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LE MERCREDI 28 AOÛT 2013 Le journal de la communauté militaire Région de Québec www.journaladsum.com Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. N o convention : 40012192 – PHOTO : CPLC SIMON DUCHESNE, QG 2 DIV CA Les Forces armées canadiennes ont mis «le paquet» à Expo Québec cette année et les visiteurs ont été nombreux. Le caporal Mathieu Paré (à droite) et le sergent Philippe Lemieux, du 3 e Bataillon, Royal 22 e Régiment, installent un parachute sur les épaules de Cloé Boulé (à droite) et de Maude Pagé. LISEZ NOS REPORTAGES SUR OP NANOOK – PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM UNE ATTRACTION POPULAIRE À LIRE EN P. 3 ARTICLE EN P. 4 – PHOTO : CAPT JULIE L. PAGÉ, BAP 2 DIV CA La foule a été impressionnée par la performance bien exécutée de la Musique de l’Armée de terre de Neubrandenbourg d’Allemagne au Tattoo du Festival international de musiques militaires de Québec qui a eu lieu au Colisée Pepsi le 22 août. SUR UNE NOTE ALLEMANDE ARTICLE EN P. 5 PAGES 9 À 15 PAGE 17 Automobilistes, c’est la rentrée scolaire – PHOTO : SGT CRÉO-GAGNÉ, 5 PPM HOMMAGE AUX GARDIENS DE LA PAIX Un membre de la Légion royale canadienne – filiale 265, Douglas Seward, se recueille quelques instants en mémoire de ceux qui ont donné leur vie en service pour une mission des Nations Unies. M. Seward a fait deux missions au Congo avec le Corps des prévôts. 484, Côte Joyeuse, Saint-Raymond 418.337.2234 Sans Frais 1 877 337.2234 www.hyundaistraymond.com OUVERT LE SAMEDI FRAIS, LIVRAISON ET DESTINATION INCLUS INCLUANT 500$ EN AJUSTEMENT DE PRIX PRIX AU COMPTANT 27 874$ Modèle limited montré SANTA FE 2013 sport 2.4l tr. av. À VOUS À PARTIR DE AUX DEUX SEMAINES FINANCEMENT À L’ACHAT 139 $ 0 ,99% 0 $ COMPTANT POUR MOIS 96 1771 ave. Industrielle, Val-Bélair (Qc) G3K 1L8 DIVORCE SÉPARATION GARDE D’ENFANTS ET PENSIONS ALIMENTAIRES DROIT CRIMINEL M e HUBERT ST-ONGE (ex-militaire) Avocat Tél.: 418 847-9821 – PHOTO : CAROLINE GRÉGOIRE Une surveillance accrue dans les zones scolaires de Courcelette sera effectuée par la police au cours des prochaines semaines afin de sensibiliser les automo- bilistes à la sécurité des élèves. Dites «Oui, je le veux» ENVOYEZ VOTRE PHOTO DE MARIAGE À L’ADSUM DÉTAILS EN P. 7 L'équipe qui donne des RÉSULTATS 418 847-1000 COMEAU agence immobilière www.martincomeau.ca facebook.com/lequipecomeau FIERS DE SERVIR LES MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ MILITAIRE

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LE MERCREDI 28 AOÛT 2013

Le journal de la communauté militaire ‐ Région de Québec

www.journaladsum.com

Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

– PHOTO : CPLC SIMON DUCHESNE, QG 2 DIV CALes Forces armées canadiennes ont mis «le paquet» à Expo Québec cette année et lesvisiteurs ont été nombreux. Le caporal Mathieu Paré (à droite) et le sergent PhilippeLemieux, du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment, installent un parachute sur les épaulesde Cloé Boulé (à droite) et de Maude Pagé.

LISEZ NOSREPORTAGES SUR

OP NANOOK

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM

UNE ATTRACTION POPULAIRE

À LIRE EN P. 3

ARTICLE EN P. 4

– PHOTO : CAPT JULIE L. PAGÉ, BAP 2 DIV CALa foule a été impressionnée par la performance bien exécutée de la Musique del’Armée de terre de Neubrandenbourg d’Allemagne au Tattoo du Festival internationalde musiques militaires de Québec qui a eu lieu au Colisée Pepsi le 22 août.

SUR UNE NOTE ALLEMANDE

ARTICLE EN P. 5

PAGES 9 À 15

PAGE 17

Automobilistes, c’estla rentrée scolaire

– PHOTO : SGT CRÉO-GAGNÉ, 5 PPM

HOMMAGEAUX GARDIENS DE LA PAIX

Un membre de la Légion royale canadienne – filiale 265, Douglas Seward,se recueille quelques instants en mémoire de ceux qui ont donné leur vieen service pour une mission des Nations Unies. M. Seward a fait deuxmissions au Congo avec le Corps des prévôts.

484, Côte Joyeuse, Saint-Raymond

418.337.2234Sans Frais 1 877 337.2234www.hyundaistraymond.com

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Tél.: 418 847-9821

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Une surveillance accrue dans les zonesscolaires de Courcelette sera effectuéepar la police au cours des prochainessemaines afin de sensibiliser les automo-bilistes à la sécurité des élèves.

Dites «Oui, je le veux»ENVOYEZ VOTRE PHOTO DE MARIAGE À L’ADSUM

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L’ARMÉE AMÉRICAINE FAIT FACE À DES COUPURES DE 25 % DANS SES QG

À l’instar du Canadaoù la fin de la missionen Afghanistan aentraîné un vaste examen des dépensesau sein du ministèrede la Défense, lesÉtats-Unis cherchentà allé ger leur facturemilitaire par tous lesmoyens. Selon le site spécialisé Starsand Stripes, la plus récente mesuretou chera les plus hauts niveaux de l’ad-ministration militaire. Ainsi, l’Arméeaméricaine devra bientôt sabrer 25 %en dépenses dans ses quartiers géné -raux supérieurs de deux étoiles ouplus, ce qui entraînera la perte de nombreux emplois. «L’argent n’est plus

là» et les efforts deréduction des dépensessont maintenant la «priorité numéro un»pour le personnel desQG, a indiqué dans unmémo le chef d’état-major des forces amé -ricaines, le général RayOdierno. Ces nou velles

coupures s’ajoutent par-dessus cellesqui obligent l’Armée amé ricaine à dis-soudre 12 de ses briga des d’ici 2017.Rappelons qu’à la demande des élusaméricains, le Pentagone a subi descoupures budgétaires de 37 milliards de dollars cette année et pourrait per dreun autre 52 milliards $ l’annéeprochaine. (P.B.)

– PHOTO : ARMÉE DES ÉTATS-UNIS

Vibrant hommage aux gardiens de la paixPAR PHILIPPE BRASSARD

Journal Adsum

Le 9 août, plus d’un millier deperson nes se sont rassemblées à laPlace George-V à Québec afin decélébrer la Journée nationale desgardiens de la paix. Un vibrant hom-mage a été rendu aux Canadiensayant participé à des missions demaintien de la paix aux quatre coinsdu monde au cours des 65 dernièresannées.

Casques bleus, militaires, ancienscombattants, vétérans, policiers, civils;les «gardiens  de la paix», ce sont les 160 000 Canadiens qui ont contribué àune mission de paix sanctionnée par les Nations Unies depuis 1956.

Durant cette période, le Canada aparticipé à une soixantaine de missionsde l’ONU, notamment la Corée, laBosnie, Chypre, l’Égypte, le Golan, leSinaï, la Croatie, Haïti, le Rwanda, leTimor-Oriental, le Congo, la Répu -blique centrafricaine, l’Érythrée, leSoudan, le Pakistan et le Vietnam.

La Journée des gardiens de la paixest célébrée partout au pays le 9 août,car c’est à cette date, en 1974, que neuf gardiens de la paix canadiens ontpéri lorsque leur aéronef a été abattuen Syrie.

Cette journée nationale permet decommémorer les sacrifices des 134Cana diens qui ont donné leur vie ententant d’établir la paix dans lesendroits les plus troublés de la planèteet d’honorer le service des casquesbleus d’hier et d’aujourd’hui.

«Les gardiens de la paix canadienscontribuent à favoriser un climat de

paix et de sécurité durables dans les pays dévastés par les conflits», adéclaré par voie de communiqué le ministre des Anciens combattants,Julian Fantino. «Ils fournissent del’aide humanitaire, supervisent lesélections, rapatrient les réfugiés, for-ment les forces policières locales, désar-ment les factions belliqueuses, démi-nent les zones piégées et améliorent lessystèmes éducatifs et démocratiques.»DÉROULEMENT

Sous la présidence d’honneur du lieutenant-général (ret) Paul Addy, quia servi à Chypre et en Égypte, la céré-monie de Québec à la Place George-V aété marquée par une grande veillée aux

chandelles. Des centaines de vétérans,d’anciens combattants, de militaires etde cadets, ainsi que de nombreux digni-taires y ont participé.

Notamment, le lieutenant-gouver -neur du Québec, Pierre Duchesne, lebrigadier-général Jean-Marc Lanthier,commandant de la 2e Division duCanada, le colonel Dany Fortin, commandant du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada, le colonel DenisThébeau, commandant du 35e Groupe-brigade du Canada, les représentants

des consulats américains et français,ainsi que des sénateurs et des élus,étaient présents.

La cérémonie a été lancée par unesalve de 15 coups de canon datant de laDeuxième Guerre mondiale, suivie dupassage de deux hélicoptères Griffon etd’une vibrante interprétation de lapièce Amazing Grace par la Musiquedes cadets de l’Est.

Puis, le lieutenant-gouverneur PierreDuchesne a procédé à la revue de lasentinelle des héros, formée de 134jeunes cadets tenant une botte de com-bat ornée d’un petit drapeau canadienet d’une photo de chacun des 134Canadiens décédés.

«C’est du jamais vu au Canada, les gens ont été impressionnés. On aformé un beau champ avec les bottes et après, on a déposé des chandelles à côté de chaque botte», raconte le prin cipal organisateur de la cérémoniede Québec, le sergent (ret) DanielLafontaine, un vétéran de la Bosniemembre de l’Association des vétéransautochtones du Québec.

Durant la cérémonie, plusieurs dis-cours ont également été prononcés afinde souligner l’importance des gardiensde la paix dans l’identité du Canada.

Ayant investi plus de 600 heures deson temps personnel pour faire rayon-ner l’événement, qu’il qualifie de «suc-cès phénoménal», Daniel Lafontainesouligne que le but était de «redonnerle prestige aux gardiens de la paix,pour qu’eux aussi soient reconnuscomme des héros». La cérémonie serade retour l’an prochain, promet-il, dansune formule encore plus ambitieuse.

Le lieutenant-gouverneur du Québec, Pierre Duchesne, effectue la revue de la sentinelle des héros formée de134 cadets tenant une botte, un drapeau canadien et une photo de chacun des 134 Canadiens décédés durantune mission de paix de l’ONU.

Luc O’Bomsawin et le sergent (ret) DanielLafontaine, de l’Associationdes vétérans autochtones du Québec, ont consacrébeaucoup de leur temps pourorganiser la Journée nationaledes gardiens de la paix à laPlace George-V, à Québec.– PHOTO : CAROLINE GRÉGOIRE

– PHOTO : CAROLINE GRÉGOIRE

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4 ADSUM, 28 AOÛT 2013

Le major Point prend le commandementdu 5e Régiment de police militaire

PAR LE LIEUTENANT BELBSIR RAPU, 5e Régiment de police militaire

Le 5e Régiment de police militaire aaccueilli son nouveau commandant,le major Renée Point, succédant aumajor Stéphane Vouligny qui a passéces trois dernières années au servicede la communauté militaire duQuébec.

Ce changement de commandant a eulieu sous la présidence d`honneur dulieutenant-colonel Brian Nekurak,commandant du Groupe de la police

militaire de l’Armée canadienne, et enprésence du colonel Sylvain Sirois,commandant (sortant) du Groupe desoutien de la 2e Division canadienne.Plusieurs dignitaires du milieu policierprovincial et fédéral ainsi qu’une centaine de parents et amis assistaientégalement à la cérémonie.

Dans son allocution, le maj Voulignya remercié les membres de son régi-ment et souligné les efforts qu’ils ontdéployés, tant ici qu’à l’étranger. Il asouhaité la meilleure des chances aumaj Point dans l’accomplissement de cenouveau défi.

De gauche à droite : major Stéphane Vouligny, commandant sortant, l’adjudant-chef Serge Raymond, sergent-major du régiment, major Renée Point, commandant entrant, et devant, le lieutenant-colonel Brian Nekurak,commandant du Groupe de la police militaire de l’Armée canadienne.

LES MILITAIRES REVIENNENT EN FORCE

À EXPO QUÉBECAprès une année d’absence, les militaires des Forces armées cana -diennes (FAC) étaient de retour àExpo Québec du 16 au 25 août avecune nouvelle formule plus dynamiqueet interactive.

Près de 130 militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC), du Centre d’instruction 2 Div CA, de la Réserve navale, duNCSM Montcalm et du Centre derecrutement des FAC ont accueilli lesfamilles de Québec dans la zone d’opé -rations des FAC.

«Cette année, on mise beaucoup surl’interaction entre les militaires et lesvisiteurs, et sur les démonstrations»,

Le sous-lieutenant Marc Grenier du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada dis-cute du canon d’artillerie M777 et de son travail avec un visiteur, Gervais Ferland.

Le caporal Jean-Guy Morin montre à Pascal Paquette et Chantal Bussière lemaniement du fusil d’assaut C7 avant d’entrer dans le simulateur de tir.

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souligne le major Patrick Gilbert de la batterie X du 5e Régiment d’artillerielégère du Canada (5 RALC), l’unitémandatée par la brigade pour organi -ser l’exposition au Centre de foires.

Montage d’un pont par les ingénieursde combat, simulation d’une explosionde bombe artisanale suivie d’une inter-vention des «médics», démonstrationssur un canon d’artillerie, descentes enrappel, entretien d’un VBL par lesmécaniciens; les visiteurs ont pu voirles militaires de tous métiers en action.

Plusieurs activités, telles que le simulateur de tir de fusil C7, le robotdémineur, les tournées en VBL et le

kiosque des parachutistes, ont permisaux familles de se familiariser avecl’équipement.

Selon le maj Gilbert, la zone d’opé -rations des FAC a été l’une des attrac-tions les plus achalandées d’ExpoQuébec. «On a reçu de très bons commentaires. Tous nos kiosques sontpopulaires», soutient-il, confiant quecette nouvelle formule devrait revenirl’an prochain. (P.B.)

Les cadets se donnent en spectaclepour la fin du camp d’été 2013

Le 17 août, le Centre d’instruction d’été des cadets de Valcartier a célébréen grandes pompes ses 45 années d’existence par une parade de collationdes diplômes spectaculaire, présidée par le brigadier-général Jean-Marc

Lanthier, commandant de la 2e Division du Canada. Rien n’était trop beau –ou trop bruyant – pour les 1300 cadets qui participaient à la cérémonie de clôture de l’édition 2013 du camp d’été des cadets de Valcartier. Parade,musique, coups de canon, feux de joie, sketch humoristique et démonstrationsd’habileté sportive, les cadets ne se sont pas ménagés pour séduire les parentset amis venus les encourager. Le bgén Lanthier a prononcé un vibrant dis-cours, se terminant en ces termes : «Tout commence ici, pour que demain nous appartienne.»

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5ADSUM, 28 AOÛT 2013

UN CENTRE DE FORMATION DES FORCESARMÉES CANADIENNES DANS L’ARCTIQUE

Le nouveau centre de formation des Forces armées canadiennes (FAC) dansl’Arctique a ouvert ses portes le 15 août à Resolute Bay, au Nunavut. Ce centre, quisera ouvert 365 jours parannée, vise à renforcer laprésence des FAC dansl’Arctique. Le bâtimentservira d’installation pourles opérations de souve -raineté de l’Armée, pour desexercices conjoints des FACet pour offrir des formationsreliées aux opérations dans l’Arctique, par exem-ple un cours de survie partemps froid. En plus de pou-voir accueillir un contingentd’une centaine de soldats enentraînement, le centre pourra être utilisé comme un poste de commandement encas de situation d’urgence dans le Nord.

– PHOTO : FAC

LE 15E FIMMQ ENVOÛTE LA VILLELors du Tattoo, la Musique du Royal 22e Régiment a joué avec les trois ténors du Chœur de l’Armée rouge de Russie.

– PHOTO : CPLC SIMON DUCHESNE, 2 DIV CALa Fanfare du 27e Bataillon de Chasseurs alpins de la France fait son entrée sur la Place George-V lors de lacérémonie d’ouverture du FIMMQ, le 20 août.La population de Québec a encore

une fois été charmée par le son destam bours, des trompettes et descorne muses, lors de la 15e édition duFestival international de musiquesmilitaires de Québec (FIMMQ) qui sedéroulait du 20 au 25 août.

Pour célébrer son 15e anniversaire, leFIMMQ avait invité la Musique del’Armée de terre de Neubrandenbourg(Allemagne), la Musique royale de laMarine belge, la Musique symphoniquede la Force aérienne du Chili, le NewYork City Police Department Band(États-Unis), la Fanfare du 27e Batail -lon de Chasseurs alpins (France), ainsique trois ténors du Chœur de l’Arméerouge russe, à unir leurs instruments àceux des formations canadiennes.

Parmi les nombreux concerts présen-tés, les soirées rythmées à la PlaceGeorge-V, mettant en vedette la Musi -que de la Réserve navale du Canada

et la Musique des Voltigeurs deQuébec, ainsi que les concerts popu-laires à Place D’Youville, réunissant la Musi que des Fusiliers Mont-Royal etla Musique des Cadets de la Région del’Est, ont su conquérir les foules.

En collaboration avec les GrandFeux, des musiciens français et cana -diens ont aussi participé à un spectaclemusical et pyrotechnique saisissant surle bord du fleuve St-Laurent.

Offert en quatre représentations, leTattoo militaire a réuni sur scène 700musiciens et participants des six pays,qui ont livré des interprétations puis-santes d’airs célèbres ou militaires,dans une mise en scène haute encouleurs. Un tableau spécial a aussipermis de rendre un bel hommage auxvétérans canadiens de la Guerre deCorée, alors que deux enfants coréensd’origine ont escorté une douzaine devétérans sous les applaudissements dela foule. (P.B.)

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– PHOTO : CAROLINE GRÉGOIRELe lieutenant Déry a participé à la célébration officielle de la Journée des gardiens de la paix à Québec. Pourl’occasion, il arborait le béret orange en rappel de l’Op CALUMET de la FMO à laquelle il a participé au Sinaï.

6 ADSUM, 28 AOÛT 2013

UN SAUT DANS L’HISTOIRE DU 12 RBC

À TROIS-RIVIÈRESChaque année, le 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) organise plusieursvisites à la maison-mère régimentairesituée à Trois-Rivières, afin d’enrichir lesconnaissances des membres sur l’histoirerégimentaire. Les nouveaux membres du12 RBC sont encouragés à y aller pourmieux comprendre l’esprit de l’unité.C’est ainsi qu’une quarantaine de mem-bres du Régiment ont participé à cettevisite éducative récemment.

La visite a commencé au manège mili-taire Général-Jean-Victor-Allard, qui estla maison-mère du 12 RBC (milice) ainsique du musée militaire de Trois-Rivières.Le musée présente de multiples artéfactsdes différents conflits passés et certainsmoments clés de l’histoire régimentaire,tels que sa fondation à Trois-Rivières le24 mars 1871 et les différents nomsattribués au Régiment  : «86th ThreeRivers Regiment», «178th Battalion» pen-dant la Première guerre mondiale, et«12th Canadian Armoured Regiment»pendant la Deuxième Guerre mondiale,d’où vient son appellation françaiseactuelle.

La visite s’est poursuivie dans l’édi ficeNCSM Radisson pour l’exposition esti-vale du musée intitulée Sicile ‘43, quibrosse un tableau des campagnes deSicile et d’Italie (juillet 1943 – février1945) au cours desquelles s’est illustré le Régiment de Trois-Rivières (nommé12th CAR).

Finalement, les membres du Régimentsont allés assister au dévoilement d’uneplaque commémorant la participationtrifluvienne à la Guerre de 1812 au cen-tre-ville de Trois-Rivières. Le 12 RBC,connu auparavant sous ses différentsnoms, a mérité l’honneur de perpétuer lamémoire de deux unités levées à Trois-Rivières durant cette guerre.

La visite à Trois-Rivières m’a fait gran -dement apprécier l’histoire du Régiment,une histoire longue et impressionnante.Même si le Régiment a été fondé dans les premières années de notre pays, l’esprit de combat existait auparavantdans la région de Trois-Rivières. De plus, les actions du Régiment en Italieont mis en lumière la ténacité de nosancêtres dans les batailles blindées,comme en témoigne le grand nombre dechars Panzer qui ont été détruits parnotre unité.

Il est clair que cette ambition et ce sens de l’initiative existe toujours chezles membres du Régiment. Cela a étédémontré à plusieurs reprises récem-ment en Afghanistan ainsi que dans nos opérations quotidiennes. Pour unnouveau membre du 12 RBC comme moi,cette visite à Trois-Rivières a servi àm’apprendre l’histoire régimentaire et àapprécier les contributions monumen-tales qui ont forgé notre identité actuelle.

Qui sommes-nous?PAR LE SOUS-LIEUTENANT CHANTAL KIM BÉGIN

Soutien biens immobiliers, service du Génie

À l’aide des indices suivants, devinez de quelle section ils’agit :• À la suite de l’incendie du Manège militaire des Voltigeurs

de Québec, nous avons installé cette unité au 835, boule-vard Pierre-Bertrand à Québec.

• Nous avons contribué à la vente de la Maison duCommandant située au 395, Laurier à Québec.

• Nous avons relocalisé le Centre d’orientation et de sélec-tion du personnel (COSP) de la Méga au 320, boul. duSéminaire Nord, à Saint-Jean-sur-Richelieu.

• Nous avons négocié des dizaines d’ententes lors des exer-cices GUERRIER NORDIQUE 2011, 2012 et 2013 et par-ticipé aux reconnaissances à la Baie James, à Salluit et àSchefferville.

• Nous obtenons l’approbation du colonel commandant surdes centaines de permis et contrats de location pour lesunités en exercice ou des séances de recrutement dans lescentres commerciaux.

• Les collègues du service du Génie, nous consultent pourconnaître les limites de nos terrains pour l’installation declôtures.

• Nous sommes sous le commandement du service du Génie,dirigé par le lieutenant-colonel Rancourt, nouvellement enposte depuis le 9 juillet.

Réponse : la section des biens immobiliers.

La section des biens immobiliers fournit un service deplanification, d’acquisition, de disposition et de gestion du parc immobilier à la 2e Division du Canada/Force opé -rationnelle interarmées (Est) et assure la prestation de conseils stratégiques et fonctionnels, d’aide et de recomman-dation à la chaîne de commandement.

Elle travaille étroitement en collaboration avec plusieurspartenaires dont l’Agence de logement des Forces cana -diennes (ALFC), Travaux publics et services gouvernemen-taux Canada (TPSGC), Construction de Défense Canada(CDC) et Justice Canada.

Pour soutenir les unités dans leurs exercices hors base, la section BI a offert des séances deformation en mai 2013 sur l’utilisation de modèles d’entente type et sur les directives relativesaux transactions immobilières. Si vous désirez recevoir les liens hypertextes pour pouvoir lesconsulter sur Sharepoint ou Armée en direct, écrivez-nous à +Svc Génie VA-biens immo-biliers@5 GSS Svc Genie@SQFT ou [email protected] (pour la région de Va).

La maison du Commandant vendue à la compagnie d’assurance Industrielle Allianceen janvier 2012.

Le 35 Bn S du C célèbre la Journéenationale des Gardiens de la paix

PAR LE CAPITAINE CHRISTIANE CAYA35e Bataillon des services du Canada

Depuis 1956, plus de 160 000 gar -diens de la paix canadiens ont participé à plus d’une soixantaine de missions des Nations Unies. Enmémoire de ces gens, une cérémoniea eu lieu le 9 août au Monument de la Bravoure de la Place George Và Québec, sous la présidence d’hon-neur du lieutenant-gouverneur,Pierre Duchesne.

Près de 500 personnes ont participéà cette célébration importante. Parmi celles-ci se trouvait le lieutenantChristian Déry, un membre du 35e Bataillon des services du Canada.Le lt Déry a servi lors de l’OpérationCALUMET, qui représente la parti -cipation du Canada à la Force et obser-vateurs multinationale (FMO), dans la péninsule du Sinaï, en Égypte, où le Canada possède un contingentdepuis 1985.

Les instructions sur la tenue desForces armées canadiennes autorisent

le personnel des Forces armées cana -diennes qui a participé à une missionde l’ONU ou de la FMO à porter, pen-

dant la Journée nationale des Gardiensde la paix, le béret bleu de l’ONU et lebéret orange de la FMO.

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7ADSUM, 28 AOÛT 2013

*Offre réservée exclusivement aux membres militaires et civils des Forces canadiennes et du ministère de la Défense nationale résidant dans la région de Québec.

POUR PARTICIPER :✔ Faites parvenir votre photo en format JPEG (.jpg) par courriel à [email protected].

Pour assurer une qualité d’impression, le fichier de votre photo devrait avoir une taille minimale de 150 Ko à une dimension d’environ de 1800 x 1200 pixels.

✔ Vous pouvez également participer via notre site Web à www.journaladsum.com✔ Indiquez-nous dans votre message les renseignements obligatoires suivants :

1. Prénoms et noms des mariés (en commençant par la femme)2. Lieu et date de la célébration3. Lieu de travail du membre MDN (militaire ou civil)*4. Nos de téléphone où vous joindre le jour

Profitez de cette offre gratuite pour partager avec nos lecteurs la magie de ce jour spécial!Nous publierons les photos reçues dans notre édition du 9 octobre 2013.

Cette offre s'adresse aux couples qui ont célébré leur mariageentre le 1er septembre 2012 et le 1er septembre 2013.

Publiez votre photo de mariage

dans l’AdsumDate limite

de participation :

27 septembre 2013

RENSEIGNEMENTS : 418 844-5000, POSTE 5672

Dites « Oui je le veux! »à notre proposition

PRÉSENCE MILITAIRE AU GRAND PRIX DE TROIS-RIVIÈRES

PAR LE CAPITAINE JULIE PAGÉ Affaires publiques – Rayonnement 2e Division du Canada

L’édition 2013 du Grand-Prix de Trois-Rivières, la destination NASCARau Québec, a pris place les 9, 10 et 11 août derniers. Le 62e Régimentd’artillerie légère du Canada a donné le coup d’envoi aux festivités en

tirant du canon LG1 pour signaler le départ de la course Sportsman. Sur laphoto, le sergent Simon Blais-Fafard montre le poids d’un obus de 105 mm àPreston et Jayrémy St-Cyr sous les yeux de leur père Éric St-Cyr (à gauche)au kiosque des Forces armées canadiennes.

– PHOTO : CPLC SIMON DUCHESNE, QG 2 DIV CA / FOI (EST)

Le 5 PPM commémore ses 45 ans d’histoirePAR L’ENSEIGNE DE VAISSEAU

DE 2E CLASSE TOMMY POLIQUIN4e Compagnie de Police militaire,

officier d’administration

Le 5e Peloton de police militaire (5 PPM) a été créé en août 1968 et était,à ce moment, sous le contrôle et commandement du 5e Bataillon desservices du Canada (5 Bn S du C) et du5e Groupe-brigade du Canada (5 GBC).La même année, soit le 1er février 1968,naissait la nouvelle branche unifiée dela Police militaire, soit la branche desécurité.

Dès sa création, elle adopta l’em-blème de l’oiseau tonnerre (thunder-bird), un totem amérindien, comme nou-veau symbole. Sept ans après sonimplantation, le 6 mars 1975, en raisond’un changement dans l’organisation despelotons de police militaire, le 5 PPM futdétaché du 5 Bn S du C et devint uneunité autorisée autonome et indépen-dante. Ce faisant, tous les effectifs de lapolice militaire furent regroupés sous un

même toit, à l’emplacement actuel du 5 PPM, bâtiment 276 de la BaseValcartier.

À cette époque comme aujourd’hui, en plus d’être déployé en campagne, le 5 PPM assumait des tâches très variéesqui venaient appuyer la Section desûreté. Il participait à tous les exercicesdu 5 GBC et possédait également sonpropre programme d’entraînement, spé-cifique à la police militaire. Il jouaitentre autres un rôle primordial au seinde la communauté militaire. La Sectionde la sécurité de la base demeurait flexi-ble et prête à répondre aux exigences du progrès et du service, en plus d’êtreappelée à servir à l’étranger, au servicedes Nations Unies (Chypre, ex-Yougosla -vie, Haïti, etc.) et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (ex-Yougosla vie, Afghanistan, etc.).

Bien que plusieurs années se soientécoulées depuis la création du 5 PPM,plusieurs traditions sont restées bienancrées, au cœur même des valeurs pro-fondes de la police militaire. Notamment

le soutien de l’organisation pour leFonds de la Police militaire pour enfantsaveugles créé en 1957 par le colonelJames Riley Stone. Encore aujourd’hui,cette cause est toujours appuyée par le 5 PPM.

Ainsi, le 5 PPM continue année aprèsannée à se dédier à la communauté civileet militaire, afin d’assurer le bien-être de tous et chacun. Il joue un rôle clef en participant aux multiples opérationsen campagne, tâches domestiques etdéploiements à l’étranger de manière àtoujours appuyer les Forces arméescanadiennes. Un profond sentiment defierté se dégage du 5 PPM à l’occasion decet important anniversaire, et nul doute

que l’objectif est de maintenir cette tra-dition d’excellence qui fut implanté parles différentes chaînes de commande-ment qui se sont succédé au fil des ans.

Capitaine Denoncourt, commandant du 5 PPM.

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8 ADSUM, 28 AOÛT 2013

TRIMESTRE ESTIVAL D’INSTRUCTION

INDIVIDUELLE

SURVOLDE L’ÉTÉ 2013

Les candidats sur les PP1Infanterie doivent maîtri -ser la descente de la tourde rappel avec leur équi -pement. L’exercice fut un défi de taille pour cer-tains et un réel plaisirpour d’autres.

Arrivés sur leur position, les candidats du cours PP1 Artillerie préparentleur canon pour le tir. Ce n’est que lors de l’exercice final qu’ils ont lachance de tirer de la vraie munition.

Peu importe leur métier, les réservistes doivent maîtriserles armes et les tactiques militaires.

Le soldat Bujold, du cours d’infanterie1311, commence à avancer lors d’unepratique d’attaque de peloton.

Les soldats du cours QMB-T 1315 ont eu un aperçu de la puissance du M72.Chaque candidat a fait deux tirs avec une charge simulant la munitionréelle.

Sur le cours d’infanterie, les militaires se familiarisent avec la C7 dansplusieurs situations différentes. Ils doivent avant la fin de leur coursréaliser à quel point leur arme doit devenir leur meilleure amie.

La cuisine sur le Camp Vimy nourrit en moyenne 1000 personnes par jourpendant le Trimestre estival d’instruction individuelle, que ce soit en salleà manger, avec des contenants thermiques ou encore des paniers repas.Le caporal Patrick Michaud du 55e Bataillon des services prend en note lemenu qui devra être préparé pour les militaires mangeant dans lessecteurs.

Pendant le PP1 Transmission, une équipe de trois candidats doit rendre son détachement opérationnel à l’intérieur d’une heure. C’estl’opérateur radio qui dirige celui qui monte l’antenne et celui qui installele camouflage.

Au cours de leur formation militaire, les soldats doivent apprendre àutiliser une carte et une boussole. Ils devront se servir de ces connais-sances tout au long de leur carrière. Les soldats Karel Allard et KevinPaquin pourront utiliser les informations apprises sur leur PP1 Infanteriedès leur retour à leur unité : le 6e Bataillon, Royal 22e Régiment.

Chaque candidat du PP1 Blindé doit parcourir 500 kilo-mètres avec le G-Wagon. La conduite s’effectue princi-palement dans les secteurs, mais les stagiaires doiventaussi maîtriser la conduite sur les routes civiles.

Le soldat Alexandre Lemieux du35e Régiment des transmissionsréagit lorsque son détachementdes communications est attaqué.

– TEXTES ET PHOTOS : CPLC JULIE TURCOTTE, 35 GBC

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9ADSUM, 28 AOÛT 2013 OP NANOOK 2013

350 militaires de Valcartier participent à Op NANOOK au YukonPAR PHILIPPE BRASSARD

Journal Adsum

Près de 350 militaires de l’Unitéd’intervention immédiate (UII) du 5e Groupe-brigade mécanisé du Cana da se sont déployés à White -horse au Yukon du 5 au 11 août afinde s’entraîner avec les autoritésciviles, dans le cadre de l’OpérationNANOOK 2013.

Plus importante opération annuellemenée par les Forces armées cana -diennes dans le nord du Canada, Op NANOOK 2013 se déroulait du 2 au23 août à quatre endroits différents  : à Whitehorse, capitale du Yukon, ainsique sur les îles Cornwallis, KingWilliam et Resolution un peu partoutau Nunavut.

Au total, 500 des 1200 militaires participant à Op NANOOK ont étédéployés au Yukon; du jamais vu pourle territoire qui accueillait l’opérationpour la première fois.

La grande majorité des 350 militairesde Valcartier étaient des membres du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR), en charge de générer l’UII.

Selon le lieutenant-colonel PatrickRobichaud, commandant du 1 R22eR etde l’UII, cette équipe peut être déployéepartout au Canada dans un délai de 24 heures afin de prêter main-forte aux

autorités civiles en cas de sinistre, parexemple une crise du verglas, des inon-dations ou des feux de forêt.WHITEHORSE MENACÉE

Dans le scénario de Whitehorse, l’UIIavait été déployée à la demande desautorités locales qui faisaient face à des feux de forêt de grande envergure;la plus grande menace de catastrophenaturelle pour Whitehorse, qui compte24 000 habitants.

L’exercice visait à renforcer lacoopération interagences entre les mili-taires et leurs partenaires civils. «Unefois rendu sur le terrain, cet exerciceest utile pour établir les premiers con-tacts et les liens de travail» entre lesdifférents organismes impliqués lorsd’une crise, explique le lcol Robichaud.

L’Op NANOOK permet de préparertant les militaires, les autorités localeset gouvernementales que les premiersrépondants, à intervenir de façon coor-donnée. «Lorsqu’une crise arrive, toutle monde est prêt, au lieu d’être pris audépourvu», dit le lcol Robichaud.TÂCHES

Installés dans un centre de curling deWhitehorse, les militaires de Valcartierse sont vu confier différentes tâchesreliées au scénario de feux de forêt parle quartier général avancé de la Forceopérationnelle interarmées Nord, quiopérait dans un aréna.

Sous le leadership de leurs partenai -res civils, qui demeurent les experts en gestion des feux de forêt, les fan-tassins du 1 R22eR ont contribué audébroussaillage des sous-bois près deWhitehorse, un effort visant à freiner laprogression du feu.

Quant aux membres de l’escadron Adu 12e Régiment blindé du Canada, ilsont collaboré à l’installation de systè -mes de gicleurs permettant de formerune zone humide en bordure dessecteurs résidentiels; dernière ligne dedéfense en cas de feu ravageur.

Les troupes ont aussi participé àplusieurs autres exercices, tels qu’unesimulation médicale impliquant desblessés de masse à l’hôpital de White horse, un incident bactériolo -gique, l’ins tallation d’un camp pour les sinistrés, ainsi que des simulationsd’évacuation de résidants.

Le caporal St-Jean, fantassin au 1 R22eR, mène la garde pendant que des experts vêtus de combinaisons étan -ches procèdent à une décontamination, lors d’un exercice d’incident bactériologique devant l’hôpital deWhitehorse.

– PHOTOS : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMLe caporal Savard, un fantassin de l’Unité d’intervention immédiate (UII), participe à une opération de débrous-saillage menée dans un secteur boisé près de Whitehorse.

Le journaliste de l'Adsum, Philippe Brassard, aété intégré aux troupes de Valcartier déployéesà Whitehorse du 5 au 10 août, à l’invitation du 5e Groupe-brigade méca nisé du Canada (5 GBMC). Un merci spécial au 5 GBMC pour avoir offert cette belle opportu nité au journal.Merci également aux membres de l'UII et de la FOI-Nord pour votre accueil et votre colla -boration tout au long du séjour.

BILANÀ la fin de la semaine, les militaires

de Valcartier pouvaient dire «missionaccomplie». «Les autorités locales sonttrès enchantées du travail des troupessur le terrain. Je ne peux être plus fierd’être leur chef», a affirmé le lcolRobichaud, le 9 août alors que l’exerci-ce en tant que tel était terminé.

«Ce que nous devons retenir en tantque groupe, c’est que lorsque nousvenons travailler en appui à la popu -lation locale, le but ultime est de la rassurer et ensuite de l’aider à régler la crise le plus rapidement possible,pour qu’elle puisse retrouver une vienormale. On s’est aperçu qu’en travail-lant de manière rapide et efficace, en fonction des besoins des autorités, la mission a été accomplie beaucoupplus rapidement que prévu. C’est unsuccès», conclut-il.

– PHOTO : FRANÇOIS BOURQUE

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10 ADSUM, 28 AOÛT 2013OP NANOOK 2013

LE YUKON, UNE BELLE DÉCOUVERTE POUR LES MILITAIRESPAR PHILIPPE BRASSARD

Journal Adsum

Plusieurs militaires de Valcartierdéployés pour Op NANOOK ont étéétonnés par ce qu’ils ont découvertdurant leur séjour d’une semaine àWhitehorse, au Yukon.

Surprise, il peut faire chaud auYukon en été! Oubliez la tuque et le foulard, le mercure dépassait les 20 degrés et le soleil tapait fort.

Autre constat  : les journées sontlongues et les nuits sont courtes aunord du 60e parallèle. Durant l’exercice,la ville de Whitehorse bénéficiait de18,5 heures de luminosité; assez pourraccourcir les nuits de sommeil.

Chose certaine, avec ses vastesforêts, ses rivières et ses hautes mon-tagnes, la région de Whitehorse est un petit paradis pour les amoureux dela nature et d’activités en plein air. À condition bien sûr d’éviter une ren-contre imprévue avec un grizzli, l’ani-mal le plus dangereux dans ces con-

trées sauvages où vivent aussi des oursnoirs, des lynx et des cougars.

En plus d’offrir un décor magnifique,les chaînes de montagnes qui enve -loppent Whitehorse forment une bar-rière naturelle contre les vents froidsdu nord.

Le fleuve Yukon, long de 3185 kilo-mètres, traverse la ville d’un bout àl’autre. Dans son lit coule une eauturquoise qui rappelle les Caraïbes.Certains amateurs de canoë utilisentencore ce puissant fleuve pour se rendre à Dawson City, la ville deschercheurs d’or; une expédition de 700kilomètres.

Fait surprenant, les services abon-dent dans la capitale du Yukon, oùvivent 24 000 personnes, soit 75 % de lapopulation du territoire. Outre les nom-breux restaurants locaux, dont certainsoffrent de la viande sauvage, on y trou-ve maintenant les grandes chaînesMcDonald’s, Star Bucks, Subway etTim Hortons, sans oublier Wal-Mart etCanadian Tire. La ville a aussi soncinéma et un grand centre multisports.

Plusieurs militaires ont profité desmoments libres en soirée pour aller visiter la ville et manger au restaurant,question de sauter une ration.

Des soldats avec lesquels l’Adsum aeu la chance de discuter se sont avoué

séduits par le Yukon, au point devouloir vivre dans ce coin de paysméconnu. Gageons que si Whitehorseavait sa base militaire, les demandesde mutation seraient nombreuses!

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMVue aérienne de Whitehorse, la capitale du Yukon, qui compte près de 24 000 habitants.

Les militaires de Valcartier aidentWhitehorse à se défendre contre le feu

PAR PHILIPPE BRASSARDJournal Adsum

Au plus fort d’Op NANOOK, les mili-taires de l’Unité d’intervention immé-diate (UII) du 5e Groupe-brigade méca -nisé du Canada ont aidé les autoritésciviles du Yukon à ériger une ligne dedéfense contre des feux de forêt fictifsmenaçant la région de Whitehorse.

Sur le terrain, les membres du 1er Ba -taillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR)ont appuyé les efforts de Wildland FireManagement, un orga nisme public encharge de la prévention et de la gestiondes feux de forêt au Yukon.

Vêtus de casques de bûcheron, lesVingt-deux ont donné un nouveau sensà leur insigne de castor en contribuantau débroussaillage d’un secteur boisé de Whitehorse s’étalant sur deux kilo-mètres par 200 mètres.

Lors de la visite de l’Adsum le 6 août,la compagnie B du 1 R22eR avait mobi -lisé environ 70 soldats sur le terrain.D’un côté, les employés civils deWildland découpaient les arbres et lessouches à la tronçonneuse, tandis que les militaires avaient troqué leursfusils pour des haches et des machet tes,et s’occupaient de la corvée de nettoyagedu sous-bois.

«Notre tâche consiste à sortir les bonsmorceaux de bois et à les empiler à l’extérieur de la forêt, comme ça la population locale peut passer lesramasser pour s’en servir comme bois de chauffage», explique le major VictorBertrand, commandant de la compa gnieB du 1 R22eR.

«On ramasse aussi le bois qui n’estpas utilisable pour le chauf fage, parexemple l’extrémité des arbres, et toutce qui peut servir de combustible pour le feu», ajoute-t-il. Ce «mauvais» bois est ensuite brûlé dans un lieu contrôléafin qu’il ne puisse jamais alimenter unfeu de forêt.

Faire le ménage du bois de cette façon,ça sert à «créer une sorte de barrièrepour ralentir le feu», soulève le majBertrand.

«L’objectif de cette initiative est decontenir le feu au niveau du sol etd’éviter ainsi qu’il ne se propage dansles arbres en hauteur, là où nous ne pouvons pas le combattre avec autant de succès», précise pour sa part M. Kathrern, un responsable régionalde la Wildland Fire Management ren-contré sur le lieu des opérations.

Pour accomplir cette tâche inhabi -tuelle, les fantassins n’ont eu besoin que d’une courte formation avant de semettre au travail. «C’est quelque chosequi est nouveau pour la plupart des militaires, une nouvelle expérience.Tout le monde apprend», souligne le majBertrand. «Si un jour, il y avait un incident de ce type, on aurait de l’expé -rience dans ce domaine-là et proba ble -ment de meilleures com pétences pourprêter main-forte à la population civile»,croit-il.MAIN D’ŒUVRE D’EXCEPTION

Selon le maj Bertrand, la coopérationentre les militaires et les civils deWildland Fire Management fut excel-lente. «C’est très intéressant de tra-vailler avec eux, dit-il. Ils nous expli -quent bien les choses que nous avons à faire. On travaille ensemble pouraccomplir la tâche. Tout le monde peutéchanger et apprendre de l’autregroupe. Il y a une bonne entente.»

Même son de cloche du côté de M. Kathrern  : «La coopération avec les militaires est exceptionnelle. […] On ne peut pas avoir meilleure maind’œuvre avec qui travailler. Une tâchequi nous prendrait des jours à accom-plir, nous la complétons en quelquesheures avec les militaires.»

Selon le superviseur civil, les troupesont nettoyé deux hectares en six heu res,un travail que son équipe aurait puprendre 10 jours à accomplir. Petitbémol, les arbres avaient toutefois étéabattus avant l’arrivée des militairespour des questions de sécurité.

«L’excellente condition physique des militaires est évidente, renchérit M. Kathrern. Ils n’arrêtent jamais. […]C’est aussi un honneur pour nous derencontrer pour la première fois ces sol-dats, qui représentent notre pays et leQuébec, et de travailler à leurs côtés.»

Au bout du compte, l’opération dedébroussaillage contribuera à protégerla population de Whitehorse des feux deforêt pendant environ 10 ans.

– PHOTO : CPL TOMMY DUFRESNE, 1 R22ERLes membres de Wildland Fire Management brûlent le mauvais bois récolté par les troupes du 1 R22eR.

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMLa collaboration entre les militaires du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment et les employés de Wildland FireManagement a été excellente pendant les opérations de débroussaillage.

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11ADSUM, 28 AOÛT 2013 OP NANOOK 2013«Je retourne dans la famille» - Bgén Lanthier

– PHOTO : CPL TOMMY DUFRESNE, 1 R22ERLe brigadier-général Jean-Marc Lanthier, commandant de la 2e Division du Canada, discute avec des membres deWildland Fire Management et du 1 R22eR lors d’une visite des opérations de débroussaillage près de Whitehorse,au Yukon.

PAR PHILIPPE BRASSARDJournal Adsum

Après avoir évolué au sein del’Armée des États-Unis au cours desdeux dernières années, le brigadier-général Jean-Marc Lanthier revient àla tête de troupes du Québec à titrede commandant de la 2e Division duCanada (2 Div CA), anciennementappelée SQFT. L’Adsum a rencontréle bgén Lanthier sur le terrain àWhitehorse, au Yukon, au plus fortde l’Opération NANOOK.

De 2009 à 2011, vous avez dirigé le 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada(5 GBMC) à Valcartier, pour ensuiteêtre muté deux ans avec les forcesamé ri caines. Qu’est-ce que ça vous faitpersonnellement de revenir aux com-mandes de militaires au Québec?

C’est la sixième fois que je reviens au Québec pour servir. C’est extraor -dinaire. Peu importe la salle danslaquelle j’entre, je vois du monde que jeconnais. Des gens avec qui j’ai travail-lé, des gens qui m’ont toujours épaté.La confiance règne.

Pour moi, c’est comme retourner dansla famille et revoir les cousins et cousi -nes avec qui tu as travaillé.

Bien sûr, ce fut excitant de travailleraux États-Unis. Je ne m’en cacheraipas, de travailler dans une organi -sation comme celle-là, c’est exception-nel, mais tu ne connais pas les gens. Et ultimement, notre travail tourneautour des relations interpersonnelles.

Au Québec, je revois partout des visages familiers. On se connaît, on serespecte mutuellement et on sait cequ’on est capable de faire commegroupe. Et ça, c’est extraordinaire,parce que le potentiel est illimité. Tu sais que peu importe la tâche quit’est confiée, avec l’équipe qu’on a, onva livrer la marchandise et être à lahauteur de la mission.

C’est le plus plaisant, car on ne s’inquiète pas de bâtir quelque chose  :on travaille à améliorer un produit quiest déjà bien rodé. On ne peut pasdemander plus.

Quelles sont vos impressions sur votrevisite des troupes à Op NANOOK?

Pour moi, il y a deux grands aspectsà cet exercice. Le premier aspect estd’être capable de prendre nos membres

et de les emmener dans un environne -ment qu’ils ne connaissent pas.

Environ 90 % des personnes que j’airencontrées n’étaient jamais venuesdans le Nord ou au Yukon. La majoritédes gens ont perdu la capacité de vivreet de survivre dans le bois. C’estquelque chose qui s’est perdu avec letemps.

On doit être capable de comprendrel’environnement dans lequel on opère,de comprendre les organisations, d’apprendre de nouvelles méthodes detravail et de nouvelles tâches, de com-prendre comment les différents paliersde gouvernement fonctionnent ensem-ble, qui sont les intervenants, etc.

Tout cela est un gros outil qu’il estimportant d’avoir dans notre coffre. Etje pense qu’on a accompli ces objectifs.

Tout aussi important  : le centre degravité des Forces canadiennes enmatière d’opérations domestiques, c’est notre crédibilité. Si on n’est pascrédible, si on n’est pas capable d’avoirun effet presque immédiatement, onn’est pas efficace.

Quand je regarde ce qu’on a fait,quand j’écoute les commentaires desdifférents intervenants civils, tous sontabsolument ravis. Ils ont appris énor-mément et ont vu ce qu’on est capablede faire.

Ils ont vu des groupes dont la cohé-sion est incroyable, des groupes extrê -mement bien entraînés, disciplinés etréceptifs. On donne une intention, une

vision, un état final et sans avoir besoinde supervision, la tâche va se faire littéralement six fois plus vite queprévu. Certaines tâches qui devaientprendre quatre jours ont été accompliesen six heures.

Les intervenants civils ont été recon-naissants. Ils ont appris beaucoup surce qu’une organisation militaire entraî -née et structurée leur livre. C’est ines-timable, car on sait maintenant qu’il ya une confiance réciproque.

Pour moi, c’est un succès sur toute laligne. Nos troupes ont fait un travailincroyable. Elles ont livré la marchan-dise sans hésitation et on a réussi àétablir des ponts très efficaces.

À Whitehorse, les militaires ont étéappe lés à contribuer aux manœuvresde défense contre les feux de forêt.Pour quoi est-ce important pour le sol-dat de vivre une telle expérience?

Parce que la première fois, tu ne veuxpas le faire «à froid». On s’entraîne pourrépliquer les conditions dans lesquelleson va être appelé à réagir et à travaillerquand on a le stress réel.

De le faire «à froid», de passer à tra-vers les étapes sans aucun stress et de l’apprendre, ça fait en sorte que lessoldats vont être préparés à accomplirle travail. C’est crucial.

Souvent, on pense que les opérationsdomestiques sont un sous-produit denotre entraînement. On a des commu-nications, du transport, on est armé, on

connaît les règles d’engagement. On sedit qu’on va le faire, mais qu’on n’a pasbesoin de s’entraîner pour ça.

C’est faux, parce que ça vient avec ses règlements, ses dangers inhérents,un environnement, des relations et un contexte juridique complètementdifférents.

Et tout peut bouger très rapidement.On vient ici pour un feu de forêt. Il faut faire une évacuation, protéger lavie. Soudainement, il faut protéger les installations contre les voleurs. On peut passer d’un soutien techniqueà un soutien en main d’œuvre, à unsoutien aux agences de paix.

On passe à travers le spectre completdes opérations domestiques. C’est pourça qu’il est important de mener ce styled’entraînement.

Selon vous, comment les militaires se sen -tent-ils de participer à ce type d’exercice?

Les gars et les filles s’enrôlent pourdifférentes raisons. Ils s’enrôlent parce qu’ils veulent voir du pays, pourfaire quelque chose qu’ils ne peuventpas faire ailleurs, pour vivre uneexpérience d’équipe.

La plupart d’entre eux ne sont jamaisvenus au Yukon. Donc, pour eux, c’estexcitant, c’est «l’fun». De passer lajournée dans le bois à transporter desbillots, ça peut paraître simple, maisc’est quand même exigeant.

L’interaction dans un contexte interagences et intergouvernemental,de travailler avec des gens qui ontd’autres façons de penser, ça ouvre tes horizons. Tu en apprends sur tacommunauté au sens large. C’est unebelle expérience pour tous.

Les activités communautaires sontdes occasions uniques d’apprendre com-ment le reste du Canada fonctionne. Jepense que la majorité des troupes a ététrès excitée par cette opportunité.

Du point de vue de l’entraînement, jepense qu’on frappe la bonne intensité.Le mouvement stratégique de Québec à Whitehorse, le soutien opérationnel,le déploiement de l’Unité d’interventionimmédiate, les procédures de rappel,l’entraînement, le redéploiement  : oncouvre l’ensemble de ce que nous avonsà faire dans une période raisonnable.Ce fut très intéressant à tous lesniveaux, autant du côté de la planifica-tion que de l’exécution. Je crois quenous en aurons appris beaucoup commeorganisation.

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PAR PHILIPPE BRASSARDJournal Adsum

Tels des aigles majestueux, lesGriffon du 430e Esca dron tactiqued’hélicoptères (430 ETAH) de Valcar -tier ont volé dans le ciel du Yukon,durant l’Opération NANOOK 2013.

Un air frais et pur entre par lesportes ouvertes de l’hélicoptère, à 1500 mètres d’altitude. Le Griffon sefaufile à travers les montagnes quientourent Whitehorse, frôlant les som-mets à moins de 30 mètres de la paroirocheuse.

Puis, l’oiseau de métal s’élance vers une immense forêt de conifères,par se mée de marécages, de lacs et deriviè res, dont l’eau couleur émeraude

est si limpide qu’on peut distinguer lesprofondeurs.

L’aéronef poursuit son périple en sur-volant le fleuve Yukon qui glisse aucœur de la vallée et traverse la ville deWhitehorse. La capitale économique duYukon, qui s’étend sur des kilomètres,semble en harmonie avec la nature.SPECTACLE UNIQUE

Vue du haut des airs, la région deWhitehorse offre un spectacle à couperle souffle. «C’est dans mon top 2 desplus beaux vols à vie, ça c’est sûr! C’estvraiment beau», lance le capitaine

Gerry Caron, pilote de Griffon au 430ETAH, après un vol d’une heure encompagnie des médias.

Durant son séjour à Whitehorse, lecapt Caron a parti culièrement étéimpressionné par son vol au-dessus desglaciers près du mont Logan, deuxièmeplus haute montagne du Canada.

De plus, le sentiment de liberté dontil profite lorsqu’il vole dans le Nord est dur à battre. «Ce que j’aime duYukon, c’est la vue qu’on peut avoir, les différentes vallées où on peut sepro mener, la faune, raconte GerryCaron. On a vu des orignaux et un

12 ADSUM, 28 AOÛT 2013

OP NANOOK 2013

PAR PHILIPPE BRASSARDJournal Adsum

Tandis que les fantassins s’occupaientdu débroussaillage, les 75 membres du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) déployés au sein de l’Unitéd’intervention immédiate (UII) ont con-tribué à l’installation de systèmes degicleurs formant une dernière ligne dedéfense contre les feux de forêt.

L’objectif de cet entraînement étaitd’ériger une barrière humide toutautour des secteurs de Copper Ridge etRiverdale, deux quartiers résidentielsde Whitehorse, en utilisant deux sys-tèmes de gicleurs conçus pour être ali-mentés à partir du réseau d’aqueducmunicipal ou d’un point d’eau.

Pour accomplir cette nouvelle tâche,les blindés ont dû travailler en étroitecollaboration avec la Wildland FireManagement et les pompiers munici-paux de Whitehorse.

Le premier système de gicleursressemblait à une puissante lance àincendie qu’on installe en bordure de laforêt afin de l’arroser sur un très grandarc.

Le deuxième type de gicleur étaitsimilaire à celui qu’on utilise pourarroser la pelouse, mais en plus per -formant. L’installation d’une centainede ces gicleurs dans un sous-bois demanière uniforme permet de trans-former un milieu sec en forêt tropicale,ou presque.

Mis ensemble, ces deux systèmes for-ment un bouclier contre les incendiesde forêt autour des secteurs résiden-tiels. Toutefois, les gicleurs doivent être

La communauté de Whitehorseplus confiante que jamais

Les blindés installent des lignesde gicleurs anti-feu

activés au moins 36 heures avant l’arrivée du feu pour être efficaces.

Les autorités locales sont raviesd’avoir pu tester cette nouvelle métho -de de défense à si grande échelle. «Ils’agissait de la première fois que noustestions ces systèmes. Nous savonsmaintenant que c’est efficace et que lesystème d’aqueduc de la ville est capa-ble de fournir à la demande en eau», arévélé le chef pompier, Clive Sparks,lors d’une entrevue avec l’Adsum le 9 août. «Cette barrière de gicleurs, nousn’aurions jamais pu l’installer sansl’aide des militaires», conclut-il.

– PHOTO : CPLC PATRICK BLANCHARD, CAMÉRA DE COMBAT DES FAC Un militaire du 12e Régiment blindé du Canada et unemployé de Wildland Fire Management inspectent l’undes nombreux gicleurs installés dans un sous-boisdans le but de former une zone humide.

PAR PHILIPPE BRASSARDJournal Adsum

À la fin d’Op NANOOK, les militairesde Valcartier ont quitté le Yukon enlaissant derrière eux un fort senti-ment de confiance au sein de la com-munauté de Whitehorse.

«La menace d’un feu de forêt est sansaucun doute la plus grande menace icidans la vallée de Whitehorse. Nousavons eu affaire à des feux très prochesde la ville par le passé et c’est restégravé dans notre mémoire collective»,illustre d’emblée le directeur général de la ville de Whitehorse, Brian Crist,le 9 août lors d’une entrevue à l’hôtel de ville avec le chef pompier et le maire,Dan Curtis.

Avant qu’Op NANOOK commence,les intervenants civils ne savaient pasvraiment à quoi s’attendre des mili-taires. «Personnellement, j’avais l’im-pression que les militaires arriveraienten disant “voici ce que vous devezfaire”, alors que ce fut tout le contraire.Les Forces canadiennes sont arrivéeset nous ont demandé “de quoi avez-vousbesoin?” C’était beau à voir et je penseque cela a eu pour effet de répandrecette attitude chez les autres organisa-tions», confie le maire Dan Curtis.

Le maire de Whitehorse s’est égale-ment dit surpris de l’efficacité de lamachine militaire. «Nous avions placéla barre assez haute, et les militairesont sauté par-dessus sans problème»,décrit Dan Curtis.

«La capacité des militaires à sedéployer rapidement, à apprendre unenouvelle tâche dans un très court laps

de temps et à l’accomplir ensuite sur leterrain de façon efficace et engagée,voilà leur plus grande force», constatepour sa part Clive Sparks, chef pom pierde la capitale.

Même si la présence des troupes àWhitehorse fut assez courte, elle sem-ble avoir laissé des traces durables.«Faire un exercice d’une telle enver-gure et voir tous les participants travailler ensemble, ça nous a permisde faire un grand bout de chemin. Onse sent beaucoup plus en sécurité, ensachant que notre planification et notrecapacité à collaborer avec les autresagences fonctionnent et en voyant lesForces canadiennes arriver pour nousaider comme elles l’ont fait», affirme ledirecteur général, M. Crist.

«Maintenant que cet exercice est terminé, si un vrai incendie de forêtdevait survenir, nous sommes main-tenant confiants d’être préparés à y faire face», ajoute le DG, convaincuque ce «sentiment de confiance» est le «plus important héritage» laissé parles troupes à la communauté de White -horse lors d’Op NANOOK.

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMLe maire de Whitehorse, Dan Curtis, s’est dit impres-sionné par l’ouverture et l’efficacité des militairespendant Op NANOOK.

LES GRIFFON DE VALCARTIERDÉPLOIENT LEURS AILES AU YUKON

– PHOTOS : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMUn hélicoptère CH-146 Griffon du 430 ETAH survole uneforêt de conifères dans les environs de Whitehorse.

Dans les lacs et coursd’eau de la région deWhitehorse, l’eau brille d’une vivecouleur émeraude.

paquet d’autres animaux, des gens encanot dans les rivières. On peut aussivoler avec moins de restrictions quedans les secteurs plus au sud.»

Pour le pilote qui cumule 15 ans decarrière et 2000 heures de vol, seulel’île d’Ellesmere, située dans l’archipelarctique canadien, surpasse la beautédu Yukon.

Pendant l’exercice, les membres du430 ETAH avaient pour priorité desoutenir les troupes au sol à White -horse. Leur rôle consistait également àassurer le transport des visiteurs, ainsiqu’à fournir un appui aérien en casd’urgence médicale.

Pas moins de 30 heures de vol avaientété nécessaires pour amener les deuxhélicoptères Griffon de Valcar tier àWhite horse; un trajet de 4200 kilomètres.

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13ADSUM, 28 AOÛT 2013 OP NANOOK 2013

LES «MÉDICS» EN ACTION DANS LA FORÊT YUKONNAISE

PAR PHILIPPE BRASSARDJournal Adsum

Chargés d’opérer une clinique de pre -mière ligne pour l’Unité d’interventionimmédiate (UII) pendant Op NANOOK,les membres de la 5e Ambu lance decampagne (5 Amb C) ont aussi profitéde leur séjour au Yukon pour orches -trer un scénario d’urgen ce médicale enforêt, le 7 août.

D’après le scénario, le caporal AlanBoivin faisait une randonnée dans un secteur montagneux près de White -horse lorsqu’un chien loup l’a attaquéet l’a mordu, entraînant la chute dumilitaire.

Un appel d’urgence est alors placé au poste sanitaire d’unité (PSU) del’UII, opéré par 12 membres de la 5 Amb C. Deux techniciens médicauxpartent avec une ambulance militairesur la route de terre cahoteuse.

Sur place, les «médics» découvrent lecpl Boivin en bien mauvaise posture,étendu à travers des arbres au milieud’une pente très abrupte, envahi pardes nuages de mouches.

Premier constat, la victime est tou-jours consciente, mais a subi une frac-

ture au bras gauche, une morsure à lajambe droite et une blessure à la tête.«Il y avait une possibilité de blessureau niveau spinal, donc il fallait faireattention à la façon de manipuler la victime. Sinon, il était conscient, toutallait bien», décrit le caporal SamuelMeunier, technicien médical.

Après avoir été extirpée de safâcheuse position, la victime est placéesur une planche d’immobilisation, puissur une civière, pour être transportéejusqu’à l’ambulance. Le terrain acci-denté rendait l’intervention moins évidente. «Il est plus facile de sortir une victime d’une maison. Là, c’étaitdans le bois, dans un secteur de forteinclinaison. Il a fallu se servir des gensprésents pour nous aider, mais ça abien été», relate le cpl Meunier.

Après une dizaine de minutes à sefaire brasser sur la route dans l’am -bulance, le cpl Allard arrive au PSUpour être pris en charge par l’équipe de soins. Nouveau constat, il a perduconnaissance. «Parfois, l’état du patient change pendant le transport enambulance. C’est la réalité», soulignel’adjudant Éric Haineault, adjoint aumédecin.

Par ailleurs, puisqu’il y a eu morsure,l’équipe doit planifier le traitement

pour la rage, maladie répandue chez lesanimaux sauvages au Yukon, ajoutel’adjudant. Si les soins appropriés nesont pas prodigués dans les 24 heures,la rage est mortelle dans 100 % des caschez l’humain.

Vers la fin de la simulation, la réalitéa dépassé la fiction alors que la victimea subi un réel malaise après s’être fait administrer un soluté. «Le malaise,

c’était pour rendre ça plus réaliste!», dità la blague le cpl Boivin.

Chose certaine, ce petit scénario mai-son a permis de sortir le personnelmédical de sa zone de confort. «Sur labase, on n’a pas souvent l’opportunitéde pratiquer nos protocoles, constate lecpl Samuel Meunier. De se mettre dansdes situations comme celle-là, ça nouspermet de réviser. C’est excellent.»

- PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMLes caporaux Samuel Meunier et Jaimie Horvath, techniciens médicaux à la 5e Ambulance de campagne, discu-tent de la méthode à privilégier pour sortir la victime, le caporal Alan Boivin, de la forêt yukonnaise.

Une simulation d’urgence réaliste à l’hôpital de Whitehorse

PAR PHILIPPE BRASSARDJournal Adsum

Le personnel médical de l’hôpitalgénéral de Whitehorse a pu goûter àla médecine des militaires canadiensqui ont utilisé leur savoir-faire pouraider à orchestrer une simulationmédicale des plus réalistes, le 8 aoûtdans le cadre d’Op NANOOK.

Le scénario proposé visait à tester l’état de préparation du personnel del’hôpital de Whitehorse en cas d’acci-dent d’autobus faisant un grand nom-bre de victimes.

La simulation portait la signaturedes militaires qui, grâce à leur exper -tise approfondie dans le domaine, y ontajouté une bonne dose de réalisme.

Au total, 25 militaires de Valcartieront campé le rôle des blessés, acceptantde subir une affreuse transformation

réalisée par l’équipe de moulage du 1st Field Hospital de Petawawa.

Formés par des experts en moulage,les techniciens de Petawawa ont étécapables de reproduire toutes sortes de blessures, telles que des brûlures au troisième degré, des contusions, desfractures ou des plaies ouvertes, enutilisant un gel spécial appelé Jellyflex,du maquillage et beaucoup de fauxsang.

Le résultat était digne d’un filmd’hor reur. «Oui, c’est un peu répu -gnant, mais ce n’est pas ça l’idée. Notrebut est de rendre les blessures aussiréelles que possible», mentionne le sergent Sherry Rodgers, responsable del’équipe de moulage.

Une fois bien préparés, les blessésont été transportés un par un à l’urgence de l’hôpital, soit par ambu-lance, soit par civière, pour être pris encharge par le personnel médical.

Certains blessés étaient à l’article de la mort, alors que d’autres avaientde la difficulté à marcher ou à respirer.Chaque patient connaissait la naturedes blessures qu’il devait feindred’avoir et savait quoi dire aux inter-venants. La simulation s’est dérouléependant que l’hôpital continuait d’accueillir de vrais patients, pourdavantage de réalisme.DE CLASSE MONDIALE

Le scénario de blessés de masse atesté les limites de l’hôpital deWhitehorse. «Vingt-cinq blessés, dontplusieurs blessés graves, ça dépasse les capacités normales de notre hôpi tal.Pour faire face à un tel défi, il a falluappeler des ressources supplémentai -res et s’assurer de bien suivre le planétabli en cas de désastre. Le personnelmédical s’en tire très bien» dans les cir-constances, souligne Michael McKeage,directeur des services d’urgence médi-cale du Yukon.

Il qualifie d’«exceptionnelle» la participation des militaires à cet exer -cice. «Nous avons eu une collaborationincroyable de la part des soldats qui ont

joué les victimes et des techniciens qui les ont préparés», commente M. McKeage, ajoutant que cette contri-bution a permis de rendre l’exercice«très réaliste».

«Les types de simulations qui sontfaites ici sont de classe mondiale,affirme-t-il. Les soldats, malheureu -sement, ont beaucoup d’expérience avec les blessures. Ils savent commentse comporter. Seuls les militaires sontcapables de nous offrir un exerciced’une si grande qualité.»

Cette simulation médicale était laplus importante organisée à White -horse depuis environ 30 ans. «Cet exer-cice est le meilleur moyen de mettre à l’épreuve tous nos systèmes, des’assu rer que tout fonctionne bien et devoir si nos capacités sont suffisantes»,soutient le directeur des services d’urgence, pour qui la valeur d’une telleexpérience est «inestimable».

«Sans les Forces canadiennes, il au -rait été impossible pour nous d’accom-plir tout ça. Nous ne les remer cie ronsjamais assez.»

– PHOTO : SGT VAUGHAN LIGHTOWLER, CAMÉRA DE COMBAT DES FAC

À l’aide de maquillage et d’un gel spé-cial, le caporal Jillian MacDonald du 1st Field Hospital de Petawawa trans-forme un membre du Royal 22e Régimenten victime d’un accident d’autobus.

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMUn membre du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment maquillé en victime arrive en ambulance à l’hôpital général deWhitehorse.

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14 ADSUM, 28 AOÛT 2013

OP NANOOK 2013

Le 5e Régiment de police militaireparticipe à l’Op NANOOK 13

PAR LE CAPITAINE ISABELLE DENONCOURTCommandant, 5e Peloton de police militaire

Les membres du 5e Régiment de poli -ce militaire se sont joints aux mem-bres du 1er Bataillon, Royal 22e Régi -ment pour l’Opération NANOOK2013 qui a eu lieu du 3 au 12 août àWhitehorse, au Yukon.

Neuf policiers militaires des régionsde Québec, de Saint-Jean-sur-Richelieuet de Bagotville ont été déployés avecles 348 membres de l’Unité d’interven-tion immédiate (UII) pour participer àune opération d’aide à la populationdans un contexte de feux de forêt. Cetteopération a permis aux membres de la police militaire de démontrer leurscapacités sur le terrain, et ce, surplusieurs volets : police réelle, police decampagne et conseiller technique pourla chaîne de commandement.

Certains policiers ont été détachésaux deux compagnies d’infanterie pourles assister directement sur le terrainlors des différentes tâches. Ces der -niers ont pu mettre leur savoir-faire àcontribution, entre autres lors des con-trôles routiers, du montage du camp deréfugiés et du triage des blessés.

Le fait de travailler de concert avecles autres unités fut une expérienceenrichissante à tous les points de vue.Ce fut également pour eux l’occasion de

parfaire leurs connaissances enmatière de survie en forêt ainsi que detraitement des brûlures. Sans compterque cette opération inter agences a permis aux policiers attitrés au rôleréel d’établir des contacts avec les différents services civils présents dansla région tels que la Gendarmerieroyale du Canada, le Service des incen -dies et les Rangers.

Grâce au professionnalisme desmem bres des différentes unités déplo yées ainsi qu’à leur ouverture d’esprit, cette opération fut un succèspour la police militaire. Elle nous a permis de constater nos forces et nosfaibles ses, et c’est avec impatience quenous attendons la possibilité de renou-veler l’expérience.

Sergent Lavoie (policier militaire), major Déry (juge-avocat général) et major Bertrand (commandant de laCie B du 1 R22eR),

Opérations militaires en terre inhospitalièrePAR LE LIEUTENANT VINCENT RETROUVEY35e Régiment du génie de combat

Les changements climatiques et tech-nologiques nécessitent une constanteévolution au sein de nos pratiquesmilitaires dans les régions arctiques.Une terre auparavant délaissée,abandonnée aux rigueurs de tempé -ratures extrêmes, se trouve main-tenant au centre d’une opération desForces armées canadiennes (FAC).Trois régions éloignées ont été lethéâtre de l’Opération NANOOK2013.

Nanook est selon la mythologie inuit le maître des ours, décidant dusuccès ou de l’échec d’une chasse. Dans notre cas, Nanook représente unevaste opération militaire de déploie -ment à Whitehorse, à Resolute Bay et à Iqualuit. La première portion de cette opération était assurée par laForce régulière et la seconde par des réservistes du 35e Groupe-brigadedu Canada. Tous ont pu tester les limites de leurs capacités dans le Nordcanadien.

L’ensemble des réservistes s’organiseen un seul groupe  : le Groupe-compa -gnie d’intervention arctique (GCIA). Le GCIA a été créé en 2010 et sonorganisation est semblable à celle d’unecompagnie d’infanterie : trois pelotons,un poste de commandement, des ren-forts d’ingénieurs, du personnel médi-cal et des techniciens en télécommuni-cation qui ensemble assurent l’effica -cité de cette organisation.

Lors de l’Op NANOOK, le GCIA étaitresponsable des lignes d’opération 2 et 3, soit Resolute Bay et Iqualuit. La compagnie se trouvant ainsi scin -dée, deux pelotons se sont rendus au74e parallèle, sur l’île de Cornwallis, etle dernier peloton s’est dirigé vers lacapitale du Nunavut, Iqualuit.

Regroupé au début du mois de juillet,le groupe-compagnie a profité d’unmois d’entraînement avant l’opérationafin de parfaire les connaissances requises pour opérer à une latitudeaussi nordique. La maîtrise des pro -cédures est essentielle puisque le 35 GBC/GCIA est le point d’appui pour toutes les agences canadiennes et étrangères qui comptent sur nous.L’entraînement des soldats a donc étéaxé sur le mouvement ainsi que l’équi -pement utilisé dans le nord.

Le terrain aride et inhospitalier duNord oblige l’utilisation de véhiculestout-terrain. Il a fallu que la totalité ou

presque de la compagnie apprenne à les utiliser. Il a également fallu adapterles véhicules, notamment en les chaus-sant de pneus plus résistants puisquele sol est très rocheux. Nous avonsaussi pu profiter de matériel à la fine pointe de la technologie, commel’antenne satellitaire GATR avec laquelle nous avons pu faire un test de connectivité, qui semble-t-il, est laconnexion la plus au nord jamais réa -lisé sur la bande Ku par un satelliten’appartenant pas à Telesat.DÉPLOIEMENT

Le GCIA s’est déployé avec plus de 50 véhicules, assurant ainsi la possibi -lité de déplacer rapidement 71 person-nes et leur équipement, personnel etcollectif. Il a fallu plus de 12 heurespour parcourir une distance de 80 kilo-mètres à une vitesse moyenne de septkilomètres à l’heure... Pour apprécier la difficulté de ce déplacement, il suffitd’observer les courbes de niveaux sur la carte topographique de la région quisont presque superposées.

L’utilisation et le maniement d’armesnon conventionnelles étaient à l’agendadu GCIA. Le terrain et la températurene sont pas les seuls obstacles à uneprésence militaire dans le Nord. Unprédateur tel que l’ours blanc qui peutatteindre plus de 600 kilos et qui peutsentir son prochain repas à plus d’unkilomètre peut intimider même le plusbrave d’entre nous. C’est d’ailleurs pourcette raison que tout détachements’éloignant du village devait, suivantles instructions permanentes d’opé -rations, être accompagné d’un Rangerarmé d’une Lee Enfield 303. Les mem-bres se devaient alors d’être à l’aiseavec une foule d’armes nouvelles.Conséquemment, les opérations duGCIA ont généré des champs de tirétalés sur trois jours pour qualifier les membres sur la 303, le shotgun, le 9 mm et exercer leurs compétences surles C7, C9 et C6.

Le GCIA s’est déployé le 8 août, prêtà affronter l’arctique où le soleil ne se coucherait pas pour la durée de l’exercice. À la surprise de plusieurs,les troupes étaient logées dans le centred’entraînement en Arctique des FC, un centre d’hébergement dont la cons -truction s’est achevé cette année etoffrant des quartiers très confortables.

Malgré les formations et les aver-tissements répétés liés à la difficulté de la mission à accomplir, tous ont étésurpris par l’imprévisibilité de la météorendant l’appui aérien impossible. Laprudence était de mise, compte tenu du fait qu’une évacuation par voie terrestre exigeait plus de dix heures.

La mission accomplie, les pelotonsont retracé leurs pas, rentrant au village aux petites heures du matin. Ils auront voyagé toute la nuit, tentantde regagner le camp avant de se faire

prendre par un orage de pluie, de neigeet de grésil qui aurait rendu le terraindifficilement praticable.

Les derniers jours de l’opération ontété dédiés à la préparation de l’équi -pement pour le transport aérien, la voiemaritime ne se libérant pas des glacesavant la fin d’août. Les avions cargo de l’Aviation royale canadienne, les C-17, assuraient la navette du matérieljusqu’à Yellowknife d’où une grandepartie de l’équipement était rapatriéevers la base de Valcartier à bord decamions-remorques.

Le 16 août, les deux troupes étaientde retour à Québec, ayant vu une par-tie d’une terre si inhospitalière que laNASA venait y tester leurs robots étantdonné la grande ressemblance avec lasurface de la planète Mars. Cette datemarquera le début de la troisième par-tie des opérations de l’Op NANOOK,partie qui doit être accomplie sur l’îleResolution, au large d’Iqualuit par ledernier peloton du GCIA.

Le sergent Cedric St-Pierre du GCIA traverse une rivière peu profonde pendant une patrouillede reconnaissance à Resolute Bay au Nunavut.

Le village de Resolute Bay.

– PHOTOS : CPL DAN STROHAN, IMAGERIE 8E ESCADRE TRENTONL’adjudant-maître Carl Pelletier demande de l’aidemédicale au cours d’une simulation d’évacuation deblessés.

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15ADSUM, 28 AOÛT 2013

LE MESS DESOFFICIERS AURA

SON GAZEBOLa terrasse extérieure du Mess des officierssera bientôt dotée d’un nouveau gazebo permanent d’une valeur de 65 000 $. Lastructure en bois recouverte d’aciermesurant 9 mètres par 9 mètres sera instal-lée sur la terrasse au cours des prochainsjours et son ouverture est prévue le 13 sep-tembre. L’ancien gazebo du Mess desofficiers avait rendu l’âme et les membresen réclamaient un nouveau depuis plusieursannées, indique le gestionnaire des Mess,Claude Simoneau. L’abri flambant neuf per-mettra de boire et de manger sur la terrasse,beau temps, mauvais temps, pour au moinsles 30 prochaines années. (P.B.)

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L’équipe du 1 R22eR affronteles meilleursjoueurs du Yukon

L’équipe de hockey du 1er Batail -lon, Royal 22e Régiment a livrébataille à l’équipe du Yukon, les

Whitehorse Mustangs, dans le cadred’une activité communautaire tenuevers la fin du déploiement des troupesde Valcartier à Op NANOOK, le 9 août. Bon nombre de citoyens deWhitehorse ont assisté à la partie quia été disputée au Centre multisportsdes Jeux du Canada de Whitehorse,bâti en 2007. Lors de la cérémonied’ouverture, la vice-première ministre

tout considérant le niveau de talent et la jeunesse de l’équipe locale,«paque tée» des meilleurs joueurs duYukon. Le lendemain, les Forcesarmées cana diennes ont tenu une traditionnelle journée portes ouvertespour la population de Whitehorse.(P.B.)

du Yukon, Elaine Taylor, a profité de la présence de centaines de militairesréunis dans les estrades pour lesremercier pour leur service envers lacommunauté yukonnaise. Sur la glace,le match de hockey s’est soldé par unedure défaite des militaires de Valcar -tier, qui se sont bien battus malgré

– PHOTO : CPLC PATRICK BLANCHARD, CAMÉRA DE COMBAT DES FAC

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16 ADSUM, 28 AOÛT 2013

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42E ANNÉE, NO 6, MERCREDI 28 AOÛT 2013

PROCHAINE PARUTION : 11 SEPT. 2013TOMBÉE : 3 SEPT. 2013

GÉNÉRAL VANIER : la croix chrétiennecontre la croix gammée

PAR LE PADRÉ (CAPT) JACQUES TREMBLAY

2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Alors que nous approchons àgrands pas du 100 e anniver-saire de la création du Royal

22 e Régiment, qui participa au combat contre le nazisme et qui, pour ses faits d’armes au coursde la Seconde Guerre mondiale, mérita pas moinsde 25 honneurs de bataille, il est bon de nous rappeler l’implication de l’un de ses fondateurs : legénéral Vanier.

Pendant l’entre-deux-guerres, GeorgesVanier entreprend une longue carrièrediplomatique. En 1928, «il est assigné à Genève pour devenir aviseur mili-taire de la délégation canadienneauprès de la Société des Nations». En1931, il devient secrétaire du Haut-

commissariat canadien à Londres.Puis, en 1939, il est nommé ministrecanadien en France. Mais l’invasionnazie – à laquelle il échappa de justesse– l’oblige à partir. On le rappellera doncau Canada.

DEVOIRC’est alors que «Georges s’implique

dans le recrutement de soldats enexpliquant par de nombreuses rencon-tres et allocutions le sens de cette luttecontre le nazisme. Il ne s’agit pas de sebattre pour l’Angleterre mais avecl’Angleterre pour la sauvegarde denotre pays et des valeurs de notre civi lisation».

Fidèle à son sens du devoir, ilprononce également ce discours  pourstimuler le recrutement : «L’honneurnous impose à tous le devoir sacréd’aller au secours de nos frères quisouffrent, où qu’ils soient, et sans dis-tinction de race ou de religion. Ledevoir de tout patriote, de tout chré-tien, est de faire plus que sa part auservice de l’humanité pour assurer ladignité de l’homme et le règne de Dieu.»

En 1941, «le 20 novembre, à Québec,il souligne la nécessité d’opposer la‘‘vraie croix’’ à la croix gammée. AucunCanadien ne peut demeurer insensibleau cri de la France, livrée aux nazis.Mais jamais son éloquence ne se faitaussi forte que lorsqu’il évoque le sou-venir de ses amis tués au combat. Lorsde la Fête de Dollard-des-Ormeaux, ilrappelle l’héroïsme de Joseph Keable,de Jean Brillant et des autres soldatsdu 22e bataillon». En effet, GeorgesVanier dira  : «Mon souvenir le pluspoignant est de Passchendaele, où nousenfoncions dans la boue jusqu’auxgenoux, où les cadavres flottaient dansles trous d’obus remplis d’eau. Nos garsavançaient, glissaient dans la boue,tombaient et se relevaient pour se ren-dre à la ligne de feu, là où le devoir lesappelait.»

ACCUEILPour faire en sorte que des milliers

de juifs puissent trouver refuge auCanada, «Georges Vanier écrivit aupremier ministre canadien MackenzieKing, lui soulignant que le Canadaavait ‘‘une merveilleuse occasion de semontrer généreux et de gagner auchange’’. Malgré les pressions qu’ilstentèrent d’exercer sur le gouverne-ment et sur divers groupes au Canada,les Vanier furent incapables pendantles années de guerre d’infléchir la politique canadienne en matière d’im-migration et d’accueil des réfugiés».Leurs efforts n’auront cependant pasété vains puisqu’ils auront grandementcontribué à apporter, par la suite, deschangements aux lois régissant l’immi-gration au Canada.

Puis, «de retour à Paris après lalibération de la France, Georges Vaniercontinua d’intercéder auprès du gou-vernement d’Ottawa pour qu’il ouvreses frontières aux nombreux réfugiésnécessiteux qui se présentaient à l’am-bassade canadienne. Pauline Vanierorganisa des services d’accueil dans lesgares». Elle affirmera  : «Nous accueil-lions les réfugiés en leur offrant à boire et à manger, en leur donnant desvêtements et des trousses de survie;nous tentions de joindre leurs familles,leurs amis ou quiconque pouvait leshéberger.»

Contrairement à ce que prônaitl’idéologie du nazisme, Georges Vanieravait adopté comme valeurs  : l’accueil

Georges Vanier, inspiré par les valeurs chrétiennes, futun diplomate au service du Canada et de l’humanité.

Le colonel Dollard Ménard, qui fut le conseillermilitaire auprès de l’ambassadeur GeorgesVanier à Paris, de 1947 à 1951, a rendu hommage au général Vanier en ces termes :«C’était un grand monsieur. Il en imposait.Physiquement aussi, car il était grand. Il marchait lentement, se tenait très droit. […]Son esprit était vif et clair. Il lisait et pensaitbeaucoup mais parlait peu, et chaque parolequ’il prononçait avait un sens exact. […] En résumé, partout où il allait, sa présence sefaisait sentir. Grand chrétien pratiquant, leGénéral entretenait d’excellentes relationsavec le clergé et avec le nonce pontifical del’époque, le cardinal Roncalli qui deviendra le Pape Jean XXIII, surnommé le «Bon Pape».Très charitable, il semblait éprouver un besoind’aider les autres. Ses paroles, écoutées avec beaucoup de respect, reflétaient la com-préhension et l’amour qu’il ressentait pour lesmalheureuses victimes de guerre, ou de toutesautres causes.»

L’AMBASSADEUR GEORGES VANIER

de l’étranger, le respect des différenceset l’ouverture aux autres. Plus tard,comme gouverneur général du Canada,il s’appliquera à travailler à l’harmonieentre tous les groupes culturels qui for-ment le peuple canadien. Il sera mêmefait Chef grand aigle de la tribu desPieds-Noirs, à Calgary en juin 1965.

VALEURS MORALES ET SPIRITUELLESLe 30 novembre 1942, le général

Vanier fit une allocution sur «l’esprit etla guerre» devant le Canadian Club deMontréal, à l’hôtel Windsor, où il affir-mait : «… je crois que la doctrine nazieétait vouée à l’échec dès sa naissanceétant donné qu’elle était fondée sur uneconception païenne de la vie et sur desmensonges. Son enseignement n’estpas conforme à la seule valeur quiimporte et à la seule qui demeure etdemeurera toujours, la vérité. Il n’estpas possible de bâtir sur une autrebase, tout le reste n’est que sable mou-vant. C’est parce que je crois que nousaboutirons à un chaos sans espoir à lafin de la guerre si nous ne conformonspas nos vies à des valeurs morales, per-sonnelles autant que nationales, plusélevées que celles que nous avonsaujourd’hui. Notre démocratie a-t-elleassez de force spirituelle? […] Leremède ultime réside également etessentiellement dans un respect plusintégral de nos devoirs et de nos obliga-tions envers Dieu, notre pays et nosfrères […].»

Sources :

1- VANIER, Jean. «Ma faiblesse, c’est ma force : un aperçu de la vieintérieure du général Georges P. Vanier, gouverneur général du Canadade 1960 à 1967», Éditions Bellarmin, Montréal, 1992.

2- MONET, Jacques / QUESNEL, Roger. Article «Un couple exceptionnel :Georges et Pauline Vanier», dans le livre «Les visages de la foi : figures marquantes du catholicisme québécois», sous la direction deGilles Routhier et de Jean-Philippe Warren, Éditions Fides, 2003, 371 p.

3- BERTRAND, Luc. «Georges Vanier», Éditions Lidec, Collection«Célébrités canadiennes», Montréal, 1993, 62 p.

4- Le site de l’Institut Historica-Dominion : https://www.historica-dominion.ca/fr/content/heritage-minutes/pauline-vanier

5- Le documentaire de Clément Perron, «Georges-P. Vanier : soldat,diplomate, gouverneur général» : http://www.nfb.ca/film/georges-p_vanier_soldat_diplomate_gouverneur

6- Les archives du gouverneur général du Canada :http://archive.gg.ca/gg/fgg/bios/01/vanier_f.asp

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1500 MILITAIRES CANADIENS S’ENTRAÎNENT EN ONTARIO

– PHOTO : CPL DANIEL SALISBURY, IMAGERIE PETAWAWA

Environ 1500 militaires canadiensde partout en Ontario se sont en -traî nés dans la région de Meaford,en Ontario, du 17 au 25 août, dansle cadre de l’exercice STALWARTGUARDIAN 2013. Cet exerciceavait pour but d’améliorer ladisponibi lité opérationnelle desmilitaires réguliers et réservistesde la 4e Division du Canada. À tra-vers divers scénarios de patrouille,de raid et d’embuscade se déroulantdans un espace de bataille dynami -que, les soldats ont pu renforcerleurs compétences acquises durantl’instruction individuelle d’été.

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17ADSUM, 28 AOÛT 2013

L’équipe jeunesse du CFV luttecontre le décrochage scolaire

PAR RINA HAMONIntervenante jeunesse, CFV

Comme le décrochage scolaire est tou-jours une réalité bien présente chezles adolescents, l’équipe jeunes se duCentre de la famille Valcartier a déci -dé de repartir pour une troisième foisle projet «J’m’accro che, j’empoche!».

Ce projet s’adressant aux jeunes de 12 à 17 ans sera réalisé grâce à l’aidefinancière du comité d’investissementcommunautaire de TELUS et de laFondation Victorin-Germain. Cette fois-ci, les jeunes intéressés par le projetseront amenés à se fixer des objectifs sco-laires de septembre à décembre 2013 etde janvier à juin 2014 pour courir lachance de remporter une des bourses de375 $ afin de financer un de leurs projetspersonnels.

Par ce projet, nous voulons encou rageret valoriser la persévérance scolaire desadolescents en leur fournissant une moti-vation supplémentaire. Tout au long duprocessus, les jeunes seront amenés à sefixer des objectifs de rendement aca -démique réalisables, à poursuivre leursétudes au secondaire régulier et à se trou-ver un projet de motivation personnel.

Ce défi ne prône pas les notes parfaites,mais plutôt la persévérance, l’assiduité et l’amélioration des résultats dans lesmatières scolaires obligatoires. Plus l’étu-diant participera aux diverses rencon-tres, plus il accomplira ses objectifs etplus il s’investira dans le projet, plus ilaura de chances de remporter une bourselui permettant de réaliser son projet.

Les inscriptions pour la première partie de l’année serontacceptées jusqu’au 20 septembre. Pour plus d’informations,communiquer avec l’équipe jeunesse au 418 844-5000,poste 6376.

«Familles de militaires, vousavez 1 nouveau message»

Chères familles militaires de tout l’estdu Québec, sachez que les ser vices duCentre de la famille Valcar tier (CFV)s’adressent à vous. Que vous soyezconjointe, enfant ou parent d’un mili-taire, nous avons des servi ces spécia -lisés qui répondent à vos besoins par-ticuliers. Puisque rien n’est trop beaupour vous, l’équipe du CFV n’hésitepas à se déplacer pour vous faire con-naître ses services.

Depuis juin 2013, le Centre de lafamille est présent à de multiples événe-ments se déroulant dans les municipa -lités avoisinantes de la Base Valcartier,et ce, afin de rejoindre un maximum defamilles de militaires.

Rencontrer les familles et les résidants,et faire connaître notre organisation, telsétaient les buts de notre présence à la 1re Journée nationale des gars (dans lecadre du Festi-Grill), au Festival westernet à la Fête des nouveaux arrivants deSainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier,au Festival forestier de St-Raymond, à laFête de la famille de Saint-Émile et àl’événement Découverte de la MRCJacques-Cartier.

INVITATION AUX FAMILLES DE MILITAIRESÀ notre tour, nous souhaitons vous

invi ter à notre événement «portes ouver -tes» qui aura lieu au CFV, le mercredi 11 septembre, de 15 h à 18 h 30.

Souper spaghetti, rencontre avec leper sonnel, découverte de votre Centre etactivités pour les enfants sont au pro-gramme. De plus, profitez-en pour par-ticiper à notre assemblée générale, unebelle occasion de connaître les dernièresréalisations du CFV et de voter pour vos prochains représentants au conseild’administration. Le souper spaghetti est au coût de 5 $ par adulte et gratuitpour les enfants. Vous êtes prié de vous inscrire auprès deChantal Thompson au 418 844-6060.

REVENIR AU TRAVAILAPRÈS UNE ABSENCE

POUR CONGÉ DE MALADIEPSYCHOLOGIQUE

PAR ANNIE BRETONConseillère d’orientation

au Centre de la famille Valcartier

Selon l’Agence de la santé publique duCanada, chaque jour, 500 000 Cana -diens s’absentent du travail en raisonde problèmes de santé mentale. Si vousfaites partie de ces travailleurs qui ontété absents, pour une période plus oumoins longue, du marché du travail en raison de problèmes de santé psy-chologique ou si vous connaissez quel -qu’un dans une situation semblable,sachez qu’il y a de l’espoir et que leretour au travail est possible. Voiciquelques trucs qui peuvent vous aiderdans votre démarche.

Prévoyez une rencontre avec votreemployeur afin de discuter des élé-ments relatifs aux conditions de votreretour au travail : tâches à reprendre,charge de travail, dossiers ou projets en cours, soutien nécessaire, etc. Il estnormal que vous éprouviez des craintesface à votre retour au travail; soyezauthentique en les nommant à votregestionnaire. Celui-ci pourrait, par sonouverture et son non-jugement, vousaider à identifier des solutions. Toutesces clarifications contribueront à dimi -nuer votre stress et votre anxiété.

Selon Louise Saint-Arnaud, cher -cheuse au sein de l’équipe RIPOST(Recherche sur les impacts psycholo -giques, organisationnels et sociaux dutravail), trois facteurs facilitent la réin-tégration en milieu de travail après une maladie : un retour progressif, laqualité de l’accueil des collègues et dessupérieurs, et surtout, l’améliorationdes conditions de travail.

Votre employeur et vous avez uneresponsabilité de préparer votre retourpour qu’il soit un succès. Des questions? Communiquez une conseillère d’orientationdu programme FORT (formation et orientation pour un retour au travail) du Centre de la famille Valcartier; c’estfacile, gratuit et confidentiel. À Valcartier : 418 844-6060; àSainte-Foy : 418 649-6505.

RENTRÉE SCOLAIRE :la police militaire vous invite à la prudence

La fin du mois d’août représente,comme à chaque année, le retour surles bancs d’école des élèves québé-cois. Les élèves des écoles Dollard-des-Ormeaux et Alexander-Wolff,toutes deux situées dans le secteurdes unités de logements résidentielsde Courcelette, Base Valcartier, n’yfont pas exception et seront de retouren classe cette semaine.

Les policiers, les brigadiers scolaires,les transporteurs scolaires et le person-nel des écoles veillent à la sécurité desélèves. Dès lors, la police militaire tiensà rappeler à tous, et surtout aux auto-mobilistes, l’importance d’être atten-tifs, alertes et d’adopter des comporte-ments sécuritaires en zones scolaires.

En voiture, plusieurs règlementsdoivent être respectés, notamment leslimites de vitesse dans la zone perma-nente de 30 km/h sur la rue Roy et cellede 30 km/h sur la rue Rochon, envigueur du mois de septembre à juin,inclusivement. De plus, l’article 410 du Code de la sécurité routière stipuleque «lorsqu’un piéton s’engage dans un passage pour piétons, le conducteurd’un véhicule routier doit immobiliserson véhicule et lui permettre de traver -ser». Le contrevenant à cet article pour-rait se voir condamné à payer uneamende de 100 $ plus les frais.

De plus, il ne faut pas diminuer l’importance du rôle crucial que tient lebrigadier scolaire. Ce dernier s’assureque les jeunes piétons, circulant endirection de l’école ou de la maison,respectent les divers règlements relatifsà la circulation piétonnière et veille à ce qu’ils traversent la voie publique

de façon sécuritaire. Le brigadier estresponsable de juger de l’afflux de la circulation et choisit le moment oppor-tun pour faire immobiliser les véhiculeset autoriser les enfants à traverser.Plusieurs automobilistes sans scrupuleont la mauvaise habitude d’accélérer à la vue d’un brigadier scolaire afin de ne pas avoir à s’immobiliser pour quel -ques secondes. Ce faisant, ces automo-bilistes irresponsables ne réalisent lagravité de leurs actes et les conséquencesdésastreuses qui pourraient s’en suivre.

Il est toutefois important de préciserque les piétons n’ont pas la prioritéabsolue, mais doivent eux aussi fairepreuve de vigilance. En effet, avant de s’y engager, le piéton doit s’assurer que le passage piétonnier est sans risque etqu’il est visible pour les automobilistes.Puisqu’il est possible que votre enfantdoive emprunter seul certaines intersec-tions et soit ainsi seul garant d’assurer sa sécurité, il est primordial que les parents révisent les règles de sécurité de base avec leur enfant comme, parexemple, de regarder des deux côtés dela rue avant de traverser et d’attendreque le véhicule lui cédant le passage soit complètement immobilisé avant detraverser. Le port de vêtements voyantset de couleurs vives est aussi fortementrecommandé.

Ces prochaines semaines, les policiersmilitaires et les agents de la Sûreté duQuébec effectueront une surveillanceaccrue dans les rues de Courcelette afin de sensibiliser la population sur lasécurité des élèves aux abords des zonesscolaires.

En terminant, soyez patient, ralentis-sez, c’est la rentrée!

Le brigadier scolaire joue un rôlecrucial pour la sécurité des enfants.

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Wounded Warriors Weekend 2013Des vétérans du Québecen mission à Nipawin!

PAR L’ADJUDANT (À LA RETRAITE) RICHARD BLANCHETReprésentant pour le Québec,

Wounder Warriors

Pour la première fois, d’anciens militai -res du Québec ont participé au WoundedWarriors Weekend, un événement des-tiné aux vétérans du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Australieen reconnaissance de leurs serviceshono rables et de leurs sacrifices.

Du 2 au 6 août, la communauté deNipawin en Saskatchewan a accueillichaleu reusement 120 anciens militairesblessés en provenance du Canada, desÉtats-Unis, du Royaume-Uni et del’Austra lie. Organisé d’une main de mili-taire, l’événement avait comme objectif demontrer aux troupes et à leur famille qu’ilsn’étaient pas seuls et que leurs sacrifices nesont pas passés inaperçus

C’est ainsi que nos vétérans du Québecont décollé de Montréal en direction deRégina pour un souper préparé par lescadets et les officiers de l’école de laGendarmerie royale du Canada, la divisionDépôt. Le lieutenant-gouverneur de laSaskatchewan, Vaughn Solomon Schofield,était présente à la soirée afin remercier lesmilitaires.

Après cette impeccable réception, les soldats émérites se sont dirigés versNipawin dans une impressionnante caval-cade minutieusement préparée tel un défilémilitaire. À chaque ville croisée sur leurpassage, il y avait un arrêt protocolaire oùils ont été chaudement félicités pour lesservices rendus et pour qu’ils puissent àleur tour saluer des membres de la Légionroyale canadienne.

Une fois arrivés à Nipawin, les partici-pants se sont retrouvés devant un éventaild’activités mis à leur disposition telles que la pêche, le golf, des démonstrationsdes Skyhawks et des spectacles ou encoresimplement des activités sociales.

Afin de remercier la communauté deNipawin pour son accueil et sa générosité,le directeur provincial du Projet les eauxcuratives section Québec, Gervais Jeffrey, a présenté au maire, David Trann, unemouche à pêche nommée «WoundedWarriors Uma» qui signifie espoir en unin-pavic. Cette mouche a été créée par lesvétérans bénéficiant des services des eauxcuratives, un projet venant en aide aux militaires blessés.

Pour les participants du Québec, ce futune fin de semaine de rêve dont peuventtémoigner Réjean Calille, Philipe Deguise,Gervais Jeffrey, Richard Blanchet et YvanRoy. Ces vétérans du Québec tiennent àremercier sincèrement l’organisation Woun -ded Warriors Canada et le comité orga -nisateur de Wounded Warriors WeekendBlake Emmons de les avoir invités à ce belévénement qu’ils n’oublieront pas de si tôt.

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19ADSUM, 28 AOÛT 2013 BLOC-NOTESCOLLECTE DE FONDS POUR LES ÉLÈVES DE DDO

Petit-déjeuner de 9 h à midi auCentre communautaire de Shannon, 75 rue Gosford. Les fonds amassésserviront à financer un voyage éducatifau Pérou pour les élèves de DDO. Coût : 7 $ adultes, 5 $ enfants (6-12) etgratuit pour les enfants moins de 5 ans.Pour info : Maureen McCarthy, 418844-2512.FUNDRAISING FOR DDO STUDENTS

This amazing opportunity will allowour students to explore and discover atotally different culture in Peru, as wellas visiting amazing sites, UNESCOHeritage Site. Family breakfast willtake place on Sunday, September 1,2013, at the Shannon Community

1ER SEPTEMBRE Centre, 75 Gosford Road, from 9 am tonoon. Cost: $7 adults, $5 children (6-12)and free for children 5 and under. Info:Maureen McCarthy, 418 844-2512.

JOURNÉE INFO LOISIRS AUTOMNE 2013Venez profiter de cette journée pour

vous informer, vous inscrire aux courset activités de la session d’automne2013. Endroit : Centre des sports (bât.516) de 16 h à 20 h.

ACTIVITÉ DE BIENVENUE POUR LES RÉSIDENTS DES LOGEMENTS FAMILIAUX

Soyez au rendez-vous pour cette acti -vité afin de faire connaissance avecvotre Comité des résidents. Animationet jeux pour tous. Endroit  : gymnases 1 et 2 du Centre des sports (bât. 516) de10 h 30 à 14 h. Info  : [email protected].

JOURNÉE DE LA SANTÉLa Journée de la Santé se tiendra de

8 h 30 à 15 h sur la piste de franchisse-ment d’obstacles à côté du Centre des

3 SEPTEMBRE

22 SEPTEMBRE

24 SEPTEMBRE1

Prochaine parution du Bloc-note :

11 septembre 2013Soumettez vos suggestions d’activi tés

au plus tard le 3 septembre par courriel à[email protected], par la poste (voir

notre adresse dans l’encadré en page 16), ou par téléco pieur au 418 844-6934.

sports. Activités et kiosques pour toutela communauté militaire. Dîner fournisur place. Plusieurs prix à gagner.Aucune inscription requise. Info  :418 844-5000, poste 4677.

PROGRAMMATION D’AUTOMNE CENTRE DE LA FAMILLE

Activités pour enfants, jeunes etadultes. Venez chercher votre copie dela programmation d’automne auCentre de la famille (bât. 93), ou visiteznotre site Web : www.forcedelafamille.ca. Inscriptions en personne à partir du 26 août au Centre de la famille, etpar téléphone à partir du 27 août au418 844-6060, 8 h 30 à 16 h 30 - pre-mier arrivé, premier servi! Priorité auxfamilles militaires.VALCARTIER FAMILY CENTRE FALL PROGRAMMING

Activities for all ages, kids to adults.Come pick up your copy at the Valcar -tier Family Centre (build. 93), or visit our website: www.familyforce.ca.In-person registration begins August26th, and by phone as of August 27th bycalling 418 844-6060. 8:30am to 4:30pm- first come, first served! Priority givento military families.

BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE SHANNONHoraire d’été jusqu’au 2 septembre  :

mardis et jeudis de 13 h 30 à 16 h 30 /19 h à 21 h. Mercredi de 9 h à 11 h / 13 h 30 à 16 h 30. Samedi fermé.CHORISTES RECHERCHÉS

Le Chœur de ma Rivière de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier est àla recherche de nouveaux membres.Groupe vocal à quatre voix mixtes.Répertoire de chants populaires. Aucu -ne formation musicale exigée. Répé -titions  le mercredi à 19 h 30 à l’églisede Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Reprise des activités : mercre-di 4 septembre 2013. Info  : RaymondSt-Pierre, au 418  875-4200 ou LineGuay, au 418 875-2659.COMPTOIR DES AUBAINES

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20 ADSUM, 28 AOÛT 2013

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FORMATION DE L’ESPRIT POUR L’ENDURANCE

PAR LE PADRÉ DANIEL GILROYAumônier du 5e Bataillon des services

du Canada

Le 22 septembre, je courrai le demi-marathon de la Course de l’Armée cana-dienne. Pour tous les défis de la vie, il estessentiel de former l’esprit ainsi que lecorps. Et donc je voudrais partager cettepetite histoire inspirante, pour vousencourager dans toutes les épreuves quevous pouvez rencontrer qui exigent ladétermination et l’endurance.

Chaque année, l’Australie accueillel’un des ultra-marathons les plusexténuants du monde. La course couvrela distance de Sidney à Melbourne : 875

kilomètres. Le délai moyen pour attein-dre le fil d’arrivée est de cinq jours.

Le jour de l’ouverture, en 1983, unvieux monsieur vêtu d’une salopette etde bottes de cow-boy flânait autour de la ligne de départ. Presque tout le monde a supposé qu’il était un spec -tateur – jusqu’au moment où il a trouvéla table d’inscription et a ramassé sonnuméro de course.

Son nom était Cliff Young, il avait 61 ans et était fermier. Son père avaitété un agriculteur aussi, et quand Cliffétait enfant, son père lui a demandé de rassembler 2000 moutons sur 2000acres. C’était l’époque avant les véhi -cules tout-terrain, et la famille ne possé-dait pas de cheval, donc Cliff avait àfaire tout le travail à pied.

Au pistolet de départ, les autres con-currents ont rapidement distancé Cliffrapidement. Il ne courait pas correc -tement - simplement une sorte de pastraînant.

La seule façon de compléter une coursede 875 km qui dure cinq jours est decourir pendant 18 heures par jour et dedormir les autres six heures. Tout lemonde le savait, et s’était entraîné pourcela. Sauf Cliff. Le matin du deuxièmejour, les coureurs se sont réveillés avantl’aube en apprenant que Cliff avaitdépassé tout le monde au cours de lanuit. Il semblait d’avoir l’intention de nejamais dormir jusqu’à atteindre la ligned’arrivée.

Cliff et les concurrents ont joué àsaute-mouton au cours des deux jourssuivants, mais au cinquième jour Cliffétait tellement en avance que même les

coureurs d’élite ne pouvaient pas le rattraper. Il a été le premier à franchirla ligne d’arrivée, en établissant unrecord du parcours. Il n’avait pas réa liséqu’il y avait un prix de dix mille dollars,et à la fin il en a fait don.

Aujourd’hui, les participants à l’ultra-marathon Sidney-Melbourne nedorment pas, ils continuent tout droit dudébut à la fin. Et les ultra-marathoniensdu monde entier ont adopté le «CliffYoung shuffle» qui s’est avéré une utili-sation beaucoup plus efficace de l’éner -gie sur de très gran des distances que laposture standard de course.

La plupart du temps, les grandes réa -lisations nécessitent la connaissance, lapréparation et la bonne chance, maisparfois, les gens les plus ordinaires peu-vent accomplir de grands exploits grâceau cran pur et à la détermination.

Pourquoi les hommes se suicident-ils plus que les femmes?Personne ne sera surpris de constaterque la communauté militaire est com-posée majoritairement d’hommes. Cettelarge population masculine ne faitexception à aucune règle concernantl’homme traditionnel. Voilà pour quoi laprévention du suicide demeure un sujettrès important dans les Forces cana -diennes. Les études scientifiques sontcatégoriques : les hommes sont plus àrisque que les femmes de poser un gestesuicidaire.

Pourquoi les hommes, peu importeleur métier, statut social ou économi -que, sont-ils plus à risque de mourir par suicide que les femmes? Certainescaractéristiques ont été observées chezles hommes, les rendant plus fragiles àla souffrance psychologique.

LA MASCULINITÉ, FACTEUR DE RISQUE IMPORTANT Les particularités du rôle traditionnel

masculin ont construit le modèle del’homme québécois, de sorte qu’il doitrépondre à certains stéréotypes.Malheu reusement, ce modèle social quedoit suivre l’homme contribue à l’isolerdes autres. Voici quelques-unes de cescaractéristiques qui définissent l’hom -me québécois traditionnel à risque de sesuicider :• La froideur. L’homme partage peu sa

souffrance, ne pleure pas en public etévite les émotions vives, particulière-ment celles reflétant de la tristesse,de la peur ou de l’affection physiqueavec ses pairs.

• L’autonomie. L’homme doit être indé -pendant; il fait face aux difficultés dela vie en restant impassible et n’ad-

met pas qu’il puisse avoir besoin desautres.

• La réussite. L’homme doit réussir surle plan professionnel de façon à êtrecapable de subvenir aux besoins de safamille.

• L’agressivité. L’homme doit être fortet robuste; il agit agressivement si lescirconstances l’exigent. Il est le pro-tecteur de ses proches.Tous ces critères de la masculinité

traditionnelle emprisonnent l’homme,seul avec sa détresse, ce qui rend lademande d’aide beaucoup plus difficile.

MOINS PORTÉS À DEMANDER DE L’AIDEÉtant donné le mythe que l’homme

devrait être autonome et s’occuper seulde ses problèmes, les hommes sont engénéral plus réticents que les femmes àdemander de l’aide, que ce soit à leurfamille, à leurs amis ou au réseau professionnel de la santé. Cela contribueà l’aggravation de leur souffrance psychologique, les rendant ainsi plusvulnérables et enclins au suicide.

Il est démontré que les femmes consultent plus rapidement les profes-sionnels de la santé et ont plus de faci -lité à identifier les personnes de leurentourage qui pourront leur apporter dusoutien lors des moments de souffrance.De plus, elles auront plus de facilité àfaire appel à ce soutien au momentvenu.

Malheureusement, puisque les hom -mes ont tendance à «endurer» la situa-tion douloureuse beaucoup plus long -temps, l’homme demandera de l’aide

lorsqu’il sera en crise! Si on ajoute à celaque l’homme en crise exprime souventsa détresse avec beaucoup de colère,malheureusement, il arrive trop sou-vent que la demande d’aide soit con -fondue avec de l’agressivité. L’effet pro-fondément négatif de ce malentendu estque l’homme en détresse perd alorsespoir qu’il peut y avoir une solution àses problèmes.

Pour pallier le fait qu’il n’est pas rareque l’homme demande de l’aide seule-ment lorsqu’il est en crise et que cettedemande d’aide demeure incomprisepuisqu’elle ressemble à de l’agressivité,il est nécessaire que les proches com-prennent que derrière un compor tementexplosif se cache fort probablement un homme en détresse. Il est primordialde demeurer vigilant à ces demandesd’aide masculines souvent bien maladroites.

DES MOYENS RADICAUXLes hommes utilisent des moyens qui

sont plus draconiens que ceux employéspar les femmes, donc qui causent lamort presque instantanément. Lorsquele geste suicidaire est commis, il y a peude chances de les sauver de la mort.Lorsqu’on compare avec les moyens queles femmes utilisent, ces dernièresoptent heureusement pour des moyensqui sont moins sévères; il y a donc undélai entre le geste suicidaire et la mort,ce qui permet de sauver ces fem mes endétresse. Étant donné que les moyensutilisés par les hommes sont très dan-gereux, il y a plus de décès par suicidedu côté masculin.

L’homme traditionnel traîne sur sesépaules un poids très lourd à porter. LesForces armées canadiennes comptentbeaucoup de ces hommes qui subissentune grande pression de performance etd’accomplissement. Le fait d’accepterque la souffrance fait aussi partie de lavie et d’accepter qu’il ne peut pas toutrégler seul peut faire en sorte quel’homme demande de l’aide plus tôt.

Le suicide n’est pas une option pourrégler une grande détresse. Même si lasituation peut sembler sans issue, lesoutien des proches, de la famille, despairs et des professionnels est très efficace pour diminuer la souffrance etreprendre goût à la vie. Les problèmesne peuvent pas être tous réglés seuls.Demander de l’aide ne sera jamais synonyme de capituler. Demander del’aide démontre plutôt une grande forceet une impressionnante humilité.

RESSOURCES PROFESSIONNELLES POUR LES GENSVIVANT DE LA DÉTRESSELorsqu’un proche nous inquiète, il importe de demander del’aide aux professionnels qualifiés. • Centre de santé Valcartier : 418 844-5000, poste 5802• Aumônier en devoir : 418 844-5000, poste 5777• Centre de la famille Valcartier : 418 844-6060• Programme d’aide aux employés (PAE) :

418 844-5000, poste 6729Employés des FNP (français) : 1 800 361-5676Employés des FNP (anglais) : 1 800 387-4765• Programme d’aide aux membres (PAM) :

1 800 268-7708SERVICES DISPONIBLES 24 H/7 JOURS• Ligne d’écoute téléphonique :

1-866-APPELLE (1-866-3553) • Centre de prévention du suicide de Québec :

418 683-4588• Centre de crise de Québec : 418 688-4240• CLSC, médecins, urgence de l’hôpital

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Plus de 180 personnes ont pédalépour une bonne cause lors duspinothon de la Coupe Révolu tion

tenu le 21 août au Centre des sports de la Base Valcartier. Au total, 15 équipesd’une douzaine de cyclistes ont relevé le défi de pédaler sans arrêt pendant 12 heures, pour un grand total de 6423kilomètres parcourus. L’activité a permisd’amasser 3600 $ pour les organismesAppuyons nos troupes et Sans Limites,qui viennent en aide à la communautémilitaire. La Coupe Révolution a étéremportée par l’équipe du 12e Régimentblindé du Canada avec un résultat de491 kilomètres, talonnée par les équipes du 5 RGC (484 km) et du 3 R22eR (474km). Organisée également à Montréal et Saint-Jean, cette première édition dela Coupe Révolution a été mise sur piedà Valcartier par le caporal-chef AshleyFarrell, membre de l’Équipe Québec duTour Capitales2. Dans le cadre de ce défi cycliste, 34 militaires et employéscivils de la Défense péda leront 550 kilo-mètres entre Québec et Ottawa, du 18 au21 septembre, afin de récolter 50 000 $pour les soldats blessés et les famillesmilitaires. (P.B.)

ILS PÉDALENT 6400 KILOMÈTRESPOUR UNE BONNE CAUSE – PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM

MÉRITE SPORTIF :Valcartier obtient quatre nominations au sein de l’Armée L’Armée canadienne a sélectionné quatre récipien -daires du mérite sportif de la Base Valcartier entant que meilleures personnalités ou équipes spor -tives pour l’année 2012.

Le sergent Magalie Pinel, du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment, a ainsi remporté le titre d’athlète fémi-nine de l’année 2012 au sein de l’Armée. Le sgt Pinelest considérée comme une joueuse d’impact dansplusieurs sports, notamment le hockey sur glace, lehockey balle et la balle lente.

Pour sa part, l’adjudant-maître Bernard Lafontaine,entraîneur de l’équipe masculine de hockey de Valcar tier, a été choisi comme entraîneur de l’année.En 2012, celui qui évolue aujourd’hui au quartiergéné ral de l’Armée à Ottawa avait mené les Lions à la conquête du championnat des Forces armées canadiennes (FAC).

L’officiel de l’année est le capitaine Robert Lan -driault, arbitre au soccer. Aujourd’hui à Trenton, lecapt Landriault a arbitré de nombreuses parties ausein des FAC et dans des ligues civiles.

Enfin, l’équipe masculine de hockey sur glace de Val -car tier a été nommée équipe de l’année (sport collectif)pour sa victoire au championnat des FAC.

Pour ce qui est des autres catégories, le cpl Tardiff de la BaseEdmonton a été choisi athlète masculin de l’année pour ses per-formances en soccer, tandis que l’équipe multisports de la BaseSaint-Jean a été nommée équipe de l’année (sport individuel).

Tous les récipiendaires de l’Armée, de même que ceux de laMarine et de l’Aviation, seront invités à la cérémonie du méritesportif des FAC qui aura lieu le 25 octobre à Ottawa. Les noms desgagnants nationaux seront alors dévoilés. (P.B.)

Le capitaine Robert Landriault, officiel de l’année.

Le sergent Magalie Pinel, athlète féminine de l’année.

L’adjudant-maître Bernard Lafontaine,

entraîneur de l’année.

L’équipe masculine de hockey sur glace, équipe de l’année (sport collectif).

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de maison. Déjà déboisé.

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L’ANCIENNE-LORETTEMaison mobile à aires ouvertes, très éclairée

et bien entretenue. Elle possède 2 grandes chambres,fenêtres refaites en 2011. Terrain loué 200$/mois.

Vendue sous l’évaluation.

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DES CHÂTELSRue tranquille, libre immédiatement. Belle propriété avec garage sur un

terrain de + 8 000 pc aménagé avec terrasse, piscine creusée. Grandes pièces,foyer au salon, 3 chambres et poss. d’un 4e, sauna thérapeutique. Toiture refaite.

FAITES VOTRE OFFRE !!!

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Marjorie Smith-Dumontier et Jason Laforest

418 843-1151

STONEHAM-ET-TEWKESBURYRARE DANS LE SECTEUR! Propriété champêtre

située en pleine nature. Intérieur au goût du jour, 2 cc à l'étage. Près de la station de ski et de la

Réserve Faunique des Laurentides.

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NOUVEAU

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23ADSUM, 28 AOÛT 2013

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24 ADSUM, 28 AOÛT 2013