TRENTE-TROISIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE------------------------------------------------------------------------------------

LE TEMPS DE L'ACCUEIL

Introduction

Chaque semaine nous apporte son lot de malheurs, de catastrophes aux quatre coins du monde... Nous sommes confrontés à l'injustice, la souffrance, la tragédie...Aujourd'hui, l'Evangile en rajoute et semble noircir le tableau, tout en nous invitant à persévérer, à redresser la tête, à ne pas nous laisser aller au découragement...Invoquons le Seigneur pour qu'il nous donne sa force et son espérance...Ou« Voici que vient le jour du Seigneur » : ainsi commence la première lecture de ce dimanche. Oui, il y aura un jour du Seigneur. Notre histoire finira et le jour nouveau commencera. Le croyons-nous ? Si nous le croyons fermement, cela peut changer notre vie.« voici que vient le jour du Seigneur »… Il y aura donc ce jour nouveau et puis, il y a ce jour d’aujourd’hui qui est aussi « jour du Seigneur », vivons-le de tout notre cœur et ainsi nous préparerons le temps nouveau « où le soleil de justice se lèvera sur le monde ».ouLa liturgie de cette fin d’année, nous plonge dans une ambiance apocalyptique.Cela risque de nous mettre mal à l’aise. Pourquoi ?Sans doute parce que ça nous fait penser à toutes ces annonces de fin du monde dont tant de sectes se gargarisent pour entretenir un climat de peur et obliger le monde à se convertir, mais

aussi parce que tous les jours nous sommes saturés par des images de catastrophes, toutes au plus meurtrières.Ici il ne s’agit pas du tout de cela mais au contraire d’un cri d’espérance, de confiance aux promesses de Dieu. Des promesses dont la réalisation dépend de chacun de nous aujourd’hui.

Prière pénitentielle

- Seigneur, lorsque le monde se fait trop dur, nous perdons parfois confiance. Rends-nous l'espérance et prends pitié de nous.

- O Christ, tu nous as aimés jusqu'à mourir sur la croix. Dans nos moments de faiblesse, donne-nous la persévérance et prends pitié de nous.

- Seigneur, lorsque notre témoignage rencontre l'adversité, renforce notre courage et prends pitié de nous.OuSeigneur Jésus, toi qui as illuminé le monde au jour de ta venue parmi les hommes, viens changer nos cœurs, prends pitié de nous.

O Christ, toi qui as rempli de joie le cœur de tes disciples au jour de ta Résurrection d’entre les morts, viens changer nos cœurs, prends pitié de nous.

Seigneur, toi qui viendras combler l’attente des peuples au jour de ton retour dans la gloire, viens changer nos cœurs, prends pitié de nous.

GLOIRE À DIEU

Gloire à Dieu, au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. Nous te louons, nous te bénissons, nous t'adorons, nous te glorifions, nous te rendons grâce, pour ton immense gloire, Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant. Seigneur, Fils unique, Jésus Christ, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père; toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous; toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière; toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous.Car toi seul es saint, toi seul es Seigneur, toi seul es le Très-Haut : Jésus Christ, avec le Saint Esprit, dans la gloire de Dieu le Père. Amen.

Prière d'ouverture

Seigneur, tu le sais, il n'est pas toujours facile d'entendre ta voix et de découvrir ta présence au coeur du monde. Nous voici rassemblés en ton nom, et nous te prions, toi, le Dieu qui est proche de l'homme: apprends-nous à lire les signes de ton amour pour nous, et nous serons les témoins émerveillés de ton jour qui vient dès aujourd'hui et pour les siècles des siècles. Amen!Ou

Seigneur, il est difficile de reconnaître ta présence dans la violence du monde. Aide-nous à ne pas sombrer dans le désespoir et la démission mais donne-nous la force d’affronter le mal, car nous savons qu’avec toi nous sortirons vainqueurs et que ta clarté illuminera notre nuit.C’est pour cela que nous te rendons grâce aujourd’hui et chaque jour pour les siècles des siècles. Amen.OuPrions avec confiance celui qui fera lever sur nous sa lumière. (Silence)Seigneur Dieu, de jour en jour, tu nous prépares au retour de ton Fils. Dans les bouleversements du monde, accorde-nous de croire à ton dessein d'amour, toi le Dieu fidèle, qui veut nous partager sa joie dans les siècles des siècles.

LE TEMPS DE LA PAROLEIntroduction aux lectures

Malachie:Le prophète Malachie annonce la venue du Seigneur et la rigueur du jugement. Les arrogants, les impies seront exterminés, "consumés" et les justes guéris, consolés.

Thessaloniciens:Les premiers chrétiens imaginaient le retour du Seigneur tout proche et s'interrogeaient donc sur l'utilité du travail. Paul leur recommande de travailler en attendant ce jour dont personne ne connaît la date. Il proscrit l'oisiveté.

Luc:Les enseignements du Christ, avant la passion, tournent notre attention vers la résurrection et la parousie, en nous éveillant à l'espérance.

Introduction générale à la lectureApprochant de la fin de l’année liturgique, le lectionnaire évoque la fin des temps, une manière de raviver notre vigilance et notre foi puisqu’à chaque messe nous proclamons que nous attendons le retour du Seigneur… Le prophète Malachie annonce le jour du Seigneur (1ère lecture). C’est sûr, le Seigneur va venir, « pour gouverner le monde avec justice » (psaume). Mais nous n’avons rien à craindre, nous dit Jésus (évangile). Notre persévérance dans la foi et la fidélité au Christ nous obtiendra la vie. En attendant, ne restons pas les bras croisés ! Saint Paul nous rappelle la nécessité de demeurer actifs, et d’annoncer l’Evangile.

Lecture du livre de Malachie (3, 19-20a)Voici que vient le jour du Seigneur, brûlant comme une fournaise. Tous les arrogants, tous ceux qui commettent l'impiété, seront de la paille. Le jour qui vient les consumera, déclare le Seigneur de l'univers, il ne leur laissera ni racine ni branche. Mais pour vous qui craignez mon Nom, le Soleil de justice se lèvera: il apportera la guérison dans son rayonnement.

Psaume 97: Il vient, le Seigneur, gouverner le monde avec justice.

Jouez pour le Seigneur sur la cithare, sur la cithare et tous les instruments; au son de la trompette et du cor, acclamez votre roi, le Seigneur!

Que résonnent la mer et sa richesse, le monde et tous ses habitants; que les fleuves battent des mains, que les montagnes chantent leur joie.

Acclamez le Seigneur, car il vient pour gouverner la terre, pour gouverner le monde avec justice, et les peuples avec droiture!

Jouez pour Dieu sur la harpe,jouez sur la cithare et tous les instrumentsAu son de la trompette et du cor,acclamez le Seigneur en cris de joie.

Que gronde la mer et sa plénitude,Le monde et tout son peuplement.Que les fleuves battent des mains,

Que les montagnes chantent leur joieCélébrez Dieu, car il vient.La terre lui sera soumise,Le monde connaîtra la justiceet le peuple la droiture.

Acclamez le Seigneur, car il vientLecture de la seconde lettre de saint Paul aux Thessaloniciens (3, 7-12)Frères, vous savez bien, vous, ce qu'il faut faire pour nous imiter. Nous n'avons pas vécu parmi vous dans l'oisiveté; et le pain que nous avons mangé, nous n'avons demandé à personne de nous en faire cadeau. Au contraire, dans la fatigue et la peine, nuit et jour, nous avons travaillé pour n'être à la charge d'aucun d'entre vous. Bien sûr, nous en aurions le droit; mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter. Et quand nous étions chez vous, nous vous donnions cette consigne: si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus.Or, nous apprenons que certains parmi vous vivent dans l'oisiveté, affairés sans rien faire. A ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel: qu'ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu'ils auront gagné.

Alléluia, Alléluia! Redressez-vous, levez la tête, car votre rédemption approche.Alléluia!

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (21, 5-19) Certains disciples de Jésus parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit: "Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre: tout sera détruit".

Ils lui demandèrent: «Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser?» Jésus répondit: «Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant: 'C'est moi', ou encore: 'Le moment est tout proche'. Ne marchez pas derrière eux! Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas: il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin.»

Alors Jésus ajouta: «On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel.

«Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et on vous persécutera; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon Nom. «Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie.»

Certains de ses disciples lui demandèrent, un jour, quand aurait lieu la fin du monde. Mais il leur répondit : "Regardez bien ce temple et la beauté de ses pierres. Ce que vous contemplez, des jours viendront bientôt où il n'en restera rien." Alors beaucoup seront perdus, désemparés, en voyant s'écrouler toutes leurs certitudes, et leurs vieilles traditions, comme si tout s'en allait, qu'on ne respectait plus rien. Comme s'ils étaient secoués par un tremblement de terre. Et ils vous en voudront et vous persécuteront parce que vous acceptez cette fin de leur monde.Les disciples insistèrent : "A quels signes verrons-nous que ça va arriver ?" Et Jésus de leur dire : "Vous allez voir surgir beaucoup de faux prophètes qui viendront sous mon nom et que vous feront croire que le moment est proche. Prenez garde de ne pas vous laisser égarer et ne les suivez pas." Car nombreux seront ceux qui affirmeront voir des signes dans le ciel et entendre des voix. Qui chercheront à faire peur, parleront de châtiment, fixeront des échéances, brandiront l'an 2000. Ne vous effrayez pas et restez confiants. Car votre Dieu est bon. II n'est pas de ce monde-là.Alors, pour y voir clair, il faudrait nous rappeler ce qu'il avait répondu aux envoyés de Jean : "Les boiteux marchent droit et les aveugles voient ; les sourds retrouvent l'ouïe, les lépreux sont guéris et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres." Alors, il nous restera à voir autour de nous. Des liens qui se nouent et des mains qui se tendent ; des solidarités qui naissent et qui s'affirment ; des luttes pour la justice et le respect de l'autre ; ce sont là des promesses. Le Royaume se construit. C'est la fin du vieux monde. L'aube d'un monde nouveau.

Prenons la parole

Pas un de vos cheveux !

- Je suis toujours un peu mal à l’aise devant ces annonces de la fin des temps.- C’est certain. Ces images apocalyptiques nous déroutent, ou nous font peur. Il faut se

souvenir aussi que Luc a vécu le temps de l’empereur Titus avec la destruction de Jérusalem et du Temple. En 79, il y eut également l’éruption du Vésuve…

- Et les persécutions de Néron en 63 : je connais mon histoire romaine ! C’est mon histoire romaine ! C’est sûr, vu comme cela, que les communautés menacées ou persécutés avaient grand besoin de fortifier leur foi en la victoire finale du Christ.

- On a toujours besoin d’être réconforté. On a si souvent envie de dire : « Mais que fait Dieu … ? »

- Une seule réponse de notre part : rester fidèle et confiant, comme Jésus nous l’a demandé, comme Paul y exhorte ses communautés.

- Car pas un de nos cheveux ne sera perdu !- Oui, rien de ce que nous aurons fait par amour ne sera perdu.

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SYMBOLE DES APOTRES

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre.

Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur,qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers,le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux. est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts.

Je crois en l'Esprit Saint,à la sainte Église catholique, à la communion des saints,à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair,à la vie éternelle. Amen.

Je crois en Dieu Père,qui croit en l’Homme au-delà de toutes ses défaillances

et de ses démissions.Il ne cesse d’espérer qu’un jour celui-ci trouvera

le vrai chemin de la vie et la voie du bonheur.

Je crois en Jésus le Fils,qui même en face de sa passion et de sa croix

n’a pas renoncé à son engagement.Par sa persévérance il a vaincu la mort définitivement,

entraînant dans son sillage tous les humains qui aspirent à la vie.

Je crois en l’Esprit Saint,

qui au milieu des situations les plus catastrophiquesnous offre de croire que nous ne sommes pas seuls,

il nous donne la force d’espérer en la vie.

Je crois à l’Eglise,lorsqu’elle témoigne par sa parole et son engagement

que le Royaume n’est pas seulement pour demainmais que dès aujourd’hui, dans la grisaille de notre temps,

nous pouvons accéder à la vraie joie.

Prière universelle

Dans l'attente du jour du Seigneur, où nous serons tous rassemblés, unissons-nous dans la prière à nos frères du monde entier.

- Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre...Aide-nous, Seigneur, à être les pierres vivantes de ton Eglise, afin qu'elle résiste à la peur et au repli sur soi!

- Prenez garde de ne pas vous laisser égarer...Aide-nous, Seigneur, à ne pas écouter les sirènes qui nous promettent le paradis sur terre pour mieux nous enfermer dans l'esclavage!

- Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas...Aide-nous, Seigneur, à maintenir vivante en nous la flamme de l'espérance pour que nous puissions la communiquer à ceux qui sont écrasés par les guerres et les soulèvements.

- On portera la main sur vous et vous persécutera...

Aide-nous, Seigneur, à supporter les critiques et les moqueries et à tenir bon dans la foi et l'amour.

- C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie...Aide, Seigneur, ceux qui enseignent ton Evangile aux jeunes ou veulent en être les témoins dans leur milieu de travail: que leur persévérance soit pour eux source d'espérance et de joie.

ou

Ils sont perdus dans leur solitude. Ils ne savent à qui parler. Ils sont abandonnés à l'oubli à cause de leur âge, de leur situation. Que par nous ils entendent la parole d'amour que tu destines à tous tes enfants!

Ils ont perdu leur maison et leurs biens. Ils sont déracinés de leur pays. Ils sont livrés à la misère à cause du chômage, à cause de l'exclusion... Que par nous ils reçoivent la justice que tu destines à tous tes enfants!

Ils ont perdu le goût de vivre avec les autres. Ils s'égarent dans les plaisirs trompeurs. Ils sont habités de violence à cause de l'inégalité, du manque de solidarité... Que par nous ils accèdent à la dignité que tu destines à tous tes enfants!

Oui, Seigneur, notre prière est insistante: fais paraître ton jour, que vienne ton Royaume de justice et de paix, ce royaume que tu nous demandes de construire dès aujourd'hui et jusqu'aux siècles des siècles. Amen!

Ou

Prier, c'est rester éveillé aux signes de ce temps ... Frères et sœurs, ouvrons notre cœur à la prière de l'Eglise répandue à travers le monde ...

Voici que vient le jour du Seigneur, brûlant comme une fournaise ... Pour ceux qui vivent l'enfer de la dépression, pour ceux que la vie a tant blessé qu'ils n'ont plus de motifs d'espérance, pour les malades de notre communauté ... Fais de nous, Seigneur, des signes d'espérance et de compassion!

Voici que vient le jour du Seigneur, brûlant comme une fournaise ... Pour ceux qui, au sein de notre paroisse, ont la mission de catéchiser les enfants et les jeunes, pour ceux qui cherchent en notre communauté des signes concrets de la présence du Ressuscité ... Fais de nous, Seigneur, des signes d'Evangile et de Communion!

Voici que vient le jour du Seigneur, brûlant comme une fournaise ... Pour les victimes de l'injustice sociale, du chômage, pour les jeunes sans formation, sans travail, sans horizons, pour ceux qui sont exclus des fruits de notre économie ... Fais de nous, Seigneur, des signes de solidarité et de partage!

Voici que vient le jour du Seigneur, brûlant comme une fournaise ... Pour les hommes et les femmes qui dans notre entourage cherchent, peut-être à leur insu, à découvrir le visage de Dieu ... Fais de nous, Seigneur, des signes d'unité et de fraternité!

Seigneur, exauce la prière de tes enfants ici rassemblés et accorde-leur ton Esprit de sagesse et de paix. Par Jésus, ton Fils... Amen.

Ou

Nourris par la foi qui nous sauve, confiants et confiantes en Jésus qui nous assure de sa présence, prions le Seigneur pour les besoins du monde.

– Nous te prions, Seigneur, pour les personnes engagées dans des œuvres humanitaires; accorde-leur le courage de persévérer dans leurs efforts.

– Nous te prions, Seigneur, pour les travailleurs et travailleuses d’ici et de partout dans le monde; accorde-leur de trouver la sérénité dans leurs tâches quotidiennes.

– Nous te prions, Seigneur, pour les croyants et les croyantes victimes de discrimination religieuse et de persécutions; accorde-leur la force de traverser les épreuves et de vaincre les préjugés.

– Nous te prions, Seigneur, pour notre communauté, attentive à ta présence; accorde-lui de reconnaître les occasions de témoigner de ton amour.

Dieu notre Père, tu fais preuve pour tes enfants d’une infinie bonté. Que notre prière s’accorde à ta volonté et qu’elle trouve, auprès de toi, un accueil favorable. Par Jésus, ton Fils notre Seigneur. Amen.

LE TEMPS DE L'EUCHARISTIE

Prière sur les offrandes

Ce pain et ce vin que nous t'offrons, Seigneur, sont les signes du royaume à venir. Que l'eucharistie que nous célébrons en mémoire de ton Fils nous donne d'être les témoins fidèles de ton amour pour les hommes, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.ouTu nous promets, Dieu fidèle, de transformer ce monde en un ciel nouveau et une terre nouvelle. Nous apportons ce pain et ce vin : qu’ils deviennent les signes avant-coureurs de cette nouveauté et qu’ainsi prenne corps ta promesse. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, en qui tu es glorifié pour les siècles des siècles. Amen !

Prière eucharistique

Oui, Seigneur, il est juste et bon de te rendre gloire, car ton Esprit travaille au coeur du monde et nous rend attentif aux traces de ta venue.Aujourd'hui, des hommes et des femmes rendent témoignage à ton nom et inventent des gestes de justice et de paix en signe de ton Royaume à venir.Nous voulons surtout te rendre grâce pour ton Fils Jésus. Il est venu inaugurer ton royaume d'amour et il donne sa vie pour les hommes. C'est lui qui nous inspire les mots qui rendent témoignage à ton Nom.

Avec tous les vivants de la terre et du ciel qui mettent leur joie dans la fidélité à te servir, nous chantons ta louange et nous proclamons l'hymne de ta gloire:SAINT...Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t'offrir notre action de grâce, toujours. et en tout lieu, à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant, dont la Parole a tout créé.Maître des temps et de l'histoire, c'est toi qui as formé l'homme à ton image et lui as soumis l'univers et ses merveilles; tu lui as confié ta création pour qu'en admirant ton œuvre, il ne cesse de te rendre grâce par le Christ, notre Seigneur. Dans les bouleversements de la fin des temps, il nous donnera la force de persévérer.Et déjà avec tous ceux qui vivent auprès de toi, avec les anges et les archanges, . nous voulons t'acclamer en (disant) chantant: Saint!...

Seigneur notre Dieu, nous te rendons grâce, de tout cœur, et nous te disons notre émerveillement et notre reconnaissance. Car ton Esprit travaille au cœur des hommes. C'est lui, ton Esprit, qui nous rend attentifs à tous les signes de la venue de ton Royaume: des hommes et des femmes unissent leurs efforts, partageant leurs travaux et leurs soucis; des solidarités se créent pour des luttes communes contre les servitudes et le règne du mal. Et, comme la promesse de nouvelles moissons, l'espérance triomphe par la puissance du Christ.

Voilà pourquoi avec l'Eglise de ce temps et avec ceux et celles qui, à travers les âges, ont semé ta Parole aux quatre coins du monde, nous proclamons ta gloire en disant (en chantant) ...

Toi qui fais depuis les origines ce qui est bon pour l'homme afin de le rendre saint, comme toi-même es saint, regarde ton peuple ici rassemblé et mets à l'oeuvre la puissance de ton Esprit: que ces offrandes deviennent pour nous le corps et le sang de ton Fils bien-aimé, Jésus, le Christ, en qui nous sommes tes fils.La veille de sa mort, comme il était à table avec ses disciples, il prit le pain, il prononça la bénédiction pour te rendre grâce, puis le rompit et le donna aux siens en leur disant:PRENEZ ET MANGEZ-EN TOUS, CECI EST MON CORPS LIVRE POUR VOUS.A la fin de ce repas, sachant qu'il allait tout réconcilier en lui par le sang de sa croix, il prit la coupe remplie de vin, il te rendit grâce encore, et la fit passer à ses amis, en leur disant:PRENEZ ET BUVEZ-EN TOUS, CAR CECI EST LA COUPE DE MON SANG, LE SANG DE L'ALLIANCE NOUVELLE ET ETERNELLE QUI SERA VERSE POUR VOUS ET POUR LA MULTITUDE EN REMISSION DES PECHES. VOUS FEREZ CELA EN MEMOIRE DE MOI.En faisant mémoire du Christ, notre pâque et notre paix définitive, en célébrant le jour béni de sa venue et de notre joie, nous te présentons, Dieu fidèle et sûr, l'offrande qui remet l'humanité dans ta grâce.

Nous te louons, Père, pour les disciples de Jésus qui ne se laissent pas égarer par les fausses lumières et qui savent témoigner de l'essentiel: ta Gloire, Seigneur, n'est pas dans les temples de pierres que nous élevons à la manière des palais des rois; ta force ne réside pas dans les institutions puissantes qui sont parfois loin de l'Esprit de ton royaume.Béni sois-tu pour ces humbles combattants de la foi, livrés les mains nues face aux synagogues de tous horizons, prisonniers de ceux qui voudraient les réduire au silence. C'est toi, Seigneur, qui leur inspire un langage et une sagesse à laquelle leurs adversaires ne peuvent résister. Nous te rendons grâce pour cette persévérance qui porte en elle les promesses de la vie.Dieu des origines et des jours derniers, soutiens ton Eglise tournée vers l'avenir de ton Royaume: le pape Benoît 16, nos évêques André et Pierre, l'ensemble des évêques, les prêtres, les diacres et tout le peuple des baptisés: qu'ils deviennent ensemble, par la force de l'Esprit, le corps de ton Fils ressuscité en qui sont abolies toutes les divisions.Nous te confions enfin nos frères et soeurs qui ont quitté cette terre, et en particulier... : qu'après t'avoir connu ici-bas dans la foi, ils partagent maintenant le bonheur éternel en ta présence, avec la bienheureuse Vierge Marie, les anges et tous les saints, en compagnie de ton Fils Jésus, notre Seigneur et notre frère.PAR LUI, AVEC LUI ET EN LUI, A TOI, DIEU LE PERE TOUT PUISSANT, DANS L'UNITE DU SAINT ESPRIT, TOUT HONNEUR ET TOUTE GLOIRE POUR LES SIECLES DES SIECLES. AMEN!

Prière Eucharistique "Ne soyez pas effrayés" (33 ord c)

Cél. Sois loué, Seigneur pour la force que tu nous communiques et qui garde intacte notre détermination de te servir et de faire grandir la vie.

Ts. Lorsque nous sommes harcelés de drames les plus divers, lorsque la peur nous immobilise et nous empêche de lutter du côté de la vie, tu es là près de nous et tu nous invites à la confiance.

Cél. Si d'une part nous assistons à une escalade de la violence et du mal, en bon observateurs nous pouvons remarquer une escalade plus grande encore de l'amour et de la générosité.

Ts. Sois loué, Seigneur, car même s'il n'est pas toujours facile de déceler ta présence dans les événements actuels, nous savons que ta clarté peut illuminer notre nuit et qu'avec toi nous sortirons toujours vainqueurs.

Cél. C'est pourquoi nous unissons nos voix pour t'acclamer et proclamer:

Saint, Saint, Saint, le Seigneur Dieu de l'univers …

Cél. Tu sais, Seigneur, combien notre société est paralysée par le terrorisme, les extrémismes ou toute autre catastrophe.

Ts. Comme il le disait déjà à ses disciples dans la barque ballottée par la tempête, Jésus nous le redit aujourd'hui: "Ne vous effrayez pas".Cél. Envoie, Seigneur, ton Esprit de vie et d'amour sur notre monde, sur notre assemblée et sur ce pain et ce vin pour qu'ils deviennent corps et sang de Jésus et que nous devenions sacrements de ta présence.

Alors qu'il était lui-même emporté dans un courant qui le conduisait à la mort, Jésus voulu rassembler ses amis pour un dernier repas. Il prit le pain, le rompit et le donna à ses disciples en disant: "Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps livré pour vous."

De même à la fin du repas il prit la coupe de vin, de nouveau il rendit grâce et la fit passer à chacun en disant: "Prenez et buvez-en tous car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'alliance nouvelle et éternelle qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela en mémoire de moi."

Cél. Que ton Esprit de persévérance nous donne la force, même dans les situations les plus dramatiques, de continuer à croire en la vie.

Ts. Chaque siècle d'histoire a connu des situations sans issue et sans espoir, surtout pour les pauvres toujours exploités par les grands.Et pourtant, Seigneur, à chaque époque, des femmes et des hommes se sont levés. Ni la persécution, ni la prison, ni les échecs n'ont réussi à émousser leur confiance et leur volonté de procurer aux autres la dignité et la paix.

Cél. Apprends-nous aussi, Seigneur, même si ce n'est pas toujours facile, à aller jusqu'au bout de nos projets, à franchir les obstacles et avancer avec persévérance.

Regarde, Seigneur, toutes celles et ceux qui détiennent un pouvoir, qu'ils soient les premiers à lutter contre toutes les causes de souffrance.

Ts. Nous mettons plus facilement notre assurance dans les choses matérielles plutôt que d'investir en amitié et en rencontres fraternelles.Aide-nous, Seigneur, à suivre les conseils de Jésus et que dorénavant, chacun de nos gestes, chacune de nos paroles soient semence de joie.

Cél. Convaincus que tu es un Dieu qui souffre et meurt pour nous garantir la vie, assurés que tu es le Seigneur des temps et de l'histoire, nous voulons une fois encore proclamer ta gloire en disant:

Par Lui, avec Lui et en Lui, à Toi Dieu le Père très aimant dans l'unité du Saint Esprit, tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles. Amen.

LE TEMPS DE LA COMMUNION

Pour introduire le "Notre Père"

Pour que ton règne vienne sur notre monde, pour qu'il triomphe en notre vie, vers toi, Père, nous levons les mains et te disons avec confiance la prière que Jésus nous a apprise: NOTRE PERE...

Action de grâce

Tu veux nous libérer, Seigneur, tu veux que nous vivions. Le Soleil de justice se lèvera, le Soleil de ton amour, qui veut nous apporter la guérison jésus le Christ.

À travers la grisaille de ce temps, dans nos vies marquées par le labeur quotidien, la peine, la lassitude et l'espérance, la lumière de ton Christ perce déjà: notre espérance la guette pour nous, pour nos enfants.

Nous savons quels enfers l'humanité est capable d'inventer, et vers quelles destructions elle peut courir. Mais nous croyons ton amour plus fort que les ténèbres, nous croyons en toi.

Béni sois-tu pour tous ceux qui travaillent à l'avènement d'un monde fraternel. Ils te rendent témoignage en rappelant que tu es notre Père et que ton règne vient: Notre Père...

Prière pour la paix

Pour ceux qui marchent avec droiture et vérité, tu es la paix du cœur, Seigneur Jésus. Ne laisse pas nos chemins s’égarer, mais rassemble ton peuple dans l’unité. Toi, notre lumière pour les siècles des siècles. Amen !Ou

Délivre-nous, Seigneur, de toute démission devant la violence et le mal.Délivre-nous de toute lassitude et abandon de nos engagements.Mais donne-nous d’oser lever les yeux vers toi pour te dire notre inquiétude.Donne-nous d’oser aimer à tord et à travers dans la certitude de l’avènement d’un monde fraternel. Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous …

Avant la communion

Il est avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde...Heureux les invités au repas du Seigneur... Voici l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde...

Prière après la communion

Dieu notre Père,voici que nous avons partagé le pain et la coupe en signe du Royaume à venir.Nous t'en prions: lorsque ta voix nous est lointaine, lorsque les événements du monde nous découragent, donne-nous ton Esprit de sagesse et d'audace pour que nos vies soient le reflet du Jour qui vient par Jésus, le Christ, notre Seigneur.ouSeigneur Jésus, ta Parole n’est pas une prophétie de malheur, mais une invitation à la confiance et à l’espérance malgré les difficultés que nous rencontrons. Nous te prions encore : donne-nous de rendre témoignage à ton nom, mets en nous la sagesse que tu as promise. Alors, par nos paroles et nos gestes, nous annoncerons déjà le jour de ta venue, toi qui règnes avec le Père et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !OuPlus que nous, Seigneur, tu sais quels enfers l’humanité est capable d’inventer, vers quelles destructions elle peut courir.Apprends-nous à persévérer dans la paix, à préférer l’union des cœurs à tous les trésors du monde. Apprends-nous à rester fermes dans la foi et joyeux dans l’espérance.Apprends-nous enfin, à tout remettre entre tes mains et à nous encourager mutuellement dans l’épreuve, grâce à l’espérance de connaître un jour ta joie éternelle. Amen.

Bénédiction   : Attentifs et confiants dans les promesses de Dieu, qu’il nous bénisse, au nom du P et du F et du St. E Amen.

Pour la semaine qui vient… Persévérer

« Doit persévérer » : même si une telle mention fait un peu trop livret scolaire, elle nous est adressée aujourd’hui… et de la part du Maître ! Il faut dire que Jésus interpelle les disciples et attire leur attention sur la nécessité d’être vigilants et de toujours chercher à progresser : face aux dangers d’affadissement qui menacent notre foi, face aux bruits assourdissants de notre monde moderne qui tente de la relayer au second plan, face à la mollesse de notre vie spirituelle, notre foi risque en effet de chanceler, de dépérir, de disparaître même à notre insu… Il faut tenir bon, nous dit Jésus. La vie se gagne sur les forces d’inertie, sur les forces du mal : la vie est victoire et c’est pourquoi elle est joie. Ne nous étonnons donc pas de ressentir des forces contraires, des résistances… Ne soyons pas surpris des incompréhensions, voire des jugements blessants : il nous faut les surmonter, et ainsi persévérer. Au cœur de ces efforts de résistance, de persévérance, Jésus est avec nous : demandons-lui son Esprit, son langage, sa force. Cette semaine, choisissons le point précis pour lequel nous avons justement besoin de lui pour persévérer ainsi…

Une attention de chaque instantPour bien vivre ce lien avec le Seigneur, cette attente de sa venue dans nos vies, faisons le point chaque jour, chaque soir par exemple : comment s’est passée la journée ? À quoi ai-je dû résister ? À ce moment-là, ai-je dû invoquer le nom de Jésus ? Ce soir, quel est mon merci pour lui ?

Prolongement eucharistiqueDieu très haut,Tu te soucies du monde que tu as créé.Tu es le « Soleil de justice »Qui apporte la guérison dans ton rayonnement.Quand les événements malheureuxNous font douter de notre avenir,Tu nous dis : « Ne vous effrayez pas »Mais tu ne cherches pas non plus à nous rassurer facilement.Tu nous rappelles que nous avons à travaillerA faire advenir nous-mêmes ce monde nouveau,Cette terre nouvelle,Cette Eglise nouvelle que nous souhaitons.Tu nous redis surtoutQue nous pouvons compter sur toiDans nos luttes et nos épreuves.Fais grandir en nous ta sagesse.Soutiens notre persévérance et notre foi,Aujourd’hui, demainEt pour les siècles des siècles. AMEN

Renvoi de l’assembléeSoyez les artisans et artisanes d’un monde meilleurEt allez, dans la paix du Christ. NOUR RENDONS GRACE A DIEU

PRIERES MEDITATIVES

Prière des clefs

Nous vivons, Seigneur,dans un monde fermé à double tour, verrouillé par des milliers, des millions de clés. Chacun a les siennes:celles de la maison et celles de la voiture, celles de son bureau et celles de son coffre.

Et comme si ce n'était rien que tout cet attirail, nous cherchons sans cesse une autre clé: clé de la réussite ou clé du bonheur, clé du pouvoir ou clé des songes...

Toi, Seigneur, qui as ouvert les yeux des aveugles et les oreilles des sourds,donne-nous aujourd'hui la seule clé qui nous manque: celle qui ne verrouille pas, mais libère; celle qui ne renferme pas nos trésors périssables, mais livre passage à ton amour; celle que tu as confiée aux mains fragiles de ton Eglise:la clé de ton Royaume.

Les famines, les épidémies sont là.Les soulèvements,

les guerres fratricides sont là.Les persécutions, les vengeances...

en cherchant bien, tout y est.Du nord au sud, d'est en ouest,

ce monde est en train de passer.Depuis le matin de Pâques,

la mort et la haine agonisent,laissant derrière leur souffle moribond

le sillage de la destruction.C'est maintenant, pour chacun de nous,la fin d'un monde qui marche sur la tête,

où l'on doit, pour grandir, piétiner les autres.Alors, dans ce vacarme, ne craignons rien,

sinon de perdre pour horizon la douceur du Seigneur.

Battez-vous contre la guerredéfendez l'homme contre lui-même,n'ayez pas peur...Luttez de toutes vos forces contre la faim,faites reculer les épidémies,n'ayez pas peur...Relevez les villes qui s'écroulent,

protégez la terre qui vieillit,n'ayez pas peur...Depuis le vendredi de la Croix,le vieux monde est en train de mourir.Un autre a commencé de naître le jour de Pâques.Ne craignez pas, tenez bon dans l'amour,votre Père ne vous abandonnera pas.

Seigneur,en entendant la liturgieparler de fin du monde,

j'ai envie de te remercierd'avoir fait de nousdes êtres sans fin.

Tout ce que nous aimons,nous le voudrions éternel:

« Ce qui a été seraet ne passera plus. »

Mais seul ton amour est assez puissantpour pouvoir nous dire:

« La fin du monde sera un lever de rideausur une vie sans fin. »

Pour ce cadeau de la vie éternelle,Nous te disons merci.

Prière d'évangileI

Aux disciples qui admirent les splendeurs du Temple, Jésus parle de crises et de ruines. C'est que l'histoire du monde et des hommes n'est pas un long fleuve tranquille. L'Église elle-même est promise, non à des triomphes terrestres, mais aux oppositions et aux persécutions. Tu nous rappelles aujourd'hui, Seigneur, que tu n'abandonnes pas les tiens. Pas un cheveu de notre tête ne sera perdu si nous persévérons à mettre en pratique ta parole. Inspire-nous le langage et la sagesse dont nous aurons besoin dans la tourmente. Nous te rendons grâce pour les témoins du Christ qui, chez nous comme dans le vaste monde, affrontent courageusement les vents contraires.

Jésus, Fils de Dieu, Nous t’avons reçu avec un grand espoir.

Aujourd’hui, comme si souvent,Notre monde nous désole.

Tant d’injustices, de violences, de corruptions !Mais face à notre morosité, à notre humeur négative

Ton Esprit se fait en nous réconfort,Énergie renouvelée.

Jésus, Fils de Dieu,Puisque tu es avec nous, qui sera contre nous ?Tu es notre espérance aux jours de brouillard

Lorsque nous réalisonsQue tu es venu partager notre existence.

Nous reprenons courage.Lorsque nous réalisons que tu comptes sur nous

Pour soulager, pour guérir et sauver,Alors nous accueillons cette mission sans crainte,

Assurés que toi, Jésus Fils de Dieu,Tu es notre résurrection.

Car tu vis avec le Père et l’EspritPour les siècles sans fin.

Méditation Le temple de DieuCertains disciples de jésus parlaient du Temple, en admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles...

Les disciples admiraient la beauté du Temple...Seigneur, toi qui savais admirer la beauté des fleurs des champs, tu as certainement partagé les sentiments de tes disciples. Mais ton regard allait plus loin... Saint Luc nous dit qu'un jour tu descendais le mont des Oliviers; voyant toute la ville devant toi, tu pleuras sur elle (Lc 19,41). Tu aimais Jérusalem; tu aimais le Temple, la maison de ton Père, où tu étais resté trois jours à douze ans, où souvent tu étais venu prier, enseigner...

II n'en restera pas pierre sur pierre!C'est avec tristesse que tu as dû annoncer cela... Toi qui apportes la paix, l'amour, tu ne peux que souffrir devant le refus des hommes et les ruines accumulées par l'orgueil et la haine. Mais la destruction du Temple et de la Ville Sainte ne changera rien dans l'attitude divine à l'égard des hommes. Dieu reste fidèle à son Alliance... et ce sera encore mieux qu'avant. C'est toi, Jésus, qui es le nouveau Temple de la nouvelle Jérusalem. Et tu fais de nous des pierres vivantes de ce Temple... (1 P 2, 5).

On portera la main sur vous, on vous persécutera... On a voulu se débarrasser de toi, mais en trois jours tu as rebâti ce Temple (Jn 2, 21 ), et désormais rien ni personne ne pourra détruire ce temple spirituel, ton Corps

ressuscité, dont nous sommes les membres. Certes, ton Église partagera ton sort. Elle sera en butte aux persécutions... "Vous serez détestés de tous à cause de moi !" Mais tu nous appelles à la paix intérieure, à la confiance totale: "Ne vous souciez pas de votre défense! Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu!"

Par ton Eucharistie, tu continues sans cesse la construction de ce Temple. Par elle, fais grandir notre union à toi et entre nous. Que les pierres vivantes que nous sommes soient des signes de la présence fidèle du Dieu d'amour au milieu du monde d'aujourd'hui.

Méditation   : Le Vrai Temple

Certains disciples de Jésus parlaient du Temple, En admirant la beauté des pierresEt les dons des fidèles…

Savoir admirer…Voilà un sentiment qui est bien conforme au projet du Créateur.La Genèse répète : Dieu vit que cela était bon…Et la conclusion résume son œuvre :Dieu vit tout ce qu’il avait fait : c’était très bon ! (Gn 1,31)Seigneur Jésus, tu as su admirer, toi aussi, les fleurs des champs…Et les beaux gestes de foi(la veuve aux deux piécettes, la Cananéenne)…Tu nous as donné des yeux…Apprends-nous à les utiliserPour voir tout ce qui est beau, et bon…Dans la nature, dans les cœurs,Dans les prouesses techniques actuelles…Et pour en rendre grâce à notre Père.

Il n’en restera pas pierre sur pierre…Savoir admirer… sans se laisser attacher,Captiver par les biens de la terre !Tout passe, Dieu seul demeure …Les créatures doivent nous conduire au CréateurEt non prendre sa place dans nos cœurs.Il en va de même pour la maison de Dieu :Le temple de Jérusalem, nos églises,Où tu résides par ton Eucharistie,Sont des lieux privilégiés pour te rencontrer,Mais ils ne sont que des moyens.Toi seul, Seigneur, es l’unique temple

Où l’on trouve vraiment Dieu :Personne ne va au Père si ce n’est par moi ( Jn 14,6)Et tu es un temple toujours accessible :Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monte (Mt 28,20)Tu veux faire de nous des pierres vivantes de ce temple (I P 2,5)

C’est lors de l’exil à Babylone, lorsque le temple est en ruines,Que les juifs approfondiront leur foi.Tu nous invites à la même confiance devant les difficultés :Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu !Tout peut crouler… et tout croulera un jour,Saul l’amour fidèle de notre Père des cieuxQue tu venu nous révéler.Avec l’apôtre Paul, donne-nous de redire :Rien ne pourra nous séparer de l’amour de DieuManifesté en Jésus Christ, notre Seigneur ( RM 8,39)

TEXTES DE MEDITATION

Le Soleil de justice, c’est le Christ

«L’occasion de rendre témoignage » qu’évoque Jésus est plutôt rude : « Vous se-rez livrés par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis. » Et même « mis à mort », « détestés ». Mais il n’invite pas à rechercher la persécution, il rappelle que son Nom est la véritable boussole : « C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie. » Loin de prédire des catastrophes à venir, il ouvre un horizon capable d’apaiser l’effroi parfoi s terrible qu’elles produisent sur nous. Dans les journaux s’étalent périodiquement des tremblements de terre, des famines, des épidémies et des nations qui se dressent les unes contre les autres. Les analyses qui les accompagnent ont besoin d’être éclairées par la sagesse de Dieu. Notre monde est fini mais sa fin n’est pas une destruction, c’est un horizon. Le livre de Malachie en donne une belle image : dans la crainte du nom du Seigneur, « le Soleil de justice » se lèvera et apportera la guérison. La rencontre de Dieu avec son peuple n’est pourtant pas seulement à l’horizon des temps, elle a lieu ici et maintenant. Et elle n’est pas construction humaine mais réconciliation. Aux dis-ciples qui admirent la beauté du temple de Jérusalem, Jésus annonce qu’un jour il n’en restera pas pierre sur pierre. La guérison vient d’ailleurs. Le véritable

Temple qui demeurera toujours, c’est son corps. Quand nous vivons séparés du Christ, nous restons dans la réalité de destruction qui habite le monde. Par le baptême, nous recevons un nom qui plonge notre existence dans la Résurrection. Le Soleil de justice qui, dès aujourd’hui, guérit et reconstruit, c’est le Christ.

PersévérezNE NOUS LAISSONS PAS décourager par la complexité de cette page d'Évangile qui contient, à n'en point douter, une parole de vie pour nous aujourd'hui. La sentence finale pourra peut-être nous rejoindre en ce sens: «C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie ». Qu'est-ce à dire?Le terme employé pour signifier la persévérance, la constance, a toute une histoire: dans la philosophie grecque d'abord, puis dans l'Ancien Testament. Capacité à tenir bon dans les adversités, cette vertu est proche du courage. Dans la version grecque des Septante, elle est le propre des martyrs (1 M 6 et 7). Mais à la différence de la philosophie, la Bible y reconnaît le don de Dieu. Ajoutons à cela que les diverses occurrences montrent que le terme grec traduit un mot hébreu qui connote l'attente, le désir intense.Voilà qui peut éclairer ces versets évangéliques dans lesquels jésus fait allusion à deux types d'événements: ceux qui marqueront la fin du monde, à savoir les grands bouleversements cosmiques et humains; ceux qui appartiennent à notre histoire, comme les guerres et les interventions des « prophètes de mensonge » qui cherchent à égarer leurs contemporains.Ce genre d'épreuves est de nature à ébranler notre foi, à nous faire trébucher. Or jésus nous invite à tenir bon, non pas figés dans un héroïsme rigide qui, pour avoir sa grandeur, n'est pas celui auquel il exhorte.Jésus nous appelle bien plutôt à une constance portée par l'espérance et le désir de la rencontre plénière avec Dieu vers laquelle nous achemine l'histoire. Une persévérance qui « porte du fruit» (Lc 8, 15) et se nourrit de la présence du Christ à nos côtés.

Tout sera détruit “C’EST QUAND MÊME FORT!» diront beaucoup. Je suis sûr que les disciples de Jésus l’ont dit. Et leurs proches aussi. Et vous sans doute aussi. Vous passez votre vie à construire, des projets, des maisons, à créer des familles et Jésus semble dire que tout cela ne repose pas sur grand chose, alors que vous y mettez tout votre coeur, vôtre âme et vos forces… Cela n’encourage guère aux projets, ni même aux réalisations, ajouterez-vous. Jésus a des propos clairs, parfois très clairs et même trop clairs. Il annonce non pas des catastrophes, ce n’est pas son but et faire peur n’est pas la

ligne de l’Évangile. Puisque l’Évangile est une bonne nouvelle… Alors ? Paradoxe ?Il nous propose simplement de nous recentrer sur lui, de vivre de lui et par lui. En fait, il nous propose d’orienter nos priorités en fonction de sa présence, et de vivre avec lui d’abord. Relativiser, et placer nos priorités en fonction de lui et non en fonction de nos projets. Nous rencontrons certes de l’adversité, mais nous avons surtout Jésus pour ami… Il nous inspire un langage et une sagesse… Nous avons sans doute à faire de temps en temps un exercice de persévérance. L’amour n’est-il pas à ce prix ? Mais il nous promet la vie, non plus tard, mais maintenant déjà… Saint Paul en profite pour nous rappeler que tout cela ne se passe pas uniquement dans les esprits, mais bien dans la vie concrète, du travail quotidien et à travers tous les labeurs. Les poids de nos vies, de travail ou de chômage, peuvent être vécus en imitant le Christ, en le regardant vivre en tous cas.

Méfaits et bienfaits du travail

Pour nous le travail est-il une punition ou bien une chance ? Jadis le travail était surtout méprisé. On le réservait aux esclaves, ou à ceux qu’on traitait en fait comme des esclaves. Et aujourd’hui encore, pour certains, le travail quotidien est une corvée, quand il est seulement répétitif ou non reconnu.D’autres perçoivent que travailler donne sens à leurs journées, évite l’ennui, accomplit l’homme, même quand l’ouvrage comporte peine, dureté. Les compétence acquises par le travail grandissent l’homme, lui font acquérir une vraie dignité. Pas assez reconnue, sans doute, mais bien réelle.Et les chômeurs savent combien leur pèse l’inactivité.La civilisation grecque ou romaine dédaignait les travailleurs manuels (tout en profitant de leurs taches !). Le christianisme, au contraire, a valorisé le travail. Par Jésus lui-même, charpentier pendant de longues années. Par saint Paul, ouvrier tisseur. Par les moines qui consacrent chaque jour plusieurs heures à des occupations physiques.Parmi les premiers chrétiens, certains semblent avoir préféré l’oisiveté. Peut-être parce qu’ils avaient mal compris la promesse d’une fin du monde proche : à quoi bon bâtir un monde qui allait disparaître ? L’apôtre Paul leur rappelle la malhonnêteté de manger un pain que d’autres ont peiné à leur procurer. Le travail est un aspect essentiel de la solidarité humaine.

Connaissance de la foi La justice divine : une révélation progressive

Notre foi a-t-elle un horizon ? Avons-nous à l’esprit une réalité finale susceptible d’orienter notre action ? Avons-nous une espérance qui dépasse notre sort personnel ?L’Evangile parle d’un « retour du Christ », de sa présence nouvelle, de sa « parousie ». Et à chaque messe, le célébrant, après le Notre Père, parle à Dieu «  de cette vie où nous espérons le bonheur (qu’il promet) et l’avènement de Jésus Christ ».Quel est donc cet avènement auquel la quasi-totalité d’entre nous ne donnons pas un sens crédible ? En fait, nous le passons sous silence. Est-ce parce que nous craignons que la

perspective d’une résurrection finale soit rangée au nombre des illusions, comme une variante des « lendemains qui chantent » ? Ou comme une prédiction à la mode des Témoins de Jéhovah ? Ou encore comme une consolation facile du genre « opium du peuple », démobilisant les artisans de la justice ?Le «  Jour de Dieu » est au contraire ce qui devrait donner sens à l’immense effort des hommes. Il est grand, le projet de Dieu de «réunir toutes choses dans le Christ ». Il englobe toutes les tâches humaines qui construisent notre terre dans sa diversité.Notre monde est en gestation pour une création nouvelle. S’il « gémit encore dans les douleurs de l’enfantement », comme dit saint Paul (Romains 8,22), il atteindra un jour un sommet suffisant de foi et d’amour pour que le Christ puisse l’offrir à son Père. Et alors, « tout sera accompli ».Dieu ne peut abandonner l’humanité qu’il anime de son souffle. Notre espérance est ferme, devrait être ferme : l’immense chantier des hommes a un sens, qui n’est pas le néant mais la Résurrection, qui n’est pas la mort dans un éclatement tragique mais l’achèvement du Peuple debout, partenaire du Dieu de l’Alliance.Et Dieu sera tout en tous. Son Esprit anime déjà nos énergies les plus secrètes.

Il vient, le Soleil de justiceUn texte de Malachie ouvre la liturgie de la Parole et nous oriente vers le jour qui vient, « le jour du Seigneur ».L’histoire du peuple des croyants est ponctuée de « visites de Dieu », parfois repérées après coup, à la réflexion. Mais une certitude nous habite : jamais Dieu ne déserte cette histoire.Son Christ est venu. Il vient à son heure. Il vient aujourd’hui et il reviendra. D’Eucharistie en eucharistie, nous proclamons sa venue. Oui, « le Soleil de justice se lèvera, il apportera la guérison dans son rayonnement ». L’application aux tâches quotidiennes, les solidarités humaines nous y préparent tandis que l’histoire des hommes poursuit son cours, avec ses drames.« Le jour du Seigneur » - attendu et redouté – appelons-le avec confiance : le Soleil de justice est pour toujours Jésus, notre Sauveur !

MéditationEt, ces derniers dimanches de l'année liturgique, nous attendons l'Fnfant-Dieu, signe de la tendresse du Père. Ne pas en rester, donc, à l'apparence des événements, souvent catastrophiques, niais à vivre dans l'espérance, le courage et le travail quotidien.

«Tous les arrogants seront de la paille», est-il annoncé au livre de Malachie. Marie dans son cantique Magnificat dira, elle aussi: «Le Seigneur disperse les orgueilleux.» Pour admettre ces textes, qui n'ont rien d'évident dans l'expérience quotidienne, il faut percevoir le renversement des valeurs chez

des croyants sincères. Pour un chrétien, l'arrogance (laisse tomber, c'est de la brique), n'est qu'une façade ténébreuse que la lumière de la vérité «dissipera». Dans la voie de l'orgueil, il n'y a aucune paix du coeur Le superbe (au sens d'orgueilleux) ne connaît que le mépris, il est inhumain, absolu. II est à l'opposé de l'Emmanuel, qui vient humblement partager la vie des pauvres, des petits.En tout ce qui affiche une grandeur d'apparence, une beauté contraignante, jésus, dans le texte d'aujourd'hui de l'évangile selon saint Luc, ne voit aucune image de Dieu. Certes, on peut admirer la splendeur de nos temples, cathédrales et basiliques, mais à condition de ne pas oublier que l'adoration véritable est celle du coeur et de l'esprit. Nous le savons bien, ce qui fait une paroisse, une communauté chrétienne vivante, ce ne sont pas les pierres de l'église, mais ces «pierres vivantes» que sont les membres du Peuple de Dieu. Si la confiance est inscrite au plus profond, l'édifice spirituel ne pourra être détruit par aucune révolution, par aucune menace, fût-elle terroriste. Et c'est pourquoi, dans l'Esprit- Saint, le croyant ne doit avoir peur de rien, ni de personne. Ils sont sans pouvoir définitif, ceux qui font des annonces frauduleuses (le Christ revient !), comme ceux qui attaquent les justes en justice. «Je serai, l'Esprit-Saint et moi, nous serons vos défenseurs». Mais il peut se faire que nous ne soyons l'objet d'aucune attaque parce que trop intégrés aux valeurs de ce monde, ou trop insignifiants, trop peu témoins !«Travaillez dans le calme pour manger le pain que vous aurez gagné». Cette recommandation de l'apôtre Paul dans sa 2ème lettre aux Thessaloniciens s'adressait à des chrétiens qui attendaient tellement le retour imminent du Christ qu'ils jugeaient superflu de travailler. Aujourd'hui, beaucoup de ceux qui voudraient travailler sont devenus chômeurs, tandis que beaucoup d'autres travaillent au delà du raisonnable, parfois seulement pour améliorer profit ou salaire. Et dans de nombreux pays, le travail ne permet pas de gagner le pain quotidien pour la famille. Dans notre civilisation du loisir, la valeur travail est souvent méconnue. Pourtant, c'est le travail qui permet aux humains de se tenir debout devant leurs concitoyens, pour lesquels ils exercent un service utile. Et c'est par le travail de tous que grandit l'univers devant Dieu.

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HOMELIES

St Luc nous rapporte bien des choses à ne pas prendre à la légère : “il ne restera pas pierre sur pierre”, “il faut qu’il y ait des guerres et des soulèvements”, “il y aura des épidémies et des famines”, “les chrétiens seront persécutés, jetés en prison”. Est-ce là la Bonne Nouvelle de Jésus ?

Il y a pourtant déjà suffisamment de malheur, d’injustice et d’événements qui nous font peur : les attentats du 11 septembre et la riposte en cours, les courriers piégés et l’accident d’avion survenu lundi dernier, l’utilisation de

plus en plus fréquente de la force et des armes en tout genre, la pauvreté qui stagne dans nos pays ou même augmente dans d’autres pays, les records de pluie, de vent ou de chaleur de plus en plus souvent battus et qui causent des catastrophes comme celle survenue en Algérie dimanche dernier… Mais il a aussi des choses qui nous touchent encore plus directement : la peur de perdre mon travail, (Sabena, la poste), l’inquiétude pour trouver l’âme sœur, les soucis pour l’avenir des enfants, la peur de la guerre dont le souvenir est encore bien vivace dans l’esprit de nos grands-parents…

Face à de tels événements nous ne pouvons que nous demander : quel est le sens de ces catastrophes ? Appartiennent-elles au plan de Dieu ? Ou n’y a-t-il pas plutôt un risque que tout échappe à son contrôle ? Difficile de répondre, mais n’est-il pas déjà intéressant de constater que l’évangile pose de telles questions ? Jésus ne ferme pas ses yeux et ses oreilles devant la réalité, même lorsqu’elle n’est pas sans risque. Les risques qui pesaient sur les personnes à l’époque et ceux qui pèsent sur nous aujourd’hui sont bien perceptibles. L’évangile ne le nie pas et ne nous encourage pas à fuir dans un monde intérieur. Il n’est pas possible de se “construire” un monde “intérieur” pour soi, pour se protéger du malheur et des dangers du monde “extérieur”.

L’évangile nous invite à garder espoir. Car si vous êtes attentifs, vous découvrirez qu’au milieu de ce monde “chaotique” il est question d’espoir, de confiance et d’optimisme. Ces mots constituent le cœur du récit : “ne vous souciez pas de votre défense”, “moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse”, “pas un cheveu de votre tête ne sera perdu”, “vous obtiendrez la vie”.

C’est dans nos pires moments, lorsque la peur nous submerge et risque de nous paralyser, que nous est donnée une parole d’espoir : la foi en Jésus-Christ, en celui qui est la Vie éternelle et qui viendra pour nous sauver. Aucune construction aussi gigantesque et solide soit-elle, aucune institution ne peut nous protéger et nous garantir le salut. Au milieu des souffrances et persécutions, sa venue prochaine, son Avent proche est l’événement qui nous sauvera.

Malgré tout ce que nous subissons, il nous est offert l’occasion de témoigner. Saisissons-nous cette chance ? Le voyons-nous déjà ? Avons-nous confiance en Lui et dans les yeux de notre cœur qui nous montrent la vision d’un nouveau monde ? Notre foi doit nous rendre courageux et forts. Ce n’est que grâce à cette foi que les premiers chrétiens purent surmonter leurs nombreuses épreuves. Serions-nous encore prêts à marcher sur leurs pas ?

C’est pour notre monde, pour nous, que Dieu nous a donné une parole qui sauve : Jésus Christ. À la fin de la vision dont nous venons d’entendre le début, il est écrit : “Alors, ils verront le Fils de l’Homme venir entouré d’une nuée dans la plénitude de la puissance et de la gloire. Quand ces événements commenceront à se produire, redressez-vous et relevez la tête, car votre délivrance est proche” (Lc 21,27-28). Ce que Dieu a créé, il le mènera à une fin heureuse. Jésus nous dit même précisément quelle doit être notre attitude en attendant : se redresser, relever la tête. C’est bien la tête haute et le cœur apaisé que nous pouvons affronter les événements à venir.

Aussi nous pourrons découvrir en nous-mêmes que l’espoir nous permet de dépasser les situations difficiles, que la foi en Dieu nous fortifie malgré ce qui pèse sur nous.

Toutefois ce n’est pas facile, c’est bien ce que nous montre l’évangile d’aujourd’hui. Mais Dieu veut nous donner du courage pour affronter la vie et nous montrer que nous avons toutes les chances de surmonter les petits et les grands problèmes. Alors, avons-nous confiance en Dieu ? Sommes-nous prêts à témoigner pour lui ?

Pour l'homélie

Lorsque les disciples de Jésus admiraient la splendeur du Temple de Jérusalem, ils ne portaient pas simplement un regard de touriste. Ils contemplaient le haut lieu de la foi juive

où battait fièrement le coeur politique, économique et social du peuple d'Israël; même si plus personne ne voulait se rappeler que cette magnifique restauration fut réalisée, en 20 avant notre ère, par un homme cruel, Hérode le Grand, qui voulait lui-même faire oublier ses origines un peu païennes et ses compromissions avec l'occupant romain. Les disciples, quant à eux, contemplaient déjà l'aboutissement de leur propre engagement à la suite de celui qui allait libérer définitivement Israël. Ne voudrions-nous pas, nous non plus, que notre foi soit à l'image de ce Temple : un édifice de certitudes, un chef d'oeuvre de théologie géométrique ? Quel croyant n'a pas eu la nostalgie d'une religion qui établirait l'existence de Dieu avec l'évidence d'un clocher de village ? Une religion efficace dont la réussite sociale serait le fruit de la bénédiction divine ?

Mais dès que surgit la première épreuve, le doute commence son travail de sape et c'est tout un monde qui s'écroule. Même le croyant est déstabilisé. Face à la catastrophe, les disciples réagissaient en journalistes : où ? quand ? comment ? Qu'importe, répond Jésus. Seul compte le témoignage de foi authentique. Face à l'absurde, Jésus propose un nouveau Temple: lui-même. "Qui m'a vu a vu le Père". La foi devient dès lors itinérante. La vérité n'est plus un sanctuaire : c'est un chemin de vie. Si le disciple veut se mettre à la suite du Christ, il doit emprunter le passage obligé de la Croix. Là, les dorures du Temple font place à la nudité de l'amour crucifié. L'amour qui va jusqu'à donner sa vie pour les autres, loin d'être une fuite dans la lâcheté, se heurte alors violemment à un monde corrompu par l'intérêt personnel. C'est pourtant le prix à payer pour remettre l'homme debout à la hauteur de Dieu. C'est le prix de la Résurrection. Seuls, nous n'en sommes pas capables. Mais l'Esprit nous donne d'avancer, de persévérer dans cet amour qui fera de nous les pierres vivantes du nouveau Temple. Le Temple de l'Esprit.De plus, chaque eucharistie nous prépare à la rencontre ultime avec le Seigneur. Elle donne la force nécessaire pour parcourir le chemin qui nous en sépare. Alors, ne négligeons nullement cette grâce qui nous est donnée en abondance.

Le catastrophisme est à l'ordre du jour: d'une part, les sectes périodiquement annoncent la fin du monde. C'est ainsi que 80 millions d Américains s'attendaient à une catastrophe apocalyptique en l'an 2000. Ouf! nous sommes en 2001 ! D'autre part les médias se plaisent à nous faire trembler en prédisant une démographie galopante, une collision avec une comète, un nouveau Tchernobyl, un trou gigantesque dans la couche d'ozone, l'arrivée prochaine du virus Ebola...

Le Christ vient-il en rajouter à ce catastrophisme morbide dans l'Évangile du jour? C'est vrai qu'il annonce de grands bouleversements, mais sans nous enlever l'espérance.

Des bouleversements annoncésJésus est un réaliste. IL sait parfaitement qu'il n'envoie pas ses apôtres sur un chemin de roses.Il entend les prévenir des grandes fractures qui accompagnent toujours l'histoire des hommes, et les préparer aux difficultés qui les attendent.Il leur annonce d'abord la ruine du Temple de Jérusalem au moment même où ils sont en train d'en admirer les décorations.Il leur annonce les persécutions dont ils seront l'objet, et ces millions de martyres qui marqueront la vie de l'Église.Il leur annonce les guerres qui jalonneront les siècles, en particulier le XXème avec ses 60 millions de morts.Il leur annonce les pestes, les famines, les tremblements de terre de toutes les époques.

Il annonce la destruction inéluctable du corps de chaque homme le jour de sa mort.

Et tous ces cataclysmes annoncés sont les signes avant-coureurs de la grande finale de la planète à la fin des temps.

Une espéranceMalgré tout, Jésus dit aussi: "Ne vous effrayez pas".Ne vous effrayez pas, vous êtes prévenus: tout a un sens, même l'épreuve.Ne vous effrayez pas, car je serai alors à vos côtés. Au lieu d'attendre mon retour pour demain, dites-vous d'abord que je suis là et faites-moi confiance. Je serai là pour vous dicter les mots qui sauvent et qui confondent les ennemis de Dieu.Je serai là, même si vous deviez en mourir: je serai à vos côtés dans vos derniers moments, mieux que des soins palliatifs et vous revivrez doublement.Ne vous effrayez pas: dans les cataclysmes, je susciterai des hommes généreux pour soulager les victimes.Ne vous effrayez surtout pas de la fin du monde: ce sera l'entrée dans les Noces Éternelles, ce sera extraordinaire, même si vous entendez le ciel exploser dans un feu d'artifice digne de ce grand jour.

Le moment est proche ?

Quand donc cela arrivera-t-il ? Quel sera le signe que cela va se réaliser ? Ces préoccupations des disciples sont-elles les nôtres ? Parfois la perspective de catastrophes à l'échelle planétaire laisse en nous un sentiment de fragilité lié à une impression d'impuissance. L'histoire humaine semble menacée par des pouvoirs techniques et des forces naturelles comme jamais on n'en avait connus. Serait-ce donc le temps ? Serait-ce l'un des signes ?La réponse de jésus ne va pas du tout dans ce sens. Pas de date ! Et quant aux signes, existe-t-il une période de l'histoire où on n'a pas connu guerres, tremblements de terre et persécutions ? En réalité, la réponse de Jésus signifie que c'est à tout moment que vient le règne de Dieu. Autrement dit, plutôt que d'imaginer un délai plus ou moins long avant l'échéance, l'évangile de Luc nous oriente vers une vision de l'histoire où la venue du Royaume est déjà en train de s'accomplir.Car l'histoire humaine est devenue, par jésus, une histoire de salut. C'est une lente germination, c'est le temps d'un long travail avant la naissance. Voilà pourquoi l'évangile se termine par un appel à la persévérance. Pas de passivi-té, ni d'oisiveté, comme s'il ne s'agissait que d'attendre la fin. C'est plutôt le temps d'une responsabilité à assumer pour transformer l'histoire humaine en histoire de salut. Cela concerne des événements mondiaux comme de petites choses proches de nous. Cela nous concerne d'abord au plus profond de nous.

Le Royaume est proche

Finalement, la représentation que l'on peut se faire de la venue du Règne n'est pas un événement survenant au bout des temps, mais un événement surgissant tout le temps, là où un salut est à l'oeuvre. Ainsi, tout ce qui concerne l'espérance des hommes, leur bonheur, peut devenir lieu de salut.Dans notre vie quotidienne, c'est de bien des manières que nous pouvons faire reculer le mal et devenir sauveurs. Le pardon et la réconciliation en sont des signes forts. Mais aussi l'écoute, l'attention aux autres, l'aide simple et occasionnelle, le temps que l'on a pris pour un autre. Ces petites choses sem-blent dérisoires dans le chaos du monde. Elles sont pourtant les signes de la venue du Règne.

Mais bien sûr, des options de plus grande envergure y trouvent leur place. C'est aussi bien la recherche médicale, la gestion d'une ville ou d'un pays, les efforts de paix et d'entraide entre les nations, les efforts pour qu'il y ait plus de justice...Tout homme y est appelé. Mais il appartient aux disciples de Jésus d'en témoigner et d'y insuffler la force de l'Esprit.Déjà l'assemblée chrétienne est un signe de ce salut à l'oeuvre. Au milieu des cris d'angoisse, des lamentations de désespoir, des poignées d'hommes, de femmes, d'enfants, se rassemblent pour affirmer au milieu d'un monde qui semble toujours pareil à lui-même : « le monde ancien s'en est allé, un nouveau monde est déjà né », la terre ne pourrait se passer d'eux.

Deux mille ans après JC. nous savons par expérience que les grandes calamités naturelles qui frappent notre terre : guerres, révoltes, tremblements de terre, famines, épidémies, ne veulent pas dire que c’est la fin du monde ou-pour nous chrétiens- le retour glorieux de Jésus-Christ. Laissons à certains mouvements religieux d’exploiter la misère et la peur pour enrôler les gens dans leurs mouvements.

Les calamités naturelles nous rappellent cependant que notre planète et nos vies auront une fin mais aussi que pour le moment elles sont fragiles et… que nous devons en prendre grand soin. Les chrétiens sont tenus au nom même de leur foi à entrer ardemment dans le combat écologique. Ils se souviennent que Dieu a fait de l’homme le jardinier du jardin-terre et qu’il nous a confié de bien gérer la création. Quand St Paul nous rappelle que nous sommes “gérants de la grâce de Dieu” il ne parle pas seulement de notre vie spirituelle mais de notre vie d’homme. Prendre au sérieux notre vie humaine, notre dignité d’être homme, la dignité de nos sœurs et frères en humanité : travailler pour avoir le droit de manger, travailler pour partager avec ceux qui sont privés de ce pain quotidien, demander pour tous à notre Père du Ciel le pain

nécessaire à ce jour. Si nous proclamons que Dieu en Jésus s’est fait homme, faisons comme lui.

Malheureux donc ceux qui accaparent les richesses de la planète à leur seul profit. Malheureux ceux qui spolient les plus pauvres, ceux qui détruisent, par leur mode de vie, le jardin-terre. Malheureux ceux qui fabriquent des armes telles qu’elles pourraient vitrifier la planète. Ceux qui ont visité Nagazaki savent qu’en quelques secondes une ville et ses habitants ont été anéantis. Comme leurs frères humains, avec leurs frères humains, avec au cœur la tendresse de Dieu pour toute l’humanité, les chrétiens ont à s’engager pour la sauvegarde de l’humanité. Nous engager – selon nos moyens – pour garder sauve la terre et ses habitants.

Dans ce combat pour la vie, la vie de tous les hommes dans la fidélité à notre foi, l’Évangile de ce dimanche nous rappelle que nous prendrons des coups. Nous sommes, ne l’oublions pas, disciples de Jésus crucifié. Le prophète Malachie dans la première lecture de ce dimanche appelle nos opposants “des arrogants qui commettent l’impiété”. Nous connaissons l’arrogance de ceux qui ont la richesse, la puissance et le pouvoir. Ils exercent ce pouvoir brutalement dans les dictatures, sournoisement dans les démocraties. Grande est la tentation de les suivre ou de les laisser faire en essayent simplement de nous faire une petite niche de sécurité : “après nous le déluge !”

Mais voici que le Dieu ami des hommes, le Dieu de Jésus le crucifié, nous rappelle que le dernier mot de l’histoire lui appartient. Ce sera le triomphe de la vie puisque le triomphe de l’amour. Alors chacun paraîtra dans la vérité de son être. Les arrogants dépouillés de leur puissance seront de « la paille », dépouillés de leurs parures, ils seront “sans racine ni branche”. À l’inverse ceux qui auront persévéré dans l’espérance, la foi, l’amour obtiendront la vie, la vie éternelle en héritage. Conscient de la finitude du monde, le chrétien est invité non à la peur mais au courage et au combat.

Nous voici donc conviés, nous qui nous sommes exposés aujourd’hui à la parole de Dieu, à réveiller notre foi. Qu’elle nous apprenne à discerner l’essentiel de l’accessoire, le permanent de l’éphémère - comme les premiers juifs convertis qui devaient renoncer au Temple de pierres (auparavant Jésus les avait rendu attentifs à une pauvre veuve qui donnant deux piécettes dans le Temple était, elle, grande aux yeux de Dieu !). Nous voici conviés à réveiller notre espérance : qu’elle nous dégage des faux soucis et qu’elle nous rende forts pour témoigner. La dernière assemblée des évêques à Lourdes nous convie justement à oser témoigner de notre espérance. Pas imposer (forcer c’est fausser) mais proposer ! Avons-nous conscience qu’aujourd’hui des millions de personnes âgées ou jeunes – jeunes surtout – cherchent des

raisons d’espérer encore, d’espérer malgré tout ! Nous voici conviés à tenir ferme dans l’amour ! L’amour, la seule vraie valeur qui donne vie !

Vivre chaque jour comme celui de la rencontre.Le Dieu qui nous rassemble aujourd’huiest celui-là même que nous rencontrerons au soir de notre vie.

33 ord C (pistes pour homélie)En fait de cataclysme il faut dire que nous ne sommes pas mal servis pour le moment : inondations, tsunami, éruption de volcans, épidémies, massacres, attentats… sans parler de tout ce que nous ne savons pas : tortures, emprisonnements arbitraires… ou encore la crise économique, les drames politiques et sociaux, les pertes massives d’emplois et pour les croyants l’inquiétude de voir la structure de l’Eglise hiérarchique ébranlée sur ses bases.Tout ceci est aussi vrai sur le plan familial : de plus en plus de familles se disloquent. Sur le plan personnel : que de difficultés relationnelles, déséquilibres affectifs ou émotionnels qui perturbent la confiance en soi…C’est au milieu de cette débâcle apocalyptique que Jésus nous dit : « Ne vous effrayez pas ». N’est-ce pas déjà ce qu’il disait à ses apôtres dans la barque ballotée par la tempête : « n’ayez pas peur » ?La semaine passée, lorsqu’il parlait de la résurrection, Jésus ne pouvait donner de précisions sur le « comment de l’au-delà ». Pas plus aujourd’hui il ne peut donner de détails sur la fin des temps dont il ne sait d’ailleurs rien lui-même.Par cet Evangile Jésus veut tout simplement nous aider à franchir l’obstacle de ce mal terrifiant qui nous assaille de partout et dont ne voit pas comment on s’en sortira. Il nous donne un conseil qui se résume en un mot : « persévérance ». « C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie ». Persévérer, c’est aller jusqu’au bout, franchir tous les obstacles. La persévérance n’est possible que par celui qui est habité par une fameuse dose de confiance. Cette persévérance, dont nous parle Jésus, n’est rien d’autre qu’un appel à vivre l’histoire, à entrer de plein pied dans notre histoire d’aujourd’hui, tout en voyant avec lucidité les obstacles et en sachant que ce ne sera pas facile.Si le monde nous offre un spectacle de désolation, ce n’est pas en baissant les bras que nous ferons resurgir la vie mais seulement par la persévérance.Chaque siècle de l’histoire a connu des situations sans issues, sans espoir surtout pour les plus pauvres qui étaient exploités par les grands et les puissants et pourtant à chaque époque, partout dans le monde se sont levés des femmes et des hommes. Pour n’en citer que quelques uns : St. Vincent de Paul, Gandy, Martin Luther King, Nelson Mandela, Lech Valesa, Vaclav Havel dont on disait : « ni la persécution, ni la prison, ni les échecs n’ont réussi à entamer leur détermination de servir leur pays et à émousser leur confiance. »

Cette réflexion nous renvoie à nous-mêmes lorsque nous aussi nous nous trouvons dans des situations sans issue, sans avenir.

Si l’espérance est possible pour tous les hommes, elle l’est particulièrement pour le croyant parce qu’il sait que Dieu est toujours à ses côtés. A tel point que nous pouvons dire : « c’est la persévérance qui révèle la foi du croyant ».Voilà donc le message que Jésus nous adresse aujourd’hui.Ne soyez pas des prophètes de malheurs mais des prophètes de vie et de bonheur.Sans doute ce ne sera pas facile, chaque jour est un perpétuel combat contre le mal mais un combat pour lequel nous savons avec certitude que la vie aura le dernier mot.

Piste 2Si les tremblements de terre, les guerres, les épidémies, les famines ont toujours existé, je pense que la peur de perdre son emploi est, pour beaucoup aujourd’hui, plus grande que de voir le ciel tomber sur la tête.Alors on peut se demander à quoi riment tous ces tristes présages dont nous parle l’Evangile même si on sait que ces pages ont été écrites dans une période de persécutions. La peur est aussi vieille que l’homme. En effet l’homme a toujours eu peur de ce qu’il ne contrôle pas, ce qui est imprévisible, du soudain, de ce qui arrive sans que l’on ne s’y attende et sur lequel on n’a aucune prise.Or nous savons que la peur ne construit rien, au contraire, elle paralyse, nous fait perdre nos moyens, nous empêche de réagir, de faire face.Nous savons que des autorités politiques, et nous en sommes encore les témoins aujourd’hui, fondent leur pouvoir sur la peur ou même la terreur. Même les pays les plus riches, les plus avancés entretiennent une certaine terreur comme par exemple la peur du terrorisme.

Or contrairement à ce que l’on est tenté de croire, Jésus ne veut pas être un messager de mauvais présages mais au contraire d’une folle espérance. « Mettez-vous dans la tête, dit-il, que vous n’avez pas à vous soucier de votre défense – pas un cheveu de votre tête ne sera perdu – par votre persévérance vous obtiendrez la vie ».Les paroles de Jésus sont essentiellement des paroles de vie. Quelles que soient la complexité, la détresse de notre situation, nous devons avancer avec confiance, ne pas laisser la peur nous envahir, parce qu’alors c’est la catastrophe.Devant les événements si menaçants soient-ils, nous ne devons pas nous avouer vaincus mais relever la tête. Si par ailleurs Jésus cite autant de situations catastrophiques, c’est justement pour nous montrer qu’il faut être lucide, oser regarder, voir le mal et lui faire face avec confiance.Naturellement c’est facile à dire lorsque tout va bien et il est tout à fait normal lorsque nous sommes dans la tourmente que le mal finisse par avoir raison de notre courage, de notre volonté et de notre persévérance.Alors que faire ? Et bien je pense que nous devons nous remettre entre les mains des autres. Ces autres qui sont-ils ? Ces autres, c’est d’abord le Seigneur sans aucun doute, mais ces autres ce sont aussi nos proches, notre famille, nos amis.Je suis émerveillé de voir combien dans les coups durs, une mobilisation s’organise pour venir en aide.

Même si pour les médias et dans les conversations courantes, nous soulignons trop souvent le mal, la méchanceté du monde, nous pouvons constater qu’ils sont bien plus nombreux celles et ceux qui font du bien, du beau. Ils sont des milliards de femmes et d’hommes à agir sans publicité, dans la plus grande discrétion, au quotidien, à poser des gestes d’attention de générosité, de patience.

Si apparemment, la liturgie de ce jour semble faire peser sur le monde une menace terrifiante elle veut avant tout nous faire sortir de la peur et nous faire prendre conscience que nous avons la capacité de dominer la peur à la condition de faire confiance en la vie, en la bonté, la générosité des autres et dans la tendresse de notre Dieu.

Piste 3 À la fin de l’année liturg il est tjs un peu pénible de retrouver ces lectures étranges, difficiles à comprendre et surtout à commenter. Ces annonces de trembleme de terre, d’épidémie… impressionnaient bcp autrefois mais aujourd’hui, ns voyons cela ts les jours à la TV. En fait, St Luc utilise ici un langage particulier que l’on appelle le langage apocalyptique. Ce langage apoc est un langage codé, cad un genre littéraire stéréotypé qui est né en Israël à la fin de l’époque des gds prophètes.A cette époque le peuple était découragé pcq le bonheur promis n’arrivait pas. Israël était écrasé par les nations païennes et co ds ts les pays occupés, les résistants n’osaient pas en parler ouvertement. Ils utilisaient donc un langage codé qui ne pouvait pas être compris de l’ennemi. Un peu co pdt la guerre ici, les résistants utilisaient un langage codé que les allemands ne pouvaient déchiffrer. Et le plus connu était « les sanglots longs des violons » qui annonçait l’imminence du débarquement.Une autre caractéristique du langage apoc. C’est qu’il est eschat. Qu’est ce que cela signifie ? C’est qu’en des tps ordinaires, du tps des prophètes, on parlait tt naturellement de la situation présente. Mais ici en tps d’occupation cad tps d’épreuves et de souffrances, le présent disparait pour laisser la place à l’espérance des tps meilleurs : on attend le juste jugement de Dieu. Les auteurs de l’apoc ne feront que transposer l‘hist : de même que ds le passé les empires païens sont tombés les uns après les autres de même en sera-t-il à l’avenir. Le tps d’occupation ne durera pas tjs, un jour viendra où la situation se rétablira.Chaque évangéliste a utilisé, au moins ds un de ses chapitres ce langage apoc. C’est celui de Luc que ns venons d’entendre et qui est une sorte de méditation sur le tps.Les disciples sont en admiration devant le temple qui vient à peine d’être terminé. Il est une construction gigantesque qui fait d’ailleurs la fierté des juifs. Mais Luc ns montre que Jésus n’entre pas ds ce concert d’admiration. Il ne se laisse pas aller à cette espèce de fausse sécurité, ces murailles épaisses qui sont une assurance illusoire pour l’ensemble de l’humanité, qui s’imagine que les choses dureront éternellement telles qu’elles sont… Non, Jésus dénonce la caducité des plus belles, des plus gdes œuvres humaines : « tout sera détruit ». Oui, même le tps, le tps lui-même va finir !

Cette réaction de Jésus est une invitation à méditer sur notre propre réalité, sur le caractère si court de la vie, de la beauté, …de tout ! Tt ce qui a une fin est court.Ns devons donc apprendre à regarder de face cette réalité de la fin, du vieillissement incessant de ttes choses, de la lente et inexorable marche de ts les vivants vers la mort.Mais cela ne doit pas ns effrayer ni ns décourager. Au contraire : l’apoc est un appel à la persévérance, un signal d’espérance : « croyez en moi, dit Dieu ».Même quand les étoiles tombent, quand tout s’écroule, même quand la mort est là… persévérez car notre espérance ne s’appuie par sur de l’humain mais sur le divin.Notre foi ne ns préservera pas de la mort, ni de la souffrance mais elle nous donnera la vie.

Echappées poétiques

Il lit depuis des années des livres religieux, méditant, soulignant, recopiant, cherchant d’autant plus vainement la vérité qu’il l’a trouvée depuis tou-jours. Il lui manque de la sortir des livres où elle s’étiole pour la faire en-trer dans son cœur où seulement elle pourrait vivre.

Ce je j’appelle jeune, c’est vie, vie absolue, vie confondue de désespoir, d’amour et de gaité. Qui a ces trois roses enfoncées dans le cœur a la jeu-nesse pour lui, en lui, avec lui.

A l’épreuve du temps ? Homélie pour le 33ème dimanche C

Belleflamme 17 – 18 novembre 2001

« Il n’en restera pas pierre sur pierre ! » La comparaison avec l’actualité est presque trop facile et pour tout dire presque inutile. Inutile ? Sauf pour dire que la tourmente que décrit Jésus, celle que vit la première communauté chrétienne pour qui Luc rapporte ces propos, cette tourmente est aussi la nôtre. Ce monde qui vit le grand chambardement, où tout paraît sens-dessus-dessous, ce monde-là, c’est le monde de toujours, non pas un futur d’effroi mais un sans cesse présent qui bouscule et questionne  : à quoi se raccrocher quand tout semble foutre le camp ? A quoi se fier quand tout se dérobe sous nos pas comme sable mouvant ou mer en furie ? « Aux pierres du Temple,  suggèrent les apôtres, çà au moins c’est du dur qui dure… » « Non, dit Jésus, cela aussi passera ! » Mais alors qu’est-ce qui dure ? Qu’est-ce qui tient le coup ?

C’est le temps du jugement, comme le dit Malachie, et après lui le Baptiste et même Jésus  ; le temps du jugement parce que tout va être éprouvé, testé si vous préférez. Car tout n’est pas bon à être gardé ; tout ne mérite pas d’être recueilli, engrangé… Mais alors qu’est-ce qui dure ? Qu’est-ce qui vaut ? C’est le temps du jugement, le temps du tri ; entre le bon grain et l’ivraie, dira Jésus ; entre la paille et le grain, disait Malachie.

Qu’est-ce qui résiste à l’épreuve du temps ? Qu’est-ce qui résiste à l’épreuve du feu ? Car c’est cette image qu’utiliseront les prophètes : il consume ce qui doit l’être, il purifie ce qui peut l’être.

Mais voilà ! Pas plus que le temps de la tourmente, le temps du jugement n’est pas à remettre à demain. C’est aujourd’hui qu’au feu de l’évangile notre vie passe au crible de la Parole de Dieu. Nos vies sont-elles châteaux de cartes, bâties sur le sable des apparences ou construites sur le roc du Christ ? Question décisive s’il en est, et souvent fuie, avouons-le.

Nous faudra-t-il encore longtemps pour que l’accessoire en nos vies fasse place à l’essentiel ? Pour que le futil cède le pas à l’important ? Pour que le superficiel disparaisse au profit du vital ? Une sorte d’urgence nous presse et une sorte d’inertie nous retient. L’évangile, lui, est du côté de l’urgence. Car, s’il proclame, c’est vrai, qu’il n’est jamais trop tard pour se convertir, il crie plus fort encore qu’il n’y a pas de temps à perdre pour se mettre du côté de Dieu !

OLIVIER W.

Evangile selon Saint Luc 21, 5-19

« Vous serez haïs de tous à cause de Mon Nom. »

"Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage." "Je vous inspirerai ce que vous aurez à dire." "C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie !"

Disons ensemble cette prière de Saint Ignace de Loyola

Amen !

17/11/01 EUCHARISTIE DU 33° dim C

Lc 21,5-19Chant d’entrée : Nous venons de mille cheminsMonition

Liturgie de la paroleAcclamation : Laisse-toi habiterLecture de l’EvangilePremière étape

Mettre en relation, avec des brins de laine, des mots du texte qui évoquent le mal et les images.Jésus serait-il oiseau de mauvaise augure ? tout le contraire d’un politicien !Quelque chose en nous se révolte lorsque quelqu’un annonce que ça va mal tourner... comme si nous refusions la possibilité que ça puisse mal tourner !Ce n’est pas dans le monde que nous avons placé notre foi !!!

Demandes de pardon :Seigneur Jésus,toi qui as illuminé le mondeau jour de ta venue parmi les hommes, viens changer nos cœurs...

Chant : Seigneur, j’accueille ton pardonO Christ,toi qui as rempli de joie le cœur des disciplesau jour de ta Résurrection d’entre les morts, viens changer nos cœurs...

Chant : Seigneur, j’accueille ton pardonSeigneur Jésus,toi qui viendras combler l’attente des peuples,au jour de ton retour dans la gloire, viens changer nos cœurs...

Chant : Seigneur, j’accueille ton pardonDeuxième étape

Devant tout cela, l’homme a peur mais Jésus nous invite à ne pas avoir peur.A quels moments a-t-il dit ces phrases. Pourquoi ne devons-nous pas avoir peur ? Mettre les phrases sur les situations de mal !!!!

L’ange dit aux bergers : ‘Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie : aujourd’hui vous est né un Sauveur! ’ (Lc 2,10-11)

Jésus dit à ses disciples, à la veille de sa mort :   ’Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Que votre cœur ne s’ef-fraie pas’ (Jn 14,27)

Jésus ressuscité dit aux femmes venues au tombeau :’Ne craignez pas, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent partir en Galilée, c’est là qu’ils me verront.’ (Mt28,10)

Parce que lui-même est passé par la peur, la mort et la résurrection pour nous donner la vie.Troisième étape

La Parole de Jésus traverse notre histoire à travers le mal afin que nous puissions vivre l’espérance (cfr dernière phrase du texte).Persévérer, c’est tenir bon dans la foi, tenir bon dans la volonté de faire triompher l’amour sur la haine. Voilà pourquoi pendant toute la messe nous regardons en même temps la croix et l’autel où Jésus nous donne sa vie.

Battez-vous contre la guerre,défendez l’homme contre lui-même,

n’ayez pas peur...Luttez de toutes vos forces contre la faim,

faites reculer les épidémies,n’ayez pas peur...

Relevez les villes qui s’écroulent,protégez la terre qui vieillit,

n’ayez pas peur...

Depuis le vendredi de la Croix,le vieux monde est en train de mourir,

un autre a commencé de naître le jour de Pâques.Ne craignez pas, tenez bon dans l’amour,

votre Père ne vous abandonnera pas.Chant du Gloria : Louange et gloire à ton nom

Liturgie eucharistiqueOffertoire :Prière eucharistique :Chant de communion :Nous sommes le corps du Christ

Prière après la communion :PRIERE DES CLESNous vivons, Seigneur,

dans un monde fermé à double tour,verrouillé par des milliers, des millions de clés.

Chacun a les siennes :celle de la maison et celles de la voiture,

celle de son bureau et celles de son coffre.Et comme si ce n’était rien que tout cet attirail,

nous cherchons sans cesse une autre clé:la clé de la réussite ou la clé du bonheur,la clé du pouvoir ou la clé des songes...

Toi, Seigneur, qui as ouvert les yeux des aveugles,et les oreilles des sourds,

donne-nous aujourd’hui la seule clé qui nous manque:celle qui ne verrouille pas, mais qui libère;

celle qui n’enferme pas nos trésors périssables,mais livre passage à ton amour;

celle que tu as confiée aux mains fragiles de ton Eglise,la clé de ton Royaume.

Chant de sortie : Tu as voulu notre chemin

EUCHARISTIE DU 33ème dim CLc 21,5-19 13/11/2004

Liturgie d’accueilChant d’entrée

Dans le soleil ou le brouillardSalutationLiturgie pénitentielle

Seigneur Jésus,toi qui as illuminé le mondeau jour de ta venue parmi les hommes, viens changer nos cœurs...

Seigneur, j’accueille ton pardonO Christ,toi qui as rempli de joie le cœur des disciplesau jour de ta Résurrection d’entre les morts, viens changer nos cœurs...

Seigneur, j’accueille ton pardonSeigneur Jésus,toi qui viendras combler l’attente des peuples,au jour de ton retour dans la gloire, viens changer nos cœurs...

Seigneur, j’accueille ton pardon

Liturgie de la paroleAu tableau : des photos « catastrophe » et des titres de journaux…Pendant la lecture de l’Evangile, les titres seront « barrés de quatre phrases :

Ce sera l’occasion pour vous de rendre témoignage !

Je vous inspirerai un langage et une sagesse !

Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu !

Vous obtiendrez la vie !Introduction à l’EvangileNotre monde bien souvent peut paraître apocalyptique !!! (panneau)… et le Christ semble aller dans le même sens !!!!Evangile = Bonne Nouvelle (nous avons à trouver dans la Parole de Dieu en quoi elle est bonne nouvelle pour nous aujourd’hui).Le sens du mot apocalypse est « révélation ». Je vais induire par certaines phrasesEvangileLes disciples de Jésus parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit: « Bientôt, il sera entièrement détruit, et il n’en restera pas pierre sur pierre ! » « Maître, dirent-ils, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser? » Jésus répondit: « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer par de faux prophète qui disent parler en mon nom ! Quand vous entendrez parler de guerres et de violences, ne vous effrayez pas. Les nations se battront contre les nations, les royaume contre les royaumes. Il y aura des tremblements de terre, et des épidémies; des famines et des faits terrifiants surviendront, de la terre et du ciel.On portera la main sur vous et on vous persécutera; on vous livrera aux juges et on vous jettera en prison, tout cela à cause de mon nom. Ce sera l’occasion pour vous de rendre témoignage. N’ayez pas peur de ce que vous aurez à dire, car, je vous inspirerai un langage et une sagesse pour vous défendre. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom, mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par la persévérance de votre foi que vous obtiendrez la vie."AnimationComparaison avec le texte suivant :

y a-t-il des éléments communs entre les deux textes ? Que signifient-ils ?

y a-t-il des éléments différents ? Que signifient-ils ?Demain, tu joueras dans le jardin Il se fait tard, le jour décline. Demain, dit le père, tu joueras dans le jardin.

Où est-il, dit l’enfant. Où est-il ce jardin ?

Il est là, tout près, reprit le père, tout près mais plus loin… Vois-tu, tu étais trop petit jusqu’ici  : tes pas, mal assurés, n’auraient pas supporté le chemin ; tes yeux, mal aiguisés, n’auraient pas supporté la lumière ; ton cœur mal éveillé, n’aurait pas supporté l’espace. Tu étais trop petit jusqu’ici. Demain, tu iras jouer dans le jardin.

Comment est-il, dit l’enfant. Comment est-il ce jardin ?Et le père de balbutier les arbres qui bourgeonnent, les fleurs qui embaument, le vent qui tourbillonne, le soleil qui caresse, la couleur du printemps, la douceur de l’herbe, la moiteur du sous-bois, la fraîcheur de la rivière… Puis le père se tut, faute de mots suffisamment grands pour en dire davantage… S’il te plaît, dis-moi encore ; explique-moi encore le jardin, dit l’enfant.Et le père de raconter mille aventures au pays du jardin : les escapades et les galipettes, les parties de cache-cache et de saute-mouton, les tanières au creux des arbres et les repos aux creux des mousses vertes.En l’écoutant, les yeux de l’enfant souriaient, émerveillés. Déjà, il aimait le jardin, il le pressentait, il le présumait. Mais ce n’était pas assez… ou peut-être, c’était déjà de trop : si l’enfant devinait, il ne comprenait pas vraiment.

Encore, s’exclama-t-il, dis-moi tout pour que je sache, pour que je comprenne.

Demain, dit le père, demain tu verras. C’est encore plus beau que ce que tu imagines  ; c’est encore plus grand que ce que tu crois. Quand tes pas auront foulé ses chemins, quand tes yeux auront brillé de sa lumière, quand ton cœur se sera élargi de son espace, alors, tu sauras, tu comprendras… Demain ! Demain, tu sauras.

Demain ? questionna l’enfant. C’est quoi, demain ?

Demain, répondit le père, c’est ce qu’il y a au-delà d’aujourd’hui !

Au-delà ?

Oui, plus loin, plus tard, de l’autre côté de la nuit.

Mais qu’y a-t-il donc entre aujourd’hui et demain ?

Il y a la nuit, dit le père.

La nuit ? J’ai peur de la nuit ; c’est froid, c’est noir, c’est triste !

Pourquoi craindrais-tu la nuit puisqu’elle te conduit vers demain ? Pourquoi t’effrayerais-tu de la nuit puisque je veille sur toi. Demain, tu joueras dans le jardin !

« Demain, dit Père-Dieu, tu joueras dans le jardin. N’aie pas peur, la nuit de la mort te conduit à la lumière de demain et je veille sur toi. Demain, tu joueras dans le jardin. »

Olivier WindelsAnimationQuel plaisir Dieu pourrait-il prendre à semer la frayeur, la calamité et la mort ? Dieu crée et ne détruit pas. Dieu sème la vie et non la mort !

1. Une conviction fondamentale traverse toute la Bible : l’histoire des peuples n’est pas absurde car Dieu la conduit vers un but soigneusement préparé : « Il séjournera avec eux et eux seront ses peuples, et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuie-ra toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; ni deuils, ni cri, ni douleur ne seront plus ; car tout ce qui relève du monde ancien s’en est allé » (Ap. 21,3-4)

2. Le but n’est pas de décrire le déroulement de l’histoire mais de donner la force de la garder la tête haute au milieu des épreuves et de rappeler que le temps présent a une valeur positive.

3. Deux écueils nous guettent :

l’espoir fébrile de la venue imminente du Christ

le désenchantement, la tentation de laisser tomber toute espérance.Pour éviter ces deux écueils, il faut regarder les pas accomplis et les pas à accomplir ! La foi nous engage sur le chemin de la durée !!! Le jour s’en va mais Dieu vient ….

Prière communeQuand le monde pleure dans la nuit de la détresse,donne à tes disciples, Seigneur, la joie sereine.Que se lève pour la terre des semeurs de bonheur.Quand le monde souffre aux cris de la guerre,donne à tes disciples, Seigneur, la paix qui vient de toi.Que se lèvent pour la terre, des artisans de fraternité.Quand le monde peine aux chemins du désespoir,donne à tes disciples, Seigneur, courage et foi en l’avenir.Que se lèvent pour la terre des prophètes d’espérance.Quand le monde hurle en face de la mort,donne à tes disciples, Seigneur d’avoir part à ta vie.Que se lèvent, pour la terre, des témoins de résurrection.

Liturgie eucharistiqueOffertoire

Au cœur de ce mondePrière eucharistiqueChant de communion

Nous sommes le corps du Christ

Liturgie d’envoiPrière après la communionBéni sois-tu, Seigneur, pour cette eucharistie qui nous a rassemblés autour de Jésus, ton Fils :

il nous a parlé et sa Parole de paix a été, pour nous, Bonne Nouvelle d’espérance ;

il nous a partagé son pain et son corps offert a nourri notre cœur de Vie éternelle.Puisque nous marchons maintenant à la rencontre du monde où il nous envoie, sois notre force, notre soutien de chaque jour, toi, notre Père en qui nous mettons notre confiance pour les siècles des siècles.

Chant de sortieNotre chemin

EUCHARISTIE du 33ème dim. Ordinaire C 2007Luc 21, 5-19

Chant d’entrée : Au cœur de ce mondeAccueil : Kyrié :Seigneur Jésus, toi qui a illuminé le monde, au jour de ta venue parmi les hommes, viens changer nos cœurs.

Ref. : Seigneur, j’accueille ton pardon.O Christ, toi qui as rempli de joie les cœurs des disciples au jour de la résurrection d’entre les morts, viens changer nos cœurs.

Ref. : Seigneur, j’accueille ton pardonSeigneur Jésus, toi qui viens combler l’attente des peuples, au jour de ton retour dans la gloire, viens changer nos cœurs.

Ref. : Seigneur, j’accueille ton pardonLiturgie de la Parole :Animation : Au tableau, des « photos catastrophes » et des titres de journaux.Pendant la lecture de l’évangile (texte adapté), les titres sont barrés de 4 phrases :

- Ce sera l’occasion de rendre témoignage- Je vous inspirerai un langage et une sagesse.- Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.- Vous obtiendrez la vie !

Acclamation :Evangile : (Luc 21, 5-19) texte adapté

Lecture

Animation :Jésus serait-il oiseau de mauvaise augure ?Tout le contraire d’un politicien !Quelque chose en nous se révolte lorsque quelqu’un annonce que ça va mal tourner... comme si nous refusions la possibilité que ça puisse mal tourner !

Ce n’est pas dans le monde que nous avons placé notre foi !!!C’est le langage typique de l’époque (comme l’apocalypse) à cette époque, tout le monde savait que cela allait mal et la destruction du temple était prévisible, il faut enlever les excès de langage Luc parle à cette époque un peu comme Al Gore maintenant : tout le monde connaît les risques du réchauffement climatique mais Al Gore le dit haut et clairNous avons peur mais Jésus nous invite à ne pas avoir peur.Rappelons-nous la 8ème béatitude : « Heureux serez vous si l’on vous persécute…… »Donc ayons de l’audace, du courage pour oser affirmer que l’on croit en Jésus et qu’Il est important pour nous.On s’est sûrement déjà moquer de vous si vous disiez que vous allez à la messe, que vous priez le soir,…

Aujourd’hui, Jésus insiste pour nous dire qu’il faut lui RENDRE TEMOIGNAGE.Il dit : « N’ayez pas peur de ce que vous aurez à dire, car je vous inspirerai un langage et une sagesse pour vous défendre »

Osez, espérer, devenez témoins, je vous donnerai la force de tenir…Il dit : «  Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu, car c’est par la persévérance de votre foi que vous obtiendrez la vie »

Jésus nous redit aujourd’hui que nous sommes tellement important aux yeux de Dieu que si parfois on se moque de nous, de notre foi, nous sommes protégés par son immense amour qui est capable de nous porter, de nous mener vers les chemins du Royaume.

Suivre Jésus ne sera jamais facileNe vous laisser pas égarer par les sectes qui jouent sur la peur et l’angoisseIl faut vivre dans le monde mais garder confiance, il faut « re-suciter » JésusSe taire ne fait pas avancer les choses

-Le chrétien devrait donc se démarquer par la confiance, ne pas « écraser ou faire l’autruche » mais continuer là où il vit à construire un royaume de paix, d’amour, …-c’est notre regard sur le monde qui fait que l’on se noie ou que l’on survit

Demandons à Dieu dans la prière

Prière universelle après l’animation :« Prenez garde de ne pas vous égarer »Aide-nous, Seigneur, à ne pas écouter les sirènes qui nous promettent le paradis sur terre pour mieux nous enfermer dans notre égoïsme. Sois toujours à nos côtés et envoie-nous ton langage de sagesse.

Ref. : Encore un peu de temps

« On portera la main sur vous et on vous persécutera »Aide-nous, Seigneur, à supporter les critiques et les moqueries et à tenir bon dans la foi. Sois toujours à nos côtés et porte-nous afin que nous soyons des témoins vivants de ton amour.

Ref. : Encore un peu de temps

« C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie »Aide, Seigneur, ceux qui enseignent ton Evangile aux jeunes, que leur persévérance soit pour eux source d‘espérance et de joie. Sois toujours à leurs côtés et donne-leur de pouvoir t’annoncer avec confiance.

Liturgie eucharistique :Offertoire :Communion : Aujourd’hui Dieu te fait prophèteAprès la communion :

Prière après la communionDieu notre Père, voici que nous avons partagé le pain et la coupe en signe du Royaume que Tu nous promets.Lorsque Ta voix nous est lointaine, lorsque les événements du monde nous découragent, donne-nous ton esprit de sagesse et d’audace pour que nos vies soient le reflet de l’Amour que Tu nous as donné.

Sortie :

EUCHARISTIE DU 33ème ord CLuc 21, 5-19 16 novembre 2013Célébrant : ??Durant l’ensemble du temps ordinaire jusqu’au Christ-Roi, nous « approfondissons » la notion de : « Pour cheminer … comme un vrai disciple » il faut : « s’asseoir », « se réjouir », «  choisir », « être attentif », « s’enraciner », « remercier », « prier », « se convertir » « Accueillir » « Ressusciter »…Ce 33ème Ord : le mot clé sera « ESPERER »

Liturgie d’accueilChant d’entrée : Dans le soleil ou le brouillard (1-4)

DANS LE SOLEIL OU LE BROUILLARD, IL FAUT TRACER JOUR APRES JOURUN CHEMIN POUR LA BONNE NOUVELLE, LA NOUVELLE DE TON AMOUR.

Ton Evangile est lettre morte tant qu'il ne s'écrit sur des cœurs de chair.Tu nous confies d'être la porte pour que ton Esprit vienne en nos déserts.

Ton Evangile est espérance qui fait avancer plus loin que la nuit.Tu nous confies d'être semence pour que ta parole germe en toute vie.

Intentions de messe (lues par un membre de la communauté)Salutation (célébrant)Animation Le panneau avec les photos de « mal » dans le monde est apporté.Que représentent ces photos ?Mettre des mots sur ce « mal » (violence / haine /…) et, à chaque fois, parler de nos vies (pas du monde).Pour tout ce monde qui nous effraye… et pour le mal dont nous sommes nous-mêmes responsables, demandons pardon.Demandes de pardon introduite par le célébrantSeigneur Jésus, toi qui as illuminé le monde au jour de ta venue parmi les hommes, donne-nous de vivre de toi…

Donne, Seigneur, de vivre de toi,Donne, Seigneur, de prendre ton pas.

O Christ, toi qui as rempli de joie le cœur des disciples au jour de ta Résurrection, donne-nous de prendre ton pas

Donne, Seigneur, de vivre de toi,Donne, Seigneur, de prendre ton pas.

Seigneur Jésus, toi qui viendras combler l’attente des peuples, au jour de ton retour dans la gloire, donne-nous de vivre de toi.

Donne, Seigneur, de vivre de toi,Donne, Seigneur, de prendre ton pas.

Conclusion….

Lorsque nous sommes effrayés ou lorsque nous nous sentons « mal », nous devons écouter la pa-role de Jésus.Acclamation de l’Evangile : Alléluia, Jésus Seigneur (AL 223)

Alléluia, Jésus Seigneur, Alléluia nous t'acclamonsAlléluia, tu parles au cœur, Alléluia, nous te croyons.

Fils de Dieu, montre-nous ton visage, guide-nous au chemin de la vie.Evangile (adapté par le livre pour enfants « Ta parole parmi nous »)Les disciples de Jésus parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit: « Bientôt, il sera entièrement détruit, et il n’en restera pas pierre sur pierre ! » « Maître, dirent-ils, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser? »

Jésus répondit: « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer par de faux prophète qui disent par-ler en mon nom ! Quand vous entendrez parler de guerres et de violences. Ne vous effrayez pas !

Les nations se battront contre les nations, les royaumes contre les royaumes. Il y aura des trem-blements de terre, et des épidémies; des famines et des faits terrifiants surviendront, de la terre et du ciel.

On portera la main sur vous et on vous persécutera; on vous livrera aux juges et on vous jettera en prison, tout cela à cause de mon nom. Ce sera l’occasion pour vous de rendre témoignage.(attendre que la phrase soit collée)

Ce sera l’occasion pour vous de rendre témoignage. N’ayez pas peur(attendre que la phrase soit collée)

N’ayez pas peur de ce que vous aurez à dire, car, je vous inspirerai un langage et une sagesse pour vous défendre.(attendre que la phrase soit collée)

Je vous inspirerai un langage et une sagesse pour vous défendre. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom, mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. (attendre que la phrase soit collée)

Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par la persévérance de votre foi que vous obtien-drez la vie. »

Acclamons la parole de Dieu.Acclamation de l’Evangile : Alléluia, Jésus Seigneur (AL 223)

Alléluia, Jésus Seigneur, Alléluia nous t'acclamonsAlléluia, tu parles au cœur, Alléluia, nous te croyons.

AnimationQuelle qualité du chrétien correspond au verbe « croire » ? (la foi) à utiliser au présent même si on est toujours en marche.Quelle qualité du chrétien correspond au verbe « aimer » ? (l’amour ou la charité) à utiliser au présent.Jésus utilise quel temps ? (le futur) C’est le temps de l’espérance…Trois qualités du chrétien : foi, charité et aujourd’hui : espérance. Les deux premières sont évidentes… la troisième est si difficile.

A quels moments Jésus a-t-il dit ces phrases. Pourquoi ne devons-nous pas avoir peur ?

L’ange dit aux bergers : « Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie : aujourd’hui vous est né un Sauveur! » (Lc 2,10-11)

Jésus dit à ses disciples, à la veille de sa mort : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Que votre cœur ne s’ef-fraie pas » (Jn 14,27)

Jésus ressuscité dit aux femmes venues au tombeau : « Ne craignez pas, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent partir en Galilée, c’est là qu’ils me verront. » (Mt 28,10)

Parce que lui-même est passé par la peur, la mort et la résurrection pour nous donner la vie.Gloria : Rendons gloire à notre Dieu

Rendons gloire à notre Dieu ! Lui qui fit des merveilles ;Il est présent au milieu de nous, maintenant et à jamais !

Louons notre Seigneur car grande est sa puissance.Lui qui nous a créés, nous a donné la vie.

Gloire à Dieu notre Père, à son Fils Jésus-Christ.A l’Esprit de lumière pour les siècles des siècles.

Prière communeLue par 4 enfants avec répétition par tous de la troisième phrase et collage des derniers mots sur le panneau.

Quand le monde pleure dans la nuit de la détresse,donne à tes disciples, Seigneur, la joie sereine.

Que se lève pour la terre des semeurs de bonheur.Quand le monde souffre aux cris de la guerre,

donne à tes disciples, Seigneur, la paix qui vient de toi.Que se lèvent pour la terre, des artisans de fraternité.

Quand le monde peine aux chemins du désespoir,donne à tes disciples, Seigneur, courage et foi en l’avenir.Que se lèvent pour la terre des prophètes d’espérance.

Quand le monde hurle en face de la mort,donne à tes disciples, Seigneur d’avoir part à ta vie.

Que se lèvent, pour la terre, des témoins de résurrection.

Liturgie eucharistiqueAnnonce de la collecte

Offertoire : Prière de FrançoisLà où il y a la haine, que surgisse ton amour,

Là où il y a le doute, que s'élève un chant de foi.QUE TON REGNE VIENNE COMME L'AUBE SUR LA NUIT,

QUE TON REGNE VIENNE, QU'IL ECLAIRE ET CHANGE NOTRE VIE.Là où règnent les ténèbres, que paraisse ta clarté,

Là où cesse l'espérance, que s'élève un chant d'espoir.Prière eucharistique III (dialoguée) pour assemblée d’enfantsLe Seigneur soit avec vous.Et avec votre esprit.

Elevons notre cœur.Nous le tournons vers le Seigneur.

Rendons grâce au Seigneur notre Dieu.Cela est juste et bon.

Père, nous te disons merci, nous te rendons grâce : C’est toi qui nous as créés; et tu nous appelles à vivre pour toi, à nous aimer les uns les autres.

Nous pouvons nous rencontrer, parler ensemble.Grâce à toi, nous pouvons partager nos difficultés et nos joies.

A cause de cela, Dieu, notre Père, nous sommes heureux de te rendre grâce tous ensemble.Avec ceux qui croient en toi, avec les saints et tous ceux qui sont déjà auprès de toi, nous te louons en chantant :

Toi seul est Saint, Toi seul est grand, ô Père tout-puissant.Toi seul est Seigneur, Jésus-Christ, avec le Saint-Esprit.

Oui, Dieu, tu es saint, tu es bon pour nous, tu es bon pour tous les hommes.Nous te disons merci, et nous voulons surtout te rendre grâce à cause de Jésus, ton Fils.

Il est venu chez les hommes qui se détournent de toi et n’arrivent pas à s’entendre.Par l’Esprit Saint, il ouvre nos yeux et nos oreilles, il change notre cœur : alors, nous arrivons à aimer et nous reconnaissons que tu es notre Père et que nous sommes tes enfants.

C’est lui, Jésus, le Christ, qui nous rassemble maintenant autour de cette table où nous apportons notre offrande. Sanctifie, Père très bon, ce pain et ce vin : ils deviendront pour nous le corps et le sang de Jésus, ton Fils, qui nous dit de faire à notre tour ce qu’il a fait lui-même la veille de sa pas-sion.Consécration

Jésus nous rappelons ta mort et ta résurrection,Et dans la foi nous attendons le jour de ton retour.

Voilà pourquoi nous sommes ici, rassemblés devant toi, Père. Pour nous, Jésus a voulu donner sa vie. Toi, tu l’as ressuscité.Il vit maintenant près de toi. Il est avec nous toujours et partout.

Un jour, il viendra dans la gloire du Royaume. Il n’y aura plus de gens tristes, malades ou malheu-reux.Père, nous allons recevoir à cette table, dans la joie de l’Esprit Saint, le corps et le sang du Christ : que cette communion nous rende capables de vivre comme Jésus, en nous donnant, aux autres et à toi.

En partageant un même pain, vivant du même Esprit,Nous formerons tous un seul corps, l'Eglise de Jésus.

Viens en aide, Seigneur, à notre Pape, à notre évêque et à toute ton Eglise.Accorde-nous, et à tous les disciples de Jésus-Christ, d’être de ceux qui font la paix et le bonheur autour d’eux.

Et puis, donne-nous un jour d’être près de toi, avec la Vierge Marie, la Mère de Dieu, et avec les saints du ciel, tous ensemble, dans le Christ.Par Lui, avec Lui et en Lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l’unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles. Amen.

Par Lui, avec Lui et en Lui, unis à tout jamais,Tout amour sur terre et aux cieux dans l’Esprit de Jésus

Notre pèreAgnus

Sur la table, il y a ton corps, sur la table, il y a ton sang,Et tout autour, il n'y a que des frères,

Main dans la main, qui s'en viennent, vers toi Seigneur.Musique pendant la communionLa chorale commence par communier.Chant pendant la communion : Trouver dans ma vie ta présence

TROUVER DANS MA VIE TA PRESENCE, TENIR UNE LAMPE ALLUMEE,CHOISIR AVEC TOI LA CONFIANCE, AIMER ET SE SAVOIR AIME.

Croiser ton regard dans le doute, brûler à l'écho de ta voix,Rester pour le pain de la route, savoir reconnaître ton pas.

Brûler quand le feu devient cendre, partir vers celui qui attend,Choisir de donner sans reprendre, fêter le retour d'un enfant.

Ouvrir quand tu frappes à ma porte, briser les verrous de la peur,Savoir tout ce que tu m'apportes, rester et devenir veilleur.

Liturgie d’envoiPrière (commune) après la communionBéni sois-tu, Seigneur, pour cette eucharistie qui nous a rassemblés autour de Jésus, ton Fils :

il nous a parlé et sa Parole de paix a été, pour nous, Bonne Nouvelle d’espérance ;

il nous a partagé son pain et son corps offert a nourri notre cœur de Vie éternelle.Puisque nous marchons maintenant à la rencontre du monde où il nous envoie, sois notre force, notre soutien de chaque jour, toi, notre Père en qui nous mettons notre confiance jusqu’au jour de notre renaissance. Amen.

AnnoncesBénédiction et envoi (célébrant)…Chant de sortie : Tu es le Dieu des grands espaces

TU ES LE DIEU DES GRANDS ESPACES, ET DES LARGES HORIZONS.TU ES LE DIEU DES LONGUES ROUTES, DES CHEMINS VERS L'INFINI.

Tu es le Dieu qui vient marcher sur nos cheminsNous rencontrer et nous accompagner.

Lumière dans nos vies, pour nous aider la nuit,A traverser la mort et le danger

Et nous ouvrir la liberté.

Tu es le vent violent qui nous pousse en avant,Vers le grand large, comme des grands voiliers.

Quand tu souffles en nos cœurs, tu bouscules nos peurs.Et nous quittons nos maisons bien fermées,

Pour t'annoncer au monde entier.Sur la feuille d’assemblée : Charles Péguy

La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’Espérance.

La Foi ça ne m’étonne pas.Ce n’est pas étonnant.

J’éclate tellement dans ma création.

La Charité, dit Dieu, ça ne m’étonne pas.Ça n’est pas étonnant.

Ces pauvres créatures sont si malheureuses qu’à moins d’avoir un cœur de pierre, comment n’au-raient-elles point charité les unes des autres.

Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’Espérance.Et je n’en reviens pas.

L’Espérance est une toute petite fille de rien du tout.Qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière.

C’est cette petite fille de rien du tout.Elle seule, portant les autres, qui traversa les mondes révolus.

La Foi va de soi.La Charité va malheureusement de soi.

Mais l’Espérance ne va pas de soi. L’Espérance ne va pas toute seule.Pour espérer, mon enfant, il faut être bienheureux, il faut avoir obtenu,

reçu une grande grâce.

La Foi voit ce qui est.La Charité aime ce qui est.

L’Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera.Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera.

Sur le chemin montant, sablonneux, malaisé.Sur la route montante.

Traînée, pendue aux bras de des grandes sœurs,qui la tiennent par la main,

La petite espérance s’avance.Et au milieu de ses deux grandes sœurs elle a l’air de se laisser traîner.

Comme une enfant qui n’aurait pas la force de marcher.Et qu’on traînerait sur cette route malgré elle.

Et en réalité c’est elle qui fait marcher les deux autres.Et qui les traîne, et qui fait marcher le monde.

Et qui le traîne.Car on ne travaille jamais que pour les enfants.

Et les deux grandes ne marchent que pour la petite.Extraits de : Le porche de la deuxième vertu. (1912)

Messe de samediPhotos en tous genres de « maux » de notre monde-mots : haine-violence-mensonge-égoïsme…….-phrases de l’évangile :Ce sera l’occasion pour vous de rendre témoignage. N’ayez pas peur je vous inspirerai un langage et une sagesse pour vous défendre.pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.

-Phrases des évangiles L’ange dit aux bergers : ‘Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie : aujourd’hui vous est né un

Sauveur! ’ (Lc 2,10-11)

Jésus dit à ses disciples, à la veille de sa mort : ’Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Que votre cœur ne s’ef-fraie pas ’ (Jn 14,27)

Jésus ressuscité dit aux femmes venues au tombeau :’ Ne craignez pas, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent partir en Galilée, c’est là qu’ils me verront. ’ (Mt28,10)

phrases de la prière communedes semeurs de bonheur.des artisans de fraternité.

des prophètes d’espérance.

des témoins de résurrection.

Feuilles d’assemblée avec prière commune

des semeurs

de bonheur

des artisans

de fraternit

é

des prophète

s d’espéra

nce

des témoins

de résurrec

tionPrière après la communionBéni sois-tu, Seigneur, pour cette eucharistie qui nous a rassemblés autour de Jésus, ton Fils :

il nous a parlé et sa Parole de paix a été, pour nous, Bonne Nouvelle d’espérance ;

il nous a partagé son pain et son corps offert a nourri notre cœur de Vie éternelle.Puisque nous marchons maintenant à la rencontre du monde où il nous envoie, sois notre force, notre soutien de chaque jour, toi, notre Père en qui nous mettons notre confiance jusqu’au jour de notre renaissance. Amen.

Charles Péguy : La petite espéranceLa foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’Espérance.

La Foi ça ne m’étonne pas.Ce n’est pas étonnant.

J’éclate tellement dans ma création.

La Charité, dit Dieu, ça ne m’étonne pas.Ça n’est pas étonnant.

Ces pauvres créatures sont si malheureuses qu’à moins d’avoir un cœur de pierre, comment n’au-raient-elles point charité les unes des autres.

Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’Espérance.Et je n’en reviens pas.

L’Espérance est une toute petite fille de rien du tout.Qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière.

C’est cette petite fille de rien du tout.Elle seule, portant les autres, qui traversa les mondes révolus.

La Foi va de soi.La Charité va malheureusement de soi.

Mais l’Espérance ne va pas de soi. L’Espérance ne va pas toute seule.Pour espérer, mon enfant, il faut être bienheureux, il faut avoir obtenu,

reçu une grande grâce.

La Foi voit ce qui est.La Charité aime ce qui est.

L’Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera.Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera.

Sur le chemin montant, sablonneux, malaisé, sur la route montante.Traînée, pendue aux bras de des grandes sœurs, qui la tiennent par la main,

La petite espérance s’avance.Et au milieu de ses deux grandes sœurs elle a l’air de se laisser traîner.

Comme une enfant qui n’aurait pas la force de marcher.Et qu’on traînerait sur cette route malgré elle.

Et en réalité c’est elle qui fait marcher les deux autres.Et qui les traîne, et qui fait marcher le monde.

Et les deux grandes ne marchent que pour la petite.Extraits de : Le porche de la deuxième vertu. (1912)

33° Dimanche C 18/11/95Eucharistie

Chant d’entrée : Au coeur de ce mondeMonition :

Liturgie de la Parole : Lire ensemble l’EvangilePremière étape

Mettre en relation, avec des brins de laine, des mots du texte qui évoquent le mal et les images.Jésus serait-il oiseau de mauvaise augure ? tout le contraire d’un politicien !

Quelque chose en nous se révolte lorsque quelqu’un annonce que ça va mal tourner... comme si nous refusions la possibilité que ça puisse mal tourner !Ce n’est pas dans le monde que nous avons placé notre foi !!!

Demandes de pardon :Seigneur Jésus,toi qui as illuminé le mondeau jour de de ta venue parmi les hommes, viens changer nos coeurs...Chant : Prends pitié de nous, Seigneur....

O Christ,toi qui as rempli de joie le coeur des disciplesau jour de ta Résurrection d’entre les morts, viens changer nos coeurs...Chant : Prends pitié de nous, Seigneur....

Seigneur Jésus,toi qui viendras combler l’attente des peuples,au jour de ton retour dans la gloire, viens changer nos coeurs...Chant : Prends pitié de nous, Seigneur....

Deuxième étapeDevant tout cela, l’homme a peur mais Jésus nous invite à ne pas avoir peur.Retrouvez ces phrases. Pourquoi ne devons-nous pas avoir peur ? L’ange dit aux bergers : ‘Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie : aujourd’hui vous est né un Sauveur! ’ (Lc 2,10-11)GLOIRE A TOI, MESSIE CRUCIFIE.... (Toi qui nous as donné)

Jésus dit à ses disciples, à la veille de sa mort :   ’Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Que votre coeur ne s’effraie pas’ (Jn 14,27)GLOIRE A TOI, MESSIE CRUCIFIE....

Jésus ressuscité dit aux femmes venues au tombeau :’Ne craignez pas, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent partir en Galillée, c’est là qu’ils me verront.’ (Mt28,10)GLOIRE A TOI, MESSIE CRUCIFIE....Parce que lui-même est passé par la peur, la mort et la résurrection pour nous donner la vie.

Troisième étapeLa Parole de Jésus traverse notre histoire à travers le mal afin que nous puissions vivre l’espérance (cfr dernière phrase du texte).Persévérer, c’est tenir bon dans la foi, tenir bon dans la volonté de faire triompher l’amour sur la haine. Voilà pourquoi pendant toute la messe nous regardons en même temps la croix et l’autel où Jésus nous donne sa vie.

Battez-vous contre la guerre,défendez l’homme contre lui-même,

n’ayez pas peur...Luttez de toutes vos forces contre la faim,

faites reculer les épidémies,n’ayez pas peur...

Relevez les villes qui s’écroulent,protégez la terre qui vieillit,

n’ayez pas peur...Depuis le vendredi de la Croix,

le vieux monde est en train de mourir,un autre a commencé de naître le jour de Pâques.

Ne craignez pas, tenez bon dans l’amour,votre Père ne vous abandonnera pas.

Chant du Gloria.

LITURGIE EUCHARISTIQUEOrdinaireChant de communion : Pierres vivantesChants de sortie : Aujourd’hui, Dieu te fait prophète.Prière après la communion : PRIERE DES CLESNous vivons, Seigneur,

dans un monde fermé à double tour,verrouillé par des milliers, des millions de clés.Chacun a les siennes :celle de la maison et celles de la voiture,celle de son bureau et celles de son coffre.Et comme si ce n’était rien que tout cet attirail,nous cherchons sans cesse une autre clé:la clé de la réussite ou la clé du bonheur,la clé du pouvoir ou la clé des songes...Toi, Seigneur, qui as ouvert les yeux des aveugles,et les oreilles des sourds,donne-nous aujourd’hui la seule clé qui nous manque:celle qui ne verrouille pas, mais qui libère;celle qui n’enferme pas nos trésors périssables,mais livre passage à ton amour;celle que tu as confiée aux mains fragiles de ton Eglise,la clé de ton Royaume.

Partage d’Evangile.Hérésie = faux prophètesGuerre - pesteSort de l’Eglise dans l’histoire.

Contrairement à beaucoup de politiciens, il ne promet pas de lendemain qui chantent !!!Persévérance = qualité de celui qui voit le côté positif de son action et qui la continue.Les droits de l’homme vont se heurter à mon assiette (et deviendront donc inacceptable!)Les énergies et ressources minérales manquerontLe rêve de progrès linéaire est un leurre...Nous sommes nourris par des valeurs lumières de droits de l’homme et d’égalité, la loi pour l’homme et non pas l’homme pour la loi tout homme est mon prochain la compassion active est un chemin vers Dieu.Ces valeurs doivent avoir pour base des valeurs obscures, discrètes mais tellement plus solides : l’humilité la relation filiale à Dieu la dé-possession des biens matériels le refus de puissanceLorsque le bien-être matériel va crouler, il faudra un supplément d’âme (valeurs obscures) pour continuer à vivre les valeurs lumières données par le Christ.

Credo (33 ord c)

Je crois en Dieu Pèrequi croit en l'homme au-delà de toutes ses défaillances

et de ses démissions.Il ne cesse d'espérer qu'un jour celui-ci trouverale vrai chemin de la vie et la voie du bonheur.

Je crois en Jésusqui même en face de sa passion et de sa croix n'a pas renoncé à son engagement.

Par sa persévérance il a vaincu la mort définitivement,entraînant dans son sillage tous les humains qui aspirent à la vie.

Je crois en l’Esprit Saintqui au milieu des situations les plus catastrophiques nous offre

de croire que nous ne sommes pas seuls,il nous donne la force d'espérer en la vie.

Je crois à l’Egliselorsqu'elle témoigne par sa parole et son engagement

que le Royaume n'est pas seulement pour demainmais que dès aujourd'hui, dans la grisaille de notre temps,

nous pouvons accéder à la vraie joie.

33 ord C (pistes pour homélie)

Si les tremblements de terre, les guerres, les épidémies, les famines ont toujours existé, je pense que la peur de perdre son emploi est, pour beaucoup aujourd'hui, plus grande que de voir le ciel nous tomber sur la tête.Même si l'on sait que ces pages ont été écrites dans une période de persécutions, on peut se demander à quoi rime tous ces tristes présages dont nous parle l'Evangile.La peur est aussi vieille que l'homme. En effet, l'homme a toujours eut peur de ce qu'il ne contrôle pas, ce qui est imprévisible, de l'improviste, du soudain, de ce qui arrive sans que l'on ne s'y attende et sur lequel on n'a aucune prise.Or nous savons que la peur ne construit rien, au contraire, elle paralyse, nous fait perdre nos moyens, nous empêche de réagir, de faire face.Nous savons que des autorités politiques, et nous en sommes encore les témoins aujourd'hui, fondent leur pouvoir sur la peur ou même la terreur. Même les pays les plus riches, les plus avancés entretiennent une certaine terreur, comme par exemple la peur du terrorisme.

Or contrairement à ce que l'on est tenté de croire, Jésus ne veut pas être un messager de mauvais présages mais au contraire d'une folle espérance. "Mettez-vous dans la tête, dit-il, que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense –pas un cheveu de votre tête ne sera perdu- par votre persévérance vous obtiendrez la vie."Les paroles de Jésus sont essentiellement des paroles de vie. Quelles que soient la complexité, la détresse de notre situation, nous devons avancer avec confiance, ne pas laisser la peur nous envahir, parce qu'alors c'est la catastrophe.Devant les événements, si menaçants soient-ils, nous ne devons pas nous avouer vaincus mais relever la tête. Si, par ailleurs, Jésus cite autant de situations catastrophiques, c'est justement pour nous montrer qu'il faut être lucide, oser regarder, voir le mal et lui faire face avec confiance.Naturellement c'est facile à dire lorsque tout va bien et il est tout à fait normal que lorsque nous sommes dans la tourmente, le mal finisse par avoir raison de notre courage, de notre volonté et de notre persévérance.Alors que faire? Et bien je pense que nous devons nous remettre entre les mains des autres. Ces autres qui sont-ils? Ces autres, c'est d'abord le Seigneur sans aucun doute, mais ces autres ce sont aussi nos proches, notre famille, nos amis.Je suis émerveillé de voir combien dans les coups durs, une mobilisation s'organise pour venir en aide.Même si dans les médias, ou dans les conversations courantes, nous soulignons trop souvent le mal, la méchanceté du monde, nous pouvons constater qu'ils sont bien plus nombreux celles et ceux qui font du bien, du beau. Ils sont des milliards de femmes et d'hommes à agir sans publicité, dans la plus grande discrétion, au quotidien, à poser des gestes d'attention, de patience, de générosité.

Si apparemment donc la liturgie de ce jour semble faire peser sur le monde une menace terrifiante elle veut avant tout nous faire sortir de la peur et nous faire prendre conscience que

nous avons la capacité de dominer la peur à la condition de faire confiance en la vie, en la bonté, la générosité des autres et dans la tendresse de notre Dieu.

Partage d’Evangile.Hérésie = faux prophètesGuerre - pesteSort de l’Eglise dans l’histoire.

Contrairement à beaucoup de politiciens, il ne promet pas de lendemain qui chantent !!!Persévérance = qualité de celui qui voit le côté positif de son action et qui la continue.Les droits de l’homme vont se heurter à mon assiette (et deviendront donc inacceptable!)Les énergies et ressources minérales manquerontLe rêve de progrès linéaire est un leurre...Nous sommes nourris par des valeurs lumières de droits de l’homme et d’égalité, la loi pour l’homme et non pas l’homme pour la loi tout homme est mon prochain la compassion active est un chemin vers Dieu.Ces valeurs doivent avoir pour base des valeurs obscures, discrètes mais tellement plus solides : l’humilité la relation filiale à Dieu la dé-possession des biens matériels le refus de puissanceLorsque le bien-être matériel va crouler, il faudra un supplément d’âme (valeurs obscures) pour continuer à vivre les valeurs lumières données par le Christ.

Prière Eucharistique "Ne soyez pas effrayés" (33 ord c)

Cél. Sois loué, Seigneur pour la force que tu nous communiques et qui garde intacte notre détermination de te servir et de faire grandir la vie.

Ts. Lorsque nous sommes harcelés de drames les plus divers,

lorsque la peur nous immobilise et nous empêche de lutter du côté de la vie,

tu es là près de nous et tu nous invites à la confiance.

Cél. Si d'une part nous assistons à une escalade de la violence et du mal, en bon observateurs nous pouvons remarquer une escalade plus grande encore de l'amour et de la générosité.

Ts. Sois loué, Seigneur, car même s'il n'est pas toujours facile de déceler ta présence dans les événements actuels,

nous savons que ta clarté peut illuminer notre nuit

et qu'avec toi nous sortirons toujours vainqueurs.

Cél. C'est pourquoi nous unissons nos voix pour t'acclamer et proclamer:

Saint, Saint, Saint, le Seigneur Dieu de l'univers …

Cél. Tu sais, Seigneur, combien notre société est paralysée par le terrorisme, les extrémismes ou toute autre catastrophe.

Ts. Comme il le disait déjà à ses disciples dans la barque ballottée par la tempête,

Jésus nous le redit aujourd'hui: "Ne vous effrayez pas".

Cél. Envoie, Seigneur, ton Esprit de vie et d'amour sur notre monde, sur notre assemblée et sur ce pain et ce vin pour qu'ils deviennent corps et sang de Jésus et que nous devenions sacrements de ta présence.

Alors qu'il était lui-même emporté dans un courant qui le conduisait à la mort, Jésus voulu rassembler ses amis pour un dernier repas. Il prit le pain, le rompit et

le donna à ses disciples en disant: "Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps livré pour vous."

De même à la fin du repas il prit la coupe de vin, de nouveau il rendit grâce et la fit passer à chacun en disant: "Prenez et buvez-en tous car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'alliance nouvelle et éternelle qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela en mémoire de moi."

Cél. Que ton Esprit de persévérance nous donne la force, même dans les situations les plus dramatiques, de continuer à croire en la vie.

Ts. Chaque siècle d'histoire a connu des situations sans issue et sans espoir, surtout pour les pauvres toujours exploités par les grands.Et pourtant, Seigneur, à chaque époque, des femmes et des hommes se sont levés. Ni la persécution, ni la prison, ni les échecs n'ont réussi à émousser leur confiance et leur volonté de procurer aux autres la dignité et la paix.

Cél. Apprends-nous aussi, Seigneur, même si ce n'est pas toujours facile, à aller jusqu'au bout de nos projets, à franchir les obstacles et avancer avec persévérance.Regarde, Seigneur, toutes celles et ceux qui détiennent un pouvoir, qu'ils soient les premiers à lutter contre toutes les causes de souffrance.

Ts. Nous mettons plus facilement notre assurance dans les choses matérielles plutôt que d'investir en amitié et en rencontres fraternelles.Aide-nous, Seigneur, à suivre les conseils de Jésus et que dorénavant, chacun de nos gestes, chacune de nos paroles soient semence de joie.

Cél. Convaincus que tu es un Dieu qui souffre et meurt pour nous garantir la vie, assurés que tu es le Seigneur des temps et de l'histoire, nous voulons une fois encore proclamer ta gloire en disant:

Par Lui, avec Lui et en Lui, à Toi Dieu le Père très aimant dans l'unité du Saint Esprit, tout honneur et toute gloire pour les siècles

des siècles. Amen.