LE MAGAZINE DU TRANSPORT ET DES VOYA G E U R S 1 0 0 % G R AT U I T

N°20 - mai 2010

Rémunérations conventionnelles

Recommandation patronale

Volcan islandais

Quand l’autocar se mobilise

Tunnels en Ile-de-France

Les bons comportements à avoir

TRANSPORT ROUTIER DE VOYAGEURS

Rédacteur en chef : Michel SEYTD i recteur de la publication : Patrick VILLESSOTPublicité et petites annonces : I M Régie 23 rue Faidherbe 75011 PARIS i m p u b @ m p u b . f rN ° ISSN : 1760-5423 - F N T V S e rvices : 106 rue d”’Amsterdam 7 5 0 0 9 Paris Tel : 01 4 0 8 2 6 2 7 2

SommaireN°20 - mai 2010

La chronique FNTV➤ Quand l’autocar se mobilise

➤ Nouvel encadrement règlementaire du cabotage sur let e rr i t o i re français par les autocaristes étrangers

➤ Rémunérations conventionnelles : re c o m m a n d a t i o np a t ronale (Tr a n s p o rt interurbain de voyageurs)

➤ Michel Seyt, Président de la FNTV, a reçu les insignes deChevalier dans l’Ord re National de la Légion d’Honneur

➤ G renelle 2 : position de la FNTV

La chronique FNTV➤ Tr a n s p o rt routier de voyageurs : dix années de cro i s s a n c e

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➤ 1 8è m e Congrés de la FNTV➤ Mobilicités.com : 1er portail dédié aux transports publics

et à la mobilité➤ Le groupe D&O a reçu le label Diversité

➤ Un nouveau média web pour les pros du tourisme durable➤ L’APS s’ouvre à tous les opérateurs de vente de voyages et

de séjours➤ 8è m e F o rum de la Visite Scolaire : merc redi 6 octobre 2010

➤ Volcan : l’autocar a sur relever le défi !➤ D I R Ile-de-France : un groupe de travail pour intégrer

dans les formations les bons comportemements à avoirdans les tunnels

➤ Tr a n s d e v - Veolia : le rapprochement est signé !➤ Hugues Hourdin : nouveau président d’AT M➤ La FNTV Services signe un partenariat avec Alcolock et Sirac

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du 8 au 10 juin • Salon européen de la

mobilité Transports publics 2010

du 21 au 24 septembre• Salon IFTM-Top Resa 6 octobre• 8ème Forum de la Visite

Scolaire à la Cité des sciences etde l’Industrie

13 octobre• Congrès de la FNTV à

Cap 15 21 et 22 octobre• Salon Map Pro

20 et 23 octobre• Salon Autocars Expo

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P a r i s

N i c e

A g e n d a

■ 4 ■ Mai 2010

La chronique FNTV

“Bougez malin”. Rarement le slogan de la campagne de l’IRU en faveur de l’autocar n’aura trouvé plus brillante illustration que dans la semaine où, à cause d’un volcan islandais et d’une grève SNCF, le transport de voyageursfrançais a failli plonger dans le chaos. Récit d’une mobilisation.

Volcan islandais : quand l’autocar se mobilise

Le 14 avril , le volcan inst all és ous le glac ier Eyjaf jallaj ö-kull entre en irruption . D è sle 15, le nu age de cendresqu’ il dégage , poussé par les

vents d’ altitude ,recouvre peu à peul’ Eu rope du Nord. Le 16 avril , lesa é roports eu rop é ens commencent àfermer les uns après les autres . Lescendres repr é s enter aient un dan-ger pour les réacteu rs . En Fr ance ,enpleine période des vacances sco-laires de Pâques ,à la veille du départdes parisiens ,et tandis qu’ u ne gr è-ve SNCF du re depuis une di z ainede jou rs et par alyse déjà le réseau endirection du sud,u ne crise des tr ans-

ports sans pr é c é dent s’ inst alle.Une cellule de crise min ist é rielle adhoc est créée le 17 avril , la FNTV etles autocaristes sont en prem i è reli gne.“Nous avons été convoqués les amedi 17 avril par le cabinet de Do-minique Buss ereau pour partic ip er àla cellule de cris e,ex plique Pierre - Oli-vier Carel , respons able de l’ actionterritori ale de la FNTV, et qui re-pr é s entera la Fédération . Se trou-vaient réunis autour d’ une table desrepr é s entants du minist è re de l’ In-t é rieur, du minist è re des Af fairesEtrang è res , du sec r é tari at d’ Etat au xTransport s ,des services de la météo,de la SNC F,du Snav, du Ceto,d’ A DP,

d’ Air France , de la Direction généra-le de l’ avi ation civile ,de la Fédérationnationale de l’ avi ation ,et de quel quesgros tour- op é rateurs comme Nou-velles Fronti è res .”L’ u rgence du mo-ment consiste à organ is er le rapatrie-ment des longs et moyens - cou rrierssur les aéroports du sud de la Fr an-ce , encore ouvert s . Plus de 1500 0 0Fr an ç ais ser aient bloqu é s . La FNTVest fortement sollic itée pour tout cequi concerne le post - achem inement .

Une mobilisation rapide et efficace“Avant la tenue de cet te premi è rer é union de cris e , nous avons adres -

■ 5 ■ Mai 2010

sé un courriel à tous nos adh é rent spour faire le point sur leurs dispo-nibilit é s,pou rsuit Pierre - Olivier Ca-rel . Plus d’ une centaine ont répondud ans les 12 h qui ont suivi .” Di-m anche 18 avril ,d ans la matin é e ,laF N TV peut ainsi fou rn ir un étatdes dispon ibilit é s , t ant en mati è red’ autocars que de pers on nels . Inter-rogé sur Fr ance Inter, Michel Seyt ,le pr é sident de la FNTV,peut d’ oreset déjà an noncer que ses ad h é rent s“tiennent 500 autocars à disposi-tion pour pallier la fermet ure desa é roport s” , et la défaillance de laSNCF dans cert aines régions .Reste encore à régler d’ u rgencequel ques probl è mes . L’ organ is a-

tion des rot ations aéroportu airesprend tou rnu re , et la FNTV joueun rôle de cons eil sur la gestion decert ains at terriss ages en fonctionde la dispon ibilité des véhicules .“Dès la premi è re réunion de la cel-lule de cris e , la FNTV a obtenu l’ ar-rêté de dérogation permet tant à unconducteur d’ ef fect uer dou ze pé-riodes de conduite cons é cutives aulieu de si x, pr é c ise Pierre - OlivierCarel . Pr é vu jusqu’ au 24 avril , il af inalement été prolongé d’ une se-m aine pour que reprennent les ser-vices norm aux à la fin des vacancess colaires , alors que les conducteursmobilisés jusque-là se repos ent .”C’ est aussi ce dim anche qu’ u ne

pr éc ision ess entielle est don n é e :les prest ations fou rn ies par les au-tocaristes le seront dans le cadred’ u ne classique relation contr ac-tuelle avec un don neur d’ ordres . Iln’y aura pas de réquisition .

La crise se décentraliseLe lu ndi 19 avril , si la cellule dec rise nationale n’ est pas diss oute( elle se réunira sept fois au tot aljusqu’à la reprise du tr af ic ) ,il est dé-cidé de décentraliser les décisionsau niveau des préfets de zones ded é fense (la Fr ance en compte sept ) ,not amment ouest ,sud - ouest et sud,là où fonctionnent encore une di-zaine d’aéroports.“C’est ce jour-là

que nous faisons jouer notre réseaur é gional, ex plique le respons ablede la FNTV. Les délégués et prési-dents régionaux vont donc gérer àleur niveau les besoins d’ autocars .”

Un bilan flatteur pour l’autocarLa FNTV restera mobilisée 24h / 2 4jusqu’ au merc redi 21 avril , d ate àlaquelle les Et ats de l’ Un ion eu ro-p é en ne décident la réouvertu reprogressive de tous les aéroport s .En Fr ance , si les dif f icultés persis-tent localement , le retour à la nor-m ale commence.Avec le recul , l’ autocar peut s’ enor-gueillir d’un bilan particuli è rementf lat teu r.“Il faut avant tout saluer laforte mobilis ation des entrepris es etde leur personnel .Qu and on a besoinde l’ autocar, on sait le trouver” , ex-plique Eric Rit ter, Sec r é t aire géné-r al de la FNTV. R é pond ant dansl’ u rgence aux bes oins de tr ansport ,d ans une situ ation parfois chao-tique , l’ autocar a fait la démonstr a-tion de sa souplesse et de sa réac-tivit é . “Il faut capitalis er sur cet teim age très positive” , compl è te EricRit ter. Les pouvoirs publics com-me la presse ont salué son rôle dé-term inant dans la mise en œuvre des olutions ef f icaces pour le rapatrie-ment des voyageu rs immobilis é s .Selon les sou rces de la Fédération ,un min imum de 36 0 0 0 pers on nesont pu ainsi bénéfic ier des servicesde l’ autocar. Mais leur nombre estcert ainement beaucoup plus éle v é ,car ces don n é es ne tien nent pascompte des relations contr actuellesli é es directement entre les entre-pris es – pas tou j ou rs ad h é rentes –et leu rs client s .Cet te crise “volcan ique”de vr ait aus-si permet tre d’ ouvrir une réflex ionaux plus hauts niveaux de l’ Et at su rla pertinence de la mise en placede li gnes réguli è res nationales .L’ ex istence de telles li ais ons répondnon seulement à un bes oin dansu ne période de tr af ics aériens etferrovi aires norm au x , m ais au r aitaussi perm is de rem é dier, partiel-lement certes ,m ais inst ant an é ment ,les défaillances de ces deux modesde tr ansport dans un contex te do-m iné par la par alysie. La FNTV nem anquera pas de rappeler à l’ Et atle rôle qu’ ont tenu ses ad h é rent spend ant cet te crise lors des pro-chaines dis cussions sur ce su jet .

Françoise Gleize, déléguée régionale générale de la FNTV

Languedoc-Roussillon, s’est trouvée plongée au cœur

de l’événement dès le dimanche 18 a v r i l . “Dès que nous

avons été alertés par la FNTV nationale, je suis entrée en

contact avec nos entreprises pour faire un état des lieux,

e x p l i q u e - t - e l l e . J’avais une vision à peu près claire des

disponibilités, ce qui m’a permis de me faire l’intermédiai-

re entre les adhérents et les tour- o p é r a t e u r s . Et ces der-

niers se sont vraiment déchaînés le lundi.” Entre les aé-

roports de Marseille et de Montpellier, Françoise Gleize

estime à plus de 14 0 0 le nombre de voyageurs transpor-

tés pour cette seule journée du lundi.

“Nous avons assuré beaucoup de rapatriements vers

Nantes et Paris à partir de l’aéroport de Montpellier,

confirme Max Roques, président de la FNTV Hérault et

pdg des Autocars du Languedoc. Mais pour éviter un cer-

tain chaos, notamment en matière de confirmation de

paiement, je pense que l’Etat devrait réfléchir à une pro-

cédure type au niveau national. Les pouvoirs publics,

même s’ils se refusent à réquisitionner les véhicules,

devraient se poser en maîtres d’œuvre du système, no-

tamment en garantissant le paiement aux transporteurs.”

Selon la déléguée régionale, les préfectures ont su gé-

rer correctement l’accueil des groupes au niveau local.

“Il n’en a pas toujours été de même au niveau des TO,

se souvient-elle, et certains ont quasiment laissé tom-

ber leurs groupes. Le plus difficile a cependant été de

g érer individuellement cette clientèle souvent fatiguée,

un peu perdue, voire en colère. Et là, notre personnel

s’est vraiment montré à la hauteur.” Les plus grandes dif-

ficultés sont en fait venues du flou qui régnait parfois au

niveau des rotations aériennes. Les cas d’autocars com-

mandés sur un aéroport sans clients à l’arrivée, car dé-

tournés vers une autre plate-forme, ou transportés dans

d’autres véhicules trouvés à l’étranger ont été assez

fréquents. “Il y a un autre aspect sur lequel je pense qu’il

faut insister, renchérit Max Roques, c’est la défaillance

de la SNCF! Je pense que l’Etat, face à une telle situa-

tion, devrait en premier lieu réquisitionner le rail. D a n s

notre région, les cheminots en grève depuis presque

dix jours, ont refusé de reprendre le travail malgré la

situation, et je trouve cela scandaleux. Nous palliions dé-

jà la défaillance de la SNCF depuis un certain temps

quand est survenue cette crise aérienne. L’autocar s’est

donc retrouvé un peu seul face aux besoins. Nous pou-

vons être fiers d’avoir réussi !”

AQUITAINE “La principale difficulté : la distribution des informations”

“Tous nos adhérents ont été mobilisés, témoigne Jean-

Marc Morales, délégué régional de la FNTV A q u i t a i-

ne, mais nous avons rencontré de grosses difficultés

quand il s’agissait de savoir qui donnait les ordres et

qui payait. La diffusion des informations au niveau lo-

cal a parfois été chaotique. D’un côté, nous recevions

des demandes quasi-impossibles du type Barcelone-

A m s t e r d a m; de l’autre, nous nous heurtions à des an-

nulations en cascade. Dans le Béarn, nous avons ce-

pendant une cellule d’astreinte depuis une quinzaine

d’années, ce qui nous a permis d’organiser les choses

au mieux.”

“Les gens prennent peu leurs vacances à Maubeuge,

ironise Daniel Parsy, Président de la FNTV N o r d - p a s -

de-Calais, il est donc logique que nous ayons été peu

sollicités au niveau régional. Les adhérents de Lille ou

Dunkerque ont cependant été appelés pour des trans-

f e r t s . Dans le premier cas, les demandes se sont faites

en direct, et dans le second, c’est Veolia Transport qui

a centralisé les besoins et redistribué les commandes

aux transporteurs locaux. Globalement, nous sommes

donc restés un peu en dehors de la mobilisation.”

NORD-PAS-DE-CALAIS “ Trop éloignés des perturbations”

LANGUEDOC-ROUSSILLON “Le 19 avril fut la journée noire! ”

■ 6 ■ Mai 2010

Nouvel encadrement réglementaire du cabotage sur leterritoire français par les autocaristes étrangers

La loi relative à l'organis ation et à la régula-tion des transports ferrovi aires et guidés etportant diver s es dispositions relatives au xtransport s a introduit plusieu rs dispositionsdestin é es à mieux encadrer les possibilités decabot age routier sur le territoire fr an ç ais et àpermet tre leur contr ô le et la sanction des infr ac-tions (article 33).Le décret fixant les cond itions d'applicationdes dispositions législatives est paru au JOR Fdu 21 avril 2010.Pour le tr ansport routier de voyageu rs ,un docu-ment de contr ô le concernant l'activité de cabot age exercé sur le territoire national est ins-t auré : tout véhicule ef fectu ant des op é rationsde cabotage sur le territoire fran ç ais dans lecadre d’ un service occasionnel doit dor é na-vant avoir à son bord, en sus de la feuille deroute communautaire, un récapitulatif an-nuel des op é rations de cabotage pour l’ an-née en cours et , le cas éch é ant , le récapitula-tif af f é rent à l’ année pr é c é dente.Ces récapitulatifs an nuels seront délivrés au x

entrepris es titulaires d‘u ne licence commu nau-t aire qui en feront la dem ande et de vront êtrerestitu é es , après utilis ation ,à l’ autorité qui les ad é livr é es .Un arrêté min ist é riel doit encore ven ir fixer le mo-d è le du récapitulatif an nuel et pr é c is er les condi-tions de sa délivr ance , les mod alités de son uti-lis ation et de sa restitution .Le défaut de pr é s ent ation ,aux agents de contr ô-le ,du récapitulatif an nuel et de la feuille de rou-te commu naut aire ainsi que la pr é s ent ation d’ u nexemplaire non rens ei gné ou rens ei gné de ma-n i è re incompl è te ,illisible ,erronée ou ef f a ç able se-ront sanction n é es par une contr avention de 5èmeclasse et l’ immobilis ation du véhicule.Le tex te réglementaire pr é c ise par ailleurs ,ce qu’ il faut entendre par la notion de locau xet infrastructures d’ une entrepris e,situés surle territoire national , qui emp ê che cet te der-ni è re de se pr é valoir de la réglementation eu-rop é enne sur le cabotage : Les locaux ou infr a-structu res sont un si è ge , un établiss ement , deslocaux ou infr astructu res à car act è re logistique

ou commerc i al implantés sur le territoire fr an-ç ais ,appartenant à l'entreprise non résidente oupris en location par elle ou mis à sa disposition ,qui concou rent à l'exerc ice d'une activité de tr ans-port int é rieur d'une façon perm anente , conti-nuelle ou réguli è re.

In fine, les mod alités particuli è res du déta-chement des salariés des entrepris es non r é sidentes qui ex é cutent des op é rations decabotage sur le sol fran ç ais sont assoupliesaf in d'éviter des form alités adm in istr atives tropcontr ai gnantes tant pour les entrepris es non ré-sidentes que pour les services de l'Et at : la décla-ration de déta chement pr é vue par le code dutravail est dor é navant réservée aux presta-tions d'une durée minim ale de huit jours.Pour ces prest ations de 8 jou rs et plus , l’ abs enceà bord du véhicule d’ u ne copie de la déclar ationde détachement ou la pr é s ent ation d’un exem-plaire non rens ei gné ou rens ei gné de man i è reincompl è te ,illisible ,erronée ou ef f a ç able est sanc-tionnée par une contr avention de 3ème class e.

Question : Quels sont les docu ments obli gatoires à bord d'un véhicule pour lestr ansports occasion nels à l'étr anger ?

T&V : Pays de l’ Union Europ é enne :La feuille de route commu naut aire pour les services occasion nels ef fectués parautocar ex tr aite du carnet de feuille de route (en application du règlement CEEn ° 6 8 4 / 9 2 ) .Selon le règlement commu naut aire n° 2121/98,l’ ori ginal de la feuille de route com-mu naut aire doit se trouver à bord du véhicule mais il sembler ait que dans cert ainspays , les autorités de contr ô le réclament les deux exemplaires de feuilles de route.Pays tiers à l’ Union Europ é enneLa feuille de route INTERBU SPays ayant ratifié l’ Accord INTERBUS : l’ Un ion Eu rop é en ne , l’ Alban ie , la Croatie ,la Bos n ie- Her z é govine , la Mac é doine , le Maroc, la Mold avie , le Mont é n é gro, laTu rquie.L’ accord Interbus sp é c if ie que c’ est l’ ori ginal de la feuille de route qui doit se trou-ver à bord du véhicule.Il sembler ait que les forces de contr ô le de Bos n ie dem andent le carnet complet .Pour éviter tout blocage sur route , il est cons eillé d’ avoir le carnet Interbus à bordde l’ autocar.La feuille de route AS ORPour les pays suivant s , il convient pour les services occasion nels à portes ferm é es ,d’ utilis er la feuille de route AS OR issue du carnet AS OR :- Serbie- Russie- Ukr aine.

Tra n s p o rts & Voyageurs

répond à ses lecteursRémunérations conventionnellesRecommandation patro n a l eLes partenaires soc i aux se sont ren-contrés en janvier, en février et enm ars af in de négoc ier une re valori-s ation des rému n é r ations conven-tion nelles pour 2010.

Fin mars , la FNTV a proposé paré c rit une re valoris ation de 1% au1er avril 2010 avec engagement de sere voir en septembre 2010.Cet te proposition ayant été re jet é epar les Organ is ations Syndicales ,la FNTV qui ne sou hait ait pas quel’ année 2010 soient une année « blanche » pour les salariés du

tr ansport routier de voyageu rs ,vient de faire une recomm and ationpatronale re valoris ant de 1% lesgrilles de rému n é r ations conven-tion nelles à compter du 1er juin2 0 1 0 .

■ 7 ■ Mai 2010

Michel Seyt, Président de la FNTV, a reçu les insignes deChevalier dans l’Ord re National de la Légion d’Honneur

Dom in ique Buss ereau , Sec r é t aired’ Et at Chargé des Tr ansport s , a re-m is les insi gnes de Che valier dansl’ Ordre National de la Légion d’ Hon-neur à Michel Seyt à l’ occasion de lac é r é mon ie of f ic ielle qui s’ est tenuele merc redi 5 mai à l’ H ô tel de Roque-lau re , Min ist è re de l’ é cologie , del’ é nergie , du développement du-r able et de la mer,d ans le 7è me arron-diss ement de Paris .Cet te distinction vient saluer sond é vouement sans faille pour la pro-fession cons ac r é ,non seulement aud é veloppement de son entrepris edepuis plus de trente an n é es , m aisaussi aux gr ands dossiers profes-sion nels du tr ansport par autocar.Son engagement en faveur de la dé-fense des intérêts de la Professiont ant au niveau international ,natio-nal et local , a été souli gné par Do-m in ique Buss ereau .

« Relier les territoires et les hommesest une mission enthousi asm anted ans une société où l’ individu alis-me gagne !

De gauche à droite : Michel Seyt, Président de la FNTV, et Dominique Bussereau, Secrétaire d’Etat Chargé des Transports.

Le transport de personnes (où op é-rateurs de la mobilité) joue un rôle dé-terminant dans la vie de nos entre-pris es . C’ est un métier de contact squi tient une place capitale dansl’ é volution de notre société qui mis eson avenir sur le développ ement desé changes et de l’ inform ation .Les multiples activités des « trans-porteurs » ne sont , le plus souvent ,quela traduction d’ une même passionpour un pays et pour les hommes quile fa ç onnent .La Profession de « transporteurs »me semble vivre act uellement untournant capital de son histoire etune époque pleine de paradoxes aus-si » a plaidé Michel Seyt ,Pr é sident dela FNTV, lors de son dis cours .Avant de poursuivre : « Jam ais , enef fet , son rôle n’a été autant nécess ai-re… tout en étant si méconnu .Jam ais on n’a autant compté sur el-le … . Nous avons tous à l’ esprit lac rise provoquée par l’ irruption d’ unvolcan island ais .Nous savons tous quel rôle détermi-nant l’ autocar a joué alors même

que d’ autres modes de transports ter-restres n’ é taient pas compl è tementop é rationnels , nous savons tous qu’ ila permis de solutionner, en tempsr é el , la dif f iculté majeure qu’à en-traîné la paralysie du ciel fran ç ais , etd’ une bonne part du ciel europ é en .»

Michel Seyt a ensuite souli gné unvr ai par adoxe :- D’un côté l’ autocar apparaît de

plus en plus comme une solutionà la mobilité du r able de nos conc i-toyens .

- De l’ autre , nous accu mulons lesmesu res qui en compliquent sin-guli è rement l’ exerc ice.

La Profession doit réagir et propo-s er des solutions nouvelles aux ci-toyens .La don ne est en tr ain de changer, a -t - il aj out é , d ans les territoires quenous relions , d ans l’ é volution despr atiques de la mobilité périu rbai-ne ou ru r ale ,d ans les tr ansports ré-gionaux comme dans les tr ansport ss colaires .

Grenelle 2 : position de la FNTV Avec le Grenelle 2, et même si on est loin du compte , on reparle des tr ans-ports interu rbains .C ' est ass ez éton nant , lorsqu ' on songe que la notion nef i gu r ait plus dans la loi d'orient ation des tr ansports int é rieu rs .On parle detr ansports périu rbains aussi ,ce qui montre la dynam ique des territoires .

Au - delà de cela , le Grenelle 2 est sans su rpris e. La loi est dans la droite li gnedes orient ations du Grenelle 1 : le tex te conf irme l'import ance des tr ans-ports collectifs de pers on nes pour parven ir à une réduction des émissionsde gaz à ef fet de serre. Priorité est donc donnée à leur us age , il faut s'en fé-lic iter.Il faut aussi se rappeler l'objectif princ ipal de l'engagement national ,lors du Grenelle 1, de re ven ir au niveau des émissions at teint en 1990, cequi équivaut à se fixer un objectif de - 20 % d'émissions d'ici à 2020 (ar-ticle 2).Il faut s'en souven ir, car plusieu rs opportu n ités en faveur d'untr ansport routier du r able et respons able se prof ilent à l'hori zon :je ne citer ai ici que le cabot age sur les li gnes routi è res internatio-nales et , nous l'esp é rons vivement , la possibilité de créer des li ai-s ons routi è res nationales , un su jet qui a été relancé en septembredern ier par Dom in ique Buss ereau , le sec r é t aire d'Et at aux Tr ans-port s . Natu rellement , c ' est l'ens emble de nos activités que nouss ou haitons promouvoir à cet te occasion , et not amment le mailla-ge territori al que réalis ent les réseaux département aux ou régio-naux de tr ansport s .

Le Grenelle 1 don nait un élan général ,net tement favor able aux tr ansport scollectifs ,avec,il faut bien le dire ,un avant age cert ain accordé au tr ansportferrovi aire , y compris pour la dess erte des territoires interu rbains et pé-riu rbains - son article 12 - où le tr ansport routier dispose pou rt ant d'unbon bilan économ ique et écologique. Cet te fois , le Grenelle 2 entre dans led é t ail des mesu res à adopter. Il don ne satisf action à d'anc ien nes re vendi-cations de nos coll è gues urbains ,en particulier cet te possibilité of ferte parla loi de créer une taxe sur les plus - values immobili è res li é es à la réalis a-tion d'une infr astructu re de tr ansports collectifs en site propre. En re-vanche , il n’ est plus question d’ instituer un péage urbain mais ce su jetpou rr ait re ven ir à l’ ordre du jour du Parlement . C’ est un su jet int é ress antm ê me à titre ex p é riment al . Il ne faut pas le sous - estimer.Nous pens ons éga-lement que si les projets urbains et périu rbains int è grent une vision mul-timod ale , la réalis ation de gares routi è res pou rr ait s'en trouver fac ilit é e.C ' esten tout cas une piste de progrès que nous sou haitons creus er à l'occasionde la réforme des collectivités territori ales .La FNTV a si gné en ef fet avec l'Et at une charte de développement du r ablequi nous engage tous en faveur d'une réduction des émissions de C02.D ' ailleu rs ,nous nous livrons actuellement à des ex p é riment ations dans unedi z aine d'entrepris es et nous savons que nous dispos erons , à terme , d ' u né co - compar ateur qui met tra clairement en lu m i è re notre bon bilan envi-ron nement al .

■ 8 ■ Mai 2010

La chronique FNTV

Quel est le poids réel du transport routier de voyageurs dans l’économie française ?Que représente-t-il exactement dans le paysage social, et quelles sont ses évolutionsdepuis dix ans ? Si les données chiffrées concernant cette activité sontf r a g m e n t a i res, elles permettent néanmoins d’en brosser un tableau.

Tr a n s p o rt routier de voyageurs :dix années de cro i s s a n c e

Si il est une profession mals ervie en mati è re de st a-tistiques ,c’ est bien celle dutr ansport routier de voya-geu rs . Vouloir en bross er

un portr ait pr é c is conf ine au tour deforce. Pou rt ant ,à tr avers l’ é dition 2010des Chif fres clés du transport publi é epar le Min ist è re de l’ Ecologie , del’ Energie ,du Développement du r ableet de la Mer, et le Rapport 2010 del’ Obs ervatoire Prospectif des métierset des qu alif ications dans les Tr ans-ports et la Logistique (OP T L ) ,u ne vi-sion plus pr é c ise du poids de cet teactivité se fait jou r, m ê me si toutesles don n é es ne sont pas forc é ment deprem i è re jeu ness e.

La croissance, toujours lac r o i s s a n c eAu niveau économ ique ,deux élément snot ables sont à rele ver à la lectu re dudocu ment min ist é riel :de 2007 à 2008,la part mod ale de l’ autobus - autocaraugmente de 7%,pass ant de 5,4 à 5 , 6milli ards de voyageurs - km.Après unprogrès de 5% sur la période pr é c é-dente , on const ate donc que l’ am é-lior ation de l’ of fre en mati è re de tr ans-port collectif se révèle plutôt bienaccueillie par la client è le. Selon l’ I N-SE E ,et à partir d’un indice 100 établieen 2003,le TRV at tei gnait en 2008 unr é sult at de 135, sup é rieur à tous lesautres modes du secteu r.Par all è lement , le chif fre d’ af fairesglobal hors ta xe du tr ansport col-lectif interu rbain de voyageu rs pro-gresse de 5,041 à 5,704 milli ardsd’ euros ( ch if fres 2006-2007). Si lesdon n é es pour 2008-2009 ne sont pasencore con nues , les obs ervateu rs s’ ac-cordent à pens er qu’ elles de vr aientsuivre une orient ation sim ilaire su rcet te période. Le TRV dispose actuel-

lement d’ u ne place non négli geableparmi les autres secteu rs ,su rtout dansle contex te de crise économ ique quipr é vaut depuis 18 mois .Autre su jet d’ optim isme mis en lu-m i è re par le rapport de l’ OP T L , leT RV reste un secteur porteur de créa-tion d’ entrepris es . En 2009,565 nou-velles entrepris es ont vu le jour (dont415 TPE s ans salari é s ) , qu and 263ferm aient . Un ratio qui porte lenombre d’ entrepris es à 3 0 0 6 au mo-ment de la parution du rapport .Interrogé sur l’ é volution positive dunombre d’ entrepris es , Lau rent A m i-ce ,directeur du développement à l’ A F-PA ,reste toutefois prudent :“Il y a enfait un double mouvement concernantla création d’ entrepris es . Parall è lementaux créations majoritaires de très pe-tites PME, nous assistons aussi à uneaugmentation de la concentration , cequi , au final , ne modif ie pas tant quecela le pays age.”Une im age que vien-nent d’ ailleu rs conf irmer les don n é esparmi les plus révélatrices sur ce sec-teu r,celles qui concernent les ef fectifset leur évolution .

Le TRV, pilier des effectifsde la branche transportEn 2008,le tr ansport routier de voya-geu rs employait 81 336 salari é s. Unch if fre qui repr é s ent ait 13,3% de labr anche , m ais qui af f ichait su rtoutu ne croiss ance de 3,4% par rapport àl’ année pr é c é dente , t andis que tousles autres secteu rs st agnaient ou per-d aient des emplois .“La lect ure du rap-port 2010 de l’ OPTL indique claire-ment que c’ est bien le secteur duvoyageur qui soutient les ef fectifs dela branche avec sa progression,const a-te Lau rent A m ice. Mieu x , cet te crois-s ance se maintient depuis dix ans dansles mêmes proportions , ce qui semble

Si le TRV se révèle donc le princ i-pal fou rn iss eur d’ emplois de labr anche , avec des conducteu rs dontl’ â ge varie entre 3 6 et 59 ans dans7 2 % des cas (ce qui don ne unemoyen ne de 46 ans ) , il paraît cert ainque les bes oins de rec rutement vontse révéler import ant s .“Deux indi-cateurs sont révélateurs de cet te si-t u ation, ex plique Lau rent A m ice.Le taux de rel è ve, qui est le plus basde la branche à 0 , 3, et le taux derenouvel lement, qui est le plus haut ,à 3 7 %. Cela veut simplement direque plus de 2 salariés sur 5 devrontê tre remplacés pour cause de départen retraite dans les dix ans qui vien-nent” .Cet te situ ation doit - elle inqui é ter? La pénu rie de conducteu rs pla-ne - t - elle tou j ou rs sur le tr ansportroutier de voyageu rs ? “Avec le bilansoc i al qui est le sien , c’ est à dire plu-tôt flat teur en ces temps de crise sil’ on en croit les donn é es du rapportde l’ OP T L , le TRV devrait conna î tre ,contrairement à d’ autres secteurs dela branche transport , un net renfor-cement de son capital d’ at tractivit é” ,conclut Lau rent A m ice.

ê tre la preuve de l’ excellente santé dus ecteur” . Gr â ce à la pr é s ence des en-trepris es autocaristes sur l’ ens embledu territoire , toutes les régions fr an-ç ais es voient plus ou moins cro î treleu rs ef fectifs ,s auf Champagne - Arden-ne. Et dans le peloton de qu atre qui ti-rent vérit ablement les ch if fres (voircarte ) , l’ Ile - de - Fr ance arrive ass ez lo-giquement en tête , gr â ce à un fort etconst ant développement de l’ of fred ans la région capit ale.

Toujours plus dec o n d u c t e u r sLa répartition des ef fectifs salari é s ,telle qu’ elle est pr é s entée dans le rap-port de l’ OP T L , met en lu m i è re uneautre const ante du TRV : la part gr an-diss ante des conducteu rs . En 2008,ceux-ci repr é s entent 83% du total.Si 9 5 % des salariés bénéfic ient d’ u ncontr at à durée ind é term inée (CDI ) ,la part des temps partiels a elle aus-si progress é e , pour at teindre au j ou r-d’ hui 3 7 , 2 %.“Ce facteur est simplement révélateurd’ une volonté de mieux maîtris er lescoûts dans le contex te act uel” , analy-se Lau rent A m ice.

■ 9 ■ Mai 2010

Un secteur qui investit enp e r m a n e n c eSi les entrepris es de tr ansport routierde voyageu rs se révèlent de const ant sfou rn iss eu rs d’ emplois dans les r é gions , elles pèsent aussi sur l’ é conom ie de tout le poids de leu rsinvestiss ement s . Cet te fois ,ce sont es-s entiellement vers les imm atricula-tions d’ autocars qu’ il faut se tou rnerpour bien saisir l’ impact de leur acti-vité sur l’ é conom ie. En décembre 2009,4162* autocars neufs de plus de neuf

places avaient été imm atriculés dansl’ Hex agone , des ch if fres en progres-sion ,cons é quence du renouvellementdes parcs dem andé par les collectivi-tés territori ales . Moins bien lotis , lesm in icars at tei gnaient tout de même le résult at honor able de 1395* imm a-triculations (contre 1480* en 2008).Qu ant aux véhicules d’ occasion , less euls ch if fres dispon ibles datent de2 0 0 8 , et indiquent un tot al de 5850v é h icules vendus cet te année là.Mieu x , avec déjà 18% du parc de

6 3 000 autocars au j ou rd’ hui en circu-lation aux normes Eu ro V * * , le sec-teur du TRV se montre aussi commeun des plus respectueux en mati è rede normes environ nement ales . Om-n ipr é s ent dans le pays age économ iquefr an ç ais ,arch itecte incontou rnable del’ am é nagement du territoire gr â ce à lac roiss ance de son of fre dans toutesles régions ,il n’ en demeu re pas moinsque les entrepris es du TRV ont égale-ment subi les ef fets de la cris e.Dans letou risme ,par exemple ,cert ains auto-

Evolution des créationsd’établissements

Evolution desdéfaillances d’entreprises

2009 2008 Evolution 2009/2008

Sans

s a l a ri é

Avec

s a l a ri é s N D TOTA LSans

s a l a ri é

Avec

s a l a ri é s N D TOTA LSans

s a l a ri é

Avec

s a l a ri é s N D TOTA L

415 75 75 565 292 117 36 445 42% -36% 108% 27%

106 147 10 263 120 121 6 247 -12% 21% 67% 6%

Code naf Taille des établissements

de 1 à 4 de 5 à 9 de 10 à 49 50 et plus TOTA L TOTAL en %

Source : COFACE - Données ajustées au champ conventionnel

Source : SOeS, enquête annuelle d’entrepriseSource : Pôle emploi (champ UNEDIC - Données ajustées au champ conventionnel - Résultats semi-définitifs au 31 décembre 2008

Répartition desétablissements par taille

(tranche d’effectifssalariés) et secteurd’activité détaillé au

31/12/2008

49.39 A

49.39 B

TOTAL

258

514

772

293

284

577

732

490

1 222

329

106

435 8,3%

1 612

1 394

3 006

Code naf Taille des établissements

de 1 à 4 de 5 à 9 de 10 à 49 50 et plus TOTA L TOTAL en %

Source : Pôle emploi (champ UNEDIC - Données ajustées au champ conventionnel - Résultats semi-définitifs au 31 décembre 2008

Répartition des salariéspar taille d’établissement(tranche d’effectifs

salariés) et secteurd’activité détaillé au31/12/2008

49.39 A

49.39 B

TOTAL

562

1 139

1 701

2 065

1 952

4 017

17 950

11 234

29 184

37 102

9 332

46 434 13,3%

57 679

23 657

81 336

Transport collectif interurbain de voyageurs

2006

5041

2 875

2007

5 704

4 330

Chiffre d’affaires net HT

dont transportrégulier

Source : SOeS, rapport CCTN juin 2009

Répartition modale du transport de voyageurs

2007

47,1

2008

48,6

2007 en %

5,4

2008 en %

5,6Autobus - autocars

Milliards devoyageurs-km

caristes const atent une baisse très sen-sible de leur tr é s orerie et une chuted’ environ 20 % sur le tou risme d’ af-f aires , pr é c ise la FNTV d’ après uneé tude menée auprès de ses ad h é rent s .Ce mode reste néan moins un élémentde dynam isme soc i al mais aussi unf acteur agiss ant pour la protection del’ environ nement . Un mess age que laF N TV ne manquera pas de relayer.

Millions d’euros

Les données sociales

Les indicateurs économiques

Croissance régionale des effectifs depuis 2003

Pyramide des âges en 2008 Emplois salariés par zone d’emploi en 2008

Source : Rapport OPTL 2 0 1 0

Source : Rapport OPTL 2 0 1 0

Source : Rapport OPTL 2 0 1 0

27%

34%

Part des emploisà temps partiel

Part des femmes dans l’effectif total

du TRV

* Données constructeurs.** Contre 30,2% en Euro IV et 25,9% en Euro III.

■ 10 ■ Mai 2010

Volcan : l’autocar a su relever le défi ! Des avions cloués au sol par la fumée d'unvolcan , des trains saturés ou en gr è ve : les au-tocaristes ,ad h é rents de la FNTV,ont su en moinsde 12 heu res mobilis er plus de 25 000 places (32000 places mobilis é es au lu ndi 19 avril soir) et as-su rer le tr ansport 24H/24 des pass agers sur toutesles routes de Fr ance et d’ Eu rope.

L ' autocar a su en ef fet répondre pr é s ent etrele ver le défi pour assurer le dépla cementdes milliers de voyageurs aériens bloqués endehors du territoire national .Qu ' il s'agisse :- de met tre en place des services nationaux ou in-ternationaux au départ des aéroports ou deslieux de séjour vers le lieu de destination finaledes voyageu rs ;

- d ' assu rer des navet tes aéroports - gares SNCF ;- d ' achem iner le pers on nel navi gant des com-

pagn ies aérien nes vers les aéroports de substi-tution ; les autocaristes ont fait preuve d’ u negr ande réactivité et d’un gr and profession na-lisme.

L ' autocar a parfaitement rempli sa mission des ervice public .En répond ant rapidement et pleinement aux ob-

jectifs fixés par la cellule de crise gouvernemen-t ale et aux at tentes des voyageu rs , l ' autocar a unenouvelle fois démontré réactivité et soupless e.Au moment même où à lieu la réflex ion au niveaunational sur les li ais ons routi è res et autorouti è resinter régionales , l’ autocar a prouv é , si bes oin ené t ait , qu ' il est un service public à part enti è red ans la cha î ne des déplacements régionau x , na-tionaux et internationau x .

Un début de saison touristique perturbé parcet te cris e.En plein début de sais on tou ristique ,les entrepris esdoivent également ,comme tous les op é r ateu rs ,g é-rer de nombreus es an nulations de Congr è s ,s é m i-naires ,groupes en réceptifs . . .Des marchés très cer-t ainement perdus .

Tunnels en Ile-de-France Les bons comportements à avoir

La DIR Ile - de - Fr ance a récemment réuni les or-gan is ations profession nelles et les organ ismesde form ation pour défin ir les mess ages globau x

sur la sécu rité dans les tu n nels à adress er au xconducteu rs de cam ions ,d ' autocars ou d’ autobus .Les mess ages à int é grer dans des form ations

sp é c if iques ou dans les form ations obli gatoiresde type FCO sont en cou rs d'élabor ation et serontpr é s entés en septembre au groupe de tr avail .

Transdev-Veolia : le rapprochement est signé !La fili ale de la Caisse des Dépôts etVeolia Environ nement ont finalisé le4 mai 2010 leur accord de fusion an-noncé en juillet dern ier.Ce rapproche-ment va don ner naiss ance au n°1mondi al des tr ansports publics , àcondition d'obten ir l'aval de Bru xelles .« cela pourrait intervenir en sep-tembre 2010 ou , si Bru xelles décided ' un ex amen approfondi , f in 2010,d é-but 2011 » , af f irme Cyrille du Pe-loux et pou rr ait nécessiter quel quescessions de réseaux aux Pays - Bas ,par exemple.

La composition de la nouvelle di-rection de vr ait être la suivante :Antoine Fr é rot : futur pr é sidentde Veoli a - Tr ans dev Joël Lebreton : futur DG de Veo-li a - Tr ans de v

Cyrille du Pelou x : futur DG délé-gu éCe nouveau géant des tr ansport spublics ,pour l’ inst ant encore appe-lé « Veolia Tr ans dev »,cons olide 8,2m illi ards d'eu ros de ch if fre d'af-

f aires , comprend 117 000 salari é set est implanté dans 28 pays .Une entrée en bou rse est progr am-mée 1 an après la cl ô tu re de la fusion .Dans le même temps , la RATP quiquit te le capit al de Tr ans dev (25,6%),r é cup è re 340 millions eu ros d'ac-tifs sous forme de réseaux de tr ans-port en Eu rope et en Fr ance.

En interu rbain , la RATP gérera desr é s eaux dans le Centre , la Cham-pagne et la Haute - Savoie. Soit en-viron 650 véhicules .

Hugues Hourdin : nouveau président d’AT M

Depuis le 6 mai dern ier, Hugues Hou rdin (56ans ) , succ è de à Gérard de Pablo, à la pr é siden-ce de la société d’ Autoroute et Tu n nel du Mont -Blanc.Dès sa prise de fonction , Hugues Hou rdin a af-f irmé sa volonté de pou rsuivre le tr avail enga-gé ces dern i è res an n é es pour conforter la mis-

sion de service public d’ ATM B,en partenari at avec les collectivit é slocales : « Malgré un contex te économique dif f ic ile , ATMB a fran-chi , en 2009, un cap important . L’ allongement de la durée de sescontrats de concession et l’ int é gration de la RN205 lui permet tentd’ amplif ier son action au service de ses clients et du développ ementdurable des territoires .L’ é volution des métiers constit uera un socleess entiel de cet te dynamique , gr â ce à un di alogue soc i al nourri » .ATMB (www. atmb. net) entreprise détenue à 91 % par l’ É t at et lescollectivités locales fr an ç ais es et suiss es . Elle est concession nai-re du Tu n nel du Mont Blanc et des 110 km de l’ Autoroute Blancheen Haute - Savoie. Dans ce cadre , ATMB a également en chargeles 20 km de la Route Blanche (RN205).Avec le Groupement Eu rop é en d’ Intérêt Économ ique en chargedu Tu n nel du Mont Blanc,ATMB regroupe 645 pers on nes mobi-lis é es autour de trois priorités : la qu alité de service , la sécu rit éet le développement du r able des territoires . Elles accueillentchaque jour 22 022 véhicules à l’ Autoroute Blanche et 4 747 vé-h icules au Tu n nel du Mont Blanc, dont plus de 70 % de véhi-cules légers .

* avec la société italienne du Tunnel du Mont Blanc

La FNTV Services signe un p a rtenariat avec Alcolock et SiracLa FNTV Services ,A LCOCOCK et SI RAC ,se sont réunies le Mardi 20 Avril , pour si gner un accord de partenari at pour lesEAD ( éthylotest anti - d é m arr age ) .SI RAC est le réseau distributeur en Fr an-ce des éthylotests A LCOLOC K .Depuis le 1er janvier 2010, conform é-ment à la réglement ation en vi gueu r,tout autocar neuf sus ceptible d’ ê tre af fec-té à un tr ansport en commun d’ enf ant sdoit être équipé d’un éthylotest anti - d é-m arr age (EAD)Au 1er Septembre 2015,l’ ens emble des au-tocars de vront être équipés d’un EAD.Suite à cet te si gnatu re de partenari at , laF N TV Services propose aux entrepris esde découvrir sur le site Internet www. f nt v -s ervices . com : l’EAD A LCOLOCK V 3 ,u nproduit fiable gar anti 2 ans .

Q U ’ E S T-CE QU’ UN EAD ? Un EAD est un éthylotest embarqué, couplé à l’alimentation électrique dudémarreur du véhicule. Il n’autorise le démarrage que si le taux d’alcool estinférieur au seuil fixé .L’appareil peut demander un échantillon d’air pourd é m a r r e r, ou bien à intervalle régulier ou aléatoire au cours du trajet.Un boitier électronique est couplé au détecteur d’alcool, permettant ainside recueillir les données de l’appareil et de les conserver. L’accès à cesdonnées est strictement encadré par la loi et dans le respect des règles de protection desdroits des salariés. Ce dispositif s’inscrit dans la politique de prévention de l’entreprise.

La société SI RAC a partic ipé aussi vive-ment ,car elle a également mis en placesur son site ,un réseau agréé de prest a-t aires sur toute la Fr ance , af in de per-met tre aux entrepris es d’ é quiper leu rsautocars avec des conditions pr é f é ren-tielles ,d ans un réseau référenc é ,en tou-te tr anquillit é ,avec des gar anties ,et dess ervices de qu alit é .

Mr Pablo RAUWERS - Président dugroupe SIRAC et patrick VILLESSOT -

Gérant FNTV Services

■ 12 ■ Mai 2010

Lancé le 19 avril dern ier, le port ail Mobilic it é s . com est le prem ier port ail dédié aux tr ansport spublics et à la mobilit é . Il publie des inform ations destin é es aux acteu rs de la mobilité et au xd é c ideu rs locau x .Sou rce privil é giée d’ inform ation sur le th è me de la mobilit é , le site est le fruitd’un partenari at entre les princ ipaux acteu rs de la mobilité d’ au j ou rd’ hui .Ce port ail est soutenu par plusieu rs partenaires :A découvrir chaque lu ndi sur ht tp : / / w w w. mobilic ites . com / fr

1 8è m e Congrès de la FNTV

Mobilicités.com : 1e r p o rtail dédié aux transports publics et à la mobilité

Le groupe D&O a reçu le Label DiversitéEric Bess on , Min istre de l’ Imm i-gr ation ,de l’ Int é gr ation , de l’ Iden-tité nationale et du Développements olid aire , a rem is of f ic iellement , lem ardi 20 avril , le Label Diversité àD & O, repr é s enté par son Pr é sidentPatrick Villess ot . Are va , Dis ney,Randst ad figu rent parmi les huitentrepris es distingu é es à cet te occa-sion également .

Ce Label a été in itié par l’ A N DR H( Ass oc i ation nationale des direc-teu rs des ress ou rces hu m aines) etl’ A F NOR (Institution fr an ç aise encharge de la norm alis ation) et créépar décret le 17 décembre 2008.Il té-moi gne de l’ engagement d’ u ne en-treprise en mati è re de pr é vention

des dis c rim inations , d’ é galité deschances et de promotion de la diver-sité dans le cadre de la gestion des

ress ou rces hu m aines .D&O est le prem ier groupe de pro-tection soc i ale à répondre aux ex i-

gences du Label Diversit é .En ef fet ,D&O s’ est engagé dans cet-te démarche de labellis ation parceque les th é m atiques de la Diversit érecouvrent des princ ipes et des va-leu rs fond ament ales : hu m an isme ,é galité des droit s ,s olid arit é , respectet tol é r ance. Ces princ ipes et va-leu rs sont au c?ur des métiers deD&O : la protection soc i ale compl é-ment aire , l’ action soc i ale et les ser-vices à la pers on ne. Le Groupe adonc logiquement choisi d’ ê treexemplaire en s’ engageant dans uned é m arche interne de Diversit é .D&O a fait de cet objectif un projetd’ entrepris e.

La FNTV, F é d é r ation Nationale des Tr ansports de Voyageu rs , organ ise son 1 8è me congrès le merc redi 13 octobre 2010 à Cap 15, Centre International d'Af f aires et de Congr è s , à Paris .Il réunit , t ant au niveau régional que national , des tr ansporteu rs , des élus , des repr é s ent ants de l’ Et at , les autorités organ is atrices et des jou rnalistes de la presse profession nelle autour de th é m atiques fortes du r ant une jou rn é e.

Pour cet te 18è me é dition ,plusieu rs th è mes import ants seront abordés :M AT I N« 2015 : année de tous les dangers ou opportu n ités » (réservé aux ad h é rent s )( accessibilit é ,é co - compar ateu r, les 25 bon nes id é es pour développer le tr ansport routier de voyageu rs , autocar = sérénit é / s é cu rit é )A PR È S - M I DI Deux tables ronde sur le th è me « l’ autocar, u ne avancée du r able… »( tr ansport respons able et du r able , les li gnes régionales et interr é gionales )

Dominique HUNAULT : nouveau Président à l’UFTUFT (Un ion des Fédérations de Tr ansports) vient de nommer son nouveauPr é sident , Monsieur Dom in ique Hu nault .Fils de tr ansporteu r, il diri ge actuellement des entrepris es bas é es en LOR RAINE regroupant 150 salari é s .

Il a débuté son parcou rs syndical à la Chambre Nationale des Servicesd ' A mbulances dans laquelle il s’ est fortement impliqué depuis une di z ai-ne d’ année avant d’ en de ven ir Tr é s orier National et Pr é sident de la Com-m ission Soc i ale depuis 2008.

■ 14 ■ Mai 2010

Les partenaires de la commission tourisme FNTV/SNET

Depuis le 26 avril, le Journal de l'EcoTourisme - 1er quotidien en ligne destiné aux

professionnels du tourisme durable - dispose désormais de son propre espace.

Des reportages en France et à l’étranger, des enquêtes journalistiques poussées,

des articles de fonds rigoureux, des fiches produits actualisées, des interviews

percutantes, des portraits incisifs, des billets d’humeur surprenants (…),

agrémenteront ce journal électronique.

Accessible quotidiennement sur w w w. l e j o u r n a l d e l e c o t o u r i s m e . c o m

Un nouveau média web pour les pros du tourisme durable

8ème Forum de la Visite Scolaire : mercredi 6 octobre 2010

L’APS s’ouvre à tous les opérateurs de vente de voyages et de séjours

Placée sous le parrainage du Ministère de

l’Education Nationale, la 8ème édition du Forum

de la Visite Scolaire se tiendra le mercredi 6

octobre de 10h à 17h au sein de la Cité des

sciences et de l’industrie, à Paris.

En un seul jour et un seul lieu, plus de 125

institutions culturelles françaises (musées,

monuments historiques, centre de science,

office du tourisme, parcs de loisirs,

organisateurs de voyages scolaires) viennent à

la rencontre de la communauté éducative pour

présenter leur offre pédagogique … un salon

100% réservé aux sorties scolaires.

Le Forum de la Visite Scolaire a pour objectif de

favoriser les échanges, de nouer des liens entre

les différents interlocuteurs afin d’optimiser les

sorties scolaires. C’est pourquoi, à cette

occasion, la Cité des sciences et de l’industrie

propose aux autocaristes membres de la FNTV

d’organiser des éductours avec leurs propres

clients décideurs.

Par ailleurs, la FNTV disposera d’un stand sur

ce salon pour communiquer sur les avantages

du voyage en autocar, la sécurité des autocars

et la réglementation en vigueur auprès de la

communauté scolaire et éducative.

Plus d’informations : w w w.cite-sciences.fr

La réforme de la loi de 1992 relative à l’organisation de la vente de

voyages ou de séjours a emporté modification du montant de la garantie

financière.

Pour rappel, le montant de cette dernière est passé à 100.000 euros pour

tous les opérateurs de vente de voyages et de séjours, à l’exception des

associations ou organismes sans but lucratif, des organismes locaux de

tourisme et des gestionnaires d’hébergement ou d’activités de loisirs

mentionnées à l’article L 211-1 du code du tourisme.

L’APS, organisme de garantie financière pour les professionnels du

tourisme, a modifié ses offres afin de répondre à un plus grand nombre de

d e m a n d e s .

Désormais, tout opérateur de vente de voyages et de

séjours qui souhaite se faire immatriculer auprès

d’Atout France a la possibilité de présenter sa

demande de garantie financière auprès de l’APS.

Cette annonce a été faite par Raoul NABET, Président

de l’APS, lors du 15ème Printemps du Tourisme en Autocar de la FNTV.

Les autocaristes, ainsi que l’ensemble des opérateurs concernés par la loi

du 22 juillet 2009, peuvent donc télécharger, dans l’onglet "infos

pratiques", le dossier d’adhésion sur le site Internet de l’APS

w w w. t o u r i s m e - a p s . c o m .