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TROPHÉES Un événement En partenariat avec Avec le soutien de n Pierre Fanneau, directeur général du JSL, remet le Trophée de l’innovation à Marie Mercier, sénatrice-maire de Saint-Marcel. Photo Gilles DUFOUR SAÔNE-ET-LOIRE Découvrez les 12 Trophées des maires 2017 0800 671 671 Vous êtes témoin d’un événement, vous avez une info ? filrouge71@lejsl.fr

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  • TROPHÉES

    Un événement

    En partenariat avec

    Avec le soutien de

    nPierre Fanneau, directeur général du JSL, remet le Trophée de l’innovation à Marie Mercier, sénatrice-maire de Saint-Marcel. Photo Gilles DUFOUR

    SAÔNE-ET-LOIRE

    Découvrez les 12 Trophées des maires 2017

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    TROPHÉES LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE MARDI 11 JUILLET 2017

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    Environ 350 personnes, élus, représentants des administrations et des partenaires, ainsi que personnels du Journal de Saône-et-Loire, ont participé à la deuxième édition des Trophées des maires, me mardi 27 juin au théâtre Louis-Escande de Mâcon. Organisée par Le JSL, cette soirée était destinée à mettre un coup de projecteur sur des réalisations menées à bien par les communes et intercommunalités du département.« Notre mission première reste l’information, la plus distanciée, objective et contradictoire, a rappelé Xavier Antoyé, le rédacteur en chef du JSL, du Bien Public et du Progrès. Mais une autre de nos missions fondamentales est de participer à la promotion du territoire ».« Les maires, dont le quotidien n’est pas toujours confortable, ont aussi besoin de soutien », a ajouté en substance Jean-François Farenc, le président de l’Association des communes rurales de Saône-et-Loire.Cette promotion et ce soutien, les élus les ont reçus de belle manière lors de cette soirée des Trophées.

    M Â C O N LE S TROP H É E S DU J OU R N A L DE S A Ô N E- E T- LOIR E

    Douze trophées pour valoriser les initiatives des communes

    nL’ensemble des douze maires et présidents d’intercommunalités récompensés, ainsi que les partenaires qui leur ont remis leur trophée. Photos Gilles DUFOUR

    n Invité surprise de la soirée : Michael Jones, le parrain de la prochaine Saint-Vincent tournante à Saint-Véran. Photo G.D.

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    TROPHÉESdes Maires de Saône-et-Loirewww.lestropheesdesmairesdesaoneetloire.fr

    MERCI À TOUS LES PARTENAIRESD’AVOIR CONTRIBUÉ À FAIRE

    DE CET ÉVÉNEMENT UNE RÉUSSITE

    Avec le soutien de

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    InnovationMairie de Châtenoyle-RoyalLa commune a installé un générateur photovoltaïque Smartflower, un dispositif en forme de fleur qui suit automatiquement la course du soleil. Cet équipement permet d’alimenter en élec-tricité le panneau d’infor-mation et les feux tricolores.

    nLe trophée a été remis au sénateur-maire Marie Mercier par le P.-d.g. du JSL, Pierre Fanneau.

    Développement durableMairie de Saint-Romainsous-GourdonUne chaufferie fonctionnant avec du bois déchiqueté produit par un agriculteur local permet de chauffer tous les bâtiments commu-naux grâce à un réseau sou-terrain. La facture de chauf-fage pour chaque bâtiment est divisée par deux.

    nLe trophée a été remis au maire Michel Chavot par Marc Bonnieux, directeur régional Eau Suez.

    SolidaritéMairie de Saint-RémyUne mutuelle communale de proximité « sur mesure » est proposée aux habitants de Saint-Rémy et aux personnes y travaillant. Deux ans après son lancement, 200 contrats ont été signés. Une meilleure couverture santé est assurée à un coût moindre.

    nLe trophée a été remis au maire Florence Plissonnier par Marlène Germain, directrice de cabinet du préfet de Saône-et-Loire.

    Travaux publicsMairie de MâconDégradé depuis des années, le quai des Marans en bord de Saône a été réaménagé en deux phases : aménagement des quais verticaux pour l’ac-costage des paquebots fluviauxet péniches hôtels ; aménage-ment de la plateforme d’ac-cueil des passagers et prolon-gement de la Voie bleue.

    nLe trophée a été remis au maire Jean-Patrick Courtois par Vincent Martin et Éric Boyer, présidents régional et départemental des Travaux publics.

    SportMairie de MarcignyRiches de ses nombreuses associations et infrastructu-res sportives, la commune de Marcigny œuvre pour le développement du sport afin de le rendre accessible au plus grand nombre. Elle a récemment fait construire une nouvelle salle sportive avec tribunes.

    nLe trophée a été remis au maire Louis Poncet par Romain Migliorini, président de la MTRL.

    Développement économique et commerceMairie d’Ouroux-sur-SaôneL’aménagement de la zone d’activités du Velard a permis l’implantation d’ar-tisans, de commerces et d’un cabinet médical et infirmier, renforçant l’at-tractivité de ce chef-lieu de canton de 3 100 habitants.

    nLe trophée a été remis au maire Jean-Michel Desmard par Jean-François Farenc, président de l’Union des mairesdes communes rurales 71.

    Développement numériqueMairie de Saint-DésertVillage rural de moins de 1 000 habitants, Saint-Désert s’est résolument lancé dans ladématérialisation des procé-dures administratives, pour la commune mais aussi pour ses administrés. Objectif : moderniser l’administration et limiter l’usage du papier.

    nLe trophée a été remis au maire Daniel Christel et Michaël Raveau par Cyrille-Frantz Honegger, directeur des relations régionales SFR Centre-Est.

    IntercommunalitésCommunauté de communes Saint-Cyr Mère Boîtier

    La communauté de com-munes est engagée depuis quatre ans dans la démar-che « Territoire à énergie positive » : rénovation thermique des bâtiments, distribution d’ampoules Led, aire de covoiturage en projet.

    nLe trophée a été remis au président de la communautéde communes Jean-Paul Aubague par Antoine Bréhard, directeur régional de la Caisse des Dépôts.

    Coup de cœur du juryMairie de Dompierreles-OrmesPour contribuer à mainte-nir l’offre de services sur son territoire, la commune a tissé un partenariat pu-blic-privé avec une société afin d’implanter une sta-tion-service automate 24h/24. Dompierre-les-Or-mes en était dépourvue depuis plus de quinze ans.

    nLe trophée a été remis au maire Michel Pourcelot par André Accary, président du conseil départemental.

    WWW.LEJSL.COM

    Retrouvez la galerie photos de la soirée de remise des trophées aux maires du département qui s’est déroulée à Mâcon sur le site inter-net du Journal de Saône-et-Loire.

    CultureMairie de MatourSous l’intitulé « Matour, un canton au son du tocsin », divers événements (conféren-ces, films, expositions, lectu-res théâtralisées…) sont orga-nisés depuis 2014 et jusqu’en 2018 pour commémorer le centenaire de la Première Guerre mondiale. La popula-tion y prend une part active.

    nLe trophée a été remis à Thierry Igonnet, maire de Matour, par Kevin Tessieux, président du Comité d’organisation St-Vincent 2018,et le musicien Michael Jones.

    UrbanismeMairie de ClunyPour accueillir les visiteurs et touristes, une zone a été amé-nagée à proximité du centre-ville : stationnement, aire de pique-nique, mise en perspec-tive du clocher, raccordement par un cheminement doux jusqu’à la voie verte et aire pour les camping-cars en font une belle vitrine pour la cité.

    nLe trophée a été remis au maire Henri Boniau par le directeur départemental du JSL, Frédéric Bouvier.

    Transition énergétiqueMairie de BeyUne nouvelle salle d’activi-tés scolaires et périscolaires a été construite exclusive-ment à partir de bois, de paille et d’ouate de cellulo-se. Le bâtiment est conforta-ble en été comme en hiver, tout en consommant peu d’énergie.

    nLe trophée a été remis au maire Philippe Decroocq et à Damien Bachelier par Damien Garnier, directeur territorial d’Enedis 71.

    M Â C O N TROP H É E S DE S M A IR E S

    Le plein de bonnes idées

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    « Nous avons des habitants quifont des économies… etd’autres qui peuvent désormais avoir une mutuelle. » Le maire de Saint-Ré-my Florence Plissonnier résume ainsi le bilan d’étape qui a été réalisé à l’automne dernier. Il correspond aux objectifs du projet municipal. Un an et demi après avoir lancé la Mutuelle des San-Rémois, les effets sont donc posi-tifs. Il y a par exemple un couple qui a fait une économie de 120 € par mois ensignant la mutuelle, la moyenne se si-tuant autour de 40 € par mois. « Nous voulions de la solidarité entre les per-sonnes, et que les jeunes qui gagnent mieux leur vie paient un peu plus que

    les personnes âgées avec des petites re-traites », poursuit-elle.

    Une mutuelle taillée pour la commune

    En lançant le projet, la commune est allée frapper à plusieurs portes de mu-tuelles. « Nous avons eu cinq réponses.Une seule d’entre elles a travaillé sur une mutuelle adaptée aux habitants. Les autres ont simplement proposé leurs produits », raconte le maire. MTRL a donc été retenue sans se poserde questions. « Elle tient des perma-

    nences deux fois par semaine. Les habi-tants viennent avec leur grille de rem-boursement de leur mutuelle et font une comparaison. À part pour les an-ciens salariés de Kodak qui ont une couverture imbattable, les autres chan-gent très souvent de mutuelle », préci-se-t-elle.

    Un exemple pour les autresAujourd’hui, la Mutuelle est égalementouverte aux personnes qui travaillent sur Saint-Rémy et aux entreprises. Un avantage sachant que chaque société doit avoir une mutuelle obligatoire.

    Depuis la mise en place de la Mutuelle des San-Rémois, plusieurs communes sont venues frapper à la porte pour comprendre le fonctionnement. « Cer-tains élus nous disent même qu’ils vontdirectement prendre MTRL comme nous », termine Florence Plissonnier. La commune sert donc également d’exemple à l’extérieur.

    Grégory Jacob

    NOTE Jusqu’au 10 juillet, retrouvez chaque jour notre page spéciale consacrée aux Trophées des maires organisés par Le JSL.

    S A I N T- R É M Y [ TROP H É E DE S M A IR E S ]

    Un ciel bleu pour la santé des habitants

    Saint-Rémy est l’une des toutes premières communes de Bourgo-gne qui a lancé une mutuelle communale. Avec un succès qui ne cesse de grandir.

    nLa création de la Mutuelle communale est le premier dossier d’importance qui a abouti pour ce premier mandat de Florence Plissonnier. Photo Grégory JACOB

    FICHE D’IDENTITÉ

    Saint-Rémy est la deuxième com-mune la plus peuplée du Grand Chalon avec une population avoisinant les 7 000 habitants. Elle bénéficie d’une sortie d’auto-route et elle est l’entrée sur la RCEA.La commune a été pionnière dans la communauté d’agglomé-ration avec sa journée écoci-toyenne. Une fois par an, les habitants participent à la rénova-tion du patrimoine communal.

    Ceci a permis de faire revivre le parc du musée de l’école (unique dans le département).Cette année, Saint-Rémy entame un deuxième très gros projet : la rénovation de la salle Brassens. Un projet qui doit durer un an et qui va coûter 1,4 million d’euros.C’est aussi à Saint-Rémy que le Grand Chalon va créer un parc écologique tertiaire à la place de l’ancienne Halle Freyssinet (qui devait accueillir le multiplexe).

    287 C’est le nombre de contrats de mutuelle communale qui ont été souscrits par des habi-tants depuis le 1er janvier 2016. Ce qui concerne 500 habitants.

    SAINT-RÉMY

    CHALON-SUR-SAÔNE

    + WEBD’autres photos et une vidéo relatant les initiatives de la commune sur www.lejsl.com

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    TROPHÉESMARDI 11 JUILLET 2017 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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    Pourquoi l’UMCR est-elle de nouveau parte-naire ?

    « Après les premiersTrophées « galopd’essai », nous avons con-sulté nos adhérents. Il n’ya pas eu un seul retournégatif. Dans un contextedifficile, pour garder laconfiance, nous avons be-soin d’avoir des événe-ments positifs pour parta-ger des réussites. Partagerdes idées et rencontrer estintéressant à l’heure oùles dotations communalesbaissent, et où les respon-sabilités sont écrasan-tes. »Quelle est l’actualité de l’UMCR 71 ?« Depuis le 1er janvier, lenombre de CdC est passéde 31 à 19. Nous avonsexprimé l’an dernier notre

    inquiétude concernant lerisque d’interco trop gran-des où l’on aurait du mal à

    assurer sa place. L’inter-communalité, c’est l’éche-lon des grands équipe-

    ments, des transportsscolaires… Veillons à pré-server la commune, ce

    lieu du vivre ensemble.Nous sommes pour uneintercommunalité non im-posée. Par exemple, onn’est pas contre le fait quel’urbanisme soit transféré,mais cela doit faire l’objetdu libre choix des commu-nes. Pour que ces nouvel-les intercommunalitésmarchent, il faut un con-seil de maires qui déci-dent de la politique géné-rale, et un président deterrain, qui pratique laconcertation. »

    Vous éprouvez des inquiétudes ?« L’État a mis en place descontrats de ruralité. Déga-ger des moyens pour laruralité, c’est bien, maisles passer par le biais desix grands territoires faitencourir le risque que lesdotations d’État échap-pent de plus en plus auxcommunes . L’écheloncommunal ne doit pass’effriter. Les communeselles aussi proposent desprojets très structurants ».

    E N T R E T I E N J E A N- F R A NÇOIS FA R E NC , P R É SIDE N T DE L’ U NION DE S M A IR E S DE COM M U N E S RU R A LE S

    « La commune, c’est le vivre ensemble »Jean-François Farenc, président de l’Union des maires de communes rurales, explique ses at-tentes et ses combats.

    nJean-François Farenc est maire de Blanot. Archives Jerome MANGENEY

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    C’est un dossier qui s’est ouvert en1992. La zone du Velard n’estalors qu’un projet sur un espace mor-celé de dizaines de propriétaires pri-vés différents.Jean-Michel Desmard, qui n’était pas maire à l’époque, se souvient tout de même des échanges. « C’était une bel-le opportunité mais l’acquisition fon-cière a été compliquée. Du fait desnombreux propriétaires, cette partie a été longue et coûteuse car il fallait ajouter les frais d’acte à chaque fois ! »Aujourd’hui, en 2017, au milieu decette zone économique et commer-ciale, le maire d’Ouroux mesure tout le chemin parcouru. « Regardez cette activité. Ça n’arrête pas ! Dans ce dos-

    sier, il faut rendre hommage aux mai-res successifs de la commune. Il y a eudu bon boulot de fait. »Cette belle opportunité dont parle l’actuel maire, c’est d’acquérir des ter-rains situés au croisement de deuxroutes importantes : celle de Lou-hans via Saint-Germain-du-Plain et celle de Cuisery. « Commerciale-ment, c’est idéal ! » Afin de répartir les coûts, les VRD (voirie et réseaux divers) ont été réalisés en deux pha-ses, tout comme la zone qui a connu deux tranches.« Les premiers à s’installer ici ont été

    le garage automobile Pascal Char-bonnier et puis la grande surface In-termarché. Et là, ça a été l’aspira-teur ! »Un aspirateur de commerces qui a permis de garder une activité écono-mique importante sur la commune, un aspirateur d’entreprises, avec en-core aujourd’hui des arrivées, et aussi,un aspirateur à services. Les activités médicales et paramédicales se sont en effet regroupées sur la zone. Une aubaine en ces temps où l’on parle de désertification médicale. « Je crois que le résultat est au-delà de nos espé-

    rances. Nous avons bien travaillé en amont avec les médecins qui, de leur côté, ont très bien organisé les choses.L’offre a même été renforcée ! D’avoir de telles activités à proximité, c’est bien aussi pour l’environnement car ça évite de longs déplacements. On a tout sous la main ! »

    Lionel Janin

    NOTE Jusqu’au 10 juillet, retrouvez chaque jour notre page spéciale consacrée aux Trophées des maires organisés par Le JSL.

    O U R O U X - S U R- S A Ô N E [ TROP H É E S DE S M A IR E S ]

    La zone d’activités du Velard a créé 130 emplois et conforté l’offre médicale

    La mairie d’Ouroux-sur-Saône a reçu le prix du développement économique et commerce pour la création de la zone du Velard.

    nJean-Michel Desmard, le maire d’Ouroux-sur-Saône, dans la zone économique. Photo Lionel JANIN

    FICHE D’IDENTITÉ

    Chef-lieu de canton depuis 2015, la commune est située aux portes de la Bresse et du Chalonnais. Elle est rattachée à la communauté de communes des Portes de la Bresse.La population est en hausse avec3 200 habitants. La commune possède deux écoles (une maternelle et une élémentai-re) avec 315 élèves.Superficie : 2 200 hectares, dont une forêt gérée avec l’ONF et des garants, représentants de la com-

    mune, qui gèrent les parcelles d’affouage.La commune est particulièrement bien équipée et compte un gymna-se, un complexe communal sportif où siège notamment le club de tennis de table qui évolue à un beau niveau, et une bibliothèque inaugurée en 2013. Sans oublier la plaine de jeux avec un stade muni-cipal multi-activité, où se déroule, entre autres, une très prisée color-run.

    5 C’est la taille en hectares d’une future zone économique qui pourrait voir le jour dans trois ans, de l’autre côté de la route de Louhans « pour anticiper les besoins des entreprises ».

    OUROUX-SUR-SAÔNE

    CHALON-SUR-SAÔNE

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    Quels sont les liens qui unissent au quotidien le Conseil départemental et les mairies ?« J’ai toujours revendiquéle fait d’être un élu de ter-rain, proche des habitantset des territoires. C’estdonc dans ce sens que jeconduis, avec la majorité,les actions départementa-les, en réaffirmant notrerôle de collectivité deproximité. Les maires et présidentsd’EPCI, je les ai tous ren-contrés pour établir desprojets de territoires pourles 4 ans à venir afind’avoir ensemble unemeilleure visibilité des in-vestissements communauxet intercommunaux. Nosambitions et nos actionsdoivent correspondre àleurs besoins. C’est pour-

    quoi nous œuvrons aveceux afin que l’ensemble dudépartement garantisse lemeilleur à ses habitants, enmilieu rural comme en mi-lieu urbain. »

    Quelle est l’actualité du Conseil départemental ?« Difficile d’évoquer uneseule actualité pour l’en-semble de nos compéten-ces. Aujourd’hui, tous lesgros dossiers sont lancés(ou terminés) : les travauxpour le très haut débit ; lasécurisation de nos collè-ges ; la valorisation de l’ap-prentissage ; le schéma dé-partemental pour le voletdes solidarités ; la réorgani-sation de nos territoiresd’action sociale pour dé-ployer l’accès à nos servi-ces au plus près des ci-toyens ; l’installation denos services d’ingénierie auplus près des collectivitéslocales, etc. Mais l’actualitéla plus marquante cette an-née est sans conteste Saô-ne-et-Loire 2020, stratégieterritoriale d’envergure cal-

    quée sur les Scot. »

    Qu’est-ce qui a guidé votre choix pour l’élection du trophée « coup de cœur » ?« Un coup de cœur resteun coup de cœur et nes’explique pas forcément !Néanmoins ici, nous avonsvoulu récompenser une pe-tite commune qui a montréune vraie volonté à mainte-nir une activité économi-que chez elle, dans l’intérêtdes habitants avant tout.Cette commune a su s’ac-crocher malgré toutes lescontraintes et difficultésque rencontrent aujour-d’hui les collectivités loca-les, malgré l’abandon descommunes rurales parl’État. Envers et contretous, elle a prouvé la faisa-bilité de son projet à telpoint qu’aujourd’hui, cechoix communal force l’ad-miration, unanimement. Etqui sait, peut-être qu’il con-tribuera à susciter quelquesprises de risques loca-les ? »

    C O N S E I L D É PA R T E M E N TA L TROP H É E COU P DE CŒU R DU J U RY

    « Nous affirmons un rôle de proximité »André Accary, président du Conseil départemental, évoque le trophée « coup de cœur » qu’il va remettre et l’actualité de l’institution.

    nAndré Accary, président du Conseil départemental. T. CONVERT

    des voies VERTESen SAÔNE-ET-LOIRE

    FÊTONS LES

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    TROPHÉES LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE MARDI 11 JUILLET 2017

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    Des tickets jonchent le sol. Il restequelques aménagements à fairesur la place de la Bascule de Dompier-re-les-Ormes, où une station-service est sortie récemment de terre. À com-mencer par l’installation d’une pou-belle. Un karcher pour nettoyer le sol est aussi attendu.Pas de quoi noircir le bilan pour le mai-re de cette commune du Clunisois, Mi-chel Pourcelot. « Les utilisateurs, no-tamment nos commerçants et hébergeurs, sont enchantés. »Depuis le mois de mai, ses administrésn’ont plus besoin de parcourir une di-zaine de kilomètres pour faire le plein.

    Cette station, « c’était quelque chose sur lequel on s’était engagé pendant la campagne », rappelle le premier ma-gistrat. Le village en était privé depuis plus de 15 ans.

    « Un travail entre le public et le privé »

    Le maire se félicite « du travail entre lamairie, publique, et un groupe privé » qui a permis cette réalisation. Tout a commencé en mai 2016, lorsque les élus de Dompierre-les-Ormes se ren-dent dans une commune de l’Allier pour découvrir le fonctionnement d’une station-service communale. Le mois suivant, le sujet s’invite en conseil

    municipal. Une recherche de finance-ment est votée. Les élus sont prêts à investir 150 000 € et envisagent la mi-se en place d’une régie municipale pour faire fonctionner les pompes.La délibération est médiatisée. Des membres d’une société lilloise, Clid Express, voient l’un de ces reportages. Après avoir évalué le potentiel du lieu, ils se proposent de financer eux-mê-mes le projet. Et de monter le dossier en préfecture, de s’occuper des tra-vaux puis de l’entretien de la structure,via leur filiale, Présence.Seule condition : obtenir un bail em-phytéotique, pour une somme symbo-lique. La municipalité accepte. Le pro-jet coûtera 0 € aux contribuables.

    « C’est allé rapidement. Notre village aun potentiel. Il faut parfois provoquer le destin, sourit Michel Pourcelot. La station est un produit d’appel. »Elle crée même de l’emploi. Un habi-tant de Dompierre-les-Ormes a été embauché à temps partiel par l’opéra-teur privé pour gérer au quotidien les pistes.Par ailleurs, la place où la station es-sence a été implantée a été réaména-gée. Trois zones de stationnement pour les chauffeurs de poids lourds de la commune ont vu le jour. Une borne de recharge pour véhicules électriquessera prochainement installée.

    Jérôme Morin

    D O M P I E R R E - L E S - O R M E S [ TROP H É E DE S M A IR E S ]

    La mairie convainc un investisseur d’installer une station-service

    Le prix trône désormais dans le bureau de Michel Pourcelot. Le premier magistrat de Dompierre-les-Ormes a reçu le coup de cœur du jury, lors du trophée des mai-res organisé par Le JSL, pour l’implantation d’une station-servi-ce dans son village.

    nLe maire Michel Pourcelot devant la nouvelle station-service de Dompierre-les-Ormes, en compagnie d’un habitant de Trivy de 82 ans qui n’a plus à aller faire le plein sur la RCEA. Photo Jérôme MORIN

    REPÈRE

    Dompierre-les-Ormes est une commune de 975 habitants, nichée dans les hauteurs du Haut-Cluni-sois. Elle dispose d’une zone indus-trielle et d’à peu près tous les types de commerces. L’un des deux bou-langers est un ancien champion du monde. « Il nous manque un res-taurant », reconnaît le maire, Mi-

    chel Pourcelot. Il entend désormais orienter sa politique « vers le volet habitat/construction, pour avoir de nouveaux habitants qui pourront profiter de la quiétude du village. » Côté scolaire, le village fonctionne en regroupement pédagogique intercommunal avec la municipali-té voisine de Montmelard.

    + WEBDes photos et une vidéo retraçant les initiatives de la commune sontà retrouver sur www.lejsl.com

    2 Le nombre de pistes de la station-service. L’une est équipée du carburant AdBlue pour les poids lourds.

    DOMPIERRE-LES-ORMES

    Mâcon

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    TROPHÉESMARDI 11 JUILLET 2017 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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    Quels sont les liens entre SFR et les collectivités ?« Les communautés de communesfont partie de nos partenaires régu-liers pour le déploiement du très hautdébit, tant fixe que mobile, sur le terri-toire. SFR investit massivement etmet tout son savoir-faire et son expé-rience au service des collectivités lo-cales. Déployer le très haut débit est une priorité nationale et constitue unlevier essentiel pour renforcer l’at-tractivité d’un territoire, comme le confirment les résultats de l’étude (1)SFR-Harris Interactive « La Fibre des Territoires ». Ces réseaux physi-ques peuvent être construits en cofi-nancement avec les collectivités lo-cales. Ils permettent d’étendre lacouverture en très haut débit et d’as-surer la progression des opérateursdans les zones semi-urbaines et rura-les. Ils sont en majeure partie géréssous forme de délégations de servicepublic. SFR est ainsi un partenaire privilégié des collectivités pour laconception, le déploiement, l’exploi-

    tation et la maintenance de ces ré-seaux. »Où en est SFR quant au déploiement du très haut débit en Saône-et-Loire ?« Rendre le très haut débit accessibleau plus grand nombre est l’un de nos

    enjeux majeurs. Pour cela, SFR a misen place une véritable « usine à pro-duction » sans équivalent afin de dé-ployer la 4G et la Fibre de manièremassive et intensive.Dans le département de Saône-et-Loire, nos services fibre (2) (FTTB/FTTH) sont d’ores et déjà accessiblesà plus de 30 000 logements et locauxprofessionnels. Et nous souhaitons continuer d’étendre notre réseau fi-bre. Pour cela, SFR s’est engagé dansle déploiement de réseaux fibre au-delà des engagements renouvelés en 2015 dans le cadre du Plan France Très Haut Débit. Selon l’Agence Na-tionale des Fréquences, SFR estl’opérateur leader pour la mise en ser-vice de nouveaux sites 4G en France.Ces déploiements massifs ont permisà SFR d’accroître de 22 points la cou-verture de la population en 4G pour la porter à 88 % au premier trimestre2017. Dans le département de Saô-ne-et-Loire, SFR a étendu sa couver-ture et propose désormais la 4G dans250 communes. »Quelles sont les innovations à venir portées par le groupe SFR ?« Au-delà de la mutation technologi-que, la révolution numérique modi-fie profondément nos modes de vie, notre économie, notre organisation

    sociale. Elle représente une opportu-nité de développement que les terri-toires ne peuvent manquer. Le dé-ploiement du très haut débit – àtravers les réseaux « fixes », commela fibre, ou « mobiles » comme la 4G – est ainsi devenu un objectif majeur pour toutes les collectivités publi-ques. Toutefois, ces investissementsn’auront de sens que si les réseaux ainsi mis en place sont pleinement utilisés par nos concitoyens, pour desservices et des usages nouveaux. SFRa donc conçu des services innovantspour répondre aux besoins des admi-nistrés et accompagner les collectivi-tés dans leur transformation numéri-que. Je pense par exemple à la billettique transports simplifiée grâ-ce au paiement sans contact, ou en-core au produit SFR Geostatisticsqui permet d’analyser les flux de po-pulations donnant ainsi la possibilitéà la collectivité de maximiser les in-frastructures ou les transports en conséquence. Sur un marché con-currentiel, la différenciation par l’in-novation est un enjeu déterminant. »(1) L’étude SFR/Harris Interactive « La Fibre des Territoires », disponible sur sfr.com(2) Fibre avec terminaison coaxiale ou optique selon éligibilité.

    S F R TROP H É E DU D É V E LOP P E M E N T N U M É RIQU E

    « Un investissement prioritaire »Cyrille-Frantz Honegger, directeur des relations régionales SFR Centre-Est, remettra le trophée du développement numérique.

    nCyrille-Frantz Honegger. Photo DR

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    TROPHÉESJEUDI 22 JUIN 2017 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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    Quels sont les liens entre SFR et les collectivités ?« Les communautés de communesfont partie de nos partenaires régu-liers pour le déploiement du très hautdébit, tant fixe que mobile, sur le terri-toire. SFR investit massivement etmet tout son savoir-faire et son expé-rience au service des collectivités lo-cales. Déployer le très haut débit est une priorité nationale et constitue unlevier essentiel pour renforcer l’at-tractivité d’un territoire, comme le confirment les résultats de l’étude (1)SFR-Harris Interactive « La Fibre des Territoires ». Ces réseaux physi-ques peuvent être construits en cofi-nancement avec les collectivités lo-cales. Ils permettent d’étendre lacouverture en très haut débit et d’as-surer la progression des opérateursdans les zones semi-urbaines et rura-les. Ils sont en majeure partie géréssous forme de délégations de servicepublic. SFR est ainsi un partenaire privilégié des collectivités pour laconception, le déploiement, l’exploi-

    tation et la maintenance de ces ré-seaux. »Où en est SFR quant au déploiement du très haut débit en Saône-et-Loire ?« Rendre le très haut débit accessibleau plus grand nombre est l’un de nos enjeux majeurs. Pour cela, SFR a misen place une véritable « usine à pro-duction » sans équivalent afin de dé-ployer la 4G et la Fibre de manièremassive et intensive.Dans le département de Saône-et-Loire, nos services fibre (2) (FTTB/FTTH) sont d’ores et déjà accessiblesà plus de 30 000 logements et locauxprofessionnels. Et nous souhaitons continuer d’étendre notre réseau fi-bre. Pour cela, SFR s’est engagé dansle déploiement de réseaux fibre au-delà des engagements renouvelés en 2015 dans le cadre du Plan France Très Haut Débit. Selon l’Agence Na-tionale des Fréquences, SFR estl’opérateur leader pour la mise en ser-vice de nouveaux sites 4G en France.Ces déploiements massifs ont permisà SFR d’accroître de 22 points la cou-verture de la population en 4G pour la porter à 88 % au premier trimestre2017. Dans le département de Saô-ne-et-Loire, SFR a étendu sa couver-ture et propose désormais la 4G dans

    250 communes. »Quelles sont les innovations à venir portées par le groupe SFR ?« Au-delà de la mutation technologi-que, la révolution numérique modi-fie profondément nos modes de vie, notre économie, notre organisationsociale. Elle représente une opportu-nité de développement que les terri-toires ne peuvent manquer. Le dé-ploiement du très haut débit – àtravers les réseaux « fixes », commela fibre, ou « mobiles » comme la 4G – est ainsi devenu un objectif majeur pour toutes les collectivités publi-ques. Toutefois, ces investissementsn’auront de sens que si les réseaux ainsi mis en place sont pleinement utilisés par nos concitoyens, pour desservices et des usages nouveaux. SFRa donc conçu des services innovantspour répondre aux besoins des admi-nistrés et accompagner les collectivi-tés dans leur transformation numéri-que. Je pense par exemple à la billettique transports simplifiée grâ-ce au paiement sans contact, ou en-core au produit SFR Geostatisticsqui permet d’analyser les flux de po-pulations donnant ainsi la possibilitéà la collectivité de maximiser les in-frastructures ou les transports en conséquence. Sur un marché con-

    currentiel, la différenciation par l’in-novation est un enjeu déterminant. »(1) L’étude SFR/Harris Interactive « La Fibre des Territoires », disponible sur sfr.com(2) Fibre avec terminaison coaxiale ou optique selon éligibilité.

    S F R TROP H É E DU D É V E LOP P E M E N T N U M É RIQU E

    « Un investissement prioritaire »Cyrille-Frantz Honegger, directeur des relations régionales SFR Centre-Est, remettra le trophée du développement numérique.

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    TROPHÉES LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE MARDI 11 JUILLET 2017

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    Il est rare de voir un bureau de mairebien rangé et sans une pile de para-pheurs contenant des dizaines et des dizaines de papiers à signer. C’estpourtant le cas à la mairie de Saint-Désert. Sur celui du premier édile, Daniel Christel, un petit bloc-notes, un téléphone et surtout son ordina-teur portable sur lequel est connectéeune étrange clef USB. « Elle me per-met de signer des documents impor-tants, n’importe où et à n’importequelle heure. C’est très pratique et ça

    permet un gain de temps non négli-geable », constate l’élu. La dématé-rialisation des procédures adminis-tratives ne touche pas seulement un homme, mais tous les salariés de la mairie… Et tous les Saint-Désiréens.

    Cantine, tennis et cimetière en ligne

    « Dès mon arrivée à la mairie, en 2008, j’ai souhaité que l’on allège toutle travail administratif. Nous avons recruté un secrétaire (Michaël Ra-veau) avec des compétences en infor-matique pour la dématérialisation de cette charge », poursuit Daniel Chris-tel. Comptabilité, état civil… des di-zaines de cartouches d’encre et des milliers de feuilles de papier sont ain-si économisées chaque année (près

    de 2 000 à 3 000 feuilles, rien que pour le volet comptable). Idem pour les marchés publics : « Les entrepri-ses nous répondent directement par voie informatique », ajoute le maire.Un changement radical qui fait dé-sormais aussi partie de la vie quoti-dienne des habitants de la commune.Les parents d’élèves inscrivent leurs enfants en ligne pour la cantine et payent également les factures par in-ternet, via le site de la municipalité. « Et c’est pareil pour la réservation d’un court de tennis », poursuit Da-niel Christel.Même le cimetière a été entièrement numérisé : « Le plan est beaucoup plus précis, avec les photos des con-cessions. Cela permet de voir les pla-ces restantes. »En revanche, question porte-mon-

    naie, il n’est pas certain que la com-mune soit gagnante : « Il est clair qu’au niveau des investissements en divers logiciels (8 000 € pour cer-tains) et de maintenance annuelle(1 500 €), on dépense de l’argent. Mais on gagne énormément de tempset de confort. Tout le monde est ga-gnant », conclut Michaël Raveau.

    Geoffrey Fleury

    NOTE Jusqu’au 10 juillet, retrouvez chaque jour notre page spéciale consacrée aux Trophées des maires organisés par Le JSL.

    S A I N T- D É S E R T [ TROP H É E S DE S M A IR E S ]

    La commune qui dit non au papier

    Les services de l’hôtel de ville de Saint-Désert n’ont plus besoin de traiter des milliers de documents papiers. Depuis plusieurs années, la dématérialisation suit son cours. Une initiative qui a permis à la commune de remporter le trophée du développement numérique.

    ST-DESERTCHALON

    FICHE D’IDENTITÉ

    Situé en bordure de la RCEA, à une petite dizaine de kilomètres à l’ouest de Chalon-sur-Saône, le village viticole de Saint-Désert voitsa population augmenter réguliè-rement (888 habitants en 2014, environ 950 en 2017 et bientôt 1 000 avant 2020, selon le maire).

    La commune, qui fait partie du Grand Chalon et du canton de Givry, possède plusieurs entrepri-ses et commerces de proximité (informatique, café-restaurant, coiffeur, boulangerie), une école élémentaire de 93 élèves et une dizaine d’associations.

    + WEBDes photos et une vidéo relatant les initiatives de la commune sontà retrouver sur www.lejsl.com

    85 % Cela fait neuf ans que Saint-Désert est passé à la dématérialisation. 85 % des informations administratives et comptables de la commune sont désormais numériques. Le maire espè-re arriver à 100 % d’ici 2020.

    nDaniel Christel (à g.), maire de Saint-Désert depuis 2008, et Michaël Raveau,un secrétaire, ne veulent plus entendre parler de papier. Photo Geoffrey FLEURY

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    TROPHÉESMARDI 11 JUILLET 2017 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

    www.lejsl.com

    Que fait la MTRL ?« La MTRL est une mutuelleinterprofessionnelle d’origi-ne lyonnaise spécialiséedans la complémentairesanté, la prévoyance et tou-tes les solutions d’assurance.À travers ses treize agencesdans le Rhône et en Saône-et-Loire, elle couvre plus de250 000 personnes. »Pourquoi la MTRL a-t-elle choisi cette année encore de participer aux Trophées ?« La MTRL a toujours colla-boré avec les collectivités lo-cales et territoriales et no-tamment avec les mairies. Etnous avons ainsi acquis unevéritable expérience de la fonction publique territoria-le, de ses spécificités et de sesattentes. Nous avons reçu l’agrément pour la diffusion

    de contrats labellisés, un ca-dre spécialement dédié à lacomplémentaire santé et laprévoyance du personnelterritorial. Nous avons plusde 50 ans d’existence et som-mes présents depuis une di-zaine d’années en Saône-et-Loire. Avec cinq agences.Nous entendons non seule-ment exercer notre métierde gestionnaire de santé,prévoyance et assurancesdes biens et des personnesmais aussi jouer pleinementnotre rôle d’acteur local, desanté et de prévention. »Quelle est l’actualité de la MTRL ?« Le développement de no-tre activité engage nos équi-pes autour de nos offres d’as-surances tant pour lesparticuliers que pour les en-treprises. Nous sommes par-ticulièrement présents dansl’assurance des profession-nels et avons signé des parte-nariats départementaux degrande qualité (Capeb 71,coiffeurs). Puisque l’on parledes mairies, la MTRL estégalement présente dans les

    mutuelles communales. Cesont des mutuelles négo-ciées pour les habitantsd’une commune ou d’unecommunauté de commu-nes. Également pour les per-sonnes qui y travaillent. Desgaranties et des prix élabo-rés pour renforcer l’accèsaux soins au juste prix et mu-tualiser le risque. L’adhésionest toujours individuellemais l’éthique et l’approcheest collective. La premièremutuelle communale du dé-partement a été créée à Saint-Rémy. Et c’est la MTRL qui a été retenue. »Pourquoi avoir choisi de décerner le trophée du sport ?« Le sport est une compo-sante majeure d’une actioncommunale. L’action sporti-ve crée du lien social, del’animation et elle contribuetrès fortement à la vie locale.La MTRL est d’ailleurs par-tenaire de plusieurs clubssportifs en Saône-et-Loire,et c’est un axe importantpour être présent dans la vielocale. »

    M U T U E LL E M T R L TROP H É E DU S P ORT

    « Jouer à plein notre rôle d’acteur local »Romain Migliorini, président de la MTRL,évoque l’actualitéde la mutuelle et son intérêt pour le sport et les valeurs qu’il véhicule.

    nRomain Migliorini, président de la mutuelle MTRL.Photo DR

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    TROPHÉES LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE JEUDI 22 JUIN 2017

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    Que fait la MTRL ?« La MTRL est une mutuelleinterprofessionnelle d’origi-ne lyonnaise spécialiséedans la complémentairesanté, la prévoyance et tou-tes les solutions d’assurance.À travers ses treize agencesdans le Rhône et en Saône-et-Loire, elle couvre plus de250 000 personnes. »Pourquoi la MTRL a-t-elle choisi cette année encore de participer aux Trophées ?« La MTRL a toujours colla-boré avec les collectivités lo-cales et territoriales et no-tamment avec les mairies. Etnous avons ainsi acquis unevéritable expérience de la fonction publique territoria-le, de ses spécificités et de sesattentes. Nous avons reçu l’agrément pour la diffusion

    de contrats labellisés, un ca-dre spécialement dédié à lacomplémentaire santé et laprévoyance du personnelterritorial. Nous avons plusde 50 ans d’existence et som-mes présents depuis une di-zaine d’années en Saône-et-Loire. Avec cinq agences.Nous entendons non seule-ment exercer notre métierde gestionnaire de santé,prévoyance et assurancesdes biens et des personnesmais aussi jouer pleinementnotre rôle d’acteur local, desanté et de prévention. »Quelle est l’actualité de la MTRL ?« Le développement de no-tre activité engage nos équi-pes autour de nos offres d’as-surances tant pour lesparticuliers que pour les en-treprises. Nous sommes par-ticulièrement présents dansl’assurance des profession-nels et avons signé des parte-nariats départementaux degrande qualité (Capeb 71,coiffeurs). Puisque l’on parledes mairies, la MTRL estégalement présente dans les

    mutuelles communales. Cesont des mutuelles négo-ciées pour les habitantsd’une commune ou d’unecommunauté de commu-nes. Également pour les per-sonnes qui y travaillent. Desgaranties et des prix élabo-rés pour renforcer l’accèsaux soins au juste prix et mu-tualiser le risque. L’adhésionest toujours individuellemais l’éthique et l’approcheest collective. La premièremutuelle communale du dé-partement a été créée à Saint-Rémy. Et c’est la MTRL qui a été retenue. »Pourquoi avoir choisi de décerner le trophée du sport ?« Le sport est une compo-sante majeure d’une actioncommunale. L’action sporti-ve crée du lien social, del’animation et elle contribuetrès fortement à la vie locale.La MTRL est d’ailleurs par-tenaire de plusieurs clubssportifs en Saône-et-Loire,et c’est un axe importantpour être présent dans la vielocale. »

    M U T U E LL E M T R L TROP H É E DU S P ORT

    « Jouer à plein notre rôle d’acteur local »Romain Migliorini, président de la MTRL,évoque l’actualitéde la mutuelle et son intérêt pour le sport et les valeurs qu’il véhicule.

    nRomain Migliorini, président de la mutuelle MTRL.Photo DR

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    TROPHÉES LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE MARDI 11 JUILLET 2017

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    À Marcigny, un effort de longue haleine reçoit aujourd’hui la re-connaissance du Trophée des maires. Travaux, subventions, performances…Les accomplis-sements sportifs sont nombreux dans la commune brionnaise.

    « C’est une fierté, mais surtoutpour tous les bénévolesqui se mobilisent. Dirigeants, entraî-neurs… Je ne sais pas s’ils se rendentcompte de ce qu’ils font pour l’imagede notre commune. » Louis Poncet,maire de Marcigny, a hésité avant deprésenter une candidature aux Tro-phées des maires de Saône-et-Loire.La vocation sportive prégnante de lacité l’a finalement convaincu. Bienlui en a pris. Il y a quelques jours, lecomité régional olympique et sportifélevait à son tour Marcigny au rangdes “communes les plus sportives”en Bourgogne Franche-Comté.Aïkido, danse, handball, natation, rollers, tennis de table, badminton…

    La diversité des activités pratiquéesdans ses murs a même incité la muni-cipalité de Marcigny à éditer un li-vret pratique pour toutes les recen-ser. « On a beaucoup investi, note lemaire. Non seulement dans les sub-ventions qu’on ne diminue pas, maisaussi dans les travaux très lourds. »La mise aux normes de sécurité dustade municipal s’est suivie d’unchantier phare : la construction d’undeuxième gymnase pour désaturerl’existant. De quoi ouvrir de nou-veaux créneaux pour des associa-tions dynamiques.

    Des titres et des podiums toute l’année

    À l’image de ces collégiens marci-gnots, vainqueurs d’Amiens l’annéedernière en finale des championnatsde France de volley en sports scolai-res. Ou encore de ces footballeurs enherbe foulant la pelouse de Geof-froy-Guichard à Saint-Etienne pen-dant l’Euro lors d’un match officiel.« À la natation, à l’athlétisme, il y ades podiums partout, tout le temps,sourit Louis Poncet. C’est un efforttourné vers la jeunesse et vers l’équi-libre social. » Le calendrier marci-

    gnot s’émaille de tournois, matchs etautres critériums toute l’année.Marcigny reste fidèle à l’événemen-tiel sportif, par exemple en ac-cueillant chaque année le Tour duCharolais-Brionnais. La commu-nauté sportive et villageoise avait aussi su accueillir dignement le 100e Tour de France en 2013, lors dupassage providentiel d’une étape enplein bourg.

    Charlotte Rebet

    NOTE Retrouvez chaque jour, jusqu’au 10 juillet, notre page spéciale surles lauréats des Trophées des maires, organisés par Le JSL

    M A R C I GN Y [ TROP H É E S DE S M A IR E S ]

    « Le sport est indissociable de l’image de Marcigny »

    nLauréat des Trophées des maires de Saône-et-Loire dans le domaine des sports, le conseil municipal de Marcigny a tenu à rassemblerses forces vives sportives. Sur une cinquantaine d’associations,près de la moitié s’adonne aux sports et loisirs dans une communede 1 800 âmes. Photo DR

    REPÈRE

    Petite cité brionnaise au bord de la Loire, Marcigny compte un peu plus de 1 800 habitants. Bourg monastique plébiscité par les touristes, Marcigny reste connu pour son imposant mar-ché du lundi, qui atteint jusqu’à 120 commerçants l’été. Sa célè-bre Foire aux dindes ou encore la poterie Émile Henry font aussi sa réputation. Outre le projet d’agrandissement du gym-nase communal (lire par ailleurs), 2017 est une année

    charnière pour Marcigny, qui voit sortir de terre une gendar-merie flambant neuve attendue pour 2018. Des réflexions sont aussi en cours pour la moderni-sation et la pérennité de l’hôpitalde Marcigny.Côté tourisme, la commune s’appuie allègrement sur la voie verte qui traverse le village dans son sillage entre Iguerande et Saint-Yan. L’ancienne gare est vouée à devenir une station d’accueil touristique.

    +WEBDes photos et une vidéo retraçant les initiatives de la commune sontà retrouver sur www.lejsl.com

    1 250 000C’est, en euros, le coût de l’exten-sion du gymnase de Marcigny, qui va doubler de volumepour l’automne.Le gymnase existant était saturé.

    MARCIGNY

    Paray-le-Monial

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    TROPHÉESMARDI 11 JUILLET 2017 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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    Pourquoi l’entreprise Suez a-t-elle choisi de participer aux Trophées des maires ?« L’année dernière déjà,nous étions partenaires dece bel événement qui met enlumière les initiatives descollectivités locales. Suez est un acteur local majeurdu département, avec sesactivités eau, recyclage etvalorisation ou encore con-sulting. Par nos différentesactivités, nous avons la chance de travailler sur l’en-semble du territoire, en par-tenariat avec des collectivi-tés à la fois rurales eturbaines. Ces Trophées desmaires sont une occasion unique de donner un coupde projecteur sur les hom-mes et les femmes qui fontvivre nos territoires. Ils ont

    un rôle parfois difficile, mais assurent avec brioleurs missions et s’inscri-vent dans une dynamiqued’innovation permanenteafin de contribuer à l’attrac-tivité de leur territoire.Aujourd’hui plus que ja-mais, il est important de va-loriser ces engagements etde créer une dynamique po-sitive pour le départe-ment. »Comment Suez s’implique-t-elle dans le développement durable ?« Suez est un acteur engagédans la révolution de la res-source et dans la lutte con-tre le changement climati-q u e . No u s d i s p o s o n saujourd’hui de ressourcesqui ne sont pas illimitées ;pourtant nous avons ten-dance à les utiliser comme sielles l’étaient. Il devientdonc capital de changer nospratiques, notre façon deconsommer afin de préser-ver et de protéger ces res-sources . Nous devonsaujourd’hui « faire plusavec moins » et pour cela,

    penser en termes d’écono-mie circulaire. C’est toutl’enjeu de la « révolution dela ressource » dont Suez afait son leitmotiv. En ce sens, Suez apporte à sesclients des solutions concrè-tes pour diminuer à la sour-ce les émissions de gaz àeffet de serre et s’adapter audérèglement climatique afinde réduire la vulnérabilitédes populations et des terri-toires. »Quels critères ont présidé à votre choix du lauréat du trophée ?« Ce trophée apparaît com-me une évidence pour nousqui travaillons toute l’annéeà la protection et à la préser-vation des ressources. Pource trophée, le jury récom-pensera un projet fort etsymbolique, à un momentoù les accords de Paris sontau cœur de l’actualité. Nousvalorisons une initiative quirépond aux objectifs de laCOP 21, mêlant à la foisdémarche locale et réduc-tion de l’empreinte carbo-ne. »

    S U E Z TROP H É E DU D É V E LOP P E M E N T DU R A BLE

    « Les ressources sont un enjeu local »Marc Bonnieux, directeur régionalpour l’eau de Suez,évoque l’importancede la préservation des ressources.

    nMarc Bonnieux dirige Suez eau dans la région. Photo DR

    DANS LA REGION EST@ SUEZ / William Daniels

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    TROPHÉES LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE MARDI 11 JUILLET 2017

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    + WEBSur www.lejsl.com, retrouvez davantage de photos et une vidéo sur le sujet.

    En 2015, alors que les coûts du systè-me de chauffage atteignent dessommets, les Saint-Romaniens déci-dent d’opter pour une chaufferie collec-tive couvrant, entre autres, les besoins de la cantine, de la mairie et de la salle des fêtes. Joffrey Beaudot, agriculteur de la région, arrive au bon moment avec ses débris de bois recyclés qui ali-mentent aujourd’hui la chaufferie. Sui-vant les traces de ses parents, égale-ment agriculteurs, il agrandit tout naturellement l’exploitation familiale

    afin de valoriser son bois de ferme. Pour Michel Chavot, « c’est important d’aider un jeune à développer sa struc-ture ». Le partenariat est opérationnel depuis septembre et fonctionne pour lemieux, si bien que Joffrey Beaudot se verrait bien étendre son activité à d’autres communes.L’étude de faisabilité n’a pas toujours été une partie de plaisir, entre faillite d’entreprise et désillusion. Mais la per-sévérance de la petite commune a por-té ses fruits, les dépenses électriques ayant été divisées par deux. Les habi-tants semblent très reconnaissants et n’hésitent pas à interpeller le maire.

    « Cela fait du bien d’entendre merci ! »,confie-t-il.

    « Il est possible d’avoirdes projets mêmeavec un faible budget »

    Avec un coût de 422 000 €, la machine a été subventionnée à hauteur de 185 000 € par le Conseil régional, le Département et les réserves parlemen-taires. Preuve qu’avec un peu d’aide, tout est possible. Une première bonne raison de concourir aux Trophées des maires : « Il s’agit de montrer aux grands élus que les petites communes

    ont aussi des projets. Nous ne sommes pas les vilains petits canards. » Mais surtout, c’est l’occasion d’illustrer le dy-namisme de Saint-Romain-sous-Gour-don. Le maire l’affirme, ce genre d’évé-n e m e n t p r o d u i t u n e f f e t d’entraînement auprès des associa-tions, et en externe auprès des commu-nes voisines. Pour celui qui témoigne de son immense fierté de voir sa com-mune primée, il ne reste qu’à obtenir lesfonds manquants à la construction d’une maison de retraite indépendan-te.

    Marylou Czaplicki

    NOTE Retrouvez chaque jour, jusqu’au 10 juillet, notre page spéciale consacrée aux Trophées des maires organisés par Le JSL.

    S A I N T- R O M A I N - S O U S - G O U R D O N [ TROP H É E DE S M A IR E S ]

    « Cette chaufferie atteste du dynamisme de ma commune »

    Face au dérèglement climatique, il en est un qui a décidé de prendre en main l’avenir des générations futures. Michel Chavot, qui poursuit son 4e mandat à la tête de Saint-Romain-sous-Gourdon, a remporté le Trophée du développement dura-ble pour sa chaufferie communale.

    nLa fierté de Michel Chavot, maire de Saint-Romain-sous-Gourdon, devant la chaufferie communale. Photo Marylou CZAPLICKI

    42 C’est le nombre de tonnes équivalent CO2 émises en moins par la commune grâce à la nouvelle chaufferie.

    } Il faut être capable de fournir une grande quantité de bois. Je les ai convaincus que j’étais capable de le faire. ~

    Joffrey Beaudot, agriculteur

    FICHE D’IDENTITÉ

    La commune de Saint-Romain-sous-Gourdon n’abrite que 500 habitants sur ses 18 km², mais ne cesse d’attirer du monde. Toujours plus innovante, elle ne s’arrête pas au projet de chauf-

    ferie communale. Une microcrèche déjà très prisée a ouvert ses portes le 1er juin, et la commune souhaite créer une maison de retraite pour personnes âgées indépendantes.

    Montceaules-Mines

    SAINT-ROMAINSOUS-GOURDON

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    TROPHÉESMARDI 11 JUILLET 2017 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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    Pourquoi restez-vous fidèles au Trophée des maires ? Que représente cette manifestation pour vous ?Vincent Martin et Eric Boyer. « Le trophée des mairesest un rendez-vous que lestravaux publics entendenthonorer, car les entrepri-ses du secteur dépendentà 70 % de la commandepublique et les élus deproximité que sont lesmaires ou les présidentd’EPCI* sont nos interlo-cuteurs privilégiés. Cesdécideurs économiquessont les gardiens de notrepatrimoine en infrastruc-tures. »

    Quels sont les critères qui ont prévalu à votre choix du lauréat ?Eric Boyer. « Le projetretenu a permis de valori-ser l’aboutissement d’unprojet en plusieurs tran-ches, qui met en lumièrede nombreux savoir-fairede notre profession, et quiest à la hauteur de lacollectivité lauréate. »Vincent Martin. « Ce tro-phée des travaux publicsvise à mettre en exergue lecôté imaginatif des déci-deurs économiques, no-tamment en matière devision globale des projets,mais aussi en matière d’in-génierie financière.Carl’on sait que capter desressources est un art com-pliqué, notamment dansun contexte de baisse dela dotation globale defonctionnement (DGF).Le retentissement des pro-jets sur le plan social etéconomique prévaut parailleurs dans nos critèresd’attribution de ce tro-phée. »

    Quel est le contexte éco-nomique actuel des rela-tions entre collectivitéslocales et entreprisesBTP, en Saône-et-Loire ?Eric Boyer. « La profes-sion ressent bien les con-victions des élus locauxde la nécessité d’investir

    dans leurs patrimoines ur-bains et ruraux, sourcesd’attractivité économiqueet de bien-être résidentiel.Compte tenu des incerti-tudes quant à la pérennitéde leurs ressources finan-cières, elles sont toutefoisfrileuses dans les lance-ments de projets.L’attachement aux établis-sements locaux est fort, lesouci du maintien de l’em-ploi est réellement pré-sent. Qui ne connaît pasquelqu’un qui travailledans les t ravaux pu-blics ? »Vincent Martin. « Noussommes encore parfoisdans une phase de trans-fert des lieux de décision.En effet, le transfert descompétences n’est pascomplètement finalisé.Les EPCI se mettent enordre de marche. Par con-séquent, les initiatives tar-dent et notre patrimoinecontinue à se dégrader audétriment des territoires.Notre credo consiste à di-re aux décideurs économi-

    ques qu’entretenir les in-frastructures (nos routes,nos réseaux, nos espa-ces…) est un acte citoyensur le plan social et éco-nomique, mais aussi pourles générations futures. »

    * Etablissement public de coopération intercommunale.

    Entretien croisé avec Vincent Martin, président de la Fédé-ration régionale des travaux publics Bourgogne Franche-Comté, et Eric Boyer,président du Syndicat départemental des travaux publics de Saône-et-Loire.

    nVincent Martin. Photo DR

    NOS TERRITOIRESRASSEMBLÉS POURUNE RÉGION

    PLUS FORTE

    FÉDÉRATIONBOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

    FÉDÉRATIONBOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

    CompétitivitéCohésion sociale

    Croissance verte...

    [email protected]

    F É D É R AT I O N S D E S T R AVA U X P U B LI CS TROP H É E DE S TR AVA U X P U BLI C S

    « Les maires sont nos interlocuteurs »

    nEric Boyer. Photo DR

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    TROPHÉES LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE MARDI 11 JUILLET 2017

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    Des perrés fortement dégradés quiaffaiblissaient du même coup unepartie de la chaussée longtemps inter-dite aux usagers de la route et aux pié-tons. Des bateaux hôtels laissant leur moteur tourner de jour comme de nuit au grand dam des riverains, excé-dés par ces nuisances. Du côté du quaides Marans à Mâcon, la vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, tant pour les habitants que les visi-teurs. Consciente de ces désagré-ments et pour répondre à une deman-de de plus en plus forte, la Ville s’est alors attelée à la reconquête de la Saô-

    ne et à la requalification des lieux, nonsans difficulté. Alors que le projet ini-tial du quai était inscrit dans celui, plusvaste, du réaménagement de l’espla-nade Lamartine, au milieu des années2000, la collectivité a dû batailler fer-me avec Voies navigables de Fran-ce (VNF) pour la prise en charge des perrés. Après un long combat, Mâcon et l’établissement public ont fini par trouver un terrain d’entente. VNF a accepté de mettre 1 000 000 € dans la corbeille de la mariée, pour un projet s’élevant à 3 608 340 €. Une fois l’ac-cord et le financement trouvés, les tra-vaux ont pu être initiés en septem-bre 2015.Au terme de cette importante rénova-

    tion, le quai des Marans offre désor-mais un tout autre visage, résolument tourné vers l’avenir. Trottoirs élargis, nouveau mobilier urbain, éclairage public sécurisant et aménagements paysagers ont totalement transformé l’endroit, devenu un véritable lieu de vie et de promenade.

    Des efforts importantspour les croisiéristes

    D’importants efforts ont égalementété faits en direction des croisiéristes avec, par exemple, la mise en place de transformateurs électriques pour per-mettre aux bateaux de s’alimenter di-rectement en électricité et éviter ainsi

    de laisser tourner leur moteur. Une première en France. « La clé, forme d’abonnement, leur permettant d’ac-céder à ce service, va financer ce pro-jet de réhabilitation. Il s’agit pour nousd’une opération blanche et qui ne peutqu’être bénéfique en matière de touris-me et de commerce, explique le maire,Jean-Patrick Courtois. Avec ce nou-veau quai, on espère atteindre rapide-ment le cap des 100 000 touristes ».

    Fernand Ribeiro

    NOTE Retrouvez chaque jour, jusqu’au 10 juillet, notre page spéciale Trophées des maires organisés par Le JSL.

    M Â C O N [ TROP H É E S DE S M A IR E S ]

    Le quai des Marans, une nouvelle entrée touristique pour Mâcon

    Après plus de deux ans de tra-vaux, le nouveau quai des Marans à Mâcon offre un cadre de vie plus agréable aux Mâconnais et un meilleur accueil aux croisiéristes. Une initiative qui a valu à la muni-cipalité, le 27 juin, de remporter le “trophée des travaux publics”.

    nLe maire de Mâcon, Jean-Patrick Courtois, et l’adjoint à l’urbanisme, Gérard Colon, testent l’écran tactile récemment installé sur le quai des Marans refait à neuf et inauguré en décembre 2016. Ce bijou de technologie made in Kineti, dont le siège est à Mâcon, permet d’orienter touristes et autres visiteurs dans le centre-ville. Photo Fernand RIBEIRO

    REPÈRE

    Ville préfecture du département de Saône-et-Loire, Mâcon compte un peu plus de 34 000 habitants. Alors que l’esplanade Lamartine va fêter cette année son dixième anniversai-re, la rénovation du quai des Ma-rans, réalisée dans sa continuité, élargit le cadre de promenade, permettant aux Mâconnais et aux

    visiteurs de passer d’une rive à l’autre par les deux ponts. Dans cette optique de reconquête de la Saône, la Ville de Mâcon projette de réamé-nager la darse nord, plus connue par les anciens sous le nom générique de “gare d’eau”. Le projet porterait sur des aspects d’ordre économique, environnemental et touristique.

    +WEBDes photos et une vidéo retraçant les initiatives de la commune sontà retrouver sur www.lejsl.com

    80 000C’est le nombre de croisiéristes quisont de passage annuellement sur le quai des Marans. Avec ses trois appontements au lieu de deux auparavant, le quai peut accueillir jusqu’à 6 bateaux simultanément.

    MÂCON

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    TROPHÉESMARDI 11 JUILLET 2017 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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    Vous participez à ces trophées en tant que partenaire des collectivités ?« En tant que distributeur et con-cessionnaire du réseau électriqueen France, nous travaillons enétroite collaboration avec les com-munes qui en sont les propriétairesà travers leur syndicat d’énergie deSaône-et-Loire : le Sydesl. Ils sont,en ce sens, nos interlocuteurs privi-légiés. »Vous remettrez le trophée de la transition énergétique, pourquoi ce choix ?« La transition énergétique est unenjeu majeur pour le pays, car ils’agit de consommer moins etmieux tout en favorisant la produc-tion d’énergie renouvelable. PourEnedis, en tant que gestionnaire deréseau et distributeur d’électricitéc’est un élément clé de notre straté-gie de développement. Ainsi noussommes amenés à faire évoluer lagestion de notre réseau de distribu-tion, afin d’y intégrer l’ensemble

    des moyens de production desénergies renouvelables : l’éolien,l’hydraulique, le photovoltaïque oula bio masse. Pour ce faire, nousnous appuyons sur de nouvellessolutions numériques et notam-ment le compteur Linky en coursde déploiement en Bourgogne de-puis décembre 2015 et en Saône-et-

    Loire depuis début juin 2017. Grâ-ce à ce compteur et aux donnéesqui en sont issues nous allons amé-liorer significativement la qualité etla gestion du réseau basse tensionet notamment la consommation etla production d’électricité en tempsréel qui y transite. C’est un vérita-ble enjeu pour nous, et c’est pour-

    quoi nous mettons à disposition del’ensemble de la collectivité cesoutils pour réussir la transitionénergétique. Voilà pourquoi nousavons choisi de remettre ce prix. »

    4.3 millions de compteursLinky sont installés en Francesur les 35 millions à équiper

    Quelles sont vos innovations ?« Le compteur Linky et les smartgrids (réseaux électriques intelli-gents) vont nous permettre de gé-rer au plus fin le réseau de distribu-tion d’électricité et d’engranger uncertain nombre d’économies, quenous pourrons réinvestir sur le ré-seau. Ces données vont égalementpermettre aux foyers, comme auxcollectivités de consommer mieuxet plus intelligemment, afin de réa-liser des économies d’énergie touten bénéficiant de meilleurs servi-ces plus rapides et moins chers :relevé de compteurs à distance,augmentation de puissance sous24 heures.À travers ces innovations notreambition est d’être un service pu-blic du 21e siècle moderne et per-formant. »

    E N E D I S TROP H É E DE L A TR A NSI T ION É N E RG É T IQU E

    « Partenaires des collectivités »Damien Garnier, directeur territorial Enedis Saône-et-Loire, remettra le trophée de la transition énergétique.

    nDamien Garnier, directeur territorial Enedis en Saône-et-Loire. Photo DR

    ERDF devient Enedis.Notre nom change, pas notre engagement.Notre mission de service public : vous apporter l’électricité où que vous soyez, quel que soit votre fournisseur.

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    TROPHÉES LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE MARDI 11 JUILLET 2017

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    C’est un air très sain, une ambiancezen, qui accueille l’utilisateur.Lorsque l’on pousse la porte d’entrée de la salle d’activités scolaires et péris-colaires de Bey, l’ambiance particuliè-re des lieux vous prend immédiate-ment.Quant à l’œil, il est attiré par un mor-ceau de mur laissé presque nu. Les tra-vaux ne seraient-ils pas terminés ? « Nous avons voulu laisser une trace, rappeler à tout le monde comment est fabriqué ce local, rappeler notre dé-marche. » Le maire Philippe De-croocq montre ce mur dont une partie est vitrée, donnant à voir la paille qui constitue les cloisons de cette salle. Os-

    sature bois, murs en paille, isolation en ouate de cellulose. Une construction remarquable signée de l’architecte Oli-vier le Gallée. Et dire qu’à la place de cette construction, c’est vers un ascen-seur que les élus étaient prêts à se tour-ner…« La salle des mariages et la salle du conseil sont situées à l’étage. Nous de-vions donc appliquer la norme d’acces-sibilité. Le conseil s’est penché sur l’ins-tallation d’un ascenseur pour accéder à cet espace », rappelle le maire. Mais cette solution ne lui convient pas : trop coûteuse pour le peu d’utilisation pré-vue. Le dossier est donc confié à un ar-

    chitecte. C’est là que le professionnel décide de convertir la salle d’activités périscolaires, située au rez-de-chaus-sée, en salle du conseil et des mariages, et de proposer la construction d’une nouvelle salle pour les enfants.

    L’objectif a été atteint

    « Quand il nous a parlé de paille, de ouate, de parfum… Il nous a fallu tout de même dépasser certaines crain-tes », admet l’élu, aujourd’hui enchan-té par ce dossier.« Cette salle, c’est comme un sas pour les enfants, entre la maison et l’école.

    Elle a aussi une valeur pédagogique pour les enfants et, bien évidemment, pour leurs parents. » Des parents qui ont pu très récemment visiter les lieux et s’imprégner d’une atmosphère parti-culière de ce bâtiment hermétique, trèspeu gourmand en énergie (environ 300 € par mois). « Tout le monde est enchanté du résultat. Et pour un maire,c’est très satisfaisant ! »

    Lionel [email protected]

    NOTE Retrouvez chaque jour jusqu’au 10 juillet notre page spéciale consacrée aux Trophées des maires organisés par Le JSL.

    B E Y [ TROP H É E S DE S M A IR E S ]

    Les enfants ont droit à un cocon sain et respectueux de l’environnement

    La commune de Bey a remporté le trophée de la transition éner-gétique pour sa surprenante réalisation en bois, paille et oua-te de cellulose.

    nPhilippe Decroocq devant la nouvelle salle d’activités scolaires et périscolaires. Une réalisation qui a valeur d’exemple. Photo Lionel JANIN

    BEYChalon

    FICHE D’IDENTITÉ

    Bey compte 800 habitants. La commune d’une surface de 9 km² (dont 200 ha occupés par des bois et forêt) est située en bordure de la RN 73 (Chalon - Dole), 10 kilomè-tres au nord est de Chalon. C’est un village de plaine légèrement vallonnée. Bey est inclus dans la communau-té de communes Saône Doubs Bresse, créée en 2014 et présidée par le maire de Bey, Philippe De-

    croocq (maire depuis 2008).La commune compte une dizaine d’entreprises et plusieurs commer-ces.Après cette salle d’activités, la commune a pour projet la cons-truction d’une halle, sur la place principale, derrière la salle des fêtes pour un montant de 175 000 €. Une construction desti-née aux associations et à mettre en valeur les animations du village.

    + WEBD’autres photos et une vidéo relatant les initiatives de la commune sur www.lejsl.com

    80 C’est en pourcentage le taux de subventionnement de cette salle d’activités scolaires et périscolaires. Le montant total de la construction est de 356 000 €.

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    TROPHÉESMARDI 11 JUILLET 2017 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

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    Quelle est la « fiche d’identi-té » du groupe Caisse des Dépôts, une institution trop méconnue du grand public ?«Et pourtant elle gère la retrai-te d’un Français sur cinq. Le compte personnel d’activité concerne 46 millions de Fran-çais. La Caisse des Dépôts fi-nance le développement éco-nomique depuis 200 ans. Elle gère et protège l’épargne popu-laire et la transforme en prêts à très long terme pour financer le logement social et les équi-pements des collectivités terri-toriales. Elle est aussi le banquier des notaires, huissiers de justice, administrateurs et mandatai-res judiciaires. Avec ses moyens propres, elle investit dans des projets territoriaux aux côtés de partenaires pri-vés.»

    Comment la Caisse des Dépôts intervient-elle dans le quotidien des collectivités territoriales ?«Au-delà de notre capacité à prêter aux collectivités territo-riales pour leurs projets struc-turants, nous les accompa-gnons plus globalement afin de leur permettre d’affirmer leur compétitivité et leur at-tractivité. Les collectivités lo-cales doivent faire face à qua-tre transitions majeures qui sont aussi nos priorités straté-giques : transition écologique et énergétique, territoriale, nu-mérique, démographique et sociale. De plus, nous avons diagnostiqué la nécessité de les accompagner dès l’amont de leurs projets, en ingénierie, afin de passer plus rapidement de l’idée au projet, puis du pro-jet à sa réalisation. Enfin, nous avons la capacité d’investir dans des projets privés, aux cô-tés d’opérateurs industriels, dans le domaine du tourisme, des énergies renouvelables, du numérique, de l’immobilier d’activité, des infrastructu-res.»

    Pourquoi avoir décidé de participer cette année encore aux Trophées ?«C’est l’occasion de partager etde communiquer de manière positive sur la réalisation de projets et sur des réussites. Je crois également beaucoup à la mutualisation, à la mise en commun d’expériences. Les élus, comme les chefs d’entre-prises, peuvent se sentir isolés dans leur confrontation à la nécessité de développer leurs projets. Le partage d’idées et d’expériences est source de progrès.»Pourquoi décerner le trophée intercommunalité, et sur quels critères ?«La loi NOTRe a consolidé l’échelon intercommunal qui est plus que jamais la bonne échelle pour porter les projets de développement économi-que, de renforcement de l’at-tractivité et de la compétitivité des territoires. Nous avons examiné pour ce trophée de beaux dossiers en essayant de distinguer le dynamisme, l’in-novation et la capacité à portercollectivement des projets.»

    GR O U P E C A I SS E D E S D É P Ô TS TROP H É E DE L’ IN T E R COM M U N A LI T É

    « Je crois au partage d’expériences »Antoine Bréhard, directeur de la Caisse des Dépôts en Bourgogne Franche-Comté, va honorer une initiative intercommunale.

    nAntoine Bréhard, directeur de la Caisse des Dépôts. Photo DR

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    Pour la réussite de tous les projets

    www.groupecaissedesdepots.fr@CaissedesDepots Direction régionale Bourgogne-Franche-Comté

    Délégation de Dijon 03 80 40 09 [email protected]

    Fort de son ancrage territorial, le groupe Caisse des Dépôts mobilise ses savoir-faire et ses expertises pour répondreaux nouveaux défis des territoires aux côtés des acteurs locaux :- en accompagnant la modernisation des territoires,

    - en développant les transports durables,

    - en relevant les défis de la société du numérique et de l’information,

    - en faisant du tourisme un levier de développement des territoires.

    Un acteur majeur du développementet de la compétitivité des territoires

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    Elle est membre du programmenational Territoire à énergiepositive pour la croissance verte.La communauté de communesSaint Cyr Mère Boitier, entre Cha-rolais et Mâconnais, dispose d’unechargée de mission pour accompa-gner les 18 municipalités dans cet-te démarche, qui s’est traduite cesderniers mois par l’isolation de bâ-timents communaux à Dompierre-les-Ormes, Matour, Brandon ouencore Saint-Pierre-le-Vieux.Des programmes d’isolation de lagarderie périscolaire de Trambly etde la mairie-école de Clermainviennent de débuter. D’autres sui-vront, à l’instar de la maison d’ac-

    cueil rurale pour personnes âgéesde Matour, rachetée récemmentpar l’intercommunalité. Les tra-vaux de réhabilitation débuterontsur place dans l’été. Des ampoulesbasse consommation ont aussi étéinstallées au gymnase de Matour.Le territoire est de longue date à lapointe de l’écologie. Tramayess’est dotée d’un réseau de chaleurfonctionnant au bois dès 2006.Matour lui a emboîté le pas en2013. Montmelard s’apprête à fai-re de même. Les chaufferies boisdeviennent par ailleurs courantesdans les bâtiments publics du sec-teur.C’est dans ce contexte que le mi-nistère de l’Écologie a accordédeux enveloppes de 500 000 €,

    en 2015 et 2016, pour accompa-gner les chantiers.

    Transport à la demandeet auto-stop

    La croissance verte passe aussi parla « mise en place, dans les pro-chains mois, d’un transport à la de-mande semi-collectif pour se rendredans un lieu médical, paramédicalou à la maison de services au pu-blic », souligne Jean-Paul Aubague,président de l’intercommunalité.Une intercommunalité rurale qui s’apprête à adhérer au dispositifd’auto-stop RezoPouce, moyennantquelques milliers d’euros. Bientôt,« des panneaux spécifiques vont fai-re leur apparition » dans le Cluni-

    sois. Les auto-stoppeurs pourrontsignaler leur présence aux conduc-teurs via une application mobile.Écologie toujours, avec « la mise enplace prochaine d’une aire de covoi-turage gratuite à Clermain, près dela RCEA, qui comportera une quin-zaine de places », annonce Jean-Paul Aubague.

    Jérôme Morin

    NOTE Retrouvez chaque jour, jusqu’au 10 juillet, notre page spéciale sur les lauréats des Trophées des maires, organisés par Le JSL.

    S A I N T C Y R M È R E B O I T I E R [ TROP H É E S DE S M A IR E S ]

    Une intercommunalité qui se bat pour une croissance verte

    La communauté de communes Saint Cyr Mère Boitier, dans le Clunisois, a décroché le prix dé-dié aux intercommunalités lors des Trophées des maires. Ses actions sont multiples.

    nJean-Paul Aubague, président de l’intercommunalité Saint Cyr Mère Boitier, engagée dans une démarche de croissance verte, annonce la création prochaine d’une aire de covoiturage à Clermain. Photo Jérôme MORIN

    SAINT CYR MÈRE BOITIER

    Chalon

    REPÈRE

    La communauté de communes Saint Cyr Mère Boitier, entre Cha-rolais et Mâconnais, compte envi-ron 8 000 habitants. C’est l’une des plus petites du département. Elle est née le 1er janvier de la fusion de deux intercommunalités. 12 des 18 communes qui la composent sont classées en zone de montagne. La collectivité travaille à un plan local d’urbanisme intercommunal, déjà en place dans une partie de son

    territoire. Une opération program-mée d’amélioration de l’habitat va bientôt voir le jour. L’intercommu-nalité a de multiples compétences : assainissement, gestion du lac de Saint-Point, périscolaire, entretien de 400 km de voirie, etc. Saint Cyr Mère Boitier veut acquérir et viabi-liser de nouveaux terrains pour attirer les entreprises. La zone industrielle de Dompierre-les-Or-mes affiche complet depuis peu.

    + WEBDes photos et une vidéo retraçant les initiatives de l’intercommunalité sont à retrouver sur www.lejsl.com

    20 En km, le tracé de Voie verte sur lequel travaille l’inter-communalité avec le conseil dé-partemental. Concrétisation possi-ble à l’horizon 2020. Deux circuits sont envisagés au départ de Clu-ny : l’un reliant Bourgvilain, Saint-Point et son lac, voire Tramayes ; l’autre passant par Clermain, Trambly, Dompierre-les-Ormes et Montmelard.

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    Une promesse de campagne. Quel-ques mois avant son élection à latête de la cité abbatiale, en 2014,Henri Boniau promettait d’amélio-rer l’accueil des touristes à Cluny. Laville reçoit chaque année près de350 000 visiteurs, attirés par les res-tes de l’abbaye millénaire et le Harasnational. « Il fallait trouver un con-sensus, relate Henri Boniau. Il man-quait des places de stationnement in-dividuel et familial à Cluny. Le site du

    Prado a rapidement été retenu. » Mais avant la construction d’un par-king, il a fallu déplacer le boulodro-me du côté des Griottons. Ce qui a étéréalisé dès 2014.

    Un an de travauxÀ la recherche de subventions pourfinancer ce parking, la municipalité arépondu à un appel à projets de l’Agence départementale du touris-me. « Nous avons alors décidé de proposer un projet global avec le par-king du Prado, la création d’une voie

    douce reliant la Voie verte à la ville et la réalisation d’une aire de servicespour les camping-cars. » Problème,la municipalité ne reçoit aucune sub-vention pour le parking. « On a prisla décision d’y aller quand même »,raconte Henri Boniau.Fin 2015, les premières études sontlancées. Comme souvent à Cluny, el-les ont été menées en liaison avec l’ar-chitecte des Bâtiments de France, quioblige notamment la municipalité à choisir un enrobé de couleur ocre.Les premiers coups de pelle sont don-

    nés en mai 2016. Les travaux ont du-ré un an. Près de 1 000 arbustes ontété plantés pour embellir les lieux.Désormais, le parking du Prado peutaccueillir 175 voitures. Cinq places sont réservées aux personnes en si-tuation de handicap. « Ce parkingest devenu une vitrine, note BernardRoulon, premier adjoint. Chaque jour, près de 12 000 automobilistespassent devant. » Le maire est quantà lui pleinement satisfait du résultat.« C’est vrai qu’on attend plus Clunysur le patrimoine que sur l’urbanis-me. Nous avons donc tout fait pourêtre à la hauteur du patrimoine de notre cité. » Un défi réussi.

    Adrien Wagnon

    C L U N Y [ TROP H É E DE S M A IR E S ]

    « Nous avons voulu un parking à la hauteur du patrimoine de Cluny »

    Depuis 2014, la municipalité clunisoise multiplie les investis-sements pour améliorer l’accueil des touristes dans la cité abba-tiale. Notamment au Prado, où un parking de 175 places a été construit. Une initiative qui a permis à la commune de rempor-ter le trophée de l’urbanisme.

    nBernard Roulon, premier adjoint, et Henri Boniau, maire de Cluny, sur le nouveau parking du Prado. Un site de 175 places destiné à accueillir les véhicules des nombreux touristes qui visitent chaque année la cité abbatiale. Photo Adrien WAGNON

    REPÈRE

    Située à environ 25 km de Mâcon, la ville de Cluny est un chef-lieu de canton. Elle regroupe 5 091 habi-tants. La cité possède une renom-mée internationale grâce à la célè-bre abbaye de Cluny, qui a été la plus grande église de la chrétienté jusqu’à la reconstruction de la basilique Saint-Pierre de Rome. Au Moyen-Âge, l’abbaye bénédictine de Cluny étendait son rayonne-ment et son influence sur toute l’Europe. Malgré la destruction

    d’une très grande partie de l’édifice à la Révolution, Cluny offre encore aujourd’hui un prestigieux patri-moine, dont de nombreux bâti-ments monastiques, un musée d’Art et d’Archéologie et un bourg mo-nastique riche en maisons romanes et gothiques. Ce qui attire chaque année près de 350 000 touristes.La commune de Cluny héberge plusieurs écoles, un collège et un lycée. La ville compte également près de 140 commerçants.

    + WEBDes photos et une vidéo retraçant les initiatives de la commune sontà retrouver sur www.lejsl.com

    570 000 En euros, le coût de la construc-tion du parking du Prado.

    Mâcon

    CLUNY

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    Marie Mercier, maire de Châte-noy-le-Royal, l’avoue sans pro-blème. « La Smartflower, c’était unpari. Ce n’était pas sûr que leshabitants acceptent un tel aména-gement. Mais finalement, elle sefond bien dans le paysage. » Unpari aussi sur la qualité du produit.Il y en a peu en France.

    Découverte à ParisC’est en se promenant au Jardin desplantes, à Paris, que Marie Merciera vu la première Smartflower. Unmodèle très grand qui ne convenaitpas forcément à sa commune. Mais

    EDF-ENR fabrique des modèles dedifférentes tailles et l’un d’eux cor-respondait mieux à la commune.

    Une fleur pédagogique

    Si la Smartflower produit de l’élec-tricité, son implantation est avanttout un symbole. « Nous recher-chons tout ce qui participe à laqualité de vie de la commune.Nous voulons une atmosphère sai-ne. C’est pour cela que nous som-mes allés chercher la 4e fleur aupalmarès des villes et villages fleu-

    ris. Cette Smartflower est avanttout pédagogique, pour montreraux habitants qu’il est possible defaire autrement. Nous pouvons fai-re de l’énergie propre », déclarel’élue.

    Elle suit les rayons du soleilLe matin, aux premières lueurs dusoleil, la fleur déploie ses pétales enpanneaux solaires. Tout au long dela journée, elle suit la courbe del’astre avant de se refermer le soir.Des petites brosses posées sous lespanneaux permettent de les net-

    toyer, évitant l’entretien auxouvriers communaux. Tout au longde la journée, de l’énergie solaireest donc transformée en électricitéalimentant des feux de signalisa-tion et un panneau d’informationlumineux. Le surplus est injectédirectement dans le réseau. Entout, il y a 18 m² de panneauxsolaires qui doivent fonctionnerpendant 25 ans. En voyant cettefleur, d’autres communes sont ve-nues se renseigner pour en installerune.

    Grégory Jacob

    NOTE Retrouvez chaque jour, jusqu’au 10 juillet, notre page spéciale consacrée aux Trophées des maires organisés par Le JSL.

    C H Â T E N O Y- L E - R O YA L [ TROP H É E DE S M A IR E S ]

    Châtenoy-le-Royal a été la pre-mière commune de Bourgogne à installer une Smartflower, une fleur qui produit de l’électricité à partir de panneaux solaires en forme de pétales.

    nLa smartflower permet d’alimenter les feux de signalisation du carrefour où elle est située, ainsi qu’un panneau lumineux d’information. Photo Grégory JACOB

    FICHE D’IDENTITÉ

    La Smartflower est la cinquième fleur de Châtenoy-le-Royal. Car la commune peut se targuer d’en avoir quatre au palmarès des villes et villages fleuris. Il a fallu un long travail pour arriver à ce résultat, car la ville n’a pas de patrimoine bâti qui peut être mis en valeur. C’est donc vers un village-parc que se sont tournés les élus. On peut se promener dans Châtenoy-le-Royal en allant d’espace vert en espace vert, avec

    un point d’orgue à l’étang Chau-mont, fief de la biodiversité. Cet été, le jury national passera pour confirmer ou non la 4e fleur.La commune est également un moteur dans l’agglomération chalonnaise avec ses 6 000 habi-tants environ, une zone indus-trielle importante et peut-être une maison d’arrêt. C’est en tout cas le projet annoncé ce prin-temps par le ministère de la Justi-ce.

    + WEBDes photos et une vidéo retraçant les initiatives de la commune sontà retrouver sur www.lejsl.com

    24 000 C’est le coût, en euros, de la Smartflower.

    L’énergie verte étend ses pétales

    Chalon

    CHÂTENOY-LE-ROYAL

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    W71 - 0

    TROPHÉESMARDI 11 JUILLET 2017 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE

    www.lejsl.com

    109 morts sur les 1 500 habitants dela commune de l’époque. Matour apayé un lourd tribut, lors de la PremièreGuerre mondiale. « Un cinquième de la population a eu un proche tué ou blessé, rappelle le maire, Thierry Igon-net.Quand Jacques Bonnamour, un Ma-tourin passionné d’histoire locale, émet le souhait d’organiser un travail de mémoire et de souvenir dans la com-mune, à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, le premier magistrat dit tout de suite oui.Un comité d’une trentaine de bénévo-les voit le jour, début 2014, pour décli-ner l’histoire à l’échelon local. Il conti-

    nue de se réunir tous les deux mois. À laclé, de nombreuses manifestations, de-puis trois ans.

    Une centaine d’habitants investis

    « Quand nous sonnons le tocsin le 2 août 2014, ça fait froid dans le dos », reconnaît le premier magistrat. Lors de la cérémonie, organisée dans la foulée, « deux enfants de chaque classe lisent alors les noms des soldats morts », se remémore Jacques Bonnamour. Silen-ce et émotion sur la place.Le même Jacques Bonnamour tient quelques semaines plus tard une confé-rence, retraçant l’histoire de la commu-ne en 1914. 200 personnes y assistent. Il fait un second exposé en 2016 sur les années 1915 et 1916. Le focus sur 1917et 1918 est prévu le 11 novembre 2018.

    Ce dernier rendez-vous marquera la finde “Matour, un canton au son du toc-sin”, qui a reçu le label Centenaire. Le projet s’est traduit par la mise en place d’une chorale avec chants patriotiq