tourisme, secteur porteur de croissance
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Présentation MEF-MPCE durant la 2eme journée du séminaire-atelier sur la stratégie de croissance économiqueTRANSCRIPT
MEF-MPCE
STRATEGIE DE CROISSANCE ECONOMIQUE
Tourisme, Secteur porteur de croissance
économique et créateur d’emplois
SEMINAIRE-ATELIER Martine Deverson24 – 25 MARS 2014 , HOTEL MONTANA [email protected]
1
Contexte mondial Une croissance qui dépasse celle de l’économie
mondiale pour la 3ème année consécutive; Un potentiel d’effets multiplicateurs remarquables, à
l’avant garde des autres secteurs
Un secteur à fort potentiel de création d’emplois,générant plus de 8% des emplois mondiaux
2
5 fois plus que l’industrie automobile,
4 fois plus que le secteur minier,
2 fois plus que le secteur bancaire,
2 fois plus que le secteur des communications.
1 million US$ de vente créent 50 jobs et 2 fois plus de jobs que 1million
US$ de vente de services financiers, communication et d’automobiles
1.00US$ dépensés dans le Tourisme génère 3.20US$ dans l’économie.
Pour d’autres secteurs, la moyenne est en général de 2.70US$.
Contexte mondial (2)
En 2013:
3
1.1 milliard de voyageurs internationaux (+5%)
7000 milliard US$ de contribution direct et indirectau PIB mondial (9.5% du PIB total);
266 millions d’emplois directs et indirects, 4.7millions de nouveaux jobs créés; 1 sur 11 emploismondiaux (8.9% du total)
1296 milliards US$ d’exportations représentant5.4% des exportations mondiales et 52% desexportations de services;
Près de 754 milliards US$ en investissement, soit4.4% de l’investissement total.
Contexte mondial (3)
Facteurs qui influencent la croissance du secteur:
◦ l’intégration croissante des économies et des sociétés,
◦ une compétition serrée entre les destinations, entreautres, pour conserver les parts de marché existantes etcapter les marchés des pays émergents « BRICS »;
◦ la recherche de destinations de qualité mais auxmeilleurs coûts, avec comme corollaire une utilisationplus intensive de l’internet pour explorer, rechercher le« meilleur deal», choisir la destination et faire lesréservations;
◦ l’anticipation des opérateurs pour renouveler leurattractivité ou garder leur capacité de ne pas la perdreen devenant populaire;
◦ l’influence de nouveaux centres d’intérêt sur lademande, notamment la demande de services liés auxavancées de la technologie et de l’informatique;
4
Contexte mondial (4)
◦ un positionnement favorable de l’Europe pour 2014avec la commémoration du 100ème anniversaire de la1ère Guerre Mondiale;
◦ les retombées de la montée des « super » lignesaériennes qui vont se faire sentir au cours de 2014:concurrence plus agressive, changement de la structurede tarification, perte de facilitation des voyages (USAirways & AA);
◦ la hausse des revenus et de l’emploi,
◦ la sécurité des voyageurs,
◦ les aléas conjoncturels et naturels.
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Compétitivité du secteur: Défi des prochaines annéesCapacité à faire face à une concurrence, de plus en plus vive,dans un monde de plus en plus intégré, de manière efficace etrentable, en préservant la qualité des ressources physiques,sociales, culturelles et environnementales.
Contexte Régional – les Caraïbes
Secteur vital pour les économies de la région
6
2009, une année d’inquiétude en raison de 9/11, les effets des
crises économiques, (-4.16%) ;
2010,un nouvel espoir pour la région (+4.82%);
2011, quasiment pas de croissance, l’inquiétude se réinstalle
(+0.09%);
2012, des signes positifs au cours d’une année excitante (+3.55%)
2013, la croissance est visible, même si son rythme est modeste
(+1.8%) et que les performances des destinations ne sont pas les
même. Trois (3) pays ont enregistré, cependant, une forte
croissance: Guyana (+11.6%), Haïti (+20.2%), Montserrat (+39.7%)
2014, 2015, …. la grande question: la région a-t-elle vraiment
passé le cap et retrouvé le chemin d’une croissance durable? Une
grande majorité le pense. Des projections de l’ordre de 3.5% pour
les 10 prochaines années
Contexte Régional – les Caraïbes (2)
25.1 millions de visiteurs en 2013,
2% du marché mondial
Pas de changement notable de la distribution des parts de marché entre les sous- régions
7
4690
2850
2008
1363 1217
300
Rep. Domincaine Cuba Jamaique Bahamas Puerto-Rico Haiti
Nombre de touristes de séjour en 2013
(milliers de touristes de séjour)
8
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
Rep. Domincaine Cuba Jamaique Bahamas Puerto-Rico
Les 5 plus grandes destinations de la Région en 2013(milliers de touristes de séjour)
USA Canada Europe Autres
Parts de marché (2013)
Etats-Unis : 43% (+2.9%)
Amérique du Sud: 6% (+13.0%)
Canada: 12% (+0.7) Europe: 19% (-3.7%)
Interrégional: 7% (+2.1%) Autres : 7% (+3.4%)
9
USA
49%
Canada
12%
Europe
19%
Caraibes
7%
Amerique du Sud
6% Autres
7%
Contribution du Secteur Tourismeau PIB: Plus importante que les secteurs mines, manufacture d’automobiles et
d’industrie de produits chimiques;
à la création d’emplois: plus d’emplois créés que le secteur bancaire, les
secteur minier, de manufacture d’automobiles et d’industrie de produits chimiques
2013 Taux de croissance
(milliard US$) % région 2012-13 2013-14 2014-24
PIB (Global)Milliard US$
49.0 14.0% 2.7% 4.0% 3.4%
PIB (Direct)Milliard US$
15.3 4.4% 2.1% 3.8% 3.5%
Emplois (Global)Millions
1,909.0 11.3% 2.8% 2.8% 1.9%
Emplois (Direct)Millions
606.5 3.6% 1.7 2.9 2.0%
Revenus exportsMilliard US$
26.2 17.6% 2.2% 3.5% 3.6%
InvestissementsMilliard US$
6.0 11.3% 4.7% 5.5% 3.5%
10Source: WTTC Travel & Tourism Economic Impact 2014
Contexte Régional – les Caraïbes (5)
Dépenses des touristes: croissance modérée, mais
supérieure à celle du nombre de visiteurs
internationaux
627 millions US$ de taxes directes collectés par
les gouvernements
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2009 2010 2011 2012 2013
US$ M24,419.1 25,497.0 26,460.6 27,413.2 28,054.9
Var. (%)-10.2 4.4 3.8 3.6 2.3
1.00 US$ a rapporté 2.26 US$ additionnels
1 emploi a généré 2.15 emplois additionnels
Secteur Transport aérien
5% du marché mondial qui a enregistré 3.1 milliard de passagers et 1millions de départ d’avion additionnel, ce qui a permis d’atteindre unrecord avec le chiffre de 33 millions.
+8.6% d’augmentation du nombre de passagers internationauxpour LAC, Rang 2
Faible croissance de la desserte quotidienne de la région parrapport à celle de la demande du sous-secteur Hébergement
Facteur très influant de croissance économique et de compétitivité
Augmentation du nombre de sièges étroitement liée aux tendances età l’histoire des marchés, à l’expérience des relations entre lignes aérienneset leaders du secteur
Elément de blocage à l’expansion de l’industrie touristique enraison de: Insuffisance du nombre de lignes aériennes disponibles,Augmentation des prix des billets; Taux trop élevé des taxesgouvernementales; Nouvelle taxe de départ fixé par UK; Impact des fusionsrécentes, notamment celle AA et US Airways
Actions : Dialogue Public – Privé; Intérêt des lignes aériennes pour
améliorer le niveau de desserte; amélioration des infrastructuresexistantes pour la réception de plus grands transporteurs;
Perspectives: Beaucoup d’optimisme chez les acteurs12
Deux études de cas
Bahamas: ouverture en décembre2014 de Baha Mar Resort :
• Investissement de 3.5 milliardsUS$
• 2900 chambres
• Besoin de 260.000 siègesd’avion pour rentabiliserl’investissement, soit 90 siègespar chambre
• Solution: Jet Blue mettra 10avions additionnels A320;Poursuite des négociations
Importance de la qualité desinfrastructures aéroportuaires,
Punta Cana RépubliqueDominicaine: 2.5 millions detouristes en 2013:
• Nombre > à ceux visitantWashington, Nice, Frankfurt,Egypte, Indonésie, Honolulu
• 23.29% des américainsvisitant ce pays, 12.09% descanadiens, 4.39% des russes,4.24 des français, 3.9% desallemands
Résultat: destination classéeparmi les 100 plus importantesdu monde
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Sous-Secteur Hébergement
Capacité en 2012 de 231,278 chambres - 2125 hôtels;
Croissance modéré des indicateurs de performance mais
toujours supérieure à 2012 quelque soit le mois de l’année;
Augmentation des revenus provenant de celle des tarifs plutôt
que de la croissance du taux d’occupation
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Indicateurs Unit 2009 2010 2011 2012 2013
Taux
d’occupation
% 61.6 61.1 1.8 66.3 67.1
Var. % - 0.8 1.2 7.3 1.2
ADRUS$ 156.32 161.41 167.56 175.62 186.55
Var. % 3.3 3.8 4.8 6.2
RevPRUS$ 96.25 98.66 103.59 116.42 125.2
Var. % 2.5 5.0 12.4 7.5
Total Revenus
(chambres)Var. % -16.4 3.8 7.2 10.9 7.6
# de
chambres Var. % 0.8 0.5 0.9 -1.8 0
Sous-Secteur Hébergement (2)
Croissance de 7.6% des revenus par chambre,
insuffisante pour retrouver le niveau précèdent la
récession;
Performance encourageant du point de vue des
opérations mais encore pas mal de chemin à faire du
point de vue de l’investisseur;
152 projets dans le pipeline Caraïbes / Mexico, 25,850
nouvelles chambres, une augmentation de 26.4% par
rapport à 2012:
◦ Mexico: 5395 chambres; Bahamas: 2706 chambres
◦ Rép. Domincaine: 1747 chambres
◦ Puerto-Rico: 449 Jamaïque: 368 chambres
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Sous-Secteur Hébergement (3)
Modèle Forfait « All-inclusive »
186 propriétés, 63,506 chambres, allant des segmentséconomiques au “de luxe”)
Changement de la tendance des 10 dernières années: un regardtourné vers le modèle de luxe, même par les grandes chainesaméricaines
All inclusive ne veut pas dire tout compris: source de revenus àpartir de certains services come par exemple les boissonsalcoolisés
Mixte d’unités et de résidences pour assurer pus de disponibilitéspour le financement des projets et aussi une meilleure rentabilité
Différents types: pour adultes et enfants, pour adultes seulement
Facteurs de succès: Développer une interdépendance entre zoneadulte et enfant pour qu’assez d’expérience puisse garder le clientsatisfait pendant 7 à 10 jours; Contrôle serré des dépenses deNourritures et boissons ainsi que des stocks;
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Financement
17.8 milliard US$ de transactions financières au niveau mondial pour les projets d’hôtel (56.5 du total)
Avant 2008, financement important des banques, d’où un taux d’endettement très élevé et des besoins de refinancement ou de restructuration des prêts ou même de rachat suite au ralentissement de la croissance en 2009
De plus en plus difficile à avoir accès à ces financements suite aux échecs 2008-2009: 52 projets ont échoué en 2009 et ceci a affecté la position de la région
Examen minutieux des dossiers par les banques et exigence: 50% Fonds Propres – 50% prêts, ratio qui peut varier en fonction de l’attrait du projet et la solvabilité des emprunteurs, mais ne dépassera pas 40-60
Peu d’intérêt des investisseurs étrangers pour les acquisitions, sauf s’il s’agit d’affaires à en pas rater
Stratégie d’exécution des projets: Par phase dont la 1ère est financée uniquement par les promoteurs. La rentabilité du projet étant prouvé, les taux étant attractifs, le financement étranger manifeste son intérêt; Promotion des modèles Hôtel-Résidence avec les ventes de résidences comme source de financement; constitution de fonds d’acquisition par les investisseurs locaux;
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Tourisme de croisière (6)
1ère destination mondiale: 45.3% des navires déployés dans le monde, 38.19% des destinations sélectionnées dans le monde;
21.9 millions de croisiéristes, (+2.7%)
Eté 2013, Saison la plus performante depuis 2010
18
19,452.40
21,125.40
21,544.20 21,313.10
21,884.80
18,000.00
18,500.00
19,000.00
19,500.00
20,000.00
20,500.00
21,000.00
21,500.00
22,000.00
22,500.00
2009 2010 2011 2012 2013
Nombre de croisièristes fréquentant la Région
(en milliers de personnes)
Tourisme de croisière (7)
En 2013 Pas de changement de tendance depuis la reprise de 2010 Depuis 1990, 200 millions de croisiéristes, avec 40% au cours
des 5 dernières années Prédominance du marché nord américain Bahamas, la 1ère destination de la région 9.5 milliard US$ d’investissement pour la construction de 26
nouveaux navires 42% des nouveaux croisiéristes 2.0 milliard US$ de dépenses directes des croisiéristes En moyenne, 95.92US$ par croisiéristes à terre et 96.98US$ par
membres d’équipage pour des achats de biens et de services 247 millions US$ de dépenses par les lignes de croisières (frais
portuaires et achats locaux) 45,225 jobs et 728 million US$ de salaires payés aux employés
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En 2010, chaque navire accostant en République
Dominicaine, ayant à son bord 2000 passagers et 800
membres d’équipage, a apporté une contribution à
cette destination de 260,000.00US$ par voyage
Autres Facteurs de succès
TIC: fonctionnement des opérateurs du secteur et satisfaction des exigences
de la clientèle
Ressources Humaines, un des grands défis, notamment le coût
Marché et produit: Reprise de l’économies des principaux marchés de la
région notamment les USA: deux fois plus de visiteurs d’ici 2020, Concurrence
entre les destinations de la Région pour capter le marché des pays émergents
« BRICS » particulièrement le Brésil; Croissance plus rapide du Tourisme
d’affaires; Recherche de marchés de niches; Renouvellement des produits: Quelle
expérience offrir qui n’a pas encore été commercialisé
Chaine de valeur; Meilleure intégration en vue de maximiser les impacts
économiques
Liens entre croissance du secteur et lutte contre la pauvreté
Assurance d’un développement durable en protégeant les actifs
du secteur: environnement, valeurs culturelles, patrimoine, … Sécurité, Stabilité politique, Cherté des couts de transaction, Limitation
des facilitation pour la conduite des affaires et des échanges, aléas
climatiques
Maitrise des externalités négatives
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Tourisme: Relation Croissance, Emplois et Investissements Le cas de la République Dominicaine
Objectifs pour 2022: 10 millions de visiteurs 2013: année de changement de stratégie positionnant le
tourisme à l’avant-garde des autres secteurs Plan d’actions:
◦ Dépenses de promotion importante, ◦ Augmentation du nombre de chambres d’hôtel et de vols aériens, ◦ Renforcement des mesures de sécurité, ◦ Développement d’investissements avec les chaines les plus réputées,◦ Modernisation du réseau routier, ◦ Développement des ports de croisières et des marinas, ◦ Disponibilité d’une infrastructures aéroportuaire de qualité (Puntas
Cana 55% des arrivées, Santo Domingo 24%), ◦ Ouverture de nouvelles lignes aériennes locales, ◦ Développement de hubs touristiques
Pour 2013, 3.6 milliard US$ d’IDE, 60% du total de la Région, principalement dans les secteurs Industrie et Commerce dont le Tourisme:
21
Flux IDE 2001-2010:Tourisme 15% de part, après Immobilier (18%),
Commerce et Industrie (16%)
Impacts économiques
Contribution au PIB: 6 milliard $, 9.2% du total
FBCF: 0.8 milliard $, 10.2% du total
Exportations: 4.2 milliard $,39.7% du total
Taxes gouvernementales: 370 millions$, 5.8% du total
Emplois: 195,000, 12% du total
Stock IDE: 2.2 milliard $, 15% du total◦ 1.00$ de revenu direct rapporte 4.19$ additionnels dans l’économie,
valeur > à la moyenne de la région
◦ 1 emploi créé coûte 4,102$ d’investissement.
◦ Rép. Dominicaine vise tous les segments du marché à forte valeur
ajoutée.
◦ Il existe des liens serrés avec le reste de l’économie, notamment avec les
secteurs Agriculture, Transport, Education, Communication.
◦ Rép Dominicaine a développé une excellente maitrise des facteurs de
compétitivité
◦ Les objectifs des politiques touristiques servent de boussole aux
politiques publiques
◦ Les IDE sont bien accueillis. Il y a très peu de restrictions les affectant.
◦ Le cadre légal et règlementaire est actualisé pour profiter des
opportunités d’affaires.22
En HAITI, C’est un secteur qui bouge
Un secteur qui a connu une période florissante au coursdes années 60 et Haïti faisait partie des plus grandesdestinations de la région;
A suivi la période des moments difficiles, de déclin,dominée par une quête permanente des operateurs pourla survie de leurs établissements.
En 1996, pointe une lueur d’espoir avec la priorité misesur ce secteur et l’engagement Public-Privé qui donnanaissance au Plan directeur du Tourisme;
Depuis plus de 15 ans, c’est une marche constante pour lastructuration du secteur et des efforts continus pourrepositionner Haïti comme destination de la Région;
Aujourd’hui, le secteur est déclaré prioritaire et reçoit uneattention soutenue des autorités. Les investisseursnationaux et étrangers se manifestent ainsi que desoperateurs et des représentants de marquesinternationales de renom: Marriott, Best Western,Occidental, nH Hoteles, Prefered, …
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Les CHIFFRES CLES
En 2010,
◦ 7% du PIB dont 2.5 en contribution directe;
◦ 5.5% de l’emploi national dont 65400 emplois directs;
◦ 111.3 millions US$ d’investissement; 256.9 millions US$ de revenusd’exportation;
348,755 arrivées de touristes internationaux, dont 45.29% enprovenance de la Diaspora haïtienne (2011)
596,562 croisiéristes (2011):
◦ 2/3 du marché touristique haïtien,
◦ 4ème position après Bahamas, Jamaïque et Puerto-Rico;
◦ 5.4 millions US$ de revenus pour l’Etat;
◦ 700 emplois dont 230 emplois directs,
◦ une porte ouverte vers d’autres opportunités d’affaires: excursionau Parc historique du Nord, ouverture pour d’autres lignes affiliées àla Royal Caribbean Cruise Line, programmation en automne 2014dès l’arrivée de Quantum of the Sea en provenance de New York
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NOMBRE D’ARRIVEES PAR PAYS D’ORIGINE EN 2011: Plus de 70% des touristes en provenance des Etats-Unis
77%
6%
3%
1% 5%8%
Etats Unis
Canada
Caraïbes
Rép.
Dominicaine France
Nd
25
NOMBRE D’ARRIVEES PAR BUT DE VOYAGE:
0
20000
40000
60000
80000
100000
120000
140000
160000
2006 2007 2008 2009 2010 2011
Vacances/Loisirs
Affaires
Autres motifs
Nd
26
Contribution au Secteur Tourisme - Haïti
2013 Taux de croissance
(mn HTG) % Région
2012-13 2013-14 2014-24
PIB (Global)Mn HTG
15,725.6 4.2% 1.9% 8.4% 4.6%
PIB (Direct)Mn HTG
5,091.2 1.4% 3.7% 8.5% 4.6%
Emplois ( Global)Millions
139,000 3.6% -2.7% 3.6% 2.4%
Emplois (Direct)Millions
43,500 1.1% -1.1% 3.7% 2.4%
Revenus exportsMn HTG
8,175.3 14.7% na 7.3% 5.1%
InvestissementsMn HTG
4,483.6 4.3% na 6.0% 1.8%
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Indice de compétitivité des Voyages et du Tourisme:
28
Score Rang mondial
Politiques publiques et régulations 3.2 135
Environnement durable 2.9 139
Sécurité 3.4 130
Santé et Hygiène 2.0 128
Priorité aux voyages et au tourisme 3.2 124
Infras.Aéroportuaires 1.9 131
Infras. routières 1.7 140
Infras. touristiques 2.2 110
Infrastructure TIC 1.7 131
Compétitivité des coûts dans l’industrie V&T 4.5 78
Ressources humaines 3.3 136
Affinité pour V&T 3.8 135
Ressources naturelles 1.5 140
Ressources culturelles 1.2 134
Total 2.59 140
Haïti, Potentiels et atouts
Capacité de diversification du produittouristique : du traditionnel SSS au nouveauxnés tourisme alternatif, MICE, avec unavantage comparatif majeure: sa culture
Hébergement:◦ 50% de pertes et de dégâts en 2010,◦ 2490 établissements en 2012,◦ une forte concentration dans les villes notamment
à PAP et à Pétion-Ville,◦ La présence actuellement d’operateurs de gestion
étranger comme Trust Hopitality, Nh Hoteles,Occidentale,
◦ 113.7 millions US$ d’investissements projetés parune dizaine de projets et dont l’objectif est de crééplus de 8000 emplois;
29
Haïti, Potentiels et atouts Restauration:◦ Une production faible et limitée,
◦ 3000 couverts estimées en 2010
◦ Manque de ressources humaines qualifiées
◦ Des équipements et infrastructures peu appropriées et engrande majorité hors normes;
Services: transport, tours operateurs, agences de voyage◦ Air Transat offre des forfaits: Canada, Etats-Unis;
◦ OPERUR, RD, offre le produit multi-destinations;
◦ Des ouverture sur d’autres marchés: Curaçao,
◦ De nouvelles lignes aériennes: Haïti Connection, Jet Blue,
Infrastructures:◦ Réhabilitation et Développement des aéroports
◦ Cout élevés des services de transport aérien et non compétitifavec les destinations de la région
30
Haïti, Potentiels et atouts
Potentiel d’intégration: à titre d’exemple avec 30% de
taux d’occupation des unités d’hébergement touristique,
une moyenne de 1.5 visiteurs par chambre, c’est un
marché de plus d’un ½ million d’individus à desservir
dans toutes ses composantes (biens et services)
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2012 2013
Nombre de chambres 2490 3490
Taux d’occupation: 30%
Nombre de nuitées
Nombre de visiteurs
272,655
408,982
382,155
573,232
Taux d’occupation: 60%
Nombre de nuitées
Nombre de visiteurs
545,310
817,965
764,310
1,146, 465
Cadre de Politique publique: 4 axesAxe 1:Formation:
• Renforcer les programmes de formation continue
• Ouvrir 2 nouvelles écoles technique: Cayes (mai 2013); Jacmel
• Introduire la filière tourisme au curriculum des universités (Limonade)
• Etablir des partenariats pour l’ouverture de restaurants et d’hôtels d’application;
Axe 2: Règlementation et contrôle de qualité:• Lancer le programme de contrôle de qualité,
• Revisiter le cadre légal et règlementaire;
Axe 3: Promotion• Revaloriser l’image d’Haïti,
• Rétablir la confiance dans la capacité d’Haïti à pouvoir offrir une expérience unique enrichissante et authentique comme d’autre pays qui vivent la même situation qu’elle;
• Négociation avec les tours operateurs internationaux,
• Présence sur la scène international et régionale,
• Appui aux initiatives mettant en valeur les attraits d’Haïti
32
Axe 4: les Investissements avec avec un objectif de plus de 3850 nouvelles chambres en:- développant les sites Ile a Vache, Cote de Fer;- faisant de Jacmel une destination culturelle et artistique;- consolidant les acquis de la Côte des Arcadins;- revalorisant le potentiel de la Côte Atlantique Nord:
Patrimoine, Croisière.
33
Cadre institutionnel
Ministère du Tourisme (2001) dont la mission est d’élaborer etd’appliquer la politique du gouvernement dans le domaine dutourisme, de définir les stratégies pouvant assurer son pleindéveloppement, de réguler les activités du secteur et de ceux qui luisont liés;
Conseil Consultatif du Tourisme, installé en décembre 2012, qui estessentiellement un organe de réflexion, de conseil, d’échanges et deconcertation;
Commission interministérielle mise en place pour accomplir un mandatbien spécifique confiée par la loi ou par l’Exécutif: CommissionInterministérielle des Investissements (CII), Comité de pilotage dudéveloppement touristique de l’Ile à Vache, …
Centre de Facilitation des Investissements (CFI) qui joue le rôle desecrétariat du CII et qui intervient activement sur la promotion desinvestissements dont le tourisme.
Association Touristique d’Haïti (1951) et les antennes régionales quiregroupent les operateurs du secteur;
Les associations de tourisme alternatif qui depuis la fin des années 90,développent les produits touristiques Eco-tourisme, tourisme solidaire,tourisme communautaire, Agro-tourisme, tourisme rural
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Cadre règlementaire La loi créant le Ministère du Tourisme et ses directions (2001)
La loi de 1975 fixant les règles d’exploitation des établissements touristiques;
Le code des investissements de 2002 établissant les avantages incitatifs ainsi que les conditions d’accès;
La loi sur les zone franches et ses arrêtés d’application qui prévoit la possibilité d’implanter des zones franches touristiques;
L’arrêté présidentiel déclarant Ile à Vache zone touristique et aire protégé (2013);
L’arrêté présidentiel déclarant une partie du littoral de la Côte Caraïbes zone marine protégée (2013);
Projet d’arrêté sur la classification des établissements touristiques (en cours);
Projet d’arrêté fixant la règlementation des zones économiques intégrées (en cours);
Législation régulant les activités économiques comme le code fiscal, les tarifs douaniers, ….
Accords et conventions internationales dont Haïti fait partie et ratifiés par le Parlement
Echanges de notes et mémorandum d’entente qui touchent le tourisme comme le Mémorandum signé avec la République dominicaine sur le commerce, les investissements et le tourisme (2012)
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Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces
FORCES FAIBLESSES
Vision et Orientations politiquesclairement définis; Présence d’uneidentité haïtienne; Existence decapacités pour construire l’avenir;Ouverture aux IDE; Adoption demécanismes d’arbitrage et derésolution des conflits
Faible intégration dans l’économienationale; Difficultés dans la mise enœuvre et le suivi des décisionspolitiques; Attitude et Perceptionnégatives; Absence de stratégiecohérente de Communication,Insuffisantes des données statistiqueset retard dans leurs diffusion,insuffisance des procédures
OPPORTUNITES MENACES
Manifestations d’intérêt d’opérateurs etd’investisseurs étrangers; Positiongéographique près de son principalmarché émetteur; Dispositionsfavorables pour l’institutionnalisationdu dialogue Public - Privé;
Retrait des manifestations d’intérêt;Coûts élevés des transactions;Augmentation du risque politique;Persistance des faiblessesadministratives dans la gestion desinvestissements,
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LE TOURISME, un levier de croissance économique et dedéveloppement, de création d’emplois; la croissance de ce secteurdépend beaucoup plus de la demande externe que de la demandeinterne, d’où une excellente maitrise des facteurs de compétitivitéest indispensable.
Succès POSSIBLE, mais Si:
◦ Liens bien établis avec les autres secteurs en vue d’avoir des chaines de valeurs opérationnelles;
◦ Interaction entre Secteur public et Secteur Privé ainsi que complémentarité de leurs actions;
◦ Existence de mécanisme de facilitation des investissements et un climat favorable aux IDE;
◦ Cadre légal et règlementaire dans la ligne des objectifs de croissance économiques visés;
◦ Organisation institutionnelle stable, dynamique, dotée de ressources humaines qualifiées et responsables;
◦ Instruments de mesures et de suivi des décisions et actions « veille touristique »
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Recommandations de la rencontre d’experts organisé par la CNUCED
sur la contribution du tourisme au développent durable (mars 2013)
Tourisme et développement économique
Contribution considérable au développement du pays tant sur le plan social
qu’économique en créant des emplois, en stimulant l’activité économique
locale grâce à la constitution de liens, en attirant des devises, en améliorant
l’image du pays à l’étranger, en préservant le patrimoine naturel, historique et
culturel
La Chaine de valeur du tourisme couvre la plupart des branches d’activités.
La contribution à la croissance et à la diversification de l’économie dépend
de la mesure dans laquelle le tourisme est lié aux autres secteurs
économiques. Il stimule l’investissement et la capacité d’offre grâce aux liens
établis en amont et en aval. le principal enjeu est comment les consolider et
assurer la viabilité à long terme des activités interdépendantes.
L’inquiétude de certains est l’importance des importations. Il a été
recommandé l’application de politique publique qui resserrent les liens
intersectoriels.
Il encourage les IDE dans les pays où l’investissement local est faible mais
aussi l’adoption de mesures pour éviter des comportements
anticoncurrentiels.
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Rapport CNUCED, mars 2013
Les experts ont recommandé de capitaliser sur les capacités de PME et de les
renforcer au besoin, d’entreprendre la diversification des produits touristiques
et ne plusse cantonner au SSS
Tourisme, emploi et réduction de la pauvreté
La 1ère recommandation est la nécessité d’encourager des pratiques de travail
décentes et productives, fondées sur 4 critères: les normes de travail, le droit
du travail, la promotion de l’emploi et le développement de l’entreprise, la
protection sociale, le dialogue sociale.
Ils ont aussi recommandé un cadre incitatif visant à établir un dialogue social
structuré et à apporter des réponses adaptées aux besoins locaux et
nationaux.
En matière de contribution à la réduction de la pauvreté, il fallait identifier des
liens entre le secteur et les producteurs locaux notamment dans les domaines
agro-alimentaire, industrie créative, tourisme locale, dans le cadre d’une chaine
de valeur. Il fallait aussi admettre que l’industrie touristique ne pouvait à elle
seul apporter les solution au problèmes complexe de la pauvreté.
Il était crucial d’adopter des mesures pour mitiger les risques de violence
sexuelle, notamment des activités de formation, de renforcement des
capacités, d’évaluation des risques et de suivi.
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En conclusion
Haïti a des atouts et a démarré son processus d’intégration au
marché mondial touristique. Cependantil y a un retard dans
l’établissement des liens avec les autres secteurs économiques,
l’inadéquation des objectifs touristiques fixés avec les actions
du secteur privé, l’établissement de la chaine de valeur
(approvisionnement local). Peut-être que ces éléments existent
déjà? Il n’y a ni instruments, ni données permettant de les
vérifier. Aucune initiative n’a encore été prise pour modéliser
ces liens et simuler les résultats d’objectifs d’une croissance
économique avec le tourisme comme secteur moteur.
Aujourd’hui, c’est l’un des enjeux si nous voulons Demain, dans
10 ans, dans 20 ans, et pourquoi pas dans 50 ans et plus gouter,
aux fruits des retrouvailles avec le succès d’être le chef de file
des destinations touristiques de la région Caraïbes et ne plus
rêver tout haut en disant « ou konen, Ayti te devan lot peyi len
lane 60 yo, Yo te rele’l la Pel dè Antil »
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Merci de votre attention
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