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INTRODUCTION « Après avoir réalisé pratiquement tous mes rêves et vu échouer pratiquement toutes mes entreprises, je peux te l’affirmer : la réussite n’est qu’une question de feu sacré, de déclic, de clarté d’état d’esprit, de motivation et de détermination dans le travail, de méthodologie et, par-dessus tout, de persévérance. — C’est tout, Maître ? Non jeune padawan ! Le plus important est de s’amuser comme un enfant, en assurant toujours comme un pro. — Et c’est tout, Maître ? Non ! Te libérer de tes peurs et oser vivre et réussir ta vie tu dois. Voilà c’est tout ! Et comment dois-je faire, Maître ? Ne fais pas, respire… Respire ! » Voilà comment j’attaque mes conférences. Ces quelques mots résument à la fois ma philosophie et mon parcours. Ils donnent mon idée de la réussite : un chemin, une quête jalonnée d’embûches et d’enseignements, vers sa réalisation personnelle. Au fil de ces pages, je te propose de suivre mon parcours. J’espère que tu t’amuseras au récit de mes aventures. Surtout, ne crois pas tout ce que je dis ! Certains de mes conseils marcheront pour toi, d’autres pas. Mais si tu y trouves au moins deux façons de faire nouvelles pour toi et que tu les fais tiennes, alors là, je peux te l’assurer, ta vie changera ! Je m’appelle Lorenzo Pancino. Aujourd’hui, je suis en quelque


sorte un booster de rêves et de bizness en ligne. J’apporte l’impulsion nécessaire aux rêveurs et aux entrepreneurs ambitieux qui ne savent pas par quoi commencer pour lancer leur projet sur le Web (ou ailleurs). Je leur montre comment impacter le monde et oser vivre de leur idée ou passion, même quand ils dorment… Mais ce que je suis devenu n’est que le haut de l’iceberg d’une vie trépidante qui aurait pu être un fiasco si je n’avais décidé d’oser rêver, vivre et réussir ma vie…. De A à Web, je t’explique tout dans ce livre ! Au cours d’une carrière caméléon, j’ai été grouillot en maçonnerie, apprenti-couvreur, pizzaïolo, vendeur en porte-à-porte de diffuseurs de parfum en banlieue défavorisée, équipier de Mac Do, agent artistique, animateur en club de vacances, agent de voyage, accompagnateur de groupes à l’étranger, placeur d’affiches chez les commerçants, animateur radio, comédien voix off et chroniqueur télé sur les plus grandes chaînes et radios, interviewer de stars, présentateur de show devant 18000 personnes, assistant en radio, DJ pour thés dansants, prof pour animateur radio, coach en voix off pour les stars et les leaders, animateur télé, papa, créateur d’un site mort-né de vidéo de strip tease personnalisé, associé d’une boîte de prod éphémère, patron d’un centre de formation à la voix off et à la prise de parole, créateur et inventeur d’une méthode de formation en ligne pour la voix-off, la voix et la prise de parole, auteur, conférencier, fondateur de LearnyBox, la solution SaaS pour automatiser la vente d’infoproduits et de formations en ligne… et… et c’est tout ! Pour le moment. Oui, je sais, sur une carte de visite, ça fait long ! Je n’aurais jamais pu faire tout ça si je n’avais pas eu soif de réussite. Avais-je soif de reconnaissance, d’importance ? Soif de passion, soif de vivre, de kif et de plaisir plutôt ! Pourquoi j’ai fait tout ça ? Je n’en sais rien. Je n’ai pas toujours réfléchi.


Je l’ai fait. Et c’était cool ! J’avais un rêve, quand j’étais petit. Je voulais voir mon nom en haut d’une affiche et parler au monde entier. J’avais un autre rêve. Je voulais être beau, grand, à l’aise et audacieux comme Belmondo et James Bond réunis. Je voulais devenir riche et célèbre, savoir me battre comme Bruce Lee, être gardien de but de l’équipe de France de football... En grandissant, j’ai eu d’autres rêves encore : avoir une piscine avec des femmes splendides autour que je rends heureuses chaque minute de leur vie, m’entourer d’une équipe qui réalise toutes mes idées, devenir animateur radio et télé, faire du stand up comedy, gagner des tournois de poker, avoir des amis partout, fonder une famille, voyager quand je veux… Plus j’en réalisais, plus mes rêves renchérissaient : j’ai voulu plonger avec les requins, interviewer les plus grandes stars, écrire des livres, faire des shows, faire des voix, gagner de l’argent même quand je dors, ne pas faire la queue dans les files d’attente... J’ai même rêvé d’une machine qui réalise le rêve des gens sur Internet, et je l’ai faite ! Un truc de dingue quand on sait que je suis nul en informatique. Ah, j’oubliais mon rêve ultime : je voulais me réveiller chaque matin face à la mer. What else ?

- Un petit café - sans sucre - c’est tout ! J’avais de l’imagination quand j’étais petit ! Aujourd’hui à deux, trois détails près, je n’ai pas changé Et j’ai réalisé pratiquement tous mes rêves. Sauf le petit café. Deux semaines que je l’ai commandée et je l’attends toujours, la Rolex des cafetières, la machine de rêve express qui rend beau, grand, à l’aise comme Georges Clooney... Ça m’énerve ! Mais ce n’est qu’un détail pratique. A défaut de vue sur la mer, j’ai une femme merveilleuse qui m’apporte mon café en me


faisant un doux baiser et ça, c’est plus fort que tout. Mon destin n’était pas tout tracé, pourtant, et mes perspectives de succès, moins évidentes encore. Je me suis longtemps cherché, persuadé de n’être bon à rien. Focalisé sur mes incompétences, mon absence de diplôme, mon manque de culture, j’avais fini par admettre que j’étais un incapable. Jusqu’à quatorze ans, je me suis coltiné une voix de fillette et, bien plus longtemps encore, mon lot de complexes. Et pourtant, ça ne m’a pas empêché de devenir animateur sur les plus grosses radios et TV nationales et un comédien voix off reconnu ! Feignant, je stagnais en rêvant de voir mon nom sur les affiches… et j’ai fini par inventer une machine en ligne qui gagne de l’argent pour moi, même quand je dors ! Tous les psys le disent : la paresse, ça n’existe pas. On a tous soif d’apprendre. On a tous envie de prouver sa valeur. On a tous l’énergie de faire. Quand on n’arrive pas à s’y mettre, ce n’est pas la flemme ; ce sont des blocages, des mauvaises excuses qui nous plombent. Au fond de moi, je sentais que j’avais un don, des compétences mais je ne savais pas encore lesquelles. Mais quand je mettais ce don en balance avec ces autres compétences - ces qualités qu’on dit “sérieuses” - ma confiance en moi vacillait. Études supérieures, connaissances soutenues, auteurs intellectuels, arts majeurs… j’avais prudemment ignoré tout cela. Je m’étais calfeutré dans un petit monde confortable. Une espèce d’échelle de valeurs était installée dans ma tête. Pas question d’y grimper. Je faisais semblant de ne pas la voir. N’empêche que je faisais de grands détours pour ne pas passer dessous… En fait, cette échelle de valeurs était posée en travers, dans ma tête. Elle faisait barrière entre moi et le monde.


Heureusement, j’avais un grand rêve et un petit don. Je me suis donc servi de mon don pour parvenir à mon rêve. En fait, c’est mon rêve qui m’a permis de travailler mon don. Je l’ai si bien travaillé, affûté, ciselé que j’en ai fait un talent. Quand je travaillais ma voix, je me sentais moi-même et plus du tout ce petit mec inculte et complexé, le cul entre deux échelles. Quand je m’éclatais dans ce que j’aimais, j’oubliais mes angoisses. Mes seuls moteurs sont le plaisir et la passion. On dit que la fonction crée l’organe… Avec le mien, j’ai créé ma fonction. Je suis devenu animateur radio, puis en parallèle, comédien voix-off. Avec les premiers retours positifs, la confiance est venue. D’abord timide, mon assurance est devenue fanfaronne, puis carrément effrontée. C’était parti ! Je me suis envolé, de succès en succès et, un jour, j’ai enfin vu mon nom tout en haut de l’affiche. Je dois bien reconnaître que c'était grisant. Si ma vie ressemble à une aventure exaltante, c’est qu’elle se poursuit en une suite de challenges que je me lance à moi-même, l’un après l’autre. Du temps de mes complexes, j’ai gardé cette habitude de me défier. Missions impossibles, défis extrêmes, provocations ultimes, je me sens capable de réaliser les rêves les plus fous... tant qu’ils me font vibrer. La radio, la télé, la scène, c’était le kif magistral. J’en ai bien profité. Je me suis régalé. Et puis un jour, j’ai voulu grandir. Voir plus loin. Entreprendre ! Tous mes rêves réalisés, je me sentais toujours insatisfait. Voilà qu’une nouvelle idée venait de traverser mon esprit : devenir mon propre patron. Gâté par la vie, je retrouvais en moi le sale gosse qui trépigne d’impatience parce qu’il a envie de fabriquer quelque chose de nouveau et qu’il veut le faire, là, tout de suite, tout seul. Sans l’aide de personne.


Avec ce nouveau rêve revenaient mes complexes : je ne savais pas, je n’osais pas. La vieille échelle des valeurs s’est de nouveau dressée pour faire barrière entre moi, fanfaron fantaisiste, et le monde très sérieux de l’entrepreneuriat. J’ai hésité, longtemps. Quand je me suis lancé, c’était sur un coup de tête : “Capable de tout sauf de monter sa propre boîte, Lorenzo ? Alors là ! on va voir ce qu’on va voir ! Yalla !” Comme un gamin, je voulais tout faire tout seul. J’étais pressé et sans méthode. En fait, petit, on ne veut pas “apprendre”, on veut savoir, tout de suite. On a hâte d’aller à l’école pour apprendre à lire et on rentre déçu, le soir du premier jour de classe, parce qu’on ne sait pas lire... J’ai appris que je ne savais pas. Il a fallu transformer l’essai. Reprendre, patiemment, tout le processus : y croire, trouver la confiance, travailler. Au pied du mur, je me suis à nouveau lancé le challenge, comme quand je voulais voir mon nom sur une affiche. Cette nouvelle affiche, c’est moi qui l’ai composée, tout seul, avec mon expérience, en couleurs. J’ai réussi à la coller tout en haut du mur ! Elle proclame : SI TU AIMES CE QUI BRILLE, SUIS TON ÉTOILE ! Il n’y a, là-haut, rien de magique. Il suffit de garder, écarquillées, ses facultés d’émerveillement. Garder l’esprit ouvert à soi-même, la capacité de croire en soi sans se juger par rapport aux autres. On y gagne la confiance qui donne la force d’y travailler. Moi qui me croyais feignant, j’ai bossé sans vraiment m’en apercevoir, tant je me suis éclaté. Aujourd’hui, je peux apprécier la vraie paresse, la détente agréable, sans culpabilité, pendant que mon dernier projet, rondement mené, travaille pour moi.


Je ne tire pas de gloire particulière à avoir réussi. D’ailleurs, je n'ai pas le sentiment d'avoir terminé. Je suis toujours dans l’élan. Chaque jour, j’ose rêver, vivre et réussir ma vie et j’en retire un vif sentiment de liberté. Je n’étais pas le meilleur et pourtant j’y ai cru. Je me suis lancé. Et j'y suis arrivé. Par des chemins parfois détournés, mais je suis parvenu à réaliser mon rêve et, de là, à rêver encore et toujours plus loin. Je n’étais pas le meilleur. Le suis-je devenu ? Non ! Mais je suis devenu meilleur, ça oui, sûrement ! Il y a deux façons de s’améliorer : chercher à surpasser les autres ou chercher à se surpasser. En progressant par la seconde voie, j’ai amélioré ma vie et mon état d’esprit. De bon camarade, je suis devenu “meilleur allié de France” ! Je peux et je veux t’aider, toi qui me lis. Mon but ultime est que, toi aussi, tu deviennes meilleur et même meilleur que moi ! La seule ambition de ce livre est que tu y parviennes mieux, plus simplement, plus rapidement que moi, c'est-à-dire en évitant les écueils sur lesquels j’ai échoué. Ce qui me tient à cœur, ce dont je serais fier (dans le sens où j’aurais le sentiment profond d’un accomplissement), ce serait de t’avoir transmis le sens de mon cheminement. J’aimerais que tu trouves ton chemin à toi, que tu t’y trouves, et que tu t’y trouves bien. J’aimerais qu’à n’importe quel moment - pas seulement au bout - tu puisses te poser pour contempler le chemin parcouru et qu’alors, tu te sentes en harmonie avec tes valeurs essentielles. Je voudrais qu’aux moments importants de ton existence, le cours du temps fasse une pause et que tu te dises “waouh ! c’est génial ce que je vis !” Parce que, vois-tu, le temps peut s’arrêter à n’importe quel moment, et tout peut basculer. Il suffit de pas grand-chose - une


seconde d’inattention, un vaisseau de rien du tout qui pète - et en moins de temps qu’il n’en faut pour craquer une allumette, tout le chemin parcouru défile en accéléré. Alors tu comprends que seuls comptent les valeurs essentielles, les personnes que tu aimes, ce que tu apprécies quand tu te poses. Je le sais. J’en ai reçu la dure leçon il y a un mois… Alors que j’achevais la rédaction de ce livre, le temps s’est arrêté pour moi, ma vie a basculé… Je te souhaite de ne jamais vivre d’accident dramatique. Tu peux trouver le sens de ta vie sans cela. Parce que tu es différent, tu ne réussiras pas comme moi. Parce que tu es unique, avec tes talents, tes aspirations, tes valeurs et ton tempérament propres, ton chemin sera particulier. En suivant mes conseils, tu te réaliseras toi-même. C’est un pro de la voix qui te le promet ; c’est la promesse d’un homme de parole !


1. JE ME VOYAIS DÉJA… Comment, avant d’apprendre à écrire, j’ai appris à rêver. “Un rêve qui ne devient pas réalité est un rêve qui n'a pas été assez rêvé.” Robert Sabatier, Le livre de la déraison souriante Mon père est un artiste. C’est un personnage, un tempérament, Rebelle, fantasque, il ne pense qu’à son œuvre et à la révolution… Jusqu’à ce qu’on lui propose de le payer pour la faire, la révolution ! Refusant ce piège politique, il choisit sa liberté d’artiste. Sa rébellion, il l’exprimera par son œuvre et par son anticonformisme. Sur ce chemin de traverse qu’il suivra toute sa vie, il se forme une philosophie personnelle, indépendante d’esprit et détachée des contingences matérielles. Ma mère, elle, garde sur ses épaules une tête solide pour deux. Avec son esprit - et son revenu - de pharmacienne, elle tient la famille. Mon grand frère, c'est bien simple, il sait tout faire. C’est un véritable Mac Gyver ! un prodige de la pince multiprise, un génie du démontage de voiture électrique, un virtuose de la clef à molette ! Et moi, au milieu de tout ça, je n’ai que cinq ans. Le soir, à table, toute cette smala de grandes gueules s’invective au-dessus de ma tête. Les idées fusent. On s’interpelle et on se coupe allègrement la parole. Chacun y va de sa passion, plus fort, plus haut que les autres. Mais je fais partie de cette famille, moi aussi ! Je veux participer. Alors je crie pour qu’on m’entende dans ce joyeux bordel. Je suis tout petit et je découvre un monde où tout est plus grand, plus haut. Un monde où je dois élever la voix et lever le nez pour voir. Un monde où sont collées des affiches immenses, où s’étalent des noms en lettres énormes.


Ah ! Comme je voudrais, moi aussi, avoir mon nom placardé comme ça, en grand, sur tous les murs... Le soir, dans mon petit lit, j'en rêve. Oui ! Voilà ce que je veux : avoir un jour mon nom sur une gigantesque affiche, tout en haut, en grandes et grosses lettres ! Je ferai ce qu'il faut pour. Qu’est-ce que ça peut vouloir dire, dans la tête de celui que tout le monde appelle “gamin”, avoir son nom sur une affiche ? Peut-être, tout simplement, que mon nom, c’était tout ce que je savais écrire. En minuscules maladroites, sur des bouts de papiers. Alors l’imaginer imprimé en capitales sur une affiche de quatre mètres sur trois, c’était un fabuleux vertige ! Le jour où - rançon de la gloire - on me demandera de signer des dédicaces, on pourra d’ailleurs constater que mon écriture est toujours aussi minuscule et maladroite... Mais à l’époque, la célébrité, ça ne signifiait pas grand-chose pour moi. Ce qui m’épatait, à cinq ans, c’était juste d’imaginer mon nom tout en haut de l’affiche. Bon, soyons honnête : dans sa gloire scintillante, ce rêve dissimulait sans doute un inconscient besoin de reconnaissance Je ne savais pas vraiment quoi mais j’avais envie, en tout cas, d'exprimer quelque chose au monde. Qu’on me voie, qu’on m’entende, qu’on fasse attention à moi ! A travers cette aspiration, je nourrissais aussi un grand besoin d’indépendance. Et, sans le savoir encore, le désir de partager mon expérience. Peu à peu, ces différentes causes se sont cristallisées autour de mon fantasme de notoriété, en 4x3 et en quadrichromie, mais au début, je voulais juste avoir mon nom sur une affiche.


- Sois sérieux comme un pro ! - Comment ? - Facile : amuse-toi comme un enfant !

Symboliquement, le siège du rêve se place au niveau du septième chakra, là où l’énergie vitale parvient sous sa forme la plus subtile. On imagine d’ailleurs très bien le rêve s’élancer vers les étoiles par la fontanelle. La fontanelle, c’est cette membrane qui relie en souplesse les deux hémisphères du crâne. Situé sur la fontanelle, au sommet du crâne, le septième chakra est celui de la réalisation de soi. Il correspond à la capacité d'apporter des idées du monde abstrait vers la forme concrète. Eh bien, sais-tu, ami-lecteur, à quel âge de la vie la fontanelle se soude ? Quelques semaines après la naissance ? A la fin de la croissance ? Non ! Les jonctions s’en referment en quelques mois mais elles ne se soudent qu’après le décès ! Comme quoi, tout au long de la vie, le canal du rêve reste ouvert à l’énergie créatrice ! Pour ma part, j’ai peiné à concrétiser mon rêve parce que j’étais sûr que, pour grandir, il fallait être sérieux. Heureusement pour mon rêve, cette idée m’est passée. Mais j’en ai croisé plus d’un sur mon chemin, coincé dans son faux-col et dans la certitude que la fantaisie, ça ne se fait pas. C’est plutôt le faux-col, qui ne se fait plus ! Mon rêve, réalisé, l’a joliment prouvé. Toi qui lis ce livre, s’il te plait, garde ton esprit ouvert ! Si ton rêve est de réussir ta vie en vivant ta passion, donne-toi le droit de rêver ! Si tu veux réaliser ton rêve, ne laisse pas des certitudes rigidifier tes idées ! Car il faut toute la souplesse d’un enfant pour s’adapter au public, au marché, au monde et… à sa propre


croissance ! On a tous une étoile (voire deux, si l’on est champion du rêve !) Reliée au rêve le plus ancien, le plus profond en chacun d’entre nous, reliée à l’essence même du rêve, à notre faculté de rêver, l’étoile est notre guide le plus personnel et, en cela, le plus sûr. Elle nous mène à la réalisation de nous-mêmes. Peut-être que tu l’ignores, ami lecteur, mais une étoile brille pour toi. Peut-être que tu l’as oubliée ou que tu as cessé de croire en elle. Mais ton étoile est toujours là. Pour trouver ou retrouver ton étoile, il faut te remettre dans l’état d’esprit qui était le tien quand tu l’as allumée. Pour cela reconnecte-toi à ton enfant intérieur, pour qu’il te parle de son rêve. Là se trouve le point de départ de toute ton histoire l’énergie d’origine à laquelle te ressourcer. Quand tu auras retrouvé ton étoile, suis-là quoiqu’il arrive et quoiqu’on te dise ! Reconnecte-toi à ton rêve en renouant avec ton âme d’enfant. Tu te souviens de tes rêves de jeunesse ? Oui ? Eh bien, je t’invite à y regarder de plus près. Il y a peut-être en eux un fond de réponse aux interrogations qui t’habitent aujourd’hui… Oui, je pense que tu aurais intérêt à réveiller le gamin ou la gamine qui est en toi. Cet enfant a gardé la clé de ton épanouissement. Et d’ailleurs, ton épanouissement, ce n’est pas forcément la richesse ou la gloire. C’est peut-être la vie de bohème ou une ferme au fin fond de l’Ecosse pour élever des moutons vêtus d’un kilt… peu importe ! Questionne donc ton enfant intérieur. Il te dira ce qui est bon pour toi. Fais confiance à l’enfant qui rêve au fond de toi !


Pour te reconnecter à ton rêve : Sois curieux de tout, émerveillé comme un enfant. Ose toucher à tout, dire ce qui te passe par la tête, ce qui te fait envie ! Ne travaille pas pour travailler mais pour t’épanouir. Fuie la compétition, la dictature du « meilleurisme ». On peut être meilleur chacun à son rythme. Essaie, toujours et encore ! Et quand tu te débrouilles, continue pour que ça devienne simple et facile. Comme une seconde nature. Comporte-toi comme un enfant !

On est tous émerveillés devant les progrès d’un enfant. Au début, tout est difficile pour lui : quitter les bras de maman pour se mettre à marcher, parler, manger tout seul... et alors, grimper sur le canapé, quelle grande aventure ! C’est pareil pour l’adulte qui sort de sa zone de confort pour se lancer dans le web entrepreneuriat. Il se fait une montagne de tout ! Devenir entrepreneur, ça fait peur… Pourtant, si on s’y prend avec méthode, c’est comme tout le reste ! Avec de bonnes chaussures et un bon guide, on peut progresser vers le sommet ! Tu vois, un enfant s’attaque tous les jours à la montagne sans se poser de questions… Il sait qu’il doit continuer à l’escalader pour devenir grand et fort. Il faut donc commencer par redevenir un enfant. Comment ? Principalement en défaisant la pelote de ses certitudes. EN PRATIQUE


✓ EXERCICE DES RÊVES ET DES PLAISIRS

Bien sûr, ton rêve d’aujourd’hui n’est pas celui que tu nourrissais enfant. Mais c’est la faculté d’y croire qui fait défaut à ton rêve d’aujourd’hui pour qu’il devienne un projet viable. Pour y croire à nouveau dur comme fer, tu vas dresser la liste de tes rêves et de tes plaisirs, à l’âge où “la force était avec toi” et à l’âge adulte. Pour exemple, voici mes rêves à 7 ans :

● Voir mon nom en haut d’une affiche ● Faire rire les gens ● Être riche ● Être un superhéros qui aide les autres comme Spiderman ● Avoir un circuit 24 et un train électrique à moi ● Manger un poulet entier ● Jouer au foot en professionnel ● Faire le tour du monde

Voici mes rêves à 20 ans :

● Être connu ● Danser, être aussi cool que Gene Kelly ● Faire rire les gens, leur apporter de la joie ● Faire le tour du monde, voyager ● Vivre en bord de mer ● Aller dans les soirées classes et côtoyer le show biz ● Avoir un bateau ● Faire du stand up comedy ● Être libre de faire ce que je veux ● Impacter le monde ● Rencontrer des stars ● Devenir millionnaire ● Avoir une villa avec une piscine ● Avoir une belle femme et avoir des enfants


Voici ce que j’aimais à 7 ans : ● Camper ● Avoir de l’argent de poche ● Faire l’idiot ● Faire rire ● M’amuser ● Faire des voix, imiter ● Jouer au foot ● Voyager ● Regarder des films de cowboy et de guerre à la télé ● Manger le couscous de ma mère ● Jouer aux petits soldats ● Gagner aux jeux de société ● Faire la cuisine ● Faire des fouilles ● Le cinéma

Voici ce que j’aimais à 20 ans : ● Le foot ● Les jeux vidéo ● M’amuser ● La radio, la télé ● Le cinéma ● Les filles ● Voyager ● Cuisiner ● Jouer des personnages ● Faire rire ● Organiser des soirées ● Faire la cuisine ● Le développement personnel ● etc.

1. A ton tour, établis tes propres listes, à 7 et à 20 ans.

2. Demande-toi maintenant ce que tu aimes toujours faire aujourd’hui. Quels rêves as-tu abandonnés ?


Quelle passion n’est plus d’actualité ? Quels plaisirs de ton enfance ont disparu dans ton quotidien d’adulte ? Qu’est-ce qui résonne encore en toi et que tu pourrais réactiver ?

— C’est bien joli, tout ça, mais à quoi vont me servir mes rêves d’enfant pour entreprendre une nouvelle vie ? Il est dommage d’avoir des désirs, des aspirations, des projets mais de ne pas avoir de rêve. Ce que j’appelle le rêve, c’est le sens profond de ta vie, c’est la pulsion de désir qui t’anime, c’est ce en quoi tu as toujours cru. Reconstituer ta capacité à rêver, c’est reconstituer ta capacité à te projeter dans ton avenir “pour de vrai”.

✓ IMPULSE... SOUFFLE... VISUALISE ! Tu vas maintenant visualiser ton avenir tel que tu désires qu’il soit, sans aucune censure. On va voir si tu sais rêver ! Imagine que tu as une baguette magique et crée ton scénario idéal pour tes prochaines années. Tu peux le décrire avec des mots, au présent, ou sous forme de dessin. Sois le plus précis possible. Considère ton projet, ton objectif. Tu l’as, là, bien au premier plan ? Il a quelle allure ? Est-il consistant ? ou plutôt nébuleux ? Il transpire de vigueur bien réaliste ou c’est une pensée trop vague et lointaine pour qu’on la distingue vraiment ? Pour toi, c’est ce flou vaporeux, ce mirage d’un rose pâle ou bleuté un rêve auquel on peut croire ? Auquel atteler tes espoirs ? Pour lequel prendre des risques ? Allons, soyons sérieux ! Maintenant, on prend quelques secondes, une grande inspiration et on harponne avec conviction son avenir !


Visualise ton projet avec des contours précis : des locaux, des fournisseurs, peut-être des salariés... Si tu préfères travailler seul, c’est possible aussi ! Si tu envisages juste de changer de vie, pas de problème : tu es le Spielberg de ta destinée ! Visualise le niveau de vie qui est le tien en ajoutant un peu de soleil (ou de la neige, si tu préfères) ! Ressens les émotions que ce rêve te procure et garde-les vivaces à l’esprit, jour après jour, jusqu’a ce que la réalité se confonde avec lui... car c’est vraiment ce qui va se produire ! Petite illustration concrète : Sans te mentir, le rêve que j’avais écrit, il y a dix ans, dans mon carnet de visualisation était d’avoir mon bureau et mon studio d’enregistrement audio et vidéo avec, devant, un jardin japonais, à côté, une piscine et un terrain de pétanque et je voyais clairement mes enfants jouer par la fenêtre tandis que j’enregistrais mes voix ou mes vidéos pour internet. Et bien tu sais quoi ? C’est exactement ce que je vis aujourd’hui. Tout ça pour te dire que tu n’as pas le droit de rêver dans le vide, avec mollesse ou complaisance : tu dois programmer ton esprit en mode « concrétisation » ! Tu peux punaiser des photos sur le mur si cela t’aide à conceptualiser ta future maison, ta prochaine activité lucrative… Ajoute les portraits des personnes qui sont des modèles pour toi. Affiche toutes les images qui te stimulent au quotidien. Et contemple cette œuvre en te projetant vraiment dans ton tableau. C’est le principe de Pinterest : à partir de photos qui te plaisent, tu composes ton univers. Pourquoi ne pas réaliser ton tableau sur Internet, d’ailleurs ? Trouve la méthode qui te convient ! L’important est de parvenir à une visualisation concrète. Chaque jour, reprends tes listes. Stimulée par cet exercice quotidien, ta mémoire ne manquera pas de faire ressurgir des souvenirs enfouis. Ajoute-les à la liste de tes rêves et de tes plaisirs. Tu peux aussi te procurer un carnet que tu partageras en deux


parties, l’une pour noter tes rêves de jeunesse, l’autre pour décrire tes visualisations d’avenir. Chaque fois que le besoin s’en fait sentir, utilise ton carnet pour te reconnecter à tes aspirations profondes. Avec ce premier chapitre, tu as fait le premier pas sur le chemin de ta réussite !


2. ACHARNE TON RÊVE ! Comment j’apprends à ma fille à croire en son étoile. “Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver.” Walt Disney Dès ma tendre enfance, je sais que je ne deviendrai ni un notable, ni un fils à papa. Je n’ai pas de glorieux patronyme à transmettre. Pas de tradition familiale ou de patrimoine à faire prospérer. Je ne veux pas pour autant faire pompier ou Spider-Man, comme mes camarades d’école... Un seul fil me relie à l’homme-araignée, c’est qu’il a son nom en gros sur une affiche. A cinq ans, moi, je ne vois que ça. Ne me demandez pas pourquoi. Je veux avoir mon nom sur une affiche, voilà tout. En grand. Et tout en haut. Bon si c’est en plein milieu, je prends quand même ! Aujourd’hui, après l’avoir eue, ma belle affiche, j’ai une fille de dix ans, Serena, qui elle aussi ne veut qu’une chose : avoir un maximum d’abonnés à sa chaîne YouTube. Autre temps, autres rêves… Quelques jours avant le séminaire Business 3G de Laurent Chenot de novembre 2016, alors que je suis en train de plancher sur l’intervention que je dois y faire, Serena vient me trouver dans mon bureau et me demande : “Papa, qu’est-ce que tu fais ? — J’écris une conférence pour expliquer comment j’ai réalisé pratiquement tous mes rêves. — Vraiment ? Et comment on réalise ses rêves, papa ?” Je lui réponds : “Tu vois, cette étoile dans le ciel ? Depuis que je suis tout petit, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour la faire briller. Je


pense que cette étoile concentre tous mes rêves et tant qu’elle brille, elle me guide, elle m’aide à les réaliser. — Et comment on la fait briller, l’étoile ? — Il suffit d’y croire très fort avec tout ton cœur sans jamais t’arrêter, sans jamais te décourager, et tes rêves deviendront réalité.” Walt Disney – qui savait de quoi il parlait – disait : « Si tu ne rêves pas, comment veux-tu que ton rêve devienne réalité ? » Je me suis souvent inspiré de Disney dans mon parcours, de son vécu et de son discours. Cet homme qui, comme moi, faisait parler des personnages de fantaisie, disait aussi : « Tous nos rêves peuvent se poursuivre si nous avons le courage de les poursuivre. Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire. » Enfant, je m’amusais à imiter la voix de Donald, de Mickey... En faisant vibrer les cordes vocales de ces personnages de fantaisie, j’animais mon propre dessein. Je projetais mon rêve. Le point de départ de toute ma vie, est là : un rêve de gosse devenu projet de vie. Durant toutes mes années de jeunesse, c’est ce rêve qui a fait briller mon étoile. Et cette étoile m’a servi de guide pour suivre mon chemin jusque dans ma vie d’homme mûr. Jamais je n’ai cessé de croire en elle. Mon rêve a évolué. Comme un ballon au foot. Dès que je l'atteignais, je le repoussais plus loin. Car le but importe peu. Ce qui compte, c'est que jamais l'étoile ne cesse de scintiller. Avec mes filles, j’essaie de garder l’équilibre entre la rigueur par l’injonction et la souplesse par l’exemple. Leur mère et moi avons posé un cadre raisonnable dont elles ont très bien compris les limites. L’atmosphère d’humour complice et de désinvolture avisée qui vibre à la maison leur démontre chaque jour ce principe de bon sens et d’équilibre : on n’est pas obligé de toujours suivre les règles. Élevée dans cet esprit ouvert, nos


filles disposent d’une jolie marge de liberté pour s’autoriser à rêver. Pour saisir sa chance quand elle passe de l’autre côté de la route, il faut parfois traverser hors des clous. Chaque jour, je montre à mes filles les beautés d’un univers que j’ai balisé pour elles et qui grandit avec elles. Les mettre en garde, les protéger des dangers tout en cultivant leurs capacités d’émerveillement... c’est le plus beau travail de transmission que celui de papa. Ma plus grande récompense est de les voir chaque jour plus confiantes en elles-mêmes et dans le monde qui les entoure. La petite a trouvé un nom pour sa chaîne YouTube : SerenaNanère ! C’est bien “la fille à son père”... Et bien sûr, elle ne veut pas l’écouter, son père. “J’y arriverai bien toute seule, nanananèreuh ! — Écoute, Serena, la télé, le web, je sais comment faire. C’est tout de même mon métier !” Mais Serena ne veut pas qu’on l’aide. Ce qu’elle veut, c’est faire toute seule. “Si tu sais faire, alors fais comme tu veux !” En attendant, j’ai des voix-off à envoyer. Alors elle fait à son idée, se plante, insiste, se replante mais elle sait très bien ce qu’elle veut. Et elle y croit. Dur comme fer. Un jour, elle reviendra me trouver. En attendant, il lui faut faire ses propres expériences. Apprendre à demander de l’aide viendra après. Pour le moment, elle a encore besoin de vivre à fond dans son rêve. (Mais si seulement elle pouvait apprendre à faire ses montages, ça m’arrangerait… J’ai l’espoir !) Le rêve, lui aussi, a besoin de prendre son temps. Il doit se développer dans l’imaginaire avant de percer dans la vraie vie.


Étymologiquement, acharner, c’est s’attacher avec passion et c’est aussi donner chair. Acharner son rêve, c’est le visualiser, en 3D - et même en 4D ! - sous toutes ses formes, ses odeurs et son mouvement. C’est l’investir pour lui offrir les meilleures chances. EN PRATIQUE Sorti des limbes, ton rêve s’est affirmé. Tu avais auparavant dans la tête de vagues idées de ce que tu aimerais faire, des souvenirs flous de tes désirs d’antan, des projets plus ou moins enterrés, des aspirations auxquelles tu n’osais croire. Grâce à la visualisation, jour après jour, ton rêve devient concret. Tu l’as décrit, avec tes mots ou tes images. Tu te le représentes désormais très clairement, avec ses contours précis, avec ses tenants et ses aboutissants. Tu peux maintenant dire spontanément : “Je vois le meilleur pour moi”. C’est ce qui te permet d’enclencher tout le reste. C’est le point de départ pour que ton rêve se réalise.

LA PROMESSE Tu vas maintenant te faire la promesse de le réaliser. Cette promesse est un contrat. Elle doit être rédigée en termes clairs et mentionner une échéance. Cette promesse est un véritable engagement que tu prends avec


toi-même. Tu te dois de la faire en toute sincérité. Cette promesse est un pacte avec ton futur toi-même. Il doit être daté et signé. Cette promesse est un acte solennel. Tu l’établiras de ta plus belle écriture, sur une feuille de papier de qualité ou un beau carnet que tu auras choisi tout spécialement pour cet usage. Ta promesse doit être formulée au présent, comme dans cet exemple : “Le 21 mai 2019, je travaille pour ma propre entreprise en ligne. A partir de septembre 2019, je me rémunère 3000 euros par mois. En janvier 2020, je m’installe dans la plus belle pièce de ma maison aménagée en bureau, face à mon jardin potager et ma piscine. Je gagne 6000 euros. Je le promets en toute conscience.” Enfin, tu signes, afin d’ancrer ta volonté suprême à ton désir de réussir. Puis tu déposes ta promesse dans un lieu sûr, où tu la conserveras précieusement. Attention ! Tu ne te promets pas “d’essayer” ni même “de faire tout ton possible” ; tu te promets de réussir. Tu te le promets en pleine conscience, sûr de toi : tu concentres toute ton énergie dans cet acte solennel afin d’y convoquer l’énergie universelle.

Petite astuce pour créer le déclic : annonce officiellement ton projet à une audience ! Pourquoi ? Si tu prends à témoin des personnes externes, cela va te motiver. Tu vas leur prouver que tu peux y arriver ! C’est l’effet déclencheur. Si tu annonces à tous tes amis que tu arrêtes de fumer ou que tu vas retrouver le poids de tes vingt ans, tout le monde va t’encourager. Cela va créer une pression positive : le challenge !


Par cette promesse, tu t’affirmes déterminé à aller jusqu’au bout de tes ambitions. Tu te promets d’y arriver, c’est non négociable. Et tu disposes désormais d’un document écrit, daté et signé auquel te référer dans l’avenir. Ton étoile va veiller sur ton rêve. De ton côté, tu ne dois pas la décevoir. Tu dois t’acharner à y croire, jour après jour.

être reproduite, stocké é́ exclusive de lorenzo pancino. · 2019-01-17 · deux façons de...

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