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UE8 – Appareil Digestif
Dr. BEKKAR
Date : 22/01/2018 Plage horaire : 14h-16h
Promo : DFGSM3 Enseignant : Dr. BEKKAR
Ronéistes : BERTHEZENE Alice
KOURIO Cédric
Anatomie du tube digestif (Partie 1)
I. Introduction 1. Constitution interne du tube digestif
2. Organogénèse du tube digestif A. L’intestin primitif B. Le canal anal
II. Anatomie de l’estomac 1. Configuration
2. Les rapports de l’estomac A. Face antérieure
B. Face postérieure C. Grande courbure
D. Petite courbure
E. Le cardia (ou jonction œsogastrique)
F. Le pylore
3. Vascularisation de l’estomac A. Les artères
B. Les veines
C. Les lymphatiques
4. Innervation
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I. Introduction
1. Constitution interne du tube digestif
L’appareil digestif correspond à l’ensemble des organes dont la fonction est la transformation et
l’assimilation des aliments. Il comprend :
Un conduit : le tube digestif,
Deux extrémités : la bouche et le canal anal,
Des annexes :
Les dents,
Les glandes salivaires
(secrète l’amylase)
Le foie (sécrète la
bile)
Le pancréas (sécrète des hormones exogènes et endogènes )
Innervation SN Autonome : ortho et para sympathiques (X = nerf vague).
Tout le tube digestif est constitué de 4 tuniques, avec quelques variations et spécificités selon les organes.
On peut retenir pour simplifier qu’il y a toujours de l’intérieur vers l’extérieur :
- une muqueuse avec un épithélium pour l’œsophage et le canal anal, cette muqueuse étant plutôt de
type glandulaire pour le reste du TD.
- sous-muqueuse richement vascularisée
- musculeuse qui assure la contraction du TD et la propulsion du bol alimentaire du début vers la
fin. Cette couche musculeuse est elle-même en deux couches :
Interne : fibres musculaires lisses circulaires,
Externe : fibres musculaires lisses longitudinales.
Ces fibres vont assurer le péristaltisme permettant au bol alimentaire de progresser. Elle n’est pas sous le
contrôle de la volonté (fibres lisses) donc les contractions se font automatiquement sous l’effet des systèmes
nerveux ortho et parasympathiques.
- séreuse qui s’appelle le péritoine viscéral, absente au niveau de l’œsophage cervical et thoracique et au
niveau rectum sous-péritonéal.
NB : le rectum est sous le cul de sac de Douglas.
2. Organogénèse du tube digestif
Les organes digestifs dérivent de 3 feuillets :
Endoderme : muqueuse du tube digestif et glandes digestives,
Ectoderme : épithélium des VADS (voies aériennes et digestives supérieures), œsophage, canal anal
Mésoderme : tissu conjonctif, musculeuse et péritoine.
A. L’intestin primitif
Coupe sagittale d’un embryon
de 4 semaines
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L’intestin primitif, qui va grandir et allonger son tube, est divisé en 3 parties :
Intestin antérieur ou proentéron : pharynx, œsophage, estomac, partie proximale du
duodénum et à la face antérieure de l’intestin antérieur se développe le diverticule respiratoire (qui formera trachée, bronches etc).
Intestin moyen ou mésentéron : partie distale du duodénum, le jéjunum, l’iléon et le colon
jusqu’au 1/3 distal du colon transverse; le diverticule hépatique (ébauche du foie) : limite
intestin antérieur et moyen.
Intestin ou métentéron : partie distale colon transverse, colon gauche, colon sigmoïde
et rectum. C’est la postérieur partie finale du TD.
L’intestin antérieur donne l’œsophage et l’estomac, va subir un allongement puis des
rotations, ce qui va donner la forme à nos organes. L’œsophage est un long tube qui
dans sa partie distale va s’élargir et donner l’estomac.
Intestin antérieur :
Œsophage cervical, thoracique, abdominal Estomac :
Dilatation fusiforme
Double rotation :
Axe longitudinal : le bord gauche devient antérieur et le bord droit postérieur (trajet
des nerfs X),
Axe antéro-postérieur : le cardia (qui se trouve à la jonction oesophago-gastrique)
s’abaissant et se portant à gauche ; le pylore qui est la partie terminale de l’estomac
juste avant le duodénum, s’élevant et se portant à droite.
Croissance différentielle (à vitesse différente) : grande et petite courbures.
L’intestin moyen :
Il communique avec la vésicule vitelline par le canal vitellin, qui
donnera plus tard le reliquat de l’ombilic.
Le TD qui est relié au canal vitellin, qui normalement se libère
lors de l’embryogénèse et donne un reliquat embryonnaire qu’on
appelle le diverticule de Meckel. La transformation de l’intestin
moyen lors de l’embryogénèse formera l’intestin grêle (5 à 7m).
• Forme d’anse,
• Branche crâniale : duodénum, jéjunum, partie proximale de
l’iléon,
• Branche caudale : fin iléon (80 cm), caecum, colon droit et
colon transverse,
• Jonction : ancien canal vitellin : l’intestin laisse une
« cicatrice » qui est le diverticule de Meckel,
• Développement branche crâniale +++,
• Possibilité d’hernie ombilicale physiologique.
(PASSE VITE DESSUS)
Tout comme l’intestin antérieur, l’intestin moyen suit un allongement et des rotations dans
le sens antihoraire (270°), ce qui pourra nous faire comprendre la position du TD par la
suite.
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Il est toujours vascularisé par le même vaisseau : l’artère mésentérique supérieure vascularise tout
l’intestin grêle et plus encore (voire la suite du cours).
Position antérieure du colon transverse par rapport au duodénum
A la fin du 3e mois de l’embryogénèse, toutes les anses sont réintégrées à l’intérieur de l’embryon (partie
proximale du jéjunum en 1er, autres anses à droite).
Le colon et caecum sont les derniers à être réintégrés. Le caecum se place à la fin de sa rotation dans
la fosse iliaque droite.
Il est possible qu’il descende trop et se retrouve dans le pelvis, ce qui expliquerait les positions variables de l’appendice, donc les douleurs qui ne sont pas forcément typiques des appendicites.
L’intestin postérieur :
L’intestin postérieur va donner le canal anal, le rectum
ainsi que l’appareil urogénital. Il s’étend du colon
transverse dans son 1/3 distal à la membrane cloacale.
• Vascularisé par l’A. Mésentérique inférieure.
• Partie terminale : cloaque, en contact avec
l’ectoderme superficiel : futur canal anal.
• Septum urorectal divise le cloaque en sinus
urogénital primitif et canal anorectal; entre les 2 se
trouvent : le périnée et muscles.
B. Le canal anal (PASSE VITE DESSUS)
Le canal anal a donc 2 origines : l’endoblaste (vascularisation par Artère
mésentérique inférieure) et l’ectoblaste qui est la partie externe de
l’embryon (vascularisation par A. iliaques interne et externe).
A la partie supérieure l’endoblaste va avoir une muqueuse recouverte d’un
tissu glandulaire, qui en cas de dégénérescence va donner des
adénocarcinomes, alors que la partie proche de la peau provient de
l’ectoderme et donnera donc des carcinomes épidermoïdes.
Jonction entre les 2 : ligne pectinée, vestige de la membrane cloacale.
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II. Anatomie de l’estomac
L’estomac est un organe mobile sauf au niveau du cardia et du pylore qui sont deux axes fixes. Il est
positionné dans la loge sous-phrénique gauche, au niveau de l’épigastre et hypochondre gauche.
Il se projette sous les côtes ; il est donc très haut dans la cavité abdominale.
C’est un organe situé juste sous la peau, il est très superficiel. Au-dessous de l’estomac et légèrement en
postérieur on retrouve le colon transverse .
NB : au niveau de T12 on retrouve : le tronc cœliaque et le plexus solaire
Il a 2 extrémités (fixées au plan postérieur) :
Le cardia : jonction entre l’œsophage et l’estomac (œsogastrique)
Le pylore = sphincter : jonction entre l’estomac et le duodénum.
Antre pylorique =
portion horizontale
Corps de l’estomac =
portion verticale
Fundus ou poche à
air gastrique
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1. Configuration
Sa forme peut être assez variable en fonction de l’état de remplissage de l’estomac, de la position de
l’individu, de son âge de son sexe. On peut avoir des estomacs plus ou moins distendus, allongés
Hypertonique Orthotonique Hypotonique Atonique
Sa forme classique est en «J» ou cornemuse divisée en 2 parties :
Portion verticale (2/3) et supérieure,
Portion horizontale (1/3) et inférieure.
Sa direction = oblique de haut en bas, d’arrière en avant et de gauche à droite.
Cardia Grosse tubérosité
(Fundus)
Pylore Corps (vertical)
Dimensions :
25 X 12 X 8 cm,
Capacité : 1,2L
Antre pylorique
(Région pré pylorique)
Morphologie :
Trois portions : grosses tubérosité (fundus) , corps et antre pylorique,
2 faces (ant et post),
2 courbures (grande, petite),
2 orifices (cardia, pylore).
Les aliments arrivent dans l’estomac, sont au contact des plis et de l’acidité, sont broyés puis propulsés par
l’épaisse couche musculaire de l’estomac vers l’intestin grêle à travers le pylore
Le pylore est un muscle, un renforcement de la paroi musculaire. La
jonction oeso-gastrique possède également un système anti reflux.
La paroi interne est faite de nombreuses villosités et de replis, qui vont
permettre d’augmenter les échanges entre les aliments et enzymes et
sucs acides sécrétés par la paroi.
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Pour rappel, comme tout le TD, l’estomac est composé d’une séreuse, d’une musculeuse, d’une sous-
muqueuse et d’une muqueuse.
La muqueuse a pour rôle de sécréter l’acidité, essentiellement au niveau de la grosse tubérosité
alors que l’antre est plutôt une zone alcaline.
La sous-muqueuse est richement vascularisée.
La musculeuse de l’estomac est très très épaisse (action mécanique permettant de broyer les
aliments). Elle est en 3 plans :
Superficielle longitudinale,
Moyen circulaire, Péristaltisme
Profond oblique.
Cette musculeuse, associée à la musculeuse de l’œsophage crée un sphincter inferieur de l’œsophage : ce
sphincter associé à l’angulation du fundus s’appelle Angle de His (en plus de la valve du cardia)
L’estomac est un organe intra-péritonéal dans son ensemble et donc entièrement recouvert d’une
séreuse qu’on appelle le péritoine viscéral.
*Moyens de fixité :
Ligament gastro-splénique,
Les épiploons (péritoine) :
Petit épiploon ou petit omemtum (s’arrime sur la petite courbure de l’estomac),
Grand épiploon ou grand omentum (rattaché à la grande courbure de l’estomac, il tapisse
et protège les anses intestinales situées juste dessous),
Epiploon gastro-splénique (relie le hile splénique à la partie supérieur de la grande
courbure)
Des renforcements péritonéaux viennent faire la faux gastrique de l’artère hépatique et la faux de l’artère
gastrique gauche.
2. Les rapports de l’estomac
A. Face antérieure
Organe thoraco-abodminal :
Portion sous-thoracique : la plus étendue, se projette sur la partie antérieure de l’hémithorax gauche : 5e,
6e, 7e, 8e et 9e côtes.
Limite en haut = 5e espace intercostal,
Limite en bas = rebord chondro-costal,
À gauche = ligne axillaire antérieure,
A droite = bord gauche du sternum,
Rapport portion sous-thoracique :
Entre le diaphragme et la paroi thoracique =
Culs de sac pleural gauche,
Base poumon gauche,
Face inférieure du péricarde.
Entre l’estomac et le diaphragme
Lobe gauche du foie.
Rapport portion abdominale :
En haut et à droite : bord antérieur du foie,
En haut et à gauche : rebord chondrocostal,
En bas : la ligne de Labbé (ligne horizontale reliant les bords inférieurs des dernières côtes)
En avant : la partie haute des muscles grands droits.
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B. Face postérieure
Derrière l’estomac on va trouver en haut la rate. On retrouve aussi le tronc coeliaque.
Elle est croisée par la racine du mésocôlon transverse (oblique de haut en bas et de gauche à droite).La
face postérieure du fundus a des rapports avec le diaphragme par le ligament gastro-phrénique,
La partie supra-mésocolique répond par l’intermédiaire de la bourse omentale de haut en bas :
Au pilier gauche du diaphragme,
Capsule surrénale gauche,
Rein gauche,
Corps et queue du pancréas, Vaisseaux spléniques.
La partie infra-mésocolique répond par l’intermédiaire du récessus omental inférieur :
Angle duodéno-jéjunal,
Premières anses jéjunales.
REMARQUE : il existe une communication entre la cavité postérieure à l’estomac le bord inférieur du foie
= hiatus de Winslow faisant communiquer la grande cavité abdominale avec l’arrière cavité des épiploons.
C. Grande courbure
On lui décrit 3 segments :
Segment fundique fixé au diaphragme par le ligament gastro-phrénique (renforcement du péritoine),
Segment vertical uni à la rate par le ligament gastro-splénique,
Segment horizontal uni au côlon transverse par le ligament gastro-colique qui se poursuit par
le grand omentum (grand épiploon).
D. Petite courbure
Unie au foie par le ligament gastrohépatique anciennement appelé « petit épiploon ».
En vert sur le schéma est representé le péritoine.
Le petit épiploon est composé de 3 parties :
- La Pars vasculosa (faux de l’artère hépatique)
- La Pars flaccida
- La Pars condensa
L’incisure angulaire sépare les segments vertical et horizontal
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E. Le cardia (ou jonction œsogastrique)
Le Cardia est fixé par le ligament gastrophrénique du péritoine sur le diaphragme.
Sur la partie inférieure du dessin on retrouve l’aorte et la naissance des artères hépatique, gastrique et
splénique( tronc coeliaque). Vous verrez cette portion musculaire derrière l’estomac qui forme les piliers du
diaphragme.
Dans le thorax, on a une pression intra-thoracique négative et les aliments pourraient facilement être
réabsorbés dans le thorax s’il n’y avait pas ces renforcements musculaires et de péritoine du côté thoracique
de plèvres, tout cela formant des membranes gastro-œsophagiennes ainsi que le ligament gastro-phrénique.
Situation du cardia :
- À 2 cm à gauche de la ligne médiane.
- Au niveau de T11 et se projette sur le 7ème cartilage costal.
- Répond en arrière au pilier gauche du diagramme et en avant au lobe gauche du foie.
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F. Le pylore
Les 3 couches musculaires de l’estomac vont se renforcer de manière plus épaisse à la fin de l’estomac c’est ce
qu’on appelle le pylore. C’est un muscle qui va pouvoir se contracter et fermer l’estomac. S’il est fermé
l’estomac ne peut pas se vider. C’est sous l’effet de la contraction de l’estomac que le pylore va s’ouvrir et va
permettre la propulsion des aliments dans le duodénum
Le pylore est à hauteur L1. Donc le pylore se contracte et se relâche. Il répond sur sa face antérieure au
lobe carré du foie.
Sa face postérieure répond au pancréas par l’intermédiaire de la bourse omentale.
3. Vascularisation de l’estomac
A. Les artères
Retenons que la petite courbure a sa propre arcade et que la grande courbure a la sienne.
L’arcade signifie que le sang est apporté par 2 axes artériels qui sont anastomosés
L’arcade de la petite courbure naît de l’union de l’artère gastrique droite (artère pylorique) et de la gastrique
gauche
L’artère gastrique gauche naît directement du tronc cœliaque (qui naît en T12 depuis l’aorte).
Le tronc cœliaque donne 3 branches :
L’artère gastrique gauche (ou coronaire stomachique)
L’artère splénique,
L’artère hépatique commune.
De l’artère hépatique commune, après la naissance de la gastro-duodénale, devient l’artère hépatique propre
et donne naissance à l’artère gastrique droite.
La grande courbure naît quant à elle de l’union de 2 artères qu’on appelle gastro-epiploïque (gastro-
omental), car cette grande courbure va donner des branches à destinée gastrique et epiploïque. La gastro-
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epiploïque droite naît de l’artère gastro-duodenal alors que la gauche naît de l’artère splénique.
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(Dans le pdf mais n’en parle pas en cours pour la suite des artères)
Artère gastrique gauche
Origine : tronc cœliaque. Trajet : ascendante et rétro péritonéale puis s’incurve vers le cardia pour descendre le long de la
petite courbure.
Terminaison : se divise en 2 branches descendantes (antérieure et postérieure) qui forment le
cercle artériel de la petite courbure.
Collatérale : rameaux œsophagiens et artère hépatique.
Artère gastrique droite
Origine : artère hépatique propre. Trajet : se dirige vers le pylore.
Terminaison : se divise en 2 branches ascendantes (antérieure et postérieure) qui forment le cercle
artériel de la petite courbure.
Pas de collatérale.
Artère gastro-omentale gauche
Origine : artère splénique Trajet : vers la grande courbure
Terminaison : s’anastomose avec l’artère gastro-omentale droite pour former le cercle artériel de la
grande courbure
Collatérales : artères omentales
Artères gastro-omentales droite
Origine : artères gastro-duodénale (A. hépatique) Trajet : vers la grande courbure
Terminaison : s’anastomose avec l’artère gastro-omentale gauche pour former le cercle artériel de la
grande courbure
Collatérales : artères omentales
Artères courtes de l’estomac
Origine : artère splénique ou artère gastro-omentale gauche Trajet : ascendant vers le fundus
Terminaison : fundus
Pas de collatérale
Artère gastrique postérieure
Origine : artère splénique Trajet : antérieur
Terminaison : face postérieure du fundus
Pas de collatérale
B. Les veines
Elles sont satellites des artères, et se drainent dans le système porte, qui doit traverser et donc être
filtré par le foie.
Les veines gastriques D et G se drainent directement dans le tronc porte Foie système cave
cœur
Les veines courtes du fundus et la veine gastro-omentale G se drainent dans la veine splénique (ou
liénale).
La veine gastro-omentale (ou gastro-épiploïque) D et les veines de la grande courbure se drainent dans la
veine mésentérique supérieure.
La veine gastrique G réalise une arcade de la petite courbure.
La veine gastrique G se jette directement dans le tronc porte, tandis que les veines gastro-épiploïques
(après avoir collecté divers autres systèmes veineux) se jettent dans la veine mésentérique.
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La petite courbure de l’estomac va avoir ses veines qui suivent les axes artériels et qui vont se jeter dans le
tronc porte et dans le tronc spléno-mésaraïque.
Les veines de la grande courbure de l’estomac vont se jeter dans la veine mésentérique supérieure et dans la
veine splénique.
Important : il faut retenir l'existence d'anastomoses au niveau de la jonction œsogastrique entre le système
porte et cave. Application clinique : en cas d'hypertension portale => varices œsophagiennes, pouvant
saigner notamment chez les patients cirrhotiques.
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C. Les lymphatiques
Les canaux lymphatiques se rejoignent en divers ganglions qui s'unissent à d'autres ganglions pour
finalement se jeter dans la citerne du chyle ou citerne de Pecquet qui se jette dans le canal
thoracique
La citerne du chyle reçoit tout le drainage lymphatique du tube digestif. Elle est située sous le tronc
cœliaque, à la face postérieure de l'estomac.
Nous retrouvons donc des ganglions juxta-cardials, de la petite courbure, de la grande courbure, du ligament
splénique, sous-pyloriques et sus-pyloriques.
Il y’a 3 territoires principaux (non traité en présentiel) :
Le territoire gastrique gauche : les 2/3 supérieurs de la petite courbure et le cardia se drainent dans
les nœuds gastriques gauches
Le territoire splénique : le fundus ainsi qu’une petite partie de la grande courbure se drainent dans les
nœuds spléniques
Le territoire hépatique : le pylore, le tiers inférieur de la petite courbure, et les 2/3 inférieurs de la
grande courbure se drainent dans les nœuds gastro-épiploïques, rétroduodénaux, supra-pyloriques
puis hépatiques.
Les nœuds cœliaques constituent le lymphocentre final de l’estomac, et est drainé par le conduit
thoracique.
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Remarque : le ganglion de Troisier (creux sus-claviculaire gauche), succède au ganglion du canal
thoracique. Donc si en cytologie, on retrouve des cellules cancéreuses, il s’agit bien-entendu d’un cancer
pré-métastatique voire d’ores et déjà métastatique.
4. Innervation
Les plexus solaires (ou semi-lunaires) récupèrent les fibres nerveuses de la moelle épinière. Ils sont en forme
d’étoile (en 6 sur le schéma). Ils entourent le tronc cœliaque.
Le nerf vague quand il est stimulé va permettre la contraction de l’estomac et va activer la sécrétion
acide et alcaline de cette muqueuse. Le système sympathique et parasympathique sont reliés au niveau
des branches terminales du nerf vague.
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(non traité lors du présentiel)
Les neurofibres sympathiques sont issues du plexus cœliaque. Elles suivent les artères et forment les plexus
gastriques gauche, hépatique et splénique. Elles sont plutôt épaisses. Le plexus cœliaque est décrit comme
semi-lunaire de par sa forme.
Les neurofibres parasympathiques sont issus des nerfs vagues (en 1 (droit) et en 9 (gauche) sur le schéma)
Les innervations parasympathique et orthosympathique ont 2 origines.
Le nerf vague (X) a 2 branches : une branche G plutôt antérieure et une branche D plutôt postérieure.
Ces branches du nerf X vont donner quelques anastomoses avec les plexus solaires, qui sont situés juste sur
le tronc cœliaque (les 2ggls sur le schéma).
Le tronc cœliaque est très profond au niveau T12 de l'aorte, à un endroit crucial de la cavité abdominale, au
contact de gros vaisseaux qui vont vers la rate, le foie, l'estomac, et également au contact de la citerne du
chyle et du plexus solaire.
ANNALES
2014/2015