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MC NOUVELLE TENDANCE MAMIE PREND SOIN DE L’AUDITION DE JULIETTE DOSSIER SPÉCIAL L’APPAREILLAGE AUDITIF CHEZ LES ENFANTS L’ÉDUCATRICE SPÉCIALISÉE : QUEL EST SON RÔLE EN SANTÉ AUDITIVE ? PAGE 18 UN LECTEUR MP3 EST-CE DANGEREUX ? LA RÉPONSE EN PAGE 11 QUESTIONNAIRE DÉPISTAGE DE L’AUDITION CHEZ L’ENFANT PAGE 9 LA SURDITÉ SUBITE L’IMPORTANCE D’AGIR RAPIDEMENT PAGE 3 GRATUIT PRENEZ-EN UN Volume 4, numéro 3, 2009 Le magazine pour tout savoir sur votre audition

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NOUVELLE TENDANCE

MAMIE PREND SOIN

DE L’AUDITION DE JULIETTE

DOSSIER SPÉCIALL’APPAREILLAGE AUDITIF CHEZ LES ENFANTS

L’ÉDUCATRICE SPÉCIALISÉE : QUEL EST SON RÔLE EN SANTÉ AUDITIVE ?PAGE 18

UN LECTEUR MP3EST-CE DANGEREUX ?

LA RÉPONSE EN PAGE 11

QUESTIONNAIRE DÉPISTAGE

DE L’AUDITION CHEZ L’ENFANT

PAGE 9

LA SURDITÉ SUBITEL’IMPORTANCE D’AGIR

RAPIDEMENTPAGE 3

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GRATUIT

PRENEZ-EN UNVolume 4, numéro 3, 2009

Le magazine pour tout savoir sur votre audition

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éditeur

martin cousineau, président de Publications Lobe [email protected]

rédactrice en chef

sabrina grégoire [email protected]

chroniqueurs

Josiane comtois, Mpa, audiologisteKarl drouin, audioprothésistemartin fortin, Moa, audiologisteaudrey goulet, Mpa, audiologistechristophe grenier, audioprothésisteestelle lamonde, éducatrice spécialiséeaudrey tremblay, audioprothésiste

comité de révision

france morrissette francine morrissette

direction artistique

michel lambert, concepteur graphique

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dépôt légal Issn 1911-5660 Bibliothèque nationale du Québec, Montréal Bibliothèque nationale du Canada, ottawa

Publications Lobe 3520, rue de l’Hêtrière, bureau 107 saint-augustin-de-Desmaures QC g3a 0B4 Tél. : 418 877-7222 Téléc. : 418 872-1451 Courriel : [email protected] www.lobe.ca

le Magazine Lobe est publié 4 fois par année par Publications Lobe.

Imprimé au Canada

Volume 4, numéro 3, 2009

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2 Éditorial

depu i s p l u s i eu r s années maintenant, le Magazine Lobe s’est donné pour mis-sion de sensibiliser la population à l’impor-

tance de prendre soin de sa santé auditive. ainsi, nous croyons qu’il est essentiel de parler de prévention et surtout d’éducation à la santé audi-tive de nos enfants.

généralement, nous relions la perte auditive au vieillissement. nous nous inquiétons du fait que nos parents et grands-parents semblent entendre ou comprendre moins bien. Mais qu’en est-il de nos enfants ?

Ce sens qu’est l’ouïe est primordial dans le développement du langage de nos enfants, dans leur interaction avec les autres et dans notre société de com-munication. Que faisons-nous concrète-ment pour leur assurer, dès leur jeune âge, une bonne santé auditive ?

CoMMenT proTéger les oreIlles De nos enfanTs ?parce que nous ne pouvons contrôler complètement les bruits qui les entou-rent, il faut aider nos enfants à conser-ver une bonne santé auditive en les éduquant et en leur donnant de saines habitudes d’écoute. en effet, tout ne passe pas par la diminution du bruit. si on veut leur inculquer de saines habi-tudes d’écoute, il faut faire de la protec-tion de leur santé auditive une priorité,

au même titre que le soin que l’on accorde à leurs dents ou à leurs yeux.

par exemple, sélectionnez vous-même des jouets dont le bruit n’est pas agressant pour les oreilles de votre enfant et expliquez-lui vos choix. Conscientisez-le aux bruits qui l’entou-rent et aux dommages que ces derniers peuvent avoir sur son audition. pro-curez-lui des embouts de baignade et protégez ainsi ses oreilles des otites du baigneur. expliquez-lui très jeune l’im-portance de ne pas mettre le volume de son lecteur Mp3 trop fort. Montrez-lui qu’une vaste source de bruits autour de lui peut être diminuée avant d’aug-menter le volume de la télévision, etc. À l’adolescence, il sera probablement le premier à vous demander des bou-chons protecteurs lorsqu’il assistera à ses premiers concerts !

Ces petites attentions et ces habitu-des de vie permettront à votre enfant de considérer l’excellence de son audition au même titre que la qualité de ses dents et de ses yeux pour son avenir.

enfin, demeurez attentif à son déve-loppement auditif et n’hésitez pas à vous informer auprès des profession-nels de la santé auditive dès que vous avez un doute. Ils sont là pour vous.

Martin Cousineauprésident des Publications Lobe

L’iMPortance d’une éducation auditive Pour La réussite de nos enfants

la surdité subite, comme son nom l’in-dique, est une baisse d’audition qui sur-vient brusquement, subitement. elle peut

être accompagnée d’un acouphène – sifflement ou bourdonnement d’oreille – ou de vertiges. elle affecte généralement une seule oreille.

souvent, les gens qui se mettent tout à coup à mal entendre ont ten-dance à se dire qu’ils ont probable-ment un bouchon de cérumen, ou encore, que ça va passer et ils atten-dent avant de consulter.

Il arrive effectivement qu’une baisse d’audition survienne par l’oc-clusion du conduit auditif externe par un bouchon de cérumen. Il peut s’agir aussi d’une otite à la suite d’un rhume ou d’une grippe. Mais ce n’est malheu-reusement pas toujours le cas. Très souvent, la surdité est causée par un problème beaucoup plus sérieux; il ne faut donc pas la prendre à la légère.

les « vraies » surdités subites sont dues à une atteinte de l’oreille

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3dossier : auditionchronique de l’audiologiste

la surdité subite, comme son nom l’in-dique, est une baisse d’audition qui sur-vient brusquement, subitement. elle peut

être accompagnée d’un acouphène – sifflement ou bourdonnement d’oreille – ou de vertiges. elle affecte généralement une seule oreille.

souvent, les gens qui se mettent tout à coup à mal entendre ont ten-dance à se dire qu’ils ont probable-ment un bouchon de cérumen, ou encore, que ça va passer et ils atten-dent avant de consulter.

Il arrive effectivement qu’une baisse d’audition survienne par l’oc-clusion du conduit auditif externe par un bouchon de cérumen. Il peut s’agir aussi d’une otite à la suite d’un rhume ou d’une grippe. Mais ce n’est malheu-reusement pas toujours le cas. Très souvent, la surdité est causée par un problème beaucoup plus sérieux; il ne faut donc pas la prendre à la légère.

les « vraies » surdités subites sont dues à une atteinte de l’oreille

interne et sont le plus souvent virales. elles peuvent aussi provenir d’un pro-blème vasculaire ou d’une maladie auto-immune (c’est l’oreille qui ne se reconnaît plus et lutte contre elle-même). elles peuvent aussi survenir à la suite d’un traumatisme sonore ponctuel, un bruit soudain très intense telle une explosion. Une surdité subite doit être traitée sans délai.

il arrive quelquefois qu’une sur-dité subite se résorbe d’elle-même, spontanément, sans traitement. mais comme ce n’est pas souvent le cas et parce qu’il est important de traiter rapide-ment une vraie surdité subite pour augmenter ses chances de guérison, il faut consulter sans attendre dès qu’on remarque une baisse d’audition. en effet, l’efficacité du traitement des surdités subites est directement reliée à la rapidité avec laquelle on entreprend ce traitement.

si la baisse d’audition est causée par un bouchon de cérumen, le pro-blème sera rapidement résolu par un nettoyage d’oreille. s’il s’agit d’une otite, la médication appropriée sera prescrite. Mais quand le problème d’audition est dû à une atteinte de l’oreille interne, le traitement médi-cal doit être administré sans atten-dre. C’est pourquoi il est impératif de consulter votre médecin de famille, un audiologiste ou un médecin orl sans délai si vous constatez que soudai-nement, du jour au lendemain, votre oreille cesse d’entendre.

la sUrDITé sUBITe

Valérie Tremblay, Moa, ll.M. audiologiste

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a v e c l ’ a u -tomne vient le re tour à l’école, ce qui signifie pour p l u s i e u r s

enfants la reprise des cours de natation. pour certains d’entre eux, cela amène aussi un problème agaçant, soit l’otite du baigneur. vous pensiez qu’après l’été c’en était fini avec les otites ? vous faites erreur ! toute pratique d’activités aquatiques aug-mente de cinq fois le risque de développer une otite du baigneur. il est à noter que le contact avec l’eau d’un lac ou d’une rivière serait plus à risque que l’eau d’une piscine.

sIMple plan

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nathalie Bergeron, audioprothésiste

nathalie Bisson, audioprothésiste

Daniel Bois, audioprothésiste

Josée Boulanger, audioprothésiste

Claudia Brassard, audioprothésiste

Guy Bussières, audioprothésiste

Joey Champagne, audioprothésiste

Paul Côté, audioprothésiste

Martin Cousineau, audioprothésiste

Karl Drouin, audioprothésiste

Annie Dumontier, audioprothésiste

Paul Fontaine, audioprothésiste

Michelle Fournier, audioprothésiste

elaine Gagnon, audioprothésiste

Christophe Grenier, audioprothésiste

Stéphanie Hamel, audioprothésiste

natacha Ioannoni, audioprothésiste

Steeve Laliberté, audioprothésiste

Étienne Lefebvre, audioprothésiste

France Morrissette, audioprothésiste

Francine Morrissette, audioprothésiste

Simon Ouellet, audioprothésiste

Annie Potvin, audioprothésiste

Audrey Tremblay, audioprothésiste

Michel zalatan, audioprothésiste

Hélène Beaucher, Moa, audiologiste

Marie-eve Beaulieu, Mpa, audiologiste

Josiane Comtois, Mpa, audiologiste

Isabelle Côté, M.sc.s., audiologiste

Martin Fortin, Moa, audiologiste

Audrey Goulet, Mpa, audiologiste

Valérie Tremblay, Moa, ll.M. audiologiste

Michèle Veilleux, Mpa, audiologiste

Ann Yuile-Campbell, Moa, audiologiste

Martin Forest, Mpo, orthophoniste

Marie-Ève Guay, éducatrice spécialisée

estelle Lamonde, éducatrice spécialisée

Joanie Perreault, éducatrice spécialisée

Annick rousseau, éducatrice spécialisée

Sarah roy, éducatrice spécialisée

Suzie Tremblay, éducatrice spécialisée

Volume 4, numéro 3, 2009

VIN ET DESSERTS - ENCANLE JEUDI 24 SEPTEMBRE 2009, À 19H30AU MÉTROPOLIS, MONTRÉAL

Pour vous procurer des billets au coût de 125 $ par personne, communiquez avec nous :

[email protected]éléphone : 514 331-5010 (Myriam ou Chantale)

nos DIfférenTs CollaBoraTeUrs

lace des aînésDE L’ÉNERGIE À REVENDRE !

Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées

Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées

loBe sanTé aUDITIVe eT CoMMUnICaTIon appUIe la fonDaTIon sIMple plan

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a v e c l ’ a u -tomne vient le re tour à l’école, ce qui signifie pour p l u s i e u r s

enfants la reprise des cours de natation. pour certains d’entre eux, cela amène aussi un problème agaçant, soit l’otite du baigneur. vous pensiez qu’après l’été c’en était fini avec les otites ? vous faites erreur ! toute pratique d’activités aquatiques aug-mente de cinq fois le risque de développer une otite du baigneur. il est à noter que le contact avec l’eau d’un lac ou d’une rivière serait plus à risque que l’eau d’une piscine.

on définit l’otite externe, ou otite du baigneur, comme une inflammation du conduit audi-tif externe causée par une pro-lifération de micro-organismes. elle s’accompagne de déman-geaisons, d’écoulements, de douleur et d’une sensation de liquide dans l’oreille. Cer-tains facteurs de risque ont été associés au développement de cette affection : la présence de liquide dans le canal audi-tif, la macération et l’humidité, ainsi qu’un débalancement du pH. les maladies dermatologi-ques touchant l’oreille externe comme l’eczéma et le psoriasis sont aussi associées à l’inflam-mation et peuvent engendrer des otites.

L’otite du baigneur

références :laMoUreUX, e. « l’otite externe d’origine bactérienne », Québec Pharmacie, vol. 50, n˚ 7, juillet-août 2003.TrInH BT. « les otites du baigneur », Le Médecin du Québec, vol. 42, n˚ 11, novembre 2007.

le cérumen, ou cire d’oreille, a une fonction importante pour prévenir ces infections. Il a des propriétés imperméables qui empêchent l’eau d’entrer en contact avec la peau; il maintient un pH acide et il exerce une activité antibactérienne. l’utilisation de cotons-tiges est donc associée aux otites externes étant donné qu’elle enlève la couche de cérumen et qu’elle peut endomma-ger le conduit auditif. l’utilisation d’une débarbouillette humide pour le nettoyage des oreilles est un choix plus sécuritaire.

Il faut également rétablir le milieu acide de l’oreille qui, en temps normal, prévient naturellement la croissance des micro-bes, mais qui est détruit par l’eau et le savon. Certaines gouttes vendues en pharmacie permettent donc d’assécher le conduit auditif et de rétablir le milieu acide, avec pour résultat une acti-vité antibactérienne. Ces produits sont donc à privilégier dans la prévention et le traitement de l’otite du baigneur. les solutions otiques d’antibiotiques peuvent également être utilisées, bien que certains préfèrent les conserver pour les cas plus sévères.

Des analgésiques tels que l’acétaminophène ou l’ibupro-fène peuvent être utilisés pour soulager les douleurs associées à l’otite externe. Tous ces produits sont sécuritaires pour les enfants. le pharmacien ou votre médecin pourra vous aider à choisir le produit le plus approprié.

pendant la durée du traitement, ainsi que deux semaines suivant la guérison, on recommande d’éviter la baignade et de ne pas se mettre la tête sous l’eau.

finalement, n’hésitez pas à consulter votre pharmacien afin de vous éviter bien des soucis liés à l’otite du baigneur; vos enfants pourront donc profiter pleinement de leurs activités aquatiques !

David patry, interne en pharmaciesous la supervision de francis Turgeon, pharmacienpharmacie fleury, Charest et guilbert

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5chronique du pharmacien

afin de prévenir les otites externes, il faut corriger les facteurs qui causent le problème. il faut régulièrement nettoyer le canal auditif des débris qui peuvent être présents et limiter l’humidité dans les oreilles en les asséchant bien avec une serviette en sortant de la pis-cine. on peut se procurer chez l’audioprothésiste des bouchons faits sur mesure (embouts de baignade) qui épousent la forme du conduit auditif et qui sont conçus spécialement pour la baignade. ils empêchent l’eau de pénétrer dans les oreilles.

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DOSSIER : AUDITIONCHRONIQUE DE L’AUDIOLOGISTE

Vous êtes-vous déjà demandé si votre enfant était trop jeune pour avoir une évaluation de son audition ? En fait, il n’est jamais trop tôt pour procéder à une évaluation auditive approfondie chez un enfant puisque la tech-nologie d’aujourd’hui nous le permet, peu importe l’âge.

Un enfant devrait passer une évaluation auditive dans le cas où un parent, une gardienne, un enseignant ou un médecin suspecte un problème d’audition, de langage, un retard dans son développement ou tout simplement par prévention. De plus, une évaluation auditive devrait être effectuée chez l’enfant si des infections d’oreilles à répétition (otites) surviennent, s’il a eu un traumatisme crânien ou si l’enfant présente une condition médi-cale pouvant engendrer un trouble auditif. Un simple examen préventif est bénéfi que, car une baisse d’audition aussi légère soit-elle peut avoir un impact majeur sur le développement du langage et les apprentissages de l’enfant.

L’évaluation audiologique se déroule en cabine insonorisée et requiert que le patient réponde lorsqu’il entend un faible signal sonore. L’objectif est de préciser le plus faible niveau auquel une personne peut détecter un son. Avec un adulte, la tâche est relativement simple; il appuie sur un bouton à chaque stimulation entendue.

TOUTEFOIS, COMMENT PROCÈDE-T-ON SI L’ENFANT EST TRÈS JEUNE ?Il existe différentes techniques d’évaluation auditive utilisées de pair avec de nouveaux instruments qui permettent de préciser

exactement le statut auditif d’un enfant. Dans certains cas, l’audiologiste sera accompagné d’une éducatrice spécialisée ou d’un second audiologiste pour effectuer l’examen.

De la naissance à 6 mois, l’évaluation auditive se fait par la mesure des émissions oto-acoustiques. Il s’agit d’un examen objectif qui ne nécessite pas la participation de l’enfant.

exactement le statut auditif d’un enfant. Dans certains cas, l’audiologiste sera accompagné d’une éducatrice spécialisée ou d’un second audiologiste pour effectuer l’examen.

De la naissance à 6 mois, l’évaluation auditive se fait par la mesure des émissions oto-acoustiques. Il s’agit d’un examen objectif qui ne nécessite pas la participation de l’enfant.

À partir de l’âge de 6 à 30 mois, l’audiologiste évalue l’enfant de façon plus précise en utilisant des renfor-çateurs visuels.

Pour ce faire, l’enfant est assis dans une pièce insonorisée. L’audiologiste présente des sons à l’aide d’un haut-parleur à un niveau d’intensité que l’on estime être facile à détecter. L’enfant doit les localiser en tournant la tête vers ceux-ci. Lorsqu’il répond adéquatement, une image animée est activée afi n de renforcer sa réponse. Une fois que l’enfant a bien compris la tâche, l’audio-logiste peut alors diminuer progressivement l’intensité de cha-que son afi n de déterminer les plus faibles niveaux audibles.

Vous êtes-vous déjà demandé si votre enfant était trop jeune pour avoir une évaluation de son audition ? En fait, il n’est jamais trop tôt pour procéder à une évaluation auditive approfondie chez un enfant puisque la tech-nologie d’aujourd’hui nous le permet, peu

Un enfant devrait passer une évaluation auditive dans le cas où un parent, une gardienne, un enseignant ou un médecin suspecte un problème d’audition, de langage, un retard dans son développement ou tout simplement par prévention. De plus, une évaluation auditive devrait être effectuée chez l’enfant si des infections d’oreilles à répétition (otites) surviennent, s’il a eu un traumatisme crânien ou si l’enfant présente une condition médi-

Vous êtes-vous déjà demandé si votre enfant

Pour ce faire, l’enfant est assis dans une pièce insonorisée. L’audiologiste présente des sons à l’aide d’un haut-parleur à un niveau d’intensité que l’on estime être facile à détecter. L’enfant doit les localiser en tournant la tête vers ceux-ci. Lorsqu’il répond adéquatement, une image animée est activée afi n de renforcer sa réponse. Une fois que l’enfant a bien compris la tâche, l’audio-logiste peut alors diminuer progressivement l’intensité de cha-logiste peut alors diminuer progressivement l’intensité de cha-que son afi n de déterminer les plus faibles niveaux audibles.

Bref, l’évaluation audiologique par renforcement visuel est à la fois amusante et sans douleur pour l’enfant.

Dans le cas où votre enfant est âgé de plus de 30 mois, l’audiologiste pourra l’évaluer dans le même environnement insonorisé en modifi ant toutefois la stratégie de façon à créer un intérêt. Des casse-têtes ou autres jeux de blocs peuvent alors être utilisés afi n de conditionner l’enfant à placer un bloc à chaque fois qu’un son est entendu. Lorsque l’on est assuré que la tâche est maîtrisée, la recherche des plus faibles niveaux audibles pour l’enfant débute.

Dans tous les cas, et ce, quelque soit l’âge du patient, l’audio-logiste est en mesure de déterminer l’intégrité de la fonction tympano-ossiculaire de l’oreille par la mesure de l’impédance-métrie. En ce sens, l’audiologiste peut vérifi er s’il y a présence de liquide derrière le tympan, s’il y a une perforation, si les tubes sont fonctionnels, etc. Les audiologistes possèdent donc les techniques et les équipements spécialisés pour arriver à préciser le statut auditif de l’enfant.

En cas de doute, n’hésitez pas à consulter.

Évaluation auditive chez l’enfant de moins de 4 ans

Josiane Comtois, MPAAudiologiste

Une consultation en audiolog ie avec un enfant implique l’exa-men de l’audition, l’an-nonce du diagnostic, l’explication des résul-

tats et un plan d’intervention (s’il y a lieu). Dans l’éventualité où l’audi-tion de l’enfant serait compromise, de l’information visant à expliquer aux parents la nature et le degré de la perte auditive, les diffi cultés engendrées et les solutions sera présentée.

En ce sens, l’audiologiste expliquera le fonctionnement du système auditif ainsi que la cause de la perte auditive de l’enfant à l’aide d’un schéma, ce qui permettra à la famille de mieux visualiser et surtout de mieux comprendre ce que l’enfant entend ou n’entend pas. Un plan d’intervention sera établi afi n de s’assurer que le soutien professionnel ainsi que toute l’aide technologique soient mis en place pour une stimulation auditive adé-quate. Il peut s’agir d’une référence à des ressources médicales telles que : médecin traitant ou médecin ORL

(oto-rhino-laryngologiste); audioprothésiste, s’il s’agit d’un

type de perte auditive ne pouvant être traitée médicalement et pour laquelle le port d’appareils auditifs est nécessaire afi n de stimuler audi-tivement l’enfant.

Une référence peut également être effec-tuée à l’équipe de l’implant cochléaire dans les cas de surdité très importante. D’autres professionnels, tels l’audiologiste en réadaptation, l’orthophoniste et l’édu-catrice spécialisée se greffent à l’équipe afi n de supporter la stimulation auditive et le développement langagier.

Chaque intervention audiologique est unique; elle est établie en fonction des caractéristiques de l’enfant, de la nature

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7dossier : auditionchronique de l’audiologiste

exactement le statut auditif d’un enfant. Dans certains cas, l’audiologiste sera accompagné d’une éducatrice spécialisée ou d’un second audiologiste pour effectuer l’examen.

De la naissance à 6 mois, l’évaluation auditive se fait par la mesure des émissions oto-acoustiques. Il s’agit d’un examen objectif qui ne nécessite pas la participation de l’enfant.

pour ce faire, l’enfant est assis dans une pièce insonorisée. l’audiologiste présente des sons à l’aide d’un haut-parleur à un niveau d’intensité que l’on estime être facile à détecter. l’enfant doit les localiser en tournant la tête vers ceux-ci. lorsqu’il répond adéquatement, une image animée est activée afin de renforcer sa réponse. Une fois que l’enfant a bien compris la tâche, l’audio-logiste peut alors diminuer progressivement l’intensité de cha-que son afin de déterminer les plus faibles niveaux audibles.

Dans le cas où votre enfant est âgé de plus de 30 mois, l’audiologiste pourra l’évaluer dans le même environnement insonorisé en modifiant toutefois la stratégie de façon à créer un intérêt. Des casse-têtes ou autres jeux de blocs peuvent alors être utilisés afin de conditionner l’enfant à placer un bloc à chaque fois qu’un son est entendu. lorsque l’on est assuré que la tâche est maîtrisée, la recherche des plus faibles niveaux audibles pour l’enfant débute.

Dans tous les cas, et ce, quelque soit l’âge du patient, l’audio-logiste est en mesure de déterminer l’intégrité de la fonction tympano-ossiculaire de l’oreille par la mesure de l’impédance-métrie. en ce sens, l’audiologiste peut vérifier s’il y a présence de liquide derrière le tympan, s’il y a une perforation, si les tubes sont fonctionnels, etc. les audiologistes possèdent donc les techniques et les équipements spécialisés pour arriver à préciser le statut auditif de l’enfant.

en cas de doute, n’hésitez pas à consulter.

une consultation en audiolog ie avec un enfant implique l’exa-men de l’audition, l’an-nonce du diagnostic, l’explication des résul-

tats et un plan d’intervention (s’il y a lieu). dans l’éventualité où l’audi-tion de l’enfant serait compromise, de l’information visant à expliquer aux parents la nature et le degré de la perte auditive, les difficultés engendrées et les solutions sera présentée.

en ce sens, l’audiologiste expliquera le fonctionnement du système auditif ainsi que la cause de la perte auditive de l’enfant à l’aide d’un schéma, ce qui permettra à la famille de mieux visualiser et surtout de mieux comprendre ce que l’enfant entend ou n’entend pas. Un plan d’intervention sera établi afin de s’assurer que le soutien professionnel ainsi que toute l’aide technologique soient mis en place pour une stimulation auditive adé-quate. Il peut s’agir d’une référence à des ressources médicales telles que : médecin traitant ou médecin orl

(oto-rhino-laryngologiste); audioprothésiste, s’il s’agit d’un

type de perte auditive ne pouvant être traitée médicalement et pour laquelle le port d’appareils auditifs est nécessaire afin de stimuler audi-tivement l’enfant.

Une référence peut également être effec-tuée à l’équipe de l’implant cochléaire dans les cas de surdité très importante. D’autres professionnels, tels l’audiologiste en réadaptation, l’orthophoniste et l’édu-catrice spécialisée se greffent à l’équipe afin de supporter la stimulation auditive et le développement langagier.

Chaque intervention audiologique est unique; elle est établie en fonction des caractéristiques de l’enfant, de la nature

et du degré de la perte auditive et égale-ment de son environnement.

afin de bénéficier d’un support adé-quat, l’audiologiste suggérera aux deux parents ou à tout autre membre de la famille d’être présents lors de la consul-tation. en tout temps, l’audiologiste vous donnera le soutien dont vous avez besoin et vous orientera vers les ressour-ces appropriées. au besoin, les parents peuvent demander à avoir une seconde rencontre afin que l’audiologiste puisse répondre à toutes leurs interrogations et leurs inquiétudes. À la suite de l’an-nonce du diagnostic, le parent n’est pas seul, tous les professionnels se feront un plaisir de répondre à ses questions et de l’aider.

l’annonce du diagnostic d’une perte auditive chez l’enfant peut demander aux parents de passer à travers les étapes d’un deuil, soit celui d’une audition nor-male chez l’enfant. Certaines réactions peuvent être exprimées, comme un choc émotionnel, un déni, une résistance. Une seconde rencontre s’avère alors essen-tielle afin de laisser les parents traverser l’épreuve. Une fois que ceux-ci sont en

mesure d’accepter la perte auditive de l’enfant, ils pourront ainsi l’intégrer dans leur quotidien avec l’aide des ressources qui leur auront été présentées lors des consultations audiologiques ou celles suggérées par tout autre professionnel de la santé.

Une perte auditive, indépendamment de son degré de sévérité et de sa nature, représente un obstacle significatif au développement de l’enfant (particulière-ment du langage). Une prise en charge le plus tôt possible (dans les premières semaines de vie) améliore les probabilités d’avoir un développement normal.

Il est essentiel, en cas de doute sur l’audition de votre enfant, de consulter un audiologiste sans tarder.

L’annonce d’un problème auditif chez son enfant

josiane Comtois, Mpaaudiologiste

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8 dossier : auditionchronique de l’audiologiste

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les diff icultés d’ap-prentissage peuvent avoir des répercussions importantes à l’école. celles-ci peuvent être liées, entre autres, à des

difficultés d’attention, de langage ou d’audition. les troubles déficitaires de l’attention et les troubles de traitement auditif, bien qu’ayant des comporte-ments apparentés, constituent des entités bien distinctes.

les personnes avec un trouble défi-citaire de l’attention ont des difficultés à traiter l’information provenant de diffé-rentes modalités sensorielles. le déficit de l’attention s’évalue principalement par voie de questionnaire et répond bien à la médication. l’évaluation se fait par des psychologues ou neuropsychologues. Il existe trois types de déficit de l’atten-tion : hyperactif, inattentif et mixte. les deux symptômes les plus communs sont l’inattention et la distraction, peu importe l’environnement. le trouble déficitaire de

l’attention mène souvent à des problè-mes de comportements.

les personnes avec un trouble de traitement auditif (central) ont des diffi-cultés à traiter l’information auditive en dépit d’une acuité auditive normale à l’audiogramme. Il existe trois types de déficit de traitement auditif : déficit de décodage auditif, déficit prosodique et déficit d’intégration. les troubles de trai-tement auditif s’évaluent à l’aide d’une batterie d’examens en audiologie. Chacun des trois types de déficit a ses incapacités spécifiques qui nécessitent un traitement personnalisé. les deux difficultés les plus communes sont l’écoute en présence de bruit et l’écoute des directives verbales. les troubles de traitement auditif sont associés plus fortement aux difficultés d’apprentissage que les troubles défici-taires de l’attention.

Malheureusement, il arrive que le trouble de traitement auditif et le trouble déficitaire de l’attention coexistent chez un même individu. Il est donc important de

faire investiguer les deux possibilités afin de déterminer si l’une ou l’autre condition est présente et s’il y a une dominance d’une des conditions.

Il est possible d’évaluer en audiologie une personne pour un trouble de trai-tement auditif vers l’âge de 6-7 ans. si l’enfant est médicamenté pour un trouble déficitaire de l’attention, il est souhaitable que la médication soit maintenue pour l’évaluation auditive. De même, il est pré-férable que cette évaluation soit faite en plusieurs rencontres de courte durée afin d’éliminer les effets confondants liés à la fatigue. Une évaluation de l’acuité audi-tive périphérique par un audiologiste est préalable à l’évaluation pour un trouble de traitement auditif. Une évaluation globale du langage en orthophonie peut s’avérer également utile.

si votre enfant présente des difficul-tés d’apprentissage, il est recommandé de consulter un audiologiste afin qu’il effectue une évaluation complète de son audition.

QUelles sonT les DIfférenCes oU sIMIlITUDes enTre tda(h) eT tta ?

Martin fortin, Moaaudiologiste

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dossier : audition questionnaire

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Questions Jamais Parfois Souvent Toujours

1. Mon enfant fait répéter.

2. Mon enfant est facilement distrait ou dans la lune.

3. Mon enfant a de la difficulté à comprendre en groupe ou en présence de bruit.

4.Mon enfant confond des mots ou des sons qui se ressemblent.

5. Mon enfant doit élever le volume de la télévision pour mieux comprendre.

6. Mon enfant a de la difficulté à comprendre s’il ne voit pas le visage de la personne qui lui parle.

7.Mon enfant réagit à la parole de façon lente ou avec un délai.

8. Mon enfant ne répond pas à l’appel de son prénom.

9.Mon enfant a de la difficulté à comprendre des consignes verbales.

10. Mon enfant a des difficultés d’apprentissage (lecture, écriture, mathématiques).

QUesTIonnaIre De DépIsTage De l’aUDITIon chez l’enfant d’âge scolaire À CoMpléTer par le parenT.

Questionnaire validé de dépistage des difficultés d’écoute des enfants d’âge scolaire. Reproduction avec autorisation écrite de l’auteur, Martin Fortin, MOA, audiologiste, ou de Lobe Santé auditive et communication. Questionnaire réalisé et en processus de validation scientifique par Martin Fortin, MOA, audiologiste, en collaboration avec Lobe Santé auditive et communication.

pour chacune des questions, cochez la case qui correspond le mieux à la situation de votre enfant. ne cochez qu’une seule case par question et répondez à toutes les questions.

calculez vos pointsJamais = 0 point parfois = 2 points souvent = 4 points toujours = 6 points

total

si le résultat fiNal est SuPÉrIeur Ou ÉGAL Au CHIFFre 20, une évaluation de l’audition de votre enfant est recommandée. Consultez les audiologistes qui exercent

dans les cliniques multidisciplinaires lobe santé auditive et communication dès maintenant.

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dossier : auditionchronique de l’audiologiste10

dans notre soc iété urbaine et industrialisée, le bruit s’avère très pré-valant, tant dans l’envi-ronnement que dans le milieu de travail. si l’on

regarde autour de nous, nombreuses sont les sources de bruit et les endroits bruyants.

Concrètement, le bruit est considéré trop élevé lorsque nous devons hausser la voix pour parler à quelqu’un qui se situe à un mètre de nous. selon l’organisation mondiale de la santé, la dose sécuritaire quotidienne de bruit est de 75 dBa pour une exposition de 8 heures. lorsque le niveau est supérieur, la durée d’exposition doit être écourtée afin de demeurer inof-fensive pour notre audition.

en fait, la perte auditive attribuable au bruit s’installe sournoisement selon des étapes précises. Dès la première exposition au bruit intense, une surdité temporaire est ressentie. Cette phase est caractérisée par une fatigue des cellules de l’oreille interne. après une période de repos suffisante dans un milieu calme, l’audition revient à la normale.

les expositions répétées causent des dommages irréversibles et la destruc-tion de cellules de la cochlée. C’est alors

que la surdité permanente s’installe. le risque varie selon la durée de l’exposi-tion, l’intensité du son et la vulnérabilité génétique de l’individu. Une exposition prolongée et récurrente au bruit entraîne une perte auditive qui peut ou non être associée à des acouphènes.

en plus de la surdité, il existe d’autres effets néfastes du bruit sur la santé qui, eux, semblent encore méconnus. parmi ceux-ci, on retrouve l’élévation du niveau de stress, les troubles de sommeil, les troubles de la voix et la réduction des performances des employés ou des élè-ves qui fréquentent un milieu de travail ou une classe bruyante. le bruit peut aussi augmenter la pression artérielle et les risques de maladies cardiovascu-laires. Il est intéressant de souligner que le niveau d’intensité du bruit joue un rôle important quant aux effets sur le corps, mais ses caractéristiques ainsi que le moment et l’endroit d’exposition à la source sonore influencent également les effets du bruit. par exemple, un bruit de 85 dBa en milieu de travail peut induire moins de réactions sur le corps qu’un bruit de 40 dBa présent pendant notre sommeil à la maison.

Heureusement, il est possible de poser certains gestes simples afin de préserver notre audition et d’éviter les

conséquences néfastes de l’exposition au bruit sur notre santé. nous pouvons diminuer le volume de notre lecteur Mp3, nous éloigner des sources de bruit, porter des protecteurs auditifs au besoin, choisir des jouets pour enfants et des appareils domestiques moins bruyants (ex. : lave-vaisselle, aspirateur, système de ventila-tion, etc.) et les arrêter dès que nous ne les utilisons plus. pour les employeurs, les restaurateurs et les responsables de lieux publics, il est souvent possible de réduire le bruit à la source, soit en ajou-tant des silencieux aux outils bruyants, en encoffrant les machines ou encore en diminuant le volume de la musique d’ambiance.

Bref, les conséquences de l’exposi-tion au bruit s’avèrent non négligeables puisque c’est notre santé, notre qualité de vie, en plus de notre audition, qui s’en trouvent affectées. Il est donc important d’être attentif à notre environnement et de ne pas nous exposer inutilement au bruit. nos oreilles sont fragiles, alors pro-tégeons-les !

La poLLution par Le bruit

références :alBerTI, p. (1998). « noise, the most ubiquitous pollutant », noise Health, 1, 3-5.BaBIsCH, W. (2006). « Transportation noise and Cardiovascular risk, review and synthesis of epidemiological studies, Dose-effect Curve and risk estimation », Wabolu-Hefte, federal environment agency, 116 p.

il y a quelques années, les radios portatives et les lecteurs de cas-settes ou de disques compacts étaient populaires. maintenant, les lecteurs mp3 capables de contenir des milliers de chansons se sont

miniaturisés et prennent une place de plus en plus importante dans nos vies. de 2004 à 2005, les ventes canadiennes de tels appareils ont été multipliées par trois (40 % des foyers canadiens et 61 % des adolescents américains en ont un). cette nouvelle popularité amène son lot de ques-tionnements sur les dangers potentiels de ces appareils sur l’audition.

SÈCHe-CHeVeux (70 dBa)

TrAFIC urBAIn (80 dBa)

TOnDeuSe à GAzOn (90 dBa)

MOTOneIGe (100 dBa)

GArDerIeS (jusqu’à 90 dBa)

reSTAurAnTS (entre 50 et 90 dBa)

BArS eT DISCOTHÈQueS (entre 90 et 120 dBa).

toutefois, l’oreille interne com-porte ses limites et elle ne peut récupérer indéfiniment ses capa-cités auditives.

la sUrDITé aTTrIBUaBle aU BrUIT apparaîT MaInTenanT De plUs en plUs TôT en raIson De

l’eXposITIon IMporTanTe Dès Un jeUne âge.

audrey goulet, Mpaaudiologiste

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11dossier : auditionchronique de l’audiologiste

Des rIsQUes réelsDe plus en plus de recherches tendent à appuyer le fait que les baladeurs peuvent causer une perte auditive lorsque leur utilisateur ne fait pas preuve de prudence. les risques varient en fonction du type d’écouteurs, de la durée d’utilisation et de la variation du volume choisi. Il semble que les petits écouteurs qui s’insèrent complètement dans l’oreille sont plus problématiques que les casques d’écoute portés sur les oreilles. plus l’utilisation est prolongée, plus grands sont les risques que les dommages aux oreilles soient permanents. Il est admis qu’à des niveaux de 90 dB des dommages sont possi-bles et, malheureusement, la plupart des appareils offerts sur le marché permettent un volume atteignant 120 dB, c’est-à-dire plus fort que celui d’une scie à chaîne.

les aDos, la ClIenTèle la plUs À rIsQUealors que les étudiants sont les plus grands utilisateurs de cette technologie (les personnes qui en reçoivent le plus souvent en cadeau sont les adolescents de moins de 18 ans), leurs habitudes d’écoute en font une population à risque.

en effet, les études démontrent que les ados (surtout les garçons) utilisent leur lecteur Mp3 plus longtemps et à des volumes plus élevés que tous les autres utilisateurs.

CoMMenT proTéger ses oreIlles ?le fait qu’il y ait des risques ne signifie pas qu’il ne faut pas en utiliser. À bas volume (moins de 80 dB), les sons ne causent pas de problèmes. en mettant en pratique les conseils suivants, il est tout à fait possible de bénéficier des avanta-ges de ces petits lecteurs de musique sans endommager ses oreilles. la règle d’or à appliquer est 60-60, c’est-à-dire qu’en aucun moment le volume utilisé ne devrait dépasser 60 % du maximum du volume possible de l’instrument, et que l’utilisation de l’appareil ne devrait jamais excéder 60 minutes dans une jour-née. D’autres moyens sont envisageables pour s’assurer de l’usage adéquat des lecteurs Mp3. premièrement, le volume de la musique devrait permettre à l’uti-lisateur de tenir une conversation avec une personne située à un mètre d’elle. De plus, les personnes présentes autour de

l’usager ne doivent pas être susceptibles d’entendre la musique.

Bref, malgré les risques existants d’une utilisation inadéquate, les lecteurs Mp3 font partie de la vie d’aujourd’hui et, en prenant certaines précautions, il est possi-ble de jouir de leurs bienfaits sans crainte. enfin, des études ont démontré que nos ados se sentiraient même plus concernés par les risques de perte auditive que les adultes, comme quoi on a tout intérêt à leur faire confiance une fois les règles d’utilisation transmises !

un lecteur Mp3, est-ce daNgereux ?

il y a quelques années, les radios portatives et les lecteurs de cas-settes ou de disques compacts étaient populaires. maintenant, les lecteurs mp3 capables de contenir des milliers de chansons se sont

miniaturisés et prennent une place de plus en plus importante dans nos vies. de 2004 à 2005, les ventes canadiennes de tels appareils ont été multipliées par trois (40 % des foyers canadiens et 61 % des adolescents américains en ont un). cette nouvelle popularité amène son lot de ques-tionnements sur les dangers potentiels de ces appareils sur l’audition.

références :santé Canada. « le baladeur et le risque de perte auditive », Votre santé et vous, http ://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/iyh-vsv/life-vie/stereo-baladeur-fra.php#pe.

ZogBY, joseph (2006). « survey of Teens and adults about the Use of personal electronic Devices and Head phones », american speech-language-Hearing asso-ciation et Zogby International.

David Mayer, MpaaudiologisteHôpital de saint-eustache

enfin, un test « maison » permet de savoir si le volume utilisé est sécuritaire : en mettant l’écouteur dans sa main fermée et en réglant le lecteur au volume souhaité, il ne faut pas entendre la musique.

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dossier : appareils auditifschronique de l’audioprothÉsiste12

l’annonce aux parents d’un problème auditif chez leur enfant est très déstabilisante pour eux. que devons-nous faire ? qui peut nous aider ? par où commencer ?

les statistiques démontrent que 6 bébés sur 1 000 naissent avec un pro-blème auditif. Heureusement, le monde de l’audition pédiatrique évolue rapide-ment. nous parlons enfin aujourd’hui de dépistage de la surdité chez les nouveau-nés, de services adaptés, d’une école ora-liste pour enfants vivant avec une surdité et même de choix d’appareils auditifs colorés.

QUanD DeVons-noUs faIre VérIfIer l’aUDITIon De nos enfanTs ?Il est recommandé de faire tester l’audi-tion de son enfant dès qu’on détecte un retard de babillage, une absence de réac-

tion aux bruits ou à la parole émise, des troubles médicaux (otites à répétition), une présence de surdité dans la famille, lorsqu’on soupçonne que notre enfant peut avoir un problème d’audition ou tout simplement par prévention.

Dès l’annonce de la surdité aux parents, une équipe multidisciplinaire prend en charge les besoins de l’enfant. Dans cette équipe, on retrouve différents professionnels de la santé (médecin orl, audiologiste, orthophoniste, orthopéda-gogue, audioprothésiste et éducatrice spécialisée) qui visent le développement normal de l’enfant atteint de surdité. les efforts sont mis en commun pour faire en sorte que l’enfant puisse s’exprimer, communiquer et comprendre comme un enfant qui entend normalement.

puisque chaque enfant a ses particu-larités, l’intervention sera personnalisée selon le degré de difficulté de l’enfant et son niveau d’apprentissage. Il sera suivi principalement en centre de réadaptation et en clinique d’audioprothésie, selon le

type de professionnel qu’il aura besoin de rencontrer. au départ, l’enfant sera suivi de façon hebdomadaire, de sorte que l’on puisse préciser la perte auditive, le retard cognitif et sa capacité d’adap-tation. ensuite, selon sa progression, les rendez-vous seront espacés, et ce, jusqu’à l’intégration en milieu scolaire où l’enfant sera encadré par son professeur, l’ortho-pédagogue et l’orthophoniste selon les besoins.

Un plan d’intervention adapté sera alors instauré par l’orthopédagogue pour structurer le type d’intervention néces-saire. en général, un suivi régulier de deux séances par semaine de 30 à 45 minu-tes chacune avec le ou les intervenants impliqués est recommandé. puis, lorsque l’enfant nécessite un suivi moins rap-proché, les séances seront espacées et, progressivement, on le laissera voler de ses propres ailes. l’enfant a toujours la possibilité de recourir aux différents ser-vices s’il éprouve des difficultés en cours de route.

Un enfant atteint de sUrdité n’a de limite qUe ce qUe noUs lUi imposons !

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13dossier : appareils auditifschronique de l’audioprothÉsiste

InTégraTIon soCIale eT sColaIreafin de faciliter son intégration sociale et scolaire, plusieurs pos-sibilités sont accessibles à l’enfant, entre autres : les appareils auditifs, les systèmes Mf et les multiples adaptations pour ses besoins, prin-cipalement en milieu scolaire. Un grand mythe existe face aux appa-reils auditifs : « Il ne faut pas que ça se voit, il va faire rire de lui ! ». or, au contraire, en affichant sa surdité, cela aidera votre enfant à accepter cette différence. alors, laissez-le choisir la couleur de ses appareils auditifs !

les appareils auditifs sont renouvelés aux six ans ou avant selon certains critères de la raMQ. les embouts personnalisés sont remplacés trois fois par année jusqu’à l’âge de 6 ans et deux fois par année jusqu’à l’âge de 18 ans. plusieurs couleurs sont disponibles pour les appareils auditifs et les embouts. les enfants sont admissi-bles aux appareils auditifs défrayés par la raMQ à partir du moment où l’audiogramme démontre une perte auditive unilatérale de 25 dB de Msp aux 4 fréquences (500-1000-2000-4000) si l’enfant est âgé entre 12 et 18 ans. si l’enfant est âgé de moins de 12 ans, il est admissible aux appareils auditifs défrayés par la raMQ selon son besoin d’appareillage auditif recom-mandé par l’audiologiste.

en classe, l’utilisation d’un sys-tème Mf relié aux appareils auditifs peut beaucoup aider votre enfant dans la réussite de sa scolarisation. Il suffit de brancher un récepteur aux appareils auditifs alors qu’un émetteur est accroché aux vête-ments du professeur. la voix du

professeur est alors transmise directement aux oreilles de votre enfant par ses appareils auditifs.

finalement, la réussite de l’in-tégration de votre enfant dans sa vie sociale et scolaire dépend beaucoup de vous et surtout de l’âge auquel il a commencé à être pris en charge. le plus tôt sera le mieux !

l’enfant atteint de surdité peut vite développer ses aptitudes à communiquer et participer aux acti-vités de groupe (hockey, soccer, camping, natation, etc.). seules les limites qu’on lui impose sont réelles.

les enfants vivant avec une sur-dité sont aussi soutenus par leur propre association, soit l’aQepa, qui est un regroupement de parents et de bénévoles et qui a comme mandat de promouvoir et dévelop-per tous les services nécessaires à l’inclusion sociale des jeunes vivant avec une surdité. Cette association permet de briser le mur de l’iso-lement causé par la surdité, pour mieux faire connaître cette réalité « invisible ».

audrey Tremblay audioprothésisteMalentendante et porteuse d’appareils auditifs

1.un porte-pile muni d’une barrure pour éviter que l’enfant mette la pile dans sa bouche.

2.des attaches qui permet-tent de fixer les appareils auditifs aux vêtements pour s’assurer de ne pas les perdre.

3.des couvercles sur les contrôles de volumes ou leur désactivation pour éviter que l’enfant ait accès aux volumes.

accessoires poUr assUrer la sécUrité de vos enfants atteints de sUrdité

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dossier : appareils auditifschronique de l’audiologiste

les personnes avec difficultés d’audi-tion sont de plus en plus nombreuses. celles-ci se questionnent souvent sur la pertinence ou non de porter des appareils auditifs. cette décision ne devrait jamais être uniquement basée

sur la perte auditive telle que mesurée par le test auditif (audiogramme) et les critères d’admissibilité à un programme de l’état.

au début des années quatre-vingt, un sous-comité de l’organisation mondiale de la santé a mis au point un cadre conceptuel pour permettre d’éclaircir la situation. Ce cadre met en relief les notions de déficience, incapacité, obstacle et situations de handicap. la déficience est un problème au niveau de l’organe. l’incapacité est une perte de fonction de l’organe. Un obstacle est lié à l’environnement. les situations de handicap découlent de l’interaction

entre la déficience, l’incapacité et l’obstacle.

afiN de mieux compreNdre, voici l’exemple d’uN maleNteNdaNt travaillaNt daNs uN eNtrepôt où l’oN retrouve uN chariot élévateur :

sur le plan auditif, la déficience pourrait être un pro-blème au niveau de l’oreille interne (perception des sons clairs d’une seule oreille).

saVIeZ-VoUs QUe :il est possiBle d’oBteNir des appareils auditifs grâce au programme de la csst.

la cause de la surdité doit être reconnue comme étant d’origine professionnelle par un médecin et par la CssT, et la recommandation d’appareils auditifs doit être faite par le méde-cin ayant effectué l’évaluation médicale ou l’étude d’aggravation. la compensation monétaire allouée par la CssT (Commission de la santé et de la sécurité du travail) à la suite d’une surdité professionnelle est accordée en plus de l’attribution d’appareils auditifs par la CssT.

l’incapacité serait l’impossibi-lité de localiser la provenance des sons.

l’obstacle pourrait se situer en milieu de travail.

la situation de handicap serait de ne pas pouvoir localiser la provenance de signaux d’alarme (bip de signalement de recul du chariot élévateur) en milieu de travail, causant un risque à la sécurité du travailleur.

deux coNclusioNs peuveNt être tirées de cet exemple :

la première étant que même avec une oreille normale et l’autre avec une perte audi-tive, il est souhaitable de por-ter un appareil auditif du côté de l’oreille atteinte même si le malentendant ne rencontre pas les critères d’admissibilité de la raMQ comme dans le cas du travailleur décrit précédemment.

la deuxième étant que la recommandation d’appareillage auditif ne doit pas être basée uni-quement sur un critère de seuils mesurés à l’audiogramme, mais doit surtout tenir compte des situations de handicap auditif.

les critères d’admissibilité de la raMQ (ex. : barème de 35 dB pour un adulte aux deux oreilles) sont donc uniquement des critères administratifs. Mal-heureusement, ce barème laisse

croire que, d’une part, il n’est pas utile d’avoir des appareils auditifs si le malentendant ne rencontre pas les critères d’ad-missibilité et, d’autre part, qu’un seul appareil auditif est suffisant même si le malentendant a une perte auditive aux deux oreilles ! l’effet pervers de cette croyance retarde l’acquisition d’appareils auditifs et contribue à augmen-ter les difficultés d’adaptation. or, de nombreuses situations de handicap sur le plan auditif peu-vent être notées même chez les personnes avec une perte audi-tive très légère. Ces situations de handicap se manifestent par des difficultés d’écoute en présence de bruit de fond ou en groupe, ou encore par l’augmentation du volume de la télévision.

en d’autres termes, l’audio-gramme n’est pas l’unique outil qui détermine le besoin d’appa-reillage auditif. la recommanda-tion du port d’appareils auditifs doit aussi prendre en compte le degré de handicap auditif. la déficience auditive engendre des incapacités qui sont vécues de façon différente d’un individu à l’autre.

les CrITères D’aDMIssIBIlITé De la rAMQ sonT-Ils l’UnIQUe BarèMe poUr éTaBlIr les BesoIns en appareIllage aUDITIf ?

Martin fortin, Moaaudiologiste

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dossier : appareils auditifschronique de l’audiologiste

note : Tous les documents requis doivent être récents de moins de 1 an. Ceci n’est qu’un résumé afin d’en faciliter la compréhension.

résUMé Des

CrITères D’aDMIssIBIlITé De la rAMQ

déficit auditif documeNts requis

admissiBilité aux appareillages auditifs moNaural

ou BiNaural

enfants moins de 12 ans

selon le besoin d’appareillage auditif à l’oreille affectée

• Certificat médical émis par un ORL• Attestation de la nécessité

d’un appareil auditifBinaural

enfants 12 ans à 18 ans

25 dB Msp à l’oreille affectée

• Certificat médical émis par un ORL• Audiogramme• Attestation de la nécessité

d’un appareil auditif

Binaural

étudiants 19 ans et plus

25 dB Msp à l’oreille affectée

• Certificat médical émis par un ORL• Audiogramme• Attestation de la nécessité

d’un appareil auditif• Preuve de fréquentation scolaire

(reconnue par le ministère de l’éducation)

Binaural

adultes travailleurs

35 dB Msp aux deux oreilles

• Certificat médical émis par un ORL• Audiogramme• Attestation de la nécessité

d’un appareil auditif• Attestation de travailleur

Binaural

adultes non travailleurs

35 dB Msp aux deux oreilles

• Certificat médical émis par un ORL• Audiogramme• Attestation de la nécessité

d’un appareil auditif

Monaural

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l a technologie a radicalement changé la situation des enfants sourds d’aujourd’hui. Jamais

dans le passé il n’a été possible de leur donner un accès aussi franc au monde des sons. ces progrès ont des conséquences extrêmement posi tives au plan de l’éducation de ces jeunes. même avec une surdité importante, les élèves sourds peuvent mainte-

nant être éduqués en langage oral. « surdité » n’égale plus nécessaire-ment « échec scolaire ». malgré tout, la scolarisation des élèves sourds demeure un très grand défi.

l’école oraliste de québec pour enfants sourds, seul établissement francophone reconnu à vocation purement oraliste, a mis sur pied un programme qui prépare l’élève sourd à s’ intégrer avec succès à l ’école régulière et à devenir un membre actif de la société d’aujourd’hui et de demain. l’école oraliste est fière d’offrir un programme qui répond aux besoins liés à l’éducation des enfants sourds, et ce,

en complément aux programmes de réadap tation et de l’implant cochléaire dont certains enfants sourds bénéficient déjà pour d’autres besoins.

D E Q U É B E C P O U R E N F A N T S S O U R D S

L’École oraliste de Québec

pour enfants sourds :

un tremplin vers la réussite scolaire

et sociale

la fonDaTIon soUrDIne, CoMplICe De l’éCole oralIsTe De QUéBeC poUr enfanTs soUrDsla mission de la fondation sour-dine est de favoriser la scolarisation et l’intégration des enfants sourds du Québec pour leur permettre une plus grande ouverture sur le monde.pour obtenir des informations, visitez www.sourdine.qc.ca ou contactez-nous au 418 263-5189.pour en savoir davantage, contactez-nous au 418 263-5189.

Carole girard, directrice générale, école oraliste de Québec pour enfants sourds

RÉDUCTIONS

ACTIVITÉS ET VOYAGES

PUBLICATIONS

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Visitez-nous !www.fqcc.ca 1 877 650-3722

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Nous sommes à l’écoute

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17dossier : appareils auditifschronique de l’audioprothÉsiste

À la suite de l’acceptation de sa surdité, une personne malen-tendante consulte l’audio-

prothésiste pour le choix de son appareillage auditif. la motivation, la discipline, la persévérance et le port régulier de ses appareils auditifs sont la clé du succès de l’appareillage auditif.

la réussite de l’appareillage auditif est rendue possible grâce au travail des professionnels de la santé auditive qui prennent en charge le patient (orl, audiologiste, audioprothésiste et éduca-trice spécialisée), mais est aussi due en grande partie au patient lui-même et à son entourage.

C’esT Un TraVaIl D’éQUIpe DonT VoUs faITes parTIe ! les professionnels de la santé auditive sont qualifiés pour aider le patient à se réadapter au monde sonore. l’audiopro-thésiste, en collaboration avec l’éduca-trice spécialisée, établira un programme de réadaptation afin d’aider la personne malentendante à apprivoiser les nou-veaux sons perçus et à comprendre le fonctionnement de ses appareils auditifs.

Une fois le processus d’appareillage auditif entrepris, le malentendant recom-mencera à entendre des sons de la vie dont il a oublié l’existence ou qu’il n’a jamais entendus. Il entendra sa propre voix, sera surpris de percevoir des petits bruits anodins tels que le craquement du plancher, le froissement d’une feuille de papier journal ou le bruit du réfrigérateur.

lors des suivis post-appareillages, il devient alors primordial d’expliquer et de décrire à l’audioprothésiste les sons qui vous dérangent ou vous agressent afin que ce dernier puisse apporter les ajus-tements nécessaires à la programmation de vos appareils auditifs. le degré d’am-plification programmé dans vos appareils auditifs doit être suffisant pour mieux comprendre la parole, sans toutefois être trop élevé et devenir agressant lors de la perception des bruits environnants.

ainsi, pour favoriser l’adaptation, l’audioprothésiste utilisera une métho-dologie basée sur différents niveaux d’adaptation, c’est-à-dire que l’amplifica-tion sera dosée en fonction de la rapi-dité du malentendant à s’adapter à son nouveau monde sonore. Il ajustera le gain des appareils auditifs à un niveau un peu plus faible que celui prescrit par les

méthodes d’ajustement standard pour les premières semaines, et lors du suivi post-appareillage l’amplification sera rehaussée si l’expérience du patient est positive. si le patient signale certaines difficultés d’adaptation après quelque temps, il est possible de maintenir l’amplification à un degré plus faible ou même de la réduire un peu pour quelques semaines encore ou plus.

si vous faites partie de l’entourage du patient, la mise en pratique de quelques conseils donnés par l’éducatrice spéciali-sée pour faciliter la communication et le port des appareils auditifs aidera le por-teur à bien s’adapter à sa nouvelle réalité. la présence d’un proche est d’ailleurs recommandée lors des visites chez votre professionnel de la santé auditive. Vous pourrez ainsi mieux comprendre ce que vit la personne malentendante.

n’hésitez pas à poser des questions. l’audioprothésiste et l’éducatrice spécia-lisée sont présents tout au long du pro-cessus d’appareillage auditif afin de vous aider à bien maîtriser le fonctionnement, la pose et l’entretien de vos appareils auditifs.

la réUssITe De l’appareIllage aUDITIf :

Un TrAVAIL D’éQUIpe !

Karl Drouinaudioprothésiste

Christophe grenieraudioprothésiste

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plusieurs produits sont donc offerts et l’éduca-trice spécialisée est présente pour vous guider dans leur utilisation. elle regardera avec vous ce qui peut répondre à vos besoins et vous pro-posera diverses solutions. elle est là pour vous aider et vous conseiller.

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dossier : appareils auditifschronique de l’Éducatrice spÉcialisÉe

l’éducatr ice spécialisée est une personne d ’émot ions , cent rée sur les relations

humaines et sensible aux autres. elle travaille de pair avec l’audioprothésiste afin d’assurer l’éducation pro-thétique des malentendants selon un plan d’intervention préétabli et propre à chaque malentendant.

l’éducatrice spécialisée est détentrice d’un diplôme d’étu-des collégiales en éducation spécialisée. elle a pour man-dat d’assurer une adaptation optimale au port des appareils auditifs. elle est présente tout au long du processus d’appa-reillage auditif, allant de l’ajus-tement initial jusqu’au contrôle post-appareillage final.

l’éducatrice spécialisée travaille de façon unique avec chaque patient dans le but de faciliter la réadaptation de chaque malentendant à son

nouveau monde sonore. elle lui enseigne d’abord la mani-pulation des appareils audi-tifs. si une difficulté survient, l’éducatrice a plus d’un tour dans son sac pour vous aider à surmonter cette étape. elle demeure présente tout au long de votre suivi prothétique et vous accompagne dans votre réadaptation auditive qui évo-lue un peu plus chaque jour.

Que dois-je faire le soir lorsque j’enlève mes appareils auditifs ? où dois-je les ranger ? Comment dois-je les nettoyer ? Que faire si j’oublie de les enle-ver avant d’aller sous la dou-che ? autant de questions que tout nouveau porteur d’appa-reils auditifs se pose et auxquel-les l’éducatrice spécialisée se fera un plaisir de répondre. elle vous enseignera l’entretien de vos appareils auditifs et la façon d’en prendre soin. elle vous expliquera comment utiliser les instruments et les produits dont vous avez besoin.

L’éducatrice spécialisée : quel est son rôle en santé auditive ?

VoICI Un peTIT résUMépour le nettoyage de vos appareils auditifs, certains produits sont essentiels afin d’assurer leur bon fonc-tionnement et prolonger leur durée de vie.

le VapoLobeMC est un nettoyant qu’il suffit de vapo-

riser sur un mouchoir pour nettoyer la portion canal de vos appareils auditifs ou de vos embouts auriculaires.

le ProtecLobeMC est une pastille de silicium dépo-

sée dans un contenant qui permet d’éliminer l’humi-dité qui peut se retrouver dans le circuit de vos appa-reils auditifs et ainsi éviter la présence de corrosion. le protecLobeMC sert aussi de contenant de rangement.

le ServiLobeMC consiste en de petites lingettes

humides emballées individuellement de format très pratique pour les voyages.

l’IntraLobeMC est surtout apprécié pour son pinceau

situé à l’extrémité du vaporisateur et qui aide à nettoyer un peu plus en profondeur. Il est principalement utilisé pour le nettoyage des embouts auriculaires.

le TestLobeMC est un testeur de piles qui vous indi-

que en quelques secondes l’état de vos piles.

le SoluLobeMC est surtout utilisé pour les enfants ou

les gens qui font beaucoup de cérumen car il nettoie les embouts auriculaires en profondeur.

l’InserLobeMC est un petit gel qui facilite l’insertion de

l’embout ou des appareils auditifs intra-auriculaires.

le VentiLobeMC est une poire soufflante qui aide

à éliminer l’humidité accumulée dans l’embout des appareils auditifs.estelle lamonde

éducatrice spécialisée

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• Je porte mes appareils auditifs.

• J’exprime que j’ai de la difficulté à comprendre.

• Je me place face à la personne qui me parle et je regarde ses lèvres. je l’observe.

• Je coupe les bruits autour de nous (télévision, radio, etc.).

• Je m’assure qu’il y ait un bon éclairage sur le visage de la personne à qui je parle.

• Je m’informe du sujet dont on parle.

• Dans une réunion, je demande aux personnes de parler une à la fois.

• Je demande de parler lentement.

• Je pose des questions.

• Je parle dans la même pièce que la personne avec un problème auditif.

• J’attire son attention avant de commencer à lui parler (je nomme son nom, je lui touche, etc.).

• Je me rapproche et je me place face à elle pour faciliter la lecture labiale.

• Je parle clairement et lentement, mais sans exagérer.

• Je ne crie pas.

• Je reprends autrement les mots non compris.

• Je coupe les bruits autour de nous (télévision, radio, etc.).

• Je fais des gestes naturels et j’évite de cacher mes lèvres avec mes doigts, un crayon, etc.

• Je dis de quel sujet je vais parler et je signale les changements de sujets.

• Je pose des questions.

coNseils À l’eNtourage coNseils aux maleNteNdaNts

Conseils pour faciliter la communication

MC

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chronique de l’aqg

Bientôt la rentrée scolaire, mais aussi la reprise des activités de toutes sortes : cinéma, théâtre, concerts, activités physiques, cours de danse, etc. parce que

la plupart d’entre nous avons une bonne audition, il est rare que nous nous attar-dions aux problèmes que vivent ceux ayant une déficience auditive. pourtant, les conséquences comme l’isolement et la solitude sont plus présentes qu’on ne le croit.

Nous nous entendons tous à l’effet que choisir son professionnel de la santé est un droit fon-damental et légitime. la Loi sur les services de

santé et les services sociaux, article 6, confirme ce droit, bien que rien dans cette loi ne limite la liberté qu’a un professionnel d’accepter ou non de traiter une personne.

Il est facile de déduire que ce libre choix s’applique aussi à tous les autres services privés de santé quels qu’ils soient.

Vous-même êtes peut-être à la recher-che d’un professionnel de la santé ? Êtes-vous prêt à faire un choix… éclairé ? D’abord, sachez que quelques embû-ches jalonnent cet exercice. la proximité du service souhaité, sa disponibilité, son accessibilité font partie des contraintes pour lesquelles nous sommes généra-lement assez impuissants. pour tous les autres aspects de la recherche, il convient, et nous nous devons de le faire, de porter un regard plutôt critique.

par exemple, saviez-vous que certai-nes compagnies d’assurances peuvent vous refuser le remboursement de vos frais pour certains soins si ceux-ci sont dis-pensés par un professionnel qui s’avère être un proche parent ? Il est important de bien lire vos contrats. le cas échéant, il ne faut pas hésiter à envisager la contestation de telles clauses qui sont de nature à brimer le libre choix.

l’évaluation des compétences des professionnels et la connaissance des recours réels existants ne sont pas des choses si simples. Comme vous choisis-sez avec soin la personne qui réparera votre voiture, cela va de soi que vous vouliez en faire autant pour vous-même ! l’office des professions du Québec peut vous fournir la liste de tous les ordres professionnels1 reconnus du Québec (ils sont au nombre de 45). parmi ceux-ci, on retrouve les ordres encadrant les pra-

prendre soin de son audition, C’esT aUssI prenDre soIn De sa qualité de vie

suzanne Belzile l’association québécoise de gérontologie

« C’est à l’âge de 7 ans que j’ai appris que j’avais une déficience auditive bilatérale. en fait, je n’en-tends pas certains sons aigus. grâce aux encoura-gements de mes parents, je n’ai jamais lâché prise et j’ai toujours su que je pourrais faire ce que j’aime dans la vie. j’ai travaillé très fort et j’ai pu terminer mon secondaire. j’ai remporté l’expo-sciences et j’ai participé à la finale internationale en afrique du sud. j’ai été l’élève finissante de l’année en plus de recevoir des mentions d’honneur dans plu-sieurs matières scolaires. j’ai terminé ensuite des

études collégiales en sciences de la nature. C’est lors de ma dernière année au cégep que j’ai dû porter des appareils auditifs en raison de la baisse de mon audition. je suis présentement étudiante en biologie à l’Université de sherbrooke. par mon témoignage, je veux seulement donner espoir aux jeunes qui ont un problème auditif et leur dire de croire en eux puisque tout est possible. »

CoUrrIer D’Une leCTrICe

anne-Claude Brochusherbrooke

prenons un exemple très courant. Martine et Huguette se connaissent depuis de longues années. elles ado-rent toutes les deux s’inscrire à des

activités ensemble pour se garder en forme. Cette année, Martine sem-

ble moins encline à poursuivre son entraînement, prétextant

un manque d’intérêt sou-dain. en réalité, Mar-

tine souffre de p ro -

b l è -mes

auditifs. lorsqu’elle se retrouve dans des endroits où il y a beaucoup de gens, les bruits prennent le dessus sur la parole et elle n’est plus en mesure d’échanger avec les autres.

aussi, soyez vigilant lorsque vous voyez qu’une personne de votre entou-rage semble changer des habitudes de vie qui lui sont chères. Dites-vous qu’elle a peut-être simplement une baisse d’audition qui l’empêche de profiter pleinement de ses activités. n’hésitez donc pas à communiquer avec les professionnels de la santé auditive; ils sont là pour répondre à vos interrogations.

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chronique de l’aqdr

Nous nous entendons tous à l’effet que choisir son professionnel de la santé est un droit fon-damental et légitime. la Loi sur les services de

santé et les services sociaux, article 6, confirme ce droit, bien que rien dans cette loi ne limite la liberté qu’a un professionnel d’accepter ou non de traiter une personne.

Il est facile de déduire que ce libre choix s’applique aussi à tous les autres services privés de santé quels qu’ils soient.

Vous-même êtes peut-être à la recher-che d’un professionnel de la santé ? Êtes-vous prêt à faire un choix… éclairé ? D’abord, sachez que quelques embû-ches jalonnent cet exercice. la proximité du service souhaité, sa disponibilité, son accessibilité font partie des contraintes pour lesquelles nous sommes généra-lement assez impuissants. pour tous les autres aspects de la recherche, il convient, et nous nous devons de le faire, de porter un regard plutôt critique.

par exemple, saviez-vous que certai-nes compagnies d’assurances peuvent vous refuser le remboursement de vos frais pour certains soins si ceux-ci sont dis-pensés par un professionnel qui s’avère être un proche parent ? Il est important de bien lire vos contrats. le cas échéant, il ne faut pas hésiter à envisager la contestation de telles clauses qui sont de nature à brimer le libre choix.

l’évaluation des compétences des professionnels et la connaissance des recours réels existants ne sont pas des choses si simples. Comme vous choisis-sez avec soin la personne qui réparera votre voiture, cela va de soi que vous vouliez en faire autant pour vous-même ! l’office des professions du Québec peut vous fournir la liste de tous les ordres professionnels1 reconnus du Québec (ils sont au nombre de 45). parmi ceux-ci, on retrouve les ordres encadrant les pra-

tiques des professionnels de la santé. les services d’information des ordres professionnels sont aussi en mesure de confirmer si tel professionnel est bel et bien membre en règle, donc soumis aux devoirs et obligations de sa profession. Un tel ordre s’assure que ses membres accordent les meilleurs services possible au public. Il réglemente aussi l’exercice de la profession, contrôle l’intégrité et la conduite de ses membres. Il nomme un syndic chargé de recueillir les plaintes du public2.

par contre, une association profes-sionnelle défendra, en premier lieu, les intérêts socio-économiques et le bien-être de ses membres. Il faut donc éviter de confondre l’un et l’autre.

Bien entendu, les recommandations de l’entourage ou de proches générale-ment bien informés, ayant eu recours aux

services d’un professionnel, pourront assu-rément guider vos choix. au-delà de ces références, la réputation du professionnel, son savoir-faire, sa qualité d’écoute, le respect de vos besoins, l’attention et le suivi accordé au dossier comptent parmi les critères les plus importants.

la relation entre le client et le prati-cien est mutuelle. elle dépend aussi de la participation active du client, tant au plan de l’expression claire de ses besoins qu’au choix des solutions disponibles et à l’application des recommandations. en fait, tout repose sur les devoirs et les droits de chacune des parties, lesquels concourent ensemble au mieux-être des personnes.

1. ordre professionnel n. m. (office de la langue française) : groupement professionnel, ayant une personna-lité juridique, auquel sont affiliés les membres de la profession et béné-ficiant de prérogatives étatiques telles que le pouvoir réglementaire et le pouvoir disciplinaire.2. http ://www.opq.gouv.qc.ca/

CHoIsIr Un professIonnel De la sanTé !

Martine gagnon association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées

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22 dossier : appareils auditifs

Bien que la majorité des gens vivant avec une perte auditive soit des personnes d’un cer-tain âge, c’est aussi une réalité pour des centai-

nes d’enfants. c’est en pensant à ces derniers que nous avons tenu à ren-dre disponible une foule de fonctions et d’accessoires leur facilitant la vie, mais aussi celle de leurs parents et de toute personne les accompagnant. les tout-petits ayant une perte auditive de légère à profonde doivent avoir accès à des appareils auditifs adéquats, com-portant des contrôles sécuritaires, afin de s’assurer qu’ils aient en tout temps l’amplification idéale et ainsi ne pas compromettre leur développement du langage.

les appareils auditifs pour les enfants doivent comporter un gain d’amplification suffisant, être d’une grosseur s’adaptant à

la petitesse de leurs oreilles et offrir une palette élargie de couleurs de boîtiers afin d’en favoriser l’acception et le port par l’enfant.

l’appareil auditif Xtreme est conçu pour corriger des pertes auditives allant de sévères à profondes. Il possède des caractéristiques utiles pour les parents, comme la diode de statut, ce petit témoin lumineux qui indique que l’appareil auditif est en fonction et qui permet de savoir quel programme est activé lors des chan-gements. De plus, les modèles 106, petits, légers et minces, fonctionnant avec une pile 312, sont tout indiqués pour les jeunes utilisateurs ayant un besoin moin-dre d’amplification.

lIMITer l’aCCès aUX ConTrôles les appareils auditifs ont généralement un contrôle de volume ainsi qu’un bou-

ton-poussoir permettant de changer de programme ou de mode (ex. : télé-phone, programme bruit ou musique, etc.). Ces contrôles sont très attirants pour les enfants qui les ont entièrement à leur portée, soit sur leurs oreilles. pour en limiter l’accès, l’audioprothésiste aura donc le choix de désactiver ou non ces contrôles au moment de la programma-tion des appareils auditifs. aussi, pour plus de sécurité, il est possible d’installer, sur plusieurs modèles contour d’oreille, un verrouillage du compartiment à pile afin d’en limiter l’accès aux jeunes enfants.

Dans le but de faciliter l’adaptation des enfants à un nouvel appareillage audi-tif, Bernafon leur offre gratuitement un ensemble de départ très utile. l’ensemble Youngstar est disponible pour aider les enfants, les parents et les enseignants dans l’utilisation et l’entretien quotidien des appareils auditifs. Il est constitué d’un stéthoscope auditif pour écouter les appa-reils auditifs, d’un ensemble de séchage pour protéger les appareils auditifs de l’humidité, d’une poire pour sécher les tubes après le nettoyage des embouts, d’un testeur de pile et, surtout, d’une peluche et de trucs amusants. Tous ces instruments ont pour but de permet-tre à l’enfant une adaptation plus facile et amusante à ses nouveaux appareils auditifs.

lorsque l’on travaille avec les enfants et leur famille, nous observons que beaucoup d’atten-tion est consacrée à la satisfaction de leurs

besoins, de leurs attentes et de leurs préoccupations. l’accès au langage, le format et la connectivité mf sont trois éléments cruciaux à considérer afin de s’assurer de l’appareillage auditif le plus adéquat possible.

l’aCCès aU langageles enfants ayant des difficultés d’audition ont besoin d’une bande passante plus large pour percevoir les sons du langage à hautes fréquences (ex. : « s », « z »...), parti-culièrement lorsqu’ils conversent avec des femmes ou d’autres enfants. en effet, le besoin d’information du langage à hautes fréquences est d’autant plus important puisque l’enfant apprend le langage pour la première fois, et que le but premier de l’appareillage auditif est de lui donner un accès maximal à la parole. les appareils auditifs Vigo et Vigo pro donnent aux professionnels la flexibilité de la bande passante étendue jusqu’à 8 kHz afin de mieux répondre aux besoins de chaque enfant et les soutenir dans le dévelop-pement de la parole et du langage. Ce modèle d’appareil auditif peut convenir à des pertes auditives allant de légères à sévères.

le forMaTIl est toujours recommandé de faire l’ap-pareillage auditif des enfants à partir d’ap-pareils auditifs contour d’oreille, en raison de la grandeur de leur conduit auditif qui est en constante croissance. avec l’agran-dissement du conduit auditif, l’embout auriculaire perd de son étanchéité et il

l’appareIllage aUDITIf Des enfanTs : Limiter l’accès des enfants

aux différents contrôles des appareils auditifs

Martin lusignanBernafonwww.bernafon.ca

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dossier : appareils auditifsTo

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si de plus amples renseignements

vous sont nécessaires, n’hésitez

pas à communiquer avec les

audioprothésistes qui exercent

dans les cliniques multidiscipli-

naires Lobe Santé auditive et

communication. Ils se feront

un plaisir de répondre à vos inter-

rogations.

lorsque l’on travaille avec les enfants et leur famille, nous observons que beaucoup d’atten-tion est consacrée à la satisfaction de leurs

besoins, de leurs attentes et de leurs préoccupations. l’accès au langage, le format et la connectivité mf sont trois éléments cruciaux à considérer afin de s’assurer de l’appareillage auditif le plus adéquat possible.

l’aCCès aU langageles enfants ayant des difficultés d’audition ont besoin d’une bande passante plus large pour percevoir les sons du langage à hautes fréquences (ex. : « s », « z »...), parti-culièrement lorsqu’ils conversent avec des femmes ou d’autres enfants. en effet, le besoin d’information du langage à hautes fréquences est d’autant plus important puisque l’enfant apprend le langage pour la première fois, et que le but premier de l’appareillage auditif est de lui donner un accès maximal à la parole. les appareils auditifs Vigo et Vigo pro donnent aux professionnels la flexibilité de la bande passante étendue jusqu’à 8 kHz afin de mieux répondre aux besoins de chaque enfant et les soutenir dans le dévelop-pement de la parole et du langage. Ce modèle d’appareil auditif peut convenir à des pertes auditives allant de légères à sévères.

le forMaTIl est toujours recommandé de faire l’ap-pareillage auditif des enfants à partir d’ap-pareils auditifs contour d’oreille, en raison de la grandeur de leur conduit auditif qui est en constante croissance. avec l’agran-dissement du conduit auditif, l’embout auriculaire perd de son étanchéité et il

y a alors présence de sifflement. l’audio-prothésiste effectue donc une nouvelle prise d’empreintes pour la confection de nouveaux embouts. Durant le délai de fabrication, l’enfant continue à porter ses appareils auditifs reliés aux anciens embouts. par contre, dans le cas d’ap-pareils auditifs de type intra-auriculaire, l’audioprothésiste doit envoyer chez le manufacturier les empreintes auriculaires de même que les appareils auditifs, pri-vant ainsi l’enfant de ses appareils auditifs pour une période de deux semaines.

la ConneCTIVITé MfUn autre avantage important des appa-reils contour d’oreille pour les enfants est la connectivité avec les systèmes Mf.

Comprendre la parole dans les envi-ronnements bruyants peut être difficile pour la plupart des enfants. Cependant, cette compréhension est encore plus ardue pour un enfant avec déficience auditive. Tous les enfants doivent pouvoir accéder à la parole pour développer leur langage et permettre leur apprentissage. Trois obstacles réduisent significativement l’accès de l’enfant à la parole : le bruit de fond, la distance et la réverbération. Bien que les appareils auditifs soient de plus en plus aptes à améliorer la qualité, l’audibilité et la clarté du signal, ils ne peuvent pas supprimer tous les obstacles qui s’opposent à la compréhension de la parole, ce que le système Mf permet le mieux de faire.

accessoires et trucs amusaNts dispoNiBles avec les appareils auditifs pédiatriques

Chez oticon, nous offrons une foule d’accessoires afin de rendre les appa-reils auditifs plus amusants ! les enfants peuvent par exemple personnaliser leurs appareils auditifs avec des autocollants pour tous les âges et toutes les humeurs. aussi, nous avons une gamme de cou-leurs très variée allant du bleu foncé au rouge en passant par le rose, et ce, afin de rendre les appareils auditifs plus jolis et plus faciles à accepter. oticon offre un ensemble pédiatrique pour l’entretien des appareils auditifs contenant : un tube d’écoute pour les parents, un vérificateur de piles, un ensemble pour nettoyer les appareils auditifs, un guide de solutions aux problèmes, un toutou, un livre pour enfant, un sac de transport pour les appa-reils auditifs, des guides pour les parents et les enseignants, et bien plus !

l’appareillage auditif de l’enfant (le plus tôt possible) est une étape cruciale dans son développement. Informez-vous et assurez-vous que votre enfant ait tous les outils essentiels afin de développer son plein potentiel !

réponDre aUX BesoIns aUDITIfs Des enfanTs

Krystelle Breton, M.sc.s.(a)audiologiste pédiatrique / formatrice – Québec oticon Canada www.oticon.com

Images propriété de oticon Canada. le contenu de la trousse peut varier.

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24 dossier : appareils auditifs

la technologie numé-r i q u e d i s p o n i b l e aujourd’hui permet de mieux répondre aux besoins auditifs variés et changeants des enfants

en milieu scolaire, lesquels se retrou-vent dans différents environnements acoustiques. cependant, il n’est pas simplement question du choix de la technologie; la sélection du modèle d’appareil auditif approprié est tout aussi importante pour l’appareillage de la population pédiatrique.

le modèle d’appareil auditif à pri-vilégier pour les enfants d’âge scolaire demeure le style contour d’oreille étant donné sa robustesse et sa durabilité aux manipulations et aux jeux enfan-tins. Ce style d’appareil auditif offre une plus grande flexibilité d’ajustement afin de combler les différentes gammes de pertes auditives, de configurations et de degrés variés.

lorsque l’appareil auditif doit être expédié chez le manufacturier pour une réparation, les audioprothésistes ont à leur disposition des appareils contour d’oreille de remplacement pour éviter que l’enfant ne soit sans appareils auditifs pendant la durée de la réparation.

l’appareil contour d’oreille est relié à un embout auriculaire mou afin d’éviter de blesser l’oreille de l’enfant, si un bal-

Donner vie au son !

si de plus amples rensei-

gnements vous sont

nécessaires, n’hésitez

pas à communiquer avec

les audioprothésistes qui

exercent dans les cliniques

multidisciplinaires Lobe

Santé auditive et com-

munication. Ils se feront

un plaisir de répondre à

vos interrogations.

le son enveloppe l’enfant et le met en contact avec le monde qui l’entoure. il pique sa curiosité et le pousse à l’aventure. il peut certaines fois l’apaiser pour s’endormir et, d’autres fois, le faire sursauter et le réveiller. les appareils auditifs de la famille explorermc de siemens donnent vie au son pour que les enfants puissent jouir du monde qui les entoure.

Michèle Dostaler, M.sc.s.audiologistesiemenswww.siemens.com

les enfants sont curieux et tou-chent à tout ce qui leur tombe sous la main. Qu’est-ce que ça goûte ? Qu’est-ce que ça sent ? et la texture ? Qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur ? et leurs appareils auditifs ne font pas exception !

soyez cependant sans crainte, les appareils auditifs d’aujourd’hui sont fabriqués afin d’être les plus sécu-ritaires et robustes possible pour la sécurité des enfants malentendants. Ils sont composés, entre autres, d’un bouton-poussoir arrondi, d’un verrou du porte-pile amélioré et d’un boîtier durable et sécuritaire muni d’un petit crochet auriculaire pédiatrique. Ce cro-chet auriculaire est facile à visser, mais difficile à dévisser afin qu’il soit impos-sible pour les enfants de le retirer de l’appareil auditif.

le boîtier de ces appareils auditifs possède des caractéristiques permet-tant d’être à la fois « nanostructuré et hydrofuge », c’est-à-dire que celui-ci résiste à la saleté et à l’humidité afin de protéger le circuit numérique de la corrosion. le boîtier est aussi très petit pour un meilleur confort sur les petites oreilles des enfants atteints de surdité.

le voyant Del (diode électrolumi-nescente) sur le boîtier permet aux parents et aux enseignants de vérifier l’état des appareils auditifs sans même les retirer des oreilles de l’enfant. facile à lire, il indique si les appareils auditifs sont en fonction ou non.

le circuit numérique de ces petits appareils auditifs incorpore une tech-nologie à la fois brevetée et éprouvée

qui permet à l’enfant malentendant d’entendre les sons et les mots de son environnement et ainsi profiter pleine-ment des moments les plus précieux de son enfance. Cette technologie est entièrement compatible avec la plupart des systèmes Mf et offre la fonctionnalité Mf activée par la voix de l’interlocuteur. la combinaison appa-reils auditifs et systèmes Mf optimise l’écoute et l’apprentissage en milieu scolaire ou tout autre endroit bruyant et réverbérant.

l’adolescence est signe d’indépen-dance. la télécommande optionnelle TekMC est alors tout à fait recomman-dée pour les jeunes. elle leur offre en quelque sorte la liberté de transformer leurs appareils auditifs en un casque d’écoute à haute performance afin que ceux-ci puissent réellement faire partie de leur monde d’ados. avec la télécommande, ils accèdent à la liberté d’une connexion sans fil qui permet de transmettre le contenu audio d’un téléphone cellulaire, d’un lecteur Mp3, de la télévision et d’autres sources audio, directement dans leurs appareils auditifs.

les appareils auditifs de la famille explorerMC sont offerts dans un choix de 16 couleurs éclatantes, incluant un livret d’autocollants comprenant 40 motifs originaux permettant aux enfants de personnaliser leurs appa-reils auditifs aussi souvent qu’ils le souhaitent.

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dossier : appareils auditifs

la technologie numé-r i q u e d i s p o n i b l e aujourd’hui permet de mieux répondre aux besoins auditifs variés et changeants des enfants

en milieu scolaire, lesquels se retrou-vent dans différents environnements acoustiques. cependant, il n’est pas simplement question du choix de la technologie; la sélection du modèle d’appareil auditif approprié est tout aussi importante pour l’appareillage de la population pédiatrique.

le modèle d’appareil auditif à pri-vilégier pour les enfants d’âge scolaire demeure le style contour d’oreille étant donné sa robustesse et sa durabilité aux manipulations et aux jeux enfan-tins. Ce style d’appareil auditif offre une plus grande flexibilité d’ajustement afin de combler les différentes gammes de pertes auditives, de configurations et de degrés variés.

lorsque l’appareil auditif doit être expédié chez le manufacturier pour une réparation, les audioprothésistes ont à leur disposition des appareils contour d’oreille de remplacement pour éviter que l’enfant ne soit sans appareils auditifs pendant la durée de la réparation.

l’appareil contour d’oreille est relié à un embout auriculaire mou afin d’éviter de blesser l’oreille de l’enfant, si un bal-

lon frappe son oreille par exemple. étant donné que la grandeur du conduit auditif chez l’enfant varie puisqu’il n’a pas atteint sa taille adulte, l’embout est remplacé de deux à trois fois par année.

l’appareil contour d’oreille est dispo-nible dans une variété de couleurs amu-santes que les enfants adorent.

Contrairement aux autres modèles d’appareils auditifs, le style contour d’oreille permet le couplage de l’appareil auditif à un système Mf afin d’optimiser l’écoute et l’intelligibilité de la parole en milieu bruyant et réverbérant comme les salles de classe. aujourd’hui, avec la technologie numérique sur le mar-ché, plusieurs modèles contour d’oreille détectent automatiquement la parole lorsque le système Mf est couplé à l’ap-pareil auditif, car ce dernier se positionne d’emblée pour l’écoute via le système Mf (sans manipulation externe des appareils auditifs).

lorsque les enfants vieillissent, l’es-time de soi et le besoin d’appartenance sont d’une importance sans conteste. Il est normal qu’à l’adolescence les jeunes malentendants désirent un modèle d’ap-pareil auditif plus esthétique et discret. Il est toutefois préférable de privilégier le modèle contour d’oreille étant donné sa compatibilité avec les systèmes Mf qui représentent le meilleur moyen d’optimi-ser l’écoute et l’intelligibilité de la parole dans le bruit. Cependant, à cet âge, le conduit auditif ayant atteint sa maturité et ne changeant plus de forme ou de longueur, le port d’un appareil auditif intra-auriculaire peut donc être possible. De plus, l’adolescent est souvent plus minutieux en ce qui a trait aux soins et à la manipulation de ses appareils auditifs

et peut être appareillé avec des modèles intra-auriculaires.

la plupart des manufacturiers d’appa-reils auditifs offrent des avantages com-pétitifs pour la population pédiatrique quant aux garanties et aux trousses de soins. parfois, un cadeau pour l’enfant accompagne les appareils auditifs. Dans le cas de la compagnie Widex, une carte de membre pour s’inscrire sur le site Internet Connect de Widex est incluse. le site Internet est conçu pour permettre aux enfants atteints d’une perte auditive d’être en contact avec d’autres jeunes vivant les mêmes enjeux et défis qu’eux. le site comprend deux clubs pour répondre aux besoins variés et différents de deux grou-pes d’âges distincts, soit les enfants âgés de 0-10 ans et de 11-18 ans. Chacun des clubs contient de l’information sur divers sujets d’intérêt, des jeux, des concours ainsi qu’un babillard électronique – une surveillance quotidienne des conversa-tions est effectuée afin de déceler toute activité douteuse sur le site. le site com-prend également un volet sur la conser-vation et la préservation de l’audition afin d’éduquer la génération ipod et Mp3 aux effets néfastes du bruit sur l’audition.

l’IMporTanCe D’Un appareIllage aUDITIf péDIaTrIQUe aDéQUaT poUr OPTIMISer L’APPrenTISSAGe eT Le renDeMenT SCOLAIre

janic lauriaultWidex Canada ltd.www.widex.com

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26 dossier : appareils auditifs

le système isense est un système mf sans fil. il transmet le son sou-haité directement dans l’oreille de l’utilisateur. il est composé d’un

microphone émetteur qui prélève la voix de l’orateur et la transmet par ondes radio à un récepteur mf. en classe ou à la maison, toute personne peut entrer en communication avec l’étudiant qui porte des récepteurs isense à l’oreille.

les enfants et les adultes qui ont un problème de déficit de l’attention, un trouble de traitement auditif, une perte légère ou unilatérale ont généralement une difficulté de compréhension des mots en milieux bruyants et en milieux réverbé-rants, dans les classes par exemple.

en prélevant à la source la voix de l’orateur, le système isense transmet non seulement le signal utile directement dans l’oreille de l’étudiant, mais il le présente aussi avec une excellente qualité sonore. la voix ne sera pas nécessairement plus forte, mais tout simplement plus claire. Votre enfant entendra alors comme si on lui parlait à 10 ou 15 centimètres de distance.

Dans un contexte d’activités exté-rieures, utilisez le système Mf afin de res-ter en contact avec votre enfant. l’émet-teur peut transmettre jusqu’à une portée de 30 mètres.

Un système Mf est très polyvalent et vous y trouverez plusieurs applications au gré de son utilisation.

si de plus amples renseignements

vous sont nécessaires, n’hésitez

pas à communiquer avec les

audioprothésistes qui exercent

dans les cliniques multidiscipli-

naires Lobe Santé auditive et

communication. Ils se feront

un plaisir de répondre à vos inter-

rogations.

* références : Hoen, et al. (2008), frIeDerICHs (2005), arWeIler (2005), rÖHrl (2007), sMarT (2008).

Dany lasablonnièrereprésentant phonakwww.phonak.com

des études cliniques et scientifiques* mettent en évidence des avantages éloquents face à l’utilisation d’un système mf tel que isense chez les enfants ayant des difficultés d’écoute :

Intelligibilité maximale dans le bruit. Compréhension optimale des mots de l’interlocuteur. Meilleurs résultats scolaires. Diminution du besoin de concentration.

isense n’est pas seulement dédié aux enfants. un nombre croissant d’adultes utilisent le système mf. ils entendent et comprennent alors mieux leur interlocuteur et participent ainsi plus activement aux discussions. voici quelques exemples où le système mf peut être très utile :

au restaurant, lors de négociations commer-

ciales importantes, lors de conférences

passionnantes, lors des offices religieux, pour l’écoute de la télévision, durant les longs trajets en voiture, ou tout simplement pour une

meilleure compréhension lors d’une activité sociale comme les parties de cartes.

isense micro est porté sur l’oreille et est destiné à tous ceux qui ont

un souci d’apparence et de confort.

isense classic est un petit boîtier à la mode qui peut se porter comme

un lecteur Mp3. C’est d’ailleurs la solution abordable pour obtenir

un signal Mf dans les deux oreilles.

Un système d’écoute sans fil

la famille de produits isense offre deux modèles de récepteurs. leur design moderne permet de les porter de façon élégante.

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l a série-s est une nouvelle famille d’appareils auditifs numériques possédant plusieurs niveaux technologiques afin de convenir aux besoins

particuliers de chaque utilisateur. performance, confort et personnalisation représentent les trois critères essentiels au coeur du concept de ces nouveaux appa-reils auditifs et ceux-ci sont appuyés par des essais cliniques.

au cœur de chaque appareil auditif de la série-s se retrouve la toute nouvelle plateforme Drive architectureTM incluant : l’éliminateur de feedback pureWavetm : concept amé-

lioré s’appuyant sur l’interception active de l’effet larsen, dans le but d’offrir jusqu’à 25 dB de gain additionnel sans rétroaction acoustique.

l’analyseur de scène acoustique : système d’intégra-tion qui effectue le traitement du bruit et a comme fonc-tion de maintenir le confort et de préserver l’intelligibilité de la parole en utilisant un système très complexe de classification des bruits nommé audioscape. les signaux sonores sont analysés, identifiés et classifiés chaque 6 milliseconde selon les caractéristiques acoustiques uniques du signal, ce qui permet d’adapter l’appareil auditif pour le confort et la clarté dans le plus de situa-tions acoustiques possible. le circuit numérique de l’appareil auditif sélectionne et implémente l’algorithme et le niveau de réduction du bruit approprié.

la directionnalité invision : système avec microphone directionnel qui permet, en milieu très bruyant, de faire un focus sur l’interlocuteur et de diminuer l’intensité des sources sonores provenant de l’arrière. Cette fonction amène ainsi la parole à un niveau supérieur au bruit et en augmente de ce fait l’intelligibilité.

TéléCoMManDe T²C’est un tout nouveau concept qui utilise le téléphone (cellulaire ou de table) du patient pour accéder aux dif-férentes fonctions de l’appareil auditif. Tout téléphone qui possède la fonction « touch-tone » peut agir comme télé-commande, évitant ainsi à l’utilisateur d’avoir à transporter une télécommande supplémentaire. le téléphone permet donc à l’utilisateur d’activer les fonctions T, soit d’aug-menter et de diminuer le volume ainsi que de pouvoir faire le changement des mémoires des appareils auditifs instantanément.

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dossier : appareils auditifs

pascale-annie roy, M.sc.s.audiologistestarkey Canadawww.starkey.com

les appareils aUditifs ric

série-s

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* Disponible en plusieurs couleurs

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dossier : appareils auditifs28

il est maintenant poss i -ble d’écouter la télévision à un volume confortable sans se faire dire constamment : « baisse le volume de la télévi-sion, c’est trop fort ! ».

le nouveau système d’écoute sennheiser 840 à ondes Mf pour la télévision possède un contrôle de volume indépendant de celui de votre téléviseur. Votre conjoint ou conjointe règle son volume d’écoute avec la télécommande de la télévision alors que vous, vous utilisez le contrôle de volume intégré sur le système d’écoute sennheiser 840. les niveaux d’intensité d’écoute de la télévision sont alors indépendants l’un de l’autre.

l’ajustement du contrôle de volume est très facile d’utilisation même pour ceux qui éprou-vent des difficultés avec leur dextérité. Ce sys-tème peut être utilisé par des personnes ayant une audition normale ou présentant une perte d’audition.

Ce nouveau système permet aussi le bran-chement de diverses sources sonores (pas uni-quement la télévision). on peut donc connecter un système de son, un ordinateur et toutes autres sources sonores. Il suffit uniquement de changer de type de connecteurs.

la transmission de ce sys-tème se fait par ondes Mf sur un rayon de 100 mètres à l’intérieur

de nos jours, l’appa-reillage auditif étant un besoin pour des malentendants de plus en plus jeunes et actifs, les petits appareils

auditifs de type « tube ouvert – open fit » ou « récepteur dans le canal – ric » sont de plus en plus populaires. fini le temps où l’appareillage auditif n’était que pour les personnes âgées sédentaires. aujourd’hui, le design et le confort des appareils auditifs per-mettent un appareillage auditif dès que la difficulté de compréhension est perçue.

Ces nouveaux porteurs d’appareils auditifs étant plus actifs, les appareils auditifs sont davantage soumis au pro-

blème de transpiration. le position-nement derrière l’oreille où la transpiration peut les atteindre, la petitesse du boîtier et de la pile sont autant de facteurs qui augmentent la suscep-tibilité de l’appareil auditif à l’humidité.

l’humidité en contact avec un appareil auditif peut causer certains types de problèmes, dont la corrosion au niveau

du compartiment de la pile. l’objectif premier est donc

d’empêcher l’humidité d’entrer en contact avec les composantes sensi-bles afin d’éviter les mau-vais fonctionnements à court et à long terme.

en lançant sa toute nou-velle famille d’appareils auditifs

de type « récepteur dans le canal – rIC », la famille TouchTM, sonic Innova-

tions voulait s’assurer que ses appareils auditifs puissent résister au mode de vie de plus en plus actif des malentendants. Ces appareils auditifs ont ainsi subi le « test du calcul de la durée de vie

accélérée », test qui permet d’évaluer la résistance à l’hu-midité selon la norme asTM B117-03, et ce, afin de déter-miner le potentiel de mau-vais fonctionnement dû à la corrosion. Ce test est utilisé dans le domaine de l’in-dustrie automobile.

Cette méthode per-met de comparer la résis-tance de différents produits dans un envi-ronnement extrême, mais toujours stable. les appareils auditifs sont alors placés dans un environnement très humide à une température de 36 °C (97 °f) créée par la vaporisation d’une solution d’eau salée à 5 % qui correspond environ à la transpiration humaine. les appareils audi-tifs sont disposés sur des oreilles en plas-tique afin de simuler le positionnement réel. Ils demeurent dans ce milieu durant 24 heures consécutives, après quoi on les assèche avec un linge, on change la pile et on les écoute pour s’assurer qu’ils sont toujours fonctionnels. puis, on recommence le cycle de 24 heures aussi longtemps que les appareils auditifs fonctionnent. les appareils auditifs de la série TouchTM de sonic Innovations ont été fonctionnels jusqu’à 250 heures.

les résultats de ce test démontrent que différents produits présentent divers niveaux de résistance à l’humidité. pour les malentendants actifs, qui aiment bou-ger et se retrouver dans plusieurs types d’environnements différents, il est impor-tant de choisir un produit qui offre une très bonne résistance à l’humidité.

émilie Brault, M.sc.s.audiologistesonic Innovationswww.sonici.com

Ne laissez pas de côté vos activités à cause de l’humidité

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dossier : appareils auditifs

Écouter La tÉLÉvision À Un VolUMe ConforTaBle poUr soI !

il est maintenant poss i -ble d’écouter la télévision à un volume confortable sans se faire dire constamment : « baisse le volume de la télévi-sion, c’est trop fort ! ».

le nouveau système d’écoute sennheiser 840 à ondes Mf pour la télévision possède un contrôle de volume indépendant de celui de votre téléviseur. Votre conjoint ou conjointe règle son volume d’écoute avec la télécommande de la télévision alors que vous, vous utilisez le contrôle de volume intégré sur le système d’écoute sennheiser 840. les niveaux d’intensité d’écoute de la télévision sont alors indépendants l’un de l’autre.

l’ajustement du contrôle de volume est très facile d’utilisation même pour ceux qui éprou-vent des difficultés avec leur dextérité. Ce sys-tème peut être utilisé par des personnes ayant une audition normale ou présentant une perte d’audition.

Ce nouveau système permet aussi le bran-chement de diverses sources sonores (pas uni-quement la télévision). on peut donc connecter un système de son, un ordinateur et toutes autres sources sonores. Il suffit uniquement de changer de type de connecteurs.

la transmission de ce sys-tème se fait par ondes Mf sur un rayon de 100 mètres à l’intérieur

ou à l’extérieur de la maison. Il est donc possi-ble d’écouter la télévision tout en se déplaçant. l’autonomie de la pile rechargeable est de 8 heu-res d’écoute en continu.

Certains organismes payeurs comme la raMQ, la CssT et les anciens Combattants défraient ce modèle de système d’écoute de la télévision selon certains critères d’admissibilité et une recommandation d’un audiologiste et/ou d’un médecin orl.

le système d’écoute sennheiser 840 : la meilleure solution pour comprendre la télévision sans avoir peur de déranger son conjoint ou sa conjointe, et parfois les voisins !

Martin VigneaultDirecteur commercial audiologiesennheiser Canada inc.www.sennheiser.ca

si de plus amples renseignements vous sont

nécessaires, n’hésitez pas à communiquer

avec les audioprothésistes qui exercent dans

les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé

auditive et communication. Ils se feront un

plaisir de répondre à vos interrogations.

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« 55 ans au volant »Une formation en salle de classe pour renouveler ses compétences au volant et conserver son autonomie et le privilège de conduire.

Programme de santéauditive Accès-lobeL'AQRP est �ère d’être associée aux cliniquesmultidisciplinaires Lobe Santé auditivea�n d’o�rir ce programme exclusif.

Pour vous inscrire ou pour vous informer sur les séances disponibles : 1 800 653-2747 poste 55 • www.aqrp.qc.ca/55

LA SURDITÉ :Un risque à la conduiteautomobile?

Pour adhérer en ligne et obtenir plus d’informationsur l’AQRP : www.aqrp.q.ca

la fonda t ion des sourds du québec est un organisme à but non lucratif qui offre, entre autres, des cours de lsq (langue

des signes québécoise) aux jeunes enfants sourds de l’école Joseph-paquin depuis quelques années. il va sans dire que nous avons remarqué une amélioration tout à fait notoire des enfants de cette école pour com-muniquer et comprendre la langue des signes. c’est d’ailleurs en partici-pant moi-même à ce projet que j’ai eu la chance de vivre une expérience enrichissante avec les enfants et de collaborer étroitement avec le person-nel de l’école.

Très souvent, au début de l’année scolaire, les jeunes malentendants me posent des questions très importantes pour eux :

qu’est-ce que je vais faire dans la vie ?

est-ce que j’aurai des enfants ? est-ce que j’accepterai ma surdité ?

Ces questions me touchent énormé-ment, car j’ai passé exactement par les mêmes inquiétudes que ces enfants à cause de ma surdité.

Mon expérience personnelle et mon implication à la fondation des sourds du Québec me permettent de leur démon-trer que tout est possible dans la vie même avec une surdité sévère. je porte des appareils auditifs, je connais la lan-gue des signes québécoise (lsQ) et j’utilise le langage oral ainsi que la lecture labiale pour faciliter mes communica-tions avec les personnes entendantes.

À mon avis, il est essentiel que les jeunes puissent avoir accès le plus rapi-dement possible à l’apprentissage du langage oral ainsi qu’à la langue des signes québécoise (lsQ). C’est avec ces

apprentissages en bas âge qu’ils réussi-ront à se construire une bonne estime d’eux-mêmes.

si vous êtes enseignant ou ensei-gnante, éducatrice spécialisée ou parents d’enfants sourds, n’hésitez pas à contac-ter la fondation des sourds du Québec pour obtenir tous les renseignements nécessaires à l’apprentissage de la lan-gue des signes québécoise (lsQ).

LA LSQ (langUe Des sIgnes QUéBéCoIse) eT la fonDaTIon Des soUrDs DU QUéBeC

Chantale laforestTechnicienne en communication lsQfondation des sourds du Québec inc.

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aides techniques

pour améliorer significative-ment l’autonomie et la sécu-rité des personnes sourdes et malentendantes, le produit 7e sens est un tout nouveau système de contrôle de l’en-vironnement fabriqué au québec.

Il est composé d’un module de reconnais-sance sonore et vocale qui a la capacité d’ap-prendre et de reconnaître une large gamme de sons bien au-delà des traditionnels carillons de porte d’entrée, sonneries de téléphone ou détecteurs de fumée. Vous pourriez, par exem-ple, programmer la sonnerie d’appareils élec-troménagers comme le four micro-ondes et bien d’autres encore. Il s’agit là d’une avancée particulièrement innovante qui permet de répon-dre à de nombreux besoins d’amélioration de l’autonomie à domicile. pour cela, il suffit de disposer le module de reconnaissance sonore dans une pièce centrale de la maison.

autre avancée technologique, les récep-teurs qui peuvent transmettre un signal d’alerte (téléavertisseurs et récepteurs pour « tables de chevet »). Il suffit tout simplement d’appuyer sur le bouton du récepteur et l’ensemble des récepteurs de la maison seront activés. en cas d’urgence, cela permet d’interpeller rapidement un proche, peu importe où il se situe dans la maison.

Ces différentes innovations technologiques nous laissent entrevoir aussi une amélioration significative de l’intégration en milieu de travail. le module de reconnaissance sonore 7e sens est entièrement sans fil, multi-sons, et le téléa-vertisseur peut être relié à plusieurs modules de reconnaissance sonore. en milieu de travail, cette aide technique permet ainsi la reconnais-sance sonore des alarmes indispensables à la sécurité du travailleur. De plus, elle reconnaît automatiquement le lieu où vous vous trouvez : chalet, maison, condo, travail, etc.

avec 7e sens, les systèmes de contrôle de l’environnement passent de l’ère analogique à l’ère numérique, avec une gestion intelligente des communications entre les différents modu-les. les interférences entre deux installations ou avec d’autres appareils sont maintenant totale-ment éliminées. le module de reconnaissance sonore étant sans fil et multi-sons, l’installa-tion en est grandement simplifiée. le 7e sens : un produit à découvrir !

Une noUVeaUTé dans les aides techniques maintenant disponible !

éric Taillefer, président Harmonya Technologieswww.harmonya.cawww.jentends.com

Du nouveau pour les personnes sourdes…

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* les types de professionnels qui exercent dans les cliniques multidisciplinaires lobe santé auditive et communication peuvent varier d’une clinique à l’autre.

Autres régions : 1 866 411-5623 • www.lobe.ca • [email protected]

MC

UN SEUL APPEL.

On s’occupe de vous.MC

Boisbriand polyclinique 640 2000, cours le Corbusier Bureau 105 Boisbriand (Québec) j7g 3e8 Tél. : 450 437-4343 Téléc. : 450 437-1719

chicoutimi 1577, boulevard Talbot Chicoutimi (Québec) g7H 4C3 Tél. : 418 545-7766 Téléc. : 418 545-1766

Jonquière 3625, boulevard Harvey jonquière (Québec) g7X 3B2 Tél. : 418 695-6232 Téléc. : 418 695-6919

la Baie 171, 6e rue, bureau 101 la Baie (Québec) g7B 0a3 Tél. : 418 544-7005 Téléc. : 418 695-6919

Laval • Chomedey Centre professionnel Cité de l’avenir 1575, boulevard de l’avenir Bureau 120 laval (Québec) H7s 2n5 Tél. : 450 934-2614 Téléc. : 450 934-2615

Laval • Sainte-Dorothée Centre médical sainte-Dorothée 3, boulevard samson, bureau l laval (Québec) H7X 3s5 Tél. : 450 969-3335 Téléc. : 450 969-3566

lévis au 2e étage de la pharmacie Uniprix 40, route du président-Kennedy Bureau 204 lévis (Québec) g6V 6C4 Tél. : 418 830-5623 Téléc. : 418 830-5624

Montréal • Saint-Léonard les Terrasses langelier 6383, rue jean-Talon est saint-léonard (Québec) H1s 3e7 Tél. : 514 798-0915 Téléc. : 514 798-0916

poiNte-claire au 2e étage de la pharmacie pharmaprix 18, place Triad, bureau 210 pointe-Claire (Québec) H9r 0a2 Tél. : 514 782-0482 Téléc. : 514 782-0480

Québec • Lebourgneuf • LSQ polyclinique lebourgneuf 777, boulevard lebourgneuf Bureau 130 Québec (Québec) g2j 1C3 Tél. : 418 780-3007 Téléc. : 418 780-3016

Québec • Neufchâtel Clinique médicale Du Chatel 9465, boulevard de l’ormière Bureau 102 Québec (Québec) g2B 3K7 Tél. : 418 843-5244 Téléc. : 418 843-0885

saint-augustin- de-Desmaures • LSQ Complexe médical l’Hêtrière 3520, rue de l’Hêtrière Bureau 103 saint-augustin-de-Desmaures (Québec) g3a 0B4 Tél. : 418 780-3007 Téléc. : 418 780-3016

saint-georges 2900, boulevard Dionne saint-georges (Québec) g5Y 3Y2 Tél. : 418 228-2970 Téléc. : 418 228-7046

sainte-marie 733, boulevard Vachon nord sainte-Marie (Québec) g6e 1M3 Tél. : 418 387-7988 Téléc. : 418 387-7918

shawinigan Halles de la Mauricie 1572, 41e rue shawinigan (Québec) g9n 5g3 Tél. : 819 539-8666 Téléc. : 819 539-5017

sherbrooke Clinique médicale jacques-Cartier 1815, rue King ouest Bureau 200 sherbrooke (Québec) j1j 2e3 Tél. : 819 348-4334 1 866 348-4334 Téléc. : 819 564-2326

Sherbrooke • Rock Forest Clinique médicale rock forest 4870, boulevard Bourque sherbrooke (Québec) j1n 3s5 Tél. : 819 348-4334 1 866 348-4334 Téléc. : 819 564-2326

thetford mines place 611 611, boulevard frontenac est Bureau 201 Thetford Mines (Québec) g6g 6Y7 Tél. : 418 338-8777 Téléc. : 418 338-3673

trois-rivières 4870, boulevard des forges Bureau 101 Trois-rivières (Québec) g8Y 1W9 Tél. : 819 378-7477 Téléc. : 819 840-8382

grand Nord québécois Tél. : 819 378-7477

Détails en page 4

ORL • AudiOLOgistes • AudiOpROthésisteséducAtRices spéciALisées • ORthOphOnistes*

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