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UN FORUM D’AFFAIRES DYNAMIQUE ORGANISÉ PAR TEAS FAIT SALLE COMBLE Également dans ce numéro: Richard Morningstar désigné nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Azerbaïdjan Participation de chevaux du Karabagh au spectacle du jubilé de diamant de la Reine Les élections frauduleuses en Arménie font l’objet d’une condamnation générale Le Crystal Hall prêt pour l’Eurovision Isfar Sarabksy – extraordinaire joueur de jazz azerbaïdjanais Commémoration des 20 ans d’occupation de Choucha MAGAZINE www.teas.eu Mai 2012 Photo: Terry Moore Culture • Volet Entreprise • Politique Actualités • Points de vue • Interviews

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Page 1: TM-12-05-FR

UN FORUM D’AFFAIRES DYNAMIQUE ORGANISÉ PAR TEAS FAIT SALLE COMBLE Également dans ce numéro:Richard Morningstar désigné nouvel ambassadeur des Etats-Unis en AzerbaïdjanParticipation de chevaux du Karabagh au spectacle du jubilé de diamant de la Reine Les élections frauduleuses en Arménie font l’objet d’une condamnation généraleLe Crystal Hall prêt pour l’EurovisionIsfar Sarabksy – extraordinaire joueur de jazz azerbaïdjanaisCommémoration des 20 ans d’occupation de Choucha

MAGAZINEwww.teas.eu

Mai 2012

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Culture • Volet Entreprise • PolitiqueActualités • Points de vue • Interviews

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Le 18 maiConcert de Mugham de Gochag Askarov et son EnsembleThe Front Room, Queen Elizabeth Hall, Southbank Centre, Belvedere Road, Londres, SE1 8XXDe 17h30 à 19.00h. Entrée gratuite.

TEAS est heureux d’apporter son soutien au concert de Gochag Askarov et de son Ensemble dans le cadre de la série ‘FridayTonic’. Gochag a eu beaucoup de succès lorsqu’il a chanté dans le cadre des festivals WOMAD au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande et en Australie. Il a aussi fait plusieurs CD et est apparu dans le film lauréat de TEAS ‘La musique mystique du Mugham vient au Montana’. Avec une voix pleine de passion et d’une pureté inégalée, Gochag est reconnu comme étant l’un des plus éminents représentants actuels du Mugham classique. Ce concert, qui aurait dû avoir lieu en février avait été annulé car son vol de Bakou avait lui-même été annulé à cause du mauvais temps. Pour avoir plus de détails veuillez envoyer un courriel à: [email protected]

Evénements de TEAS

P 3Politique et Actualités

P 5Culture

P 7Personnalités

P 9TEAS à travers l’Europe

P 10Haut-Karabagh

P 12Monde des Affaires

P 14Profil d’entreprise –Bakcell

P 15Publicité d’ITECA Caspienne

P 16Faits et Chiffres

• Informations 24 heures sur 24, sur 30 pays au travers de 46 secteurs et industries • Suivi de milliers d’entreprises, banques, politiciens, oligarques et personnes présentant un intérêt particulier • En anglais, russe et allemand, rapports et analyses spécialement adaptées, grande base de données.

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Le président américain Barack Obama a annoncé la nomination de Richard Morningstar comme ambassadeur des États-Unis en Azerbaïdjan. Ce diplomate de carrière est actuellement l’envoyé spécial du secrétaire d’Etat américain pour l’énergie eurasiatique. Il a également occupé le poste d’ambassadeur des États-Unis en UE entre 1999 et 2001. Le prédécesseur de Morningstar était Matthew Bryza, qui a dû quitter ses fonctions en Janvier dernier, après un peu plus d’un an passé à ce poste, obtenu suite à une demande spéciale du président Obama.

M. Morningstar, âgé de 67 ans, est considéré comme l’un des architectes de la politique américaine en Azerbaïdjan. Ali Hasanov, chef du Département des Questions Sociales et Politiques de l’administration présidentielle azerbaïdjanaise, a précisé: « Richard Morningstar connaît bien l’Azerbaïdjan ainsi que l’ensemble du Caucase du Sud et du bassin de la mer Caspienne. C’est un diplomate expérimenté qui connaît bien la politique et en particulier la politique énergétique des États-Unis en Azerbaïdjan, ainsi que les intérêts énergétiques de la planète. S’il est nommé, il sera le bienvenu ici. »

Rasim Musabayov, analyste politique azerbaïdjanais, s’est fait l’écho de ce point de vue: «C’est une personne très expérimentée et influente et il connaît très bien l’Azerbaïdjan. Il est bien informé sur la politique pétrolière et il a traité directement avec la région pendant 10 à 15 ans. Compte tenu de son expérience, je ne pense pas que les sénateurs pro-arméniens s’opposent à sa nomination. »

Des théories nationalistes débattues à la Chambre des LordsLe 24 avril, un groupe de près de 50 personnes, parmi lesquelles des diplomates, des dignitaires, des universitaires et bien d’autres,

Morningstar est nommé

ambassadeur des États-Unis

ont pris part à un spectacle militaire éblouissant sur les terres du château de Windsor dans le cadre des grandes célébrations de la commémoration du Jubilé de diamant de Sa Majesté la reine Elizabeth II. Chaque soirée a été suivie par des milliers de visiteurs. Aux côtés des présentations équestres de pays tels que la Russie, le Sultanat d’Oman ou l’Inde, le Royal Windsor Horse Show a présenté trois chevaux du Karabagh accompagnés par une troupe de danseurs qui ont amené l’esprit de l’Azerbaïdjan dans les festivités.

Organisé par la Fédération équestre d’Azerbaïdjan, le ministère azerbaïdjanais de la Culture et du Tourisme et par TEAS, l’équipe d’Azerbaïdjan est arrivée à Windsor après un voyage de 17 jours. La présence de la race était particulièrement attendue, car un étalon karabagh, nommé Zaman, avait été offert à la reine Elizabeth II en 1956.

Il y avait des pavillons pour l’Azerbaïdjan et pour le Sultanat d’Oman sur les terres du château de Windsor. Dans le Pavillon d’Azerbaïdjan, les visiteurs ont eu l’occasion d’améliorer leur connaissance des traditions du pays, notamment à propos de la danse et de la musique mugham-et à propos du développement économique de ces 20 dernières années, depuis que le pays a recouvré son indépendance. Les visiteurs ont également apprécié l’hospitalité traditionnelle de l’Azerbaïdjan et se sont vu offrir des paklavas et du thé, chauffé dans un samovar.

Au cours des cérémonies, S. E. Fakhraddin Gurbanov, ambassadeur d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni, Tale Heydarov, président et fondateur de TEAS et le général-lieutenant Elchin Guliyev, chef du Service aux Frontières de l’Etat d’Azerbaïdjan et président de la Fédération Equestre d’Azerbaïdjan ont été reçus par la reine Elizabeth II. Le général-lieutenant Guliyev a remercié Sa Majesté pour avoir eu l’opportunité de participer à l’événement.

Les chevaux de course et d’équitation du Karabagh proviennent de la région du Haut-Karabagh de l’Azerbaïdjan et trouvent leurs origines au 18ème siècle. Ce sont des chevaux élégants et musclés, réputés pour avoir une teinte dorée dans leur robe châtaigne ou couleur baie. Certains experts équins considèrent cette race comme ayant un impact significatif sur le développement de la race Arabe.

Dans le début du 20ème siècle, les chevaux du Haut-Karabagh ont vu leur nombre chuter fortement en raison de guerres civiles et ethniques dans la région. La plupart des chevaux Karabagh sont maintenant élevés dans la région azerbaïdjanaise de Sheki et on dénombre aujourd’hui moins de 1 000 individus de la race dans le monde.

ont assisté à une conférence fascinante dans la Salle G du Comité de la Chambre des Lords, intitulée: ‘Qu’est-ce qu’une nation?’. La conférence a été menée par le célèbre docteur politologue James Dingley, président de l’institut Francis Hutcheson, sur l’invitation de Lord Laird d’Artigarvan et avec le soutien de TEAS.

Le Dr Dingley a commencé son exposé en décrivant le contexte historique de la nation, en regardant l’impact du nationalisme et de l’autodétermination et en ramenant cela à la création et la dissolution des nations tout au long des 19ème et 20ème siècles. Il a examiné l’impact d’une religion, d’une langue et d’une culture commune dans la détermination d’un esprit nationaliste, en collaboration avec l’exigence d’harmonisation économique qui s’est développée au cours du 18ème siècle.

Il a poursuivi en décrivant le concept de la nation comme une force stabilisatrice, permettant à l’État de Droit d’être établi et maintenu, permettant les distinctions de classe afin de maîtriser les masses de la société. Le nationalisme moderne, en particulier, vise à remplacer l’ethnicité par une identité partagée avec l’État.

Le Dr Dingley a poursuivi en comparant le Nationalisme Eclairé et le Nationalisme Romantique. Le premier se créa avec l’affirmation de l’individu et de sa liberté de pensée, de sa raison, de sa conviction et avec son lien avec la science et le rationalisme. Le second souligne les différences ethniques comme étant le facteur déterminant et encourage le développement de la monoculture et d’une nation mono religieuse. Il a également parlé de la façon dont les régimes communistes d’Europe de l’Est ont cherché à déconstruire les identités nationales, tandis que l’Empire ottoman encourageait les identités ethniques et les pratiques de culte à être préservées, tant que les personnes se soumettaient à la domination ottomane.

Il a conclu que plus une nation était ethnocentrique et mono religieuse, moins elle était tolérante puisque la solidarité du groupe primait sur les droits de l’individu. Le Dr Dingley a ensuite répondu aux nombreuses questions d’un auditoire international éclairé.

Trois chevaux rares du Karabagh au centre de l’attention à WindsorDu 10 au 13 mai, plus de 1 000 artistes et 550 chevaux venus du monde entier,

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Richard Morningstar est un expert reconnu dans les domaines de l’énergie de l’Azerbaïdjan et de la région de la Caspienne

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Le nouveau président français Hollande félicité par l’AzerbaïdjanSuite à son élection le 6 mai dernier, François Hollande, le nouveau président socialiste français, a reçu une lettre de félicitations du président azerbaïdjanais Aliyev. Il a déclaré que: «Le haut niveau des relations interétatiques et de notre coopération fructueuse dans les domaines politiques, économiques et humanitaires est très rassurant. Nos activités conjointes dans les organisations internationales, dans le cadre des institutions européennes et dans le domaine de la sécurité énergétique, sont caractéristiques de notre coopération bilatérale et de la collaboration dans le cadre multilatéral».

« En tant que pays coprésident du Groupe de Minsk de l’OSCE, la France a joué un rôle important dans la négociation d’un règlement du problème le plus douloureux de l’Azerbaïdjan : le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh, sur les bases du droit international. Nous espérons que votre pays accroîtra ses efforts dans le processus de paix et que vous contribuerez personnellement à cette cause. »

Mubariz Gurbanli, député azerbaïdjanais nous a confié: « J’espère qu’après les actions antiturques et les déclarations de M. Sarkozy, qui n’ont donné aucun résultat, M. Hollande aura une opinion claire sur la question. » Il a également noté que la résolution du conflit du Haut-Karabagh ne dépendait ni des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, ni des pays coprésidents, mais de leur activité conjointe. Il a précisé: «Si les trois pays exercent en même temps une pression sur l’Arménie, nous allons obtenir le résultat que nous souhaitons. »

Les élections arméniennes entachées de fraudeLes observateurs internationaux ont rendu un bilan mitigé lors des élections législatives en Arménie qui se sont déroulées le 6 mai, faisant l’éloge du climat pré-électoral dans le pays mais signalant des irrégularités dans un « nombre significatif » de bureaux de vote le jour du scrutin. L’élection a vu le parti du président Sarkissian, le Parti républicain d’Arménie, réunir 44 pour

cent des voix, tandis qu’un autre parti de la coalition au pouvoir, le Parti Arménie Prospère, comptabilisait 30 pour cent. Dans leurs conclusions préliminaires, près de 300 observateurs, pour la plupart déployés par l’OSCE, ont évité d’indiquer si le vote était démocratique.

François-Xavier de Donnea, un parlementaire belge qui a dirigé un comité de surveillance de courte durée de l’OSCE, a déclaré: «L’Arménie mérite notre reconnaissance pour ses réformes électorales et pour son environnement de campagne ouvert et pacifique mais, dans cette course, plusieurs intervenants ont trop souvent échoué à se conformer à la loi. Les commissions électorales ont fréquemment omis de préciser cela. En conséquence, les engagements internationaux auxquels l’Arménie a librement souscrits n’étaient pas toujours respectés. »

Les représentants des petites équipes de surveillance déployées par le Parlement européen et l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) ont approuvé cette conclusion. La baronne Emma Nicholson, qui a dirigé une équipe de 27 membres de l’APCE, s’est dit préoccupé par: « les rapports d’ingérence généralisée concernant le fonctionnement des bureaux de vote, les mouvements des électeurs et le déroulement des votes tout au long de la journée dans certains partis politiques. Les autorités doivent s’attaquer à ce comportement inacceptable avant l’élection présidentielle de l’année prochaine. »

Le rappor t pré l iminai re conjoint des observateurs se repor te à une « ingérence indue » dans le processus de vote. Il poursuit en précisant que: « Bien que les procédures d’ouverture ait été évaluées positivement dans presque tous les bureaux de vote observés, le processus de vote a été évalué négativement dans 10 pour cent des cas, ce qui est considérable. Des personnes non autorisées, pour la plupart des mandataires, sont intervenues ou ont dirigé les travaux de 12 pour cent des commissions électorales observées.» L’achat de votes a été la principale allégation de fraude exprimée par l’opposition arménienne, avant même la fermeture des bureaux de vote.

Les irrégularités de vote avaient déjà entaché l’Arménie lors des élections législatives de 2007 et des affrontements entre la police et des manifestants avaient causé la mort de 10 personnes après le vote présidentiel de 2008 dans lequel Sarkissian avait été élu.

Les expatriés azerbaïdjanais convoqués à BerlinUne convention du Congrès des Azerbaïdjanais Européens (CAE) s’est tenue à Berlin. Bachar Komur, président du CAE, a indiqué que 61 organisations de la diaspora provenant de nombreux pays européens étaient présentes. Il a expliqué que le CAE s’efforçait de contrer les pressions anti-azerbaïdjanaises des lobbys arméniens et qu’il avait pris des mesures importantes pour apporter la vérité sur le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh à l’attention de la communauté mondiale.

Ali Hasanov, chef du Département des questions sociales et politiques de l’administration Présidentielle d’Azerbaïdjan, a déclaré: « La montée en puissance de l’Azerbaïdjan et ses réalisations d’importance internationale ont ennuyé ses ennemis et les ont poussés à s’engager sur des activités anti-azerbaïdjanaises. Les organisations de la diaspora ont une responsabilité cruciale dans le rejet des tentatives anti-azerbaïdjanaises des forces hostiles et dans la communication des informations exactes sur le pays, en Europe et au-delà. »

Le président azerbaïdjanais rencontre le Secrétaire général des Nations UniesA New York, le président azerbaïdjanais Aliyev a rencontré Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies. Ban Ki-Moon a souligné l’importance de la visite présidentielle à New York, puisque l’Azerbaïdjan est chargé de la présidence du Conseil de Sécurité des Nations unies pour le mois de mai. Il a réitéré son soutien pour placer le sujet ‘Menaces à la Paix et à la Sécurité Internationale causées par des Actes Terroristes’ à l’ordre du jour du Conseil de Sécurité de l’ONU, car cette question reste très urgente.

Le président Aliyev a souligné le rôle de l’Azerbaïdjan dans la guerre contre le terrorisme et dans la coalition contre le terrorisme. Il a évoqué les réformes politiques et économiques qui ont été menées depuis que l’Azerbaïdjan a recouvré son indépendance en 1991. Il a également réitéré la position du pays sur le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh.

Politique et Actualités

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Gala’ au Théâtre Donizetti de Bergame, dans un arrangement pour voix et orchestre nommé ‘Bahar Yagishi’ (Pluie de printemps) par Ramiz Abdullayev.

Le 6 Juillet se tiendra la Première de ‘Tanz der Tulpen’ au Badisches Staatstheater de Karlsruhe, écrite pour ensemble à cordes. Puis, en Octobre, ses compositions seront présentées par l’Ensemble Xenia pendant le Festival ‘Est-Ovest’ du Théâtre Baretti de Turin, présentant un arrangement d’un texte de Guido Barbieri, accompagné par des percussions Italiennes traditionnelles et par du balaban.

Qasimov devant son plus grand auditoire : l’EurovisionLe 26 mai prochain, lors de la finale du Concours Eurovision de la Chanson, la performance de la participante azerbaïdjanaise Sabina Babayeva prendra une nouvelle dimension lorsqu’elle sera rejointe sur scène par le légendaire chanteur de mugham Alim Qasimov. Depuis son tournant professionnel en 1977, Alim est devenu le chanteur de mugham le plus connu, donnant des concerts et participant à des festivals à travers le monde.

La voix passionnée d’Alim lui a fait conquérir de nombreux fans, dont notamment la chanteuse islandaise Björk, qui l’a décrit comme son «chanteur vivant préféré ». Sa participation permettra à Sabina d’incorporer des mélodies mugham lorsqu’elle chantera ‘When The Music Dies’ sur la scène de l’Eurovision. Alim a précisé que: « Notre intention est de présenter au public de l’Eurovision, en particulier aux jeunes, notre légendaire mugham azéri, qui nous l’espérons atteindra bientôt la gloire mondiale. » Un reporter du New York Times a déclaré un jour qu’ « Alim Qasimov est tout simplement un des plus grands chanteurs vivants, avec une spontanéité fulgurante

La photojournaliste de Bakou, Rena Effendi, a présenté une exposition très bien accueillie à la galerie artistique renommée Kicik Qalart dans la vieille ville de Bakou. L’exposition, intitulée ‘Terre Liquide’, a été parrainée par l’ambassade des Pays-Bas en Azerbaïdjan. Les photographies d’Effendi, prises entre 2002 et 2010, se concentrent sur la péninsule d’Absheron où la terre expulse des vapeurs d’essence et où le pétrole court à la surface, la rendant liquide. Effendi photographie l’omniprésence de la désintégration urbaine et environnementale et celle des personnes vivant dans la région. Cette exposition est juxtaposée à la collection de papillons qu’elle a héritée de son père, le dissident scientifique Rustam Effendi. L’exposition actuelle de la galerie se nomme ‘Tradition Actuelle’, un projet d’art contemporain de Faig Ahmed. Pour en savoir plus, consultez le site www. kicikqalart.az

Mirzayeva se tourne vers l’internationalDepuis l’obtention de son diplôme de l’Université de Stuttgart, la compositrice azerbaïdjanaise de 27 ans Günay Mirzayeva, a étudié à Rome au Conservatoire Santa Cecilia tandis qu’elle suivait simultanément les enseignements du célèbre compositeur Dr Wolfgang Rihm au Conservatoire de Karlsruhe. Ses œuvres les plus récentes indiquent qu’elle développe sa propre voix, une synthèse du mugham azerbaïdjanais avec l’avant-garde européenne.

En Janvier, le célèbre clarinettiste suisse Eduard Brunner a joué pour la première fois ‘Aus der Ferne’ à Karlsruhe, écrite pour clarinette solo. Le mois suivant, la performance inaugurale de la ‘Première Symphonie’ de Mirzayeva s’est tenue dans le Hall Philarmonique d’Etat d’Azerbaïdjan, interprétée par l’Orchestre Symphonique d’Etat d’Azerbaïdjan sous la direction de Fuad Ibrahimov. En Avril, elle contribuera au concert du ‘Gran

Un point de vue décalé sur le boom pétrolier

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Sabina donne un grand concertSabina Rakcheyeva, première diplômée azerbaïdjanaise de la Juilliard School de New York, membre du Parlement culturel européen et conseillère culturelle de TEAS, a donné un concert au cœur de l’environnement historique de Leighton House, à l’ouest de Londres, organisé par la Fédération Artistique Globale de Suisse. Partageant l’affiche avec la mezzo-soprano irlandaise Naomi O’Connell, elle a interprété les chansons de son album UnVeiled. Pour commander votre exemplaire, consultez le site www. sabinarakcheyeva.com

Nouvelles en Bref

L’objectif d’Effendi capture la réalité de l’exploitation pétrolière pour les populations locales

Ses images remarquables portent le témoignage de l’énorme impact de l’exploitation d’énergie

qui évoque la passion et la dévotion, la contemplation et l’incantation. »

Sabina a expliqué: « C’est un honneur pour moi de chanter avec l’un des plus grands chanteurs azerbaïdjanais vivants. Je suis tellement heureuse de partager la scène de l’Eurovision avec Alim. Je suis sûre qu’ensemble nous pouvons produire quelque chose de vraiment incroyable. Ce sera une merveilleuse occasion de montrer au monde entier notre culture musicale très spéciale. J’espère que ce sera un grand moment pour l’Azerbaïdjan. »

Alim a poursuivi: « J’ai d’abord vu les compétences de Sabina et j’ai été surpris par sa voix, ses compétences artistiques et par son talent. Je suis très heureux qu’une telle personne jeune et talentueuse représente l’Azerbaïdjan et j’espère qu’elle offrira un spectacle d’une qualité exceptionnelle. » Sabina a récemment enregistré une version spéciale «ethnique» de ‘When The Music Dies », faisant la part belle au balaban et à la kamancha. Fruit de la collaboration avec Alim, ce morceau a été produit par le producteur Yashar Bakhish. Cette version peut être entendue sur http://bit.ly/SabinaTrad

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Ali et Nino dans la Cité des LumièresUn spectacle intitulé ‘Sur les traces d’Ali et Nino’, d’après le célèbre roman de Kurban Saïd, a été joué à l’Université de la Sorbonne à Paris. Se déroulant avant la mise en place de la République démocratique d’Azerbaïdjan en 1918 et la révolution bolchevique, il s’agit d’une histoire d’amour entre un jeune aristocrate azerbaïdjanais et une jeune noble géorgienne ; l’un musulman et l’autre chrétien. L’histoire raconte le voyage des héros du roman à travers l’Azerbaïdjan et l’Iran, en contextualisant des événements historiques.

Dans le remaniement de l’œuvre par la pianiste et musicologue Saida Zulfugarova (voir le magazine de TEAS d’avril 2012, pages 8-10) et par la dramaturge Charlotte Loriot, la compréhension des autres, le partage et l’amour ont pris une importance particulière. La représentation se composait de lectures d’extraits du roman, entrelacés avec des chansons géorgiennes et azerbaïdjanaises, des compositions de Vagif Mustafazedeh, d’Azer Rzaev, d’Uzeyir Hajibeyli et de Fritz Kreisler, entre autres, mêlées à des danses traditionnelles géorgiennes et azerbaidjanaises. Un chœur a cappella géorgien a également participé au spectacle.

Bakou accueille le Festival d’Art de Maiden Tower Le troisième Festival International de Maiden Tower (Tour de la Vierge) se tiendra à Bakou les 17-19 mai prochains à l’initiative de la Fondation Heydar Aliyev. Ce festival annuel est destiné à promouvoir la Tour de la Vierge et sera assisté par des artistes de renom provenant de 18 pays. Il est organisé conjointement par le Musée d’art contemporain, la Galerie d’Art de la Tour de la Vierge et par la Réserve Architecturale Historique d’Etat Icheri Sheher.

En décorant des modèles réduits de la Tour de la Vierge, dans des styles nationaux, les artistes créeront des œuvres qui refléteront la synthèse des différentes cultures et des traditions nationales. Des modèles réduits de gazelles seront également présentées pour attirer l’attention sur les Cinq Grands Animaux du Caucase, qui sont en voie d’extinction, dans le cadre de la campagne environnementale

d’IDEA. Ces dernières seront décorées par les artistes qui ont participé aux éditions antérieures du festival. Lors de la cérémonie de clôture les modèles de tours des festivals précédents seront projetés sur les murs de la Tour de la Vierge. Les technologies modernes de postproduction vidéo seront utilisées pour créer des images via 30 projecteurs, à partir de sept points différents, réalisant des images à 360°.

Novruz à DurhamUne célébration de Novruz à Durham, organisée par la Communauté azerbaïdjanaise de Durham et parrainé par TEAS, a eu lieu à l’Hôtel Radisson Blu. Près de 100 invités ont assisté à l’événement, la plupart étant des étudiants faisant des MBA, des Masters ou des Doctorats ou bien des professeurs de la faculté de Commerce de Durham. Gunel Ferecli a expliqué la culture azerbaïdjanaise, notamment la signification de Novruz; le professeur Nick Ellis de la faculté de Commerce de Durham a souligné la croissance économique du pays et Urkhan Seyidov, président de la communauté azerbaïdjanaise de Durham, a fait un exposé sur la politique étrangère et intérieure du pays. Suite à cela, la danseuse Shalala Bayramova a présenté ‘Sari Gelin’ et les invités ont pu apprécier de la nourriture et des boissons nationales.

Le Crystal Hall, cœur de l’Eurovision, ouvre ses portesLe président azerbaïdjanais Aliyev et la Première Dame Mehriban Aliyeva ont inauguré la scène principale du concours de l’Eurovision de la chanson: le nouveau Crystal Hall de Bakou. La finale Eurovision aura lieu le 26 mai prochain et sera regardée par 125 millions de téléspectateurs. La salle contiendra 25 000 personnes et a été conçue pour devenir dans le futur un lieu de concert incontournable. Le Crystal Hall est situé près de ‘State Flag Square’ (la Place du Pavillon d’État). L’Azerbaïdjan a remporté le droit d’accueillir le prestigieux Concours Eurovision de la Chanson suite à la victoire d’Ell et Nikki avec leur chanson Running Scared (La Peur au Ventre). L’entrée azerbaïdjanaise de 2012 est ‘When The Music Dies’(‘Quand la Musique Meurt’), réalisée par la chanteuse azerbaïdjanaise Sabina Babayeva. Pour voir la vidéo, visitez http://bit.ly/SabinaB.

Culture

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Une pièce britannique évoquant le Haut-Karabagh jouée en Estonie La première de ‘Quatre Saisons’(Nelipuhad) par le dramaturge anglais David Edgar a eu lieu dans le Théâtre dramatique estonien de Tallinn. La pièce traite des conflits des années 1990 et des détails de la vie des réfugiés et des personnes déplacées internes(PDI). La pièce comprend le témoignage d’un personnage nommé Rauf, un PDI du Haut-Karabagh. L’acteur estonien Märt Avandi, qui a joué le rôle de Rauf, avait une partie de son dialogue en azerbaidjanais

Nouvelles en Bref

Le Crystal Hall de Bakou est configuré pour être la pièce maitresse des festivités lorsqu’il accueillera le Concours Eurovision de la Chanson.

La star internationale Emin donne un concert solo à BakouLe chanteur Emin Agalarov (connu sous le nom Emin) organise un concert au sommet nocturne de l’Euroclub, à Bakou, le 27 mai prochain. Pendant le concert, il chantera aux côtés de 20 danseurs et musiciens russes et azerbaïdjanais. Emin est également attendu lors de la finale du Concours Eurovision de la chanson le 26 mai, bien qu’il ne participe pas aux compétitions. Il a révélé: « Je vais présenter mon nouveau single ‘Never Enough’, et j’attends le concours avec un grand intérêt et beaucoup de joie. » Au cours d’une conférence de presse, il a fait savoir qu’il apparaitrait dans ‘This Morning’ sur la chaîne anglaise ITV.

Le dernier single d’Emin, ‘Baby, Get Higher’ s’est littéralement propulsé dans le top 40 de cette semaine, devançant au Royaume-Uni les nouvelles sorties de Rihanna et Coldplay. Figurant pour la première fois dans le Top 40, moins d’une semaine après sa sortie, le single se révèle être un énorme succès à la radio anglophone, totalisant plus de 18 millions d’écoutes. Il est prévu que ces chiffres augmentent davantage au cours des prochaines semaines, avant l’apparition très attendue d’Emin en tant qu’invité de la finale de l’Eurovision.

Brian Rawling, producteur d’Emin, a commenté: « Nous sommes ravis de voir que le single est en voie de devenir un hit au Royaume-Uni. » La vidéo peut être visionnée ici: http://bit.ly/Babgethigher.

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Le pianiste de jazz azerbaïdjanais Isfar Sarabsky, âgé de 21 ans, est l’un des musiciens les plus remarquables de l’Azerbaïdjan. Il a commencé ses études musicales à l’âge de sept ans, lorsqu’il s’est inscrit à l’école de musique Bulbul à Bakou. Après l’apparition des premiers signes de son talent, il a poursuivi ses études au Conservatoire National d’Azerbaïdjan, dans laquelle le célèbre compositeur, pianiste et pédagogue Farhad Badalbeyli est recteur. (Voir le magazine de TEAS, Juillet 2011, pages 8-9).

Isfar est vite devenu l’un des piliers du Centre Jazz de Bakou, et il a participé au Festival International de Jazz et de Blues de la Caspienne à Bakou. Il est devenu lauréat du Festival d’Issyk-Kul, au Kirghizistan et il a commencé à se produire partout dans le monde, notamment au Festival de Jazz de Silda, en Norvège. Toutefois, le tournant de la carrière d’Isfar se situe lorsqu’il a remporté le concours de piano-jazz solo au Festival de Jazz de Montreux en 2009. TEAS a interrogé Isfar lorsqu’il s’est rendu à Bruxelles pour se produire avec les autres membres de son trio - les Russes Makar Novikov (basse) et Alexandre Mashin (batterie) lors d’un événement organisé par TEAS Belgique.

C’est la première fois que vous jouez à Bruxelles?Isfar Sarabsky (IS): C’est le deuxième concert que nous donnons à Bruxelles, le premier était au Parlement européen en 2009. C’est un plaisir de jouer ici.

Aleksander Mashin (AM): En fait, c’est la quatrième fois que je viens à Bruxelles, mais ce n’est que la première fois que je visite la ville dans le cadre du trio d’Isfar.

Makar Novikov (MN): C’est la première fois que je me rends à Bruxelles et j’aime ce que j’ai vu de la ville à ce jour.

Quels morceaux seront inclus dans le concert de ce soir?(IS): Le programme de ce soir sera composé de standards de jazz et de deux de mes propres compositions, intitulé ‘G Man’ et ‘Déjà Vu’. Il s’agira d’une sélection intéressante et j’espère que le public belge saura profiter du concert.

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Est-ce que l’œuvre du pianiste azerbaïdjanais Vagif Mustafazadeh est votre principale influence?(IS): Vagif Mustafazdeh a été le pionnier et le développeur d’une forme nouvelle de jazz, à partir de laquelle s’est faite la fusion avec le jazz mugham. Il a énormément contribué à la fois au jazz azerbaïdjanais et à la musique azerbaïdjanaise en général. Vagif était à l’origine de nombreuses compositions magnifiques qui sont encore jouées à la radio. Naturellement, nous allons en jouer quelques-unes ce soir.

Votre musique comprend des exemples des standards de jazz américains, de compositeurs tels que Duke Ellington et Herbie Hancock. Comment avez-vous découvert de telles musiques?(IS): Ces noms sont ceux de géants de la musique pour nous. Herbie Hancock et d’autres pionniers talentueux ont cherché à développer davantage la musique Jazz. Ils y sont merveilleusement bien arrivés et ils en ont fait bénéficier des générations d’artistes et d’auditeurs.

(AM): J’ai d’abord eu connaissance de ces noms lorsque je me suis impliqué dans le jazz, il y a environ 20 ans. J’ai été très impressionné et touché par la musique de Duke Ellington et elle est devenue la base de mes études. Par la suite, la musique d’Herbie Hancock m’a été présentée et a laissé une grande impression sur moi, qui a affecté profondément mon développement futur. Tous les musiciens de jazz doivent reconnaître leur dette à de tels musiciens.

Isfar Sarabsky - un grand exportateur de musique azerbaïdjanais

Les prouesses techniques d’Isfar Sarabsky sont indéniables

Le sentiment d’excitation créé par chaque spectacle d’Isfar est palpable

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Vous pouvez également inclure des interprétations jazz de thèmes de mugham azerbaïdjanais dans vos performances. Quelle en est l’importance pour vous, en tant que musicien azerbaïdjanais?(IS): Le mugham est notre musique folklorique et, bien sûr, il reste proche de mon cœur. Vous pouvez toujours aller plus loin dans cette musique et vous pouvez toujours trouver quelque chose de nouveau. C’est un grand plaisir et c’est extrêmement intéressant d’improviser sur de la musique jazz-mugham. Le Mugham est très ancien et ses racines s’étendent à travers les siècles. Il est encore joué abondamment et il est à la base de nombreuses improvisations différentes.

(AM): Bien que nous soyons aux côtés d’Isfar, nous sommes originaires de Russie, et nous ne connaissons pas très bien le mugham. Cependant, il est intéressant pour nous d’expérimenter le mugham, particulièrement parce qu’il contient un niveau élevé d’improvisation. Comme chacun le sait, le jazz est également basé sur l’improvisation, et la combinaison de jazz avec du mugham est très intéressante et il en résulte une forme musicale unique.

Est-ce que la musique et les concerts de jazz sont populaires en Azerbaïdjan à l’heure actuelle?(IS): Le jazz azerbaïdjanais est actuellement d’un très haut niveau. Il y a beaucoup de jeunes joueurs de jazz, qui essayaient tous de produire une musique qui est intéressante et nouvelle; ils sortent de nouveaux enregistrements et font des études pour parfaire leur art. Le jazz a toujours été populaire en Azerbaïdjan ; il n’a jamais été seulement un autre genre musical en Azerbaïdjan. Le pays a toujours été l’une des capitales d’accueil du jazz et le Festival international de Jazz et de Blues de la Caspienne de Bakou y a lieu chaque année. Il y a beaucoup de jeunes musiciens de jazz azerbaïdjanais prometteurs.

(AM): Dans le passé, Bakou était une des villes les plus internationales de l’Union soviétique. Le jazz est devenu très populaire car il était beaucoup joué là-bas.

(MN): Dans les pays de l’Est, de nouveaux musiciens intéressants comme Isfar font leur apparition et ils font une synthèse de leur culture avec la musique jazz. Il y a eu de nombreux développements dans la musique au fil des ans, ce qui a conduit à l’émergence des genres de jazz classique que nous connaissons aujourd’hui. Ils existent depuis longtemps et il y a peu à ajouter de manière créative.

(AM): L’ajout d’une nouvelle culture crée un mélange intéressant. Dans le cas de l’Azerbaïdjan, cette forme indigène, qui se marie si bien avec le jazz, est le mugham.

Avez-vous collaboré avec des musiciens internationaux?(AM): J’ai participé à divers projets et j’ai collaboré avec des musiciens du monde entier. Au cours des dernières années, c’est devenu normal d’inviter de nombreux musiciens de jazz américains en Russie pour jouer dans des ensembles internationaux. J’ai joué avec beaucoup de musiciens des États-Unis à Moscou. J’ai également partagé un kiosque à musique avec de nombreux autres musiciens azerbaïdjanais. Tous les membres du trio d’Isfar sont constamment en collaboration et se produisent avec des ensembles différents, leur permettant d’enrichir leurs compétences par l’apprentissage des autres musiciens.

Le tournant dans votre carrière est venu quand vous avez gagné le concours de piano-jazz solo au Festival de Jazz de Montreux en 2009. Comment êtes-vous parvenu à vous présenter au Festival? Quelles œuvres avez-vous joué?(IS): Le Festival de Jazz de Montreux a été un grand pas en avant pour moi et j’ai passé deux ans à m’y préparer. En fait, j’avais entendu parler de ce festival quand j’étais enfant, mais je

n’aurais jamais pensé que je pourrais y participer, car je savais qu’il était considéré comme un summum de la réussite. J’ai eu le privilège et l’honneur de représenter l’Azerbaïdjan au festival. Les études et les préparations ont été très exigeantes, mais finalement tout a commencé à donner des résultats positifs. J’y suis allé pour jouer ma musique et pour démontrer mes capacités. C’était merveilleux d’atteindre la première place. Je ne considère pas mon interprétation comme ayant été d’un très haut niveau, mais c’était tout de même agréable d’y parvenir. Les organisateurs m’ont précisé la plupart des morceaux que j’ai joués lors de la compétition de Montreux, mais on m’a également demandé de jouer certaines de mes propres compositions et quelques standards.

Planifiez-vous de sortir votre premier CD?(IS): Nous avons joué ensemble pendant une longue période et je suis heureux d’être entouré de gens formidables qui sont des musiciens de premier ordre. Nous avons travaillé sur notre programme depuis quelques années et nous avons un répertoire complet. Il est maintenant temps de sortir un CD.

(AM): Je suis d’accord - le programme actuel est très populaire et nous devrions sortir un CD.

Alexander Mashin’s polyrhythmic drumming is exhilarating and complex

Le Trio d’Isfar se compose également d’une section rythmique puissante avec Makar Novikov (basse) et Alexandre Mashin (batterie)

Une partie de la performance récente d’Isfar Sarabsky à la Soirée Jazz-Cocktail du Concert Noble, à Bruxelles, organisée par TEAS, peut être consultée sur www.teas.eu/teas-tv. Vous pouvez également consulter sa composition « à la mémoire de Vagif Mustafazadeh » au Festival international de Jazz et de Blues de Bakou sur http://bit.ly/Vagif1.

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• Informer tous les acteurs européens des principaux aspects de l’Azerbaïdjan, en utilisant une gamme de méthodes de communication et de contacts personnels

• Placer l’Azerbaïdjan dans le centre des débats politiques à Bruxelles et en Europe

• Devenir le principal fournisseur d’informations sur l’Azerbaïdjan dans la capitale européenne

• Positionner TEAS comme partenaire constructif pour la communauté azerbaïdjanaise de Bruxelles et de Belgique.

Quel type d’événements avez-vous organisé pour modifier les conceptions existantes de l’Azerbaïdjan?TEAS Belgique organise de nombreuses manifestations culturelles qui mettent l’accent sur le patrimoine culturel de l’Azerbaïdjan. A travers des expositions, des concerts et bien d’autres manifestations culturelles, TEAS s’efforce de décrire l’histoire riche et variée du pays.

Des événements politiques et universitaires, tels que des tables rondes, des conférences et des débats sur des sujets pertinents ont également eu lieu. TEAS tente également d’organiser des ‘séances d’information’ pour les groupes politiques dans le Parlement européen. Plusieurs députés du Parlement Européen (DPE) ont par la suite félicité TEAS Belgique pour sa clarté et pour sa participation effective dans le processus de construction de l’information.

Dans quelle mesure les réalités du conflit du Haut-Karabagh sont-elles bien comprises dans l’UE? Les réalités du conflit du Haut-Karabagh sont assez bien connues parmi les députés et les autres fonctionnaires de l’UE comme étant un conflit en cours, aux frontières de l’Europe, qui pourrait éventuellement constituer un réel danger pour le voisinage oriental. Cela a été récemment reconnu dans les résolutions du Parlement Européen concernant les accords d’association UE-Azerbaïdjan et UE-Arménie. Ces rapports stipulent explicitement que la sécurité et la stabilité économique du Caucase du Sud est dépendante du règlement pacifique du conflit du Haut-Karabagh.

De nombreux députés ont déclaré que cela ne serait possible que si un règlement de paix durable, fondé sur la reconnaissance du principe de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan, était convenu, conformément au droit international. D’une manière générale, de nombreux acteurs européens sont conscients du conflit du Haut-Karabagh, mais seuls les fonctionnaires et les personnes qui ont visité la région sont aujourd’hui actives politiquement sur la question.

Quelle est la force de la diaspora arménienne au Parlement européen? La diaspora arménienne de Bruxelles est très

active et c’est pour cela que TEAS Belgique se donne pour objectif de faire basculer le débat vers des questions délicates d’une manière constructive. A l’échelle de l’UE, la diaspora arménienne s’est montrée réticente à stimuler un débat constructif et est heureuse de perpétuer la rhétorique que nous entendons souvent à Erevan. La proximité des différents organismes de la diaspora arménienne à Bruxelles permet facilement d’avoir une bonne vue d’ensemble des initiatives et des messages que délivrent les parties prenantes politiques et économiques. TEAS Belgique considère comme étant de sa responsabilité de veiller à ce que la réalité sur le terrain des personnes déplacées et des réfugiés se reflète dans les déclarations faites par les différents acteurs européens.

Comment décririez-vous les relations entre l’UE et l’Azerbaïdjan? L’UE est généralement à la recherche d’une relation plus étroite avec l’Azerbaïdjan en direction d’une intégration économique progressive et d’un approfondissement de la coopération politique. Les relations entre l’Azerbaïdjan et l’UE remontent aux années 1990 et le soutien de la Commission Européenne s’est étendu aux pays de la Communauté des États indépendants (CEI) (Programme TACIS).

Un partenariat et un Accord de Coopération sont entrés en vigueur en 1999. En 2003, l’UE s’est engagée aux cotés de l’Azerbaïdjan par le biais de sa Politique européenne de voisinage. En mai 2009, une étape supplémentaire a été franchie concernant la participation de l’Azerbaïdjan dans le Partenariat Oriental de l’UE. Aujourd’hui, l’UE et l’Azerbaïdjan travaillent sur un accord d’association dont le Parlement Européen a voté le cadre en avril 2012.

L’UE et l’Azerbaïdjan ont une relation constructive et sont conscient mutuellement de leurs intérêts respectifs. Cependant, il est souvent difficile de comprendre quelle est la position que l’UE souhaite adopter. En ce qui concerne les décisions prises par le Conseil de l’UE au sujet du Caucase du Sud (3149ème réunion du Conseil des Affaires étrangères de Bruxelles, le 27 février 2012), TEAS Belgique note que le Conseil de l’Union européenne reconnaît le développement rapide de l’Azerbaïdjan, mais qu’elle continue à appliquer des normes doubles en direction de la résolution des conflits du Caucase du Sud. Ceci doit être évité et l’Europe ne doit pas se dégager de ses responsabilités. Ce n’est que par des efforts communs que les deux entités pourront réellement comprendre les intérêts de chacun.

TEAS à travers l’Europe: BelgiqueBien que TEAS soit basé à Londres, les trois dernières années ont vu s’ouvrir des succursales situées à Bakou, à Berlin, à Bruxelles et à Paris. Chacune possède différents objectifs stratégiques et rencontre des challenges propres à son environnement politique. Cette première partie de ce nouveau chapitre jette un œil sur TEAS Belgique. Nous nous sommes entretenus avec Roman Huna et Philippe Cuylaerts :

Pourquoi était-il important pour TEAS d’établir un bureau à Bruxelles? Le nom lui-même –TEAS - est déjà indicatif d’une dimension européenne, qui est un pilier de l’organisation. En tant qu’organisation internationale non gouvernementale (ONG), TEAS construit des ponts entre l’Europe et l’Azerbaïdjan, fait la promotion de la coopération entre les Européens et les parties prenantes azerbaïdjanaises. Il était essentiel qu’un bureau de TEAS soit établi à Bruxelles, qui est la capitale de l’Union européenne (UE).

A Bruxelles, l’Azerbaïdjan est considéré comme un partenaire stratégique de l’UE, bien que les connaissances générales sur le pays restent limitées. TEAS Belgique fournit aux décideurs politiques européens des informations de premier ordre sur l’Azerbaïdjan, notamment sur les secteurs du commerce, de la culture, de la religion, de l’énergie, de l’e-gouvernance, de l’éducation ou de la réforme juridique.

Bruxelles est situé au cœur de la politique européenne, offrant la plus forte concentration de diplomates, de journalistes, de politiciens, d’organisations politiques et d’ONG du monde. La présence de TEAS à Bruxelles positionne l’Azerbaïdjan au cœur de l’action politique quotidienne.

Quels sont les objectifs principaux de votre bureau? L’objectif principal de TEAS est de proposer des résolutions à moyen et long terme sur le conflit du Haut-Karabagh au sein du Parlement européen (PE) et des différentes assemblées parlementaires présentes à Bruxelles et à Strasbourg. TEAS Belgique se fait particulièrement l’obligation de souligner l’injustice ininterrompue concernant l’occupation arménienne des territoires azerbaïdjanais, la violation du droit international à cet égard et la situation des réfugiés azerbaïdjanais et des personnes déplacées internes(PDI), et souhaite aider à parvenir à un règlement durable et pacifique de ce conflit.

TEAS Belgique vise également à: • Stimuler les initiatives politiques

(résolutions, questions écrites ou orales, discours, interviews, débats, etc.) sur l’Azerbaïdjan et sur sa relation naissante avec l’UE

Pour contacter TEAS Belgique, envoyer un courriel à:

[email protected]

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Bryza quitte son poste et fait entendre sa voixMatthew Bryza, ancien ambassadeur des États-Unis en Azerbaïdjan, s’est retiré du ministère d’Etat américain. Malgré cela, son soutien à la perspective de l’Azerbaïdjan sur le conflit du Haut-Karabagh reste intact. S’exprimant lors d’un événement organisé par la Fondation Jamestown à Washington DC, M. Bryza a identifié la réforme interne, l’énergie et la sécurité comme étant les trois piliers de la politique étrangère américaine dans le Caucase.

Selon M. Bryza, le sujet le plus épineux du Caucase est le Haut-Karabagh. M. Bryza a soutenu que les États-Unis: « avaient perdu leur chemin ces dernières années », en référence au processus de paix dans le Haut-Karabagh, passé au second plan face à la tentative échouée d’une normalisation turco-arménienne. Il a poursuivi: « Le problème est que ni le président de l’Azerbaïdjan ni le président de l’Arménie ne se font suffisamment confiance pour passer à l’étape finale et s’entendre sur une formule de paix globale. »

Selon lui, l’impasse se poursuivra jusqu’à ce que le gouvernement des États-Unis: « se penche sur le problème à un niveau très élevé et contribue à briser la glace » entre les deux présidents. Avant de prendre ses responsabilités à Bakou, Bryza a été coprésident américain du Groupe de Minsk de l’OSCE, chargé de parvenir à un règlement négocié du conflit. Il a poursuivi: « La normalisation turco-arménienne est aussi un processus très important », mais elle ne peut pas se produire « en l’absence d’une percée dans le Haut-Karabagh », puisque les alliés de l’Azerbaïdjan en Turquie entraveront la réconciliation jusqu’à ce que la situation du Haut-Karabagh soit résolue. Bryza s’est retiré de ses fonctions plus tôt que prévu, au début de l’année 2012, après que le Sénat américain ait refusé de confirmer sa nomination comme ambassadeur des États-Unis en Azerbaïdjan. Aux États-Unis, les organisations de la diaspora arménienne ont exprimé une forte opposition à cette décision.

Le MPNA approuve un document final sur le Haut-KarabaghAu cours d’une réunion ministérielle à Charm el-Cheikh, en Egypte, le Mouvement des pays non-alignés (MPNA) a adopté un document final réaffirmant l’importance de la résolution du conflit du Haut-Karabagh dans le cadre de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. Dans une déclaration, Elman Abdullayev, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères d’Azerbaïdjan, a révélé que le Bureau de coordination du MPNA avait adopté le document final le 9 mai.

Abdullayev a expliqué que l’un des éléments du document confirmait que le conflit du Haut-Karabagh constituait une menace pour la stabilité et la sécurité dans la région. Il a poursuivi: « Les pays membres du MPNA ont réaffirmé l’importance de la résolution des conflits, fondée sur trois principes internationalement reconnus - par la voie de négociations, dans le respect de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan et dans le non-usage de la force. » Selon Abdullayev, le fait que le PMNA, comprenant 120 pays, ait adopté un tel document prouve que l’Azerbaïdjan a une position justifiée sur la question du Haut-Karabagh. L’Azerbaïdjan est devenu membre du PMNA en mai 2011.

Choucha: deux décennies après l’occupationLe 8 mai, les Azerbaïdjanais du monde entier ont commémoré le 20e anniversaire de l’occupation arménienne de Choucha et la dévastation de cette ville, la plus pittoresque et dynamique du Haut-Karabagh. Choucha est une ville extrêmement importante dans l’histoire et la culture de l’Azerbaïdjan. Cette communauté montagnarde a donné à l’Azerbaïdjan la grande majorité de ses

poètes, chanteurs et compositeurs, dont notamment Natavan, princesse et poète du Moyen âge, et Uzeyir Hajibeyli, qui a composé ‘Layla et Majnun’, le premier opéra de l’Est, en 1908.

L’avenir de Choucha jouera un rôle crucial dans tout règlement entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. L’âme de Choucha n’est plus dans la ville, qui est aujourd’hui une ville fantôme sous contrôle arménien – son âme se trouve dans les communautés de personnes déplacées internes (PDI) qui sont disséminés dans tout l’Azerbaïdjan. Par conséquent, la restauration de Choucha n’est pas simplement un projet de reconstruction architecturale ; c’est un projet qui doit comprendre un accord de paix qui permettait à ses habitants azerbaïdjanais de retourner chez eux.

Le sort des réfugiés azerbaïdjanais soulignéDans un rapport de l’’Institute for War & Peace Reporting’, Ulvi Telmansoy, une journaliste d’ANS, a mis en évidence les conditions déplorables dans lesquelles les personnes déplacées et les réfugiés du conflit du Haut-Karabagh résident. Elle a déclaré: « Les responsables des réfugiés précisent que Ganja abrite actuellement 16 000 personnes déplacées par la guerre, dont 11 000 provenant de Kelbadjar, l’un des domaines en dehors du Haut-Karabagh que les Arméniens ont tout simplement pris et qu’ils retiennent. Beaucoup vivent encore dans des foyers communautaires, tandis que les plus chanceux ont eu des logements construits pour eux par les autorités. »

Ulvi poursuit: « Le principal problème est la surpopulation dans les dortoirs. Il y a quatre ou cinq personnes par chambre, parfois même sept ou huit ». Nushab Mammadov, chef de l’organisation des droits de l’homme Tomris, à Ganja, a déclaré: « Ce n’est pas un problème isolé de familles individuelles; il affecte la majorité des réfugiés vivant à Ganja. »

Après 20 ans d’occupation arménienne, Choucha reste une ville fantôme

Avant sa nomination de courte durée en tant qu’ambassadeur des États-Unis en Azerbaïdjan, Matthew Bryza a été le co-président américain du Groupe de Minsk de l’OSCE

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L’IYDU annonce un projet de résolution sur le Haut-KarabaghLe 13 Avril, L’Union Internationale des Jeunes Démocrates (IYDU) a annoncé la rédaction d’une résolution sur le Haut-Karabagh lors de la réunion de son conseil à Beyrouth. Le projet de l’IYDU met en évidence les quatre résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU adoptées en 1993, alors que le conflit du Haut-Karabagh faisait rage dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan. Chaque résolution réaffirme l’inviolabilité des frontières internationales et l’inadmissibilité de l’usage de la force pour l’acquisition de territoire. Elles exigent également le retrait des forces d’occupation arméniennes. L’IYDU met en évidence le fait que ces résolutions ont été rédigées conformément à l’article 2 de la Charte de l’ONU, qui dispose: «Tous les membres doivent s’abstenir dans leurs relations internationales de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État... »

L’IYDU s’accorde sur le fait qu’un conflit qui dure depuis 20 ans est bien trop long et que la communauté internationale ne devrait pas permettre la poursuite d’un tel conflit. Il souligne le fait que toute une génération n’a pas le droit de retourner chez eux; qu’on fait obstacle au développement économique de la région; qu’on contrevient au droit international, et l’IYDU souligne que l’accélération des hostilités entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan menacerait l’approvisionnement énergétique en provenance de l’Azerbaïdjan.

Les Coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE réitèrent leur soutien à la déclaration de SotchiLes coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, chargés de la réalisation d’une résolution pacifique du conflit du Haut-Karabagh, se sont rendus à Erevan et à

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de l’ONU sur la libération du Haut-Karabagh et des territoires adjacents. Le point de vue de TEAS est que les deux accords d’association ne pourront pas être signés au sein du Partenariat Oriental de l’UE tant que les territoires azerbaïdjanais occupés ne seront pas libérés.

La résolution de l’Azerbaïdjan stipule l’exigence de la résolution du conflit du Haut-Karabagh en conformité avec le droit international et souligne la situation critique permanente d’environ 875 000 personnes déplacées internes (PDI). La résolution soutient également les principes de base de l’Acte final d’Helsinki, le retrait immédiat des forces arméniennes des territoires occupés autour du Haut-Karabagh et le droit de toutes les personnes déplacées et des réfugiés à retourner dans leurs pays d’origine et à récupérer leurs biens. La nouvelle résolution du Parlement Européen sur l’accord d’association UE-Azerbaïdjan soutient clairement la position de l’Azerbaïdjan, notamment au sujet du Haut-Karabagh.

TEAS se félicite que la résolution reconnaisse les progrès réalisés dans divers secteurs, comme la transparence, l’information, les technologies de communications (TIC), l’e-gouvernance et la mise en conformité du pays avec les normes européennes. L’Azerbaïdjan est largement reconnu comme jouant un rôle positif dans le cadre de la Politique Européenne de Voisinage et contribue à trouver des solutions aux défis à venir de l’UE en matière de sécurité énergétique.

NOUVELLES DE BRUXELLES

Pendant la session plénière du Parlement européen (PE) à Strasbourg le 18 avril, deux résolutions ont été adoptées sur la base des négociations de l’accord d’association entre l’Azerbaïdjan et l’Union européenne (UE), et entre l’Arménie et l’UE. En 2009, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’UE ont saisi la Commission Européenne et l’ont mandaté pour entamer des négociations visant à conclure des accords bilatéraux d’association de l’UE avec l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie. Ces accords deviendront un nouvel instrument visant à remplacer les plans d’action bilatéraux existants.

Les deux résolutions du Parlement Européen soulignent que les accords d’association en cours de négociation entre l’UE, l’Azerbaïdjan et l’Arménie doivent sécuriser la région du Sud Caucase, par la promotion d’un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabagh. Le Parlement Européen souligne le rôle crucial du groupe de Minsk de l’OSCE dans ce processus, bien que la commission AFET du Parlement Européen ait déjà discuté de l’idée de remplacer la France par l’UE prochainement. Dans ces deux résolutions, le PE indique clairement que la non résolution du conflit empêche la pleine réalisation de la politique européenne de voisinage (PEV), cadre de base de l’approche de l’UE dans la région.

L’Arménie n’a pas encore mis en œuvre les quatre résolutions du Conseil de sécurité

Bakou du 11 au 14 mai, où ils ont rencontré le président arménien Serge Sarkissian et le président azerbaïdjanais Aliyev pour discuter des efforts les plus récents effectués en direction de la résolution du conflit du Haut-Karabagh.

Les coprésidents ont poursuivi leurs discussions sur les façons de mettre en œuvre les engagements pris par les présidents dans leur déclaration conjointe de Sotchi, signée le 23 janvier. Il s’agit notamment: de propositions visant à « accélérer » la réalisation d’un accord fondé sur les Principes de Base, en tant que cadre pour un règlement de paix global; de travail sur les mécanismes d’enquêtes sur les violations du cessez-le-feu; et du développement des contacts humanitaires. Les coprésidents ont exprimé leur préoccupation quant aux récents incidents le long de la ligne de contact et ont exhorté les parties à faire preuve de retenue et à s’abstenir de représailles. Ils ont également salué la réaffirmation des deux parties dans leur engagement à rechercher un règlement pacifique.

En outre, la résolution souligne la position stratégique de l’Azerbaïdjan pour permettre une liaison de transport directe et sans entrave entre l’UE et les pays d’Asie Centrale.

TEAS se félicite également que l’Azerbaïdjan soit considéré par la Communauté Européenne comme un partenaire régional important, jouant un rôle positif dans le cadre de la PEV et contribuant à la recherche de solution concernant les challenges de l’UE en matière de sécurité énergétique

Le représentant du Secrétaire général de l’OTAN en visite en AzerbaïdjanJames Appathurai, représentant spécial du Secrétaire général de l’OTAN pour le Caucase du Sud et l’Asie centrale, se rendra en Azerbaïdjan au début du mois de juillet. Il participera à des événements dédiés à la semaine de l’OTAN en Azerbaïdjan. Le fonctionnaire est également attendu à la cérémonie d’ouverture de Ceyrancol le 6 juillet, projet conjoint entre l’Agence Nationale Azerbaïdjanaise pour les Actions Antimines (ANAMA) et l’Agence d’Entretien et d’Approvisionnement de l’OTAN (NAMSA).

Nouvelles en Bref

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Le Forum d’affaires de TEAS met en évidence les opportunités commerciales entre l’Azerbaïdjan et la Turquie Plus de 250 Lords, des députés, des diplomates, des universitaires et des hommes d’affaires d’Azerbaïdjan, de Turquie et d’Europe, ont participé au Forum d’affaires annuel organisé par TEAS le 2 mai. Accueillis dans un endroit historique de Londres au n° 4, Hamilton Place, près de Park Lane. Cette manifestation a été une précieuse opportunité qui a permis aux entreprises de l’Ouest de connaître le potentiel commercial offert par deux nations qui sont parmi les plus dynamiques au monde.

Intitulé ‘l’Azerbaïdjan et la Turquie – Diverses opportunités d’investissement’, cet événement a porté sur un grand nombre de secteurs d’activités, tels que l’énergie, le financement de projets et les investissements bancaires, le développement de l’industrie des TIC, l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire. Au total, près de 40 experts ont donné leurs opinions sur ces sujets.

Cette conférence a eu lieu à une période charnière. Les statistiques indiquent que le Royaume-Uni reste le tout premier investisseur direct étranger (IDE) en Azerbaïdjan, représentant 52 pour cent des investissements étrangers. L’Azerbaïdjan a toujours eu une excellente relation avec la Turquie et à la fin 2011 les deux pays ont signé un protocole d’accord sur l’énergie, qui ouvre la voie à la construction du réseau de gazoducs du corridor Sud, qui transportera le gaz de la Caspienne vers l’Europe, en contournant la Russie. Ce projet représente l’avenir de la sécurité énergétique de l’UE.

Tale Heydarov, Président et Fondateur de TEAS, a expliqué: «L’Azerbaïdjan a l’une des économies les plus dynamiques au monde, principalement en raison de ses ressources pétrolières et gazières, dont la majeure partie ira maintenant à destination de l’Europe en passant par la Turquie.

« Bien que l’Europe soit confrontée à un ralentissement économique, un projet tel

que celui de l’oléoduc BakuTbilisi-Ceyhan, qui achemine du pétrole de l’Azerbaïdjan jusqu’au port de Ceyhan, sur la côte Sud-Est Méditerranée de la Turquie, avant d’arriver en Europe, a déjà largement contribué à la croissance du développement économique en Azerbaïdjan et en Turquie. De la même façon, le gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzurum achemine le gaz naturel, provenant du champ de Shah Deniz dans la section azerbaïdjanaise de la Mer Caspienne, jusqu’en Turquie. De plus la ligne ferroviaire Kars-Tbilissi-Bakou actuellement en construction, qui relie la Turquie, la Géorgie et l’Azerbaïdjan, permettra de créer des liens commerciaux plus étroits entre Europe et en Asie. »

S.E. Peter Bateman, récemment nommé Ambassadeur du Royaume-Uni en Azerbaïdjan, a reconnu: « L’Azerbaïdjan est un pays laïque, tolérant et libéral, qui en 2005 a eu un taux de croissance de son PIB de 35 pour cent, ce qui était le taux le plus élevé au monde. Il est maintenant nécessaire que cette richesse profite aux zones rurales de l’Azerbaïdjan, et comme le pays va avoir, pendant 30 ou 40 ans, des revenus du pétrole considérables, ceci va pouvoir se faire. Plus de 150 entreprises britanniques sont présentes en Azerbaïdjan, non seulement dans les hydrocarbures, mais aussi dans le commerce de détail et les services financiers, entre autres. La classe moyenne azerbaïdjanaise s’accroit et le marché de la construction est en plein essor à Bakou. »

Mark Field, député de Londres et de Westminster et président du Groupe Parlementaire Multipartite d’Azerbaïdjan (APPG) a commenté: « Il existe des liens importants entre l’Azerbaïdjan et la Turquie, et ceux-ci se renforcent tous les jours. Je suis allé à Bakou ainsi que dans le reste du pays et j’ai remarqué que les azerbaïdjanais ont du flair pour le commerce. À une époque où l’économie du Royaume-Uni retombe dans une période de récession, l’Azerbaïdjan devient de plus en plus une force économique considérable. En plus de l’industrie des hydrocarbures, il y a un grand nombre d’opportunités pour les entreprises britanniques dans le secteur des services financiers. Le gouvernement du Royaume-Unia toujours soutenu l’adhésion de la Turquie à l’UE, et comme les relations entre le Royaume-Uni et l’Azerbaïdjan se renforcent, cela représente un triangle de prospérité. »

La plupart des principales parties prenantes du projet du corridor Sud étaient présenteslors de la session sur l’énergie. Celle-ci a souligné le rôle charnière que l’Azerbaïdjan va jouer. Brendan Devlin, Représentant de la politique énergétique et de la sécurité des approvisionnements à la Commission européenne, a expliqué: « Le jeu a changé et l’UE souhaite que le corridor Sud soit mené rapidement à terme. Les protocoles d’accord signés entre l’Azerbaïdjan et la Turquie annoncent ce changement, car l’Azerbaïdjan aura une base juridique pour devenir un centre de transit pour la région de la Caspienne. Le gazoduc transcaspien proposé sera le moyen principal d’acheminement du gaz provenant du Turkménistan et d’autres pays vers l’Azerbaïdjan. Ce gaz sera ensuite transporté vers l’Union européenne. L’UE est toujours prête à travailler avec la Turquie et l’Azerbaïdjan et elle soutient totalement le domaine de l’énergie. »

Al Cook, vice-président du développement de Shah Deniz chez BP, a poursuivi avec un thème similaire: «Le développement du champ de Shah Deniz 2 ouvrira le corridor Sud à l’Europe lorsqu’il sera mis en service en 2017 environ. A ce moment-là, 80 pour cent du gaz sera exporté vers l’Europe. Cela représente une grande opportunité pour l’Azerbaïdjan. D’importants accords stratégiques ont été mis en place et le projet de gazoduc trans-anatolien (TAP) est actuellement la voie préférée pour le transport vers l’Italie. Toutefois, d’autres gazoducs, dont celui de Nabucco West, sont également pris en considération. La coopération entre les pays est basée sur l’émotion et il est à espérer que les relations entre l’Azerbaïdjan, la Turquie et l’UE se poursuivront pendant des décennies à venir.»

Beaucoup de questions ont été posées par les membres et les séances de réseautage se sont avérées être à la fois animées et stimulantes. Le forum s’est terminé par une réception. Les commanditaires Or étaient DLA Piper, Synergy Group, Happold Consulting, Buro Happold, AFB Bank, Pihl et Bakcell. Les sponsors du déjeuner étaient Salans, KPMG, Gamesa, Kempinski Hotel Badamar et l’Association d’Entreprises Azerbaïdjan Turquie (ATIB).

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La dernière session de la Table ronde avec (de gauche à droite) Ali Apaydin, PDG de Triton et membre du conseil de DGIAT (ATIB); SE Ünal Çeviköz, Ambassadeur de Turquie au Royaume-Uni; Mehmet Ögütçü, président de Global Resources Corporation; Göran Lindblad, du Conseil consultatif de TEAS; SE Fakhraddin Gourbanov, ambassadeur d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni; Murad Ismayilov, de l’Académie diplomatique d’Azerbaïdjan, et Tale Heydarov, Président de TEAS

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de réduire leur dépendance à la société russe Gazprom. Gulmira Rzayeva a ensuite présenté plusieurs possibilités de projets de gazoducs qui partiraient de l’Azerbaïdjan ou bien passeraient dans le pays et elle a souligné les avantages du gazoduc Trans-anatolien, qu’elle a décrit comme étant un projet «autofinancé, autosuffisant et évolutif dans lequel SOCAR détiendrait la part du lion de l’infrastructure.» Elle a également présenté les différents sous-projets Nabucco.

Konstantin Simonov et Elio Ruggeri ont parlé respectivement des intérêts et des stratégies de la Russie et de l’Italie dans la région. Pour terminer, Nathalie Komatitsch a décrit les activités exploratoires et celles de production de TOTAL en Azerbaïdjan et a mentionné les ressources importantes du champ d’Absheron. Elle a également souligné l’attractivité du Marché azerbaïdjanais pour les investisseurs européens, où l’encadrement contractuel des investissements est transparent et efficace.

Débat à Paris sur le rôle futur de l’Azerbaïdjan dans la stratégie de sécurité énergétique de l’EuropeTEAS, l’Institut français des relations internationales (Ifri) et le Centre d’études stratégiques (SAM) dirigé par le Président Azerbaïdjanais, ont organisé une table ronde intitulée ‘Le rôle de l’Azerbaïdjan dans la stratégie de sécurité énergétique de l’Europe.’ Environ 90 universitaires, des diplomates, des industriels et des entrepreneurs qui souhaitaient accroître leurs connaissances sur ce sujet important, ont assisté à cet événement qui s’est tenu au siège de l’Ifri à Paris. Le grand nombre de participants démontre rôle futur de l’Azerbaïdjan en Europe en tant que fournisseur d’énergie Dans son introduction, Maïté Jauréguy-Naudin, Directrice du Centre énergie de l’IFRI a remercié TEAS et SAM pour leur coopération. Elle

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a ensuite passé la parole à Eliza Pieter, Directrice de TEAS France, qui a souligné l’importance d’avoir des discussions à ce sujet en France afin d’accroître la sensibilisation des parties prenantes aux sujets énergétiques concernant à la fois l’UE et l’Azerbaïdjan. Gulshan Pashayeva, directrice adjointe de SAM, a ensuite présenté quelques statistiques qui ont démontré que l’Azerbaïdjan représente l’avenir de la sécurité énergétique de l’Union européenne.

Maïté Jauréguy-Naudin a présenté à l’auditoire les cinq experts intervenants. Ceux-ci étaient Nathalie Komatitsch, vice-président de Total SA en Azerbaïdjan; Laura Parmigiani, Chercheur au Centre énergie de l’IFR; Elio Ruggeri, directeur des infrastructures gazières chez Edison SpA; Gulmira Rzayeva, Chercheur au SAM et Konstantin Simonov, Directeur général du Fonds national de l’énergie à Moscou. Laura Parmigiani a ouvert la discussion en soulignant que les pays de l’UE auraient besoin de diversifier leur approvisionnement en gaz afin

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Profil d’entreprise

14 Bakcell était le premier fournisseur de téléphonie mobile en Azerbaïdjan et reste toujours le plus important fournisseur d’Internet mobile dans le pays, offrant une vaste gamme de produits mobiles et de forfaits. L’entreprise fournit en particulier le système principal de téléphonie mobile 3G sous le nom de marque Sür@.

En tant que l’une des plus grandes entreprises nationales dans le secteur non pétrolier, Bakcell continue à faire d’importants investissements dans l’économie de l’Azerbaïdjan, par le biais de ses activités dans le domaine des plus récentes technologies des télécommunications par ses créations d’emplois. Le réseau de Bakcell couvre plus de 99 pour cent de la population et 92 pour cent de la superficie du territoire azerbaïdjanais, hors des territoires occupés. Bakcell est un leader en matière d’innovation et son objectif principal est de fournir le meilleur système d’Internet mobile aux Azerbaïdjanais, grâce à de nouveaux partenariats et aux services fournis par Sür@. TEAS a rencontré Richard Shearer, directeur général de Bakcell, pour en savoir plus:

En quoi se spécialise Bakcell ?Fondée en 1994, Bakcell a été la première entreprise à fournir des services de communications mobiles en Azerbaïdjan.

Quelle est la taille de Bakcell ?Bakcell a plus de 2,5 millions de clients et emploie environ 1 000 personnes. C’est l’opérateur qui connait la croissance la plus rapide dans le marché des télécommunications en Azerbaïdjan. Depuis sa création, le nombre d’abonnés de Bakcell a augmenté annuellement de 24 pour cent en moyenne.

Quels sont les points forts de Bakcell ?Bakcell est le premier fournisseur d’accès Internet et fournit les meilleurs services à ses clients. L’entreprise a l’intention de développer ses activités commerciales de façon dynamique. Nous pouvons affirmer que son réseau de téléphonie mobile offre une expérience client optimale; ce qui va permettre à l’entreprise d’accroitre sa part du marché de la téléphonie mobile classique.

Qu’est-ce que vous apportez en Azerbaïdjan?Bakcell joue un rôle continu et significatif dans le développement du marché azerbaïdjanais, ce qui entraine la grande croissance de sa base d’abonnés. Depuis 2009 Bakcell a également capté la plus grande part de marché, en ce qui concerne les nouveaux abonnés.

Avez-vous rencontré de la concurrence de l’extérieur de l’Azerbaïdjan ?Bakcell fait partie des plus grandes entreprises nationales du pays et fait chaque année des investissements significatifs dans ses réseaux et ses services.

Avez-vous des bureaux dans d’autres pays?Bakcell est une société nationale qui a seulement des bureaux en Azerbaïdjan.

Quelles sont les aspirations de Bakcell en Azerbaïdjan?Bakcell cherche à maintenir les objectifs suivants:

• Valeur: toujours offrir aux clients un bon rapport qualité-prix

• Relations: bien écouter les opinions de ses clients et en tenir compte

• Identité nationale: la société était la première dans son secteur et sera le premier choix pour l’Azerbaïdjan

• Avancement: elle sera toujours à la pointe de la technologie

• Facilité: il sera toujours facile de communiquer avec la société et ses produits sont faciles à utiliser.

Quels sont vos grands objectifs régionaux?Bakcell a formé des liens économiques et culturels très étroits avec de nombreux fournisseurs étrangers, y compris plusieurs dans les domaines des logiciels, du matériel et des services.

POURQUOI L’AZERBAÏDJAN?Qu’est-ce qui a motivé votre implantation en Azerbaïdjan ?Depuis les années 1990, l’une des plus importantes demandes faites par les abonnés azerbaïdjanais a toujours été de développer la télécommunication mobile et les technologies de l’information. Malgré de nombreux problèmes anciens, tels qu’une infrastructure de télécommunications médiocre, il y a dix ans une importante plate-forme pour le développement continu du secteur des télécommunications azerbaïdjanais a été mise en place. Bakcell a été le premier opérateur à offrir un service de communication téléphonique mobile de base en Azerbaïdjan.

Les télécommunications se classent actuellement parmi les secteurs de l’industrie qui présentent le plus fort taux de croissance en Azerbaïdjan, où le degré de développement économique est élevé.

D’après-vous quel est le climat des affaires en Azerbaïdjan ?Au cours des 20 dernières années, le marché de la téléphonie mobile a joué un rôle majeur dans le développement économique du marché azerbaïdjanais, et un environnement très concurrentiel a facilité la croissance rapide de ce secteur. Les revenus de la téléphonie mobile ont doublé et les abonnés au Système mondial de communications mobiles (GSM) ont également doublé.

De plus, l’amélioration générale du climat des affaires dans le pays a servi à attirer des investissements étrangers et nationaux en Azerbaïdjan. De nombreuses entreprises internationales du pétrole et de la construction, ainsi que plusieurs banques, investissent

maintenant dans le pays. Les entreprises de construction sont également très actives et beaucoup d’entre elles comptent sur Bakcell pour leurs services de communications mobiles voix et données.

Quelle a été la croissance de Bakcell ?Avec 257 points de vente et une équipe de service à la clientèle disponible 24 heures sur 24 sept jours sur sept, Bakcell fournit un service client de grande qualité

Quelles sont les compétences des employés Azerbaïdjanais ?Il y a de nombreuses possibilités pour les jeunes professionnels en Azerbaïdjan. Ils veulent apprendre les nouvelles technologies et accroître la compétitivité mondiale dans tous les domaines économiques. Bakcell accorde aussi une attention particulière à la formation professionnelle des jeunes azerbaïdjanais.

Est-ce que votre entreprise assure des formations ou un programme d’apprentissage ?Le programme d’études supérieures de Bakcell est actuellement mis en œuvre dans les principales universités d’Azerbaïdjan. Le but de ce programme est de sélectionner des étudiants qui sont en dernière année ou bien parfois même des étudiants du premier ou du troisième cycle, qui ont déjà démontré un talent intellectuel ou académique supérieur dans les domaines de la technologie, des ventes, du marketing ou de la finance. En trois ans, Bakcell a recruté plus de 100 nouveaux diplômés.

Est-ce que vous employez des travailleurs étrangers / expatriés ?La société a créé un environnement qui puisse attirer à la fois des professionnels nationaux ou étrangers capables de contribuer activement à ses buts et à ses objectifs. Elle emploie actuellement environ 30 expatriés.

Bakcell Head Office,Port Baku Tower South,153 Neftchiler Avenue,

Baku, AZ1010,Azerbaijan

Tel: +994 12 4988 989; website: www.bakcell.com

Richard Shearer, PDG, Bakcell

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AZERBAÏDJAN: FAITS EN BREFNom officiel: La République d’AzerbaïdjanCapitale : BakouSuperficie : 86 600 km²Population : 9 200 000Densité: 104 habitants / km² Population urbaine: 51,8 pour cent Population des villes principales excluant les banlieues: Bakou (2 500 000); Gandja (300 000); Sumgait (270 000); Mingäçevir (95 000) Religions: Musulmans (93,4 pour cent), Chrétiens (4,8 pour cent), Autres (1,8 pour cent)Exports principaux : Le pétrole, le gaz, l’aluminium, les tapis Langue officielle: L’azerbaïdjanaisLangues commerciales: L’anglais et le russe

Indicateurs monétaires 2007 2008 2009 2010 2011

Taux de change moyen annuel d’1 USD 0,86 0,82 0,81 0,80 0,79

Taux de change du 14/05/2012: AZN 1 = USD 1,27; US$ 1 = AZN 0,79; AZN 1= £ 0,79; £ 1 = AZN 1,26; AZN 1 = € 0,99; 1 € = AZN 1,00

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