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« Un peu plus près des étoiles, Au jardin de lumière et d’argent, À l’abri des colères du vent… » (GOLD) UN JOLI VOL TRANSATLANTIQUE UN JOLI VOL TRANSATLANTIQUE de LYON à NEW YORK de LYON à NEW YORK sur les lignes d’AIR FRANCE - KLM sur les lignes d’AIR FRANCE - KLM effectué le 27 janvier 2012 Photographies et commentaires de vol de Jean-Paul BARRUYER Jean-Paul BARRUYER avec une évocation particulière de la zone de naufrage du Titanic pour les 100 ans de la tragédie en ce mois d’AVRIL 2012 en ce mois d ’AVRIL 2012

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« Un peu plus près des étoiles, Au jardin de lumière et d’argent, À l’abri des colères du vent… » (GOLD) UN JOLI VOL TRANSATLANTIQUE de LYON à NEW YORK sur les lignes d’AIR FRANCE - KLM effectué le 27 janvier 2012 Photographies et commentaires de vol de - PowerPoint PPT Presentation

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« Un peu plus près des étoiles, Au jardin de lumière et d’argent,

À l’abri des colères du vent… » (GOLD)

UN JOLI VOL TRANSATLANTIQUEUN JOLI VOL TRANSATLANTIQUE de LYON à NEW YORKde LYON à NEW YORKsur les lignes d’AIR FRANCE - KLMsur les lignes d’AIR FRANCE - KLM

effectué le 27 janvier 2012

Photographies et commentaires de vol de

Jean-Paul BARRUYERJean-Paul BARRUYER

avec une évocation particulière de la zone de naufrage du Titanic pour les 100 ans de la tragédie en ce mois d’AVRIL 2012

en ce mois d ’AVRIL 2012

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Je dois vous faire un aveu : cette année 2012, j’ai été désigné comme l’un des membres du jury de l’Académie des Oscars, prestigieuse institution culturelle américaine. La presse n’en a pas parlé. C’est normal, je ne suis pas un personnage très médiatique, tout au plus sur la Toile, et mon nom n’hante jamais les milieux du cinéma…

Cependant, notre ami Jean Dujardin me doit une fière chandelle pour les Oscars qui l’ont auréolé, lui et toute son équipe du film « The Artist » !

Cette histoire avait très bien commencé quand un hélicoptère privé avait été dépêché, aux frais de l’institution américaine, pour venir me cueillir, avec mon épouse Christine, chez moi dans un premier temps, puis m’acheminer par des moyens plus lourds vers Los Angeles et les studios d’Hollywood, avec escale technique à New York.

Voici donc mon départ de l’Arbresle (Rhône) depuis le grand parking se trouvant tout à côté de mon domicile…

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Première étape : l’aéroport de LYON Saint-Exupéry où un moyen-courrier Airbus A318, affrété par Air France, devait m’acheminer à l’aéroport de PARIS Charles-de-Gaulle pour ma correspondance à destination de l’Amérique…

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Juste le temps de sauter dans l’avion, de me cramponner à mon siège, et me voici au 7e ciel…

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Franchissement du fleuve Rhône sous un ciel assez triste, bas et oppressant qui nous empêche de contempler la chaîne enneigée des Alpes…

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Heureusement, comme dans l’histoire du cinéma, on passe avec jubilation du noir et blanc à la couleur après avoir pris un peu de hauteur…

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Jolis jeux d’ombre et de lumière sur l’aile de l’appareil, au-dessus de notre belle France…

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« J’aime les nuages, les nuages qui passent, là-bas,là-bas, les merveilleux nuages… »

Charles Baudelaire

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L’Académie des Oscars avait bien fait les choses en partenariat avec Air France. Ce passage au-dessus de petits moulins à vent, qui avaient été dressés à mon intention pour me saluer, m’a particulièrement ému…

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J’aime les vols en avion, ils sont de véritablesleçons de géographie. Géographie physique, bien sûr, mais aussi humaine…

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Seulement, voilà, un vol au-dessus de notre pays, ça ne dure pas très longtemps, et il va falloir déjà se poser à ROISSY Charles-de-Gaulle…

Pour ce faire, le comité des Oscars avait orchestré le spectaculaire en faisant déjà son cinéma, pas en couleurs, ni-même en noir et blanc, mais seulement en ombres chinoises…

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Boum ! Badaboum !… On se pose avec pertes et fracas… Tout vibre, tout gronde, les freins crissent à mort et le bel oiseau se trouve totalement désarticulé, prêt à y laisser des plumes…

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Je quitte un fuselage étroit pour en retrouver un bienplus vaste, plein de charme et de douce lumière, dans l’aérogare parisienne de ROISSY-Charles de Gaulle…

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Puis un autre, celui d’un gros porteur long-courrierBoeing B777, toujours affrété par Air France, une grosse machine !… Et l’on redécolle, direction le Nouveau Monde …

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Au passage, un joli coup d’aile étincelantpour dire au revoir à la région parisienne…

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Ici, nous allons quitter le continent européen, probablement vers la Normandie, sur un magnifique paysage nébuleux et océanique rêvé par les peintres, non pas vu depuis le plancher des vaches, mais vu d’en haut…

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Avant de nous engager sur l’Atlantique…

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Un détail technique commence à m’intriguer : Un petit trou à la base de mon hublot, autour duquelcommence à se former une condensation… Pourvu que cela puisse tenir jusqu’à New Yorkavant éclatement et dépressurisation !…

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Bon ! Maintenant, les choses sérieuses vont commencer.Je vais être soumis à un pré-visionnage des principaux films en compétition pour les Oscars 2012, avant le choix définitif qui sera fait à Hollywood…

Mon siège de membre du jury est assez confortable et toutes les commandes sont à portée de main, les principales étant tactiles sur l’écran…

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Un petit casque stéréo est même offert par la compagnie.Il faut dire que pour le film « The Artist », il ne m’a pas été d’un très grand secours étant donné la « richesse » des dialogues…

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En récompense du visionnage de quelques séquences seulement (vous ne pensez tout de même pas que je vais me « taper » toute la filmographie prévue cette année), les choses vraiment sérieuses sont annoncées…

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Eh bien ! commençons par le meilleur des apéritifs,le champagne, comme il se doit. Bien entendu, il ne sera pas servi dans une coupe ou une flûte à pied, car ce serait trop instable, d’autant plus qu’au cours de ce vol nous essuyons pas mal de turbulences et trous d’air.

De toute manière, cela ne change rien au goût. Et je peuxvous dire que ce champagne de qualité n’était pas vert du tout, même délicieux, moi qui ai toujours eu des problèmes d’estomac avec ce type de breuvage…

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Passons à ce qui est plus consistant car j’ai la tête qui tourne un peu. Peut-être suis-je saisi par les brumes de l’alcool, à moins que ce ne soit le vertige de l’altitude qui semble me faire un clin d’œil à l’extérieur sur ma droite…

Très appétissant tout cela, mais un peu difficile à gérer sur une si petite surface. Bon, on va essayer malgré tout de ne pas en renverser sur le pantalon, sinon Christine ne manquera pas de me faire des gros yeux, habituée qu’elle est à mes éternelles maladresses, même en des circonstances plus confortables…

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Vraiment, chez Air France, on fait les choses comme des chefs en ne laissant rien au hasard, sans oublier de flatter les goûts nationaux, surtout pour 410 € l’aller-retour LYON – NEW YORK réservé moins d’une semaine avant le départ ! (*)(*)

Dans certains grands restaurants multi-étoilés, vous avez juste le repas à ce prix-là ! D’accord, c’est d’un autre niveau et d’un autre confort, mais cela vous est tout de même facturé plein pot pour le décorum et tout le cérémonial qui s’agite autour de vous et dont vous n’avez souvent rien à faire…

Ici, pour le même prix, on vous nourrit et vous transporte sur 5.837 km x 2, soit 11.674 km, rien de moins, avec des paysages superbes à vous couper le souffle derrière la vitre !… Voler ou manger, il faudra désormais choisir !…

(*)(*) Je viens d’apprendre que la compagnie Air France a réalisé une perte de plus de 800 millions d’euros en 2011, ce qui laisse supposer qu’à l’avenir les prestations gratuites le seront de moins en moins. « Alea jacta est ! », c’est toujours çà de gagné pour moi ! De toute manière, aux dires de ma fille qui voyage souvent sur la très sérieuse compagnie British Airways, les prestations britanniques sont déjà très en-dessous des françaises. Elle vient même de rentrer du Japon et va faire une réclamation auprès de British Airways au sujet du déjeuner de midi qui ne lui a pas été servi lors du vol aller Londres-Tokyo (?) Ah ! ces Anglais, ils n’ont jamais eu des rapports très sérieux avec la bonne chère. Mais à part cà, je les aime bien.

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Purée de brocoli dans mon assiette, purée de nuages en choux-fleurs à l’extérieur…

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Et pendant ce temps-là, à ma demande et sur simple effleurement du doigt sur l’écran, je contrôle en temps réel et en 3D, via le système GPS calé sur satellite, la trajectoire de l’appareil qui vient de dépasser la pointe sud de l’Irlande. Presque une envie de posséder un joystick pour prendre les commandes de l’avion…

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Et une petite crème au chocolat, ça vous dit ?…

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Après le café, voici une excellente idée, alors que je n’ai rien demandé : « Le digestif de Monsieur est avancé !… »

Je vais vous faire une confidence : ici, les alcools sont les meilleurs tranquillisants pour les angoissés des grandes altitudes et des horizons marins à n’en plus finir. A ce propos, celui qui vous affirmera n’avoir jamais eu peur en avion, c’est au mieux, un menteur, au pire, un inconscient !…

J’adresse un regard plein de malice à Christine en lui lançant :« Si l’avion explose en plein vol, au moins…

… ILS PARTIRONT DANS L’IVRESSE » (Lucie Aubrac)

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L’avion volant à plus de 800 km/h d’est en ouest, rattrapant en grande partie le soleil qui se couche, la nuit tardera à venir et ne sera presque jamais totale, les lueurs du couchant que je devine, très loin derrière l’aile qui me les masque, sont là pour en témoigner. Malgré tout, l’extinction générale des feux est décidée par l’équipage, chacun étant libre de vaquer à ses occupations : Dormir (avec masques, boules Quiès et couvertures), écouter de la musique (même classique), regarder un film récent (dans un large choix), s’informer, jouer ou suivre la trajectoire de l’appareil ainsi que tous les paramètres de vol…

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Christine a éteint son écran. Elle s’enveloppe dans sa couverture pour un petit sommeil en pointillés… Moi, le photographe, j’ai comme le sentiment que les choses les plus intéressantes vont désormais se dérouler à l’extérieur. Ce serait vraiment dommage de m’assoupir maintenant. Je me tiens donc prêt avec mon petit appareil numérique, comme un chasseur de nuit à l’affût de sa proie ou un mitrailleur de bombardier dans sa tourelle…

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C’est vrai, l’aile de l’avion réduit en grande partie le champde vision, mais avouez que cela donne une sacrée allure aux photographies, un premier plan qui est une très belle signature aérienne. Dommage que le logo Air France n’apparaisse pas sur l’aile, cela lui aurait fait une belle publicité, bien méritée…

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-63° à l’extérieur ! Maintenant, je comprends pourquoi la condensation s’est transformée en glace… Un hublot qui éclate et vous êtes congelé comme un poulet en quelques minutes !…

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Impressionnant ce front nuageux, comme un tsunami qui semble avancer à grande vitesse ! Probablement le point de rencontre de deux masses d’air à des températures très différentes et qui glissent l’une sur l’autre…

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Après être passés très au large de la pointe sud du Groenland, nous allons bientôt survoler l’île de Terre-Neuve et le golfe du Saint-Laurent. La surface de l’océan devient étrange et la faible lumière bleutée du jour, qui semble ne pas vouloir disparaître, laisse deviner une banquise déjà en formation. Je zoome avec mon objectif (jusqu’à 12 fois) pour confirmation. C’est tout simplement impressionnant, bien plus grandiose que la Saône gelée à Lyon cet hiver : un désert de glace à perte de vue, avec ses vagues figées, comme celles du sable au Sahara !…

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C’est un peu dans ces parages que le « TITANIC » a sombré dans la nuit du 14 au 15 avril 1912. Nous allons d’ailleurs en entendre parler ce mois-ci pour le centenaire de la tragédie. Au moins, pendant que l’on parlera de cela on ne parlera pas d’autre chose… Je veux dire surtout de la campagne des élections présidentielles car, je ne sais pas si vous réagissez comme moi, mais je commence à saturer sérieusement, à croire que les médias n’ont plus rien d’autre à nous raconter, favorisant peut-être un sérieux taux d’abstention…

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IL Y A 100 ANS CE MOIS-CI, LA TRAGÉDIE DU TITANIC…IL Y A 100 ANS CE MOIS-CI, LA TRAGÉDIE DU TITANIC…

Le paquebot « Titanic », dont la construction avait été lancée dès 1909 par les chantiers navals de Belfast en Irlande (Royaume-Uni), était alors le plus gros paquebot de l’époque (269 mètres de long). Le navire était la propriété de la compagnie britannique « White Star Line » aux mains d’un grand trust international dirigé par un banquier américain.

Pour sa croisière inaugurale, il quitte Southampton (Sud de l’Angleterre) le 10 avril 1912, fait escale à Cherbourg (France) pour prendre quelques passagers, puis Queenstown (Irlande), à destination de New York avec 2.224 personnes à bord, passagers et équipage, chiffre heureusement bien en-dessous de celui de la capacité totale. Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, à 150 km au sud de Terre-Neuve, il heurte et glisse le long d’un iceberg qui déchire sa coque en-dessous de la ligne de flottaison sur 90 mètres de long. Il coulera en 2h30 dans les eaux glacées, entraînant dans la mort 1.513 personnes. Seront sauvées 711 personnes, femmes et enfants, en principe seules autorisées à monter dans les chaloupes prévues pour 1.178 passagers seulement, le bateau étant considéré à l’époque comme insubmersible. Il avait emprunté l’itinéraire le plus court, mais le plus risqué, dans l’espoir de remporter le ruban bleu qui récompensait la traversée la plus rapide de l’Atlantique Nord.

Des recherches entreprises dès 1986 par des équipes franco-américaines (dont celles de l’IFREMER) permirent de localiser l’épave par 3.840 mètres de fond. Quelques objets furent même remontés par la suite. Les dernières enquêtes, plus récentes, pour expliquer sa chute rapide au fond des eaux, ont révélé une faiblesse des rivets fixant les tôles sous la ligne de flottaison ainsi qu’un cloisonnement insuffisant en hauteur des vastes compartiments de la coque (une fois rempli, un compartiment se déversait sur le suivant et ainsi de suite), accélérant ainsi le naufrage du navire qui s’est brisé en deux parties avant de toucher le fond, et non pas d’une seule pièce comme cela a toujours été admis. Extrait (réécrit) de mon diaporama Extrait (réécrit) de mon diaporama « COSTA MEDITERRANEA à Rhodes »« COSTA MEDITERRANEA à Rhodes » Février 2012Février 2012

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La cabine semble se réveiller à l’approche de la côte est des Etats-Unis. Certains sont même déjà à l’heure américaine pour les informations : on quitte une campagne présidentielle pour une autre campagne présidentielle, pas meilleure que la nôtre soit dit en passant…

Nous venons de survoler la Nouvelle-Ecosse, au Canada, et Long Island et New York ne sont désormais plus très loins…

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La magie des premières lumières de la zone la plus urbanisée au monde est bien là, car le Boeing 777 n’est plus très haut. J’essaie de régler mon appareil photo aux conditions de lumière très difficiles, mais en vain. Les volets sont sortis, l’avion freine brusquement, nous entendons du bruit et ressentons des vibrations, comme si l’appareil avait touché la piste et s’était misà rouler, ce qui n’est pourtant pas encore le cas. Dans ces conditions, difficile d’obtenir des clichés parfaits. Je tente l’impossible, mais mon petit appareil n’est pas à la hauteur. Tant pis, on s’en contentera !…

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ARRIVÉE À NEW YORKARRIVÉE À NEW YORK

C’est fait, nous sommes sauvés pour cette fois !… Nous venons de toucher la piste de l’aéroport J.F. Kennedy, sur Long Island, à plus de 200 km/h après une traversée transatlantique de 5.837 km qui aura duré 8 heures depuis Paris. Ici, à New York, il faut reculer sa montre française de 6 heures. Il n’est donc que 18h40 seulement. Chic, un sacré cadeau ! L’impression de ne pas avoir perdu notre temps… La température est assez douce pour l’heure et la saison : 12° à l’extérieur.

A la douane de l’aéroport, où l’on ne plaisante pas, nous laissons nos empreintes digitales (de chacun des 10 doigts !), sommes photographiés du visage et remettons le questionnaire papier rempli dans l’avion au sujet de notre visite sur le territoire américain (au cas où nous viendrions y poser une bombe !) Le temps d’attendre pendant 2 heures notre fille Céline qui doit arriver par un autre vol, celui de la British Airways en provenance de Londres, et nous nous engouffrons tous les trois dans un puissant taxi jaune.

Ce dernier va avaler à très vive allure les 25 kilomètres d’autoroute et de voies express qui séparent l’aéroport de notre appartement-hôtel au cœur de Manhattan (*). Nous serons obligés de nous cramponner aux poignées des portières, ce qui est compréhensible quand on sait qu’à New York la course est rétribuée à la distance et non pas au temps, dans un souci d’honnêteté pour le client. Je me demande encore si la peur en taxi n’a pas été plus grande qu’en avion, avec une réelle sensation de la vitesse au ras du plancher des vaches. (*) Sur la 48e Rue dans le quartier de Broadway, juste à côté de Times Square, à quatre rues seulement de la 44e Rue où se trouve un certain Hôtel SOFITEL, devenu célèbre depuis mai 2011… Mais n’ayez crainte, il n’y avait aucun risque pour moi à sortir de ma douche en tenue légère car je n’avais pas de femme de chambre à mon service ! Heureusement, car ma chère épouse Christine n’a pas un sou vaillant de patrimoine pour me sortir financièrement des geôles américaines (rires et re-rires, à me taper sur les cuisses !)

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Du vendredi 27 janvier au vendredi 3 janvier 2012, une semaine exactement s’écoule (et 6.000 photos au compteur) entre la précédente diapositive et la suivante de ce diaporama…

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LE RETOURLE RETOUR

Vendredi 3 février, nous rejoignons l’aéroport new-yorkais de J.F.Kennedy pour le grand retour, par un temps doux et magnifique, toujours incrédules qu’un froid sibérien se soit abattu soudainement sur l’Hexagone depuis quelques jours.

Nous sommes en totale communion par la pensée avec nos trois chats qui nous attendent dehors, dans le jardin, par-delà l’Atlantique. Nous n’avons qu’un seul mot pour eux : « Courage, tenez bon, nous arrivons tout de suite !… » (et ils ont tenu bon sans séquelles, mais n’ont pas remis le nez dehors de sitôt à notre retour)

En attendant, derrière les vitres de l’aérogare, je surveille notre avion personnel, un Airbus A330 d’Air France - KLM, qui doit nous ramener à Paris. Le personnel est en train de l’astiquer et de faire le ménage de dernière minute.

Il peut oublier le casse-croûte, cela ne me gêne pas trop (j’ai toujours des petits extras dans mon sac à dos), mais de grâce, pourvu qu’il n’oublie pas de faire le plein de kérosène et surtout de vérifier les sondes « Pitot » (mesure de la vitesse), celles qui avaient givré accidentellement et probablement été la cause (ne donnant plus la vitesse réelle et faisant décrocher l’appareil), le 1er juin 2009, de la chute dans ce même océan d’un Airbus du même modèle et de la même compagnie, avec 228 personnes à bord, sur le vol Rio-Paris, entre les côtes du Brésil et celles de l’Afrique.

Donc, tant que l’on ne s’est pas posé de l’autre côté, rien n’est gagné d’avance. Je croise les doigts, moi qui ne suis pas superstitieux car ça porte malheur parait-il ! …

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Un petit pincement au cœur, un moment de nostalgie : je regarde pour la dernière fois à travers les vitres ce que je devine être les derniers restes de New York, au loin, très loin, à plus de 20 km, en poussant au maximum (12 fois) le zoom de mon objectif…

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Nous voici installés dans la cabine. La presse papier française, comme l’américaine, est disponible gratuitement et à volonté à l’entrée de l’avion. Mon voisin du siège avant, pour cause de double emploi, me refile aimablement le « Canard enchaîné » de la semaine…

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J’aimerais bien être à la place de notre cher Président qui a tout de même bien plus de chance que nous, car ici nous ne disposons ni de siège éjectable, ni de parachute !…

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Pas de chance, je suis encore installé au niveau du point d’attache de l’aile au fuselage. Pas tellement à cause du champ de vision réduit, mais parce que c’est l’endroit le plus impressionnant qui transmet le mieux les mouvements extérieurs, un peu comme le siège qui se situe sur la roue arrière d’un autocar. Et je ne vous parle même pas de l’aile qui, sous mon nez, se met parfois à plier sous l’effet de l’aérodynamique, me laissant parfois imaginer le pire : la rupture !…

Heureusement, les instants visuels qui ont suivi le décollage ont été merveilleux, même au-delà de ce que tout bon photographe qui se respecte peut espérer. Seul bémol, le ménage n’avait pas été fait sur le verre extérieur du hublot, gâchant un peu les clichés. Peut-être que la compagnie ne connaît pas « Monsieur Propre » !

Mais regardez, c’est tout de même assez beau !…

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« Et la Lune était là, toujours brillante… » Ray Bradbury (Chroniques martiennes)

La nuit est venue très vite puisque l’avion, se dirigeant vers l’est, fuyait le soleil couchant, accélérant ainsi la plongée dans l’obscurité, volant à certains moments à plus de 1.000 km/h, certainement aidé par les courants aériens qui soufflent en permanence du continent américain vers le continent européen. Sans vouloir en enlever le mérite, c’est pour cette raison que la 1ère traversée de l’Atlantique en avion s’est faite dans ce sens, en solitaire et sur un tout petit appareil doté d’une seule hélice, en 33 h 30 mn sans dormir, par le très jeune Américain Charles Lindbergh (25 ans) en 1927, après des tentatives, parfois tragiques, des Européens dans l’autre sens.

Mon travail de photographe a vite cessé car je ne voyais plus, à l’extérieur de l’appareil et au niveau de mon hublot, qu’une toute petite lumière qui se reflétait sur le métal de l’aile vers le fuselage et semblait presque immobile dans le noir total. Je n’ai pas su très bien quelle en était l’origine : Un hublot voisin ?… (pourtant tout était éteint) Un feu de position de l’appareil ?… (mais il ne clignotait pas) La proximité d’un OVNI extra-terrestre en mission d’observation ?… (mais je n’ai pas vue de petite créature verte) Plus vraisemblablement la Lune qui m’apportait un dernier instant de poésie !…

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NUIT BLANCHE POUR UNE NUIT NOIRE…NUIT BLANCHE POUR UNE NUIT NOIRE…

A vrai dire, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, un peu excité par le séjour merveilleux que je venais de faire. J’ai dû regarder deux films, dont un récent, les Aventures de Tintin (Le secret de la Licorne) par Stephen Spielberg, et aussi écouter mon baladeur musical. Des musiques américaines de Broadway, bien sûr, comme un refus de ma part de quitter le Nouveau Monde, en pensant aussi aux quelques CD des grands compositeurs américains que je ramenais dans mes bagages pour enrichir ma discothèque classique, au premier rang desquels se trouve l’incontournable et éblouissant George Gershwin.

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RÊVE D’HIVER…RÊVE D’HIVER…

Dans le TGV qui nous ramenait de ROISSY - Charles-de-Gaulle à la gare de LYON Part-Dieu, nous avons découvert, sidérés, voire incrédules, un paysage d’un blanc immaculé, à perte de vue, figé dans un froid polaire. Je mis alors dans mes oreilles les écouteurs de mon baladeur et, afin de coller parfaitement aux images qui défilaient à grande vitesse devant moi, je lançai la 1ère symphonie de Tchaïkovski, intitulée « Rêve d’hiver ».

C’est une envoûtante musique descriptive, réalisée comme une toile de maître, qui fait venir des images à l’esprit, dans laquelle le compositeur évoque avec bonheur les immenses plaines russes sous la neige qui l’ont tant marqué quand il parcourait dans sa jeunesse, et en traîneau, les grands espaces entre Moscou et Saint-Pétersbourg. Une symphonie peu connue et assez rarement jouée, mais qui mérite d’être découverte, tout autant que la célèbre et incontournable 6e symphonie, dite « Pathétique » . Toujours est-il que c’est bien cette 1ère symphonie que je préfère.

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QUELQUES NOTES QUELQUES NOTES D’UNE PETITE SYMPHONIE DU NOUVEAU MONDE…D’UNE PETITE SYMPHONIE DU NOUVEAU MONDE…

Mais, rien à faire, au bout d’un certain temps, comme pris par un étrangesentiment de nostalgie, je me mis à penser à cette extraordinaire métropole aux dimensions peu communes, ville autant verticale qu’horizontale, qui fait partie de l’imaginaire de chacun de nous, que je venais de laisser là-bas par un temps quasi printanier. La décision de m’y rendre étant encore toute récente et le séjour n’ayant duré qu’une semaine, j’ai eu l’impression que ce que je venais de découvrir n’était peut-être qu’un rêve, mais un rêve des plus agréables.

Parmi la multitude d’images que je ramène, toutes aussi merveilleuses les unes que les autres, certaines défilent déjà en boucle dans ma tête. Je me replie sur moi-même, n’ose même pas envisager le froid rude qui m’attend déjà à l’arrivée du train et fais tourner quelques notes d’une petite musique…

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Mais ce n’était qu’un avant-goût, juste pour attiser votre appétit en attendant un prochain diaporama…

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CARNET DE VOYAGE CARNET DE VOYAGE D’UN CHASSEUR DE NUAGES…D’UN CHASSEUR DE NUAGES…

ALLERALLERAIRBUS A318, biréacteur, mono-couloir de 123 places, 6 sièges sur la largeur, poids maxi décollage 68 tDécollage de LYON Saint-Exupéry, le vendredi 27 janvier 2012 à 13h30 décolle sur 1.350 m seulement !Atterrissage à ROISSY Charles-de-Gaulle à 14h40.

BOEING B777, biréacteur, bi-couloir de 325 à 472 places, 10 sièges sur la largeur, poids maxi décoll. 350 tDécollage de ROISSY Charles-de-Gaulle à 16h35 Très gros porteur, concurrent de l’Airbus A340Atterrissage à NEW YORK J.F. Kennedy à 18h40 (heure locale, soit 0h40 heure de Paris)

RETOURRETOURAIRBUS A330, biréacteur, bi-couloir de 219 places, 8 sièges sur la largeur, poids maxi décollage 230 t Bon compromis entre la capacité et la distance franchissable : jusqu’à 13.400 km ! Décollage de NEW YORK J.F. Kennedy le vendredi 3 février 2012 à 16h35Atterrissage à PARIS Charles-de-Gaulle le samedi 4 février à 6h00 (heure locale, soit 0h00 heure de New York)

Train TGV de la SNCFà 7h24 en gare SNCF de ROISSY Charles-de-Gaulle, arrivée à 9h30 à LYON Part-Dieu. La correspondance pour le retour au domicile de l’Arbresle (Rhône) sur train régional TER s’y est faite avec un gros retard, comme c’est de coutume dans cette gare lyonnaise saturée qui est la plus importante d’Europe pour le trafic en correspondance. En point final, une retraite de Russie à la Napoléon Ier pour remonter à pieds sur la colline dans un froid polaire, depuis la gare du village jusqu’au domicile, exténué par une semaine de marche intense à New York. Avec une ampoule sous chaque talon, je n’arrivais plus à mettre un pied devant l’autre, Christine ne pouvait pas aller chercher la voiture pour me remonter sur un brancard, le portail de la maison étant bloqué par le gel. Et appeler un taxi dans notre canton, c’était une heure d’attente… C’est souvent ainsi, vous parcourez des milliers de kilomètres sans histoire, avec une précision de métronome et c’est la galère pour le dernier kilomètre parcouru !

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JE NE SUIS PAS CINÉPHILE, MAIS J’ADORE FAIRE MON CINÉMA…JE NE SUIS PAS CINÉPHILE, MAIS J’ADORE FAIRE MON CINÉMA…Bien sûr, vous n’avez sans doute pas cru à tout ce que je vous ai raconté. Ce n’était que du cinéma car j’adore raconter des histoires. J’ai bien atterri à New York, mais je n’ai pas poursuivi mon vol jusqu’à Los Angeles. Je ne suis pas parti de chez moi en hélicoptère ; celui que vous avez aperçu, je l’ai photographié quelques temps après mon retour, mais bien dans mon quartier lors de l’évacuation d’un malade. Je n’ai pas non plus été désigné comme membre du jury des Oscars pour la remise de la précieuse récompense. A vrai dire, je ne suis pas cinéphile pour un sou, mais vraiment pas du tout. Autrement dit, moins cinéphile que moi, tu meurs !… Vous en voulez la preuve ?… Le dernier film que je suis allé voir en salle, c’était « Titanic » en 1997, il y a 15 ans ! Mais avouez que mon choix avait été judicieux car il ressort en salle en avril 2012 pour le centenaire de la tragédie, en version 3D, sauf erreur de ma part.

Moi, c’est ce genre de spectacle que j’aime, pas trop intellectuel, plein d’effets spéciaux, du vrai cinéma qui divertit avec un fond historique, fait rêver et donne des sensations fortes, comme au temps des grands westerns et des péplums. Le reste, c’est bien souvent sans intérêt et insipide, très formaté, du commercial de bazar de pacotilles. Le 7e Art est avant tout une industrie de grande production où tous les intervenants (acteurs, réalisateurs, scénaristes, dialoguistes, producteurs et distributeurs) se tiennent par la barbichette tellement il y a de la marchandise à écouler et surtout de l’argent à ramasser. Je trouve souvent pitoyables ces artistes qui viennent faire la promo de leurs pitreries sur les plateaux télé. A les écouter, leurs films seraient à ne manquer sous aucun prétexte tellement ils relèvent du génie ! De toute manière, ces films passeront un jour ou l’autre sur le petit écran qui l’est de moins en moins d’ailleurs en se rapprochant des conditions d’une salle. S’il y a urgence à aller voir ces « chefs-d’œuvre » en salle dès leur sortie, c’est que l’on sait très bien que dans un an ou deux ils tomberont aux oubliettes. J’aime plutôt ce qui s’inscrit dans la durée : en musique classique je découvre constamment des chefs-d’œuvre qui ont bien au minimum 100 ans d’existence ! Alors, les navets du cinéma pourront bien attendre encore un peu. D’accord, je suis un peu excessif, mais la caricature ne fait jamais dans la dentelle. Aïe ! Je sens que les cinéphiles vont me tomber dessus : tant mieux, j’adore la provoc’ et susciter la réflexion !… Quant au film « The Artist », la stratégie a été payante. Mettre un titre en anglais sur un film français qui flatte les Américains au sujet de l’âge d’or de leur cinéma muet, c’était vraiment bien vu ! Cela me rappelle la fable du Corbeau et du Renard : tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute, cette leçon valait bien un Oscar, sans doute ! En son temps, 1957, « Le monde du silence » de Cousteau avait remporté l’Oscar du meilleur documentaire. Les Français ne sont donc jamais aussi bons que lorsqu’ils ferment leur gueule !

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REMERCIEMENTSREMERCIEMENTS

Quant à vous, j’espère que vous avez fait un agréable voyage sur les lignes de la compagnie BARRUYER-VOYAGES-PPS. Je serai très heureux de vous retrouver prochainement à bord d’un nouveau diaporama… américain !

Remerciements particuliers à ma fille CÉLINE sans laquelle ce voyage n’aurait pas eu lieu, ni ce diaporama pu être réalisé. C’est à son invitation de toute dernière minute (moins d’une semaine avant l’envol) à partager son bel appartement qu’elle avait loué dans le quartier le plus prestigieux de Manhattan et dans le cadre d’une mission professionnelle confiée par son cabinet de Londres, que Christine et moi sommes allés la rejoindre. Remerciements aussi pour ses accompagnements et conseils de visite très pertinents, dignes d’une professionnelle du tourisme.

Evidemment, son père, très attaché à ses vieilles habitudes, avait du mal à concevoir un tel voyage et séjour sans une préparation préalable plus longue, tant matérielle que psychologique, de surcroît en plein hiver alors qu’il ronronnait comme ses chats sur le canapé du salon et venait juste de sortir d’un problème de pied qui le faisait sérieusement souffrir. Qu’elle sache que, ébloui par cette ville, il est prêt à retourner à New York quelles qu’en soient les conditions, tant sont nombreuses les autres découvertes qu’il projette déjà d’y faire. Il retiendra avant tout les images d’une métropole verticale parfaitement conforme à l’imaginaire merveilleux que tout un chacun en a depuis son enfance ! Jean-Paul BARRUYERJean-Paul BARRUYER Avril 2012Avril 2012