tremblez, patronsdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2003bull37.pdfquatre saisons pour une reine...

37A RTE Magaz ine6 septembre > 12 septembre 2003

Tremblez, patrons !

The big one, lundi 8 septembre

Michael Moore est de retour…

14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

37Semaine du 6 au 12 septembre 2003

Samedi 6 Dimanche 7 Lundi 8 Mardi 9 Mercredi 10 Jeudi 11 Vendredi 12

14.00ARTE Europa

14.30Le magazine del ’ e n v i ro n n e m e n t

15.15La brèche dansle rideau de fer

16.15Contrela famine enCorée du Nord

16.45Le fin du fin

17.15Sauvage serale futur (1)

18.15Mahrem, ouvre-toi !

19.00Flash Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15A rc h i t e c t u res ( 1 0 )

20.45L’aventurehumaineÀ la recherchede l’or du temple

21.35Metropolis

22.30FictionLe bisou du papillon

00.10La lucarneMama Africa

02.05Topas, le roi de l’espionnage

14.00Création(s)

14.30Voyages,voyages

15.15Quatre saisonspour une reine

16.50Cuisines des terroirs

17.30Les grandsduels du sport

18.15Biographie

19.00Flash Info

19.00MaestroConcours Reine Élisabeth2003

19.45ARTE Info /Météo

20.15DanseLove dance (3)

20.45-00.45ThemaMon patron et moi

20.45Riens du tout

22.20Dans la peaud’un patron

23.50Managers,encoreun effort !

00.45Le retourd’Anna

02.15Les enfantsperdus d’Oulan Bator

14.00Lola

14.30-16.55ThemaKidnapping : le business del’enlèvement

14.30La bourse ou la vie

15.20Le commercede la peur

16.05Otages du désert

16.55ARTE Europa

17.25Riens du tout

19.00Flash Info

19.00NatureGalápagos : la guerredes espèces


20.15ARTE Reportage Chili : trenteans de silence

20.45Ciné-lundiLes trois viesde Rita Vogt

22.20Grand formatThe big one

23.55Les noces de Dieu

02.25City dance (3)

14.00Cuisines des terroirs

14.30L’ a rt du piano ( 3 )

15.15Total eclipse

16.25Pilleursd’abalones

16.55Lola

17.25Court-circuit (le magazine)

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15ARTE Reportage USA : la guerredes patriotes

20.45-23.00ThemaDe quoi j’me mêle !Qui garde nos enfants ?

20.45Maman te chercherace soir

21.30Attentionenfants !

21.45Débat

22.10Éducation ou oppression ?

23.00FictionBeresina ou lesderniers joursde la Suisse

00.40Le bisou du papillon

02.20A rc h i t e c t u res ( 9 )

14.00Dis-moi ce quetu possèdes…

14.30Voyages,voyages

15.15Les visages duterrorisme (1)

16.15Contrela famine enCorée du Nord

16.45Capté !

17.25Le retourd’Anna

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceSauvage serale futur (2)


20.15ARTE Reportage Cuba, la fin du silence ?

20.45Les mercredisde l’histoireSalvadorAllende –Histoire d’uncomplot

21.50MusicaUne vie trop brève

22.45Ciné-découverteTrouble every day

00.20Court-circuit(le magazine)

01.10La peur de souffrir

14.00Hippocrate


15.15Les visages duterrorisme (2)

16.05La prison des épousesmeurtrières

16.35Création(s)

17.00Finnlandia

19.00Flash Info

19.00Voyages,voyagesL’Oberlandbernois


20.15ARTE Reportage Rwanda : une justice en otage

20.45Ciné-jeudiShort cuts

23.45-02.15ThemaLe verre

23.45Du sable à la lumière…le verre

01.20De l’art à la révélation… le verre

01.45La Villadall’Ava

02.15Vida !Fragment de souvenir

14.00Capté !

14.30Sauvage sera le futur (1)

15.15Les visages du terrorisme ( 3 )

16.20Trésor au cœurdu volcan

16.55Dis-moi ce quetu possèdes…

17.25The big one

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15ARTE ReportageHollywood à Babelsberg

20.45FictionRetour à lacase départ

22.15La vie en faceChili, les hérossont fatigués

23.10ProfilsCinéma, de notre tempsAbel Ferrara :not guilty

00.30Sous le sable

02.05Dear hunter

02.35Caillasses

Les grands rendez-vous

P. 7 Mama Africa Quatre fictions, quatre destins de femmes par quatre réalisatrices africaines. “La lucarne”, samedi 6 septembre à 00.10

P. 9 Mon patron et moiTout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie d’un patron. “Thema”, dimanche 7 septembre à 20.45

P. 12, 21 et 32 Le Chili, trente ans après Retour sur le coup d’État du 11 septembre 1973 et sur ce qui s’est passé depuis au Chili. “ARTE Reportage”, lundi 8 septembre à 20.15

“Les mercredis de l’histoire”, le 10 septembre à 20.45

“La vie en face”, vendredi 12 septembre à 22.15

P. 33 Cinéma, de notre tempsAbel Ferrara : not guiltyUn portrait de l’auteur déjanté de Bad Lieutenant.“Profils”, vendredi 12 septembre à 23.05

Les films de la semaineRiens du tout de Cédric KlapischDimanche 7 septembre à 20.45

et lundi 8 septembre à 17.25

Les trois vies de Rita Vogtde Volker SchlöndorffLundi 8 septembre à 20.45

Les noces de Dieude João César MonteiroLundi 8 septembre à 23.55

Trouble every dayde Claire DenisMercredi 10 septembre à 22.45

Finnlandiad’Eleni Ampelakiotou et Gregor Schnitzler Jeudi 11 septembre à 17.00

Short cutsde Robert AltmanJeudi 11 septembre à 20.45

Sous le sablede François OzonVendredi 12 septembre à 00.30

Fabrice Luchini bichonne ses employés

dans Riens du tout, dimanche à 20.45.

<

Quatre histoires courtes sur la société contemporaine africaine.

Mama Africa, samedi à 00.10.

P. 14 The big one Les coups de gueule

et les coups d’éclat du cinéastejusticier Michael Moore.

“Grand format”,

lundi 8 septembre à 22.20

> En couverture

14.00ARTE Europa

14.30Le magazine de l’environnement(Rediffusion du 1er septembre)

15.15La brèche dans le rideau de fer(Rediffusion du 31 août)

16.15Contre la famine en Corée du Nord(Rediffusion du 4 septembre)

16.45Le fin du fin

17.15Sauvage sera le futur (1)(Rediffusion du 3 septembre)

18.15Mahrem, ouvre-toi !(Rediffusion du 26 août)

19.00Flash Info


19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15Architectures (10)

20.45

L’aventure humaineÀ la recherche de l’or du templeOù est passé l’or de Iahvé ?Documentaire de Georg Graffe

21.35Metropolis

22.30

FictionLe bisou du papillonTéléfilm de Frank Strecker

00.10

La lucarneMama Africa

02.05Topas, le roi de l’espionnage(Rediffusion du 31 août)

4 - A RTE MAGAZINE n° 37 - 6 septembre > 12 septembre 2003

16.45 Le fin du fin (Allemagne, 2003-26mn)ZDF

Cette semaine dans le Fin du fin : le graphis-te berlinois Jim Avignon et ses objetsf é t i c h e s ; le chocolatier belge Erik dans sacuisine ; Ulrike Holsten, photographe de pro-duits alimentaires ; l’histoire de l’invention dela clé anglaise par un Suédois (!) en 1888…

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiff e r, Éric LemassonRéalisation : Guy Saguez (France, 2003-41mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

Anne-Sophie Mercier et Matthias Beermandressent l’état lieux des libertés indivi-duelles en Europe et aux États-Unis.Depuis le 11 septembre 2001, l’Europe et lesÉtats-Unis ont adopté des lois d’exceptionqui ont pour conséquence un durc i s s e m e n tdes mesures de sécurité, mais aussi unef o rte restriction des libertés individuelles.R e p o rtages en Grande-Bretagne, enAllemagne et aux États-Unis.

20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Frédéric Ramade (2003-10mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 19 avril)

En partenariat avec

La politique extérieure de la Russie (2)

Les priorités

Quelles sont les priorités de la politiqueétrangère russe après les trois ruptures quef u rent la fin de l’URSS, l’arrivée au pouvoirde Vladimir Poutine et le rappro c h e m e n tavec les États-Unis depuis le 11 septembre2001 ?

20.15Architectures (10)L’Auditorium Building de ChicagoArchitectes : Louis Henry Sullivan, Dankmar A d l e rRéalisation : Richard Copans et Stan Neumann(France, 2000-26mn)Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici, le Musée d’OrsayARTE FRANCEInédit

En partenariat avec

Du 5 juillet au 20 septembre, ARTE

diffuse douze numéros de la collection

Architectures, dont cinq inédits.

Chaque samedi à 20.15.

L’Auditorium Building, construit à Chicagoaprès l’incendie de 1871, marque le débutd’une architecture proprement américaine.En 1871, un gigantesque incendie ravageChicago. Toute la ville est à re c o n s t ru i re :l’occasion pour la jeune génération d’arc h i-tectes d’inventer les formes d’une arc h i t e c-t u re spécifiquement américaine. LouisH e n ry Sullivan, auteur de la célèbre form u l e“ F o rm follows function”, construit avec l’in-génieur Adler l’Auditorium Building, sa pre-m i è re œuvre d’enverg u re. Le complexe ras-semble un hôtel de luxe, des bureaux et unesalle d’opéra. Ce fut à l’époque le bâtimentde tous les re c o rds : le plus haut du monde,avec sa tour de dix-sept étages, celui abri-tant la plus grande salle de spectacle desÉtats-Unis, avec ses 4 500 places assises…

La collection Architectures est éditée

en DVD par ARTE Vidéo et la RMN.

Jouez avec la collection Architectures

et gagnez un voyage aux États-Unis.

> www.arte-tv.com/architectures

s a m e d i 6 septembre

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Câble et satellite

A RTE MAGAZINE n° 37 - 6 septembre > 12 septembre 2003 - 5

En croisant diff é rentes sources, le docu-m e n t a i re tente de retracer le parcours deces trésors perdus. On apprend ainsiqu’après la conquête de Rome par lesVandales, la m e n o r a aurait été emportée àC a rthage, puis transférée à Byzance. Latable des pains de proposition, elle, seraittombée entre les mains de Wisigoths quil’auraient transportée jusqu’en Espagne.Au VIIIe siècle, elle aurait fait partie desrichesses dérobées au roi des Wi s i g o t h spar les Arabes. Ces derniers auraiente m p o rté la table à Damas, puis à LaMecque. Là, elle aurait été fondue pour réa-liser un ornement destiné à la Kaaba, dansla Grande Mosquée…

20.45À la recherche de l’or du templeOù est passé l’or de Iahvé ?

Le temple d’Hérode à Jérusalem recelait des trésors. Que sont devenues

ces richesses après la mise à sac de la ville par les Romains en 70 après J.-C. ?

Documentaire de Georg GraffeDans la collection “Terra X”(Allemagne, 2003-52mn)ZDF

En 70 après J.-C., Rome part à la re c o n-quête de la Judée insurgée. Du 1er juillet au26 août, les soldat romains assiègentJ é rusalem. Le 28, la cité juive tombe. Letemple d’Hérode est incendié, de nom-b reux bâtiments rasés… Quelques moisplus tard, à Rome, le conquérant deJ é rusalem, Titus, exhibe les trésors volésdans le temple. Parmi ceux-ci, la m e n o r a,le fameux chandelier sacré à septbranches, ainsi que la “table des pains deproposition”. Ces objets, d’une très grandev a l e u r, ont disparu. Que sont-ils devenus ?Ont-ils été détruits ou existent-ils toujours ?Aventuriers, historiens et arc h é o l o g u e sn’ont jamais perdu l’espoir de les retrouver.

À voir du 2 août au 20 septembre

dans “L’aventure humaine” :

huit documentaires de la collection

“Terra X”, dont six inédits.

On retrouve la menora volée

à Jérusalem sur un bas-relief

ornant l’arc de Titus, à Rome.


Paulina (Marie Zielcke)

et Pablo (Marek Harloff) :

une histoire qui roule !

21.35Metropolis Magazine culturel européen(France, 2003-52mn) Coproduction : A RTE France, On Line Productions ARTE FRANCE

Pierre Michon

Avec les Vies minuscules, Abbés ou Corpsdu ro i, l’écrivain Pierre Michon a re n c o n t r éson public. Lauréat du Prix Décembre2002, il vit aujourd’hui à Nantes, loin dumonde littéraire parisien. En sa compagnie,nous nous promenons dans sa région nata-le, la Creuse, et visitons le berceau de safamille, un hameau perdu à quelquesdizaines de kilomètres de La Souterr a i n e .P i e rre Michon parle de ses parents institu-teurs, de ses grand-parents paysans, de samère…

Derrière la page (sous réserve)

C a roline Parent et Gabriel Bauret donnentà voir dans leur intégralité des re p o rt a g e sphotographiques souvent réduits àquelques images dans la presse écrite.Aujourd’hui : le travail de Giorgia Fiorio.

Yanomami (sous réserve)

À l’occasion de l’exposition “Yanomami :l’esprit de la forêt”, à la Fondation Cartier àParis, des artistes internationaux ont re n-contré les chamans d’un village yanomamisitué dans l’Amazonie brésilienne. Parm ieux, Raymond Depardon (photographe etcinéaste), Adriana Va rejao (peintre ) ,Stephen Vitiello (musicien), Wo l f g a n gStaehle (art multimédia) et Claudia Andujar(photographe).

22.30Le bisou du papillon(Der Schrei des Schmetterlings)Téléfilm de Frank Strecker (Allemagne, 1999-1h40mn) - VFScénario : Sarah Brigitte ThomsenAvec : Marek Harloff (Pablo), Marie Zielcke(Paulina), Hannelore Elsner (Susanne Thiess),Dietmar Schönherr (le grand-père de Paulina),Tito Larriva (Joey) Image : Jürgen JürgesMontage : Gisela ZickMusique : Paul Vincent Gunia, Tito & Tarantula,Sema et Derya Mutlu Coproduction : MIRAFilmproduktion, ZDF, A RT EZDF(Rediffusion du 18 mai 2001)

Une belle histoire d’amour à l’hôpital :Paulina, atteinte de leucémie, rencontrePablo, qui a tenté de se suicider. Des cir-constances plutôt pénibles malgré les-quelles les deux amants vont se redonnermutuellement le goût de vivre.

Le premier contact entre Pabloet Paulina est enflammé : voisinsdans un concert où Paulina estpassée en pre m i è re partie avecson groupe de hip-hop, Pablobrûle par mégarde la veste de lajeune fille. Il lui propose del’échanger contre son blouson.Paulina est émue par le re g a rdtriste du jeune homme.Quelques temps plus tard ,Pablo fait une tentative de suici-de. Hospitalisé, il re t rouve parh a s a rd Paulina qui vient fairedes séances de chimiothérapie

– la musicienne est atteinte de leucémie.Pablo transforme pour elle sa chambre declinique en studio de répétition…

La maladie de l’amour

Frank Stre c k e r traite avec sensibilité sonsujet, celui d’un premier amour placé sous lesigne de la maladie et de la mort, où la ques-tion de la confiance, en soi et en l’autre, estessentielle. Le film a re m p o rté en 1999 le Prixdu public à la Fête du cinéma d’Emden et lePrix du meilleur film au Festival de Giff o n i(Italie). De leur côté, les musiciennes Semaet Derya Mutlu ont obtenu en 2001 le Prix dela meilleure musique originale de film auFestival de Sarasota en Floride.Rediffusion le 9 septembre à 00.40

et le 17 septembre à 17.15

samedi 6 septembre

Fiction


ARTE FRANCE

00.10Le temps suspendu(Hangtime)Moyen métrage de Ngozi Onwurah(Nigeria, 2001-31mn)Avec : Bran Biragi (Kwame), ElizabethMathebula (Mama)Production : Zimmedia, Non Aligned Films

Kwame, élevé par sa grand-mère Mamadans un bidonville au Nigeria, est le meilleurbasketteur du quart i e r. Il attend fébrilementl ’ a rrivée d’un sélectionneur américain. Maisil lui manque des baskets en bon état…

00.40RayaMoyen métrage de Zulfah Otto-Sallies (Afrique du Sud, 2001-27mn)Avec : Rehane Abrahams (Raya), Ayesha Meek Krige (Madeegah)Production : Zimmedia, Big World Cinéma

Raya sort de prison où elle a passé cinqans pour trafic de drogue. Entre-temps, samère a élevé sa fille Madeegah dans la tra-dition musulmane. Dès son re t o u r, Raya sedispute avec sa mère et claque la port e …

01.10Bintou(A close-up on Bintou)Moyen métrage de Fanta Régina Nacro (Burkina Faso, 2001-27mn)Avec : Alima Salouka Koné (Bintou), Hyppolite Ouangrawa (Abel)Production : Zimmedia, Keylight

Dans une concession, au Burkina Faso.Bintou se fait frapper par son mari, Abel,p a rce qu’elle lui a pris de l’argent pourpayer la scolarité de leur fille. Intelligente etdéterminée, Bintou ne se laisse pas faire etse lance dans le commerce de mil germé…

01.35Âmes sœurs(Riches)Moyen métrage d’Ingrid Sinclair(Zimbabwe, 2001-28mn)Avec : Cindy Sampson (Mollie), Damien Chamley (Peter)Production : Zimmedia

Mollie, institutrice noire, et son fils Peterfuient l’apartheid en Afrique du Sud et s’ins-tallent dans un village au Zimbabwe avecl’espoir d’une vie meilleure. Mais l’intégra-tion est bien plus difficile que prévu…

L’Afrique au féminin

Mama, Raya, Bintou et Mollie ont un pointcommun : leur détermination à élever leursenfants ou petits-enfants comme elles l’en-tendent. Elles vivent pourtant dans un envi-ronnement hostile. Bintou est dépendanted’un mari qui considère que les filles n’ontpas besoin d’aller à l’école. Raya est coin-cée entre sa mère, gardienne d’une strictetradition musulmane, et la tentation de l’ar-gent facile procuré par la drogue. Mollietrouve refuge dans un village dont les cou-tumes lui sont étrangères, où ses habitudesde citadine heurte les sensibilités, où elleest cruellement mise à l’écart. Mama élèveses petits-enfants à la place de pare n t sdécédés ou absents. Ces quatre femmesmettent toute leur énergie à briser leurschaînes, à faire reculer les préjugés, à seb a t t re contre la fatalité. Sur le mode de lacomédie ou du drame, les quatre réalisa-trices nous disent que même la situation laplus tragique recèle une parcelle d’espoir.

00.10 Mama AfricaQ u a t re fictions, quatre destins de femmes

africaines par quatre réalisatrices

o r i g i n a i res du Nigeria, d’Afrique du Sud,

du Burkina Faso et du Zimbabwe.

Un re g a rd inattendu, plein d’humour

et d’espoir, sur l’Afrique d’aujourd ’ h u i .

Toutes les difficultés

peuvent être dépassées

si l’on prend son destin

en main. Parole

d’Africaines !

Raya et sa fille Madeegah (Raya).

Kwame (le Temps suspendu).

Bintou

14.00Création(s)(Rediffusion du 12 janvier)

14.30Voyages, voyagesThaïlande du Sud(Rediffusion du 4 septembre)

15.15Quatre saisons pour une reine(Rediffusion du 25 août)

16.50Cuisines des terroirsNorvège(Rediffusion du 4 novembre 2001)

17.30Les grands duels du sport

18.15BiographieIris Berben(Rediffusion du 9 février)

19.00Flash Info

19.00

MaestroConcours Reine Élisabeth 2003

19.45ARTE Info / Météo

20.15

DanseLove dance (3)

20.45-00.45

ThemaMon patron et moi

20.45 Riens du tout Film de Cédric Klapisch

22.20Dans la peau d’un patro nDocumentaire de Stéphan Moszkowicz

23.50Managers, encore un effort ! Documentaire de Bernard Bloch

00.45Le retour d’Anna(Rediffusion du 5 septembre)

02.15Les enfants perdusd’Oulan Bator(Rediffusion du 25 août)


17.30 Les grands duelsdu sportFootball : RDA / RFA

Réalisation : Deborah Ford (France, 2003-41mn) ARTE FRANCE

En 1974, à la surprise générale, l’équipe del’Allemagne de l’Ouest est battue par l’équi-pe de RDA en match de qualification de laCoupe du monde de football… Rediffusion le 28 septembre à 17.30

19.00Concours ReineÉlisabeth 2003Direction musicale : Gilbert VargaAvec l’Orchestre national de BelgiqueRéalisation : Christian Nicolay(Belgique, 2003-42mn)RTBF

Les temps forts de la prestation de Severinvon Eckardstein, lauréat du concours ReineÉlisabeth 2003, enregistrés au Palais desBeaux-Arts de Bruxelles.La décision est tombée début juin : le

P remier Prix du concours Reine Élisabeth

2003, l’une des plus prestigieuses compéti-

tions musicales internationales, a été attribué

à un pianiste de 24 ans, originaire de

D ü s s e l d o rf, Severin von Eckardstein. Il s’est

imposé face à onze finalistes venus du

monde entier. ARTE présente les moments

f o rts de son programme : la Sonate pour

piano n° 27 en mi mineur, opus 90 de Ludwig

van Beethoven et le C o n c e rto pour piano et

o rc h e s t re n° 2 en sol mineur, opus 16 de

S e rge Pro k o f i e v.

Un coffret de 3 CD réunissant

les morceaux interprétés par les six

finalistes du Concours Reine Élisabeth

2003 est disponible chez AMG.

20.15Love dance (3)Série conçue et réalisée par Leslie F. Grunberg(France, 2001-26mn)Coproduction : A RTE France, Les Films PénélopeARTE FRANCE(Rediffusion du 16 décembre 2001)

En partenariat avec

Antonio Gades, Philippe Decouflé, DominiqueBagouet, Maurice Béjart… Ils ont tous dansél’amour ! Du classique au hip-hop, les choré-graphies qui fait bondir le cœur.Au programme : tendresse, émotion, pas-sion et jalousie, avec de nombreux extraits :le Sacre du printemps (Maurice Béjart), unc h e f - d ’ œ u v re du XXe siècle ; Welcome toParadise (Joëlle Bouvier/Régis Obadia), quimet en scène un couple dans une allégoriedes paradis artificiels ; N e c e s i t o ( D o m i n i q u eBagouet), une scène de hammam qui n’ajamais été diffusée ; C a rm e n ( A n t o n i oGades/Carlos Saura), avec les danseusesCristina Hoyos et Laura Del Sol ; et le P’t i tB a l (Philippe Decouflé), qui invente un nou-veau vocabulaire sur une chanson étern e l l e .

d i m a n c h e 7 septembre


Câble et satellite

Maestro

Danse

Film

Severin von Eckardstein


ARTE FRANCE

20.45Riens du toutFilm de Cédric Klapisch(France, 1992-1h35mn)Scénario : Cédric Klapisch, Jackie BerroyerAvec : Fabrice Luchini (M. Lepetit), Odette Laure (Mme Yvonne), Fred Personne (M. Roi), Daniel Berlioux (Jacques Martin), Marc Berman (Pizzuti), Olivier Broche (Lefèvre),Antoine Chappey (François), Aurélie Guichard(Vanessa), Jean-Pierre Darroussin (Domrémy),Nathalie Richard (Claire), Karine Viard (Isabelle)Image : Dominique Colin, Kevin MorriseySon : François WaledischMontage : Francine SandbergProduction : Les Productions Lazennec, MK2Productions, France 3 Cinéma, Centreeuropéen cinématographique Rhône-AlpesCésar de la meilleure pre m i è re œuvre 1993

Pour sauver les Grandes Galeries de lafaillite, M. Lepetit décide d’introduire de nou-velles méthodes de management baséessur le “facteur humain”… Imaginée parCédric Klapisch et Jackie Berroyer, unefable moderne et ironique très réussie, avecFabrice Luchini.On trouve tout aux Grandes Galeries, saufla rentabilité. Les actionnaires nomment unnouveau PDG, M. Lepetit, avec pour mis-sion de re d resser en un an la situation de

ce grand magasin. Jeune loup déterm i n é ,Lepetit réunit le personnel, lui prodigue degrands discours sur la vie au sein de l’en-t reprise avec un mot d’ord re : soigner le fac-teur humain. Il mise tout sur la communica-tion et le dépassement de soi : les employésp a rticipent à des thérapies de gro u p e ,chantent dans une chorale, sautent à l’élas-tique… Lepetit lui-même s’astreint à suivreles cours d’une conseillère en communica-tion. En systématisant l’informatique, ilréduit de moitié les frais généraux. Mais,peu à peu, la belle ambiance se fissure …

Siffler en travaillant

S’entourant de comédiens au caractèrebien trempé (Fabrice Luchini, Karine Vi a rd ,Nathalie Richard, Marc Berman, Jean-PierreD a rroussin…), Cédric Klapisch composeune comédie située entre le burlesque d’unJacques Tati et le sérieux d’un

20.45-00.45 Mon patron et moi

À quoi ressemble la vie d’un chef d’entreprise ? Ce soir, grâce à “Thema”,

mettez-vous dans la peau d’un décideur. D’abord, re d ressez un grand magasin

au bord de la faillite (Riens du tout), puis faites faire des bénéfices à AOL France

et aux sous-vêtements Arthur (Dans la peau d’un patro n). Enfin, à 23.50, ART E

vous off re un stage pour appre n d re à gérer votre stress au travail !

Pour redresser les Grandes Galeries,

les actionnaires propulsent

à leur tête M. Lepetit

(Fabrice Luchini), un jeune manager

plein d’enthousiasme et adepte

de communication.

Film

● ● ●


22.20Dans la peau d’un patronDocumentaire de Stéphan Moszkowicz(France, 2003-1h30mn)Coproduction : Roche Productions, ARTE France, en association avec France 5

Pendant huit mois, Stéphan Moszkowicz asuivi le patron de la filiale française d’un grandgroupe anglo-saxon et celui d’une PME. Quefont-ils ? Quelles sont leurs préoccupations ?Comment prennent-ils leurs décisions ? Unecomédie humaine au cœur de l’entreprise.Pour compre n d re comment les patro n sdécident, pourquoi, pour qui et ce quenous attendons d’eux en re t o u r, StéphanMoszkowicz a suivi pendant huit moisStéphane Treppoz, responsable en Francedu fournisseur d’accès Internet AOL, etJean-Louis Pariente, patron du fabricant desous-vêtements Art h u r. La caméra, tantôtdiscrète pour se faire oublier des pro t a g o-nistes, tantôt confidente pour recueillir leursangoisses, saisit les histoires part i c u l i è re s ,les préoccupations du moment, bref la viede patron. Où l’on réalise que, si le travaildes patrons consiste à contrôler, négocieret inventer, et que souvent ils agacent, ras-s u rent ou inquiètent, leur occupation prin-cipale, c’est faire des choix…

Diriger, c’est choisir

Stéphane Treppoz, 36 ans, est le patro nd’AOL France. Ce jeune surdoué du mana-gement à l’américaine, cartésien et dyna-mique, aff ronte une concurrence impi-

d i m a n c h e 7 septembre

Mon patron et moi

Raymond Depard o n .Dans ce premier film, le réali-sateur brosse une galerie dep o rtraits plus pétillants etjustes les uns que les autre s .On y croise, au rayon mode,une jeune vendeuse vaniteu-se et arrogante, aux jouets unchef de rayon don Juan ets o l i t a i re, au rayon peinture une vieilleemployée qui donne des re n d e z - v o u sgalants à sa caisse… Sans oublier le nou-veau PDG (Fabrice Luchini, génial !), biendécidé à appliquer les recettes du manage-ment moderne. Sous l’apparence d’unecomédie à sketches, Riens du tout est uneenquête sur un monde du travail en muta-tion. “En gros, explique Klapisch, la logiquedes nouvelles méthodes de managementconsiste à dire que le rendement d’unee n t reprise est meilleur quand les salariéssont plus motivés et plus heureux dans leurtravail ; on essaie donc de leur redonner legoût du travail pour que tout le monde s’yre t rouve, les employés et l’entreprise… Leparadoxe de cette idée parfaitement sym-pathique est qu’elle est malgré tout impo-sée aux gens qui n’ont pas forcément envied ’ ê t re artificiellement enthousiasmés parl’idée d’aller travailler...” Un film que l’on( re ) d é c o u v re avec beaucoup de plaisir.Rediffusion le 8 septembre à 17.25

● ● ●

Les salariés des Grandes Galeries s’échauffent

pour le marathon de Paris. Une occasion pour le patron

(Fabrice Luchini) de faire la pub de l’entreprise.

Comment réconcilier les vendeuses

du rayon mode ? En les faisant

chanter ensemble dans la chorale !

Stéphan Moszkowicz

(Dans la peau d’un

patron) a réalisé entre

autres le feuilleton

documentaire À l’école

hôtelière (diffusé par

ARTE en 1999) et les

documentaires Femmes

de l’ombre (diffusé en

1998 dans une “Thema”

sur les secrétaires et

leurs patrons) et le

Temps d’une pause

(diffusé en 1996 dans

une “Thema” sur les

machos).


toyable et la politique de bas prix qui régitle marché de l’Internet. Il livre sa pre m i è rebataille, ardente négociation dont dépendla rentabilité d’AOL. En parallèle, il doit arbi-t rer la réorganisation de la société, qui ap rovoqué des conflits internes… Jean-Louis Pariente, cofondateur de la marq u eArthur, patron atypique et spontané, s’épa-nouit dans la création de ses collectionsmais doit gérer une crise de confiance avecson plus ancien fourn i s s e u r. Il aime faire lat o u rnée des boutiques, parler avec sesvendeuses qu’il connaît toutes par leur pré-nom, mais doit aussi décider de la quantitéde marchandises à commander pour lap rochaine saison. Contrainte qui découlede la taille de son entreprise, Jean-LouisPariente doit tout contrôler dans lesm o i n d res détails, même si la logistique,comme il dit, n’est “pas son truc”…Le va-et-vient entre le cadre studieuxd’AOL et le désordre organisé d’Arthur per-met de se glisser dans la peau des deuxp a t rons, de saisir chaque enjeu, chaquetension et le poids de chaque décision quileur incombe. Car aussi diff é rents soient-ils, les deux hommes ont les mêmes re s-ponsabilités : à la fois décider des orienta-tions stratégiques, garantir le bonfonctionnement de l’entreprise et se soucierdu bien-être de leurs collaborateurs. Lessalariés, qui sont comme les personnagess e c o n d a i res d’un film, portent sur eux unre g a rd lucide, parfois critique ou sarc a s-tique. Stéphan Moszkowicz réalise unecomédie humaine où chacun re c o n n a î t r a ,dans une réplique, une situation, une bou-tade ou un moment d’exaspération, sapropre condition de salarié ou de patron.

23.50Managers, encore un effort ! Documentaire de Bernard Bloch(France, 2000-52mn)Coproduction : ARTE France, L’Œil Sauvage(Rediffusion du 4 mai 2000)

Dans un contexte de guerre économique, lesentreprises demandent à leurs salariés des’adapter aux modes de production les pluscompétitifs. Un “management par le stress”qui se traduit par une pres-sion accrue, qu’il faut subirou faire subir. Comment lescadres d’entreprise réagis-sent-ils ?De nombreux cadre ss’aperçoivent aujourd ’ h u iqu’ils sont devenus dessalariés vulnérables commeles autres. Managers, enco-re un eff o rt ! s ’ i n t é resse auxacteurs de la guerre écono-mique, dirigeants et cadre s ,pour interroger le sens deleur travail. Que penser de leur conduite,soumise, complice ou résistante, face auxnouvelles formes d’organisation du travail ?À travers la notion de stress s’expriment lesgrandes difficultés causées par la compéti-tion et la re c h e rche de perf o rmance. Ellep e rmet aussi d’aborder la souffrance au tra-vail, une souffrance qui a pour noms sur-c h a rge et urgence, usure mentale et men-songe, ou encore dégradation pro g re s s i v edes relations entre collaborateurs…

“Il faut savoir manager

les gens, c’est-à-dire

arriver à tirer

le maximum d’eux par

tous les moyens. (…)

Le stress est peut-être

aussi une façon de se

surpasser. J’ai vu des

gens qui dans un état

de stress sont arrivés

à faire des exploits.”

(Charles, directeur

financier)

Stéphane Treppoz

Jean-Louis Pariente

Métro, stress, dodo :

la vie des cadres est rude.

14.00Lola

14.30-16.55ThemaKidnapping : le business de l’enlèvement(Rediffusion du 2 septembre)

14.30La bourse ou la vie

15.20Le commerce de la peur

16.05Otages du désert

16.55ARTE Europa(Rediffusion du 6 septembre)

17.25Riens du tout(Rediffusion du 7 septembre)

19.00Flash Info

19.00

NatureGalápagos : la guerredes espèces


20.15

ARTE Reportage Chili : trente ans de silence

20.45

Ciné-lundiLes trois vies de Rita VogtFilm de Volker Schlöndorff

22.20

Grand formatThe big oneDocumentaire de Michael Moore

23.55 (PDC : 23.50)

Les noces de Dieu(Rediffusion du 27 août)

02.25 (PDC : 02.20)

City dance (3)(Rediffusion du 31 août)


14.00 LolaLes héritièresLe magazine au féminin(Allemagne, 2003-26mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté par Lio

Les femmes vivent de plus en plus long-temps et plus longtemps que les hommes.Elles héritent donc plus souvent. EnAllemagne, le montant des héritages ver-sés au cours des sept prochaines annéesatteindra 1 000 milliards d’euros. Mais,riches ou moins riches, les femmes neg è rent pas leur argent comme leshommes…Rediffusion le 9 septembre à 16.55

19.00Galápagos : la guerredes espèces Documentaire de Felix Heidinger(Allemagne, 2003-41mn)BR

La faune exceptionnelle des Galápagosest menacée par des espèces importées,dont l’arrivée a rompu l’équilibre naturelde l’archipel.Il y a quatre siècles sont arrivés sur l’archi-pel, avec les hommes, des animauxdomestiques – bœufs, chèvres, porc s ,chiens, chats –, mais également des pas-sagers clandestins – rats et souris. Certainsont fondé des populations sauvages : surles plages, les porcs mangeaient les œufsde tortues, les chiens se nourr i s s a i e n td’iguanes et les chèvres broutaient la nour-riture des tortues géantes. Les autorités de

p rotection de la nature cherchent à fre i n e rle développement de ces espèces semi-sauvages. Une des mesures les plus eff i-caces est la “chèvre de Judas” : on lâchedes chèvres équipées d’émetteurs quivagabondent jusqu’à trouver un tro u p e a u .Une fois localisé, ce dernier est abattu…Rediffusion le 13 septembre à 14.30

20.15Chili : trente ans de silenceRéalisation : Wilfried Huismann et Raul Sohr (Allemagne, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E. / WDR

Le “plan Z”, attribué aux communistes chi-liens et utilisé par Pinochet pour justifier lecoup d’État contre Allende, serait un faux.Trente ans après le putsch qui a menéPinochet au pouvoir au Chili, l’ancien porte-parole du dictateur brise un terrible secret :Pinochet et ses généraux auraient montéde toutes pièces le “plan Z” pour justifier lecoup d’État du 11 septembre 1973 contrele gouvernement de Salvador Allende. Ceplan, attribué aux communistes, auraitprévu l’assassinat des dirigeants de droite.Pinochet s’est largement appuyé sur lamise en échec du plan Z pour légitimer sonrégime de terreur…Voir également Salvador Allende –

Histoire d’un complot

le mercredi 10 septembre à 20.45

et Chili, les héros sont fatigués

le vendredi 12 septembre à 22.15.

l u n d i 8 septembre


Câble et satellite

ARTE Reportage

Le Chili,trente ans après

le coup d’ÉtatNature

Attention, danger ! Les iguanes se font manger

par les chiens sauvages…

Au Chili, l’armée demeure intouchable.


(Die Stille nach dem Schuss)Film de Volker Schlöndorff(Allemagne, 1999-1h37mn) - VOSTF Scénario : Wolfgang KohlhaaseAvec : Bibiana Beglau (Rita), Martin Wuttke(Hull), Nadja Uhl (Tatjana), Harald Schrott(Andi), Mario Irrek (Klatte), Jenny Schily(Friederike), Franca Kastein (Anna), Alexander Beyer (Jochen)Image : Andreas HoferMontage : Peter PrzygoddaSon : Detlev FichtnerCoproduction : Babelsberg Filmproduktion,MDR, ARTE MDRAnge bleu, Ours d’argent de

la meilleure actrice (pour Bibiana Beglau

et Nadja Uhl), Berlin 2000

Au nom de leur lutte contre le capitalisme,Andi, Rita et leur bande attaquent à mainarmée une banque d’Allemagne de l’Ouest.Andi est arrêté. Rita, Friederike et Klatteo rganisent son évasion mais l’opérationt o u rne mal : un mort et plusieurs blessés.Aidés par la Stasi, les quatre terroristes seréfugient à Beyrouth puis à Paris. Quelquesannées plus tard, Rita quitte le mouvementet finit par accepter l’asile qui lui est off e rtà l’Est. Nouvelle vie, nouvelle identité : Ritadevient Susanne Schmidt, ouvrière dans letextile. Une de ses collègues, Tatiana, estrévoltée par les conditions de vie à l’Est etidéalise l’Occident. Rita, elle, aspire tou-jours à un monde plus juste qu’elle pensepouvoir trouver en RDA. Un lien fort unitp o u rtant les deux femmes. Il est

20.45Les trois vies de Rita VogtEn RFA, dans les années 70. Par amour pour son petit ami Andi, leader

charismatique d’un groupe de lutte armée, Rita l’anarchiste se fait

t e rroriste. Puis elle change de vie et d’identité en se réfugiant en RDA…

Volker Schlöndorff revient sur le terrorisme ouest-allemand avec un film

re m a rqué au Festival de Berlin en 2000.

● ● ●

Pour financer ses activités,

le groupuscule terroriste autour

d’Andi (Harald Schrott, à droite)

attaque des banques.


rompu par un avis dere c h e rche diffusé à la télévi-sion ouest-allemande qui faitressurgir le passé de l’ex-terro-riste. Rita déménage et devientSabine We l t e r. Elle re n c o n t reJochen, qui tombe amoure u xd’elle et veut l’emmener àMoscou. Mais on est en 1989,le Mur vient de tomber, la RDAn’existe plus…

Trilogie du terrorisme,

acte III

Dans ce film à la fois direct etnuancé, le réalisateur Vo l k e rSchlöndorff renoue avec ses œuvres politi-quement engagées des années 70. L e sTrois Vies de Rita Vogt est en quelque sortele troisième volet d’une trilogie sur le terro-risme ouest-allemand, commencée en1975 par Schlöndorff lui-même avecl’Honneur perdu de Katharina Blumet pour-suivie en 1981 par Marg a rethe von Tro t t aavec les Années de plomb. Mais ce dernieracte est moins politique qu’historique. Lescénario de l’écrivain est-allemandWolfgang Kohlhaase montre des aspectsméconnus du terrorisme en Républiquefédérale allemande et relate avec subtilitél ’ e ff e rvescence politique des dern i è re sannées de la RDA. Les Trois Vies de RitaVogt n’est pas un documentaire. Si le maté-riau de départ est vraisemblablement ins-piré par un fait divers dans lequel fut impli-quée Inge Viet, figure de proue de laFraction armée rouge (RAF), Schlöndor ff etKohlhaase ont créé à partir d’élémentsréels un personnage fictif. Comme le résu-me le cinéaste, “tout s’est passé ainsi, rienne s’est passé ainsi”. Car pour lui, “la fic-tion permet de dire beaucoup plus de véri-tés en dépassant la réalité” .

Rediffusion le 15 septembre à 23.45


Documentaire de Michael Moore(Royaume-Uni, 1999-1h30mn)Production : Mayfair ARTE FRANCE

Michael Moore, très controversé aux États-Unis depuis son premier documentaire, R o g e ret moi, part en tournée pour promouvoir sonnouveau livre, Downsize this ( “ D é g r a i s s e z - m o iça !”). Pendant cinquante jours, il traversequarante-sept villes américaines où ilenchaîne meetings, séances d’autographeset émissions de radio. Mais surtout, il re n ddes visites inopinées aux patrons des entre-prises les plus puissantes du pays pour leurre m e t t re le “Downsizing Aw a rd”, prix de l’en-t reprise qui a le plus “dégraissé”…

lundi 8 septembre

E n t re coup de gueule et coup

médiatique, le réalisateur

de Bowling for Colombine t o u rne

un film dans la lignée de sa

p re m i è re enquête, Roger et moi.

Cette fois, ce sont les compagnies

américaines en quête de profits

à tout prix qu’il malmène. Édifiant !

22.20 The

Volker Schlöndorff a été

révélé en France par

les Désarrois de l’élève

Törless, Prix international

de la critique au Festival de

Cannes en 1966, puis par

le Tambour, Palme d’or en

1979. Les Trois Vies de

Rita Vogt a ouvert le

Festival de Berlin en 2000.

● ● ●

Dans sa troisième vie,

Rita (Bibiana Beglau)

rencontre Jochen

(Alexander Beyer)

et l’amour.


Big profit

Conditions de travail déplorables, payesmisérables, syndicats impuissants, licen-ciements… Un problème d’emploi ?Michael Moore est là ! Dans Roger et moi,le cinéaste justicier s’attaquait à GeneralMotors, qui provoqua la faillite de Flint, saville natale, en fermant une usine. Cette foise n c o re, suivi par sonéquipe de tourn a g e ,le Robin des Bois des temps modern e senfonce les port e s ,réputées infranchis-sables, d’entre p r i s e ssans scrupules quidégraissent à tour de bras au momentmême où leurs pro f i t satteignent des som-mets. Il ose re m e t t re ,devant les caméras et à la façon d’une grande loterie, un chèque de quatre-vingts cents à une grande compagnied’électronique qui délocalise ses usines auMexique : c’est sa contribution au paiementde la pre m i è re heure de travail du pre m i e r

employé mexicain… Il s’entretient avecPhilip H. Knight, PDG de Nike, et lui deman-de d’installer une usine à Flint. En re t o u r, iln’obtient de son “escroc favori” que dessourires gênés et hypocrites accompagnésde discours creux sur la compétitivité…Plus incroyable encore, Michael Moore dis-cute avec un ex-taulard inculpé pour

meurtre qui, en prison,s’occupait des réser-vations téléphoniquespour la compagnieaérienne TWA, à uncoût réduit pour sonemployeur ! Entre cesscènes pro v o c a t r i c e set drôles, MichaelM o o re fait son show.Sur un rythme infernal,il raconte blague surblague tout en pous-

sant des coups de gueule contre les abusla société capitaliste américaine, “the bigo n e ” comme il l’appelle. En contre-point, il montre une Amérique profonde victime de rapaces avides de profit. Irrévérencieuxet jubilatoire.

e big one

“Je considère

que c’est un acte de

terrorisme économique

de virer des gens alors

que le chiffre d’affaires

atteint des records.”

(Michael Moore)

Dans Fahrenheit 9/11,

Michael Moore s’intéresse

à l’après-11 septembre,

à la façon dont les États-

Unis ont réagi aux attentats

et dont George Bush

les a utilisés pour imposer

ses vues. Sur les écrans

prochainement.

➤ www.arte-tv.com

Michael Moore et son plus cher ennemi, le PDG de Nike.

Rediffusion

le 12 septembre à 17.25,

le 14 septembre à 00.30


19.45ARTE Info Le journal de la rédaction d’ARTE (2003-28mn) ARTE G.E.I.E.

Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journ a lA RTE Info p ropose l’essentiel de l’actualitéd’un point de vue européen.

20.15USA : la guerredes patriotesRéalisation : Klaus Schwagrzinna (Allemagne, 2003-26mn)ARTE G.E.I.E. / SWR

Les musulmans américains sont les princi-pales victimes de “l’U.S. Patriotic Act”, ins-tauré après le 11 septembre 2001.Vrais ou faux patriotes ? C’est la questionqui taraude une opinion américaine diviséedepuis le 11 septembre 2001. Au nom dela lutte contre le terrorisme, le gouvern e-ment de George W. Bush a instauré le“U.S. Patriotic Act”, un décret qui re s t re i n tles libertés en donnant un pouvoir étenduà l’État. Ses principales victimes ? Lesmusulmans, soupçonnés et mis à l’indexpour la simple raison qu’ils prient Allah. Ilsvoient la durée de leur permis de séjourréduite, quand le permis ne leur est pasp u rement et simplement refusé. Uneréponse légitime aux attentats terroristes ?Ou un abus de pouvoir ? Les associationsde défense des droits de l’homme crient àla discrimination raciale…


19.00ArchimèdeMagazine scientifique(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

Les bactéries, architectes

de la planète ?

Dans la mer Noire, des micro - o rg a n i s m e squi vivent uniquement de méthane ontf o rmé des récifs pouvant atteindre quatremètres de haut.

L’homme et le chien

Le loup a été domestiqué puis a donnénaissance au chien. Comment est-il deve-nu un paisible animal familier ?

L’homéopathie vétérinaire

En Allemagne et en Suisse, des bovinsmalades sont traités, avec succès, parhoméopathie. Une remise en cause del’idée que les petites granules blanchesn’ont d’effet que si on y croit ?

Robotique : un jeu d’enfant

Un concours de construction de robots, oucomment apprendre aux enfants que l’hom-me peut dominer la technique.

Le dragon des vagues

Le Danemark expérimente un nouveau typed’installation marémotrice : le dragon desvagues, station flottante qui transforme laforce des vagues en énergie électrique.

Nanomémoire pour l’ordinateur

de demain

Demain, les disques durs de nos ord i n a-teurs battront des re c o rds de mémoire etde rapidité grâce à un nouvel instru m e n tnanotechnologique.

m a rd i 9 septembre

14.00Cuisines des terroirsNorvège(Rediffusion du 4 novembre 2001)

14.30L’art du piano (3)(Rediffusion du 31 août)

15.15Total eclipse(Rediffusion du 3 septembre)

16.25Pilleurs d’abalones(Rediffusion du 2 septembre)

16.55Lola(Rediffusion du 8 septembre)

17.25Court-circuit (le magazine) n° 137

Avec le moyen métrage Œufde Danniel Danniel

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15

ARTE Reportage USA : la guerredes patriotes

20.45-23.00

ThemaDe quoi j’me mêle !Qui garde nos enfants ?

20.45Maman te cherchera ce soirSystèmes de garde en Euro p eReportage d’Eilika Meinert et Gesine Enwaldt

21.30Attention enfants !Nos petits dans la jungleurbaineReportage de Steffen Schneider

21.45Débat

22.10 (PDC : 22.15)

Éducation ou oppression ?Grandir dans un pays socialisteDocumentaire d’Ute Gebhardt

23.00

FictionBeresina ou les derniersjours de la SuisseTéléfilm de Daniel Schmid

00.40 (PDC : 00.20)

Le bisou du papillon(Rediffusion du 6 septembre)

02.20Architectures (9)(Rediffusion du 30 août)

ARTE Reportage

Gérard Saint-Paul et l’équipe d’ARTE Info.


MDR

20.45Maman te cherchera ce soir Systèmes de garde en EuropeReportage d’Eilika Meinert et Gesine Enwaldt(Allemagne, 2003-44mn)

Suisse, Allemagne, France : trois pays, troisorientations en matière de politique familia-le et de mode de garde. Que celle-ci relèvedu privé, comme en Suisse, ou du public,comme en Allemagne et en France, la poli-tique adoptée n’est pas sans conséquencessur le taux de natalité.En Suisse, le gouvernement, majoritaire m e n tmasculin, ignore totalement le problème dela prise en charge des enfants et refuse dep re n d re des mesures de politique familiale.Ce domaine est exclusivement du re s s o rt duprivé. Le pays souff re donc d’un manqueévident de places en stru c t u res d’accueil.Les femmes ont trois possibilités : cesserleur activité professionnelle, payer une gar-

derie privée ou renoncer à avoir desenfants. Pas étonnant que le taux de natali-té baisse de façon importante ! EnAllemagne aussi, ce taux diminue d’annéeen année. Car si la coalition rouge-verte aug o u v e rnement appelle sans cesse de sesvœux une meilleure prise en charge desenfants, le nombre d’infrastru c t u res qui lesaccueillent à temps plein est ridiculementbas, surtout à l’Ouest. Seule la Francesemble avoir un système satisfaisant – etdétient par ailleurs le plus haut taux denatalité en Europe avec l’Irlande. Parailleurs, quel concept adopter pour faire deces lieux de garderie des espaces d’éveilet de mise en confiance de l’enfant ?

Soirée présentée

et animée par

Alexandra Gerlach

20.45-23.00 De quoi j’me mêle !

Qui garde nos enfants ?Qui va garder les enfants ? Cette question, bien des parents se la posent.

De plus en plus de femmes travaillent, le nombre de familles monopare n t a l e s

augmente… Et les stru c t u res d’accueil adaptées sont dramatiquement

i n s u ffisantes. Comment nos voisins gèrent-ils ce problème ?

Devrions-nous pre n d re modèle sur l’ex-RDA, où l’une des priorités

était de concilier famille et travail ?

L’ensemble de la “Thema”

est rediffusé

le 15 septembre

à partir de 14.30

Travailler ou avoir des enfants ?

En Allemagne ou en Suisse,

les femmes se retrouvent souvent

forcées de choisir.


21.30Attention enfants !Nos petits dans la jungle urbaineReportage de Steffen Schneider (Allemagne, 2003-16mn)

Les grandes villes européennes ne sont pasfaites pour les enfants. Elles leur réserventbien peu d’espace pour s’épanouir et se diver-t i r. Ce reportage nous fait découvrir Berlin etMarseille à travers des yeux d’enfants.Les grandes villes européennes offrent unevie trépidante aux adultes ou aux jeunes.Mais les enfants semblent avoir été oubliés.Les aires de jeu sont rares et peu attrac-tives, les lieux d’accueil des petits fontc ruellement défaut. Le trafic intense et les multiples constructions re s t reignent deplus en plus les espaces de jeux et la liber-té des enfants. Sociologues et urbanistesessaient, sans grand espoir, de trouver dessolutions. À quoi ressemblerait une villepensée pour les enfants ?Rediffusion le 18 septembre à 17.15

21.45Débat(25mn)Animé par Alexandra GerlachAvec Ursula von der Leyen, ministre de laFamille du Land de Basse-Saxe ; ClaudeM a rtin, sociologue, directeur de re c h e rc h eCNRS à Rennes, spécialiste des politiquesfamiliales en Europe ; et Heinz Günter

Holtappels, professeur d’université ensciences de l’éducation et à l’Institut dere c h e rches pour le développement scolairede l’université de Dort m u n d .

22.10Éducation ou oppression ?Grandir dans un pays socialisteDocumentaire d’Ute Gebhardt(Allemagne, 2003-45mn)

S’appuyant sur de nombreuses archives,l’écrivaine Ute Gebhardt raconte lesméthodes de prise en charge des enfantsen RDA : un système parfaitement organi-sé, et largement controversé.P rogrammes d’assistance aux femmes,foyers d’accueil pour les mères et leursenfants, crèches, écoles maternelles… dansle système de prise en charge des enfantsen RDA, tout était prévu. Et pour cause :beaucoup de femmes travaillaient, parc equ’on avait besoin de main-d’œuvre et quel’égalité des droits était l’un des grands axesde la politique gouvernementale. À traversle récit d’Ute Gebhardt et les nombre u s e si n t e rviews d’experts qu’elle a rencontrés sedessine une image contrastée. L’ é d u c a t i o ndes enfants semble avoir oscillé entre uneprise en charge affective intense et uneemprise oppressante de l’appareil d’État.

m a rdi 9 septembre

Qui garde nos enfants ?

Dur, dur, d’être enfant

au royaume

de l’automobile.

Même pas drôle.

➤ www.arte-tv.com


23.00Beresina ou les derniers jours de la SuisseTéléfilm de Daniel Schmid (Suisse/Allemagne/Autriche, 1999-1h42mn) - VF Scénario : Martin SuterAvec : Elena Panova (Irina), Geraldine Chaplin(Charlotte De), Marina Confalone (Benedetta),Martin Benrath (le général Sturzenegger), UlrichNoethen (Alfred Waldvogel), Ivan Darvas(Vetterli), Stefan Kurt (Claude Bürki)Image : Renato Berta Son : Luc YersinMusique : Carl Hänggi Coproduction : T&C Film Zürich, Pandora FilmCologne, Prisma Film Vienne, ZDF, DRS, TSI,ORF, ARTEZDF / ARTE(Rediffusion du 4 août 2001)Primé à Locarno en 1999

Une Russe larguée en Suisse détruit tousles mythes helvétiques et désarme toutesles méchancetés par son innocence. Unrécit malicieux, entre comédie noire etconte délirant.Irina se re t rouve seule dans le cadreenchanteur des Alpes suisses. Par l’inter-médiaire d’Alfred Waldvogel et de son amieCharlotte, la jeune femme russe arrive às ’ i n t ro d u i re dans un cercle de politiciens,de militaires et d’économistes. Elle appré-cie part i c u l i è rement la compagnie deS t u rz e n e g g e r, général à la retraite. Ellec h a rme les hommes par son innocence.Waldvogel et Charlotte l’embauchentcomme informatrice. En échange de sess e rvices, ils lui promettent un passeportpour elle et sa famille ainsi qu’un petit nidd ’ a m o u r. Pendant ce temps, en Russie, leclan familial suit attentivement la pro g re s-sion d’Irina et se prépare pour un déména-gement imminent. Mais, en s’intére s s a n taux activités du général, Irina découvre deschoses très étranges…Rediffusion le 18 septembre à 17.15

Daniel Schmid

Le réalisateur suisse Daniel Schmid s’ins-crit dans le mouvement d’inspiration théâ-trale et baroque du cinéma allemand dontfont partie Fassbinder, Schroeter etS y b e r b e rg. Il a réalisé entre autre sJenatsch en 1987 (en collaboration avecRainer Werner Fassbinder) ou encore Horssaison, en 1992.

FaxGood Bye, Lenin !,welcome Katrin Sass

Après avoir battu un recordhistorique en Allemagne avec près de six millions d’entrées,Good Bye, Lenin ! sort en salles en France le 10 septembre. Ce film de Wolfgang Becker,avec Katrin Sass et Daniel Brühldans les rôles principaux, a obtenule Prix du meilleur film européenau dernier Festival de Berlin.Coproduit par X-Filme CreativePool, WDR et ARTE, Good Bye, Lenin ! raconte, avec humour et nostalgie, l’histoired’une famille est-allemande au moment de la chute du mur de Berlin. Le magazine culturel Metropolisreviendra sur ce succès dans sonédition du samedi 13 septembre,avant la diffusion de Jeuxd’enfants, un téléfilm de Wolfgang Becker réalisé en 1992. D’autre part, ARTEpropose de retrouver Katrin Sass,l’une des actrices les pluspopulaires de l’ex-RDA, dans le téléfilm Heidi M.de Michael Klier,lundi 15 septembre à 20.45.

Gagnez des places pour

le film Good Bye, Lenin !

ainsi qu’un voyage à Berlin

sur www.arte-tv.com

L’actrice russe Elena Panova interprète brillamment

le personnage d’Irina en lui apportant sa fraîcheur.

Fiction

14.00Dis-moi ce que tu possèdes…

14.30Voyages, voyagesThaïlande du Sud(Rediffusion du 4 septembre)

15.15Les visages du terrorisme (1)(Rediffusion du 3 septembre)

16.15Contre la famine en Corée du Nord(Rediffusion du 4 septembre)

16.45Capté !

17.25Le retour d’Anna(Rediffusion du 5 septembre)

19.00Flash Info

19.00

ConnaissanceSauvage sera le futur (2)


20.15

ARTE Reportage Cuba, la fin du silence ?

20.45

Les mercredis de l’histoireSalvador Allende –Histoire d’un complotDocumentaire de Michael Tr a b i t z s c h

21.50

MusicaUne vie trop brèveFerenc FricsayDocumentaire de Stephen Wrightet Gérald Caillat

22.45

Ciné-découverteTrouble every dayFilm de Claire Denis

00.20Court-circuit (le magazine) n° 137

01.10La peur de souffrir(Rediffusion du 29 août)


14.00 Dis-moi ce que tu possèdes…GuatemalaRéalisation : Gerlinde Boehm (Allemagne, 2003-26mn)ZDF

Juan et Maria vivent avec leurs sept enfantsprès du lac Atitlan, au Guatemala. Poursubvenir à leurs besoins, ils tissent les cos-tumes traditionnels de la région. Juan culti-ve également un peu de maïs et, la nuit,pêche sur le lac…Rediffusion le 12 septembre à 16.55

16.45 Capté !(Allemagne, 2003-26mn)NDR

Au sommaire : des étudiants lituaniens mili-tent pour l’adhésion de leur pays à l’Unione u ropéenne ; les syndicats allemands per-dent du terrain par rapport à de nouvelless t ru c t u res plus proches des salariés ;l’ONG néerlandaise Mainline lutte contre ladrogue en prônant notamment une meilleu-re utilisation des stupéfiants ; toujours auxPays-Bas, une école propose de dévelop-per l’intuition des designers…Rediffusion le 12 septembre à 14.00

19.00Sauvage sera le futur (2)Série documentaire de Paul Reddish et Steve Nickols(Royaume-Uni, 2002-41mn)ZDF(Rediffusion du 11 décembre 2002)

Quel visage aura la planète dans cent mil-lions d’années? Cette série en trois partiesimagine le monde d’après-demain.

2. Les effets de serre

La Te rre dans cent millions d’années : l’acti-vité volcanique a réchauffé la planète et lesglaciers ont fondu. Le niveau de la mer aug-mente constamment. Les parties les plus

basses des continents sont inondées, lais-sant place à des mers peu profondes etd’immenses marécages. Dans les jungles del ’ A n t a rctique, l’air très oxygéné permet auxinsectes de cro î t re de façon démesurée : ilsse nourrissent désormais de petits oiseaux…Rediffusion le 13 septembre à 17.20


Suite et fin le mercredi 17 septembre

à 19.00.

20.15Cuba, la fin du silence ?Réalisation : Olivier Languepin, StéphaneJacques et Karl Bougier (France, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E.

Malgré le raidissement du pouvoir et lesrisques qu’ils encourent, les Cubains sont deplus en plus nombreux à refuser de se taire…

Les dissidents qui ne sont pas encore enprison, les journalistes qui publient leursa rticles sur Internet et même d’anciensc a d res du Parti communiste écœurés parle naufrage économique de Cuba et sa déri-ve autoritaire, la répression et le silenceobligatoire, expriment leur lassitude et leursespoirs. Le re p o rtage donne la parole àceux qui rêvent de démocratie, faite n t e n d re la douleur d’une mère d’uncondamné à mort, montre l’extraord i n a i redignité des femmes de dissidents empri-sonnés qui osent dénoncer les conditionsde détention de leurs époux.

m e rc re d i 10 septembre


Câble et satellite

Câble et satelliteARTE Reportage

Connaissance


Documentaire de Michael Trabitzsch(Allemagne, 2003-1h05mn)BR

Début septembre 1973, Isabel Allende et sam è re re n t rent de Mexico. Au Chili, la situa-tion politique est extrêmement tendue, et leprésident Salvador Allende sait que l’explo-sion est imminente, qu’elle prenne la form ed’une guerre civile, d’un putsch militaire oue n c o re d’une large coalition des opposantsau coup d’État. Allende a appris par sonancien chef suprême des armées, le géné-ral Prats, que les garnisons re f u s e ront de luiobéir en cas de coup d’État. Il est seul. Il n’aque deux solutions : démissionner oua t t e n d re la défaite.Le nouveau chef suprême des armées, legénéral Pinochet, a rencontré le comman-dant de l’armée de l’air. Celui-ci lui a appor-té une lettre de l’amiral Merino l’assurant dusoutien des commandants de tous les corpsd ’ a rmée en cas de putsch. C’est à cemoment-là seulement que Pinochet décidede pre n d re la tête du coup d’État. Il est legrand adversaire d’Allende, et un traîtrepuisque, la veille encore, il jurait fidélité au président. Jusqu’au dernier moment,

Allende a cru au soutien et à la loyauté dePinochet. Même la CIA n’apprend qu’au der-nier moment, après avoir re n c o n t r éPinochet, que le compte à rebours est lancé. Allende sait que la fin est proche. Son rêvede faire du Chili un pays démocratique etsocialiste vole en éclats. Depuis qu’il a étéélu, en septembre 1970, une conspirations’est formée contre son alliance de gauche,le parti Unidad popular. Le gouvern e m e n tde Nixon, la CIA, l’oligarchie chilienne etplusieurs services secrets en sont

20.45 Salvador Allende – Histoire d’un complotIl y a trente ans, Salvador Allende se suicidait au palais

présidentiel de la Moneda à Santiago du Chili. Sa mort mettait fin

à l’expérience d’un Chili socialiste et démocratique.

Nixon, la CIA, l’oligarchie et l’armée chiliennes n’ont re c u l é

devant rien pour se débarrasser de lui et de son gouvern e m e n t .

Ses proches et ses opposants témoignent ici sur les années

de sa présidence et sur le complot destiné à le re n v e r s e r.


le coup d’État> Chili : trente ans de silence,

le lundi 8 septembre à 20.15

> Salvador Allende –

Histoire d’un complot,

le mercredi 10 septembre

à 20.45

> Chili, les héros sont

fatigués, le vendredi

12 septembre à 22.15.● ● ●


les instigateurs et ils ne re c u l e ro n tdevant rien, ni le sabotage, ni les assassi-nats. Allende a perdu mais il n’abandonnepas. Il décide au contraire d’abattre sa der-n i è re carte : appeler au référendum pourtenter de former une coalition entre l’extrê-me gauche de son parti et les gro u p e smodérés de l’opposition. Son espoir estque la consultation populaire le confirm e r aà sa place de président ou permettra d’ins-t a u rer un régime démocratique incluant lefront uni de la gauche.Allende prévoit d’annoncer la tenue pro-chaine d’un référendum depuis la cour del’université du Chili. Or, tôt le matin du 11 septembre 1973, d’importants mouve-ments de troupes sont signalés. À 5h30,Allende décide de se réfugier avec sagarde rapprochée dans le palais présiden-tiel de la Moneda. Presque tous ses fidèlesm o u rront. Allende comprend qu’il ne surv i-vra pas lui non plus à cette journée et metfin à ses jours. Une véritable tragédie sha-kespearienne avec, dans le rôle du traître ,Augusto Pinochet. Tous ceux qui tentero n tde s’opposer à lui le paieront de leur vie.L’expérience socialiste chilienne se terminedans un bain de sang. Une période sombres’ouvre alors pour le Chili.

Rediffusion le 17 septembre à 15.15


Documentaire de Stephen Wright et Gérald Caillat(France, 2003-52mn)Coproduction : ARTE France, Idéale Audience,IMG ArtistsARTE FRANCE

Bien que la carr i è re internationale deF e renc Fricsay, Hongrois qui a surtout tra-vaillé en Allemagne, ait duré treize ans seu-lement, sa direction, à la fois stylée et élec-trisante, avait fait de lui un chef d’orchestreparmi les plus prometteurs. Nul doute que,s’il avait vécu jusque dans les années 1980ou 1990, il aurait compté parmi les plusgrands, les Bernstein et les Karajan. Den o m b reuses images de lui en répétition eten concert avec son orc h e s t re favori,l ’ O rc h e s t re symphonique de la radio deBerlin (RIAS), témoignent de son art. Cesa rchives, ainsi que d’autres documents(avec l’Orc h e s t re du Land de Bavière oul ’ O rc h e s t re symphonique du SüddeutscherRundfunk), sont à la base de ce port r a i t .Les témoignages du pianiste et chef d’or-c h e s t re Tamás Va s á ry, d’Antonio Pappanoet de Kurt Mazur, du baryton DietrichF i s c h e r-Dieskau, ainsi que des interv i e w sde Fricsay lui-même, complètent le docu-mentaire.

Une brève et fulgurante carrière

F e renc Fricsay est né à Budapest en 1914d’un père chef de musique des armées etdirigeant du premier orc h e s t re militaire de

m e rc redi 10 septembre

● ● ●

“Je n’ai qu’une chose

à dire aux travailleurs :

je ne renoncerai pas !

Face à cet événement

historique, je paierai

de ma vie la loyauté

du peuple. L’histoire

est à nous, ce sont les

peuples qui la font.

Vive le Chili ! Vive

le peuple ! Vive les

travailleurs !”

(Savaldor Allende)

Pendant le putsch au Chili.

La vie de Ferenc Fricsay a été brève et pre s q u e

e n t i è rement consacrée à la musique.

P o rtrait en archives de cet immense chef

d ’ o rc h e s t re, que la récente réédition

de ses enre g i s t rements a permis à toute

une génération de découvrir.

21.50 Une vie trop brèveFerenc Fricsay


l ’ E m p i re austro - h o n g rois. À 6 ans, il entreau conserv a t o i re en classe de piano, à 14 ans il aborde la composition et étudieavec Béla Bartók et Zoltán Kodály. En avril1945, il dirige la pre m i è re re p r é s e n t a t i o nd ’ a p r è s - g u e rre à l’opéra de Budapest. Sac a rr i è re internationale débute en 1947 auFestival de Salzbourg, où il remplace aupied levé Otto Klempere r, souffrant. Ildevient directeur musical du DeutscheOper de Berlin et chef principal del ’ O rc h e s t re symphonique de la radio deBerlin. En 1956, il prend la direction del’Orchestre de l’Opéra de Bavière à Munich.À cette époque, il tombe gravement mala-de. Il est hospitalisé au printemps 1958.Deux ans plus tard, c’est un homme trans-f o rmé, physiquement et moralement, quire t rouve la scène. Son public le découvrepâle, affaibli, mais rayonnant intérieure-ment. Sa musique est désormais empreintede spiritualité, avec des tempos lents etméditatifs, et exprime une émotion à fleurde peau. Fricsay lutte contre la maladiependant plusieurs années durant lesquellesil se consacre à sa musique préférée : lesgrandes œuvres orchestrales de Bartók etM o z a rt. Il commence aussi à enre g i s t re rune intégrale des symphonies deBeethoven, mais meurt avant d’avoir pufinir, le 20 février 1963.La biographie de l’homme est pre s q u eindissociable de celle du musicien, et ellesse confondent tout à fait à la fin de sa vie,

où il se sait condamné. Ses cinq dern i è re sannées sont un précipité de sa carr i è re demusicien : l’urgence cristallise toute soné n e rgie. Les longues répétitions filmées àcette époque en disent long sur l’intelligen-ce de ce chef d’orc h e s t re et l’intimité qu’ile n t retient avec les œuvres de Kodály,Smetana, Dukas.Rediffusion le 16 septembre à 15.25

Avec des extraits de la Moldau

de Smetana, de Háry János de Kodály,

de Don Giovanni et des Noces de Figaro

de Mozart, du Concerto n° 1

de Max Bruch et de l’Apprenti sorcier

de Paul Dukas.

Petite sélection

des enregistrements

de Ferenc Fricsay :

> en DVD : la Moldau

de Smetana (TDK),

l’Enlèvement au Sérail

et la Flûte enchantée

de Mozart (Cascade)

> en CD : les concertos

pour violon de Dvorak,

Bruch et Glazounov,

la Symphonie du Nouveau

Monde de Dvorak,

la Symphonie n° 9

de Beethoven (Deutsche

Grammophon)

> en CD : un titre

de la collection “Great

Conductors of the 20 th

Century” regroupant des

œuvres de Dukas, Kodály,

Chostakovitch, Hindemith,

J. Strauss, Beethoven

et Mozart (EMI).


22.45 Trouble every day Film de Claire Denis (France, 2001-1h37mn) Scénario : Jean-Pol Fargeau et Claire Denis Avec : Vincent Gallo (Shane), Tricia Vessey(June), Béatrice Dalle (Coré), Alex Descas(Léo), Florence Loiret-Caille (Christelle), Nicolas Duvauchelle (Erwan), Raphaël Neal (Ludo), José Garcia (Choart),Aurore Clément (Jeanne) Image : Agnès Godard Son : Jean-Louis Ughetto Montage : Nelly Quettier Musique originale : Tindersticks Coproduction : Messaoud / A Films, Rezo Productions, ARTE France Cinéma, Dacia Films, Kinétique Inc. ARTE FRANCE / ZDF

En partenariat avec

Une nymphomane est séquestrée dans unpavillon de banlieue. Un jeune cambrioleurvient la délivrer… Vous devinez la suite ?Eh bien non. Claire Denis (J’ai pas sommeil,Beau Tr a v a i l) prend un malin plaisir à joueravec les nerfs du téléspectateur et l’entraî-ne subrepticement dans un cauchemarsans nom. Saignant !

Au petit matin, une femme fardée est pos-tée au bord d’une route de la banlieue pari-sienne. Un camion s’arrête. Le soir, unm o t a rd arrive et découvre le cadavre duroutier horriblement mutilé. La femme estelle aussi couverte de sang. Le motard, ungrand Noir au regard dur, prend soin d’elle.Plus tard, dans la chambre d’un petitpavillon de banlieue, elle veut faire l’amouravec lui. Il la repousse et l’enferme aprèslui avoir laissé quelques gélules… Un avions u rvole les États-Unis. À son bord, uncouple en voyage de noces vers Paris.Saisi par une crise d’angoisse, l’homme ades visions de corps ensanglantés. Arr i v éà l’hôtel, il ne peut faire l’amour à sa femme.Le lendemain, il cherche à prendre contactavec un mystérieux professeur…

Le fond de l’hère effraie

Si l’expression “brouiller les pistes” a unsens, ce film de Claire Denis en est une par-faite illustration. L’ h i s t o i re suit des arc a n e saussi mystérieux que le cheminement despulsions dans le cerveau. Pourquoi le doc-teur Léo, qui protège Coré en la maintenantséquestrée, s’est-il fait radier des hôpitaux ?

m e rc redi 10 septembre

Ciné-découverte

Vincent Gallo

et Béatrice Dalle

emportés par leurs

passions cannibales.

Un film hypnotique

et dérangeant !


Quels sont les liens entre Coré et Shane, lejeune marié qui débarque à Paris ? Quellesm o n s t rueuses expériences, dont on n’aper-çoit que quelques images furtives, se sontd é roulées en Guyane ? Au bout du compte,on ne saura rien des vraies motivations despersonnages ni de leurs troubles identités.Seules leurs angoisses prennent corps, sil’on peut dire. En polarisant son objectif surles gestes et les re g a rds, sur la peau et lesvisages, en captant avec finesse les re s p i-rations et le ton des voix – dans un filmp resque sans dialogues –, la réalisatrice faitle noir sur tout élément trop narratif pour neretenir que les intensités de l’ombre, cellesd’un cannibalisme sexuel dont la dévorationa m o u reuse n’est qu’une version édulcorée.Au fil d’un montage discontinu, elle instaureune atmosphère oppressante où l’innocen-ce et la culpabilité changent constammentde figure : tel(le) que l’on croyait victime serévèle complice et vice versa… Claire Denisexcelle dans la mise en scène de cette ten-sion et l’on re s s o rt de son conte immoral les o u ffle court .Rediffusion le 13 septembre à 01.05


00.20Court-circuit (le magazine) n° 137Le rendez-vous du court métrageRédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault(France, 2003-45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Jonas MekasEssayiste, poète, critique, conservateur etr é a l i s a t e u r, Jonas Mekas est l’une desf i g u res emblématiques de l’underg ro u n dnew-yorkais. C o u rt - c i rcuit (le magazine)re d i ffuse le portrait que lui a consacré PipC h o d o rov à l’occasion du dernier Festivalde Pantin. Le film Tout près du paradis,t o u rné par Jonas Mekas lors de vacancesavec la famille Kennedy à la fin des années60, sera diffusé sur le câble et le satellite lemardi 9 septembre à 17.30.

Dear hunterCourt métrage de Franck Saint-Cast(France, 2003-31mn)Scénario : Franck Saint-Cast et Thomas BénetAvec : Claire Nebout, Philippe Torreton, Michel Subor, Benjamin Boyer, Lena Breban,Aliette Langolff-Colas, Denise Aron-Schröpfer,Alain GognyImage : Pierre MilonProduction : Ocelot ProductionsPrix du scénario et Prix du Conseil

général du Puy-de-Dôme,

Clermont-Ferrand 2000

Montana, hiver 1890. Sam, un vieux chas-seur de primes, traîne sa lassitude dansune ville minière dépeuplée, en rêvant deretourner en France, son pays d’origine. Aumême moment, à quelques miles de là, Jimet Liz s’acharnent à tirer de leur petiteferme de quoi survivre à l’hiver. Sur un coupde tête, Jim vole la caisse d’un épicier.Recherché, il doit se cacher dans les mon-tagnes…

Court-circuit (le magazine)

est rediffusé le mardi

vers 17.30 sur le câble

et le satellite.

À découvrir également

le mardi 9 septembre :

Tout près du paradis

de Jonas Mekas

et Allegretto

d’Oskar Fischinger.

En liaison avec

www.arte-tv.com

Chose rare dans le monde

du court, Dear Hunter revisite

le western. Avec Claire Nebout

et Philippe Torreton.

Tout près du paradis

14.00Hippocrate(Rediffusion du 21 août)

14.30Le forum des Européens(Rediffusion du 6 septembre)


16.05La prison des épousesmeurtrières(Rediffusion du 3 septembre)

16.35Création(s)(Rediffusion du 12 janvier)

17.00Finnlandia(Rediffusion du 3 septembre)

19.00Flash Info

19.00Voyages, voyages


20.15

ARTE Reportage Rwanda : une justice en otage

20.45

Ciné-jeudiShort cutsFilm de Robert Altman

23.45-02.15

ThemaLe verre

23.45Du sable à la lumière…le verreDocumentaire d’Annie Chevallay

01.20 (PDC : 01.15)

De l’art à la révélation…le verreDocumentaire d’Annie Chevallay

01.45La Villa dall’AvaDocumentaire de Richard Copans

02.15 (PDC : 02.10)

Vida ! Fragment de souvenir(Rediffusion du 3 septembre)


19.00L’Oberland bernois Documentaire de Gerd Aschmann (Allemagne, 2003-41mn) BR

Au cœur de l’Europe, la Suisse ; au cœurde la Suisse, l’Oberland bernois ; et aucœur de l’Oberland bernois, la vallée del’Emmental…Surplombant les villages de Wengen etM ü rren, les sommets de l’Eiger, du Mönchet de la Jungfrau ont longtemps été réser-vés aux alpinistes chevronnés. Un train àc r é m a i l l è re dessert aujourd’hui la gare duJungfraujoch (ou Toit de l’Europe), à 3 500m è t res d’altitude, la plus haute d’Euro p e …

20.15Rwanda : une justice en otageRéalisation : Pierre Hazan et Gonzalo Arijon (France, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E.

Dix ans après le génocide rwandais, quelssont les pouvoirs du Tribunal international ?E n t re avril et juillet 1994, le génocide per-pétré par le gouvernement rwandais et lesmilices extrémistes hutu a fait un million dem o rts. Aujourd’hui, les Rwandais ont soifde justice. Le Tribunal international est-ilen mesure de les satisfaire ? Pourr a - t - i laussi sanctionner les crimes de guerrecommis par ceux-là mêmes qui ont mis finau génocide ?

Film américain de Robert Altman(1993-3h05mn) - VOSTFScénario : Robert Altman, Robert BarhydtD’après les nouvelles de Raymond CarverAvec : Andie MacDowell (Ann Finnigan), Bruce Davison (Howard Finnigan), Jack Lemmon (Paul Finnigan), Julianne Moore(Marian Wyman), Matthew Modine (le docteur Ralph Wyman), Tim Robbins (Gene Shepard), Madeleine Stowe (Sherri Shepard), Tom Waits (Earl Piggot), Lily Tomlin (Doreen Piggot), Lyle Lovett (Andy Bitkower), Huey Lewis (Vern Miller), Peter Gallagher (M. Weathers)Image : Walt LloydMusique : Mark IshamMontage : Geraldine PeroniProduction : Cary Brokaw / Avenue Pictures,Spelling Films International, Fine Line FeaturesARTE FRANCE/ARD(Rediffusion du 26 janvier 1998)Lion d’or et Prix d’interprétation

pour l’ensemble des acteurs, Venise 1993

Film kaléidoscopique, S h o rt Cuts fait se cro i-ser une multitude de personnages et desituations parmi lesquels : un ballet d’hélico-p t è res dans le ciel de Los Angeles ; des

j e u d i 11 septembre


20.45 Short cuts

Une vaste fresque

où s’entremêlent les destins

contrastés d’une vingtaine

de personnages aux prises

avec les drames, les émotions

et les hasards de la vie.

S h o rt Cuts est aussi la

re n c o n t re féconde et inattendue

de deux talents et de deux

univers : le monde intimiste de

Raymond Carv e r, l’un des plus

grands nouvellistes américains

contemporains, et celui

de Robert Altman, qui réalise ici

un film dense et mémorable.

Voyages, voyages

ARTE Reportage

Dans les verdoyantes collines de la vallée de l’Emmental,

dont le nom évoque un savoureux fromage à tro u s .


hommes casqués en guerre contre unemyriade d’insectes ; une “sex-o-phoniste”très sollicitée et un mari qui n’en pro f i t eg u è re ; une chanteuse de jazz et ses amourspassées ; sa fille violoncelliste et solitaire ;un chiru rgien jaloux et sa femme, art i s t ep e i n t re frustrée ; un flic cavaleur, sa femme,leurs trois enfants et leur chien qui n’arr ê t epas d’aboyer ; une serveuse dans un d i n e ret un chauffeur de limousine rêvant d’ailleurs ;deux gâteaux d’anniversaire ; un accidentde voiture ; un boulanger irascible ; unenfant qui se meurt sur un lit d’hôpital ; unp è re re s s u rgi d’un lointain passé ; unefemme clown et son mari, pêcheur et sansemploi ; un maquilleur et son modèle ; unejeune femme nue au fond d’une rivière ett rois pêcheurs insouciants ; un nouvelamant, un appartement saccagé à la tro n-çonneuse ; un enfant qui ne vit que par latélévision et un tremblement de terre …

Le déclin de l’empire américain

C h roniqueur de l’Amérique quotidienne,Raymond Carv e r, qui se définissait commeun “alcoolique pratiquant à plein temps”, apeuplé ses récits de gens qui lui re s s e m-blaient : pêcheurs, bûcherons, chauff e u r s ,s e rveuses, bref des hommes et des femmeso rd i n a i res, des travailleurs de la m i d d l ec l a s s évoluant dans des décors anonymes.

Pénétrant sous cette surface lisse et d’unet rompeuse banalité, Carver scrute les faillespsychologiques ou affectives de ses per-sonnages, expose leurs drames secre t sautour d’une phrase, d’un acte manqué,d’un éclat ou d’une confidence. C’est ce qui a séduit le réalisateur deN a s h v i l l e. Robert Altman s’est inspiré deneuf nouvelles et d’un poème de Carver ; ila ensuite entrepris de réunir certains deces personnages disparates auxquels il ena ajouté d’autres de son cru, de leur inven-ter un passé, et surtout de nouer leurs des-tins en une trame continue. Altman tenteégalement de trouver une forme narr a t i v equi suscite la participation du spectateur,amené à se demander ce qui se passee n t re les scènes puisqu’il doit suivre vingt-deux personnages principaux ! Les nou-velles de Carver se prêtent à ce genred ’ e x e rcice puisqu’elles n’ont pas d’intriguemais décrivent simplement des “choses dela vie”. La musique, jazz ou classique, sertà renforcer cette structure. Tous les personnages du film portent la viecomme un fardeau, sont incapables de com-muniquer leurs émotions, comme piégés oucomplètement déconnectés du présent,ayant parfois aussi des traits de lucidité. To u sréalisent, à un moment ou à un autre, queleur vie n’est qu’une suite de compro m i s ,v o i re d’idéaux trahis. D’où le choix d’ancre rle film dans les banlieues middle class d eLos Angeles, ville qui semble toujoursa t t e n d re un événement apocalyptique –comme le montrent ici la scène du tre m b l e-ment de terre et celle des hélicoptères déver-sant de puissants insecticides. Comme si lechaos pro p re aux personnages s’était répan-du dans la ville et dans la société.

Rien n’est fiable,

et moins que tout

le mariage ou

la sobriété !

Tom Waits et Lily Tomlin

Andie MacDowell et Bruce Davison

Tim Robbins


“Ce qui m’intéresse dans

le verre c’est cette idée

de transmutation, de

matière qui change de

forme, du solide au

liquide pour redevenir

solide, de l’impur au pur

pour devenir cristalline.”

(Jean Othoniel,

sculpteur)

ARTE FRANCE

23.45Du sable à lalumière… le verreDocumentaire d’Annie Chevallay(France, 2003-1h29mn)Coproduction : A RTE France, Boyard Production

L’histoire du verre est celle de l’homme qui,épris d’alchimie, a su révolutionner lascience, réaliser ses rêves artistiques lesplus fous, repousser les limites du pos-sible. De l’histoire à la métaphysique, ledocumentaire explore ce matériau delégende sous tous ses aspects.

Fulgurite ou météorite, iltombe du ciel. Obsidiennenoire, il est déjection de lat e rre en feu et la légendeveut qu’en s’y re g a rd a n ton voie son âme. Le verre,issu de la transmutation dusable, nourrit les légendeset les rêves. Il y a 4 000ans, des hommes fabri-q u è rent fortuitement lep remier morceau de verreen faisant du feu dans led é s e rt. Aujourd’hui enco-

re, des artistes tentent de percer les mys-tères de cette matière, comme le sculpteurJean-Michel Othoniel, qui transforme la

p i e rre ponce blanche en obsidienne noiredense et brillante. Travaillé dès le XIIIe

siècle par les artisans de Murano, en Italie,le verre était d’abord destiné aux églises ouaux palais des rois. Aujourd’hui, il s’estdémocratisé et a envahi l’espace quotidien.“Il permet une architecture subtile. Il donne,grâce à la translucidité, un sentiment deflotter, une sorte de dématérialisation”, affir-me un architecte. De façon plus discrète, ila révolutionné nos vies : sans lui, la chimien’aurait pas vu le jour, ni l’astro p h y s i q u em o d e rne de Galilée, ni l’optique deNewton…

Reflet de l’homme contemporain

Aucun aspect de l’épopée du verre n’estoublié dans cette chronologie très dense,qui mêle histoire des sciences et des tech-niques à la poésie et à la métaphysique. Et qui s’interroge sur le rôle considérabledu verre dans notre société de communi-cation : grâce aux nouveaux verres com-municants, fibres optiques et tubes catho-diques, nous avons apprivoisé la vitesse dela lumière. Ces technologies tendent à nousfaire croire à “une aptitude à l’instantanéité,à l’ubiquité, qui sont les attributs du divin”,rappelle le philosophe Paul Virilio. Le docu-m e n t a i re est donc aussi une quête, à tra-vers ce “matériau métaphysique”, du re f l e tde l’homme contemporain.

jeudi 11 septembre

23.45-02.15 Le verreIl nous entoure, nous éclaire, nous abrite,

nous relie… Nous vivons à l’âge de verre .

M a t i è re travaillée selon des traditions

s é c u l a i res, le verre a été transformé

par l’homme, qui lui a fait pre n d re la form e

de ses rêves. Raconter son histoire,

c’est pénétrer dans un monde de magie

et de fascination, un monde

de transparence qui résulte d’une subtile

alchimie entre les quatre éléments :

la terre, l’eau, l’air et le feu.

Le verre porte l’éclat de la tradition

des maîtres verriers vénitiens installés à Murano.

Le verre célèbre le souffle

de l’homme inspiré.


01.20De l’artà la révélation…le verreDocumentaire d’Annie Chevallay(France, 2003-28mn)Coproduction : A RTE France, Boyard Production

Le verre offre aux artistes des possibilitésinfinies de jeux avec une matière tantôtsophistiquée tantôt primitive, soufflée, lami-née, craquelée, traversée de lumières.Dans ce second documentaire, A n n i eChevallay nous invite à la contemplation…Sous les doigts de René Lalique, un desprincipaux initiateurs en France de l’Artnouveau, le verre se fait soyeux et sensuel.Taillé comme la pierre, il devient sculpturepuissante entre les mains de StanislasL i b e n s k y. D’autres imitent le travail de lan a t u re : Bern a rd Dejonghe joue avec les“accidents” de cuisson pour provoquer unesensation de vide-plein, entre cristallisationet liquidité. Le verre s’est introduit dans lesédifices religieux, où l’on assiste pour lap re m i è re fois, avec les vitraux, à une miseen scène de la lumière. Des artistes tententaujourd’hui de marier de manière novatricel u m i è re et liturgie, utilisant toutes les pro-priétés optiques du verre. C a r, selon Jean-François Lagier, directeur du Centre inter-national du vitrail à Chart res, “le vitrailsollicite un re g a rd qui va au-delà du sup-p o rt. Le verre unit alors les univers révéléset secrets en s’accordant aux mystères dela lumière…”.Rediffusion le 15 septembre à 02.10

01.45La Villadall’AvaDocumentaire de Richard Copans(France, 1995-24mn)Dans la collection“Architectures” dirigée par Richard Copans et Stan NeumannCoproduction : ARTEFrance, Musée d’Orsay, Les Films d’IciARTE FRANCE(Rediffusion du 31 mars 2001)

L’architecte Rem Koolhaas a imaginé, pourla Villa dall’Ava à Saint-Cloud, une maisonposée sur une structure en verre.M. et Mm e B., pro p r i é t a i res d’un terrain àSaint-Cloud, ont voulu y faire construire unemaison d’architecte, car ils sont passion-nés d’arc h i t e c t u re, et une maison transpa-rente, pour pouvoir profiter de leur jard i n .Ils ont confié le travail à un architecte qui, àl’époque, n’a encore rien construit : leNéerlandais Rem Koolhaas. Ce dern i e rimagine deux petites “boîtes” bard é e sd’aluminium, reliées en angle droit par unepiscine et posées sur une autre “boîte” deverre. Deux problèmes se posent. Celui dupoids : qu’est-ce qui va supporter lesa p p a rtements et les 65 tonnes d’eau de lapiscine, sachant que le niveau inférieur esten verre ? Et celui des voisins qui, s’ap-puyant sur les réglementations, font valoirqu’une paroi de verre sablé n’est pas unmur (il y aura trois procès en cinq ans). Laréponse de Rem Koolhaas n’est pas seule-ment technique, mais force à la réflexionsur la vie privée : a-t-on le droit de voir etd’être vu de son voisin ?Rediffusion le 24 septembre à 16.15

La Villa dall’Ava veut faire jouer

ensemble l’eau, la pierre et le verre.

“Le vitrail fait apparaître

la lumière qui n’est pas

visible.” (M. Cassé,

astrophysicien)

Le verre permet une architecture subtile.

14.00Capté !(Rediffusion du 10 septembre)

14.30Sauvage sera le futur (1)(Rediffusion du 3 septembre)


16.20Trésor au cœur du volcan(Rediffusion du 1er septembre)

16.55Dis-moi ce que tu possèdes…(Rediffusion du 10 septembre)

17.25The big one(Rediffusion du 8 septembre)

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15

ARTE ReportageHollywood à Babelsberg

20.45

FictionRetour à la case départTéléfilm d’Andi Rogenhagen

22.15

La vie en faceChili, les héros sont fatiguésDocumentaire de Marco Enríquez-Ominami

23.10

ProfilsCinéma, de notre tempsAbel Ferrara : not guiltyDocumentaire de Rafi Pitts

00.30Sous le sable(Rediffusion du 1er septembre)

02.05Dear hunter(Rediffusion du 10 septembre)

02.35Caillasses(Rediffusion du 25 août)


19.00TracksMagazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2003-41mn)Coproduction : ARTE France, Program 33 ARTE FRANCE

Techno Freaks

Trois sound systems itinérants, lesTeknocrates, I/O/T et les To m a h a w k s ,e m b a rquent pour un voyage de huit moiset dix mille kilomètres au cœur de l’Afriquede l’Ouest. C’est l’African Expedisound, unp a rcours à la fois initiatique, musical ethumanitaire.

Hardcore

Pour sa troisième édition, le Fury Fest deNantes a invité la fine fleur de la scèneh a rd c o re internationale. Un esprit 100 %punk pour un festival 100 % indépendant,avec les vétérans Sick of It All et la nouvel-le génération représentée notamment parles Genevois de Nostromo.

David Bowie

Trois jours avant la sortie de R e a l i t y, sonnouvel album, Tr a c k s re n c o n t re en exclusi-vité David Bowie chez lui, à New York. Untête-à-tête intime durant lequel l’art i s t erevient sur ses tout premiers souvenirsd’enfance et son long apprentissage dansle monde de la musique.

19.45ARTE Info Le journal de la rédaction d’ARTE (2003-28mn) ARTE G.E.I.E.

Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journ a lA RTE Info p ropose l’essentiel de l’actualitéd’un point de vue européen.

20.15Hollywood à BabelsbergRéalisation : Christa Graf (Allemagne, 2003-26mn)ARTE G.E.I.E.

Le succès remporté par le Pianiste d eRoman Polanski, tourné et monté àBabelsberg, a offert une seconde vie auxlégendaires studios allemands.Au début du siècle passé, les studios deB a b e l s b e rg, près de Potsdam, étaient l’undes fleurons de l’industrie cinématogra-phique européenne naissante. C’est làque se tourne la dern i è re superpro d u c t i o naméricaine le Tour du monde en 80 jours.Pour les besoins du film, dans lequeljouent Jackie Chan et Cecile de France,on y a recréé des quartiers entiers deL o n d res et Paris…

v e n d re d i 12 septembre


ARTE Reportage

Roman Polanski en tournage

dans le Hollywood allemand.

Gérard Saint-Paul et l’équipe d’ARTE Info.


(Die Frau, die an Dr. Fabian zweifelte)Téléfilm d’Andi Rogenhagen(Allemagne, 2002-1h29mn) - VF Scénario : Andi Rogenhagen Avec : Robert Glatzeder (Paul), Dieter Pfaff (Willi), Lilia Lehner (Lena),Alexander Strobele (Ingo), Steffen Schult(Super), Heinrich Giskes (le concierge),Jürgen Kloth (le vieux policier) Traute Hoess (Maria), Alexander Weise(Glatze), Nina Petri (l’infirmière), Peter Davor (Theo)Image : Andreas HöferMontage : Guido KrajewskiSon : Fritz BlechschmidtMusique : Ingo KaysCoproduction : Lichtblick FilmFersehnproduktion Köln, WDR, ARTEWDR

L’été, en Westphalie. Paul, éternel étudiantet petit dealer, s’est juré de se consacre renfin à son cursus de médecine une fois lad e rn i è re livraison parvenue à bon port .Mais, parce qu’il a voulu tester la marchan-dise, il se re t rouve à l’hôpital. Le pre n a n tpour un drogué, son père Willi le séquestredans sa ferme, enfermé dans une cage.Paul n’aura le droit d’en sortir qu’aprèsavoir appris par cœur un roman intituléRetour à la case départ. Entre-temps, Lena,la petite amie de Paul, et deux dealers, Ingoet Super, se sont mis à sa re c h e rche. Leroman va jouer un rôle inattendu et déter-minant dans la suite des événements, bienau-delà de tout ce que Willi et Paul auraientpu imaginer…

Comédie rebondissante

Retour à la case départ est une comédiepétulante et acerbe, pleine d’humour et derebondissements. Observant attentivement

les lubies de nos contemporains, AndiRogenhagen raconte leur folie ord i n a i re àtravers des personnages hauts en couleur.Comme le père de Paul, Willi, qui auraitaimé être un héros mais qui est un raté.Naïf, il croit pouvoir tout recommencer (lerôle est tenu par Dieter Pfaff, acteur alle-mand très populaire, connu notammentpour incarner le commissaire principal dela série policière S p e r l i n g). On y re n c o n t reégalement un concierge pédant qui essaiede briser sa routine en utilisant un pistoletà eau pour faire le ménage. Ou un policierparanoïaque qui a trop re g a rdé AnthonyHopkins dans le Silence des agneaux… Cefilm est le premier long métrage d’AndiRogenhagen, qui a réalisé plusieurs docu-m e n t a i res dont The Final Kick ( d i ffusé parARTE en juin 2002). Retour à la case départa ouvert le Festival Max-Ophuls deSarrebruck en 2002.Rediffusion le 19 septembre à 17.25

20.45Retour à la case départUn petit trafiquant de drogue bien décidé à se ranger des voitures. Un père

loser qui veut jouer les sauveurs. Des dealers pas contents et une petite amie

c a rrément furax. Et un roman pour faire re n t rer les choses dans l’ord re…

Le tout dans une comédie ébouriffante où l’on va de surprise en surprise.

L’acteur Dieter Pfaff

(qui joue ici le père de

Paul) sera à l’affiche

de la fiction Dans l’ombre

du pouvoir, saga sur le

chancelier allemand

Willy Brandt, dans le rôle

du ministre de l’Intérieur

Hans-Dietrich Genscher

les 23 et 24 octobre

sur ART E .

Willi invente un moyen de lutte

radical contre la supposée

toxicomanie de son fils Paul :

il l’enferme dans une cage.


v e n d redi 12 septembre

Documentaire de Marco Enríquez-Ominami(France, 2002-51mn)Coproduction : Cinétévé, Rivas & Rivas, ARTE FranceARTE FRANCE

M a rco Enríquez est le fils d’une légende.Son père, Miguel Enríquez, était dans lesannées 70 le leader du mouvement révolu-t i o n n a i re chilien MIR. Après le coup d’Étatde 1973, le MIR appelle à la lutte arm é e .Miguel Enríquez meurt en 1974 sous lesballes de la police. Son fils, qui ne l’a pasconnu, vit depuis 1986 au Chili. Les gensl ’ a b o rdent dans la rue pour qu’il interc è d een leur faveur auprès des puissants. Quepeut-il faire ? Il s’interroge. Que sont deve-nus ceux qui ont partagé le rêve d’Allendeet d’Enríquez ? La gauche chilienne a-t-ellep e rdu son âme en échange d’une démo-cratie bancale et d’un peu de pouvoir ? Sonpère est-il mort pour rien ?

Hommes de pouvoir

Oscar Guillermo Gar reton : sous Allende, ilétait ministre adjoint des Finances et char-gé du dossier ultrasensible des nationali-sations ; aujourd’hui, il est pro p r i é t a i red’une entreprise de télécommunications et

PDG d’une société sucrière privatisée sousPinochet. Enrique Correa : autre figure dela gauche chilienne, il fut contraint à l’exilpuis revint combattre clandestinement lad i c t a t u re ; il reste un homme de pouvoir,mais au service des grands groupes indus-triels du pays. José Joaquín Brunner : intel-lectuel de gauche, il prônait dans lesannées 70 une université gratuite et ouver-te à tous ; de nos jours, il enseigne dansles facultés les plus chères et les plus réac-t i o n n a i res. Marco Enríquez a re n c o n t r équelques-uns des anciens compagnonsd’Allende, héros d’hier devenus des “opé-rateurs du pouvoir” ; pouvoir auquel ils ontaccédé en acceptant l’impunité écono-mique, politique et juridique pour Pinochet,ses partisans et ses sbires. Ce sont deshommes qui prônent la raison. La raison, lec o m p romis, c’est justement ce que Marc oEnríquez, révolté et amer, n’accepte pas.D ’ a u t res Chiliens de gauche non plus, quise re t rouvent à l’écart parce qu’ils ne vou-laient pas renoncer à leurs idéaux. Maisgauche et pouvoir sont-ils compatibles ?Oui, estime Carlos Ominami, père adoptifde Marco Enríquez. Pour cet ex-militant duMIR, aujourd’hui sénateur socialiste et pré-sident de la Commission des finances aucongrès, une gauche qui renoncerait aupouvoir par peur de se souiller seraitcondamnée à la stérilité. Et quel est l’avisde Ricardo Lagos, premier socialiste à latête du pays depuis Allende et qui fut l’en-nemi numéro un de Pinochet ? Nous ne les a u rons pas, car malgré la ténacité deM a rco Enríquez, l’actuel président re f u s ejusqu’au bout de le re n c o n t re r. Pourquoi ?“Dites-lui que ça me met mal à l’aise deparler de tout ça” : tel est le message deRicardo Lagos.Rediffusion le 18 septembre à 15.15

22.15Chili, les héros sont fatiguésFils d’un révolutionnaire chilien tué par la police de Pinochet, Marco Enríquez

i n t e rroge d’anciens compagnons d’Allende aujourd’hui impliqués

dans l’exercice du pouvoir aux côtés des pinochettistes. Un documentaire

qui revendique sa subjectivité et qui, au-delà du cas chilien, amène à s’interroger

sur ce que c’est qu’être de gauche et exercer un pouvoir politique.

Marco, le fils.

Miguel, le père.


le coup d’État> Chili : trente ans de silence,

le lundi 8 septembre à 20.15

> Salvador Allende –

Histoire d’un complot,

le mercredi 10 septembre

à 20.45

> Chili, les héros sont

fatigués, le vendredi

12 septembre à 22.15.


23.10Cinéma, de notre temps

Abel Ferrara : not guiltyDocumentaire de Rafi Pitts(France, 2003-1h20mn)Collection dirigée par Janine Bazin et André S. Labarthe Coproduction : AMIP, ARTE France, INAARTE FRANCEEn compétition au Festival de Locarno

Anticonformiste absolu, Abel Ferrara nepouvait tolérer que l’on fasse sur lui undocumentaire conventionnel : ici, pas dequestions-réponses. Juste une caméra àl’épaule, nerveuse et précise, pour aborderle monde déjanté du réalisateur de B a dLieutenant.F e rrara, cheveux hirsutes sous “sa cas-quette de Yankee pédé”, gesticule, parle etpeste comme il respire. La caméra peine àsuivre ce cinéaste marginal et musicien, quiclame ses vérités une bouteille à la main. Ilressemble tant aux personnages désaxésde ses films qu’on pourrait cro i re qu’ils’amuse à jouer un rôle. Mais il est commeça : insaisissable, insupportable. Entémoigne un ami, marchand de guitares :“La première fois, je l’ai foutu à la porte. Jesavais pas qui il était.” Le monde deFerrara, c’est New York la nuit, monde danslequel on le voit zoner, haranguer les pas-

sants. “ N o t re tâche, c’est de sortir tous lessoirs à la recherche d’expériences”, lance-t-il comme toujours à l’emport e - p i è c e.“Quand est-ce qu’on fait des films ? Quandest-ce qu’on écrit les scénars ? Il y a desgens qui le font pour nous.” Il ment biens û r, lui qui nous abreuve d’anecdotes det o u rnages et qui dirige très précisémentson équipe au garde-à-vous. Il dit tout etson contraire et, enfermé dans sa schizo-phrénie créatrice, fascine et agace.

Leçon de folie

Le documentaire ne pourrait s’appro c h e rplus près de la personnalité et de la sensi-bilité du cinéaste, auquel illaisse une totale libert é .Frénétique, Ferrara donneà voir et à entendre l’uni-vers sombre et décalé deses films : le milieu art i s-tique underg round, lesrues new-yorkaises déglin-guées où les sirènes pous-sent des hurlements conti-nus, lieux de tournage deKing of New York et de BadL i e u t e n a n t. Le blues d’uneg u i t a re accompagne par-fois ces déambulationsa l é a t o i res, quand Ferr a r ane joue pas lui-même à larock star. Pour Ferrara, l’expression est uneu rgence, et le suivre est une épro u v a n t eleçon de folie.

“Il choisit toujours

une guitare rayée,

ça choque sa sensibilité

artistique de voir

quelque chose d’intact.”

(Un ami de Ferrara

marchand de guitares)

Profils

“On tourne

24 heures sur 24

pour trouver

la vérité.”

(Abel Ferrara)

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A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83

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et de la coord i n a t i o n

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Responsable marketing et sponsoring

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Rédaction centrale textes, photos,

m u l t i m é d i a

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A RTE MAGAZINE

Publication d’ARTE France

ISSN 1168-6707

Rédacteur en chef

Olivier Apprill et/ou Nicolas Bert r a n d

01 55 00 70 58

o - a p p r i l l @ a rt e f r a n c e . f r

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S e c r é t a i re de rédaction

A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83

a c - b o u z a n n e @ a rt e f r a n c e . f r

Maquettiste

Hélène Vi l l e b a s s e 01 55 00 70 55

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Scanneriste

A rmelle Ritter 01 55 00 70 57

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C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron,

Catherine We i n z o rn, Josie Mély,

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M a ry-Fleur To rdjmann, Angéline Deflandre

Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction

des photos sans autorisation est interd i t e .

© Couvert u re : BAC F I L M S

D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 37 jeudi 14 août 2003

I m p ression STIPA, Montre u i l

A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77C o m m u n i c a t i o n Fax 01 55 00 77 00

S e rvice de pre s s e

Fax 01 55 00 73 52

D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières

m d - b o u s s i e re s @ a rt e f r a n c e . f rNathalie Loiseaux (secrétariat) 01 55 00 70 35

n - l o i s e a u x @ a rt e f r a n c e . f rC h a rgée de la coord i n a t i o nFrançoise Landesque 01 55 00 70 63

f - l a n d e s q u e @ a rt e f r a n c e . f rP u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59

o - o l i v i @ a rt e f r a n c e . f rFrançoise Lecarpentier (part e n a r i a t s ) 01 55 00 71 28

f - l e c a r p e n t i e r @ a rt e f r a n c e . f rÉlodie Denis (assistante) 01 55 00 73 10

e - d e n i s @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice de pre s s eD o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41

c - c h e v a l i e r @ a rt e f r a n c e . f rNadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 40

r- m a t t a @a rt e f r a n c e. f r

S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ a rt e f r a n c e . f rVanessa Lassaigne (a s s i s t a n t e) (en remplacement de Cécile Braun) 01 55 00 70 44

v - la s s a i g n e@ a rt e f r a n c e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f rL a u re Coenca ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 73 43

l - c o e n c a @ a rt e f r a n c e . f r

Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42

g - m a u b a n @ a rt e f r a n c e . f rMyriam Harleaux ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 43

m - h a r l e a u x @ a rt e f r a n c e . f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25

d - v a n b e u s e k o m @ a rt e f r a n c e . f r

F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

v - d o re @ a rt e f r a n c e . f rF l o rence Bouché (assistante) 01 55 00 70 48

f - b o u c h e @ a rt e f r a n c e . f r

F o rum, Le dessous des cartes, Arc h i m è d e ,câble et satelliteM a rtina Bangert 01 55 00 72 90

m - b a n g e rt @a rt e f r a n c e. f r

A RTE Info, ART E R e p o rtage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rFichier pre s s eMyriam Harleaux 01 55 00 70 37

m - h a r l e a u x @ a rt e f r a n c e . f rS e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ a rt e f r a n c e . f rOlivier de Clarembaut (assistant) 01 55 00 70 49

o - d e c l a re m b a u t @ a rt e f r a n c e . f rGeneviève Duigou (assistante) 01 55 00 70 53

g - d u i g o u @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice téléspectateurs

03 88 14 22 55

Minitel

3615 ARTE (1,29 F/mn)

I n t e rnet

w w w. a rt e - t v. c o m

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w w w. a rt e r a d i o . c o m

> A RTE Magazineet les dossiers de pre s s e

des programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m

La semaine prochaine (38)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

Samedi 13 septembre19.00 Le forum des Européens

19.45 ARTE Info

20.00 Le dessous des cartes

20.10 ARTE Météo

20.15 Architectures (11) :

Le Centre municipal de Säynätsalo

20.45 L’aventure humaine : Quram et

les manuscrits de la mer Morte

21.35 Metropolis

22.30 Fiction : Jeux d’enfants

00.20 La lucarne : Vagabonding images

01.05 Trouble every day (r)

Dimanche 14 septembre19.00 M a e s t ro : Abbado, Quasthoff, Schubert

19.45 ARTE Info / Météo

20.15 Danse : Oktober / Conny Janssen

20.45 Thema : Vies de singes,

avec le film Gorilles dans la brume

de Michael Apted

00.30 The big one (r)

02.00 The dear hunter (r)

02.35 En ligne de mire (r)

Lundi 15 septembre19.00 Nature : Le magazine

de l’environnement


20.15 ARTE Reportage

20.45 Ciné-lundi : Un nouveau départ,

film de Michael Klier

22.10 Grand format : L’œuvre du temps –

Andy Goldsworthy

23.45 Les trois vies de Rita Vogt (r)

01.20 Les visages du terrorisme (1) (r)

02.10 De l’art à la révélation… le verre (r)

Mardi 16 septembre19.00 Archimède



20.45 Thema : Ces enfants qui ont

la bougeotte

23.00 Music Planet 2Nite :

Travis & Jason Falkner

23.55 Gorilles dans la brume (r)

02.00 Les visages du terrorisme (2) (r)

Mercredi 17 septembre19.00 Connaissance :

Sauvage sera le futur (3)



20.45 Les mercredis de l’histoire :

Soldats malgré eux

21.40 Musica : Don Giovanni / Peter Brook

00.15 Court-circuit (le magazine) n° 138

01.00 La racine du cœur (r)

Jeudi 18 septembre19.00 Voyages, voyages : Prague



20.45 Ciné-jeudi : Avoir 20 ans

dans les Aurès, de René Vautier

22.20 Thema : L’ex-Yougoslavie

00.50 Jeux d’enfants (r)

Vendredi 19 septembre19.00 Tracks



20.45 Fiction : Les années Tony Blair

00.40 Profils : Cinéma, de notre temps –

Aki Kaurismäki

01.35 Salvador Allende –

Histoire d’un complot (r)

Avoir 20 ans dans les AurèsComment a-t-on pu

contraindre de jeunes

appelés à devenir

des tortionnaires pendant

la guerre d’Algérie ?

ARTE diffuse le film

longtemps censuré

de René Vautier,

jeudi 18 septembre à 20.45.

37

ARTE G.E.I.E. 4, quai du chanoine Winterer

BP 2003567080 Strasbourg cedex

Tél. 03 88 14 22 22

ARTE France8, rue Marceau

92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tél. 01 55 00 77 77

ARTE Deutschland(Allemagne)

Schützenstraße 176530 Baden-Baden

Tél. 00 49 7221 9369-0

RTBF (Belgique)

52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles

Tél. 00 32 2 737 25 57

TVE (Espagne)

TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92

28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45

SRG SSR idée suisse(Suisse)

Giacomettistrasse 3case postale 26

3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11

TVP (Pologne)

17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa

Tél. 00 48 22 547 85 01

ORF (Autriche)

Würzburggasse 30 A1136 Wien

Tél. 00 43 1 87878-0

YLE (TV1) (Finlande)

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NPS (Pays-Bas)

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