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LE TUTORAT ASSOCIATIF TOULOUSAINPRÉSENTE

TENDRESSE AMOUR ET TÉMOIGNAGES TUTORAT ASSOCIATIF TOULOUSAIN @TAT_PACES TAT BIENETRE ET METHODOLOGIE

Tous droits réservés au Tutorat Associatif Toulousain 1/108

Avant propos

Quelle que soit la filière visée, l'accès aux études de santé est sanctionné par unesélection particulièrement stricte, mettant chaque année des milliers d'étudiants souspression. En effet, le monde de l'université, l'autonomie toute nouvelle, et l'intensité durythme des cours mettent à rude épreuve le mental des élèves. Il est primordial d'adopterune méthodologie adéquate et une hygiène de vie adaptée à ce nouvel environnement, biendifférent de celui auquel nous avait habitué le lycée. Nombreux sont les étudiants quipeinent à trouver un rythme de travail correspondant à leurs besoins. Nombreux sont ceuxqui s'épuisent, perdent en efficacité, ou développent de mauvaises habitudes dans leur viequotidienne.

Cependant, pour chaque problème, il existe des solutions ! Cette compilation detémoignages est là pour répondre à tes questions au sujet de thématiques variées : sommeil,sport, périodes de révisions... Dans chaque chapitre, le point de vue de plusieurs tuteurssera détaillé, afin de balayer le sujet de manière la plus vaste possible. Nous sommes passéspar là nous aussi, et nous connaissons une foultitude de conseils qui pourraient te sortir desituations délicates, et qui n'attendent que d’être partagés ! À travers ces lignes, j'espère quetu trouveras le réconfort dont tu as besoin, et que ces petits tips apporteront un peu dedouceur dans ton année. Il n'est jamais trop tard pour trouver, ou parfaire sa méthodologie,tester des techniques, appliquer des conseils qui s’avéreront peutêtre bénéfiques pour tasanté à la fois physique et mentale. Le mental pèse beaucoup dans les résultats finaux.Avoir une bonne gestion de ton stress constitue donc un pilier central de ton année.

Si tu fais face à une situation difficile à gérer, tu peux faire appel à ton parrain/tamarraine, ainsi qu'aux tuteurs BEMOREO présents sur le forum Tutoweb, et lors despermanences dans chaque fac. Certains d'entre eux ont participé à la rédaction de cepolycopié, et seront très heureux de te raconter leur vécu, et de partager avec toi leurexpérience. Il y a autant de façons différentes de vivre sa première année qu'il y ad'étudiants en première année. Aujourd'hui, c'est à toi d'écrire ton propre récit, et j'espèreque ces témoignages y apporteront une note d'optimisme.

Il faut s'accrocher, et garder en tête que ce qu'on apprend en première année va audelà des cours de biologie interminables à savoir par cœur. On apprend à se connaître soimême, à mieux se comprendre, et à mieux comprendre les autres. Et quelle que soit l'issuede cette année, tu en ressortiras grandi, beaucoup plus mature, et avec de nombreuseshistoires à raconter.

Je souhaite à quiconque lit ces lignes, toute la réussite du monde !

MarieEstelle DelpirouxResponsable BienÊtre et Méthodologie 20192020


SOMMAIRE

CHAP I Alimentation………………………………………………………….4

CHAP II Sommeil……………………………………………………………. 11

CHAP III Sport et loisirs……………………………………………………... 16

CHAP IV État d’esprit………………………………………………………... 20

CHAP V Relations……………………………………………………………. 27

CHAP VI Méthodologie………………………………………………………. 31

PAUSE ………………………………………………………………………... 36

CHAP VII Période de cours…………………………………………………… 40

CHAP VIII Planning de révisions……………………………………………... 49

CHAP IX Période de révisions……………………………………………….. 53

CHAP X Le concours………………………………………………………… 56

CHAP XI Les résultats………………………………………………………... 61

CHAP XII Rebondir……………………………………………………………. 63

CHAP XIII Témoignages complets…………………………………………….. 66

ANNEXE Horaires des BU et contacts utiles……………………………… 107


CHAPITRE I :

ALIMENTATION

"Que ton aliment soit ta seule médecine" Hippocrate, 460-370 av. J.-C.


Gaspard LOISON, 2ème année de pharmacie

Alimentation en PACES

Salut, je me présente : Gaspard LOISON, étudiant en 2ème année de pharmacie, Responsable Faculté Rangueil au Tutorat Associatif Toulousain, je suis passé après 2 années de dur labeur. J’ai toujours aimé manger et cuisiner.

En PACES, on a souvent tendance à se dire qu’on n’a pas le temps de se faire à manger, car on se dit qu’il faut toujours travailler. Seulement, bien manger c’est super important pour ton équilibre. Si tu ne manges pas bien, tu dormiras moins bien, tu te concentreras moins… Bref, prendre le temps de bien manger c’est super important.

Je vais vous donner mes conseils pour bien manger, que j’ai appliqué durant ma 2ème année de PACES (en primant j’ai pris 15kg, que j’ai perdu pendant l’été, et durant ma 2ème tentative, j’ai même perdu quelques kilos).

Bien manger ça veut dire quoi ?Mangez équilibré : des féculents, des fruits et des légumes ! En effet, il vous faut des

vitamines pour être d’attaque et concentrés. Il faut manger varié pour éviter les carences. Il existe plein de légumes et de fruits différents, il y en a donc pour tous les goûts ! Privilégiez les fruits de saisons, car ils contiennent plus de vitamines.

Mangez à intervalle régulier : et oui, je ne vous apprends rien, mais grignoter c’est mal. En effet, ça favorise la prise de poids, ça dérègle vos horloges biologiques et vos intestins. Avoir une routine, au niveau horaire, c’est bien, ça permet une meilleure hygiène de vie et une meilleure digestion. Mangez donc un petitdéjeuner solide (repas le plus important de la journée, pour être d’attaque pour la matinée qui vous attend), un déjeuner, un goûter (si besoin en fonction de vous), et un dîner léger. Manger léger le soir permet de mieux dormir et de s’endormir plus rapidement.

Dormez ! Vous devez vous dire mais ce n’est pas la rubrique sommeil ici, qu’estcequ’il raconte ? Mais Sommeil et Alimentation sont intimement liés. De plus, si vous manquez de sommeil, vous aurez plus facilement tendance à avoir faim, à grignoter…

Mangez à votre faim. Je pense que je n’ai pas à vous expliquer pourquoi… Tout simplement, car vous devez écouter votre corps, et qu’il vous faut de l’énergie pour réussir !

Sachez vous faire plaisir !!! De temps en temps, vous pouvez vous octroyer un gros repas bieeeeen gras (vive les lipides), et c’est bien de se faire plaisir, seulement il ne faut pas que ça devienne trop fréquent.

Bien manger, ça ne veut pas dire non plus se ruiner, on peut bien manger sans forcément trop dépenser !

Prenez le temps de cuisiner, d’une part cela vous fait une pause, de deux c’est gratifiant, de trois ça fait chaud au cœur, et surtout vous savez ce que vous mangez !

Ce que je mangeais en une journée type : Petit déj : un café, un bol de muesli avec du lait, des œufs (pour les protéines) Déjeuner : au RU (entrée avec légumes, plat légumes et viande ou poisson, et dessert un

fruit ou un laitage) Goûter : fruit (pomme, banane, clémentine…) et gâteaux goûter Dîner : des féculents (lentilles, riz, pâtes …) ou de la soupe, avec un laitage ou un fruit

comme dessert

D’accord je mange beaucoup de fruits, mais vous respectez les recommandations alimentaires : 5 fruits et légumes par jour. Le sport est également super important !!!Et surtout n’oubliez pas que vous êtes les meilleurs <3 …. BOOOOOOOOM


Yanis ROUCH, 2ème année de médecine

Recettes végétariennes

Yop tout l’monde c’est pas Squeezie, mais Yanis ! On se retrouve aujourd’hui pour une petite recette végé pas piquée des AnneThons. Cette recette est assez rapide (comptez 20 minutes) et cale vraiment bien pour des révisions saines et qualitatives. Après la cuisine peut aussi être une pause vraiment de qualité selon les personnes donc n’hésitez pas;)

Pour cette recette il vous faudrait : Des Fajitas Des poivrons Rouge (*3) Un oignon jaune (*1) Des courgettes (*2) Du fromage (si vous avez de la mozza faîtes vous plaisir !!)

Pour commencer la préparation découpez les oignons et les poivrons en dés ou lamelles. Puis faites les revenir à la poêle avec un filet (non beaucoup) de petiiiiitttte huile d’olive pour les bons lipides sans oublier sel poivre et l’épice qui vous régale.

Continuez en épluchant les courgettes et en faisant des tranches sur la longueur. Vous les disposerez ensuite également dans une poêle avec également de l’huile d’olive du sel et du poivre jusqu’à ce que ça dore .

Enfin récupérez vos légumes qualiTATif à présent et placez votre fajitas dans une des poêle (assez grande pour y mettre allègrement vos légumes et le fromage de votre sélectionjusqu’à qu’il soit tout juste fondant).

Pliez le tout et régalezvous sans modération <3


Orane GOTAS, 2ème année de médecine

Les recettes d’Orane

Houmous (purée de pois chiches) végé/vegan Il te faudra :

Un bocal de pois chiches Une cuillère à café de purée de sésame pour l’onctuosité (facultatif) Le jus d’un citron De l’huile d’olive Du cumin selon tes goûts Un gousse d’ail écrasée Du sel et du poivre au besoin

Mélanger tous les ingrédients et les écraser à la fourchette (ou au mixer). Si le houmous esttrop épais, tu peux rajouter de l’huile d’olive au besoin. Déguster en toast ou accompagné de d’autres légumes.

Mijoté du réconfort aux poivrons végé/vegan Il te faudra :

2 poivrons (un vert et un rouge si tu veux de la couleur) 1 oignon 1 gousse d’ail 1 boîte de concassé de tomates 1 brique de coulis de tomates Des épices au choix : 5 épices, épices à couscous, harissa, cumin, … De l’huile d’olive Du sel et du poivre au besoin 1 oeuf si tu en manges (facultatif) Pour une source de protéines végétales, remplace l’oeuf par des poischiches que tu ajouteras en même temps que la tomate (facultatif) De la semoule (facultatif)

Faire revenir l’oignon et l’ail dans de l’huile d’olive. Ajouter les poivrons émincés. Une fois que tout est grillé, ajouter la tomate (concassé + coulis) et assaisonne selon tes goûts. Laisse mijoter le tout, tape ta meilleure danse, remue de temps en temps. Au bout d’une vingtaine de minutes, casse un oeuf sur la préparation et laisse cuire quelques minutes de plus sous un couvercle, jusqu'à ce que l’oeuf soit cuit.

Suggestion : tu peux accompagner ton plat avec un peu de semoule.


Compilation des meilleures recettes du TAT

Les Burgers végé d’ Orane

Ingrédients : Des petits pains à burger Des haricots rouges (en bocal) Un oignon et de l’ail Un œuf Un peu de farine Du sel, du poivre Si possible quelques épices : du chili, du paprika, du cumin Le fromage de votre choix (fromage de chèvre, parmesan)

Écraser grossièrement les haricots à la fourchette, ajouter l’ail et l’oignon hachés très fins, l’œuf, les épices et bien écraser le tout. Faire chauffer un peu d’huile dans une poêle. Façonner des petits palets pas trop épais avec la préparation (on peut fariner ses mains pour s’aider). Faire cuire les steak 5 minutes de chaque côté dans la poêle.

Dans le pain à burger, disposer du fromage, un steak végétarien et les accompagnements devotre choix : tomates, choux rouge, concombre, aubergines ou poivrons grillés à la poêle, de la salade… Tu peux rajouter la sauce de ton choix.

Bon appétit !

Le Chocolat chaud spécial hiver de Melissa:

Ingrédients : 2 carreaux de chocolat à pâtisser 200 cl de lait demiécrémé 1 cuillère à café de cacao De la chantilly MiniChamallow (ou autres friandises que vous aimez)

Mettre le lait avec les carreaux de chocolats à chauffer dans une casserole. Remuer avec la cuillère jusqu’à ce que les carreaux aient complètement fondu et que le lait prenne une joliecouleur marron. Verser dans un mug. Couvrir de chantilly (après léger refroidissement du chocolat chaud). Saupoudrer de cacao et miniChamallow.

À vos marques, prêts, dégustez !


Le Wrap de Gaspard :

Ingrédients : galettes de céréales (Wraps) oeufs riz oignons (parce que c'est trop bon) légumes au choix (courgettes, poivrons,...) fromage

Faire cuire le riz (t'as le temps de faire quelques QCMs)Faire revenir les oignons et les légumes à la poêleFaire cuire les œufsTout mettre dans des Wraps(perso j'assaisonne avec de la sauce soja <3)

Le Tzatziki de Gaspard:

Ingrédients :concombreYahourt grecCoriandre (si tu aime)AilHuile d'olive

Couper le concombre en rondelles, puis en quart de rondelles.Mettre dans un saladier.Ajouter un yaourt à la grec, de l'huile, de l'ail écrasé et un peu de coriandre, un peu de sel et de poivre.Remuer et servir frais (c'est meilleur).À déguster seul ou avec du pain.

La Salade composée de Chloé

Composée de quoi ? De tout ce que vous aimez, elle permet d’allier légumes, féculents, et vos petits aliments préférés ! Et pour ceux qui disent qu’une salade ça ne tient pas la journée tout dépend de ce que vous mettez dedans :).Par exemple une salade de pâtes ou de riz. Tu peux y rajouter :

Légumes : tomates, concombre, maïs, avocat ... Fromages : mozza, feta, emmental ... Protéines : jambon, thon, œuf ...

Ou n’importe quoi d’autre que vous aimez bien pour varier les plaisirs. Par contre pensez à mettre l'assaisonnement que le matin pour la journéepar exemple parce que sinon petite réaction chimique (tmtc) et c’estmoins bon après.

Ps : en plus il est possible d’en faire une grosse et comme ça ça te faitplusieurs repas après donc gain de temps !!!


La Compote de pomme aux spéculoos de Gautier

Ingrédients : 2 pommes 2 petits sucres 4 spéculoos ½ gousse de vanille (facultatif)

Couper les pommes en dés. Les faire cuire avec un fond d'eau, le sucre et la vanille, à feu très doux. Lorsque les morceaux sont bien tendres, arrêter la cuisson. Hors du feu, ajouter les spéculoos puis mixer le tout !Et maintenant tu peux déguster !

La Tartine avocat et œufs mollets de Gautier

Ingrédients (pour 2 tartines) deux tranches de pain de campagne un avocat deux œufs du jus de citron sel et poivre facultatif : cumin, ciboulette, graines de tournesol,

Faire cuire les œufs 5 minutes exactement dans l'eau bouillante, puis les plonger dans un bol d'eau froide pour stopper la cuisson. Dans un bol, écraser l'avocat et le mélanger avec le citron, le sel, le poivre, éventuellement cumin + ciboulette + graines de tournesol. Faire griller les tranches de pain au grille pain, ou a la poêle avec un filet d'huile d'olive. Tartiner ensuite l'avocat écrasé sur le pain grillé. Écaler les œufs, puis les poser sur les tartines avant de les couper en deux (dans cet ordre ! Le jaune va couler!). N'oublie pas de poster un photo sur insta avant de manger tes tartines ! Bon ap !

La Tortilla de MarieEstelle

Ingrédients (pour deux personnes) 3 œufs deux pommes de terre un demi oignon jaune un poivron huile d'olive piment de Cayenne en poudre

Peler et couper les pommes de terre en petits dés et les faire bouillir 10 minutes. Pendant lacuisson des pommes de terre, couper l'oignon et le poivron en petits dés. Faire ensuite revenir l'ensemble dans une poêle avec un filet d'huile d'olive, jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés. Casser trois œufs, les battre, puis les verser dans la poêle sur les légumes. Assaisonner avec un soupçon de piment de Cayenne.

Déguster sans modération !


CHAPITRE II :

SOMMEIL

“Un peu de sommeil vous remet de bien des choses.” J. R. R. Tolkien, Bilbo le Hobbit


http://evene.lefigaro.fr/citation/peu-sommeil-remet-bien-choses-59681.php

Laura FORGUES, 2ème année de médecine

Salut tout le monde, j’aimerai vous parler d’un élément qui est souvent négligé par les PACES mais pourtant essentiel : le sommeil.

L’importance du sommeil :Une bonne nuit de sommeil c’est entre 78h de sommeil en moyenne. Évidemment, il y a des

gens qui ont besoin de plus et d’autres de moins de temps. Si tu as besoin de dix heures de sommeil alors prends les !

Un sommeil de qualité favorise le repos (mental et physique), l’apprentissage, la mémorisation, la concentration (ça limite les cernes aussi, c’est plutôt cool) alors qu’un sommeil de mauvaise qualité va augmenter le risque d’irritabilité, de prise de poids, …

Ce qui permet d’améliorer la qualité du sommeil c’est aussi de dormir à des heures régulièrespour éviter de déréguler ton cycle et pourquoi pas de faire des siestes. C’est vraiment génial à condition de le faire correctement. Une bonne sieste ne doit pas dépasser les 20 minutes en moyenne environ sinon tu risques de te réveiller encore plus fatigué.

Les erreurs à éviter : Je suis sûre que parmi les PACES, pas mal de personnes vont se reconnaître. J’ai moi même

fait beaucoup d’erreurs, une par une ou toutes en même temps, j’ai tout testé et rien approuvé.

Dormir moins pour réviser plus :Classique. J’avais personnellement commencé par là : tu attaques l’année avec 8h de sommeil pour très vite chuter à 34h dans mon cas. Le problème c’est que tu travailles plus, mais pas forcément mieux (on retient moins bien, on s’énerve, on panique…) or le plus important n’est pas la quantité mais la qualité.

Aller se coucher à n’importe quelle heure :Là c’est plus valable pour les révisions. J’avais tendance à me dire « tu vas te coucher quand tu as fini le cours ». Mauvaise idée quand tu viens de commencer le chapitre sur l’appareil de Golgi et qu’il est 22h… Le problème derrière, est que j’étais incapable de me lever le matin, je pouvais mettre 15 réveils ça ne marchait pas vu que je me rendormais immédiatement après.

Faire une sieste à 23h30 puis travailler de 2 à 4h du matin :Bon là c’est particulier. En gros je travaillais mieux la nuit mais j’ai fini par être complètement décalée par rapport au cycle d’une journée normale et malheureusement le concours n’a pas lieu à 3h dumatin… C’est risqué, vraiment risqué !

Prendre une tasse de café le soir : Le café c’est sympa mais c’est comme tout, il vaut mieux ne pas en abuser. Il y a de « bons » moments pour en boire sauf que là ce n’est clairement pas le cas sachant qu’ensuite, la fatigue revient de manière bien plus intense. Tu te retrouves à augmenter les doses ce qui n’est clairement pas une bonne chose.

Les conséquences n’ont pas tardé à se faire ressentir. Bien sûr j’étais plus fatiguée, plus énervée et plus stressée mais pas que. Déjà j’avais tout le temps froid (même avec le chauffage à fond), je m’endormais ou m’assoupissais partout et tout le temps (à la BU, chez moi, en cours, à table, pendant l’épreuve de physique …), je tremblais constamment, me suis mise à aimer le café et pour couronner le tout j’ai fait des crises d’angoisse et des burnout assez nombreux lors de mon année de primante.

Je sais à quel point cette année peut être difficile et qu’on a tendance à vouloir se donner à fond mais ça ne signifie pas qu’on doit se priver de choses essentielles comme le sommeil, les repas ou l’hygiène. C’est génial de se donner à fond dans le but d’aider les gens plus tard, mais avant de prendre soin des autres, il faut apprendre à prendre soin de soi. On sera là pour vous aider dans cette année difficile alors n’hésitez pas à venir nous parler ! Bon courage à tous et croyez en vous.


Ovidiu SCOBAI, 2ème année de médecine

Loin de moi l’idée de vous faire un cours sur le sommeil (vous avez assez de cours et de trucs à retenir au cours de cette année, pas la peine d’en rajouter) j’aimerais vous présenter quelques bases physiologiques du sommeil qui vous permettront, je l’espère, de mieux comprendre pourquoi le TaT BEM vous baratine pour aller faire dodo.

Partie 1 : Dormir, c’est quoi ? Vous vous rappelez peutêtre, lorsque vous étiez petits, vous ne vouliez pas aller au

lit malgré les yeux insistants de vos parents, et là vous vous êtes demandés, en votre fort intérieur « Mais à quoi ça sert de dormir !? ». Eh bien à quoi ça sert, de manière concise : çasert à faire le ménage. Durant la journée, votre cerveau travaille et les neurones produisentdes substances qui, lorsqu’elles s’accumulent, empêchent leur bon fonctionnement pouvant à long terme créer des dommages. Mais ces chenapans de substances nocives savent se cacher, elles ne donnent pas l’alerte de leur accumulation. Ce qui crée l’état de fatigue c’est l’adénosine. Ce gent personnage s’accumule tant qu’on est éveillé, et a pour but de mettre nos neurones au repos. Ainsi de longues veillées entraîneront l’accumulation de suffisamment d’adénosine pour créer un état de « fatigue » où l’on est moins vif, moins réactifs, nous poussant à aller dormir pour évacuer les substances nocives. L’adénosine est ensuite éliminée durant le sommeil.

Partie 2 : C’est très bien tout ça, mais en quoi ça me concerne ? Eh bien ça vous concerne directement car le lavage des substances nocives se fait

selon plusieurs cycles, comme dans une machine à laver ! (voir tableau cidessous). On passe du sommeil paradoxal (les rêves) au sommeil lent, puis profond, puis à nouveau en sommeil paradoxal, formant ainsi des cycles du sommeil (de 3 à 6 par nuit). Le corps est normalement adapté pour se réveiller en fin de cycle, si c’est le cas, vous vous réveillerez frais et réactifs. Sinon, se réveiller en plein milieu de cycle vous donnera l’impression d’avoir la tête dans un sceau (pour ne pas dire autre chose), ce qui n’est jamais plaisant.


Partie 3 : Et comment je fais, moi, pour dire à mon corps de se réveiller en fin de cycle ?

N’ayez crainte, jeunes pionniers du sommeil, les rythmes circadiens sont là pour vous !

Circaquoi ? Circadiens ! C’estàdire « autour d’une journée ». L’adénosine est loin d’être la seule responsable du sommeil, il existe de très nombreux facteurs moléculaires intriqués. Mais seuls, ils ne sont rien, ils ont besoin de guides. Ces guides sont certaines hormones comme la mélatonine et le cortisol (principalement). Notre corps possède une horloge interne qui lui donne constamment l’heure. Le soir, il se mettra ainsi à sécréter de la mélatonine et à mettre notre corps en mode « sommeil ». Bien avant que le réveil ne sonne, notre corps sait que l’heure du lever approche, et il se mettra ainsi à sécréter du cortisol qui dira aux services de nettoyage « finissez le cycle, on se réveille ! ». Ces mécanismes se mettent en place à des heures fixes, les heures auxquelles votre corps aura compris que vous vous leviez et vous couchez. Mais, si vous vous couchez et levez à n’importe quelle heure, il ne pourra pas anticiper ces événements, et vous risquez d’attendre longtemps dans votre lit le pic de mélatonine sans trouver le sommeil, ou de vous réveiller le matin en plein milieu d’un cycle. Mon conseil, donc, c’est de dormir suffisamment (avoir suffisamment de cycles pour éliminer toutes ces substances nocives et l’adénosine) et surtout de vous coucher et de vous lever à heure fixe (même le weekend) afin de permettre à votre corps d’adapter son rythme circadien à votre rythme de vie.

Sur ce, je vous laisse dans les bras de Morphée !


Léna TARAZAGA,, 2ème année de médecine

Le sommeil en PACES

En moyenne, nous passons à peu près un tiers de notre vie à dormir, et environ 7 à 8heures de sommeil sont recommandées par nuit. Le repos est nécessaire pour permettre à notre organisme de se régénérer, et d’assimiler des informations. Cependant, environ un français sur 6 se plaint de troubles du sommeil, le plus commun étant l’insomnie. Tout ça pour dire qu’en PACES, de nombreux étudiants négligent leur repos, grignotant pour travailler toujours plus.

Personnellement, je souffre d’insomnies depuis que je suis toute petite (même si celatend à s’améliorer), ce qui se caractérise chez moi par des troubles de l’endormissement et par des réveils nocturnes spontanés. En PACES, je mettais au moins une heure à m’endormir, mais ce temps d’endormissement était corrélé à mon niveau de stress, je mettais parfois 3 à 4 heures avant de sommeiller. Je me réveillais avant que mon réveil ne sonne, notamment par peur de ne pas l’entendre sonner, donc de ne pas me lever et de perdre de précieuses heures de travail. Je faisais également des cauchemars (un peu commeles enfants…) qui me faisaient me réveiller en sursaut et en pleurs, et l’anxiété générée par ces cauchemars m’empêchait de me rendormir par la suite. En bref, j’avais du mal à profiterde ces périodes de sommeil pour me ressourcer, me laisser aller, et décompresser.

Pour améliorer la qualité de mon sommeil, j’ai donc décidé de modifier quelques points de mes habitudes de vie. Je me suis levée et couchée tous les jours à la même heure, tout en respectant ce qui convenait le mieux à ma physiologie : à savoir me coucher tard (vers 1h du matin) et me lever “tard” (9h). Je mangeais plusieurs heures avant de me coucher, pour ne plus être dans la plus grande phase de digestion, et ainsi être totalement disposée à m’endormir. Je coupais les révisions (d’autant plus que j’étudiais sur mon ordinateur) 30 minutes à 1 heure avant de me coucher, et je faisais des promenades nocturnes en écoutant de la musique : cela me permettait d’avoir une activité physique douce, régulière, qui me fatigue, et qui m’apaise : en PACES, j’avais un peu “peur des gens” (à cause de la compétition qui me rendait folle), donc le fait de me balader seule dans la nuit, quand il n’y avait personne, me rassurait beaucoup. Si je n’étais pas assez fatiguée, je faisais un peu de lecture avant de dormir. Sinon, si j’en ressentais le besoin, j’envoyais des messages pour discuter un peu et pour combler la solitude, et surtout pour parler de mes angoisses, les évacuer et donc être plus en paix avec moimême. Dans mon appartement, ma chambre est aussi mon salon, ma cuisine et ma salle de bains, donc je tentais de dissocier un peu les espaces : je mangeais sur ma table, je travaillais sur mon bureau, je me reposais dans mon lit, en évitant de mélanger les activités, et surtout de sacraliser mon lit, le transformant en lieu privilégié de repos. J’essayais de ritualiser le passage au lit : je me brossais les dents, puis je me douchais, puis je me mettais dans mon lit, j’écoutais une musique calme, et je dormais… , afin de toujours avoir le même “protocole”.


CHAPITRE III :

SPORT ET LOISIRS

« La joie est en tout ; il faut savoir l'extraire. »Confucius


Gaspard LOISON, 2ème année de pharmacie

Sport et PACESSalut, je me présente Gaspard LOISON, étudiant en 2ème pharmacie, Responsable Faculté

Rangueil au Tutorat Associatif Toulousain, je suis passé après 2 années de dur labeur. J’ai toujours été passionné de sport, car j’ai besoin de me dépenser (hyperactif life).

Mon expérience de PACES :En primant, je me suis retrouvé sous l’avalanche de cours et de travail, et je n’ai pas pris le

temps de faire de sport, malheureusement, ce qui a conduit à une prise de poids conséquente (15kg). Au cours de cette année, j’ai fait une dépression, dont le manque de sport a sûrement été unfacteur important.

Pendant l’été, j’ai repris le sport, ce qui m’a fait le plus grand bien, et c’est à cette instant quej’ai réalisé à quel point le sport était indispensable pour moi. À ma rentrée doublant, j’ai donc décidéd’allier le sport et ma seconde tentative de PACES. Il me fallait un sport qui ne me contraigne pas trop au niveau horaire (que je peux pratiquer quand je veux), que je peux pratiquer seul ou à plusieurs (en fonction du mood), et praticable toute l’année (peu importe le temps). De plus il me fallait un « réel » objectif sportif : j’ai décidé qu’à la fin de mon année je participerai à un triathlon !

Un Triathlon c’est quoi ? De la natation, du vélo et de la course. L’avantage, c’est qu’on ne selasse jamais ! En effet, on peut varier les entraînements en alternant les disciplines, et même en restant dans la même discipline on peut travailler pleins de chose : l’endurance, la puissance, le cardio, le fractionné… Du coup, je m’entraînais surtout le soir, à la sortie de la BU ou de cours, j’allais courir ou nager ou faire du vélo en fonction du temps que j’avais et de la météo. Je m’entraînais 1 à 3 fois par semaine quand j’en avais besoin. Car oui le sport est un besoin ! Le sport,ça permet de se détendre, de lâcher prise, de mieux se concentrer après, et surtout de mieux dormir.

Je recommande la course car c’est un sport dans lequel il est facile et gratifiant de progresser. Peu importe votre endurance lors du premier entraînement même si ça vous parait faible : vous allez vous améliorer au fur et à mesure. La première fois que je suis allé courir j’ai tenu 2km en 20 minutes et à la fin je pouvais faire 10 km en 50 min (voire plus de 10 km).

Après les sessions de sports, et une bonne douche, on se sent fatigué mais de la bonne fatigue physique, donc bénéfique car on se sent vraiment épuisé physiquement. Mais c’est plus facilede se concentrer pour travailler après ! En effet, parfois au lieu de travailler 4h d’affilé sans être efficace, il vaut mieux faire une pause (sport) et ne travailler que 2h pour être encore plus efficace. En PACES, mes longues pauses d’1 à 1h30, c’était d’aller courir ! En plus, le plus gros avantage de lacourse, c’est qu’il n’y a pas vraiment besoin de matériel pour débuter : juste une paire de chaussure.

Le reste n’est que superficiel au début. Alors plus aucune excuse pour ne pas enfiler ses chaussures et sortir courir !

Mes conseils pour allier sport et PACES : Choisir un sport pas trop contraignant au niveau horaire Choisir un sport qui vous plaise vraiment Ne pas « culpabiliser » parce que tu ne travaille pas (ça ne sert à rien de s’acharner à

travailler parfois, on n’y arrive pas, dans ce cas il vaut mieux faire une vraie pause pour décompresser et se changer les idées)

Vous fixer des objectifs à votre portée : c’est super gratifiant, on se voit progresser tous les jours (par exemple, dans un mois j’aimerai courir tant de km en tant de temps)

Ne pas tomber dans la dépendance au sport non plus (oui on peut être addict au sport et ce n’est pas marrant d’être « obligé » de courir tous les jours)

Ne choisissez pas un sport qui risque de vous blesser

J’espère vous avoir été utile, Bon courage à vous <3


Etienne CAILLAUD DE CUGNAC, 2ème année de médecine

Amis, Rire et Musique

Salut à toi. J'espère que tu vas bien ; aujourd'hui je vais te parler de ce qui me permettais de garder le moral durant ma PACES. Ce sont des choses que j'ai trouvé très viteet qui m'ont permis de passer une bonne année (et qui t'aideront peut être).

À la prérentrée je me suis lié d'amitié avec plusieurs personnes, on a formé tous ensemble un bon groupe d'une dizaine de personnes où on était tous très proches, on passait nos journées ensembles : à la BU, au RU et même en cours (on avais même un groupe messenger pour se parler à toutes heures). Le RU était sans doute le meilleur moment de la journée, on passait nos pauses midi à rire de n'importe quoi tous ensemble à la même table (et manger c'est trop bien). C'était vraiment un moment où on s'amusait beaucoup, un moment de détente. Même en cours ou à la BU, rire de temps en temps entre nous faisait du bien, on se sentais ensemble unis face à la difficulté de notre année. Même si tous n'ont pas réussi, on a tous passé une bonne année à se serrer les coudes et à affronter cette année avec le sourire et la bonne humeur. On avait une confiance totale les uns dans les autres, et l'entraide était permanente, on se mettait vraiment des paillettes dans nos vies. Ce groupe existe toujours et je les revois autant que je peux, on a gardé contact et chaque retrouvaille est un véritable bonheur.

Quand je n'avais pas mes amis avec moi, j'avais mon casque vissé sur les oreilles et j'écoutais de la musique, c'est quelque chose que je fais toujours (j'ai rarement besoin de moment de silence). Dans les transports en commun, pendant que je travaille ou que je vous écris ce témoignage(c'est même pas une blague) la musique me suit partout. J'ai commencé une playlist sur Spotify (placement de produit) en début de PACES et je rajoute toujours des morceaux en accord avec mon humeur du moment. En faisant défiler la playlist on peut se rendre compte des changements d'état d'esprit avec le temps. J'ajoutais des musiques tristes quand je l'étais et ça me permettais d'extérioriser ce que j'avais sur le cœur, quand j'étais motivé pour aller de l'avant et me donner à fond j'ajoutais des musiques énergiques. Aujourd'hui ma playlist dure 13 heures et beaucoup de musiques me rappellentun moment de ma vie et comment elles m’ont aidé à le surmonter.

Sans mes amis, j'aurais passé des journées un peu pourries, je leur dois beaucoup. Sans musique je n'aurais pas réussi à avancer. Ces deux choses me permettent de toujours garder un équilibre, mon équilibre. Même si j'ai comme tout le monde des mauvaises passes, je garde le sourire et je continue grâce à tout ça.

En espérant que toi aussi tu trouves bientôt ton équilibre, sois fier de ce que tu as déjà fait, tu as de quoi l'être. Bon courage et à+ sur le campus ;)

PS : Les chats et les plaids font aussi partie de mon équilibre (VIVE LES CHAAATS !)Chacun a ses petites techniques <3


Laurine MOULIN, 2ème année de médecine

Être en PACES c’est travailler un nombre d’heures incalculable mais estce aussi lâcher toutes activités en dehors du travail ?

Tu te doutes de la réponse : c’est non ! Trois choses clés sont importantes en PACES :le travail, le sommeil et le moral ! Il est important de lâcher prise « régulièrement » dans ton année pour garder le moral, pour reprendre des forces afin de redevenir efficace, car tu ne peux pas l’être tout le temps ! Et pour garder le moral et pour te sentir bien dans ton année, il ne faut pas renier qui tu es, tes talents, tes loisirs, tes envies ! Les loisirs peuvent justement être une source de motivation à court terme, ce qui t’aidera à tenir l’année ! Ce n’est pas du temps perdu si tu arrives à te modérer !

Il faut tout de même garder en tête que tu ne peux pas forcément garder tous tes loisirs, il faut y réfléchir, et il faut prioriser les loisirs qui te tiennent le plus à cœur. Il est possible de faire des sorties, faire de la musique, regarder des séries, mais attention aux activités difficiles à arrêter en cours (séries très prenantes, jeux vidéo etc) car elles pourraient nuire à ta concentration ou à ton temps de travail. Prévoistoi des activités quotidiennement, dans un temps limité, durant tes pausesrepas (série) ou 15 min avant dedormir (lecture au lit) par exemple, pour te vider la tête. Dans ta semaine, tu peux te fixer une grande pause (de durée raisonnable) où tu fais ce qui tu as envie (cinéma, faire de la musique, faire une grasse matinée) ! Personnellement, je me prévoyais des vidéos à regarder durant mes repas, de la lecture le soir et une grande pause de 18h au coucher le samedi soir pour faire du sport, des sorties en ville, ou pour voir un film.

Le sport est souvent délaissée en PACES, à cause d’un manque de temps ou de motivation. Pourtant, il présente beaucoup de bienfaits utiles pour surmonter la PACES : il te vide la tête, il t’entretient, il te procure une sensation de bienêtre, il peut t’aider à dormir et il peut accroître ta motivation. Sache, tout de même, que si tu n’étais pas un grand sportif avant cette année et que tu ne ressens pas le besoin de t’y mettre il n’y a pas à culpabiliser, fais les activités qui te plaisent ! Pour les grands sportifs ou les débutants qui souhaitent s’y mettre, il existe de nombreuses possibilités pour bouger, je vais t’en citer quelquesunes :

Si tu préfères rester chez toi et faire des sessions de temps en temps, des applicationsou des vidéos de fitness, yoga, étirement etc sont disponibles et peuvent plus ou moins te guider. La corde à sauter peut être ta nouvelle arme, pour faire des séances courtes mais intenses !

Il est aussi possible de faire du sport en club sans que cela ne prenne trop de temps : la faculté Paul Sabatier possède un pôle sportif varié avec des séances dans la semaine pourun prix très abordable et près des facs. Ce sera l’occasion de faire des rencontres en dehors de la PACES !

Il existe aussi le groupe Bouge ton boule organisé par des étudiants en médecine et en STAPS qui propose des séances de sport pour se défouler chaque semaine sur Paul Sabatier et sans inscription (il faut seulement se mettre sur le groupe facebook).

Si tu habites près des facultés : la colline Pech David regorge de nombreuses possibilités d’activités sportives comme le vélo, la course, la marche, la natation etc. C’est personnellement ce terrain que j’ai choisi pour faire du footing sur les pentes ou sur les stades lorsqu’ils étaient libres ! Les paysages étaient top ! Une autre idée pour faire du sportc’est de prendre un abonnement dans des salles de sport (musculation, fitness, escalade) pour être au chaud toute l’année et y aller quand tu le souhaites !

Bref trouve la solution qui te correspond et dépasse toi !


CHAPITRE IV :

ÉTAT D’ESPRIT

« Face à la roche, le ruisseau l’emporte toujours, non pas par la force, mais par la persévérance. »

Jackson Browne


Marie PARENT, 2ème année de pharmacie

Compétition VS Entraide

Avant d’entrer en PACES, on entend énormément parler de compétition. Normal, d’une certaine façon. Après tout il s’agit d’un concours. D’une façon ou d’une autre, on s’affronte les uns les autres pour réaliser notre rêve.

J’avais des idées reçues. On m’avait parlé de vol d’affaires, d’ordinateurs cassés, de faux cours avec des erreurs pour induire en erreur… tout était bon pour réussir.

Toutes ces idées reçues elles effraient. Elles invitent à la méfiance. Pourtant, la première erreur serait de s’isoler des autres, de préférer affronter la PACES seul.

La PACES est une année difficile, on le sait tous. Et quand on affronte une épreuve, il est toujours agréable d’avoir quelqu’un avec qui traverser ça, qui connaît la même chose. Alors, quoi de plus pertinent que de se lier d’amitié avec d’autres étudiants ?

Après tout, toutes les occasions sont bonnes pour se rencontrer : la tut’rentrée, les cours, les prépas, la BU… et il faut en profiter. Se faire des amis et monter une équipe solidaire peut être d’une grande aide.

En se soutenant et en s’entraidant, tout le groupe avance. Même individuellement c’est toujours agréable d’avoir quelqu’un sur qui compter quand on a besoin d’aide, ou bien d’un coup de main. Bien sûr, on a tous des proches sur qui compter mais personne ne peut mieux nous comprendre qu’un autre PACES.

À Toulouse nous avons la chance d’être divisés en 3 facultés et donc 3 concours. C’est attirant de se faire des amis dans d’autres facultés, cela permet d’avoir l’entraide sans la compétitivité. Pourtant je crois qu’il ne faut pas s’empêcher de créer des liens avec des gens de sa faculté, sans appréhension. Bien sûr, on ne peut pas ignorer que la compétition est rude, mais il fautau moins savoir faire confiance. Essayer d’avoir le concours ensemble.

Mon expérience est un peu particulière. Je vivais en foyer d’étudiantes. Sur 80, nous étions une quarantaine de PACES. J’avais de l’appréhension. Je me demandais comment allait être l’ambiance, si cela allait être compliqué de vivre avec des filles avec qui je préparais le concours.

Pourtant tout s’est bien passé. Tout d’abord, pour que notre lieu de vie ait une bonne ambiance on devait bien s’entendre. Mais ce n’était pas difficile. J’avais la sensation qu’on essayait toutes de se pousser les unes les autres à réussir. Au foyer on était pas en compétition. On allait en cours ensemble, on travaillait ensemble… on craquait parfois ensemble aussi.

Avec le recul, je sais que c’est cette entraide qui m’aura permis de réussir. Parce que j’ai essayé de m’isoler, de vivre ma PACES seule. Et honnêtement c’était un calvaire, tout simplement parce qu’il arrive toujours un moment où tu as besoin d’aide. Que ce soit pour un cours pas complet ou manqué, une question quelconque… ça soulage d’avoir quelqu’un vers qui se tourner. C’est mutuel bien sûr ! Et c’est pour ça qu’on avance.

Pour en finir avec l’esprit de compétition… On ne peut jamais vraiment l’ignorer. Je mentiraisi je disais ne jamais avoir voulu prendre de la distance. J’ai parfois été méfiante. Mais l’état d’esprit à garder c’est « il faut réussir ensemble ». Et si malheureusement ça ne fonctionne pas, si tous ne réussissent pas, il faut alors utiliser cette même entraide pour que chacun trouve sa voie.

Bref, l’union fait la force. Je crois qu’il ne faut pas être trop naïf, mais bien se lier à des personnes en qui on a confiance, qu’on « sent » bien. Et résultat, même une année difficile comme laPACES peut être la base de belles amitiés.


Jules MENAUT, 2ème année de médecine

Une année à plusieursJe vais te parler de mon ressenti de la PACES, de mes différentes périodes en terme

de mentalité, de ma façon d’aborder le concours et SURTOUT de comment aborder ce concours avec les autres !

Je m’étais beaucoup renseigné sur la PACES, sur le concours, les méthodologies et tout un tas de détails lorsque j'étais au lycée. Cependant on est tous différents, chaque ville est différente et au sein même d’une ville chaque fac est différente.

J’ai fait quelques erreurs dans divers domaines l’an dernier, mais si il y a bien une chose que je ne changerais pas si je devais recommencer c’est mon ÉTAT D'ESPRIT.

Garder le moral et la motivation : étrangement dans cette ambiance de compétition, je ne pensais pas au concours. Trouve toi une motivation différente que cette pression permanente car dans les bons jours, le classement peut te booster ; mais dans tes périodes de fatigue il peut être un grand frein ! Je ne pensais pas aux autres, ma motivationc’était d’apprendre de nouvelles choses et de les maîtriser ! Pour ma « culture » personnelle,ça en devenait une PASSION plutôt qu’un POIDS.

S'entourer : ma famille m’a beaucoup soutenu dans cette année et a fourni beaucoup d’effort pour me faire gagner du temps de travail. Cependant, rien ne vaut les AMIS ; ils ont été le principal PILIER pour la réussite (pardon maman). Ils sont les seuls à te comprendre vraiment donc prend soin d’eux et ils te le rendront en échange.

Travailler pour toi c’est travailler pour eux ; motive les ! Aide les ! Et rêve avec eux de la seconde année !

S’entraider : une des plus belles expériences lors de cette année ce fut le Forum de Tutoweb ! C’est un lieu de partage incroyable. Il te permet de répondre à tes interrogations, mais aussi d’aider les autres ! Après tout n’estce pas le but de la profession à laquelle tu aspires ? Trouve le moyen d’aider les autres, cela ne te sera que bénéfique et tu pourras être fier de toi. Aider quelqu’un ne va pas faire de cette personne quelqu’un de meilleur que toi au concours, si tu appartiens au Tutorat c’est que toi aussi tu reçois du soutien, alors n’hésite pas à le partager ;)

Se concentrer : tu es en colle, au ccb, au véritable examen. Dorénavant c’est TON moment, tu as fait tout ton possible pour apprendre à résoudre ces QCM, tu as eu de bons moments comme des mauvais, maintenant c’est le jour J ! Concentre toi et donne tout. Un point essentiel : fais toi CONFIANCE ! Ne regrette rien et CROIS en toi ! Tu en es capable ! Oublie ce qu’il y a autour de toi et ne regarde plus que ta feuille de coche. Tu peux être fier de toi, c’est la dernière étape ! Et cette fois… tu dois être le meilleur ; meilleur que tu ne l’aurais pensé une année auparavant !

Alors mon mot de la fin : « Vis cette année avec les autres, sois humain et reste toimême ; et ne sois compétiteur que lorsde ce bref instant qu’est le concours ! Il est inutile de passer cette année dans l’animosité puisque ce n’est tout simplement pas la personne que tu es. »


Ismaël et Clara, 2emes années de médecine

État d’esprit et motivation

« La PACES, c’est un marathon ». Vous entendrez beaucoup cette phrase en PACES. Elle est souvent citée pour illustrer le fait que nous devons modérer nos efforts de telle sorte à tenir sur le long terme, mais cette citation illustre également une autre facette de la P1 : l’état d’esprit ! En effet, qu’est ce qui fait la force du marathonien ? Alors oui, il y a d’abord l’entraînement, mais il y aussi son mental et son état d’esprit ! C’est son mental qui va le faire tenir et s’accrocher dans les moments difficiles, c’est lui qui va le pousser à être discipliné et investi dans ses entraînements et c’est lui encore, le mental, qui lui permet de se surpasser pour donner le meilleur de lui même.

Vous allez être un marathonien durant les prochains mois, ça sera l’une des années les plus difficiles que vous allez vivre. De ce fait, il faut se préparer mentalement à affronterces épreuves. Mais, avant tout, il faut se convaincre que vous venez pour tout donner, fairede votre mieux et ne rien lâcher, dès le début de l’année. Vous êtes des warriors qui avez unrêve que rien ni personne ne vous empêchera d’atteindre ! Face aux difficultés, vous ne chercherez pas d’excuses mais des solutions ! Vous vous êtes inscrits en PACES alors qu’on vous avait bien prévenu que ça sera compliqué, mais vous êtes quand même là donc ce n’estpas la motivation ni l’ambition qui vous manque au fond de vous ! Maintenant, il faut garder cette hargne et cette détermination sur le long terme et c’est cela qui sera difficile puisque la PACES contient des périodes où on doute, on perd le moral, on devient triste, onsait pas si on va s’en sortir et on se demander si on a pas envie d’arrêter… C’est dans ces moments là qu’il faudra vous rappeler de cette article et des différents moyens qu’il prodigue pour essayer de relever la tête dans les moments sombres, let’s gooo !

LE gros conseil c’est de se souvenir de pourquoi vous êtes là. Dans les moments difficiles on a tendance à perdre l’objectif de vu et c’est là qu’on sombre. Mais, il faut toujours se rappeler et penser au métier dont vous rêvez et qui vous a poussé à vous mettre dans cette galère ! Regardez autour de vous: tuteurs, connaissances ou même médecins/pharmaciens/kinés/dentistes/sagefemmes. Certains réussissent, pourquoi pas vous ? Ils sont tous passé par là, ils ont tous eu les mêmes soucis et doutes que vous mais ilsy sont arrivés à force de persévérance. Ce sont 9 mois d’efforts, de surpassements et de sacrifices qui vous attendent, 9 mois ça passe très vite, il faut donc tout donné du début à lafin pour n’avoir aucun regret au final car ça en vaut tellement la peine !

Autre conseil, quand vous êtes fatigués physiquement, moralement, que vous en avezmarre et croyez moi que ça va vite arriver, c’est de vous poser, de fermer les yeux et de s’imaginer voir votre nom dans la liste du numerus. Imaginez la sensation que vous aurez dans cette situation. Imaginez la joie que vous aurez quand vous verrez que tous vos efforts ont payé et que vous y êtes dans cette liste. Imaginez la fierté d’appeler ses parents et ses proches pour leur annoncer que vous avez réussi ! Tous ces sentiment ne justifientils d’endurer cette PACES ?

Ensuite, c’est l’un des moyens de motivations que j’ai le plus appliqué, c’est le fait de parler à des tuteurs et de leur demander de vous raconter la P2. J’adorais discuter avec eux


pendant les périodes difficiles et les écouter me raconter ce qui se passe de l’autre côté. Quand on me parlait des stages et des cours qui viennent dans les années suivantes ça me faisait rêver ! J’étais capable de les écouter/lire pendant des heures tellement ça me donnait envie ! Sachez que pendant l’année vous pouvez tout à fait demander à vos parrains/marraines, et aux tuteurs de l’équipe BEMOREO présents aux permanences et sur le forum de tutoweb de vous parler de la P2, on en discutera avec vous avec grand plaisir !

Quelques astuces de motivations supplémentaires : Les vidéos motivations, notamment le matin avant de se mettre à bosser, sur le trajet ou alors pendant les pauses. Pareil, si ça vous motive vous pouvez lire des citations de motivation. Aussi, certains écoutent de la musique pendant qu’ils bossent mais il faut être sûr que ça ne vous empêche pas de vous concentrer. Et si vous avez besoin de parler pendant les moments compliqués, les tuteurs BEMOREO seront toujours là pour vous écouter !


Matthis et Léna, 2emes années de médecine

La gestion du stress

Le stress est quasiment indissociable de la PACES, c'est pourquoi il est important d'apprendre à le gérer. Pour autant, le stress n'est pas universel, il se peut que ce dernier ne vous accompagne pas durant l'année. Néanmoins, cette situation doit être prise avec des pincettes, puisque l'état de « zéro stress » peut s'avérer être un frein. En effet, cet état peut induire, sans que vous en soyez conscients, une baisse de régime, de motivation, d'implication et de sérieux dans votre travail.

Pour cela, il s'agit de prendre en permanence du recul sur ce que vous faites (cf le chapitre sur la méthodologie), sur votre hygiène de vie (cf chapitres 1, 2 et 3), et sur vos sentiments de manière générale. Une des clés pour vaincre le stress et le nonstress est de relativiser. Attention à ne pas tomber dans le vice de tout minimiser : imaginez le pire scénario possible, et désormais analysezle, déconstruisezle et prenez conscience que vous ne jouez pas votre vie à tout instant (pour ceux sous l'emprise du stress), ou au contraire effrayezvous de cette situation catastrophique afin de (re)prendre le goût du défi et de l'épreuve (pour les Bob Marley du stress).

De plus, il ne faut jamais se comparer à qui que ce soit, parce que notre stress et ses manifestations sont variables entre les individus. Il est déjà nécessaire de connaître l'origine de son stress pour le maîtriser : rythme de travail trop intense ? La solitude qui devient pesante ? La peur de ne pas réussir? La peur de (se) décevoir ? Une fois cette étape d'introspection faite et le problème bien cerné, il sera plus facile de trouver une solution. Par exemple, si le stress provient d'une peur de décevoir, il peut être important d'avoir une discussion avec les personnes potentiellement déçues afin d'être rassuré.

Il est primordial de ne pas oublier de vivre pendant cette année. Se connaître soimême sera la clé : il faut connaître son corps, ses mécanismes de pensée, pour savoir s'arrêter quand nécessaire. Selon le profil de l'étudiant, il peut être intéressant d'instaurer une routine qui permet d'avoir une constance, des habitudes, de se sentir rassuré par l'absence de nouveauté ; ou bien de changer souvent pour ne pas s'ennuyer, ne pas s'épuisermoralement par la répétition et tenir dans la durée. Il peut être intéressant de parler de ses difficultés avec une personne de confiance, comme un.e parrain/ marraine, un ami,la famille, afin de se « décharger » sur cette personne, d'être réconforté et d'être libéré d'un poids. On ne le dira jamais assez, mais parlez, mettez des mots sur ce que vous ressentez.

Le TAT BEM OREO sera toujours là pour vous aider. Et gardez en tête que la PACES est un jeu, tout est question d'équilibre. Ce jeu peut être plaisant si on trouve des solutions pour le rendre agréable, et pour cela, mettez du sens dans ce que vous faites. Le stress vient aussi de la peur de l'inconnu, il vous faut tenter de tuer cet inconnu, en vous informant à l'avance, en vous organisant pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Ayez toujours un coup d'avance. Tout compte fait, c'est un gros travail mental, d'introspection, de prise de recul permanente, de relaxation pour ne pas être maîtrisé par la PACES et resterle maître du jeu, afin d'apprécier cette année riche intellectuellement.


Si, malgré les précautions prises auparavant, on arrive dans une période de « burnout », il faudra s'en sortir rapidement afin d'éviter de sombrer dans une spirale négative. Cette crise constitue un signal de détresse envoyé par notre corps ou notre esprit, il faut savoir la reconnaître pour la soigner. Aller voir un médecin, un psychologue peut être une solution, il n'y a pas de honte à se faire aider par un spécialiste. Cela peut aussi constituerune occasion de prendre quelques jours de repos (traduction : des vacances), qui peuvent faire peur dit comme ça, mais pourront aider à faire un déclic et à mieux avancer par la suite. Il faut aussi le voir comme une situation d'alerte à éviter : pourquoi estelle survenue ? Comment auraiton pu l'éviter ? Se questionner et réfléchir sur les raisons qui ont provoqué un éventuel burnout permettront d'éviter de réitérer l'expérience.

Enfin, le stress des périodes importantes, comme le concours, est un stress différent du stress quotidien, auquel on est moins préparé, mais dont la gestion sera la clef qui mènera vers la réussite. Une solution peut être d'instaurer une routine avant le concours : créer un rituel à faire le matin, aller repérer le trajet pour limiter les imprévus, faire les annales en temps réel... Ce stress peut être similaire à celui d'un concours blanc, des colles du tutorat (si on les prend au sérieux !), donc il ne faut pas les négliger pour se préparer au mieux au concours. Au contraire, certains auront besoin de sentir que le concours est un jour particulier et différent pour être dans un mood « guerrier prêt à tout dégommer», auquel cas la routine sera à éviter (même si se lever pour l'heure des épreuves est toujours nécessaire afin de ne pas être endormi pendant les épreuves !).

Restez fiers quoi qu'il arrive.


CHAPITRE V :

RELATIONS

"Le monde est si vaste et nous sommes si petits, mais unis par l'amitié, nous sommes des géants."


Pauline MATHIEU, 2ème année de pharmacie

Relations amicales et amoureuses en PACES

Je viens vous parler des relations amicales et amoureuses durant la PACES par un petit témoignage de mes deux ans.

Les Relations Amicales : Au moment des affiliations de fac je me suis retrouvée seule à la fac de Maraichers,

partant du principe que je ne ferais pas d’amis pour pas me déconcentrer durant cette année … Je n’ai pas tenu 3 semaines. Pendant les cours de maths j’ai rencontré deux potes. Je pense que l’amitié c’est important quand on passe une longue année comme celleci. Trouver des gens avec qui passer les cours et réviser m’a permis de rester motivé. Ce qui est important c’est de ne pas être en compétition avec ses amis et de s’entraider. Certes c’est plus simple quand on ne veut pas les mêmes filières comme dans mon cas mais pouvoir compter sur d’autres personnes peut enlever un poids des épaules.

Durant mon année de doublante, j’étais en cours avec mon amie d’enfance et un des deux amis de la première année. On a clairement passé 7 jours sur 7 ensemble car on bossait ensemble la semaine, allait en cours ensemble et le dimanche on tournait dans les maisons pour bosser en groupe. J’ai vraiment senti le soutien cette annéelà car on a tous des moments compliqués et le fait de bosser avec du monde permet de mettre une certaine motivation à se lever le dimanche matin par exemple. Aujourd’hui malgré le fait qu’on soit dans des filières différentes on reste très proches car malgré la difficulté de la PACES, cette année crée beaucoup de liens entre les personnes quila partage.

Les Relations Amoureuses : Je me suis mis en couple une semaine avant mon année de primante. Au début

j’avais quelques appréhensions sur le temps que j’allais pouvoir accorder à mon copain.En fin de compte la PACES est un rythme à prendre et je prenais une soirée de pause le weekend pour le voir. Sûrement aidé par le fait qu’il soit dans une prépa et en internat, être avec lui ne m’a ni fait perdre du temps ni déconcentrée. Le principal c’est de bien mettre à plat la situation de la PACES et que la personne comprenne les enjeux et le temps que ça prend. Sa patience et sa compréhension ont été à la fois réconfortantes et apaisantes. Il a été un de mes plus grands piliers durant la PACES, me remotivant à chaque coup de mou même si pour lui aussi la situation n’était pas des plus agréable.

Le soutien de l’entourage est propre à chacun, il ne faut surtout pas le négliger. Même si on pense que l’on ne peut pas nous comprendre, ils peuvent avoir des mots justes qui nous redonnent de la motivation où juste nous faire penser à autre chose le temps d’une soirée. Si je peux me permettre de vous donner un conseil : surtout ne vous enfermez pas dans la solitude, ça fera du mal à vous et aux gens qui tiennent à vous.


MarieEstelle DELPIROUX 3eme année d'odontologie

Mes parents n'ont pas compris

En fait depuis toute petite je leur disais que je voulais être astronaute. Rien de très sérieux dans cela, juste une petite fille qui veut décrocher la lune. Je pense que tout ce que je voulais dire par là, avec mes mots d'enfant, c'est que j'aimais apprendre, que je voulais faire quelque chose de scientifique, pas dans un bureau, et que la difficulté ne me faisait pas peur. Ormes parents s'étaient mis dans la tête que je ferais donc de l'aviation, que je deviendrais pilote de chasse avant d'intégrer un programme spatial. Ils ont pris mes propos au pied de la lettre. Et de mon côté, je n'ai réfléchi à mon orientation qu'en... terminale ! Je recherchais une filière scientifique, difficile car je voulais du défi, et avec du contact humain. C'était décidé, j'allais êtrepsychiatre et j'allais donc faire médecine ! J'ai bien pris le temps de me renseigner avant, pour être sûre que je voulais me lancer dans une voie aussi compliquée. J'ai pesé le pour et le contre,j'ai évalué mes points forts et mes points faibles... dans mon coin sans rien leur dire ! Quand je leur ai annoncé, ils ont donc cru que j'avais pris cette décision sur un coup de tête ! Ce virage a donc été progressif et longuement réfléchi pour moi mais très brutal pour eux.

Première incompréhension : moi qui avait toujours voulu faire astronaute, je partais en PACES avec médecine comme objectif.

S'en sont suivi plusieurs premières années (que j’espérais de médecine, bien que dentaire fusse mon plan B), très difficiles, où j'ai été peu présente auprès d'eux. Les seules journées passées avec eux, j'ai été exécrable. J'en prends conscience des années après, mais j'ai été insupportable avec mes parents. J'étais si stressée que j'ai été perpétuellement irritable, désagréable, condescendante, voire carrément méchante avec eux. Sur le moment, impossible de prendre conscience de cela, mais je refusais catégoriquement qu'on me parle pendant que je révisais. Je me suis vraiment isolée dans ma bulle, et j'étais très agressive avec quiconque essayait d'y entrer. Quiconque qui n'était pas du « monde » de la PACES. Je ne discutais de mes problèmes qu'avec mes amis qui traversaient la même galère que moi, et je partais systématiquement du principe que mes parents ne pouvaient juste pas comprendre. Partir de ceprincipe, ça n'allait évidemment pas les aider à comprendre, effectivement. Ma maison était devenu un lieu très angoissant pour moi car je ne parvenais pas du tout à m'y concentrer pour travailler. Quand j'étais chez moi, dans ma chambre d'enfance, tout pouvait me faire pleurer, casser une assiette, me lever plus tard que l'heure que j'avais prévu, entendre la télévision pendant que je révisais, un café trop chaud... Je percevais cet environnement comme trop familier pour que je puisse y travailler efficacement, donc forcément nocif pour le bon déroulement de mon année, et je culpabilisais le temps passé chez moi. J'avais un petit appartement en centre ville, et cet appart' était mon sanctuaire. Je leur ai tout simplement interdit d'y venir (alors qu'ils se sont vraiment pliés en quatre pour me le payer, quel culot quand j'y repense), et je revenais moimême le plus rarement possible à la maison. Cette séparation a été très douloureuse pour eux, et je ne m'en suis pas rendue compte. Je pensais que si je ne leur donnais pas de nouvelles, ils n'auraient pas de raisons d'être inquiets, et je maintenais cette distance dans le but de les préserver. A la place de ça, ils se sont imaginé les pires scénarios bien entendu.


Seconde incompréhension : je suis très vite devenue extrêmement ingrate, au point qu'ils ont regretté de m'avoir laissé choisir cette orientation.

J'ai finalement obtenu mon plan B : dentaire ! Sauf que... je ne leur avais pas dit que c'était mon plan B. Comme je leur parlais à peine, juste pour leur dire que j'étais vivante, j'ai tout simplement oublié de leur signaler que si j'avais dentaire, je serais heureuse aussi. Quelle ne fut pas leur surprise quand je leur ai annoncé le résultat, hyper fière de moi, prête à partir arracher les dents de tout Toulouse ! Lisez le témoignage de Mathilde (chapitre 12), mon parcours est similaire. Cependant mes parents ne l'ont pas vu comme une réussite. Ils ont cru que ce choix était fait par dépit, que je cachais ma déception, que j'essayais de me convaincre que j'étais heureuse. Ma mère a même commencé (sans me le dire) à envoyer des mails aux écoles privées en Roumanie, Espagne, Portugal... pour que je puisse faire médecine ailleurs, ou alors faire une passerelle à la fin de mon cursus, ce qui n'est pas du tout une option pour moi !

Troisième incompréhension : il y a quand même quelques petites différences entre un psychiatre et un dentiste non ?

Conclusion : suite à tout cela, j'ai longuement discuté avec eux. J'ai du m'excuser au moins mille fois pour mon comportement inacceptable, pour la tyrannie que je leur ai imposé, pour le manque de nouvelles... Maintenant ils ont compris mon parcours, et sont capables de me soutenir de façon appropriée. Ils ont toujours voulu bien faire, ils ne savaient juste pas comment faire, et je ne les ai pas aidé.

Il faut absolument expliquer les choses. Communiquez avec votre entourage, sur ce que vous vivez, ce qui vous inquiète, ce qui vous donne de l'espoir, ce qui vous fait peur, ce qui vouspousse à faire vos choix. Expliquez leur les rouages du système (très complexe) dans lequel vous êtes engagés. Si j'avais parlé de tout ça avec eux, ils l'auraient mieux vécu. Le ressenti que la PACES a laissé dans la mémoire de mes parents est largement plus négatif que ce que moimême j'ai pu expérimenter.

De mon côté, tout s'est relativement bien passé, bien qu'il y ait eu des hauts et des bas. Mais j'ai laissé ma famille complètement ignorante de tout ce qui m'arrivait. Ils n'étaient pas au courant de quand j'allais mal, et n'avaient aucune idée de quel ton adopter pour me rassurer, me motiver. Je leur ai même dissimulé que j'avais fait un malaise et que j'ai du finir aux urgences un jour. En voulant ne pas les inquiéter, j'ai juste réussi à les faire angoisser, parce qu'un parent se fait toujours les pires films quand il n'a pas de nouvelles. Pour leur bien, évitez de faire vivre une année comme ça aux membres de votre famille. Si vous entretenez une relation saine et équilibrée, vous en faites des alliés précieux, qui vous soutiendront et sauront toujours trouver les mots.

Communiquez avec vos proches.Communiquez avec vos proches.Communiquez avec vos proches.Communiquez avec vos proches.


CHAPITRE VI :

MÉTHODOLOGIE

« J'm'entraînais comme un samouraï dans son dojoRessors de la broussaille, incassable comme le roseau »

Jazzy Bazz


MarieEstelle DELPIROUX, 3ème année d’odontologie

On va dire que je ne suis pas une personne qui a tendance à spontanément s'organiser. J'ai plutôt l'habitude, depuis mon enfance, de précipiter le chaos autour de moi. Je dissipe de l’énergie, beaucoup d'énergie, et je crée du désordre, beaucoup de désordre. Or, dans toutes les études réputées pour être difficiles, on ne peut pas se permettre de faciliter à ce point le travail de la seconde loi de thermodynamique. Pour être efficace, il faut s'organiser et anticiper. Et ça, chez moi, ça n'a rien d'inné. J'ai du me faire violence et adopter une discipline de fer pour me cadrer. Cela n'a pas été facile au début, mais quand on constate que ça marche bien, quand les résultats sont encourageants, on se retrouve dans une spirale positive qui nous pousse à nous améliorer.

Dans ce témoignage, je vais t'expliquer comment j'ai procédé pour entrer dans cette spirale positive. Cependant, la méthodologie parfaite n'existe pas, une bonne méthodo est juste une méthodo adaptée à l'individu qui l'applique. Tu peux donc tester sur toi certains de ces conseils, mais il faut avant tout que tu comprenne comment tu apprends (tes heures d'efficacité, ton rythme de sommeil, ton type de mémoire...). Il faut que tu te construise toimême une méthodologie, pour toi et rien que pour toi, qui sera différente de la mienne, et de celle de ton voisin et de celle de tout le monde. Voici quelques pistes qui pourraient t'aider à cibler tes besoins et à adopter une méthode d'apprentissage au top !

Je ne comptais pas du tout mes heures travaillées, mais je fonctionnais par objectifs. Chaque année, je commençais par prendre le petit document distribué par la fac qui recense toutes les matières et touts le chapitres (le syllabus pour les initiés). À partir de ça, je prenais une feuille blanche par UE pour y noter tout son contenu, avec en face de chaque chapitre trois cases : vu en cours / fiches faites / qcm faits. J'ai donc fixé sur mon mur toutes ces feuilles, et jecochais au fur et à mesure de ma progression. Je faisais aussi le point de toutes les ressources qui étaient à ma disposition : annales, TDs, QCM du TAT, autres sources... Il fallait que je note sur une feuille tous les QCM que je pouvais faire, et je les séparais par séries (correspondant aux différents chapitres), qui je classais dans des pochettes plastifiées, les unes à la suite des autres bien ordonnées dans des classeurs. Cette organisation peut sembler un peu stricte (mes parents m'ont qualifiée de psychopathe), mais ayant du mal avec le rangement en général, j'ai opté pour cette technique qui m'a empêché de perdre des séries de qcm, ou d'en découvrir la veille du concours. Toujours savoir où sont ses cours/fiches/QCM c'est primordial, ça permet d'éviter d'avoir des surprises, et ça aide à diminuer le stress !

Travailler avec des objectifs est une méthode que je trouve bien plus stimulante que de s'infliger un nombre d'heures de travail fixe et préétabli, puis fermer ses cours pour attaquer autre chose. Quand on a un but, un angle d'attaque, on sait où on va et je trouve qu'on travaille mieux. J'ai senti la différence d'une année sur l'autre ! Un objectif ça peut être : relire un chapitre en entier en faisant une fiche récapitulative à la main / compléter une série de QCM (par exemple biocell série 4 des qcm du TAT, ou alors annales 2013 de maths) et surtout la corriger rigoureusement / refaire un TD en entier / réécouter et retaper un cours à l'ordinateur au propre... Toutes sortes de choses !

Pour construire mon emploi du temps (en périodes de cours comme en périodes de révisions, tout pareil), j'ai commencé par comprendre comment je fonctionne : j'aime faire des plages horaires longues sur une seule matière. Ce n'est pas le cas de tout le monde, donc essaie de voirce qui te correspond à toi. Je répartissais les matières de manière à ce que la semaine soit équilibrée, passer trois fois sur chaque UE, des jours différents. Personnellement, j'aime travailler une matière pendant plusieurs heures de suite, sans devoir switcher à un moment car cela me coupe mon élan d'efficacité. Quand je suis lancée dans mon travail, je ne pense plus qu'à remplir mon objectif et je déteste le laisser incomplet. Je termine toujours une chose avant


d'en commencer une autre, car je veux absolument cocher la petite case sur mon mur ! Ce système est sympa car on voit sa progression sur le quadrimestre. Quoi de plus satisfaisant que de se poser devant ce mur, de voir toutes ces petites cases qu'on a mis des semaines et des moisà cocher une par une, et se dire « c'est fou tout ce que j'ai accompli, tout ce que j'ai appris, et toutes les difficultés que j'ai surmonté »

J'avais mes cours le matin, mais j'ai compris avec l'expérience que j'étais peu efficace avant 9h voire 10h. En revanche le soir je peux travailler très tard et je suis très concentrée quand la nuit tombe ! Mon cerveau marche comme cela, et encore une fois tout le monde ne peut pas tenir ce rythme très particulier ! Ainsi, à part si je dois me rendre en cours, j'évite de me mettre au travail trop tôt. Je commence à 9h si je sais que l'objectif que j'attaque est particulièrement lourd, mais dans l'idéal je préfère démarrer à 10h. Mon heure de coucher dépendait de l'heure à laquelle je terminais mon dernier objectif de la journée, dans la limite de1h30 du matin. Je suis quelqu'un qui fonctionne relativement bien avec des nuits de 6 à 7 heures, ce qui est (je le répète) très rare et pas du tout applicable à tout le monde. Je te conseille de dormir plus que cela bien évidemment, mais ce qu'il faut retenir, c'est qu'il faut absolument comprendre et écouter son corps. Ne te prive pas de sommeil pour travailler la nuit, surtout si tu es un couchetôt.

Comme mes plages horaires étaient longues, je finissais la plupart de mes objectifs dans le temps imparti. Il faut absolument nécessaire se faire un planning réaliste, et prévoir large. Personne ne fait 200 qcm d'histologie puis 15 fiches de chimie et 6 annales de génome en une seule journée. Personne, vraiment. Donc je prévoyais des plages horaires qui me semblaient raisonnables, quitte à finir en avance. Cependant, si je ne parvenais pas à compléter mon objectif avant la fin de mon créneau, je notais sur une feuille à part ce qui me restait à faire, et je reportais cela à dimanche. J'ai toujours réservé mes dimanches à terminer les objectifs non remplis au cours de la semaine. Il y en avait toujours un ou deux, et si je les finissais, je prenais parfois de l'avance sur la semaine suivante, ou j'insistais sur les points qui m'avaient posé problème. En revanche, un objectif fini en avance pouvait mener à deux situations. Si il me restais plus d'une heure, je commençais autre chose et je prenais un petit peu d'avance. Sinon STOP ! Je ne commençais pas à travailler quelque chose en sachant que j'avais moins d'une heure, donc j'allais manger, ou alors parler avec mes amis, lire un livre, faire quelque chose qui me plaît... et éventuellement commencer le créneau suivant avec un peu d'avance sur l'heure prévue. J'aime avoir un emploi du temps assez flexible pour l'adapter à des situations comme ça. Si l'objectif du soir est bouclé à 22h, je vais lire un livre que j'adore puis dormir !

On oublie pas évidemment de se garder du temps pour soi ! Le vendredi soir je faisais de la guitare jusqu'à ce que ma voisine, excédée, tambourine à ma porte pour me dire de me taire. Le samedi, si j'avais tout fini je lançais mes meilleures playlists de Ariana Grande et je faisais du ménage. Et le dimanche soir, c'était restaurant avec mes proches. Il faut se garder desmoments de détente et ne pas culpabiliser ! Ces moments nous aident à décompresser et on en a vraiment besoin.

Courage pour cette année !


Ismaël BARKOUKI & Sibylle CAZALS, 2ème année de médecine

L’organisation en PACES

« Prépare le terrain avec soin avant de semer le foin ». En effet, durant cette année vous alleztravailler beaucoup. Cependant, il est important de préparer une organisation qui vous convient. Il n’y a bien évidemment pas une seule organisation parfaite pour tout le monde, nous avons tous nos spécificités auxquelles nous devons nous adapter. L’organisation touche à plusieurs domaines que nous allons évoquer, c’est parti !

Tout d’abord, il faut se demander à quelle période de la journée vous êtes le plus productif et le plus concentré : le matin ? Le soir ? La réponse à cette question peut en partie conditionner votre choix sur si vous irez le matin en cours ou bien l’aprèsmidi. Par contre, sachez que si vous passez trop de temps sur le téléphone vous n’aurez malheureusement que trop peu de productivité, il faut vraiment faire attention à ce point et se séparer de son téléphone lors de vos sessions de travail en l’éteignant voir même en le mettant dans une autre pièce.

Aussi, si vous êtes en voiture, faites en sorte d’éviter les bouchons en partant plus tôt le matin et plus tard le soir en temporisant à la BU par exemple, vous gagnerez du temps.

Ensuite, une fois que vous avez identifié les périodes où vous êtes le plus concentré et celles où vous l’êtes le moins, il vous suffit d’agencer le type de révisions que vous allez faire. Utiliser les périodes où vous avez le plus de concentration pour travailler les matières qui vous demande le plusd’énergie peut être intéressant. Faire des QCM ou revoir des anciens cours en fin de journée ou en postprandial est également une bonne idée car les QCM et la révision d’anciens cours demandent généralement moins d’efforts.

L’une des clés dans l’apprentissage des cours sur le long terme est la répétition. Par conséquent il est crucial de réfléchir à comment vous allez organiser la révision des anciens cours. En primant trouver le temps pour se rafraîchir la mémoire peut être difficile car le simple fait de rester à jour avec la quantité de cours qui s’accumule rapidement est déjà un défi. Par conséquent, lors du premier apprentissage d’un cours, il faut trouver un juste milieu entre ne pas passer trop de temps dessus, car quoiqu’il arrive vous ne retiendrez pas tous et ce que vous allez retenir vous l’oublierai en grande partie après, et ne pas bâcler votre apprentissage. Ce juste milieu vous le trouverez progressivement et à force de répétition les cours rentreront dans votre mémoire à long terme ! Ainsi, si vous passez un temps raisonnable à bosser votre cours pour la première fois, temps qui varie selon la difficulté du cours et des personnes, vous aurez le temps de revoir les anciens cours pendant la semaine et surtout, vous éviterez de trop rapidement être en retard.

En parlant de retard, il faut vraiment tous faire pour l’éviter même si à un moment donné vous en aurez plus ou moins, c’est pareil pour tous le monde. Le tout c’est de ne pas paniquer et de se réorganiser pour le rattraper au mieux. Pour éviter une accumulation de retard, il ne faut pas passer trop de temps sur les cours comme dit précédemment et faire en sorte de rattraper dès le weekend le retard pris dans la semaine afin d’éviter qu’il déborde sur la semaine d’après.

Autre sujet important, les weekend ! Ces deux jours sont très important, ils permettent de rattraper le retard, revoir les anciens cours mais également de faire plus de QCM. Vous pouvez également profiter du weekend pour faire du sport, vous prendre une soirée libre où vous faites quelque chose qui vous plaît. C’est extrêmement important de prévoir un moment détente le weekend pour pouvoir tenir le coup sur le long terme. C’est également l’occasion de dormir un peu plus.

Si vous voulez en savoir plus sur ce sujet de l’organisation, vous pouvez aller poser vos questions d’organisation (et autres) aux tuteurs BEMOREO en permanence ainsi que sur le forum tutoweb ! Bon courage !


CHAPITRE VII :

PÉRIODES DE COURS


Manon GARRIGOU, 2ème année de médecine

La période de cours est une période pas forcément évidente à appréhender. C’est vraique ce n’est pas évident de tenir tout l’année parce qu’on travaille et qu’on est fatigué. Du coup le plus important pour moi durant cette période c’est d’avoir une bonne organisation durant toute l’année.

Mon organisation durant les cours était assez simple, j’allais à mes 4h de cours le matin et je prenais des notes, je reprenais tout les cours par écrit, je ne reprenais pas les cours de l’année précédente. Je les réécrivais tout simplement parce que comme ça, je les retenais beaucoup mieux et l’après midi j’avais moins de travail. Il n’y avait que la biocell oùje surlignais le poly. Pour prendre des notes, le plus efficace pour moi c’est de combiner les notes avec les diapos. C'estàdire éviter de renoter ce qui est déjà écrit sur la diapo et simplement noter les informations en plus qui vous permettront de comprendre l’info de la diapo ou encore un élément utile qui est pas noté.

Ne pas écrire trop d’information est important parce que même si c’est intéressant çane vous servira peut être pas et cela peut vous faire perdre du temps de vous attarder sur des détails.

L’après midi je revoyais les cours du matin pour vraiment les ancrer et du coup l’après midi je travaillais entre 4 et 7h. Et les weekends je ne travaillais que le samedi matin et là je faisais des QCMs sur 3 ou 4 matières. Et pour finir je ne travaillais plus du weekend car je gardais du temps pour moi. De me reposer les weekends du coup ça m’a vraiment permis de passer certains mois plutôt difficiles où on commence à être fatigué comme le mois de Novembre par exemple ou encore les mois de Mars et d’Avril (très sincèrement pour les doublants je pense que c’est difficile). Car on va vraiment commencer à en avoir marre, parce que c’est dur moralement. Donc ces moments de repos que je m’accordais ça m’a permis d’être un peu moins fatiguée et surtout de moins craquer sous la fatigue qui s’accumule et le stress qui arrive.

Pour le petit mot de la fin, ce que je peux vous conseiller c’est de bien vous organiserdurant votre période de cours (ça allégera un peu vos révisions comme ça), d’être bien entouré pour passer ces mois difficiles et surtout de vous accrocher et de garder votre motivation !


Orane GOTAS & Clara PUEL, 2ème année de médecine

Nos journées types

Bonjour ! Afin de vous aider à trouver votre propre rythme de révisions au cours du semestre, nous

allons vous donner deux exemples de journées types: un d’une personne du groupe du matin, etun autre d’une personne de l’après midi. Nous espérons que ces exemples vont vous aider !

Groupe du Matin: Salut ! Je m’appelle Orane, mon pseudo sur le forum est Luciférine. Si vous avez des

questions ou juste si vous voulez parler, vous pouvez me contacter sur le forum, je vous répondrai avec grand plaisir. Je vais vous présenter rapidement ma journéetype et comment je m’organisais en ayant cours le matin.

Je me levais à 7h tous les matins, que ça soit en semaine ou le weekend. Les cours commençant à 8h, j’avais alors 1h pour me doucher (rien de mieux pour se réveiller), manger un bout et boire un petit café . À 8h, je rejoignais mes copines en amphi et on avait cours ❤jusqu’à 12h. Petite parenthèse : pour moi c’est très important d’avoir des amis et de savoir s’entourer en PACES, il ne faut pas s’enfermer dans l’esprit concours.

Pendant les 4h de cours, il est très important d’écouter à fond ce que le prof dit pour tout comprendre, et de prendre des notes. Personnellement, en primant je prenais presque tout en notes, et en doublant j’ai réutilisé mes cours de primant. Je vous conseille de récupérer des cours déjà tapés, et juste de les actualiser. Ça peut vous faire gagner énormément de temps.

À midi, en sortant de cours, j’allais direct manger. Soit au RU/cafet, soit chez moi, soit quand il faisait beau je prenais un piquenique et je mangeais sur les marches de la BU ou dans l’herbe au soleil. Il n’y a rien de mieux pour le moral ! Je vous conseille de faire 1h de pause minimum pour le repas, parce qu’après vous allez enchaîner une longue aprèsmidi de travail etvous risquez d’être moins e caces si vous n’avez pas réellement fait de pause avant.ffi

À 13h13h30, j’étais à la BU et je commençais à travailler. 13h17h : je travaillais sur les cours du matin. Je retapais à l’ordinateur tous les cours qui →

n’étaient pas assez clairs ou qui avaient changé cette année. Si mon cours était assez bien directement en sortant du cours, je l’apprenais directement. Dans l’après midi, l’objectif était d’avoir revu tous les cours du matin.

17h17h30 : Pause café (très très importante pour le moral), la règle d’or c’est : on ne parle →pas de PACES pendant la pause ! Et on se fait plaisir, une petite crêpe au Nutella de temps en temps ça fait du bien.

17h3020h : Je finissais de revoir les cours du matin. Puis le plus souvent (sauf en UE2), je →faisais des QCMs sur les cours du matin pour bien avoir intégré toutes les notions et ne pas passer à côté de points du programme qui sont importants. En UE2, je ne faisais pas de QCMs le jourmême car j’utilisais la méthode des J. Elle consisteà revoir les cours à des intervalles prédéfinis (J1, puis J3, J7, J14, J30). Ici je ne vais pas détailler cette méthode mais n’hésitez pas à me poser des questions.

Dès que j’avais fini mes cours du matin et que j’avais fait les QCMs qui m’intéressaient, je revoyais les cours de la veille (J1), puis les cours d’il y a 3 jours (J3), et si j’avais le temps les cours d’il y a 1 semaine (J7). J’avançais mes J jusqu’à la fermeture de la BU. La BU fermant à 20h, à ce momentlà je rentrais chez moi, je mangeais, je faisais une petite pause.

Vers 21h30 je me remettais au travail. Il me restait 1h302h de révisions, pendant lesquelles soit je faisais des QCMs (+++), soit je finissais mes J de la journée si je ne les avais toujours pas terminés (souvent il me restait J14 et J30).


Je finissais de travailler vers 23h le plus souvent, ou un peu plus tard. À partir de 23h30, je me forçais à arrêter, même si je n’avais pas fini le programme, pour me laisser le temps d’avoir une nuit de sommeil complète. Ainsi, ça me laissait environ 7h30 de sommeil, cequi pour moi était parfait. Il est très important à mon sens d’avoir un bon rythme de sommeil, parce que travailler toute la journée est très fatiguant et qu’accumuler la fatigue est une très mauvaise idée si vous voulez finir l’année en forme. Donc le sommeil était ma priorité !

Voilà pour ma journéetype. BON COURAGE pour l’année à venir, pour moi le plus important c’est l’organisation, et croire en soi. N’oubliez jamais ce dont vous êtes capables ❤

Groupe de l’après midi: Holà ! Je m’appelle Clara, Claro sur le forum du TAT ! N’hésitez pas à me contacter si

vous avez besoin de quelque chose (questions ou autre) je me rendrai disponible au maximum. Alors je vais vous donner un exemple de ma journée type, en ayant les cours l’aprèsmidi. Ceci n’est qu’un exemple pour vous inspirer si vous ne savez pas comment faire, il existe plein de manières de travailler !

Commençons par l’après midi, qui commence à 14h et se termine à 18h avec les cours. On n’oublie bien sûr pas le goûter, indispensable pour rester concentrée au maximum. Je prenais les cours à l’ordinateur, en plus des diapositives, je tapais le cours des profs sur une feuille à part à l’ordinateur (si je n’avais pas le cours prétapé). Comme ça, j’avais les cours à mon image ! Puis je rentrais chez moi après plus d’une heure de trajet (j’arrivais chez moi vers 19h1520), je mangeais, me douchais, et me préparais comme pour aller au lit pour ne plus rien avoir à faire. Cela fait ma pause de la soirée.

Puis j’apprenais les cours de la journée toute la soirée, en retapant les parties du cours manquantes avec les enregistrements. J’apprenais parfois en faisant des schémas ou des fiches si je sentais que j’en avais besoin pour comprendre, selon la complexité du cours. Les schémas, le plus souvent, m’ont permis de comprendre rapidement et ainsi d’apprendre plus rapidement. (Oui parce que le par cœur tout bête, je déteste ça, autant donner un sens réel à tout ce qu’on apprend cela rend le tout bien plus agréable à apprendre !) J’apprenais un maximum mes cours, puis je relisais les fiches et schémas que j’avais fait avant de dormir afin de bien les mémoriser durant la nuit.

Le lendemain j’allais en salle d’étude après une gaufre et un café (rituel de bien trop de PACES), je travaillais à partir de 8h seule ou avec mon binôme de l’année. Je commençais par des QCM sur les cours de la veille, ainsi je voyais ce que j’avais compris et acquis, ou les points flous. Les QCM qui me servaient étaient ceux des packs de poly, et ceux des anciennes colles (jeme gardais les polys de Noël et de Pâques pour les révisions). Je prenais particulièrement de temps pour les QCM de matières de réflexion (Physique, Chimie, Maths) car selon moi ils sont indispensables pour comprendre la leçon.

Puis je revoyais les éléments du cours que j’avais mal compris, et les points flous trouvés dans les QCM (d’où selon moi l’utilité très importante des QCM). Je préférais faire un maximum de QCM, plutôt que de relire sans cesse mon cours en survolant toujours les mêmes passages. Enfin, si il me restait du temps, je revoyais certains cours du début de la semaine, ou de la semaine d’avant. J’arrêtais de travailler vers 13h15, pour me laisser le temps de manger avant d’aller en cours. Parfois, je pouvais rajouter une pause au milieu de la matinée si j’avais senti mon travail e cace ou si j’en avais besoin !ffi

C’est tout pour ma journée type ! Bon courage à tous pour cette année, croyez en vous parce que vous le méritez ! Tout le TAT est derrière vous.


Tiphaine PORTEJOIE, 2ème année de médecine

Prendre ses cours à la fac

L’arrivée à l’université marque un tournant dans notre façon d’étudier, que ce soit au niveau de la façon dont nos connaissances sont contrôlées, de l’organisation de notre temps de travail, ou même de l’investissement en temps que l’on met dans nos études. Cet article va tenter de vous orienter sur la meilleure façon de prendre des notes en amphithéâtre. Il se veut le plus général possible, pour répondre à tous les corps étudiants, et les particularités propres au cours de PACES seront indiquées comme telles.

Et la première étape pour bien apprendre un cours consiste… à avoir un cours !En effet, dans le système de l’université, les cours sont dispensés de façon magistrale, avec le professeur qui parle, accompagné d’un support de cours sous forme de diaporama le plussouvent et les étudiants qui notent ce qu’il dit.Tout d’abord il faut choisir si l’on désire prendre ses cours à la main ou à l’ordinateur.

Prendre ses cours à l’ordinateur assure d’obtenir le plus d’informations, car on tape toujoursplus vite que l’on écrit, quelle que soit notre habitude dans l’utilisation d’un ordinateur. De plus, le cours obtenu est certain d’être propre, ce qui est un avantage pour ceux dont l’écriture manuscrite est difficile à relire. Cela permet également de corriger, déplacer, insérer du texte ou des images sans avoir de ratures et de correcteur sur toute la page… Enfin on peut imprimer son cours si l’on préfère apprendre sur papier physique, tout en sachant que le cours ne sera jamais perdu et qu’on peut y accéder depuis n’importe où (à condition de mettre ses fichiers dans un drive) et ainsi éviter de se trimballer une valise entière de cours…En revanche, des études montrent que l’on est toujours moins attentif à ce que l’on écrit lorsqu’on tape au lieu de rédiger de façon manuscrite. Écrire ses cours à la main permettraitdonc de mieux enregistrer directement dans son cerveau ce que l’on note, et serait ainsi déjà inscrit dans le processus d’apprentissage…

Arrive donc l’option d’écrire ses cours version stylo et papier (cette transition si subtile…) où l’un des arguments serait que justement comme cette technique est plus lente, on doit sélectionner les informations essentielles à noter et donc on est déjà dans l’analyse du contenu du cours… Alors… ça c’est la théorie. En pratique, (en tout cas en médecine mais je pense que c’est vrai partout) le prof parle tellement vite qu’il est impossible de prendre le temps de réfléchir à ce qu’il vient de dire, sélectionner ce qui est important, puis le noter sans avoir perdu au moins 3 diapos de cours… En plus, comment savoir ce qui est important ou non si on ne connaît pas la matière ? Et si vous êtes stressés de la vie comme moi, ou en PACES (ce qui revient à peu près au même) vous voulez avoir chaque micro détails, chaque information que le prof dit au cas où ça pourrait tomber... Alors comment faire ? En utilisant un dictaphone ! Attention, l’idée n’est surtout pas de réécouter entièrement le cours et de tout réécrire mais plutôt de prendre son cours normalement, en notant le plus de choses possibles et si à un moment on n’arrive plus à suivre, il suffit de noter dans la marge la minute du dictaphone correspondant au trou dans le cours. En fait prendre ses cours à la main demande plus de travail derrière, car il faut réécouter les parties manquantes, imprimer et coller les images des diapos etc. mais le cours au final est très personnel, et cela aide énormément à l’apprentissage (personnellement, j’ai pris tous mes cours à la main malgré la quantité énorme d’information de la paces donc c’est toujours faisable). Ici je parle pour la Paces, mais avoir le cours le plus parfait possible (pour


vous) est essentiel. Vous ne pouvez pas vous permettre de manquer une information ou de ne pas comprendre ce qu’un autre a écrit.

Enfin vous pouvez allier les deux en prenant vos cours de façon manuscrite sur une tablettenumérique, ce qui recoupe les avantages des deux méthodes en en gommant les inconvénients (mais c’est un investissement et je n’ai pas tester personnellement cette méthode donc si cela vous intéresse renseignezvous auprès de personnes qui l’utilise).

Enfin, que prendre concrètement en note ?Si le professeur met en ligne le diaporama en avance, il peut être tentant de l’imprimer et de suivre directement dessus pendant le cours. Le danger de cette méthode est de trop se reposer sur le diapo en se disant « qu’il y a tout dessus » parce que ça nous semble clair quand on a l’explication en même temps, et de ne pas se souvenir des détails plusieurs moisplus tard. Pour moi, le cours=ce que DIT le prof, c’est ça qu’il faut avoir. Le mieux si vous avez peur de partir d’une feuille blanche sans aucun support peut être de mettre une feuille blanche en face de chaque feuille de diapo imprimée et de noter dessus ce que le prof dit au moment correspondant à cette diapo (comme ça en plus on n’a pas desgriffonnages moches serrés autour de l’image). Et si cela ne vous fait pas peur, prenez une feuille blanche, notez tout ce qu’il dit en laissantdes espaces et après le cours, imprimer les images qui vous semble pertinentes pour illustrer vos notes (ou recopier si les dessins sont faciles à faire, ça aide à s’approprier le cours).Si vous prenez vos cours à l’ordinateur c’est encore plus simple car vous pouvez facilement insérer et redimensionner les images où bon vous sembles.

En résumé, à vous de tester la méthode qui vous conviens le mieux, en gardant à l’esprit que vous n’êtes pas obligés de prendre tous vos cours de la même façon (ça dépend des matières et des enseignants). N’hésitez pas également à changer d’avis en cour d’année, et de réadapter votre méthode de travail afin d’être toujours le plus efficace possible !


Exemple de cours pris à la main à partir d’une feuille blanche :


Exemple de cours pris à côté des diapos imprimées :


Exemple de cours tapé et imprimé :


CHAPITRE VIII :

PLANNING DE RÉVISION



Salut ! Je m’appelle Orane et aujourd’hui je vais te parler de la manière dont je faisais mes plannings de révision en PACES. Pour me décrire rapidement, j’étais très organisée, et j’aimais que tout soit prévu à l’avance. Je prenais à peu près tout le vendredi aprèsmidi avant les révisions pour préparer mon planning (trop bon moment ).❤

� ÉTAPE 1 : les créneaux de relecture de coursJe commençais par faire la liste des cours que je voulais revoir pendant les révisions. Certaines matières n’étaient pas nécessaires à mon goût, par exemple pour les matières de réflexion (maths, chimie), je préférais passer directement aux QCM. Mais pour les matières à par coeur, je voulais absolument avoir le temps de tout relire. Je créais des créneaux de 23h de relecture, en mettant soit un gros cours, soit plusieurs petits cours.

� ÉTAPE 2 : les créneaux de QCMPour prévoir tous les QCM que je voulais faire, je faisais une liste de “créneaux de QCM” d’une durée de 23h chacun, et selon mes besoins je prévoyais le nombre de créneaux que je jugeais optimal. Par exemple, en biophysique, j’en avais prévu 12 (2 pour chaque grande partie de cours). En maths, puisque j’avais des difficultés, je faisais une annale par jour, tous les matins de 8h à 10h(1h d’annale en temps réel + 1h de correction détaillée). Pour faire un maximum de QCM, je prévoyais 1 créneau pour chaque annale disponible et 1 pour refaire chaque TD, puis si j’avais encore du mal je faisais des QCM du TAT (colles, poly de Noël, …).

� ÉTAPE 3 : élaboration du planning avec tous les créneauxUne fois que j’avais tous mes créneaux de cours et QCM, je comptais combien il y en avait au total pour savoir combien de créneaux je pouvais faire par jour. Il faut rester réaliste et ne pas surestimer ses capacités. Si j’avais trop de créneaux par jour, je priorisais les plus essentiels.

� ÉTAPE 4 : les jours “blancs”Il est important de laisser des jours blancs dans ton planning de révision. Premièrement, pour les pauses, qui sont primordiales pour le moral. Mais laisser des “blancs” est aussi utile pour rattraper le retard. Je gardais une demijournée par semaine pour mon retard.

� ÉTAPE 5 : prévoir des créneaux de relecture de dernière minuteJe te conseille de te prendre 3 jours à la fin de tes révisions pour relire les cours qui te posent encore problème (faire marcher ta mémoire à court terme) et aussi, si tu en ressens le besoin, pour faire une pause. Cela te permettra de te détendre et d’éviter au maximum de stresser.

� CONCLUSION : quelques petits conseils pour un planning au top : Adapte ton planning à tes besoins. Si tu vois que ton planning n’est pas optimal au bout d’une semaine, modifiele pour les semaines d’après. Ne te surestime pas. Si tu prévois trop d’heures de travail pour tes capacités, tu risques de te décourager et de stresser car tu n’arriveras pas à faire ce que tu avais prévu chaque jour. N’oublie pas de prévoir des pauses. Par exemple, je te conseille de ne pas du tout travailler pendant le jour de Noël, ça fait un bien fou de relâcher la pression. Et si tes pauses sont prévues, tu culpabiliseras moins. Fais toi confiance. Tu es capable de réussir, il ne faut rien lâcher !


Marie PARENT, 2ème année de pharmacie

À la question « et toi tu fais quoi comme planning de révision » j’ai toujours tendanceà répondre, « je n’en fais pas ». Pourtant, en creusant dans mes souvenirs, j’ai réalisé que même si j’étais aussi labile qu’un hydrogène, je planifiais malgré tout.

Pour moi, la première étape, avant même de préparer le planning, c’est de faire des listes. Des listes de matières, de chapitres, de qcms, d’annales… bref mettre au clair toutes les choses à faire avant de commencer à les répartir.

Les listes faites, je crois qu’il est temps de les trier, de prioriser. En gros, je triais danschaque UE, les chapitres pour lesquelles j’avais de bonnes bases, ceux que je ne maîtrisais pas et ceux qui me paraissaient être en langue étrangère, tellement je ne les comprenais pas. Bref, ça me donnait une idée du nombre de fois où j’allais devoir revoir un chapitre, le temps que j’allais devoir y passer… ce n’est qu’une estimation mais elle me permettait de faire le premier jet de mon planning.

Personnellement , à ce stadelà j’ai décidé de réviser chaque jour les 4 UE, en une ou de matières à chaque fois, ça dépendait des jours.

Ensuite, c’est le moment d’être honnête avec soimême. D’accord, la charge de travailest monstrueuse. Mais il faut aussi que le planning de révision soit cohérent avec les capacités de l’étudiant. Par exemple moi, les maths, c’était par dose homéopathique. Pas question d’en faire plusieurs heures d’affilé. De la même façon, certains peuvent réviser 4h d’affilé, d’autres ont besoin de pauses fréquentes… bref il faut s’écouter et intégrer ses besoins dans son planning.

Quand tout cela est prêt, il est temps de se mettre au travail de planification. Et encore une fois, il faut s’écouter. Les premiers temps, je me fixais des plages horaires par matières. Mais ça ne me plaisait pas de ne pas savoir exactement quoi faire alors j’ai commencé par me fixer des plages horaires par chapitre (ou série de qcms). Mais finalement je ne finissais pratiquement jamais à l’heure fixée alors j’ai abandonné les horaires et je me suis concentrée sur les chapitres.

Estce qu’on peut toujours parler de planning ? Peutêtre pas en fait. Mais j’aimais me fixer des objectifs. Me dire « j’aurais fais tout ça ce matin » ou « allez en 1h je fais ça ». Et j’essayais de m’y tenir, réellement. Mais je ne me rendais pas malade si je n’y arrivais pas.

Encore une fois, il n’y a pas de recettes miracles. Certaines personnes ont besoin d’une journée parfaitement programmée, sans imprévu et sans changement. Moi, un planning trop précis me stressait. Et comme je ressentais une pression à tenir mon planning, et bien j’avais plus de mal à le tenir. Bref, début d’un cercle vicieux.

C’est pour ça qu’il faut savoir faire un planning… et savoir y déroger. Accepter d’avoir besoin d’une pause qui n’était pas prévue, de déplacer les plages horaires… et parfois d’accepter de ne pas réussir à tout faire, parce que le planning n’était pas tenable. Etça arrive à tout le monde de prévoir plein de choses à faire, jusqu’à l’abus. Il ne faut pas hésiter à réorganiser et à modifier si on en ressent le besoin.

Bref, savoir à l’avance quoi faire de sa journée, c’est bien. Mais faire un planning n’est pas évident. Ça peut réellement faire gagner du temps, tout comme il peut devenir une source d’angoisse. Donc il faut essayer, se tromper et réessayer. Pour moi, un planning de révisions est réussi quand on a plus de difficultés à le suivre, c’estàdire qu’il permet uneproductivité optimale sans se sentir épuisé.


Melissa MERAOUBI, 2ème année de pharmacie

Te voilà arrivé(e) en pleine période de révisions ! Et tu te demandes probablement comment gérer ce fameux mois de révisions tout en tenant un rythme régulier. D’où l’intérêt du planning de révisions. Le faire est une chose mais le tenir en est une autre c’est pour cette raison qu’il faut en faire un pas trop difficile et surtout réalisable, comme ça si tuaccumules un peu de retard sur ton planning, ça sera facilement rattrapable. Donc au final, ton planning sera modifié progressivement au fil des semaines. Qu’importe le temps que tu mettras pour effectuer une tâche de ton planning. Je conseille vraiment de privilégier la qualité avant la quantité.

Quelques petites astuces pour créer ton propre planning de révisions :

→ Prévois de rattraper tout ton retard, faire tes QCMs d’entraînements, TDs ... pas encore fais.

Comptes le nombres d’annales dans chaque UE que tu as à faire de tout le semestre et →répartis les sur les 4 semaines. Sans oublier les créneaux de corrections des annales.

Pour les matières qui sont beaucoup plus à apprendre par cœur comme l’UE2, comptes le→nombre de cours à revoir par ordre de priorité (du moins bien maîtrisé au mieux maîtrisé).

Pour les matières qui sont plus à compréhension et qui nécessitent beaucoup plus →d’entraînements sur des exercices comme la physique ou les maths, revoies les cours de manière rapide et efficace. Puis, tu passes directement aux annales et TDs qui te semblent judicieux à refaire.

Pendant ton mois de révisions, essaies d’avoir une petite activité que tu intégreras dans →ton planning. Ça te permettra de te détendre et de te déconnecter (ça peut être une activitésportive, de loisir comme de la lecture, de la musique …Tout ce que tu aimes et qui te permet de te changer les idées et de t’assurer par la suite un travail de qualité sans que tu fatigues ! ).

Sans oublier de bien intégrer tes heures de sommeil et heures de repas, en essayant de →rester constant et régulier le plus possible.

Voilà, j’espère vraiment t’avoir aidé pour organiser et gérer ton planning de révisions ! Sur ce, bonnes révisions et bon courage à toi !

« Derrière chaque difficulté, il y a une opportunité. » Albert Einstein


CHAPITRE IX :

PÉRIODE DE RÉVISION

Prends ton bienêtre en urgence plutôt que de prendre ton mal en patience. Pense à tout ce que tu as déjà accompli.


Yanis ROUCH, 2ème année de médecine

Bonjour bonjour si vous lisez ce témoignage c’est très certainement que vous allez rentrer dans les périodes de révision ! Dans ce cas avant toutes choses félicitation d’avoir tenu jusqu’ici mais ce n’est pas fini !! Pour affronter les révisions il faudra vous équiper de motivation, de courage, de détermination. Cependant ce n’est pas suffisant cette période estlongue et parfois très épuisante. Il faudra donc savoir vous écoutez et apprendre à demander de l’aide quand c’est nécessaire.

Avant toutes choses ce témoignage s’adresse essentiellement aux personnes pensant qu’ils ne peuvent réviser qu’à la BU. Or vous êtes très certainement au courant que les BU ferment approximativement du 22 décembre au 2 février.Du coup avant toutes choses sachez qu’à l’impossible nul n’est tenu. Voici quelques solutions toutes approuvées par moimême : Monter une équipe et bossez avec eux que ce soit à domicile ou à la bibliothèque municipale qui s’avère parfois être un recours de grande utilité. Bosser dans des salles d’étude de résidence (vous avez très certainement un ami qui en a n’hésitez pas à lui demander) Enfin s’aménager un endroit où vous vivez qui est bien dédié au travail et qui peut potentiellement vous rappeler votre BU chérie.

Maintenant pour ce qui s’agissait de moi j’ai passé la plus grande partie de mes révisions à la BU avec les habituels 9h 21h30 à l’Arsenal. Bien sur avec la pause d’une heureau 11.30 pour bien manger et être efficace au retour. On travaillait jusqu’à 15h ou 16h avecmon groupe puis une pause allant de 15 min à 45 min selon la volonté qui était en nous. Pour se poser à 19.30 avec la dernière pause manger de 45min au RU des droits quand il était ouvert sinon une simple pause pour rentrer plus vite.

Bien sûr quand vous ne réussissez plus à travailler allez vous aérer même si vos amis ne sont pas encore allés en pause. Sachez connaître vos limites et surtout votre efficacité.Ce programme fonctionnait la plupart du temps mais quand les BU était fermés il fallait trouver des alternative et c’est ce que je faisais avec mon binôme de travail j’allais bosser chez lui ou lui chez moi et on se tirait tout les deux vers le haut avec ceux qui souhaitaient nous rejoindre.

On prenait nos pauses ensemble quand on se sentait inefficaces, pour se remotiver etbosser deux fois plus dur et deux fois mieux. J’insiste une nouvelle fois mais sachez prendreune pause quand vous en avez marre, c’est crucial pour votre bienêtre mental et votre efficacité au travail !! Ces pauses peut très bien être sur toute une journée avec votre famille (à noël), vos amis (le nouvel an) ou pour d’autres occasions mais sachez saisir ces instants précieux pour les convertir en joie, bonne humeur qui ellesmêmes sont converties en force de travail !!

Je n’ai pas grandchose à rajouter mais restez fidèles à vousmême, conservez vos valeurs et bien entendu donnezvous à fond et j’espère que de très grandes choses sortiront de votre travail !!

Bon courage & Semper fidelis«La Paces c’est pas de l’intelligence, c’est de la persévérance »Bixente Chalet


Agnès JOYE, 2ème année de médecine

Salut toi, je vais te parler un petit peu de la période de révision. J’espère que mon expérience t’aidera à mieux l’appréhender et à trouver ta façon de la parcourir.

La période de révision est la dernière ligne droite avant le concours. Elle est mentalement éprouvante mais elle permet aussi de pouvoir s’organiser comme on le souhaite et s’attribuer plus de moments de détente si on réussit à bien s’organiser. J’ai pris la décision de rentrer chez mes parents pour cette période, pas loin de Toulouse. Je savais que leur présence allait me faire du bien. Ils savent me remotiver et me soutenir quand je me sens débordée. C’est aussi un énorme gain de temps au niveau des repas, des machines, etc. Il faut quand même prendre en compte le fait qu’on est dépendant d’eux pour le moment des repas par exemple mais pour ma part, ils ont été d’un immense soutien.

Pour faire une transition entre les cours et la période de révision, j’avais fait une pause tout le weekend end, déjà pour m’installer chez mes parents et pour prendre du reculet me détendre. J’avais passé du temps avec mon petit ami et ma famille et ça m’a permis de débuter les révisions motivée et en pleine forme.

J’avais organisé mon planning de révision pour avoir une demijournée de pause tous les 3 jours environ afin de rattraper le retard ou de me détendre s’il n’y en avait pas. J’ai aussi pris quelques jours pour fêter Noël et le jour de l’an et également plusieurs jours au second semestre. Je me suis rendue compte que j’étais inefficace car c’est un moment festif et j’avais envie d’être avec mes proches donc j’ai décidé de m’accorder ce temps et ça m’a fait un bien fou pour ensuite me remettre dans mon planning reboostée comme jamais. Je n’ai évidemment pas fait de folie, je suis rentrée vers 00 :30 pour le nouvel an et sans trop boire pour ne pas être KO le lendemain.

Tu ne devrais pas culpabiliser de t’accorder des pauses et des moments agréables et joyeux avec tes proches de temps en temps. La PACES est un marathon et non un sprint, et c’est important d’avoir des moments positifs pour être dans un meilleur état d’esprit.

Régulièrement, quasiment tous les jours, j’allais également faire une petite balade avec mon père ou ma mère accompagnés de tous nos chats au bout du jardin faire le tour du lac 30 min environ en fin de journée. En restant toute la journée assis, et intellectuellement à fond, on déprime, on ne voit pas la nature, le soleil, on est physiquement inactif donc j’ai trouvé ces petites pauses très bénéfiques et ressourçantes.

Surtout, ne t’acharne pas si tu sens que ton esprit n’en peut plus. Te ressourcer en faisant une courte pause te fera gagner de l’efficacité et même du temps. Tu te sentiras bien mieux dans ta peau.

Enfin, durant ma période de révision je suis allée voir une sophrologue suite aux ateliers organisés par le TAT pour 2 séances et elle m’a aidé à trouver des méthodes pour me détendre et me déstresser à la fois durant les révisions mais aussi pour me préparer au concours.

Je te souhaite beaucoup de courage pour le bout de chemin qu’il te reste à parcourir. Ne lâche rien, tiens le coup et sois fier de ce que tu as déjà accompli. Continue de croire en toi !


CHAPITRE X :

LE CONCOURS


Ovidiu SCOBAI, 2ème année de médecine

Je m’en vais désormais vous parler d’un moment peu réjouissant : le concours. C’est une semaine redoutée, attendue pour certains, se rapprochant trop vite pour d’autres, mais une étape inéluctable pour tout futur professionnel de santé d’une filière PACES.

Partie 1 : « Rien ne sert de partir à point, le tout est de courir » ColucheN’écoutez surtout pas les conseils de ce grand personnage !!! Le jour du concours, il vous faudra être prêts et surtout en avance. Vous avez bien d’autres choses à penser ce jourlà que de réfléchir en panique quel métro prendre pour aller au parc des expositions. Je vous conseille donc de prévoir votre trajet à l’avance, en détail, afin d’avoir le moins de réflexion possible le jour J. Évitez également les transports en commun, afin d’avoir le moins d’imprévus possible. Privilégiez la voiture, ou la marche si vous n’habitez pas trop loin. Aussi, prévoyez d’arriver au moins 30 minutes – 1H avant le début de l’épreuve, surtout le premier jour. Il faut du temps pour s’habituer au décor et relâcher la pression. Ce temps sera aussi précieux en cas d’imprévu sur la route. En somme, un conseil : mieux vaut être (grandement) en avance qu’en retard (et même à l’heure).

Partie 2 : « Entendsmoi rugir » devise des Lannister A song of Ice and Fire, George R.R. Martin

Cette partie est consacrée à notre ennemi fatal : le stress. Mais sachez que ce stress est une partie intégrante d’un processus physiologique : l’adaptation à la survie. C’est le stress qui nous permet chaque jour de nous mobiliser, réaliser des actions, de faire des performances. Dans la savane, c’est le stress de rester sans rien sous la dent qui pousse les félins à courir plus vite pour attraper leur proie. Prenez par exemple un PACES dans son habitat naturel, ce gros félin touffu n’a qu’une idée en tête : attraper le zèbre NC (espèce rare). Notre félin pourra être :

soit trop relâché, il sommeillera, et ses membres seront lourds, son attention vacillante→ : dans ces conditions, il n’a aucune chance d’attraper son zèbre.

soit trop stressé, ses membres engourdis, doutant à chaque pas, il laissera alors dans son→indécision et sa peur, la proie à quelque guépard opiniâtre.

Le PACES devra donc trouver un juste milieu : un niveau de stress qui lui permettra d’être au maximum de ses capacités. Rien ne sert de diminuer le stress seulement pour le diminuer, il faut trouver le bon équilibre, comme dans toute chose.

Niveau de stress


Partie 3 : Entre deux vagues…Cette dernière partie, je la consacre à vous raconter une expérience personnelle, qui m’a honnêtement bien servie. Je ne dis pas que c’est ce qu’il faut faire, loin de là, je ne dis pas non plus qu’il ne faut pas suivre mon exemple, je dis seulement que c’est ce que j’ai fait.

Au cours de la période de révisions, j’ai accumulé toutes les connaissances et méthodologiesde résolution de QCM que je pouvais accumuler. Si bien, qu’au cours de la semaine du concours, je n’ai touché à strictement aucun classeur de PACES. Après chaque épreuve, je rentrais chez moi et je ne faisais que ce qui me faisait envie : dans mon cas jouer à des jeux vidéo, dessiner, et regarder des heures durant une série comique en mangeant quelque chose de pas très sain. Autant de choses dont je m’étais complètement privé au cours du semestre. Relâcher ainsi autant de désirs refoulés m’a aidé à être bien plus serein, calme, à trouver une certaine paix intérieure entre mes plaisirs et tout ce que j’avais appris, et m’a permis d’être à fond le jour du concours.


Danil AZOUZ, 2ème année de médecine

Tout d’abord sache qu’on est tous là pour te soutenir ! Que tu sois de Maraîchers, Purpan (sisi la famille) ou Rangueil, si ça va moyen, que tu as besoin de conseils, que tu as envie de te confier ou même si tu es à 100% motivé et que tout se passe hyper bien sur ton année n’hésite pas à contacter sur FB ou sur le forum tutoweb en mp le tat BEM.→La team du tutorat est là pour vous tous, vous encourage et vous envoie plein de <3 !

La semaine du concours : Grande question : Fautil ou pas travailler entre chaque épreuve ?

Oui je travaillais, mais évite de te dire “il me reste 2 chapitres, je le ferais le jour →d’avant…” ou quelque chose comme ça, et ne te bourre pas le crâne en essayant de relire un maximum de tes fiches à la dernière minute le jour de l’épreuve dans la salle(à la limite 1 ou 2 si vraiment tu as besoin de te rassurer). Fait confiance à ta mémoire longue que tu as déjà bien remplie !

Ce que tu peux imaginer par contre : → Faire l’annale de l’an passé le jour d'avant et puis Relire toutes les erreurs de la matière (moi j’avais gardé une trace écrite pendant mes révisions en faisant les annales).

Arriver avant chaque épreuve : Je ne suis pas quelqu’un qui stresse beaucoup mais j’arrivais bien en avance avant l’épreuve au concours par peur de rater une épreuve (à cause de tisséo qui bloque le métro par exemple…) Et ce qui me laissait le temps de tranquillement lâcher un peu la pression en discutant avec d’autres personnes.

Pendant les pauses :Entre chaque épreuve, si tu peux, évite de penser à tes réponses et épreuves précédentes, reste concentré et motivé ! J’ai le profil de la personne qui venait te parler de l’épreuve à chaque fois, donc à part avec un pote qui est comme moi, je restais sagement muet sur le sujet avec les autres personnes entre chaque épreuve car la plupart ça les dérange énormément. Si tu croises quelqu’un comme moi mais qui s’en fout totalement, fuie le ;) La motivation, c’est ce qui va te permettre de tenir jusqu’au concours et pendant cette semaine, trouve des sources de motivation (se pousser à faire de son mieux entre potes, écouter “JUST DO IT”, etc.) donne tout et ne lâche rien petit gars !!!

Petit conseil before the concours de paces (je suis très bilangue) : Ne néglige pas ton sommeil→ . Il faut respecter ses heures de coucher avant le concours ;

il est vrai qu’il est difficile le soir de pas penser au concours et d’ avoir du mal à s’endormir à J1, MAIS essaye de lire un bouquin, d’écouter de la musique, de faire un footing avant la fin de la soirée…Fait quelque chose qui te vide la tête, en tout cas je te le conseille ! (Moi j’avais fait 9h de sommeil en prenant tranquillement ma soirée :) )

Ne te noie pas dans le café → avant surtout ! Avoir un bon rythme pour être un maximumen forme lors du concours c’est important et évite d’être dépendant du café. Très important quand tu attaqueras la semaine qui est assez fatigante.

Je vous souhaite de réussir cette année, n’abandonnez pas, donnez vous à fond, ça en vaut le coup !Force, courage et tutorat <3 !!!!Ne lâchez rien ! Soyez fort, on croit en vous !


Eva DORE, 2ème année de médecine

On se tient à ça, c'est notre objectif, le moyen d'accéder à ce qu'on désire : le concours. C'est ce qu'on redoute mais aussi ce qu'on attend impatiemment. Je vais donc vous parler de mon expérience par rapport au concours !

Tout d'abord un petit avant goût : dans les périodes de révisions, il me tardait de finir les cours pour commencer à bien réviser mes cours, de pouvoir approfondir et de revoir mes cours. Au fur et à mesure je trouvais que c'était un peu long parce que la fatigue s'accumule, mais sans l'être vraiment car elles pourraient durer plus longtemps , que je n'aurai jamais eu l'impression d'être totalement au point. Il est temps d'y arriver à ce jour : le concours.

Pensez vraiment le concours positivement, il ne faut pas trop l'appréhender. Pendantl'épreuve c'est LE moment pour tout donner, montrer toutes vos connaissances et vos capacités. On a révisé tant de temps pour y arriver, vous avez des connaissances et c'est le moment pour toutes les exploiter. Ouvrez votre esprit à tout ce que vous avez appris, parce que oui vous avez appris énormément pendant cette année de par les cours mais aussi de par votre expérience.

Je me réjouissais vraiment d'arriver le jour de l'épreuve et de pouvoir me dire que c'était ce moment, ce moment où j'allais exploiter mes connaissances sur cette matière à 360°, en totalité pour la dernière fois.

Il faut essayer de tout objectiver, de tout positiver, cela permet de ne pas avoir le stress à cause de mauvaises pensées et de ''relativiser''. Vraiment videz votre esprit, ne pensez QU'À vous. C'est le moment où vous ne devez penser qu'à vous, c'est votre moment, fixez vous sur votre objectif et ne le perdait pas de vue !

Le jour du concours, en me préparant, pour me donner toute la motivation, j'ai écouté la playlist « motivation » du TAT que j'avais trouvé sur le forum. Ça met vraiment dans l'ambiance, et cela permet de se concentrer en oubliant tout le reste. Et même entre les épreuves vous pouvez vous écouter une bonne musique motivante ça reboost toujours ! Cela permet aussi de se focaliser sur soimême, son objectif, et ce dont on a besoin.

En parlant de entre les épreuves, ou avant les épreuves, je voyais mes amis, avec qui on essayait de pas trop parler du concours, mais plutôt de rire pour se défouler. Et en plus le rire c'est vraiment top contre le stress, donc riez !

Oubliez pas : Vous êtes arrivés au concours, vous l'avez fait, vous avez tenus tout ce semestre et c'est pour tout donner, maintenant c'est pour vous, c'est votre instant, la finalitéde ce semestre. Mettez vous dans une bon état d'esprit, la semaine d'épreuve est la dernièreavant vos vacances donc c'est la dernière des dernières des lignes droites. Vous y êtes, à 2 mètres de la ligne d'arrivée et c'est votre sprint final !

Restez motivés, soyez concentrés, gardez votre persévérance, croyez en vous, vous y êtes donnez tout !!!

Surtout n'hésitez pas à venir me parler si vous en avez besoin, je suis là !

Tendresse Amour Tutorat« Pour ce qui est de l'avenir il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible »Antoine de SaintExupéry


CHAPITRE XI :

LES RÉSULTATS



Ne retenir que le positif !

Je n’ai jamais été trop stressé par les cours, les résultats… je vais essayer de décrire au mieux mon ressenti afin d’aider les plus stressés d’entre vous !

Les Colles : en soi, qu’est ce qu’une colle ? Des QCM élaborés par vos tuteurs, du mieux qu’ils le peuvent, avec pour but de vous entraîner au concours. Mais déjà sommes nous à la place des enseignants ? Maîtrisons nous le cours à la perfection ? Vois la colle comme un entraînement « psychologique », apprendre à bien cocher, gérer le stress, les erreurs, le manque de temps…

Souvent le rapport QCM/temps est bien plus serré en colle qu’au concours ! Dur durde finir à temps ! Nous rédigeons les QCM avec le poly à côté, c’est tout de suite plus simple ! Il arrive bien souvent que nos pièges soient trop méchants. Bref c’est un entraînement, certains révisent, d’autre trichent, d’autre ne les révisent pas… Il faut se libérer de cette pression du classement, c’est un entraînement POUR TOI !

Si un classement/une note te déçois, ne sois pas découragé ! Au contraire dis toi que ça t’a permis de déceler un point faible que tu n’avais pas forcément remarqué !

Les Concours : Le concours blanc → : souvent les résultats arrivent en fin de semestre comme ça, tu avais

presque oublié leur existence. Et là il s’agit des épreuves des enseignants… tu ne sais plus trop ton ressenti visàvis des épreuves… bonne ou mauvaise nouvelle, essaye de te rappeler des quelques jours de pauses postccb que tu as eu. Quel était ton ressenti visàvis des matières à ce moment, et qu’en estil aujourd’hui à l’aube des révisions. C’est un repère pour tes révisions, pas un classement définitif je te le garantis et j’ai de nombreux exemples qui le prouvent !

→ Résultat S1 : *moment émotion* mon PIRE jour de l’année, et pourtant le plus décisif ! Un conseil, tu veux les connaître à tout prix, mais ne va pas à l’ouverture ! Quand une seulepersonne sur dix est satisfaite, je peux te dire que ça fait beaucoup de pleurs et de visages dépités à croiser. Attends que la foule soit passée. Réfléchis à tout ce que tu as fait, respire un bon coup… et regarde cette feuille… un chiffre, quelques notes et rien de plus. Numerus ou pas ce n’est pas agréable à regarder. C’est le moment de te dire tu n’es pas un chiffre ! Alors rentre chez toi, analyse les possibilités qui s’offrent à toi. Et prends le bon chemin. J’étais dans le numerus mais si proche des derniers pris, gros coup de pression ! Ce fut le déclic ! Pour la première fois de l’année je me rappelais pourquoi j’étais venu en PACES. Que tu sois dans le numerus ou encore trop loin… réfléchis aux futures semaines qui s’offrent à toi, et je pense que quelle que soit ta situation, redoubler d’efforts et poursuivre à fond cette année est la meilleure solution ! Alors fais toi confiance et chaque minute passée à réviser ne sera pas inutile !

Juin 2020 : « Cher paches, cela fait 9 mois que tu révises chaque jour pour ce concours, pour une filière qui au final reste inconnue. Je ne sais pas quel est ton classement. Mais si la PACES ne t’apporte pas l’orientation de ton choix, je pense qu’elle t’aura appris de très belles choses sur toi ; quoiqu’il se passe n’oublie pas ce dont tu as été capable et le potentiel que tu auras dans tes études ! »


CHAPITRE XII :

REBONDIR


Liza BRISSON, 2ème année de pharmacie

Salut ! Je vais me transformer en père castor le temps d’une page en vous partageant mon histoire.

Il y a maintenant 2 ans, je me lancais dans un monde totalement inconnu loin de ma contréelointaine (l’Ariège), la fac à Toulouse et en plus la PACES. En m’inscrivant en PACES, mon seul souhait était d’aider les gens, je n’avais pas forcément de but précis, j’étais intéressée par les filières médecine et pharmacie. La prérentrée du TAT me permet deme mettre un peu dans le rythme de la fac. La rentrée se passe, les cours se passent, m’intéressent etje suis très motivée. Le concours blanc a lieu, les résultats arrivent, pas terrible mais je me dis que jeferais mieux au vrai concours. La période de révision se passe, je suis assez confiante pour le concours. Sauf qu’une petite galère se passe le premier jour, je rate mes épreuves. Je suis quasimentsûre de redoubler mais ce n’est pas grave, je le prends bien.

Mais qu’estce qu’il a pu bien m’arriver vous demandez vous ? Et bien j’ai changé de sac au dernier moment parce que je devais aller faire des courses (oui oui), et j’ai tout pris sauf mon portemonnaie donc je n’avais ni carte d’identité, ni carte étudiante (d’accord je suis un peu un boulet). À ce momentlà sur le parking, j’avais raté ma vie, sauf qu’une superhéros (une maman que je ne connaissais pas) m’a demandé si je voulais m’asseoir, je lui ai raconté mon problème et nous avons rejoué la scène de Fast and Furious, et je suis arrivée à 13h25, pour une épreuve commençant à 13h30, je n’étais donc pas trop en état de réussir des épreuves.

Je commence donc le 2nd semestre, fatiguée mais déterminée à gagner le maximum de place et à apprendre le plus de choses possible pour qu’elles me servent l’année d’après. Je m’inscris donc dans les spécialités nécessaires pour passer les épreuves de médecine et de pharmacie et les cours me plaisent bien. J’adore les cours de ce semestre. Les périodes de révision, le concours ont lieu et surprise je gagne environ 100 places, je suis donc autorisée à redoubler. Pour les vacances d’été entre les deux années, je me prends des vacances tranquilles, je travaille en tant qu’animatrice le mois de juillet.

Je recommence un peu à réviser début août surtout les matières où j’avais le plus de difficultés, je me renseigne sur les différentes filières et je fais la prérentrée des doublants du TAT qui m’apporte beaucoup. Je commence donc l’année très déterminée, je vais à la BU tous les jours, je révise correctement. Le concours blanc se passe, les résultats tombent, j’ai un bon classement je suis contente. Puis se passe les périodes de révision, je les passe à la BU, tout se passe bien. Le concours arrive, les épreuves se déroulent dans l’ensemble bien (à part la physique). Les résultats tombent, j’ai une mauvaise note en physique, je ne suis pas assez bien classée pour médecine et j’ai mes chances pour pharmacie. Ces résultats me déçoivent, c’est vrai, mais je rebondis, me dis que je vais gagner des places et que la filière pharmacie c’est cool aussi. Je m’inscris quand même dans les spécialités de médecine et de pharmacie, pour me dire que j’aurais un classement dans les deux filières qui sera représentatif de mon travail. Le 2nd semestre se passe encore mieux que le premier, je me sens très bien, mais la fatigue commence vraiment à être présente. Les périodes de révision ont lieu puis le concours, je suis quasiment certaine d’avoir réussi mes épreuves. L’attente des résultats est longue, mais le jour J arrive et je ne suis pas sur les listes pour l’instant. Mais au vu de mon classement, je suis quasiment sûre d’être admise en pharmacie, j’attends avec impatience les listes définitives, et le résultat tombe (vous vous en doutez), je suis acceptée en pharmacie !!!

Je suis extrêmement heureuse, je sais que cette filière est intéressante et que j’ai beaucoup de choses à apprendre. Les cours en deuxième année sont assez lourds mais il y a des TP et des TD et le fait qu’il ne faille plus apprendre par cœur bêtement sans raisonnement me fait du bien J.

Il y a des préjugés sur cette filière, sachezle, vous serait parfois pris pour « ceux qui ont ratés médecine », les « vendeurs de médicaments » (ce qui est totalement faux, il y a tellement de débouchés, que je ne les connais même pas toutes). Mais on s’en fiche, si cette filière vous intéresse,qu’elle vous plaît, que vous savez que vous vous y sentirez bien, alors foncez et donnezvous les moyens d’y arriver, vous en êtes capable !!!

Des bisous, force et courage, je crois en vous tous !!!


Mathilde SELLIER, 2ème année d’odontologie

Coucou, tout le monde ! On va parler orientation ici et je vais surtout vous raconter mon expérience personnelle qui, j'espère, en aidera certains.

C'est un sujet assez stressant car les places pour chaque filières de PACES sont assez limitées, c'est pour ça qu'il est très important de s'intéresser à toutes les possibilités d'orientation qui s'offrent à nous.

Personnellement, j'ai commencé à vouloir faire médecine à la fin du collège, et sachant que le système des études médicales est très sélectif, j'ai essayé de nombreuses fois de me trouver des plans B, d'autres domaines qui m'intéresseraient, en vain..

Pendant ma première année de PACES, je ne voulais que médecine. Mon plan B étaitsage femme mais j'étais pas hyper passionnée non plus, j'avais peur de faire ce métier par dépit. J'avais quand même suivi toutes les spécialités du deuxième quad sauf dentaire qui n'était pas du tout à mon goût.

En doublante je suis allée à la spé dentaire, à cause du stress de ne pas réussir médecine, et à ma plus grande surprise, les cours d'odontologie m'ont vraiment beaucoup intéressée alors que j'avais énormément de préjugés dessus. C'est pour ça qu'il faut vraiments'ouvrir à toutes les possibilités, j'ai même beaucoup hésité à mettre dentaire ou médecine en premier choix de mes vœux alors que je me serai jamais vu dentiste un an auparavant. Ilest possible de se trouver une passion insoupçonnée pour un métier !

Finalement, mon choix de cœur était quand même médecine mais je n'ai pas pu avoir cette filière à quelques places. Ça a été un gros coup dur parce que c'était vraiment mon rêve depuis longtemps mais la vie nous fait parfois prendre d'autres chemins et dans ces moments là, il faut vraiment essayer de relativiser sur notre situation. La filière dans laquelle je suis prise me permet d'avoir un super métier avec du temps pour profiter, donc au final même si je n'ai pas eu mon premier choix, ma vie en sera meilleure.

Je vous souhaite de pouvoir avoir le métier dont vous rêvez. Être passionné dans sonmétier est quelque chose de très important je trouve, et si jamais vous n'avez pas votre plan A, cela ne veut en aucun cas dire que vous avez raté votre vie, c'est peut être juste que ce métier n'est pas fait pour vous, ou qu'un autre vous correspond encore mieux. Le plus important dans la vie, c'est d'être heureux, donc il faut toujours voir le bon coté de la situation, même si la situation peut vous paraître désespérée, je sais que c'est beau à dire, mais je l'ai vécu : quand j'ai su que je n'avais pas médecine, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, il m'a fallu du temps pour digérer, j'étais complètement perdue, et pourtant maintenant je suis en 2ème année dentaire et j'en suis fière.

Soyez toujours fiers de vous et de ce que vous accomplissez, et ne lâchez rien jusqu'à la fin !


CHAPITRE XIII :

TÉMOIGNAGESCOMPLETS

Les témoignages suivants ne concernent pas une thématique particulière, mais ontété rédigés de manière à donner un point de vue global sur le vécu de leurs auteurs.Ils sont donc plus longs, mais aussi très riches en informations, et relatent en détail

l'expérience et le ressenti personnel des tuteurs les ayant rédigés. Bonne lecture !


Ismaël BARKOUKI, 2ème année de médecine

Yop ! Après avoir bénéficié de nombreux témoignages pendant mes 2 ans de PACES, il est temps pour moi de partager, à mon tour, mon expérience. Mon témoignage est très long, il est constitué par des paragraphes qui se succèdent de manière chronologique, si vous voulez seulement lire la partie où je parle de l’année de doublant vous pouvez le faire facilement en sautant quelques paragraphes. Je le précise dès maintenant, si jamais vous avez des questions à me poser, n’hésitez surtout pas à m’envoyer un message, j’avais apprécié que des doublants et tuteurs prennent le temps de parler avec moi l’an dernier de leurs expériences, ça serait donc avec grand plaisir que je ferai de même avec vous !

Tout d’abord je vais vous parler brièvement de ma scolarité avant la PACES pour vous donner le contexte. Jusqu’à la première, j’étais à fond dans le sport, je faisais du rugby surtout. Les cours, c’était secondaire, du coup j’avais pas un super niveau mais ça « passait », jusqu’à la première S, au lycée, où mes moyennes ont baissé significativement. En soi, ça ne m’affolait pas, je voulais faire militaire donc j’avais juste besoin du bac. La médecine c’était quelque chose qui me faisait rêver, clairement, mais je me disais que j’avais carrément aucune chance de réussir dans ce domaine du fait de mon niveau scolaire… Ceci dit, durant l’été entre la première et la terminale j’ai fais des recherches sur les études de médecine, sur le métier en lui même, et le plus j’en apprenais, le plus je brûlais d’envie de bosser dans cette filière, si bien que de fil en aiguille j’ai finis par me dire nsm, je vais tenter ma chance. J’ai donc arrêté complètement le sport en terminale, je suis passédu tout au tout. Je me suis mis dans la tête que j’allais me mettre dans les cours sérieusement, pour essayer d’améliorer ma méthode de travail et avoir une mention au Bac.

La PACES, ça a commencé avec la pré-rentrée primant du TAT, j’ai pu avoir un aperçu du travail qui m’attendait, je commençais à réaliser la galère et le défi que ça allait être, et je me rappelle que je me suis dis plusieurs fois « Si je réussis ce concours, c’est un miracle... ». Pendant cette pré-rentré j’ai aussi rencontré un pote, Téo, qui est devenu mon « frère d’armes » pendant ces 2 ans de PACES et même après, on s’est énormément tiré vers le haut :D Donc même si beaucoup de gens disent que le contexte de concours fait que tous le monde se met des bâtons dans les roues ou quoi c’est faux la majorité du temps ! On est tous dans la même galère ! Et franchement c’est vachement plus agréable quand vous avez des amis de confiance, qui ont les mêmes objectifs et ambitions que vous, ça aide énormément !

Bon ensuite le S1 primant a commencé, clairement, ça s’est mal passé. Dans un premier temps j’ai été très passif, je bossais comme au lycée, j’étais un peu impressionné par la PACES, mais le truc c’est que ma manière de travailler était mauvaise, c’était vraiment pas comme ça qu’il fallait que je bosse et le soucis c’est que j’ai mis du temps à m’en rendre compte. Fin octobre, c’est là que j’ai réalisé que je faisais n’importe quoi et qu’il fallait que je change de manière de bosser, et là le changement que j’ai fais a été plutôt néfaste, j’ai voulu direct miser sur la quantité de travail enl’augmentant, mais j’ai pour cela diminué mon sommeil, j’ai passé un sale mois de novembre, fatigué et dégoutté de mon début de PACES. Par contre à partir de cette période j’ai développé l’habitude d’être très critique de mon travail et de me remettre régulièrement en question. J’arrivais à peu près à voir mes défauts mais je ne trouvais pas trop de solution, je me sentais con vraiment. Les résultats du concours blanc arrivent, je suis 371eme, c’est pas si catastrophique mais je me dis que je ne passerai pas primant. C’est pas pour autant que j’ai lâché, j’ai continué de faire de mon mieux pendant les révisions, même si je les ai très mal vécu puisque même en faisant de mon mieuxje voyais qu’apprendre un cours, c’était une épreuve, j’avais vraiment du mal avec le par cœur, avecles matières à réflexion c’était encore pire, ça a toujours été un point faible pour moi. Je commençais à me demander si je n’aurais pas mieux fait d’aller à l’armée plutôt que de faire PACES... Et là j’en ai parlé à un tuteur, qui a été d’une aide précieuse pour moi pendant mes 2 ans de P1, il m’a dit une chose c’est « rappelle toi de pourquoi tu t’es inscrits en PACES » et ça c’est


vraiment quelque chose d’important auquel il faut penser dans les moments difficiles, c’est pourquoi on est venu ? On le savait avant de s’inscrire que ça allait être une galère pas possible la PACES, mais on s’est quand même inscrit, tous, parce qu’on a un rêve, un métier que l’on veut faireimpérativement. Il faut s’en rappeler, se dire qu’il faut tout donner pour y arriver, pour ne pas avoir de regret quelque soi le résultat. Mon tuteur me parlait aussi des stages et cours d’années supérieures, ça faisait rêver. Grâce à ce boost de motivation qu’il m’a donné, j’ai vraiment continué à faire de mon mieux pour le reste des révisions, ma manière d’apprendre les cours s’améliorait. J’aicommencé à comprendre qu’il ne fallait pas être passif devant son cours, mais plutôt actif. En tout cas perso, je ne pouvais pas juste lire un cours et espérer le connaître. J’avais besoin de réciter un max, d’écrire, de trouver des moyens mémo techniques, etc. Au final, je finis 318 au S1. Mon redoublement à venir ne faisait plus aucun doute, mais je me disais que je ne pouvais pas me permettre de me relâcher au S2, je me sentais pas apte à réussir, en l’état, en doublant, il fallait que je continue de me donner à fond pour progresser et me donner les chances de réussir en doublant.

Au S2, je voulais remonter un max de place et améliorer ma méthode de travail, c’était mes 2 objectifs principaux. Je savais que ma méthode de travail pouvait encore être mieux, beaucoup mieux. L’un des soucis que j’avais eu au S1 c’était que j’avais eu du mal à revoir les anciens cours, du coup au S2 j’ai décidé d’utiliser la méthode des J, j’étais parti sur du J0, J3, J10 et J30 (En gros je bossais un cours pour la première fois à J0= le jours où le cours a eu lieu en amphi, puis je le revoyais 3 jours après, puis 10 jours après le J0 etc). En primant j’ai eu du mal à tenir les J30 au S2, si bien que vers la moitié du quad j’ai arrêté de les faire, je me suis vraiment concentré sur les J0, J3et J10. Aussi, autre changement que j’ai entrepris au S2 c’est les QCM, j’en avais vraiment pas fais au S1, grosse erreur ! Au S2 je faisais direct pendant le quad des QCM d’annales, sur les cours qu’on venait d’avoir en amphi, ça m’a fait progressé. J’ai aussi commencé à utiliser le forum tutoweb au S2, ça a clairement participé à ma progression en voyant les questions que les autres se posaient, elles sont intéressantes, ça m’a permit de faire des rencontres aussi. Résultats du S2, 219 en médecine, ça faisait pas mal de place de remontée, ça rassurait un peu.

Maintenant je vais m’attarder sur ma préparation pour mon année de doublant qui a été cruciale. J’y suis pas allé comme une fleur comme en primant. J’ai dans un premier temps voulu récolté un max de témoignage, je voulais savoir ce qui se faisait pour établir par la suite un plan d’attaque qui me correspondrait au mieux. Je ne me suis pas seulement intéressé aux méthodes de travail entreprises par les doublants, je voulais en savoir plus sur l’aspect mental et l’impact qu’avait l’année de doublant. On m’a dit qu’il y avait des points positifs (apprendre les cours plus vite etc) mais qu’il y avait également des points négatifs, c’est sur ces derniers que je me suis pas mal intéressé pour éviter d’être pris par surprise. Je ne voulais plus être passif et laisser les choses venir à moi comme en primant, je voulais vraiment avoir le plus de contrôle sur les choses en les anticipant pour pouvoir les appréhender de la meilleure des manières, même si en pratique j’ai bien-sûr pas toujours réussi à faire les bons choix au final. D’abord, on m’a parlé du fait qu’on avait beaucoup plus de fatigue, de lassitude des cours et du travail, plus de stress du fait du contexte de « dernière chance ». Au final on ne vit pas tous la PACES de la même manière et on ne vit pas son année de doublant comme l’année de primant. En primant j’étais un perché, je stressais pas vraiment et ça m’a porté préjudice. Tout comme trop stresser, ça peut aussi être néfaste. Du coup en doublant j’avais besoin de me mettre des coups de pression pour maintenir la cadence, mais des foisje me faisais trop stresser et c’est pas bon. Mais le stress peut vraiment être un atout s’il est bien géré, en tous cas ça l’a été pour moi en doublant. Sur l’aspect boulot j’ai vu que les méthodes de travail étaient également variées, je vais présenter la mienne.

Avant les cours du S1, j’ai commencé à bosser, environ 3 semaines avant la rentée. Par contre, j’ai pas direct attaqué avec un gros rythme évidemment, ce n’était pas l’objectif. Plutôt, j’ai


commencé avec des journée de 2-3 heures et j’ai monté la cadence progressivement jusqu’à avoir mon rythme de croisière à la rentrée. J’ai donc pris de l’avance en :

- UE2 (en Biocell +++ puisque j’avais détesté cette matière en primant, et il fallait que je m’y mette tôt en UE2, cette UE c’est notre oxygène, une bonne note dans cette matière, ça sauve, une mauvaise peut coûter très cher… Dans cette UE comme dans tous les UE par cœur la clé c’est être actif dans l’apprentissage + la répétition, c’est vraiment la recette qui a marché pour moi !),

- Biomol (glucides + protéines, histoire de se mettre en jambe, cette matière étant du par cœur principalement et sachant que j’avais besoin de beaucoup revoir les cours pour bien les connaître j’ai décidé de m’y mettre tôt),

- Physique (item 1,2 et 3, en gros le programme jusqu’au concours blanc, cette matière était et est restée un point faible)

- Math (j’ai bossé l’analyse, plutôt, j’ai galéré ma race en analyse, avec mon collègue Téo onen pétait à faire des dérivés mdr. On se demandait si ça ne reviendrait pas au même de faire impassesur l’analyse tellement on arrivait à rien faire, mais c’est faux, il faut persévérer, poser ses questions sur le forum (ou utiliser la fonction recherche et le référencement) et Chat_du_cheshire, ou ses successeurs, viendront te sauver haha).

J’ai également fait 2 demi journée de pré-rentré doublant, une en math, ça m’a permis d’un peu mieux comprendre le calcul des incertitudes et une en enzymologie car j’avais rien compris en cinétique en primant. Mais ces 3 semaines m’ont vraiment servi à me préparer mentalement, ayant beaucoup discuté avec des doublants et grâce à mon année de primant, je savais quelles périodes allaient être difficiles, les erreurs à éviter, c’est important de penser à ces choses, ça permet de mieux réagir quand elles arrivent. Le début de l’année de doublant c’est pas super agréable, vous allez connaître des gens qui passent en P2, qui vont vous raconter leurs stages trop stylés et vous, vous allez bosser les mitochondries… Perso j’ai pas kiffé cette période, contrairement à l’année de primant, on sait dans quel pétrin on s’aventure et naturellement on a pas trop hâte instinctivement. Mais j’ai vraiment essayé de faire abstraction de ce qui se passait autour, je me suis mis dans ma bulle en gardant en tête mon objectif, mon rêve.

Une fois la rentrée arrivée, j’ai continué à prendre de l’avance, je n’étais pas du tout sur le rythme de la fac du coup. Sur ce S1, je faisais des programmes hebdomadaires, chaque dimanche je faisais une sorte de programme que je voulais tenir la semaine d’après. Le matin, je commençais tous les jours par environ 45 min d’une matière à réflexion (physique, math et chimie) mais je me suis rendu compte, tard, que ce n’était pas assez pour moi 45min vu que c’était mes points faibles. Je n’avais pas eu la moyenne dans ces matières en primant. Ensuite j’organisais le reste de ma journée de telle sorte à continuer à prendre de l’avance et entretenir les anciens cours dans ma tête. Plus le semestre avançait, plus c’était dur de mener le combat sur tous les fronts. J’accordais de moins en moins de temps aux QCM, je perdais au fur et à mesure mon avance, je galérais de plus enplus à revoir les anciens cours. Je n’aimais pas du tout la tournure que prenait mon année. Je ne voulais pas refaire l’erreur de sacrifier mon sommeil pour pouvoir tenir la cadence, dans un premiertemps... J’ai bossé de cette manière jusqu’au concours blanc, où je suis arrivé 58eme. Ce classementm’a pas mal frustré dans le sens où mon objectif était d’arriver au S1 dans la première moitié du numérus afin d’être un minimum en sécurité au S2. Même si j’étais pas loin de l’objectif, je ne l’avais pas atteint, j’avais le seum parce que je savais qu’avec ce classement on peut se faire sortir du NC si on fait un mauvais S2 et en doublant ça peut tout à fait se faire avec la fatigue, la lassitude,toutes ces choses me faisaient peur. Aussi ce genre de classement me faisait trop dépendre de la SSH, j’avais déjà peur de la SSH au S1 du coup je voulais vraiment faire en sorte d’être un minimum large dans le NC au cas où si je me prenais une tatane en SSH et 58 c’était pas assez dans ma tête, je savais que je n’étais pas sorti d’affaires si je gardais ce classement au concours du S1 vu que la SSH est assez aléatoire et demande énormément de boulot. Aussi, la période entre le concours blanc et le concours du S1 c’est le moment où les primants chauds rattrapent les doublants, beaucoup de doublants perdent des places entre le ccb et le concours. Il faut vraiment pas


se relâcher dans cette période ! Par conséquent, ce classement a été une réelle sonnette d’alarme pour moi, il fallait que je m’arrache pour faire mieux au concours, à tout prix, j’ai donc re sacrifié mon sommeil, sans faire de grasse matinée le dimanche (GROSSE ERREUR) je prenais encore plusde café, du café plus puissant, c’était pas le meilleure pour mon corps mais j’avais la rage de vaincre et la hantise d’échouer. Je voulais vraiment faire mieux au concours. C’était peut-être pas les meilleurs choix, mais mentalement je me sentais obligé de faire comme ça. Aussi, j’ai décidé à cette période d’arrêter de prendre de l’avance, je me disais que ça me ferait un front en moins, mais avec le recul, j’ai regretté, je me sentais moins à l’aise avec les cours étant donné que j’avais pris l’habitude d’être en avance et là d’un coup j’allais en cours pour écouter un cours que je ne connaissais pas encore et c’était vraiment déstabilisant vu que je devais du coup apprendre les coursle soir (j’étais de l’aprem) alors que d’habitude je faisais le par cœur le matin mais là je voulais pas repousser au matin, j’avais très peur de prendre du retard mais malheureusement je suis tombé plusieurs fois malade, je voulais pas baisser mon rythme pour guérir du coup ça s’empirait et mon rythme a baissé contre mon gré et j’avais pris du retard, c’était vraiment mauvais pour mon morale. Ça me saoulait, je m’étais dis que j’allais maîtriser mon année de doublant et tout mais au final je nemaîtrisait plus grand-chose à cette période de l’année, c’était frustrant, mais j’ai serré les dents et continué à faire de mon mieux jusqu’aux révisions vu qu’il restait que quelques semaines.

Les révisions du S1 c’est vraiment la partie de l’année que je redoutais le plus, en primant j’avais détesté cette période, le morale était au plus bas, la fatigue au plus haut… Mais j’avais beaucoup pensé à ces révisions, j’en discutais pas mal avec des tuteurs mais aussi avec des amis (Téo +++ haha), on se donnait nos avis sur les différents modèles d’organisation qu’on pourrait faire pour les révisions. On s’y est vraiment pris à l’avance pour les préparer genre 4 semaines avantles révisions. Ce que je voulais c’était finir de revoir tous le programme en 2 semaines, puis faire lesannales et enfin garder les derniers jours pour revoir les cours que je redoute le plus. Au final, comme je m’étais mis une pression monstre en début de révision j’ai fini le programme en 9 jours, je faisais les plus grosses journées de travail de ma vie, c’était désagréable j’avais prévu aucun moment de détente, c’était pas l’idéal clairement, mais comme j’avais en tête en permanence mon classement du CCB qui ne me convenait pas et qui me faisait stresser, j’étais obligé de me donner à fond, je ne voulais pas avoir de regret. Le truc c’est qu’à l’issue de ces 9 jours j’étais complètement,mais alors vraiment complètement épuisé... En fait, je l’étais déjà avant les révisions vu que j’avais baissé mon sommeil, je ne dormais clairement pas assez, et là ces 9 jours m’avaient achevé, j’ai galéré le reste des révisions... J’aurais du être plus progressif, dormir plus pendant les révisions quitte à mettre plus de temps à revoir le programme, parce que là le simple de fait de faire les annales c’était duuuur, j’étais claqué, j’avais pas toute ma concentration. C’était d’autant plus frustrant. Les derniers jours des révisions j’en pouvais plus je voulais que ça se finisse. J’en profite pour reparler des maths, j’avais eu du mal pendant tout le quad, mais j’avais fais de mon mieux pour connaître un minimum les cours en faisant les TD moodle notamment que je recommande +++! Et pendant les révisions j’ai fais une annale de math tous les matins que je corrigeais bien doucement, je faisais un carnet d’erreur comme on me l’avait conseillé l’an dernier, c’était une super idée, les pièges en QCM étaient redondants, du coup je relisais +++ ce cahier et ça m’a fait beaucoup progressé, j’ai eu un 14 en math au concours c’était inespéré !

Du coup le concours du S1, ça a été une nième salle période, notamment l’épreuve de physique, j’ai passé entre 20 et 30 minutes sur 2 QCM, c’était des QCM sur une partie du programme que normalement je maîtrisais et où je gagnais des points mais là les QCM étaient originaux, j’ai refais les calculs dans tous les sens mais j’étais pas sûr de moi du coup au final je les ai même pas coché ces QCM… Quand la prof a annoncé qu’il restait 15 minutes, il me restait 10 QCM sur l’optique et la RMN qui était mes pires points faibles… J’ai senti que ça allait être la merde mais j’ai essayé de garder mon calme, cocher en priorité les QCM de par cœur, et comme pendant l’année je savais que j’étais mauvais en QCM de par cœur en physique j’avais justement


bossé +++ cette aspect là, ça m’a sauvé quelques points au concours, mais j’avais quand même trop peu coché, je m’attendais vraiment à prendre cher, et la possibilité de me faire sortir du NC me semblait plus que probable. Du coup, faites attention au temps au concours, ça peut coûter cher de mal gérer le temps. Au final, j’ai fini 56eme au concours du S1, ce qui est presque le même classement que le concours blanc, du coup je savais qu’il ne faudrait pas déconner au S2 mais d’un côté j’étais très rassuré car à cause de l’accident au concours de physique j’avais peur d’avoir un pire classement.

Le S2 je l’ai donc commencé avec un grosse pression vu que je savais que j’étais pas hyper large non plus dans le NC, je pouvais me faire sortir et cette crainte de se faire sortir m’a occupé l’esprit tout le S2 et ça a été un boost dans le travail au final. J’avais quand même pris le temps de me reposer pendant la semaine de vacances, je déconseille de bosser pendant cette période, vraiment. Mais pendant cette semaine je pensais beaucoup à cette épreuve de physique, j’avais bien le seum mais j’en ai aussi profité pour réfléchir à mon organisation du S2, il fallait que j’apprenne de mes erreurs du S1 et que je me base sur mon S2 de primant. J’ai décidé de reprendre la méthode des J que je n’avais pas fait depuis le S2 primant, en espérant que le fait d’être doublant m’aide à tenir les J30, ce qui a été le cas. J’ai aussi décidé de prendre de l’avance lors de la première semainede cours où le rythme est calme et de maintenir au moins une semaine d’avance pendant tout le quad sur les cours que je bossais par rapport aux cours qui avaient lieux en amphi (sauf en santé publique, le programme changeant +++ pas d’intérêt de prendre de l’avance). Je savais que tenir la méthode des J + garder de l’avance allait être dur, mais j’avais vraiment la sensation de dépendre dela méthode des J, je savais que cette méthode de travail pouvait me tirer vers le haut +++ vu que j’avais forcément besoin de revoir les cours un max pour les maîtriser, et cette méthode est parfaite pour ça, elle pouvait me sauver en SSH par exemple... Après une des critiques de cette méthode des J est qu’elle ne fait pas la différence entre l’importance des cours, dans le sens où certains méritent pas forcément le nombre de répétition que la méthode des J dicte. Mais perso ce que je faisais c’est que j’avais mon agenda, où je planifiais tous mes J, genre dès que je finissais un J0, je planifiais tous les J qui suivaient dans mon agenda, et chaque jours je prenais mon agenda, une petite feuille àcôté et je notais sur cette dernière la liste des cours que je voulais répéter. L’objectif était de prendrede l’avance sur mes J afin d’éviter d’en avoir trop le week end, en fait, si je suivais strictement les J indiqués pour un jour donné, parfois je pouvais me retrouver avec des journées tranquilles, parfois me retrouver avec des journées infaisables, du coup je prenais de l’avance lors des journées tranquilles pour n’avoir que des journées faisables (du coup je me trouvais à faire de J10 à J7 par exemple, je prenais de l’avance sur mes J). De plus, pour revenir à la critique de cette méthode, même si je m’imposais de revoir TOUS les cours à TOUS les J, je ne passais pas le même temps pour toutes les matières, par exemple je n’allais pas passer autant de temps sur un cours de recherche, sur lequel c’est la compréhension qui prime, que sur un cours de SSH, où tous les détails comptent et puis je flippais de cette matière +++ et je savais que si je la réussissais au concours j’aurais de grande chance de le réussir, je n’avais donc pas le droit à l’erreur. Le S2 a été éprouvant, mais ma méthode de travail me convenait, je ne faisais cependant pas tant de QCM, mais c’était parce que je n’avais vraiment pas le temps, la méthode des J et le maintient de l’avance étaient mes priorités et j’ai réussis à les respecter jusqu’à la fin du quad. Mais si vous le pouvez, faites un max de QCM, beaucoup d’anciens doublants m’avaient conseillé d’en faire un max et je voulais vraiment suivre ce conseil, mais en pratique j’avais pas le temps du tout. Aussi, au S2 j’avais donc un gros rythme pendant la semaine pour tenir les J et l’avance, donc je dormais pas assez pour moi qui suis un gros dormeur, mais pour compenser je faisais au S2 une grâce mat’ le dimanche, ça sauvait vraiment. Autre chose, prévoyez des moments détentes dans le semaine, une soirée off où vous faites autre chose, outre la motivation à long terme de réussir le concours, on a besoin d’une motivation à cours terme pour avancer au jours le jours. Perso j’allais avec des potes à une très bonne pizzeria le dimanche soir, on rigolait bien, c’était des super moments et à chaque fois on avaithâte d’y aller :)


Pour les révisions du S2, j’ai fais une organisation semblable à celles du S1, sauf que j’ai voulu éviter de faire les même erreurs. J’ai revu tous le programme en 10 jours, mais ces 10 jours n’ont pas été aussi intenses que ceux du début de révisions du S1, je faisais des vrais pauses, où je marchais, pensais à autre chose sans toucher au téléphone (et donc à tutoweb), le soir je m’arrêtais une heure avant de me coucher alors qu’au S1 j’allais me coucher direct, c’était vraiment désagréable, alors que se donner un moment avant de dormir le soir, pour faire autre chose, c’était du luxe et je savourais ce moment. J’en avais hâte toute la journée et ça m’aidait à tenir, ça motivait.Pendant ces 10 jours, je commençais par 1h de santé publique, je bossais 1 ou 2 cours selon la longueur, en prenant mon petit déj’ histoire de rendre le truc moins désagréable. Le reste de la matinée était pour la SSH, j’avais besoin de bosser cette matière le matin tant que j’étais le plus frais. L’après midi/soir était coupé en 2, je mettais 2 matières dans cette période, j’y mettais donc del’anatomie, recherche, physiologie, médicaments. Grâce à la méthode des J, je maîtrisais bien mieuxles cours, j’allais donc plus vite, c’est ce qui m’a permis de faire des journées un peu plus soft. Une fois ces 10 jours terminés, j’ai adopté une autre organisation. Je commençais le matin par faire quelques questions 3 de SSH que je trouvais sur les différents textes du TAT (tatourésumé, poly de pâque, colles, poly de SSH). C’était pour moi important vu que c’était la question 3 de SSH qui me faisait peur, faire cet entraînement, en lisant attentivement les corrections proposées, m’ont permis de mieux cibler les parties de cours que j’allais revoir dans mon deuxième tour des cours de SSH que j’allais faire le restant des révisions. C’est un peu l’équivalent des QCM. En effet, après avoir fais ces Q3, je bossais des cours de SSH jusqu’à la moitié de la matinée, puis je faisais les annales, j’ai commencé par celles de 2013, jusqu’à celle de l’année dernière. Faire les annales m’a pris 6 jours (je ne faisais pas les annales de SP, car hors programme +++, ni celle de SSH, ni celles de spé vu qu’à maraîchers on a 3 jours pour ça avant les épreuves de spé je les avais faite à ce moment). Enfin, il me restait presque une semaine pour revoir les cours qui me restait en SSH pour finir mon deuxième tours dans cette matière des révisions et j’ai revu une grande partie de l’UE 6 vu que je n’avais pas eu de super note en annales. J’ai aussi revu de la recherche un peu, j’ai refais pas mal deTD, en UE6 +++. Enfin la veille des épreuves je revoyais pour la dernières fois certains cours où j’avais vraiment un stress (le nouveau cours de savall en SSH, la galénique etc) et je relisais mon cahiers d’erreurs où j’avais listé mes erreurs que j’avais fais en annales ou les QCM que je trouvais intéressant de relire, pour toutes les matières. Enfin on a eu 3 jours avant les épreuves de spé où j’ai fais un jours de cours et 2 jours d’annales, avec cahier d’erreur à relire le matin des épreuves.

Au S2 ce qui a été cool pour moi c’est que j’avais enfin l’impression de maîtriser mon taf, jegérais la méthode des J, l’avance. Par contre je préparais pas les colles, j’y allais au talent donc j’avais pas les meilleurs classements mais ça veut rien dire par rapport au concours. Mon objectif c’était de préparer le concours, pas les colles. J’ai donc fini 14eme au final en médecine et quand je repense au chemin parcouru, si on m’avait dit en début de primant que j’aurai ce classement j’y aurais pas cru même en 10 ans de PACES. En fait, le plus on part de loin, le plus on a de marge de progression et donc de bénéfice à retirer de la PACES !

Pour terminer, quelques conseils en extra : - Si vous avez eu une année de primant où vous avez loupé le concours à pas grand-chose,

attention ++++++++ à l’excès de confiance ! J’en ai vu plus d’un aller en doublant les mains dans les poches se disant que ça va être easy se faire très peur au final ! Donnez vous à fond quoiqu’il arrive !

- Si vous avez eu une année de primant compliquée, dîtes vous qu’en doublant on peut vraiment faire de belles choses, les exemples de personnes ayant remonté des centaines de place entre primant et doublant ne manquent pas ! Cependant ce n’est pas systématique, ça passe par une profonde et honnête remise en question de soi même, des efforts mis dans le travail, de sa méthode de travail, qui débouchera sur une réforme de sa manière de faire en doublant afin d’éviter de refaire les mêmes erreurs et progresser un maximum ! Ne pas croire que l’année de doublant =


l’année de primant en plus simple, même si sur certains aspects ça peut être vrai, il faut aussi prendre en compte que l’année de doublant comporte ses propres difficultés !

-Aussi, ne pas croire qu’en doublant on bosse forcément moins qu’en primant, perso j’ai plus bossé en doublant et ça a été indispensable pour ma progression. Aussi, rendez vous service, restez optimiste et prenez le temps de rire un bon coup quand vous le pouvez (pas pendant que vousbossez hein ! Pendant les pauses ^^) N’hésitez pas à parler à des tuteurs, je l’ai pour ma part beaucoup fait, c’était un soutien précieux, j’avais beaucoup besoin d’avis, de conseil, de motivation,et parlez avec eux c’était crucial !

- Concernant votre classement au concours blanc, si vous être primant et que vous avez fini loin ne perdez pas espoir, sous aucun prétexte ! La marge de progression que vous avez devant vous est énorme, il faut donc l’exploiter. Ce ne sera pas simple, mais si vous vous accrochez lors de vos révisions et que vous donnez tout, vous allez vous surprendre de part la progression que vous aurez ! Pour cela il faut bien préparer cette période et bien se préparer mentalement à être un guerrier qui va tout faire pour atteindre son rêve, jusqu’au bout ! Ce concours blanc vous évalue sur votre niveau de début d’année, où vous étiez débutants, mais en aucun cas il témoigne du niveau que vous avez maintenant, après plusieurs mois de PACES ! Ce sera le vrai concours, en janvier, dans le hangar du parc des expos qui vous évaluera sur votre niveau actuel et celui que vous allez acquérir lors des révisions !

- Pour les doublants et les triplants, certains ont été déçu de leur classement lors de ce concours blanc, je vous ai vu, je vous ai parlé, j’ai senti cette pression que vous avez. Je vous ai dis, et je vous le redis, cette déception ne doit pas être un frein ou un élément qui remet en question votre volonté de réussir, mais elle doit être un moteur et une source de détermination pour s’acharner jusqu’au bout ! Ce ccb doit être un atout, en fonction des résultats que vous avez il faut s’en servir pour orienter et modifier votre plan de travail afin de lutter contre vos points faibles. Vous ne devez pas oublier cette motivation qui vous a fait venir en paces et qui vous a fait y revenir pour une deuxième ou troisième année ! Cette motivation cultivez là, parlez aux tuteurs qui sont dans la filière que vous désirez afin qu’ils vous racontent ce qu’ils y font et ce qui vous attends si vous vous accrochez ! Peu de gens sont assez barges pour s’embarquer pour une paces, alors pour plusieurs paces encore moins ! Vous êtes donc forcément extrêmement motivé, donc vous respirez un bon coup, vous fermez les yeux, vous vous imaginez réussir, être dans ce fichu NC, vous imaginez le bonheur que ça serait d’y être… Puis vous ouvrez les yeux et vous partez à a guerre pour qu’en juin vous puissiez voir votre nom dans le NC les yeux ouverts cette fois ci !!!

Je termine par cette phrase : « Les diamants les plus purs sont ceux qui ont connu les conditions les plus difficiles lors de leur formation » Méditez sur cette phrase et sur ces moments difficiles que vous vivez et que vous allez vivre, si vous les surpassez vous en deviendrez que plus forts et plus endurants !

Sur ce, BON COURAAAGEEE et n’hésitez pas à me solliciter si vous en avez besoin !!!!

Fraternellement, BARKOUKI Ismaël.


Clara PUEL, 2ème année de médecine

Holà !

Après avoir reçu beaucoup d’aide de la part du TAT pendant mon année de PACES que ce soit en terme de méthodologie ou de supports, j’aimerais également pouvoir éventuellement vous aider pendant votre année !

Pour me présenter brièvement je suis Claro du forum, j’appartenais à la Faculté de pharmacie (Maraichers), j’ai obtenu ma PACES en primant pour aller en Médecine.

Je vais aujourd’hui vous partager brièvement la méthodologie de travail que j’ai adopté pendant cette année. Si vous avez des questions ou des éléments dont vous voudriezme faire part, n’hésitez pas à me contacter sur le forum je vous répondrai avec grand plaisir !

→ La PréRentrée :Alors tout d’abord, mon année de PACES a commencé avec la pré rentrée primant.

Je n’avais pas commencé à réviser pendant les grandes vacances et honnêtement je ne saispas si cela est réellement utile. L’année est longue, selon moi je ne voulais pas commencer plus tôt et la pré rentrée est très bien pour entrer en douceur: elle permet de découvrir les cours, d’arriver à la rentrée en ayant les grandes bases et ainsi on rentre vraiment en douceur dans l’année. Elle m’a également permis de rencontrer ma binôme d’amphithéâtre qui m’a aidée et soutenue toute l’année, ce qui, l’air de rien, n’est pas du tout négligeable.

Durant la pré rentrée je n’ai pas travaillé chez moi, même si au début c’était un de mes objectifs et je pensais que j’allais « plus avoir de vie » dès la prérentrée, mais en réalitépas du tout ! J’ai parfois relu les cours et j’en ai profité pour faire mes cartes d’acides aminés.

La prérentrée m’a servi à avoir les bases des cours, à créer des petites cartes qui m’ont suivies pendant l’année (pour les acides aminés notamment même si l’application Amino Craft est très bien aussi). Elle m’a permis d’apprendre la méthodologie des tuteurs, des moyens mnémotechniques. Certains des cours (comme ceux sur le tissu épithélial) permettent de faire des tableaux avec les tuteurs qui m’ont servi plus tard de « tableau de révision ».

→ La Rentrée :Ensuite est arrivée la rentrée ! J’ai commencé doucement et je ne le regrette pas cela

m’a permis de tenir jusqu’au bout. Maintenant je vais pouvoir vous expliquer ma méthodologie réelle au cours de l’année.

Je n’avais pas de prépa, j’ai tout réalisé avec l’aide du TAT uniquement. Une aide qui m’a réellement été très bénéfique.

Durant le cours, je tapais à l’ordinateur ce que disait le prof. A vrai dire je suis assez maniaque, j’aime pouvoir tout retoucher pour que mon cours soit propre. Donc, je tapais tout à l’ordinateur et je prenais les diapositives pour compléter avec les schémas et les images des professeurs.

Pour les enregistrements au début de chaque semestre j’enregistrais tous les cours puis à force de connaître les profs, je savais que dans tel cours j’arrivais à suivre. Dans ceux


où il me manquait des passages j’enregistrais le cours pour noter les minutes au niveau desquelles je me suis perdue.

Chaque jour, j’avais un « rituel de révisions ». Je pense qu’il est important de trouver son rythme, sa méthode de travail afin de la conserver sans perdre de temps à me demander ce que j’ai à faire. J’ai personnellement gardé ma méthodologie entre les deux semestres car elle me convenait bien et que cela me permettait de suivre et de revoir tous les cours sans me sentir débordée par le travail.

Pour moi, pas de méthode des jours (ou méthode des J que beaucoup réalisaient) carje trouvais qu’au bout d’un certain temps on se retrouve vite débordés et surbookés avec les cours qui s’accumulent et je ne voyais pas comment remédier à ce problème.

Il faut savoir que j’étais en cours l’aprèsmidi, au début de l’année je me disais que je voulais absolument être du matin, que j’allais changer en cours d’année. Au final l’aprèsmidi me convenait très bien, j’ai même tenté durant une semaine d’aller en cours le matin (car j’avais l’impression que mon travail était parsemé de pauses avec les repas et les trajets) mais au final le bilan a été: plus de fatigue car on se lève plus tôt, les périodes de digestions sur mes moments de travail (donc un travail inefficace), une après midi qui me paraissait interminable (également un petit détail que je développe plus loin.

→ Après les cours:L’aprèsmidi j’allais donc en cours de 14h à 18h. Puis, en début d’année je rentrais

chez moi directement (il faut savoir que j’habite très loin de la fac), j’arrivais chez moi vers 19h15 je mangeais, je prenais ma douche… ce qui me faisait une très grosse pause. En fin d’année je préférais rester en salle d’étude pour éviter les bouchons.

Puis en soirée j’apprenais mes cours de la journée, je tapais les mots manquants, j’écoutais les parties mal comprises. Certes, il n’est pas facile d’apprendre 4h de cours en un soir (cela dépend des soirs), mais j’essayais de le faire un maximum.

Je commençais par apprendre les cours les plus difficiles selon moi, et je me permettais de relire uniquement certains cours, notamment les cours qui ne sont pas du par cœur (chimie, physique, maths) car dans ces cours là je misais tout sur les QCM.

Petite parenthèse sur les cours de maths: Concernant les cours de maths, beaucoup disent qu’il est inutile d’y aller. Personnelle

ment j’ai toujours aimé un minimum les maths et j’avais un niveau correct en terminale, je suis allé au premier cours. Bilan: ce cours est très inintéressant lorsqu’on y est, j’avais l’impression d’entendre une lecture du poly. Je n’y allais donc pas … puis est arrivé le sujet de concours blanc que je n’ai pas du tout apprécié. J’avais tellement entendu « quand tu sors du bac ton niveau est vachement élevé, ça sert a rien les maths cela devient très facile, c’est bien plus facile qu’au lycée » etc. Mais à force d’entendre cela et à se reposer sur mes acquisje perdais ce que je savais en maths. J’ai donc recommencé à aller en cours de maths, à écouter. Ainsi je n’avais rien à faire après les maths en rentrant chez moi cela m’était très bénéfique.

J’ai même fini par y aller le matin de 11h à 12h: cela me faisait une pause dans ma matinée, j’allais en cours, j’écoutais, puis je mangeais mon repas du midi. Ensuite j’allais en salle d’étude faire des QCM sur le cours de maths: cela me permettait de couper ma journée


avec une matière plus cool, et de m’enlever une heure de cours à réviser le soir et du temps en moins pris pour les QCM le lendemain matin.

Fin de la parenthèse !

Donc le soir j’apprenais mes cours, pour pouvoir les mémoriser durant la nuit. Certains cours plus difficiles me donnaient du fil à retordre, je savais que si j’apprenais mon cours uniquement en le lisant, en le récitant je ne le mémoriserai pas. Pour ceuxci, j’aimais beaucoup réviser mon cours en me mettant une feuille à côté ce qui me permettait de faire un tableau, un schéma, une fiche de révision sous forme de tirets car cela me permettait de retenir plus facilement mais aussi de pouvoir y revenir plus rapidement en y jetant un coup d’œil. Dans ce cas là je relisais ma fiche avant de dormir.

Pour la SSH (matière du second semestre), il existe des listes de mots à connaître (liste des qualités des médecins, les éléments de la vie psychique chez l’enfant…), ou encore dans les matières avec des éléments de par coeur à connaître avec des listes (somites mais il y a beaucoup d’exemples). J’ai découvert plusieurs manières, certes peu conventionnelles, pour mémoriser ces parties là: je récitais les mots bout à bout et là deux alternatives:

Soit je trouvais un rythme qui me plaisait, ça me créait comme une chanson qui pouvait me rester en tête. Ça m’a permis de faire marcher ma mémoire à long terme. De temps à autre je me « chantais » à nouveau la chanson et je me souviens encore de certaines, cela permet de n’oublier aucun point.

Soit je récitais les mots bout à bout, plusieurs fois, et ce de plus en plus vite. Au début on lit doucement puis on récite plusieurs fois en accélérant la cadence. Je faisais cela jusqu’au point où je parle très vite, que je n’aie plus d’hésitation et que cette énumération me paraisse naturelle.

J’ai conscience que cette méthode est particulière, je ne réalisais pas ça tout le temps, absolument pas, sinon je ne m’en serais pas sortie, mais cela m’a permis de mémoriser extrêmement bien des parties de cours que je ne maîtrisais pas au début.

Au premier semestre, arrivée au concours (mieux vaut tard que jamais), je me suis rendue compte que je me mélangeais tous les petits chiffres, j’ai remédié à cela au second semestre. Je me suis achetée un petit carnet dans lequel, pendant mon apprentissage de cours je notais chaque chiffre (sous forme d’une liste). Cela peut servir en histologie, en biologie cellulaire, en embryologie mais aussi en santé publique, ou dans les spécialités. Ce petit carnet, je le relisais de temps à autre pour bien mémoriser les chiffres.

Pour conclure, après les cours j’apprenais le cours au mieux que je pouvais, avec ou sans fiche. Certains disent que les fiches sont inutiles, moi cela a pu réellement m’aider !

Le matin:→Le matin, j’allais en salle d’étude. C’était un moyen pour moi de venir tôt et de me

concentrer sur le travail. J’ai réellement besoin de créer deux espaces distincts « maison on est plus détendus, salle d’étude (ou BU) on travaille à fond ». Sans cela je pense que j’aurai pété les plombs à rester chez moi toute une journée.

Je réalisais les QCM du TAT sur les chapitres de la veille (que ce soit des packs de poly ou les anciennes colles). Puis je relisais les cours pour me les remettre en tête à fond etrevoir les points qui me paraissaient vraiment flous.


Pour les matières de réflexion (chimie et physique en particulier) j’aimais beaucoup prendre du temps à réaliser les QCM. Les QCM me paraissent indispensables pour voir les points obscurs, la méthodologie à adopter….

Si il me restait du temps, je l’utilisais pour revoir des cours du début de la semaine, ou encore de la semaine d’avant.

Un des avantages de l’après midi avec ma méthode est qu’ainsi entre le moment où j’apprends le cours (le soir) et où je fais des QCM (le matin), il y a une période de repos: la nuit. Ainsi mon cerveau assimilait les parties du cours, et après les QCM je pouvais voir ce que j’avais réellement retenu entre les deux jours.

Durant ma semaine de test durant laquelle j’allais en cours le matin, je me suis également rendue compte que je n’assimilais pas aussi bien le cours puisque: je n’avais plus la nuit pour assimiler le cours, et je réalisais les QCM directement après avoir vu le cours c’était bien plus facile.

Il faut savoir que je ne prenais pas d’avance, je préférais largement connaître au mieux les cours de la veille plutôt que prendre de l’avance. Je pense que si j’avais pris de l’avance j’aurais mal maitrisé le cours d’avant pour mal connaître le jour d’après (oui ma phrase est tordue, mais je ne vois pas comment reformuler ça oups).

On peut donc réaliser un très gros bilan de ma journée:

Matin: QCM Relecture de cours Revoir des cours d’avant si possible

Aprèsmidi: Cours jusqu’à 18h Apprendre les cours +/ Prendre note des chiffres +/ Faire une fiche, un tableau, un schéma

Les TD :→

J’allais en TD le lundi matin, je n’allais pas dans mon groupe mais sinon je paniquais de perdre du temps en milieu de semaine (j’étais censée y aller le jeudi matin, mission impossible quand on veut aller en colle).

Le lundi matin est pour moi l’idéal: le prof n’est pas saoulé d’avoir toujours les mêmes questions, il prend le temps d’écouter, il développe mieux son cours peut être parce que cela est tout frais dans sa tête et il oublie moins de points parce qu’il n’a pas l’impression de l’avoir dit au groupe alors que c’était un groupe d’avant.

Voilà c’est une petite partie mais sachez qu’il est très important d’aller en TD pour comprendre avec une explication différente de celle du professeur, pour avoir des QCM faits par le professeur luimême…


Les weekend :→Chaque weekend j’avais un rythme très important pour moi qui me permettait de re

venir en arrière sur les cours tout en revoyant les cours de la semaine. Mon rythme était plus soutenu au second semestre, j’arrivais à aller plus vite ce qui me permettait de prendre davantage de temps pour mon programme du dimanche.

Par contre, attention, n’empiétez pas sur votre sommeil, vous serez plus fatigués, moins efficaces. Facile à dire, plus difficile à faire quand on veut gagner du temps…

Le samedi :Le samedi je revoyais tous les cours de la semaine. Souvent le matin je les revoyais

en intégralité. Puis je faisais en aprèsmidi les QCM sur les cours de la semaine chapitre par chapitre. Avant la soirée, je relisais mes fiches, mes tableaux. Mon frère m’aidait beaucoup il me faisait réciter c’était génial (les petits frères et soeurs, avec leur imagination débordante peuvent vous donner des moyens mnémotechniques auxquels vous n’auriez pas pensé, c’est quelque chose de génial).

Le samedi soir je me prenais une soirée de repos, au premier semestre en particulier, au milieu du second semestre je l’ai abandonnée parce que j’avais l’impression de perdre du temps: très mauvaise idée… Je profitais de cette soirée pour aller au cinéma, au restaurant, voir des amis…

Le dimanche :Mon dimanche était consacré aux « retours en arrière ». Je reprenais tout depuis le

début de l’année dans certaines matières que je choisis, et ce matière par matière. Au début du semestre je revoyais toutes les matières puis de moins en moins de matières.

Je commençais par choisir une matière. Une fois la matière choisie je relisais mes cours: tous les cours de l’année que j’avais fait (sauf ceux réalisés dans la semaine que j’avais donc revu la veille). Puis je réalisais tous les QCM que je pouvais faire dans les colles, les packs de polys et je refaisais les TDs pour les chapitres dans lesquels j’avais eu des difficultés.

Je refaisais ces étapes pour un maximum de matière le dimanche, au début il est possible de faire beaucoup de matières, puis de moins en moins: c’est NORMAL !

Au début de chaque semestre je me créais une fiche où le mettais le nom de chaque matière, après avoir tout revu depuis le début de l’année d’une matière j’écrivais le numéro de la semaine (semaine 1, 2, 3…). Comme cela ça me permettait de me dire: telle matière je l’ai beaucoup travaillée, je vais plutôt revoir celle là parce que cela fait longtemps… Ça me permettait de revoir de manière équilibrée chaque matière, pour revoir un maximum chaque dimanche et diversifier les matières d’une semaine à l’autre sans en mettre de côté.

Le samedi et le dimanche je marquais les notes de mes QCM ramenées sur 20 dans un agenda: cela me permettait de voir les chapitres dans lesquels j’avais des lacunes, les chapitres à revoir, mes progressions: c’est très encourageant.

Les aides du TAT au cours du Semestre :→

Le Forum :Quelques mots : ce forum est une pépite. Vous pouvez poser absolument toutes vos

questions, demander de l’aide, des explications, des réponses à des QCM, du soutient moralsi vous n’osez pas aller en demander en permanence… vous pouvez recevoir de l’aide par lebiais de conseils, demander un enregistrement que vous n’avez pas eu.


Bref tout est possible sur ce forum, j’ai commencé à y aller en période de révision du S1 puis je m’y suis impliquée de plus en plus. C’est une réelle aide: ne gardez pas vos questions pour vous.

Le Concours Blanc :J’ai réalisé les concours blancs des deux semestres. Certains disent que c’est une

perte de temps, je ne suis pas d’accord.

Celui du premier semestre est réalisé par les professeurs, il est plus représentatif au niveau des QCM que celui du second. Cela permet de voir les points flous, les attentes des professeurs, les matières pour lesquelles il faut persévérer, de se remettre en question dans la méthode de travail (pour les maths notamment dans mon cas). Le résultat n’a pas été représentatif du tout pour moi : j’ai remonté plus de 140 places au vrai concours du premier semestre. Mais cela m’a permis de réellement voir mes points faibles. En cas de mauvais résultats ne vous découragez pas.

Concernant le concours du second semestre réalisé par le TAT, il y a beaucoup moins de participants et est étalé sur une seule journée. J’avais peur de perdre du temps en le faisant mais ce n’est réellement pas le cas. J’ai vu encore une fois mes points faibles, ce que j’avais à travailler et cela permet d’entamer les révisions en sachant quoi travailler. Même si il est réalisé par le tutorat c’est un concours blanc de qualité.

Les Colles : J’ai personnellement essayé de faire toutes les colles. Les résultats ne sont pas forcé

ment représentatifs mais cela donne un entraînement. Parfois, afin de ne pas me décourager je ne rendais pas la feuille de coche pour ne

pas avoir de classement qui me donnerait un coup de blues, mais je faisais quand même la colle: cela met en condition avec les feuilles de coche, le temps chronométré… Selon moi c’est une bonne alternative si vous ne voulez pas vous mettre la pression avec un classement. Je vous conseillerai de les faire, c’est un super entraînement.

Les révisions :→Les révisions sont des périodes longues et courtes à la fois: on veut vite se débarras

ser du semestre mais il est nécessaire de condenser toute un semestre en quelques semaines. J’ai suivi le même programme à chaque révisions.

Je me faisais un programme avant les révisions de chaque semaine, avec les matièresà travailler de telle heure à telle heure.

Construction du planning :Ce que j’ai fais c’est que je calculais le nombre d’heure de travail que je prévoyais

de faire par jour, je multipliais par 6 (6 jours de lundi à samedi). Je vais vous expliquer pourquoi plus loin.

Puis je calculais un rapport d’heures selon les coefficients: j’aurai plus de temps pour travailler la physique (60 ECTS) que les maths (40ECTS). Je calculais alors le nombre d’heures que je devais travailler par matière par semaine.

Puis je me suis fait un planning: je mettais les heures à ma guise selon ma manière de travailler. Je préférais mettre la physique en bloc le matin, les maths 1h30 après manger le midi… Je me gardais des matières que je préférais pour les moments de fête (noël, nouvel an, anniversaires).


Personnellement, j’ai pris ma soirée de Noël le 24 au soir, et le 25 au matin pour profiter de toute ma famille. Je sais pertinemment que je n’aurai pas pu travailler à ces moments là. Par contre, je n’ai pas pris le nouvel an car je n’avais pas réellement envie de le fêter cela m’aurait donné un coup de blues.

Je gardais la journée du dimanche vide: selon moi il est plus que nécessaire de prévoir du temps pour les retards (maladie, trop optimiste en faisant le planning).

Et je me gardais en plus de cela x jours avant le concours vides. Pour faire un peu comme un sujet de maths: x sera le nombre d’années d’annales disponibles + 2. Je vous expliquerai pourquoi dans la partie d’après !

Selon moi, se construire un planning est quasi indispensable, sans cela on divague, on passe plus de temps sur une matière que nécessaire, et on se presse plus pour avoir le temps de finir son objectif.

Déroulement de mes révisions : Ma période de révisions s’est découpée en parties: j’ai tout d’abord revu de manière

« éclair » chaque cours, puis de manière approfondie et enfin j’ai réalisé les annales.

Période rapide : Chaque jour je suivais mon planning pratiquement à la lettre. Durant le temps que je

me suis donnée dans le planning je revoyais un ou plusieurs chapitres au choix (selon la longueur des chapitres et leur difficulté), dans l’ordre chronologique de l’année.

Après avoir revu le chapitre très rapidement, je faisais les QCM de l’ensemble des packs de polys de Noël ou de Pâques (celui de mon année mais également ceux depuis 2012) sur le chapitre, cela me donnait des QCM que je n’avais jamais fait auparavant, approfondis. Je pouvais me rendre compte à quel point je connaissais les leçons.

Je ne désirais pas me noter en début période de révisions, je trouvais cela très stressant et je ne voulais pas me mettre la pression ou au contraire me dire « celui là de chapitreest trop facile ».

Le dimanche, je revoyais les cours pour lesquels je considérais que j’avais des lacunes, afin soit de prendre de l’avance dans mes révisions, soit de rattraper mon retard. Mais également le dimanche me servait de manière de décompression, je me prenais la soirée de temps à autres.

Révisions approfondies :Durant cette période je revoyais les cours tout en suivant le planning. La différence

est qu’ici je prenais une feuille à côté et que j’écrivais ce que j’avais oublié, les nuances que je n’avais pas très bien saisies. Cette feuille, je la conservais pour pouvoir la lire chaque soir avant de m’endormir ce qui m’a permis de mémoriser certains éléments de manière approfondie.

Après avoir revu la leçon assidûment, je passais aux QCM: ceux des concours blancs et ceux des TD. Je les trouvais plus globaux et très ressemblants à ceux du concours. Je notais alors les erreurs que j’avais faites sur une feuille autre.

Après ces deux étapes, je connaissais ma leçon un peu mieux et énormément dans le détail, je revoyais souvent les tableaux bilans que j’avais réalisé (en particulier les différentstableaux pour les tissus et leur localisation en histologie).


Annales :Durant la dernière semaine (période de blanc dans le planning), je faisais une annale

par jour en condition réelle: chronomètre, feuille de coche. Cela me permettait de me plonger dans l’annale en condition concours pour avoir l’habitude le jour J. Puis après chaque annale je la corrigeais, je me penchais à fond sur chacune de mes erreurs et je la notais sur une feuille d’erreur (une par matière) que je lisais après manger.

Ici, j’avais fait le choix de me noter pour chaque annale afin de voir ma progression au fil des annales. Je notais chaque jour mes notes dans un tableau pour voir leur évolution.

Il était important pour moi de réaliser les annales à la fin. En effet, si je les avait faites en cours d’année j’aurai mémorisé les erreurs, les notes d’annales n’auraient pas été représentatives. Ici je découvrais les annales, les QCMs n’étaient pas prévisibles.

Chaque jour il me restait un peu de temps en plus le soir, je m’en servais pour revoir les chapitres qui me posent soucis, de réaliser des QCM ou de revoir les TD.

Les deux jours de plus en blanc me permettaient des révisions de dernière minute pour encore une fois revoir ce qui me posait problème dans l’année, et de revoir les tableaux bilans, les chiffres…

Les veilles de concours je relisais les fiches que j’avais réalisé durant l’année, les feuilles d’oublis et les feuilles d’erreur puis… direction le parc des expos !

Conclusion→ :Cette année de PACES est importante pour vous, comme elle l’a été pour moi. Rap

pelez vous tout au long de celleci que vous vaudrez forcément quelque chose, rappelezvous vos objectifs et ce pourquoi vous vous êtes inscrits ici.

C’est une année durant laquelle il est nécessaire de tenir dans la durée, ne vous épuisez pas, prenez du temps pour vous et pour les personnes que vous aimez: faites du sport, sortez de temps à autres, dormez, faites ce dont vous avez besoin pour vous sentir bien et votre travail en ressortira bien meilleur.

Cette méthodologie a été la mienne, elle ne correspondra pas forcément à tout le monde, mais vous pourrez chacun trouver la votre au cours de l’année.

Que ce soit en primant, en doublant ou en triplant, donnez tout, vous êtes les meilleurs, et je vous souhaite beaucoup de courage pour cette année.

N’oubliez pas qu’en cas de question vous pouvez toujours me contacter sur le forum je serais la plus présente possible ! Bon courage !


Sibylle CAZALS, 2ème année de médecine

Salut ! Je m’appelle Sibylle j’ai 20 ans et je suis en deuxième année de médecine après avoir triplé ma PACES. En m’inscrivant à ce concours je pense que si on m’avait parlédu triplement j’aurais répondu que c’était hors de question et pourtant me voilà 3 ans plus tard...

D’abord il faut savoir que je visais exclusivement médecine et que j’ai refusé de partirdans les autres filières en doublant même si mon classement me le permettait. C’était quitteou double et ça a fonctionné même si ça a demandé encore une année de sacrifice.

Si tu veux t’inscrire en PACES la première chose que tu dois savoir c’est que c’est possible de réussir ce concours et cela même si tu n’étais pas excellent au lycée. Pour ma part j’ai fait un bac S/spécialité SVT et j’étais moyenne en sciences (les maths n’étaient pasma tasse de thé…voilà voilà)

La PACES ça demande beaucoup beaucouuuup de travail, de remise en question, de sacrifices mais si c’est pour faire le métier dont tu rêves c’est finalement peu de temps.

Mon organisation/ Ma méthodePour commencer : l’organisation. Ça a été pendant ces trois ans mon gros point

faible. Au lycée j’étais celle qui révisais quand je sentais que je ne connaissais plus la leçon et je ne faisais absolument jamais de planning. En PACES les plannings, l’organisation c’est indispensable et si vous êtes comme moi il faudra travailler làdessus. Ce qui m’a aidé c’est de ne pas prévoir du travail sur une trop longue durée (excepté pendant les révisions mais vous aurez le temps d’y réfléchir). Par exemple je prenais systématiquement un petit moment pendant le weekend pour programmer la semaine suivante mais c’est tout, je n’allais pas plus loin. De plus, j’étais souvent amenée à modifier mon planning dans la semaine si je prenais du retard dans une matière.

Une journée typeA titre d’exemple (chacun est différent avec son propre rythme, ses trajets, ses

heures d’efficacité, ses préférences…) j’ai noté une journée type en PACES sachant que mes cours étaient l’aprèsmidi. J’ai testé en primant les cours le matin et en doulanttriplant l’aprèsmidi. Je vous invite fortement à tester les deux pour déterminer quel rythme vous correspond le mieux. En primant j’étais persuadée de préférer avoir les cours le matin alors que je n’avais jamais testé l’aprèsmidi. En doublant je me suis aperçue que je préférais les cours l’aprèsmidi. Mes journées étaient plus agréables, les cours les coupaient et m’évitaient d’avoir à enchainer le travail personnel de l’après midi avec celui du soir.

Mon réveil sonnait à 5h456h. J’essayais de petitdéjeuner, m’habiller en 1 heure etd’être à mon bureau à 7h quand je travaillais chez moi. Si je décidais d’aller travailler à la salle d’étude je partais en voiture à 7h et arrivais à 7h30 (pour éviter les bouchons). J’alternais les matinées selon mon humeur entre la salle d’étude et chez moi. Je n’avais pas de pause dans la matinée prédéfinie, je voyais en fonction de ce que j’avais à faire, descours plus ou moins difficiles ou tout simplement si j’arrivais à travailler. Il m’arrivait


parfois de prendre 2 pauses quand je ne pouvais plus travailler. (Il vaut mieux s’aérer 15 minutes et repartir 2 heures à fond plutôt que de se forcer à travailler sans interruption avec au final une efficacité moindre �.)Si j’avais travaillé chez moi, je m’arrêtais de travailler à 12h2030. Je prenais 1 heure pour manger et partais vers 13h30 direction les cours de l’aprèsmidi. Si j’avais travaillé à la fac je mangeais à 11h 30 (pour éviter le monde au RU) puis je revenais en salle d’étude jusqu’à 14h. Concernant l’heure d’arrivée àl’amphi, il n’est pas nécessaire d’y arriver trop tôt. Exceptés les deux premiers mois de l’année surtout le matin, arriver 10 minutes avant le début du cours est suffisant pour trouver une place.

Les cours finissent à 17h ou 18h. J’allais ensuite en salle d’étude jusqu’à 19h3040 (Ces 23 heures étaient mes heures favorites pour travailler). Je rentrais chez moi, prenaisma douche et mangeais jusqu’à 21h. Ensuite je me remettais au travail jusqu’à 23h. Si je me sentais assez bien parfois j’y restais jusqu’à minuit mais très ponctuellement et le lendemain je me levais 1 heure plus tard pour compenser (dans ce cas je restais chez moi pour éviter les bouchons du matin).

L’amphi, l’ambiance en PACESEn terminale quand je me renseignais sur la PACES j’ai entendu énormément de

choses sur l’ambiance dans les amphis de PACES et les relations entre les étudiants. Ne vousinquiétez pas pour ça avant la rentrée. L’ambiance durant les cours est studieuse et s’il y a trop de bavardages les vigiles et les professeurs demandent le silence. Les seules choses qui puissent y avoir sont des lancers d’avion et des chansons mais jamais rien de méchant, cela reste bon enfant, promis. Les doublants sont impressionnants le jour de la rentrée, mais vous allez très vite voir qu’ils sont aussi studieux que vous. Ce sont juste des étudiants qui veulent comme vous avoir leur concours �.

Je n’ai jamais eu connaissance de vol de cours aux interclasses contrairement à ce qu’on entend souvent. Les relations entre les étudiants ne sont pas mauvaises. On reste certes en concurrence mais on trouve facilement des amis dans l’amphi et durant les séances de TD. Ne restez pas seul dans l’amphi. Essayez de trouver des personnes avec qui travailler ou discuter pendant les pauses. Je me suis moimême dit qu’en restant toute seuleje ne serai pas tentée de bavarder pendant les cours mais croyez moi avoir des amis ça a ététellement important cette année. La prérentrée du TAT vous permettra aussi de rencontrer des personnes.

Les loisirsConserver des loisirs et des moments de détente m’a été indispensable. Ces

moments ont été diminués c’est sûr mais ils m’ont permis de tenir l’année. Une année de PACES c’est 9 mois et 9 mois c’est long et vous devez tenir sur la distance. Pour moi le moyen de me détendre c’était surtout le sport. Je faisais minimum 1 heure de sport par semaine. J’allais souvent courir le dimanche matin ça me permettait de m’aérer, de voir d’autres personnes et de me déstresser. En révision je pouvais y aller deux fois par semaine si je voyais que l’approche du concours me faisait trop stresser.

Je prenais également le dimanche soir pour me détendre en famille ou entre amis.

Où travailler ?Mon conseil c’est de vraiment faire comme vous le sentez. Ce n’est pas parce que

vous n’allez pas à la BU tous les jours de l’année de 8h30 à 22h que vous êtes moins


efficace. Tout dépend de vous. Posez vous ces questions : à quelles heures je suis le plus efficace ? qu’est ce qui m’arrange pour les trajets, repas ?

Mon autre conseil c’est de changer de lieu de travail. J’ai eu des périodes où je ne travaillais que chez moi sur mon bureau parce que ça allait plus vite, je pouvais rester en pyjama, ça m’économisait un trajet, ect.. Vous verrez qu’à la longue c’est assez dur de tenir comme ça et que c’est assez plaisant de travailler avec des amis et de faire des pausesavec eux (mais là encore ce n’est que mon avis je connais des personnes qui ont préféré travailler toute l’année chez eux).

Le moral, gérer le stress, la motivation, la confiance en soiLe mental, ça va être votre carburant cette année. Pendant ces trois ans j’ai eu

plusieurs périodes où je n’avais pas trop le moral, où je pensais que je n’allais pas y arriver. Je souhaite que vous gardiez une pêche d’enfer toute l’année mais malheureusement je pense que la fatigue et le stress vous amèneront des périodes difficiles. Dans ces moments là n’hésitez pas à prendre plus d’heures pour vous détendre que d’ordinaire. Ce qui marchait bien pour moi c’était de me prévoir un déjeuner avec des amis ou bien un cinéma.Je le programmais en milieu de semaine, le mercredi par exemple. Ça m’encourageait le lundi à débuter la semaine, je tenais jusqu’au mercredi et ensuite je savais que la pause du weekend arriverait plus vite.

La fatigue est aussi redoutable pour le moral. Personnellement si je sentais en fin de semaine que je commençais à déprimer je me forçais à dormir un peu plus et le lendemain je repartais. 1 ou 2 heures en plus quand on est très fatigués ça change la vie�.

Parler aussi, si ça ne va pas fort peut aider. Parlez avec vos parents, vos amis, voir le chien quand on est au bout du bout. Dans l’année on est souvent amenés à ne croiser que des PACES et personnellement ça me faisait beaucoup de bien de parler de ce que je vivais à des personnes totalement étrangères à cette première année. Ma mère me disait souvent qu’elle était impressionnée par ma motivation et mon travail. Ce n’est pas grandchose mais ça me redonnait la pêche pour continuer. Je pensais très fort à quand j’allais lui annoncer que j’avais le concours et je repartais.

Pour finir, ce qui me semble l’une des plus importantes choses cette année : la confiance en soi. Je pense qu’avec l’organisation ça a été mon plus gros point faible. Quand j’ai fait ma rentrée en primante c’est simple j’étais persuadée que j’aurai à doubler. Je me comparais aussi énormément aux autres en me disant que jamais je n’arriverais à me classer avant eux. Vous allez être suffisamment comparés dans les classements alors mon conseil quand je revois ces trois dernières années c’est de vraiment se focaliser sur soi. Les autres ne sont pas meilleurs que vous, imbattables, ect… Ce sont juste des étudiants qui vivent la même chose que vous avec leurs points forts mais aussi leurs points faibles. Ayez confiance en votre capacité à réussir parce quevous pouvez le faire et que ce concours est accessible avec du travail. De plus ce qui fonctionne pour d’autres ne fonctionnera pas forcément pour vous et restez, dans ce cas,confiant dans votre méthode de travail. Pour me rassurer au lieu de me dire qu’il fallait que je sois meilleure que tant de personnes je me fixais comme objectif quand je faisais des annales d’avoir 14 partout pour avoir médecine.

Un autre conseil c’est de ne pas hésiter à poser des questions. En primant j’avais dû mal à poser des questions en TD ou aux tuteurs pendant les permanences parce que


je me disais souvent que mes questions n’étaient pas assez intéressantes. Vous l’avez sans doute déjà entendu mais toutes les questions sont intéressantes. Elles vous permettent de ne pas rester sur des incompris et d’approfondir le cours. Ecoutez aussi les questions des autres étudiants notamment à la fin des séances de TD, cela peut paraitre une perte de temps mais j’ai compris des notions de cours dont je n’avais pas saisi la complexité rien qu’en écoutant des questions d’autres élèves.

Le TAT / La prépaJe participais à toutes les colles du TAT, ça me permettait de rester à jour et de créer

des objectifs toutes les semaines. Le classement des colles me permettait aussi de me situer dans toutes les matières, de voir où étaient mes points faibles, ce que j’avais à retravailler, ect… C’est aussi un bon entrainement à la gestion du stress. Les permanences organisées une fois par semaine entre midi et deux me permettaient également de poser des questions sur des points du cours mal compris ou bien d’avoir des avis de méthodologie.

Les polycopiés du TAT sont trèèèès utiles. Il y a des fiches synthèse qui m’ont beaucoup aidé. Souvent je synthétisais mes cours faits en amphi et ceux du TAT pour avoir des cours les plus complets possible et cela me permettait d’avoir toutes les informations sur un même document. Servezvous également des QCMs proposés par le TAT. Ils sontfaits par des étudiants de 2ème année et sont focalisés justement sur les points essentiels.

J’ai eu également la chance de bénéficier d’une prépa. J’avais un contrôle continu avec des QCMs + des séances de QCMS avec un professeur une demijournée par semaine. Le bénéfice principal pour moi a été de pouvoir poser des questions aux professeurs. Cependant, et en étant objective, je ne pense pas qu’il soit indispensable d’avoir une prépa privée pour réussir ce concours. C’est une aide oui mais des personnes y arrivent très bien sans.

Prise de noteLa façon dont je prenais mes notes a changé entre primant, doublant et triplant.

En primant, j’annotais seulement les diapositives pour certains cours et d’autres j’essayais de taper à l’ordi des cours le plus propres possible. Je perdais énormément de temps à essayer d’avoir des cours les plus clairs possible, bien écrits.

En doublant j’ai repris les diapositives déjà annotées et j’ai également repris les cours que j’avais revus, réécris pendant l’été mais pour la grande majorité des cours j’ai dû tout reprendre. Je n’avais pas saisi en primant le niveau de détail que demandent les professeurs et mes annotations de primant n’ont vite plus suffi. Ce qui m’a le plus servi c’est de noter les explications des professeurs. Par exemple j’essayais plutôt que d’apprendre par cœur des notions générales de noter tout ce qu’ils disaient dans le détail pour trouver du sens aux schémas ou aux résultats d’expériences par exemple. En bref j’ai écrit mes cours en doublant.

A la rentrée de triplant, j’avais tous les cours écrits de l’année précédente, et pour certaines matières (biomolécules, chimie, génome) j’ai gardé les diapos de ma première année. J’ai une mémoire visuelle et ça m’aidait d’avoir les schémas avec les annotations à


côté. Pendant les cours pour ne pas perdre le fil ou être distraite je prenais un bloc note dans lequel je notais absolument tout ce que le professeur disait (en abréviation, écriture ultra moche, ect..). Ensuite je reprenais mon cours de l’année précédente propre et je relisais tout ça en rajoutant, annotant, …

J’enregistrais tous les cours (même en triplant). Quand une notion n’est pas très claire et il arrive que les professeurs passent vite sur certains points c’est vraiment utile de les reécouter au calme. On comprend des subtilités qu’on n’a pas forcément perçues pendant le cours. ( J’avais acheté en primant un dictaphone qui s’est avéré inutile, j’enregistrais mes cours sur mon Iphone et ça suffisait largement (même du haut de l’amphi).)

(Ces techniques ont marché pour moi et je ne vous le dis qu’à titre d’exemple il existe d’autres méthodes et n’hésitez pas à demander aux tuteurs comment ils faisaient ou lire d’autres témoignages …)

J’aborde également le sujet du téléphone ici parce que c’est souvent un problème pour les étudiants en PACES. Personnellement j’avais pris l’habitude dès le premier jour decours de ne pas le regarder pendant les cours si bien que je pouvais le laisser sur la table et écouter sans être trop tentée. La technique pour ceux qui ont vraiment du mal c’est de le mettre dans le sac dès que le cours commence (ou éloigné de vous si vous enregistrez lecours avec le téléphone). Quand on travaille seul à la BU ou à la maison c’est là que la tentation est la plus grande. Chez moi je le mettais de façon à ne pas l’avoir sous les yeux pour ne pas y penser et ça suffisait. Certains le mettent dans une autre pièce pour vraiment ne pas être tentés.

Le triplementPour finir, ce paragraphe est destiné à ceux qui réfléchissent au triplement (ou

même qui hésitent à doubler). La première chose c’est déjà bravo d’en être arrivé là. Mêmesi vous n’avez pas le classement que vous voulez même si vous espériez plus, bravo. Bravo d’avoir eu le courage de tenter ce concours, bravo d’avoir tenu cette année en travaillant comme des dingues parce que ce n’est vraiment pas une année facile.

Plusieurs raisons m’ont poussé à tripler. D’abord j’avais eu une année de doublante assez compliquée pour des raisons personnelles, mais plus important encore jevoulais avoir le sentiment d’avoir tout tenté pour réussir. Je me suis demandé si j’étais prête à tenir encore une année et si j’étais capable de m’améliorer dans certaines matières. La seule chose que je peux vous conseiller c’est de rester lucide et de vraiment vous posez ces deux dernières questions.

Ensuite, je sais combien c’est dur d’avoir échoué deux fois. Il faut remettre les choses en perspective. Certes ce sont 2 échecs, mais 2 échecs à un concours très sélectif qui laisse très peu d’élèves continuer leurs études. De plus ça ne vous enlève rien, bien au contraire, vous pouvez apprendre de ces deux années. Vous avez certainement appris énormément sur vous, ce qui a fonctionné en matière d’organisation, vos points faibles, etc … Mettez ces 2 années à profit : adaptez votre routine, votre façon d’apprendre les cours, etc.


Pendant l’été avant la rentrée j’ai retravaillé avec ma sœur le programme de maths(qui contrairement à moi est un as en maths). Ça avait été ma plus mauvaise note et je voulais m’assurer d’être prête. Ensuite j’ai profité au maximum des vacances pour arriver reposée et fraîche.

Concernant les cours je n’ai pas assisté à tous les cours en triplant mais à une grande majorité. Tout d’abord ça me faisait un rappel, je vérifiais que rien n’avait changépar rapport à l’année précédente et surtout les explications des professeurs m’étaient utiles. Il faut vous assurer que ce temps sera mis à profit. C’est certes moins pénible que de travailler seul chez soi mais ça reste bénéfique.

Pour finir je ne vais pas vous cacher que l’année de triplant a été longue et éprouvante. Je dirais que ce qui a été le plus dur c’est gérer le stress et ce même pendant l’été avant la rentrée. Estce que je ne vais pas faire 3 années pour rien ? Pourquoi moi je n’ai pas réussi en 1 ou 2 ans alors que d’autres l’ont fait ? Mon conseil c’est d’essayer de ne pas se comparer aux autres, chacun a son propre parcours, sa propre vie et au final çane déterminera pas votre carrière d’avoir fait 1, 2 ou 3 ans de PACES. Le point positif à l’inverse c’est que vous connaîtrez déjà pas mal les cours, ce sera plus facile de les revoir de ne pas prendre trop de retard… Mes classements aux colles bien meilleurs qu’en primant/ doublant me motivaient également chaque semaine.

La dernière chose que j’ai déjà dite plus haut mais qui va peutêtre vous poser plusde problèmes en tant que triplant c’est de trouver des amis. En début d’année j’étais seuleje ne connaissais personne, tous mes amis étaient soit en réorientation soit passé en deuxième année et ça a été vraiment dur.

J’ai trouvé par hasard en parlant dans l’amphi deux autres triplants qui comprenaient ce que je vivais et sans qui l’année aurait été bien plus éprouvante. (Adrien, Gaby je vous love <3<3). Alors même si on se dit que on sera moins tenté de papoter pendant le cours ou plus rapide tout seul je vous assure que ça fait énormément de bien.

Enfin, tripler sa PACES ne fera pas de vous des moins bons médecins, kinés, sagesfemmes, dentistes ou pharmaciens alors ayez confiance vous pouvez y arriver alors foncez.

Si vous voulez parler plus du triplement je serai ravie de répondre à vos questions etaussi là en cas de baisse de moral dans l’année <3.

Tutoresquement votre <3<3<3

Sibylle



Organistaion et Méthode de travail en PACES!

Salut les loustics ! Voilà mon témoignage sur mes 2 années de PACES. J’espère que vous y trouverez quelques idées pouvant vous inspirer pour gérer cette année difficile !PS : Je vous invite à aller directement aux parties qui vous intéressent pour éviter de tout lire, si tout ne vous intéresse pas. Par exemple, j’ai pas mal détaillé mon année de primante et mon été interPACES, si ça ne vous concerne pas, passez directement à la partie sur mon année de doublante.

Je rajoute avant de commencer que ma méthode n’est pas universelle : chaque étudiant aura sa propre façon d’appréhender l’année. Si vous voulez vous renseigner sur les méthodes de d’autres personnes, vous pouvez (moi j’adorais faire ça), mais n’y accordez pastrop d’importance : il faut vous faire confiance. Vous être le seul capable de savoir ce dontvous avez besoin.

Rétrospective de mon année de primante Contexte : Pendant toute ma scolarité avant la PACES, j'étais considérée comme une bonne élève, j'avais des très bonnes notes (sans trop me tuer au travail), et au bac j'ai eu la mention TB. Du coup, en commençant la PACES je pensais avoir toutes mes chances pour passer en primant. Spoiler alert : ça ne s’est pas passé comme ça !

1 er quad : Pendant tout le mois de septembre et d'octobre, j'avais un rythme très light. J'étais du matinpour les cours, j'allais à la BU sciences toute l'aprèm et je m'arrêtais de bosser tous les jours à 19h (à la fermeture), et je n'avais jamais la foi de continuer à travailler en rentrant chez moi. J'essayais d'être "à jour" dans mes cours : je revoyais systématiquement les cours du matin l'aprèsmidi même, mais je ne faisais aucun QCM et je ne revoyais les cours qu'une fois (par manque de temps et d'organisation). A posteriori, je sais aujourd'hui que ce n'était pas du tout la bonne méthode pour moi, mais j'ai mis 2 mois avant de m'en rendre compte. Je suis arrivée au concours blanc du 1er quad en pensant être bien par rapport aux autres (ce qui était faux), résultat : j'ai fini 372ème. À l'époque, j'avais fait le choix de ne pas regarder mon classement du concours blanc, j'avais juste demandé à ma tutrice de me donner mes notes. C'est quelque chose qui m'a beaucoup aidée à ne pas perdre espoir, parce qu'avec mes notes (toutes en dessous de la moyenne), je savais que je devais tout revoir, mais sans pour autant me décourager avec mon classement. Après le CCB, je me suis donc automis un grooos coup de pieds aux fesses et j'ai changé maméthode de travail. C'était ma remise en question n°1.J'allais à la BU santé, qui me correspondait mieux (qui était plus silencieuse, plus proche dechez moi et fermait plus tard). Et le soir après le repas je m'obligeais à travailler jusqu'à 23hminimum, ce qui fait une grosse différence pour garder le rythme.

Je suis arrivée au concours du 1er quad sûre de moi, car j'avais fait une période de révisionsqui me convenait totalement, et je pensais être au niveau.


Remise en question n°2 : postrésultats du S1En primant au concours du S1 j'ai fini 213ème. Ça a clairement été une surprise pour moi, je ne m'y attendais pas du tout (je pensais ne pas être très loin du numérus médecine). Après un bon milkshake de réconfort, j'ai réfléchi à ce que je voulais pour la suite. J'étais sûre de ne pas avoir médecine en primant car il me restait trop de places à gagner. Mais j'avais toutes mes chances pour mon année de doublant ! J'ai donc décidé de ne rien lâcher, de continuer à aller en cours et à travailler comme si j'allais l'avoir en 1 an.

2 ème quad : J'ai travaillé super sérieusement jusqu'au 2ème concours, en étant super assidue mais en melaissant quand même un peu plus de pauses qu'au 1er quad, pour respirer un peu. Mon objectif était : avoir compris le maximum de notions pour l'année de doublant et avoir tous mes cours parfaitement clairs et propres. Au concours du S2, j'étais remotivée à bloc mais je savais que je n'avais rien à perdre. J'ai réussi à gagner pas mal de places, j'ai fini 188ème en classement général et 174ème en médecine.

L’été entre mes 2 PACESC'était le moment de la remise en question n°3. J'avais raté mon concours, mais je savais que je n'étais vraiment pas loin et que je pouvais clairement avoir mon année en doublant. Mais il était hors de question de laisser quoi que ce soit au hasard en doublant. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté. J'ai donc travaillé pendant tout l'été (dès fin mai) mais ce n'est pas vraiment ce que je vous conseille, parce que ça m'a fatiguée et je n'ai pas assez profité de mes vacances. Mais au moins j'avais la tranquillité d'esprit d'avoir pris un peu d'avance par rapport aux autres. Donc à la question: "fautil travailler l'été?" je vous dirais qu'il faut surtout faire en fonction de vous, de comment vous ressentez votre année de doublant et de ce qui vous rassure le plus. Pour moi travailler pendant l'été n'est vraiment pas nécessaire, parce que l'année de PACES est largement assez longue pour assimiler toutes les notions. Mais si ça vous rassure comme c'était le cas pour moi, foncez !!

Globalement, voilà ce que j'ai fait pendant l'été :

Remettre TOUS mes cours au propre s'ils n'étaient pas assez clairs à mon goût : l'avantage c'est que ça ne prend pas beaucoup de temps, ça ne nécessite pas une concentration maximale, et promis vous serez ultra contents de l'avoir fait quand vous serez doublants (c'est un gain de temps énorme). En général, les cours ne changent pas trop d'une année à l'autre, et en étant doublants, vous devriez savoir à peu près les cours qui changent, dans ce cas vous pouvez les relire mais ce n'est pas la priorité à mon goût.

Réviser +++ pour les cours qui nécessitent de la compréhension (chimie, maths, génôme, physique,...). Dans ces matières, j'avais refait la majorité des TD de l'année de primant, en essayant de comprendre tous les détails. Pour moi relire les cours de par cœur (UE 2 notamment), ce n'est pas trop utile parce que vous aurez le temps devous en dégouter pendant votre année de doublant.

Faire un super tableau comparatif de toutes les erreurs que je pensais avoir faites en primant, et de toutes les solutions que j'avais à apporter pour remédier à ça en doublant. Voilà un extrait du mien pour le S1 : (je vous ai rajouté mes notes au concours pour voir l’évolution)


Mon année de doublanteAprès cet été plutôt efficace (mais tranquillou quand même hein), j'étais remotivée à fond pour réussir mon année. J'ai gardé plus ou moins la même méthode qu'en primant mais en améliorant les points qui m'avaient fait défaut (grâce au tableau que j'avais fait).

1er QUAD : J'ai attaqué direct à fond, car j'étais déjà dans le rythme depuis l'été. J'ai commencé par la prérentrée du TAT qui permet de mettre au clair pas mal de points du programme, de poser toutes les questions nécessaires, et surtout d'avoir l'occasion de parler à plein de tuteurs pour prendre des conseils méthodo/hygiène de vie. Donc je vous la conseille +++ ! Aller en cours ? J'allais à tous les cours, sauf l'UE 4 (car en primant je n'écoutais rien et ça me faisait perdre du temps) et la biocell (car je m'endormais systématiquement pendant les cours : le matin de 8h à 10h ça pique). La prise de notesJ'utilisais mes cours de primante que j'avais rendus touuus beaux pendant l'été. Je rappelle que je suis de Purpan :

Biomol, génome : j'avais des cours tapé à l'ordi mais au final je les ai tous refait bienau propre pendant l'année car ils ne me convenaient pas parfaitement. Dans ces cours, je mettais les diapo des profs (c'est très important) et je m'expliquais tout ce qui n'était pas très clair, en utilisant des mots simples pour ne rien laisser incompris.

Biocell, biophysique (sauf la partie de M. Tafani) : j'utilisais les polys écrits de la facet je rajoutais des annotations dessus à la main. Ils sont très complets et très clairs, donc pour moi pas besoin de perdre du temps à taper les cours.

Biophysique de M. Tafani, chimie : j'utilisais les diapos des profs en les annotant si besoin

UE 2 (sauf biocell),UE 4 : j'avais déjà imprimé mes cours et je rajoutais des annotations à la main si besoin, je vous conseille de faire ça un maximum car ça évite de perdre du temps à retaper les cours et à les imprimer


Ma méthode de travail

Biomol, UE 2 : la méthode des J. Pour l’expliquer rapidement :Le jour où on a cours en amphi, dans l'aprèsmidi/soirée on relit direct le chapitre. Cela correspond au J0. Le lendemain, on relit une 2ème fois le cours : c'est le J1. 3 jours après le J0 : J3 1 semaine après : J72 semaines après : J14 1 mois après : J30 (optionnel, selon votre connaissance du cours).

Cela veut dire que chacun des cours sera relu 6 fois pendant tout le quad. Cette méthode, en fait, va vous permettre de connaître super bien vos cours, puisque vous les relissez à chaque fois à des moments stratégiques pour que votre mémoire soit au top. Et ça ne vous laisse pas le temps d'oublier les cours. Au bout du J7, je commençais à faire quelques QCMs en parallèle sur le cours en question, pour savoir à peu près ce que les profs attendaient sur ce chapitre (colles, TD, poly du TAT, ...).

Point positifs selon moi : Je connaissais super bien les cours → que j’avais fait avec la méthode des J. Cette

méthode est adaptable : pour les cours que je connaissais bien, je ne faisais pas toujours le J30 si je le jugeais inutile. Pour moi les jours les plus importants sont le J0 et le J1.

J’avais une → super organisation et je n'oubliais aucun cours : plus question de me dire "oups j'ai pas relu la spermatogenèse depuis 1 mois"

J’étais → toujours au point sur tous les cours de par cœur. Par exemple, pour le concours blanc ou les colles ou les TD, si je décidais de les travailler.

Points négatifs : Ça prend → beaucoup de temps. Donc pour moi, c'est faisable largement pour une

UE ou deux, mais pas plus. Je ne faisais que l'UE 2 (et un peu la biomol des fois pourles cours durs).

Ça nécessite une → organisation sans faille. Personnellement, j'utilisais un tableau que je complétais à chaque fois que j'avais relu un cours pour ne jamais oublier quoi que ce soit (je mettais toujours la date, au casoù je ne suivais pas scrupuleusement les J). Voilà un exemple de mon tableau pour les cours de biocell :


Cours J1 J3 J7 J14 J30 ANNALES

Tome I

Membrane Plasmique

Perméabilité membranaire

Communication cellulaire

Tome II

Cytosquelette

Mitochondrie

Noyau

Cycle cellulaire

Division celllulaire

Cytosol

Tome III

Adhérence

Système endomembranaire

Différenciation cellulaire

Plusieurs remarques sur la méthode des J : Pour moi cette méthode n'est pas faisable en primant, car on peut se retrouver très→

vite débordé. De plus, je ne vous conseille pas de la faire pour toutes les matières, il faut cibler ce qui est utile car cette méthode est surtout adaptée pour les cours de par cœur. Après à vous de la faire ou non selon vos besoins.

Elle nécessite une organisation sans faille ! Pour cela je vous conseille d'investir →dans un semainier, ou alors de le faire vousmême (il suffit de faire un tableau avec une colonne par jour pour chaque semaine). Ça vous permettra en sortant de cours de directement reporter toutes les dates auxquelles vous voulez revoir ce cours.

UE 1, UE 3 et UE 4 : Je revoyais très rapidement les cours pendant l'aprèsmidi, et jepassais très vite aux QCMs pour bien comprendre toutes les notions. Je faisais par ordre de priorité : TD, QCMs de CCB, QCMs du poly TAT, QCMs de colles, QCMs despolys de Noël des années précédentes. Je ne faisais les annales que pendant les révisions.

Ma période de révisionsTout comme pendant tout le quad, ma période de révisions était ultra organisée. J'avais faitun planning de révisions (ma passion) pendant le dernier jour de cours. Personnellement, je ressentais le besoin de relire tous les cours avant de passer aux annales sinon j'avais l'impression de me gâcher des QCMs. Pour les maths, vu qu'il y a beaucoup d'annales il fallait commencer à les faire dès le début des révisions pour toutes les faire donc j'avais revu les cours pendant la dernière semaine de cours.


Voilà une journée type : 8h3010h30 : Annale de maths (1 tous les jours parce qu'il y en avait 24 à faire !) + correction attentive pour bien tout comprendre. Je me notais toujours en annales et je reportais toutes mes notes dans le super tableau (https://forum.tutoweb.org/topic/23058tableaumégacoolpourvosannalesenrévision/) 10h3010h50 : Petite pause si besoin10h5013h : Plusieurs cours d'UE 2 (ça changeait selon les jours, mais chaque cours était prévu à un moment précis dans mon planning). Quand j'avais tout revu je passais aux annales. 13h14h : Pause repaaaas : Je regardais un épisode de série par repas avec ma compère de révisions 14h16h : UE 1. Pendant ce créneau au début je revoyais tous les cours (sauf en chimie), et après avoir tout revu j'avais fait tous les TD, puis les annales. 16h18h : UE 3 18h18h20 : Petite pause si besoin18h2020h30 : UE 120h3022h : QCMs ou relecture de cours problématiques

Pour ne pas m'ennuyer, je variais les plaisirs, en alternant les matières, les chapitres que j'aimais et ceux que je n'aimais pas, etc. Les 2 derniers jours de révisions je revoyais touuuut l'UE 2 en vitesse (mémoire à court terme) et les cours que je jugeais problématiques.

Mon concours du S1 en doublant J'étais très contente de ma période de révisions donc je suis arrivée au concours pas très stressée voire plutôt apaisée. Tout s'est très bien passé au final .

2 ème quad : Ma méthode de travailJ'ai gardé plus ou moins la même méthode de travail, mais je n'ai pas suivi la méthode des Jpar manque de temps (si je m'écoutais, je l'aurai faite pour toutes les matières). Je la suivaissurtout pour la SSH et l'UE 6 qui me posaient problème. Dans les autres matières, je revoyais les cours le jourmême, puis à un intervalle souvent de quelques jours puis d'1 semaine (pour ça je suivais mon tableau des cours du 2ème quad). Je faisais des QCMs le plus possible (mais quand même moins qu'au premier quad). En recherche et physiologie/ biophysique je vous conseille de faire un maximum de QCMs, c'est vraiment grâce à ça que vous arriverez à gagner des points et à comprendre ce que les profs attendent de vous. Ma période de révisionsElle était pareille qu'au S1 donc je ne détaille pas. Mais au lieu de faire une annale de maths par jour, je revoyais 1 ou 2 cours de SSH pendant le premier créneau de la journée (= le plus efficace pour moi). En physio et recherche je suis passée directement aux QCMs sans relire les cours.


https://forum.tutoweb.org/topic/23058-tableau-m%25C3%25A9gacool-pour-vos-annales-en-r%25C3%25A9vision/

https://forum.tutoweb.org/topic/23058-tableau-m%25C3%25A9gacool-pour-vos-annales-en-r%25C3%25A9vision/

Le tutoratLe tutorat est un outil indispensable pour moi. Je vous conseille :

De faire les colles et surtout de bien les corriger (sans faire attention à vos →classements qui ne seront pas toujours représentatifs)

D'aller en permanence si vous avez des questions→ D'utiliser le merveilleux forum → TUTOWEB , que ça soit pour une question de �

cours, pour avoir un conseil méthodo/organisation/bienêtre, pour répondre aux questions des gens, ou juste pour parler un peu (n'hésitez pas à m'envoyer un message j'y répondrai avec plaisir !). Trop s'enfermer dans l'esprit concours est pour moi une mauvaise idée, car ce n'est pas en écrasant les autres que vous réussirez mieux de votre côté. Au contraire, il est important d'avoir des amis sur qui compter pour avoir des conseils, des cours, ou juste pour passer des bons moments pendant les pauses café, sans parler de la PACES. Avoir un soutien est primordial pour moi !

Petit point motivation / bienêtreJe n'en ai pas encore parlé jusqu'àlà mais l'année de doublant peut s'avérer difficile au niveau du mental. J'ai moimême vécu beauuuucoup de périodes de mou pendant toute l'année, durant lesquelles je me posais tout un tas de questions : qu'aije de plus que les autres ? estce que je vais survivre à 1 an de plus ? estce que ça sert à quelque chose de refaire une PACES sans être sûre d'y arriver à la fin ? estce que je perds mon temps ? à quoi ça sert ? et c'est à ces momentslà qu'on se sent comme une merde et qu'on a l'impression qu'on arrivera jamais à rien. Mais c'est faux ! Gérer l'échec ce n'est pas facile, surtout quand on a déjà loupé le concours de PACES. Mais il ne faut pas se laisser décourager. La plupart des gens sont dans le même cas que vous, et avoir le concours en doublant ou en triplant ne faitpas de vous quelqu'un de moins bon qu'un primant. Il faut se faire confiance et ne pas oublier qu'on est légitime au même titre que les autres et qu'on a autant de chances qu'eux d'y arriver. Les P2 ne sont pas des dieux ou des surhommes, ce sont justes des gens comme vous qui ont travaillé et acquis la méthode de travail qui leur correspond le mieux.

Il ne faut jamais oublier tout le chemin pacouru pour arriver jusqu'ici. Vous avez tenu tout ce temps. Pourquoi arrêter maintenant ? Pourquoi tout simplement ne pas se donner une chance de réussir à atteindre le métier de vos rêves ? Des coups de mous, vous risquez d'en vivre plein, et ce n'est pas important car c'est le cas detout le monde. Mais ce qu'il ne faut jamais oublier c'est pourquoi on est là : être pharmacien ? médecin ? sagefemme ? kiné ? dentiste ? Tous ces métiers qui vous font rêver, il faut qu'ils vous donnent le courage, l'impulsion, pour continuer à se battre. Et promis, ça en vaut le coup, et quand vous y arriverez, vous n'en serez que plus fiers de vous. La PACES n'est pas une fin en soi. Il y a des milliers d'autres opportunités de faire quelque chose qui vous plait et qui vous fait vibrer. Il ne faut pas voir ce concours comme votre seule issue, mais plutôt comme une opportunité de faire quelque chose qui vous plaît. À partir de là, vous n'aurez plus rien à perdre ; il suffit juste de se battre et de donner son maximum. Vous ne pourrez qu'être fiers de tous les efforts que vous avez fourni.


Respirez un bon coup, et prenez du recul. Soyez fiers de tout ce que vous avez entrepris. La réussite n'arrivera pas sans un travail acharné et une grosse dose de confiance en soi. Soyezambitieux et autorisezvous à rêver, autorisezvous à croire en vous. Et enfin, quelques petits tips pour survivre en cas de minidéprime :

Boire un cappuccinochantilly à la cafet de la fac Prendre un petit bain pour se détendre Aller au cinéma Revoir vos amis/famille- Mettre une musique qui met de bonne humeur à fond et danser comme un con. Ma

musique chouchou : https://www.youtube.com/watch?v=nZtdcMIR5do Aller se balader à Pech David pour admirer Toulouse de haut (de nuit c'est encore

plus beau)

Prendre une petite pause ne fait jamais de mal !

Bon courage à tous, Orane ❤


https://www.youtube.com/watch?v=nZtdcMIR5do

Elliot BRABANT, 2ème année de médecine

Yo moi c’est Elliot je te présente mes conseils pour cette année tant redoutée….

Au lycée, j’étais partagé entre sport, musique amis et copine…. Niveau travail je faisais ce qu’il y avait à faire , ni plus ni moins….J’avais des facilitées en sciences dures et je travaillais juste la veille pour les évals. En PACES, c’est radicalement différent….

Les trois point premiers:Optimiser son tempsConstamment s’améliorer, se surpasser et devenir plus efficaceProfiter des petits plaisirs de la vie

Il faut voir cette année comme un entraînement de sportif haut niveau: il faut entretenir ce que l’on apprend, essayer de s’améliorer, mais jamais se claquer… comment ? Eh bien pas de recette si magique que ça, mais se dire que la technique parfaite se développe au fur et àmesure de l’année, jusqu’à la veille du concours.

LOGEMENTLe logement, c’est assez primordial selon moi: essayer de perdre le moins de temps dans lestrajets, c’est super important, ou alors essayer de les « valoriser ». Personnellement j’habitais chez mes grands parents qui étaient à une dizaine de minutes en voiture… mais Toulouse et les bouchons ça se connaît. Du coup optimisation: qu’il pleuve ou qu’il vente, trajet en vélo de 20 min, ça fait les jambes et ça libère l’esprit après la journée de cours. J’avais la chance d’avoir mes grands parents avec moi toute l’année et même si ça peut faireperdre du temps, c’est un soutien moral énorme.

PRE RENTREEJe conseille fortement de s’y mettre un petit avant le début des cours, c’est vraiment du temps de gagné et ça permet de trouver sa méthode de travail plus rapidement. J’ai fait la pré rentrée d’une prépa privée et je pense que ça m’a permis de me mettre dans le bain. Mais attention : il faut direct commencer à 100%, sinon autant attendre la rentrée.

MODE DE VIEVotre PACES elle se joue là: si vous avez un bon mode de vie, vos chances se voient multipliées ! Pour le sommeil chacun a son rythme et sait si il a besoin de beaucoup dormir ou non. Moi perso je dormais 8H30 toutes les nuits y compris le week end. Garder le même rythme, ça m’a permis au bout de 1 mois de m’endormir en moins de 5 min tous les soirs et donc de gagner du temps!

J’essayais de manger sainement (merci papi et mamie :))) et de conserver un rythme tous les jours.Pour ce qui est des activités je me réservais 30 min de sport (pompes abdos) et 45 min de piano chaque jour. Le week end ou quand j’avais besoin, j’allais courir pour me détendre. Penser et faire autre chose que la paces c’est primordial!


LE TRAVAIL (OU COMMENT FAIRE LA DIFF)Alors je vous présente ma technique de travail que j’ai pu peaufiner tout au long de l’annéeet qui me semble la meilleure, mais je vous répète que chacun doit voir ce qui lui convient le mieux:

Je n’avais pas de prépa (hormis pour la prérentrée) mais j’avais les cours de ma tutrice TAT et les polys des profs. Je travaillais essentiellement chez moi dans le calme, mais j’allais à la BU pour me motiver 1 fois par semaine ou quand j’avais une baisse de moral. Au second quad je travaillais avec des potes pour rendre les journées moins longues.

Ma technique est simple: le but c’est de se dire à la fin de la journée: je suis celui qui a le MIEUX bossé aujourd’hui. Pour ça, pas la peine de travail 12H par jour, il faut juste travailler efficacement. Déjà il faut être concentré à fond sur ce qu’on fait, et dès qu’on voit qu’on rêvasse on qu’on baisse de régime, il faut commencer la feuille suivante, aller de l’avant et se reconcentrer à fond.

Je faisais des sessions d’une heure environ: 30 min d’apprentissage de cours, 20 min de récitation pour voir ce que j’ai retenu, et une dizaine de minutes de qcms du TAT pour voir le genre d’items qu’on nous pose dessus. A la suite de ça, petite pause de 5 min ou je fais des choses non intellectuelles (gouter, ranger mes cours, organiser…) . Ces petites pauses sont très importantes pour « ranger son cerveau »de façon à compartimenter et trier les infos apprise dans une partie de mon cerveau.

Je ne tenais pas de carnet d’erreurs, ni de méthodes des J, mais j’avais une méthode de révision bien à moi:

Je me débrouillais pour lire la veille les cours du lendemain, de façon à arriver en cours et de savoir déjà sur quoi allait reposer la leçon. Ça permet déjà d’apprendre pendant le cours magistral, et puis ça aide vachement pour compléter ses cours quand ils changent !

Avec cette technique je voyais au moins chaque cours 4 fois dans la semaine: la veille : j’apprenais dès la première lecture les grands traits et j’essayais d’intégrer les mots nouveaux et les ordres de grandeurspendant le cours : je surlignais seulement les passages sur lesquels le prof insistaitet surtout les modifications depuis l’année précédente et je les apprenais sur le champ.L’après midi: j’apprenais tout religieusement en essayant de n’oublier aucun détail. Le WE: je faisais plein de qcms puis je revoyais le cours juste APRES, en ciblant les endroits où j’avais fait des fautes.La répétition c’est la clé de la réussite!

Il n’y a pas de temps à perdre devant son cours: trouvez votre technique d’apprentissage (moi j’apprenais feuille par feuille, classiquement). Ne vous perdez pas à vouloir faire un cours parfait, ou à recopier vos notes (ou pire, vos cours mot pour mot !!!!) : allez à l’essentiel. Le plus important c’est de COMPRENDRE votre cours. En effet, tous ce que vous avez apprisvous allez l’oublier plus ou moins rapidement, mais ce que vous avez compris, ça ne s’oubliera jamais. Bien sur il y a beaucoup de par cœur, mais essayer de tout comprendre


permet de libérer de la place dans votre cerveau et de faire des connexions pour encore mieux apprendre le reste. Bref en résumé comprendre ce n’est pas perdre du temps: Je diraimême plus l’on prend carrément son pied quand on comprend enfin quelque chose par soi même!

Voici un Petit emploi du temps d’une journée (idéale)…:

7H20 8H Réveil, petit dej, trajet8H 12H cours en amphi12H12H30 Trajet12H 30 13H30 repas (discussion ça détend)13H30 14H30 sieste et chill14H3018H révision des cours du matin18H18H45 sport et douche18H45 19H45 révision de cours d’antan ou rattrapage du retard19H4520h15 repas 20H1521H activité musique21H 22H30 apprentissage des cours du lendemain22H40 dodoooooooo

Le top c’est de ne jamais prendre de retard tout au long de la semaine, quitte à délaisser descours qu’on avait prévu de revoir. Le WE, je travaillais 67h par jour, en revoyant les cours de la semaine qui étaient passées et en forçant bien plus sur les QCMs.Je suis allé aux colles du TAT et je pense que c’est vraiment un super entraînement surtout si l’on a pas de prépa. Ça permet de se situer à peu près par rapport aux autres (bien qu’il faille prendre les résultats avec des pincettes) mais surtout ça permet de s’entrainer à cocher!!!

L’ETAT D’ESPRITOn va pas se le cacher, les journées sont longues en PACES, mais avec un peu de recul on serend compte que l’année passe très vite…. L’important c’est de rester motivé. La meilleure solution c‘est de s’entourer des bonnes personnes : des amis qui nous soutiennent et qui nous donne envie de travailler. Ce genre d’amis à qui tu peux poser des questions si tu ne comprends pas, avec qui tu partages tes cours et tes repas, qui te motive quand tu as un coup de mou…. Mais aussi ce genre de camarade qui te pose des petites colles pour savoir si tu as bien bossé ta leçon de la veille, et qui te donne de la rage quand tu sais qu’il te metsla misère à la colle de génome….

L’esprit de compétition existe en PACES, c’est bel et bien un concours! Mais c’est différent de ce que l’on pourrait croire. Pour moi, c’était carrément bénéfique. Je n'appréciais pas de rentrer chez moi en me disant que ma journée avait été peu productive, et cela me donnait de la force pour le lendemain. A l’inverse, la compétition elle est contre soi même, pas contre les autres. Si quelqu’un a besoin d’un cours, les étudiants vont lui passer sans broncher, et si une question est posée, il aura sa réponse: L’ambiance est bonne ne croyez pas les rumeurs!

Quand je parle de compétition contre soi même, j’introduis le fait qu’il faille aimer se surpasser. Lorsque vous faites d’un instrument de musique et que cous décidez de répéter


10 fois le même passage, il faut le répéter 11 fois car c’est cette dernière répétition qui vousrendra fort. En PACES c’est exactement pareil, Il vous semble que lire 5 fois ce cours vous permettra de bien l’apprendre? Eh bien faites le 6 fois et croyez moi, c’est là que vous ferez la différence avec les autres et vous deviendrez imbattable le jour J.

Une autre habitude que j’aimerai vous partager et que je trouvais plutôt cool:Chaque soir dans mon lit avant de m’endormir, je faisais un petit bilan de ma journée: travail, amis sport, relations, musique… ce genre de top 5 qui compte dans votre vie. Le butest de chaque soir définir un petit point à améliorer, que ce soit travailler plus efficacement ou bien une heure de plus, ou bien d’un autre coté dire bonjour à plus de monde dans l’amphi ou essayer de faire 2 min en gainage!

Get better all the time…..

CONCLUSIONVous l’aurez compris, les clés de la réussite sont la motivation, le sérieux, le mental, l’efficacité et le fait d’être bien entouré. Quoi qu’il en soit la PACES ce n ‘est pas du tout insurmontable, et ça peut même se vivre très bien surtout pour ceux qui aiment repousser leurs limites!

Si on parle de médecine à quelqu’un qui ne connaît pas ou peu le sujet, il va dire « ah oui la première année est très dure hein » (vous pourrez faire le test ahah c’est systématique) ; eh bien oubliez cela, ne vous conditionnez pas avec cette idée au départ, c’est vous même qui verrez si ça vous est dur pendant l’année… Et puis rappelez vous que c’est quand mêmejouissif de pouvoir répondre à ce quelqu’un « oui c’était peut être dur, mais moi je suis passé 2eme année…. »



Yo les enfants ! Je vais essayer de résumer mon année de PACES en tant que primant :Je vais organiser tout cela en plusieurs parties, vous pourrez comme ça lire celle qui vous intéresse si jamais cela vous semble trop long à lire pour le moment. Bien que je recommande de tout lire pour mieux cerner la personne que je suis et pourquoi pas vous y reconnaître J En PACES il n’existe aucune méthode miracle pour réussir, chaque témoignage que vous lirez peut vous être utile, il vous faut en chercher un maximum pour trouver ce qui vous correspond, connaître un maximum d’erreurs à ne pas produire …

Avant la PACES :Depuis mes 10 ans je souhaite faire le métier de médecin. Je ne connais aucune personne pratiquant ce métier dans ma famille. L'envie de faire médecine était tout d’abord pour le prestige ; on me disait « tu dois bien travailler à l’école, avoir un beau métier et gagner de l’argent ».Le décès de ma grandmère quand j’avais 12 ans a changé ma motivation, je voulais sauver les autres et permettre aux petitsenfants de mieux connaître leurs grandsparents. L'envie de venir en aide est donc devenu l'un de mes principaux objectifs lors de cette année de PACES.Ma mère m'a toujours poussé à bien travailler, j'ai beaucoup étudié lors du primaire et des premières années de collèges (à l’échelle d'un enfant évidemment) ; cela m’a permis d'avoir de grande facilité pour le brevet et au lycée où je n’ouvrais plus aucun livre.J’étais ce mec assis au fond de la classe qui écoutait en cours sans pour autant être un fayot,et qui ramenait des 18 en maths sans trop savoir pourquoi ^^Je m’ennuyais très facilement et je cherchais beaucoup de centre d’intérêt pour faire passer le temps.En terminale, je me suis d'avantage mis au travail pour apprendre à bien travailler, comprendre ce qui fonctionne ou pas avec ma façon de travailler.J'ai obtenu un bac S mention très bien... sauf qu' en PACES, la mention qu'on a eu au bac a finalement peu d'influence sur nos résultats.

La prérentrée :Après de bonnes vacances bien reposantes (ne relisez pas les cours de lycée ça ne sert à rien !) je me suis inscrit à la dernière minute à cette rentrée du tutorat.Les étudiants vous font découvrir la faculté, vous font quelques cours qui permettent de découvrir quelques notions sur le premier semestre. Vous aurez de nombreux témoignages, des conseils, vous pourrez même choisir votre futur tuteur si le feeling passe bien !Lors de la prérentrée ne vous mettez pas la pression ! Vous êtes là pour découvrir votre nouvelle vie et reprendre de bonnes attitudes.Avec des amis du lycée on faisait le repérage à la faculté de purpan (là ou auront lieu certains TD), on découvrait le métro… Le soir je relisais mes prises de notes de la journée, j’essayais de m’améliorer afin d'avoir lescours les plus clairs possibles.Lors des séances de qcm (l’aprèsmidi) ne prenez pas peur si vous avez faux et si les autres ont justes ; certains ont déjà fait des prérentrées dans des prépas, d’autres utilisent le courspour répondre et ne se servent pas de leur mémoire. Bref ne soyez pas stressés !C'est à ce moment que vous devez retrouver un sommeil normal, vous éloigner du téléphone et des réseaux sociaux, apprendre à faire la vaisselle et à cuisiner efficacement.


Le premier semestre :Les cours ont commencé le 10 septembre, c'est le moment ! Je vais enfin participer à cette paces et voir si c’est aussi difficile que ce que l'on raconte… Depuis ce jour et jusqu'en mai j’ai utilisé la même technique de travail (j’en reparle plus tard ^^)

L’euphorie des premières semaines :Les profs commencent l’année de manière tranquille, avec des cours simples et un rythme lent (par rapport à la fin d’année). Il faut savoir une chose, les cours et les profs en PACES sont très intéressants, on ne s’ennuie pas en cours.Je travaillais tous les jours de 8h à 23h30, j’étais heureux d'apprendre toutes ces choses, j’étais occupé, plus besoin de chercher à tuer le temps !Les premières colles arrivaient, on nous avait dit « vos premières colles vous allez vous prendre une baffe », j'ai fini 175ème sur 600, je n’espérais pas un tel classement! Lors de ma troisième colle j'ai fini 84ème (j’étais dans le numerus !). Les classeurs se remplissent à vue d'œil, je jubilais à l’idée d'apprendre encore et encore, je m'en sortais bien, je me souvenais des premiers cours, pas de retard ; j'arrivais à m'organiser malgré l’arrivée des TD.

L’après concours blanc : En plein milieu du semestre venait le concours blanc, j’étais assis tout en haut de l’amphithéâtre (on avait des places attitrées) ; l’ambiance était géniale, on se levait en même temps, découvrait les sujets à la seconde près, 400 étudiants qui tournent la première page au même moment, tels des robots ! C’est étrange mais j'adore ça XDLe mois de novembre commençait, à la prérentrée on avait été prévenu de la NOVEMBROSE !Cette dépression qui touche beaucoup de personnes à cette période de l’année. Les jours se raccourcissent, les cours s’accélèrent, les TD sont de plus en plus nombreux. On se lève il fait nuit, on va en TD il fait nuit, on sort de l’amphithéâtre il fait nuit… les premiers cours deviennent flous, les nouveaux sont difficiles à comprendre. Malgré cela je garde le moral !On voit les amis de plus en plus fatigués, dire qu'ils ont mal bossé le weekend. Pour ma part je continuais à foncer tête baissée, je voulais être médecin !Les résultats du concours blanc tombent, et ils sont très encourageants ! Cette même semaine on avait 5 TD (ce qui est énorme), je dors peu, le weekend plus de nuit de 9h pour récupérer, je suis à 50 places du numerus je dois les récupérer.Sur une application de Samsung je vois ma courbe de sommeil diminuer grandement, comme un idiot j'en étais fier… Le lundi 26 novembre, après avoir révisé les deux heures debiochimie du jour, je me sens fatigué. Il est 22h, j'attaque les 2h d'optique, je passe une demie heure sur un seul paragraphe, je ne comprends plus rien, les mots n'ont plus de sens,j’attrape le poly et le jette contre le mur. Pour la première fois de l’année je vais me couchersans avoir fini mon programme du jour, je prends du retard. C'est la novembrose… pendantune semaine je dors 10h par nuit, je prends du retard, entre midi et deux je dors, je pleure pour un rien. Les dernières semaines de cours étant moins chargés j'ai pu rattraper mon retard petit à petit.Mais le temps qui passait si vite se ralentit, je ne vois plus la fin de ce semestre…

Les révisions :Je ne vais pas m’attarder sur ce point là, vous aurez tout le temps de vous y préparer et de recueillir un maximum de conseils lors du semestre !Mais passer du 15 décembre au 15 janvier à réviser est très long !


Je n'avais plus aucune énergie, je travaillais encore plus que lors du semestre lors des 10 premiers jours, 8h minuit non stop. Je travaillais pour ne pas gâcher tout le travail effectué jusqu’à présent. J'ai pris mon jour de Noël. Ma sœur étudiante à Paris était rentrée pour les fêtes, ces dernières finies elle repartait chezles parisiens ; ne l'ayant vu qu'une seule journée, voyant les autres paces en vacances, les premiers jours de janvier furent très difficiles. Le concours approchait, j'utilisais mes dernières forces pour clore le mieux possible ces révisions.

Le concours : Comme pour le concours blanc, l'ambiance du concours me convenait et je me sentais à l'aise. Les épreuves étaient courtes, et vu que j’avais décidé de ne pas bosser pendant le concours, les journées étaient très reposantes !

Le second semestre (rien à voir avec le premier) : Le second semestre est un peu plus court que le premier, mais en termes de ressenti il est bien plus rapide que le premier, le témoignage sera donc beaucoup plus court.J'ai commencé le semestre avec la grippe, j'ai donc eu du retard dès le début XD Lors de l'attente des résultats j'ai donc travaillé sérieusement mais sans me tuer, j'ai rattrapémon retard… Trois semaines après le début du S2 les résultats étaient là. Connaissant mon niveau et en vue de mes performances au concours je m’attendais à avoir 14.5/20, en me référant aux notes des années précédentes (ce que j'avais entendu en tout cas) je me voyais dans le numerus avec de l'avance. Je regarde ma moyenne : 14.56/20.Le soir après avoir fini de réviser je me suis mis devant mon miroir ; soit tu baisses les bras, soit tu es reparti comme au S1 à bosser autant que tu le peux… J'ai décidé de m’accrocher, je finissais tout le temps dans le premier quart aux colles (on était plus que 200300 à y aller, au concours blanc j'ai fini 22ème en médecine sur 200.Aux révisions j'ai travaillé le plus possible pendant deux semaines. Me sentant prêt à aller au concours, ayant une bronchite et déprimant de voir cette année se finir la dernière semaine de révision fut interminable.Mais ce second semestre fut bien plus agréable, les cours d'avantage tournés vers la santé, j’étais plus motivé et d'avantage raisonnable visàvis de mon hygiène de vie.J'ai finalement fini 79ème au classement général et 65ème en médecine !! (17.6 et 18 en spé ça aide �)

J'en ai fini avec ce témoignage de cette année ! Maintenant je vais aborder quelques points de méthode, de vie, et toutes choses qui me semblent importantes en paces !

Méthodologie :J'ai travaillé de cette façon tout au long de l’année. En y réfléchissant cela s’apparente un peu à la méthode des J, c’estàdire que j'ai lu mes cours les plus possible en espaçant de plus en plus les relectures au fur et à mesure.Le S1 comporte beaucoup de matières scientifiques « pures ». Ayant les cours de 14h à 18h, j'organisais mon emploi du temps de 14h à 14h le lendemain. Et mes semaines étaient du lundi 14h au samedi 14h, le reste étant le weekend du coup ^^

Du coup : de 14h à 18h cours De 18h à 19h je révisais la première heure de cours


De 19h à 20h repas (je prenais le temps de faire à manger (réchauffer les plats de ma mère à la poêle, ajouter des féculents, faire cuire la viande quand j’en avais besoin)

De 20h à 21h je terminais le premier cours de deux heures 21h à 21h05 brossage de dents De 21h05 à 23h30 second cours de deux heures 23h30 à minuit vaisselle et je pensais à ce que je ferais le lendemain 7h30 à 8h préparation de la journée (douche, petit dej…) De 8h à 9h qcm sur les matières qui en nécessitent le plus 9h à 11h30 seconde lecture des cours (avec un brossage de dents dans ce créneau ) 11h30 à 12h repas au RU 12h à 13h 45 fin de la relecture

En cas de TD je me réveillais plus tôt et supprimais une séance de qcm ou une relecture en fonction des cours.Au S2 on finissait souvent à 17h, du coup ma première lecture finissait à 21h, j'avais donc un créneau libre après 21h pour relire des cours datant d'il y a trois semaines.Le weekend : je rentrais chez mes parents à 1h de route, du coup mon vendredi soir était décalé d’une heure.Le samedi aprèm et soir je relisais tous les cours de la semaine hormis ceux du vendredi queje venais déjà de relire. Ma seule pause de la semaine était 1h30 de film de 21h à 22h30 le samedi soir.Le dimanche je faisait souvent des qcm au S1 en physique ou chimie ; l’aprèm je préparais les TD. Le temps qu’il me restait servait à relire d’anciens cours.

Autres points de méthodologie :Je prenais tous mes cours à la main, certains profs donnent des cours quasi complets, je notais donc les petits détails sur une copie simple et mettais dans la marge à quelle diapo cela correspondait.Soit le cours était à prendre et je notais tout ce qui semblait essentiel pour le concours.Le rythme est rapide mais on arrive à prendre 95% du cours, le dictaphone sert seulement àcompléter les mots mal compris ou la phrase que l’on a loupé dans le cours.Certaines personnes écrivent majoritairement des mots clefs et ne construisent pas leurs phrases. Pour ma part j’ai réussi à prendre tout ce qui me paraissait important tout en ayantun cours bien construit et compréhensible.

Relation entre élèves et état d’esprit :Je suis arrivé en paces avec beaucoup de préjugés, souvent négatifs. Je m'attendais à vivre un enfer en cours ; finalement c’est le meilleur moment de la journée !Il n'y a pas de bizutages, on ne brûle pas vos cours, il y a assez de places en amphithéâtre, vous entendez très bien les profs…En cours soyez cool avec les autres, rigolez aux blagues des doublants ; vous ne devez que prendre les cours, rien de plus.Pendant la prérentrée faites vous des amis, c’est vraiment important !! Les amis cette année c’est incroyable, on est très soudé, et on veut la réussite de tout le groupe, pas de compétition ! Que de l'entraide ! Ce sont les seuls personnes avec qui vous pourrez rire et deux minutes après parler de chimie. Même si vous êtes proche de votre famille et qu’elle vous accompagne au maximum, personne ne vous comprendra mieux que vos amis de paces.


Créez un groupe messenger, ça permet d’échanger des cours, informations, se retrouver pour manger au RU, et surtout rire à 23h quand vous voulez vous détendre. Honnêtement soyez idiots sur le groupe, vous allez passer l’année à travailler, juste rigolez ! « Objectif paches » est tout simplement le meilleur groupe messenger que j'ai eu XD

Point un peu plus sérieux ! L’état d’esprit visàvis des autres et du concours… j'ai eu deux phases différentes, la rupture s'est produite aux résultats du S1.J'ai commencé l’année en disant « donne le meilleur de toimême, jusqu’à ta limite ». J’étais en compétition avec moimême. Le point positif de cette pensée c’est la bienveillance que vous aurez envers les autres ; vous êtes là pour être médecin, et vous ferez tout pour atteindre votre rêve. En colle vous êtes stressé car vous ne voulez pas vous décevoir. Le grospoint négatif s’est révélé lors de mes révisions du S1. On m'avait dit 13.5 t'es dans le numerus. J’étais à 14.5 lors de l’avantdernière semaine de révision. « J’étais largement dans le numerus, j'allais être médecin ». Lors de la dernière semaine je n'ai donc que maintenu mon niveau (pour ne pas me cramer avant le concours). Grosse erreur jeune primant ! J'ai bien eu 14.5, mais j’étais 81ème et non pas « largement dans le numerus ». Même lors du concours je me disais « fais comme d’habitude, tu sais ce que tu vaux ».Après les résultats du S1 et cette petite déception des résultats j’ai totalement changé de mentalité. Je ne voulais pas être médecin mais avoir ce concours.

Si je devais vous conseiller quelque chose ; c’est d’être avec le premier état d’esprit au débutdu S1 ; afin de chercher vos propres limites, de voir combien de temps vous pouvez travailler au maximum… puis, dès que vous avez un bon rythme, de rentrer dans la compétition ; car c’est un concours après tout.

Le forum :Reprenons un point un peu plus sympathique que le paragraphe précédent !Tutoweb permet d’obtenir les poly du Tat en ligne, d'obtenir des informations à propos des colles… mais il permet aussi d’accéder au forum !Késekesé ? Il s'agit d’un lieu de partage et d'entraide. Tous les étudiants des trois facs peuvent y aller, il y a deux parties majeures sur le forum. Une basée sur l'orientation, des informations utiles, espace détente (pour rire un peu entre les cours), espace bienêtre et hygiène de vie !! (Ou vous obtiendrez du soutien psychologique, des conseils de vie…).Ensuite il y a la partie cours où vous pourrez poser vos questions à propos de points non compris, obtenir des cours, diapos de cours non mise à disposition par les profs… Tout le monde peut poser des questions et tout le monde peut y répondre (primants, doublants, tuteurs). Il n'y a que de la bienveillance, je n’ai jamais vu de fausse réponse « pour faire perdre des points à quelqu’un ». Et si ça peut vous rassurer, des Responsables Matière relisent les sujets et réponses pour corriger les erreurs !J’avais toujours le forum à côté de moi lors de mes relectures, révisions pour ne rien manquer ! Ca permet aussi de se faire des amis, des connaissances avec qui vous pourrez sortir après le concours.

Moodle :C’est là où les professeurs mettent en ligne leurs diapos et répondent aux questions des élèves, il n'y a pas grandchose à dire mais créez un compte c’est indispensable !


Hygiène de vie : Premier point le plus important, dormez ! Je dormais environ 7h30 au S1 et 8h au S2 (cettedemiheure en plus m'a d’ailleurs bien aidé). Si vous ressentez une grosse fatigue, augmentez votre de sommeil, le temps supplémentaire au S2 m'a permis d’être toujours en forme ; contrairement au S1 où je subissais. Mieux vaut dormir 30 minutes de plus en semaine et garder le même rythme le weekend plutôt que de se fatiguer en semaine et de faire de grosses nuits en weekends.La seule fois où j'ai drastiquement diminué mon sommeil pendant trois semaines m'a mené à la novembrose… si vous ne voulez pas vous prendre un coup de bâton en plein milieu du semestre dormez autant qu’il le faut !La nourriture est aussi importante, mangez sainement ! J'ai eu la chance d'avoir des plats préparés par ma mère ; je n'avais qu’à faire réchauffer à feu doux et à rajouter des féculentset faire cuire la viande ; les légumes et la sauce étaient déjà prêts ! Si ce n’est pas le cas ; que vous ne savez pas cuisiner… allez au RU le midi, vous y trouverez de la viande, du poisson, des légumes, des fruits… pour ma part c’était le lieu où je mangez de la nourriture pas très saine (car j'avais un bon repas le soir), mais pour certains c’est là que vous mangerez bien !Ne faites pas comme certains au lycée qui ne prenaient pas de petitdéjeuner ! Votre cerveau a besoin d’énergie, il faut à tout prix manger ! Chocolat, céréales, confiture… on s'en fout des kilos en trop ! Et puis le gras c’est rigolo J (un peu beauf comme phrase mais c’est un point vraiment important ).Alors, le sport… j'ai commencé l’année avec 45 min de musculation le dimanche soir, mais à partir de décembre je n'ai plus rien fait.Je pense que vous pouvez vous permettre de faire du sport si c’est important pour vous, mais cela servira simplement à vous changer les idées. Ne comptez pas trop sur la paces pour sculpter un corps de rêve ou devenir champion de France de boxe…

Les pauses :Vous allez devenir accros au travail et aux cours. Vous ne ressentirez pas trop le besoin de faire des pauses. Je faisais ce que j'appelle des pauses utiles, c’estàdire que le temps que je prenais pour souffler un peu était un temps que je devais forcément sacrifier. Par exemple je me brossais les dents entre deux cours et non pas directement après le repas. Comme ça 2h après avoir mangé je me brossais les dents avec de la musique. Ça permet de se reposer et pourtant de faire quelque chose de nécessaire !Sinon, je prenais 1h30 le samedi soir pour regarder un film ! Et le trajet pour rentrer le weekend chez mes parents était aussi agréable ; j’écoutais la musique...

La musique :C’était mon seul divertissement, choisissez bien vos musiques en fonction des périodes, de votre moral… Mes styles musicaux ont beaucoup varié au cours de l’année. Prenez des musiques qui motivent (METAL !!!), le soir des musiques plus calmes…Attention ce n’est pas une blague ! N’écoutez pas trop de musique triste, mélancolique… Daniel Balavoine a participé à ma novembrose… Il vous faut du soleil vraiment ! Vers la fin du S2 avec l’arrivée du printemps/été j’écoutais des musiques commerciales que l'on a dans les fêtes de village ! Tchutchatcha, magic system… ça motive et donne le sourire !


Pleurez :Point qui peut d’avantage concerner les hommes. Si vous aussi on vous a enseigné qu'un homme ne doit pas pleurer, qu’on est pas là pour ça. Vraiment en paces ne suivez pas ce conseil. Je pleure rarement de tristesse, je suis le champion pour retenir mes larmes. Si vous en ressentez le besoin, n'ayez pas honte de pleurer de temps en temps, non pas de tristesse mais pour lâcher la pression. Au S2 je me suis lâché la dessus. Vous allez retenir beaucoup de stress, de pression… il faut la libérer à tout prix au risque de péter un câble. Souvent le lundi soir, même si j'allais bien, je lâchais des larmes en écoutant du Metallica ; j’étais face à la glace ou je regardais l’hôpital depuis ma fenêtre. Bref évacuez la pression par les larmes, en parlant si vous voulez à des tuteurs, votre famille, un psy…

J'en ai fini, petit message de fin !Vivez cette année à fond, croyez en vous !Quoiqu’il arrive donnez tout jusqu’à la fin ! Si ça ne permet pas d’obtenir votre premier choix, vous pourrez tout de même avoir une belle carrière en vous réorientant dans d'autresfilières de santé ou dans un tout nouveau cursus !Bien que certains points de mon témoignage puissent faire peur, cette année est surmontable, j'ai pris beaucoup de plaisir à apprendre toute ces choses, on se fait des amis en or ; et quelque soit le résultat on ne peut qu’être fier du travail accompli.Bien qu’il s’agisse d'un concours, soyez gentils entre vous, pas de mesquineries ; gardez contact avec les autres et ne vivez pas cette année seul ! Un tutrice à la prérentrée nous a dit quelque chose que j'aimerai bien vous transmettre :Soyez COOL ! La paces et les métiers de la santé ce n'est pas toute votre vie ! Alors lancez vous et pas de regret !


Ce polycopié envoie plein de good vibes mais il ne remplace pas un psychologue / addictologue / nutritionniste. Si tu souffres d'un problème de santé, parlesen à un professionnel. Voici quelques contacts qui pourraient t'être utiles :

Le SIMPPS : (Service Interuniversitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé) est un service médical et social exclusivement réservé aux étudiants. Vous pouvez prendre des consultations sur rendezvous avec des médecins généralistes, des spécialistes et des assistantes sociales. Trois sites, accessibles aux étudiants :

Toulouse 1 Capitole : 2 rue du Doyen Gabriel Marty, 31042 Toulouse. RDV Assistance Sociale, Secrétariat : 05 61 63 37 25. RDV infirmières, médecins et consultation spécialisée: 05 61 63 37 49.

Toulouse 2 JeanJaurès : 5 allées Antonio Machado, 21058 Toulouse. RDV Assistance Sociale, Secrétariat : 05 61 50 41 41. RDV infirmières, médecins et consultation spécialisée: 05 61 50 38 61.

Toulouse 3 Paul Sabatier : Bâtiment Louis Lareng, pile à la sortie du Métro Paul Sabatier.

RDV Assistance Sociale, Secrétariat : 05 61 55 73 67. RDV infirmières, médecins et consultation spécialisée: 05 61 55 73 59.

Le SCUIO : Le Service Commun Universitaire d'Information, d'Orientation et d'Insertion Professionnelle (SCUIOIP) a pour mission :

d'accueillir, informer tout public (lycéen, étudiant, adulte) sur les études, les métiers, l'emploi;

d'accompagner les étudiants dans la construction de leur projet d'études; d'aider les étudiants à leur future insertion professionnelle.

Bâtiment E4, 118 route de Narbonne 05 61 55 61 32 http://www.univtlse3.fr/sorienter/

Horaires d'ouverture des bibliothèques de Toulouse :

BU Sciences BU Santé BU Droit (Arsenal)

BU Allées Jules Guesdes

Médiathèque JoséCabanis

Bibliothèque duPatrimoine

Métro B, arrêt Université Paul Sabatier

Du lundi au vendredi : 8h30 → 21h

Le samedi :9h → 17h

Métro B, arrêt Université Paul SabatierPuis navetteH jusqu'à Vallon

Du lundi au vendredi :8h30 → 20h

fermée le week end

Métro B arrêt Compans Caffarelli

Du lundi au vendredi :9h → 22h

Le samedi :9h30 → 20h

(arriver tôt ! )

Métro B arrêt Palais de Justice

Du lundi au vendredi :9h → 20h

Le samedi :9h → 18h45

Métro A arrêt Marengo SNCF

Mardi : 10h-19h Mercredi : 10h-19hJeudi : 14h-19h Vendredi : 10h-19h Samedi : 10h-19h

Dimanche (!!!) : 14h-18h

Métro B arrêt Jeanne d’Arc

Du mardi au samedi:10h →19h


http://www.univ-tlse3.fr/s-orienter/

Remerciements :

Merci à MarieEstelle Delpiroux,responsable BEM du Tutorat Associatif Toulousain 20192020,

qui a porté le projet de réalisation de ce polycopié.

Merci aux tuteurs qui se sont impliqués dans ce projet.Danil Azouz, Ismaël Barkouki, Elliot Brabant, Liza Brisson,Etienne Caillaud de Cugnac, Sibylle Cazals, Laura Forgues,

Manon Garrigou, Orane Gotas, Agnès Joye, Gaspard Loison, Matthis Lingua, Pauline Mathieu, Jules Menaut, Melissa Meraoubi,

Laurine Moulin, Marie Parent, Clara Puel, Yanis Rouch, Ovidiu Scobai, MathildeSellier, Léna Tarazaga.

Sans vous rien n’aurait été possible.

Merci au forum et à un peu tout le monde pour les memes,les blagues et les moyens mnémotechniques,

surtout Neila et Etienne pour les memes et Ovi pour les blagues <3

Polycopié relu et compilé par Jéromine Vacquié.


tendresse amour et tÉmoignagesŠtre et...le tutorat associatif toulousain prÉsente tendresse amour...

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