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Hors-série UFR Sciences, techniques et gestion de l’industrie - STGI Une composante pluridisciplinaire 2 4 5 6 17 tout l U LE JOURNAL DE L’ UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimed SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vie Sciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit Sciences AES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie Sciences LEA Hors série n°11janvier 2007 AES/Droit LEAMultimedia Scienc SciencesMultimediaAES/ Sciences de la vieAES/Droit L AES/DroitLEAMultimedia Edito Administration Vie étudiante Formations Recherche AES / Droit LEA / Histoire - Géographie Multimédia Sciences de la vie Sciences 6 8 10 12 14

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Tout l'UFC hors série n°11 Dossier : UFR STGI, une composante pluridisciplinaire

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Page 1: Tout l'Ufc / hs n°11 - special UFR STGI

Hors-série

UFR Sciences, techniques et gestion de l’industrie-STGI

Une composante pluridisciplinaire 2

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17

tout l’UL E J O U R N A L D E L ’ U N I V E R S I T É D E F R A N C H E - C O M T É

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimedSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit SciencesAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie Sciences LEA

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Sciences de la vie

Sciences

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FilièresAES-DroitLEA-Histoire / GéographieMultimédiaSciences de la vieSciences

DiplômesLicenceMasterTotal

Doctorat

étudiants493251129125243

étudiants9283131241

41

2 | tout l’U | Hors-série

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimediaSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit SciencesAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie Sciences LEA et

Effectifs 2006-2007

L’UFR* Sciences, techniques et gestion de l’industrie(STGI) est une composante pluridisciplinaire del’Université de Franche-Comté. Située dans leNord Franche-Comté, elle remplit sa mission deservice public en permettant à des jeunes, dontprès de la moitié sont boursiers, de poursuivredes études dans différents domaines. Cette UFRa toujours fait l’objet d’un soutien fort de la partdes collectivités locales, tant à Belfort qu’àMontbéliard. Elle dispose de conditions matériellesappréciables et de très beaux locaux, neufs ourénovés.

L’UFR est implantée sur deux villes et trois sites.La collaboration y est cependant excellente et ladimension pluridisciplinaire constitue une sourced’enrichissement. L’UFR STGI est attractive avecses neuf licences et ses sept spécialités de masters,dans des filières porteuses en termes d’emploi,avec des appuis forts au niveau de la recherche(formations scientifiques) et des parcours originaux(langues appliquées au commerce électronique,multimédia).Dans le cadre de mon mandat de directeur, jesouhaite compléter notre carte de formations parune troisième année de licences de droit et d’histoireet géographie ainsi qu’une licence pluridisciplinaireouvrant sur les métiers de l’enseignement. Jesouhaite également développer la recherche localeen créant, en plus des équipes existantes, de nouvelleséquipes de chercheurs dans les domaines dudroit appliqué et des langues.

Didier ChamagneDirecteur de l’UFR STGI

En partenariat avec l’UFR STGI (Sciences,

techniques et gestion de l’industrie)

Directeurs de la publication : Claude Condé, Président de l’UniversitéDidier Chamagne, Directeur de l’UFR STGIGabriele Padberg, Directrice de l’UFR STGIVice-Président chargé de la communication : Daniel SechterDirectrice de la Communication :Maryse Graner (Tél. 03 81 66 58 11)

Rédaction :Delphine Gosset (Média Science Besançon)[email protected] Moritz (Tél. 03 81 66 58 87)Coordination et diffusion :Olivia Cœurdevey (Tél. 03 81 66 58 86)Photographies :Georges Pannetton (Tél. 03 81 66 58 95)Pao, maquette et suivi :Jean-Michel Mourey / Noir sur blanc 2007

Tout l’UHors-série

L’Université de Franche-Comté est implantéedans cinq villes : Besançon, Belfort, Montbéliard,Vesoul et Lons-le-Saunier. Cette situation luipermet de remplir au mieux sa missiond'accueil des bacheliers des quatre départe-ments de la région. Elle se traduit dans unepolitique de sites qui prend en compte les

spécificités locales pour adapter au mieux l'offre de forma-tions et de compétences scientifiques à la demande socio-éco-nomique et aux contextes de recherche. Ceci est, en particulier,bien affirmé à Belfort et Montbéliard.

Tout l’U Hors-série n° 11Direction de la Communication 1 rue Goudimel 25 030 Besançon [email protected] http://www.univ-fcomte.fr/toutlu/

avant-propos

Avec plus de 2600 étudiants inscritsà l'IUT de Belfort-Montbéliard et àl'UFR Sciences, techniques et gestionde l'industrie (STGI), l'Université deFranche-Comté est bien le principalétablissement supérieur de cetteaire urbaine marquée par un puissanttissu industriel. L'intégrationannoncée de l'IUFM et de sonantenne belfortaine dans l'Universitésera un atout supplémentaire pourles étudiants qui souhaitent sepréparer au professorat des écoleset des lycées. Dans le domaine dela recherche et du transfert detechnologies, il faut souligner laparticipation de nos laboratoiresdans le pôle de compétitivité"Véhicule du futur" ou encore l'ins-tallation récente à Montbéliard del'incubateur d'entreprises innovantesprésidé par l'Université.

Dans un environnement national etinternational en perpétuelle évolution,nous avons la volonté ferme dedévelopper de nouveaux projetspour maintenir à Belfort et à Montbéliard

une université solide et attractive,consitutant un pôle d'enseignementet de recherche fort au sein de l'arcRhin-Rhône. Ainsi, à partir de2008, de nouvelles filières serontouvertes (licences professionnelleset masters) en réponse aux besoinsde formation émergents. Dans ledomaine de l'énergie durable,l'institut FEMTO-ST qui bénéficied'une forte reconnaissance niveauinternational renforcera ses liensavec le laboratoire belfortain FuelCell Lab dans lequel les chercheursde l'Université sont déjà fortementimpliqués. De son côté, le Centre delinguistique appliquée (CLA), baséà Besançon, ouvrira une antennedans le Nord de la région pourrépondre aux exigences de qualitéen matière d’enseignement des languesvivantes et apporter sa plus-valueen terme de formation continue etde certification.

* Unité de formation et de rechercheClaude CondéPrésident de l’Universitéde Franche-Comté

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Historique

a t

AES/DroitLEAMultimediaSciences de laAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la

Plus de 20 000 m2 dédiés aux salles decours, amphithéâtres, laboratoires,bibliothèque, restaurant universitaire,locaux sportifs et bureaux se sont dresséssur ce qui était au départ une prairie. Dèsla conception du premier bâtiment, CarlosJullian de la Fuente a eu le souci de créerun espace urbain public. Ainsi la placecentrale qui jouxte la bibliothèque et legrand amphithéâtre constitue-t-ellel’épicentre à partir duquel rayonnent desaxes jalonnés par les bâtiments et lesespaces verts.

Carlos Jullian de la Fuente se définit luimême comme un architecte-artisan,influencé par des architectes du mouve-ment moderne : Le Corbusier, RenéSimonet, Alvaro Siza, Giuseppe Terrani,eux-mêmes très impliqués dans laconstruction de leurs œuvres.Régulièrement présent sur le chantier, ilapprécie la collaboration établie avecl’Université et la Communauté d’agglomérationdu pays de Montbéliard qui a obtenu ladélégation de maîtrise d’ouvrage et financéen grande partie ces constructions.

Un campus homogène

AES/DroitLEAMultimediaSciences de laAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vieAES/DroitLEAMultimediaSciences de laAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la

AES/DroitLEAMultimediaSciences de la vAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la

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Pourquoi l’UFR STGI ?

L’UFR STGI a été créée par l’Université deFranche-Comté en 1991 à l’initiative deGabriel Hostache, Jean-Marie Kauffmann,Raymond Porcar et Jean-Pierre Prenel,enseignants-chercheurs en Sciences pourl’ingénieur et à la demande des collectivitésterritoriales du Nord Franche-Comté. Leseffectifs des étudiants, des enseignants etdes personnels administratifs se sontdéveloppés progressivement à mesure queles formations proposées et le patrimoinede cette UFR grandissaient. A Belfort, la filière Sciences a été mise enplace de 1990 à 1998. Initialement hébergéesous forme d’une antenne universitairedans les locaux du Lycée Condorcet, elle aensuite bénéficié de la rénovation d’uneancienne caserne : le bâtiment Louis Néel.La filière Administration économique et sociale(AES) a été constituée de 1990 à 2000.

Elle est implantée dans un ancien muséeréhabilité : le bâtiment Léon Delarbre.Un DEUG de droit a été ajouté en 1998. A Montbéliard, la filière Langues étrangèresappliquées (LEA) a été élaborée de 1991 à2000, et celle des Sciences de la vie de1992 à 1998. Les locaux du Pôle universitairede Montbéliard ont commencé à être utilisésen 1993. Un DEUG d’histoire a été ajoutéen 1998. Le département multimédia, ini-tialement constitué d’un Institut universi-taire professionnalisé (IUP) et d’un DESS,est né en 2000. En 2004, la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD) a permis d’affiner la cartedes formations et de renforcer les liensavec la recherche : les IUP ont disparu etles anciens diplômes ont été remplacéspar des licences et des masters.

L’UFR STGI a été créée, à lademande de l’Université deFranche-Comté et des collectivitésterritoriales, pour permettreune poursuite d’études sansdifficultés financières aux jeunesissus du Nord Franche-Comté.

La proximité et le coût des étudesHormis les étudiants qui appréhendentle départ de chez leurs parents, beaucoupde ceux qui fréquentent l’UFR STGI lefont pour éviter les dépenses liées autransport et à l’hébergement que leuroccasionnerait une inscription univer-sitaire dans une autre ville. Dans lenord de la Franche-Comté, de nombreuxétudiants sont boursiers de l’enseignementsupérieur (68 % en première annéed’Administration économique et sociale(AES) en 2006). Sans cette solutionlocale, une bonne partie des étudiantsde l’UFR STGI n’auraient jamais faitd’études et n’auraient sans doute pasobtenu la même réussite professionnelle.

La qualité de l’encadrement et les conditions matériellesLes effectifs de l’UFR STGI ne sont pasexcessifs, ce qui favorise une certaineconvivialité. Le contact entre étudiants,enseignants et personnels administratifsest plus aisé. L’encadrement est facilitéen travaux dirigés (TD) et en travauxpratiques (TP). Même les cours magis-traux prennent des allures de TD enétant plus interactifs. Ces effectifséquilibrés ont également permis lamise en place d’un système de contrôlecontinu dans certaines filières. Toute l’UFR bénéficie d’équipementsinformatiques adaptés, de sallesmodernes pour les travaux pratiques,les langues ou les activités multimédia.

Tous les bâtiments du campus du pôle universitaire de Montbéliard ont été réalisés par unmême architecte : Carlos Jullian de la Fuente. Cette cohérence globale accroît l’esthétiquede l’ensemble.

Direction de l’UFR STGI :1991-2001 : Raymond Porcar

2002-2006 : Gabriele PadbergDepuis 01/01/2007 : Didier Chamagne

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AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimediSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vie Sciences de la vieAES/DroitScienAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie Sciences L nEAAdministrat ion

Ghislain Peter, responsable de la scolarité pour la filière Sciences de la vie.

”Dans cette petite UFR, notre poste nous met en contact permanentavec les étudiants et les enseignants, c’est appréciable”.

L’UFR STGI est une composante pluridisciplinaire, située à la fois à Belfortet à Montbéliard. Pour chaque filière, une personne gère globalement la scolarité,des inscriptions administratives à la délivrance des diplômes, sous l’autoritéd’Olivier Gaudin, responsable administratif. Ghislain Peter, responsable de lascolarité de la filière Sciences de la vie, précise : ”Cette polyvalence implique

aussi que nous connaissions suffisamment le travail de nos collègues pour

pouvoir les remplacer si besoin”.

Tout juste âgé de 20ans, Philippe Vuilleminprend en janvier 1992le poste de responsabledu service financier del’UFR STGI qui a

ouvert ses portes quelques mois aupa-ravant. Sa mission :mettre en place tousles systèmes financiersau sein de l’UFR.Etre responsablefinancier, c’est un travail complet,explique-t-il : «Je gère le fonction-

nement financier de chaque départe-

ment, depuis les commandes des

achats de matériel pédagogique, l’en-

tretien des infrastructures, jusqu’aux

budgets et contrats de recherche des

laboratoires localisés à Belfort et à

Montbéliard».

Philippe Vuillemin ne se contente pasd’assurer la dimension administrativede ses fonctions. Il déclare «On est

au service du public, c’est-à-dire des

étudiants avant tout». Ceux qui sonten situation difficile le préoccupent«Nous nous devons d’assurer le bien-

être des étudiants. Quand

je peux les aider, je le fais,

en relation avec l’assis-

tante sociale de

l’Université.» Un aspectimportant de son travail, qu’il avouepréférer pour le moment à l’idée demonter en grade en passant desconcours.

Gabriele Padberg a dirigé l’UFR STGI de

2002 à 2006. Retour sur le parcours d’une

universitaire aussi naturelle qu’efficace.

Passionnée d’histoire de l’art et de littératurefrançaise, Gabriele Padberg envisage toutd’abord de devenir professeur de lycée en fran-çais et beaux arts. Ses études à Bonn sontinterrompues par deux années passées dans lesud de la France : à Toulouse pour découvrirl’université française puis à Nîmes pour ensei-gner en lycée en tant qu’assistante en langueallemande. Son diplôme d’enseignante enpoche, elle retourne en France où elle a rencontrél’homme de sa vie et travaille en tant que guidetouristique pour des voyages culturels. Elleobtient en 1981 un poste de lectrice1 à la facultédes lettres à Besançon. C’est pour ellel’occasion de préparer une thèse sur un sujetmêlant histoire de l’art et germanistique.Attirée par la perspective de mettre en place denouveaux enseignements, Gabriele Padbergpostule en 1992 au poste de directrice desétudes dans la section Langues étrangèresappliquées (LEA) de la toute nouvelle UFRSTGI. Directrice du département LEA pendant10 ans, elle élabore avec ses collègues toute lafilière de formation jusqu’au DESS Langues etcommerce électronique, alors unique enFrance. En 2002, on lui propose de succéder àRaymond Porcar à la tête de l’UFR STGI. Unefois élue, malgré ses réticences initiales, elleprend plaisir à organiser et administrer.Parvenue à la fin de son mandat, elle se ditcependant heureuse de retourner à ses premièrespassions : la civilisation et l’histoire de l’art, enredevenant enseignant-chercheur à l’UFRSciences du langage, de l’homme et de lasociété (SLHS). Elle est depuis le 1er janvier2007 directrice du Service commun universi-taire d’information et d’orientation (SCUIO),où, déclare-t-elle : ”Je pourrai mettre à profit

l’expérience que j’ai acquise au sein de l’UFR

STGI dans le domaine de l’orientation et de l’inser-

tion professionnelle”.

Portrait

Une partie de l’équipe administrative qui assure le fonctionnement de l’UFR STGI

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1 Ce sont des enseignants diplômés d’une université étrangère qui viennent donner des cours en France dans leur langue maternelle sur des sujets de leur pays.

Gabriele PadbergDirectrice de l’UFR STGI

de 2002 à 2006.

Un responsable dynamique au service financier

«au service du public étu-

diant»

Une gestion globale pour la scolarité

Philippe Vuillemin,responsable financier

de l’UFR STGI.

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Contact :

Tél. 03 81 99 46 97

ou 03 84 22 90 07

[email protected]

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nA

L’aire urbaine de Belfort – Montbéliard –Héricourt compte plus de 6 000 étudiants.Cette population est toutefois très fortementsegmentée au sein des différentsétablissements d’enseignement supérieureux-mêmes dispersés sur plusieurs sites.A côté des 2600 étudiants de l’Universitéde Franche-Comté répartis entre lesdépartements de l’UFR STGI et de l’IUT àBelfort et Montbéliard, près de 2000 étudiantsingénieurs fréquentent les campus del’UTBM à Belfort et Sevenans. Quant auxautres, ils sont encore plus éparpillésentre les sites de l’IUFM, de l’Institut deformation en soins infirmiers, de l'Ecolesupérieure des technologies et des affaires,de l’Ecole des métiers artistiques ou encoredes BTS et classes préparatoires. Dans laplupart de ces établissements existentdes associations étudiantes qui organi-sent des activités ludiques et festives loca-lisées au niveau d’un ensemble d’adhé-rents ou d’un site précis.

Créée à Belfort il y a une quinzaine d’annéespour coordonner la participation des étudiantsbénévoles au Festival international desmusiques universitaires (FIMU), la fédérationCom’et rassemble désormais la plupartdes associations étudiantes de l’aire

urbaine autour de projets communs. Leprogramme d’intégration qu’elle concoctechaque année à la rentrée est désormaisbien ancré dans l’agenda étudiant. Durantdeux semaines, soirées dansantes etautres rendez-vous festifs et sportifs sesuccèdent, sans oublier les visites desprincipales structures culturelles et autressites historiques. D’octobre à avril, Com’etessaie d’organiser au moins un événe-ment tous les mois, de sa propre initiativeou en appui à une association de filière :challenge karting, déferlante roller, nuit duvolley-ball… et autres soirées à thèmes.Au FIMU, qui a lieu en mai, plus de 300étudiants sont mobilisés par Com’et auservice des musiciens et des 70 000 visi-teurs qui investissent le centre ville deBelfort durant trois jours.

Le développement de la vie étudiante estaussi devenu une priorité des collectivitéslocales qui interviennent de plus en plusdans la construction de nouveaux locaux àl’attention des associations. A Belfort, laVille et le Conseil général ont financé lacréation d’une maison des étudiants quihéberge depuis l’automne 2005 la fédéra-tion Com’et. Ce lieu sert également decentre de ressources et de point d’accueil

pour tous les étudiants à larecherche d’une aide personnalisée aumontage de projets. A Montbéliard, lacommunauté d’agglomération s’apprête,elle aussi, à financer la construction d’unemaison des étudiants avec des bureaux

pour les associations ainsi que des lieuxde convivialité. Ces nouveaux points derassemblement devraient permettre auxétudiants des divers établissements demieux travailler ensemble et d’unir leursforces pour dynamiser durablement la viedes campus.

Pour en savoir plus :

[email protected]

ou tél. 03 84 26 48 01

Une vie étudiante en devenir

Logement et restauration Le Centre régional des oeuvres universitaires (CROUS)propose plusieurs solutions de logement, essentiellementà Belfort, mais aussi à Montbéliard et à Héricourt : plusde 300 chambres à la résidence Duvillard, mais aussiprès de 500 T1 et T1 bis ainsi qu’une soixantaine de T2dans les autres résidences. Les logements du CROUSsont meublés et exonérés de la taxe d’habitation. Lesdemandes doivent être effectuées du 15 janvier au 30avril dans le cadre du Dossier social étudiant (DSE) surle site internet http://www.crous-besancon.fr .Pour les retardataires et pour ceux qui n’ont pas étéretenus, des offres de locations de particuliers sontégalement proposées sur le site Internet CROUS ainsi

que sur le site http://www.jeunes-fc.com du Centre régionalinformation jeunesse (CRIJ).

Côté restauration, les étudiantsde l’UFR STGI disposent dedeux RU à Belfort et d’un RUà Montbéliard (ouvert le midiuniquement). Des repas completsy sont proposés pour 2,75 €.

Des activités sportives pour tous

L’info étudiante sur le web Le Conseil général du Territoire de Belfort et laCommunauté d’agglomération du Pays deMontbéliard ont tous deux développé des pagesweb pleines d’informations pratiques pour lesétudiants : http://www.cg90.fr (rubrique Vie étudiante)http://etudiants.agglo-montbeliard.frhttp://stgi.univ-fcomte.fr

L’équipe de Com’et devant la Maison des étudiants à Belfort

Le restaurant universitaire du CROUS de Montbéliard

Le Service universitaire des activités physiques et sportives (SUAPS) del’Université de Franche-Comté propose à tous les étudiants de l’UFRSTGI de nombreuses activités gratuites à Belfort et à Montbéliard. Pourles amateurs de sports collectifs : football, basket ball et volley ball.Pour la natation, entrée gratuite le lundi ou le jeudi midi à la piscine dela Petite Hollande à Montbéliard et à la piscine du Parc à Belfort. Et pourceux qui souhaitent faire simplement un peu de gymnastique, des coursde musculation et d’abdo-fessiers sont également prévus. Sans oublierles possibilités de sports en pleine nature comme l’escalade, la randon-née ou le ski, organisées par le siège du SUAPS à Besançon.

Le programme complet est affiché dans tous les départements de

l’UFR STGI et peut être consulté sur http://suaps.univ-fcomte.fr

Hors-série | tout l’U | 5

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimediSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/DroitMultimediaLEAMultimediaAES/DroAES/DroitLEAMultimediaSciences de la vie Sciences LEA Vie étudiante

Page 6: Tout l'Ufc / hs n°11 - special UFR STGI

A Belfort, l’UFR STGI propose les deuxpremières années d’une licence de droit.Elles sont l’occasion de découvrir laméthodologie et les outils de travail du juriste.

Il s’agit aussi d’acquérirdes connaissances debase dans les deux matièresprincipales que sont ledroit privé et le droitpublic.Le nombre d’heures decours est relativementfaible en premièreannée, car on attend de

l’étudiant un travail personnel important.Il doit lire et manifester de la curiositéintellectuelle, notamment pour l’actualité

législative. L’expressionorale est importante, toutcomme les qualitésd’écriture. Beaucoup d’étudiantsabandonnent au cours dela première année, quandils réalisent que la matièrene les intéresse pas ouparce qu’ils ont du mal àacquérir l’autonomie, larigueur ou l’esprit de

synthèse nécessaires à un cursus juridique.Le phénomène n’est pas propre à l’UFR, ilse retrouve dans toutes les universitésfrançaises, tout simplement parce que ledroit n’est pas une matière enseignée aulycée. La première année est donc celle dela découverte. Des enseignementsd’ouverture vers des matières commel’économie, la sociologie ou l’histoire,enrichissent la culture des étudiants, et,pour ceux qui se trompent de parcours,facilitent la réorientation. En attendant que s’ouvre peut-être unetroisième année de licence de droit à l’UFRSTGI en 2008, les étudiants belfortainspeuvent achever leur licence à Besançonen se spécialisant soit en droit privé, soiten droit public. Ils ont ensuite diversespossibilités, parmi lesquelles passer desconcours ou poursuivre par un mastermention Droit. L’Université de Franche-Comté en propose six, avec quatre parcoursprofessionnels et deux parcours recherche.

Contact :Chantal Mathieu-Géniaut

[email protected]

- Quel est le problème ?

Dans les filières Droit et Administrationéconomique et sociale (AES), le tauxd’échec est important en première année.Cela s’explique par des erreurs d’orienta-tion, ou par un manque de préparationaux études universitaires qui nécessitentde l’autonomie, de l’organisation et unebonne méthode de travail. Certainsétudiants, notamment ceux issus de bacsprofessionnels ou technologiques, éprouventdes difficultés. Les dispositifs d’aide à laréussite ciblent en principe ces étudiants.

- Quels sont ces dispositifs d’aide

à la réussite ?

Il s’agit avant tout du tutorat. Les tuteurssont des étudiants de troisième année delicence ou de première année de master,chargés d’informer les nouveaux arrivantset de leur présenter le fonctionnement del’Université. A cette mission d’accueil etd’intégration s’ajoute un accompagnementméthodologique pour le travail, et un rôlede relais auprès des enseignants.

- Quels sont les objectifs à atteindre ?

Il ne s’agit pas seulement de favoriser laréussite universitaire dans la filière choisiepar l’étudiant. Il s’agit aussi de faciliterune réorientation en accord avec sescompétences et ses projets. Les ateliersde projet professionnel ont justementcette vocation. Rendus obligatoires pourl’obtention de la licence, ils préparent lesétudiants à leur entrée dans la vie active, enles faisant entrer dans une démarche dequestionnement sur leur avenir.

- Ces dispositifs sont-ils efficaces ?

Oui, bien sûr, pour une partie des étudiants.Mais il faut reconnaître que beaucoup tropd’étudiants en situation d’échec restentisolés. Il n’est pas toujours facile desensibiliser les personnes que l’oncherche à aider.

- Comment pourrait-on sensibiliser

ces étudiants ?

En collaboration avec le départementMultimédia, nous cherchons à mettre enplace un dispositif Internet permettantd’accompagner les étudiants dans leurprojet de formation. C’est un média verslequel les étudiants ont souvent leréflexe de se tourner quand ils cherchentune information. Nous espérons que cetoutil nous permettra de toucher plusd’étudiants.

Contact :Christine Gamba-Nasica

[email protected]él. 03 84 22 45 14

Entretien avec Christine Gamba-Nasica, responsable des dispositifs d’aide à la réussite

Christine Gamba-NasicaResponsable des dispositifs d’aide à la réussite

Chantal Mathieu-Géniaut Responsable des deux premières années

de licence de droit à l’UFR STGI.

Droit

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimediSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit SciencesAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAdministration économique et sociale (AES)-

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tLEAMultimediaSciences de laEAMultimedia AES / Droit SciencDroitLEAMultimédia Science

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La formation en Administration écono-mique et sociale (AES) est pluridiscipli-naire. Les étudiants y apprennent l’écono-mie, les sciences sociales, le droit privé,le droit public, les langues, la gestion, lesstatistiques, les mathématiques financières,

l’informatique, le marke-ting… Tandis que les deuxpremières années de licenceAES ont des programmessimilaires à l’UFR STGI deBelfort et à l’UFR Sciencesjuridiques, économiques,politiques et de gestion deBesançon, les contenussont différents en troi-

sième année. A Belfort, le parcoursAdministration et gestion des entreprises

(AGE) permet d’approfondir le manage-ment. A Besançon, les étudiants s’intéressentplutôt à l’administration et à la gestionterritoriale (parcours AGT). A l’UFR STGI,un stage en entreprise d’une duréeminimale d’un mois au cours de cettetroisième année marque le début del’insertion professionnelle des étudiants.Ceux qui poursuivent en master mentionGestion font également un stage d'unmois en première année. Cette premièreannée de master a des contenus forte-ment axés sur la gestion et le droit.E l l e donne accès à d i f fé ren te sspécialisations en deuxième année,notamment Management des relationshumaines à l’UFR STGI. La gestion mèneà des métiers extrêmement variés en

matière de responsabilités, dans lesecteur privé (entreprise, banque,assurance, association…) ou dans l’admi-nistration publique via divers concours.

Contact :Annie Dauphin

Tél. 03 84 22 45 [email protected]

Administration économique et sociale (AES)

ia AES/Droit LEAMultimediaSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit SciencesDroit

Le master professionnelmention Gestion, spécialitéManagement des relationshumaines – Gestion desconflits forme des profes-sionnels des ressourceshumaines pour les petites,moyennes et grandesentreprises, privées ou

publiques. Cela représente des activitéstrès diverses : recrutement, relations avecles syndicats, formation, conseil…Hajiba Meghriche, 24 ans, a obtenu sonmaster à Belfort en 2005. Depuis, elle aenchaîné les contrats. D’abord consultante endéveloppement de compétences, puisconseillère à l’emploi, elle est actuellementcontractuelle chargée de mission pour lerecrutement et la mobilité interne à laRégion Franche-Comté. Elle se dit satisfaitede sa formation, en particulier pour sonouverture sur le monde du travail liée àl’intervention de nombreux profession-nels. «Nous avions beaucoup de travaux de

recherche à effectuer en groupe et à restituer

oralement devant une assemblée. Ces

exercices m’ont aidée à développer mon

assurance. Je prends désormais facilement

la parole dans des jurys de recrutement ou

lors de réunions de service» déclare-t-elle.

Elle poursuit : «On nous a donné des outils

de négociation, lors de simulations ou de

jeux de rôles. Je n’avais pas conscience de

l’importance de la disposition de l’espace, ou

de la nécessité d’un médiateur, alors que

maintenant, j’en tiens automatiquement

compte.»Christine Gamba-Nasica, co-responsable dumaster, précise : «Nous développons des

compétences transversales, une attitude

compréhensive par rapport à certaines

missions, pour former de futurs professionnels

capables de faire preuve de souplesse». Laformation se termine par un stage quipermet aux étudiants d’établir un réseauprofessionnel. Pour la première fois l’an passé, ce mastera été délivré dans le cadre de la validation desacquis de l’expérience (VAE). Ce système

permet aux personnes peu diplômées,mais détentrices d’un savoir-faire, de validerpar un diplôme les connaissances acquisesau cours de leurs années d’expérience.Pour renforcer sa visibilité auprès desentreprises, ce master a été rattaché en2004 à l’Institut d’administration desentreprises (IAE) de Besançon.

Contacts :Christine Gamba-Nasica et Damien Collard,

responsables du master professionnel mention Gestion, spécialité Management

des relations humaines.Tél. 03 84 22 90 03

[email protected]@univ-fcomte.fr

Management des relations humaines

Hajiba Meghriche, titulaire du master

Annie DauphinResponsable du département AES-droit

de l’UFR STGI. ”Nous aimerions pouvoir proposer, d’ici la rentrée

2008, l’étude d’une seconde langue, au moins pourles étudiants qui le souhaitent”.

Hors-série | tout l’U | 7

Domaine droit, économie, gestion

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AAES

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimediSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit SciencesAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie Sciences LEA Langues é t rangères app l iquées

Domaine

La licence Langues étrangères appliquées (LEA) estouverte aux titulaires d’un baccalauréat qui ont étudiédeux langues. A l’UFR STGI, on propose l’anglais,plus l’allemand, l’espagnol ou l’italien au choix. Lesétudiants doivent avoir la même maîtrise de chacunedes deux langues. C’est pourquoi ils se mettent àniveau au début de leur cursus grâce à des cours degrammaire, de compréhension, d’expression orale,des exercices de thème et de version… Aurélia

Caracciolo a passé un bac Sciences et technologies tertiaires(STT). Elle connaissait l’anglais, mais avait un niveau faible enespagnol. Une fois inscrite en LEA, elle a énormément travaillé etredoublé sa première année pour acquérir un bon niveau danscette langue. Elle est actuellement en première année de mastermention Lettres et langues, spécialité Commerce électronique, àl’UFR STGI. Elle décrit sa licence : «C’est une formation assez

générale. En plus des langues, on étudie les institutions et les

médias étrangers. On fait aussi de l’économie, du marketing,

du commerce, du droit, des mathématiques financières, de

l’informatique, avec comme base de travail des documents en langue

étrangère». De l’avis d’Aurélia : «Les cours de langues deviennent

de plus en plus professionnalisants au fil des années : on apprend

par exemple la négociation d’affaires ou la correspondance

d’entreprise». Un stage de deux mois à l’étranger est inscrit dans

le programme de la troisième année de licence. Aurelia a plutôtchoisi de partir neuf mois au Pays de Galles dans le cadre d’unséjour ERASMUS*. Elle y a validé sa troisième année. «C’est une

très bonne expérience, rien de tel pour améliorer une langue !»déclare-t-elle. A la fin de leur licence, les étudiants prennent des orientationsdiverses. Certains passent le concours pour devenir professeursdes écoles, d’autres poursuivent en master, notamment àl’Université de Franche-Comté. La licence LEA proposée àl’UFR STGI de Montbéliard est rigoureusement la même quecelle de l’UFR Sciences du langage, de l’homme et de la société(SLHS) de Besançon. Quand on interroge Aurélia sur son orien-tation à l’issue du baccalauréat, elle affirme sans hésiter «Sans

cette faculté à Montbéliard, je n’aurais pas fait d’études, je n’avais

pas les moyens de m’installer dans une autre ville.»

* cf. article «Mobilité internationale» page 17

Contact :Alistair MacLaren

Responsable du département Langues étrangères appliquées [email protected]

Le master professionnelmention Lettres et langues,spécialité Commerce électro-nique (2LCE) s’adresse à desétudiants au profil singulierpuisqu’ils doivent s’intéresserà la fois aux langues, aucommerce et aux outils

informatiques. Il garantit une insertionprofessionnelle rapide.

Le commerce électronique est devenu uneréalité pour de nombreuses entreprises :billets de train, livres, cadeaux… lespossibi l i tés d’achats en l igne semultiplient. Les débouchés du master2LCE se situent dans ces nouveauxmétiers du commerce et des services demarketing sur Internet. Trois axes structurent les différentsenseignements : l a n g u e s é t r a n g è re s

appliquées au commerce (anglais etespagnol ou allemand), problématiquesspécifiques du commerce électronique etInternet et multimédia. Lors d’un projettutoré, les étudiants mettent en applicationchaque enseignement en travaillant enlangue étrangère sur un site Internet malconçu. Ils doivent le traduire, le réorganiser,travailler son ergonomie, ajouter ducontenu, refaire son référencement, touten faisant preuve d’autonomie et engérant leur temps de manière adaptée. Selon Patricia Minacori, enseignante, «les

langues représentent une véritable valeur

ajoutée dans les entreprises ouvertes vers

l’international . Nos étudiants sont

capables de communiquer avec des entre-

prises étrangères, de se documenter dans

une autre langue. Ils ont en outre une culture

et une ouverture d’esprit, acquises au cours

de leur cursus en LEA, qui diffèrent de celle

des programmeurs purs et durs avec lesquels

ils sont amenés à travailler».L’accès des candidats issus de filièresinformatiques ou commerciales pourraitêtre facilité si, à l’avenir, un parcourssupplémentaire bilingue français-anglaisétait créé, en plus du parcours trilingue

existant. Cette nouveauté permettraitégalement d’attirer des candidats étrangersparlant d’autres langues que celles quisont proposées.

Langues et commerceélectronique

Le stage

D’une durée de six mois, le stage enentreprise a lieu soit à l’étranger, soitdans une société française de portéeinternationale. Les lieux de stage vontde la micro-entreprise à de grandsgroupes de vente par correspondanceavec plusieurs fi l iales . Lors de lasoutenance, les étudiants sont évaluéssur leur capacité à se comporter envéritables professionnels : ont-ils eu àrésoudre des difficultés ? Comment enont-ils tiré des conclusions utiles aubon fonctionnement de la société ?Ont-ils bien géré les relations humaineset les conflits inhérents à toute pratiqueprofessionnelle ?

8 | tout l’U | Hors-série

Faire des langues étrangères appliquées à Montbéliard

Contact :Alain Verreman

Responsable du master professionnel 2LCETél. 03 81 99 47 22

[email protected]

Page 9: Tout l'Ufc / hs n°11 - special UFR STGI

AES/DroitLEAMultimediaS/DroitLEAMultimediaSciences

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimeSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de lavievieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit SciencAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie Sciencesia MultimediaAES/Droit

lettres, langues, sciences du langage

Alistair MacLaren Responsable

du département Langues étrangères

appliquées

Aurélia Caracciolo Étudiante en LEA

Partenariats du département LEA

pour les échanges

inter-universitaires ERASMUS :

Glamorgan (Pays de Galles)

Ludwigsburg et Magdeburg(Allemagne)

Vérone (Italie)

Portsmouth (Grande Bretagne) à partir de la rentrée 2007-2008

C’est bien connu : les voyages forment la jeunesse !Et quand la jeunesse s’intéresse à l’histoire et à lagéographie, les voyages font presque partie de laformation. C’est dans cet esprit que s’est constituéeen 2004 l’association des étudiants en histoire etgéographie du Nord Franche-Comté. Une de sesmissions consiste à rassembler des fonds pourfinancer un voyage de fin d’année vers un siteprésentant un intérêt historique certain.Essentiellement originaires de la région, la centained’étudiants inscrits dans cette filière à Montbéliard bénéficient decontacts aisés avec les enseignants s’entraident volontiers pour réussirleurs études. L’association favorise cette solidarité en fédérant des étudiantsdes deux promotions autour de projets communs.

Il est possible de suivre, à l’UFR STGI, les deux premières annéesd’une licence Histoire - géographie. Ce cursus se déroule àMontbéliard. Son originalité réside dans la proportion équivalented’enseignements dans chacune des deux matières, alors qu’àl’UFR SLHS* la spécialisation en histoire ou en géographie a lieudès la première année.

Ce sont les mêmes enseignants qui interviennent dans ces deuxUFR. Les programmes sont également identiques. En géographie,on aborde toutes les branches : géographie de l’environnement,géographie de l’aménagement, géographie physique, géographiehumaine… En histoire, on traite de la période ancienne, médiévale,moderne et contemporaine. La spécificité de la formation proposée à l’UFR STGI réside dansl’existence d’un module d’étude du milieu local, en histoire commeen géographie. Dans ce cadre, les effectifs permettent l’organi-sation de nombreuses sorties sur le terrain. Quant au savoir-faire, il s’agit d’apprendre à organiser ses idées, àexploiter un document de tout type, à exercer sa réflexion critique,à faire un exposé oral ou encore à travailler son expression écrite.En géographie, il y a en outre une dimension cartographiqueimportante. Les étudiants titulaires de leur deuxième année de licence peuventpoursuivre leur cursus en histoire ou en géographie à l’UFR SLHSà Besançon.

* Sciences du langage, de l’homme et de la société.

Contacts :François Vion-Delphin

[email protected] Nardy

[email protected]él. 03 81 99 47 09

Responsables des deux premières années de la licence Histoire-Géographie à l’UFR STGI

François Vion DelphinResponsable pour l’histoire des deux premières années de la licence

Les étudiants en histoire-géo

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vSciencesMultimediaAES/DroitLEAScSciences de la vieAES/Droit LEAMultimAES/DroitLEAMultimedia Science

Domaine sciences humaines et sociales

Histoire et géographie

Histoire - Géographie

Hors-série | tout l’U | 9

Page 10: Tout l'Ufc / hs n°11 - special UFR STGI

Les productions des étudiants du master

Produits et services multimédia (PSM) sont

enthousiasmantes, tant sur le plan

de la technique que de la créativité.

Produits et services multimédia L’UFR STGI a ouvert dès 2001 un diplômed’IUP en Produits et services multimédiaqui a connu un succès croissant. Dans lecadre du passage au LMD, la formation aété remplacée en septembre 2006 parune troisième année de licence (L3) et parun master (M1 et M2). La qualité deséquipements et des enseignements attirentvers ces diplômes des étudiants de toutela France et de l’étranger.

Le master Produits et services multimédias’adresse principalement aux titulairesd’une licence en Sciences du langage etde l’information ou d’une licence enInformatique qui souhaitent donner uneorientation plus artistique et créative àleur parcours pour se spécialiser dans laréalisation de produits multimédia (enligne ou sur support DVD/CD). Lesétudiants qui souhaitent déjà se spécialiseren multimédia après un DUT ou deuxpremières années de Licence entièrementvalidées (soit 120 crédits ECTS) ont lapossibilité d’intégrer, sur dossier, unetroisième année de licence en Sciences dulangage et de l’information centrée sur lacommunication multimédia.

Au niveau master, les différents cours,projets et stages prévus dans le programmepermettent d’acquérir des compétencestechniques et créatives (en infographie,animation 3D, écriture et scénarisation

multimédia, communication multimédia,design de l’interactivité…) ainsi que lesconnaissances juridiques, financières etmanagériales adaptées à la chaîne deproduction multimédia. Lors de l’entrée endeuxième année (M2), les étudiants ont lechoix entre un parcours en Intégrationmultimédia et un parcours en Artsnumériques.

La pédagogie est très orientée autour dela réalisation de projets concrets prenantla forme d’animations interactives en imagesde synthèse. Ces travaux collectifs obligentles étudiants à organiser les dynamiquesde groupes adaptées à la réalisation deproduits de qualité professionnelle nécessitantplusieurs mois de développement. A titred’exemples, les thèmes choisis cesdernières années étaient l’évolution de laville de Montbéliard en relation avec leschéma de cohérence territoriale ou encoreles contes et légendes issus des cultureseuropéennes (histoires drôles de lacommunauté européenne).

Contact :Ioan Roxin

[email protected]él. 03 81 99 46 20

En 2000, l’Etat et les collectivités territorialesont décidé de créer à Montbéliard un pôled’excellence en multimédia. Installé sur lepôle universitaire des Portes du Jura, le centreNumerica est le «QG» de ce pôle. Il accueilledes entreprises, des laboratoires de rechercheet des étudiants qui bénéficient de seséquipements de haute technologie : salle demontage vidéo numérique, salle de créationd’images de synthèse ou encore studio-sondernier cri. Trois axes sont privilégiés :le numérique pour l’industrie, les contenus

multimédia, l’audiovisuel et les arts numériques.Avec trois masters directement liés aux nou-velles technologies de l’information et de lacommunication, l’UFR STGI est un desacteurs clés du pôle d’excellence. A côté dumaster mention Lettres, langues, spécialitéCommerce électronique (2LCE) qui relève dudépartement LEA (cf. page 8), les mastersProduits et services multimedia (PSM) et leparcours Services et réseaux mobiles (SRM)du master Informatique sont organisés par ledépartement Multimédia.

Les Masters en multimédia

L’Université de Franche-Comté et laCommunauté d’agglomération du paysde Montbéliard (CAPM) ont établi uneconvention relative au développementde l’enseignement supérieur, de larecherche et de la création, dans lesecteur des arts numériques. Dans cecadre, la CAPM finance l’interventionde professionnels extérieurs lors deconférences auxquelles peuvent assisterles étudiants de l’UFR STGI. Ainsi, desspécialistes de la musique, de laconduite de projets en création numérique,de l’animation 3D, de l’écriture et dudesign sur Internet, du marketing, de lacommunication publicitaire, venus detoute la France et d’autres paysEuropéens, sont accueillis sur le site deNumerica.

Une convention pour les arts numériques

Ioan RoxinResponsable du master PSM

10 | tout l’U | Hors-série

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimediSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit SciencesAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie Sciences LEA Mult imédia

Page 11: Tout l'Ufc / hs n°11 - special UFR STGI

Marie Pérès a été récemment nommée à l’UFRSTGI. Enseignante en arts appliqués, elle esttitulaire d’une thèse en histoire ancienne sur lamodélisation informatique d’un site archéologique(le Circus Maximus). Elle intervient notammentdans le cadre d’une unité d’enseignement descénarisation en première année de masterProduits et services multimédia. Des groupes de

5 ou 6 étudiants doiventécrire un scénario et

dessiner puis modeler de petits personnagesqu’ils construisent ensuite en trois dimensionssur ordinateur. Après avoir créé un décor généraloù viendront s’incruster ces personnages, lesétudiants réalisent une sorte de roman photo etun jeu sur la base de leur scénario, ainsi quele packaging de ces produits.

Contact : Marie Pérès

[email protected] et réseaux mobiles

PlaSMa est l'association des étudiantsdes formations Produits et servicesmultimédia de Montbéliard. Elle a pour objectif principal de rapprocherles étudiants inscrits dans les troisannées de cette filière (L3, M1 et M2).La journée d’intégration qu’elle organisefin septembre permet aux nouveauxarrivants de mieux se connaître, d’obtenirdes conseils auprès de leurs "aînés"mais auss i de rencont re r l e senseignants de manière conviviale. Desrendez-vous sont ensuite proposés toutau long de l’année, en soirée maisaussi durant les week-ends, pourdynamiser la vie étudiante dansl’agglomération de Montbéliard. Auprogramme : cinéma, bowling, soirées

festives, sorties culturelles ou encoreweek-end ski et snowboard dans unestation des Vosges ou du Jura.Certaines actions sont organisées avecd’autres associations étudiantes deMontbéliard pour mutualiser lesmoyens et attirer plus de monde.Animée par sept étudiants en 2006-2007, l’association compte une trentainede membres qui, pour 10 euros par an,bénéficient de nombreuses réductionssur toutes les activités.

Site Internet : www.asso-plasma.info

Du virtuel au réel : Les étudiants en multimédia animent le campus via leur association PlaSMa

Les informaticiens et les spécialistes desréseaux de télécommunication seront plusparticulièrement intéressés par le parcoursServices et réseaux mobiles. Il s’agit de l’undes trois parcours proposés en deuxièmeannée pour le master Informatique* del’Université de Franche-Comté. Il est ouvertaux étudiants ayant réussi la premièreannée (M1) à l'UFR Sciences et techniquesde Besançon (ou à distance avec le Centrede télé-enseignement universitaire) ainsiqu’aux autres étudiants français et étrangerstitulaires d’un diplôme en informatique demême niveau (Bac+4 ou 240 ECTS).L’objectif consiste ici à former des spécia-listes dans les domaines des réseaux, desapplications multimédia et des applicationsdistribuées. La filière est directement liéeaux travaux de l'équipe Systèmes distribuéset réseaux du Laboratoire d’informatique del’Université de Franche-Comté (LIFC, cf.page 19). Les étudiants du parcours rechercheeffectuent leur stage dans cette équipe oùils se familiarisent avec les outils demodélisation généralement utilisés dans larecherche en informatique distribuée etdans les réseaux (de type "peer to peer").Les problématiques induites par lesréseaux mobiles (WiFi, bluetooth, UMTS,GPRS, GSM…) et les flux multimédia sontégalement traités. Pour les étudiants quisuivent le parcours professionnel, l’objectifglobal consiste à acquérir les compétencesnécessaires pour prétendre à des postes àresponsabil ité dans la conceptiond'applications informatiques.

Contact :Pascal Chatonnay

[email protected]

De gauche à droite : Thomas Postaire (président), Gwenn Guihal (trésorier), Samuel Rollier (vice-président), Pierre-Louis Guillet (secrétaire) et Anne Gossmann (vice-secrétaire)

Hors-série | tout l’U | 11

ia AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimediSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit SciencesAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie Sciences LEA

Domaine lettres, langues, sciences du langage Domaine sciences, santé, technologies

* Master mention Sciences et technologies de l’information et de la communication, spécialité Informatique

Page 12: Tout l'Ufc / hs n°11 - special UFR STGI

L’UFR STGI propose en premier cycle unelicence Sciences de la vie (SV). Les deuxpremières années correspondent au cur-sus commun aux licences Sciences de lavie, avec des enseignements de physiolo-

gie animale et végétale, bio-chimie, écologie et géologie,complétés par les connaissancesnécessaires en mathématiques,physique et chimie. Un parcourssciences de l’environnementest proposé en troisièmeannée. Le programme estaxé sur l’étude des polluants

du sol, de l’air et de l’eau, leurdiffusion dans les écosystèmes et lestechniques de traitement permettant deles éliminer. Les étudiants qui ne souhaitentpas s’orienter en sciences de l’environnementpeuvent intégrer les parcours de licenceSV proposés par exemple à Besançon

(biologie cellulaire ou préparation auCAPES). A Montbéliard, l’environnement de travailfavorise l’encadrement individuel des étudiants,notamment lors des nombreux travauxpratiques et permet d’organiser sansdifficultés des sorties sur le terrain entroisième année. Outre les unités transversalesprésentes dans toutes les licences (outilsinformatiques, recherche documentaire,anglais), le département a mis en placeune unité d’enseignement Investissementet initiative étudiante. L’implicationpersonnelle des étudiants dans uneorganisation ou une association est priseen compte dans leur cursus, et ce afin deles inciter à s’ouvrir au monde extra-universitaire et à faire preuve d’initiative etd’autonomie.

Cette licence ne mènepas seulement au mastermention Milieux naturelset sciences de la vie,spécialité Diagnosticenvironnemental etgestion durable desressources (DEGDR)de l’UFR STGI. Elledonne égalementaccès à d’autresspécialités de masterscomme Qualité, traite-ment des eaux et bassinsversants (QTEBV) et Environnement SantéSociétés (ESS) à l’Université de Franche-Comté.

Actuellement, l’environnementest un domaine porteur entermes d’emploi. Le masterprofessionnel Diagnosticenvironnemental et gestiondurable des ressources(DEGDR) a pour vocationd’offrir des compétencesindustrielles dans ce

domaine à des étudiants principalementissus de filières universitaires.

Les candidats à l’entrée en deuxièmeannée de master viennent de toute laFrance. Ils sont issus majoritairement deparcours écologie, mais d’autres parcourssont acceptés. De l’avis de GenevièveChiapusio, co-responsable du master :«Pour quelqu’un qui a fait de la biochimie,

de la chimie, ou même de la géographie

physique, il peut-être intéressant de se spé-

cialiser dans le domaine de l’environnement,

pour avoir un profil qui se démarque sur le

marché de l’emploi».

La formation permet une insertion enmilieu industriel ou dans les collectivités.Les étudiants maîtrisent notamment lesnormes environnementales (qualité,hygiène et sécurité) et la gestion des risquesnaturels et technologiques. Ils acquièrentaussi des connaissances sur la législationdans le domaine de l’environnement. Unedimension importante de la formationconsiste en une réflexion sur ledéveloppement durable à l’échelleindustrielle ou au niveau des collectivités. Pour une meilleure intégration dans lemonde du travail, les étudiants bénéficientde la compétence d’intervenants extérieurs,de travaux pratiques axés sur des misesen situation professionnelles, et de bilansde compétences.

Contact :Geneviève Chiapusio

Tél. 03 81 99 46 [email protected]

Nadine BernardTél. 03 81 66 57 89

[email protected] du master professionnel DEGDR

Jean-Pierre VerovicResponsable

de la licence Sciences de la vie

Sciences de l’environnement

12 | tout l’U | Hors-série

Contact :Jean-Pierre Verovic

Tél. 03 81 99 46 [email protected]

Geneviève Chiapusio Co-responsable du master DEGDR

Dès la création du département Sciences de la vie sur le pôle universitaire de Montbéliard en 1992, les compétences se sont axées sur le génie de l’environnement, en relation avec le contexte industriel local.

Travaux pratiques : des conditions matérielles exceptionnelles

Diagnostic environnemental

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimediSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit SciencesAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie Sciences LEA Sciences de la vie

Page 13: Tout l'Ufc / hs n°11 - special UFR STGI

Les salles de travaux pratiques dudépartement Sciences de la vie sontflambant neuves et parfaitement auxnormes. L’UFR STGI dispose en outre depilotes environnementaux. Ce sont despostes semi-industriels, spécifiquementconçus pour l’apprentissage, qui mettenten œuvre des méthodes de dépollution,par exemple celles d’une stationd’épuration. Les étudiants ont ainsi lachance de se familiariser avec un matérielsemblable à celui qu’ils pourront utiliserdans leur vie professionnelle. Ce matérielde haute-technologie a été financé parla Communauté d’agglomération dupays de Montbéliard (CAPM).

En licence «Sciences de la vie», l’association«Génération Enviro Sciences» (GES)regroupe les étudiants sensibles à l’écologieet à la protection de l’environnement.

Sous l’appellation «Brigades du tri", lesmembre s de ce t te assoc ia t ioninterviennent lors des principalesmanifestations culturelles du NordFranche-Comté pour sensibiliser le publicau tri des déchets. Eurockéennes etFestival international des musiquesuniversitaires à Belfort, Rencontres etracines ou Campagne à la ville àAudincourt… pas un grand événementpopulaire ne leur échappe ! Alors que lesmilliers de visiteurs consomment boissonset petits plats divers, les étudiants lesinvitent à utiliser les bennes réservées auxbouteilles plastiques ou aux cannettes etles informent sur les enjeux de la gestiondurable des déchets. Car de nombreuxprogrès restent à faire pour diminuer lapart des ordures ménagères incinérées :

seuls 13% sont actuellement recyclées enFrance alors que la production d’orduresménagères a considérablement augmentéces dernières années. Pour les étudiantsde GES, ce type d’activités présente plu-sieurs avantages : contacts avec desprofessionnels de l’environnement,entraînement à la pédagogie grandpublic, et parfois entrée gratuite auxconcerts. L’aventure est formatrice et sti-mulante. Pour ceux qui sont en troisièmeannée de licence, elle peut même donnerdroit à des crédits ECTS dans le cadre del’unité d’enseignement Investissement etInitiative étudiante.

L’association est aussi très présente sur lecampus de Montbéliard. Fin 2006, elle ainstallé un stand près de la cafétéria pourfaire la promotion du commerce équitableet a organisé la nuit du volley qui arassemblé une centaine d’étudiants unsoir de novembre dans le gymnase duSUAPS.

Hors-série | tout l’U | 13

Les éco-étudiants de "Génération Enviro Sciences"

L’association GES sur le camping des Eurockéennes de Belfort

Philippe BinetResponsable du département Sciences de la vie

ia AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimediSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit SciencesAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie Sciences LEA

Domaine sciences, santé, technologies

Page 14: Tout l'Ufc / hs n°11 - special UFR STGI

AES/DroitLEAMultimediaSciences de la vieSciencesRechercheAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la

A Belfort, la première année de licence dela filière Sciences commence par unsemestre d’orientation qui donne desbases en mathématiques, chimie,informatique, électronique, automatique,mécanique et physique. C’est le programmeStarter Sciences et technologies, égalementproposé à l’UFR Sciences et techniquesbisontine de l’Université de Franche-Comté. Au second semestre, les étudiantsdisposent d’un premier choix d’options.La deuxième année est celle de laspécialisation. L’UFR STGI propose troislicences dans la filière Sciences : unelicence Electronique, électrotechnique etautomatique (EEA), parcours Ingénierie

électrique, une licence Mécanique etingénieries, parcours Energétique et fluidique,et, depuis 1996, une licence Physique-Chimie. Les étudiants titulaires de ceslicences s’orientent ensuite soit vers desmasters, soit vers l’Institut universitaire deformation des maîtres (IUFM). Certainschoisissent d’intégrer des écoles d’ingénieursaprès leur deuxième année.

Contact :Tél. 03 84 22 27 22

[email protected]

A Belfort, le département Sciences (Bâtiment Louis Néel) se trouve dans une ancienne caserne magnifiquement rénovée.

Cyrille Verna, enseignant au département Sciences Louis Néel

14 | tout l’U | Hors-série

Les licences

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimediSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit SciencesAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie Sciences LEA Sciences

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Aborder la pile à combustibledans ses applications liées auxtransports, voilà l’originalité descontenus du master PROTEE.Le premier semestre consisteen une formation essentielle-ment théorique en électronique,électrotechnique, automatiqueet électronique depuissance. Le second semestreest plus axé sur desc o n n a i s s a n c e se x p é r i m e n t a l e s ,avec davantage detravaux pratiques etdes interventions deprofessionnels del’industrie ou de chercheursissus d’autres universités. Lesétudiants sont également formésà la gestion de projets et à laconduite de réunions. Dans lecadre d’une unité d’enseigne-ment transversale, ils font del’anglais et participent à unatelier professionnel pourapprendre à chercher unemploi. En deuxième année de master,les étudiants acquièrent descompétences professionnellesadaptées à l’industrie ou auxmétiers de la recherche selonle parcours choisi. Au troisièmesemestre, en parallèle descours, ils mettent en œuvre unprojet, sous la direction d’untuteur. Il s’agit soit d’un projetthéorique conduit dans uncontexte de laboratoire ou debureau d’études, soit d’un projetd’électrotechnique mené de sa

conception à sa réalisationconcrète. Dans le cadre duparcours recherche, ce projetest remplacé par une étudebibliographique exhaustive enrapport avec le sujet prévupour le stage du quatrièmesemestre. Ce stage de quatre à

six mois a lieu dans unlaboratoire de génieélectrique. Pour le parcoursprofessionnel du master,i l s e d é ro u l e e nentreprise.

Contacts :Christophe Espanet

Responsable du parcours professionnel du master PROTEE.

Tél. 03 84 58 36 [email protected]

Jean-Marie KauffmannResponsable du parcours

recherche du master PROTEE.Tél. 03 84 58 36 01

[email protected]

Christophe EspanetResponsable du master PROTEE,

parcours professionnel

Hors-série | tout l’U | 15

Déroulement du master PROTEEProcédés et traitement de l’énergie électrique

ia AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimediSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieMultimediaLEASciences de la vieAES/DroitSciences de la vieMultimediaLEAAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie Sciences LEAAES

Ces formations s’appuient sur l’important tissu industriel du Nord Franche-Comté et sur les compétences en matière de recherche des laboratoires locaux: le Laboratoire de recherche en électronique, électrotechnique et systèmes

(L2ES) et le département Caractérisation des rayonnements, des écoulements, des surfaces et des transferts(CREST) de l’institut FEMTO-ST*. Les masters proposés dans la mention Sciences pour l’ingénieur traitent del’Ingénierie fluidique et thermique (IFT) et des Procédés et traitement de l’énergie électrique (PROTEE). Chacunde ces deux masters propose un parcours professionnel et un parcours recherche. Le grand nombre d’ensei-gnements mutualisés offre la possibilité de suivre un double cursus : professionnel et recherche. Cettealternative a été envisagée pour permettre aux étudiants qui se destinent à l’industrie de se familiarisertout de même avec la recherche, et, pourquoi pas, de poursuivre par une thèse.

* Franche-Comté électronique, mécanique, thermique et optique – sciences et technologies

Les masters

L’insertion professionnelle

Maud Chapon et Pierre Philippe, tous deux diplômés du master IFT

Les masters IFT et PROTEEforment des cadres pour l’in-dustrie et les services dans lesdomaines de l’énergétiquethermique e t du gén ieélectrique, ainsi que de futursenseignants-chercheurs etchercheurs du secteur publicou privé. Christophe Espanet,responsable du parcours pro-fessionnel du master PROTEE,déclare : «Nous avons volontai-

rement construit un master

assez généraliste, de façon à

nous adapter aux compétences

recherchées dans la région. Ici,

on embauche aussi bien des

électroniciens que des spécialistes

de l’automatisme, des concepteurs

ou des installateurs. Les stages

que font les étudiants sont très

divers, tout comme les emplois

qu’ils occupent par la suite». LeNord Franche-Comté représenteeffectivement un importantbassin industriel. Certainsanciens étudiants partent éga-lement travailler en régionparisienne.Maud et Pierre viennent determiner leur master IFT. Ilspensent être capables des’adapter à des métiers diversgrâce à la variété et au niveausoutenu des matières théoriquesqu’ils ont abordées en formation.Pierre a beaucoup apprécié

l’étude de procédés techniquespeu courants. Maud soulignela qualité des conditions detravail, tant au niveau matérielque de l’encadrement. Tousdeux auraient aimé voirdévelopper l’option sur lesénergies renouvelables, leurdomaine de prédilection.Pour Maud et Pierre, commepour la moitié des étudiantsdes masters IFT et PROTEE,l’insertion professionnelle aété immédiate. Maud est char-gée de mission dans uneassociation qui fait la promotiondes énergies renouvelables.Pierre avait déjà exercé 5 ansen tant qu’ingénieur mécanicienen bureau d’études. Cetteformation lui a permis de sereconvertir dans la branche d’ac-tivités souhaitée : l’énergétique.Il s’occupe aujourd’hui del’évolution des produits, durespect des normes et descertifications pour le marchéfrançais chez un fabriquanteuropéen de matériel dechauffage (planchers chauffants,chaudières solaires…). Un travailqui correspond parfaitement àses intérêts.

Domaine sciences, santé, technologies

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AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEA SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit AES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie LEA

- Quelle est votre

profession ?

Je suis ingénieur principal chez GEEnergy Products-France, une filiale dugroupe General Electric qui produitdes turbines à gaz de grande puissance

vendues dans le mondee n t i e r . J ’ a i o c c u p ésuccessivement plusieurspostes techniques et mesuis spécialisé dans lesdomaines de la combus-tion, des combustibleset de la sécurité. J’aid’abord fait une thèse

de docteur ingénieuravant de me tourner vers l’industrie.Je suis resté en contact étroit avecl’Université, avec laquelle je collaboredans le cadre de programmes derecherche et j’enseigne dans le masterIFT depuis 1993.

- Qu’enseignez-vous dans ce master?

Je traite de la combustion, en mettantl’accent sur les mécanismes de formationdes polluants et leur réduction. J’aiabordé plus récemment le thème des

énergies renouvelables. Ce sont desmatières qui motivent beaucoup lesétudiants. Ces enseignements ont desvisées pratiques : les étudiants doiventconnaître les notions essentielles,mais aussi savoir les appliquer.L’utilisation de produits de ma sociétéme permet de donner plus de détailsconcrets et de développer uneinformation sur des techniquesspécifiques, non disponibles ailleurs.

- Quels sont les bénéfices de ces

collaborations entre l’Université et les

grandes entreprises locales ?

De nombreuses disciplines scientifiqueset techniques trouvent leur applicationdans des équipements thermiquescomme les turbomachines fabriquéesà Belfort par General Electric ou parALSTOM. Ces machines sont doncd’excellents éléments d’illustrationpédagogique. L’UFR STGI profite del’expérience des ingénieurs de l’industriedans les domaines de la thermique, del’énergétique, de la mécanique desfluides, de l ’acoustique et del’environnement. Elle offre ainsi à sesétudiants des éléments de formationutiles dans leurs futurs métiers. Enretour, ces entreprises disposent d’unvivier de diplômés compétents dansles domaines de pointe de leursecteur.

- Que pensez-vous de la formation

actuelle ?

Elle réussit à combiner savoirs etsavoir-faire. La formation est menéepar un corps d’enseignants stable, quiagit collectivement et qui anticipe lesréformes. L’équipe pédagogiquetravaille la cohérence au niveau desenseignements . Les vacatairessont, non seulement informés, maisconsultés. Je suis pour ma part membredu Conseil de gestion de l’UFR : uncollectif d’enseignants et d’étudiantsé lus a ins i que de personnalitésextérieures qui étudient les bilansbudgétaires et les actions à mener.

Contact :Philippe Desevaux

Responsable du master IFT

Tél. 03 84 22 27 22 ou 03 84 57 82 [email protected]

Michel Molière, ingénieur chez General Electric, intervenant extérieur dans le master IFT

Le département Sciences propose depuis plusieurs années une préparation au Test of english for internationalcommunication (TOEIC). Il s’agit d’un test qui évalue et certifie les aptitudes en compréhension orale et écritedes candidats en anglais professionnel international. Les enseignants d’anglais orientent une partie de leur cours vers la préparation du TOEIC. Dans les autresmatières, le département propose certains cours en anglais et fait venir des intervenants extérieurs bilingues.Les étudiants intéressés disposent, pour s’entraîner, d’une salle informatique en libre-accès, ouverte toute lajournée du lundi au vendredi. Le passage de l’examen est organisé avec des enseignants du Centre delinguistique appliquée (CLA) de l’Université de Franche-Comté. La certification elle-même dépend d’unorganisme indépendant. Les étudiants obtiennent une note qu’ils peuvent éventuellement mentionner sur leurCV. En effet, les industriels sélectionnent de préférence les candidats avec un niveau suffisant en anglais.L’UFR STGI finance la moitié des frais d’inscription (soit 22,50 € sur 45 €) pour les étudiants qui souhaitentpasser cette certification.

http://www.fr.toeic.eu/

Cérémonie de remise des diplômes des masters IFT et PROTEE le 27 octobre 2006.

16 | tout l’U | Hors-série

Une certification en langues : le TOEIC

Entretien avec Michel Molière, intervenant extérieur dans le master Ingénierie fluidique et thermique (IFT).

Sciences

Page 17: Tout l'Ufc / hs n°11 - special UFR STGI

Hors-série | tout l’U | 17

R e c h e r c h e

Le Laboratoire de biologie environnementale (LBE) disposeà Montbéliard d’une antenne composée d’enseignants del’UFR STGI. Leurs recherches sont axées sur la pollution du sol, de l’air etde l’eau. Il tentent de comprendre les mécanismes de transfertde polluants entre ces différents compartiments de l’envi-ronnement et d’analyser leur accumulation ainsi que leursdangers potentiels. Pour cela, les chercheurs s’intéressent àla fois aux végétaux, aux micro-organismes qu’ils hébergentet aux champignons associés à leurs racines. Certains d’entreeux sont plus sensibles que d’autres aux polluants et sontalors considérés comme des indicateurs de pollution.Les micro-organismes, par exemple, sont particulièrementintéressants parce qu’ils permettent d’étudier les effets de lapollution à l’échelle d’une communauté. Quand on introduitune perturbation dans l’environnement, cela donne lieu àdes réactions en chaîne, avec par exemple le développe-ment de certaines populations au détriment d’autres. Lesmicro-organismes ont une vie brève et se reproduisent trèsvite. En outre, les espèces à étudier sont très nombreuses,même dans un simplecarré de mousse. Ainsiles chercheurs peuventobserver une réactionaux polluants plus rapideet plus complexe ques’ils travaillaient avecdes animaux.

Biologie environnementale

AES/Droit LEAMultimedia ScienceSciencesMultimediaAES/DrSciences de la vieAES/Droit LEAES/DroitLEAMultimediaRecherche

L’amibe à thèque est un micro-organismedoté d’une coquille (la thèque). Il en existe différents types. La thèque persiste dans le milieu aprèsla mort de l’organisme. En étudiant laproportion des différentes espècesprésentes, les chercheurs obtiennent des indications sur la qualité du milieudans lequel elles ont vécu (quantitéd’eau, présence d’éléments nutritifs…).

Les enseignants de l’UFR STGIchercheurs au LBE

Laurence Alaoui-SosséGeneviève Chiapusio

Philippe BinetDaniel Gilbert

- Quelle est votre mission ?

Je gère à la fois le départ des étudiants de l’UFR STGI dans d’autrespays et l’accueil d’étudiants étrangers, dans le cadre d’échangesbilatéraux. Pour améliorer ce volet «accueil», il serait par exempleutile de mettre en place des cours de français langue étrangère, etde développer des cours en langue anglaise dans certaines filières.Cela permettrait d’attirer des étudiants anglophones non linguistesou des étudiants qui maîtrisent mieux l’anglais que le français.Dans cette perspective, nous avons prévu de collaborer avec leCentre de linguistique appliquée (CLA) de l’Université de Franche-Comté.

- Beaucoup d’étudiants de l’UFR STGI souhaitent-ils partir à l’étranger?

Les besoins diffèrent en fonction des départements. En LEA, partirdans un pays européen fait partie de la formation. L’intérêt pourl’international est moins évident dans d’autres filières et je chercheà le développer. La mobilité est intéressante pour les étudiants,même en pays francophone. Il y a peu, j’ai recensé une quinzained’étudiants de l’UFR souhaitant séjourner à l’étranger l’anprochain dans le cadre d’un programme d’échanges. C’est quatrefois plus que cette année, mais c’est encore très insuffisant.

- Quels sont les systèmes d’échanges envisageables ?

Nous mettons en place des échanges entre universités avec desprogrammes d’enseignements communs, de façon à ce que lesétudiants puissent valider à l’étranger leur année universitaire. Lesétudiants concernés sont souvent en troisième année de licence ouen première année de master. Ils partent pour un ou deux semestres.Le programme ERASMUS-SOCRATES concerne l’Europe géogra-phique, les échanges d’étudiants du CREPUQ1 le Canada et leQuébec, et l’ISEP2 essentiellement l’Amérique.

- Des aides financières sont elles envisagées ?

Oui : les bourses Erasmus représentent environ 250 € mensuels.Les boursiers de l’enseignement supérieur conservent leur bourse etbénéficient en plus d’une bourse de mobilité de 390 € versée par leministère. En ce qui concerne les programmes CREPUQ et ISEP,c’est la Région Franche-Comté qui verse une bourse de 230 € éga-lement cumulable. Régulièrement, le Lion’s Club de Montbéliardoffre aux étudiants de LEA des aides au départ d’environ 500 €.

1 Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec2 International student exchange program

Contact :Gilles Leroux

Responsable des relations internationales pour l’UFR STGI

Tél. 03 81 99 47 22 ou 03 81 99 46 31

[email protected]

http://echanges-etudiants.crepuq.qc.ca/http://www.isep.org/

http://www.socrates-leonardo.fr/

Mobilité internationale

Gilles Leroux,responsable des relations internationales pour l’UFR STGI

Gilles Leroux, maître de conférences d’allemand, est responsable des Relations internationales pour l’UFR STGI depuis la rentrée 2006.

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Les enseignants de l’UFRSTGI chercheurs au L2ES

Youcef Ait AmiratDidier Chamagne

Christophe EspanetRaynal Glises

Hamid GualousDaniel Hissel

Jean-Marie Kauffmann

Les enseignants-chercheursde l’UFR STGI, membres duLaboratoire de recherche enélectronique, électrotechniqueet systèmes (L2ES) cherchentà concevoir et réaliser desmoteurs électriques fiables età les optimiser, c’est-à-dire àles rendre les moins volumineux,les moins lourds et les plusefficaces possibles. Ils étudientégalement la fiabilité et levieillissement de petitsmoteurs, comme celui duventilateur, dans un véhicule. Un autre axe de rechercheconcerne les problèmes destockage et de gestion del’énergie électrique quanddeux sources d’énergie sontcouplées, par exemple dansune voiture hybride dotéed’une motorisation thermiqueet électrique. Ces problèmesnécessitent une électroniquedite «de puissance» qui fonc-tionne avec de forts courants. Les chercheurs du L2ESs’intéressent aussi à l’optimi-sation du système global queconstitue une pile à combus-tible avec tous les dispositifsauxiliaires qui permettent dela faire fonctionner. I lsessayent de résoudre lesproblèmes de consommationd’énergie de ces systèmesauxiliaires, de refroidissementet de durabilité de la pile. Ilscherchent à gérer l’eauproduite par cette pile enparticulier pour les applicationsde transport terrestre. Ilss’intéressent également aucomportement d’une tellepile en altitude, avec un airraréfié, pour des applicationsfutures en aéronautique.

Les expériences sont menéessur des bancs d’essais situésdans les locaux du laboratoire.Elles font souvent l’objet departenariats avec de grandesentreprises et de contrats derecherche européens. LeL2ES est partie prenante del’Institut FC-Lab, une structurecoopérative créée par leCNRS, l’INRETS, le CEA,l’UFC, l’UTBM, l’INPL etl’UHP*, pour mutualiser leurscompétences et développerdes activités de recherche surles piles à combustible.

*Centre national de la recherche

scientifique, Institut national de

recherche sur les transports et leur

sécurité, Commissariat à l’énergie ato-

mique, Université de Franche-Comté,

Université de technologie Belfort-

Montbéliard, Institut national

polytechnique de Lorraine et

Université Henri Poincaré (Nancy).

Contact : Jean-Marie Kauffmann

Directeur du L2ESTél. 03 84 58 36 01

[email protected]

18 | tout l’U | Hors-série

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEASciences SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit MultimAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie LEA MultimédRecherche

Electronique, électrotechnique et systèmes

Mécanique des fluides et thermiqueA Belfort, l’activité du départementCaractérisation des rayonnements, desécoulements, des surfaces et des trans-ferts (CREST) de l’Institut FEMTO-ST*se situe dans les domaines de la mécaniquedes fluides, de la thermique et de l’énergétique. Les chercheursont mis au point des procédés reconnus internationalement pourcaractériser et visualiser des écoulements, comme celui de l’airautour d’une voiture. Ces procédés font appel à des méthodesoptiques non intrusives et notamment à la tomographie laser. Il s’agit d’éclairer par des plans de lumière laser les écoulementsà étudier, après les avoir ensemencés en particules. Les imagesrécupérées sur une caméra permettent de mesurer des champs devitesses et de connaître leurs répartitions. Les températures et lapression sont mesurées au moyen de capteurs miniaturisés. Cesrecherches servent de support à la validation des études théoriqueset des simulations numériques. Le laboratoire développe également des capteurs de mesure detempérature destinés à des situations particulières, par exemple àl’intérieur d’une pile à combustible en fonctionnement. Ces capteursdoivent en outre être intelligents et fournir des informationsadaptées à un objectif précis. Le but des chercheurs est aussi deminiaturiser ces capteurs ou des systèmes thermiques complets. Ilssont d’ailleurs parvenus à produire le plus petit capteur de tempé-rature au monde : un micromètre de diamètre. En collaborationavec la centrale de fabrication de FEMTO-ST, le CREST a réalisédes micro-échangeurs de chaleur qui tiennent sur le bout dudoigt. Des applications sont envisagées dans le refroidissementdes composants électroniques.

* Franche-Comté électronique, mécanique, thermique, optique – sciences et technologie

Contact : Philippe Nika

Directeur du Département CREST de FEMTO-STTél. 03 84 57 82 04

[email protected]

Les enseignants de l’UFR STGI chercheurs

au CREST Eugène Artioukhine

Yannick Bailly Philippe Baucour

Philippe Desevaux François Lanzetta

Philippe NikaJean-Claude Roy

Le banc Evaluation des composants d’une chaîne électrique (ECCE).Ce véhicule hybride de 12 tonnes permet de tester différentes solutions de motorisation et de génération d’énergie soumises aux contraintes d’un véhicule en marche.

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Certains enseignants-chercheurs de l’UFR STGI exercent dansl’antenne montbéliardaise du Laboratoire d’informatique del’Université de Franche-Comté (LIFC). Ils cherchent à maîtriser la mobilité en élaborant des moyenspour rendre l’information disponible partout et à n’importe quelmoment. Il s’agit d’utiliser de façon conjointe et optimale toutessortes de réseaux (sans fil, hybrides) et de terminaux(ordinateurs, smartphone, pda, téléphones portables) pouracheminer cette information. Cela ne va pas sans difficultés,avec le développement des médias riches tels que certains formatsvidéos complexes qui sont lourds à acheminer et doiventtransiter sur des réseaux et vers des terminaux de capacitésvariables. Les chercheurs étudient les déplacements des individus et leursusages de différents médias au cours du temps afin de prédireleur positionnement à venir et leurs futurs besoins en information.L’idée est d’assurer l’accès au meilleur service possible. Parexemple, au Musée de l’aventure Peugeot, une expériencemenée avec les chercheurs du LIFC permet aux visiteurs dedéclencher la diffusion de différentes vidéos et images en fonctionde l’endroit où ils se trouvent. Dans cette même logique d’optimisation, les chercheurss’intéressent aux réseaux de transport. Une expérience menéedepuis deux ans sur l’aire urbaine de Montbéliard vise à améliorerles services de transport public : développement d’un transportà la demande en temps réel, flexibilité en termes d’horaires etde flotte. Pour cela, il faut analyser les déplacements et les usagessur le territoire et tenter de deviner les nouveaux besoins. L’undes intérêts scientifiques de telles expérimentations réside dansl’opportunité d’analyser la distorsion entre ce que l’on peutsimuler sur ordinateur et la réalité. Ces travaux s’intègrentparfaitement dans les thématiques du pôle de compétitivité«véhicule du futur».

Contact :Philippe Canalda

Action Réseau Mobilité et Adaptation, Equipe Systèmes distribués et réseaux,

Laboratoire d’Informatique de l’Université de Franche-ComtéTel. 03 81 99 47 74

[email protected]

Les enseignants de l’UFR STGI chercheurs au LaSeLDi

Miguel AlmironJean-Marc Leblanc Patricia Minacori

Marie PeresIoan Roxin

Alain VerremanPhilippe Canalda

Chercheur au LIFC et enseignant dans la filière multimédia

Le Laboratoire de sémio-linguistique, didactique et informatique(LaSeLDI) développe, dans son antenne de Montbéliard, desrecherches dans le domaine des nouvelles technologies del’information et de la communication.Un premier groupe de recherche travaille sur la problématique del'édition numérique et de la navigation dans un vaste ensemble detextes. Ce nouveau mode de publication offre de riches possibilitésparmi lesquelles la création de liens hypertexte vers des contenussémantiquement liés au texte consulté. Ce système de liens pertinentset structurés en différentes catégories permet de tracer une véritablecartographie des idées. Un texte comme le «Discours de laMéthode» de Descartes devient alors, grâce à un ensemble deplus de 5000 liens, un outil de navigation d’un genre nouveaudans les «Œuvres complètes» de Descartes.Un autre groupe de chercheurs travaille sur des systèmesd’apprentissage multimédia pour la formation à distance (e-lear-ning). Les contenus pédagogiques sont découpés en entitésélémentaires portant le nom d’objets pédagogiques. En passantd’un objet pédagogique à l’autre, chaque apprenant suit un parcourspersonnalisé adapté à ses connaissances préalables. Pour normaliserces objets pédagogiques, on y ajoute des descripteurs :les méta-données. Les chercheurs développent des plates-formescompatibles avec les normes de ces objets pédagogiques pour lesfaire fonctionner ensemble. L’équipe mène également desexpériences sur ces systèmes de gestion des contenus ens’intéressant en particulier au travail collaboratif et aux situationsactives d’apprentissage.La troisième activité de recherche porte sur les environnementsinteractifs multi-sensoriels. Il s’agit de mener une réflexion théoriqueet expérimentale sur les influences mutuelles des arts, des scienceset les technologies du virtuel. Les chercheurs travaillent sur la réalitévirtuelle mais aussi sur la «réalité augmentée», c’est-à-dire nonpas remplacée mais enrichie par des éléments artificiels. Deuxinstallations d’environnements interactifs, respectivementbaptisées Synapse et Penarty (pénalty artistique), ont déjà étémises en place dans des expositions à Montbéliard.

Contact :Ioan Roxin

Responsable de l’antenne LaSeLDi de MontbéliardTél. 03 81 99 46 20 / 30

[email protected]

Hors-série | tout l’U | 19

diaAES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEASciences SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit MultimAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie LEA Multimédia

le projet penarty

Mobilité et réseauxWeb sémantique, apprentissage à distance et réalité virtuelle

Les enseignants de l’UFR STGI chercheurs

au LIFC Philippe Canalda

Samir ChoualiDominique DhoutautAhmed Mostefaoui

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Organigramme UFR STGI 2007Organigramme UFR STGI 2007

UFR Sciences Techniques et Gestion de l’Industrie (STGI)

SITE DE BELFORT Maintenance et entretien des bâtiments : Jean-Pierre Diemunsch Emmanuel Gomez

Zohra Bouabdallah Consolate Mainier Marie-France Meyer

Informatique : Laribi Lounes Jérôme Rabouille

SITE DE MONTBELIARDMaintenance et entretien de bâtiments :

Rafik Bounazou Bernard Pheulpin Stéphanie ZelekInformatique :

Richard Ferrere Michaël Renard

Direction STGIDirecteur : Didier Chamagne

Responsable administratif : Olivier GaudinResponsable financier : Philippe Vuillemin

Service financier : Nadia MeliliService du personnel : Isabelle Gester

Secrétariat : Corine Weck

Sciences BELFORT

Responsable :Laurent Thiery

Scolarités :Florence Antoine

Corinne Jacquemain

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEASciencesSciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit MultimSciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieAES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie LEA Multimédiahttp://stgi.univ-fcomte.frUFR STGIPôle Universitaire des Portes du Jura

4 place Tharradin

BP 71427

25211 Montbéliard Cedex

Tél. 03 81 99 46 62

AES/DroitBELFORT

Responsable :Annie Dauphin

Scolarités :Claudine ParmaSylvie Klinkas

Daniel Stemmelen

LEAMONTBELIARD

Responsable :Alistair Maclaren

Scolarité :Murielle Figuière

Départ. SVGEMONTBELIARD

Responsable :Philippe Binet

Scolarité :Ghislain Peter

Histoire -Géographie

MONTBELIARDResponsable Histoire :

François Vion-Delphin

ResponsableGéographie :

Jean-Pierre Nardy

Scolarité :Annie Dechaux

Départ.Multimédia

MONTBELIARDResponsable :

Ioan Roxin

Scolarité :Josiane Carillon