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Limoges & Haute-Vienne
2012-2013
Gestiela90x120_Mise en page 1 23/05/13 11:49 Page1
Pericaud-Volvo90x120_Mise en page 1 21/05/13 15:18 Page1RapiDiag90x120_Mise en page 1 23/05/13 11:42 Page1
SquareHabitat90x120_Mise en page 1 27/05/13 10:29 Page1
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Voici la deuxième édition de la monographie de l’économie de la Haute-Vienne : ce document de référence livre le traditionnel rapport d’activités de la CCI de Limoges pour l’année écoulée, en balayant les
initiatives conduites par les élus, ainsi que tous les services et l’ensemble des prestations apportés aux chefs d’entreprise au quotidien en matière de conseil, de formation, d’accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise, d’aide à la conquête de l’export… La conjoncture locale, régionale et nationale 2012 y est décryptée et commentée, les grandes tendances dessinées, les chiffres clés de notre département, les caractéristiques de l’emploi, la structure de la population, le marché de
l’immobilier, la situation de l’artisanat et de l’agriculture, les perspectives en matière d’infrastructures, les différentes écoles de la CCI : toutes ces données précises brossent un bulletin de santé particulièrement intéressant de l’économie régionale et les projecteurs éclairent crûment les secteurs du commerce, de l’industrie et des services. Les actions de la CCI au fil des mois, les faits marquants sont présentés au milieu d’un tableau sans fioritures du Limousin qui recèle, pêle-mêle, un cadre
de vie assurément remarquable, une main-d’œuvre réputée, des savoir-faire régionaux qui sont notamment connus dans le luxe et l’excellence, des entreprises ou des groupes de grand renom, parfois au rayonnement mondial, un fort potentiel de formation, de recherche et d’innovation. Une étude détaillée et des ingrédients qui permettent de mieux connaître et apprécier notre environnement.
Jean-Pierre Limousin président de la CCI de Limoges
et de la Haute-Vienne
TOUT SUR l’écO est un hors-série d’ magazine économique publié par la CCI de Limoges et de la Haute-Vienne 16, place Jourdan - BP 403 - 87011 Limoges cedex. Tél. 05 55 45 15 15
Directeur de la publication : Jean-Pierre Limousin Rédacteurs : Alain Londeix, Marie-Christine Rata-Issadjy Maquette et réalisation : 04 78 28 84 84 Photos : iStock, Fotolia, Philippe Thomas (CCI Limoges) et entreprises Impression : Fabrègue imprimeur 05 55 08 39 39 Publicité : Dixicom 04 67 02 68 68 Dépôt légal : juin 2013 / ISSN 1151-1036. Tirage : 12 500 ex.
“Des savoir-faire régionaux, des entreprises ou des groupes de grand renom, un fort potentiel de formation, de recherche et d’innovation.”
Faits marquants 2012 du territoire économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Chiffres clés du territoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Conjoncture 2012 globale . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Industrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Commerce de détail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Commerce de gros . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Hôtellerie-restauration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Immobilier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Formation et enseignement supérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Agriculture et artisanat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Faits marquants 2012 de la CCI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Les chiffres clés 2012 de la CCI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Bilan financier de la CCI et les élus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
ÉditoL’économie passée au tamis
Sauf mention contraire, tous les chiffres figurant dans ce document émanent du fichier de la CCI de Limoges.
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JanvierHabillé pour l’hiver
Patron de la marque Smuggler,
spécialisée à Limoges dans le prêt-à-
porter masculin haut de gamme avec
des costumes fabriqués chez France
Confection (130 salariés), Gilles Attaf
a reçu à la CCI le prix du manager 2011
des DCF (dirigeant commercial de
France) pour la Haute-Vienne. Smuggler
possède dix boutiques (Paris, Bruxelles,
Luxembourg). Après sa visite, Arnaud
Montebourg, ministre du Redressement
productif et chantre du made in France,
devait arborer un élégant costume
Smuggler sur le plateau de France 2, lors de
l’émission Des paroles et des actes. CQFD.
FévrierFabrègue, du papier à dessein
Le groupe Fabrègue, imprimeur à Saint-
Yrieix-la-Perche, rachète la SPP (Société
périgourdine de papeterie), à Périgueux (un
chiffre d’affaires de 2,1 millions d’euros, 14
salariés), spécialisée dans les fournitures
de bureau. Il a aussi renouvelé entièrement
son parc de production offset feuilles
avec l’acquisition de trois presses KBA
Rapida 106. L’entreprise familiale, née en…
1892, compte 358 salariés pour un chiffre
d’affaires de 47 millions d’euros.
marsBusiness is business
BNI France (Business Network
International), un réseau d’affaires
professionnel destiné aux entrepreneurs
et aux cadres dirigeants, s’installe à
Limoges. Le réseau compte 150 groupes
et 3 000 membres dont 26 adhérents en
Haute-Vienne. Antoine Audebert, aux
commandes de l’entreprise Movigi, conseil
en communication, à Limoges, en est le
président.
avriLIls font du plat aux guides Deux restaurants, La Cuisine, à Limoges
et La Table du moulin, à La Roche-l’Abeille,
sont distingués par un Bib gourmand dans
le guide Michelin 2012. Formé à Paris et à
Londres, Guy Queroix, chef de La Cuisine,
ose une alchimie de saveurs de recettes
originales. La Table du Moulin est le petit
frère du Moulin de la Gorce, dont le chef
est Pierre Bertranet, étoilé Michelin. C’est
un bistrot de campagne revisité. Ces deux
Bib réjouissent la CCI de Limoges qui
accompagne depuis plusieurs années les
restaurateurs afin de les aider à pousser
la porte des guides gastronomiques.
maiEn grandes pompes L’entreprise Madore, à Limoges, réalise
des travaux d’Hercule en restaurant
un vérin de 20 tonnes pour le groupe
Constellium. Spécialisée dans la fourniture
et le reconditionnement de composants
hydrauliques et pneumatiques depuis 1950,
la SAS a noué des accords techniques et
commerciaux privilégiés avec la quasi-
totalité des grands constructeurs de
composants hydrauliques.
JuinL’envers du décor Michel Bernardaud, P-DG de la
manufacture de porcelaine éponyme de
Limoges, est élu président pour quatre
ans du comité Colbert, navire amiral du
luxe français. Vice-président depuis 2002,
Michel Bernardaud a toujours activement
participé aux réflexions stratégiques
menées au sein du comité au nom de la
maison Bernardaud, membre depuis 1962.
JuiLLetÉcran total Télim TV, dirigée par Jean-Jacques Lamy,
est accessible sur le canal 21 de la TNT
régionale. La station, qui compte onze salariés,
réalise des reportages en Limousin. Télim TV
est éditée par la société Limousin TV, créée
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Faits marquants 2012 du territoire économique
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à l’initiative de Demain Saison 2 (société
éditrice des chaînes Demain et Demain
en Ile-de-France qui produit entre deux et
quatre magazines hebdomadaires sur le
Limousin depuis 1997) qui en est le principal
actionnaire. Les autres sont Le Populaire du
Centre, la Caisse régionale Centre-Ouest du
Crédit agricole, la CCI de Limoges et de la
Haute-Vienne, un groupe d’entrepreneurs
régionaux et la société des salariés.
aoûtNewsport, les mains sur les cocottes
Le groupe Newsport, à Limoges,
créé en 1985, est organisé en agences
de conseil, chacune spécialisée dans la
communication par l’objet, l’événementiel,
le voyage et la signalétique (au travers
de sa filiale Découp’lettres). L’entreprise,
dirigée par Jean-Pierre Lachaud, remporte
le premier prix du concours de la caravane
publicitaire du Tour de France cycliste pour
la réalisation des véhicules promouvant le
leader européen des hôtels économiques,
Ibis budget, avec des écrans Led. Elle
a équipé cent trente voitures, camions
et vélos électriques, recruté deux cents
caravaniers et distribué 4 millions d’objets
lors de la Grande boucle.
septembreL’affaire est dans le sac pour Weston
J.M. Weston, le
célèbre fabricant
de chaussures de luxe faites à la main,
à Limoges, commercialise une ligne de
maroquinerie, fabriquée de la même
façon, dans ses quarante boutiques en
France et à l’étranger.
octobreTexelis sur le pont Texelis, concepteur et fabricant de
ponts et de chaînes cinématiques pour
véhicules lourds, à Limoges, poursuit
son développement. Après avoir investi
10 millions d’euros dans la modernisation
de ses 35 000 m² d’ateliers, l’entreprise
s’oriente vers des marchés où elle était
absente, comme les engins de chantier ou
les roues motorisées. Texelis, qui lance un
second plan d’investissements, souhaite
se développer à l’international.
novembreOsez la différence
Suite à l’initiative lancée par le
Conseil régional, le Limousin présente,
lors d’une soirée de gala au Zénith de
Limoges, sa marque partagée « Limousin,
osez la différence ». Il s’agit de doper
l’attractivité régionale par la valorisation
des compétences et des savoir-faire
locaux, la promotion touristique, l’accueil
de nouveaux habitants (la région gagne
des habitants depuis quelques années),
l’accueil d’entreprises, etc.
décembreDisaSolar tombe dans le panneau6 Le solaire photovoltaïque de troisième
génération (OPV) est une innovation
décisive pour le développement durable.
Issu des technologies de l’électronique
imprimée, il ne requiert plus la
fabrication de panneaux tels que nous
les connaissons, mais se résume au dépôt
de couches d’encres organiques sur une
pellicule plastique souple. DisaSolar,
à Limoges, reçoit le prix de l’entreprise
innovante remis par le groupe Total.
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A S’étendant sur 5 520 km² à
l’ouest du Massif central, la Haute-
Vienne est un territoire constitué
de hauts plateaux aux paysages
verts et vallonnés. Composé de
deux cent une communes, trois
arrondissements et douze unités
urbaines, le département compte
377 943 habitants et pèse environ
50 %, quel que soit l’indicateur
retenu (population, nombre
d’entreprises, exportations…), dans
l’économie du Limousin. L’espace
départemental se structure autour
de deux pôles économiques majeurs
que sont Limoges, la capitale
régionale (36e grande aire urbaine
française) et Saint-Junien, et d’un
maillage d’une quinzaine de villes
ayant un statut de bassin de vie.
0 20
kilomètres
Sources : Teleatlas.
CREUSE
CHARENTE
DORDOGNE
INDRE
CORREZE
VIENNE
LIMOGES
BELLAC
ROCHECHOUART
ParisChâteaurouxLa Souterraine
UsselClermont-Ferrand
Brive-la-GaillardeToulouseCahors
Saint-Yrieix-la-PercheBordeaux
D942
D675
D951
D675
D704
D979
D940
D675
N147
N141
N21
N141
N147 N145
A20
Principalesliaisons routières
Principalesliaisons ferroviaires
LES PRINCIPALES INFRASTRUCTURES DE LA HAUTE-VIENNE
Routes : Paris 4h02 Toulouse 3h04 Lyon 4h08 Bordeaux 2h59 Nantes 4h12
Voies ferroviaires : Paris 3h00 Toulouse 3h20 Lyon 5h50 Bordeaux 2h44 Nantes 5h30
Transports aériens : Vols réguliers directs à destination de la France :
Paris 1h40 Lyon 1h00 Marseille 1h15 Nice 1h30 Ajaccio 2h50
Un creuset de compétences
Les principales infrastructures de la Haute-Vienne
chiFFres cLés du territoire
communes Habitants établissements Salariés
Pays d’Ouest Limousin 45 59 409 1 679 7 615
Pays de Limoges 28 221 060 6 938 44 827
Pays de l’Occitane et des Monts d’Ambazac 16 20 874 481 1 644
Pays des Monts et Barrages 33 23 299 748 1 810
Pays du Haut Limousin 52 31 053 935 2 300
Pays Sud Haute-Vienne et de Saint Yrieix 27 29 086 841 2 855
Sources : population - INSEE, populations légales au 1er janvier 2013, économie - fichier CCI au 17 janvier 2013.
qui croise l’A20 à hauteur de Brive
facilite également la desserte
transversale est-ouest. En matière
ferroviaire, des liaisons régulières
existent vers Paris, Bordeaux,
Lyon, Toulouse et la LGV Poitiers-
Limoges-Brive programmée à
l’horizon 2020 va mettre Limoges
à moins de deux heures de Paris,
faciliter l’accès aux métropoles
nationales et européennes par la
grande vitesse et ouvrir le Limousin
vers la façade atlantique. Quant à
l’aéroport international de Limoges
(306 837 passagers en 2012), il dessert
Paris, Lyon, Marseille et Nice, mais
aussi la Corse et assure des vols
réguliers vers l’Angleterre et l’Écosse.
A Des équipements dédiés aux
entreprises et à la recherche
(une soixantaine de parcs et
zones d’activités, pépinières,
incubateur…) permettent à la
Haute-Vienne de s’inscrire dans
la compétitivité des territoires.
La technopole Ester qui réunit à
Limoges l’industrie, la recherche
(six laboratoires de recherche
et cinq centres de transferts de
technologie) et la formation
(deux écoles d’ingénieurs)
accueille et accompagne les
projets d’innovation et de haute
technologie dans les cinq domaines
de compétence représentatifs de
l’identité régionale : céramique,
matériaux et traitements de
surface ; télécommunications
et électronique ; eau et
environnement ; biotechnologies
santé et ingénierie.
A Située au centre de la France,
la Haute-Vienne est traversée
par l’autoroute A 20 qui relie
Paris à Toulouse avec un tronçon
gratuit de Vierzon à Brive. Des
nationales structurantes participent
au maillage routier : la RN 147 vers
Poitiers, la RN 141 vers Angoulême
et la RN 145 vers Montluçon. L’A89
Pays d’Ouest Limousin
Pays du Haut Limousin
Pays de Limoges
Pays Sud Haute-Vienne et de Saint Yrieix
Pays des Monts et Barrages
Pays de l’Occitane et des Monts d’Ambazac
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Population
Emploi
A La Haute-Vienne fait preuve
de dynamisme en matière
démographique. Sur la période
2006-2012, elle a connu un taux
de progression annuel moyen
de 0,5 %, ratio identique à celui
de la France métropolitaine.
Cette évolution s’appuie sur
des flux migratoires favorables,
le mouvement naturel se
caractérisant par un équilibre
entre les naissances et les décès.
A L’espace péri-urbain a été un
des principaux bénéficiaires du
phénomène. Ainsi, les communes
appartenant à la couronne de
Limoges ont enregistré, sur la
période 1999-2009, des taux
de variation annuels égaux ou
supérieurs à + 1 %. C’est le cas
de Couzeix (+ 2 %), Condat-sur-
Vienne (+ 1 %) ou Feytiat (+ 1 %).
Ce mouvement d’étalement urbain
n’a pas contrarié le développement
de la ville de Limoges dont
la population a augmenté de
0,5 % par an. L’aire urbaine de
Limoges (281 180 habitants) est
d’ailleurs une des trois zones de
densification urbaine du Massif
central.
A Au niveau de l’emploi,
167 143 personnes ont un statut
d’actif dont 150 000 ayant un
emploi. La comparaison de la
répartition structurelle nationale et
départementale des postes salariés
au 31 décembre 2011 permet de
mettre en évidence les spécificités
locales : moindre représentation
du commerce et des services
(notamment des services aux
entreprises), poids légèrement
supérieur de l’agriculture et de
l’industrie et sur-représentation de
la sphère publique (administration
publique, enseignement, santé,
action sociale …).
A En Haute-Vienne, le taux
de chômage pour le quatrième
trimestre 2012 est estimé à 9,9 %
contre 10,2 % au plan national.
A Le nombre de demandeurs
d’emploi inscrits à Pôle emploi
de catégories A, B, C s’établit à
25 184 à fin décembre 2012, soit
une progression de 5,9 % en un an
(France : 8,6 %). Parmi eux, 17,5 %
sont des jeunes (France : 17 %),
50,7 % des femmes (France : 50,4 %)
et 41,9 % des demandeurs d’emploi
de longue durée (France : 39,1 %).
Source : INSEE
Structure de l’emploi total par grands secteurs en 2011 (en %)
SEcTEURS D’AcTIVITE Haute-Vienne limousin France
Agriculture 3,4 6,8 2,4
Construction 6,4 6,7 6,5
Industrie 13,5 12,9 12,9
Tertiaire marchand 40,2 37 47,7
Tertiaire non marchand 36,5 36,6 30,4
0 10
kilomètres
0 20
kilomètres
Communes de l’unité urbaine de Limoges :(dé�nition INSEE 2010).
Nombre d’habitants par communes :(données brutes)
De 20 000 à 142 000
De 7 000 à 20 000
De 42 à 1 000
De 2 500 à 7 000
De 1 000 à 2 500
Source : INSEE, Population légale des communes en vigueur au 1er janvier 2013 (base référencement 2010).
Taux d’évolution du nombre d’habitants par communesentre 1999 et 2013 (en pourcentage).
- 10
+ 10
+ 22
+ 44,1
- 5
A Avec ses 377 943 habitants,
le département représente 50 %
de la population régionale.
Il devrait voir sa prépondérance
démographique s’accentuer dans
l’avenir, l’Insee prévoyant une
croissance de 13 % du nombre de
ses habitants d’ici à 2040.
Evolution de la population par commune en Haute-Vienne
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chiFFres cLés du territoire
Tissu économiqueA Département à vocation agricole, la Haute-Vienne conserve un secteur primaire important axé
principalement sur l’élevage bovin et ovin. L’industrie apporte une contribution majeure au développement
économique, d’abord en matière d’emploi, mais aussi par la diversité de ses structures et la qualité de ses productions.
La branche construction est aussi bien présente. Mais, c’est le tertiaire marchand et administratif qui se taille la part
du lion avec plus de 76 % des emplois recensés par l’Insee.
* Source : Fichier CCI Limoges au 31 janvier comptabilisant les établissements inscrits au Registre du commerce et des sociétés (RCS) ou ayant la double immatriculation RCS et RM.
A L’économie locale s’appuie sur un maillage de 14 375 établissements artisanaux, industriels,
commerciaux et de services (y compris les 2 753 artisans inscrits exclusivement au Répertoire des métiers,
données au 31/12/2012).
A Les unités de 0 à 19 salariés, qui représentent 95 % du total des établissements, emploient 39 % des
salariés. Mais, ce sont les sociétés de 20 à 249 salariés qui génèrent les plus gros volumes d’emplois (28 586
salariés, soit 47 % des effectifs totaux).
Répartition des établissements et des salariés
Nombre d’établissements et effectif des salariés par secteurs d’activité
Source : Fichier CCI Limoges au 31 janvier (établissements inscrits au Registre du commerce et des sociétés (RCS) ou ayant la double immatriculation RCS et RM )
Répartition des effectifs par tranches de salariés
Effectifs
NOmbRE D’éTAblISSEmENTS EFFEcTIF DES SAlARIéS
TRANcHES EFFEcTIFS 2013 2012 2013 2012
sans salarié 5 623 5 376 0 0
1 à 9 4 797 4 915 15 218 15 577
10 à 49 1 018 1 012 20 459 20 301
50 à 199 151 150 13 829 13 885
200 et plus 33 29 11 545 11 390
TOTAl 11 622 11 482 61 051 61 153
48C’est l’âge moyen des dirigeants d’entreprise en Haute-Vienne.
ETAblISSEmENTS (*) SAlARIéS (*)
Haute-Vienne dont Unité urbaine limoges Haute-Vienne dont Unité urbaine limoges
SEcTEURS D’AcTIVITé 2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012
Industrie 1 319 1 303 497 503 17 049 17 062 9 828 10 114
Construction 1 220 1 190 507 510 6 653 6 836 4 296 4 410
Commerce 4 184 4 240 2 336 2 354 16 897 17 042 11 670 11 845
Hébergement, restauration, débits de boissons 1 135 1 170 602 607 3 236 3 309 2 499 2 513
Services 3 764 3 579 2 311 2 210 17 216 16 904 14 333 14 127
TOTAl 11 622 11 482 6 253 6 184 61 051 61 153 42 626 43 009
Une nouvelle nomenclature commune aux chambres consulaires de la région Limousin remplace la nomenclature d’activité utilisée antérieurement. Ce changement implique des affectations différentes des codes APE par grand secteur (ex : la production et distribution d’électricité précédemment dans l’industrie a été intégrée dans les services). Elle a été appliquée aux données 2011 et 2012.
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A Selon l’Insee, 2 267 entreprises (dont 1 288 auto-entrepreneurs) ont
été créées (la nouvelle définition Insee de la création d’entreprise élargit le
champ à l’ensemble des activités marchandes, hors agriculture, et élimine
une grande partie des reprises) dans le département, soit une augmentation
de 3,4 % sur un an.
A Sur les 1 423 immatriculations au Registre du commerce et des
sociétés (1 426 en 2011), 1024 ont concerné des créations et reprises
d’entreprises (1 000 en 2011). Les services et le commerce ont généré les
plus gros volumes de créations-reprises, respectivement 37 % et 33 %.
Les immatriculations au RCS par secteurs d’activité
Indicateurs
Créations d’entreprises
Commerce extérieur
Revenu salarial annuel moyen, net de prélèvements en 2010 Haute-Vienne 19 574 euros
Limousin 18 992 euros
Province 19 652 euros
Produit intérieur brut 2011 * par habitant Limousin 23 168 euros
Province 26 345 euros
Produit intérieur brut 2011 * par emploi Limousin 60 822 euros
Province 66 702 euros
Valeur ajoutée brute 2011 en Limousin - Répartition par secteur d’activité Agriculture 2,8 % (province : 2,6 %)
Industrie 13,6 % (province : 14,9 %)
Construction 6,6 % (province : 6,8 %)
Tertiaire marchand 46,9 % (province : 50,7 %)
Tertiaire non marchand 30 % (province : 25 %)
(*) données provisoiressource : Insee
A L’excédent régional, d’un montant de 286 millions d’euros, s’est
accru par rapport à 2011 (+ 46 millions d’euros). Les exportations du
Limousin ont progressé de 1,7 % (1 992 millions d’euros) et les importations
ont fléchi de 0,7 % (1 706 millions d’euros).
L’Union européenne reste la zone partenaire privilégiée du Limousin.
L’Allemagne est le principal client de la région devant l’Italie et l’Espagne.
En ce qui concerne les pays fournisseurs, l’Allemagne se maintient en tête
devant l’Espagne et les États-Unis.
A La Haute-Vienne représente 53,1 % des exportations régionales avec
1 058 millions d’euros (+ 1,5 %). Principaux produits exportés : les produits
pharmaceutiques, le matériel électrique, la pâte à papier et le papier-
carton.
A En ce qui concerne les importations, le ratio grimpe à 61,8 %
du total régional. Principaux produits importés : les produits de la
construction automobile, les produits pharmaceutiques, la pâte à papier et
le papier-carton.
55,1%de ménages fiscaux imposés
CREATIONS REPRISES
Les immatriculations au RCS par secteur d’activité
0 100 200 300 400 500 600
services
hôtellerie-restauration
commerce
construction
industrie & énergie
dont créations/reprises total immatriculations
10 to u t s u r l’ éco d e l a cc i d e l i m o g e s & d e l a h a u t e -v i e n n e | 2 0 1 2 - 2 0 1 3
conJoncture 2012 gLobaLe
La Fin de La Fièvre acheteuse reFroidit L’économie
Le manque de confiance
des ménages, associé à une
pression fiscale de plus
en plus importante, a eu
raison de la frénésie acheteuse
qui avait depuis dix ans permis à
la consommation d’être le moteur
traditionnel de l’activité. Enfin,
si le solde commercial a soutenu
la croissance l’an dernier, il faut
y voir, certes une résultante de
la progression des exportations,
mais surtout une conséquence du
ralentissement des importations
lié à la faiblesse de la demande
intérieure. En Haute-Vienne,
la crise dans sa quintessence,
mais aussi dans sa composante
psychologique liée à sa forte
médiatisation, a fait la une des
commentaires des dirigeants.
Ainsi, l’inquiétude suscitée par la
dégradation de l’environnement
conjoncturel semble avoir joué
un rôle déterminant dans le
comportement de la clientèle
du commerce de détail, des
services aux particuliers et de
la restauration. Même si des
disparités de résultats existent
entre les établissements, la
tendance reste orientée à la baisse.
La détérioration des marchés de
l’immobilier et de la construction
neuve avec la chute du nombre
des logements commencés a
pesé également sur les différents
acteurs (exemple : les grossistes)
de ces filières en amont comme
en aval. La situation a été mitigée
dans les transports routiers de
marchandises avec une évolution
Dans un contexte économique marqué par la décélération de la croissance mondiale et par la persistance de la crise de la dette publique dans la zone euro, la France a connu en 2012 trois trimestres de recul de sa richesse nationale. Après un rebond de 1,7 % en 2011, le produit intérieur brut a donc stagné, la plupart des indicateurs ayant viré au rouge : baisse du pouvoir d’achat des ménages et, par ricochet, de leurs dépenses, réduction des investissements des entreprises, mais aussi des administrations publiques, dégradation des taux de marge des entreprises, contraction des stocks…
“Pression fiscale et
attentisme des ménages.”
© Je
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436 entreprises ont répondu à l’enquête
de la CCi de limogesA La structure de cet échantillon
se décompose comme suit : 76 établissements appartiennent
à l’industrie, 84 à la construction, 125 au commerce et 129 aux
services. Pour le commerce de détail, nous avons intégré, en plus dans
l’enquête, les résultats des panélistes du baromètre du commerce, soit un panel global de 181 magasins
(doublons exclus).
plutôt à la hausse des chiffres
d’affaires et une diminution, voire
au mieux une stagnation, des
tonnages transportés. Quant au
commerce de gros, il a réussi à
limiter le tassement de son activité
grâce à la diversité des branches
professionnelles auxquelles il
s’adresse. D’autres secteurs comme
l’industrie et les services aux
entreprises ont heureusement
fait preuve d’une belle capacité de
résistance. Les entreprises qui se
positionnent à l’export font partie
de celles qui se sont le mieux
comportées face aux turbulences
économiques. Parmi leurs secteurs
d’appartenance,
figurent la
production
de biens
d’équipement,
l’agro-alimentaire
et le bois, ainsi
que quelques fabricants (cuir…)
travaillant pour l’industrie du luxe.
L’année 2012 a été indéniablement
en retrait par rapport à 2011 au
vu des résultats de l’enquête
menée par la CCI auprès de 400
entreprises du département :
38 % des établissements font
état d’un accroissement de leurs
chiffres d’affaires et 43 % d’une
régression. Côté finances, les
hausses de prix des fournisseurs,
ainsi que l’allongement des délais
de paiement de la clientèle, ont
impacté les trésoreries : seulement
20 % sont jugées satisfaisantes et
39 % difficiles. Quant aux marges,
elles sont soit stables (à 44 %),
soit inférieures à celles de 2011
(pour 43 %). L’emploi a subi le
contrecoup de la crise, même si
59 % des entreprises interrogées
ont maintenu leurs effectifs. Selon
l’Insee, le département a perdu plus
de 1 000 postes salariés entre les
quatrièmes trimestres 2011 et 2012.
Pour 2013, 18 % font des prévisions
d’embauche, 64 % n’envisagent
pas de recruter et 19 % sont dans
l’expectative.
Les prévisions actuelles et la
tendance observée au premier
trimestre 2013 ne laissent pas
présager une accalmie, ce qui
rend les dirigeants circonspects
dans leurs prévisions pour 2013
comme dans leurs projets à moyen
terme. Plus d’un quart d’entre
eux (27 % contre 23 % en 2011)
n’affiche aucun projet. En dehors
des investissements matériels
(pour 22 %, ratio qui monte à
38 % dans les transports routiers)
inhérents à la vie de l’entreprise,
les priorités portent sur la mise en
œuvre de travaux de rénovation
et de mise aux normes (surtout
dans l’hôtellerie et les services
aux particuliers). Près de 10 %
envisagent de vendre ou de fermer
(sans cession) principalement dans
l’hôtellerie-restauration (20 %),
le commerce de gros (18 %) et le
détail (13 %). La construction de
nouveaux locaux, l’agrandissement
de bâtiments existants et la
réalisation d’investissements
immatériels devraient être plutôt le
fait de l’industrie, des services aux
entreprises ou du bâtiment.
Le commerce a pâti d’un
essouflement de la consommation.
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an-M
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“Les entreprises qui exportent ont mieux résisté.”
SYNTHESE GENERALE
Evolution du chi�re d’a�aires sur un an
2012/2011
2011/2010
0
10
20
30
40
50
diminutionstagnationaugmentation
38
19
43
3227
41
Commentaire : Près d'une entreprise sur deux a eu une évolution 2012/2011 de son chi�re d'a�aires comprise dans la fourchette allant de - 4 à + 4 % (y compris, l'item 2012 = 2011)
Près d’une entreprise sur deux a eu une évolution 2012/2011 de son chiffre d’affaires comprise dans la fourchette allant de - 4 à + 4 % (y compris, l’item 2012 = 2011).
Evolution du chiffre d’affaires sur un an (en % du nombre de réponses)
12 to u t s u r l’ éco d e l a cc i d e l i m o g e s & d e l a h a u t e -v i e n n e | 2 0 1 2 - 2 0 1 3
chiFFres cLés industrie et construction
Les charpentes Champeau font l’objet d’études techniques très approfondies.
Les travaux publics ont évolué dans un contexte difficile.
De belles entreprises comme locomotivesA Les fondamentaux de
l’industrie locale reposent sur
plusieurs spécificités : une grande
diversité des activités présentes,
une notoriété s’appuyant sur des
savoir-faire reconnus au niveau
national comme international,
un maillage dense de petites
et moyennes entreprises, une
volonté de développer les liens
entre les mondes de l’entreprise,
de la recherche et de la formation
pour appuyer la dynamique
économique et innovante du
territoire. Des leaders mondiaux
ou européens, de grands groupes
étrangers viennent renforcer un
tissu industriel dont les structures
reposent sur plus de 1 300
établissements auxquels il convient
d’ajouter 1 220 unités appartenant
au domaine de la construction.
Des sociétés internationales y
côtoient des entreprises haut-
viennoises réputées : Legrand
(construction électrique),
Madrange, Delouis (agro-
alimentaire), Aussedat-Rey (papier
impression-écriture), Emin-Leydier,
Smurfit Kappa, Lacaux (papier-
carton), Fabrègue (imprimerie),
Chaîneries limousines, Renault
Trucks et Texelis (mécanique),
Schneider Electric (construction
électrique et électronique), Valeo,
Freudenberg-Meillor et Elring
Kingler (équipements automobiles),
Bernardaud, Haviland, Raynaud
(porcelaine), Weston (chaussures)...
© Je
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A Aujourd’hui, le département
est notamment connu à travers
deux productions emblématiques :
la porcelaine de Limoges au cœur
d’une véritable filière (avec des
équipementiers comme Cerinnov ou
Faure équipements, des fournisseurs
de matières premières comme Imerys
Tableware et de décors comme
SAS Beyrand, des laboratoires de
recherche…) et la construction
électrique en raison de l’ancrage
local de Legrand, le leader mondial.
Tout naturellement, la région
assure le pilotage de deux pôles
de compétitivité interrégionaux :
Elopsys (technologies micro-ondes,
photonique et réseaux sécurisés) et
le pôle européen de la céramique.
Autant dire que les entreprises
positionnées sur le créneau des
céramiques techniques y trouvent
un environnement propice à leur
expansion.
A Les activités traditionnelles
(ganterie, chaussures, porcelaine,
émail…), dont la renommée tient
à la dextérité d’une main-d’œuvre
hautement qualifiée, ainsi qu’à
l’emploi de matières premières
haut de gamme, ont su négocier
le virage de la modernité en
faisant preuve de créativité et
d’innovation. Preuve s’il en est,
la qualité des fabrications locales
intéresse l’industrie du luxe qui fait
appel à des fournisseurs implantés
en Haute-Vienne et diffuse leur
production sous la griffe de marques
prestigieuses. Une quarantaine
d’entreprises ont reçu le label
Entreprises du patrimoine vivant.
Cette distinction est attribuée
aux entreprises détentrices d’un
patrimoine économique spécifique
et d’un savoir-faire rare.
A D’autres activités ont un poids
notable en termes d’emplois et
investissent pour accroître leurs
moyens techniques, mais aussi
leur capacité d’innovation. C’est le
cas des métiers de la métallurgie et
de la mécanique (qui s’adresse aussi
bien à la branche aéronautique, au
ferroviaire qu’au domaine médical ou
para-médical), de l’agro-alimentaire
ou de la chaîne graphique. Le bois,
ressource naturelle importante dans
la région, a permis l’émergence d’une
véritable filière (scierie, charpente,
menuiserie, papier-carton…). Si
les secteurs de la construction, de
l’agro-alimentaire et de la mécanique
couvrent en terme d’implantation
l’ensemble du territoire, quelques
industries sont plus concentrées
dans certaines zones géographiques :
la construction électrique et
électronique à Limoges, le papier-
carton dans le bassin d’emploi de
Saint-Junien et à Châteauneuf-la-
Forêt, l’imprimerie-presse-édition
dans l’arrondissement de Limoges
et à Saint-Yrieix-la-Perche, le textile-
habillement et le cuir à Limoges
et à Saint-Junien… © Je
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to u t s u r l’ éco d e l a cc i d e l i m o g e s & d e l a h a u t e -v i e n n e | 2 0 1 2 - 2 0 1 3 13
imprim’vert marque les espritsAu 31 décembre dernier, trente entreprises de la Haute-Vienne détenaient la marque Imprim’vert sur les trente-sept labellisées en Limousin. Depuis le 1er novembre 2009, les critères sont au nombre de quatre : la bonne gestion des déchets dangereux, la sécurisation des stockages de liquides dangereux, la non-utilisation de produits toxiques, la sensibilisation environnementale de la clientèle et le suivi des consommations énergétiques du site de production. Douze diagnostics devaient être réalisés dernièrement avec l’expertise de la CCI, notamment pour des renouvellements chez Formeurop, Atelier graphique, Fabrègue, Miller Graphics, Centre impression, Rivet presse, Agenda Bontemps, Exigence, Disa, GDS, Lavauzelle, Martin étiquettes, NPC-IDSL.
enjeux environnementauxLa CCI intervient dans la démarche EnVol (Engagement volontaire de l’entreprise pour l’environnement) dans les travaux publics avec le vif soutien de la Fédération régionale et de la Fédération départementale, respectivement présidées par Pierre Massy et Thierry Dur. Les professionnels du secteur du BTP préparent la réhabilitation du bâti existant face aux enjeux énergétiques de demain. En partenariat avec l’Ademe et ses partenaires, la CCI déploie la labellisation EnVol pour aider les petites et très petites entreprises à valoriser leurs premiers engagements environnementaux, grâce à des démarches simplifiées et un investissement réduit (300 à 350 euros par an). Afnor certification est l’opérateur sélectionné pour évaluer les entreprises.
actions cciNombre d’établissements et d’emplois salariés dans l’industrie et la construction
Symbole d’entreprise innovante, Amcad Engineering, à Limoges, fournit des solutions en haute-fréquence, RF ou micro-ondes.
Nombre de salariés dans les établissements du secteur de l’industrie et de la construction, par commune (données brutes) :
Limoges : 11 400
0 salarié
Commune sans établissement
De 1 000 à 1 300
De 100 à 200
De 1 à 100
De 500 à 1 000
De 200 à 500
0 20
kilomètres
Source : Fichier CCI au 17 janvier 2013.
Les établissements de plus de 100 salariésdans le secteur de l’industrie :(nombre d’établissements par commune)
INDUSTRIE
1 2 3 21
Les établissements de plus de 50 salariésdans le secteur de la construction :(nombre d’établissements par commune)
CONSTRUCTION
1 13
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conJoncture 2012 industrie
L’industrie résiste pLutôt bien
L’industrie locale a fait
preuve de résistance dans ce
contexte de crise. Plusieurs
composantes ont bénéficié
d’un climat d’affaires satisfaisant,
ce qui a lissé les résultats
de la dégradation
intervenue dans d’autres
domaines. L’activité a
ainsi été tributaire des
difficultés des marchés de
l’automobile et de la construction,
situation qui a impacté par
capillarité l’ensemble des acteurs en
amont et en aval de ces deux filières.
Dans les équipements électriques et
électroniques, les deux principaux
groupes implantés à Limoges ont
affiché de bonnes performances,
notamment grâce à une stratégie
de croissance externe. À structure
et taux de change constants,
l’évolution organique des ventes est
la suivante : - 1,4 % pour Legrand,
numéro un mondial de l’appareillage
électrique et du cheminement de
câbles et - 0,7 % pour Schneider
Electric, spécialiste mondial de la
gestion de l’énergie. L’exportation
a été un vecteur de croissance
ou de stabilité pour bon nombre
d’établissements présents sur les
marchés étrangers. Entraînée par
le dynamisme de certains secteurs-
clients comme l’aéronautique
ou le ferroviaire (avec des
opinions divergentes), la branche
équipement industriel-mécanique
s’est comportée honorablement.
Après avoir augmenté de 1,7 % en 2011, l’activité a stagné au cours de l’année écoulée sous l’effet d’un recul de la consommation et de l’investissement. Les exportations ont progressé. Le repli de la production industrielle, débuté à l’été 2011, s’est amplifié au quatrième trimestre 2012. L’année 2013 s’annonce délicate.
“Des entreprises du cuir fabriquant
pour l’industrie du luxe ont bien
travaillé.”
Industrie de la porcelaine
La dégradation, amorcée au second semestre 2011, s’est poursuivie en 2012. Les résultats enregistrés par les adhérents à l’UFPL ont chuté de 10 %.
moins porteur
stable
plus dynamique
Les exportations ont conservé une orientation relativement favorable. La baisse de la consommation des ménages et de la demande des entreprises s’est traduite par un recul ou au mieux une stabilité de l’activité sur le marché français.
Evolution de la demande en France et à l’export
2011 2012
Effectifs +0,2% -3,5%
Chiffre d’affaires global +0,8% -10,0%
Marché français -1,5% 0%
Exportations +3,2% -20%
sourc
e : u
FPl
INDICATEURS HV - INDUSTRIE
INDICATEURS NATIONAUX
Evolution de la production industrielle 2011-2012 (en moyenne annuelle)
Aprés deux années de croissance, la formation brute de capital �xe (FCB) a �échi de 1,2 % en 2012. Le repli tient principalement aux entreprises non �nancières qui ont réduit leurs investissements en construction (- 2,1 %) et en matériels de transport (- 11 %).
Les exportations ont conservé une orientation relativement favorable. La baisse de la consommation des ménages et de la demande des entreprises s'est traduite par un recul ou au mieux une stabilité de l'activité sur le marché français.
La dégradation, amorcée au second semestre 2011, s'est poursuivie en 2012. Les résultats enregistrés par les adhérents à l'UFPL ont chuté de 10 %.
La production industrielle a reculé de 2,2 % après deux années de hausse. Cette baisse a concerné toutes les branches, exception faite de l’énergie.
Evolution de la demande en France et à l’export Industrie de la porcelaine
TABLEAU A FAIRE
Evolution de la formation brute de capital �xe en 2011 et 2012
sourc
e : In
see, in
dices
bruts
base
100
en 20
10
- 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 0 1
ensemble industrie
énergie
industries extractives
industrie manufacturière
biens de consom. non durables
biens de consom. durables
biens intermédiaires
biens d'investissement
construction
- 2,7
- 3,7- 3,9
- 6,3- 2,5
- 3
- 0,1- 0,2
0,8
0 20 40 60 80 100
moins porteur stable plus dynamique
export 2012
export 2011
marché français 2012
marché français 2011
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
2012
2011
administrations publiques
ménagesentreprises non nancières
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ranc
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L’industrie résiste pLutôt bienToutefois, une activité fortement
exportatrice est demeurée à l’écart
de cette tendance : l’industrie de la
porcelaine qui a terminé 2012 avec
un chiffre d’affaires en retrait de 10 %
et une baisse des exportations de
20 %. Positionnés sur des marchés
très concurrentiels dominés par
une guerre des prix (et un écart
entre les coûts et les prix de vente),
le papier-carton, l’imprimerie et les
industries graphiques ont maintenu
leurs volumes de production,
voire augmenté. La réduction
des budgets de communication
a pesé sur la filière graphique, la
diminution de la consommation
sur celle de l’emballage, tout comme
l’attentisme de la clientèle.
intervieW
“Nous réclamons une protection pérenne de la porcelaine de Limoges”L’année 2012 a commencé avec des carnets de commandes très moyens, des mesures de chômage partiel dans certains cas. Au cours des trois premiers trimestres, la baisse a navigué de - 14 à - 19 % par rapport à 2011. « Mais, au quatrième, observe Alain Mouly, président de l’UFPL (Union des fabricants de porcelaine de Limoges), la situation globale s’est enfin légèrement améliorée avec une reprise des exportations. » Les perspectives 2013 s’annoncent incertaines avec toujours de très importants écarts d’une entreprise à l’autre. « Les deux premiers mois de l’année ont progressé de 5 %. Et les exportations, notamment hors de la zone Europe, ont enregistré une légère reprise », fait remarquer Alain Mouly, rappelant l’action de l’UFPL afin d’obtenir une protection pérenne de la
porcelaine de Limoges. Des échanges ont eu lieu avec les ministères de Sylvia Pinel (Artisanat, Commerce et Tourisme) et de Benoît Hamon, chargé de l’Économie sociale et solidaire, et de la Consommation, qui doivent présenter un projet de loi permettant la création d’indications géographiques (IG) pour protéger les produits manufacturés non alimentaires. « Nous aurions préféré une modification du décret du
8 février 1978, mentionnant que l’appellation Porcelaine de Limoges ne peut être apposée que sur les pièces intégralement fabriquées et décorées dans le département de la Haute-Vienne. » Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, avait aussi évoqué dernièrement une taxe sur les porcelaines chinoises. Les dirigeants des manufactures demeurent très vigilants.
Alain Mouly, président de l’UFPL et des porcelaines H. Laplagne
Evolution de la formation brute de capital fixe en 2011 et 2012
Aprés deux années de croissance, la formation brute de capital fixe (FCB) a fléchi de 1,2 % en 2012. Le repli tient principalement aux entreprises non financières qui ont réduit leurs investissements en construction (- 2,1 %) et en matériels de transport (- 11 %).
La production industrielle a reculé de 2,2 % après deux années de hausse. Cette baisse a concerné toutes les branches, exception faite de l’énergie.
Evolution de la production industrielle 2011-2012 (en moyenne annuelle)
INDICATEURS HV - INDUSTRIE
INDICATEURS NATIONAUX
Evolution de la production industrielle 2011-2012 (en moyenne annuelle)
Aprés deux années de croissance, la formation brute de capital �xe (FCB) a �échi de 1,2 % en 2012. Le repli tient principalement aux entreprises non �nancières qui ont réduit leurs investissements en construction (- 2,1 %) et en matériels de transport (- 11 %).
Les exportations ont conservé une orientation relativement favorable. La baisse de la consommation des ménages et de la demande des entreprises s'est traduite par un recul ou au mieux une stabilité de l'activité sur le marché français.
La dégradation, amorcée au second semestre 2011, s'est poursuivie en 2012. Les résultats enregistrés par les adhérents à l'UFPL ont chuté de 10 %.
La production industrielle a reculé de 2,2 % après deux années de hausse. Cette baisse a concerné toutes les branches, exception faite de l’énergie.
Evolution de la demande en France et à l’export Industrie de la porcelaine
TABLEAU A FAIRE
Evolution de la formation brute de capital �xe en 2011 et 2012
sourc
e : In
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dices
bruts
base
100
en 20
10
- 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 0 1
ensemble industrie
énergie
industries extractives
industrie manufacturière
biens de consom. non durables
biens de consom. durables
biens intermédiaires
biens d'investissement
construction
- 2,7
- 3,7- 3,9
- 6,3- 2,5
- 3
- 0,1- 0,2
0,8
0 20 40 60 80 100
moins porteur stable plus dynamique
export 2012
export 2011
marché français 2012
marché français 2011
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
2012
2011
administrations publiques
ménagesentreprises non nancières
Evolution de la production industrielle 2011-2012 (en moyenne annuelle)
sourc
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indice
s bru
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2010
- 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 0 1
ensemble industrie
énergie
industries extractives
industrie manufacturière
biens de consommation non durables
biens de consommation durables
biens intermédiaires
biens d'investissement
construction
- 2,2
- 3,7- 3,9
- 6,3- 2,5
- 3
- 0,1- 0,2
0,8
2012
2011
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conJoncture 2012 construction
Le bâtiment continue à se d égrader
En Haute-Vienne, la
dégradation a été ressentie
avec plus d’acuité au
dernier trimestre 2012. Les
entreprises ont souffert dans la
construction neuve
avec une chute de
26 % des mises en
chantier de logements
(individuels : - 10 %).
Seule, la persistance
d’un courant d’affaires en travaux
de rénovation ou d’entretien a
contribué à assurer un volant
d’activité correct. Quant aux
commandes des organismes
publics et des collectivités
territoriales, elles ont été revues
à la baisse. Le resserrement du
marché s’est accompagné d’une
accentuation de la concurrence
(auto-entrepreneurs, sociétés
extérieures à la région…) et d’une
détérioration de la rentabilité
(allongement des délais de
paiement de la clientèle, hausse
des prix des matières premières…).
La Fédération des travaux publics
a dressé le bilan économique
de l’année écoulée. Comme en
2011, celui-ci est très différent
selon que l’on se situe dans des
zones urbanisées ou non. Si les
premières ont fait preuve d’un
véritable dynamisme en matière
de projets de travaux publics, les
difficultés annoncées fin 2011 pour
les zones les plus rurales se sont
confirmées (incertitude quant
En dépit d’un contexte de crise et du passage de la TVA de 5,5 à 7 %, le recul de la production dans le bâtiment en 2012 a été inférieur aux prévisions (- 1,2 % au lieu de - 1,9 %, selon la Fédération française du bâtiment). Une baisse amortie par une activité mieux orientée dans la branche entretien-rénovation et le marché de la construction non-résidentielle. Mais l’année 2013 s’annonce très délicate…
© Je
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icat
“L’agence technique per-mettra d’appuyer les élus
des petites communes pour faire aboutir plus
rapidement leur projet.”
Locaux non résidentiels : surfaces autorisées et commencées en 2012 (en m2)
Dans le secteur du non-résidentiel, les bureaux ont représenté 14 % du nombre total de mètres carrés de surfaces commencées en 2012 ; ceux concernant le commerce, 16 %, les entrepôts, près de 9 % et l’industrie, 5 %.
commencés
autorisés
autorisés
commencés
L’activité construction de logements neufs mesurée à partir des mises en chantier a chuté de 26 % en 2012. Le nombre des autorisations de construire a également fortement baissé (- 22 %).
Logements autorisés et commencés
INDICATEURS HV - CONSTRUCTION
INDICATEURS NATIONAUX
L'activité construction de logements neufs mesurée à partir des mises en chantier a chuté de 26 % en 2012. Le nombre des autorisations de construire a également fortement baissé (- 22 %).
Dans le secteur du non-résidentiel, les bureaux ont représenté 14 % du nombre total de mètres carrés de surfaces commencées en 2012 ; ceux concernant le commerce, 16 %, les entrepôts, près de 9 % et l'industrie, 5 %.
En 2012, 495 500 logements ont été autorisés en France (- 7,3 % sur un an). Le nombre de mises en chantier s'élève à 346 500, en baisse de 17,8 % par rapport à 2011.
L'emploi salarié dans la construction a diminué de 1 %, ce qui représente 13 800 destructions de postes. Seul, le premier trimestre 2012 a échappé à ce processus de décroissance.
Logements autorisés et commencés (en milliers) Evolution de l'emploi salarié
Logements autorisés et commencés Locaux non résidentiels : surfaces autorisées et commencées en 2012 (en m2)
0
30
60
90
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Source : ministère du Développement durable SOeS, Sit@del2 Source : Insee, données (réactualisées) corrigées des variations saisonnières en fin de trimestre
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Source : Dreal/Celllule économique du Limousin/Sit@del2
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e�ectifs (en milliers) variation trimestrielle (en %)
INDICATEURS HV - CONSTRUCTION
INDICATEURS NATIONAUX
L'activité construction de logements neufs mesurée à partir des mises en chantier a chuté de 26 % en 2012. Le nombre des autorisations de construire a également fortement baissé (- 22 %).
Dans le secteur du non-résidentiel, les bureaux ont représenté 14 % du nombre total de mètres carrés de surfaces commencées en 2012 ; ceux concernant le commerce, 16 %, les entrepôts, près de 9 % et l'industrie, 5 %.
En 2012, 495 500 logements ont été autorisés en France (- 7,3 % sur un an). Le nombre de mises en chantier s'élève à 346 500, en baisse de 17,8 % par rapport à 2011.
L'emploi salarié dans la construction a diminué de 1 %, ce qui représente 13 800 destructions de postes. Seul, le premier trimestre 2012 a échappé à ce processus de décroissance.
Logements autorisés et commencés (en milliers) Evolution de l'emploi salarié
Logements autorisés et commencés Locaux non résidentiels : surfaces autorisées et commencées en 2012 (en m2)
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Source : ministère du Développement durable SOeS, Sit@del2 Source : Insee, données (réactualisées) corrigées des variations saisonnières en fin de trimestre
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Source : Dreal/Celllule économique du Limousin/Sit@del2
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commencés
agricolesservices publics
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bureauxindustrie
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e�ectifs (en milliers) variation trimestrielle (en %)
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indi
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e
Le bâtiment continue à se d égraderau montant des dotations, peine
à mobiliser des crédits…). Il en
résulte un accroissement de la
dichotomie zones urbaines-zones
rurales et une diminution forte du
nombre de projets, notamment
dans le domaine de l’eau et de
l’assainissement. Les programmes
de voirie ont également
chuté. Les perspectives 2013
apparaissent toutefois nettement
meilleures, notamment grâce
au renforcement des aides aux
communes versées par le Conseil
général et à l’accroissement des
investissements directs. En outre,
la nouvelle banque des collectivités
devrait apporter une réponse aux
besoins de crédits des plus petites.
intervieW
“Aucune visibilité à long terme”Face à la crise, à la concurrence déloyale et aux normes toujours plus nombreuses, certains chefs d’entreprise commencent à baisser les bras. La Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) fait état d’un repli de 3 % par rapport au premier trimestre 2012 marqué par un recul de 6 % dans le segment du neuf et de 1,5 % dans celui de l’entretien-amélioration. La construction neuve a été gravement touchée en raison d’une conjoncture particulièrement difficile et de conditions climatiques rudes. Maître artisan électricien à Panazol, Gilles Deschamps, à la tête de la Capeb de la Haute-Vienne (environ quatre cents adhérents), tire le signal d’alarme. « Outre une conjoncture économique défavorable, la perspective de hausse de la TVA n’encourage pas les clients à investir », regrette-t-il, inquiet devant
la raréfaction des mises en chantier. Autre tendance préoccupante : la croissance des travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements fléchit fortement. « Il y avait bien une mesure favorable pour l’isolation avec une prime annoncée
de 1 350 euros, mais les modalités d’application tardent beaucoup. » Dégradation du volume d’activité pour les différents métiers, la maçonnerie restant une fois encore la profession la plus impactée, dix mille emplois perdus dans l’artisanat du bâtiment dans l’Hexagone… « Il n’y a aucune visibilité à long terme, peste Gilles Deschamps. Cela rejaillit sur les embauches. Pour prendre un apprenti, il faut un carnet de commandes rempli… »
Gilles Deschamps, président de la Capeb 87
Logements autorisés et commencés (en milliers)
En 2012, 495 500 logements ont été autorisés en France (- 7,3 % sur un an). Le nombre de mises en chantier s’élève à 346 500, en baisse de 17,8 % par rapport à 2011.
L’emploi salarié dans la construction a diminué de 1 %, ce qui représente 13 800 destructions de postes. Seul, le premier trimestre 2012 a échappé à ce processus de décroissance.
commencés
autorisés
Evolution de l’emploi salarié
effectifs (en milliers)
variation trimestrielle
(en %)
INDICATEURS HV - CONSTRUCTION
INDICATEURS NATIONAUX
L'activité construction de logements neufs mesurée à partir des mises en chantier a chuté de 26 % en 2012. Le nombre des autorisations de construire a également fortement baissé (- 22 %).
Dans le secteur du non-résidentiel, les bureaux ont représenté 14 % du nombre total de mètres carrés de surfaces commencées en 2012 ; ceux concernant le commerce, 16 %, les entrepôts, près de 9 % et l'industrie, 5 %.
En 2012, 495 500 logements ont été autorisés en France (- 7,3 % sur un an). Le nombre de mises en chantier s'élève à 346 500, en baisse de 17,8 % par rapport à 2011.
L'emploi salarié dans la construction a diminué de 1 %, ce qui représente 13 800 destructions de postes. Seul, le premier trimestre 2012 a échappé à ce processus de décroissance.
Logements autorisés et commencés (en milliers) Evolution de l'emploi salarié
Logements autorisés et commencés Locaux non résidentiels : surfaces autorisées et commencées en 2012 (en m2)
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Source : ministère du Développement durable SOeS, Sit@del2 Source : Insee, données (réactualisées) corrigées des variations saisonnières en fin de trimestre
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Source : Dreal/Celllule économique du Limousin/Sit@del2
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e�ectifs (en milliers) variation trimestrielle (en %)
INDICATEURS HV - CONSTRUCTION
INDICATEURS NATIONAUX
L'activité construction de logements neufs mesurée à partir des mises en chantier a chuté de 26 % en 2012. Le nombre des autorisations de construire a également fortement baissé (- 22 %).
Dans le secteur du non-résidentiel, les bureaux ont représenté 14 % du nombre total de mètres carrés de surfaces commencées en 2012 ; ceux concernant le commerce, 16 %, les entrepôts, près de 9 % et l'industrie, 5 %.
En 2012, 495 500 logements ont été autorisés en France (- 7,3 % sur un an). Le nombre de mises en chantier s'élève à 346 500, en baisse de 17,8 % par rapport à 2011.
L'emploi salarié dans la construction a diminué de 1 %, ce qui représente 13 800 destructions de postes. Seul, le premier trimestre 2012 a échappé à ce processus de décroissance.
Logements autorisés et commencés (en milliers) Evolution de l'emploi salarié
Logements autorisés et commencés Locaux non résidentiels : surfaces autorisées et commencées en 2012 (en m2)
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L’équipement commercial dans l’unité urbaine de Limoges
chiFFres cLés commerce
A Limoges, qui a vocation
de pôle régional, dispose d’un
équipement commercial complet,
très diversifié et structuré dont
le rayonnement s’étend bien au-
delà des limites du département.
Les grandes enseignes nationales
franchisées ou succursalistes,
boutiques et commerces de
proximité, sans oublier les halles
centrales dont l’architecture est très
inspirée de l’exposition universelle
de 1878 et des techniques d’Eiffel,
proposent une offre commerciale
attrayante et contribuent à
l’extension de la zone d’influence de
la ville. L’implantation en cœur de
ville de locomotives comme la Fnac,
les Galeries Lafayette, Monoprix
et, plus récemment, du magasin de
prêt-à-porter Zara (ouvert début
2013) concourt à créer un circuit
marchand attractif dans l’hyper-
centre. La dynamique commerciale
s’appuie également sur la présence
du centre commercial Saint-Martial
et de ses soixante boutiques dédiées
à la mode, à la culture et aux loisirs,
à la beauté-santé, sans oublier
la restauration… Le centre-ville
affiche plutôt une spécialisation
dans l’équipement de la personne,
la décoration et les arts de la table,
la beauté-santé, le secteur de la
culture et des loisirs (librairies), la
périphérie avec plusieurs grands
centres commerciaux concentrant
principalement les grandes surfaces
à dominante alimentaire ou axées
sur l’équipement de la maison
(bricolage-jardinerie, ameublement,
etc.), les articles de sport… Un
programme de redynamisation
du centre-ville a été mis en place
par la municipalité. Ce dispositif
intègre un volet concernant la
réhabilitation du patrimoine
(y compris les façades et devantures
commerciales) et de l’habitat.
A En périphérie, les parcs
d’activités situés au sud comme
au nord de Limoges sont en
pleine mutation. Un nouvel espace
commercial d’environ 30 000 m² a
été réalisé en septembre 2010 au
nord de Limoges. Principalement
orienté sur l’aménagement de la
maison, ce retail park, qui regroupe
une trentaine de boutiques sur
40 500 m² de surface de vente,
accueille Leroy Merlin, Alinéa,
Boulanger, ainsi que des enseignes
déjà présentes à Limoges comme
Darty, Bois et chiffons, Ambiance
et styles… L’équipement de la
personne, le secteur de la culture
et des loisirs (avec Cultura,
Toys’R’Us…), l’alimentaire et la
restauration sont également bien
représentés, la vocation affichée
étant de faire de ce parc new look
un espace de vie et de shopping.
A L’unité urbaine de Limoges
concentre une partie importante
(2 336 établissements dont 1 950
magasins de détail et assimilés)
des structures existantes en
matière de distribution. La
densité commerciale en surfaces de
vente de 300 m² et plus (nombre
de m² pour 1 000 habitants) y
est supérieure à la moyenne
nationale pour les hypermarchés,
les supermarchés, les magasins
de bricolage et de meubles et les
jardineries. La capitale régionale,
qui assure traditionnellement une
fonction de redistribution, regroupe
près de 400 grossistes sur les 650
recensés en Haute-Vienne.
A En dehors de Limoges,
le paysage commercial
départemental (4 180 commerces)
Un équipement commercial de bonne facture
Zone du Vigen
Parc d’activitésLimoges Nord
Parc d’activitésLimoges Sud
Parc d’activitésdu Ponteix
Zone du Rochilloux
A20RN147
RN141
RN21
RD941
RD29
RD979
RD704
RN520
L’EQUIPEMENT COMMERCIAL DANS L’UNITE URBAINEDE LIMOGES
0 5
kilomètres
Les principaux hypermarchés, centres commerciauxet parcs d’activités commerciales :
Centre commercial
Parc et zone d’activités commerciales
to u t s u r l’ éco d e l a cc i d e l i m o g e s & d e l a h a u t e -v i e n n e | 2 0 1 2 - 2 0 1 3 19
Classement des activités de commerce en fonction du nombre d’établissements *
Source : Fichier CCI de Limoges et de la Haute-Vienne au 17 janvier 2013.* : Etablissements immatriculés au registre du commerce et des sociétés.
0 900800700600500400300200100
Equipement de la personne
Commerce de gros alimentaire
Commerce de détail alimentaire
Commerce et réparation automobile
Equipement de la maison
Commerces divers ou déspécialisés
Commerce de gros non alimentaire
Culture, sport, loisirs
Hygiène, santé, beauté
826
492
254
113
351
507
531
549
561
l’engouement pour l’e-CommerCeLa sensibilisation des entreprises aux TIC (techno-logies de l’information et de la communication) par la CCI va du soutien à l’utilisation de courriels et de web-conférences jusqu’à la définition d’une stratégie webmarketing. Le guide pratique Comment vendre sur internet ? publié par la CCI continue à être régulièrement demandé par les professionnels, bien conscients que la boutique en ligne permet d’écouler son stock, de fidéliser la clientèle et de trouver de nouveaux débouchés.
miCro-trottoirDix ans après la première étude sur le comporte-ment des piétons en centre-ville de Limoges, la CCI de Limoges publie une nouvelle analyse ayant pour objectifs d’apporter des éléments d’informa-tion quantitatifs et qualitatifs sur les flux piétons dans le cœur de ville de Limoges, de faire émerger les attentes, les souhaits des consommateurs par rapport au centre-ville, de recenser l’équipement commercial et de services des principales voies sous forme cartographique. La rue Jean-Jaurès a rallié une majorité de suffrages devant la rue du Clocher. Près de cent vingt-cinq mille piétons ont été comptabilisés sur l’ensemble des rues examinées à la loupe. Vingt rues sont analysées dans le détail avec cartographie à l’appui indiquant les enseignes et les secteurs d’activité présents dans ces artères. Ce document, disponible au centre de documentation de la CCI, constitue une mine de renseignements pour les commerçants et les investisseurs.
actions cciNombre d’établissements et d’emplois salariés dans le commerce de détail (y compris automobile) et de gros
0 20
kilomètres
Nombre d’établissements dans le secteur du commerce, par commune :(données brutes hors CHR)
Limoges : 1 893
De 1 à 10
Commune sans établissement
De 100 à 1 000
De 10 à 25
De 50 à 100
De 25 à 50
Source : Fichier CCI au 17 janvier 2013.
Les établissements de plus de 100 salariésdans le secteur du commerce :(nombre d’établissements hors CHR par commune)
1 2 11
NOMBRE D’ETABLISSEMENTS ET D’EMPLOIS SALARIESDANS LE COMMERCE
se structure autour d’une autre
unité urbaine majeure, Saint-
Junien, et d’un maillage de
polarités dites secondaires ou
tertiaires parmi lesquelles il
convient de citer Saint-Yrieix-la-
Perche, Bellac ou Saint-Léonard-
de-Noblat. Ces villes accueillent
un volume de commerces
important et apportent une
réponse adaptée aux besoins de
consommation de leurs habitants.
Les chefs-lieux de cantons
qui quadrillent le territoire
départemental complètent
l’offre grâce à des équipements
commerciaux relativement
étoffés.
indi
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aute
-vie
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20 to u t s u r l’ éco d e l a cc i d e l i m o g e s & d e l a h a u t e -v i e n n e | 2 0 1 2 - 2 0 1 3
conJoncture 2012 commerce de détaiL
L’utiLe éLoigne L’achat pLaisir
La crise économique,
omniprésente dans les
esprits, induit un climat
d’inquiétude, peu propice
à la dépense. La baisse du pouvoir
d’achat des ménages,
la montée en puissance
du commerce en ligne
et la désaffection des
centres-villes, y compris
à Limoges, sont autant
d’éléments qui ont
perturbé l’activité commerciale
locale. Les comportements
des consommateurs tendent
à s’uniformiser : réduction des
achats, diminution du panier
moyen, primauté du prix sur
la qualité et de l’achat utile sur
l’achat plaisir (en excluant les
loisirs et la téléphonie) De plus,
2012 étant une année d’élections,
une forme d’attentisme a prévalu
pendant plusieurs mois. Dans
ce contexte, 52 % des magasins
ont connu une régression en
valeur de leurs ventes (44 % en
2011) et 36 % une progression.
Le chiffre d’affaires cumulé
des panélistes adhérant au
baromètre du commerce de la
CCI s’est inscrit en retrait de 2,1 %
par rapport à 2011 (nombre de
clients : - 1,9 %). La diminution a
été plus limitée dans la capitale
régionale et sa première couronne
(- 1,1 %) que dans la zone hors
Limoges (- 4,5 %). Presque tous
les secteurs ont été confrontés
à une moindre fréquentation et
aux choix drastiques en matière
de dépenses. Phénomène marqué
Moteur traditionnel de la croissance, la consommation des ménages a été en panne en 2012. Elle a marqué un recul de 0,4 % en moyenne, après 0,5 % en 2011. Pour les seuls produits manufacturés, les dépenses ont diminué de 0,8 % (+ 0,9 % en 2011). La plus forte baisse annuelle depuis 1993.
“Moins dépensiers, tournés vers des
achats utiles, telles sont les intentions
d’achats des Français.”
Evolution du chiffre d’affaires 2012/2011 en %
L’irrégularité de la demande a été perceptible tout au long de l’année. Les meilleurs mois ont été ceux de janvier, février, juin, août, septembre et novembre.
Proportion de commerces (en %) dont le taux de variation 2012/2011 du chiffre d’affaires est compris dans une des fourchettes suivantes.
Haute-Vienne
Creuse
Corrèze
Les immatriculations de voitures particulières neuves ont diminué de 15,1 % en Limousin (France : - 14,1 %). Les trois départements affichent un recul marqué : - 12,5 % pour la Corrèze, - 17 % pour la Creuse, - 16,5 % pour la Haute-Vienne.
Commerce automobile : immatriculations de voitures particulières neuves en 2012
INDICATEURS HV - COMMERCE DE DETAIL
INDICATEURS NATIONAUX
- 1
- 0,5
0
0,50
1
Pouvoir d’achat : variation trimestrielle du revenu disponible brut en % Evolution mensuelle des dépenses de consommation des ménages en 2012, en %
Le pouvoir d'achat au niveau individuel (pouvoir d'achat par unité de consommation) a diminué de 1 % en 2012 (- 0,1 % en 2011).
Les immatriculations de voitures particulières neuves ont diminué de 15,1 % en Limousin (France : - 14,1 %). Les trois départements a�chent un recul marqué : - 12,5 % pour la Corrèze, - 17 % pour la Creuse, - 16,5 % pour la Haute-Vienne.
L'irrégularité de la demande a été perceptible tout au long de l'année. Les meilleurs mois ont été ceux de janvier, février, juin, août, septembre et novembre.
Les dépenses de consommation des ménages ont évolué de manière assez régulière dans l'alimentaire et de façon erratique dans le textile-cuir.
Commerce automobile : immatriculations de voitures particulières neuves en 2012
Evolution du chi�re d’a�aires 2012/2011 en %
0 5 10 15 20 25
=> + 20
+ 10 à + 19
+ 5 à + 9
+ 1 à + 4
=
- 1 à - 4
- 5 à -9
- 10 à - 19
=> - 20
Proportion de commerces (en %) dont le taux de variation 2012/2011 du chi�re d'a�aires est compris dans une des fourchettes suivantes.
1er trim. 2e 3e 4e 1er trim. 2e 3e 4e
2011 (données révisées) 2012
sourc
e : In
see
sourc
e : In
see
9 182
2 466
7 136
Haute-Vienne Creuse Corrèze
-15
-10
-5
0
5
10autres biens fabriqués
textile-cuir
équip. logement
alimentaire
DNOSAJJMAMFJ
données CVS-CJO aux prix de l'année précédente
INDICATEURS HV - COMMERCE DE DETAIL
INDICATEURS NATIONAUX
- 1
- 0,5
0
0,50
1
Pouvoir d’achat : variation trimestrielle du revenu disponible brut en % Evolution mensuelle des dépenses de consommation des ménages en 2012, en %
Le pouvoir d'achat au niveau individuel (pouvoir d'achat par unité de consommation) a diminué de 1 % en 2012 (- 0,1 % en 2011).
Les immatriculations de voitures particulières neuves ont diminué de 15,1 % en Limousin (France : - 14,1 %). Les trois départements a�chent un recul marqué : - 12,5 % pour la Corrèze, - 17 % pour la Creuse, - 16,5 % pour la Haute-Vienne.
L'irrégularité de la demande a été perceptible tout au long de l'année. Les meilleurs mois ont été ceux de janvier, février, juin, août, septembre et novembre.
Les dépenses de consommation des ménages ont évolué de manière assez régulière dans l'alimentaire et de façon erratique dans le textile-cuir.
Commerce automobile : immatriculations de voitures particulières neuves en 2012
Evolution du chi�re d’a�aires 2012/2011 en %
0 5 10 15 20 25
=> + 20
+ 10 à + 19
+ 5 à + 9
+ 1 à + 4
=
- 1 à - 4
- 5 à -9
- 10 à - 19
=> - 20
Proportion de commerces (en %) dont le taux de variation 2012/2011 du chi�re d'a�aires est compris dans une des fourchettes suivantes.
1er trim. 2e 3e 4e 1er trim. 2e 3e 4e
2011 (données révisées) 2012
sourc
e : In
see
sourc
e : In
see
9 182
2 466
7 136
Haute-Vienne Creuse Corrèze
-15
-10
-5
0
5
10autres biens fabriqués
textile-cuir
équip. logement
alimentaire
DNOSAJJMAMFJ
données CVS-CJO aux prix de l'année précédente
© Je
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ichel
Pér
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dans l’équipement du foyer
(électroménager, électronique,
meubles…), car il y a une forte
connexion entre l’ameublement
et les transactions immobilières.
En fin d’année, cela s’est propagé
au bricolage qui a amorcé une
phase de décélération, perceptible
également début 2013. Dans les
jardineries, la situation n’a pas été
plus favorable, des mois médiocres
ayant précédé, puis succédé à un
trimestre de hausses significatives
(de mai à juillet). Côté alimentaire,
si l’alimentation générale a réussi
à maintenir à peu près le cap, cela
n’a pas été le cas de la grande et
moyenne distribution avec un
magasin sur deux affichant un
fléchissement des ventes. Autres
activités malmenées : l’équipement
de la personne, la librairie-
presse, les articles de sport et les
pharmacies.
intervieW
“Les professionnels de l’auto doivent se renouveler”L’activité des professionnels de l’automobile (une vingtaine de métiers) s’avère atone au premier trimestre 2013. La production manufacturière s’est repliée, alors que celle de services marchands hors commerce progresse de manière très limitée. Avec le durcissement du malus sur les émissions de CO
2 au
1er janvier 2013, les dépenses en automobile ont à nouveau été en net repli au premier trimestre 2013. Le chiffre d’affaires des professionnels de l’automobile se dégrade sensiblement par rapport au premier trimestre 2012. L’année 2013 débute par une régression de 5 % à un an d’intervalle. Une baisse sans précédent. « La conjoncture générale ne joue évidemment pas en
notre faveur, explique Christian Sarre, président du CNPA Conseil national des professionnels de l’automobile 87, gérant du réputé garage Sarre poids lourds services, à Boisseuil. La prime à la casse nous a aussi fait du mal, car en achetant du neuf, le consommateur dispose d’une voiture
plus fiable qui demande moins d’entretien. » « Il faut rester avant tout positif, martèle le président. On est, je crois, à la fin d’un cycle. À nous, avec l’aide des pouvoirs publics, de nous renouveler. » Le CNPA rappelle reste notamment mobilisé autour de trois projets d’amendement. Le premier propose d’affecter une partie des recettes de la taxe poids lourd à la modernisation du parc. Le deuxième propose d’autoriser les distributeurs et réparateurs de véhicules industriels à installer et inspecter des chronotachygraphes. Le troisième vise à exclure les véhicules en essai et réparation de la taxe.
Christian Sarre, président du CNPA 87
du CNPA Conseil national des professionnels de
la
voiture
nous
distributeurs et réparateurs de véhicules industriels à installer et inspecter des chronotachygraphes. Le troisième vise à exclure les
L’activité des professionnels de l’automobile (une vingtaine de production
marchands hors commerce progresse de manière très limitée.
janvier 2013, les dépenses en automobile ont à nouveau été en net repli au premier trimestre 2013. Le chiffre d’affaires des
pas en explique Christian Sarre, président
Pouvoir d’achat : variation trimestrielle du revenu disponible brut en %
Le pouvoir d’achat au niveau individuel (pouvoir d’achat par unité de consommation) a diminué de 1 % en 2012 (- 0,1 % en 2011).
Les dépenses de consommation des ménages ont évolué de manière assez régulière dans l’alimentaire et de façon erratique dans le textile-cuir.
Evolution mensuelle des dépenses de consommation des ménages en 2012, en %
INDICATEURS HV - COMMERCE DE DETAIL
INDICATEURS NATIONAUX
- 1
- 0,5
0
0,50
1
Pouvoir d’achat : variation trimestrielle du revenu disponible brut en % Evolution mensuelle des dépenses de consommation des ménages en 2012, en %
Le pouvoir d'achat au niveau individuel (pouvoir d'achat par unité de consommation) a diminué de 1 % en 2012 (- 0,1 % en 2011).
Les immatriculations de voitures particulières neuves ont diminué de 15,1 % en Limousin (France : - 14,1 %). Les trois départements a�chent un recul marqué : - 12,5 % pour la Corrèze, - 17 % pour la Creuse, - 16,5 % pour la Haute-Vienne.
L'irrégularité de la demande a été perceptible tout au long de l'année. Les meilleurs mois ont été ceux de janvier, février, juin, août, septembre et novembre.
Les dépenses de consommation des ménages ont évolué de manière assez régulière dans l'alimentaire et de façon erratique dans le textile-cuir.
Commerce automobile : immatriculations de voitures particulières neuves en 2012
Evolution du chi�re d’a�aires 2012/2011 en %
0 5 10 15 20 25
=> + 20
+ 10 à + 19
+ 5 à + 9
+ 1 à + 4
=
- 1 à - 4
- 5 à -9
- 10 à - 19
=> - 20
Proportion de commerces (en %) dont le taux de variation 2012/2011 du chi�re d'a�aires est compris dans une des fourchettes suivantes.
1er trim. 2e 3e 4e 1er trim. 2e 3e 4e
2011 (données révisées) 2012
sourc
e : In
see
sourc
e : In
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Haute-Vienne Creuse Corrèze
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0
5
10autres biens fabriqués
textile-cuir
équip. logement
alimentaire
DNOSAJJMAMFJ
données CVS-CJO aux prix de l'année précédente
INDICATEURS HV - COMMERCE DE DETAIL
INDICATEURS NATIONAUX
- 1
- 0,5
0
0,50
1
Pouvoir d’achat : variation trimestrielle du revenu disponible brut en % Evolution mensuelle des dépenses de consommation des ménages en 2012, en %
Le pouvoir d'achat au niveau individuel (pouvoir d'achat par unité de consommation) a diminué de 1 % en 2012 (- 0,1 % en 2011).
Les immatriculations de voitures particulières neuves ont diminué de 15,1 % en Limousin (France : - 14,1 %). Les trois départements a�chent un recul marqué : - 12,5 % pour la Corrèze, - 17 % pour la Creuse, - 16,5 % pour la Haute-Vienne.
L'irrégularité de la demande a été perceptible tout au long de l'année. Les meilleurs mois ont été ceux de janvier, février, juin, août, septembre et novembre.
Les dépenses de consommation des ménages ont évolué de manière assez régulière dans l'alimentaire et de façon erratique dans le textile-cuir.
Commerce automobile : immatriculations de voitures particulières neuves en 2012
Evolution du chi�re d’a�aires 2012/2011 en %
0 5 10 15 20 25
=> + 20
+ 10 à + 19
+ 5 à + 9
+ 1 à + 4
=
- 1 à - 4
- 5 à -9
- 10 à - 19
=> - 20
Proportion de commerces (en %) dont le taux de variation 2012/2011 du chi�re d'a�aires est compris dans une des fourchettes suivantes.
1er trim. 2e 3e 4e 1er trim. 2e 3e 4e
2011 (données révisées) 2012
sourc
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9 182
2 466
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Haute-Vienne Creuse Corrèze
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5
10autres biens fabriqués
textile-cuir
équip. logement
alimentaire
DNOSAJJMAMFJ
données CVS-CJO aux prix de l'année précédente
autres biens fabriqués
textile-cuir
équip. logement
alimentaire
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conJoncture 2012 commerce de gros
Les grossistes Font de La rési stance
Localement, la conjoncture
s’est légèrement dégradée par
rapport à 2011, bien que les
négociants aient témoigné
d’une réelle capacité de résistance
dans ce contexte de crise. Preuve
en est : plus de 40 % des entreprises
ayant répondu à l’enquête de
la CCI ont réussi à augmenter
leur chiffre d’affaires, ratio quasi
identique à 2011. La détérioration
résulte de l’accroissement de
la proportion d’établissements
ayant enregistré une diminution
de leur chiffre d’affaires (44 %
contre seulement 26 % en 2011).
Les dirigeants attribuent cette
baisse de régime à des facteurs
différents selon le domaine
d’appartenance de leur clientèle :
une consommation des ménages en
berne pour les grossistes en biens
de consommation (textile, meubles,
électroménager, jouets…), un marché
de la construction neuve en panne
pour les négociants en matériaux
de construction, de fournitures au
BTP et un secteur de la restauration
malmené pour les grossistes en
produits alimentaires travaillant
avec ces métiers. Les restrictions
budgétaires des collectivités
locales et le tassement des achats
des entreprises du tertiaire sont
également incriminés.
Au vu des résultats obtenus
en 2012 par les négociants, la
situation apparaît contrastée
dans l’alimentaire, un peu mieux
Jouant un rôle d’intervenant clé dans la chaîne fournisseurs-clients professionnels, le commerce inter-entreprises n’a pas échappé aux turbulences économiques et financières qui ont affecté le monde de l’industrie et du commerce. La diversité des secteurs représentés, des produits commercialisés et des tailles d’entreprise a permis toutefois à la profession de maintenir le cap au niveau national.
“Plus de 40 % des entre-
prises ayant répondu à
l’enquête de la CCI ont réussi
à augmenter leur chiffre d’affaires.”
Le tassement de l’activité mesurée à partir de l’évolution des chiffres d’affaires sur un an a été moins marqué dans le commerce de gros (44 % des établissements) que dans l’ensemble du commerce (53 %).
Evolution du chiffre d’affaires 2011-2012proportion d’établissements en %
ensemble commerce
gros
Evolution des effectifs salariés
De 2012 à 2013, l’effectif des salariés pour les établissements inscrits au Registre du commerce et des sociétés a diminué de 4 % dans les activités de grossiste. La baisse a été plus limitée dans l’ensemble du commerce (- 0,9 %).
INDICATEURS HV - COMMERCE DE GROS
INDICATEURS NATIONAUX
Le tassement de l'activité mesurée à partir de l'évolution des chires d'aaires sur un an a été moins marqué dans le commerce de gros (44 % des établissements) que dans l'ensemble du commerce (53 %).
De 2012 à 2013, l'eectif des salariés pour les établissements inscrits au Registre du commerce et des sociétés a diminué de 4 % dans les activités de grossiste. La baisse a été plus limitée dans l'ensemble du commerce (- 0,9 %).
Sur la base de la moyenne annuelle des indices en valeur, le chire d'aaires s'est accru de 2,4 % dans le commerce de gros, de 1,9 % dans le détail et a diminué de 3,5 % dans l'automobile.
De 2002 à 2012 (4e trimestre), les emplois salariés du commerce se sont accrus de 1,5 % (+ 44 400 emplois). Le commerce de gros a connu une réduction de ses eectifs sur dix ans (- 3,6 %) et un léger recul en un an (- 0,6 %).
Evolution des chires d'aaires par grands secteurs Evolution de l’emploi salarié
Evolution du chire d’aaires 2011-2012proportion d’établissements en %
Evolution des eectifs salariés
950
960
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980
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1 000
0
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ensemble commerce
gros
baissestagnationaugmentation
85
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115
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commerce automobile
commerce de gros
commerce de détail (hors automobiles et motocycles)
2009 2010 2011 2012
Sourc
e: fic
hier C
CI Lim
oges
au 31
/01/2
013
Source : Insee, indices en valeur base 100 en 2010, données corrigées des variations saisonnières
3 000
3 500
4 000
4 500
5 000
201320112009200720052003
4 282
3 785
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- 1,5
- 1
- 0,5
0
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1
2009 2010 2011 2012
Source : Insee, données corrigées des variations saisonnières en fin de trimestre
eectifs (en milliers) variation trimestrielle (en %)
INDICATEURS HV - COMMERCE DE GROS
INDICATEURS NATIONAUX
Le tassement de l'activité mesurée à partir de l'évolution des chires d'aaires sur un an a été moins marqué dans le commerce de gros (44 % des établissements) que dans l'ensemble du commerce (53 %).
De 2012 à 2013, l'eectif des salariés pour les établissements inscrits au Registre du commerce et des sociétés a diminué de 4 % dans les activités de grossiste. La baisse a été plus limitée dans l'ensemble du commerce (- 0,9 %).
Sur la base de la moyenne annuelle des indices en valeur, le chire d'aaires s'est accru de 2,4 % dans le commerce de gros, de 1,9 % dans le détail et a diminué de 3,5 % dans l'automobile.
De 2002 à 2012 (4e trimestre), les emplois salariés du commerce se sont accrus de 1,5 % (+ 44 400 emplois). Le commerce de gros a connu une réduction de ses eectifs sur dix ans (- 3,6 %) et un léger recul en un an (- 0,6 %).
Evolution des chires d'aaires par grands secteurs Evolution de l’emploi salarié
Evolution du chire d’aaires 2011-2012proportion d’établissements en %
Evolution des eectifs salariés
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baissestagnationaugmentation
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commerce automobile
commerce de gros
commerce de détail (hors automobiles et motocycles)
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Source : Insee, indices en valeur base 100 en 2010, données corrigées des variations saisonnières
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Source : Insee, données corrigées des variations saisonnières en fin de trimestre
eectifs (en milliers) variation trimestrielle (en %)
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Les grossistes Font de La rési stanceorientée dans les fournitures aux
commerces et aux services, les
équipements pour l’industrie et
le matériel agricole. Indicateur
d’activité dans cette dernière
branche, les immatriculations de
tracteurs neufs ont progressé en
2012 dans l’ensemble de la France
comme en Haute-Vienne. L’impact
de la concurrence du commerce
via internet reste prégnant. Autres
sujets de préoccupation influant sur
la trésorerie : la hausse des prix des
matières premières et l’allongement
des délais de paiement de la
clientèle, lesquels vont de 30 à 60
jours, alors que les fournisseurs
règlent majoritairement dans une
période de 30 à 45 jours.
intervieW
“Notre chiffre d’affaires est en hausse”Le gaz naturel, le phosphate naturel et le sel de potassium représentent les trois ressources de base pour la production des principaux fertilisants (l’azote N, le phosphate P et le potassium K). Mais, généralement, ces matières premières sont rares et inégalement réparties. Les fabricants d’engrais ont pourtant enregistré en 2011-2012 un chiffre d’affaires en hausse de 28 % en un an, à 2,8 milliards d’euros, malgré une baisse des livraisons en France, selon l’Union des industries de la fertilisation (Unifa). Une hausse du chiffre d’affaires qui s’explique en partie par une augmentation des prix de vente. Mathias Angleys, gérant de la SARL Convertgence, à Pageas, société spécialisée dans le commerce de gros d’engrais et
de fertilisants, employant trois salariés, confirme : « L’activité de Convertgence s’est développée en raison de l’augmentation des prix due à la hausse du coût des matières premières sur le marché mondial. Notre chiffre d’affaires a progressé de plus de 15 %. Nous allons encore investir dans du matériel cette année. » Dans un marché extrêmement
concurrentiel, le prix des engrais azotés est déterminé par l’évolution de l’offre et de la demande au niveau mondial et les prix du gaz naturel. Convertgence a mis en place une activité complémentaire de vente aux particuliers. « La sécheresse qui a sévi en 2011 et 2012 nous a aussi influencés », ajoute le gérant, membre du groupe de négoce agricole Centre-Atlantique.
Mathieu Angleys, gérant de la SARL Convertgence, à Pageas
Evolution des chiffres d’affaires par grands secteurs
Sur la base de la moyenne annuelle des indices en valeur, le chiffre d’affaires s’est accru de 2,4 % dans le commerce de gros, de 1,9 % dans le détail et a diminué de 3,5 % dans l’automobile.
De 2002 à 2012 (4e trimestre), les emplois salariés du commerce se sont accrus de 1,5 % (+ 44 400 emplois). Le commerce de gros a connu une réduction de ses effectifs sur dix ans (- 3,6 %) et un léger recul en un an (- 0,6 %).
Evolution de l’emploi salarié
commerce automobile commerce de gros commerce de détail (hors automobiles et motocycles)
effectifs (en milliers)
variation trimestrielle (en %)
INDICATEURS HV - COMMERCE DE GROS
INDICATEURS NATIONAUX
Le tassement de l'activité mesurée à partir de l'évolution des chires d'aaires sur un an a été moins marqué dans le commerce de gros (44 % des établissements) que dans l'ensemble du commerce (53 %).
De 2012 à 2013, l'eectif des salariés pour les établissements inscrits au Registre du commerce et des sociétés a diminué de 4 % dans les activités de grossiste. La baisse a été plus limitée dans l'ensemble du commerce (- 0,9 %).
Sur la base de la moyenne annuelle des indices en valeur, le chire d'aaires s'est accru de 2,4 % dans le commerce de gros, de 1,9 % dans le détail et a diminué de 3,5 % dans l'automobile.
De 2002 à 2012 (4e trimestre), les emplois salariés du commerce se sont accrus de 1,5 % (+ 44 400 emplois). Le commerce de gros a connu une réduction de ses eectifs sur dix ans (- 3,6 %) et un léger recul en un an (- 0,6 %).
Evolution des chires d'aaires par grands secteurs Evolution de l’emploi salarié
Evolution du chire d’aaires 2011-2012proportion d’établissements en %
Evolution des eectifs salariés
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commerce automobile
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Source : Insee, indices en valeur base 100 en 2010, données corrigées des variations saisonnières
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Source : Insee, données corrigées des variations saisonnières en fin de trimestre
eectifs (en milliers) variation trimestrielle (en %)
INDICATEURS HV - COMMERCE DE GROS
INDICATEURS NATIONAUX
Le tassement de l'activité mesurée à partir de l'évolution des chires d'aaires sur un an a été moins marqué dans le commerce de gros (44 % des établissements) que dans l'ensemble du commerce (53 %).
De 2012 à 2013, l'eectif des salariés pour les établissements inscrits au Registre du commerce et des sociétés a diminué de 4 % dans les activités de grossiste. La baisse a été plus limitée dans l'ensemble du commerce (- 0,9 %).
Sur la base de la moyenne annuelle des indices en valeur, le chire d'aaires s'est accru de 2,4 % dans le commerce de gros, de 1,9 % dans le détail et a diminué de 3,5 % dans l'automobile.
De 2002 à 2012 (4e trimestre), les emplois salariés du commerce se sont accrus de 1,5 % (+ 44 400 emplois). Le commerce de gros a connu une réduction de ses eectifs sur dix ans (- 3,6 %) et un léger recul en un an (- 0,6 %).
Evolution des chires d'aaires par grands secteurs Evolution de l’emploi salarié
Evolution du chire d’aaires 2011-2012proportion d’établissements en %
Evolution des eectifs salariés
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commerce automobile
commerce de gros
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Source : Insee, indices en valeur base 100 en 2010, données corrigées des variations saisonnières
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Source : Insee, données corrigées des variations saisonnières en fin de trimestre
eectifs (en milliers) variation trimestrielle (en %)
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conJoncture 2012 services
Les services en roue Libre
En Haute-Vienne, le cap
a été maintenu dans la
plupart des secteurs,
hormis dans les services
aux particuliers qui, dans le sillage
du commerce de détail, ont connu
une activité orientée à la baisse.
Près d’une entreprise sur deux
(46 % contre 60 % en 2011) a réussi
à faire progresser son chiffre
d’affaires, mais non sans mal.
Côté services aux entreprises, le
secteur défend bien ses positions
malgré les difficultés rencontrées
par sa clientèle (industrie,
immobilier, travaux publics…)
et en dépit de la réduction des
commandes publiques. Il est
difficile de dégager une tendance
spécifique propre à un domaine en
raison des disparités de résultats
d’un établissement à l’autre.
Toutefois, alors que la recherche-
développement, l’architecture-
ingénierie, le conseil, la formation,
les services opérationnels
et l’aménagement paysager
progressent ou se maintiennent,
les activités d’études ont été
confrontées à des marchés moins
porteurs. Face à une concurrence
très forte, les stratégies mises en
place précédemment demeurent
d’actualité : accroissement de la
prospection en liaison avec une
extension de la zone de chalandise,
Alors que la croissance française est nulle, la production des services principalement marchands a continué de croître, mais à un rythme beaucoup plus faible (+ 0,3 % après + 2,8 % l’année précédente). Le ralentissement a été particulièrement marqué dans les services aux entreprises (+ 0,7 % après + 4,6 %). Au deuxième semestre, l’ensemble de la branche (hors intérim), traditionnellement créatrice d’emplois, a enregistré des disparitions de postes (- 25 400 emplois).
Part de chiffre d’affaires réalisé en Limousin par les prestataires de services aux entreprises (en %)
Parmi les prestataires de services aux entreprises ayant répondu à l’enquête, 63 % d’entre eux réalisent au moins 50 % de leurs chiffres d’affaires en Limousin, 30 % dans les autres régions et 7 % à l’international.
En 2012, 38 % des entreprises ont reçu le règlement de leurs factures dans un délai de 45 jours et 17 % à 60 jours. Par contre, 49 % des professionnels déclarent régler leurs fournisseurs dans un délai de 30 jours.
Délais de paiement dans les services aux entreprises et les transports routiers
fournisseurs
clientèle
100 %
90 à 99 %
70 à 89 %
30 à 69 %
moins de 30 %
INDICATEURS HV - SERVICES
INDICATEURS NATIONAUX
Sur la base de la moyenne annuelle des indices en valeur, le chi�re d'a�aires s'est accru de 2,6 % pour les services de soutien aux entreprises, de 2,4 % pour le transport routier de fret et de 1,4 % pour les services personnels (coi�ure, esthétique...).
Parmi les prestataires de services aux entreprises ayant répondu à l'enquête, 63 % d'entre eux réalisent au moins 50 % de leurs chi�res d'a�aires en Limousin, 30 % dans les autres régions et 7 % à l'internatio-nal.
En 2012, 38 % des entreprises ont reçu le règlement de leurs factures dans un délai de 45 jours et 17 % à 60 jours. Par contre, 49 % des professionnels déclarent régler leurs fournisseurs dans un délai de 30 jours.
Evolution des chi�res d'a�aires par grands secteurs
Part de chi�re d'a�aires réalisé en Limousin par les prestataires de services aux entreprises (en %)
Délais de paiement dans les services aux entreprises et lestransports routiers
services personnels
transport routier, fret
services de soutien aux entreprises
2012201120102009
Source : Insee, indices en valeur, données corrigées des variations saisonnières
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fournisseurs
clientèle
autre
60 jours
45 jours
30 jours
comptant100 %
90 à 99 %
70 à 89 %
30 à 69 %
moins de 30 %
3031
1811
10
L'activité du du transport routier intérieur de marchandises du pavillon français a reculé de 6,5 % par rapport à 2011. Cette évolution concerne les principaux types de produits.
Tra�c marchandises : transport routier intérieur par le pavillon français(en millions de tonnes-kilomètres- données cvs)
Sourc
e : SO
eS, e
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0
3 000
6 000
9 000
12 000
15 000autres produits manufacturés
construction
machines et matériel de transport
produits agroalimentaires
4e3e2e1er trim2012
4e3e2e1er trim2011
INDICATEURS HV - SERVICES
INDICATEURS NATIONAUX
Sur la base de la moyenne annuelle des indices en valeur, le chi�re d'a�aires s'est accru de 2,6 % pour les services de soutien aux entreprises, de 2,4 % pour le transport routier de fret et de 1,4 % pour les services personnels (coi�ure, esthétique...).
Parmi les prestataires de services aux entreprises ayant répondu à l'enquête, 63 % d'entre eux réalisent au moins 50 % de leurs chi�res d'a�aires en Limousin, 30 % dans les autres régions et 7 % à l'internatio-nal.
En 2012, 38 % des entreprises ont reçu le règlement de leurs factures dans un délai de 45 jours et 17 % à 60 jours. Par contre, 49 % des professionnels déclarent régler leurs fournisseurs dans un délai de 30 jours.
Evolution des chi�res d'a�aires par grands secteurs
Part de chi�re d'a�aires réalisé en Limousin par les prestataires de services aux entreprises (en %)
Délais de paiement dans les services aux entreprises et lestransports routiers
services personnels
transport routier, fret
services de soutien aux entreprises
2012201120102009
Source : Insee, indices en valeur, données corrigées des variations saisonnières
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L'activité du du transport routier intérieur de marchandises du pavillon français a reculé de 6,5 % par rapport à 2011. Cette évolution concerne les principaux types de produits.
Tra�c marchandises : transport routier intérieur par le pavillon français(en millions de tonnes-kilomètres- données cvs)
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nouvelle vagueEn 2012, le CFE (Centre de formalités des entreprises) de la CCI, dans le cadre du déploiement du guichet unique, a traité les dossiers d’une nouvelle vague d’activités : antiquaire, brocanteur, dépôt-vente, administrateur de biens, laverie libre-service, agent artistique, contrôleur d’ascenseur, diagnostiqueur immobilier, génie climatique (en juin), gîte et chambre d’hôtes, services à la
personne, guide-conférencier, achat d’animaux, garde d’animaux, toilettage animalier, débit de boissons, vente à emporter, restauration traditionnelle, salon de thé (en octobre), entrepreneur de spectacles vivants (en décembre).
effets de manCheLa huitième édition des rencontres avocats et entreprises s’est déroulée le 16 octobre 2012 à la CCI. La conférence sur le thème des modes atypiques de rupture des contrats de travail a rassemblé plus de cent quatre-vingts participants, à la grande satisfaction de l’ordre des avocats au Barreau de Limoges.
actions cciLes chiffres clésLe secteur des services est en forte croissance depuis plusieurs années en termes d’emplois. De 1990 à 2010, les effectifs salariés se sont accrus de 24 % dans le tertiaire marchand (France : 39 %) et de 26 % dans le tertiaire non marchand (France : 27 %).
Toutes les branches sont représentées avec plus ou moins d’intensité : transports, activités immobilières et financières, hôtellerie-restauration, services aux entreprises et à la personne, éducation… Le sur-dimensionnement de la sphère publique par rapport à la moyenne nationale s’explique par le rayonnement de la capitale régionale, mais aussi par l’importance des emplois publics dans les fonctions de santé, de formation et d’action sociale.
Les services aux particuliers (hôtellerie-restauration, spectacles, culture et sports, services personnels) dominent en nombre d’établissements, mais les prestations en direction des entreprises font partie des activités en expansion. On note une sous-représentation des services aux entreprises.
Le tertiaire marchand contribue à hauteur de 47 % (France de province : 51 %) à la valeur ajoutée régionale globale contre 30 % pour le tertiaire non marchand (France de province : 25 %).
Les services en roue Libre
“La perti-nence de
l’offre vient malheureuse-
ment parfois au second
plan.”
renforcement de l’équipe
commerciale, diversification de
l’offre, investissements… Le prix
est là aussi le critère de sélection,
la différenciation sur la technicité
ou la pertinence de l’offre venant
malheureusement parfois au
second plan. Dans les transports
routiers, le trafic marchandises
s’est maintenu (pour 40 %), voire
a baissé (33 %) dans un contexte
national de recul de l’activité. La
profession doit
faire face à une
concurrence
de plus en plus
agressive, parfois
déloyale, à une
augmentation
des taxes et coûts d’exploitation
induisant une réduction des
marges. Faute de pouvoir
augmenter les tarifs sous la
pression de la clientèle…
Classement des activités de services en fonction du nombre d’établissements
Hôtellerie, restauration, débits de boissons et assimilés Services divers Conseil, gestion et ingénierie Activités immobilières Transport, logistique
Banques, assurances Publicité, communication Informatique, numérique Activités culturelles, sportives et récréatives Santé, action sociale
Enseignement, formation Activités de nettoyage et de blanchisserie Location hors immobilier Travail temporaire
0 200 400 600 800 1000 1200
1 135 728 726 512 395 382 213 191 129 123 121 108 91 45
Evolution des chiffres d’affaires par grands secteurs
Sur la base de la moyenne annuelle des indices en valeur, le chiffre d’affaires s’est accru de 2,6 % pour les services de soutien aux entreprises, de 2,4 % pour le transport routier de fret et de 1,4 % pour les services personnels (coiffure, esthétique...).
L’activité du transport routier intérieur de marchandises du pavillon français a reculé de 6,5 % par rapport à 2011. Cette évolution concerne les principaux types de produits.
services personnels
transport routier, fret
services de soutien aux entreprises
autres produits manufacturés
construction
machines et matériel de transport
produits agroalimentaires
Trafic marchandises : transport routier intérieur par le pavillon français (en millions de tonnes-kilomètres-données cvs)
INDICATEURS HV - SERVICES
INDICATEURS NATIONAUX
Sur la base de la moyenne annuelle des indices en valeur, le chi�re d'a�aires s'est accru de 2,6 % pour les services de soutien aux entreprises, de 2,4 % pour le transport routier de fret et de 1,4 % pour les services personnels (coi�ure, esthétique...).
Parmi les prestataires de services aux entreprises ayant répondu à l'enquête, 63 % d'entre eux réalisent au moins 50 % de leurs chi�res d'a�aires en Limousin, 30 % dans les autres régions et 7 % à l'internatio-nal.
En 2012, 38 % des entreprises ont reçu le règlement de leurs factures dans un délai de 45 jours et 17 % à 60 jours. Par contre, 49 % des professionnels déclarent régler leurs fournisseurs dans un délai de 30 jours.
Evolution des chi�res d'a�aires par grands secteurs
Part de chi�re d'a�aires réalisé en Limousin par les prestataires de services aux entreprises (en %)
Délais de paiement dans les services aux entreprises et lestransports routiers
services personnels
transport routier, fret
services de soutien aux entreprises
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Source : Insee, indices en valeur, données corrigées des variations saisonnières
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L'activité du du transport routier intérieur de marchandises du pavillon français a reculé de 6,5 % par rapport à 2011. Cette évolution concerne les principaux types de produits.
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INDICATEURS HV - SERVICES
INDICATEURS NATIONAUX
Sur la base de la moyenne annuelle des indices en valeur, le chi�re d'a�aires s'est accru de 2,6 % pour les services de soutien aux entreprises, de 2,4 % pour le transport routier de fret et de 1,4 % pour les services personnels (coi�ure, esthétique...).
Parmi les prestataires de services aux entreprises ayant répondu à l'enquête, 63 % d'entre eux réalisent au moins 50 % de leurs chi�res d'a�aires en Limousin, 30 % dans les autres régions et 7 % à l'internatio-nal.
En 2012, 38 % des entreprises ont reçu le règlement de leurs factures dans un délai de 45 jours et 17 % à 60 jours. Par contre, 49 % des professionnels déclarent régler leurs fournisseurs dans un délai de 30 jours.
Evolution des chi�res d'a�aires par grands secteurs
Part de chi�re d'a�aires réalisé en Limousin par les prestataires de services aux entreprises (en %)
Délais de paiement dans les services aux entreprises et lestransports routiers
services personnels
transport routier, fret
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Source : Insee, indices en valeur, données corrigées des variations saisonnières
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L'activité du du transport routier intérieur de marchandises du pavillon français a reculé de 6,5 % par rapport à 2011. Cette évolution concerne les principaux types de produits.
Tra�c marchandises : transport routier intérieur par le pavillon français(en millions de tonnes-kilomètres- données cvs)
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conJoncture 2012 hôteLLerie-restauration
Les cLients chassent Les extras
La Haute-Vienne n’a pas
échappé aux difficultés
rencontrées par la
profession : seulement 35 %
des hôteliers et restaurateurs
affichent des résultats
en croissance (contre
41 % en 2012) et 45 %
en baisse. Le taux
moyen d’occupation
(panel de trente-
deux hôtels) s’est élevé à 54,4 %,
identique à 2011. Près d’un hôtel sur
deux a mentionné une diminution.
Les établissements de Limoges
ont un peu mieux travaillé.
L’activité a bénéficié de l’impact
de différentes manifestations
sportives, culturelles ou à forte
notoriété comme l’élection de
Miss France. L’Observatoire de
l’hôtellerie, qui mesure l’évolution
du secteur à partir des données
transmises par vingt-cinq hôtels
(ou hôtels-restaurants) à la CCI,
a enregistré un fléchissement
de 2 % du nombre de chambres
louées et une stabilité du chiffre
d’affaires alimentée par une faible
augmentation (+ 0,6 %) de leur prix
moyen. Les établissements ayant
adopté le nouveau classement et
monté en gamme ont souvent
réussi à tirer leur épingle du
jeu. Les campings ont été
confrontés, selon l’Insee, à un léger
tassement de la fréquentation des
emplacements locatifs (- 2,3 %).
La restauration commerciale a
La fréquentation s’est maintenue en 2012 dans l’hôtellerie avec 198,4 millions de nuitées. Elle a légèrement fléchi dans les campings. Moins de Français, plus de clients étrangers, telles sont les deux grandes tendances observées dans ces secteurs. Par contre, le domaine de la restauration commerciale a été particulièrement malmené par la crise.
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“La baisse de la fréquentation affecte
durablement tous les segments de la
restauration.”
Restauration : évolution mensuelle du nombre de couverts
Le nombre de couverts servis par les panélistes participant au Baromètre de la restauration de la CCI a chuté de 7,9 %. Le recul a été moins marqué hors Limoges.
nombre de couverts
% variation 2012/2011 Le taux moyen d’occupation du panel (32 hôtels) s’est élevé à 54,4 %. Les hôtels implantés dans l’unité urbaine de Limoges ont connu une meilleure fréquentation (58,8 %) que ceux localisés en dehors de la capitale régionale (45,6%).
Hôtellerie : taux d’occupation par catégorie d’hôtels
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INDICATEURS HV HOTELLERIE-RESTAURATION
INDICATEURS NATIONAUX
Evolution des indicateurs d'activité dans la restauration commerciale (en %)Evolution mensuelle du taux d'occupation des hôtels indépendants et des hôtels de chaîne en 2012
Le marché de la restauration commerciale a sou�ert en 2012. Le secteur le plus durablement touché est celui de la restauration à table où l'on observe une réduction du nombre de produits consommés.
Le taux moyen d'occupation du panel (32 hôtels) s'est élevé à 54,4 %. Les hôtels implantés dans l'unité urbaine de Limoges ont connu une meilleure fréquentation (58,8 %) que ceux localisés en dehors de la capitale régionale (45,6%).
Le nombre de couverts servis par les panélistes participant au Baromètre de la restauration de la CCI a chuté de 7,9 %. Le recul a été moins marqué hors Limoges.
En 2012, le taux moyen d'occupation s'est élevé à 60,3 %, en baisse de 0,7 point par rapport à 2011. Le nombre de nuitées dans l'hôtellerie est resté stable (Français : - 1,4 % ; étrangers : + 2,8 %).
Hôtellerie : taux d'occupation par catégorie d'hôtels Restauration : évolution mensuelle du nombre de couverts
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INDICATEURS HV HOTELLERIE-RESTAURATION
INDICATEURS NATIONAUX
Evolution des indicateurs d'activité dans la restauration commerciale (en %)Evolution mensuelle du taux d'occupation des hôtels indépendants et des hôtels de chaîne en 2012
Le marché de la restauration commerciale a sou�ert en 2012. Le secteur le plus durablement touché est celui de la restauration à table où l'on observe une réduction du nombre de produits consommés.
Le taux moyen d'occupation du panel (32 hôtels) s'est élevé à 54,4 %. Les hôtels implantés dans l'unité urbaine de Limoges ont connu une meilleure fréquentation (58,8 %) que ceux localisés en dehors de la capitale régionale (45,6%).
Le nombre de couverts servis par les panélistes participant au Baromètre de la restauration de la CCI a chuté de 7,9 %. Le recul a été moins marqué hors Limoges.
En 2012, le taux moyen d'occupation s'est élevé à 60,3 %, en baisse de 0,7 point par rapport à 2011. Le nombre de nuitées dans l'hôtellerie est resté stable (Français : - 1,4 % ; étrangers : + 2,8 %).
Hôtellerie : taux d'occupation par catégorie d'hôtels Restauration : évolution mensuelle du nombre de couverts
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les reCettes des logisLa CCI continue à appuyer les différentes animations de l’association des Logis de la Haute-Vienne : menus saveurs et terroirs, anniversaire, fête des mères, semaine du goût. Près de deux mille week-ends à moins de 100 euros pour deux personnes ont été proposés par la chaîne dans notre département.
ardoises loCalesDu 1er mai au 31 octobre 2012, le pays Monts et barrages, en collaboration avec la CCI, a mis en place une opération intitulée Les inévitables en vue de valoriser les restaurateurs du territoire qui utilisent les produits locaux dans leurs cartes et leurs menus. L’opération a été animée par l’Association interconsulaire de la Haute-Vienne et seize professionnels ont proposé aux convives une gamme de produits locaux savamment assemblés au gré des saisons.
appelez-moi maîtreLa CCI s’active pour la promotion du titre de maître restaurateur et accompagne les professionnels désireux de mettre en avant une cuisine élaborée sur place avec des produits bruts de qualité. Les plats proposés doivent être diversifiés : au moins quatre plats en entrée, quatre plats principaux et quatre desserts. En outre, en suggestions ponctuelles, au moins, soit une entrée, soit un plat principal, soit un dessert doivent être renouvelés quotidiennement. Ce titre, décerné par arrêté préfectoral, est soumis à un audit de contrôle. Quinze restaurateurs ont obtenu le titre l’an passé.
Les cLients chassent Les extras connu une sévère baisse de régime :
diminution du nombre de couverts
servis dans près d’un restaurant
sur deux et recul (pour 37 %), voire,
au mieux, stagnation (46 %) de la
dépense moyenne par client. Cette
évolution concerne tous les types
de restaurant, qu’ils s’adressent
à une clientèle locale, d’affaires
ou touristique. Côté dépenses
(hors restauration rapide), 32 %
des clients consomment pour
un montant de 10 à 15 euros,
22 % entre 15 et 20 euros et
40 % pour plus de 20 euros.
Le chiffre d’affaires a régressé
(Limoges : - 8,7 % ; hors Limoges :
- 3,9 %), selon le baromètre CCI
de la restauration. Un chiffre à
rapprocher du constat de Gira
Conseil qui annonçait une chute
de fréquentation de 15 à 20 % dans
les restaurants de province…
actions cciLes chiffres clés
Le secteur des cafés-hôtels-restaurants compte 1 135 établissements et emploie plus de 3 200 salariés. Autant dire que la profession compte sur le plan économique et joue un rôle important dans l’attractivité et l’animation du territoire.L’offre hôtelière, composée majoritairement d’hôtels indépendants, se concentre dans l’espace urbain. La ville de Limoges et sa périphérie regroupent 43 % des établissements et environ 70 % de la capacité en chambres du département. La répartition structurelle a connu une montée en gamme avec la mise en place des nouvelles normes hôtelières. De 2010 à avril 2013, 52 hôtels (1 600 chambres) ont fait l’objet d’un classement : 3 pour les une étoile, 19 pour les deux étoiles, 26 pour les trois étoiles et 4 pour les quatre étoiles.Avec près de 900 établissements, les restaurants et débits de boissons assurent un maillage relativement dense du territoire.
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TypE D’éTAblISSEmENTSNombre de salariés
Unité urbaine de limoges
(9 communes)Hors UU
de limoges
Hôtels et hébergements similaires 373 244
Restaurants 1 034 298
Débits de boissons 171 50
Restauration rapide et cafétérias 916 96
Terrains de camping -* 15
Autres hébergements 1 34
Unité urbaine de Limoges : définition Insee 2010, ville-centre = Limoges, banlieue = Boisseuil, Chaptelat, Condat-sur-Vienne, Couzeix, Feytiat, Isle, Le Palais-sur-Vienne, Panazol.* données non communiquées.
Evolution des indicateurs d’activité dans la restauration commerciale (en %)
Le marché de la restauration commerciale a souffert en 2012. Le secteur le plus durablement touché est celui de la restauration à table où l’on observe une réduction du nombre de produits consommés.
En 2012, le taux moyen d’occupation s’est élevé à 60,3 %, en baisse de 0,7 point par rapport à 2011. Le nombre de nuitées dans l’hôtellerie est resté stable (Français : - 1,4 % ; étrangers : + 2,8 %).
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INDICATEURS HV HOTELLERIE-RESTAURATION
INDICATEURS NATIONAUX
Evolution des indicateurs d'activité dans la restauration commerciale (en %)Evolution mensuelle du taux d'occupation des hôtels indépendants et des hôtels de chaîne en 2012
Le marché de la restauration commerciale a sou�ert en 2012. Le secteur le plus durablement touché est celui de la restauration à table où l'on observe une réduction du nombre de produits consommés.
Le taux moyen d'occupation du panel (32 hôtels) s'est élevé à 54,4 %. Les hôtels implantés dans l'unité urbaine de Limoges ont connu une meilleure fréquentation (58,8 %) que ceux localisés en dehors de la capitale régionale (45,6%).
Le nombre de couverts servis par les panélistes participant au Baromètre de la restauration de la CCI a chuté de 7,9 %. Le recul a été moins marqué hors Limoges.
En 2012, le taux moyen d'occupation s'est élevé à 60,3 %, en baisse de 0,7 point par rapport à 2011. Le nombre de nuitées dans l'hôtellerie est resté stable (Français : - 1,4 % ; étrangers : + 2,8 %).
Hôtellerie : taux d'occupation par catégorie d'hôtels Restauration : évolution mensuelle du nombre de couverts
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INDICATEURS NATIONAUX
Evolution des indicateurs d'activité dans la restauration commerciale (en %)Evolution mensuelle du taux d'occupation des hôtels indépendants et des hôtels de chaîne en 2012
Le marché de la restauration commerciale a sou�ert en 2012. Le secteur le plus durablement touché est celui de la restauration à table où l'on observe une réduction du nombre de produits consommés.
Le taux moyen d'occupation du panel (32 hôtels) s'est élevé à 54,4 %. Les hôtels implantés dans l'unité urbaine de Limoges ont connu une meilleure fréquentation (58,8 %) que ceux localisés en dehors de la capitale régionale (45,6%).
Le nombre de couverts servis par les panélistes participant au Baromètre de la restauration de la CCI a chuté de 7,9 %. Le recul a été moins marqué hors Limoges.
En 2012, le taux moyen d'occupation s'est élevé à 60,3 %, en baisse de 0,7 point par rapport à 2011. Le nombre de nuitées dans l'hôtellerie est resté stable (Français : - 1,4 % ; étrangers : + 2,8 %).
Hôtellerie : taux d'occupation par catégorie d'hôtels Restauration : évolution mensuelle du nombre de couverts
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TypE D’éTAblISSEmENTSNombre
d’établisse-ments*
dont unité urbaine de limoges
Hôtels et hébergements similaires (classés et non classés)
142 62
Restaurants (y compris restauration rapide et services de traiteur)
716 277
Débits de boissons 180 102
Terrains de camping 20 1
Autres hébergements et établissements similaires 77 6
* Etablissements immatriculés au registre du commerce et des sociétés.
28 to u t s u r l’ éco d e l a cc i d e l i m o g e s & d e l a h a u t e -v i e n n e | 2 0 1 2 - 2 0 1 3
conJoncture 2012 immobiLier
Le marché donne des signes de FaibLesse
Dans l’ancien, après une
année 2011 dopée par la
réforme des plus-values,
le marché a connu un
reflux. En volume, les ventes de
biens immobiliers enregistrées par
le service de la publicité foncière*
ont chuté de 15 %. À Limoges,
selon l’Observatoire communal
de l’habitat, les DIA (déclaration
d’intention d’aliéner) ont reculé
dans les mêmes proportions
(- 15,8 %), la dégradation ayant
été plus forte au second semestre.
Les prix ont bien résisté (en très
légère baisse), mais de façon
disparate selon le type de bien et
leur emplacement. Le marché de la
location est resté stable en volume
avec une relocation plutôt facile
des logements récents et anciens
rénovés. Pour les logements
neufs, les montants des loyers
ont eu tendance à progresser,
l’offre s’étant raréfiée. Côté
construction neuve, la production
de logements collectifs a diminué
comme les ventes de terrains et de
maisons individuelles. La surface
habitable moyenne des maisons a
continué à diminuer. L’immobilier
d’entreprises a un peu plus souffert
en 2012. Le marché des bureaux a
été confronté à un écroulement
des loyers pour les locaux anciens,
un désintérêt pour le stock de
centre-ville et une baisse du
nombre des transactions (avec
toutefois une bonne performance
La configuration du marché de l’immobilier a été délicate en 2012 avec un environnement fiscal de moins en moins attrayant, des indicateurs économiques mal orientés, la mise en place de nouvelles normes réglementaires et, élément a priori positif, une situation inédite en matière d’offre de crédit avec des taux d’intérêt historiquement bas.
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“La demande de terrains porte désormais sur
des superficies moins grandes,
de 500 à 600 m².”
Nombre d’actes de vente de biens immobiliers
Après deux années de hausse, le nombre total de ventes de biens immobiliers a chuté de près de 15 % et le nombre de ventes en l’état futur d’achè-vement de 34 % (161 en 2012 contre 244 en 2011).
En 2012, 548 transactions pour un prix moyen de 152 400 euros ont été enregistrées en Limousin dont 307 en Haute-Vienne pour un prix moyen de 166 800 euros.
ressort géographique : haute-vienne hors cantons de Bellac, Bessines, châteauponsac, le dorat, magnac-laval, mézières-sur-issoire, nantiat, saint-sulpice-les-Feuilles
Montant moyen des transactions de fonds de commerce (en euros)
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Montant moyen des transactions de fonds de commerce (en euros) Prix moyen des fonds de commerce par activité des acheteurs
2009 2010 2011 2012
En 2012, plus de 48 600 fonds de commerce ont changé de main pour un prix moyen de 199 466 euros, en hausse de 6,1 % selon le Baromètre Bodacc-Altares. La restauration concentre plus d'une reprise sur cinq. Le prix d'acquisition
d'un fonds de restauration se situe aux environs de 139 000 euros. Dans les métiers alimentaires, les transactions se concluent en moyenne à 100 000 euros dans les fruits et légumes (au détail) et à 107 000 dans la boucherie.
Montant moyen des transactions de fonds de commerce (en euros)Nombre d'actes de vente de biens immobiliers
En 2012, 548 transactions pour un prix moyen de 152 400 euros ont été enregistrées en Limousin dont 307 en Haute-Vienne pour un prix moyen de 166 800 euros. Après deux années de hausse, le nombre total de ventes
de biens immobiliers a chuté de près de 15 % et le nombre de ventes en l'état futur d'achèvement de 34 % (161 en 2012 contre 244 en 2011).
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Ressort géographique : Haute-Vienne hors cantons de Bellac, Bessines, Châteauponsac, Le Dorat, Magnac-Laval, Mézières-sur-Issoire, Nantiat, Saint-Sulpice-les-Feuilles
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coi�eurs, soins de beauté
sports et loisirs
restauration
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Montant moyen des transactions de fonds de commerce (en euros) Prix moyen des fonds de commerce par activité des acheteurs
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En 2012, plus de 48 600 fonds de commerce ont changé de main pour un prix moyen de 199 466 euros, en hausse de 6,1 % selon le Baromètre Bodacc-Altares. La restauration concentre plus d'une reprise sur cinq. Le prix d'acquisition
d'un fonds de restauration se situe aux environs de 139 000 euros. Dans les métiers alimentaires, les transactions se concluent en moyenne à 100 000 euros dans les fruits et légumes (au détail) et à 107 000 dans la boucherie.
Montant moyen des transactions de fonds de commerce (en euros)Nombre d'actes de vente de biens immobiliers
En 2012, 548 transactions pour un prix moyen de 152 400 euros ont été enregistrées en Limousin dont 307 en Haute-Vienne pour un prix moyen de 166 800 euros. Après deux années de hausse, le nombre total de ventes
de biens immobiliers a chuté de près de 15 % et le nombre de ventes en l'état futur d'achèvement de 34 % (161 en 2012 contre 244 en 2011).
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Ressort géographique : Haute-Vienne hors cantons de Bellac, Bessines, Châteauponsac, Le Dorat, Magnac-Laval, Mézières-sur-Issoire, Nantiat, Saint-Sulpice-les-Feuilles
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Haute-Vienne Limousin
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coi�eurs, soins de beauté
sports et loisirs
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Haute-Vienne
Limousin
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actions ccile bien CommunÀ l’Isih (Institut supérieur de l’immobilier et de l’habitat), cycle d’enseignement de la CCI de Limoges, le titre de négociateur-gestionnaire immobilier (bac + 2) a vu le renouvellement de sa labellisation en juillet 2012 par la branche professionnelle de l’immobilier. « Sa double compétence permet au négociateur - gestionnaire de travailler en agence immobilière pour assister l’agent immobilier dans la réalisation de ses transactions, mais est aussi un gestionnaire dans sa mission d’administration de biens », dit Claude Raynaud, la responsable. L’Isih former des professionnels ayant de solides connaissances dans le secteur de l’immobilier, aussi bien dans le cadre de la négociation (de la recherche d’un bien jusqu’à la signature de l’acte) que dans celui de la gestion d’un patrimoine immobilier (gérance et copropriété).
le marChé à la loupeLe 5 avril 2012, plus de cent soixante-cinq personnes ont écouté avec attention les agents immobiliers décortiquer le marché lors de la traditionnelle présentation, à la CCI, de l’Observatoire économique de l’immobilier de la Haute-Vienne. Les perspectives, les grandes tendances, les moteurs du rebond et les leviers d’action ont été abordés à cette occasion. Élisabeth Chazelas, de la direction de l’urbanisme de la ville de Limoges, a apporté sa contribution à un débat fructueux.
Le marché donne des signes de FaibLessepour l’ancien rénové en vente).
Les loyers des entrepôts et locaux
industriels (y compris rénovés)
se sont également effondrés.
Côté immobilier commercial, les
transactions ciblées à Limoges
sur les emplacements n° 1 ont
été assez animées. Plus difficile
de réaliser des opérations sur
des emplacements de second
ordre avec un droit au bail. Dans
l’hôtellerie-restauration, le nombre
de commerces proposés à la vente
a progressé dans un contexte de
recul de la demande.
(*) Haute-Vienne, hors cantons de Bellac, Bessines-sur-Gartempe, Châteauponsac, Le Dorat, Magnac-Laval, Mézières-sur-Issoire, Nantiat, Saint-Sulpice-les Feuilles
intervieW
“La situation varie selon les biens”Engagée en 2012, la baisse du prix de l’immobilier s’est étendue à l’ensemble du territoire et s’est accélérée au premier trimestre. Sur l’ensemble du marché de l’ancien, les prix des maisons et des appartements se sont repliés, et le volume des transactions s’est clairement contracté. « Ce sont les deux grandes tendances enregistrées dans notre région », confirme Bernard Durivaud, aux commandes de l’agence Citya Durivaud, à Limoges. Cette baisse de prix, conjuguée à des taux d’emprunt historiquement bas, ne pourrait-elle pas contribuer au redémarrage du marché, après une année 2012
frappée par la récession ? « Pour 2013, estime le président de l’Observatoire de l’immobilier de la Haute-Vienne, trois facteurs supplémentaires me semblent concourir à une nouvelle
baisse du nombre des transactions : les perspectives économiques, avec une croissance faible entraînant une poursuite inéluctable de la hausse du chômage, l’attentisme des acquéreurs potentiels sur les marchés où la baisse ne sera pas franchement enclenchée et l’absence de toute aide de l’État à l’accession dans l’ancien. Et les perspectives du logement neuf n’ont aucun motif à être plus brillantes que celles de l’ancien… ».
Bernard Durivaud, président de l’Observatoire de l’immobilier
indi
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e Prix moyen des fonds de commerce par activité des acheteurs
La restauration concentre plus d’une reprise sur cinq. Le prix d’acquisition d’un fonds de restauration se situe aux environs de 139 000 euros. Dans les métiers alimentaires, les transactions se concluent en moyenne à 100 000 euros dans les fruits et légumes (au détail) et à 107 000 dans la boucherie.
En 2012, plus de 48 600 fonds de commerce ont changé de main pour un prix moyen de 199 466 euros, en hausse de 6,1 % selon le Baromètre Bodacc-Altares.
Montant moyen des transactions de fonds de commerce (en euros)
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Montant moyen des transactions de fonds de commerce (en euros) Prix moyen des fonds de commerce par activité des acheteurs
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En 2012, plus de 48 600 fonds de commerce ont changé de main pour un prix moyen de 199 466 euros, en hausse de 6,1 % selon le Baromètre Bodacc-Altares. La restauration concentre plus d'une reprise sur cinq. Le prix d'acquisition
d'un fonds de restauration se situe aux environs de 139 000 euros. Dans les métiers alimentaires, les transactions se concluent en moyenne à 100 000 euros dans les fruits et légumes (au détail) et à 107 000 dans la boucherie.
Montant moyen des transactions de fonds de commerce (en euros)Nombre d'actes de vente de biens immobiliers
En 2012, 548 transactions pour un prix moyen de 152 400 euros ont été enregistrées en Limousin dont 307 en Haute-Vienne pour un prix moyen de 166 800 euros. Après deux années de hausse, le nombre total de ventes
de biens immobiliers a chuté de près de 15 % et le nombre de ventes en l'état futur d'achèvement de 34 % (161 en 2012 contre 244 en 2011).
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Montant moyen des transactions de fonds de commerce (en euros) Prix moyen des fonds de commerce par activité des acheteurs
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En 2012, plus de 48 600 fonds de commerce ont changé de main pour un prix moyen de 199 466 euros, en hausse de 6,1 % selon le Baromètre Bodacc-Altares. La restauration concentre plus d'une reprise sur cinq. Le prix d'acquisition
d'un fonds de restauration se situe aux environs de 139 000 euros. Dans les métiers alimentaires, les transactions se concluent en moyenne à 100 000 euros dans les fruits et légumes (au détail) et à 107 000 dans la boucherie.
Montant moyen des transactions de fonds de commerce (en euros)Nombre d'actes de vente de biens immobiliers
En 2012, 548 transactions pour un prix moyen de 152 400 euros ont été enregistrées en Limousin dont 307 en Haute-Vienne pour un prix moyen de 166 800 euros. Après deux années de hausse, le nombre total de ventes
de biens immobiliers a chuté de près de 15 % et le nombre de ventes en l'état futur d'achèvement de 34 % (161 en 2012 contre 244 en 2011).
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Ressort géographique : Haute-Vienne hors cantons de Bellac, Bessines, Châteauponsac, Le Dorat, Magnac-Laval, Mézières-sur-Issoire, Nantiat, Saint-Sulpice-les-Feuilles
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actions ccivingt-Cinq bougies pour 3ilL’école d’ingénieurs informatique 3iL, dans le giron de la CCI, une des trois écoles supérieures d’ingénieurs de Limoges, a fêté son vingt-cinquième anniversaire l’an dernier. 3iL a enregistré, à la rentrée 2012, une augmentation de ses effectifs de 25 %. Le groupe a intégré le concours Alpha pour le recrutement des élèves de terminale dans les classes de prépa 3iL. Une équipe d’élèves-ingénieurs, chapeautée par un enseignant-chercheur, a été dédiée au développement de solutions dans le domaine de la domotique, à destination notamment des personnes à mobilité réduite, en collaboration étroite avec le groupe Legrand.
C’est loin l’amérique ?La prospection de 3iL et de Cs2i (qui a opéré la refonte du diplôme de concepteur de systèmes d’information, désormais réalisable en trois ans) sur le territoire américain porte déjà ses fruits puisqu’une convention avec l’Argentine a déjà permis d’envoyer des élèves en semestre d’études à l’Universidad Nacional del Sur de Bahia Blanca. 3iL continue également sa campagne de prospection sur le continent américain afin de développer de nouveaux partenariats (double diplôme, séjours d’études…) notamment avec les États-Unis, le Canada et le Mexique.
engagez-vous3iL a participé à plusieurs salons de recrutement Campus France à l’étranger, au Mexique, en Tunisie, au Cameroun, au Sénégal « pour une meilleure lisibilité de nos formations et obtenir un appui des services consulaires français à l’étranger », souligne Ali Mankar Bennis, directeur de 3iL. Les perspectives de recrutement sur le continent africain sont intéressantes avec une bonne notoriété des formations de l’établissement de la rue de Sainte-Anne.
chiFFres cLés Formation et enseignement supérieur
L’université de Limoges compte 13 933 étudiants dont 12 689 répartis entre les onze composantes des sites de LimogesA Les structures de formation comprennent également trois écoles
d’ingénieurs : l’École nationale supérieure d’ingénieurs de Limoges (Ensil),
l’École nationale supérieure de céramique industrielle (ENSCI) et 3IL
(Institut d’ingénierie informatique de Limoges, associé à l’université).
De nombreux laboratoires de recherche (GEMH, Grese, SPCTS et
XLim) viennent compléter le dispositif de formation et de recherche,
et travaillent en étroite relation avec les pôles de compétitivité inter-
régionaux : Elopsys, le pôle européen de la céramique, Innoviandes,
Viaméca, Ville et mobilité durables. Les activités de recherche se sont
développées, notamment dans les domaines des céramiques, matériaux,
traitements de surface, électronique, optique et télécommunications,
biotechnologies santé, traitement de l’eau et environnement… L’Avrul
(Agence pour la valorisation de la recherche universitaire du Limousin)
accompagne activement les partenariats entre le monde socio-
économique et la recherche. Le CFA Sup (Centre de formation d’apprentis
de l’enseignement supérieur de la Région Limousin) vient en appui
de ces composantes publiques et consulaires formant des apprentis
et des ingénieurs répartis au sein de dix-huit formations.
Effectifs des etudiants par composante et par cursus pour les sites universitaires de la haute-vienne
lIcENcE mASTER DOcTORAT TOTAl
Droit et sciences économiques 1 409 729 88 2 226Lettres et sciences humaines 1 572 488 169 2 229Sciences et techniques 1 770 493 258 2 521
ENSIL - 464 1 465
IPAG 33 25 - 58IAE 150 306 7 463IUT du Limousin 1 377 - - 1 377IUFM - 241 - 241PACES 974 - - 974Médecine 228 550 765 1 543Pharmacie 121 178 293 592TOTAl 7 634 3 474 1 581 12 689
Source : TABUL 2011 - 2012 - Université de Limoges, effectifs au 15 janvier 2012
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actions ccion joue les prolongationsL’association interconsulaire de la Haute-Vienne poursuit l’animation de la DCT (démarche collective territorialisée) au sein des pays jusqu’à décembre 2013. Ce dispositif vise à soutenir les investissements des entreprises commerciales, artisanales ou de services (achat de matériel, aménagement de local commercial, rénovation de façade, vitrine, communication…). En 2012, le dispositif a permis de soutenir 149 entreprises, associations de commerçants et collectivités territoriales dans leurs investissements sur l’ensemble du département pour un montant de subventions de 702 530 euros.
opération urbaine à limogesDepuis mai 2012, un programme d’actions en faveur du commerce, de l’artisanat et des services des quartiers de priorité 1 du contrat urbain de cohésion sociale (Cucs) de la ville de Limoges (Beaubreuil, La Bastide, Le Val de l’Aurence, le Vigenal et les Portes Ferrées) est lancé. Il s’agit de soutenir les investissements des entreprises installées ou se créant dans les quartiers, ainsi que d’animer des actions collectives liées à la valorisation du commerce et de l’artisanat des quartiers ou des marchés en plein air. Cette opération urbaine est animée par l’association interconsulaire qui intervient avec le soutien financier de l’État, de la ville, du pays de Limoges et du Conseil régional.
actions actions actions actions actions actions
ArtisanatRépartition par activité des établissements artisanaux en Haute-Vienne (au 1er janvier 2012 – y compris les artisans-commerçants inscrits au Registre du commerce et des sociétés)
Source : Répertoire des Métiers enrichi par Sirène (Insee)
A Le bâtiment reste le premier secteur de l’artisanat en nombre d’établissements.
AgricultureLe territoire agricoleTypE DE SURFAcE SURFAcE (EN HA)
pART EN HAUTE-VIENNE (EN %)
pART EN lImOUSIN (EN %)
pART FRANcE (EN %)
SAU 312 100 56,2 51,1 51
Bois et forêts 163 000 29,3 35,0 31
Territoire agricole non cultivé 28 000 5,0 5,0 5
Territoire agricole autre (y compris étangs) 52 700 9,5 8,9 13
TOTAl 555 825 100 100 100Source : Mémento de la statistique agricole - Agreste France / Limousin, Edition 2012.
Les données économiques
TypE DE pRODUcTIONmONTANT GlObAl HAUTE-VIENNE
(EN mIllIONS D’€)pART EN HAUTE-VIENNE
(EN %)pART EN lImOUSIN
(EN %)pART FRANcE
(EN %)Végétale 148,6 34,3 34,3 58,3
Animale 237,7 54,9 54,3 35,2
De services 18,0 4,2 4,2 5,3
Subvention sur les produits 28,7 6,6 7,2 1,2
TOTAl 433,0 100 100 100Source : Mémento de la statistique agricole - Agreste France / Limousin, Edition 2012.
La population agricole active
TypE D’AcTIFSEFFEcTIF DES GRANDES ET mOyENNES ExplOITATIONS
EN HAUTE-VIENNE EN lImOUSIN EN FRANcE méTROpOlITAINEChefs d’exploitation et coexploitants 3 587 10 996 421 000
Autres actifs familiaux 2 100 6 816 144 400
Salariés permanents non familiaux (et saisonniers) 807 1 990 148 500
TOTAl 6 494 19 802 713 900Source : Mémento de la statistique agricole - Agreste France / Limousin, Edition 2012.
GRANDS SEcTEURS D’AcTIVITéS NOmbRE D’éTAblISSEmENTS pOIDS (EN % DU NOmbRE D’éTS)
Alimentation 1 057 15,3
Production 1 220 17,6
Bâtiment 2 584 37,4
Transports, réparation, services 2 057 29,7
TOTAl 6 918 100,0
Nombre d’établissements Nombre de salariés
pour les 2 graphiquesSource : Fichier CCI de Limoges et de la Haute-Vienne au 17 janvier 2013Données des établissements immatriculés au Registre du commerce et des sociétés
10685
65
1 572
7975
activités liées à l’agriculture exploitation forestière agro-alimentaire
46 ansC’est l’âge moyen des chefs d’exploitation et coexploitants
Chiffre en exergue
Source : Fichier CCI de Limoges et de la Haute-Vienne au 17 janvier 2013
Données des établissements immatriculés au Registre du commerce et des sociétés
46 ans
C’est l’âge moyen des chefs d’exploitation et coexploitants.
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JanvierLa CCI lance l’alerte par SMS
Informer le plus vite possible les
commerçants et les chefs d’entreprise
d’une agression survenue à l’encontre de
l’un de leurs collègues : tel est le principe
du dispositif Alerte professionnels 87
mis en œuvre par la CCI de Limoges
qui a signé une convention avec la
gendarmerie, la police et la préfecture
pour prévenir les professionnels par
SMS et par courriel d’un cambriolage,
d’une agression, d’une tentative de vol
ou d’un braquage. Un SMS, envoyé
par les services de gendarmerie ou de
police, prévenus par le numéro d’appel
téléphonique d’urgence 17, décrit de
manière succincte les faits délictueux
constatés, le lieu et les renseignements
connus sur le ou les malfaiteurs
(véhicule utilisé, par exemple). Alerte
professionnels 87 permet d’accroître
la vigilance des commerçants et leur
donne l’opportunité de mettre en place
des mesures de précaution grâce à
cette prévention et à ces informations
transmises rapidement. Près d’un millier
de commerçants sont inscrits.
Mieux connaître le tribunal de commerce
La CCI publie un ouvrage sur le
tribunal de commerce de Limoges, une
institution au service des entreprises,
pour mieux comprendre en 76 pages
son fonctionnement, connaître son
organisation. « Il était normal que la CCI
de Limoges souscrive à la
proposition d’Alain Besson,
président du tribunal de
commerce de Limoges, pour
mieux connaître son rôle de
prévention et de conseil »,
écrit Jean-Pierre
Limousin, président de
la CCI.
FévrierFélicitations ministérielles
Frédéric
Lefebvre,
secrétaire d’État
chargé du
Commerce, de
l’Artisanat, des
PME, du Tourisme,
des Services,
des Professions
libérales et de la
Consommation, félicite dans le magazine
Actions la CCI de Limoges « pour son
engagement, son dynamisme et son excellent
travail pour la promotion du label EPV,
Entreprise du patrimoine vivant ». La Haute-
Vienne est le quatrième département à
valoriser les entreprises du patrimoine
vivant (quarante et une entreprises
labellisées). « Dès le lancement du label
en 2006, la CCI de Limoges s’est montrée
particulièrement active pour le présenter aux
entreprises et les accompagner »,
a ajouté le ministre. Valérie Malabou,
en charge du dossier, boit du petit-lait…
marsLe site internet refondu
La nouvelle version du site internet
de la CCI (www.limoges.cci.fr), plus
fonctionnel, plus attractif, est mise en
ligne. En dehors des aspects graphiques
qui ont été profondément remaniés avec
le concours de l’agence de communication
Iti, à Limoges, les contenus du site ont été
entièrement revus par la webmaster Claire
Gendronneau, ainsi que l’ergonomie et les
grands accès. Le site new-look accueille
désormais la remontée automatique des
formations thématiques et une rubrique
Petites annonces permettant aux agents
immobiliers, particuliers ou collectivités
de déposer directement leurs offres
d’immobilier professionnel, ainsi que
les opportunités d’affaires.
Faits marquants 2012 de La cci
de Limoges souscrive à la de Limoges souscrive à la
proposition d’Alain Besson, proposition d’Alain Besson,
président du tribunal de président du tribunal de
commerce de Limoges, pour commerce de Limoges, pour
mieux connaître son rôle de mieux connaître son rôle de
prévention et de conseilprévention et de conseil
écrit Jean-Pierre écrit Jean-Pierre
Limousin, président de Limousin, président de
1
ActionsLE MAGAZINE ÉCONOMIQUE dE LA cci DE LimogEs Et HautE-ViEnnE n°140 février 2012
centenaireset toujours jeunes !
Dossier à lire en page 18
www.limoges.cci.fr
Texelisdans le futur métro du Grand Paris P. 12
Madore hydraulique réPare Pour les Grands comPtes P. 15
denis Verlinden, un bijoutier-joaillier titréP. 13
Elles ont cent ans et plus, elles sont labellisées Entreprise du patrimoine vivant, véritables joyaux
de notre région, fortes d’un savoir-faire exceptionnel, elles innovent et nous étonnent encore.
Portrait de ces dix centenaires.
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avriLLes 20 ans du pôle alternance Le 14 avril, au pavillon Buxerolles,
à Limoges, le pôle alternance de CCI
Formation a fêté avec éclat ses 20 ans
devant plus de trois cents invités. Les
formations en alternance sont pour
les étudiants l’opportunité de marier
une vraie expérience professionnelle
à la poursuite de leurs études, avec un
diplôme reconnu à la clé et la quasi-
certitude d’avoir à la sortie un travail
qualifié. Côté entreprises, c’est l’assurance
d’un vrai partenariat permettant
d’accroître les compétences de ses
salariés. « Soit nous disposons de formations
existantes et nous les adaptons, explique la
responsable Claude Raynaud. Soit nous
ne les possédons pas et, alors, nous sommes
capables de monter un module en un ou
deux mois. Une formation correspondant
exactement aux besoins de l’entreprise. »
maiQui fait quoi dans l’industrie ?
Sous l’impulsion de Jean-Yves
Lavergne, la CCI publie à trois mille
exemplaires le guide du savoir-faire
industriel de la Haute-Vienne Qui fait
quoi dans l’industrie, à la découverte des
trésors de la Haute-Vienne. L’ouvrage
recense plus de trois cents entreprises
industrielles de cinq salariés et plus,
hors BTP, inscrites
au registre du
commerce et
des sociétés. Des
fiches détaillées
dévoilent les
spécificités de
chaque entreprise,
ses principaux
équipements,
ses marchés, ses points forts, etc. Un
outil pour répondre aux besoins et aux
attentes en matière d’offre industrielle
formulée par les fournisseurs, les sous-
traitants, les partenaires, pour se faire
mieux connaître des donneurs d’ordres.
Le guide est également consultable sur
le site internet de la CCI.
La Drupa emballe les participants À Düsseldorf, en Allemagne, la Drupa
constitue, tous les quatre ans, le plus
grand salon mondial dans l’industrie des
médias imprimés. À la tête de l’UMGL
(Union des métiers graphiques du
Limousin), Dominique Robin s’est activé
en partenariat avec la CCI de Limoges
pour que de nombreux professionnels
de la chaîne graphique découvrent
nouveautés numériques, solutions
de packaging, de grand format, offset
optimisé, impression à la demande.
La CCI, sous la houlette de Catherine
Le Bloa, accompagne vingt entreprises
à cette grand-messe où la tradition se
mêle à l’innovation technologique.
JuinLes entreprises passent au vert
La CCI de Limoges, avec l’expertise
de Valérie Chadeau, publie, pour le
compte du réseau des CCI du Limousin,
un annuaire rappelant les étapes de la
démarche 1,2,3 environnement, dispositif
reposant sur une approche progressive
et proportionnée du management
environnemental. Ce document propose
une évaluation et un retour d’expérience
sur les trois ans de l’opération régionale
déployée auprès d’une centaine
d’entreprises. Les entreprises ayant
obtenu une reconnaissance de leur
démarche (certification, marche)
présentent également, sous forme
de fiches, leurs principales améliorations
et actions.
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Faits marquants 2012 de La cci
JuiLLetL’avion pour Paris sauvé !
La compagnie Airlinair, qui exploitait
la ligne Limoges-Paris depuis le
mois d’avril 2010 dans le cadre d’une
délégation de service public, décide
d’arrêter cette liaison le 2 juillet ! Le
Smalb (syndicat mixte de l’aéroport
de Limoges-Bellegarde) retient parmi
les candidats (recherchés pendant
plusieurs semaines avec vigueur par
la CCI, gestionnaire de la plate-forme
aéroportuaire régionale) l’opérateur Twin
Jet pour prendre le relais. Compagnie
régionale née en mai 2001 à Marseille,
Twin Jet réalise plus de deux cents vols
par semaine et se positionne comme « la
première compagnie indépendante française
spécialiste des dessertes régionales ». Twin
Jet opère avec des appareils Beechcraft
1900 d’une capacité de dix-neuf places.
Autre changement notable : les avions se
posent à Orly-Ouest au lieu d’Orly-Sud,
ce qui permet aux usagers d’être plus au
contact et plus proche du centre de Paris.
Une nouvelle école Depuis le 1er juillet, Géonat formation
est devenue une des écoles de la CCI.
Située 46, avenue des Bénédictins,
à Limoges, elle a vocation à terme à
rejoindre les écoles en alternance de CCI
Formation. Née à Cieux, Géonat favorise
la création de projets professionnels dans
les secteurs liés à l’environnement et au
relationnel : gestion des milieux naturels,
des milieux aquatiques, de l’air, de l’eau,
des énergies renouvelables, des déchets,
gestion des compétences, des ressources
humaines, du développement durable.
Un nouveau bébé qui promet pour
Claude Raynaud, responsable du pôle
alternance à la CCI.
aoûtDécouverte éco : un tourisme qui se veut pro Les chambres de commerce et
d’industrie sont les premiers acteurs à
avoir donné de la visibilité au tourisme
de découverte économique avec les
rendez-vous de visites d’entreprises.
Une démarche qui va bien au-delà des
seuls enjeux commerciaux, mais qui
contribue à l’attractivité des territoires, les
collectivités territoriales étant désormais
conscientes du potentiel de cette pratique
touristique. L’action a démarré en Haute-
Vienne dès 1994 à l’initiative de la CCI de
Limoges. La visite d’entreprise devient un
outil privilégié de communication et de
commercialisation, notamment pour les
PME. L’opération est devenue régionale
en 1998. « La visite d’entreprise correspond
bien aux nouvelles attentes d’un touriste actif,
curieux, désireux de comprendre, à la recherche
d’authenticité et d’échanges », note Jean-Yves
Lavergne, cheville ouvrière de l’opération
à la CCI de Limoges.
septembreLa course prend de la bouteille Relancée par la CCI, la course des
garçons de café s’est déroulée sur environ
4 kilomètres sur un parcours tracé
dans les rues du centre de Limoges.
Avec leur verre à ne pas renverser
posé sur un plateau, les garçons de
café et les serveuses (quatre-vingt-
quatre participants et une trentaine
d’établissements représentés) ont suscité
les applaudissements d’un nombreux
public pour le plus grand plaisir de
Frédéric Fayette, qui manage cette
opération d’animation commerciale avec
le concours de nombreux partenaires.
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octobreSe sustenter
À l’initiative de Nicolas Marcheix, président de la commission cafés-hôtels-restaurants de la CCI de Limoges, l’opération Tous au resto rassemble du 8 au 14 octobre une vingtaine de restaurateurs (trente-neuf avec la Creuse). C’est la quatrième édition.
Changement de formule : « Un menu
Tous au resto est offert à un second convive
pour un menu Tous au resto acheté, sachant
que ce menu, entrée, plat, dessert, est
composé librement par le restaurateur et que ce
dernier choisit lui-même les
produits régionaux et en fixe
le prix », explique Marie-France Camaly, conseiller
de la CCI. « Et 100 % des
établissements
ont enregistré une
augmentation
de leur clientèle. »
novembre5 à 7, des affaires à faire Le 28 novembre, à partir de
17 heures, sous la voûte futuriste du
bâtiment central d’Ester technopole, à
Limoges, la cloche n’a cessé de retentir
pour animer des entretiens minutés
entre vendeurs et acheteurs publics
et des grands comptes. Une formule
rapide, efficace, qui permet de nouer un
maximum de contacts en un minimum
de temps. Pour cette édition mitonnée
par Aloïs du Camp d’Orgas, l’industrie
et la sous-traitance constituent le fil
rouge de cette manifestation à succès,
à l’initiative de la CCI de Limoges et
plébiscitée par les chefs d’entreprise.
décembreMarché de Noël Du 14 au 24 décembre, à l’initiative
de l’association interconsulaire, le
désormais classique marché de Noël
rassemble sur la place de la République,
à côté d’une patinoire éphémère,
royaume joyeux des enfants, vingt-cinq
chalets enguirlandés qui proposent
des produits gourmands, des produits
d’artisanat et de nombreuses idées de
cadeaux. Au moment des festivités de
Noël, un brin de magie supplémentaire
s’empare de la ville…
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(*) Offre valable pour toute la table à partir de 2 personnes (puis 4, 6, 8, etc ...) dans les restaurants participant à l’animation. Hors boisson.
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chiFFres cLés 2012 de La cci
1186 5
stagiaires en formation continue
asse
mbl
ées
géné
rale
s
11 114
entreprises en difficulté accompagnées
entreprises suivies dans l’accompagnement et l’accueil de 20 de leurs salariés avec le dispositif Accueil actifs
commerçants participants à la Grande braderie de Limoges dont la CCI a pris en charge les frais de droit au sol
7 missions et salons à l’étranger rassemblant 81 entreprises. Une matinale de l’export a mobilisé 23 entreprises.
4718 formalités réalisées auprès du Centre de formalités des entreprises (CFE)
1 996porteurs de projet reçus
4 matinales ressources humaines pour 61 entreprises participantes
62 stagiaires à la session Cinq jours pour entreprendre
50 stagiaires à la session Devenir chef d’entreprise
16 stagiaires à la session Gestion de l’entreprise
10 stagiaires à l’Ecole des managers
130entreprises accompagnées dans la démarche 1,2,3 environnement
2 200 entreprises visitées
heures de cours au CEL (Centre d’étude des langues)
25818
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306800passagers transportés à l’aéroport de Limoges
A À noter l’envol d’APCO (Airport conseil & organisation) qui développe son activité dans un climat de confiance au sein du milieu aéronautique avec la signature de contrats en vue de certification en sécurité. Les aéroports de Caen-Carpiquet, Brive-Vallée de la Dordogne, Annecy-Meythet, Bourges, Bergerac et… Viracopos, au Brésil, sont clients.
279 dossiers accreA Depuis le 1er décembre 2007, les créateurs et les repreneurs d’entreprise peuvent déposer leur dossier de demande Accre (Aide au chômeur créateur ou repreneur d’entreprise) en même temps que leur dossier d’immatriculation auprès du CFE de la CCI. Après avoir assuré le traitement du dossier, il est adressé à l’Urssaf, l’autorité compétente pour accorder ou non l’aide.
1550 contrats d’apprentissage enregistrés, pLus de 3 miLLions d’euros coLLectés pour 516 écoLes bénéFiciaires choisies par les entreprises.
formalités export9 932
216participants aux Mardis de la création
158créateurs-repreneurs accompagnés
233cédants accompagnés
5315 accompagnements TIC (technologies de l’information et de la communication)
conférences organisées à la CCI avec 150 participants en moyenne
2 200 entreprises visitées
des diplômés de 3iL ont signé un contrat de travail… avant d’avoir décroché leur diplôme
75 % 2 7
60 diagnostics stratégiques Précellence 1 réalisés
1 700 ingénieurs, 400 managers et 72 concepteurs diplômés de l’école d’ingénieurs informatique 3iL dont 112 lauréats en 2012
nouvelles formations Cs2i à Lyon et Tanger, au Maroc
élèves chinois à 3iL dans le cadre du programme FLE (Français langue étrangère)
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biLan Financier de La cci éLus de La cci L e b u r e a uJean-Pierre Limousin, président
Patrick Villessot,
vice-président secrétaire
Jean-Claude Brandy,
vice-président trésorier
Marc Giacomini, vice-président
Pierre Massy,
vice-président
Stéphane Monchambert,
vice-président
François Roulière, vice-président,
ordonnateur des finances
Laurence Beaubelique,
Christian Caldéron, Hervé Hivert,
Elisabeth Roullier,
conseillers du président
L e s co m m i s s i o n sPierre Massy, président
de la commission technique
consultative financière
Philippe Guibert, président
de la commission des finances
L e s 3 3 é Lu sA CommerceDidier Besse, Patrick Bidaud,
Christian Caldéron, Marie Marquet-
Daigueperse, Francis Pergay,
Jean-Pierre Péricaud, Élisabeth
Roullier
A Industrie
Christian Auque, Laurent Auroy,
Daniel Blancheton, Jean-Claude
Brandy, Luc Carboni, Jean-Pierre
Deltreil, Marc Giacomini, Armand
Henriques, Jean-Robert Jardel, Jean
Alfred Malinvaud, Pierre Massy,
Jean-Paul de Péretti, Patrick
Peurichard, Jean-Pierre Picot,
Hubert Sampré
A Services
Norbert Debord, Isabelle Debourg,
Philippe Guibert, Hervé Hivert,
Jean-Pierre Limousin, Stéphane
Monchambert, Jean-Paul Noilhetas,
François Roulière, Jean-Loup
Tarneaud, Patrick Villessot
Budget exécuté 2012
Effectifs salariés 2012
Chiffre d’affaires 2012
tota L p r o d u i t s
20 112 295 €
tota L c h a r g e s18 782 485 €
c ag Lo b a L9 095 495 €
TAcET* 6 495 821 €
32 %
Impôts et taxes 834 213 €
4 %
Autres 524 092 €
3 %
Autres 1 624 037 €
9 %
Achats 5 516 334 €
29 %
cA 9 095 495 €
45 %
Reprises provisions
764 198 €
4 %
Salaires et charges sociales 10 205 906 €
54 %
Dotation aux amortissements et provisions 601 995 €
3 %
Subventions 3 232 689 €
16 %
* Taxe additionnelle à la contribution économique territoriale
Services généraux 76Formation 22Aéroport 96
Services généraux 945 492 €
11 %
Aéroport 5 205 205 €
57 %
Formation 2 944 798 €
32 %
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éLus de La cci
AlfredBoos90x120_Mise en page 1 16/05/13 15:53 Page1
depuis Limoges vers :
Nice | Marseille | Ajaccio Paris Orly | Lyon
...et vers le Royaume-Uni : Londres | Liverpool | Bristol
Southampton | Leeds | Newcastle
www.aeroportlimoges.com
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