tiques et poux ( le bon )
TRANSCRIPT
LES TIQUES
Les IIème vecteurs de maladies humaines
LES TIQUESLES TIQUES
Acariens hématophages 2 - 30 mm
3 Familles
Ixodidae ou tiques dures (821 espèces)
Ixodidae Argasidae
Argasidae ou tiques molles (77 espèces)
Nuttalliellidae: 1 espèce
1 cm
larvenymphemâlefemelle
Ixodes ricinus
LES TIQUES DURES (1)LES TIQUES DURES (1)
Tiques Dures=1 repas sanguin par stade
LES TIQUES DURES (2)LES TIQUES DURES (2)
Mammifères grands et moyensPetits mammifèresOiseaux
Petits mammifèresOiseaux
Petits mammifères (rongeurs)Oiseaux
(4-6 semaines)
(4-6 semaines)
(4-6 semaines)(10-20 semaines)
Mâle Femelle
CYCLECYCLE
Ex: Ixodes ricinus
LA VIE DES TIQUES (1)
Facteurs environnementaux - ÉcosystèmeFacteurs environnementaux - Écosystème
Température - Humidité - Photopériode -VégétationTempérature - Humidité - Photopériode -Végétation
Interrelations avec les êtres vivantsInterrelations avec les êtres vivants
Chaque espèce:Chaque espèce:
• Biotope particulier = répartition géographique particulière• Variation de l’activité saisonnière – Cycle de vie
Conséquences Cliniques et Epidémiologiques sur les Maladies Transmises
Attente « en embuscade »
Ex: I. ricinus (A), D. marginatus
LA VIE DES TIQUES (2)
LA VIE DES TIQUES (3)
« Attaque »
Ex: Amblyomma variegatum, A. hebraeum
Récepteurs – PhéromonesRécepteurs – Phéromones
Chémo –
Mécano –
Photo –
Thermo –
Recepteurs
Forte: R. sanguineusFaible: A. hebraeum
SPECIFICITE D’HÔTES
PIQURE INDOLORE
Les piècesbuccales: organes sensoriels (les pédipalpes), des organes coupants (les chélicères) et un organe immobile median (l’hypostome)
1 cm
Phase lente et progressive: 2-4 j
Phase rapide: 1-3 jours
Succion /
sécrétions salivaires
Régurgitations
Repas Sanguin (1)
Repas Sanguin (2)
SITE DE PIQURE VARIABLE SELON LES ESPECES (1)
Amblyomma
Ixodes
Dermacentor
Bactériennes
• Rickettsioses• Ehrlichioses• Anaplasmoses• Tularemie • Maladie de Lyme• Borrelioses récurrentes• Fièvre Q ?
Virales
Parasitaires
Toxiniques
Les Maladies transmises par les tiques
QU’EST CE QU’UNE RICKETTSIOSE ?
Initialement :
Bactéries intracellulaires
Gram négatif Colorées en rouge
par la coloration de Gimenez
Maladie bactérienne due à une bactéries de l’ordre des Rickettsiales
QU’EST CE QU’UNE RICKETTSIOSE ?
Outils moléculaires = changements taxonomiques:
• Rickettsia : groupe boutonneux et groupe typhus
• Anaplasma, Ehrlichia, Cowdria, Neorickettsia et Wolbachia
• Orientia tsutsugamushi (typhus des broussailles) • Exclues des Rickettsiales:
Coxiella burnetii (fievre Q)Bartonella sp.
RICKETTSIOSES ET VECTEURS
Genre Rickettsia
Groupe typhus
poux
Typhus murin
Typhus épidémique
FièvresboutonneusesGroupe boutonneux
Tiques
puces
Genre OrientiaScrub typhus
chiggers
• Typhus des broussailles: Typhus des broussailles: 1 milliard de personnes exposées1 milliard de personnes exposées 1 millions de cas estimés / an1 millions de cas estimés / an
• Typhus épidémique:Typhus épidémique: Plus de 100 000 cas au Rwanda et Burundi Plus de 100 000 cas au Rwanda et Burundi pendant la guerre civile des années 90pendant la guerre civile des années 90
• Depuis 1984: Depuis 1984: 16 nouvelles rickettsioses à tiques 16 nouvelles rickettsioses à tiques décrites à travers le mondedécrites à travers le monde
IMPORTANCE EPIDEMIOLOGIQUE
LES RICKETTSIOSES A TIQUES DU GROUPE BOUTONNEUX
CE QU’ON CROYAIT … CE QU’ON CROYAIT … ET QUI ETAIT FAUXET QUI ETAIT FAUX
Parola et al. Clin Microbiol Rev. 2005 Oct;18(4):719-56.
1 Rickettsiose / continent
Tiques = Vecteurs ET reservoirs
Des Maladies bénignes
LES RICKETTSIOSES A TIQUE A TRAVERS LE MONDE
20 pathogènes décrits à travers le monde dont 16 dans les 20 dernières années
Parola et al. Clin Microbiol Rev. 2005 Oct;18(4):719-56.
Les Rickettsioses: des signes typiques +/- associés
Une des plus anciennes maladies infectieuses vectorisées décrites
1909:Premiers cas en Tunisia (Conor and Brush)
1925:L’escarre à Marseille (Boinet and Pieri)
1930’s:• Le vecteur: Rhipicephalus sanguineus (Olmer – Durand & Conseil)• L’agent : R. conorii (Brumpt)
FIEVRE BOUTONNEUSE MEDITERRANEENNE
Georges Blanc
Modéles expérimentaux : inoculation humainepatients atteints de dementia paralitica (neurosyphylis)“demandée par leurs médecins pour pyréthotérapie”
FIEVRE BOUTONNEUSE MEDITERRANEENNE
Blanc & Caminopetros, 1932FBM
Inoculation d’oeufs, larves, nymphes, femelles gorgées, males et femelles non gorgés
Tique endophile: niches, maisons
Spécificité d’hôte: + + +
Peu d’affinité pour piquer l’homme
Activité saisonnière:Adultes: printemps –début été puis fin été –début automneLarves: Juillet + + + Nymphes: tout l’été
FIEVRE BOUTONNEUSE MEDITERRANEENNE
Maladie urbaine 2/3 - rurale 1/3
Piqûre pas toujours remarquée
Contact homme tique fréquent + < 1% infectées
incidence basse (48/100000 habitants dans le sud-est )
Maladie saisonnière estivale (Août + + +)
FIEVRE BOUTONNEUSE MEDITERRANEENNE
Rhipicephalus sanguineus
Rickettsia conorii
R. conorii conorii
R. conorii israelensis
R. conorii caspia
R. conorii indica
50 N
35 N
QUELS RESERVOIRS ?
Les chiens “non immuns”?
Les tiques Rhipicephalus sanguineus ?
Lapin ?
Spermophile 黄鼠 ?
Cobaye 荷兰猪 ?
Hérisson ?Souris ?
QUELS RESERVOIRS ?
Incubation 6 – 7 jours
Fièvre 100%
Escarre (unique ?) 72 %
Parfois conjonctivite
Eruption maculopapuleuse 97%
ASPECTS CLINIQUES “CLASSIQUES”
ASPECTS CLINIQUES “CLASSIQUES”
ASPECTS CLINIQUES “CLASSIQUES”
Longtemps considérée comme bénigne
Formes sévères 6 – 7%
Létalité: 2 - 5 %
UNE MALADIE BENIGNE ?
SDF 51 ans.
OH chronique.
Vit sur un chantier dans une caravane.
Nombreuses chute lors d’état d’ivresse.
Hospitalisé pour confusion fébrile. T: 39°C
Clinique: RAS
Scanner: RAS. PL: normale.Lymphopénie. Thrombopénie
24h en UHCD
UNE MALADIE BENIGNE ?
Rhipicephalus sanguineus
Escarre au niveau de l’épaule
EVOLUTION
Mise sous Doxycycline per os + CIFLOX IV
DECEDE EN 24 H
Hémocultures: Positives à R. conorii
Autopsie: Rate positive en PCR à R. conorii
Tiques: 2 positives en PCR à R. conorii
NOUVEAUX ASPECTS CLINIQUESFormes sevères
167 Cas - Oran 2006 -2007 49% hospitalisés avec une forme sevère 7% formes malignes avec défaillance multiviscéraleMortalité 3%, ( 55% des défaillance multiviscérale)
NOUVEAUX ASPECTS CLINIQUESEcarres multiples
Oran 2006-2007
NIMES 2007
Avril 2007
2 choriorétinites sévères
NIMES 2007
A focus of tick borne spotted fever in Southern France, 2007
+ molecular evidence
Attaque de tiques ++++
Rh. sanguineus
R. conorii (24/133; 18%)
R. massiliae (13/133; 10%).
Parola et al. Clin Microbiol Rev. 2005 Oct;18(4):719-56.
EN EUROPE1990 !!!
R. conorii
R. slovaca
Parola et al. Clin Microbiol Rev. 2005 Oct;18(4):719-56.
EN EUROPE2007 !!!
R. conorii conorii
R. conorii israelensis R. massiliae
R. conorii caspia R. monacencis
R. sibirica mongolitimonae
« R. raoultii »
R. aeschlimannii R. rhipicephali
R. slovaca R. helvetica
R. slovaca & TIBOLA - DEBONEL
Dermacentor reticulatus
Dermacentor marginatus
SITE DE PIQURE VARIABLE SELON LES ESPECES (2)
TIBOLA - DEBONELRICKETTSIA SLOVACA
TIBOLA - DEBONELRICKETTSIA RAOULTII !
Raoult et al. Emerg Infect Dis 2002, 8: 748-749 Pretorius et al. Emerg Infect Dis 2002, 8: 874
R. aeschlimannii
1997: une nouvelle rickettsiesdans Hyalomma m. marginatum
1998- 2001:detectée et/ou isolatée de H. m. rufipes en Afriquede H. m. marginatum en Europe du Sud
2002:• Premier cas humain chez un patient au retour du Maroc• 2e cas chez un chasseur en Afrique du sud
Matsumoto et al. Eur J Clin Microbiol Infect Dis 2004, 23: 732-4.
Zone à Risque ?
H. m. marginatum H. m. rufipes
D’autres tiques impliquées
Tiques = vecteurs et Réservoirs
R. aeschlimannii
R. sibirica mongolitimonae (1)
2001:Détection dans H. truncatumau Niger
1993:Détection dans H. asiaticumen Mongolie
1996:1er cas in Marseille Vecteur(s)???
Pretorius & Birtles. Emerg Infect Dis 2004, 10: 125-6
2004:First case in Sub-Saharan Africa
9 cas décrits : signes pécifiques +/- associés
• escares multiple• ADP
• lymphangite
Fournier et al., Clin Infect Dis 2005, 40: 1435-44
Lymphangitis-associated rickettsiosis” (LAR)
R. sibirica mongolitimonae (2)
R. conorii conorii
R. conorii caspia
EN AFRIQUE1990
Parola et al. Clin Microbiol Rev. 2005 Oct;18(4):719-56.
R. africae
R. conorii conorii
R. conorii caspia
R. conorii israelensis
R. sibirica mongolitimonae
R. aeschlimannii
R. massiliae
R. rhipicephali
« R. raoultii »
R. monacensis
EN AFRIQUE2007 !!!
Parola et al. Clin Microbiol Rev. 2005 Oct;18(4):719-56.
Jensenius et al., Lancet Infect Dis 2003, 3: 557-564
La Fièvre à Tique Africaine: R. africae (1)
Redécouverte il y a 15 ans en Afrique (1992)
R. conorii conoriiR. africae
Rash
Fréquent & Maculopapulaire50% & 50% vesiculaire
FBMR. conorii conorii
FTAR. africae
Escarre En général unique75 % multiple
ADP +++ -
Mortalité 0% jusqu’à 5%
Jensenius et al., Lancet Infect Dis 2003, 3: 557-564
La Fièvre à Tique Africaine: R. africae (2)
Détection Chez l’homme ou dans les tiques
A. hebraeum
A. variegatum
Amblyomma vecteurs = Réservoirs
Tick-Borne Rickettsioses: R. africae
• Attaques + forte affinité pour piquer les gens
• Fort taux d’infection
Cas GroupésEscarres multiples
La Fièvre à Tique Africaine: R. africae (2)
Zone à risque: Bush - Safari - Troupes
Forte seroprevalence chez les africains natifs
MAIS
Pratiquement tous les cas publiés dans la litérature (> 250) ont été documentés chez des voyageurs européens ou américains
Ndip et al., Am J Trop Med Hyg 2004, 71: 363-6.
2004: cas documentés par sérologie et biologie moléculaire chez des patients camerounais (7/118 Fièvre d’origine indéterminés)
La Fièvre à Tique Africaine: R. africae (3)
Parola et al., Bull Soc Path Ex 2004, 97: 193-88
LA FIEVRE A TIQUE AFRICAINE DANS LES ANTILES !
AUTRES PATHOGENES EN AFRIQUE
R. rhipicephali ??
R. massiliae
R. aeschlimannii
R. sibirica mongolitimonae
R. conorii israelensis
R. conorii caspia
R. conorii conorii
R. africae
Parola et al. Clin Microbiol Rev. 2005 Oct;18(4):719-56.
Parola et al. Clin Microbiol Rev. 2005 Oct;18(4):719-56.
RICKETTSIOSES A TIQUES EN ASIE
En blanc: Futur pathogènes ?
RICKETTSIOSES A TIQUES EN AMERIQUE
En blanc: Futur pathogènes ?
Parola et al. Clin Microbiol Rev. 2005 Oct;18(4):719-56.
R. massiliae
AMERIQUE
En blanc: Futur pathogènes ?
Parola et al. Clin Microbiol Rev. 2005 Oct;18(4):719-56.
R. massiliae
R. rickettsii the agent of RMSF
Considered as the single TB ricketsia pathogen for human in America all the XXth century
Courtesy: Christopher D. Paddock
Rickettsia parkeri emerging as a human pathogen
• 1939: first isolation from Amblyomma maculatum (Gulf Coast ticks)
• considered as a “non pathogenic rickettsia”
• One isolate of a patient who died of “RMSF” in Ohio was similar to R. parkeri but considered R. rickettsii !
Ralph et al. Ann NY Acad Sc 1990
65 years after isolation from ticks: first cases definitely documented in southeast Virginia
Paddock et al. Rickettsia parkeri: A newly recognized cause of spotted fever rickettsiosis in the United States. Clin Infect Dis 2004, 38, 805-811.
Rickettsia parkeri
A remarkable clinical feature: the occurrence of multiple inoculation eschars. Raoult D, Paddock CD. Rickettsia parkeri infection and other spotted fevers in the United States. N Engl J
Med 2005, 353, 626-627
Also prevalent in Urugay And probably misdiagnosed with R. conoriiPacheco RC, Venzal JM, Richtzenhain LJ, and Labruna MB Rickettsia parkeri in Uruguay Emerg Infect Dis 2006, 11, 1804-1805
Rickettsia parkeri
Rickettsia massiliae
• 1995: a new SFG Richettsia isolated from Rh. sanguineus and later from other Rhipicepalus spp. in Europe and Africa
• 2006: identification of a SFG rickettsia isolated from the blood of a patient in Sicily in 1984: R. massiliae !
Vitale et al. Rickettsia massiliae human isolation. Emerg Infect Dis 2005, 12, 174-175.
• 2006: R. massiliae in the USA
Eremeeva ME, et al. Isolation and identification of Rickettsia massiliae from Rhipicephalus sanguineus ticks collected in Arizona. Appl Environ Microbiol. 2006 ;72:5569-77
FILTER PAPER
BLOOD SKIN BIOPSY ARTHROPODS
SERUM ANTICOAGULANT
EDTA CITRATE
IMMUNODETECTION
SEROLOGY INOCULATION ON SHELL VIALS
PCR DETECTION
IMMUNOFLUORESCENCE
GIEMSA OR GIMENEZ STAINING
DIAGNOSISDIAGNOSIS
UR
Rickettsia - diagnosticRickettsia - diagnostic
Culture– Animal
– Embryonnated eggs
– Cells (shell-vials)
Identification– Immunological
– PCR
UR
DiagnosticDiagnostic Serology
- Weil-Felix- Microimmunofluorescence
spotted feverspotted fever unspecific (cross reactions) R. felis low titers in mild rickettsioses
typhus grouptyphus group cross reactions
scrub typhusscrub typhus - 4 antigens: Karp, Kato, Gilliam,
Kawazaki
- Western-blot- Cross adsorption U
R
Clinical Microbiology Review.2005; 18(4):719-56.UR
• Port de pantalons longs rentrés dans des bottes.• Répulsifs à base de DEET (N,N-Diéthyl-m-
toluamide, 15-30%) sur la peau exposée• TRT des vêtements par des acaricides des
contacts à base de perméthrine• Les tiques attachées = retirées avec une pince +
désinfection à l’alcool• Absence des signes cliniques: pas de TRT
Lutte et protection antivectorielle
LES POUX
• Insectes sans aileInsectes sans aile
• Tête courte, 2 antennes Tête courte, 2 antennes (5 segments)(5 segments)
• Thorax compactThorax compact
• Abdomen : 7 segmentsAbdomen : 7 segments
• Coloration variable en Coloration variable en fonction de la populationfonction de la population
Pediculus humanus humanusPediculus humanus humanusDescription morphologiqueDescription morphologique
• Classe : Classe : InsectaInsecta
• Super ordre : Super ordre : PsocodeaPsocodea
•> 3000 espèces de poux> 3000 espèces de poux
• Ordre : Ordre : PhthirapteraPhthiraptera
• Groupe : Groupe : AnopluraAnoplura
• Anoplura Anoplura = 15 Familles, 54 espèces, dont 20 = 15 Familles, 54 espèces, dont 20
parasitent hommes et animaux domestiquesparasitent hommes et animaux domestiques
Pediculus humanus humanusPediculus humanus humanusTaxonomieTaxonomie
3 espèces humaines => comportements différents3 espèces humaines => comportements différents
2 familles : 2 familles : Pediculidae Pediculidae : : P. humanus humanusP. humanus humanus
P. humanus capitisP. humanus capitis
PhthiridaePhthiridae : : P. pubisP. pubis
Pediculus humanus humanusPediculus humanus humanusTaxonomieTaxonomie
PP. . humanus capitishumanus capitis PP. . humanus humanus humanushumanus Phtirus pubisPhtirus pubis
Les poux humainsLes poux humains
Houhamdi et al, Med Trop, 2005;65(1):13-23.
LES POUX DE CORPS (1)Ponte des œufs Ponte des œufs
dans les vêtements (200oeufs/femelle)dans les vêtements (200oeufs/femelle) 6 – 9 jours6 – 9 jours
Eclosion : Eclosion :
Nymphes (incolores)Nymphes (incolores)
5 repas sanguins/j5 repas sanguins/j3 mues3 muesJ3, J5, J10J3, J5, J10
AdulteAdultevit 20 – 50 joursvit 20 – 50 jours
Rapports sexuels quotidiensRapports sexuels quotidiens
• Ratio M/F = 1/6 Ratio M/F = 1/6
• Croissance d’une population de poux = 10%/jCroissance d’une population de poux = 10%/j
LES POUX DE CORPS (2)
LES POUX DE CORPS (3)
Parasite strictement humain Meurt s ’il ne se nourrit pas au moins une 1 /
jour Humidité optimale : 70 à 90 % Température optimale : 29 à 32°C
– Les poux vivent dans les vêtements et non sur la peau
– Les poux abandonnent les hôtes fébriles– Lavage des vêtements à plus de 50°C
Houhamdi et al, Med Trop, 2005;65(1):13-23.
• Parasite associé à l’homme depuis plusieursParasite associé à l’homme depuis plusieursmillions d’années millions d’années
• Trouvé sur les momies égyptiennes et les Trouvé sur les momies égyptiennes et les cadavres de Pompéïcadavres de Pompéï
• Reflètent le niveau socio-économique Reflètent le niveau socio-économique d’une populationd’une population
LES POUX DE CORPS (4)Rappels historiquesRappels historiques
Parasitisme déterminée par– Le climat
températures basses = port de vêtements
– La pauvreté pas plus d ’un jeu de vêtements
– La promiscuité favorise la transmission
– Le manque d ’hygiène Qui ne permet pas de laver et changer ses
vêtements
Guerre - Camps de réfugiés - Sans abris
LES POUX DE CORPS (5)
Houhamdi et al, Med Trop, 2005;65(1):13-23.
1) Elever le niveau socio-économique1) Elever le niveau socio-économique2) Changer de vêtements régulièrement2) Changer de vêtements régulièrement3) Laver les vêtements > 50°C (le pou meurt3) Laver les vêtements > 50°C (le pou meurtà 50°C ou à température ambiante au bout deà 50°C ou à température ambiante au bout de6 jours)6 jours)
Ou ne pas les porter 6 jours (cycle des 7 jours = liéOu ne pas les porter 6 jours (cycle des 7 jours = lié
à la lutte contre les poux ?)à la lutte contre les poux ?)
Contrôle et éradication de poux de Contrôle et éradication de poux de corps (1)corps (1)
4) Traiter les vêtements à la perméthrine 1%4) Traiter les vêtements à la perméthrine 1%
Ou DDT 10%Ou DDT 10%
5) Eradiquer l’infestation par ivermectine 5) Eradiquer l’infestation par ivermectine
200mg/kg/j 2 fois à 10j d’intervalle200mg/kg/j 2 fois à 10j d’intervalle
Contrôle et éradication de poux de Contrôle et éradication de poux de corps (2)corps (2)
• Injection de substances anesthésiante et Injection de substances anesthésiante et
AnticoagulanteAnticoagulante
• Réaction allergique locale Réaction allergique locale prurit prurit
• Emission de fécès très secs (2% d’eau)Emission de fécès très secs (2% d’eau)
Pathogénie du pou de corps humainPathogénie du pou de corps humainPédiculosePédiculose
Pathogénie du pou de corps humainPathogénie du pou de corps humainPédiculosePédiculose
• Lésions de grattage : bas ventre, aisselles, Lésions de grattage : bas ventre, aisselles,
flancsflancs
• HyperéosinophilieHyperéosinophilie
Pathogénie du pou de corps humainPathogénie du pou de corps humainPédiculosePédiculose
• SurinfectionsSurinfections
• Pigmentation définitivePigmentation définitive
• Fièvre, céphalées, asthénie, rash diffus, Fièvre, céphalées, asthénie, rash diffus,
myalgiesmyalgies
Pathogénie du pou de corps humainPathogénie du pou de corps humainPédiculosePédiculose
• Rickettsia prowazekiiRickettsia prowazekii : typhus épidémique, : typhus épidémique,
Maladie de Brill-Zinsser Maladie de Brill-Zinsser
• Bartonella quintanaBartonella quintana : Trench fever, endocardites,: Trench fever, endocardites,
lymphadénopathies chroniques, bactériémies lymphadénopathies chroniques, bactériémies
Chroniques, angiomatose bacillaireChroniques, angiomatose bacillaire
• Borrelia recurrentisBorrelia recurrentis : fièvre récurrente à poux : fièvre récurrente à poux
Pediculus humanus humanusPediculus humanus humanusVecteur de bactéries pathogènesVecteur de bactéries pathogènes
Houhamdi et al, Med Trop, 2005;65(1):13-23.
LE TYPHUS EPIDEMIQUE A POUX:R. PROWAZEKII (1)
VECTEUR:Pediculus humanus humanusPou de corps
RESERVOIR: HOMME et ECUREUILS VOLANTS
LE TYPHUS EPIDEMIQUE
A POUX:R.
PROWAZEKII (1): Aspects Aspects historiqueshistoriques
Houhamdi et al, Med Trop, 2005;65(1):13-23.
Transmission à un sujet sain par :• contact des déjections avec le sang des lésions de grattage • par voie conjonctivale• respiratoire
Le poux se contamine sur un sujet rickettsiémique:
• maladie aigüe• recrudescence (maladie de Brill-Zinsser)
LE TYPHUS EPIDEMIQUE A POUX:CYCLE
InfectionTyphus Apparent
cure(Years)
RelapseBrill Zinsser Disease
Cold weatherBad hygiene
WARStress
Body liceoutbreak
Infected lice
TYPHUSOUTBREAK
LE TYPHUS EPIDEMIQUE A POUX:CYCLE
• R. prowazekii isolé chez les ecureuils volants (Glaucomys volans volans) et leurs ectoparasites collectés in Virginia et Florida.
• Le rôle des tique???
LE TYPHUS EPIDEMIQUE A POUX:CYCLE
LE TYPHUS EPIDEMIQUE A POUX
– Armée napoléonienne : 20% des troupes– Russie 1918-1927 : 25 M d’infections - 3 M de
décès– 2ème guerre mondiale : épidémies - camps– Réémergence depuis 1995
100 000 infections au Burundi en 1997 Cas sporadiques en Afrique du Nord Epidémies en Russie en 1997 Epidémie au Pérou en 1998 Un cas à Marseille importé d’Algérie en 1998 3 cas de maladie de Brill-Zinsser en France: 1999
Niang et al, Emerg Infect Dis, 1999
• Incidence sur la vie Incidence sur la vie du pou = mort du du pou = mort du pou (maladie du pou (maladie du pou rouge)pou rouge)
• Infection toute la Infection toute la vievie
• Multiplication dans Multiplication dans les fécès (survie 15 les fécès (survie 15 jours)jours)
Rapports pou – Rapports pou – Rickettsia prowazekiiRickettsia prowazekii
Autres signes:
myalgies + + +
nausées –vomissements (42 – 56%), toux (38 – 70%)
signes neurologiques 20 – 80%, coma 4%
Incubation: 7 – 14 j Début brutal Fièvre 100% + céphalées 100%
+ Eruption maculopapuleuse 20 – 60% débute au tronc épargnant en général paumes – plantes – face
LE TYPHUS EPIDEMIQUE A POUXClinique
LETALITE: 60% sans TRT et 4% avec ATB
Facile!Facile!
2 comprimés de Doxycycline une seule fois2 comprimés de Doxycycline une seule fois
LE TYPHUS EPIDEMIQUE A POUXTraitement
P. humanus humanus = sP. humanus humanus = seul pou infectéeul pou infecté
Aucune incidence sur la vie du pouAucune incidence sur la vie du pou Multiplication dans le tube digestifMultiplication dans le tube digestif Infection toute la vieInfection toute la vie Excrétion dans les fécèsExcrétion dans les fécès Survie 1 an dans les fécèsSurvie 1 an dans les fécès
Rapports pou - Rapports pou - Bartonella quintanaBartonella quintana
FIEVRE DES TRANCHEESBartonella quintana
Incubation 15 à 25 jours - Début brutalFièvre quintane (4-8 j), douleurs tibiales, céphaléesÉlévation rapide et modérée des anticorps
VECTEUR: Pou de corpsPediculus humanus humanus
Brouqui et al. Medicine 2005, 84: 61-8
500 - 600
100
Foyers H
Rue: 800-900Marseille
Enquêtes 2000-2004:• 930 patients dont 205 avec lésions de grattage• 450 poux collectés
15% positifs en PCR : Bartonella quintana
UNE MALADIE REEMERGENTE
Récolte des poux
Infection chroniqueInfection chroniqueInfection aigüeInfection aigüeInfection aigüeInfection aigüe
fièvre, Ac (MIF) : fièvre, Ac (MIF) : > 800> 800
Pas de fièvrePas de fièvreni Ac ni Ac
endocarditeendocardite
adénopathies chroniques adénopathies chroniques
fièvre, Ac (MIF) :fièvre, Ac (MIF) :100-400100-400
trench fevertrench fever
méningo-méningo-encephaliteencephalite
HIV+HIV+ angiomatose bacillaire angiomatose bacillaire
bactériémie chronique bactériémie chronique
MortalitéMortalité < 1%< 1%
Infection àBartonella quintana
P. humanus humanus = sP. humanus humanus = seul pou infectéeul pou infecté Aucune incidence sur la vie du pouAucune incidence sur la vie du pou Multiplication dans Multiplication dans
l’hémolymphel’hémolymphe Infection toute la vieInfection toute la vie
Rapports pou – Rapports pou – Borrelia recurrentisBorrelia recurrentis
• FièFièvvrre e récurrenterécurrente• Afrique de l’est (Soudan, Ethiopie)Afrique de l’est (Soudan, Ethiopie)• L’incubation: 2 – 8 joursL’incubation: 2 – 8 jours• Le début brusque: Le début brusque: FFièvreièvre, , frissonsfrissons, ,
céphalées, céphalées, • La période d’état: La période d’état: MyalgiMyalgieses, ,
arthralgiarthralgieses, , asthénieasthénie etet rash rash, ictère, ictère, , hhéémorragiemorragies: s: 5 5 joursjours
• Amélioration Amélioration 10 10 joursjours• 1-2 rechutes à partir de J141-2 rechutes à partir de J14• Mortalité 10 – 40 %Mortalité 10 – 40 %
Borrelia recurrentisBorrelia recurrentis
Spirochètes, extracellulaires, mobiles, helicoidale, dont la culture sur milieu artificiel est difficile
LES PUCES
InsectesInsectes En contact étroit avec leur hôteEn contact étroit avec leur hôte
(Parasitisme obligatoire)(Parasitisme obligatoire)
Caractéristiques de l’adulteCaractéristiques de l’adulte
SautSaut
Hématophages pour les deux sexes Hématophages pour les deux sexes
LES PUCES (1)
OeufsOeufs
Pondus isolément ou par petites sériesPondus isolément ou par petites séries
3 stades larvaires (5-10j) 3 stades larvaires (5-10j)
s’alimentant de débris de l’hôtes’alimentant de débris de l’hôte
Nymphe Nymphe ne s’alimentant pasne s’alimentant pas
AdultesAdultes mâles et femelles hématophages mâles et femelles hématophages
- - saut vers un hôte détectésaut vers un hôte détecté
- repas 2-5 mn, parfois incomplet- repas 2-5 mn, parfois incomplet
- fréquence variable- fréquence variableMâle Femelle
LES PUCES (2)
Exigences strictes de température et d’humiditéExigences strictes de température et d’humidité
Vivent le plus souvent Vivent le plus souvent dans les abrisdans les abris de leurs hôtes de leurs hôtes
Les adultes vivent environ 10 mois en fonction des Les adultes vivent environ 10 mois en fonction des conditions et selon les espèces conditions et selon les espèces
- Ex : 17 mois pour - Ex : 17 mois pour Pulex irritansPulex irritans, , 8 mois pour 8 mois pour Ctenocephalides canisCtenocephalides canis 5 mois pour 5 mois pour Xenopsylla cheopisXenopsylla cheopis. .
Hôtes:Hôtes: -- RongeursRongeurs
- Insectivores- Insectivores - Certains carnivores- Certains carnivores - Oiseaux- Oiseaux - Homme- Homme
Spécificité d’hôte relativeSpécificité d’hôte relative
LES PUCES (3)
• Puces de fourruresPuces de fourrures Vivent sur l’hôte et sautent sur un autreVivent sur l’hôte et sautent sur un autre
ex: ex: Xenopsylla cheopisXenopsylla cheopis (puce de rat) (puce de rat) Pulex irritansPulex irritans (puce de l’homme) (puce de l’homme)
• Puces « nidicoles »Puces « nidicoles » Faible aptitude au saut Faible aptitude au saut
• Puces « sédentaires »Puces « sédentaires » ex: ex: Tunga penetransTunga penetrans
LES PUCES (4)
Peste : Yersinia pestis
Fièvre boutonneuse à puce : Rickettsia felis
Typhus murin : Rickettsia typhi
Bartonelloses : Bartonella henselae
PUCES & MALADIES
Ubiquitaire mais Afrique et Asie + + + 1990-96: 16 000 cas déclarés à l’OMS
= > 100 cas déclarés / an
USA: 64 casTous des états du Sud
Mai-Octobre
LA PESTE (1)
(A) Countries with known presence of plague in wild reservoir species (red)For US only the mainland below 50° N is shown. (B) Annual number of human plague cases over different continents, reported to WHO in the period 1954–2005. (C) Cumulative number of countries that reported plague to WHO since 1954.
Geographic distribution of plague cases, Oran region, June–July 2003.
Plague Reappearance in Algeria after 50 Years, 2003.
Eric Bertherat et al.2007
• Roman times: - 49 : Cesar
• Merovingian times, the Justin plague”: «First pandemia» 503, 588, 591, 599, 643, 659 Grégoire de Tours
• Middle age: «Second pandemia» Black Death: Novembre 1347 Guy de Chaulliac Modern times
Plague’s history in Marseilles
• Modern times- 16 epidemics from 1476 to 1598- May 1720 : about 50.000 deaths- November 1722
• Current times- 1903 : 19 cases : 4 deaths- 1919 : 28 cases : 5 deaths- 1920 : 51 cases : 15 deaths
Plague’s history in Marseilles
Skeletons from a mass grave in Martigues, 1720–1721, yielded molecular evidence for the Yersinia pestis Orientalis biotype.
Les acteurs principaux en zone rurale: Yersinia pestis Rongeurs ruraux: > 200 portent Y. pestis Les puces de rongeurs “ruraux”
Puis: Formation de foyers urbains chez les rongeurs
Transmission Y pestis de foyers ruraux aux rats des villes
Maintien par les puces
Xenopsylla cheopis (ubiquitaire)
X. astia (Asie SE)
X. brasiliensis (Afrique, Inde, Am. Sud)
LA PESTE (2)
These pathways include sylvatic rodent-flea cycles (A), the commensal rodent-flea cycles (B), and the pneumonic transmission in humans (C). The colour of the arrows indicates the mechanism (flea bites, air particles, meat consumption) through which the bacteria are transferred from one host to another. Dark blue arrows indicate ways in which plague can move to other areas.
CONTAMINATION HUMAINE:
Puces de rats quittant les rats morts et sautant sur l’Homme
Animaux infectés par de puces infectées par exemple: la viande de cobaye à Peru ou Ecuador ou de chameau in Asie Central
Manipulant des chats infectés par la consommation des rongeurs infectés dans les Etats-Unis ou en l'Afrique
ALERTE = LES RATS TOMBENT DES TOITS !!!!!!!!
CONTAMINATION INTER-HUMAINE:
Role des puces de l’Homme: Pulex irritans
Contamination directe respiratoire
LA PESTE (3)
Présentation clinique
– Bubonique
– Septicemique
– Pneumonique (+/- bubon)
– Cutanée ou méningite (+/- bubon)
Mortalité > 50 % sans TRT
TRT: 10 j
Streptomycin, Tetracyclines, Phénicolés
LA PESTE (4)
NE PAS TUER LES RATS EN PREMIER !!!!!!!!!
Leurs puces sauteraient sur l’Homme
CONTROL DES PUCES EN PRIORITE
Organisation
Insecticides
LA PESTE (5)
LA FIEVRE BOUTONNEUSE A PUCE: R. FELIS
Parola et al. Vet Res 2005 36: 469-92
Plusieurs espèces de puces impliquées:Ctenocephalides felisC. canisPulex irritansArcheopsylla erinacei
Role des mamifères ?
• Maladie émergente (2001)• 5 continents et 20 pays
Clinique: fièvre + escarre, mais aussi une éruption cutanée et myalgies
LA FIEVRE BOUTONNEUSE A PUCE: R. FELIS
Perez Osorio et al. 2008
Vecteur: Vecteur: Xenopsylla cheopisXenopsylla cheopis (puce du rat) (puce du rat)
Réservoirs: RatsRéservoirs: Rats
Répartition mondiale / prolifération des rats + + +
TYPHUS MURIN: R. TYPHI (1)
TRANSMISSION A L’HOMME:
Déjections des puces infectées:InhaléesouPénétrant la peau par des lésions de
grattage
Piqûre
< 50 % des patients rapportent un contact avec des puces ou
des rats.
TYPHUS MURIN: R. TYPHI (2)
Incubation: 7 – 14 jours
Fièvre + éruption + céphalées = CLASSIQUE mais < 15% des cas !!!
Fréquents: nausées – vomissements – douleurs abdominales ictère – confusion ……
< 50%: contacts avec des puces ou des rats
TYPHUS MURIN: R. TYPHI (3)
- Maladie des griffes du Chats- Meningo-encephalite- Atteinte viscerale (enfant)
- Angiomatose bacillaire, péliose hépatique, - Adénopathies - Bacteremie chronique
Hote « normal »
Immunosuppression
Valvulopathie préexistente
-Endocardites
Serologie
Positive
Négative
Positive ++
BARTONELLA HENSELAEPathologies
Lymphadenite chronique suppurative
Parfois:fébricule, anorexie, céphalées, myalgies
Evolution favorable en 2 – 6 mois
10 % suppuration locale
Rarement: Bactériémie abscés hepatique ou splenique, méningo-encephalites osteomyelites Syndrome de Parinaud : conjonctivite + adenite
MALADIE DES GRIFFES DU CHAT