ulcère de buruli : multiples lésions céphaliques après instauration du traitement médical

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Page 1: Ulcère de Buruli : multiples lésions céphaliques après instauration du traitement médical

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uggèrent une agressivité importante de ce variant de MF, en dehorse leur résistance thérapeutique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.397

21fficacité de la cryothérapie versus le Glucantimen intralésionnel dans le traitement de laeishmaniose cutanée : à propos de 93 cas. Belhouane a, L. Bousssofara a, I. Bougmiza b,∗, A. Aounallah a,. Denguezli a, C. Belajouza a, N. Ghariani a, R. Nouira a

Service de dermatologie, Farhat Hached de Sousse, Sousse,unisieDépartement de médecine communautaire, faculté de médecinee Sousse, Sousse, TunisieAuteur correspondant.

ntroduction.— La leishmaniose cutanée (LC) pose en Tunisie unroblème important de santé publique en raison de son incidencelevée et d’un coût pesant de prise en charge. Les dérivés pentava-ents de l’antimoine (DPA) sont considérés comme le traitement deéférence de cette maladie. Cependant devant la fréquence élevée’effets indésirables, d’autres alternatives thérapeutiques sont delus en plus proposées.ous proposons à travers un essai thérapeutique de comparer

’efficacité de la cryothérapie seule aux infiltrations de Glucantimen intralésionnelle (GIL).atériels et méthodes.— Il s’agit d’un essai thérapeutique rando-isé colligeant tous les cas de LC ayant consulté au service deermatologie du CHU Farhat Hached entre septembre 2011 et juin012 et ayant nécessité un traitement par voie locale. Les patientstaient répartis en deux groupes : un groupe A traité par des infil-rations de GIL et l’autre B traité par des séances de cryothérapieAL). Le traitement était réalisé par le même médecin de faconebdomadaire.our chaque patient nous avons précisé : l’âge, le sexe, la notione séjour en zone endémique, la taille et l’aspect clinique de laésion, la durée d’évolution, le nombre de séances, l’évolution, lesventuelles complications et l’état cicatriciel.ésultats.— Quatre-vingt-treize patients avec 177 lésions ont étéolligés. Les caractéristiques sociodémographiques et les donnéesliniques pour les deux groupes étaient comparables. L’âge moyentait de 23 ans [1—101 ans], avec un sex-ratio M/F de 0,86. Tousos patients étaient originaires ou avaient séjourné dans des foyersndémiques. La durée moyenne d’évolution des lésions étaient de2 jours [7j—90j]. Cliniquement, le nodule ulcéro-croûteux était laorme prédominante. Les lésions étaient uniques dans 46,2 % etiégeaient aux membres inférieurs dans la majorité des cas. Le dia-ètre des lésions variait entre 1 cm et 4 cm. quatre patients étaienterdus de vue.uatre-vingt-neuf patient étaient suivis jusqu’à guérison (44 dans

e groupe A et 45 dans le groupe B).ous avons noté 93,3 % de guérison clinique et 6,6 % d’échec dans leroupe A (GIL) et 86,3 % de guérison clinique et 13,6 % d’échec danse groupe B (AL). L’analyse des résultats n’avait pas montré de diffé-ence significative entre les deux traitements (p = 0,46). Le nombreoyen de séances était de 4,15 pour le groupe A et de 4,2 pour

e groupe B. L’apparition ou l’aggravation d’une ulcération était laomplication la plus fréquente dans le groupe B (six cas) alors que laurvenue d’une surinfection était la complication la plus notée danse groupe A (huit cas). L’état cicatriciel était jugé au troisième moishez 65 patients, il s’agissait d’une cicatrice dyschromique dans laajorité des cas dans les deux groupes. Aucune récidive n’a été

otée après trois mois de guérison.iscussion.— Le traitement de la LC vise essentiellement à rac-ourcir l’évolution naturelle de la dermatose, éviter la survenue’éventuelles complications surtout infectieuses et obtenir de ce

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ait la moindre rancon cicatricielle. Les dérivés pentavalents de’antimoine, considérés comme le traitement de première inten-ion de la LC, sont à l’origine de nombreux effets indésirables etes résistances sont de plus en plus rapportées dans plusieurs pays.ifférentes études rapportent l’intérêt de la cryothérapie dans leraitement de LC de l’ancien monde avec une efficacité atteignant4 % au bout d’une à quatre séances dans certains essais théra-eutiques publiés. Notre étude est la première étude randomiséelarge effectif comparant la cryothérapie au GIL. Nos résultats

laident en faveur d’une efficacité égale entre ces deux modalitéshérapeutiques. En plus, la cryothérapie n’expose pas à un risqueccru de séquelle pigmentée par rapport au GIL.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.398

22ycétome dorsal à présentation pseudo-tumorale

. Diallo ∗, B.A. Diatta , M. Diallo , M. Ndiaye , N.B. Seck , A. Diop ,

.O. Niang , M.T. Dieng , A. KaneService de dermatologie, CHU Le Dantec de Dakar, Dakar, Sénégal

Auteur correspondant.

ntroduction.— Les mycétomes sont des tuméfactions inflamma-oires polyfistulisées chroniques d’origine fongique ou actinomy-osique, se localisant préférentiellement au pied. Les formesxtrapodales sont rares. Elles peuvent mettre en jeu le pronos-ic vital par les atteintes viscérales et le pronostic fonctionnel par’atteinte osseuse. Nous rapportons l’observation d’un mycétomeorsal à présentation pseudo-tumorale.bservation.— Une patiente âgée de 40 ans, originaire du nord duénégal, cultivatrice de profession était admise pour une tuméfac-ion inflammatoire, multinodulaire du dos évoluant depuis 25 ans,vec notion d’émission de grains rouges. L’examen clinique mon-rait une volumineuse lésion tumorale multinodulaire, de 30 × 15 cme diamètre, polyfistulisée, ulcéro-bourgeonnante, très hémorra-ique, occupant toute la région dorsolombaire. L’histologie mettaitn évidence des granulomes polymorphes du derme, centrés pares abcès contenant des grains. La culture mycologique avaitermis d’identifier Actinomadura Pelletieri. Le scanner du rachisorsolombaire ne montrait pas d’atteinte osseuse. L’associationotrimoxazole, streptomycine et Amoxicilline-acide clavulaniquevait permis, après un mois, une réduction considérable de laumeur.iscussion.— Notre observation illustre une forme clinique particu-

ière pseudo tumorale du mycétome qui peut prêter à confusionvec des tumeurs des parties molles et des mycoses profondes dansos régions. La topographie au tronc est rare et expose au risque deompression médullaire. La triple association cotrimoxazole, strep-omycine et Amoxicilline-acide clavulanique pourrait représenterne alternative thérapeutique dans ces formes très étendues.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.399

23lcère de Buruli : multiples lésions céphaliquesprès instauration du traitement médical.I. Kouassi ∗, K.C. Ahogo , B. Vagamon , M. Kaloga ,.S. kourouma , E.J. Ecra , A. Sangaré , P. Gbery , K.A. Kouassi ,.K. Coulibaly , K. Kassi , K. Kouame , P. Yoboue , J.M. Kanga

Service de dermatologie, CHU Treichville, Abidjan, Côte d’IvoireAuteur corrrespondant.

ntroduction.— L’ulcère de Buruli est du à Mycobacterium ulcérans.

l débute habituellement par un nodule, une plaque ou un placard.es localisations fréquentes des lésions sont les voisinages des arti-ulations. Les atteintes céphaliques sont très rares. Il a été décrituelques cas d’aggravation transitoire de l’Ulcère de Buruli après
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instauration du traitement médical proposé par l’OMS. Dans la pré-sente observation nous rapportons le premier cas en Côte d’Ivoire,plus gros foyer mondial de l’Ulcère de Buruli. Notre cas se singu-larise par la précocité de la survenue et la localisation céphaliquemultiple des lésions.Observation.— L’enfant A. S., quatre ans a été adressé au centre dedermatologie pour des lésions nodulaires bifocales, indolores, ulcé-rées. Le début de la maladie a été marqué par l’apparition d’embléede deux nodules indolores à la face externe de la cuisse droiteet sous la mandibule droite. À l’admission nous avons noté deuxulcérations avec un fond nécrotique, des bords peu décollés. Lesécouvillonnages des bords ont retrouvé des BAAR. La PCR a confirméqu’il s’agissait de Mycobacterium ulcérans. Le traitement a consistéen l’administration de la rifampicine et de la levofloxacine sur huitsemaines. Mais au septième jour du traitement médical, nous avonsnoté une poussée faite de six nodules indolores sur le cuir chevelu.Ces nodules se sont ulcérés progressivement. Nous avons maintenule même traitement médical. À j54 de traitement, toutes les lésionsétaient cicatrisées.Discussion.— Cette observation tire son originalité dans deux faits :le caractère d’emblée bifocal et la poussée évolutive précoce deslésions du cuir chevelu après le début du traitement médical. Ledébut de l’ulcère de Buruli a toujours été unifocal. Dans notreobservation, la maladie a débuté par deux nodules. Mycobacte-rium ulcérans agit par la mycolactone qu’il secrète. La localisationbifocale d’emblée peut s’expliquer par une diffusion rapide de latoxine chez notre jeune patient. Il doit s’agir en ce qui concerneces nouvelles lésions soit d’une réaction en rapport avec une lysemassive de Mycobacterium ulcérans avec libération d’une quantitéimportante de toxine avec une atteinte céphalique préférentiellechez notre malade, soit d’une action délétère transitoire des médi-caments utilisés sur le système immunitaire, favorisant ainsi uneplus grande et rapide diffusion de la toxine. Mais l’apparition decette réaction n’a pas entraîné un changement dans le protocolethérapeutique.Conclusion.— Une singularité de notre observation clinique est sondébut bifocal et cette réaction paradoxale précoce avec multipleslésions du cuir chevelu après instauration du traitement médica-menteux. L’attitude thérapeutique ne doit être modifiée.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.400

F24Sporotrichose traitée par fluconazole :à propos d’un casN. Zouaghi ∗, A.S. Chehad , S. BaghouService de dermatologie, CHU Benbadis, Constantine, Algérie∗ Auteur correspondant.

Introduction.— La sporotrichose est une affection fongique ubiqui-taire, rare dans notre pays ; due a un champignon dimorphique :sporotrix schenckii.Nous rapportons une observation d’un patient atteint de sporotri-chose et traité avec succès par fluconazole.Observation.— Un patient âgé de 61 ans, macon de profession auxantécédents de tuberculose cutanée traitée remontant à 19 ansauparavant, consultait pour un placard verruqueux du majeur droit ;débordant sur le dos de la main associé à de multiples lésions nodu-laires échelonnées le long du trajet lymphatique de l’avant bras ;avec une adénopathie épitrochléenne homolatérale.L’examen mycologique direct était négatif ; la culture sur milieu deSabouraud montrait la présence de sporotrix schenckii.L’étude histologique retrouvait un granulome inflammatoire nonspécifique pouvant correspondre à une mycose profonde.

La radiographie de la main était normale.Devant les données anamnestiques, cliniques et paracliniques lediagnostic de sporotrichose cutanéo-lymphatique était posé.

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n traitement à base de fluconazole par voie veineuse à la dosee 200 mg/j était administré pendant trois mois et avait donné uneette amélioration.iscussion.— La sporotrichose est une affection fongique due àporotrix schenckii ; elle existe partout dans le monde mais restendémique dans certaines région rurales des zones tropicales et sub-ropicales, elle reste rare dans les pays tempérés. Elle se présenteous trois formes cliniques : cutanée isolée, cutanéo-lymphatiquet disséminée.a forme cutanéo-lymphatique se manifeste par un nodule fermevoluant vers une ulcération granulomateuse ; des nodules se déve-oppent secondairement le long du trajet lymphatique ; comme danse cas de notre observation.a maladie touche principalement certains milieux professionnelsuite à un traumatisme [1], comme chez notre patient.e traitement de choix est l’itraconazole, plus agréable et plus effi-ace mais plus onéreux que le traitement par une solution saturée’iodure de potassium qui est le traitement classique de la sporo-richose [2]. Vue la non disponibilité des traitements de premièrentention, nous avons opté pour le fluconazole qui a démontré sonfficacité dans certains cas [3] ; et qui a permis une guérison chezotre patient.onclusion.— Le fluconazole pourrait être proposé en première

ntention dans le traitement de la sporotrichose cutanéo-ymphatique en cas de contre indication des thérapeutiques deremière intention ou de leur indisponibilité.éférences

1] Piérard GE, Quatresooz P, Piérard-Franchimont C, Dermatologieet infections sexuellement transmissibles, 5e édition.

2] Dupont B, Thérapeutique dermatologique.3] Morand JJ, Maslin J, EMC maladies infectieuses, 8-604-A-10.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.401

25es manifestations dermatologiques de la maladiee Crohn : étude prospective à propos de8 patients. Aounallah a,∗, M. Ksiaa b, L. Boussofara a, R. Gammoudi a,. Ghariani a, C. Belajouza a, M. Denguezli a, S. Ajmi b, R. Nouira a

Service de dermatologie de l’hôpital Farhat Hached de Sousse,ousse, TunisieService de gastroentérologie de l’hôpital Sahloul de Sousse,ousse, TunisieAuteur correspondant.

ntroduction.— Les manifestations extraintestinales surviennenthez un tiers des patients porteurs d’une maladie de Crohn. Lesanifestations dermatologiques représentent le tiers de ces der-

ières. À travers notre série, on se propose d’étudier le profilpidémiologique, de rechercher les principales manifestations der-atologiques pouvant se voir dans le cadre de la maladie de Crohn.

atients et méthode.— Il s’agit d’une étude prospective incluantous les patients atteints de la maladie de Crohn ayant consulté auervice de gastroentérologie de l’hôpital Sahloul de Sousse duranta période qui s’est étendue du mois d’avril 2012 jusqu’au mois deeptembre 2012.ésultats.— Vingt-huit patients ont été recensés. Le sexe ratioomme/femme était de 1:15. L’âge moyen était de 39,5 ans. Vingt-ix sur vingt-huit des patients présentaient des dermatoses variées.ous avions retrouvé des lésions dermatologiques spécifiques de laaladie de Crohn chez dix cas (35,7 %) à type de fistules, de fis-

ures, d’abcès périanaux et d’aphtose buccale. Six patients avaient

es dermatoses en rapport avec une carence nutritionnelle (chutee cheveux, xérose cutanée). Des lésions cutanées (acné, follicu-ite, toxidermie) secondaires aux traitements recus étaient notéeshez 14 patients (50 %). Six de nos patients avaient des maladies dys-