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THÈME 2 : LES CRITÈRES DE DIFFÉRENCIATION DES ORGANISATIONS Chapitre 1 : La finalité de l’entreprise se limite-t-elle à la réalisation d’un profit ? 1 ère STMG – Management des Organisations 1

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THÈME 2 : LES CRITÈRES DE DIFFÉRENCIATION DES ORGANISATIONS

Chapitre 1 : La finalité de l’entreprise se limite-t-elle à la réalisation d’un profit ?

1ère STMG – Management des Organisations 1

THÈME 2 : LES CRITÈRES DE DIFFÉRENCIATION DES ORGANISATIONS

Chapitre 1 : La finalité de l’entreprise se limite-t-elle à la réalisation d’un profit ?

1ère STMG – Management des Organisations 2

OBSERVER

« LA BAN AN ERAI E »

1. QU E P RO DUI S ENT M I CH EL & AUG U STIN ?

2. ID ENTI FI EZ ET CLA S S EZ LES DI FFER ENT ES R ES SO UR CES N ECES S AIR ES A LEU R

PRO DU CTIO N . PR ES EN T EZ SO US FO R ME D E TA B LEA U .

3. POUR CHAQ U E R ESSO U RCE , R ETRO UV EZ LA D EPEN S E QUI CO RR ESPON D .

EXEMP LE : LES R ES SO U RCES H U MAIN ES => CH AR G ES SO CIA LES ET ………

ANALYSER

4. PROPO S EZ UN E D EFINI TION D U PRO FIT . A Q U OI S ERT- IL ?

QU E SE P A SS E-T- IL LO R SQU ’U NE EN TR EP RIS E N E R EA LIS E P AS D E PRO FIT ?

5. A QU ELLE FO R ME D ’ORG ANI SA TION SE R A TTA CH E « LA B AN AN ERAI E » D E

M ICH EL & AUG U STI N . PRO POS EZ UN E D EFI NITION D E CET TE FOR ME

D ’O RG ANI S ATION .

LA VA LEUR A JO UT EE

H T T P :/ / W W W . T O U P I E . O R G / D I C T I O N N A I R E / V A L E U R _ A J O U T E E . H T M

OBSERVER

6. PROPO S EZ UN E D EFINI TION D U CHI FFR E D ’AFFAIR ES .

7. L IST EZ LES CO NSO MMA TIONS INT ER MEDI AIR ES D E M I CHEL & AU G USTI N .

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Chapitre 1 : La finalité de l’entreprise se limite-t-elle à la réalisation d’un profit ?

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ANALYSER

8. A VOU S D E JOU ER !

Quelques chif fres :

durant le mois de septembre 2014, l ’entreprise Michel et Augustin a notamment vendu 2000 paquets de « super cookies cœur fondant tout chocolat » à 4 .01€ l ’unité et 500 bouteil les de « vache à boire Mangue Passion » pour 1165€.

Pour la product ion de ces 2500 produits , Michel et Augustin ont acheté pour 500 cagettes de fruits à 8€ l ’unité. L ’embal lage plastique coûte 0.50€/pièce.

CALCU L DE LA VA LEU R A JOUTEE

CA LCULS MONTAN TS

CHI FFR ES D ’AFFAIR ES

CONS OMMATIO NS

INTER MEDI AI RES

VA LEU R A JOU TEE

REPART IT ION DE LA VALE UR A JOUTEE…

Nathan Technique

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…CHEZ M I CHEL & AUGU STIN

…M ICHEL & AUGU STIN FONT- I LS DU PR OFIT ? JU STI FIEZ

LES PA RTI ES PR EN ANT ES

Michel et Augustin, le bonheur est dans la communication 2 avril 2013

Réconcilier bien-être et travail, c’est l’objectif affirmé de cette PME française du secteur agro-alimentaire. Un modèle présenté comme participatif, factice pour d’anciens salariés.

Réconcilier bien-être et travail, c’est l’objectif affirmé de Michel et Augustin, une PME française du secteur agro-alimentaire. Elle arbore fièrement une croissance à deux chiffres depuis sa création, forte d’une stratégie centrée sur une audacieuse campagne de communication. L’idée : créer une image décalée et une proximité avec les clients. Un modèle présenté comme participatif, où chaque acteur aurait son mot à dire. Mais ce partage décisionnel ne serait, pour d’anciens salariés, que factice. Un minimum de cloisons et des couleurs acidulées : rien ne laisse penser qu’on vient de pénétrer dans une entreprise. Dans un grand open space très lumineux, les salariés s’affairent au milieu de murs tapissés couleur peau de vache et des feuilles de bananiers artificielles géantes. Les surprenants locaux de la Bananeraie, le siège de la PME, se cachent à l’arrière-cour d’un anonyme bâtiment situé en plein coeur de Boulogne- Billancourt. Les salariés ne sont pas peu fiers de présenter leur «bébé». Et tous les superlatifs ont leur place.

BENEFI CI AIR ES NAT UR E DU R EV ENU

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Michel et Augustin, c’est 48 salariés pour 18 millions d'euros de chiffre d’affaires en 2012. C’est le David de l’agro-alimentaire contre les Goliath Danone ou Nestlé. Fondée en 2004 par Michel de Rovira et Augustin Paluel-Marmont, deux amis d’enfance devenus co-entrepreneurs, l’entreprise se démarque par des packagings originaux et des coups marketing bien sentis. […] Des trublions et non des salariés, une tribu et non une équipe : jusque dans les mots, l’entreprise joue la carte de l’originalité. Et à entendre Charlotte Cochaud, chargée des relations clients, tout serait fait pour que l’ambiance soit conviviale : «Les trublions récemment recrutés doivent cuisiner un

goûter pour toute la tribu», raconte-t-elle. Des mots qui souderaient l’équipe en interne : «On

développe une vraie relation en dehors de la sphère professionnelle, on mange ensemble tous les

midis et on va régulièrement dîner entre collègues,» explique la jeune femme.[…]

«Tu ne crois plus en l’aventure ?» «Cela contribue à leur belle petite histoire de dire que tout le monde a son mot à dire alors qu’en fait,

ce n’est pas du tout le cas.» Ces mots, plusieurs anciens employés, passés par la Bananeraie, les ont prononcés. Tous mettent en avant la fibre entrepreneuriale et la créativité de leurs anciens patrons. Mais pour eux, l’ouverture d’esprit ne serait qu’une façade.

«Tant que l’on ne dit rien, ça se passe bien mais dès que l’on a une requête, on ne correspond plus au

schéma du bon trublion qui fait son petit soldat et qui doit faire ce qu’on lui dit», confie un ancien. Réduire au silence un «trublion», le paradoxe est saisissant. A la moindre contradiction, leur implication dans le projet global de Michel et Augustin était, disent-ils, mise en doute. Une manière de contenir les critiques.

«Dès qu’on émettait un questionnement, Augustin disait "tu crois plus en l’aventure?" Je l’ai encore

en tête, l’intonation de sa voix. Cette phrase, il la répétait en permanence», révèle un ex-employé. Et sur la question de l’attractivité de l’entreprise, sa communication efficace est pointée : «C’est la

magie de leur marketing qui arrive à rendre aveugles ou naïfs les gens qui peuvent espérer trouver

une très belle histoire en allant travailler chez eux.» Un document interne qui encadre la politique des ressources humaines datant de 2010, que nous nous sommes procuré, illustre ce management musclé. Plusieurs objectifs prioritaires y sont répertoriés, dont la nécessité d’«ajuster la taille de l’équipe en se séparant des éléments

perturbateurs». Fini l’esprit de tribu, oubliés les «trublions», les termes employés en interne contrastent avec l’image construite par les différentes campagnes de communication. Une politique qui, pour plusieurs anciens, explique le renouvellement régulier de l’effectif. Selon l’un d’entre eux, c’est un fait : il suffit de se pencher sur les derniers trombinoscopes affichés sur les emballages pour observer que les visages changent souvent. Augustin Paluel-Marmont ne nie pas qu’il y ait pu avoir des ratés dans l’intégration de salariés par le passé. Il estime toutefois que tous ne peuvent s’adapter à l’univers très spécial qu’il a créé avec Michel de Rovira. À tout succès son revers. Derrière une communication exceptionnelle, presque démesurée, se cache une petite entreprise comme une autre. Le jeune entrepreneur l’avoue lui-même : des erreurs ont été faites par manque d’expérience. Les anciens salariés partis fâchés affirment que leurs anciens patrons ont un management discutable, mais restent malgré tout de grands entrepreneurs. Ils ont aujourd’hui tous trouvé leur bonheur. La Bananeraie n’est peut-être pas un terreau fertile pour tout le monde, mais elle reste un tremplin de choix pour jeunes pousses talentueuses.

Matthieu Deleneuville et Paul Pradier, étudiants en master journalisme à Sciences Po Paris http://www.liberation.fr/evenements-libe/2013/04/02/michel-et-augustin-le-bonheur-est-dans-la-communication_893160

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OBSERVER

9. D’APR ES VOS CONN AI SS AN CES SU R LA V ALEUR A JO UT EE ET A P ARTI R D ES

DO CU MEN TS S UR LES P ARTI ES P R EN ANT ES , ID ENTI FI EZ LES P ARTI ES PR EN ANT ES

INTERN ES ET EXT ER NE D E M I CH EL & AU G US TI N .

ANALYSER

10. QU ELS PEUV EN T-ET R E LES SO U RCES D E CO NFLIT S D ES PA RTI ES PR EN ANT ES

INTERN ES A L ’O RG ANI SA TION , ET Q UI POU R RAI EN T R EMET TR E EN CAU S E LA

CO HER EN CE D E L ’EN TR EP RIS E ?

Nathan Technique

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LA R ES PON SA BI LIT E SO CI ALE D E M I CH EL & AU GU STIN

http://www.micheletaugustin.com/feuilledebananier/cartepostale7/

Michel & Augustin, les troublions du goût qui soutiennent depuis plusieurs années Bouée d’Espoir viennent de publier « Le livre de nos chouettes recettes gourmandes et (encore) secrètes. » Vous y trouverez 32 recettes pour concocter des petits plats salés ou sucrés. Et comme Michel & Augustin soutiennent activement Bouée d’Espoir, leurs droits d’auteur sont versés à notre association. Qu’ils en soient ici remerciés. Procurez-vous ce livre, vous y découvrirez des recettes originales et gouteuses comme les ravioles au foie gras ou bien le tiramisu pour filles à la framboise et vous apporterez à Bouée d’Espoir votre petite contribution.

http://www.boueedespoir.org/detail-de-

lactualite/?tx_ttnews[tt_news]=9&cHash=360eff1b7c28ef65e024dccdc898f706#.VFJrYhbu1cA

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11. QU ELLES SONT LES AS SO CIA TION S PR ES EN TES S UR LE SI T E I N TERN ET DE

M ICH EL ET AU GU STI N ?

12. QU ELLES SONT LES FIN ALI T ES D E CES A SSO CI A TIONS ?

ANALYSER

13. POURQ UOI M I CH EL & AU G USTI N SON T- I LS EN LIEN AV EC CES AS SO CI ATION S ?

14. POURQ UOI M I CH EL & AU G USTI N N E CON S ERV ENT- I LS PA S LES DROIT S D ’AU TEU R

D E LEUR LIVR E ?

15. QU ’ES T-CE-Q U E LA R ES PONS A BILI T E SO CI ALE ?

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Chapitre 1 : La finalité de l’entreprise se limite-t-elle à la réalisation d’un profit ?

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CONCEPTUALISER

I – L’ENTREPRISE DOIT FAIRE DU PROFIT POUR ASSURER SA PERENNITÉ…

A- Faire du profit est une obligation quel que soit le type d’entreprises

Qu’est-ce qu’une entreprise ? Qu’est-ce que le profit ? Pourquoi l’entreprise doit-elle réaliser du profit ? Toutes les entreprises doivent réaliser du profit, pour autant se ressemblent-elles toutes ? Quels sont les critères qui permettent de les distinguer et de les classer ?

B- Comment les entreprises font-elles du profit ?

Pourquoi l’entreprise produit-elle des biens et/ou des services ? Quelles sont les ressources utilisées par les entreprises pour produire ?

C- Comment l’entreprise répartit-elle la richesse créée ?

Qu’est-ce que la valeur ajoutée ? Quelles sont les parties prenantes internes/externes à l’entreprise ? Comment la valeur ajoutée est-elle répartie entre les parties prenantes ?

II – …Mais l’entreprise est aussi consciente de sa responsabilité sociale et sociétale

A- La responsabilité sociale Quelle est l’influence des acteurs sur la responsabilité de l’entreprise ?

B- La responsabilité sociétale Qu’est-ce que la RSE ? Proposez des exemples.