”. Pour la fidélité, Assystem s’en occupe. Jeremy Debreu

20 Minutes Production

Assystem joue la carte de la fidélité

Assy

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Emmanuelle Capiez mène une vaste politique de recrutement.

PRODUCTION Mercredi 11 mars 2020

Ce contenu a été réalisé pour Assystem, par 20 Minutes Production, l’agence contenu de 20 Minutes.

Emploi En misant sur l’intégration et l’évolution de ses collaborateurs, Assystem fidélise ses talents

pour

12Mercredi 11 mars 2020GUIDE

Difficile de s’ennuyer avec William Kentridge. Le LAM (Lille Métropole musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut) de Villeneuve-d’Ascq a mis les moyens pour présenter l’œuvre protéiforme de cette figure ma-jeure de l’art africain : l’exposi-tion occupe la moitié de l’espace du musée. Cette rétrospective est une première en France.

Tapisseries et installationsLes différentes facettes de cet ar-tiste, né en 1955 à Johannesburg dans une famille d’avocats, sont explorées. Ses décors de théâtre de Sophia Town, un quartier noir de Johannesburg évacué de force et détruit à la fin des an-nées 1950, nous plongent direc-tement dans son univers, avant de découvrir ses premiers des-sins ou ses grandes tapisseries sur fonds de cartes anciennes. William Kentridge évoque tantôt

la décolonisation, tantôt l’Apar-theid, tantôt les conflits politiques à travers les différents médias. L’une des pièces les plus impres-sionnantes est La Négation du temps, une installation avec mé-tronomes et machines articulées, mêlant musique, danse, chant et vidéo. Nicolas Montard

Expo monumentale pour artiste completProtéiforme Le musée d’Art moderne de Villeneuve-d’Ascq propose une rétrospective sur William Kentridge

La Négation du temps est l’une des pièces les plus impressionnantes.H

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Infos pratiquesTarifs : de 8 à 11 €, jusqu’au 5 juillet, du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h, au LAM, 1, allée du Musée, Villeneuve-d’Ascq. www.musee-lam.fr.

Une vieille connaissance pour Humour en Weppes. Le festival Humour en Weppes est de retour à La Bassée. Après Anne Roumanoff et Constance la semaine dernière, et en attendant Jean-Marie Bigard samedi, ce sera au tour des Grim d’Folie vendredi de monter sur la scène de la salle Vox. Un petit jeu sans conséquence, de Jean Dell et Gérald Sibleyras, raconte l’histoire d’un couple et de deux confidents célibataires qui sont confrontés à l’arrivée d’une ancienne connaissance. Tarif : 10 €. Vendredi à 20 h 30, salle Vox, avenue Lebas, La Bassée. humour-en-weppes.webnode.fr/programmation.

Mortal Combo au Café Jean. Attention, la fanfare éclectique et rock Mortal Combo débarque au Café Jean. Riffs combatifs et rythmes musclés composent cet ensemble aux blousons noirs qui navigue entre rock, jazz, swing et punk.Vendredi à 20 h au Café Jean, 117 bis, rue des Postes, Lille. www.facebook.com/lecafejean.lille.

Nitescence à l’Opéra. Pour le traditionnel concert du mercredi, l’Opéra de Lille invite cette fois-ci la pianiste Célia Oneto Bensaid et la soprano Marie-Laure Garnier. Leur duo Nitescence a été récompensé par le Prix de la

mélodie française du concours Nadia et Lili Boulanger. Dans ce récital se croisent Kurt Weill, Zemlinsky, Poulenc et Cole Porter.Tarifs : de 8 à 10 €, mercredi à 18 h, à l’Opéra, place du Théâtre, Lille. www.opera-lille.fr.

Carte blanche au cinéma. Vendredi, c’est carte blanche au collectif Jeune Cinéma, structure de distribution et de diffusion des pratiques expérimentales de l’image et du film, à l’Hybride de Lille. Trois des films diffusés emploient le paysage comme forme expressive. Le quatrième, Vers le soleil, explore un musée et ses artefacts. Il a été primé au Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris en 2019.Tarifs : 4 € (+ 1 € d’adhésion), vendredi à 20 h 30, à l’Hybride, 18, rue Gosselet, Lille. www.facebook.com/lhybridelille.

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14Mercredi 11 mars 2020CINÉMA

Lorcan Finnegan connaît bien le ci-néma fantastique, et ça se voit. Son film évoque la série La Quatrième Dimension par la façon dont il tord le quotidien pour le transformer en cauchemar. Sa critique virulente de la société de consommation fait éga-lement penser à Invasion Los Angeles de John Carpenter, en ce sens qu’il manie l’humour grinçant pour dénon-cer ses excès.Lorcan Finnegan tire le meilleur parti d’un budget qu’on imagine riquiqui pour construire une cité bien flippante dont Tim Burton, David Lynch ou René Magritte auraient pu être les archi-tectes. La froideur de ce monde, suc-cession de maisonnettes semblables d’un vert démoralisant, donne la chair de poule, mais surtout envie de s’en échapper, vite, comme essaie de le faire le jeune couple.Vivarium est le film d’un amoureux du cinéma de genre. Lorcan Finnegan multiplie les emprunts à ses cinéastes de chevet, ce qui ne l’empêche pas de trouver son propre style. Mêlant fable sociale, conte horrifique et esthétique « arty », il offre une œuvre singulière qui donne envie de suivre la suite de sa filmographie. Caroline Vié

Fantastique L’angoisse envahit un jeune couple (et le spectateur) pris au piège dans la résidence de « Vivarium »

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le jeune couple de Vivarium, incarné par Jesse Eisenberg et Imogen Poots. Jusqu’à ce qu’il se mette en quête de son tout premier nid et visite une maison dans une ré-sidence apparemment idéale. D’où il ne pourra plus sortir.

Cette comédie grinçante, découverte à la Semaine de la critique du Festival de Cannes avant d’être présentée au festival de Gérardmer, fait partager le cauchemar de jeunes gens ordinaires. « C’est un conte à la fois surréaliste et

tordu, sombre et ironiquement drôle, triste et effrayant », déclare le réa-lisateur, Lorcan Finnegan, dans le dossier de presse. Le spectateur se laisse emporter dans un huis clos rendu d’autant plus anxiogène que les héros sont pris au piège d’une prison dorée.Ces trentenaires proprets semblent l’incarnation du duo parfait. Tom

et Gemma sont le couple que l’on montre dans les pubs. Il ne leur manque plus qu’un enfant pour co-cher toutes les cases que leur impose la société. Le réalisateur irlandais, qui signe ici son deuxième long-mé-trage après Without Name (2016), va le leur donner de la plus étonnante des façons, renforçant leur angoisse et le malaise du public.

Cette cité a tout pour vous faire craquer

Les héros de Vivarium sont interprétés par Jesse Eisenberg et Imogen Poots.

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« C’est un conte à la fois sombre et ironiquement drôle. » Lorcan Finnegan, réalisateur

La vie de Marie Curie passée aux rayons X dans « Radioactive »Biopic Radioactive, de Marjane Satrapi, offre un biopic passionnant de Marie Curie (1867-1934), avec Rosamund Pike dans le rôle princi-pal et Sam Riley dans celui de Pierre, son époux. L’actrice et la cinéaste, très dynamiques et complices, n’ont pas voulu faire de la savante une fi-gure de musée de cire. Le film oscille ainsi entre les recherches de la scien-tifique, Prix Nobel en 1903 et 1911, et sa vie personnelle.

Gauchère, discriminée...La comédienne britannique, vue notam-ment dans Gone Girl de David Fincher et Hostiles de Scott Cooper, a pris son sujet à bras-le-corps : « Le plus diffi-cile a été de faire toutes les manipu-lations de la main gauche, car Marie Curie était gauchère. Cela peut sem-bler insignifiant, mais je tenais à ce que mes gestes soient parfaits. » On apprend aussi que la scientifique, po-lonaise, a été victime de xénophobie, souligne Rosamund Pike. « Marjane [Satrapi] n’a pas souhaité que je prenne un accent particulier pour le souligner, mais les humiliations qu’elle a su-bies ont nourri mon interprétation. »

On découvre aussi que Marie Curie a connu un autre amour, avec le physi-cien Paul Langevin. « Le fait d’être une grande scientifique ne l’empêchait pas d’être une femme de chair et de sang, insiste Rosamund Pike. Montrer cet aspect de son existence la rend moins inaccessible. » C.V.

Rosamund Pike incarne la savante dans le dernier film de Satrapi.

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16Mercredi 11 mars 2020CINÉMA

VOTRE SOIRÉE TÉLÉ

Martin Provost s’est entouré d’un trio de choc pour La Bonne Epouse. Le réalisateur de Séraphine et de Sage Femme a fait appel à Juliette Binoche, Yolande Moreau et Noémie Lvovsky pour ses premières armes dans le do-maine de la comédie. « Parler de féminisme de façon joyeuse, c’est possible, a indiqué le cinéaste à 20 Minutes. Je me de-mande si le message ne passe pas mieux ainsi. » Il est certain que l’évo-lution d’une directrice d’école ména-gère à la fin des années 1960 consti-tue un excellent terrain de jeu pour le réalisateur et ses actrices.« Ces écoles où l’on enseignait aux filles à être de bonnes ménagères aux petits soins pour leur mari ne sont pas si anciennes, précise Martin Provost. Celle que je montre dans le film cor-respond en tout point à la réalité de

l’époque. » Des adolescentes y sont ini-tiées à l’art de briller en cuisine, d’en-tretenir le linge et de tenir la maison à l’heure où Mai-68 va bientôt poin-ter son nez. « Je ne cache pas que la vie n’était pas toujours rose pour ces élèves », insiste le cinéaste. L’une d’elles songe même au suicide quand ses parents veulent la marier à un homme qu’elle n’aime pas, tandis que d’autres songent déjà à échap-per à un avenir sclérosant.

Libérées Coincée jusqu’aux boutons de ses tail-leurs, la directrice qu’incarne Juliette Binoche voit son horizon s’élargir à la mort subite de son époux (François Berléand en beauf aux petits oignons). « Elle croit aux valeurs de soumission féminine qu’elle enseigne dans son école, explique Martin Provost. Tout

change pour elle quand elle n’est plus obligée de les mettre personnellement en pratique. » Il faut dire que le retour d’un ancien amour joué par Edouard Baer la mène au plus vite sur la voie de l’émancipation. Son ex-belle-sœur vieille fille (Yolande Moreau à son meil-leur) et la bonne sœur de l’internat (Noémie Lvovsky, irrésistible) sont plus longues à la détente.Salvatore Adamo, Michel Sardou et

Joe Dassin visitent la bande-son dy-namique de cette Bonne Epouse qui l’est tout autant. « C’est pour que le public réfléchisse dans la bonne hu-meur que j’ai insisté sur des tubes très connus », raconte Martin Provost.Le dénouement offre un numéro mu-sical final aussi galvanisant que ré-jouissant et fait quitter la salle sur une note d’optimisme bienvenue. Caroline Vié

« La Bonne Epouse » déride le féminisme Comédie Trois héroïnes s’émancipent dans le film de Martin Provost, ode à la joie et à la cause des femmes qui se déroule dans les années 1960

Juliette Binoche, Yolande Moreau et Noémie Lvovsky tiennent des rôles en or.

Mem

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Film

s

21 h 05 Série

GREY’S ANATOMYSaison 16 (2 épisodes). Avec James Pickens Jr. Bailey a renvoyé Meredith, Richard et Alex de l’hôpital pour fraude à l’assurance. Tous trois doivent mainte-nant assumer les consé-quences de leur éviction.

21 h 00 LES CONQUÉRANTES Drame de Petra Biondina Volpe (2017). Avec Marie Leuenberger, Maximilian Simonischek, Rachel Braunschweig.

UNE BELLE HISTOIRESaison 1 (2 épisodes). A flanc de montagne, Anaïs s’entête à emprunter une voie dangereuse. Elle dévisse et se retrouve grièvement bles-sée. David, son compagnon, tente de la sauver.

21 h 05 Série

21 h 15 ENQUÊTE SOUS HAUTE TENSION « Cent jours avec les gendarmes de l’autoroute provençale (épisode 1) ». Magazine. Présenté par Carole Rousseau.

LA GRANDE LIBRAIRIE Présenté par François Busnel. Emission spéciale Jean-Marie-Gustave Le Clézio. Invités : Jean-Marie-Gustave Le Clézio, Guillaume Gallienne, Ananda Devi.

20 h 50 Magazine

21 h 05 VENDREDI, TOUT EST PERMIS AVEC ARTHUR « Spéciale pirates ». Divertissement. Présenté par Arthur.23 h 00 VENDREDI, TOUT EST ISSA DOUMBIA

FOOTBALL : PREMIER LEAGUE28e journée. Match reporté : Manchester City- Arsenal. En direct.Ce duel entre les Citizens et les Gunners avait été reporté en raison de la finale de la Coupe de la Ligue anglaise.

20 h 30 Sport

21 h 15 MADAME FORESTI Spectacle. Enregistré à Lyon, en 2015. Madame Foresti est en pleine crise de la quarantaine. Tou-jours aussi pressée, elle raconte son quotidien avec dérision.

MUNICIPALES 2020 « Les débats en région ». Dans le cadre des élec-tions municipales, qui ont lieu les 15 et 22 mars, le réseau des rédactions de France 3 se mobilise pour proposer des débats localisés.

21 h 06 Magazine

21 h 05 AFFAIRE GRIVEAUX : UN COUP MONTÉ ? QUE S’EST-IL VRAIMENT PASSÉ ?Documentaire (FRA, 2020).

TOP CHEFPrésenté par Stéphane Rotenberg. Episode 4.Pour la première épreuve, les candidats devront cuisi-ner pour un grand chef qui dépoussière le patrimoine culinaire belge, Christophe Hardiquest.

21 h 05 Téléréalité

21 h 05 FBI : PORTÉS DISPARUSSaison 3. (2 épisodes).La gagnante d’une émission de téléréalité sur la chirurgie plastique disparaît durant un tournage publicitaire.

aime Sébastien Chassagne dans la série romantique « Une belle histoire » (France 2)

AFFICHE CRÉÉE PAR ROMAIN BOÉ X MAALAVIDAAPHOTOGRAPHE ET DIGITAL ARTIST ÉMERGENTS

*Desperados Red est une bière aromatisée Téquila, Guarana, Cachaça.

L ’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É . À C O N S O M M E R A V E C M O D É R A T I O N .

18Mercredi 11 mars 2020SPORTS

Huis clos pour tous les matchs de L1 et L2 jusqu’au 15 avril. Tous les matchs de Ligue 1 et Ligue 2 prévus d’ici au 15 avril auront lieu « à huis clos total », a annoncé mardi la Ligue de football professionnel (LFP), après les mesures gouvernementales prises face à la propagation de l’épidémie de coronavirus.

Des stades également vides pour les Bleus. Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a fait savoir mardi que les deux matchs amicaux de l’équipe de France, le 27 mars contre l’Ukraine et le 31 mars face à la Finlande, auront lieu à huis clos au Stade de France en raison de l’épidémie de coronavirus. Le second match devait avoir lieu à Lyon, au Groupama Stadium.

Le directeur sportif du SCO Angers mis à pied. Olivier Pickeu, directeur sportif du SCO d’Angers (Ligue 1) depuis 2006, a été mis à pied mardi matin « à titre conservatoire » selon un porte-parole du club, par son président Saïd Chabane.

Juventus-OL devrait bien avoir lieu, à huis closCoronavirus L’incertitude planait depuis l’annonce, lundi soir, du décret signé par le Premier ministre italien, Giuseppe Conte. Entré en vi-gueur mardi, celui-ci entraîne la mise en quarantaine de plus de 60 millions de personnes sur la totalité du terri-toire italien, afin de freiner la propaga-tion de l’épidémie de coronavirus. Une mesure qui occasionne entre autres l’arrêt total du sport italien jusqu’au 3 avril. En consultant le décret, on peut lire cette phrase : « Il reste consenti ex-clusivement le déroulement des com-pétitions sportives organisées par des organismes sportifs internationaux, à l’intérieur des infrastructures sportives utilisées à huis clos. » Traduction : les matchs européens – qui sont du res-sort de l’UEFA – restent autorisés en Italie, à condition de se jouer à huis clos.En toute logique, le match entre la Juve et l’OL devrait ainsi pouvoir se dispu-ter au Juventus Stadium à la date fixée, mais sans spectateurs, et donc sans le soutien pour le club turinois de près de 40 000 tifosis bianconeri – un avantage certain pour les Lyonnais, vainqueurs 1-0 à l’aller. A Lyon, Manuel Pavard

Football Le leadeur naturel du PSG face à Dortmund ce mercredi au Parc (21 h), ce sera le défenseur brésilien

Alors que Thiago Silva se place tou-jours « trop bas », Marquinhos est l’homme qui n’en finit plus de monter. Plus agressif et conquérant défensivement, capable d’évoluer au mi-lieu de terrain, entré dans le cœur du public pari-sien… En termes d’in-fluence, le brassard de capitaine lui reviendra de droit. C’est à se demander si, à l’aube d’un match crucial contre Dortmund en Ligue des cham-pions ce mercredi (21h), le joueur formé à Corinthians n’est pas de-venu le joueur le plus important du projet parisien.Du point de vue de Leonardo, on ne doit pas être loin de la réa-lité. Responsable de sa venue au club en 2013, le directeur spor-tif parisien a récemment poussé pour que soit actée en janvier la prolongation du joueur jusqu’en 2024. Le genre de marque d’affection qui donne à l’intéressé la sensation d’être « à la mai-son » et l’en-vie de rester indéfiniment au PSG.« Si je continue à être heureux ici, pourquoi pas [faire toute sa carrière à Paris] ? » Parlant de sa cote de popularité, on

nous confirme en interne que Marqui est « le nouveau Titi, celui que les sup-porteurs ont choisi pour le tifo nou-veau maillot [blanc] un peu plus tôt cette saison ». Le titi par adoption, respecté pour son côté besogneux, celui qu’on envoie au charbon au mi-lieu de terrain, qui revient couvert de

suie et n’a pas un mot plus haut que l’autre après une dure

journée de labeur. L’exact opposé, par exemple, d’Adrien Rabiot,

Parisien par droit du sol, mais ostra-cisé car ré-

ticent à jouer hors de

son fauteuil de relayeur. Au sens du devoir il faut ajouter un certain amour des responsabilités. Marqui met un point d’honneur à se pointer systé-matiquement en zone mixte de son propre chef quand rien ne va. Après la remontada de Manchester United au Parc, il était là. Dégoûté de la vie, voix chevrotante, yeux humides, certes, mais présent. Et c’était le seul.

Au revoir Thiago SilvaC’est pour ça, et bien plus encore, que Marquinhos est progressivement passé de gamin rigolard du vestiaire à légitime aspirant au brassard, qu’il porte déjà quand Thiago Silva n’est pas là et dont l’absence s’annonce irré-médiable à compter de la fin de sai-son, Leonardo ne souhaitant pas le prolonger. Pour Muricy Ramalho, an-

cien vainqueur de la Libertadores sur le banc de Santos et désormais

consultant au Brésil, « ça ne fait aucun doute. Pour moi, il sera le leadeur naturel du PSG. » Mbappé décrète pour sa

part que Marqui était déjà « le patron ». Bien sûr,

le bonhomme refuse pudiquement de

convoiter le pré-cieux. A 25 ans,

Marquinhos a déjà tout compris au

métier de capitaine et sait ce q u i e s t bon pour

le PSG : ne pas trop par-ler, et agir. William Pereira

Monsieur le Marqui de Paris

Mbappé pourra-t-il tenir sa place ?Rien ne sera donc épargné au PSG dans la préparation du match le plus important – pour l’instant, espérons pour eux – de sa saison. Après avoir appris qu’ils joueraient sans le sou-tien de leurs supporteurs pour ce 8e de finale retour de Ligue des cham-pions face à Dortmund, Thomas Tuchel et ses joueurs se demandent désor-mais s’ils pourront compter sur Kylian Mbappé. L’attaquant le plus prolifique du club cette saison (30 buts en 32 matchs), dans une forme étincelante ces der-nières semaines, est malade. Il souffre d’une angine carabinée depuis lundi, a rapporté L’Equipe. Il n’était pas présent

au Camp des Loges pour s’entraîner avec le reste du groupe ce mardi matin, selon les images de la séance diffu-sées sur le site du club. L’inquiétude grandit. Son état ne se serait pas amélioré ces dernières vingt-quatre heures, a fait savoir un proche à L’Equipe. Le club continue toutefois d’être « rassurant et optimiste » sur sa participation au match, selon RMC. Si l’on peut raisonnablement penser que Mbappé pourra faire partie du groupe,grâce à cette journée qui lui reste pour se rétablir, toute la ques-tion est de savoir combien de temps il pourra jouer. Nicolas CamusKyky, malade au plus mauvais moment.

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Capitaine Marquinhos.

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19Mercredi 11 mars 2020SPORTS

ceux qui devaient aller au match, c’est sûr que ce ne sera pas la même am-biance qu’au stade, mais on va faire en sorte que ce soit chaleureux et que les gens passent un bon moment », explique Maxime, le cofondateur du site. Craint-il que cette mesure pré-ventive des autorités ne fasse explo-ser le nombre de réservations ? « Non, on avait tout prévu en amont, il y aura de la sécu, tout est fait pour que cha-cun puisse regarder le match dans de bonnes conditions. La salle peut contenir 300 à 350 personnes maxi-mum. Mais si on atteint ça, ce sera déjà formidable. »Enfin, on ne peut pas non plus exclure que les abords du Parc des Princes soient quand même animés par les ultras du PSG. « Si on peut deman-der à tous les supporteurs de pous-ser l’équipe tout autour du stade, c’est ce qu’on va faire, affirmait ainsi Romain Mabille, l’un des leadeurs du Collectif Ultras Paris au micro d’Europe 1. Je ne sais pas comment on va se caler, on ne veut pas pousser les gens à foutre le bordel, mais il est important que les supporteurs viennent autour du stade pousser l’équipe et que les joueurs nous entendent ! » Aymeric Le Gall

Coupe d’Europe Comment les refoulés du Parc vont-ils vivre le match PSG-Dortmund disputé à huis clos ?

Un seul virus vous hante et tout est dépeuplé. Ça faisait des mois qu’Eric et ses potes avaient coché ce 8e de fi-nale PSG-Dortmund sur leur calen-drier, point d’orgue de la saison pour un club habitué à quitter la Ligue des champions avant les quarts de finale. « On est forcément dégoûtés par la nou-velle [du huis clos], car chaque année, on attend ce type de match avec im-patience… Mais on s’y était préparés depuis quelques jours », admet Eric, mi-philosophe, mi-résigné.

Soirée plage-foot à PantinComme les 45 000 supporteurs qui pen-saient vivre une super fête au stade mercredi soir, ce fidèle du virage Auteuil a activé son groupe de discussion spé-cial « PSG » sur Facebook pour trou-ver un plan B. Après avoir un temps songé à se rendre au pied du Parc pour

encourager les joueurs depuis l’exté-rieur de l’enceinte, sa bande et lui ont depuis revu leur jugement. « On s’est dit que ça serait galère pour voir le match, à moins que chacun le regarde sur son téléphone devant le stade. Du coup, on a opté pour le combo classique apé-ro-match chez un pote », glisse-t-il. Un ami abonné à RMC Sport, évidemment, puisque la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a échoué à convaincre le diffuseur officiel de passer exception-nellement le match en clair.

Avec le rendez-vous au bar, la soirée à la maison devrait être la solution par-tagée par la plupart des refoulés du Parc. Sinon, la bande d’Ultimo Diez, ce site d’information footballistique in-dépendant, organise une soirée spé-ciale « PSG-Dortmund en transat » à la Sand Fabrik de Pantin. Dans une im-mense salle de 1 600m², les convives pourront regarder le match les pieds dans le sable à l’occasion d’un événe-ment « aussi décalé que déjanté », si l’on en croit leur page Facebook. « Pour

« Pousser l’équipe autour du stade »

Les ultras du CUP veulent se faire entendre des joueurs, coûte que coûte.

N. M

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/ Sip

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