1 carrière et formation - mediaplanetdoc.mediaplanet.com/all_projects/4714.pdfcarrière et...
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Bachelors et Masters Architecture / Economie / Communication / Informatique
USI Lugano/Mendrisio [email protected], www.usi.ch
Università della Svizzera italiana USITes études dans un contexte international et accueillant
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italien et anglais
René Prêtre. « Dans ses choix, il ne faut pas se mentir : il faut faire ce qui vous noue les tripes »
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Carrière et Formation
Un sUpplément réalisé par mediaplanet
NuméRo
etude et réalisation de projets Comment s’exercer à son nouveau métier tout en étant étudiant ?Photo: etucom
la formation continueQuelles sont les options offertes aux professionnels ?
suisse et plurilinguisme Comment la maitrise des langues étrangères favorise- t-elle le succès professionnel ?
pénurie de main d’œuvre Quels sont ces postes qui ne trouvent aujourd’hui pas preneurs ?
1mar ’10
CommeNt déCRoCheR
le job de ses Rêves
4CoNseils
publiCité
Un supplément réalisé par mediaplanet2 · Challenge
Transformé par le processus de Bologne, le fonctionnement des Hautes écoles en Suisse est globalement un succès. Quels enjeux pour l’avenir ?
Soixante écoles, 200 fi-lières en Suisse. Le ré-seau des Hautes Eco-les spécialisées (HES) a douze ans. Avec les années, son succès ne s’est pas démenti.
L’augmentation du nombre d’élèves est importante et les offres se sont diversifiées. La réforme de Bologne a harmonisé les titres malgré cer-taines difficultés organisationnel-les. Les jeunes diplômés trouvent du travail, même si la crise économique rend la tache plus difficile.
Nous faisons face aujourd’hui à de nombreux défis. Par exemple, le secteur de la santé aura besoin de plus de 80’000 travailleurs supplé-mentaires d’ici dix ans. C’est la rai-son pour laquelle les capacités d’ac-cueil de la HES-SO dans ces filières ont augmenté de 35% ces dernières années. La visibilité institutionnel-le des HES doit aussi être renforcée en Suisse et à l’étranger. Pour le mo-ment, chaque haute école promeut sa propre image. C’est également important, le cas de l’Ecole cantona-le d’art de Lausanne qui est une des dix meilleures écoles de design au monde illustre bien cette double né-cessité !
la Suisse investit dans l’éducation
Face aux universités, le système des HES est complémentaire et non pas concurrent. L’augmentation du nombre des étudiantes et étu-diants ne s’est pas fait au détriment des universités. La voie académique propose des programmes de forma-tion plus axés sur la théorie alors que celle des HES laisse une grande part à la pratique.
Pour l’avenir, une question récur-rente se pose. Est-ce que la Suisse aura les moyens financiers de rester une nation compétitive ? Le constat est clair : le nombre d’étudiants a doublé ces douze dernières années et continuera de croître. La Suisse doit donc continuer à investir mas-sivement dans l’éducation.
Enfin, il existe deux points d’in-terrogation. D’une part, les inciden-ces de la nouvelle loi fédérale sur l’aide aux hautes écoles et la coor-dination dans le domaine suisse des hautes écoles. Celle-ci doit rendre le système plus solide et plus cohé-rent. D’autre part, la question de la réunion des services fédéraux qui s’occupent de la formation et de la recherche. Il faut se montrer réalis-te : ces deux questions détermine-ront le succès futur de nos hautes écoles.
« le sec-teur de la santé aura besoin de plus de 80’000 travailleurs supplé-mentaires d’ici dix ans. »
m. marc-André berclazPrésident du Comité directeur de la Haute Ecole Spécialisée de Suisse occidentale
« lorsque j’opère en afrique, j’ai des moyens limités. »
René Prêtre Le Suisse de l’année 2009 au Mozambique, en train d’opérer un enfant.
page 08
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CarrièrE Et forMation, 1èrE Edition, MarS 2010
managing director: fredrik Colfacheditorial director: Corinne Meier
sub-editor: angela Mittler
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Contact mediaplanet: Philippe Maurertéléphone: +41 21 320 67 30Fax: +41 21 320 67 27e-mail: [email protected]
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Recherche d’emploi p. 11Le réseautage en ligne, l’outil incon-tournable pour améliorer sa visibilité
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55 YEARSIN FASHION
Un supplément réalisé par mediaplanet4 · news
La crise sans précédent sur ■■les marchés financiers mon-diaux a débouché, à l’automne dernier, sur la plus grave réces-sion depuis la deuxième guer-re mondiale. Dans un contexte très difficile, l’économie suisse résiste pourtant relativement mieux que ses voisins euro-péens.
En 2009, la bonne tenue du secteur tertiaire a ainsi permis une stabilisation du marché de l’emploi, et cela malgré une baisse massive
dans le secteur secondaire. Le travail des métaux, l’horloge-rie et la fabrication de machi-nes et d’équipements sont les branches les plus touchées. Au contraire, les services aux entreprises, l’enseigne-ment et la santé ont le vent en poupe.
la suisse résiste à la criseEn comparaison, la Suisse reste aussi l’un des pays les moins touchés par le chômage.
Quand, entre 2008 et 2009, le taux de chômage des 27 pays de l’Union européenne passait de 6,8% à 8,8%, la Suisse ne pro-gressait que de 3,4% à 4,1%. Un chiffre encore limité à 4,5% en janvier 2010.
le choix d’étudesUne situation qui doit inci-ter les étudiants à bien choi-sir leur cursus. Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), le taux d’entrée dans la vie pro-fessionnelle varie, en effet, for-
tement selon le domaine d’étu-des choisi. Les personnes di-plômées en médecine et phar-macie, en droit et en sciences techniques trouvent plus ra-pidement un emploi qualifié que les autres diplômés. Et par-mi les spécialisations, ce sont l’enseignement, l’architecture et les technologies de l’infor-mation qui attirent le plus les recruteurs.
Question: En pleine crise économique, quels sont les secteurs porteurs pour l’emploi en Suisse ? Réponse: Ce sont les services aux entreprises, l’enseignement et la santé qui tirent le marché.
PaSSe ton maSter d’abord
Samuel Pierre
publiCité
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Formations ECM.pdf 04.03.2010 11:32:36
Un supplément réalisé par mediaplanet news · 5
ReCheRChe de bioCARbuRANtsle taux d’entrée dans la vie professionnelle varie fortement selon le domai-ne d’études choisi.Photo: ePFl / alain heRZog
etudes
1 Faire des étu-des reste le
plus sûr moyen pour trouver un job : environ 60% des personnes ayant obtenu une licence, un examen d’Etat, un master ou un diplôme ont trouvé un emploi qualifié au bout de trois mois. (OFS 2006)
Progression
2 Le niveau de formation des
travailleurs suisses continue de s’éle-ver : 33,5% d’entre eux disposent d’une formation de degré tertiaire en 2009, contre 32,2% un an plus tôt et 23,1% il y a dix ans. (ESPA 2009 - OFS)
ConSEiLS2
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Question: Crédits ECTS, bachelor, master, programmes Erasmus. Comment s’y retrouver ? Réponse: Rapide tour d’horizon de ce qu’il faut savoir à travers ce petit guide.
Un supplément réalisé par mediaplanet6 · professional insight
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En 2009, le nombre ■■total de places d’ap-prentissage dans l’in-dustrie suisse des ma-chines, des équipe-ments électriques et des machines (MEM) a légèrement augmenté (+0,5%) à 9 825.
Le secteur de l’infor-■■matique est en crois-sance (+7,2%).
L’électronique enre-■■gistre une baisse sensi-ble (-6,9%).
l’apprentis -sage mem en suisse
Hautes écoles s p é c i a l i s é e s (HES), Hautes écoles pédago-giques (HEP), U n i ve r s i t é s , Ecoles poly-
techniques. Des dizaines d’éta-blissements, de facultés, de cursus et des milliers de cours. Ce ne sont pas les filières supé-rieures qui manquent. Rajou-tez-y la sauce « bolognaise », dixit le processus de Bologne qui vise à harmoniser les cur-sus en Europe, et là, franche-ment, il y a de quoi ne plus s’y retrouver.
L’enseignement dans les universités et les écoles poly-
techniques en Suisse est or-ganisé selon le système de Bo-logne. La formation de base universitaire comprend deux cursus : le bachelor (trois ans), suivi du master (une année et demi à deux ans). Dans notre pays, il y a dix universités. Au sein d’elles, de nombreuses fa-cultés qui touchent à des do-maines variés : psychologie, science politique, science du sport, médecine, criminologie, biologie, économie, chimie, etc.
les hautes écolesLes Hautes écoles spécialisées, elles, ont pour objectifs de for-mer du personnel très qualifié
(chimie et sciences de la vie, construction et environne-ment, social, santé). Enfin, les Hautes écoles pédagogiques assurent la formation du per-sonnel enseignant des écoles publiques.
le choixSi vous êtes faits pour des cours théoriques en amphithéâtre, entrez à l’université. Choisis-siez la faculté selon vos affini-tés. Si vous désirez une forma-tion plus pratique et agrémen-tée par exemple de stages, op-tez plutôt pour une HES. Tout dépend de vos envies person-nelles et attentes profession-nelles.
Classement des établissementsCeux-ci guident de plus en plus le choix des étudiants, même si les anglo-saxons y accordent une plus grande importance. Par exemple, le Financial Times établit chaque année un clas-sement mondial des cinquan-te meilleurs masters en mana-gement. Si celui-ci est sérieux, d’autres classements sont plus opaques. La réputation d’une formation dépend des profes-seurs, de la qualité de leurs pu-blications, mais aussi la dimen-sion internationale du cursus.
NicolaS Velle
Un supplément réalisé par mediaplanet news · 7
Travailleurs de la santé, ingé-nieurs, ouvriers qualifiés, in-formaticiens. A vos CV ! Et com-ment : la Suisse a besoin de vous. Dans certains secteurs, le marché du travail est asséché.
domaine de la santé le plus touchéSecteur le plus touché : la san-té. Il faudrait 85’000 employés supplémentaires d’ici à 2020. 60’000 pour remplacer ceux qui partiront à la retraite et 25’000 pour faire face à l’augmentation des besoins liés au vieillisse-ment de la population. De plus,
les pathologies chroniques et dégénératives seront beaucoup plus fréquentes. Ainsi, le nom-bre d’emplois liés à la santé a augmenté de 27.9% entre 1995 et 2005, contre 4,2% dans le res-te de l’économie. Aujourd’hui, une grande partie du personnel provient des pays voisins : 44% des médecins assistants ont ob-tenu leur diplôme hors de notre pays, principalement en Alle-magne (30%) et dans les autres pays de l’Union européenne (10%).
d’autres secteurs frappésDans d’autres domaines, la si-tuation est aussi problémati-que. Pharma, biotechnologies, appareils médicaux : le marché du travail est à sec. La situation dans l’éducation est aussi in-quiétante : de nouveaux ensei-gnants devront être engagés du fait des départs à la retraite et d’une hausse du nombre d’élè-ves. Ainsi, les recrutements an-nuels d’enseignants (3’500 par an) devraient augmenter de
1’500 entre 2008 et 2015. Mais le secteur le plus critique res-te l’ingénierie. Il manquerait entre 3’000 et 6’000 postes se-lon l’Union suisse des sociétés d’ingénieurs-conseils (USIC). Et pour cause : ce métier man-que de visibilité. On imagi-ne ces spécialistes s’affairer autour de machines bourrées de technologie, mais on ignore souvent leur quotidien. L’inau-guration du Learning Center – grand comme quatre stades de football – le 22 février der-nier, construit sur le campus de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, comblera peut-être ce manque. Il a notam-ment pour vocation de pousser les scientifiques et le grand pu-blic à se rencontrer.
les seniors à la rescousse Côté informatique, il existe aussi un déficit : entre 6’000 et 8’000 selon différentes estima-tions. Et là aussi, le métier pei-ne à intéresser les jeunes, no-tamment les femmes. Entre 2001 et 2006, le nombre d’étu-diants choisissant les filiè-res informatiques a diminué de moitié. Ici aussi, le métier souffre d’un problème d’ima-ge. Et pourtant : l’informati-cien n’est pas toujours ce bou-tonneux à lunettes qui mange des pizzas derrière son écran d’ordinateur. Face à ces pénu-ries annoncées, des pistes sont avancées pour trouver du per-sonnel : notamment l’engage-ment des seniors, ce que font les pays nordiques depuis long-temps. Or, jusqu’à aujourd’hui, les entreprises suisses ont eu une politique de préretraite. Elles devraient donc peut-être revoir leurs copies.
Ces métiers qui vaudront de l’or Question:■■ malgré la
crise et le chômage, des secteurs font étonnement face à une pénurie de main-d’œuvre. Qui sont ils et pourquoi ?
Réponse: ■■ outre la santé, où plus de 40% des médecins assistants ont obtenu leur diplôme hors du pays, l’informatique et l’ingénierie sont aussi touchés.
NicolaS Velle
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le Rolex learning Center a pour vocation de pousser les scientifiques et le grand public à se rencontrer.
Question: René Prêtre est un chirurgien du cœur, spécialisé pour les enfants et élu Suisse de l’année. Comment vit-il cette consécration ? Réponse: Entre deux opérations au Service de chirurgie cardiaque pédiatrique de l’Hôpital de Zurich qu’il dirige.
René Prêtre a un curriculum vitae aussi long qu’une table d’opération. Formé à Genève, puis à New York, Londres et Paris, il est aujourd’hui chef du Service de chirurgie car-diaque pédiatrique au Kinderspital de Zurich. Considéré comme une sommité dans son domaine, il est omniprésent dans les médias alé-maniques. A tel point, qu’il vient d’être élu Suisse de l’année par les téléspectateurs de la cérémonie « SwissAward » du 9 janvier dernier. Pourtant, René Prêtre garde la tête sur les épaules. « Opérer le cœur m’a apporté du prestige, c’est vrai ! Mais il y a en Suisse beaucoup de gens qui travaillent aussi bien et aussi sérieusement que moi et auraient également mérité ce prix, explique le médecin jurassien qui a grandi à Boncourt. S’ils pouvaient se recon-naître dans la reconnaissance qui m’a été faite, alors ma fierté, qui se-
rait aussi celle de les représenter, serait à son comble ».
Passer du temps avec les patients Sa cadence de travail est soutenue : entre huit et dix grosses opérations par semaine. Chaque année, plus de 350 patients sont passés dans les mains de ce magicien. Le chirurgien consacre aussi du temps à sa fonda-tion « Le Petit Cœur » et passe quin-ze jours par an au Mozambique, aux côtés de l’ONG « La Chaîne de l’Es-poir ». Même s’il ne se considère pas comme un vrai humanitaire, il opè-re encore une trentaine d’enfants sur le continent africain : autant de vies durablement améliorées. « J’ai toujours fait attention à ne jamais quitter le bloc opératoire. Je suis un chirurgien, pas un administrateur. C’est pour cela que j’ai été formé, c’est là que je suis bon ! », confie-t-il.
suivre sa passion La chirurgie cardiaque : parcours tout tracé ? Non, il y a du hasard dans la carrière de René Prêtre, ce fils de paysan d’une famille de sept en-fants. Il y a surtout ce premier stage en chirurgie comme étudiant. Une révélation. « Dans ses choix, il ne faut pas se mentir : il faut faire ce qui vous noue les tripes. Il faut qu’il y ait de la passion», confie le chirurgien de 52 ans, installé à Zurich depuis dix ans. Des choix qui sont parfois diffi-ciles à prendre. « Lorsque j’opère en Afrique, j’ai des moyens limités. Di-re non à une famille qui a vendu une vache pour venir jusqu’à moi n’est pas facile. Je dois pourtant mettre mes émotions autant que possible en sourdine et rester pragmatique », conclut le médecin.
un Suisse au service des petits cœurs
« dire non à une famille qui a vendu une vache pour venir jusqu’à moi n’est pas facile. »René Prêtre Chirurgien cardiaque
NicolaS Velle
International Governance Minorités Executive Education Inégalités Climate Change Politique agricole Conflicts and Peacebuilding Droits de l’homme Environmental Policies Organisations internationales Natural Resources Terrorisme Poverty Minorités Executive Education Géopolitique Executive Education Microfinance Migrations Banques centrales Global Health Terrorisme International Governance Géopolitique Executive Education Microfinance Règlement des différends Pays émergents Diplomatie multilatérale Union européenne Conflicts and Peacebuilding Banques centrales Global Health Relations transatlantiques Environmental Policies Action humanitaire Executive Education Trade and Economic International Affairs Intégration régionale International Governance Politique agricole Climate Change Politique de coopération Poverty Politique agricole Environmental Policies Pays émergents Humanitarian Law Executive Education Executive Education Microfinance Global Health Relations transatlantiques Environmental Policies Action humanitaire Trade and Economic Integration Minorités Natural Resources Banques centrales Conflicts and Peacebuilding Droits de l’homme
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Un supplément réalisé par mediaplanet8 · news
1 diplôme : Il faut d’abord
obtenir un diplôme fédéral de médecin (en suivant des étu-des universitaires).
2 la formati-on de spécia-
lisation en chirur-gie cardiaque dure au moins 6 ans, soit 2 ans de chirurgie générale et 4 ans de chirurgie cardia-que.
3 des stages dans des ser-
vices d’anesthé-siologie ou de mé-decine intensive chirurgicale font partie intégrante de la formation.
ConSEiLS3
ReNé PRêtReChirurgien cardiaque consacre aussi du temps à sa fondation le Petit Cœur et passe quinze jours par an au mozambique.Photo: René PRêtRe ,
KindeRsPital ZüRich
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Un supplément réalisé par mediaplanet news · 9
CommeNt deveNiR
ChiRuRgieN CARdiAQue
2CoNseil
ConSEiLS
les cursus uni-versitaires et poly-
techniques de Suisse sont répertoriés sur www.orientation.ch/uniinfo. Chaque cursus fait l’objet d’un descrip-tif et les programmes sont comparés. Allez aussi sur www.swissu-niversity.ch, le portail des universités suisses.
le « guide des études en suis-
se » est un outil indis-pensable pour celui qui cherche à faire son choix. Informations gé-nérales sur les études, lexique, descriptifs de toutes les branches d’études, spécificités de l’enseignement selon l’université, présenta-tion de chaque universi-té. Tout y est. Il peut être commandé sur :www.shop.csfo.ch.
Stratégie, marketing, finances, ressources humai-nes, management, le programme des cours du Mas-ter of Business Administration (MBA) s’adresse aux candidats de formations supérieures qui souhai-tent évoluer vers une fonction de management ou vers une carrière internationale. L’objectif est de non seulement de former les futurs décideurs ca-pables d’évaluer les forces et faiblesses de l’entre-prise, de la gérer, mais aussi de concevoir une stra-tégie de développement et de diriger une équipe de cadres. Les MBA peuvent le plus souvent être sui-vis en cours d’emploi ou à temps plein. Les MBA attirent un public qui reprend une formation plu-sieurs années après avoir terminé ses études, com-me le prouve les chiffres de la brochure de l’IMD, un des centres qui proposent cette formation: «Plus de 80% des étudiants ont entre 27 et 34 ans.» En Suisse, près d’une trentaine d’établissements proposent ce type de formation.
HélèNe lelièVre
Question:■■ existe-t-il une formation qui permet d’acquérir des techniques de conduite d’entreprise?
Réponse:■■ le master of Business adminis-tration est un diplôme d’études supérieures international dans le domaine de la conduite globale des affaires.
le mbAest le diplôme internatio-nal d’études supérieures du plus haut niveau dans le domaine de la conduite globale des affaires.Photo: istocKPhoto.com
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le mba, un pas vers les fonctions dirigeantes
10 · inspiration
recherche d’emploi : l’art de tisser sa toile
Question:■■ Comment accroître ses chances de trouver le travail de ses rêves ?
Réponse:■■ en dévelop-pant le plus tôt possible le networking en ligne.
Consultation régulière des of-fres d’emploi dans la presse et sur les sites internet spéciali-sés, inscription dans les bases de données des chasseurs de têtes et des cabinets de recru-tement… Mais aussi réseauta-ge sur les nombreuses plate-formes dites de « réseaux so-ciaux » présentes sur le web. Aujourd’hui, pour trouver l’emploi de ses rêves, la straté-gie gagnante implique de sa-voir utiliser ces plateformes nées avec l’apparition du web 2.0, l’internet qui permet de constituer des communautés et d’organiser les échanges en-tre internautes. En parallèle du développement des ré-seaux sociaux généralistes tels que Facebook, Myspace ou Twitter, le networking a aussi envahi la sphère profession-nelle avec des espaces dédiés tels que Xing, LinkedIn ou Via-deo.
Nourrir son réseauObjectif ? Entrer en relation avec d’autres personnes, phy-siquement ou virtuellement, pour constituer son réseau de connaissances professionnel-les, échanger et profiter des connaissances et du réseau de chacun des membres. Et ce-la à l’échelle de la toile, c’est-à-dire mondiale. Le succès de ces plateformes est bel et bien réel. LinkedIn annonce ainsi 55 millions de membres dans plus de 200 pays, Viadeo 25
millions sur cinq continents et Xing près de 8 millions d’inscrits en Suisse.
trouver son emploiLe réseautage en ligne est de-venu un outil incontournable pour, d’une part, améliorer sa visibilité dans sa sphère pro-fessionnelle, mais aussi se te-nir au fait des besoins des en-treprises et obtenir des infor-
mations sur un poste, une en-treprise ou encore un secteur. Il permet aussi d’identifier les cadres des entreprises qui vous intéresse et avec qui vous souhaitez prendre langue. Mieux, ces réseaux sont aus-si utilisés par les recruteurs. « Les plateformes commercia-lisent des services de recher-ches qui leur permettent de chercher sans être vu », révèle
sur son blog, David Talerman, l’un des grands spécialistes du domaine et créateur de site d’information Travailler-en-Suisse.ch.
se démarquer des autresÊtre présent sur les réseaux sociaux, oui mais pas n’im-porte comment. Utiliser les réseaux sociaux ne doit pas se résumer à enregistrer son pro-fil, détailler son curriculum vi-tae et laisser les autres venir à vous. Il faut échanger et savoir se démarquer des autres nom-breux profils. La participation aux forums thématiques en li-gne est ainsi une bonne façon de se faire remarquer dans son domaine par d’autres profes-sionnels. Aider les membres du réseau est aussi une maniè-re d’entretenir les liens pro-fessionnels. Et puis, il ne faut jamais arrêter le réseautage même quand vous ne recher-chez plus un emploi.
Créer la rencontreMais attention, même si le web 2.0 est incontournable, rien ne remplace la rencontre dans le monde réel. L’appro-che physique pour décrocher un poste et cultiver son réseau reste bel et bien décisive. La plateforme sociale profession-nelle romande – Rezonance – avec ses 30’000 professionnels l’a d’ailleurs bien compris. Son principal atout réside dans les événements et autres rencon-tres qu’elle organise pour ses membres afin de passer du clic à la bonne vieille poignée de main.
l’APPRoChe PhysiQue pour décrocher un poste et cultiver son réseau reste bel et bien décisive. Photo: istocKPhoto.com
Samuel Pierre
Cabinets de recrutement et sites spécialisés
Pour compléter son networking, il est recom-
mandé de se faire connaître des cabinets de recrutement et de consulter les sites internet spé-cialisés. La Suisse compte plus de 4 400 cabinets de recrute-ment ou agences de placement.
Certains sont spécialisés par branche, secteur d’activité et parfois même par métier. Côté sites spécialisés, ils permettent pour la plupart d’enregistrer son CV, de postuler en ligne et de paramétrer des alertes « of-fre d’emploi ». Ils s’appellent Optioncarriere.ch, JobUp.ch, pilote.ch, jobs.ch ou encore job20-30.ch.
Un supplément réalisé par mediaplanet news · 11
info
CommeNt déCRoCheR uN
eNtRetieN
3CoNseil
Question:■■ il existe près de 30’000 offres de forma-tion continue en suisse. Quelles sont les options of-fertes aux professionnels ?
Réponse:■■ des centaines d’institutions et d’organis-mes offrent des formations continues. avec un impact bien réel sur la carrière.
L’aboutissement d’un cursus universitaire ou d’une formation professionnelle ne signifie de loin pas la fin des études. Selon la dernière enquête de l’Office fédé-rale de la statistique portant sur la formation continue parue en 2006, 83% des personnes actives occupées auraient participé à une activité de formation conti-nue les douze derniers mois pré-cédant cette enquête.
impact sur le salaire La formation continue désigne l’ensemble des cours suivis après l’obtention d’un premier certi-ficat de formation. Il peut s’agir d’une formation non formelle – participation à des cours, des sé-minaires, des colloques – ou d’un apprentissage informel, tel que la lecture d’ouvrages spécialisés,
l’apprentissage à l’aide d’un sup-port informatique. Son impor-tance est bien réelle. En Suisse, l’état de la recherche scientifique sur ce sujet est lacunaire. Néan-moins, on peut souligner l’étude de Grefin en 2003, qui, à l’aide de méthodes économétriques raf-finées, a démontré une augmen-tation des salaires de 2% par ses-sion de formation professionnel-le. Deux études récentes mon-trent aussi que les entreprises suisses soutiennent en premier lieu la formation professionnelle continue de leurs collaborateurs pour en augmenter les compé-
tences et l’efficacité. Ceux qui la suivent sont aussi bien souvent ceux qui gravissent les échelons plus rapidement.
offres multiples Il existe plus de 30’000 offres de perfectionnement en Suis-se dans tous les domaines. Les institutions de formation pri-vées, semi-publiques et associa-tives s’en occupent. La forma-tion continue se déroule sou-vent parallèlement à un emploi. Certains employeurs accordent des aménagements du temps de travail. Mais bien souvent,
cette formation est une activi-té supplémentaire, à mener de front avec le travail et la vie de famille. Plus souple, l’e-learning, la formation à distance, apporte de nombreux avantages. Mais quelle que soit l’option choisie, il faudra bien s’y résoudre : l’al-longement de l’espérance de vie augmente la durée de la vie ac-tive. Et rend d’autant plus né-cessaire l’apprentissage tout au long de la vie professionnelle.
Un supplément réalisé par mediaplanet12 · news
NicolaS Velle
2
1 la Fédération suisse pour la formation conti-
nue (FSEA) a présenté en dé-cembre dernier un projet de loi fédérale qui vise à apporter de la transparence et de la qualité à la multitude innombrable d’offres de formation continue.
2 la bourse des offres de perfectionnement réper-
torie les formations, ainsi que les cours à distance Kursus.ch est lui dédié à la formation en Suisse romande.
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il existe Plus de 30 000 offres de perfectionnement en suisse dans tous les domaines. Photo: istocKPhoto.com
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Un supplément réalisé par mediaplanet news · 13
Lancé en septembre 2009, man-datoo propose l’étude et la réali-sation de projets pour le comp-te d’entreprises et de PME. Le concept tire son originalité d’un business model des plus innovants. En mettant en ré-seau les étudiants des meilleu-res Hautes écoles, dans un ca-dre professionnel, mandatoo se décline en un véritable labora-toire à idées et à compétences.
Atout jeunessePour répondre aux besoins spécifiques de ses mandatai-res, mandatoo s’appuie sur les compétences et les ressources de cerveaux frais et pimpants. Ce sont plus de 25’000 profils actifs dans toutes les Hautes écoles qui composent sa base de collaborateurs.
Bien qu’il ne s’agisse pas encore de professionnels ex-périmentés, les étudiants font preuve d’un niveau de techni-cité élevé, doublé d’une poly-valence prolifique. Le recours à cette main d’œuvre de de-main, encadrée par un coa-ching pro, offre aux entrepri-ses une alternative intelligen-te et dynamique pour réaliser leurs projets.
gain réciproqueLa formule est doublement gagnante. Si ce service per-met de répondre à des besoins importants et dans des délais très courts, il incarne égale-ment l’expression du poten-tiel estudiantin.
Chaque mandat confié pro-cure aux étudiants une oppor-tunité singulière de mettre en pratique leurs compétences et leur créativité dans des condi-tions réelles. Du point de vue des entreprises, ces mises en
situation peuvent également être un moyen de repérer de futurs collaborateurs…
services plurielsFort de cette émulation mu-tuelle, mandatoo apporte son expertise dans une vaste gamme de prestations. Ges-tion, finances, marketing, vente, ressources humaines, support administratif, pro-grammation, web, graphis-me, multimédia, rédaction, traduction ou encore promo-tion sont autant de domaines couverts. Le tout avec réacti-vité, originalité et maîtrise des coûts.
Des pros en herbeQuestion:■■ les étudiants
en déficit d’expérience professionnelle peuvent-ils intégrer des missions concrètes ?
Réponse:■■ mandatoo sollicite son réseau d’étudiants pour mener à bien divers projets de qualité.
Frédéric maye
Alex herrenfondateur et manager de la société etucom sàrl qui gère le projet mandatoo.
publiCité
le plurilinguisme au bénéfice de l’économie suisse ?
Le plurilinguisme est un des éléments qui caractérise la Suisse à l’étranger. Pourtant, l’apprentissage d’une seconde langue à l’école fait toujours débat. Le fossé se creuse tou-jours un peu plus entre une Suisse alémanique qui pri-vilégie la langue de Shakes-peare et une Suisse latine qui continue de donner la priorité à une autre langue nationale.
Profiter des synergies entre les languesUne étude du PNR 56 – le pro-gramme scientifique de la po-litique des langues en Suis-se financé par le Fonds natio-nal suisse pour la recherche scientifique (FNS) – a démon-tré que les élèves du primaire ne sont pas débordés par l’ap-prentissage de deux langues étrangères. Ils profiteraient de la première langue étrangère pour l’acquisition de la secon-de. Toujours selon cette mê-me étude parue en avril 2009, les élèves scolarisés en Suisse centrale et qui ont commen-cé par apprendre l’anglais, ap-prennent mieux le français. Ainsi, l’enseignement de l’an-glais Outre-Sarine ne se ferait pas forcément au détriment de la langue française. L’étude recommande d’ailleurs d’ex-ploiter les synergies entre les différentes langues, ce qui a
du bon pour le maintien du plurilinguisme en Suisse.
Rôle de l’appartenance linguistique Reste que les spécialistes se sont toujours beaucoup ques-tionnés sur l’importance du plurilinguisme, alors même que cette question était prati-quement absente des débats politiques lors de la création
de l’Etat fédéral. C’est peu par hasard que l’allemand, le fran-çais et l’italien ont été déclarés « langues nationales » dans la Constitution fédérale de 1848. Pourtant, l’appartenance lin-guistique et ethnique ressur-git souvent lors d’élections au Conseil fédéral. En septembre dernier, dans la course à la suc-cession de Pascal Couchepin, la capacité du PDC fribourgeois
Urs Schwaller à représenter les Romands a été mise en dou-te, alors même qu’il est quasi-ment bilingue. Ce type de réac-tion n’est pas nouveau. En 2002 déjà, l’élection de Micheline Calmy-Rey était accompagnée d’un agité sur l’appartenance « ethnique » de son adversaire Ruth Lüthi d’origine soleuroi-se, mais qui s’exprimait parfai-tement en français.
Plurilinguisme bénéfi-que pour l’économie En attendant, la maîtrise des langues étrangères est essen-tielle pour le succès d’une car-rière. Selon une enquête de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest, l’allemand est pratiqué dans le cadre des ac-tivités quotidiennes dans 50% des entreprises romandes et 70% des italophones. En Suis-se alémanique, le français est habituellement utilisé dans les activités commerciales à raison de 40%. L’économie suisse serait gagnante si on en croit l’étude d’une équipe de chercheurs de l’Université de Genève et de Montréal pa-rue en avril 2009. Les résultats indiquent que les compéten-ces linguistiques de la popu-lation contribuent pour envi-ron 10% à la valeur ajoutée to-tale. L’étude relève aussi que les collaborateurs plurilin-gues sont particulièrement utiles. Quand les entreprises dégraissent, ils sont deux fois moins affectés que ceux qui ne parlent qu’une langue. Un résultat qui a son importance lorsque le temps des vaches maigres est bien là.
les élèves scolarisés en suisse centrale et qui ont commencé par apprendre l’anglais, apprennent mieux le français. Photo: dReamstime.com
NicolaS Velle
Apprendre une langue
Les enfants peuvent ap-prendre une langue rapi-
dement. Cela demande un plus grand investissement pour les adultes. L’immersion de plu-sieurs mois dans une langue étrangère – par exemple via le programme Erasmus – est sans aucun doute une des meilleu-res solutions. Des agences spé-
cialisées en séjours linguisti-ques proposent aussi de courtes sessions mais intensives.
La lecture, l’écoute et l’ap-prentissage en tandem (en conversant avec une personne de langue étrangère), peuvent aussi être de bonnes solutions, à-côté des prestations des éco-les de langue. Vous pouvez tou-jours trouver plus d’info sur in-ternet.
Un supplément réalisé par mediaplanet14 · news
Question:■■ dans une éco-nomie mondialisée et com-pétitive, le plurilinguisme est-il un facteur clé de réussite professionnelle ?
Réponse:■■ les compéten-ces linguistiques contribuent pour environ 10% à la valeur ajoutée totale de l’économie suisse
info
le plurilinguisme au bénéfice de l’économie suisse ?
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