tribute to hammond tth/tth06.pdf · 2013. 4. 26. · jimmy smith et son quartet ainsi que jimmy...

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TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97 50 F T RIBUTE TO H AMMOND BULLETIN DE LIAISON DES MEMBRES DE L' ASSOCIATION – JUIN 1997 – N°6 J ’ai lu récemment dans un livre qu’un disciple de Freud avait écrit : “C’est en se donnant qu’on s’obtient complètement”. Je trouve cette phrase très juste. Le don ou tout du moins le “prêt” qu’on fait de soi aux autres est le meilleur moyen de se connaître et d’être soi-même. L’esprit idéal d’une association peut ressembler parfois à cela. C’est ce qui semble se passer de plus en plus au sein de Tribute to Hammond; et je vous en remercie. Peut être le B-3 est-il le révélateur d’une vraie philo- sophie. To B or not to B… To B-3 or not to be free. Si le B-3 a une philosophie, il possède celle qui procure à notre vie une certaine foi ou plutôt une foi certaine. L’Hammond serait-il une extension de l’âme ? Quand on touche un B-3 il se passe en soi tout un bouleversement, comme un choc émotionnel qui pourrait rendre “fou”. Par expérience cette hypothèse s’est souvent avérée vraie; certains s’y recon- naîtront où y reconnaîtront certains. Cette passion folle qui nous habite d’où vient- elle ? de l’enfance, du jour où l’on a entendu pour la premiè- re fois un disque de Jimmy Smith ou vu un concert de l’or- ganiste aux pieds nus... Ce jour divin où on a entendu la voix du B-3 on s’est tous dit “c’est ça que je veux!”. Cela s’appelle la “B” révélation. Ce coup de foudre a souvent été vécu pour certain comme un rêve totalement inacces- sible qui se réalise le jour mira- culeux où le B-3 entre chez vous au prix exorbitant d’énormes sacrifices. Je pense qu’on peut dire qu’un B-3 se désire et qu’en fin de compte il se mérite. (suite page 3) Consacrer l’avant-première de TTH à notre Présidente d’Honneur, est un grand bon- heur pour toute la rédaction. Voici donc l’album que tous attendaient, où Rhoda joue du pur “Hammond solo”. Un grand merci à Raoul Saint-Yves qui nous a permis d’avoir cet album en avant-première pour vous le présenter, quasiment en exclusi- vité. Dans Alone, un B-3 et un XB-3 se partagent les onze titres du CD illustré de superbes photos, dont nous vous donnons un avant goût sur cette couverture. Rhoda s’exprime dans une soli- tude tendre et belle qui confir- me que dans sa vie elle est magnifiquement entourée. Mais plutôt que de raconter “Alone” – nous le ferons entre nous après que vous l’aurez écouté – nous avons eu l’idée de lancer un grand jeu “concours” SOMMAIRE Edito ........................................1 Avant-Première R. Scott .........1 Compte-rendu réunion TTH ..2 Un 2 e clavier pour le XB-2 .....4 Bulletin d’adhésion.................4 Le L-100, parent pauvre du B-3 .5 Le 1 er orgue Hammond...........6 Hammond face aux synthés ...8 Portrait : Pierre Grand............8 Barbara Dennerlein ................9 Charles Earland au Méridien 10 Michel Benebig.....................12 ABC Music Shop..................14 La Leslie 31 H ......................16 Événements, P.A. ..................16 EDITO pour les membres de l’associa- tion. Sauriez-vous reconnaître quel est l’orgue que Rhoda utili- se dans chaque morceau, B-3 ou EN AVANT-PREMIERE RHODA SCOTT “ALONE” XB-3, “phone wheel or not phone wheel”? telle est la ques- tion. (Suite page 3)

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Page 1: TRIBUTE TO HAMMOND tth/TTH06.pdf · 2013. 4. 26. · Jimmy SMITH et son Quartet ainsi que Jimmy McGriff. • Puis vint le moment de la technique : une cassette tournée à Chicago

TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97 50 F

TRIBUTE TO HAMMONDBULLETIN DE LIAISON DES MEMBRES DE L'ASSOCIATION – JUIN 1997 – N°6

J’ai lu récemment dans unlivre qu’un disciple deFreud avait écrit : “C’est

en se donnant qu’on s’obtientcomplètement”. Je trouve cettephrase très juste. Le don outout du moins le “prêt” qu’onfait de soi aux autres est lemeilleur moyen de se connaîtreet d’être soi-même. L’espritidéal d’une association peutressembler parfois à cela. C’estce qui semble se passer de plusen plus au sein de Tribute toHammond; et je vous enremercie. Peut être le B-3 est-ille révélateur d’une vraie philo-sophie. To B or not to B… ToB-3 or not to be free. Si le B-3 aune philosophie, il possèdecelle qui procure à notre vieune certaine foi ou plutôt unefoi certaine. L’Hammondserait-il une extension del’âme ? Quand on touche unB-3 il se passe en soi tout unbouleversement, comme unchoc émotionnel qui pourraitrendre “fou”. Par expériencecette hypothèse s’est souventavérée vraie; certains s’y recon-naîtront où y reconnaîtrontcertains. Cette passion follequi nous habite d’où vient-elle ? de l’enfance, du jour oùl’on a entendu pour la premiè-re fois un disque de JimmySmith ou vu un concert de l’or-ganiste aux pieds nus... Ce jourdivin où on a entendu la voixdu B-3 on s’est tous dit “c’estça que je veux!”. Cela s’appellela “B” révélation.

Ce coup de foudre a souventété vécu pour certain commeun rêve totalement inacces-sible qui se réalise le jour mira-culeux où le B-3 entre chezvous au prix exorbitantd’énormes sacrifices. Je pensequ’on peut dire qu’un B-3 sedésire et qu’en fin de compte ilse mérite. (suite page 3)

Consacrer l’avant-première deTTH à notre Présidented’Honneur, est un grand bon-heur pour toute la rédaction.Voici donc l’album que tousattendaient, où Rhoda joue dupur “Hammond solo”. Un grandmerci à Raoul Saint-Yves quinous a permis d’avoir cet albumen avant-première pour vous leprésenter, quasiment en exclusi-vité.

Dans Alone, un B-3 et un XB-3se partagent les onze titres duCD illustré de superbes photos,dont nous vous donnons unavant goût sur cette couverture.

Rhoda s’exprime dans une soli-tude tendre et belle qui confir-me que dans sa vie elle estmagnifiquement entourée.

Mais plutôt que de raconter“Alone” – nous le ferons entrenous après que vous l’aurezécouté – nous avons eu l’idée delancer un grand jeu “concours”

SOMMAIREEdito........................................1

Avant-Première R. Scott .........1

Compte-rendu réunion TTH ..2

Un 2e clavier pour le XB-2 .....4

Bulletin d’adhésion.................4

Le L-100, parent pauvre du B-3 .5

Le 1er orgue Hammond...........6

Hammond face aux synthés ...8

Portrait : Pierre Grand............8

Barbara Dennerlein ................9

Charles Earland au Méridien 10

Michel Benebig.....................12

ABC Music Shop..................14

La Leslie 31 H ......................16

Événements, P.A. ..................16

E D I T O

pour les membres de l’associa-tion. Sauriez-vous reconnaîtrequel est l’orgue que Rhoda utili-se dans chaque morceau, B-3 ou

EN AVANT-PREMIERERHODA SCOTT “ALONE”

XB-3, “phone wheel or notphone wheel”? telle est la ques-tion.

(Suite page 3)

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2 TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97

La deuxième réunionprivée de 1997 a eu lieusamedi 24 mai à partirde 15h30 au siège de

notre Association.

Le thème de la réunion : vision-ner des cassettes vidéo enregis-trées dont le sujet principal étaitbien sûr l’Orgue Mythique.

Mais avant de vous relater lecontenu de ces cassettes, per-mettez-moi de vous dire deuxmots concernant TRIBUTE TOHAMMOND.

TTH se porte bien grâce à voustous qui savez si bien donnerune atmosphère chaleureuse àchacune de nos réunions.Aujourd’hui, l’Associationregroupe 116 adhérents, mais ilne se passe pas une semainesans que nous recevions de nou-velles adhésions ; ce qui nousencourage à poursuivre notreaction et à fortement penser ànotre développement.

Une mention spéciale doit êtredécernée à nos lointains amis deProvince qui ont fait le voyagepour se joindre à nous :

• Marie-Agnès CRIBELIER deSalon-de-Provence

• Patrick FICOT de Yutz, qui,fidèle à la tradition est arrivéavec de délicieux petits foursqui ont été fort appréciés partous les gourmandes et les gour-mands avides de bons desserts !

• Henry FLAMME de Salins-les-Bains. Henry est un de nospremiers Adhérents, sa carteporte le N° 15. Nous n’avions

jamais eu le plaisir de l’accueillirà nos réunions, des ennuis desanté l’en avaient empêché ; ilest maintenant en pleine formeet nous souhaitons vivement lerevoir chaque fois que nousnous réunirons.

• Jean PERRIGUEY, fidèle auposte (dit “Jean-du-Jura”) deDole, accompagné de sa char-mante épouse.

Nous avons eu également la joiede souhaiter la bienvenue àquelques-uns de nos nouveauxAdhérents :

Gilbert BANNY, MichelDAVOUDIAN, Jean-FrançoisMARGAINAUD, PhilippeRICHARD et le tout dernierarrivé : Marcel AVARGUES.

Le répertoire tant attendu parcertains d’entre vous sera expé-dié vers le 15 juillet à ceux quiont bien voulu répondre à notredemande. Il comprendra envi-ron la moitié de nos Adhérents.

Un grand merci à Stéfan PATRY,Michel BENEBIG, AlainKAHN, Alain MANGENOT,Daniel LAMOURE qui nousont permis de visionner de trèsintéressantes cassettes vidéo :

• La cassette spéciale, “JazzMasters” éditée par VERVEpour fêter les cinquante ans decette société d’édition concer-nait Jimmy SMITH accompagnépar un Big Band. Nous avonspu, une fois de plus admirerl’immense talent de cetOrganiste sur “Walk on thewide side”. On a vraiment l’im-pression qu’il prend tout sontemps pour jouer une multitudede notes en un temps record !...

• La cassette de RhodaSCOTT, accompagnée par StevePHILIPS à la batterie, enregis-trée par Michel BENEBIG àNouméa, lors de la tournée deRhoda en Nouvelle Calédonie.Petite anecdote à propos de ceconcert : Rhoda jouait sur leB–3 aimablement prêté parMichel. Cet enregistrement estcomplété par celui d’une soiréeprivée où Rhoda SCOTT etMichel BENEBIG jouaient cha-cun sur un B-3 accompagnéspar Steve PHILIPS. Chaquejour qui passe ne fait que nousconfirmer la progression du jeude cette artiste exceptionnellequi fait l’admiration de tous etque nous ne nous lassons pasd’écouter.

COMPTE RENDU DE LA RÉUNIONTTH DU 24 MAI 1997

Stéfan et “Jean du Jura”

Mme Million, Henry Flamme et Marie-Agnès Cribelier

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TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97 3

• La cassette enregistrée surM6 lors de deux émissions de“Jazz 6” qui nous a permis d’ad-mirer une fois de plus le GrandJimmy SMITH et son Quartetainsi que Jimmy McGriff.

• Puis vint le moment de latechnique : une cassette tournéeà Chicago en 1955 par TELETEXCOM, du temps de lasplendeur de la “HAMMONDCOMPANY”. Cette cassetteavait été enregistrée pour faire lapromotion des orgues B-3, C-3,M-3 et RT-3 à travers les USA.La célèbre Organiste EthelSMITH interprète le “ BeauDanube Bleu “ sur un orgueRT–3 couplé à des enceintesHammond et non pas sur unecabine Leslie qui étouffe un peules aiguës. Rappelons au passa-ge que dans le film “ Le Bal desSirènes “, Ethel SMITH inter-prétait “Tico Tico” à l’OrgueHammond.

Alain KAHN nous a commentécette cassette et un fois de plusnous a fortement impressionnépar son savoir et par la connais-sance d’une multitude de détailsqui font de lui le Spécialiste del’Orgue Mythique.

C’est ainsi que nous avonsappris que toutes les pièces detôlerie étaient assemblées avecune précision de 1/1000 depouce (0,025 mm), que tous lestransfos étaient scellés avec dela cire, que tous les condensa-teurs formant les filtres de sortiedu générateur à roues pho-

niques étaient essayés unitaire-ment, que chaque générateurétait ajusté roue par roue etmicro par micro, que chaquenote des claviers était régléepour que la pression soit iden-tique sur chacune d’elles.......(excusez-moi pour cette longuephrase !).

Alain KAHN nous a confirméqu’il existe des kits de conden-sateurs ayant exactement lescaractéristiques d’origine pourremplacer les condensateurs desorgues ayant perdu toute oupartie de leur voix originale (onpeut approvisionner ces kitschez GOOF Intl.).

S’il y avait eu une bonne ques-tion à poser, elle aurait été :

– “Quelles ont été les meilleuresannées de fabrication desOrgues HAMMOND ?”

Elle fût évidemment posée !

Pour Alain KAHN, lesmeilleures années se situententre 1960 et 1965.

Pour André THUS (un autreEminent Spécialiste - ils sontrares ! -), il y a trois groupesd’années :

- la période de 1934 à 1950

- celle de 1955 à 1960

- et finalement celle de 1960 à1965

Conclusion évidente : pendanttoutes ces périodes “HAM-MOND COMPANY” a produit

d’excellents instruments ! Donc,peu importe la période !Lorsqu’on veut acquérir unOrgue Hammond, il faut abso-lument l’essayer avant deconclure. Si le son ne vousconvient pas, il faut chercher unautre orgue ; s’il vous convient,il faut conclure l’affaire. C’estaussi simple que cela ! Avouezqu’entre 1934 et 1965 on peuttrouver “ Orgue à son pied ! “.

Place à la Musique... nos talen-tueux Amis Organistes se sontsuccédés aux commandes duB–3, et comme d’habitude cetteréunion s’est terminée à uneheure très avancée de la nuit.Puissions-nous continuer enco-re longtemps !!!

Didier DUBREUILH Tribute to Hammond19, rue des Gobelins - 75013Paris.Rédaction : DidierDubreuilh, Alain Kahn,Alain Mangenot, PatrickMartineau, Stéfan Patry,Marc Perrot.Saisie et corrections :Frédéric MangenotMise en Page : C.I.N.C.

(suite de l’Édito)

Je sais de source sure que l’ou-verture de notre beau pays aureste du monde par l’intermé-diaire des “Internet” et autres,rend cette occasion moinsinabordable. Renseignez-vousauprès de notre Trio de spécia-listes préférés: Khan-Dauphin& Thus. Mais ce qui est essen-tiel c’est notre rencontre, lesliens d’affection et d’amitié quise tissent entre nous tous,membres “bien-fêteurs”! Tribu-te to Hammond est une bellefamille, une famille d’amis,une famille de copains... C’estbien, c’est beau, ... c’est B.

Bien à vous. Stéfan PATRY.

(suite de la page 1)

Nous ne connaissons évidementpas la réponse, seule Rhodapossède la “clé” du mystère. Parcontre, nous pouvons vous don-ner une indication, le B-3 utiliséest l’instrument de scène deStéfan, avec pédalier sustainbien sûr. Maintenant c’est àvotre oreille de jouer, soyezperspicace car ce n’est pas siévident.

Pour les gagnants, Rhoda feraune dédicace personnelle surleur CD. Avis aux collection-neurs et aux oreilles d’or.

Signalons aussi que dans lemagazine Keyboards, le bancd’essai du XB-3 va être prochai-nement publié, et qu’il ne seraitpas surprenant d’y trouverquelques détails complémen-taires.

Pour participer au concours,remplissez le bulletin de partici-pation, page 5. Renvoyez votreréponse à l’association, à l’in-tention de Stéfan, en précisant“Concours Alone”.

Au nom de l’association, nousremercions Rhoda pour cetalbum et nous lui exprimonstoute notre affection et notreadmiration. Nous lui affirmonsqu’elle ne sera jamais “Alone”,sinon juste le temps d’un album.

A.M.

Cours d’initiation etperfectionnement surorgue Hammond B-3,technique clavier et

pédalier. Travail sur les jeux et

les sonorités. Contacter l’association au

01.43.36.64.94.

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4 TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97

L’évolutiontechnologique de la

synthèse musicale a bienévolué ces derniers

temps et progresseraencore. Le meilleurexemple en est cenouveau clone de

l’orgue HAMMONDparu chez ROLAND, leVK 7, décrit brièvementsur le KEYBOARDS du

mois de MARS 97.

Les heureux possesseurs duHAMMOND B-3 n’ont peut-être pas encore pu essayer sondernier petit frère HAMMONDXB-2 et chose bien normale,ces derniers resteraient lar-gement sur leur faim comptetenu du manque crucial du2ème clavier inférieur dit“lower” et plus encore du péda-lier. Malgré tout, il y a quandmême un moyen assez com-plexe, très mal expliqué dans lemode d’emploi du XB-2, de pal-lier à ces inconvénients.

L’installation du pédalier à 13notes de type “ROLAND PK 5”peut aussi dépanner mais resteassez limité sur l’étendue despossibilités de jeu au pied.

En effet, le XB-2 n’est jamaisqu’un clavier unique, assezsophistiqué possédant malgrétout les sonorités échantillon-nées des 9 tirettes du B-3.Cependant, son usage restreintle destine a être élargi par lebiais du système MIDI par leséternelles prises IN, OUT etTRHU.

Pour le sujet quinous inté-

r e s s eet afin de

pallier au manquede clavier “lower”, il est

nécessaire de posséder unsimple clavier genre synthé ouclavier de commande. La seule

UN 2e CLAVIER POUR LE XB-2

Nom : ....................................................................................

Prénom :................................................................................

Adresse :................................................................................

...............................................................................................

...............................................................................................

Code Postal :.........................................................................

Ville : .....................................................................................

Tél. : ......................................................................................

Profession : ...........................................................................

Ci-joint un chèque de 250F, montant de mon adhésion àl'association Tribute to Hammond pour 1997.

Je possède un orgue Hammond : oui m non m

Si oui, précisez le modèle : ..................................................

Dans cette colonne, vous pouvez nous préciser ce que vous

attendez de l'association, et si vous désirez vous-même dévelop-

per une activité.

ADHÉREZ À TRIBUTE TO HAMMOND

A renvoyer à Tribute to Hammond - Stéfan Patry -19, rue des Gobelins - 75013 Paris. Tél & Fax : 01 43 36 64 94

condition est qu’il doit êtreéquipé MIDI avec 1 prise auminimum MIDI nommée OUT.En effet, les signaux MIDI sor-tant de ce clavier secondairedoivent piloter le XB-2 par lebiais de la prise MIDI IN et sontvéhiculés par un cordon MIDIéquipé de deux prises DIN à 5broches. A ce sujet, il hors dequestion d’utiliser un cordonaudio car lesbranche-

mentsrisquent de

ne pas être norma-lisés.

La procédure d’installationassez lourde est la suivante :1 Sur le clavier “lower” bran-cher un câble MIDI dans laprise OUT.2 Sur le XB-2 “upper” brancherl’autre extrémité dans la priseIN.

3 Allumer les 2 appareils.4 Sur le XB-2, se rendre dans lemenu MIDI par le biais destouches adéquates et “caler” leXB-2 sur le canal de réception1.5 Sur le clavier “lower” serendre dans le menu MIDI (s’ily en a un) et caler ce dernier surle canal émission 1. Certainsclaviers de commande commele FATAR de base émet unique-ment sur le 1.6 Sur le XB-2, se rendre dans le

menu MIDI par le biais destouches EDIT et “caler” le XB-

2 sur le canal d’émission 2.7 Amplifier la sortieOUT/LEFT sur un amplifica-teur ou les deux sorties OUTleft/right pour une amplifica-tion stéréo en partant du XB-2et non du clavier lower.8 Enfin, il y a lieu de préparer àprésent le partage des claviersappelé “SPLIT” qui s’organiseuniquement sur le XB-2.9 De valider la fonction SPLITpar les touches adéquates.J Toujours dans le menu MIDI

Suite page 7

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TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97 5

Si vous n’avez pas lesmoyens de vous procurerle mythique HAMMOND

B-3, il vous reste deuxsolutions: la première

d’acquérir un nouveaumatériel MlDlfié genreXB-2 ou supérieur oubien de se rabattre sur

un modèle très attractiftel que la série des

L–100, L-100A, L-100-1,L-100-2 et L-200. Il est

possible de le trouver surle marché de l’occasion

pour un prix oscillant de5 000 à 15 000 Francs

suivant l’état général del’ébénisterie.

Disposant de deux claviersdécalés de 44 notes et d’unpédaliers de 13 notes, le L-100possède malgré tout 91 rouesphoniques :Pour le clavier supérieur : 9drawbars comme pour le B-3pour le supérieur avec percus-sions Second et Third, fast etsoft. Des presets sont présents(Trumpet 00668888 - Clarinet 008080800 - Full Organ 868868446).Pour le clavier inférieur : 7drawbars, il manque les 16’ et5’. Là, un seul Preset (6644222).Pour le pédalier : 1 seul drawbaren 32’.

Les divers vibratos sont pré-sents et selon les combinaisonsont peut obtenir sur normal V2,C2, sur Small V1, C1 surChorus C3, C2, C1 et surNormal–Small V3 et C3.

Les modèles L-100 sont pour-vus de deux niveaux de réverbé-ration I et II très performants.La réverbération est bien enten-du à ressorts !

Certains modèles sont pourvusaussi de plusieurs niveaux decontrôle sonore telle que lapédale de volume à LCR (pas depotentiomètre qui engendre descrachements suite à usure) et dedeux tablettes volume soft etbrillance.

Si le jeu sur les deux claviersreste confortable, en revanche lejeu au pédalier ne permet pas deprouesse liée au-delà de 100 à lanoire. En effet, il n’y a qu’unoctave et les touches non alté-rées ne sont pas assez longuespour permettre un jeu “au talon”;ce qui reste assez frustrant.

Lors de sa période “belge”,HAMMOND a produit unesérie de modèle portable L-100Pqui reprenait en totalité lescaractéristiques du meuble typeSPINET. La seule particularitéest la caisse en vinyle noire,blanche ou rouge supportée pardeux pieds en métal chromé etl’ensemble pédalier 13notes/pédale de volume. Lasérie des L-100 a vu aussi cer-tains modèles équipés de per-cussions de type banjo, xylo-phone chime, guitar (100A) etBlock pedal, cymbal pedal,brush lower, tom-tom lower,bongo lower, claves lower(L–100-1) A ces percussionsétait associé un rythme réglable.

L’amplificateur situé dans laconsole en bois dispense unepuissante de 15 watts par lebiais d’une lampe EL 84. Deuxhaut-parleurs d’un Ø 30 cmencaissent très bien les basses. Ilest possible d’équiper le L-100classique d’une prise audioOUT pour la reprise du signalsur un amplificateur extérieurou sur une prise spéciale 6/11broches de LESLIE. Sur ce der-

nier sujet, seul un technicienaverti est à même d’effectuercette transformation .

Comme sur le B-3, un systèmede “nettoyage” des busbars esten place sur les deux claviers etpermet un “grattage” aléatoiredes contacts des touches. Ils’agit d’une petite patte située àgauche des claviers et accessiblesous l’ensemble du clavier infé-rieur qu’il suffit de manoeuvrer,mais l’expérience indique quelorsque l’on a recours à ce pro-cessus, on est pas loin d’un net-toyage général des busbars. Iln’y pas de pareille installationsur le pédalier qui reste très faci-lement démontable par rapportaux claviers.

Sur le L-100, seul un moteur quitourne à 1500 t/mn permetd’entraîner l’ensemble des axesdu générateur à roues pho-niques. Deux systèmes de lubri-fication sont accessibles. Unpour le moteur et l’autre plusvolumineux pour les axes encomplément de feutres imbibés.

A l’usage, la famille du L-100reste un orgue tout à fait robus-te et transportable. Hormis lespresets des claviers (qui peuventêtre changés) largement sous-dimensionnés par rapport àceux du B-3, le son issu de cetorgue est bien celui d’un HAM-MOND. Et bon nombre d’enre-gistrements ont bien été effec-tués sur ce dernier (Intro de

“Gimme some lovin”). Les per-cussions peuvent être accen-tuées par une modique transfor-mation pour rivaliser sans pro-blèmes avec le B-3. Le key clickest aussi présent sur le jeu.

Ce modèle d’orgue au niveau desa console a été repris par bonnombre de fabricants, ce quiprouve bien le succès rencontréparmi les musiciens.

Je tiens à la disposition de pos-sesseurs de L-100 la documen-tation d’origine ainsi que tousles plans, câblage et dépannagedu L-100 au L-200.

Il était bon ton de remettre augoût du jour le L-100 et lui don-ner la place qu’il mérite, celle dupetit frère du B-3 et non celui duparent pauvre !

Patrick MARTINEAU

LE L-100 … PARENT PAUVRE DU B-3 ?

Concours“Alone”

Rhoda Scott Trouvez avec quel instrument,B-3 ou XB-3, Rhoda Scott aenregistré les morceaux sui-vants :

Titre B-3 XB-3

Alone n nReminiscence n nSoliloquy n nBad mattie n nAll clear n nOh, lonesome me n nThis year n nStardance n nMotor pool n nBarcarolle n nEpilogue n n

Nom :......................................

Prénom : .................................

Vous pouvez photocopier ourecopier ce formulaire qui està renvoyer à Tribute toHammond, Stéfan Patry,19 rue des Gobelins75013 Paris.

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6 TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97

En Juillet 1933, après 3années de travail et bienqu’il ne soit pas encore

tout à fait au point,Laurens Hammond a

une idée très précise dece que sera son orgue.En effet, les problèmes

qui restent à résoudre neconcernent que les

parties techniques, tellesque le mélange en sortie

du bloc de tirettesharmoniques, le systèmede commande de volume

progressif et l’enceinteextérieure. A noter qu’en

ce qui concerne lemélange du bloc de

tirettes, il trouvera lasolution quelques

semaines plus tard encréant le “matching

transformer”,transformateur qui

permettait de mélangertous les signaux émispar les tirettes sans

aucune perte de gain àla sortie. On entre dans

le domaine de lasynthèse additive. Cesystème est si parfait

qu’il sera utiliséjusqu’en 1968, fin de laproduction des modèles

Spinets “M100”.

A ce stade des recherches,L.Hammond et son équipe (trèsréduite) travaillent sur 6 proto-types différents. La console del’orgue est principalement déli-mitée par le format du bloc cla-viers, du générateur et du péda-lier, et ces éléments étant définisune fois pour toutes, il décidede mettre en œuvre sa console.C'est lui-même qui se mettra à laplanche à dessin pour en réali-ser tous les croquis, qu’il confie-ra ensuite à un ébéniste réputéde Chicago, Georges Hamlin. Anoter que c’est ce même G.

Hamlin qui prendra 5 ans plustard la direction du département“Ébénisterie” de la “HammondInstruments Company”. Il avaitdéjà réalisé pour Hammond desboîtiers d’horloge dans lesannées “20”. Pour en termineravec ce préambule, je précise-rais que ces 6 orgues de travailont étés réajustés à l’image duprototype définitif pour êtreinclus à la production l’annéesuivante. C’est pourquoi dansce qui suit, je nommerai en fait“Premier Orgue Hammond” le1er modèle “A” commercialiséet portant le numéro de série“1”.

En 1934, voyant son projetd’orgue se concrétiser, L.Hammond contacte un de sesvieux amis, J.W Jenkins, qui

possède l’un des plus grandsmagasins de pianos du sud desétats-unis à Kansas-City. Jenkintrouve l’idée fantastique et il esttotalement emballé par le pro-jet. Il fera tout son possible dansles années suivantes pour lesoutenir dans cette aventure. Ildemandera même àL.Hammond de le servir en pre-mier lorsque l’orgue sera prêt.

Mai 1935Les 30 premiers orgues sontpratiquement prêts, et une cin-quantaine d’autres sont encours de fabrication. L.Hammond, qui a beaucoupprospecté les mois précédents,décide de fournir en prioritétous les grands détaillants depianos du pays. Il est importantque l’instrument soit vu simulta-nément dans tous les États. Al’exception de quelques unités

promises à des amis et a desgrands musiciens tels queSigmund Romberg (n°2) etGeorge Gershwin (n°4), il vaexpédier tous ses orgues dispo-nibles.

Lundi 4 Juin 1935Le 1er orgue Modèle “A” n° desérie “1” quitte l’usine pour êtreacheminé par train au magasin “J.W.JENKINS and CO “ deKansas City. Une promesse estune promesse!!!!

A cette époque, chez Jenkins,sévit un redoutable directeurdes ventes : Bob PIERCE. Cethomme ouvrira son propre“STUDIO” (c’est ainsi que l’onnommait les show-rooms auxU.S.A. à cette époque) quelques

mois plus tard à Long Beach enCalifornie. Il deviendra aprèsguerre l’un des plus grand col-lectionneurs de pianos du pays.Il est complètement subjuguépar l’orgue qui arrive dans lemagasin, car bien qu’il en aitbeaucoup entendu parler, il nel’avait jamais vu. C'est un véri-table coup de foudre, accentuépar le fait qu’il s’agit du n°1. Ilpropose immédiatement àJenkins de l’acheter. Celui-ciconnaissant ses folies de collec-tionneur, lui fait la promesse delui rétrocéder dès qu’il pourraiten rentrer d’autres exemplairesen magasin, il fallait bien évide-ment se servir de l’instrumentpour remplir les bons de com-mande.

12 Novembre 1935Bob Pierce inaugure son propre“STUDIO” au 1880 Termino à

Long Beach. Bien sûr l’orgueHammond n° 1 y figure enbonne place.

Le mois suivant, sur l’instiga-tion de L.Hammond, Jenkinspropose à Bob Pierce une tour-née de démonstration à traverstous les états voisins. Il en serade même pour toutes les diffé-rentes régions du pays.

L’orgue est chargé dans unSafari-Van aménagé pour la cir-constance. L’équipe se composed’un chauffeur pour le Van suivid’une voiture emportant untechnicien de maintenance et ledémonstrateur (le plus souventBob Pierce ). Ils parcourent tousles états voisins : Kansas,Nebraska, Oklaoma, Iowa,Arkansas et Texas, allant mêmejusqu’à jouer dans des petitsbourgs de moins de 100 habi-tants.

L’orgue sera montré partout, leplus souvent dans les campusd’université, les stations deradios locales, les clubs fémi-nins, les magasins de musique,les églises et même les morgues.Bob Pierce déclarera plus tard :“Les seuls endroits que nousévitions étaient les distilleries!!”.

En général les principauxclients acheteurs de l’orgueétaient les églises. Pierce obtien-dra même une dérogation spé-ciale du très fermé couvent deKansas-City pour faire sortir unsoir un groupe de religieusesafin de leur faire voir etentendre l’orgue le temps d’unconcert dans une église voisine.

Cette tournée de démonstra-tion, qui ne fonctionne pas encontinu, durera 3 ans. Elle fûttrès efficace car elle permit deremplir plus de 170 bons decommande.

Mars 1938 : La Tuile !Bob Pierce tombe gravementmalade. Il doit se faire hospitali-ser pour être opéré. Il confiedonc la direction des ventes deson “STUDIO” à RobertWilson, brillant démonstrateur

LE PREMIER ORGUE HAMMOND

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TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97 7

engagé depuis seulement 2semaines. Wilson est un trèsbon vendeur, doublé d’un excel-lent pianiste et les affaires sontmenées rondement. Depuis sonlit d'hôpital, Pierce garde un œilsatisfait sur ce qui se passe enson absence, sauf ce jour fatalde mars 1938.

Ce jour-là, Wilson voit arriverdans le “STUDIO” un pasteur

tard). Il se rend à Kansas-Citypour rencontrer le pasteur, etessayer de négocier avec luil’échange de l’instrument, allantmême jusqu’à lui proposer unéchange contre le dernier modè-le : le “CONCERT E” sorti 6mois plus tôt. L’entretient sepasse très mal et tourne court :l’orgue est irrécupérable pourPierce. Il restera la propriété decette église durant 11 ans. A

Bob Pierce (au centre) entouré de Laurence Welk (aux claviers)et Jerry Burk, organiste du “Welks Band” devant le n°1.

depuis 20 ans. Avec la sortie deson orgue Spinet “CINDEREL-LA” les bons de commandeaffluent, provenant pour la plu-part du grand public. Il peutenfin respirer un peu et il luiarrive souvent de repenser à cepremier orgue qu’il a laissé par-tir 13 ans plus tôt sans trop yprêter attention, ayant d’autressoucis en tête à ce moment là. Ilse rend chez Pierce avec l’es-poir, mais sans trop y croire, derécupérer cet orgue. Bob Pierce,qui a lutté durant les 11 der-nières années pour le ramenerchez lui, ne veut plus s’en sépa-rer. Devant l’importance de l’en-jeu, ils se mettront cependantd’accord sur un point : par déci-sion testamentaire de BobPierce l’instrument sera légué au“SMITHSONIAN INSTITUT”de Washington.

Juillet 1968A la disparition de son vieil amiW.R.Pierce, L. Hammond qui setrouve en France à ce momentlà, fait le voyage à Long Beach.Il s’occupera lui-même desdémarches concernant le n° 1.L’orgue est rapatrié à l’usine deChicago où il passera 1 moisafin d’y être entièrement restau-ré, avant d'être pris en chargepar le lieu qui sera sa dernièredemeure : Le SmithsonianInstitut. Il s’y trouve toujours,trônant au milieu de toutes lesgrandes inventions américaines.

Alain Kahn

Les propos de cet articleconcernant Bob Pierce sonttranscris de la revue américai-ne “Musical MerchandiseRewiew” édition de Janvier1960 (Extraits des Mémoires deW.R.Pierce).

de la “PASEO METHODISTCHURCH” de Kansas-City,l’une des nombreuses églisesqu’avait visité Bob Pierce lorsde sa tournée. Cet homme luidéclare vouloir 3 orguesHammond pour équiper seséglises de Long Beach etKansas-City. Tout heureux deconclure une bonne affaire,Wilson appelle immédiatementla maison-mère à Chicago. Onlui répond que dans l’immédiat,il n’est pas possible de délivrerplus de 2 orgues. Qu’à cela netienne, moyennant une petiteremise, il va boucler la vente encédant l’orgue de démonstration(le n°1). C’est de cette manièreque, 3 ans après sa sortie d’usi-ne, l’orgue sera vendu à la“PASEO METHODIST CHUR-CH” de Kansas-City pour lamodique somme de 1000 $ avecses 2 enceintes “A40”.

Bob Pierce est furieux enapprenant la nouvelle. Dès sasortie d’hôpital il congédieWilson (pour l’engager à nou-veau quelques semaines plus

noter que la seule interventiontechnique qui sera effectuéesera le changement des tubesd’une des enceintes.

Novembre 1948 Après 11 années d’insistancejamais relâchée, Bob Pierceréussit à se rendre de nouveauacquéreur de son “HUCKS-TER”, c’est le nom qu’il avaitdonné à cet orgue. A ce momentde l’aventure, un autre hommes'intéresse de très près à cetorgue : Laurens Hammond lui-même. Les deux hommes seconnaissent bien et de longuedate, ils ont un profond respectl’un pour l’autre. Pierce vient decréer et mettre en place la pre-mière grande association : “TheHammond Organ Society” com-posée en quelques mois de12 000 Membres avec desréunions qui attiraient à chaquefois environ 700 adhérents et oùse mesuraient les plus grandsorganistes du moment. PourL.Hammond, cette année 48 estla première vraie bonne année

du XB-2, il y a lieu d’attribuer leclavier “upper” au canal 1 - leclavier « lower » au canal 2K De déplacer le point deSPLIT sur la note la plus bassedu clavier “upper”, soit C1L Dans le menu MIDI de vali-

der la touche “IN SPLIT GATE”sur OFF.M De valider la fonction POD(Priority On Drawbars) pourutiliser le jeu des tirettes entemps réel (Pour ceux qui ledésirent)

A ce stade, il doit être possiblede pouvoir utiliser l’ensembledes deux claviers convenable-ment en se rappelant toutefoisqu’il est impossible d’utiliser lejeu des tirettes en temps réel surle clavier “lower” et qu’il estnécessaire de le mémoriser surl’un des 32 presets situés enfaçade et nommés de A1 à A8,de B1 à B8, de C1 à C8 et de D1à D8. - impossible d’obtenir leseffets de percussions sur le“lower”. • recommandé de “des-cendre” d’un octave le clavier“lower” pour le jeu de basse enmain gauche. • recommandé lespresets suivants pour le jeu• Basse : 808000000 • Accords:008800000. Il reste bien évi-demment une multitude deréglages pour affiner la configu-ration du XB-2 (Keyoctave,Volume, Velocity, Keymap,Lock, etc ...). Ceci peut fairel’objet d’un autre article. Enfin,pour tous ceux que la program-mation rebute, je livre le “cur-sus” de ma propre configura-tion. Chez moi, ça marche !

CONFIGURATION TYPEHAMMOND XB–2 ETYAMAHA DX11MIDI 1 Omni OFF Local ON -MIDI 2 Nrpn OFF - MIDI 3 ExpExt - MIDI 4 In Split Gate OFF- MIDI 5 Upper ON Channel 1et Lower ON Channel 2(Inverser les canaux si lower està 1) - MIDI 6 Upper lower 1C -MIDI 7 Zone 1 Oct 0 - MIDI 8Zone 1 Prog 2 - MIDI 9 Zone 1Max 127- MIDI 10 Zone 1 1 -MIDI 11 FootSw 64 - MIDI 12Progno OFF SPLIT 1 SPLITON Point 1C.

Je reste disponible et à l’écoutede tous ceux qui souhaiteraientun tuyau pour configurer leurXB-2 au 01 41 77 05 19 en jour-née.

Patrick MARTlNEAU

Suite de la page 4

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gogue et qu’il dirige une écolede musique à Vernon dansl’Eure ; si vous êtes intérésséadressez-vous à l’associationqui vous mettra en contact aveclui.

Pierre “Thanks Eddy” en hom-mage au “Grand” maître. Avantde pouvoir apprécier le talent dePierre sur une scène, écoutezson album. Sinon, sachez quePierre Grand est aussi péda-

player” qui ne l’utilisepas.

Pierre vient d’enregis-trer un CD “Sansurgence pour le bon-heur” disponible ausiège de l’associationau prix de 130 Francsfrais de port compris.Ce disque construitautour de l’orgue estle miroir d’une trèsbelle sensibilité quisemble être une desqualités premières dePierre. Il est entouré àcette occasion de EricFolschweiter à la gui-tare et FrancoisRondaut à la batterie.Vous pourrez y appré-cier des grands stan-dars tels que StThomas de SonnyRollins, Four and Six de WesMontgomery, la chanson deClaude Nougaro, Cécile ouencore Impressions de JohnColtrane ; sans oublier le“Grand” standard, seul mor-ceau de l’album composé par

Nous avons découvertPierre lors du premierévènement. Tribute to

Hammond qui avait étéorganisé par AlainMangenot pour le

magazine Keyboards ausalon de la musique il y

a deux ans. C’estd’ailleurs cette

manifestation qui adonné naissance à notre

association. Il s’estproduit tout commme

Emmanuel Bex, RhodaScott et Stéfan Patry sur

le stand Keyboards.

Pierre Grand a la taille de ceuxqui chaussent du B-3; descen-dant direct d’Eddy Louiss, il aopté pour la formule Trio(orgue/guitare/batterie). Le faitqu’il joue les basses de la maingauche fait de lui “dixit inUSA”, un organ player. En effet,aux Etats-Unis on fait la distinc-tion entre “l’organist” qui joueavec le pédalier et “l’organ

PORTRAIT : Pierre GRAND

8 TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97

Dans les années 70 sont appa-rus les premiers synthétiseurs,basés sur des oscillateurs variés(sinus, carré, dents de scie) desfiltres de pentes diverses pou-vant entrer en résonance, desenveloppes (ADSR), des oscilla-teurs faisant varier la fréquenceou l’amplitude du son (LFO), etmême des modulateurs enanneau permettant, à partir dedeux oscillateurs de base, d’ob-tenir non pas des harmoniquesmais des partiels (non multiplesdes fondamentales). D’abordmonos ou duophoniques (MiniMoog, ARP Odyssey), les syn-thètiseurs polyphoniques appa-rurent (Prophet 5, Polysix, DX7,M1, etc.).

Ces instruments, de technologiecomplètement nouvelle, ont étépris d’assaut par les groupes derock tels que Emerson Lake and

Palmer, Pink Floyd, DeepPurple, UK, etc. D’autres musi-ciens ont même basé toute leurmusique sur ces instruments(JM. Jarre, Vangelis, Tomita,etc.).

L’orgue Hammond, abondam-ment utilisé à l’époque, futdélaissé devant tous ces sonsnouveaux. Son poids n’a pas duêtre, de surcroît, un argumenten sa faveur. Il s’est alors discrè-tement retiré de la scène pen-dant presque une vingtained’années.

Durant cette période, les syn-thétiseurs n’ont cessé d’évolueret d’apporter des possibilitésnouvelles. Vint ensuite la tech-nique de l’échantillonnage quipermit d’imiter les instrumentsexistants, dont l’orgueHammond. La quête de sons

nouveaux laissa alors place à larecherche de l’imitation parfaitede tous les instruments. Le syn-thétiseur commença à changerde cap et se dépersonnalisa.Autant il est possible de recon-naître un mini Moog ou unDX7, autant il est difficiled’identifier les innombrablessynthétiseurs qui inondent lemarché aujourd’hui. Il y a tropde sonorités pour en faire uninstrument identifiable.

C’est peut-être ce qui a sauvél’orgue Hammond, il ne saitfaire que du son Hammond et aainsi gardé son identité.

Resté à l’écart et souvent imitéavec plus ou moins de bonheur,il a donc de nouveau intéresséles musiciens par ses possibilitésd’expression et le son uniquequ’il produit. Aucun synthéti-

seur n’est parvenu à reproduirele Hammond, probablementparce qu’il est plein de défauts.Il suffit de voir la débauche demoyens techniques utilisés parHammond-Suzuki pour appro-cher le “vrai” à roues pho-niques.

Même si les derniers modèles(XB-2, XB-3, XB-5) arriventsouvent à tromper l’oreille, cesinstruments échantillonnés neferont jamais que reproduire laroue phonique comme l’orguenumérique reproduit l’orgue àtuyau et le piano numériquereproduit le piano acoustique.

C’est bien la preuve que l’orgueHammond à roues phoniquesest devenu un instrument à partentière comme le sont le piano,le violon ou la guitare.

Marc Perrot

HAMMOND FACE AUX SYNTHETISEURS

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Au début des années 80,Barbara Dennerlein

n’était connue que deshabitués de la scène

munichoise.

Dès l’âge de quinze ans, elleséduisait déjà le public, fascinépar son esprit et son talent, tan-dis qu’elle promenait ses doigtssur un orgue Hammond B-3,instrument souvent méprisé etassocié à la patine poussérieusedes bars de jazz. Mais cette ado-lescente franche et audacieuseproposait un jazz pur, de grandequalité, passant du swing aubebop, et du blues au funk. Denombreuses célébrités localesdu jazz se bousculaient pourapparaître sur scène aux cotésde ce petit prodige.

En dépit de cet enthousiasme,personne ne croyait vraimentque Barbara Dennerlein devien-drait l’ambassadrice du jazzallemand des années 90, niqu’elle serait adulée par les cri-tiques et le public sur les deuxrives de l’Atlantique. Annéeaprès année, elle a figuré en têtede liste dans le classement descritiques organisé par le célèbremagazine américain de jazzDownbeat. En 1996, BarbaraDennerlein a remporté, pour laseconde fois, le prix de la caté-gorie orgue “TDWR”, et en1995, elle a obtenu son troisiè-me “Preis der deutschenSchallplattenkritik” (trophéedes critiques du disque alle-mand) pour Take Off son pre-mier album sous le label Verve.La même année, ce CD trèsapprécié a reçu le “jazz award”et après avoir dominé le hitparade allemand du jazz pen-dant plusieurs mois, est devenul’album de jazz le mieux vendude l’année 1995.

Le succès international de“Take Off” a indéniablementstimulé cette remarquable musi-cienne. Aujourd’hui, elle relèveun nouveau défi avec son nou-vel album, Junkanoo.

Le titre du CD se réfère à unetradition séculaire qui est enco-re vivace aux Bahamas, celle duJunkanoo, fête célébrée par lapopulation noire entre Noël etle Jour de l’An. Pour tout“Bahamien” qui se respecte, leJunkanoo est le temps fort del’année. Cette célébrationmagique débute au petit matinet ne s’interrompt qu’à l’aube dusecond jour.

Des centaines de danseurs et demusiciens aux costumes cha-toyants forment des “troupesJunkanoo” que l’on appelle les

carnaval brésilien ou au “Mardi-gras” de la Nouvelle Orléans, ildissimule des racines histo-riques et un sens profond der-rière le masque frivole qui appa-rait aux yeux de tous.

Aux XVIe et XVIIe siècles, auxheures sombres du colonialismebritannique, les esclavesantillais arrachés à leur terred’Afrique se sont battus pour laliberté et l’égalité, et leurs des-cendants célèbrent leur mémoi-re au moins une fois par an. Lechef des rebelles, un ancien chefYoruba, avait été rebaptisé John

ment des contraintes, cette vita-lité sans limites et cet éclate-ment de la joie de vivre. Pourmoi, le Junkanoo symboliseaussi les éléments fondamen-taux du jazz. L’ouverture, laspontanéité et la dignité”.

Avec l’assurance de celle quiavec talent, énergie et discipli-ne, s’est frayé un chemin, enl’espace de quelques années,jusqu’au sérail de la scène inter-nationale du jazz, BarbaraDennerlein exprime sa désap-probation à l’égard de certainspuristes intolérants et complai-sants, perdus dans leurs discus-sions oiseuses et leurs théoriesdogmatiques. Elle ajoute: “ Je neme laisserai pas ranger dans unecatégorie fermée, et je refuseraitoujours les étiquettes. Les mor-ceaux que je compose et que jejoue doivent refléter toute larichesse de mes sentiments, demes sensations et de mes ren-contres, et je veux les exprimerà l’aide d’un langage musicaloriginal.”

Sans aucun doute, avec sonnouveau CD “Junkanoo”,Barbara Dennerlein atteint cetobjectif. Même si les influencesmusicales qui se manifestentdans les neuf titres de l’albumsont évidemment différentes,Barbara y mêle subtilement dif-férentes facettes stylistiquespour former un concept musicalhomogène.

Dans “Junkanoo”, l’artiste estentourée de musiciens excep-tionnels qui constituent un véri-table “dream team”. Au coursde leur carrière, ces artistes ontsouvent défié les conventionsstylistiques et formelles, acqué-rant une réputation d’ouverture,d’impartialité et d’audace créa-trice. David Murray, RandyBrecker, Howard Johnson,Frank Lacy, Don Alias ontrejoint les compagnons delongue date de BarbaraDennerlein et ses complices enstudio comme en tournée, JoeLocke, Mitch Watkins et DennisChambers.

BARBARA DENNERLEIN “Junkanoo”

“Saxons”, les “Valley Boys” oules “Roots” et envahissent lesrues de New Providence. Portépar les rythmes enchanteurs destambours en peau de chèvre,des sonnailles, des shak-shaks,des conques et des sifflets, lepublic des rues se laisse ensor-celer par cette musique sensuel-le. La danse, le chant et la fêtesont intimement mêlés. Les“troupes” favorites, qui prome-nent des objets décorés, parésde papier crépon, sont applau-dies à tout rompre tandisqu’elles ridiculisent les politi-ciens et dénoncent les scandalesdu moment.

Bien que le Junkanoo puisseêtre globalement comparé au

Canoo par les colons. Par exten-sion, ce nom a été appliqué à lafête.

De la fête à l’album Barbara Dennerlein avait assistéà une fête Junkanoo il y a deuxans, elle a été fascinée dès ledépart par son atmosphèremagique et mystique. “Je mesuis sentie envoutée”, se sou-vient-elle. “Mais j’ai été particu-lièrement captivée par les ori-gines et les émotions cachéesderrière ce masque de bonnehumeur. par cette profondeaspiration à la liberté, ce désird’abolition des préjugés et de ladiscrimination, cet affranchisse-

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10 TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97

INTERVIEW CHARLES EARLAND / LE MERIDIENCharles Earland passait

dernièrement auMéridien. TTH a profité

de cette occasioninespérée pour

interviewer un desmeilleurs organiste

américain. - Stéfan PATRY : Mon anglaisest pauvre mais je vais essayerd’être clair.- Charles EARLAND : Commemon français... Nous sommessur le même terrain.- SP : Est-ce votre premierséjour en France ?- CE : Oui, c’est la première foisque je viens en France. J’ai faittout le tour de Paris depuis queje suis là. Ma femme est avecmoi. Durant toutes ces journées,elle m’a emmené partout. Nousavons fait les soldes, visité la

l’assistant principal. C’estcomme être un pasteur. J’adoreça. - SP : Il y a une chorale ?Chantez-vous dans unechorale ?- CE : Non. Il y a ce que l’onappelle un “minister of music”qui contrôle la chorale. Detemps en temps, j’y chante. Jesuis comme un résident; et jejoue aussi.- SP : D’où venez-vous exacte-ment des Etats-Unis ?- CE : Je suis né et ai grandi àPhiladelphie et me suis marié àChicago où je vis actuellement.- SP : Y-a-t-il beaucoup de clubsde Jazz ?- CE : Oh oui, beaucoup !Chicago est particulièrementconnu pour le blues; mais il y aaussi beaucoup de clubs de Jazz. - SP : Y-a-t-il beaucoup d’orga-

n’aura qu’une Notre-Dame; iln’y aura qu’un B-3. Ils ontessayé de le dupliquer et y sontpresque arrivés. Mais il y aquelque chose de plus au niveaudes tubes...- SP : Vous en jouez ?- CE : Je joue du XB-3. Et quandj’ai travaillé pour Hammond, jejouais sur le XB-2. Et je suis alléau Japon en 1993; ils m’ontemmené à l’usine et j’ai vu leXB-3 en tant que prototype,avant qu’il ne sorte. Il était trèsbien. Mais il ne pouvait pas“gueuler” comme seul un B-3peut le faire.- SP : Rhoda SCOTT joueactuellement sur le XB-3.- CE : Ah oui ?- SP : Oui, mais elle joue aussidu B-3.- CE : J’ai joué sur XB-3 mais jepréfère un bon B-3. Il n’y a riende tel.- SP : Trouvez-vous une diffé-rence lorsque vous jouez enFrance ou aux Etats-Unis, enraison de la différence de cou-rant qui est 220 Vt et de fré-quence à 50 Hz au lieu de 60 ?

- CE : Les basses me semblentne pas être aussi claires, sansdoute à cause du courant. Maisil sonne bien. Le Si b ne sonnepas toujours bien sur l’orgueque j’ai ce soir, mais ce n’est pasgrave. Je fais les basses à la maingauche, et quand je veux lesaccentuer, j’utilise le pédalier,comme dans les ballades. Pourles tempo plus rapides, je les uti-lise simplement comme des per-cussions.- SP : Que pensez-vous duString Bass ?- CE : Ça va.- SP : J’en ai un sur mon orgue.- CE : C’est bien. Vous aimez ?Moi, j’aime bien les percussionsdu B-3. Je suis un vieux de laveille car ca fait 35 ans...- SP : ... Que vous jouez ?- CE : Oui (rires), j’ai 55 ans. Ilfaut jouer longtemps pour bienconnaître les sons. - SP : Quelles sont les registra-tions que vous utilisez ?- CE : 3ème Harmonique,88880008, pleins jeux(88888888). Pour le clavier dubas, le son de basse, vous savez

tour Effeil, l’Arc de Triomphe,Notre-Dame et trois ou quatreautres églises.- SP : Vous avez aimé ?- CE : J’ai adoré. Tellementd’histoire! J’ai tant lu sur Paris àl’école, en grandissant... et levoir aujourd’hui... tant chargéd’histoire...- SP : Etes-vous allé dans deséglises américaines ?- CE : Oui.- SP : Pour la messe ? - CE : J’appartiens à une églisebaptiste. La plupart des églisesici sont catholiques. Je suis unvieil assistant de Pasteur. Dansmon église à la maison, je suis

nistes à Chicago ?- CE : D’organistes ? Oh oui ! - SP : D’autant plus que le siègede la société Hammond est àChicago...- CE : J’ai un peu travaillé pourHammond. Suzuki a racheté lasociété. C’est désormais unesociété japonaise. Ils ont aussiracheté les cabines Leslie. J’aifait quelques démonstrationspour Hammond Suzuki de 1993à 1995 avec le XB-2 et XB-3.- SP : Qu’en pensez-vous ?- CE : Ce sont de bons instru-ments. Mais ils ne remplacerontjamais le B-3. Le B-3, c’estcomme Notre-Dame. Il n’y a et

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TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97 11

comment le faire.- SP : Que pensez-vous desorganistes français qui utilisentdes synthés ?- CE : J’utilise aussi beaucouples synthés. Le XB-2 me servaitde workstation. J’ai un studio de16 pistes dans mon sous-sol à lamaison et j’utilise beaucoup lessynthés et ordinateurs.- SP : Vous utilisez les ordina-teurs ?- CE : Pour la production. Jeproduis des Gospels. J’utilisedes séquences. Je séquence labatterie et le reste et c’estcomme si je jouait “live”, ce quidonne plus de feeling; mais par-fois ça devient trop rigide, alorsje séquence une bonne batteriesur une piste, rien que pour moi

Saxophoniste converti à l’orgue en 1963, CharlesEarland est né en 1941. En 1970, Charles a enregis-tré avec son sextet un album fameux au Newark’sKey Club. Autre titre à remarquer “More Today ThanYesterday.” a été enregistré en 1969.

Living Black! nous donne un Charles Earland entou-ré de musiciens au top de leur forme.

Charles Earland: Living Black! (Prestige) PRCD-24182-2 $16.98 aux US :Charles Earland, organGary Chandler, trumpetGrover Washington, Jr., tenor saxophoneMaynard Parker, guitarJesse Kilpatrick, drumsBuddy Caldwell, congaCompilation produced by Ed MichelSupervision, Bob Porter

Recorded in performance at the Key Club in Newark,NJ; September 17, 1970. Recording engineer, RudyVan Gelder.

Plus d’infos sont disponibles sur le site InternetHammond Grounds de Gilles Bacon.

après la croisière. Il y avaitJoey Defrancesco, LarryGoldings Assalino Clark, quid’autre encore ? Je ne peuxpas me rappeler de tout lemonde.- SP : Truddy Pitts ?- CE : Non, pas la dernièrefois je crois. Il y avait 12 orga-nistes.- SP : On rendait hommageau chanteur Jimmy Scott.- CE : Oui, Little Jimmy Scott;Rhoda Scott a joué avec LittleJimmy. Vous étiez là ?- SP : Non car j’ai dû partir ledimanche, le jour du festival.J’avais un gig. J’en étais fou !- CE : J’en suis sûr.- SP : Alors cette année, j’yvais juste pour le festival.

et je joue le reste en “live” : labasse et la mélodie. C’est unRoland 16 pistes.- SP : Allez-vous au festival deNewark cette année ? Nousnous y allons.- CE : Ah oui ? J’y suis allé 4 foisdéjà. - SP : Cette année, c’est GeorgeBenson et Jack Mc Duff. On vaaussi voir Pete Fallico.- CE : Oui, le bon vieux PeteFallico. Comment va-t-il ? C’estun ami personnel. Il nous adore.On lui a trouvé un surnom; onl’appelle Party Petro Pete. Sivous le voyez, dites-lui “on a vuquelqu’un des USA qui vousappelle Party Petro Pete” et ilsaura qui nous sommes ! Il n’y aqu’un groupe qui l’a appelécomme ça. Je fais une croisièreJazz tous les ans. Pete a vu madernière prestation l’an passé.Et puis, on l’a vu animer l’OrganJam Festival de Newark juste

- CE : Vous devriez jouer, à lafin, pour le bœuf. Demandez àPete. Il est vraiment sympa. Iladore les organistes. - SP : Merci beaucoup Charles.- CE : Tout le plaisir est pourmoi. Dites à Pete que suis un“mighty burner”.- SP : Vous avez aimé jouer auMéridien ? C’est un peu froid.- CE : Non, pas vraiment, maisc’est un peu trop commercial. - SP : Les gens qui viennent iciont beaucoup d’argent. C’estcher ici.- CE : Et je ne sais pas s’ilsapprécient vraiment la musique.Ce n’est pas comme un vrai clubde Jazz.- SP : Serait-il possible d’organi-ser un festival avec vous ? Nousavons organisé un festival avecRhoda et Lou en juillet dernier.- CE : Bien sûr.

“J’apprécie énormément le faitque Verve m’ait accordé touteliberté pour sélectionner mesmusiciens. Je peux vraimentexplorer des sources d’unerichesse illimitée. J’ai la latitudede choisir mon instrumentationet j’ai réuni le groupe que j’avaisimaginé en composant mesmorceaux”, explique-t-elle avecenthousiasme. “Avant mêmed’entrer en studio, j’avais définiles arrangements de chaquecomposition, avec une idée clai-re et précise du son que je vou-lais obtenir. Parfois, quandj’écris une partition, je la destineà un musicien dont le style et lesintonations sont ceux que jetrouve parfaits dans ce contex-te”. Elle sourit et ajoute:“Généralement, je finis paravoir le musicien sur lequel j’aijeté mon dévolu, et à vrai dire,j’arrive toujours à mes fins”.

Suite de la page 9

Interview : Stéfan Patry &Alain Mangenot

ADIEUIl y a quelques jours, une autre légende del’orgue Hammond, Johnny HammondSmith, nous a quittés.

Vends XB-2 très bon état, avecpédale expression : 8 000 F.Mini cabine Leslie 860 avecPéd. Combo pré-amp 3: 7000 F,l’ensemble : 14 000F. Cadeau ! :mallette pour l’orgue et stand.Tél. Belgique: 00.32.(0).87/34.05.64après 19H.

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A vendre 2 amplis Mac Intosh,75W à tubes : 25 000 F.Tél. 01 45 83 77 96.

(autres P.A. page 16)

PETITESANNONCES

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12 TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97

Natif de NouvelleCalédonie, Michel

Benebig, aujourd’huiâgé de trente et un ans

vit à Nouméa.

Il a découvert l’orgue HAM-MOND à l’age de sept ans envoyant Rhoda Scott à la télévi-sion dans les années soixante.Il a été immédiatement fascinépar cet instrument. Il intègre àl’âge de seize ans l’écoleTerritoriale de Musique clas-sique de Nouméa et suit descours de piano.

En 1989, il clôture son cycle deformation et obtient la médailled’or du piano classique. Puis, de1990 à 1992, il consolide soncursus avec deux ans de conser-vatoire de musique classique àBesançon. Durant cette pério-de, il redécouvre de façonconcrète l’orgue HAMMONDgrâce à un ami qui en possèdeun. Cela va entraîner un chan-gement musical à 180 degré, leclassique laissant progressive-ment la place au jazz. De retoursur le territoire, Michel prendcontact avec la maison HAM-MOND SUZUKI afin d’acqué-rir ce précieux instrument. C’esten Floride qu’il se rend en 1993.Il ramène deux orgues HAM-MOND B-3. De retour àNouméa , et tout en conservantson poste d’enseignant au seinde l’école Territoriale deMusique classique, Michel va se

lancer dans l’étude intensive del’orgue HAMMOND en parfaitautodidacte. Sa méthode audépart sera d’une simplicitéredoutable : écouter le plus pos-sible de disques d’organistesjouant sur HAMMOND B-3.

En février 1995, sa carrièremusical va amorcer un impor-tant tournant. Suite à une sériede contacts, Michel invité àOrlando (Floride) pour unemaison spécialisée dans la res-tauration et la vente à l’exporta-tion des orgues mythiques(HAMMOND B-3, C-3, A-100,RT-3...) afin de réaliser une cas-sette vidéo de démonstration àbut éducatif et commercial. Surcette vidéo, l’on voit deux orga-nistes aux jeux totalement diffé-rents s’affronter dans un duelamical avec deux B-3. L’autreorganiste est Eddy Crocetti,venu tout spécialement de Fort-Lauderdale (Miami). La casset-te, vendue avec l’orgue, serviraaux jeunes musiciens en herbe àguider leurs premiers pas.

Dans le cadre de ce voyage auxEtats-Unis, Michel aura la chan-ce de rencontrer personnelle-ment le célèbre Jimmy Mc Griffà Rome (Georgie) lors d’unesérie de trois concerts. A cesujet, Michel nous racontel’anecdote suivante :

“Alors que j’installais et essayaisle B-3 et ses deux Leslie avantl’un des concerts, Jimmy Mc

Griff me surprenant m’a deman-der de jouer... un moment inou-bliable pour moi !

Il est resté debout à ma gauche,à m’observer tout au long de maprestation. Puis avec un grandsourire, il m’a vivement encou-ragé à persévérer et a fait égale-ment éloge de mon jeu de péda-lier et cela m’a fait énormémentplaisir car j’attache beaucoup

d’importanceau jeu depédalier pourlequel j’aidéveloppé unetechnique trèspersonnelle.

A ce sujet,Michel nousprécise safaçon de jouer.B e a u c o u pd’organis tes

vous diront que les basses dupédalier B-3 sont envahissanteset lourdes et qu’il vaut mieuxfaire les walking à la maingauche sur 1e clavier inférieurde l’orgue... c’est un point devue qui se défend.

Pour ma part, je trouve que lesbasses du pédalier du B-3 sontchaleureuses et profondes, celafait partie du caractère de l’ins-trument et ne doit pas être sup-primé. Pourquoi aussi essayerde copier le son de la contrebas-se en “midifiant” 1e pédaliercomme certains le font ? Je suistotalement contre ! Autant utili-ser un vrai contrebassiste !

Le fait d’utiliser réellement lepédalier me permet d’avoir mesdeux mains libres afin de déve-lopper un jeu plus orchestral etde pouvoir plus facilementmanier les tirettes harmoniquedu B-3 sans oublier les change-ments de vitesse de la Lesliecontrôlée par un switch installésur le meuble à hauteur des

MICHEL BENEBIG – Histoire d’une passion entreun musicien calédonien et un orgue Hammond B-3

Mon premier B-3 (de 1959, Walnut).

“Busbar tubeprocedure”sur mon B-3Walnut.

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touches de présélection du cla-vier inférieur. Enfin, Michelnous dit être influencé surtoutpar les grands maîtres classiquesdu blues et du swing tels queJimmy Smith, Jimmy Mc Griff,Jack Mc Duff et Shirley Scott.“Mon cœur balance plus vers leblues swingué que le jazz pur etdur” nous précise-t-il.

Pour revenir à son parcoursmusical, après cette étape amé-ricaine, Michel de retour enNouvelle Calédonie forme enMai 1995 un trio orgue, guitare,batterie : le trio BRT.

Le style musical du trio résumetoute la philosophie de Michel:

des compositions très bluesy ouse mêlent différents courantstraditionnels et contemporainsdu jazz. Peu de reprises ou destandards dans le répertoiremais beaucoup de compositionsoriginales.

La première prestation enpublic a eu lieu durant le festivalde jazz de Nouméa, “Jazz enaoût 1995”.

Au préalable, l’enregistrementd’une émission de télévisionlocale sur 1a présentation de cefestival a permis au public calé-donien de découvrir le trio etl’orgue HAMMOND. Durant“Jazz en août”, Michel a ren-

contré l’organiste AustralienTim Neel du groupe PaulWilliamson Hammond Combo.Les deux musiciens étant lesseuls à posséder et jouer del’orgue Hammond (jazz) danscette région du Pacifique, des

A l’issue de ce festival, le trioBRT qui a fait sensation grâce àl’émission télé et ses concerts, apu également bénéficier d’ar-ticles dans la presse locale etcornmence à se faire connaître,notamment grâce à l’interven-

Michel avec Jimmy Smith.

Michel Benebig, Tim Neel et Stéphane Rénier (batterie).

échanges musicaux ont pu avoirlieu. Michel et Tim ont décou-vert qu’ils possédaient des tech-niques totalement différentes,que ce soit au niveau du péda-lier ou du jeu de mains, d’où unapport supplémentaire enrichis-sant pour l’un comme pourl’autre.

tion de Michel qui a participéaux émissions des radios localessur le jazz (RFO, Radio-FranceOutremer).

A ce jour, Michel Benebig sou-haite rencontrer d’autres orga-nistes et musiciens afin d’élargirson jeu, d’autant que l’insularitéde la Nouvelle Calédonie pèseénormément sur les musiciensde jazz qui éprouvent le besoinde s’éloigner de temps à autredu territoire.

Enfin, Michel nous précise qu’iln’a pas encore eu l’occasiond’enregistrer un C.D. avec sontrio, mais que cela devrait pou-voir se faire prochainement.

Michel BENEBIGLOT n °42 de St QuentinBoulari98810 MONT DORENouvelle CalédonieFax: 25 28 96

Le trio BRT est composé de :à l’orgue : Michel Benebig,Guitare : Jean-Louis Teisseire,Batterie : Stéphane Rénier

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Comme nous l’avionsannoncé dans notredernier TTH, le site

Internet de notre amiGilles Bacon à New

York, avait eudernièrement quelquesdifficultés financières.Heureusement tout estrentré non seulementdans l’ordre, mais le

rendez-vous mondial desorganistes Hammond a

pris un essor vertigineuxavec l’arrivée de

sponsors et une aideaccrue de tous les

organistes concernés.

Alain Mangenot

A.B.C. Music Shop est uneextensions commerciale propo-sée par nos amis américains,c’est le premier magasin virtuel -avec une interface graphiquedonnant accès au World WideWeb (WWW - c’est comme çaque l’on appelle le réseauInternet) réservé à la musiqueenregistrée avec les orguesHammond A, B ou C, ou un deleurs clones. Le site est hébergépar “Les Hammond Grounds”(http://wcbi.com/organs/grounds)

le plus populaire des sitesconsacrés au Hammond. A.B.C.offre la possibilité d’acheter parcorrespondance, directementpar l’Internet.

Ce site commercial propose deréaliser la page Internet de toutorganiste pour un prix de 175dollars (soit environ 1000 F F)avec photo, biographie, disco-graphie, pochettes, liste dethèmes, droits d’auteurs, clipsaudio pour écouter des extraitsde morceaux, interviews, liens

avec d’autres sites, commandedes albums par transactionsécurisée, compteur de visite.

Le but de ce nouveau service estde faciliter la distribution desalbums souvent publiés sur lesfonds personnels comme celuide Stéfan ou de Pierre Grand(NDLR: même s’ils bénéficientd’accords de promotion avec unlabel, mais encore faut-il que lelabel fasse le travail ce qui n’estpas toujours le cas), qui restentparfois introuvables ou trèschers.

Ce service permet de faireconnaître les musiciens indé-pendants au monde entier, avecl’avantage d’une distribution etd’une promotion internationale.

ABC Music Shop a été créé parGilles, spécialiste des sitesInternet, qui réalise la program-mation avec textes, images,sons, et par Pete Fallico quianime et produit plusieursshows dans les radios locales etnationales par satellite, et quiest basé à San Francisco.

De plus, ce service original créépour le musicien propose de nepas faire payer la réalisationd’avance, mais de déduire lecoût du montant de la vente desCD ainsi effectuée.

Signalons que pour lancer leservice, Gilles s’est appuyé surdes personalités de l’orgueHammond, dont Stéfan Patrypour la France, Pete Fallico,Todd Hildreth des Java Men, etJeff Palmer.

Pour ceux d’entre vous qui sur-fent déjà sur l’Internet, voicil’adresse à rentrer dans votrenavigateur:

http://wcbi.com/organs/grounds/abcshop/

A.B.C. MUSIC SHOP, le rendez-vousmondial des internautes Hammond

Le site ABC SHOP

Présentation des pochettes

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Le site internet de TTH est liéau site Hammond Grounds.

En cliquant sur la pochette,vous entrez dans la page del’artiste.

Les clips audio peuvent êtreécoutés sous divers formats.

Signalons que cette adresse seraprochainement disponible sur lapage de l’association, hébergéeactuellement dans le site dumagazine Keyboards.

Comment fonction-nent les clips audioSur l’Internet, on peut non seu-lement trouver des documentsen couleur, mis en page, avecdes animations, parfois desvidéos. Mais on peut aussi écou-ter les musiques (ou plutôt desextraits) en temps réel ou entemps différé. Les clips audiosont enregistrés par ordinateuret compressés pour être trans-mis le plus rapidement possiblesur le réseau. ABC Music Shoppropose d’intégrer dans les

pages six clips de 30 secondes,ou 3 clips d’une minute au for-

mat “TrueSpeech”. Ce formataudio est comparable en qualité

L’intégration des clips audio estproposée à des coûts annuelsallant de 60$ à 600$ selon laquantité d’audio demandée.

Pour contacter Gilles Bacon àce sujet, vous pouvez utiliserl’Internet bien sûr mais aussi letéléphone (Gilles est françaisd’origine), ou le fax.

Voici ses coordonnées :

Tél. : 00 1 718 721 2170. Email: [email protected] fax: 00 1 408 264 6458

Son adresse postale est :Doodlin’ Production PO Box 5881 San Jose CA95150-5881 USA.

à la radio dite AM ou grandesondes, et vous écouterez lamusique en cliquant sur uneicône dans la page, directementen temps réel sans attendre quele fichier soit transmis par laconnexion téléphonique. Unequalité supérieure existe (RealAudio) très proche de la qualitéd’un CD (mais il faut que l’utili-sateur utilise un modem récent28,8 kbps ou plus) et peut êtreintégrée sur la page.

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Philippe PETITEn juin : 5 au ciel de Paris, 14au Petit Opportun, 28 à Ajaccio

Stéfan PATRYEn juin : 5 Église St-Denis du StSacrement, rue de TurennesParis 3e (concert Gospel avecManda Djinn), 6 et 7 : AllianceJazz Club, avec Manda Djinn.13 : Petit Opportun, 14 : FestivalGospel, église de la Trinité Paris9e, 28 : Ajaccio. En août : 27 au 31, caveau de laHuchette.Tous ces organistes seront àCalvi pour le festival de jazzsur la scène du grand chapi-teau le jeudi 26 juin. Vouspouvez encore vous inscrirepour cette semaine de concerts(du 22 au 29/06), auprès deVisite France :Tél. 01 46 75 25 04.

24 rue P. Nicole, 75015 Paris.Inscriptions : Rimes et Accords,tél. 01 45 86 15 30. En septembre, pour la sortie de“Alone” : trois concerts au Ducdes Lombards (Paris).

Emmanuel BEXEn juin : 17 Auditorium desHalles, 18 et 19 Petit Opportunavec Jimmy Gourlet et CharlesBellonzi, 20 et 21 PetitOpportun avec LionelBelmondo et J.P. Arnaud, 28Festival samois.En juillet : 5 Festival de laVillette avec Christian Escoudé,13 Aubervillers, 16 Salon-de-Provence avec ChristianEscoudé, 24 Vannes.

Rhoda SCOTTEn juin : le 20 à Rouen(théâtre), le 25 à Carrières-sous-Poissy (festival), les 25 & 26 àCalvi (festival), le 28 à Ajaccio(l’Aghia).Tournée en Allemagne : le 3Leipzig, le 4 Dresde, le 5 Berlin,le 6 Eisenach, le 7 Francfort.En juillet : Le 23 Le Pouliguen(église), le 25 Genève (festival),le 29 Bergerac (cloître).En août : 3 Belvès (Dordogne,église - grandes orgues). 5Sérignan (Béziers), 7 Quiberon(église). Du 9 au 19 : tournéeaux USA. Du 21 au 31 : Paris,concerts les 21, 30 et 31. Coursde maître : Negro Spirituals àl’église luthérienne St Marcel,

16 TRIBUTE TO HAMMOND – JUIN 97

ÉVÉNEMENTS PETITESANNONCES

Lors d’un précédentrendez-vous TTH, j’ai

examiné la Leslie 31 Hqui est pour l’instant

entreposée dans la cavede jazz de Stéfan Patryet il semble bien que cesoit celle qui a servi à

l’enregistrementd’Amen, le premier

album de Lou Bennett.

Ce modèle est numéroté 8834, ilest en 115 volts d’origine, etfonctionne grâce à un transfo220/110. Il possède un seulmoteur par mouvement, et n’adonc pas de vitesse lente, uni-quement la vitesse rapide et l’ar-rêt total ce qui lui donne un cer-tain charme et un son bien spé-cifique que l’on retrouve dansl’album de Lou, d’autant plusque les moteurs d’origine toutcomme les transfos sont en60 Hz au lieu du 50 Hz euro-péen. Les systèmes rotatifs tour-nent donc moins vite.

Contrairement à la 122, il n’y apas de tendeur de courroie avecpoulie pour la trompette d’ai-guë, c’est le moteur lui-même,monté avec ressorts, qui faitoffice de tendeur, il possèded’ailleurs un blocage pour le

transport. A l’époque, le studiopropriétaire voulait modifierl’entraînement pour y installerles deux vitesses comme sur lesmodèles “modernes”, ceci n’apas été fait car beaucoup tropcher, il aurait fallu remplacerentièrement les deux systèmesrotatifs par des moteursdoubles, modifier les systèmesd’entraînement, et tant qu’on yétait pourquoi pas changer l’am-pli, autant acheter une 122directement...

Sur ce modèle, le HP d’aigus estapparent, ce que l’on ne trouvedans aucune autre Leslie où ilest enchâssé dans le plateau quisert en même temps de caissonpour le HP grave.

L’équipement en tube est trèsdifférent de la 122, puisqu’il faitappel à des 6L6 (5881) de lagénération précédente aux KT88. Il y en a quatre en push pull,et l’on trouve aussi une 6SN7,une 6J5, deux tubes redresseurs,et un système de brake 2H àtube Ampérite 115C8.

Cette Leslie historique fonction-ne correctement, nous l’avonsbranchée sur le B-3 de StéfanPatry. Le son est assez différentde la Leslie 122, beaucoup plusvelouté, avec des basses excep-

tionnelles dues à la grandeur ducaisson. Quand à sa taille, necroyez pas que DidierDubreuilh soit petit, non ! c’estla Leslie qui est grande.

Cet instrument représente untémoignage émouvant, attaché àla légende de Lou et à son

album mythique. C’est une pageinoubliable de l’histoire del’orgue Hammond et de sesmusiciens.

Cette Leslie est à vendre, espé-rons qu’elle finira entre debonnes mains.

A.M.

LA LESLIE 31 H

A vendre : XB-2 parfait état avec cabine. Tél: 02 33 50 58 42.

B-3 avec Leslie 147, état impec-cable : 55 000 F.Tél. 01 43 38 52 80.

A-100 avec Leslie L22 parfaitétat, laqué blanc (orgue etLeslie), housses. 35 000 F. Tél: 05 59 24 11 57.

Leslie 31H exposée au siège del’association. Pièce rare de col-lection, contact association.(Voir article ci-dessus).

Recherche: Orgue modèle RT-3. Faire pro-positions au 01 34 89 36 51