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La santé de L’homme
Un sUpplément pUblicitaire réalisé par mediaplanet
Numéro
diabèteNotre mode de vie doit changer
sportLa clé du bien être mental et physique
burnoutDétecter les symptômes et agir
notre coeurLa nécessité d’en prendre soin
nutritionLe Dr Jean-michelCohen, nutritionniste de renom, chasse les idées reçuesPhoto: JMC
4avril ’12
En réalisant chaque jour plus de 30’000 analyses médicales,nous sommes au service de la santé de tous
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Garder la forme
stanislas Wawrinka nous parle de son rapport passionnel avec le tennis.
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Entre déterminants biologiques et environnement social, la santé des hommes est un sujet complexe demandant des actions de prévention aussi bien au niveau individuel que sociétal.
contrairement à ce que Groucho Marx affirmait dans une citation qu’on lui prête. Du moins pas en matière de res-sources et de com-
portements face à la santé. Les chiffres sont têtus: les hommes perdent presque deux fois plus d’années de vie potentielle que les femmes et l’es-pérance de vie en Suisse est de 79 ans pour les hommes et de 84 ans pour les femmes.
Porter attention à la santé des hommes, c’est adopter une position particulière qui consiste à se pencher non seulement sur l’aspect médical, biologique, mais à intégrer aussi une réflexion sur la vie sociale des hommes (ce qui se fait d’ailleurs depuis plus longtemps concernant les femmes).
On sait que l’état de santé indivi-duel est en partie impacté par des in-fluences externes: les déterminants sociaux de santé. C’est-à-dire les cir-constances dans lesquelles les indivi-dus naissent, grandissent, vivent, tra-vaillent et vieillissent. Ainsi, l’emploi, la formation, le revenu, l’intégration sociale, ou la situation familiale et professionnelle marquent significati-vement la santé de l’homme, comme de la femme, mais de manière diffé-renciée. Que ce soit en termes de per-ception de sa propre santé, de compor-tement face au risque ou d’accès à des prestations sanitaires (de la préven-tion aux soins).
En termes de perception, les hommes ont tendance à associer la
Les hommes ne sont pas des femmes comme les autres
santé à l’idée de ne pas être malade. Ils consultent donc moins le médecin, et plus tard. Quant à leur comportement face à la santé, les études montrent que les hommes s’exposent à davan-tage de risques, notamment en lien avec les modèles de socialisation mas-culine. On note en effet encore une forte tendance à associer les compor-tements à risques à la masculinité et les comportements favorables à la santé à la féminité.
Ainsi, une étude allemande por-tant sur dix ans d’observation de la perception que les hommes ont d’eux-mêmes donne un résultat in-téressant dans l’approche de la san-té par le genre. En dix ans, la propor-tion des hommes affirmant se réali-ser à travers le travail est passée de 42 pour cent à 62 pour cent. Durant cette même période, on note qu’un nombre croissant d’hommes vont travailler même malades. De nombreuses ob-servations montrent par ailleurs que la disparition du pilier «travail» dans la vie des hommes peut être un fac-teur de risque important en termes de santé, voire de mortalité.
Rappelons qu’un comportement individuel responsable aujourd’hui-même en termes d’alimentation équi-librée, d’activité physique, de consom-mation de tabac et d’alcool, est un facteur important pour projeter des années de vie de qualité lorsque l’âge avance. Mais gardons à l’esprit que la santé de l’homme est aussi en lien étroit avec son environnement social et professionnel: la prévention c’est aussi faire évoluer ces aspects-là.
«On sait que l’état de santé individuel est en par-tie impacté par des influences externes: les déter-minants sociaux de santé.»
«le patient doit être prêt, en présence de déséquilibres du métabolisme, à changer certaines de ses habitudes liées à son mode de vie.»
Dr Dany mercanResponsable du département de chimie spéciale des laboratoires Unilabs.
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NoUs coNseilloNs
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soins dentaires p. 7Des structures de soins intégrées
infections sexuellement transmissibles p. 12Une recrudescence à vaincre
Dépendance à l�alcool p. 15Des risques multiples pour la santé
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la saNté De l’hoMMe4ème, avRil 2012
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Françoise ChristDirectrice des ligues de la santé
Les médicaments à l’arc-en-ciel
Le guide de Mepha «Mieux informé sur l’activité physique en cas de syndrome métabolique» vous fournit de nombreuses informa-tions à ce sujet.
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Mieux informé sur l’activité physique en cas de syndrome métabolique
Guide destiné aux patients
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Tous les guides de Mepha sont disponibles gratuitement sur www.mepha.ch
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■■ Lorsque vous êtes en pleine phase d’entraînement, que faites-vous durant une journée type? Elle commence, comme pour qua-siment tout le monde, avec un bon café. Ensuite, je fais 30 minutes d’échauffement de tout le corps. J’enchaîne les exercices de gainage, de renforcement, d’élasticité, etc. Puis, je pratique le tennis durant deux heures, parfois avec des par-tenaires de jeu. En phase intensive, il m’arrive même d’affronter deux joueurs en même temps. Ensuite, je prends une pause pour manger. L’après-midi est souvent consacré à l’entraînement physique. Puisque le tennis est un sport très complet, je dois travailler l’entier de mon corps. Mon préparateur me fait un pro-gramme d’exercices de réactivité, d’endurance et de musculation.
■■ et l’alimentation, y faites-vous très attention? Oui, mais je mange de tout. Ensuite,
c’est une question de bon sens et de connaissance. Je mange sainement, mais je m’autorise parfois aussi des fondues. Il ne sert à rien, je pense, d’être trop strict sur ce point.
■■ sur le court, tout le corps est mis à rude épreuve, mais le mental aussi. Comment l’entraînez-vous? Ça c’est un peu plus complexe! Contrairement au physique, on ne peut pas se dire «bon maintenant je vais travailler mon mental pen-dant une heure». Je pense que cela vient aussi avec le travail du corps et que l’un ne va pas sans l’autre. Dans le sport de très haut niveau, la confiance en soi est un point es-sentiel et il n’y a pas de miracle: elle vient en gagnant! C’est aussi pour cela que l’on a de bonnes et de mauvaises phases. Quand on gagne, notre moral nous permet de conti-nuer d’accomplir des exploits. En fait, pour vous répondre, le seul en-traînement mental que l’on peut
faire est d’avoir de bonnes discus-sions avec son coach. Ça, ça fait beau-coup de bien!
■■ Comment faites-vous pour trouver un sain équilibre malgré votre style de vie très particulier? Il n’y a pas de secret, il faut s’amé-nager des pauses. J’ai toujours pen-sé que les temps de repos devaient faire intégralement partie d’un pro-gramme d’entraînement. Personnel-lement, j’en profite pour me ressour-cer auprès de ma fille et ma famille.
■■ un objectif pour ces prochains mois? D’abord de bien reprendre le rythme, maintenant que je me suis totalement remis de ma blessure au genou. Ensuite, sur le moyen terme, je veux retourner dans le top 10 du classement mondial.
stan Wawrinka, un corps de fer et un mental de plomb
«dans le sport de très haut niveau la confiance en soi est un point essentiel.»stanislas Wawrinka Joueur de tennis professionnel
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Ce jeune homme de 27 ans, numéro deux du tennis suisse, a accepté de nous recevoir entre deux entraînements afin de nous parler du rapport passionnel qu’il entretient avec son sport.
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stanislas Wawrinka
■■ est né à lausanne le 28 mars 1985. enfant prodige du sport et puissant droi-tier (son revers est craint inter-nationalement), il passe profes-sionnel en 2002. il compte parmi ses titres une médaille d’or en double aux Jo de Pékin remportée aux côtés de Roger Federer, et une victoire à casablanca en 2010. en 2008, stan a atteint son meilleur classement atP en se hissant à la neuvième place.
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soN obJeCtiFreprendre le rythme et tenter de se classer dans le top 10 du classement mondial.Photo: AtP
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«Bougez!» pourrait, et devrait être un slogan universel tant les ma-ladies cardiovasculaires causent de décès (1re cause de mortalité). Des changements de compor-tement permettraient de pré-venir 80 pour cent des maladies coronariennes et accidents céré-braux vasculaires. Une mauvaise alimentation ou une inactivité
physique ont des effets délétères sur la santé (hypertension, élé-vation des taux de glucose et de lipides, surpoids). La sédentari-té étant l’un des principaux fac-teurs de risque des maladies car-diovasculaires, l’approche des salles de sports constitue une so-lution intéressante pour se (re)prendre en main. Nous avons rencontré Julien Poussard, coach au Holmes Place de Lausanne.
Le sport comme remède…… pour le corps et le cœur aus-si bien que pour la tête! Les hommes fréquentent volon-tiers les salles de fitness pour soigner leur esthétisme. La pro-portion d’hommes dans les fit-ness est d’environ 40 pour cent, davantage orientés sur de la
musculation avec machines et poids libres, mais 15 à 20 pour cent d’entre eux y viennent aus-si pour des ennuis de santé (dos, problèmes cardiovasculaires, ré-habilitation). Votre cœur va bien? L’activité physique permet son développement harmonieux, son renforcement et ainsi de se rendre plus fort vis-à-vis des maladies liées à l’âge. En cas de maladie, une activité physique adaptée est bénéfique et aide le cœur à (re)travailler tout en ré-duisant le risque d’un nouvel ac-cident cardiaque. N’hésitez pas à marcher ou à prendre votre vélo pour aller travailler ou pour tout déplacement de proximité.
perte de poidsMessieurs, pour votre santé à long terme, travaillez en aérobie. Transpiration abondante assu-rée pour cet entraînement com-plet qui vous aidera à brûler des calories et à réduire le poids cor-porel. Un programme adapté en fonction du poids à perdre vise-ra à reprendre une activité phy-sique de faible intensité mais de manière régulière, 3 fois par se-maine pour des séances de 45 min dans un premier temps. Les séances seront composées de 2 parties, cardio (tapis de course,
vélo, elliptique) et musculaire. Pour la partie musculaire, il est nécessaire de travailler avec des poids légers et de nombreuses répétitions, en sollicitant de préférence les grands muscles consommant le plus d’énergie. Attention au manque de motiva-tion, 1re cause de l’arrêt d’activité physique: faites-vous suivre par un entraîneur.
pour le cœurLes exercices en aérobie augmen-teront votre force de cardio-trai-ning, avec un gain d’activité des muscles et du cœur, stimulant de ce fait le flux sanguin vers le cœur. Echauffez-vous 10-15 min avec une activité cardio pour faire monter progressivement les pul-sations. Le travail musculaire privilégiera les actions lentes et douces, avec des répétitions lon-gues (15 à 20) et des séries de 3 à 4, séparées par de courtes pauses (45-60 sec.). La respiration doit être contrôlée en expirant pen-dant l’effort, et il est important d’éviter les appareils de muscula-tion qui compriment la poitrine. Terminez votre séance par du car-dio à faible intensité.
JLr
■■ Question: pourquoi et comment combattre la sédentarité pour améliorer sa santé?
■■ réponse: Une activité physique, même modérée, parfois adaptée, est un fac-teur clé de prévention des maladies cardiovasculaires.
messieurs, bougez maintenant…
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iNDoor CYCLiNG Ce cours est parfait pour entretenir la capacité cardiovasculaire et brûler des calories.Photo: shutterstoCk
rester aCtiF
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messieurs, bougez maintenant…
■■ Question: comment prévenir les affections bucco-dentaires et les coûts potentiellement importants qui en résultent?
■■ réponse: en se faisant prodiguer des soins prophylactiques et en se soumettant à des contrôles réguliers.
De par son mode de vie, la gente masculine est davantage expo-sée aux affections bucco-den-taires. En cause: une hygiène parfois négligée, une alimenta-tion peu variée, l’addiction au tabac, ou encore l’abus d’alcool. Autant de comportements sus-ceptibles de favoriser caries, ab-cès dentaires, ou diverses infec-tions aux muqueuses et tissus.
De plus, alors que soins et traitements seraient ainsi souvent indiqués, certaines circonstances peuvent parfois y faire obstacle: un emploi du temps surchargé ou d’autres priorités lorsque le budget fa-milial est limité.
L’importance de la prévention et des soins prophylactiques
Pourtant, une consultation régulière auprès d’un méde-cin dentiste et d’une hygié-niste dentaire peut permettre de prévenir bien des compli-cations et diminuer les coûts qui y sont forcément liés. «L’hygiéniste prodiguera les soins prophylactiques – com-prenant notamment le détar-trage qui élimine les foyers de bactéries à l’origine de beau-coup d’infections –, et le pa-tient y bénéficiera d’une ins-truction qui définira les soins
à effectuer chez lui et les ac-cessoires (type de brosse, etc.) les plus appropriés à son type de dentition», nous ex-plique la doctoresse Bianca Barros, médecin- dentiste à Versoix.
Aussi, l’hygiéniste procé-dera à un contrôle qui pour-ra donner lieu à un repérage précoce de toute éventuelle affection, prévenant ain-si dans beaucoup de cas, des traitements complexes et coûteux.
Des structures de soins intégréesAujourd’hui, des structures existent qui rassemblent sous un même toit hygiénistes, dentistes généralistes et spé-cialistes. Grâce à une admi-nistration commune et à une communication facilitée entre ces différents intervenants, ces structures ont l’avantage d’offrir aux patients une palette globale de traitements qui s’en trouvent accélérés et optimisés.
Yves Bonzon
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1 idéalement, se brosser les dents trois fois par jour.
2 passer du fil dentaire une fois par jour, afin de
nettoyer les parois invisibles, propices à l’accumulation de bactéries.
3 afin de prévenir des traitements coûteux, il est
recommandé de consulter l’hy-giéniste dentaire au minimum une fois par année, plus fré-quemment en cas d’affections parodontales.
coNseils
hygiène et soins dentaires: pas seulement une affaire d’esthétisme
preNDre soiN De soi: une bonne hygiène bucco-dentaire commence par un entretien quotidien. Photo: shutterstoCk
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■■ Les hommes sont par-ticulièrement touchés par les maladies cardio-vasculaires, le diabète et certains cancers. Com-ment adapter son ali-mentation pour réduire les facteurs de risque?La première idée reçue à ce su-jet, c’est qu’il existe une alimen-tation «anti-cancer»: c’est faux! Il y a, en effet, des aliments à pri-vilégier comme les légumes de la famille des choux et les épices colorées comme le safran ou le curry car ils jouent un rôle pro-tecteur pour l’organisme. Mais
ce qu’il faut, avant tout, c’est pri-vilégier une alimentation va-riée et réduire au minimum la consommation d’alcool. Pour le diabète les conseils sont sem-blables, il faut manger équili-bré en éliminant les sucres ra-pides; chocolat, bonbons et sodas sont à proscrire. C’est une maladie d’origine génétique qui nécessite un contrôle du poids durant les années. Enfin, pour lutter contre les maladies car-dio-vasculaires, il faut manger des fibres, entre 20 et 25 g par jour, sous forme de fruits ou de légumes et bien sûr limiter sa consommation de viande rouge à 500 g par semaine.
■■ pourtant les hommes sont de gros consomma-teurs de viande…Les hommes se trompent! Ils
pensent être faits pour man-ger des protéines mais en réa-lité, ils sont plutôt faits pour manger des produits céréa-liers, comme les pâtes, le riz ou le pain. Les hommes ont une masse musculaire plus impor-tante que celle des femmes. Pour protéger la masse muscu-laire il faut certes manger des protéines (viandes), mais sur-tout des sucres lents.
■■ Combien de fois par semaine peut-on réelle-ment se faire plaisir?Qui a dit qu’il fallait payer un péage sur l’autoroute du plai-sir. Si on n’a aucun problème de poids on peut se faire plai-sir autant de fois qu’on veut. Seules les personnes ayant des problèmes métaboliques doivent se surveiller, mais
diaboliser certains aliments comme le chocolat ou les frites c’est ouvrir la porte aux troubles alimentaires.
■■ Quel serait votre conseil aux hommes pressés qui souhaitent manger vite et bien?Mangez des sandwichs! Ce n’est pas parce qu’ils ont mau-vaise réputation qu’ils sont mauvais, au contraire. Le sandwich est un mélange de sucres lents avec des sources de protéines, dans lequel on peut mettre des crudités. Complétez le tout avec un fruit ou un yoghourt et vous faites un repas parfaitement équilibré.
Que manger quand on est un homme? beaucoup d’idées reçues persistent à ce sujet. Pour en savoir plus, nous avons rencontré le Dr Jean-Michel Cohen, nutritionniste de renom et fervent défenseur de l’alimentation saine.
Pour bien manGer chassez les idées reçues
Jean-michel Cohennutritionniste, auteur du site savoirmaigrir.tv
Marina BorieLLo
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méthoDe oriGiNaLepour Jean-michel Cohen la notion de plaisir est très importante, elle rend l’expérience du régime plus positive.Photo: JMC
maNGer éQuiLibré
2CoNseiL
sandwich au magret et abricots secs
ingrédients■■ 80 g de pain,■■ 100 g de
magret de canard fumé dégraissé, en tranches,
■■ 30 g d’abricots secs,
■■ 30 g de mâche,■■ 1cuillère à café
de moutarde,■■ 50 g de fromage
blanc à 0 pour cent,
■■ sel, poivre.
préparation■■ Mélanger le
fromage blanc avec la moutarde, saler, poivrer.
■■ ouvrir le pain en deux et le nap-per de la sauce au fromage blanc.
■■ alterner une tranche de ma-gret fumé et les abricots coupés en deux.
■■ Garnir de mâche.
■■ servir frais.
Recette
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combattre une des maladies du siècle■■ Question: les suisses
ne sont pas épargnés par le diabète qui touche, en-viron 300 000 personnes dont une légère majorité d’hommes. comment le combattre?
■■ réponse: pour obtenir des résultats significatifs, c’est notre mode de vie qui doit changer.
Il existe deux types de diabète. Le premier, moins courant, est le diabète de type 1. Les cellules du pancréas qui produisent l’insuline sont alors détruites et en l’absence d’insuline le sucre ne peut plus entrer dans les cellules et s’accumule dans le sang. Le second, diabète de type 2, beaucoup plus répandu (5 pour cent de la population), apparaît en général après 50 ans. Le pancréas produit encore de l’insuline mais son action au niveau des cellules est moins efficace. Il doit donc en pro-duire plus et, sur le long cours, s’épuise. Son développement dépend d’une prédisposition génétique et de facteurs envi-ronnementaux, notamment une alimentation trop riche en calories et un manque d’activi-té physique. Non traitée, cette maladie peut avoir des consé-quences majeures avec troub-les de l’irrigation des organes entraînant des problèmes
de cœur, de reins, des yeux, etc. Cependant, avec un dépistage précoce, ces complications ne sont pas une fatalité.
Les hommes en première ligneLe diabète est présenté comme l’une des plus grandes menaces de la santé pour les hommes d’aujourd’hui. Toutes les der-nières études confirment que les individus de sexe masculin sont plus exposés à des risques de santé liés au diabète que leurs homologues féminins. Il s’agit notamment de la conséquence d’une forte surcharge pondé-rale masculine. De plus, la ma-nière de s’alimenter entre évi-demment en ligne de compte et il semblerait que monsieur ait tendance à moins se préoccu-per du contenu de son assiette
que madame. Concernant les conséquences, environ 33 pour cent des hommes atteints de diabète souffrent de dysfonc-tion érectile; cela représente même l’un des moyens par le-quel l’homme découvre son diabète. Il est d’ailleurs sur-prenant de constater le grand nombre de cas de malades souf-frant d’autres symptômes mais qui n’en identifient pas la cause. Pourtant, la soif et un besoin excessif d’uriner, des change-ments de vision, des engour-dissements de membres ou en-core une perte de poids et une fatigue inhabituelle devraient être des signaux d’alertes.
une attention de tous les instantsLa prise en charge se fait sur plusieurs plans. Le plus diffi-
cile, dans notre société occiden-tale, est de rééquilibrer drasti-quement l’alimentation selon le principe de la pyramide alimen-taire et de ménager du temps pour une activité physique régu-lière. Ensuite, les médecins pres-crivent des médicaments qui aident notre insuline à mieux fonctionner ou qui stimulent sa production. Enfin, point es-sentiel, on enseigne au patient la prise en charge de sa maladie pour le rendre plus autonome. Concernant les hommes et la dysfonction érectile, diverses solutions existent, mais il s’agit probablement du problème qui est le moins souvent abordé. Pourtant, il est nécessaire d’en parler afin de ne pas en faire un tabou qui pèserait lourd sur ceux qui en sont victimes.
La prévention pour enrayer l’épidémiePhénomène préoccupant, avec l’occidentalisation du mode de vie, la surcharge pondérale et le diabète de type 2 explosent au niveau mondial et l’âge moyen du diagnostic s’abaisse. Il faut donc agir en amont et cela com-mence au niveau familial. Si les parents ont de saines habi-tudes de vie, les enfants les au-ront également.
Jonas schneiter
1 Augmentez votre activité physique. Idéalement,
vous devriez marcher 10 000 pas par jour.
2 Mangez davantage de fibres avec des légumi-
neuses, des céréales ou du pain complet.
3 Gardez la ligne et ne man-gez pas trop gras ni trop
sucré.
4 Dormez suffisamment pour reposer votre corps.
5 Limitez le stress dans votre vie quotidienne.
6 Lors de la présentation des premiers symptômes,
consultez sans tarder.
7 Surveillez votre taux de sucre chez un médecin ou
avec un mesureur de glycémie.
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La détection précoce des dé-séquilibres du métabolisme
permet de trouver des solutions personnalisées. Et c’est en s’ap-puyant sur l’analyse médicale que le médecin peut obtenir de pré-cieux renseignements sur l’état biologique du patient. D’ailleurs, les analyses médicales inter-viennent dans env. 70 pour cent des diagnostics médicaux.
Au vu de l’évolution impor-tante des maladies de société, un check-up chez l’homme, à partir de 40 ans, devrait être monnaie courante comme le suivi de la femme par son gynécologue.
Selon le Dr Mercan, res-ponsable du département de chimie spéciale des laboratoires Unilabs, «le patient doit être prêt, en présence de déséqui-libres du métabolisme, à chan-ger certaines de ses habitudes liées à son mode de vie».
Pour détecter les excès et ca-rences de notre corps, le mé-decin va chercher des infor-mations précises et s’appuyer sur des mesures faites en la-boratoire à partir de prélève-ments sanguins ou urinaires. Sur la base de cette expertise et en accord avec son médecin, le patient peut devenir acteur de sa santé et renforcer sa mo-tivation, car il aura pu vérifier l’efficacité de son engagement en faveur de corrections de son mode de vie.
education au bien-être:Sensibilisons les hommes à mieux manger! Cela ne signi-fie pas forcément moins man-ger, mais changer nos habi-tudes alimentaires. A notre insu, certains produits ne
conviennent pas à notre orga-nisme. Lors d’un diagnostic, tous les facteurs du mode de vie sont pris en compte: l’ali-mentation, le sport, le stress et l’état psychologique du patient.
Check-up obligatoire?Plusieurs laboratoires pro-posent des check-up dont Uni-labs avec son concept Biochec-kup, qui est un programme de bilans biologiques permet-tant au médecin de détec-ter très tôt d’éventuels fac-teurs de risque; un moyen de prendre conscience que vous êtes, entre autres, ce que vous mangez!
Le patient acteur de sa propre santé■■ Question: est-ce que
tout le monde doit faire un bilan de santé?
■■ réponse: nous savons, via l’Oms, que certaines maladies dites de société (le diabète et les risques cardio-vasculaires) pourraient être prévenues simplement par une modification du mode de vie. en prendre conscience est déjà le premier pas. l’action, le deuxième!
nicoLe Kranz
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Depuis dix ans, et malgré la bonne observation des règles de safer sex chez les hommes gays et les autres hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, les nouvelles in-fections au VIH augmentent parmi eux, alors qu’elles dimi-nuent dans le reste de la po-pulation. D’autres infections sexuellement transmissibles sont également en hausse, comme la gonorrhée, la syphi-lis ou l’hépatite C. Alors que l’utilisation du préservatif reste évidemment le meilleur moyen de se protéger du VIH et des autres infections sexuelle-ment transmissibles, il est im-portant de savoir que, pour cer-taines infections, le préservatif ne suffit pas toujours. D’où l’im-portance de pratiquer des dé-pistages régulièrement.
Des associations activesLa Romandie compte diverses associations qui œuvrent afin que les messages de prévention soient connus et appliqués; et in-forment sur la nécessité des dé-pistages réguliers, surtout après des prises de risque de contrac-ter le VIH. L’intérêt du dépistage consiste à connaître son statut sérologique et le cas échéant, en cas d’infection, il permettra une prise en charge meilleure et plus précoce. Une infection au VIH diagnostiquée précocement se-ra un gage de bonne santé dans le futur grâce à une prise en charge adaptée. Une infection par une autre IST telle que la syphilis,
augmente le risque de contracter le virus du sida.
La science progresseLa médecine a fait de grands progrès dans le traitement des infections telles que le VIH. Mais il ne faut pas que ces avancées véhiculent l’idée que contracter le VIH aujourd’hui est moins grave qu’il y a dix ans. Les personnes porteuses du virus du sida ont une espé-rance de vie qui a augmenté et peuvent souvent rester pleine-ment actives dans la société, en devant toutefois prendre un traitement quotidien et durant toute leur vie.
Comment savoir? Certaines personnes qui ont contracté une IST ont peu ou pas de symptômes, et l’infec-tion passe inaperçue. D’autres ont des symptômes très mar-qués, comme un écoulement au niveau du pénis, une sen-sation de brûlure, des déman-geaisons, des rougeurs ou des lésions. Si l’on présente un ou plusieurs symptômes, il faut rapidement contacter son mé-decin ou se rendre dans un ser-vice spécialisé de dépistage.
Jonas schneiter
4
1 utiliser un préservatif et du lubrifiant pour la péné-
tration. Ne pas recueillir de sperme ou de sang dans la bouche.
2 accepter un dépistage après chaque prise de
risque.
3 s’équiper de préserva-tifs de la bonne taille et
s’appliquer particulièrement au moment de le poser.
4 pratiquer une toilette quotidienne, ainsi
qu’après chaque rapport sexuel.
coNseils
Le dépistage, le réflexe qui sauve
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Gestes iNDispeNsabLes: l’homme doit se protéger constamment et se faire dépister régulièrement pour rester safe. Photo: shutterstoCk
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la Direction générale de la santé du Canton de Genève et de l’Office fédéral de la santé publique.
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■■ Question: Qu’en est-il des infections sexuellement transmissibles et que faire pour s’en prévenir?
■■ réponse: elles connaissent une recrudes-cence chez les homosexuels et bisexuels, et chacun de-vrait accepter un dépistage au moins une fois par année.
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Selon l’OMS, la dépression ma-jeure sera d’ici 10 ans la deu-xième cause d’invalidité chez l’homme, derrière les maladies cardio-vasculaires. Sans aucun doute, la santé mentale au sens large serait en passe de deve-nir le responsable n° 1 d’in-validité. Les chiffres varient beaucoup selon les domaines d’activité mais seraient de l’ordre de quelques dizaines de pour-cent.
situations de surmenageLe burnout caractérise le sur-menage professionnel. On peut parler aussi de surmenage émotionnel. Dans tous les cas, un sentiment d’épuisement
s’avère être au cœur du mal. Aucun milieu professionnel n’est épargné. Quand les si-tuations de stress se répètent, quand la pression se fait gran-dissante et constante, quand les relations humaines se dé-gradent entre collègues ou avec la hiérarchie, le danger est là. Les situations ponc-tuelles de stress se transfor-ment en stress chronique et il est alors vital de retarder le processus du burnout.
symptômesIl est fréquent d’observer une réduction de l’engagement professionnel avec une déres-ponsabilisation et une altéra-tion de la communication en-vers ses collègues. Le pendant privé voit l’apparition de sen-timents injustifiés de jalou-sie. Puis apparaissent un sen-timent de culpabilité et une attitude d’apitoiement sur soi-même, avec perte de l’es-time de soi. Ces souffrances
internes altèrent les compo-santes physiologiques et com-portementales de l’individu, avec des réactions de type psy-chosomatique. L’aggravation de la situation inclut des mo-difications du comportement alimentaire, la consommation d’excitants, puis l’apparition d’une dégradation des fonc-tions cognitives.
Que faire?Penser à soi avant tout, se repo-ser, se ressourcer. Faites vous accompagner par un psycho-thérapeute. Si nécessaire n’hé-sitez pas à vous éloigner de vos contraintes professionnelles. Parler, partager constitue une approche intéressante, que ce soit sur le lieu du travail ou en dehors. Entreprenez une ac-tivité physique et optez pour une meilleure hygiène de vie (sommeil, alimentation).
maLaDie Du sieCLeselon l’oms, la dépression sera d’ici 10 ans la deuxième cause d’invalidité chez l’homme.Photo: shutterstoCk
JLr
■■ Question: Quels sont les risques d’une vie trop trépidante?
■■ réponse: de plus en plus fréquente est l’installation d’un stress chronique, source majeure de l’altération de la santé, psychique et physique.
surmenage quand tu nous guettescoNseils
Consultez un psycho-thérapeute en cas de senti-
ment personnel d’inutilité, de faillite personnelle ou de décep-tion diffus, associé à une fatigue chronique, un manque d’éner-gie et des troubles du sommeil.
identifiez les sources de l’épuisement, physique ou
émotionnel.
prenez du du recul par rapport aux sources
d’épuisement, par exemple votre activité professionnelle.
apprenez à gérer le stress, source de bien des
maux. L’aide d’un psychothéra-peute peut être recommandée.
soignez la qualité de votre sommeil: horaires
réguliers, alimentation saine, rite agréable du coucher, pas d’activités stimulant l’éveil.
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mon poids, mon coeur
Un mot clé? Certainement… Le poids est une valeur pré-cieuse pour la santé de notre cœur, pour notre santé. Pre-mière cause de mortalité dans le monde, responsable de 33 pour cent des décès d’hommes en Suisse, et presque 30 000 an-nées de vie potentielles per-dues chaque année à cause des maladies cardio-vasculaires! Ces terribles maladies ont pour causes le diabète, le surpoids, le tabagisme, l’alcool, la sédenta-rité et l’hypertension artérielle. En Suisse, selon une étude ré-cente, 53 pour cent de nos conci-toyens ont un tour de taille trop élevé, ce qui se chiffre par un tour de taille supérieur à 94 cm pour les hommes. En réalité, 48 pour cent des hommes suisses sont nettement en surpoids.
L’indice de masse corporelleCet indice (IMC), largement
utilisé pour évaluer le surpoids, se calcule en divisant le poids corporel par le carré de la taille. Ainsi, un homme mesurant 1,80 m et pesant 80 kg a un BMI de 24,69. On considère que chez l’homme, la valeur critique de l’IMC se situe entre 25 et 30 et que le surpoids devient patho-logique au-delà de 30. L’âge in-tervient aussi et les recom-mandations concernant l’IMC varient, mais disons que des va-leurs de 24-25 sont en général très satisfaisantes.
alimentation et activité physique quotidienneLes recommandations concer-nant votre poids sont assez claires pour une bonne pré-vention des maladies cardio-vasculaires. Tout d’abord, op-tez pour une alimentation
équilibrée, avec fruits et lé-gumes, en évitant les excès de gras, de sucres et de sel. La viande rouge, la charcuterie et les produits laitiers sont à consommer avec modéra-tion. A côté de cela, l’alcool est à absorber avec la plus grande modération, et les boissons sucrées sont à réduire au pro-fit de plus grandes quantités d’eau. En parallèle, pratiquez une activité physique de 30 min chaque jour, pour une dé-pense énergétique hebdoma-daire de 1000 kcal. On consi-dère habituellement qu’être actif au moins tous les 2 jours est optimal puisque les effets de l’exercice durent 48 heures. Il est très facile de légèrement modifier votre quotidien en évitant l’ascenseur en faveur des escaliers, en marchant ou
en utilisant votre vélo pour vos déplacements de proximité.
bougez, mais de manière adaptéeAttention à ne pas trop en faire… Personne ne vous a de-mandé de devenir un sportif de haut niveau. Si votre poids corporel est satisfaisant du fait d’une activité physique aéro-bie régulière, le poids de votre cœur est également important. Une hypertrophie cardiaque peut être décelée chez des ado-lescents ayant commencé le sport très jeune, et de manière inadaptée, de même que chez les sportifs de haut niveau. En effet, les demandes en oxygène, et donc en sang, de l’organisme augmentent du fait de l’effort, et le cœur s’adapte en augmen-tant les volumes d’éjection du sang, nécessitant de plus grandes cavités cardiaques et une plus grande puissance, d’où l’hypertrophie du muscle car-diaque. Ceci est à surveiller car il existe de potentielles consé-quences sur la santé: inadapta-tion du rythme cardiaque (trop lent), nécessité d’un pacemaker à un âge avancé, mort subite.
JLr
1 Consultez en cas de dou-leurs dans la poitrine, de
palpitations, d’essoufflement anormal.
2 Vérifiez votre pres sion artérielle dès l’âge de
20 ans.
3 Contrôlez votre indice de masse corporelle (IMC ou
BMI des anglo-saxons).
4 pratiquez 30 minutes d’ex-ercices physiques par jour.
5 mangez équilibré (plus de fruits et légumes, moins
de gras et de sel, moins de viande rouge, charcuteries et laitages) et buvez plus d’eau.
6 Contrôlez vos taux de graisses (tous les 5 ans) et
de sucres (chaque année).
coNseils6
■■ Question: en quoi la notion de poids est-elle capitale pour la santé de notre coeur?
■■ réponse: notre poids, notre surpoids est à craindre, tout comme l’ex-cès de poids, l’hypertrophie de notre cœur.
statistiQue33 pour cent des décès d’hommes en suisse sont causés par des maladies cardio-vasculaires.Photo: shutterstoCk
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Consommation d’alcool problématique ?Pour vous ou un proche ?Conseils et accompagnement dans la Suisse romande La Croix-Bleue a pour objectif de venir en aide aux personnes dépendantes de l’alcool ou rencontrant des di� cultés avec l’alcool, ainsi qu’à leur famille et proches.Elle o� re di� érentes prestations :
● conseils (individuel, couple, famille)● consultations brèves● bilan par rapport à sa consommation● accompagnement individuel
Les prestations de la Croix-Bleue sont non-payantes.
Pour faire un don : CCP 10-586-2
Espace Rencontres Espace Rencontres
Vous pouvez nous contacter sur notre forum www.alcorisk.ch, par téléphone ou en vous rendant à l’un de nos « Espace Rencontres »
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■■ Question: comment vaincre une dépendance à l’alcool?
■■ réponse: après en avoir pris conscience, en s’assurant l’aide de proches ou d’une des nombreuses structures existantes.
Selon l’OMS, une consomma-tion d’alcool est à risque lorsqu’elle dépasse quatre verres chez les hommes (trois chez les femmes) en mode oc-casionnel, ou quatorze verres par semaine (sept chez les femmes) en mode régulier. Ainsi, on estime qu’en Suisse, 250 000 personnes environ souffrent de dépendance à l’al-cool, laquelle se manifeste par une tolérance augmentée et des symptômes de manque en cas d’arrêt ou de réduction de la consommation.
Des risques multiplesLes risques pour la santé liés à une consommation d’alcool ré-gulière et excessive sont mul-tiples: l’alcool pénétrant dans tous les liquides et cellules du corps, tous les organes sont ex-posés, notamment le foie (dé-veloppement de cirrhoses ou
cancers), les voies ORL (ap-parition de varices œsopha-giennes), le cerveau (problèmes psychiques multiples), ou le système cardiovasculaire (aug-mentation de la tension arté-rielle). Sans oublier les risques d’accidents, notamment rou-tiers, liés aux états d’ivresse.
Des solutions pour s’en sortirAlors qu’un sevrage physique en milieu hospitalier est chose relativement aisée – le corps pouvant être désintoxiqué en 5 à 10 jours et la douleur phy-sique soulagée au moyen de médicaments –, la reconstitu-tion psychologique de la per-sonne sevrée devra s’accom-plir sur le long terme. Afin de trouver la motivation néces-saire, elle devra idéalement compter sur l’accompagne-ment et le soutien de proches, ou s’adresser à un groupe d’en-traide qui lui permettra de par-tager son expérience avec des personnes vivant des situa-tions analogues.
Yves Bonzon
1 etanchez votre soif en buvant des boissons sans
alcool. Vous éviterez ainsi de boire trop d’alcool en peu de temps.
2 buvez lentement et dé-finissez vous-même votre
rythme de consommation, sans vous faire influencer par celui des autres.
3 Finissez toujours vot-re verre avant de vous
faire resservir. Cela vous
permettra de mieux estimer la quantité consommée.
4 Fixez-vous pour règle de consommer au moins une
boisson sans alcool après chaque verre d’alcool.
5 abstenez-vous de boire de l’alcool quand vous êtes
de mauvaise humeur.
6 en cas de doute sur sa consommation, il est utile de
faire un bilan avec un spécialiste, gratuitement et dans la discrétion.
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