téléphone directeur: À. girouard la nouvell unioe sacrén e

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80 me Année—N° 82 ABONNEMENTS Trois Mo's. . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An . . . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, ia ligne. 1 fr. Réclames 1.20 Faits locaux 1.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & L E SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR Samedi 11 Octobre 1924 LE NUMÉRO 10 C mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de treis nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. Directeur: À. GIROUARD Téléphone 1-95 La PolitiquefluBlé Ceux qui suivent les fluctua- tions du marché sont obligés de constater : Que les affaires sont actuel- lement très restreintes ; Qu'un malaise général para- lyse les transactions ; Que la meunerie demeure dans l'expectative, ne sachant bientôt plus comment elle pourra s'approvisionner ; 4° Que laboulangerieelle-même vit au jour le jour, n'osant pas constituer de stock ; Que la culture est mécon- tente et inquiète ; Que la situation de notre ravitaillement est pleine de me- naces et de dangers Voilà les premiers effets de ce que le Gouvernement appelle la lutte contre la vie chère. Nous ne cesserons de le répéter et nous avons avec nous toute la presse sérieuse qui se donne la peine d'étudier les questions et de se rendre compte des phé- nomènes économiques toute politique de tracasseries, de taxa- tions, de maxima, conduira tou- jours à de semblables résultats. Le gouvernement actuel avec les meilleures intentions du monde — est inexcusable, parce qu'il n'a profité en aucune façon de la rude leçon que les événe- ment ont donné à ses prédéces- seurs. Le jour où M. Queuille, ministre de l'Agriculture, a rétabli le droit de douane de 14 francs pour faire plaisir à quelques syndicats, il a rendu nos approvisionnements en blés exotiques pratiquement impossibles. Et pourtant il savait bien que notre récolte était déficitaire. Il savait bien que la récolte mon- diale l'était aussi. Il savait bien que le prix des blés sur le marché international se raffermissait de plus en plus. Dans ces conditions, l'élévation du droit de douane ne pouvait que constituer une véri- table barrière à l'importation. Il est de fait que, si la meunerie française voulait acheter à l'heure actuelle du blé exotique, il lui faudrait le payer entre 135 et 140 fr. le quintal rendu à l'usine. La meunerie ne peut accepter ces prix ; elle s'y résoudrait peut- être si le gouvernement n'avait pas encore compliqué sa tâche en faisant voter par le Parlement cette loi néfaste sur la taxation des farines que nous avons criti- quée le jour où M. Chéron en eut l'idée, ce qui ne nous dispose nullement à l'approuver aujour- d'hui que M. Chéron n'est plus ministre. Non seulement le gou- vernement a taxé la farine, mais il oblige la meunerie à extraire du blé qu'elle achète 78 % de fa- rine. Dans ces conditions, com- ment veut-on qu'elle puisse ache- ter du blé étranger à 140 fr. si le prix de la farine est taxé à un chiffre bien au-dessous ? La meunerie n'achète donc rien au dehors, "au risque de voir surgir une crise d'approvision- nement. Elle se rabat sur le marché intérieur ; mais là encore la taxa- tion et le blutage à78 °/ 0 la gênent. En effet, non seulement nos blés sont insuffisants en quantité, mais encore la qualité en est, cette année, très défectueuse. Le poids spécifique en est faible, de telle sorte qu'une grande quan- tité de blé ne peut ras donner le minimum de farine exigé par le gouvernement. Qu'arrive-1-il ? C'est que les meuniers se refusent à acheter ces blés indigènes impropres à la mouture, et le cultivateur voit le moment arrivé où sa faible ré- colle lui restera pour compte. D'où ce malaise que nous dé- noncions tout à l'heure. La cul- ture est si mécontente qu'elle songe très sérieusementà ne point faire de blé l'an prochain. * * * Et voilà comment une politi- que regrettable conduit à un ap- pauvrissement du pays. Nous voici classés désormais parmi les pays importateurs de blés, nous qui jadis en avions à revendre. La politique du blé du gouver- nement aura-t-elle eu, du moins, pour résultat de faire baisser le prix du pain ? Nullement, car, pour que le pain coûte moins cher, il faudrait qu'il y eut beau- coup de blé et que le cultivateur le vendît meilleur marché. La taxation de la farine conduit peu à peu à empêcher la fabrication de la farine. Il n'est que temps de recon- naître qu'on s'est trompé et de rendre la liberté aux transactions. On a fait fausse route : on est au fond d'une impasse ; il faut rebrousser chemin. Georges LAURENCE. NOUVELLES EXPRESS Les journaux suisses, annonçant la reprise des négociations en ce qui con- cerne les zones franches, déclarent que M Herriot serait favorable à un arbitrage pour Interprétation de l'article 435 du Traité de Versailles. Au nom de tous les représentants de la Haute - Savoie, M. Ferdinand David adresse au président du Conseil une lettre pour protester énergi- queinent ; il s'élève contre la sollicitation de la Suisse d'instituer un arbitrage sur la question de savoir si une portion du territoire français se trouve effectivement et complètement en France. M. Dumesnil, ministre de la Marine, a envoyé au comité du monument qui sera élevé à la mémoire des victimes du dirigeable « Dixmude » une somme de 1,500 fr qui s'ajoutera aux 500 fr. remis par son prédécesseur M. Raiberti. Le monument sera élevé à proximité du centre des dirigeables de Cuers-Pierrefeu. La souscription pour ce monument atteint actuellement 150,000 fr. La réponse britannique au mémoran- dum allemand concernant l'admission de l'Allemagne dans la Société des Nations a été remise hier au chargé d'affaires du Reich à Londres. La << France Militaire » annonce que le deuxième contingent de la classe 1924 sera appelé sous les drapeaux les 13, 14 et 15 novembre prochain. Le double décime dont on annonça la suppression dans l'impôt sur le revenu ne semble pas près de disparaître. Seules les petites cotes d'impôt sur les salaires en seraient exonérés. Le haut personnel des finances mani- feste au sujet du réajustement des salaires. Mais le Gouvernement sévit ; il vient de mettre à la retraite d'office le directeur des contributions indirectes de la Seine. Le ministre des Finances a fait savoir à l'agent général des paiements des répa- rations que l'Allemagne effectuera aujour- d'hui le deuxième versement prévu pour octobre et venu à échéance Le bulletin de santé d'Anatole France et signé hier à ri heures 1/2 disait : « Le malade est dans un état de faiblesse de plus en plus grande ; il a perdu connais- sance. » Le ministre des Travaux publics étudie la nouvelle réglementation des chemins de fer au sujet de la journée de huit heures. La Nouvelle Union Sacrée Au moment où le péril extérieur et le danger intérieur menacent notre Pays, il convient de rappeler, dit la Chronique des Ligues Nationales, que son avenir ne sera assuré que si l'union loyale de tous les pa- triotes devient une réalité. A cet égard, nous nous permettons de ci- ter ci-dessous des extraits des deux sermons qui ont été prononcés, le 7 septembre 1924, à Meaux, à l'occasion de l'anniversaire de la Marne, par Mgr Rémond, aumônier-ins- pecteur de l'armée du Rhin et par le Pasteur Dùffau, ancien aumônier protestant du a 6 corps. Mgr Rémond tout en se proposant « de rechercher, auprès des combattants de la Marne, ceux de leurs exemples qui nous portent à pratiquer, comme eux, les vertus de confiance, de discipline, d'effort persévé- rant et d'union fraternelle, grAce auxquelles en suivant les pas des soldats qui ont ga- gné la guerre, nous gagnerons enfin la paix dc justice et de charité, seule capable d'as- surer le désarmement des esprits, plus né- cessaire que le désarmement des bras », s'est exprimé ainsi : « Quand le sort du pays est en jeu, l'in- térêt personnel devrait s'effacer devant l'in- térêt supérieur ; les querelles égoïstes de- vraient faire place à une collaboration loyale et désintéressée, à cette unité de cœur et d'âme en laquelle communièrent les combattants de la Marne... » Restons unis, cherchons à nous com- prendre, oublions les vieilles rancunes, les soupçons injurieux, et, les remplaçant par une large tolérance et une estime mutuelle, fondées sur le respect de toutes les convic- tions sincères, ne doutons point les uns des autres. Le patriotisme n'est le monopole d'aucune classe et d'aucun parti, pas plus que la bonne foi. » De son côté, le Pasteur Duffau, après avoir rendu hemmage aux morts de la Mar- ne, s'écria : a Mais les hommages rendus aux morts de la Marne ne suffisent pas ; il faut nous inspirer des hautes leçons qu'ils nous donnent. L'une des plus frappantes est assurément celle de l'union sacrée qui existait entre eux, d'un bout à l'autre de la guerre, mais surtout au début ; elle n'a cessé de régner et si elle a régné, c'est parce qu'un même feu enflammait leurs âmes et qu'ils avaient en commun le culte du de- voir. Ce devoir, c'était la foi cl la loi qui les liait tous, et voilà pourquoi, catholiques et protestants, croyants ou libres penseurs, républicains ou camelots du roi, conserva- teurs ou syndicalistes, ils ont rivalisé d'ab- négation pour chasser le coupable agresseur et le frapper assez fort pour l'empêcher de redevenir une menace et un danger. Avec la fin de la guerre, une ère nou- velle a commencé qui demande de nous des efforts non moins grands que ceux récla- més, pendant cinquante mois, à nos soldats. Les morts nous ont gagné la guerre ; à nous de gagner la paix. Or, pas de victoire possible s'il n'y a pas d'union entre nous. Cessons donc dc nous regarder et de nous traiter en ennemis. Comme aux jours de la grande épopée, que nous n'ayons qu'un culte : la patrie, le bien de la patrie. Lorsqu'il en sera ainsi, sous l'effort cemmun de ses enfants, notre chère France ne tardera pas à reprendre, sans nulle idée d'oppression ou de domina- tion certes, sa séculaire mission de conduc- trice spirituelle des peuples. » Tel est bien l'esprit qui nous inspire ici; c'est aussi celui de toutes les ligues qui ont bien voulu nous apporter leur concours ; la tâche de la Chronique des Ligues est de le généraliser. —0-0 INFORMATIONS LE COURS DES CHANGES Après Clôture La livre sterling valait 86 4o Lo dollar valait 19 2a CONTRE LE CARTEL DES GAUCHES La Liberté reproduit une information se- lon laquelle M. Millerand assumera dans quelques jours la direction d'une associa- tion politique d'unioji et d'action nationales qui groupera dans une ligue tous les élé- ments de l'ancien bloc national et de l'op- position actuelle. M. Millerand, assisté de MM. François Marsal el Maginot, s'apprête à entreprendre une action militante dans le pays contre le cartel des gauches : la nouvelle ligue dispo- sera d'un journal quotidien. §§§ LE MOUVEMENT ADMINISTRATIF Au ministère de l'intérieur, on prépare le mouvement administratif qui va être in- cessamment signé par le président de la Ré- publique. Le point de départ de ce travail, qui doit se porter sur neuf préfectures, est le rempla- cement de M. Grillon, préfet de l'Aveyron, décédé, de M. Blet, préfet de la Manche, qui a été nommé trésorier-payeur générai et M. Lallemand, préfet de la Seine-Inférieure, en disponibilité. §§§ LA LIBÉRATION DE LA CLASSE iga3 La France Miîlilaire annonce qu'en l'état actuel des événements, on peut penser que la classe 1923 serai renvoyée dans ses foyers dans les premiers jours de novembre ; pour les jeunes gens de l'armée française du Rhin ils quitteraient leur corps deux ou trois jours avant celte époque. Les militaires de la première fraction du contingent 1928 ainsi que ceux à libérer avec cette fraction seront renvoyés dans leurs foyers du 3r octobre au 7 novembre. §§§ UN PAVÉ DE BRONZE Marquera le point dc départ des rouies de France Sur la proposition de M. Georges Lemar- chand, le Conseil municipal de Paris a dé- cidé de placer, sur la place Notre-Dame, un pavé de bronze destiné à marquer le point de départ théorique des routes de France. C'esl hier vendredi que ce pavé, qui pesa 80 kilos et porte à sa parlie supérieur une rose des Vcnls el les armes de la Ville, sera posé, à fleur du sol, au milieu du refuge central. §§§ UNE INVENTION FRANÇAISE Devant une assistance nombreuse et plu- sieurs personnalités de l'aéronautique mili- taire ou civile, ont eu lieu jeudi à Villacou- blay, les essais d'un extincteur automatique pour combattre les incendies à bord des avions, soit en vol, soit au sol. Elles ont élé très concluantes. VŒU DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE MONTPELLIER La Chambre de Commerce de Montpellier a émis des vœux tendant à la suppression de l'impôt sur le chiffre d'affaires et de la taxe de luxe ; elle a également voté une motion demandant au gouvernement d'agir auprès des gouvernements étrangers pour que des emprunts stipulés en emprunts or soient payés en or et non en francs papiers, tant pour les coupons que pour les rem- boursements de titres.

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Page 1: Téléphone Directeur: À. GIROUARD La Nouvell Unioe Sacrén e

80me Année—N° 82

ABONNEMENTS

Trois Mo's. . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . . 10 fr.

INSERTIONS

Annonces, ia ligne. 1 fr. Réclames — 1.20 Faits locaux — 1.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers

— F O N D E E N 1841 —

P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR

Samedi 11 Octobre 1924

LE NUMÉRO

1 0 C mes

Les Abonnements sont payables d'a­vance et l'acceptation de treis nu­méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

Directeur: À. GIROUARD T é l é p h o n e 1-95

La Politique flu Blé Ceux qui suivent les fluctua­

tions du marché sont obligés de constater :

1° Que les affaires sont actuel­lement très restreintes ;

2° Qu'un malaise général para­lyse les transactions ;

3° Que la meunerie demeure dans l'expectative, ne sachant bientôt plus comment elle pourra s'approvisionner ;

4° Que laboulangerieelle-même vit au jour le jour, n'osant pas constituer de stock ;

5° Que la culture est mécon­tente et inquiète ;

6° Que la situation de notre ravitaillement est pleine de me­naces et de dangers

Voilà les premiers effets de ce que le Gouvernement appelle la lutte contre la vie chère.

Nous ne cesserons de le répéter — et nous avons avec nous toute la presse sérieuse qui se donne la peine d'étudier les questions et de se rendre compte des phé­nomènes économiques — toute politique de tracasseries, de taxa­tions, de maxima, conduira tou­jours à de semblables résultats.

Le gouvernement actuel — avec les meilleures intentions du monde — est inexcusable, parce qu'il n'a profité en aucune façon de la rude leçon que les événe­ment ont donné à ses prédéces­seurs.

Le jour où M. Queuille, ministre de l'Agriculture, a rétabli le droit de douane de 14 francs pour faire plaisir à quelques syndicats, i l a rendu nos approvisionnements en blés exotiques pratiquement impossibles.

Et pourtant i l savait bien que notre récolte était déficitaire. Il savait bien que la récolte mon­diale l'était aussi. Il savait bien que le prix des blés sur le marché international se raffermissait de plus en plus. Dans ces conditions, l'élévation du droit de douane ne pouvait que constituer une véri­table barrière à l'importation.

Il est de fait que, si la meunerie française voulait acheter à l'heure actuelle du blé exotique, i l lu i faudrait le payer entre 135 et 140 fr. le quintal rendu à l'usine.

La meunerie ne peut accepter

ces prix ; elle s'y résoudrait peut-être si le gouvernement n'avait pas encore compliqué sa tâche en faisant voter par le Parlement cette loi néfaste sur la taxation des farines que nous avons criti­quée le jour où M. Chéron en eut l'idée, ce qui ne nous dispose nullement à l'approuver aujour­d'hui que M. Chéron n'est plus ministre. Non seulement le gou­vernement a taxé la farine, mais i l oblige la meunerie à extraire du blé qu'elle achète 78 % de fa­rine. Dans ces conditions, com­ment veut-on qu'elle puisse ache­ter du blé étranger à 140 fr. si le prix de la farine est taxé à un chiffre bien au-dessous ?

La meunerie n'achète donc rien au dehors, "au risque de voir surgir une crise d'approvision­nement.

Elle se rabat sur le marché intérieur ; mais là encore la taxa­tion et le blutage à78 °/0 la gênent. En effet, non seulement nos blés sont insuffisants en quanti té , mais encore la qualité en est, cette année, très défectueuse. Le poids spécifique en est faible, de telle sorte qu'une grande quan­tité de blé ne peut ras donner le minimum de farine exigé par le gouvernement.

Qu'arrive-1-il ? C'est que les meuniers se refusent à acheter ces blés indigènes impropres à la mouture, et le cultivateur voit le moment arrivé où sa faible ré­colle lui restera pour compte.

D'où ce malaise que nous dé­noncions tout à l'heure. La cul­ture est si mécontente qu'elle songe très sérieusementà ne point faire de blé l'an prochain.

*

* * Et voilà comment une politi­que regrettable conduit à un ap­pauvrissement du pays. Nous voici classés désormais parmi les pays importateurs de blés, nous qui jadis en avions à revendre.

La politique du blé du gouver­nement aura-t-elle eu, du moins, pour résultat de faire baisser le prix du pain ? Nullement, car, pour que le pain coûte moins cher, i l faudrait qu'il y eut beau­coup de blé et que le cultivateur le vendît meilleur marché. La taxation de la farine conduit peu à peu à empêcher la fabrication de la farine.

Il n'est que temps de recon­

naître qu'on s'est trompé et de rendre la liberté aux transactions.

On a fait fausse route : on est au fond d'une impasse ; i l faut rebrousser chemin.

Georges LAURENCE.

NOUVELLES EXPRESS

Les journaux suisses, annonçant la reprise des négociations en ce qui con­cerne les zones franches, déclarent que M Herriot serait favorable à un arbitrage pour Interprétation de l'article 435 du Traité de Versailles. Au nom de tous les représentants de la Haute - Savoie, M. Ferdinand David adresse au président du Conseil une lettre pour protester énergi­queinent ; il s'élève contre la sollicitation de la Suisse d'instituer un arbitrage sur la question de savoir si une portion du territoire français se trouve effectivement et complètement en France.

M. Dumesnil, ministre de la Marine, a envoyé au comité du monument qui sera élevé à la mémoire des victimes du dirigeable « Dixmude » une somme de 1,500 fr qui s'ajoutera aux 500 fr. remis par son prédécesseur M. Raiberti. Le monument sera élevé à proximité du centre des dirigeables de Cuers-Pierrefeu. La souscription pour ce monument atteint actuellement 1 5 0 , 0 0 0 fr.

La réponse britannique au mémoran­dum allemand concernant l'admission de l'Allemagne dans la Société des Nations a été remise hier au chargé d'affaires du Reich à Londres.

La << France Militaire » annonce que le deuxième contingent de la classe 1924 sera appelé sous les drapeaux les 1 3 , 14 et 15 novembre prochain.

Le double décime dont on annonça la suppression dans l'impôt sur le revenu ne semble pas près de disparaître. Seules les petites cotes d'impôt sur les salaires en seraient exonérés.

Le haut personnel des finances mani­feste au sujet du réajustement des salaires. Mais le Gouvernement sévit ; il vient de mettre à la retraite d'office le directeur des contributions indirectes de la Seine.

Le ministre des Finances a fait savoir à l'agent général des paiements des répa­rations que l'Allemagne effectuera aujour­d'hui le deuxième versement prévu pour octobre et venu à échéance

Le bulletin de santé d'Anatole France et signé hier à ri heures 1 / 2 disait : « Le malade est dans un état de faiblesse de plus en plus grande ; il a perdu connais­sance. »

Le ministre des Travaux publics étudie la nouvelle réglementation des chemins de fer au sujet de la journée de huit heures.

La Nouvelle Union Sacrée Au moment où le péril extérieur et le

danger intérieur menacent notre Pays, i l convient de rappeler, dit la Chronique des Ligues Nationales, que son avenir ne sera assuré que si l'union loyale de tous les pa­triotes devient une réalité.

A cet égard, nous nous permettons de ci­ter ci-dessous des extraits des deux sermons qui ont été prononcés, le 7 septembre 1924, à Meaux, à l'occasion de l'anniversaire de la Marne, par Mgr Rémond, aumônier-ins­pecteur de l'armée du Rhin et par le Pasteur Dùffau, ancien aumônier protestant du a6

corps. Mgr Rémond tout en se proposant « de

rechercher, auprès des combattants de la Marne, ceux de leurs exemples qui nous portent à pratiquer, comme eux, les vertus de confiance, de discipline, d'effort persévé­rant et d'union fraternelle, grAce auxquelles en suivant les pas des soldats qui ont ga­gné la guerre, nous gagnerons enfin la paix dc justice et de charité, seule capable d'as­surer le désarmement des esprits, plus né­cessaire que le désarmement des bras », s'est exprimé ainsi :

« Quand le sort du pays est en jeu, l ' in­térêt personnel devrait s'effacer devant l ' in­térêt supérieur ; les querelles égoïstes de­vraient faire place à une collaboration loyale et désintéressée, à cette unité de cœur et d'âme en laquelle communièrent les combattants de la Marne...

» Restons unis, cherchons à nous com­prendre, oublions les vieilles rancunes, les soupçons injurieux, et, les remplaçant par une large tolérance et une estime mutuelle, fondées sur le respect de toutes les convic­tions sincères, ne doutons point les uns des autres. Le patriotisme n'est le monopole d'aucune classe et d'aucun parti, pas plus que la bonne foi. »

De son côté, le Pasteur Duffau, après avoir rendu hemmage aux morts de la Mar­ne, s'écria : a Mais les hommages rendus aux morts de la Marne ne suffisent pas ; il faut nous inspirer des hautes leçons qu'ils nous donnent. L'une des plus frappantes est assurément celle de l'union sacrée qui existait entre eux, d'un bout à l'autre de la guerre, mais surtout au début ; elle n'a cessé de régner et si elle a régné, c'est parce qu'un même feu enflammait leurs âmes et qu'ils avaient en commun le culte du de­voir. Ce devoir, c'était la foi cl la loi qui les liait tous, et voilà pourquoi, catholiques et protestants, croyants ou libres penseurs, républicains ou camelots du roi, conserva­teurs ou syndicalistes, ils ont rivalisé d'ab­négation pour chasser le coupable agresseur et le frapper assez fort pour l'empêcher de redevenir une menace et un danger.

Avec la fin de la guerre, une ère nou­velle a commencé qui demande de nous des efforts non moins grands que ceux récla­més, pendant cinquante mois, à nos soldats. Les morts nous ont gagné la guerre ; à nous de gagner la paix. Or, pas de victoire possible s'il n'y a pas d'union entre nous. Cessons donc dc nous regarder et de nous traiter en ennemis.

Comme aux jours de la grande épopée, que nous n'ayons qu'un culte : la patrie, le bien de la patrie. Lorsqu'il en sera ainsi, sous l'effort cemmun de ses enfants, notre chère France ne tardera pas à reprendre, sans nulle idée d'oppression ou de domina­tion certes, sa séculaire mission de conduc­trice spirituelle des peuples. »

Tel est bien l'esprit qui nous inspire ici; c'est aussi celui de toutes les ligues qui ont bien voulu nous apporter leur concours ; la tâche de la Chronique des Ligues est de le généraliser.

— 0 - 0

INFORMATIONS LE COURS DES CHANGES

Après Clôture La livre sterling valait 86 4o Lo dollar valait 19 2a

CONTRE LE CARTEL DES GAUCHES

La Liberté reproduit une information se­lon laquelle M. Millerand assumera dans quelques jours la direction d'une associa­tion politique d'unioji et d'action nationales qui groupera dans une ligue tous les élé­ments de l'ancien bloc national et de l'op­position actuelle.

M. Millerand, assisté de MM. François Marsal el Maginot, s'apprête à entreprendre une action militante dans le pays contre le cartel des gauches : la nouvelle ligue dispo­sera d'un journal quotidien.

§§§ LE MOUVEMENT ADMINISTRATIF

Au ministère de l'intérieur, on prépare le mouvement administratif qui va être in­cessamment signé par le président de la Ré­publique.

Le point de départ de ce travail, qui doit se porter sur neuf préfectures, est le rempla­cement de M. Grillon, préfet de l'Aveyron, décédé, de M. Blet, préfet de la Manche, qui a été nommé trésorier-payeur générai et M. Lallemand, préfet de la Seine-Inférieure, en disponibilité.

§§§ LA LIBÉRATION DE LA CLASSE iga3

La France Miîlilaire annonce qu'en l'état actuel des événements, on peut penser que la classe 1923 serai renvoyée dans ses foyers dans les premiers jours de novembre ; pour les jeunes gens de l'armée française du Rhin ils quitteraient leur corps deux ou trois jours avant celte époque.

Les militaires de la première fraction du contingent 1928 ainsi que ceux à libérer avec cette fraction seront renvoyés dans leurs foyers du 3r octobre au 7 novembre.

§§§ UN PAVÉ DE BRONZE

Marquera le point dc départ des rouies de France

Sur la proposition de M. Georges Lemar-chand, le Conseil municipal de Paris a dé­cidé de placer, sur la place Notre-Dame, un pavé de bronze destiné à marquer le point de départ théorique des routes de France.

C'esl hier vendredi que ce pavé, qui pesa 80 kilos et porte à sa parlie supérieur une rose des Vcnls el les armes de la Ville, sera posé, à fleur du sol, au milieu du refuge central.

§§§ UNE INVENTION FRANÇAISE

Devant une assistance nombreuse et plu­sieurs personnalités de l'aéronautique mili­taire ou civile, ont eu lieu jeudi à Villacou-blay, les essais d'un extincteur automatique pour combattre les incendies à bord des avions, soit en vol, soit au sol.

Elles ont élé très concluantes.

VŒU DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE MONTPELLIER

La Chambre de Commerce de Montpellier a émis des vœux tendant à la suppression de l'impôt sur le chiffre d'affaires et de la taxe de luxe ; elle a également voté une motion demandant au gouvernement d'agir auprès des gouvernements étrangers pour que des emprunts stipulés en emprunts or soient payés en or et non en francs papiers, tant pour les coupons que pour les rem­boursements de titres.

Page 2: Téléphone Directeur: À. GIROUARD La Nouvell Unioe Sacrén e

NE CHANGEZ PAS DE WAGON EN MARCHE

Encore un très grave accident causé par l'imprudence d'un voyageur. Il s'est produit mercredi matin, cinq minutes après minuit, ù la gare de Nanles-Clumlenay.

Eugène Coché, 3g ans, domicilié à Lorient 13, rue Saint-Antoine, et qui se rendait à Nantes, par un des express dits de Bretagne, a voulu, on ne sait pourquoi, passer d'un wagon dans un autre pendant la marche du convoi. Il a manqué son coup, et glissé sous les roues. Le malheureux voyageur avait les jahibes broyées quand on l'a déga­gé. Il est actuellement soigné à VHôtel-Dieu.

— ; § § § —

LE SERVICE SOLENNEL DE Mgr GUÈRARD

Le cardinal Charost, archevêque de Ren­nes, a présidé jeudi, le service solennel pour le repos de l'âme de Mgr Guérard, décédé, 'évêque de Coutances.

Mgr Serrand, évêque de Saint-Brieuc, a célébré la messe. Selon la volonté du défunt aucune oraison funèbre n'a été prononcée.

LE GÉNÉRAL NOLLET AV CAMP DE CHALONS

Le général Nollet, minisire de la guerre, est arrivé jeudi malin au camp de Châlons ; il a été reçu, à la pyramide du camp par le général de Lardemelle, commandant le Ge

corps d'arméeret les autorités militaires de la région.

Après un déjeuner intime, le ministrç de la guerre a assisté à des manœuvres combi­nées d'infanterie et Ae chars d'assaut, sous les ordres du commandant Ricard. Le mi­nistre s'est neutre très satisfait et est re­parti pour Paris.

Code deslfictifries de Guerre IL FAUT AUGMENTER LES PENSIONS

DES VICTIMES DE LÀ GUERRE

Depuis un temps, déjà, les bulletins et journaux: des Associations, la « Grande Presse » el aussi... quelques parlementaires travaillent à fond Ja question de l'augmen­tation du taux actuel des pensions servies aux défenseurs du Pays ou à leurs ayants-droit.

Je n'aurais pas voulu, jusqu'à ce jour, parler ici, de cette grave et importante question qui intéresse tous les Français.

Je dis tous les Français, car nu,l n'ignore que cette augmentation éventuelle est con­sécutive au Coût de la, Vie. J'approuve ccr tâinémcnt la théorie de ceux qui, à juste titre, disent à haute voix qu'il ne doit y avoir deux poids el deux mesures et que du fait que par une loi récente, on vient d'aug­menter la pensio ndes uns, i l faut augmen­ter celle des autres.

Tout cela, cbers Lecteurs, c'est logique, très logique même, mais alors... que fait-on du Grand problême d'actualité dit de « la Vie Chère », problème que M. Herriot, Pré­sident du Conseil et les Ministres de son Ca­binet veulent résoudre ?

De plus, n'allons-nous pas, do ce fait, mettre en danger la loi du 3r Mars 1919 que

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N° 28 — 11 Octobre

teïeSeuSertollur Par C L A U D E M O N T O R G E

(Suite) —- Mais vous vous ruinez ? — C'est juste. Nous vivons en une bien

vilaine époque. Jamais, en aucun temps, les chopines n'ont atteint une capacité aussi ré­duite et un prix aussi élevé.

— Vous n'êtes pas sérieux, Pintèche. — Ne dites pas cela, M. Etienne. Je ne

suis pas à blâmer, mais plutôt à plaindre. Je suis l'innocente victime d'une maladie incurable, contre laquelle, hélas, il n'y a pas de remède.

Los charlatans et 1rs médecins y perdent leur latin.

Et cette maladie-i'à est sensible à des in­fluences étranges : une pincée de sel en trop dans ma soupe et elle so porle au pa­roxysme ; quelques degrés de chaleur au-dessus de la normale et voHà ma maladie qui s'exaspère el me tourmente avec plus d'acuité.

Je suis martyrisé, M. Etienne, par une soif de naissance, une soif que rien ne peut éteindre ni apaiser, une soif qui ne me laisse pas uno seconde de répit.

J'ai cru quo j'avais le diabète, mais il n'y a pas tant de complications dans mon cas.

J'ai la gorge sèche / la langue aride, la

noire Grand défenseur, M. André Maginol, avait si justement désigné la Charte des Victimes de la Guerre?

Si l'on revise la loi, voilà bien l'affaire dc ceux qui parlent à chaque instant des pen­sions abusives, c'est-à-dire celles accordées aux gens qui, ayant fait la guerre à l'arriè­re, ont obtenu une pension pour une vague bronchite qu'ils avaient contractée dans lo Civil el qui plus est, motivait leur présence derrière les « Vrais Poilus », puis, celles que l'on continue à payer aux Veuves re­mariées, qui, bien qu'ayant retrouvé un soutien, n'ont pas, en vertu de l'art. 18 de la loi, renoncé à leur pension.

Je ne chercherai pas ici, à donner mon avis sur ce point, laissant aux événements seuls, le soin d'apporter uno modification importante quant aux pensions dont je viens de parler.

Mais oui, quoiqu'on dise et quoiqu'on fasse, faisant chaque jour un pas nouveau vers l'augmentation du taux des Pensions, nous avançons vers la revision partielle dc la loi du 3t mars 1919.

'D'ailleurs, i l faut bien le reconnaître au­jourd'hui, pour augmenter les pensions, i l faut de l'argent et, un grand leader des Mu­tilés qui a certainement une opinion se rap­prochant de ia mienne, quant à celte aug­mentation, écrivait dernièrement que l'augmentation dés pensions était néces­saire, sinon fatale et i l ajoutait très juste­ment que la gravité de la situation finan­cière inciterait les Pouvoirs publics à cher­cher par quels moyens l'opération serait possible au moindre prix.

Les Vrais Mutilés et les Vrais Malades de la guerre, ne ia craignent pas la revision de la loi des pensions, car l'origine de la bles­sure des uns et de la maladie des autres est incontestable et incontestée de- plus, leur droit à pension est ouvert, et reconnu comme il le serait après la dite revision... Mais... il y a, il faut l'avouer, de nombreux pensonnés pour lesquels la revision ne sau­rait peut-être pas reconnaître les mêmes droits ! ! !

Laissons donc la parole à nos Parlemen­taires, ils ont accepté de défendre nos droits et de sauvegarder notre avenir en adhérant au cahier des revendications que le Cartel des Grandes Associations leur a présenté avant les élections du n Mai dernier.

Continuons à écrire des articles, faisons des discours, en faveur de l'augtnentation des pensions qui s'impose ; peut-être scra-t-elle le filtre qui saura purifier la Charte des Victimes de la Guerre, je veux dire celle des Véritables Victimes de la Guerre, car...

Marc de SOUPIGNY. #**

UNE PROMOTION SUPPLÉMENTAIRE AU TITRE DES RÉSERVES

Nous apprenons que le Ministre de la Guerre vient de prescrire la préparation pour le 11 Novembre, d'une promotion spé­ciale en faveur des officiers et hommes de 'iroupes des réserves.

Cette promotion de l'Anniversaire de l'Armistice comporterait 35 rosettes d'offi­ciers, /ioo Croix de chevalier et 1.000 Médail­les Militaires.

M. de S.

HT REGION 4 Lh

REUNION GÉNÉRALE A LA JEANNE D'ARC

Tous les membres actifs et les membres honoraires de ia » Jeanne d'Arc » sont con­voqués pour assister à la réunion générale de cette, société sportive qui se tiendra dans la salle de NoIre-Dame-du-Fort, rue Basse-Saint-Pierre, dimanche prochain, 13 octo­bre, à 17 heures précises .

A l'ordre du jour figurent : Examen de la situation générale ; Reddi­

tion des comptes ; Distribution des récom­penses obtenues dans le courant de l'an­née 1933-192/1.

EDUCATION PHYSIQUE

bouche embrasée et l'estomac comme le sa­ble du désert.

Et, je vous le répète, cette maladie est in­curable.

J'ai tout essayé : le vin, la bière, le ci­dre, les apéritifs, les digestifs, les liqueurs forlcs, rien n'y fait... Vous avez déjà eu de la fièvre, M. Etienne, de ces fièvres arden­tes qui font qu'on se retourne douloureuse­ment sur sa couche comme Saint-Laurent sur son gril ? Eh bien, je suis constamment en cet étal.

Tout mon être esl embrasé comme le sol surchauffé par les torrides journées canicu­laires ; il me semble toujours que mes che­veux vont se dessécher et jaunir, que ma peau va se craqueler et se fissurer.

J'ai beau m'humecter intérieurement, ma soif demeure aussi vive.

Tout ce que je jette en proie à son exi­gence, pour l'apaiser, est perdu.

Je boirais une futaille, un demi-muid de vin tout entier d'une haleine que, loin d'être Calmée, ma soif me crierait toujours, d'une voix de plus en plus suppliante, dc plus en plus déchirante : « Encore ! En­core ! »

J'ai en moi des charbons ardents, une fournaise d'enfer, sur laquelle les liquides que je jelte pour l'éteindre font plutôt l'ef­fet d'un soufflet de forge.

— Enfin, vous n'allez pas soutenir que vous ne trouvez aucun plaisir à boire ?

— Ce serait proférer un mensonge. Le malheureux qui est animé de la passion du jeu trouve, devant le tapis vert, des satis­factions incomparables.

La chimère l'ensorcelle, I'éblouit,

La Jeanne d'Arc de Saurnur nous infor­me que les cours pour jeunes filles, enfants et <i Jeudi Sportifs » reprendront le jeudi iG octobre.

Jours et heures -des cours. — Lundi, dc iC h. 3o à 17 h. 3o, enfants.

Lundi, de 18 heures à 19 heures, jeunes filles.

Jeudi, de 10 h. 3o à 11 h. 3o, enfants. Jeudi, de i4 heures à r5 heures, jeunes

filles. Jeudi, de i 5 heures à 17 heures, « Jeudis

Sportifs », jeunes gens. , #*»

Les parents des élèves pourront donc pré­senter leurs enfants le jeudi 16 octobre aux heures indiquées à la salle de la Jeanne d'Arc, Montée du Fort.

PREPARATION MILITAIRE Les jeunes gens Agés de plus de iG ans et

désireux de suivre les cours d'équitation afin de se présenter avant l'appel de leur classe au brevH d'armes montées, sont avi­sés d'avoir à se présenter demain dimanche 12 octobre au manège Kellermann, à 9 heu­res.

Présence obligatoire pour tous les élèves cavaliers (la première reprise des anciens à 8 heures), afin d'établir la liste à fournir au service d'I.P. du 9 e Corps d'Armée.

—§§§

F é d é r a t i o n des M u t i l é s , v e u v e s da gu rre

de l'Arrondissement de Saumur el environs

M. le Préfet, Président du Comité Dépar­temental des Mutilés et réformés de guerre de Maine-et-Loire, communique à la Fédéra-lion une note relative à la répartition du re­liquat du legs fail par M. Grimai, en faveur des soldats m cillés nés à Angers.

Les camarades mutilés adhérents à la Fédération et nés à Angers, sont priés de passer au secrétariat, a3, rue de la Fidélité, afin de fournir tous renseignements utiles pour les propositions qui doivent être adres­sées dans le plus bref délai.

K espère toujours, mémo au moment où il jette sa dernière obole sur la table, que la fortune inconstante et capricieuse va lui sourire, le combler de ses dons, faire de lui un nabab. Je suis semblable à ce malheu­reux... Je suis comme lc patient que ronge un cancer intérieur et que soutient l'espoir qu'un coup dé bistouri du chirurgien lc délivrera de son mal.

Je suis comme lo prisonnier qui s'est morfondu pendant des années dans la nuit d'un cachot et qui contemple la lumière du jour, l'effet du soleil sur la plaine, par une étroite et presque inaccessible lucarne. Le prisonnier a sa grAce, le malade sa gué­rison, mon seul destin est impitoyable.

— Enfin, si vous résistiez contre l'en­traînement ?

— J'ai essayé ; ma volonté el mes forces ont des limites. Essayez de ne vous gratter quand un bataillon de vermine vous dé­mange ; essayez de rester impassible quand un chien enfonce ses crocs dans votre chair! Mais vous ne savez donc pas ce que c'est que la soif, M. Etienne?

— Bah! — Ce sont d'abord de petites titillations

intermittentes dans la bouche, auxquelles succède bientôt l'impression qu'on vous gratte les muqueuses avec du papier de verre, puis avec une rApe, férocement.

Puis, l'inflammation s'accentue, s'étend ; c'est un brasier qui vous consume.

Le supplice grandissant vous donne bien­tôt un avant-goût de celui des damnés de l'enfer et eussiez-vous juré, le matin mê­me, sur la tête do vos enfants, de ne plus jamais mettre le pied au cabaret, que vous

POSTES, TELEGRAPHES ET TELEPHONES AV,S A U PUBLIC

Les correspondances ordinaires et recom­mandées pour la Belgique, à acheminer par voie aérienne de Paris à Bruxelles sont ac­ceptées à nouveau, aux conditions anciennes c'est-à-dire moyennant l'acquittement par les expéditeurs d'une surtaxe de o fr. 3o par 20 grammes ou fraction de 20 grammes.

Ces correspondances sont acheminées par les avions do la ligne Paris-Bruxelles-Ams-lerdam.

La ligne Paris-Rollcrdam-Amsterdam con­tinue d'être exploitée concurremment avec 'a précédente.

Ces services sont assurés tous les jours sauf les dimanches et jours fériés.

N O T K

A partir du lundi i 3 octobre courant, les correspondances ordinaires pour la Turquie seront admises au transport par avions sur la ligne aérienne Paris-Praguc-Viennc-Bu-dapest -Belgrade -Bucarest -Constantinople-Angora.

Les surtaxes applicables aux correspon­dances-avion à transporter par la voie de l'air jusqu'à Constantinople sont les suivan­tes :

Jusqu'à 20 grammes 2,25 De 20 à 100 grammes 4,oo Au-dessus de 100 grammes ou frac­

tion de 100 giammes d'excédent . . i,ao A tilre provisoire, ces surtaxes sont éga­

lement applicables aux correspondances à transporter par voie aérienne jusqu'à An­gora.

§§§ STADE MILLOCHEAU —

COURTS PRIMEROSE Tournoi d'Automne de Tennis

Le Comité d'organisation s'est réuni jeu­di dernier pour procéder au tirage au sort des matches de double-Messieurs et double-mixte qui se répartissent ainsi qu'il suit :

Double-Messieurs

1. Mazauric-Merckel contre Perrault-Ro­land (dimanche matin 12 octobre).

2. Bouleloup-Raimbault contre Gautier-Moncste (jeudi iG octobre, après-midi).

3. Goudeau-Rozé contre Marchand-War-necke (jeudi après-midi).

d. F. Wallet M. Wallet contre Taveau-Gourdier (dimanche matin 10 heures).

Double-Mixte

1. Mme de Waru-M. de Quatrebarbes con­tre Mme Cloquf min-M. J. Amiot (dimanche 12 octobre après-midi, à partir de i4 heu­res) .

2. Mme de Qualrebarbes-M. de Pontavice contre Mlle Perthonncau-M. Bouteloup (di­manche après-midi).

3. Mlle Frémont-M. M. Wallet contre Mlle Gentys-M. May nié (dimanche matin, 10 heu­res).

4. Mlle Ed. Canard-M. F. Wallet contre Mme de Clcrmont-Tonnerrc-M. de Saint-Genys (dimanche après-midi).

5. Exempts de premier tour : Mlle Suz. Canard-M. M. Wallet.

envoyez vos serments et vos enfants au diable. Quand on a soif, i l faut boire.

— Et vous perdez la santé ? — Je perdrai la santé, la raison, la vie

peut-être, que voulez-vous que j 'y fasse? Je n'ai jamais eu de chance ; mon père avait le même mal que moi, cela tient de fa­mille. Ma femme, cette gueuse, s'est en­fuie et ellc a emmené les enfants, pour les soustraire, dit-elle, à la contagion de l'exemple... Je lui en donnerai, de l'exem­ple, moi... Que je la rattrape, seulement ! Elle est ma femme, elle me doit l'obéis­sance et non pas des conseils. Elle doit me suivre partout. Et s'il me plaît de la battre, nul n'a le droit de critiquer le plaisir que j 'y trouve...

— Vous n'èles pas sérieux, Pintèche. — Pas sérieux, M. Etienne ? Vous savez

mieux que personne que je suis un hom­me d'honneur, en qui on peut avoir la plus absolue confiance. On m'arracherait les boyaux plutôt que de me faire dire ce que je ne veux pas dire. Ai-je jasé, après le coup que vous savez? C'est égal, M. Etienne, ce soir-là, on avait bien rigolé...

Le jeune marié, un peu gêné par l'évoca­tion d'un incident sur lequel i l aimait au­tant ne pas donner de détails à sa femme, coupa court aux bafouillages dc l'ivrogne, et, dans un geste théâtral, i l lui jeta une bourse contenant quelques pièces de mon­naie en lui disant :

— Va te saouler, bélître ! L'ivrogne ne se le fit pas répéter. Le soir de ce jour mémorable, Alexandre

Gerbaut rentra à la Coquetière dans un grand acclablement et assiégé par les plus

PATRONAGE St-JOSEPH DE NANTILLY

A l'heure où l'admiration et toutes les sympathies vont à nos vaillants frères d'Al­sace, nos modèles dans la lutte douloureuse intérieure, qu'il faut soutenir... après l'au­tre, le Groupe Théâtral du Patronage Saint-Joseph de Nantilly, toujours chercheur de speclaclcs choisis, a pensé qu'il était de cir­constance de remettre à la scène l'œuvre si attachante et si émouvante de M. René Ba­zin « LÉS OBERLÉ ».

Séances les Dimanches 19 et 2G Octobre à iG heures, salles des Fêtes, rue Marceau.

La location est ouverte dès aujourd'hui chez le concierge du Patronage.

§§§

Cour titoiscs de Maing-et-Loire LISTE DES JURÉS APPELÉS A SIÉGER

A LA 4° SESSION DES ASSISES Jurés Titulaires

MM. Adolphe Frémont, représentant de com­

merce à Saumur. Théodore Houdayer, cultivateur à St-Lam-

bert-des-Levées. René de la Guillonnière, propriétaire à

St-Martin-de-la-Place. Fernand Reclu, propriétaire à Montreuil-

Bellay. David Prieur, propriétaire à Distré. Henri Caveau, cultivateur au Bray.

§§§

Dans les Environs LA FÊTE DES VENDANGES A BAGNEUX

Voici le programme des morceaux qui seront exécutés demain dimanche à Bagneux à i 5 heures, par la fanfare de Saint-Hilaire-Saint-Florent, sous la direction de M. Chi­ry :

— Allegro militaire (Th. Chiry) 2. — Le Nouveau Seigneur du village,

ouverture (Boéldieu) 3. — Polonia (Sali) 4- — Coppelia (Léo Delibes) 5. — Les Trophées (L. Jaudouin)

Au cours de la journée auront lieu des jeux et des attractions diverses.

ASSEMBLÉE A VILLEBERNIER La deuxième assemblée de Villebernier,

dite de Saint-Maimbœuf, aura lieu le di­manche 19 octobre. Si le temps veut bien être de la parlie, c'est une belle promena­de pour les Saumurois qui trouveront où passer la journée agréablement.

Fête foraine et grands bals. §§§

AU THEATRE

« L OISEAU BLEU »

L'Oiseau Bleu, dont le triomphe est mon­dial et qui n'avait pu encore être représen­té en Province,sera donné le Mercredi i 5 Oc­tobre au ThéAtre Municipal.

Tout le monde voudra voir l'0('seau Bleu celte pièce admirable et unique. C'est un spectacle exceptionnel d'un genre entière­ment inédit et qui comporte 3o artistes, 10

sombres pressentiments. Il n'eût pas été plus triste s'il eût conduit son fils aîné au cimetière.

Sa femme, elle aussi, était taciturne et pensive.

Sylvain, autour d'eux, pressentant l'obs­cure affliction qui était la leur, souhaitait de trouver l'occasion de leur prouver l'éten­due et la force de son affection immuable et robuste.

Il ne comprenait pas bien le sens de leur amertume ; i l l'attribuait à la déception et à la contrariété qu'éprouvaient ses parents pour avoir vu un de leurs fils quitter le métier que Gerbaut considérait comme le plus beau et lc plus noble de tous, le seul qui accorde l'indépendance, la santé, la joio de se sentir vraiment utile à ses semblables l'abondance et le bonheur.

<( L'agriculteur, disait-il, est un roi dans son domaine ; le sentiment de la liberté dont i l jouit lenivre comme i l grise l'heu­reuse alouette de la plaine. Il ne courbe pas l'échine pour obtenir un avancement, une faveur, une récompense. S'il se penche, c'est vers la terre, que les anciens appelaient « notre mère », et leur geste auguste revêt alors un caractère de piété sacrée, de digno vénération. L'agriculteur n'a au-dessus de lui que le ciel. »

A la ferme de la Coquetière, régnaient le désarroi, la lassitude et l'angoisse qui res­tent dans une maison quand un cercueil vient d'en sortir et Sylvain ne comprenait pas bien le sens de cette anxiété.

[A suivre) o - o —

Page 3: Téléphone Directeur: À. GIROUARD La Nouvell Unioe Sacrén e

décors et 200 costumes d'une surprenant originalité et une importante musique de ! scène.

On applaudira le groupe d'enfants et de petites danseuses et Je grand artiste Del pli in créateur du rôle de Tyltyl à Londres et à Paris.

***

TRAMEL (en chair et en os)

Le Célèbre Comique viendra Samedi 18 Oclobre, avec sa Troupe composée de 20 Ar­tistes, iouer Le Crime du Bouif, l'œuvre célèbre de La Fouchardière, qu'il a créé à Paris.

Tous ceux qui ont vu Tramel au cinéma viendront le voir, en chair et en os, jouer l'amusant rôle du « Bouif » qui a fait sa réputation mondiale. Notre Saumurois LA MAISON CENTRALE DE FONTEVRAULT

(I84I)

M. Charles Louvet écrivait en I84I : Je n'avais pas visité la maison centrale

de Fontevrault depuis 1837. C'était alors uno prison, dans toute la triste acception du mot. Aujourd'hui c'est un pénitentier.

Dans le quartier des hommes, l'introduc­tion du régime pénitentiaire a coûté de longs efforts. Il y avait là 1200 volontés qu'i l fallait plier, broyer et moudre sous le niveau de fer de la discipline. Aujour­d'hui, pas une parole, pas un mouvement, pas un regard qui ne soit permis ou com­mandé par le règlement. J'ai vu 4oo déte­nus manœuvrant au préau sous la conduite de trois gardiens. Je remarquai l'ardeur spontanée avec laquelle les travailleurs se jettent à l'ouvrage : pour les hommes se­vrés de toute communication avec jours semblables, le travail est une consolation, un confident. Autrefois, toute faute était immédiatement suivie de son châtiment : aujourd'hui, si un détenu manque à l'or­dre, i l est simplement averti et noté par le gardien ; tous les détenus ainsi notés pen­dant ila journée sont convoqués devant le directeur, qui reçoit les explications des coupables, puis inflige ou remet les peines prévues par le règlement. La cantine, sour­ce inépuisable de désordres, a été suppri­mée.

Passons au quartier des femmes : ici ce n'est plus une prison, c'est un cloître. A peine une porte à verrous, plus de gar­diens, plus d armes. Pour toute force, la société y est représentée par 27 religieuses, sœurs pénitentiaires de Marie-Joseph, re­vêtues de l'ancien costume de l'ordre de Fontevrault, admirables filles qui se sont spontanément condamnées elles-mêmes aux travaux forcés perpétuels pour venir vivre et mourir, saintes et pures, au milieu de toutes les impuretés de notre société. Les travaux de ces femmes étant en général muets comme leurs bouches, vous n'en­tendez au loin que le pas des surveillantes de service qui traversent Jes longs corridors. De petits guichets pratiqués dans les portes et percés de deux trous imperceptibles, per­mettent aux fonctionnaires de la Maison d'exercer à toute heure une surveillance invisible sur les ateliers de travail. Je m'ap­prochai d'un des guichets, et je restai long­temps à considérer l'atelier, cherchant à surprendre quelque violation de discipline en paroles, gestes ou regards : pas un mot, pas un goste, pas un œil levé ; toujours le travail, rien que Je travail silencieux. Cin­quante femmes environ travaillaient dans cet atelier. Au réfectoire, toutes les détenues mangent en commun, surveillées par trois sœurs ; et vous pouvez distinguer lo bour­donnement de la mouche qui bat la vitre de son aile. Après le repas, a lieu la prome­nade au préau : 4oo femmes revêtues uni­formément défilent sur quatre colonnes, conduites par des sœurs. Muettes, les yeux baissés, elles s'avancent lentement ; quel­ques-unes récitent mentalement les prières du chapelet qu'elles pressent entre leurs doigts; d'autres tiennent un livre dont elles semblent méditer les consolations.

Le quartier des enfants était autrefois le plus corrompu, celui des femmes venait ensuite, îles hommes élaient les moins per­vertis. L'échelle de moralité est aujourd'hui en sens inverse. La règle du silence est im­posée aux i3o enfants, mais avec moins de rigueur qu'aux hommes et aux femmes. C'est même au bruit du chant que se font la plupart de leurs exercices. Des exercices de gymnastique donnent à leurs membres vigueur et souplesse. Tous ces enfants ap­prennent des métiers. Une école primaire les initie aux connaissances qui leur seront un jour indispensables ; l'enseignement re­ligieux y est' surtout développé.

Il n'y a plus de femmes détenues à Fon­tevrault depuis juin i85o.

État-Civil de Saumur Du 8 au 11 octobre 1924.

NAISSANCES

Bernard Trier, rue Georges Girard, 6.

PUBLICATIONS DE MARIAGE

Albert Derouard , chauffeur, et Lina Jousselin, sans profession , tous deux à Saumur, rue de la Croix-Verte, 3 9 .

Georges Cayon, négociant, à St-Latn-bert, et Valentine Lavallée, modiste, rue Waldeck-Rousseau, 103.

Edmond Leroy, ajusteur, place de la Bilange, 13, et Germaine Maisdon, sans profession, rue la Monnaie, 10, tous deux à Saumur.

Henri Besson, professeur de philoso­phie, et Marie-Antoinette Verneau, sans profession, tous deux à Saumur, 3 9 , rue Dacier.

DÉCÈS

Elie Ploquin, 71 ans, pêcheur, à l'hô­pital.

Marie Coignard, veuve Louis Richard, 71 ans, propriétaire, quai de la Marine, 1.

Marie-Louise Guilmet, 7 0 ans, proprié­taire, veuve de Brecq Jean, 19, rue du Pressoir.

• §§§

AVIS D'OBSÈQUES Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Madame Louis RICHARD, décédée à Saumur, le 9 octobre 1924, dans sa 72 e année, munie des Sacrements de l'Eglise.

La cérémonie funèbre aura ilieu le lundi i 3 courant, à 10 heures du matin, en l'église de la Visitation, à Saumur.

Le Deuil se réunira à la Maison mortuaire rue de la Marine.

De la part de : M. et Mme Pierre MADON ; M. et Mme

Jean POUCIN , M. Taul MADON. /{ ne sera pas envoyé de lettres d'invita­

tion, le présent avis en tiendra lieu.

9 0 EXPOSITION INTERNATIONALE DE L'AÉRONAUTIQUE

Nous sommes informés que Je Commis­sariat Général du prochain Salon de l'Aé­ronautique qui aura lieu au Grand-Palais des Champs-Elysées du 5 au 21 Décembre prochain, a obtenu des Compagnies de Chemins de i'er français, le bénéfice des dis­positions de leurs tarifs G.V. 19 et P.V. 29/129 (Chapilre III) pour le matériel et les objets destinés à l'Exposition.

Rappelons que ces tarifs prévoient le paie­ment de la taxe entière à l'aller et la gratui­té au retour.

Le Commissariat de J'Exposition, 9, rue Anatole-dc-la-Forge, Paris, se tient à la dis­position des Exposants pour leur donner tous renseignements complémentaires à ce sujet.

li«I»lioaiT'ai>Siic* ENCYCLOPÉDIE PAR L'IMAGE

La Révolution française de 1789 a vérita­blement créé la Société Moderne. Tout l'an­cien édifice, trnt sociail que politique, a été bouleversé par elle jusqu'en ses profondeurs. Et notre monde moderne vit des principes qu'elle a posés.

La connaissance de cette période mouve­mentée, unique peut-être dans l'Histoire de France, présente donc un particulier inté­rêt pour tous les Français. Aussi appren­dront-ils avec un plaisir très vif que la col­lection (( l'Encyclopédie par l'Image » vient de lui consacrer un de ses fascicules (la Ré­volution française 2 fr. 5o, Hachette).

Le texte, facile, vivant et prenant, est dû à M. Alba, un de nos plus jeunes maîtres. Après une introduction qui expose les vœux et l'espérance de la nation française en 1789, l'auteur divise son étude en deux par­ties. Dans la première, la Période monar­chique, on assiste à la chute de J'absolu­tisme et aux essais de reconstruction de la France par la Législative d'accord avec le roi Louis XVI. La seconde, la Période ré­publicaine, décrit les luttes épiques de Ja convention Girondine, puis de la Conven­tion montagnarde, de la mort de Louis XVI, au 9 thermidor, et enfin relate les divers épisodes du gouvernement du Centre au 9 thermidor au Coup d'Etat de Brumaire.

Ajoutons que les i 5 o illustrations de ce volume montrent, ainsi qu'en un film sai­sissant, la suite des événements extraordi­naires de ces dix années (1789-1799).

CINÉMA- PALACE 13, Quai Carnot, 13

Samedi u , Dimanche 12 Octobre (Soirées)

Dimanche Matinée à 2 h. 3o

HARRY PIEL, 1 extraordinaire acrobate dans AVENTURE D'UNE NUIT

Drame sensationnel en 6 parties Immense succès de

L'ENFANT DES HALLES, avec Signoret UN VOLEUR EMBARRASSÉ

Comédie Comique BRILLANT ORCHESTRE SYMPHONIQUE

•aits de Saumur et Environs IL SUCCOMBE

On se rappelle l'accident dont fut victime vendredi soir, rue Nationale, le père Plo­quin, pêcheur, rue de Ja Visitation : trans­porté a l'hôpital, ses blessures ne parais­saient pas autrement sérieuses ; mais une cotusion du crâne a compliqué son état et i l a succombé mercredi soir.

CYCLISTES NON ÉCLAIRÉS Au lieudit La Momonière, commune de

Montsoreau, les gendarmes de Fontevrault ont verbalisé contre deux cyclistes de Sau­mur, MM. Florent Saumureau et Robert Boutet, qui roulaient de nuit sans avoir éclairé leurs machines.

DÉFAUT DE RÉCÉPISSÉ Une foraine, Adelina Courcaud, 18 ans,

employée de Cinéma ambulant, se trouvait en représentation à Fontevrault, sans être munie du récépissé de déclaration exigé pour les voyageurs ambulants.

Les gendarmes, relevant l'infraction ver­balisèrent contre la jeune Courcaud.

UN VAGABOND AUX ULMES Le nommé Auguste Le Divouret, 53 ans,

nomade, est cueilli par les gendarmes de Doué, contrevenant aux règlements de la circulation : procès-verbal.

LE CONTENU DU PORTEFEUILLE Le nommé Bcudin Louis, roulier à Gen­

nes, avait trouvé un portefeuille appartenant à M. Darteil, au service de M. Mosset, mar­chand de bestiaux à Ambillou et avait dé­posé sa trouvaille à la mairie.

Le propriétaire vint réclamer son porte­feuille, mais en vérifiant son contenu, i l constata que 280 francs avaient disparu. Il laissa le portefeuille entre Jes mains du garde-champêlre et porta plainte.

Baudin, convoqué par M. le juge d'ins­truction, nia énergiquement s'être emparé des 280 francs, n'ayant pas, dit-il, ouvert le portefeuille. Certains détails établissant quelques présomptions de culpabilité. Bau­din fut écroué.

UNE PLAINTE POUR COUPS Nous avions signalé un vol de chemises

au préjudice de M. Daviaud, demeurant à Montreuil. ,

Au cours de l'enquête, pendant que Jes gendarmes recherchaient l'auteur du vol, la femme Pillet avait frappé la femme Da­viaud. Cette dernière n'avait pas porté plainte. Depuis, journellement en butte aux vexations de sa voisine, la femme Daviaud a porté le fait à la connaissance de la gen­darmerie. D'où procès-verbal dressé contro Mme Pillet, pour coups.

IVRESSE Louis Le Baud, 4g ans, carrier, sans do­

micile fixe, cai'sant du scandale sur la voie publique à Nueil, fut doté d'une contraven­tion pour ' ivresse.

QUEL CHAHUT I Jules Colbert, éleveur, fait un tel tapage

nocturne à La Plaine, qu'on doit verbaliser pour le ramener à un calme relatif.

ROULIERS René Guimbretière, 5g ans, cultivateur,

abandonne de nuit son attelage sur la voie publique à Vihiers, et sans l'avoir éclairé : procès-verbal. *

SANS BILLET Un peu avant l'arrivée du train qui passe

à Saint-Léger-de-Montbrillais à 19 h. 33, Je chef de station aperçut un voyageur qui, au lieu de sortir par la salle d'attente, cher­chait a passer sur le quai par une autre issue. Une altercation s'ensuivit et des coups furent échangés. -

Le fugitif, qui paraissait ivre, fut maîtrisé

et ligoté. Cet homme, qui refusait de se faire connaîtra, fut enfin identifié par les gendarmes des Trois-Moutiers, appelés et accourus aussitôt.

C'est un cultivateur de La Chauvière. com­mune d'Epieds (Maine-et-Loire), âgé de 30 ans : Cousin Célestin.

Les Vendanges COMMUNICATION

DE LA STATION OENOLOGIQUE Récolte et Vinification des Raisins blancs

Etat actuel de la vendange. — Composition de quelques moûts de Chenin blanc. — Précautions à prendre au moment des vendanges . dépourrissage, sulfitage, dé­bourbage. — Amélioration des moûts : Chaptalisation, désacidification, tanisage. — Conduite de la fermentation : pied de cuve, chauffage des celliers.

Etat actuel de la vendange

Les raisins blancs de Chenin présentent à l'heure actuelle, suivant les situations où ils ont été prélevés, des compositions diffé­rentes. Sur les coteaux, on obtient des moûts pesant 1088 au mustimètre, ce qui correspond à 12 0 d'alcool, avec une acidité sulfurique de 8 gr. 3 par litre. Nous avons même trouvé des moûts pesant iog3 soit ia°7 d'alcool à produire, avec une acidité sulfurique de 7,7 par litre, ce qui nous laisse espérer que nous ferons encore du bon vin cette année.

La moyenne des moûts analysés jusqu'ici est voisine de 1077 au mustimètre, ce qui correspond à i o ° 3 d'alcool avec une acidité sulfurique de 9 gr. 1 par litre. Précautions à prendre pendant les vendanges

Dans tous les vignobles où Jes raisins, non atteints par la Cochylis ou l'Eudémis, sont sains, i l est préférable de ne pas les récolter maintenant ; si Je temps voulait se tenir au beau pendant quelques jours, le degré augmenterait encore et l'acidité diminuerait certainement.

Dans les vignobles où les raisins sont at­teints par la pourriture grise, i l y a Jieu de procéder de suite à des dépourrissages, en ayant soin de laisser sur souche les grappes saines. En pratiquant, à ce moment là un effeuillage, ces grappes saines, bien expo­sées au soleil, achèveront de mûrir et pour­ront même surmûrir. Enfin, dans Jes vi­gnobles fortement endommagés et où les dépourrissages ne présenteraient pas d'inté­rêt, on peut procéder à la récolte du tout venant.

Toute vendange altérée, salie par la boue, lavée par les pluies, réclame des soins spé­ciaux, si l'on veut en tirer le meilleur parti possible.

On voudra bien se rappeler qu'un moût et un vin provenant d'une telle récolte sont sujets à jaunir, à brunir rapidement, et à prendre de bonne heure un goût de <( vieux » et un goût de a pourri ». On évi­tera ces accidents en prenant les précautions suivantes : On additionnera d'acide sulfu­reux (par exemple 6 à 7 gr. de métabisul-fite de potasse par hectolitre de vendange) les porloires, surtout si le raisin pressé doit y séjourner quelque temps. On pro­cédera au foulage et au pressurage le plus rapidement possible ; i l ne faut pas laisser le moût macérer à l'air, au contact 4es rafles et des peaux. On évitera également de le laisser séjourner dans les anchères ou cuveaux des pressoirs.

Cette année, un débourbage sérieux s'im­posera dans la plupart des cas. Le moût sortant du pressoir, sera donc envoyé de suite dans la cuve à débourber, méchée, et l'on procédera 12 ou 24 heures plus tard au soutirage.

#*#

Amélioration des Moûts

La Chaptalisation est à recommander cette, année. On se rappellera que si l'on veut obtenir un vin ayant de la douceur, tout en étant assez alcoolique, i l faut que le moût de raisin pèse au moins iog4 au mus­timètre, ce qui correspond à 2'2o gr. de su­cre par litre ; i l sera alors facile à chacun, si île moût n'atteint pas ce degré mustimé-trique, de calculer la quantité de sucre qu'il devra ajouter pour y parvenir.

Il est possible qu'un certain nombre de moûts se trouvent bien, cette année, d'être désacidifiés. Nous attendrons que le décret autorisant cetlc pratique soit paru, et que nous soyons mieux renseignés sur la teneur en acide de nos moûts pour indiquer aux viticulteurs ,1a façon de procéder ù ce dé­verdissage. Nous leur dirons seulement au­jourd'hui qu'ils ont tout le temps voulu, jusqu'au premier soutirage, pour le faire.

Le tanin sera employé au moment du premier et du second soutirage, à raison de i 5 à 20 grammes par barrique ù chaque fois.

Conduite de la fermentation

I! so peut qu'avec des raisins très pour­ris, très lavés par les pluies ou trop sévère­ment débourbés, la fermentation tarde un pou à partir. U est préférable, surtout si l'on a affaire à une vendange altérée et non débourbée, de ne pas trop attendre ce dé­part. Dans le cas d'une fermentation dente à se déclarer, on aura recours à un pied-de-cuve, emprunté à un moût voisin en pleine ébullition, ou bien on aura recours à un pied-de-cuve fait avec des raisins sains. Pour le réussir, dans le i e r cas, on ajoutera par exemple, à 26 ou 5o litres de moût en fermentation, contenus dans une demi bar­rique, du moût qui ne fermente pas, on ayant soin de faire ces additions par petites quantités (quelques litres au début) de ma­nière à ne pas arrêter la fermentation du pied-de-cuve.

On arrivera ainsi, en quelques jours, h mettre en marche, tout un cellier.

Enfin, si la température venait à s'abais­ser par trop, i l pourrait être utile de chauf­fer les colliers, de façon à la maintenir vers i5° pendant les premiers temps de la fer­mentation.

L. MOREAU et E. VINET

RECETTES UTILES CONSERVATION DES FUTS

Rincer le fût soigneusement à plusieurs eaux, jusqu'à ce que la dernière sorte claire.

Remplir le fût d'eau chaude dans lequel on aura fait fondre un kilo de sel par bar­rique. Laisser séjourner cette eau pendant un jour. La vider. Laisser égoutter le fût jusqu'à ce qu'il ne reste plus trace du l i ­quide, ; Je boucher hermétiquement.

Il se conserve ainsi indéfiniment sans prendre de mauvaises odeurs.

##*

POUR NETTOYER RAPIDEMENT LES GLACES

Verser de l'eau chaude sur de la craie pul­vérisée ; remuer, ajouter un peu de vinai­gre très fort. Laisser ensuite reposer le mé­lange, puis le passer à travers un Jinge fin ou un peu d'ouate. On obtient en utilisant ce liquide pour le nettoyage des glaces des résultats étonnants et rapides.

*** CONTRE LE RHUME

Outre les tisanes pectorales qui donnent de bons résultats, employer la potion sui­vante qui constitue un des meilleurs re­mèdes : acétate d'ammoniaque 5 gr. ; sirop d'éther 25 gr. eau de tilleul 100 gr. L'acétate d'ammoniaque est un des meilleurs décon­gestionnants des bronches.

Proverbes d'Octobre Lorsqu'il fait froid au commencement du

mois, les pays dç montagne, tels que la Lo­zère, ne voient pas pleuvoir en bas sans apercevoir de la neige sur les sommets :

Quand >l pleut dans le vallon, Il y a de la neige sur les monts

Dans l'Aube et dans certains pays de plai­ne, on dit que s'il pleut le jour de saint Denis (g octobre), lés rivières débordent trois fois avant la Noël. D'autres régions prévoient sept crues dans l'année ; les uns et les autres s'accordent à dire que les pluies de cette époque grossissent les cours d'eau, ce qui s explique d'ailleurs : par sui­te de la sécheresse de l'été, la terre durcie n'absorbe pas les eaux de pluie et celles-ci vont directement à Ja rivière.

Le froid d'octobre tue les chenilles et sous ce rapport le froid n'est pas mal vu.

S'il fait beau le jour de la saint Denis (9 octobre), l'hiver sera rigoureux ; les pay­sans de la Champagne en tirent des pronos­tics qu'ils formulent ainsi :

Regarde bien auparavant Et après saint Denis, les jours, Car si tu vois qu'il gèle blanc, Les vieux assurent que toujours Le semblable lu reniais Avant et après sainte Croix (3 mai).

C'est en octobre que les jeunes pies quit-lent leur nid, aussi dit-on qu'à ce moment,

La fAe Monte au pin

Les menus travaux n'exigent plus Ja main-d'œuvre des entants ; ceux-ci peuvent retourner en cînsse et on les apostrophe ain­si à la saint Luc (18 oclobre) :

A l'école, mal appris! Quand arrive la fin du mois,

AHa saint Simon (27 octobre) Une mouche vaut un pigeon,

ou bien, une mouche vaut un mouton ; ceci veut dire que si l'on voit une mouche à cette époque, i l ne gèle pas, i l fait en­core beau, ce qui est avantageux et produc­tif pour le cultivateur.

Piçrre Bt**^

Page 4: Téléphone Directeur: À. GIROUARD La Nouvell Unioe Sacrén e

Éludes cleM'P.OISSEAU, docteur en droit, avoué à Saumur, rue Cendrière, n° 8 ;

De Me GAZEAU, avoué à Sau­mur, rue du Temple, n° 7 ;

Et de Me COURAULT, nolaire à Saumur, n" 27, place de la Bilange.

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101

8 10 8 12 8 20 8 28 8 33 8 39 8 45 8 50 8 51 8 56 8 58 9 05 9 11 9 17

103(i) Samedi et Di­manche seuiemt |

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FONTEVRAULT A SAUMUR

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102 Samedi et Di­manche seuiemt

9 36 9 42 9 48 9 54 9 56

10 01 10 02 10 07 10 13 10 19 10 24 10 36 10 42 10 43

104 T. les j sauf les Samedi et ûim.

11 30 11 36 11 42 11 48 11 50 11 55 11 56 12 01 12 07 12 13 12 18 12 30 12 36 12 37

106 (1) Samedi et Di­manche seuiemt

15 12 15 18 15 24 15 30 15 32 15 37 15 38 15 43 15 49 15 55 16 » 16 12 16 18 16 19

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19 » 19 06 19 12 19 18 19 20 19 25 19 26 19 31 19 37 10 43 19 48 20 » 20 06 20 07

(1) Les trains 103 et 106 pourront être mis en marche, facultativement, les autres jours de la semaine, en cas de nécessité du trafic.

Des arrêts facultatifs, à l 'aller comme au retour, sont en outre prévus : rue Jules-Ferry , places Saint-Michel , du Bel lay, Notre-Dame, château de Beaulieu, Dampierre rue de l 'Eglise, Souzay

chapelle N . - D a m e , château de Parnay, V a l - H u U i n , L a Momenière, Les Roches.

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Place du Théâtre. g ^ g ^ ^ ^ „ Q 6 „ „ t 3 3 6 14 16 15 06 16 21 17 46 18 51 19 36

P o n t - F o u c h a r d . 2 Arrivée. ^ ^ ^ „ ^ ^ „ 4 2 1 4 2 2 15 12 16 27 17 52 18 57 19 42

Pont-Fouchard . D é p a r t ^ ^ £ ^ fl 2 Q ,3 Q 5 ,3 5 0 i 4 30 15 20 16 35 18 00 19 05 19 50

Place du T h é â t r e . g X ^ ^ ^ - ^ 2 6 „ „ l ;

Saumur P . - O Arrivée. ^ ^ ^ ^ „ „ u Q 2 1 4 4 2 1 5 32 16 47 18 12 14 36 15 26 16 41 18 06 19 11 19 56

Arrêts facultatifs : place du Roi-René, place de la Poste, place Maupassant, C h a i n p - d e - F o i r e .

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5 35 6 09 6 40 6 49 7 01

7 40 7 46 8 01 8 06 8 14 8 42 9 08 9 22

10 05 10 41 12 00 14 35 17 00

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5 26 7 30

10 06 10 38 11 05 11 13 11 24 11 34 Il 41 11 51 12 05 12 12

11-55 12 03 12 13 12 19 12 26 12 47 13 16 16 08 16 52 17 43 19 51 22 33 3 41

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10 38 13 59 14 37 15 16 15 25 15 37 15 49 15 57 16 09 16 30 16 38

787 E X P R .

16 39 16 45 16 53 17 50 18 22 19 55 20 36 21 21 22 25

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9 15 10 40

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21 33 21 39 21 46 22 01 22 29

783 E X P R .

20 30 22 07 23 16 0 41

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2 22 2 43

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2 26 2 30

3 14 3 24

4 18 5 29 7 16 9 55

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5 30 6 04 6 17 6 26 6 31

6 33 6 39 6 55 7 06 7 14 7 26 7 36 7 47 8 15 9 20

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5 50 7 22 7 55 8 42 8 54 9 24 9 37 9 43 9 48 9 49 9 54

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11 07 11 14 11 23 11 33 Il 41 11 52 12 02 12 13 12 46 14 » 17 23 19 07 21 45

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8 05 10 04 11 39 12 26 13 03 13 14

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13 51 14 10

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15 11 15 29 15 54 17 16 18 32 20 »

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21 05 1 11

2 15 2 18

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21 05 1 34 2 18

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6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

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7 10 11 46 12 11 12 32

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3319 O M N .

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103 E X P R .

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13 22 13 27

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12 » 16 30 17 12 17 33 17 45 17 55 18 06 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

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121 E X P R .

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14 30 19 33 20 15 20 36 20 51 21 01 21 12 21 24 21 35 21 41 21 48 21 58 22 05 22 35

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0 51 0 54

1 30 2 53

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3308 O M N .

5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 48

8 30 12 25

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122 E X P R .

8 37 9 55

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10 32

11 47 15 40

3316

10 37 11 06 11 14 11 24 11 31 11 37 11 48 11 57 12 09 12 25 12 34 13 02 13 40 17 40

3358 O M N .

9 40 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 50 17 30 21 50

102 EXPR.

12 11 13 33

14 08 14 11

15 05 19 19

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3334 O M N ,

16 57 19 38 20 06 20 13 20 22 20 33 20 39 20 50 21 01 21 13 21 32 21 41 22 10 22 48 5 38

O A E X P R .

22 13 23 40 0 03

0 23 0 26

0 45 1 10 1 36 6 50

142 E X P R .

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Rapide 0 28 1

2 23 2 25

3 37 7 10

S A U M U R P O R T - B O U L E T CHINON STATIONS 1803 SaumurOrl. Port- Boulet Avoine Chinon

1809

6 Aille Jeudi 7 14! 9 08 9 19

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11 25 11 35 11 49

1807 15 43 16 29 16 52 17 10

STATIONS 1 1802 Chinon Avoine Port- Boulet SaumurOrl.

7 11 7 26 7 34 8 17

4836 12 55 13 26 13 40 14 17

Le Jeudi] 1810 I 1812 20 03 20 18 20 28 21 12

15 251 15 39 15 49 18 06

S A U M U R B O U R G U E I L

A N G E R S — D O U É M O N T R E U I L POITIERS STATIONS

STATIONS

SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil

6 48 8 17 8 26

mardi

12 41 12 50

15 43 16 3C 16 39

STATIONS ( A )

Bourgueil .. Port-Boulet SaumurOrl.

6 50 7 » 8 17

11 04 11 13 14 17

( B )

15 11 15 20 21 12

( A ) N'a lieu que le Samedi. — ( B ) N'a pas lieu le Mardi

Angers St-L. Martigné .. Doué-la-F1". les Verchers ileVaudelnay [Montreuil a.

d. Loudun . . . . Moncontour Poitiers

1855

6 7 37 7 57 8 04 8 11 8 22 8 37 9 23 9 56

11 26

1857

11 12 24 12 49 12 59 13 06 13 16

13 37 14 33 15 03 16 30

1863 E X P R .

16 01 17 03 17 19 17 28 17 36 O M N . 17 54 18 57 19 32 21 10

1865

17 47 19 14 19 45 19 53 20 20 14

20 24

STATIONS

Poitiers Moncontour Loudun Montreuil a.

leVaudelnay les Verchers Doué-la-F"B. Martigné... Angers St-L.

1854 M . V .

6 15 6 29 6 40 6 48 7 12 8 44

1852

7 02 8 29 9 23

10 00 EXPR. 10 12 10 20 10 32 10 48 11 47

1856

10 50 12 32 13 22 14 02

M V . 14 24 14 36 14 45 14 54 15 16 16 32

1868

16 45 18 21 19 16! 19 51 20 16: 20 29i 20 39! 20 49 21 12 22 28

La Direction du Journal décline toutes respon­sabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indi­quées sont toujours les heures de départ.

S A U M U R A L A F L E C H E Saumur dép. Vivy Longue Les Hayes.. Brion Jurai" Chartrené .. Baugé Clefs La Flèche...

8 55 9 07 9 21 9 29 9 35 9 42 9 55

10 12 10 29

14 49 15 00 15 12 15 20 15 26 15 32 15 43 15 59 16 11

21 » 21 11 21 22 21 29 21 34 21 39 21 50 22 05 22 17

L A F L È C H E A S A U M U R La Flèche d. Clefs Baugé Chartrené .. Brion Jum l e S

Les Hayes.. Longue Vivy Saumur arr.

6 28 6 42 6 58 7 05 7 11 7 15 7 23 7 34 7 44

11 13 11 27 11 43 11 50 11 56 12 00 12 03 12 20 12 30

17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01

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C H E M I N DE F E R D E P A R T E M E N T A L T r a i n s de S a u m u r a Cholet

STATIONS ET H A L T E S

Saumur E.dop Nantilly (h) ar

— dèp Chacè . Munet (halte)j Coudray-Mac, Courchamps. Montort-Cizayi Douces (halte)] Doué-la-Font

— dépl Baugé-l-Fours| Les Verchers Ligné (halte) Nueil . . Passavant Cléré. . Les Cerqueux Vihiers. St-Hilaire(hal)] Coron. . . Vezins . . La Poterie . Nuaillé CHOLET ar

OUNIBDS-MIITKS QOOTIDIINI 1" et 2T' classe

e 45 6 51 6 5i 6 56 6 59 7 09 7 20 1 30 7 38 7 44 8 10 8 19 8 17 8 36 8 51 8 57 9 10 9 19 9 54

10 00 10 17 10 41 10 SO 11 00 i l i e

16 01 16 07 16 (8 16 IS 18 15 16 15 16 36 18 46 16 54 17 l 17 10 17 29 17 37 17 46 17 58 18 03 13 14 18 23 l t 48 18 15 19 21 19 35 19 45 19 15 « 0 11

T r a i n s de Cholet à S a u m u r

STATIONS ET H A L T E S

CHOLET dép Nuaillé . . . La Poterie . . V e z i n s . . . . Coron . . . St-Hilaire (h) Vihiers . . . Les Cerqueux Cléré . . . . Passavant (h) Nueil . . . . Ligné (halte) . Les Verchers. Baugè-l-Fours Doué-la-F. ar.

— dèp. Douces (halte) Mopt-i'irt Cizay Courkaamps Coudray-Mac Munet (halte) Chacé . . . . Nantilly (h.» .

— dép. Saumur.E- ar

OMNIBUS-MIXTIS QUOTIDIMI» !'• et V classe

s 15 6 33 6 45 6 55 7 15 7 34 8 I S 18 8 30 8 38 8 48 8 54 1 04 9 13 9 20 9 40 9 46 9 55

10 03 10 13 '0 50 10 23 10 17 10 28 10 34

13 49 14 06 14 17 14 I I 14 46 13 08 19 31 15 54 16 06

!16 13 Î 1 8 36 l i e 35

16 47 Il6 55 j !7 02 !17 U

17 81-17 40; 17 49!

l i s osj

18 l O i 118 13 J18 H

18 18 '13 24

"OBSERVATIONS, - L'heure des Chemini de (e de l'Anjou est celle de Paris. Les Stations des Che­mins de fer de l'Anjou qui ne sont pas admises a IraQquer directement avec les stations des réseau-, de l'Orléans et de l'Etat ne délivrent des billets de voyageurs que pour les stations de Baugé, Noyant-Méon, Saumur-Etat, Nantilly, Doue la-Fontalm Cholet, Chalonaes-Etat, et la Posson -re.mai f enregistrent les bagages et lea chiens pour leur destination définitive sur ses réseaux.

En principe, les trains miites de voyageurs et d» marchandises du réseau Anjou n'étant pas attendu dans les garcs.de jonction par les trains de voy?» geurs des réseaux voisins, en cas «te retard de ce trains mixtes la correspondance n *it pas garanti La correspondance n'est pas nop : lus garantie ponr les trains mixtes correspondants au-delà des délai' d'attente preicriit par l'adminliitratlon «^arlemeo tais-

Le Gérant : P. RICHOU.

Saumur, — Imp. Girouarti S lîichou.

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du Gérant, Certifié par l'Imprimeur soussigné, Hôtcl-de-ViUe de Saumur. le iq L E MAIRE, ^iLI